ITnation #34 // Juillet-Août 2011

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LUXEMBOURG JUILLET-AOûT 2011 / 34 5 453003 085409 EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 4.50 GRAND ENTRETIEN | Marc Schintgen, Head of Information Systems chez Enovos International Vers de nouvelles énergies ITNATION ENFIN DISPONIBLE SUR iPHONE p18 ACTUAL IT Solfia lancement officiel ACTUAL IT Cisco s'engage pour le projet FTTH ACTUAL IT Systemat montre un nouveau visage PAGE 21 PAGE 28 PAGE 30

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Grand Entretien Marc Schintgen, Enovos, Vers de nouvelles Energies // Solfia // Cisco // Systemat

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EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 4.50

GRAND ENTRETIEN | Marc Schintgen, Head of information Systems chez Enovos international

Vers de nouvelles énergies

ITnaTIon enfIn dIsponIble sur iphone p18ACTUAL IT

Solfialancement officiel

ACTUAL IT

Ciscos'engage pour le projet FTTH

ACTUAL IT

Systematmontre un nouveau visage

PaGE 21 PaGE 28 PaGE 30

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est un magazine

29, rue Notre-DameL-2240 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg

T. +352 26 10 86 26F. +352 26 10 86 27E. [email protected] internet : www.itnation.lu

Eric BuschDirecteur de la [email protected]

Raphaël HenryRédacteurM. +352 691 99 11 [email protected]

Florence ThibautjournalisteM. +352 691 99 78 [email protected]

Émilie MounierSales ManagerM. +352 691 99 11 [email protected]

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Remerciements particuliersau Comité Editorial 04 :- Philippe Houssier- Serge Bertoldo - Sébastien Genesca

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Maison d’éditionsautorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. iTnation 2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg organization For Reproduction Rights - [email protected]

EN SEptEMBRE 2011… LE GUIDE SERa CONSaCRé aUX appLICatIONS D'ENtREpRISEClôture : le 22 août 2011Rédaction : Florence Thibaut - [email protected]égie publicitaire magazine et guide : isabelle Libouton - [email protected] events : isabelle Libouton - [email protected] et Emilie Mounier - [email protected]

le luxembourg, un hub d’e-services

à l’horizon 2015Positionner la place comme un carrefour d’excellence iCT sur l’échiquier européen semble être l’ambition de la plupart des acteurs du secteur : pouvoirs publics, associations professionnelles, Big Four ou encore spécialistes de la connectivité. C’est tout un pan de l’économie qui doit s’accorder sur une stratégie commune.

Les études se multiplient et les associations se rencontrent autour de cette dynamique, en témoigne le projet d’étude «Luxembourg, an e-hub for Europe» soutenu par PwC. Travail d’équipe de plusieurs acteurs-clés du secteur, l’étude se veut un état des lieux des opportunités à saisir et des actions à entreprendre pour y arriver. Cinq zones d’activités ont ainsi particulièrement été épinglées : les médias et le secteur du divertis-sement, les services financiers, l’énergie, le cloud computing et les flux digitalisés. Si ce plan d’action s’étale jusqu’en 2015, l’échéance du projet «Fiber to The Home», quant à elle, est prévue pour 2013.

Les récents évènements comme le forum iCT Spring où le Congrès européen Eurocloud ayant eu lieu fin juin, témoignent également de l’intérêt de la place pour ces questions. Espaces de networking, leur but est aussi d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur les nouveaux besoins et les challenges qui font face à l’iT au sens large. Plusieurs initiatives attendent ainsi le secteur dès la rentrée, entre autres, la publication d’une étude encadrée par Cisco sur la situation du pays en matière de connectivité. Rendue publique au cours du mois d’octobre, elle devrait mettre l’accent sur les zones d’ombre à améliorer…

Bonnes vacances d’ici là !Par Florence Thibaut

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GRAND ENTRETIEN

Marc Schintgen, Head of Information

Systems chez Enovos International

ACTUAL IT18 - Agile Partner met iTnation sur iPhone21 - Solfia fait son entrée sur le marché

luxembourgeois22 - Telindus se lance dans les télécoms25 - PwC étudie la connectivité luxembourgeoise26 - Le Broadcasting Center Europe

connecte tout Luxembourg28 - Cisco s’engage pour le projet Fiber to the

Home30 - Systemat présente son nouveau Cio32 - FedISA fête son deuxième anniversaire34 - CSC publie son baromètre sur les Cio’s36 - Fusions et acquisitions redessinent l’iT

luxembourgeoise40 - PwC vise l’entreprise 2.042 - L’ICT Spring présente sa deuxième édition43 - Monster scanne le marché de l’emploi en

2011

IT EVENTS44 - Fujitsu se penche sur les évolutions en

matière de stockage

PORTRAITS46 - Perso : Renaud Oury,

Executive Vice President chez CETREL Securities

48 - Perso : Sylvie Prime, operations Manager chez Sogeti Luxembourg

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GRAnd EnTRETIEn

Marc schintgenHead of information Systems chez Enovos

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Issue d’une fusion entre trois acteurs historiques du monde de l’énergie dans la Grande Région, Enovos International est aujourd’hui une société de participation du fournisseur d’énergie Enovos et du gestionnaire de réseau Creos. Sa mission centrale est de produire et d’acquérir de l’électricité, de développer son portefeuille d’approvisionnement en gaz naturel et en énergies renouvelables afin de commercialiser et transporter ces différentes formes d’énergie à destination de ses clients (allant du particulier à l’entreprise industrielle). Son positionnement est celui d’un fournisseur d’énergie indépendant et européen.

de son côté, Creos s’occupe de gérer la planification, la construction, l’extension, la maintenance et l’exploitation des réseaux d’électricité et de gaz. Grâce à des prises de participation ou à des filiales, Enovos Luxembourg a réussi le challenge d’être présente dans l’intégralité de la chaîne de valeur, allant de la production d’énergie jusqu’à l’approvisionnement du consommateur final, toujours dans un soucis de développement durable et d‘énergie renouvelable.

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Marc Schintgen, quel est le visage d’Enovos aujourd’hui ?

j’ai personnellement rejoint Cegedel en sep-tembre 2008, à un moment où une fusion était en train d’être planifiée entre deux acteurs luxembourgeois : Cegedel (électricité), Soteg (gaz) et l’acteur allemand Saaferngas (gaz). Elle s’est concrétisée début 2009 pour se finaliser en juillet 2009. Le but de cette fusion était aussi de créer deux entités séparées

pour respecter une directive européenne : Enovos pour la partie commercialisation et production, et Creos pour la partie réseau et distribution. Nous avons clairement une holding opéra-tionnelle aujourd’hui, qui ne concerne pas seulement de la consolidation financière, mais rassemble toutes les fonctions de support du groupe (Ressources Humaines, informatique etc.). La majorité des prises de participation dans des sociétés externes, notamment dans le domaine de l’énergie renouvelable, se font sous le label Enovos. En parallèle, la volonté politique à Luxem-bourg était de créer un acteur majeur dans le domaine de l’énergie sur le marché euro-péen, tant sur le plan réseau que commercial, pour avoir une entité solide sur le marché. Pour avancer dans cette logique, nous avons intégré LuxGaz en mai 2010, qui était plutôt spécialisé dans le secteur des particuliers. Depuis début 2011, les services d’électricité et de gaz de la Ville de Luxembourg ainsi que la partie commerciale, Leo, ont également

rejoint le groupe Enovos. En octobre 2010, nous avons en plus repris la filiale allemande de BKW (Berner Kraftwerke). Les contrats apportés par cette participation, figurant aujourd’hui sous le nom d’Enovos Energie Deutschland, nous ont permis de doubler notre vente en électricité.

En tout, au sein du groupe nous avons 67 participations que nous consolidons aujourd’hui.

Enovos est-elle une toute nouvelle entreprise ou une héritière de l’ancienne Cegedel ?

on pourrait plutôt parler de nouveau groupe. Les trois acteurs qui ont fusionné ont un passé assez divergent, notamment du fait de leurs activités et de leurs clientèles respectives, ainsi que de leur taille et cultures d’entreprise. Cegedel, par exemple, ancien monopoliste, comptait près de 500 personnes et couvrait tout le marché du retail jusqu’aux grandes entreprises. Soteg, gérait une clientèle indus-trielle et employait entre 30 et 40 personnes. Les modes de fonctionnement et la culture d’entreprise étaient fort différents. Le troisième était un ancien monopoliste allemand avec des clients plutôt issus du secteur public.

C’est donc, en effet, la naissance d’un nou-veau groupe et la formalisation plus profonde de la séparation des activités régulées (Creos, la partie réseau) et des activités dérégulées (Enovos) à cause de la libéralisation du marché de l’énergie.

Qu’est ce que cette troisième directive européenne veut mettre en place ? Que va-t-elle changer à vos activités ?

Ce concept de séparation stricte entre les activités régulées et dérégulées est central. La partie régulée traite tous les fournisseurs de manière équitable. Creos, par exemple, ne peut pas privilégier Enovos par rapport à d‘autres clients, que ce soit dans les délais de réponses, les tarifs réseaux, etc. En même

temps, elle permet un renforcement de la libre allocation des marchés avec les industriels et les privés qui peuvent choisir leur fournisseur librement. Le but étant d’arriver à un marché plus compétitif où la concurrence joue et où les clients peuvent changer de fournisseur suivant la qualité de service presté. À Luxembourg, le taux de consommateurs qui changent de fournisseur chaque année est en dessous de 1 %, ce qui est très faible. Dans d’autres pays européens, on arrive parfois à 20 ou 30% de «switching rate». je pense que ce pourcen-tage va augmenter à l’instar du changement qui s’est opéré dans le monde de la télépho-nie. Les générations qui vont suivre seront davantage amenées à changer. Le prix n’est plus le seul critère, la qualité de service et les produits proposés feront la différence. Vos activités sont-elles majoritairement concentrées à Luxembourg ?

Du temps de Cegedel, nous étions déjà présents en autriche et en allemagne. avec le rachat de la filiale allemande de BKW,

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nous avons bénéficié d’un réseau étendu de bureaux locaux en allemagne. Depuis le début de cette année, nous avons signé nos premiers clients industriels en France. aujourd’hui, nous avons des clients dans quatre pays : Luxembourg, allemagne, autri-che et France. Le cinquième va suivre avec la Belgique d’ici quelques mois. Dans un pays étranger, il est plus simple d’attaquer en pre-mier une clientèle B2B et Grands Comptes avant de s’attaquer au résidentiel, c’est un tout autre canal de vente et qui est fort dif-férent selon les pays. C’est la stratégie que nous allons suivre. Quels sont les challenges métier aujourd’hui ? Quel impact a cette libéralisation du marché de l’énergie et comment en avez-vous profité ?

Les challenges que nous rencontrons aujourd’hui du côté de la société commer-ciale sont :

• L’expansion et la fidélisation des clients dans les marchés existants

• L’expansion vers de nouveaux marchés, avec de nouveaux produits et dans des segments nouveaux de clientèle

• La définition et l’implémentation d’une stratégie durable dans le domaine des énergies renouvelables

• L’expertise et la présence dans la chaîne complète de la fourniture d’énergie

Du côté Creos, nous pourrions citer :

• L’intégration et la consolidation d’autres réseaux de transport et de distribution

• Assurer la sécurité et la stabilité de la distribution de l’énergie

• L’introduction des compteurs intelligents (smart meters), le développement des réseaux intelligents (smart grid) et de la mobilité électrique (e-mobility)

Enfin, une troisième dimension nous vient de la part des régulateurs et des législateurs :

• L’implémentation des directives européennes, notamment dans le domaine de la libéralisation des marchés et de la séparation des activités régulées

(réseau) et non-régulées (activités commerciales)

Ces différents challenges ont pour consé-quence une transformation métier profonde que nous sommes en train de réaliser au sein du groupe Enovos.

Comme déjà dit auparavant :

• les sociétés fusionnées et intégrées ont un background différent,

• nous fusionnons deux domaines d’activités fort différents, le gaz et l’électricité,

• Nous séparons les activités régulées des activités non-régulées,

• Nous adaptons et harmonisons nos processus métier aussi bien du côté commercial que réseau,

• Nous nous préparons aux challenges de l’avenir dans le secteur de l’énergie et qui sont de façon non-exhaustive les réseaux intelligents (smart grids), la mobilité électrique (e-mobility) et les énergies renouvelables.

Comment votre stratégie business se traduit-elle au niveau IT ?

L’informatique n’est pas une fin en soi. Nous suivons de près la stratégie du groupe pour aider à l’implémenter. L’iT propose l’outillage, ressources humaines et matérielles, gestion des processus et outils iT, pour automatiser, mesurer et optimiser les processus métier. La responsabilité de ces processus restant bien sûr du domaine du métier.

D’une manière générale, l’informatique d’Enovos international se positionne comme le prestataire de service interne de ses filia-les et différents services. Nous desservons près de 1000 utilisateurs en interne. a cette fin, nous devons renforcer notre structure organisationnelle et la rendre plus efficace pour passer d’un mode réactif à un mode pro-actif.

Comme beaucoup d’autres sociétés, nous pouvons dire que nous sommes dépendants de l’iT, tant Creos qu’Enovos. Nous sommes, en ce moment, en train de repenser notre

GRAnd EnTRETIEn

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MaRC SCHiNTGEN

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infrastructure interne front end et back end pour être plus flexibles. Nos métiers requièrent un niveau de fonc-tionnement extrêmement élevé tant pour des raisons de sécurité que de qualité pour nos clients finaux. Les challenges sont multiples, nos secteurs sont en constante transformation et demandent une adapta-tion permanente des solutions applicatives, de la volumétrie, la mise en place rapide de nouvelles plateformes de test ou de produc-tion, au niveau applicatif ainsi que système, tout cela avec des coûts maîtrisés et connus par avance. De nouveaux besoins émergent constamment, l’e-mobility par exemple les voitures électriques, nécessitent un réseau d’alimentation solide. Nous participons à différents projets éoliens et d'énergie solaire pour développer des formes d’énergie alter-natives. Quels sont les défis que votre IT devra continuer à relever à l’avenir ? Notre iT se doit de répondre à différents enjeux à très court terme : toujours plus de réactivité et de flexibilité demandées, elle doit aussi garantir la stabilité et la continuité pour les applications existantes au cœur de notre métier (legacy). Elle doit également construire des trajectoires intermédiaires avant l’entrée en legacy pour des besoins de stabilité dans le temps (contrôle et mesure de processus, maintien des niveaux de sécurité), accompagner les transforma-tions métiers, la conduite du changement et supporter ce type de changement business, tout en répondant aux atten-tes fortes du Top Management. Le Si doit donc proposer des innovations, mettre en place une nouvelle vision de l’architecture

(architecture de cohabitation qui mélange applications stables ou éphémères dans le temps) et assurer le suivi du client sans pour autant compromettre la nécessité de stabilité. Transporter les données de pro-duction issues de tous les sites est aussi un gros chantier. Les challenges, tant applica-tifs qu’infrastructurels, ne manquent pas ! Qu’en est-il des équipes IT ?

après la fusion et les différentes intégra-tions, certains employés sont allés du côté business. Le nombre total de ressources informatiques début 2010 était plus faible que du temps de Cegedel. Depuis octobre 2010, suite à des recrutements successifs, nous sommes en train de passer à 33 colla-borateurs plus 10 externes permanents. Les services «Service Desk» sont externalisés et nous nous faisons aussi aider dans le déve-loppement SaP par des sociétés externes.Le Si mobilise moins de 4% des employés, ce qui est relativement peu par rapport au nombre de projets que nous menons.

Quels sont les investissements prévus pour cette année au niveau informatique ?

Pour faire face à l’extension de nos activités, il est certain que nous allons devoir investir, aussi bien du côté applicatif qu’infrastructure. Le business demande plus d’automatisation et de rapidité sur le modèle du «plug and play». Divers cahiers des charges sont en cours d’élaboration. La suite Business SaP sera maintenue et notre stratégie plateforme devra nous permettre à l’avenir de greffer d’autres entités dessus. L’implémentation d’SaP des temps de Cegedel remonte à plus de dix ans. Nous utilisons ECC 6.0 pour

toutes les activités ERP et les modules iS-u (industry Solutions – utilities) pour les activités commerciales et de gestion des processus métier. Nous allons profiter de la séparation du système commun SaP en un système Creos et Enovos pour analyser et, le cas échéant, améliorer les processus implémentés…

La roadmap définie du côté de notre «deuxième «backbone applicatif» Microsoft nous emmènera vers une consolidation et une standardisation du parc applicatif utilisé. Nous allons migrer vers Windows 7 et office 2010 et introduire des outils collaboratifs. Pensez-vous mettre cette plateforme customisée à disposition d’autres partenaires qu’Enovos ?

Cela pourrait être envisageable, mais ce n’est pas à l’ordre du jour actuellement. Vous l’avez mentionné, les changements applicatifs auront un impact sur l’infrastructure ? Quels seront-ils ?

Comme déjà mentionné, ces changements requièrent la refonte complète de notre architecture front-end (stations de travail) et notre architecture back-end (serveurs, stoc-kage, réseau). Du côté backend, nous allons davantage vers des solutions virtualisées pour assurer l’évolutivité et la flexibilité de l’infras-tructure et assurer des implémentations et upgrades rapides.

autour de cela, la partie monitoring et ges-tion des équipements prend de plus en plus d’ampleur, c’est un service 24/7. il est crucial de garantir la disponibilité quasi parfaite des infrastructures.

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Envisagez-vous également d’adopter de nouvelles solutions en matière de BI pour valoriser la masse de données à laquelle vous avez accès ?

La Business intelligence est clairement dans nos plans, notamment dans un but d’opti-misation de la consommation d’énergie. Les besoins de reporting sont conséquents et la mise à disposition de dashboards à tous les niveaux de décision est cruciale pour le pilo-tage de l’entreprise. La masse de données à traiter augmente de façon constante et expo-nentielle et l’implémentation des compteurs intelligents chez tous nos clients résidentiels va encore l’augmenter considérablement. Cette masse de données doit être traitée de manière intelligente, mais aussi sécurisée, pour en tirer les bonnes conclusions. Nous pourrions pro-poser de nouveaux types de services à valeur ajoutée sur base des informations obtenues et aider nos clients à diminuer leur consomma-tion d’énergie en gérant mieux les appareils des consommateurs chez eux. Des questions autour de la protection des données et de la vie privée devront être analysées au préalable et l’accès à ces données devra être régulé. Quelles sont les possibilités d’externalisation qui pourraient s’appliquer à votre modèle ?

D’un point de vue infrastructure applicative, il faudra d’abord passer par la séparation de

nos systèmes métier avant d’entamer des discussions d’externalisation, de cloud, etc.

Nos besoins sont difficiles à prévoir pour l’ins-tant, il nous faut une très grande flexibilité et une souplesse de croissance, mais surtout des processus de gestion fiables en place avant d’y penser. Ce n’est donc pas encore le bon moment, mais nous y viendrons sûre-ment. L’outsourcing doit être encadré et justifié pour être efficace, on n’y a pas recours pour fuir ses responsabilités. Quel type de planification IT suivez-vous ?

Nous avons une visibilité sur trois ans au niveau applicatif. Notre roadmap s’étend jusqu’en 2014, c’est une suite logique de priorités définies. La planification de l’in-frastructure suit cette roadmap applicative en partie puisqu’elle la supporte… La mise en place d’une gestion de projet et de pro-gramme nous aidera à planifier la floppée de projets et à définir les priorités dans ce pro-gramme de développement.

Les nouveaux collaborateurs qui vous ont rejoint sont-ils affectés à la partie maintenance ou à la partie projet ?

Nous recrutons dans tous les domaines à l’heure actuelle : analystes fonctionnels,

architectes infrastructure, project mana-gers, … La mise en place d’un plan de recrutement a été conditionné par un nombre insuffisant de ressources en interne et partiel-lement aussi par un manque de compétences dans certains domaines clé et métier.

un plan de formation est mis en place pour assurer le bon niveau de compétences de tous les employés iT. Notre souci majeur est de surveiller la mobilisation des ressources, tout en faisant monter en compétence les col-laborateurs. Cela fait partie de nos priorités. Que peut-on vous souhaiter au niveau informatique ?

La réussite de notre programme de transfor-mation organisationnel architectural, une main heureuse dans le recrutement, la gestion et la motivation de l’équipe iT ! Ce sont eux qui installent et font vivre nos systèmes. Et pour finir une collaboration exemplaire avec les gens du métier. C’est ensemble qu’on doit relever les défis et qu’on les réussira.

Par Raphaël Henry et Florence Thibaut

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ACTUAL IT

iTnation à présent disponible sur iPhone p18

Naissance de Solfia au Luxembourg p21

Telindus Telecom, l’emprunte télécom pour Telindus Luxembourg p22

Luxembourg : un hub électronique à l’horizon 2015 p25

un pôle de connectivité au cœur de Luxembourg p26

Cisco s’engage pour le projet Fiber to the Home p28

un nouveau visage pour Systemat Belux p30

Première assemblée Générale pour FediSa Luxembourg p32

après la pluie, le beau temps p34

un paysage iT en évolution permanente p36

L’intelligence collective au service de l’entreprise et de ses clients p40

une semaine dédiée à l’iT luxembourgeoise p42

Monster scanne le marché de l’emploi en 2011 p43

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ITnation à présent disponible sur iphone

La rédaction d’ITnation a récemment décidé de mettre son contenu éditorial : évènements, news et offres d'emploi, à disposition des utilisateurs d’iPhone. Réalisée en collaboration avec Agile Partner, son application mobile est téléchargeable gratuitement sur l’App Store depuis la fin du mois de juin.

depuis quelques mois, le magazine a décidé de repenser entièrement sa stratégie sur le web. Cette volonté s'est notamment traduite par l'adoption du CMS WordPress comme nouvelle plateforme de gestion de contenu afin d’effectuer une refonte complète de son site Internet.

DU CONtENU MOBILE Et INtERaCtIf

«Dans la continuité de ces adaptations, nous avions également la volonté globale de cor-respondre davantage aux habitudes de notre lectorat. ayant fait le constat que de nom-breux visiteurs de notre site étaient frontaliers, l'idée nous est venue de mettre à disposition le contenu d'iTnation sur smartphones et ainsi permettre sa consultation dans des lieux où nos lecteurs disposent du temps nécessaire comme par exemple le train ou le bus. Nous avons modifié nos habitudes de publication pour privilégier une mise en ligne tôt le matin où en fin d'après-midi. L'idée d'iTnation mobile app était née» explique alexandre Trân, Web Project Manager chez iTnation.

L’utilisateur se voit offrir la possibilité de retrou-ver ses contenus habituels de n'importe où, sans pour autant devoir disposer d'un ordi-nateur, ni d'une connexion internet puisqu'un mode hors ligne est également proposé. il lui sera aussi possible de partager facilement ses lectures avec son réseau de contacts par mails, via Facebook ou encore Twitter. «L'application offre un double intérêt : maintenir les lecteurs informés en permanence, tout en suscitant la discussion via des échanges d'articles», nous précise Guy Fabien, Business Development Manager au sein d'agile Partner.

LE tEMpS DU paSSaGE à L'aCtION EN MODE aGILE

après s'être rencontrées afin de valider la faisabilité du projet, les équipes d'iTnation et agile Partner ont débuté les développements en mode agile pour répondre à l'ensemble de ces challenges. «Chaque semaine nous disposions d'une nouvelle version de l'ap-plication que nous pouvions utiliser et tester à loisir afin de donner nos commentaires, remarques et demandes d'adaptation. Ce mode de fonctionnement nous a très rapi-dement permis de nous faire une idée de l'application qui serait mise à disposition des utilisateurs, mais surtout de garantir que nous disposerions au final d'une application qui corresponde en tous points à nos besoins» indique alexandre Trân. «L'idée principale exprimée pour la réalisa-tion d'iTnation mobile app était de s'assurer qu'elle soit une continuité et en lien avec le site actuel tout en garantissant une indépen-dance des contenus. Pour simplifier le travail des équipes d'iTnation, nous voulions que la mise à disposition du contenu sur le site permette également celle sur l'application mobile. ainsi, grâce à un simple mécanisme de paramétrage, l'information est automati-quement relayée sur l'application sans autre intervention. Nous avons pour cela exploité

les fonctionnalités de la plateforme Word-Press mise en œuvre par iTnation» explique Frédéric Balin, Responsable du projet pour agile Partner.

L'autre contrainte essentielle mise en avant lors des discussions concernait la date de dis-ponibilité de l'application. L'objectif annoncé était de disposer d'une version sur l'appStore d'apple avant les vacances d'été. «Le fait que les spécialistes d'agile Partner aient déjà tra-vaillé avec ce type de plateforme a facilité les choses et nous a permis de réaliser le projet sur une période d'un mois et demi pour un budget tout à fait raisonnable. L'iTnation mobile app devrait certainement dynamiser nos activités en ligne et venir conforter les 66% de nouveaux visiteurs supplémentaires résultant des premières adaptations de notre stratégie web» termine alexandre Trân.

De son côté, la société de services a acquis une expertise complète autour du développe-ment d'applications mobiles pour Smartphones et tablettes pouvant cibler des plateformes spécifiques (iPhone, iPad, android, Windows phone, Blackberry) ou être cross-plateforme c'est-à-dire mises à disposition indifféremment sur plusieurs plateformes.

Par Florence Thibaut

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CASE SToRy aPPLiCaTioNS MoBiLES

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L'équipe Agile Partner : Christian Jolas, Guy Fabien, Jérémy Rousset et Frédéric Balin

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Michel Rodriguez, General Manager chez Solfia S.A.

UN MaRChé pEU EXpLOIté

«Notre philosophie de base est de mettre à disposition de tout acteur, quelle que soit sa taille, un ensemble de services spécifiques à haute valeur ajoutée et ce, à des coûts abordables. Nous souhaitions répondre à une demande spécifique. Les gestionnaires indépendants n’ont pas toujours les moyens, ni l’envie de gérer des infrastructures iT com-plexes, c’est une cible idéale pour un modèle tel que le nôtre. Nous leur apportons une offre combinée : solutions et services de conseils, continue Michel Rodriguez. Le marché cible de Solfia sera bien les conseillers financiers, gestionnaires de patrimoines et autres ban-ques privées. Multidépositaire, la plateforme permettra au gestionnaire d’avoir une vue globale sur les avoirs de ses clients. Via un accès protégé, celui-ci pourra se connecter à distance en quelques clics à l’aide de son pc portable et bientôt de son iPad.

Multilingues et flexibles, les outils Solfia entendent aussi dépasser les frontières grand-ducales. «une autre particularité intéressante est la dimension internationale de nos services en ligne. ils seront accessibles de n’importe où et à travers tous les pays où BSB est active. Le modèle est adaptable à toute l’Europe, mais aussi au Canada ou encore aux États-unis. À titre de comparaison, on compte environ 300 gestionnaires indépendants au Luxem-bourg et 3000 en Suisse, notre marché est loin de se limiter au Grand-Duché», complète-t-il. Novateur, le système proposé par Solfia n’a pas encore d’équivalent au Luxembourg et n’existe pour le moment qu’aux Etats-unis et en Suisse. Le premier client pilote n’est autre que la Banque privée Edmond de Rothschild, un encouragement pour la suite…

Par Florence Thibaut

naissance de solfia au luxembourgSolfia, une nouvelle entité liée au monde du SaaS, a récemment été lancée sous l’impulsion de Michel Rodriguez, anciennement chez Clearstream Services et de Frédéric Stierrnon, ex de chez Callataÿ & Wouters. Fondée avec l’appui de BSB dont Solfia promeut les logiciels, la jeune structure s’est aussi entourée d’un partenaire de taille, qui n’est autre que Clearstream, qui assurera l’hébergement de l’infrastructure.

Actuellement composée de quatre collaborateurs, l’équipe de Solfia compte bien atteindre les 15 personnes d’ici trois ans. «notre équipe, nos solutions et nos interfaces sont prêtes. nous avons également une solide liste de prospects à démarcher. nous n’attendons plus que notre agrément PSF pour démarrer officiellement nos activités», explique Michel Rodriguez, Managing director de Solfia. Sa mission, dès son agrément obtenu, sera d’offrir les outils signés BSB en mode Software as a Service, et plus particulièrement aux gestionnaires de fortune privées, une population souvent peu approchée par les éditeurs de solutions.

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ACTuAL ITSaaS

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Guy Minella, Directeur Sourcing& datacenter services chez Telindus Luxembourg

ICt, INfORMatION CLOUD tEChNOLOGy

«Le marché est en demande d'une nou-velle offre telle que Telindus Telecom», lance Gérard Hoffmann, patron de Telindus. «La base de l'offre est consistante», estime Chris-tian Haux, directeur commercial de Telindus Luxembourg». Cela va du plus classique housing dans le centre de données à Bettem-bourg ou dans un contexte de back-up de data centers qui se trouvent aussi à l'étranger. Cela se prolonge avec du hosting dédié ou dans l'environnement mutualisé de Telindus Telecom, avec toutes les variantes possibles. Cela a ouvert les portes à la première offre du marché en iaaS pour le monde financier, avec notre cage spécifique PSF où actuel-lement trois clients de la sphère financière

sont déjà présents. Cette démarche Cloud se poursuit avec une DaaS (Desktop as a Ser-vice) et CaaS (Communication as a Service), la téléphonie et la communication unifiée dans le Cloud.» avec Telindus Telecom, «il s'agit de l'émer-gence d'un nouveau type d'opérateur télécom», dit Gérard Hoffmann, Président et CEo de Telindus Luxembourg.» En effet, Telindus revendique la première offre globale grand-ducale, entre télécommunication et iCT. «Souvent, c'est l'inverse qui s'est pro-duit en Europe, explique Christian Haux. Ce sont les opérateurs télécoms qui ont ajouté la corde iCT à leur arc. ici, c'est l'intégra-teur numéro un du marché qui complète la boucle.»

Telindus Telecom, l'emprunte télécom pour Telindus luxembourg

C'est sous la marque Telindus Telecom que la filiale luxembourgeoise de Belgacom ICT, Telindus Luxembourg, s'ouvre les portes du marché de la télécommunication d'entreprise.

Inscrite depuis 2009 à l'ILR, l'Institut Luxembourgeois de Régulation et autorité d'attribution et de contrôle des licences en télécom, e.a., Telindus n'est pas novice en telco et sa maison-mère, opérateur historique belge, est un des acteurs majeurs de la scène européenne depuis la libéralisation du secteur. Telindus, en face de cette volonté de s'inscrire dans le secteur des opérateurs de télécoms et avec pour ambition de créer une nouvelle alternative aux P&T, s'est donné des moyens importants : un plan d'investissement de 20 millions d'Euros sur cinq ans. Une quinzaine de personnes sont occupées dans Telindus Telecom, tirant le maximum des possibilités offertes par le centre de données et le réseau de fibres de LuxConnect. Une trentaine de clients sont déjà affectés à la nouvelle structure, et reposent sur le backbone en place.

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Christian Haux, directeur commercial chez Telindus Luxembourg

NOUvEaU-Né

Telindus Telecom profite pleinement de son arrivée dans le secteur au moment où l'Etat luxembourgeois a mis à portée des entrepri-ses de la connectivité, un réseau puissant et moderne. Telindus Telecom ne s'embar-rasse donc pas d'un héritage lourd et glisse naturellement vers une totale iCT. «Cela ne veut pas dire que l'on va vendre à perte, rassure Christian Haux. Nous allons être très compétitif et adresser des besoins qui sont identiques pour les PME, les grands comptes ou le secteur public.» «Nous capitalisons aussi sur l'expérience de notre groupe, notamment avec Belgacom international Carrier Services, BiCS, pour notre offre à l'international. Nous gardons la maîtrise à Luxembourg pour la partie nationale, la responsabilité et le contact client», ajoute Gérard Hoffmann.» un monde désormais ouvert au-delà de Luxembourg. «Le développement de cette proposition dépasse d'ores et déjà nos attentes». Nous investissons sur le last mile dans certains cas et sur certaines zones en fonction des opportunités, comme sur Grevenmacher (Potaschberg) par exemple.»

Par Raphaël Henry

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IL Y A DES PUBLIVORES DANS LE GRAND-BOCAL

Un soupçon d’amazone dans la Pétrusse.

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Gilles Vanderweyen, PwC Luxembourg – Rick Minor, Spitze Consulting - Marc Hemmerling, ABBLLaurent Probst, PwC Luxembourg – Gérard Hoffmann, Fedil ICT – Philippe Pierre, PwC

UN pLaN D‘aCtION Et DES OppORtUNItéS à SaISIR

Les analystes confirment que le développe-ment accéléré de l’économie numérique au 21ème siècle aura un impact dans tous les domaines économiques, tout en favorisant la création de nouvelles industries. «Luxem-bourg est loin d’être dépourvu d’atouts dans ce domaine, les investissements publics réa-lisés au niveau des centres de données et la mise en place d’une forte connectivité en sont des bons exemples. il ne faut pas oublier que la place a réussi à attirer des entreprises comme eBay, iTunes, Paypal, amazon ou encore Skype. Bien sûr, certains points doi-vent encore être améliorés», explique Gilles Vanderweyen, associé et iCT Leader chez PwC Luxembourg.

La feuille de route co-définie par les partenai-res du projet prévoit ainsi plusieurs vagues d’actions pour valoriser les atouts du pays. ainsi, il est déterminant de renforcer les ressources humaines. «attirer des jeunes talents au Luxembourg, notamment des pro-fils spécialisés, n’est pas une chose aisée. Promouvoir le marché de l’emploi luxembour-geois à l’étranger et collaborer avec différentes universités internationales, peuvent être des éléments de réponse à ce problème», conti-nue encore Gilles Vanderweyen.

Du côté de l’infrastructure, il s’agit de ne pas se reposer sur ses lauriers. «La place ne doit pas s’arrêter aux efforts déjà consentis, notamment dans le cadre du projet Fiber to the Home. Le développement d’une fibre optique ultra rapide et l’ouverture du réseau, demandent des efforts

constants. L’interconnectivité avec d’autres capitales comme Paris ou Londres doit égale-ment être accentuée. En matière de cloud, le Luxembourg a certainement aussi une carte à jouer. L’axe doit être mis sur la construction d’un cadre législatif rassurant et un environ-nement de travail sécuritaire et transparent», ajoute Marco Houwen, Président de Lu-CiX.

Ensuite, la réflexion doit également passer par le renforcement des mécanismes de financement et de soutien pour les start-ups, l’encourage-ment d’un environnement fiscal réglementaire attractif et la création de plateformes de déve-loppement et de test pour la commercialisation de nouveaux produits. Des efforts qui doivent être entrepris tant du côté public que privé…

Par Florence Thibaut

luxembourg : un hub électronique à l’horizon 2015Dans le cadre de l’étude «Luxembourg, an e-hub for Europe», Pwc Luxembourg réunissait une dizaine d’acteurs du secteur autour de l’ambition d’asseoir le Luxembourg comme centre stratégique d’ e-services au niveau européen. L’objectif de cette étude était bien d’identifier les opportunités à saisir et les actions à entreprendre d’ici 2015, date butoir pour positionner la place comme un carrefour d’excellence ICT.

des associations du secteur comme l’ABBL, l’Apsi, EuroCloud, la Fedil ICT, ou encore LU-CIX se sont ainsi mises d’accord sous le concert de PwC pour identifier cinq pistes de réflexion mélangeant atouts historiques de la place et secteurs émergents : les médias et le secteur du divertissement, les services financiers, l’énergie, le cloud computing et les fluxs digitalisés. disponible en ligne sur le site de PwC et récemment présenté aux pouvoirs publics, ce rapport collectif reflète dix mois de rencontres et de discussions autour du repositionnement du Luxembourg. Plan d’action à long terme, il met en lumière les zones d’activités à fort potentiel pour le pays.

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un pôle de connectivité au cœur de luxembourg

Le BCE (Broadcating Center Europe), acteur européen majeur dans les services techniques destinés au monde des médias et de la télécommunication, est le volet technologique du groupe RTL, fleuron historique des médias luxembourgeois. Avec une équipe de 200 collaborateurs passionnés, il dessert près de 400 clients de par le monde et couvre l’ensemble des métiers en matière de hosting et de diffusion, dont un helpdesk en quatre langues disponible en 24/7.

Issue d’une fusion de plusieurs entités du groupe, le BCE a été créé en tant que structure indépendante en 2000. Situé dans la zone du Kirchberg, ses principaux domaines d’activités se concentrent autour de cinq branches : services de consulting, de réseaux et solutions systèmes, d’opérations de diffusion, de production et post-production, ainsi que de transmissions radio et de télévision. Ses clients se nomment RTL9, Euronews, M6, Arte, Lu-Cix ou encore la nouvelle chaîne nova TV. Elle diffuse des matches de foot, programmes de téléréalité comme X Factor et Big Brother (proposés en streaming et en VOd) ou encore des soirées spéciales comme le Télévie ou le Festival de Cannes, tout en hébergeant des sites de rencontres et d’actualité.

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ACTuAL IT CoNNECTiViTÉ

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UN hUB INtERNatIONaL

Si le BCE collabore avec de nombreux acteurs locaux, la plupart de son chiffre d’affaire se fait hors de nos frontières.

«Nous sommes une filiale de RTL, mais ce n’est bien sûr pas notre seul client. Nous desservons des partenaires sur plusieurs continents, y compris des concurrents directs de RTL, par exemple Radio France. 90% de nos activités se font à l’étranger», explique jean-alain jachiet, Head of Sys-tem, Telecom & Network Solutions – STNS pour le BCE. Point de communication de tous les grands opérateurs télécom, il joue aussi le rôle de point d’échange internet et accueille les deux réseaux principaux du pays.

«Nous avons également réussi à attirer les plus gros opérateurs mondiaux comme Level3, Global Crossing et Verizon. Les entreprises qui choisissent de faire appel à nous ont accès à des techniciens, des ingé-nieurs, des experts en matière de réseau… Nos services et nos palettes de compéten-ces sont très complets. La croissance dans

toute notre offre est telle que nous manquons de place dans notre datacenter, nous som-mes en train d’en monter un deuxième. Nous allons également créer un nouveau téléport», ajoute-t-il.

DES DéfIS It

Dans son métier de diffuseur de programmes sur le web, le BCE est amené à gérer les pics de fréquentation comme le récent mariage du Prince William qui a beaucoup été regardé sur internet. «La diffusion de la Champion’s League en streaming, par exemple, a repré-senté une audience incroyable. Ce type de diffusion mobilise à la fois une captation du signal, l’utilisation de serveurs et de bandes passantes. Nous avons récemment sous-estimé la mort de Ben Laden qui a causé une augmentation de notre trafic de 20% ! Ces services nécessitent une architecture plus que flexible et des temps de réponse très courts», ajoute jean-alain jachiet. Plusieurs médias internationaux comme la plateforme web belge RTL info ou la radio Eldoradio se trouvent physiquement dans le centre et bénéficient à la fois de son infrastructure et de ses possibilités de connectivité.

«Nous voulons être l’interlocuteur unique de nos clients, donc gérer toute leur complexité. Cela requiert d’être toujours à la pointe des technologies dans nos secteurs, ce qui est un défi constant. il y a une remise en question

des techniques presque tous les six mois ! Nous devons également être très souples, nos services sont à la carte, nous n’avons pas de contrat standard. il nous faut à chaque fois prouver que nous sommes les meilleurs. un autre challenge est le recrutement de colla-borateurs, nous recherchons en permanence des profils très spécialisés, c’est souvent diffi-cile à trouver à Luxembourg. Nous recrutons en général simultanément dans cinq pays. En ce moment, nous employons près de 11 nationalités», termine-il. Bien placé pour participer à la stratégie de diversification du gouvernement, le centre médiatique ne man-que ni d’ambition, ni de projets…

Par Florence Thibaut

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ACTuAL ITCoNNECTiViTÉ

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Cisco s’engage pour le projet «fiber to the home»depuis déjà deux ans, Cisco se bat pour faire avancer le projet «Fiber to the Home» mené par le Gouvernement luxembourgeois et visant à équiper tous les ménages d’une connexion à Internet à haut débit et ce, d’ici 2013. Pour la troisième année consécutive le géant de la connectivité sortira une étude en septembre 2011 sur l’état d’avancement de l’initiative qui permettra notamment de disposer de plus de largeur de bande pour de nouveaux services comme la visiotéléphonie et la télévision haute définition.

L’édition 2010 de l’étude révélait déjà que si 30% des lignes prévues sont installées, aucune offre commerciale n’est disponible à ce jour. De nombreuses étapes doivent donc encore être remplies d’ici les deux prochaines années, même si Luxembourg a déployé des efforts considérables pour réduire la fracture numérique. Le pays ne peut, cela dit, se reposer sur ses lauriers. S’il s’est hissé à la deuxième position du classement de l’indice de développement TiC de l’union internationale des télé-communications en 2008, de nouveaux concurrents se préparent à entrer dans la course. «D’ici 2014, on estime que tout ce qui est VoD, iP TV et vidéo sur internet va représenter 91% du trafic d’internet, l’in-frastructure va devoir le supporter. Cette consommation nécessitera des débits de 100Mbit/s de downoad et de 50Mbit/s d’upload, avec une latence de 60 Ms. Cisco prévoit aussi que le trafic iP global va attein-dre un taux annuel de 966 exabytes par an soit 8 fois plus qu’en 2008 et l’équivalent de 28 millions de DVD par heure», expli-que Romain Siebenaler, Country Manager de Cisco Luxembourg.

DES DéBUtS pROMEttEURS, MaIS paS SUffISaNtS

Le projet FTTH est lié à la décision du Gou-vernement luxembourgeois d’investir près de 200 millions dans le domaine de la fibre. un réseau à haut débits devrait couvrir l’ensemble du territoire d’ici 2011 (100Mbit/s en down-load, 50Mbit/s d’upload avec une couverture de 80% du pays en 2013 ainsi que 1Gbit/s de download et de 500 Mbit/s en upload pour 25 % du pays). «Le projet correspond aussi à une volonté européenne. Luxembourg a pris le parti d’aller au delà des exigences de l’union. Ce sont les P&T qui ont tiré les fibres existantes. La base du projet était de rendre disponible quatre fibres différentes dans cha-que foyer : une ligne des P&T et trois autres émanant d‘opérateurs alternatifs. Chaque maison étant, en outre, connectée à un «PoP» soit à un point de présence», ajoute-t-il. Si 30% des lignes ont déjà été installées, aucune offre commerciale concrète n’est aujourd’hui disponible sur le marché. «Nous avons désor-mais pris du retard sur le programme FTTH, mais si nous mettons les bouchées doubles,

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ACTuAL IT RÉSEau

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Romain Siebenaler, Country Manager de Cisco Luxembourg

ce décalage est rattrapable. il faut avant tout que les différents opérateurs télécoms se mettent d’accord sur les tarifs à mettre en place sous la supervision de l’iRL. Ce qui coûte le plus cher dans ce type de projet, c’est l’installation et l’ouverture de la fibre», poursuit Romain Siebenaler.

pLUSIEURS typES D’aCtEURS pOUR UN INtERNEt à tRèS haUt DéBIt

D’après l’étude de Cisco sortie en 2010, Luxembourg serait un des leaders européens en matière de couverture (broadband pene-tration), la question est de savoir s’il gardera sa position l’année prochaine… La Suède, la Finlande, la Corée et les Pays Bas apparais-sent comme des challengers potentiels. «Le projet Fiber to the Home pourrait améliorer la position du pays, c’est un projet ambitieux et crucial pour le Luxembourg. il a été prouvé que les possibilités en matière de connecti-vité affectent directement le PiB d’un pays. il concerne tant les ménages que les petites entreprises et les zonings industriels éloignés.

Les fibres sont une technologie sûre, il n’y aura pas d’alternative d’ici les 40 prochaines années à mon sens. il faut maintenant que le Gouvernement mette cette infrastructure à disposition de ses citoyens à l’instar du modèle HotCity», continue-t-il.

Dans un deuxième temps, il serait important de créer un registre national des travaux entrepris dans ce domaine. il n’existe toujours pas de carte retraçant les différents projets en cours et l’étendue territoriale des fibres. «Ce projet mobilise plusieurs types d’acteurs, dont le plus important n’est autre que les pouvoirs publics. Ensuite, les fournisseurs de services, les "constructeurs d’équipements’’ comme Cisco, les fournisseurs de contenus et les consommateurs doivent coordonner leurs ini-tiatives. Cela devient urgent pour rester dans les délais prévus», termine Romain Siebena-ler. L’étude de Cisco réalisée en partenariat avec les universités d’oxford et d’oviedo qui sortira à la rentrée prochaine devrait attirer l’attention sur les lacunes du projet et l’im-portance de le mener à bien…

Par Florence Thibaut

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Pierre Focant, nouveau CEO de Systemat Belux

UNE NOUvELLE éNERGIE

avant d’être redessiné, le groupe se com-posait de deux sociétés luxembourgeoises : une société anonyme et la branche psf. La société ne fait à présent plus qu’une. «Nous suivons une volonté de nous rapprocher de nos clients, nous recherchons également de nouveaux partenaires financiers pour inten-sifier nos activités et nous inscrire davantage dans les réseaux sociaux et économiques du territoire. Le Luxembourg représente aujourd’hui entre 25 et 30% du chiffre d’af-faire annuel du groupe, dont seulement 15% viennent du secteur privé, notre intention est d’améliorer ce ratio d’ici peu. La base de clients est là, nous avons atteint une taille critique suffisante pour continuer à investir dans de nouvelles technologies. En d’autres termes, nous avons les moyens d’atteindre nos nouvelles ambitions», continue-t-il.

DE NOUvELLES pERSpECtIvES

Les mois à venir verront également appa-raître une offre de services tournant sur le cloud et particulièrement destinée aux peti-tes structures. Déjà proposée en Belgique depuis deux ans, cette nouvelle offre devrait être disponible sur le marché luxembourgeois d’ici le mois de septembre. «Nous avons, aujourd’hui, une idée très claire de la valeur ajoutée amenée par le cloud. Pour résumer les nouvelles possibilités que nous visons, nous allons entièrement traduire notre métier classique et notre offre globale à travers le cloud. Nous allons également travailler avec des acteurs 100% locaux pour garantir une vraie traçabilité des données. Enfin, nous visons une démarche d’artisan avec des moyens raisonnables, nous nous donnons le temps de faire évoluer notre offre», termine Pierre Focant. Plus green et mobile, le port-folio Systemat devrait également être très sécurisé, soit des conditions déterminantes pour les PME. La rentrée devrait s’avérer riche en nouveautés pour l’intégrateur, qui devrait aussi engager une dizaine de per-sonnes d’ici la fin de l’année.

Par Florence Thibaut

un nouveau visage pour systematPierre Focant, déjà chez l’intégrateur depuis plusieurs années, reprend la direction de Systemat Belux. En poste depuis le début de l’année, il entend bien profiter de sa nomination pour repositionner son entreprise sur le marché Belux et étendre son périmètre d’activités.

Récemment réorganisé, le nouveau groupe Systemat Belux SA vient d’acquérir l’ensemble du département «Infrastructure& Services» de Softimat, anciennement Systemat. Un vent de nouveauté souffle bien chez l’intégrateur, qui a de grandes ambitions pour les années à venir. «nous souhaitons conserver un ancrage important à Luxembourg, le centre de décision restera local. de plus, la holding est une société de droit luxembourgeois depuis la fin du mois de janvier, c’est une évolution importante pour la place. notre plus grande ambition est de poursuivre notre lancée vers une croissance saine», explique Pierre Focant, nouveau CEO de Systemat Belux.

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première assemblée Générale pour fedIsa luxembourg

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ACTuAL IT E-aRCHiVaGE

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UNE NOUvELLE LOI SUR L’aRChIvaGE

L’occasion était aussi donnée de faire le point sur le projet de loi en cours sur l’archivage électronique à valeur légale, un texte très attendu et qui devrait pouvoir être dispo-nible après l’été. Chargé de pallier au flou juridique entourant la dématérialisation et l’archivage, il devrait venir compléter la loi de 1986. «La rédaction du texte a pris plus de temps que prévu, mais il ne faut pas oublier que c’est une réforme très ambitieuse. Elle va plus loin que ce qui a été fait dans les autres pays européens. De plus, c’est une matière particulièrement technique et com-plexe. il est difficile pour les différents métiers de l’archivage d’avoir une vue globale de tous les enjeux en présence, qu’ils soient légaux, technologiques, etc. Cela dit, certains élé-ments ont néanmoins avancé. Le projet de loi en tant que tel est presque établi, il reste certains arbitrages politiques à organiser. il est prudent d’envisager l’automne pour un début effectif du processus législatif», explique Cyril-Pierre Beausse, Président de FediSa Luxembourg.

Dès le projet de loi disponible, il sera revu et complété par les groupes de travail de l’asso-ciation. Dans un deuxième temps, un système d’accréditation pourra être mis en place pour

réguler les professions tournant autour du business de l’archivage. Le label PSDC (Pres-tataire de Services de Dématérialisation et de Conservation) sera un terme protégé à l’instar de l’appellation PSF et impliquera aussi une modification de certains articles du code civil. Véritable bon en avant pour le secteur, il per-mettra de reconnaître les archives stockées par un PSDC comme présumées conformes aux documents orginaux.

«Cette année, nous avons pu remarquer un intérêt croissant de la place autour des questions liées à l’archivage, de nombreux projets sont en train de se mettre en place et pas seulement du côté du secteur finan-cier. on assiste à un engagement du marché de plus en plus concret, c’est encourageant pour une association comme la nôtre. C’est toute une communauté qui est en train de se développer», continue jean Racine, Secré-taire Général adjoint de l’association. «Cette réforme de la loi va ainsi placer le Luxem-bourg en tête au niveau européen, d’autres pays vont certainement s’en inspirer. Notre ambition serait de faire du Grand-Duché le coffre-fort électronique de l’Europe», termine Cyril-Pierre Beausse. La rentrée sera certai-nement studieuse pour l’association, comme pour les professionnels du secteur.

Par Florence Thibaut

Un peu plus d’un an après sa création, FedISA Luxembourg organisait son premier événement annuel autour des derniers développements en matière d’archivage électronique. Annoncés l’année passée, trois groupes de travail ont planché sur un livre blanc sur le thème du coffre-fort électronique à destination des professionnels du secteur. La Fédération de l’ILM (Information Lifecycle Management), du stockage et de l’archivage accueillait en outre, Jean-Marc Rietsch, le Président du volet français.

Créée pour fédérer les différents acteurs de l’archivage, l’association se veut aussi un relais des pouvoirs publics et contribue à la diffusion des bonnes pratiques, tout en collaborant avec d’autres associations internationales. Préalablement composé de six membres permanents, le conseil d’administration a récemment accueilli dans l’équipe deux membres cooptés supplémentaires : Renaud Oury et Jean Brisbois. dès la rentrée, une plateforme créée par Isiwis permettra aux membres d’échanger documents de travail, calendriers ou lectures. d’ici 2013, l’association aura également bouclé le programme d’un master professionnel dédié à l’archivage électronique en collaboration avec le CRP Henri Tudor.

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ACTuAL ITE-aRCHiVaGE

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après la pluie, le beau temps !

Autour de deux tables-rondes, CSC et huit grands CIO's français ont donné des témoignages sur la météo IT du moment, au moment de la publication du baromètre IT du bureau de conseils et de services CSC. Si les nouvelles technologies ont profité aux créateurs de start-ups puis aux entreprises lors de la dernière décennie, c'est au tour du consommateur final de disposer du pouvoir. Selon le baromètre CIO 2011 de CSC, l'innovation est portée par les utilisateurs qui comprennent, anticipent, disposent des connaissances de la technologie et tiennent le haut du pavé. Les entreprises restent concentrées sur la réduction des coûts de fonctionnement et sur l'augmentation de l'efficacité des processus de production des biens et des services. Les entreprises parient aussi sur la collaboration et sur un crowd-sourcing de l'innovation.

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ACTuAL IT Cio'S

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«Cette collaboration s'étend à la collabora-tion entre les clients qui créent du contenu, échangent entre eux, partagent leurs opi-nions sur les produits de l'entreprise, note Frédéric Pichard, consultant de CSC et auteur du baromètre Cio 2011. ils utilisent le pouvoir des médias sociaux pour animer la communauté, initier des nouvelles idées, des nouveaux services ou des nouveaux produits. Cette collaboration se passe aussi à l'intérieur de l'entreprise, entre salariés, pour bousculer l'intelligence collective. Enfin, cette collabo-ration est sociale, où les réseaux permettent de démultiplier l'interactivité.» LE NOUvEaU pOUvOIR DE La DSI

ainsi, entreprises et clients répartissent mieux la connaissance et les clients, autonomes, sont désormais acteurs de la relation. Cette co-innovation est largement soutenue par le rôle capital de la DSi. La direction iT se voit confier le rôle de ce développement de l'agilité et de la rapidité de l'exécution du changement. Les Cio's recourent alors de plus en plus au cloud ou au ressources-on-demand dans un environnement toujours disponible qu'est le web. Ces technologies deviennent accélératrices de la transforma-tion des métiers. avec ces constatations, le temps est-il à nouveau aux opportunités pour le Cio ? Pour Nabil Batlouni, Cio de Nyse Euronext, le modèle est encore celui de l'excellence industrielle et de l'efficacité des processus. un constat vu aussi chez la SSii CSC où Claude Czechowski, Président et CEo de CSC en Europe note que les infrastructures iT de plus de 5 ans d'âge et les applications entre 5 et 10 ans se font dépasser lors de cette rupture technologique qui vient de se produire avec les solutions Cloud où le rapport qualité/prix/performance/délais de mise en œuvre est inégalable. Pour Carlos Goncalves, Cio de la SGCiB, ces tech-nologies induisent un nouveau modèle d'agilité où même une banque d'investis-sement doit se mettre au eCommerce dans un monde où tout est virtuel et de facto hyperconcurrentiel.

ChaSSE à L'EURO DE tROp

Mais cette tendance doit encore passer au second plan par rapport à la réduction des coûts. «Nous devons encore rationaliser et prendre le meilleur des systèmes en fonc-tion de la disponibilité et de la couverture de fonctions métiers», convient Nabil Batlouni. «Tout en assurant l'excellence opérationnelle qui reste la meilleure preuve de crédibilité d'une DSi qui veut se lancer dans l'innova-tion», ajoute ahmed Bennour, Cio d'areva. «L'excellence quotidienne y va de la survie de l'entreprise, estime même jean-Christo-phe Lalanne, Cio d'air France KLM. Tout en négociant les crises qui ponctuent l'actualité : un coût du fuel qui explose, la catastrophe au japon, un nuage de cendres volcaniques » Plaidant pour le retour des investissements en iT, les Cio's ont aussi la chance d'avoir désormais un public de bonnes oreilles avec des dirigeants et des clients qui comprennent et sont demandeurs de solutions technolo-giques. Selon Claude Czechowski, il est d'autant plus critique de mettre en place une bonne gouvernance avec des KPi, du pro-cess management, afin de mesurer l'impact métier d'un changement technologique. SURvIvaNtS

«La banque a besoin de s'adapter, convient Carlos Goncalves. il nous faut garder la capacité à piloter les coûts au plus juste et à faire face aux nouvelles réglementations. Les survivants seront les gagnants de ces changements profonds. Pour moi, il n'y a pas de projets iT, il n'y a que des projets busi-ness.» «avec une enveloppe contrainte, il faut retenir les projets qui offrent le plus de valeur à l'entreprise. Pour cela, nous avons besoin de créer un espace de dialogue constructif avec nos clients», estime ahmed Bennour. «L'innovation, ce n'est pas le super hi-tech, clame Nabil Batlouni. C'est la mise en place d'un système simplifié.» «D'où l'importance d'une gouvernance centralisée et de (ré-)importer en interne les compétences utiles à ce pilotage, quitte à déporter en offshore ou dans le cloud les missions à moindre valeur ajoutée, enchéri jean-Christophe Lalanne.

C'est aussi mettre en valeur les efforts du passé comme avec une couche de Soa efficace. Nous devons gérer un patrimoine par les métiers. Les applications iT ne sont utilisées qu'à 20 ou 25% de ce pourquoi elles ont été créées.» D'où l'importance des acheteurs en iT : un métier critique, corps de jonction entre le métier et la technologie. Pour aider dans ce sens, air France KLM a mis en place une grille de raisonnement qui permet d'afficher là où la technologie est différenti-ante ou simple commodité pour le métier. LE wEB SyMBIOtIQUE

Emmanuel Gaudin, Cio de Lagardère constate cette consumérisation de l'iT : «Le rôle du DSi est d'accompagner le change-ment dans les business models et pas de se contenter d'être un fournisseur d'iT.» Pierre Gressier, Cio des 3 Suisses et Pierre Niox-Château, Cio de jCDecaux confirment : «nous devons participer à l'expérience de la marque». Et dans le secteur public, Gilles Mirieu de Labarre, DSi adjoint de l'Etat fran-çais, c'est d'assurer le cadre de cohérence au sein de l'Etat. «il n'y a plus de freins, expli-que Emmanuel Gaudin. avec 200 à 250K, on peut mettre en place une nouvelle offre complète. Mais il faut agir avec la certaine lourdeur d'un grand groupe, ce qui est le plus difficile à organiser.» C'est ainsi que Lagardère innovation recrute des start-ups qui ont des projets ambitieux mais qui souffrent parfois aussi du fait de leur petite taille à monétiser sur le web.» Les 3 Suisses s'appuient sur des partenaires, agissant comme intégrateur de l'innovation, laissant la R&D à d'autres : «une innovation non intégrée est un gadget», dit Pierre Gressier.

Par Raphaël Henry

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Cyrille Gobert, Sales and Marketing Director chez Devoteam Guidance

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un paysage IT en évolution permanente Fusions, acquisitions ou encore disparitions remodèlent constamment le panorama IT au Luxembourg, comme au-delà de ses frontières. Les alliances se font et se renforcent fréquemment. Différents exemples récents illustrent les impacts économiques et humains de ces scénarios. Devoteam Guidance reprenant Acane Consulting, GFI intégrant Arès ou encore Atos choisissant d’intégrer SITS, les cas de figure ne manquent pas.

Acquisition de compétences, nouveaux types de clients ou intérêt pour un autre marché, les motivations sont diverses. Quels sont les challenges de ces nouvelles entreprises ? Quels sont les pièges à éviter ? Ces trois exemples ayant à la fois impacté la place et ses voisins devraient nous en dire plus.

DEvOtEaM aCQUIèRE UN NOUvEaU MétIER

il y a quelques semaines, Devoteam Gui-dance annonçait son intention de reprendre les activités d’acane Consulting, une SSii luxembourgeoise spécialisée dans la Busi-ness intelligence. L’acquisition est à présent terminée et donne naissance à une Business unit complète. Si la société a fait faillite, Devo-team n’a acquis que certaines activités. «Cette acquisition nous a permis d’intégrer de nou-velles compétences à notre offre de services. Nous avons repris le fond de commerce sans rachat de dettes, le nom ne nous appartient pas non plus. Les nouvelles activités resteront sous le label de Devoteam Guidance. Nous avions déjà certains clients en commun, tout en ayant accès à des interlocuteurs différents, nos approches sont bien complémentaires. Les équipes sont aujourd’hui incorporées, il nous faut à présent régler quelques détails dans les contrats, comme par exemple les assurances des voitures de fonction.» expli-que Cyrille Gobert, Sales & Marketing Director chez Devoteam Guidance.

L’intégration de 15 spécialistes de la Bi et issus de l’ancienne acane Consulting, per-

met à l’acquéreur de pouvoir compter sur une équipe de 70 collaborateurs. Celle ci s’inscrit également dans une volonté du groupe français Devoteam de se position-ner sur de nouveaux marchés comme un acteur multi-spécialiste. «Notre ambition est de doubler d’ici 2015», continue-t-il.

Parmi les difficultés d’intégrer une nouvelle société, les procédures RH sont en géné-ral très consommatrices de temps. «il faut rassurer les nouveaux collaborateurs et faci-liter leur intégration au sein de l’équipe, tout en n’oubliant pas de maintenir la qualité de service. il était aussi important d’aller à la rencontre des partenaires d’acane Consul-ting pour renouer la relation. La difficulté est souvent que tout doit se faire vite. une acquisition de ce type est toujours une aventure humaine, on parle souvent des impacts économiques de ce scénario, moins des inquiétudes des consultants. Mon conseil serait qu’une personne se consacre à 100% à l’acquisition et à ses enjeux. La post-intégration est une activité à plein temps», termine Cyrille Gobert. Pour faciliter son identification, Devoteam a éga-lement modifié son logo pour harmoniser les différents brandings.

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ACTuAL IT FuSioNS

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Vincent Rouaix, Directeur Général de GFI

LE GROUpE GfI RENfORCE Sa pOSItION SUR LE MaRChé

De son côté, GFi, spécialiste européen des services en technologies de l’information, a choisi de reprendre l’entreprise française arès pour un montant de 2,9 millions d’euros. Le but poursuivi étant de doubler sa position sur le marché luxembourgeois.

GFi conserve ainsi 404 des 457 employés en France et les 29 collaborateurs au Luxem-bourg. Concrètement, pour GFi Luxembourg, cette reprise double les effectifs, qui passent de 30 à 60 collaborateurs. Ces derniers seront intégrés dans l’actuelle structure Belux de GFi.

Les activités des deux entreprises sont bien complémentaires. «Nos métiers étaient pro-ches ce qui a facilité la décision de reprendre arès. Nous avons, en quelque sorte, repris une activité en difficulté. La reprise nous permet d’élargir notre portefeuille de servi-ces sur le marché luxembourgeois, et d’ainsi pouvoir offrir des infrastructure Services, en parallèle de notre offre existante de forma-tion en application Services», précise Vincent Rouaix, Directeur Général de GFi. «Elle nous

permet aussi de bâtir une masse critique au Luxembourg. Combinée à notre statut PSF (Financial Sector Professional), cela nous per-met de continuer à conquérir le marché et à y augmenter la présence de nos compétences-clés dans le développement, l’infrastructure, la consultance et la formation», a expliqué Pascal Meyers, Managing Directeur de GFi Benelux lors d’une communication officielle.

«Pour réussir ce type d’intégration, l’important est de rassurer les collaborateurs de l’entre-prise reprise, à travers des plans de carrière, des entretiens individuels etc. ils doivent se sentir partie intégrante de l’équipe. Ensuite, il faut que les directions se concertent pour trouver des synergies et des axes de déve-loppement qui se rejoignent. La rapidité est un élément déterminant, les contrats doivent être repris automatiquement afin qu’il n’y ai pas de brèche dans le service», continue Vin-cent Rouaix. au niveau iT, les équipes doivent travailler sur l’alignement des systèmes pour avancer sur un plan d’harmonisation à long terme et assurer un suivi des opérations. «De nôtre côté, nous n’avons pas vraiment eu de problème dans ce domaine. L’alignement a duré environ deux mois. Nos choix étaient similaires, nous allons d’ici peu étendre

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ACTuAL ITFuSioNS

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Philippe Houssier, Chief Executive Officer chez Siemens IT Solutions and Services

Microsoft office 365 dans sa version cloud chez arès. Tout ce qui concerne le reporting et les outils de gestion, a déjà été intégré à la fin du mois de mai. Dès que la première paye était lancée, tous les collaborateurs d’arès étaient intégrés dans nos systèmes compta-bles», termine-t-il.

UN NOUvEaU GéaNt DE L’It

au début de cette année, atos origin faisait les gros titres en annonçant son acquisition de Siemens iT Solutions and Services. Les deux partenaires travaillent désormais à un plan d’intégration des systèmes. Les deux socié-tés ne devraient en former plus qu’une d’ici 18 mois. Elles devraient également se réunir sur le même site. «il n’y aura pas de chan-gements fondamentaux pour nos clients. Le challenge est bien de garder le même niveau d’excellence et de conserver un intérêt plus important sur les processus externes, plutôt qu’internes. La clé de la réussite est d’être ouverts aux changements qui s’opèrent, tout en veillant à la qualité des projets», précise Philippe Houssier, Chief Executive officer chez Siemens iT Solutions and Services.

Pour rappel, Siemens iT Solutions and Services apportera à l’alliance sa division informatique pour un montant total de 850 millions d’euros. En échange, Siemens deviendra aussi actionnaire industriel d’atos origin pour une durée minimale de 5 ans et possédera aussi 15% du capital. Le but pre-mier étant de créer un champion européen des services iT réunissant près de 78 500 salariés de par le monde. «Nous sommes deux intégrateurs de systèmes, nous res-terons certainement une société proche de l’aDN et des valeurs de Siemens iT Solutions and Services. Notre objectif central est de garantir une stabilité à nos clients, il n’y aura pas de bouleversement ni de grand plan de restructuration, même si nous devons faire en sorte que ces deux sociétés se rapprochent le plus naturellement possible», termine Phi-lippe Houssier. L’union d’atos origin et de Siemens iT Solutions and Services fera entrer la nouvelle entité directement dans le top 5 des plus grandes sociétés informatiques à Luxembourg.

Par Florence Thibaut

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ACTuAL IT FuSioNS

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l’intelligence collective au service de l’entreprise et de ses clientsLa montée en puissance des outils dits sociaux dans le quotidien d’une large frange de la population(1) a permis de mettre en lumière le potentiel exceptionnel résultant de la mise en commun de l’expertise et des capacités d’une communauté d’internautes. Très tôt, les utilisateurs ont tenté d’en transposer les bénéfices dans le cadre de leurs activités professionnelles. dès 2006, Andrew McAfee, professeur à la MIT Sloan management school(2), a introduit le terme Entreprise 2.0 pour illustrer le phénomène et en étudier la portée.

En effet, plus qu’une simple question d’outils, l’Entreprise 2.0 fait référence à une autre façon de collaborer. En interne, elle invite à l’abolition des barrières organisationnelles et hiérarchiques et à un décloisonnement de nature à favoriser les échanges d’informa-tions et l’émergence d’idées innovantes. Le phénomène dépasse maintenant de plus en plus souvent le périmètre strict de l’entreprise pour s’étendre à tout son écosystème. Des entreprises ont ainsi réussi à tisser des liens et à entretenir une certaine forme de dialogue et d’échange avec leurs clients, leurs fournis-seurs et toute une série d’acteurs intéressés par leurs marques, leurs produits ou leurs valeurs. De simples contacts, elles sont ainsi parvenues à en faire des relais de croissance ou des sources d’inspiration.

DES RétICENCES à CONtOURNER

Si le bénéfice d’une telle démarche a déjà pu être démontré(3), l’Entreprise 2.0 est encore loin d’avoir conquis l’ensemble des entre-prises. Dans la pratique, les réticences sont multiples allant du manque de visibilité du Roi à court terme aux pratiques de mana-gement en passant par la crainte de ne plus maîtriser la communication. Néanmoins, plus qu’un moyen d’échange entre «geeks» soli-

taires, les réseaux sociaux et leurs multiples déclinaisons deviennent des vecteurs de communication privilégiés pour s’adresser à une part croissante de la population.

Le Luxembourg n’échappe pas à la ten-dance. En effet les pratiques les plus avancées restent encore majoritairement l’apanage des startups, des entreprises de communication et de services informa-tiques. Pourtant, à l’avenir, pour assurer la compétitivité du Grand-Duché dans l’éco-nomie de la connaissance et concrétiser ses efforts de diversification, il est essentiel que le pays puisse démontrer concrètement son potentiel de hub numérique (eHub(4)). Le Luxembourg doit également renforcer son attractivité vis-à-vis des étoiles montantes de cette nouvelle économie qu’il souhaite attirer (eCommerce, streaming, cloud computing, gaming, ePayement…).

C’est un projet de longue haleine car la seule mise à disposition d’outils de type web 2.0 (Réseau d’entreprise interne, WiKi, micro-blogging, social bookmarking…) à l’attention du personnel d’une organisation, est loin de garantir à elle seule le succès de la démar-che. au-delà des aspects technologiques, elle doit aussi s’inscrire dans un cadre pro-pice aux échanges qui permettra à chacun

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de se sentir concerné et suffisamment en confiance pour s’approprier la démarche. Ce n’est qu’à cette condition que les premiers succès seront au rendez-vous et que les adhérents initiaux pourront créer des émules qui à leur tour viendront grossir les rangs de la communauté.

UNE CIRCULatION DES INfORMatIONS

Néanmoins, le succès ne se mesure pas exclusivement au nombre d’utilisateurs. il se mesure également à la richesse des échan-ges et à la fréquence ainsi qu’à la pertinence des contributions. Pour y parvenir, il est important d’encourager la participation de tous. il faut également mettre en place des mécanismes et des acteurs dédiés qui per-mettront de récompenser ces contributions et de mettre en évidence les expertises où qu’elles se cachent dans l’entreprise. Dans ce cadre, on observe que la possibilité de bénéficier de la reconnaissance de ses pairs au sein de la communauté est souvent aussi importante pour le succès de l’initiative que la mobilisation de mécanismes de rémunération traditionnels. En effet, l’effort de contribution individuelle n’est pas à négliger surtout si on veut parvenir à mettre en place de véritables curateurs(5) de l’information. Ceux-ci vont réaliser un travail de filtrage, de consolidation et de diffusion de l’information dans leur(s) domaine(s) de prédilection. il est donc impor-tant de reconnaître cet effort tant à travers les descriptions des fonctions que dans l’amé-nagement des emplois du temps ou dans la prise en compte de ces activités dans les critères d’évaluation de la performance des employés. En parallèle, la mise en place d’une fonction de gestion de la communauté est recommandée pour faciliter la circulation et la réutilisation de l’information. Ce gestionnaire de communauté sera également le relais vers le management pour identifier les pratiques innovantes et en assurer la promotion et la généralisation progressive.

Et c’est là que réside l’un des principaux défis de l’Entreprise 2.0. avec l’intégration toujours plus grande de la génération Y(6) dans les rangs des entreprises et l’existence de nombreuses plateformes communautaires

à destination des particuliers et des profes-sionnels, l’adoption de ces pratiques est inévitable. Comme avec l’émergence de chaque nouvelle tendance, c’est au mana-gement de lui donner un cadre favorable pour permettre aux employés de s’y épanouir et à l’entreprise d’en tirer le meilleur parti pour, in fine, faire converger les contributions et les intérêts des individus avec ceux de l’orga-nisation.

Par Philippe Pierre, Associé et Xavier Lisoir, Senior Manager chez PwC Luxembourg.

1 Facebook revendique 700 millions d’utilisateurs dans le monde (source : http ://www.socialbakers.com/blog/182-the-ultimate-answer-when-will-facebook-hit-1-billion-users/) dont de très grandes proportions de la population dans les pays occidentaux (ex. : plus de 48% de la population américaine, plus de 47% de la population de la Grande-Bretagne ou plus de 38 % de la population belge (source http ://www.socialbakers.com/facebook-statistics/)

2 http ://sloanreview.mit.edu/the-magazine/2006-spring/47306/enterprise-the-dawn-of-emergent-collabo-ration/

3 The rise of the networked enterprise : Web 2.0 finds its payday – McKinsey on Business Technology Number 22, spring 2011

4 Cf initiative «Luxembourg : an e-hub for Europe – Oppor-tunities and actions on the horizon 2015», menée entre PwC Luxembourg, des associations influentes de la place telles que l’ABBL, l’APSI, l’Association des PSF de support, EuroCloud, Fedil ICT, LU-CIX et les principaux acteurs ICT – Juin 2011

5 La curation est une pratique qui consiste à sélectionner des contenus en ligne les plus pertinent, à les éditer et à les partager. http ://pro.01net.com/editorial/530550/tout-savoir-sur-la-curation-et-le-curator/

6 Expression “digital natives” ou “net generation” également utilisées pour désigner les personnes nées entre 1980 et 1996 ayant grandi dans un monde où l’ordinateur personnel et l’Internet sont devenus de plus en plus accessibles. http ://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9ration_Y

Philippe Pierre, Associé chez PwC

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ACTuAL ITENTREPRiSE 2.0

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une semaine dédiée à l’IT luxembourgeoiseL’IT était au centre des préoccupations avec le sommet EuroCloud de ce lundi 27 juin se déroulant à la Chambre de Commerce et le Forum ICT Spring organisé par Farvest à LuxExpo ces 28 et 29 juin derniers. Composées de workshops à la carte et d’espaces de rencontre, ces deux plateformes de networking démontrent bien l’intérêt de la place pour ce secteur de plus en plus important de l’économie luxembourgeoise.

Présent aux deux évènements, Jeannot Krecké, Ministre de l’Economie, a insisté sur le potentiel de Luxembourg dans l’ICT européenne, notamment en ce qui concerne le domaine des jeux en ligne et du streaming vidéo. «Il est important de faire comprendre à l’étranger que Luxembourg ne se limite pas aux banques et à la finance. L’infrastructure et la connectivité sont désormais des priorités pour le Gouvernement, nous voulons être leader dans ce secteur. d’ici 2012, le pays disposera de 19 datacenters, soit plus que la Belgique. nous avons fait beaucoup d’efforts ces dernières années, ce n’est pas pour autant que nous devons nous reposer sur nos lauriers, nous allons continuer plus loin dans cette direction», a-t-il expliqué.

UN SOMMEt SUR LE CLOUD

Créée l’année passée, l’association Euro-Cloud rassemble à présent 27 pays sous son label. Son congrès européen annuel se tenait à Luxembourg pour la deuxième fois consécutive. «Notre but en créant l’as-sociation en janvier 2010 était de fédérer la communauté du cloud à travers le continent, nous voulions voir si les européens pouvaient réussir à travailler ensemble sur le sujet. Nous pouvons dire aujourd’hui que c’est un suc-cès. De nouveaux challenges arrivent, nous travaillons tous les jours pour y apporter des solutions», explique Pierre-josé Bilotte, Pré-sident d’EuroCloud. L’été sera studieux pour les membres de l’association qui travailleront sur le programme de l’année à venir.

Plus d’informations sur www.eurocloudcongress.com

DEUXIèME éDItION D’ICt SpRING

Devenu un rendez-vous incontournable de la communauté iT luxembourgeoise, iCT Spring a réuni les professionnels du secteur autour de 140 démonstrations d’experts, de retours d’expérience et de workshops pratiques. Le but de ces deux journées est bien de faire le point sur les dernières tendances en matière d’iCT, tout en favorisant la discussion et le networking. Divisé en 5 villages thématiques, le salon d’exposition accueillait ainsi 87 start-ups internationales qui, comme SmartKwizz, venaient y présenter leurs services. Près de 2310 personnes s’y sont données rendez-vous. L’événement a aussi été l’occasion de fêter les 100 ans d’iBM.

Plus d’informations sur www.ictspring.com

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ACTuAL IT CoMMuNauTÉ

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Monster scanne le marché de l’emploi en 2011Ces dix dernières années, les attentes des demandeurs d’emploi ont fortement évolué. du fait de la durée des études de plus en plus longue et de la mobilité des postes, les exigences des candidats pèsent davantage dans la balance. En moyenne, un travailleur occupera à présent entre 5 et 9 emplois dans sa vie. Internet et les réseaux sociaux ont également transformé durablement les relations entre recruteurs et recrutés, ce n’est pas nouveau. Ce qui l’est davantage, c’est la dimension internationale grandissante dans le secteur, les recruteurs chassent de plus en plus loin…

Pour sonder les attentes des acteurs du monde de l’emploi, Monster réalisait, il y a quelques semaines, une étude annuelle sur les évolutions du marché du travail dans la Grande Région. «En 2011, on constate un multiplication des sources d’information pour le candidat : réseaux sociaux, opportunités de networking etc. Les rapports de force tendent à s’équilibrer, puisque le candidat devient plus proactif dans sa recherche d’emploi. il compare les entreprises pour distinguer les meilleures pistes d’évolution pour sa carrière. L’employeur est alors obligé d’utiliser les mêmes canaux que lui, de même que les intermédiaires comme Monster. Dans les secteurs très spécialisés, c’est même lui qui doit séduire son futur employé», explique Patrick Duarte, Sales Manager chez Monster Luxembourg.

pLUS D’OffRES, MOINS DE CaNDIDatS SpéCIaLISéS

Parmi les grandes tendances dégagées par l’étude, le site a repéré davantage d’offres d’emploi soumises à l’adem et plus de tra-vailleurs frontaliers déclarés. Si depuis environ un an, on constate aussi une augmentation de presque 50% du nombre d’offres d’emploi au Luxembourg, la crise est sans doute pas-sée par là. Selon Patrick Duarte, «les signes de reprise sont positifs, les employeurs osent investir à nouveau dans leurs collaborateurs. on a ainsi pu constater que les offres dans le domaine de la finance, du droit et de l’infor-matique ont particulièrement augmenté. une grande partie de ces offres est directement liée aux postes créés à la fin de l’année 2010 et ayant débouché sur une sélection en 2011».

Monster.lu, consulté par environ 124.000 visi-teurs uniques chaque mois, dénote donc une forte reprise sur les deux premiers trimestres de l’année, près de 82.000 CV composent à présent sa base de candidats. «La fréquen-tation de notre portail luxembourgeois est également en constante progression, cha-que poste ouvert est consulté par près de 600 personnes au Luxembourg. En Europe, la moyenne se situe plutôt autour de 250 visua-lisations», ajoute-t-il.

Du côté des candidats hautement qualifiés, la quête de la perle rare se fait de plus en plus au delà des frontières grand-ducales. «Les employeurs n’hésitent plus à traquer le candi-dat idéal sur une base européenne et même parfois dans le monde entier. De plus, outre des compétences liées au domaine d’activité, les employeurs luxembourgeois ont besoin de candidats qui parlent entre trois et qua-tre langues», continue-t-il. actuellement, pas

moins de 18% des visiteurs du site surfent sur Monster depuis l’étranger.

Pour suivre les candidats au plus près de leur recherche et à travers les différentes étapes de leur carrière, Monster a récemment déve-loppé des outils comme «web on the go», une application mobile qui permet d‘être connecté à son site en permanence ou «Carreer ad Network» qui suit le parcours des internautes tout en ciblant les offres potentiellement inté-ressantes. «L’avenir du recrutement en ligne, va passer par un matching et un ciblage de plus en plus précis des offres et des profils. Notre philosophie restera en tout cas d’être présents là où nos candidats se trouvent. 40% de nos membres se connectent à présent à notre site via des devices mobiles, ce n’est pas sans conséquence sur nos habitudes de travail», termine Patrick Duarte.

Par Florence Thibaut

Patrick Duarte, Sales Manager chez Monster Luxembourg

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ACTuAL ITRECRuTEMENT

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Walter DE NEVE, Sales Support Architect Competence Center Director

fujitsu & eternus, le rouge est la nouvelle couleur du stockage ! L’initiative Efficient data Protection de Fujitsu permet l’élaboration de produits et services équipés de technologies futuristes en vue d’atteindre le meilleur niveau de protection des données, tant en termes de qualité que d’efficacité. En outre, sa prise en compte de plusieurs tendances permet à toutes les composantes de fonctionner en parfaite interaction.

Eternus DX : la flexibilité au service d’une protection absolue

Les systèmes de stockage disque ETER-NuS DX sont de véritables coffres-forts pour vos données. Leur flexibilité les destine aux infrastructures dynamiques. Les proprié-tés d’ETERNuS ont déjà fait leurs preuves en entreprise et permettent de protéger les données de tous types d’infrastructures infor-matiques. Des composants redondants, une protection RaiD et une protection intégrée des données confèrent à ce système le plus haut degré de fiabilité pour assurer la conti-nuité des activités. L’ETERNuS DX60, facile d’utilisation, a été spécialement conçu en tant que modèle d’entrée de gamme tout à fait abordable pour les environnements moins complexes. Les modèles ETERNuS DX80 S2 et ETERNuS DX90 S2 sont les solutions abordables des-tinées aux petites et moyennes entreprises. La série ETERNuS DX400 S2 comprend les modèles DX410 S2 et DX 440 S2 et satis-fait aux exigences poussées des grandes et moyennes entreprises. Les systèmes de stockage disque ETERNuS DX8000, quant à eux, poussent encore un peu plus loin la réussite de Fujitsu dans le segment des entreprises. Le logiciel de gestion de stockage unifié ETERNuS SF permet une administration centralisée, une protection des données

facile d’utilisation et une compatibilité efficace avec l’ensemble de la gamme ETERNuS DX. ETERNuS SF intègre parfaitement le puissant système de stockage disque ETERNuS DX tout en limitant les efforts d’administration, et ce tout particulièrement dans les environne-ments virtuels. Eternus Lt : La solution fiable de sauvegarde sur bande

ETERNuS LT offre des avancées en matière de fiabilité, de capacité et de performances, et est optimisé pour une faible consommation d’énergie en vue de répondre aux besoins de sauvegarde et d’archivage pour les envi-ronnements d’entrée et de milieu de gamme munis de bibliothèques de bandes LTo. Eternus CS : Solutions de protection des données pour les infrastructures dynamiques

Les solutions de protection des données ETERNuS CS permettent une protection exceptionnelle pour les infrastructures dyna-miques. ETERNuS CS minimise la durée de sauvegarde et atteint tous les objectifs en matière de durée de restauration pour tous les environnements professionnels cruciaux.

En associant les technologies de bande, de disque et de déduplication au sein d’une

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IT EvEnTS SToCKaGE

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stratégie de gestion du cycle de vie de l’in-formation (iLM) adaptée pour la protection des données, qui peut répondre aux diffé-rentes performances requises (SLa) dans les entreprises.

Un stockage respectueux de l’environnement

Fujitsu met un point d’honneur à évaluer les nouvelles technologies et stratégies en vue de réduire l’actuelle consommation d’énergie. Fujitsu recommande une approche en 3 étapes :

1. Optimiser la gestion des données- C’est ce qui permet d’économiser le

plus d’énergie, et ça ne coûte pratique-ment rien.

- Effacer les données inutilisées- Gestion du cycle de vie de l’information

(iLM) – stocker les données en fonction des besoins en matière de sécurité et de performances (bandes / disque, SaS / SaTa, …)

2. Optimiser l’infrastructure- Le tout réside dans la consolidation.- Consolider les systèmes de stockage en

attachement direct sur un réseau externe- Recourir aux solutions ETERNuS CS

pour votre environnement de sau-vegarde sur bandes. (Elles rendent les bandes compatibles pour l’iLM à l’aide d’une véritable virtualisation des bandes)

3. Optimiser le matériel- Cette solution permet une réelle

réduction des coûts en recourant à une technologie de pointe.

- un nouvel ETERNuS DX80 équipé de 6 disques SaTa ne consomme que 10 % de l’énergie nécessaire pour un ancien FibreCaT S80 équipé de 56 disques FC (à titre de comparaison, ils présentent tous deux 4 TB de capacité de stockage).

Cela vous permet d’économiser 2 500 € en coûts énergétiques chaque année.

Par Albert Baldassi, Directeur de Fujitsu Luxembourg

lunch ITnation

jeudi 22.09.2010

Thème : Stockage

Quand ? jeudi 22 septembre

entre 11h et 14h30

Où ? Restaurant l’olivier, 140a

Route d’arlon L-8008 Strassen

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SToCKaGE IT EvEnTS

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Persoportrait

Carte d’identité :Prénom : Renaud

nom : oury

Âge : 39

nationalité : Belge

Fonction : Executive Vice President CETREL Securities / Vice-President Shared Services CETREL

Société : CETREL Securities / Cetrel

Loisirs : Plongée sous-marine

Signes particuliers :optimiste, passionné, impatient

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En quoi consiste votre métier ? Quelle en est votre approche personnelle ?

Possédant une double casquette, je suis à la fois Directeur de CETRELSecurities, une filiale de Cetrel en charge de l'intégration, l'enrichissement, et le contrôle de données financières en mode SaaS, tout en exerçant également la fonction de Vice-President de Cetrel responsable de la Business Line «Shared Services», dédiée à la fourniture de services informatiques mutualisés.

De par sa constitution il y a plus de 25 ans, Cetrel a été l'une des premières sociétés luxembourgeoises à offrir au secteur financier des services informatiques en mode centra-lisé. Nous prestions des solutions cloud avant même que ce terme ne devienne à la mode ! Si dans un premier temps, Cetrel s'est concen-tré sur les fonctions monétiques, mon rôle a été de développer de nouvelles solutions à valeur ajoutée pour le marché luxembour-geois et européen permettant à nos clients de se concentrer sur leur métier cœur, tout en nous confiant la gestion de leurs solutions informatiques périphériques. Dans ce cadre, en plus du succès international rencontré par CETRELSecurities, nous offrons au marché national des prestations de paiement à haute valeur ajoutée, telles que Multiline ou les ser-vices de Domiciliations Bancaires, ainsi que des services informatiques de pointe, allant de la mise à disposition d'une plateforme informatique hautement sécurisée en mode PaaS (Platform as a Service), jusqu'à des ser-vices d'archivage électronique et de Gestion Documentaire à travers notre service ELiSa.

Qu’est ce qui vous passionne le plus dans votre fonction ?

Me baser sur la technologie pour mettre en place de nouvelles solutions et

offrir des services innovants à une clientèle de plus en plus

exigeante.

Dans ce cadre, la c o n s t i t u t i o n d e CETRELSecurities a été exemplaire : parti du constat il y a 5 ans que la gestion du signalétique valeurs était pour une ban-que une charge de travail importante et redondante

entre les différentes institutions financières, nous avons constitué une société dédiée à la fourniture de ce service en mode SaaS. Nous étant entourés d'excellents spécialistes, nous sommes aujourd'hui la seule société en Europe à offrir de tels services, et servons des clients bancaires prestigieux depuis Miami jusqu'à Singapour, en passant par les Emi-rats arabes unis ou Hong-Kong, sans oublier évidemment Luxembourg qui reste notre marché cœur.

aujourd'hui, Cetrel prend un chemin du suc-cès similaire avec ELiSa, l'offre de service dédiée à l'archivage électronique en mode SaaS que nous avons lancée avec notre partenaire iRiS. a ce jour, nous sommes fiers de pouvoir compter parmi notre clientèle des banques de renoms ayant choisi notre solution et notre technologie pour archiver ce qu'elles avaient de plus précieux, à savoir leurs don-nées confidentielles. Fort de ce succès nous abordons maintenant le marché international avec des ambitions importantes.

Qu'est ce qui vous plaît le moins ?

offrir des solutions nouvelles nécessite une énergie importante pour tout d'abord convain-cre en interne du bien-fondé de l'idée. Cette étape de vente interne peut parfois sembler longue et fastidieuse. Mais à terme, cela n'est jamais du temps perdu, car si une offre de service passe cet «acid test», vous pouvez être convaincu qu'elle est solide et possède toutes les qualités pour être un futur succès !

Qu’aimez-vous challenger ?

Les idées reçues, la mentalité «nous avons toujours fait comme cela, pourquoi devons-nous changer ?»

Comment se déroule une de vos journées types ?

Commençant relativement tard (09.00), je ne quitte jamais avant 20.00 avec rarement le temps de m'arrêter à midi. Enchaînant de nombreuses réunions, je trouve un peu de calme pour avancer sur des dossiers plus stratégiques le soir après 18.00 ou chez moi après avoir pu embrasser mes enfants.

En plus de ce moment qui reste pour moi privilégié, j'aime aller prendre la température auprès des équipes et célébrer avec elles l'acquisition d'un nouveau client ou la signa-ture d'un nouveau contrat !

Comment percevez-vous la place luxembourgeoise ?

je suis un fervent défenseur de la place luxembourgeoise. Le grand-Duché a vécu pendant des années sur deux piliers : la Ban-que Privée, et l'industrie des Fonds. Si nous restons un marché international de premier plan dans le cadre des Fonds, nous devons nous réinventer afin de nous diversifier. Réin-venter la Banque Privée, mais également les services informatiques, afin de créer le troi-sième pilier, celui des Financial Technologies.

Dans ce cadre, le Luxembourg se dote des moyens nécessaires avec entre autre la nou-velle loi à venir sur l'archivage électronique à valeur probante, mais également le dévelop-pement des infrastructures informatiques de pointe. Nous ne serons jamais un centre low cost, nous nous différentierons par la qualité du service offert, la sécurité, et le profession-nalisme de nos collaborateurs.

Que représente l'IT dans votre vie professionnelle ?

L'iT est pour moi un moyen et non une fin en soi. un moyen nous permettant d'améliorer de manière continue le service offert à nos clients. Les meilleures solutions iT sans à la base une idée métier forte ne sont rien Mais des idées métier brillantes sans une mise en œuvre professionnelle, robuste, et basée sur des solutions pérennes et évolutives sont amenées à très vite disparaître !

Quelles sont vos passions ?

je suis un passionné de plongée sous-marine. Plongeur depuis mes 7 ans, je suis moniteur depuis plus de 20 ans. Dès que je le peux, je m'enfuis pour quelques jours ou quelques semaines pour me ressourcer au fond des océans !

Quel est votre endroit préféré au Luxembourg ?

Combiné à ma passion, j'adore me retrouver dans le Nord du Pays, autour du lac de la Sûre. il existe quelques petites criques recu-lées, où l'on a l'impression de se retrouver seul au monde. j'adore m'y retrouver en famille afin d'y retrouver les vraies valeurs, loin du rythme trépidant de la vie professionnelle.

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«un grin de folie dans l’IT»deuxième femme mise en valeur dans notre rubrique des «Femmes dans l’IT», Sylvie Prime dirige la partie privée du département infrastructure de Sogeti PSF SA et notamment les aspects liés à la qualité des services fournis aux clients. L’entité des Managed Services (services gérés) est ainsi passée de 6 collaborateurs à plus de 43 personnes en 6 ans. Elle a ainsi participé à inscrire l’orientation processus dans l’Adn de l’entreprise. Présidente et Fondatrice d’itSMF Luxembourg en 2004, cette passionnée d’informatique a toujours été très active dans le secteur de la Gestion de Services. Précurseur dans ce domaine, elle a également créé la start-up noemiConcept avec l’appui du CRP Henri Tudor. Sylvie Prime répond à nos questions !

Quelles études avez-vous choisies ? Quel était votre premier métier ?

après des études de DESS Double compé-tence informatique à l’université de Nancy ii avec un cursus chimie physique, biologie puis informatique avec un objectif de déve-loppement moléculaire en 3 dimensions, j’ai démarré ma carrière dans la recherche. après 9 mois dans une GiE de développement d’outils de logiciels hospitaliers, j’ai passé la frontière et suis arrivée chez origin avec une première mission à la Banque Européenne d’investissement. Depuis, je n’ai plus quitté le Luxembourg avec différents employeurs tels que BCE (Groupe RTL) où j’avais la charge de la production locale et de magnifiques projets à l’étranger, arthur andersen, Quint Wellington Redwood où je suis tombée dans l’organisation, la qualité, les processus, le Service Management et iTiL en particulier. j’ai ensuite travaillé pour le CRP Henri Tudor où j’ai eu le grand bonheur de gérer deux projets innovants : NoEMi (Nouvelle orga-nisation de l’exploitation de la maintenance informatique) qui a donné lieu à la création d’une spin-off (startup) appelée NoemiCon-cept, puis le projet TiPa (Tudors’ iT Service management Process assessment).

Quelle est votre fonction actuelle ?

je suis operations Manager dans le dépar-tement infrastructure de Sogeti PSF Sa – en

charge de la fourniture des services et du suivi pour tous les clients du secteur privé, que ce soit de la mise à disposition de res-sources, de projets ou des contrats de qualité de service avec engagement de qualité. Dans mon travail, l’accompagnement de nos col-laborateurs est très important. Cela passe par un suivi régulier, que ce soit au niveau des entretiens des carrières, des entretiens intermédiaires, des déjeuners et du suivi chez les différents clients. Se rajoutent tous les aspects financiers et budgétaires sous la houlette du directeur de département, la participation au processus de recrutement, la fourniture de solutions adaptées à tous les tracas divers et variés du quotidien…

Quel a été votre parcours dans votre entreprise ?

j’ai été embauchée pour développer la par-tie Managed Services (contrats avec SLa et engagement de la qualité de service), notam-ment pour la mise en place et l’organisation de notre centre de services (service delivery center), ainsi que pour construire nos activités autour des processus et des procédures, sur base des bonnes pratiques iTiL. Cette activité regroupait une petite dizaine de ressources placées chez les clients, aujourd’hui nous avons dépassé les 43 ressources affectées à différents contrats. La volumétrie est actuel-lement très importante : 14 clients, environ 10.000 appels téléphoniques par mois,

20.000 emails traités, une compétence mul-tilingue (8 langues différentes en journée), 3 langues en 24/7 et une magnifique industria-lisation réalisée.

après les aspects de développements de l’activité initiaux, j’ai évolué vers le titre de Branch Manager, en charge de la partie infrastructure Sogeti PSF Sa pour les clients du secteur privé. aujourd’hui, suite à un regroupement judicieux des entités infras-tructure des Secteurs Public et Privé en avril 2010 (les métiers sont les mêmes que les clients soient des institutions européennes ou un client privé), un département infrastructure iS a été créé et je continue avec les mêmes activités et responsabilités sur un périmètre équivalent.

A quoi ressemble une de vos journées types ?

Les journées sont très variées et s’articulent autour du suivi opérationnel des différents contrats et clients, en collaboration pour certains avec les services delivery managers qui ont une large dose de délégation et de responsabilité. Différentes réunions avec nos partenaires et notamment iBM et Microsoft avec lesquels nous avons deux alliances très fortes et très actives, le suivi commercial de quelques comptes très précis, le suivi des consultants et les entretiens de carrière, le contrôle financier…

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IT CAREER PoRTRaiT PERSo

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Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans votre métier ? Qu’est-ce qui vous challenge le plus ?

La plus intéressant est de travailler dans des équipes dynamiques où tout le monde se comprend. La passion c’est se lever tôt le matin avec la pèche et avoir l’envie ! L’envie de réaliser et d’atteindre ses objectifs person-nels ou privés. Etant donné que nos activités sont majoritairement liées à des contrats de qualité de service avec des indicateurs de performance, les objectifs sont au minimum d’atteindre ces objectifs, et de les dépasser là où c’est possible. La passion c’est aussi identifier des améliorations, les mettre en œuvre, gérer les ressources, faire du people management, voir évoluer ses ressources : un peu comme une maman qui voit grandir son enfant. Vous voyez des ressources «junior» qui évoluent vers d’autres domaines et compéten-ces et là vous en dégagez une grande fierté !

une autre activité passionnante est aussi de développer un relationnel et un partenariat fort avec ses clients, iBM Services Financial Sector, pour ne pas les citer.

Dans notre métier, nous devons sans cesse évoluer, identifier des solutions innovan-tes, imaginer, concevoir, promouvoir et convaincre ; ce sont de véritables challenges permanents !

Par Florence Thibaut

Carte d’identité :Prénom : Sylvie

nom : Prime

Fonction : operations Manager

Société : Sogeti Luxembourg

Endroits préférés : Kirchberg, toujours en changement ; restaurant Elch à Bertrange, un cadre atypique et relaxant ; la vieille ville aux alentours du Palais et l’excellent Chocolate House où l’on peut déguster plus de 50 chocolats chauds différents avec vue sur le palais

Signes particuliers :enthousiasme, motivation et persévérance

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Contact et Réservation :Emilie Mounier - [email protected] • Tél : +352 26 10 86 26

développement et applications d'entreprise(erp, CrM, eCM)Clôture : le 22 août 2011 Parution : le 20 septembre 2011

Septembre 2011

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