ITnation #26 - septembre 2010

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CASE STORY CASE STORY CASE STORY Legitech adopte le cloud p.20 Alter Domus PCN Ready p.22 KBLepb in the network p.24 LE GUIDE SPÉCIAL APPLICATIONS D'ENTREPRISE LE GRAND ENTRETIEN Manuel Fischer / CIO CETREL La stratégie payante LUXEMBOURG : 3 ème édition du Forum ITbanker - P.39 SEPTEMBRE / OCTOBRE 2010 / N°26

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ITnation Magazine Luxembourg septembre 2010 GRAND ENTRETIEN Manuel Fischer: la stratégie payante

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CASE STORY CASE STORY CASE STORY

Legitech adopte le cloudp.20

Alter Domus PCN Readyp.22

KBLepb in the networkp.24

LE GUIDE SPÉCIAL APPLICAtIonS D'EntrEPrISE

Le gRaNd eNtRetieNManuel Fischer / CIO

CEtrEL

La stratégie payante

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: 3ème édition du Forum ITbanker - P.39

SePtembRe / oCtobRe 2010 / N°26

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est un magazine

29, rue Notre-dameL-2240 Luxembourg grand-duché de Luxembourg

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La stratégie Luxembourg 2.0 paie

Si le paysage infrastructurel iCt a changé sur l’impulsion des efforts du gouvernement particulièrement sur ces deux dernières années, les efforts d’attractivité constants engagés dès 2003 sur le positionnement d’un pays d’accueil de l’eCommerce européen continuent à porter leurs fruits. ainsi, outre les classiques datacenters et réseaux haut-débit régénérés, le contexte économique global pousse Luxembourg sur le devant de la scène.

Cet été, Rakuten, le géant japonais du eCommerce (3,2 b$ de Ca en 2009), qui avait choisi il y a trois ans Luxembourg comme base arrière pour le développement de ses activités en europe et qui était resté jusqu’à présent dans une croissance discrète depuis le grand- duché, a réussi un coup de maître en réalisant l’acquisition de Priceminister, pionnier du e-commerce en France depuis 2000, co-fondé par Pierre Kosciusko-morizet, le "frangin" de Nathalie, la Secrétaire d'État française chargée de la Prospective et du développement de l'économie numérique. La Sàrl luxembourgeoise a déboursé 200 millions d’euros pour Priceminister marquant désormais ses ambitions sur le vieux contient à grande échelle.

il existe ainsi sur le pays des exemples concrets outre les amazon, ebay, Skype, qui tirent profit de la situation d’attractivité du contexte luxembourgeois. or, dans la majorité des cas, ces perles sont cachées sous la seule structure d’exécution au travers une société sous pavillon luxembourgeois. C’est loin d’être suffisant. Le pays manquait de trois ingrédients essentiels pour permettre à ces joyaux de briller en europe et d’être identifié comme luxembourgeois.

d’une part, sous l’égide des ministères des Communications et de l’economie sur ces deux dernières législatures, la capacité et « capabilité » en matière d’infrastructure ont été résolus. il reste cependant un déficit d’image hors grande-Région sur ces talents cachés et le potentiel de Luxembourg. L’initiative Luxembourg for iCt a jeté les bases d’une démarche de promotion plus active. et aujourd’hui, il apparaît évident que les considérations iCt sont toujours en tête des arguments des missions économiques et rencontres avec les entrepreneurs du monde entier. Cela devrait se concrétiser aussi par une nouvelle définition du rôle de l’agence L4iCt dans les prochains mois.

mais il reste un domaine qui est négligé : les VC. bloqués à l’extérieur, les Venture Capitalists, les business angels, passent outre Luxembourg : hormis mangrove, genii, bip, et quelques autres. or, de nombreuses personnalités et institutions, big4, cabinets spécialisés,… travaillent à attirer des capitaux qui permettront de faire pousser des entreprises web-orientées. Car c’est dans cette mouvance end-to-end que l’on pourra trouver les futures entreprises créatives et créatrices de valeur…

Raphaël Henry

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EN NovEmbrE 2010… LE GUIDE sEra coNsacré À La fINaNcEClôture : 1er octobre 2010Rédaction : Raphaël Henry et Florence thibaut - [email protected]égie publicitaire magazine : isabelle Libouton - [email protected]égie publicitaire guide : alexandre tran - [email protected] events : isabelle Libouton - [email protected] et emilie mounier - [email protected]

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///////// Le gRaNd eNtRetieN

///////// it FiNaNCe

LEGItEChadopte le cloud 20ALtEr DoMUS préparée pour le Plan Compable Normalisé

22KBL European Private Bankerss’allie à telindus 24

8Conférence outsourcing troisième édition

56novell en funambule sur le fil de la vie des fichiers

57Logica met le géo-décisonnel au milieu de la carte bi

58EMCconcrétise le cloud 61oracle prône une convergence entre bPm et Soa

62hP améliore les opérations it

64Siemensarrive au PaaS 66hPautomatise les tâches quotidiennes 68Clearstream intègre la réconciliation automatisée dans le SSb

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///////// itNatioN eVeNtS

///////// aCtUaL it

EBrC KAyL est opérationnel,

betzdorf engagé sur les rails28

FedISAà la conquête de Luxembourg 30DArtALISprésente anidris et imrim

33KPMG remet en question

la sécurité des données34

ACCEntUrE étudie la sécurité des entreprises

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Manuel FischerCio et membre du comité de direction chez Cetrel

CADIS chamboule le marché de la donnée de référence

37Itbankeritnation accueille FinanceNation

39hDSrévélée par la tempête en stockage

41SFEIr BEnELUXchange de direction opérationnelle

42L’APSI présente son nouveau président

44IntECh ouvre l’accès multicanal au cloud applicatif

46CSC passe au crible le métier du Cio

48PwC met le Luxembourg au cœur du datacenter de demain

50IntEL on a broad way to preach corporate refresh

51ProMEXISdonne un visage humain au bPm 53

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ans quel contexte est née Cetrel ? Comment est-elle passée du monde des paiements

qui était le cœur de l’entreprise à tout un panel de services à valeur ajoutée ?

Cetrel fête cette année son 25ème anniversaire, on a donc un certain historique à Luxembourg. on est né sous la forme d’une société coopérative composée de banques luxem-bourgeoises qui souhaitaient centraliser des processus back office afin de les rendre plus efficaces et d’augmenter la qualité de service vis-à-vis de leurs clients. Les tout premiers services concernaient la gestion de la carte de crédit. Cetrel en tant qu’agent technique s’est occupée de son émission, sa gestion et son acceptation, donc de tout le processus de bout en bout du paiement par carte de crédit. ensuite avec les années, les autres types de cartes comme

bancomat, les cartes de débits, les cartes pré-payées, se sont ajoutées. La dernière innovation que nous avons développée, c’est la carte virtuelle « prepaid » qui a entre autres pour but de sécuriser le mode de paiement par carte de crédit sur internet. on propose toute une panoplie de produits dans ce domaine. ils sont de plus en plus aussi utilisés par des corporate clients comme des banques, des institutions de voyage etc., qui choisissent cela dans certain cas comme alternative à des virements ou des chèques. Le mode d’utilisation des cartes de crédit est en pleine évolution.

Quels avantages ces corporate clients ont-ils repéré dans l’utilisation d’une carte de crédit virtuelle par rapport aux moyens de paiement traditionnels ?

Les cartes de crédit comme par exemple Visa et mastercard, ont une large couverture

géographique et ils s’assurent un paiement dans des délais prédéfinis mondialement. Un virement à travers le monde par exemple dépend souvent d’autres acteurs. avec un paiement par carte de crédit, on fait confiance au paiement. dès qu’il y a une autorisation, on est sûr que le paiement se fera et dans des délais prédéfinis, cela permet un gain de temps important. C’est aussi très facile et rapide de se créer une carte de crédit virtuelle.

Ces corporate clients sont-ils essentiellement luxembourgeois ou est-ce que votre rayonnement dépasse les frontières de la Grande Région ?

effectivement, les clients avec lesquels nous avons grandi sont les banques luxembour-geoises et les banques ici au grand-duché. depuis environ cinq ans, nous poursui-vons une stratégie d’internationalisation.

Nous ciblons les marchés en belgique, en allemagne, en autriche, en Suisse… on a également un accès à d’autres marchés situés plus à l’est, la tchécoslovaquie par exempl e, est aussi une de nos géogra-phies. Notre croissance se fait selon notre stratégie dans des géographies au-delà du Luxembourg dans des segments de niche à fort potentiel de croissances. Cetrel se différencie beaucoup plus par ses produits qui sont façonnés à la carte et respectent des demandes spécifiques du client. Nous faisons également tout pour avoir un « time to market » plus rapide que la plupart des autres entreprises et un niveau de service selon des « Service Level agreements » (SLa) très élevés, c’est ce qui fait notre renommée. Le troisième axe, c’est ce que nous appe-lons la vente consultative. Nous prenons en charge un projet de bout en bout, la défini-tion des besoins en amont, nous étudions les demandes fonctionnelles spécifiques etc.

avec ces trois axes, nous sommes amenés à innover dans nos produits. Les clients vien-nent souvent vers nous avec des demandes qu’ils ne trouvent pas encore dans le marché. Par la nature de notre business, on est donc amené à développer des produits innovants et ce, dans un marché de commodités. C’est ce qui est intéressant, nos produits dans le monde du paiement semblent être simples, mais possèdent des fonctionnalités avancées : CRm, des programmes de fidé-lisation, des fonctionnalités de financement différés comme les cartes de crédit revolving…

Aujourd’hui, Cetrel représente combien de personnes ?

Nous sommes 180 personnes, dont environ 70 dédiées à l’informatique au sens large

(infrastructure, gestion de projets, exploita-tion, développement et support applicatif). Le Customer Service Center comprend 30 personnes chargées de gérer les opérations et nos services avec nos clients et les porteurs de nos cartes. environ 80 personnes sont employées dans nos services back-office, emission de Cartes, acceptation de Cartes et Shared Services. il y a des synergies étroites entre les business lines car les technologies et les savoir-faire sont proches.

Le monde du paiement reste-t-il le cœur de votre activité ?

Cela reste bien sûr notre core business. Cela dit, il y a plus de 5 ans, nous nous sommes diversifiés dans les « Shared Servi-ces » qui reprennent l’idée de mutualisation des processus de back office. Les produits que nous possédons sont en grande par-tie des services de Software as a Service (SaaS) : on gère le hosting de l’application, mais aussi son opération et son manage-ment (les releases, les tests d’intégration et des utilisateurs finaux) pour que le client ait réellement un service constant et continu comme s’il sortait d’une prise électrique. Un élément qui nous différencie dans le SaaS, c’est notre Customer Service Center qui prend tous les appels de nos clients pour répondre à leurs questions et doit résoudre les problèmes techniques. multiline par exemple, est une fonctionna-lité que l’on offre de cette manière. Pour la décrire, c’est une interface e-banking multibanques qui permet au client de gérer facilement l’ensemble de ses comptes de son entreprise de différentes institutions financières dans une seule application. en rassemblant toutes les informations financières au même endroit, l’outil facilite

énormément la gestion des liquidités d’une société. toujours dans les Shared Services, nous avons aussi l’application « Sophie » qui assure le reporting légal envers la CSSF et la banque centrale par les banques, par les fiduciaires et les gestionnaires de fonds. on la déploie, la développe et la gère, les clients l’utilisent comme un logi-ciel standard out of the box. Nous assurons également le fonctionnement technique de Cetrel Securities, nous sommes leur partie agent technique.

Les Shared Services représentent bien tout un deuxième pilier de notre portfolio de pro-duits. L’idée centrale derrière ce volet est d’offrir des applications en mode partagé. on les co-développe avec nos clients, c’est une autre façon de travailler. L’e-archiving est d’ailleurs, pour le moment en phase de commercialisation. Vu de l’extérieur, on pourrait croire que vous fonctionnez en autarcie, mais on se rend compte que ce n’est pas du tout le cas. Vous avez différents partenaires technologiques…

d’un point de vue technologique, en effet, nous travaillons avec plusieurs partenaires d’éditeurs de logiciels dans le domaine du SaaS. on peut notamment citer isabel pour mutliline et iRiS pour tout ce qui est e-archiving. on choisit de se reposer sur des relations de confiance avec des fournisseurs de logiciels, mais aussi d’infrastructures, de réseaux, de bases de données et de storage. Nous travaillons avec eux depuis déjà plusieurs années afin de pouvoir assu-rer la fiabilité de notre centre de calculs qui est devenue hypercritique.

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Together we makethe difference

Logica is a business and technology service company,employing 39,000 people. It provides business consulting,systems integration and outsourcing to clients around theworld, including many of Europe's largest businesses. Logicacreates value for clients by successfully integrating people,business and technology.

La disponibilité du service infrastructurel doit être sans faille, pour cela on doit pouvoir se reposer sur des partenaires robustes et qui disposent de compétences à Luxem-bourg. Notre datacenter est situé ici et nous offrons nos services depuis le Luxembourg. on ne peut donc pas attendre qu’un ingé-nieur vienne de bruxelles ou de munich. C’est aussi une de nos forces, on a notre datacenter complet installé au grand-duché et on maîtrise la chaîne de a à Z sans être dépendant d’intervenants lointains. dispo-ser de toutes les compétences humaines à disposition immédiate est également indis-pensable. Cela permet d’éviter les barrières de langage, les délais supplémentaires etc.

es compétences sont un élément essentiel

de votre qualité, est-il difficile de les trouver à Luxembourg ?Y a-t-il suffisamment de capacité à innover dans la place ?

on a pu trouver les ressources nécessaires et les intégrer dans nos équipes. on a aussi recruté des employés d’allemagne, de bel-gique et de France. Le tout est de les attirer à Luxembourg et de les motiver à changer de centre de vie. Cependant, c’est devenu plus facile de recruter du personnel qualifié, il y a davantage de disponibilité de ressour-ces actuellement. L’Université a sans doute contribué à l’amélioration de ces compé-tences au niveau local et à l’amélioration de l’image du pays.

L’image de Cetrel a évolué suite à l’arrivée de son nouvel actionnariat. Son statut est passé de SC à SA. Est-ce que ce changement vous ouvre des nouveaux horizons ? Quel a été l’impact sur votre internationalisation ?

Six group, notre nouvel actionnaire, provient aussi du monde bancaire, il connaissait déjà

notre métier et celui de nos autres action-naires, ce qui était très important pour nous. on provient de la même industrie, donc on partage les mêmes valeurs, les mêmes opportunités de croissance, on rencontre aussi les mêmes défis. Six est présent dans 27 pays et possède un rayonnement important. effectivement, cela nous ouvre des opportu-nités de croissance nécessaires pour nous. La venue de SePa, la norme européenne d’harmonisation des standards de paie-ments, va également nous permettre de croître en europe, mais va aussi nous mettre en compétition avec de nouveaux acteurs ici à Luxembourg et dans toute l’europe.

on le voit dans notre développement com-mercial, nous visons une croissance saine, constante et durable. tout comme notre nouvel actionnaire, nous travaillons pour une croissance à moyen terme. du point de vue stratégie, nous sommes très complémentaires. Ce qui change pour Cetrel, c’est que nous sommes désormais le centre de compétence dans le groupe Six pour l’émission de cartes. Six vise à travers sa participation dans notre entreprise à regagner des parts de marché dans l’émission de cartes, un marché qu’ils

avaient abandonné il y a presque dix ans. Le groupe maîtrise à présent toute la chaîne de valeur pour servir ses clients. Cetrel était un choix stratégique du groupe et occupe donc un rôle important. L’impact sur Luxem-bourg est également très positif.

Quels sont vos prochains projets prioritaires ?

Nous avons investi depuis près d’un an dans un projet de renouvellement de toute notre infrastructure et de notre application cœur de gestion de cartes. Le projet « Sunshine » a déjà réussi son premier jalon en juillet dernier avec la migration de la première banque sur notre nouvelle application et sur notre nouveau datacenter. Notre ancienne infra-structure étant arrivée au bout de son cycle de vie, nous migrons à présent les clients de notre ancienne plate-forme à la nouvelle.

La nouvelle infrastructure va devoir répondre à toutes nos attentes et contraintes métier, c’est la raison pour laquelle on a choisi d’inno-ver et d’adopter une architecture informatique orientée complètement « Cloud interne » au niveau serveurs, du réseau informatique et du stockage. elle est aussi appliquée à notre base de données. Notre nouvelle application métier Card management System, quant à elle, se base en grande exclusivité sur oracle. C’est principalement avec ces deux élé-ments, innovations de produits et innovation technologique, que nous avons remporté cette année le Flagship awards de l’apsi, et ce grâce à nos collaborateurs et partenaires techniques.

Quels vont être vos prochains défis (au niveau stratégie, régulation, etc.) ?

Le réel défi va être de mener le projet « Sunshine » à terme. il faut bien s’imaginer que c’est un projet considérable d’environ 50 etP sur trois ans, soit environ 33.000 jours/hommes et un investissement de plusieurs millions d’euros. Cela représente aussi des millions de cartes à migrer dans un délai court. on a déjà mis notre nouveau centre de calcul en production. entre la phase de conception et la mise à disposition pour le projet, on a seulement mis quatre mois.

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on a monté tout un data center from scratch ! entre avril et juillet, on a implémenté, intégré, configuré, testé le logiciel et migré le premier client. Ces délais représentent des défis conséquents. La préparation et le test d’une migration prend beaucoup plus de temps que la migration proprement dite. Le client final ne doit pas s’en rendre compte. Les prochaines phases vont démarrer, elles seront bien sûr plus industrialisées. Pour résumer, on peut dire que ce projet est un grand défi procé-dural, technique et humain.

Quand ce projet va-t-il être terminé ? Qu’est-ce qu’il va vous apporter en plus concrètement ?

il faut savoir que notre business ne s’arrête jamais, il tourne 24/24 et 7/7. Nos clients voyagent dans le monde entier, il fait toujours jour chez nous ! La durée de cette phase de migration est secondaire, l’essentiel est qu’elle soit transparente. Nous planifions son aboutissement pour milieu 2011 pour libérer le projet. il nous reste environ un an pour migrer les portefeuilles de nos clients sur la nouvelle plate-forme. au niveau des opportunités business et opérationnelles, la plate-forme nous offre dès le départ des nouvelles fonctionnalités qui vont être pro-posées aux clients.

Ce sont par exemple des facilités d’émettre d’autres types de carte, jusqu’à présent on ne pouvait émettre que Visa et mastercard. L’application en tant que telle offre aussi d’être un « Payment Hub », et d’élargir la fonc-tion que nous avons au niveau gestion de la carte vers une fonction de gestion d’un flux de paiement indépendant du type de moyen de paiement utilisé, et ce de manière totale-ment transparente. La plate-forme permet de gérer des flux de natures différentes, par ex. tout ce qui est mobile payement utilisant des technologies ouvertes et multiples. Si demain un provider de telecom souhaite intégrer du paiement, nous pourrons le faire. La philo-sophie de notre core application a changé et a évolué d’un simple gestionnaire de carte à un paiement hub qui gère toute sorte de flux financiers dont une des sources est la carte de crédit, mais d’autres canaux sont ouverts et interconnectables.

i vous vous projetez dans quatre ou cinq ans, quelles vont être selon vous les prochaines grandes

évolutions dans le monde du paiement ?

Je pense que la carte de crédit comme elle existe aujourd’hui a un futur assuré. Les fonc-tionnalités de la carte vont sans doute évoluer et offrir une meilleure intégration, par exem-ple des limites encore plus modulables, une gestion de la fraude plus fine, une sécurité intégrée plus accrue etc. tout ça restera un chemin d‘évolution par rapport à la carte de crédit classique. Ce qui risque d’évoluer est l’envol des smartphones qui sont intercon-nectés avec internet. Ces nouveaux devices comme l’iPhone, l’iPad, la Ps3 ou encore le blackberry, ne sont pas encore dotés d’une fonction de paiement direct, si ce n’est à travers de l'e-commerce. Je pense que la possibilité de réaliser des paiements au départ du smart phone va s’y ajouter, mais d’une manière différente. Les technologies de ce type qui existent aujourd’hui en asie ou aux etats-Unis ne sont pas encore assez ouvertes, intégrées et user friendly. C’est toujours une application à part et pas tou-jours très intégrée, mais cela devrait évoluer dans le futur. Notre nouvelle plateforme est préparée à cette évolution. Notre volonté de croissance et l’arrivée de Six, nous oblige à anticiper les dernières innovations et à investir dans ces technologies.

Quelles transformations envisagez-vous dans le domaine du SaaS ?

Nos derniers projets nous ont permis de rénover notre centre de calcul complète-ment. Cette architecture cloud parmi notre infrastructure de base est encrée dans notre datacenter aussi à disposition du SaaS.

Notre architecture est fortement cloison-née pour assurer une confidentialité et une sécurité sans faille. Certaines applications nécessitent un cloisonnement total, il faut gar-der cela à l’esprit. Pour les Shared Services,

" Le réel défi va être de mener le projet « Sunshine » à terme. Il faut bien s’imaginer que c’est un projet

considérable d’environ 50 ETP sur trois ans, soit environ 33.000 jours/hommes et un investissement de plusieurs millions d’euros. "

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nous intégrons de nouvelles applications en mode SaaS pour étoffer notre portefeuille de services. Ces applications supporterons aussi notre architecture cloud, ce qui représente aussi un effort et un investissement pour les fournisseurs de logiciels. Notre business reste un business informatique très complexe et poussé, donc la partie infrastructure reste une grande partie de notre service.

e marché attend beaucoup des Shared Services et de tous les développements qu’il pourrait y avoir.

Y a-t-il de votre côté des volontés de développer la gamme Cetrel ? Quelles sont les priorités et les stratégies IT en présence ?

on veut clairement croître et étoffer notre offre de Shared Services. C’est réellement un deuxième pilier de nos activités. La crois-sance de ce département est très importante, cela restera un vrai axe de développement dans les mois à venir. L’offre d’e-archiving par exemple présente depuis peu illustre bien cette volonté. Parmi les dernières nouveautés, nous avons aussi ajouté des fonctionnalités supplémentaires en matière d’aim, et des nouveaux services notamment du point de vue du reporting légal.

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Pour résumer, notre volonté dans ce deuxième pilier est véritablement de mettre des solutions partagées à disposition d’une communauté de clients, qu’ils soient issus du monde bancaire, industriel, fiduciaire… La co-création est au centre de notre évo-lution. Nos solutions veulent correspondre à des besoins spécifiques du marché.

ix s’investit-elle de la même manière dans le volet Shared Services ?

Nous collaborons étroitement avec Six pour commercialiser ici des services qui existent au sein du groupe. en d’autres termes, nous pui-sons dans des services déjà développés pour augmenter notre gamme. Par exemple, nous avons adapté une application SePa dévelop-pée dans le groupe et on l’a commercialisée

à Luxembourg. elle est opéréepar Cetrel dans la business line Shared Services. C’est un pilier aussi important pour Six que pour Cetrel.

Luxtrust est un autre exemple de collaboration réussie. Quel est votre rôle et comment le jugez-vous aujourd’hui ?

Luxtrust est un consortium dans lequel nous opérons avec d’autres une infrastructure très complexe de signature électronique à Luxem-bourg, qui est d’ailleurs un des seuls pays en europe à avoir une signature officielle aussi largement intégrée. C’est clairement un grand succès. Notre rôle est d’opérer une partie technique infrastructurelle de Luxtrust et nous opérons le Customer Service Center.

Le monde de l’industrie financière a été particulièrement chamboulé ces trois dernières années, comment avez-vous vécu la crise ?

Voyez-vous une embellie se profiler ?

on a pu remarquer un tassement des montants par transaction, le nombre de transactions a également été réduit mais en moindre mesure. Les deux dernières années, nous ont malgré tout permis de croître de part l’acquisition de nouveaux clients et de nouveaux portefeuilles pour pallier la réduc-tion du business existant, principalement à l’international. on se bat pour obtenir une croissance continue même en cette période difficile où le time to market et les exigences deviennent de plus en plus difficiles.

Le mode de paiement par carte de crédit va en tout cas certainement continuer à grandir, tout comme les nouveaux modes de paie-ment en ligne. L’utilisation de l’espèce va se réduire, ce qui est un avantage économique pour tout le monde, la gestion de l’espèce étant très coûteuse. Le monde du paie-ment va se renouveler de cette manière et la volumétrie va croître de plus en plus.

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Aujourd’hui, optimiser la productivité de vos collaborateurs est deplus en plus complexe. Le temps d’indisponibilité de la messagerie,d’un serveur de base de données ou d’un simple PC peut impacter considérablement l’activité de votre entreprise et même porter atteinte à votre image de marque. C’est pourquoi vous devez avoir accèsà des services de support adaptés afin de minimiser l’impact detout incident. Computacenter vous apporte la solution adaptéeà la taille de votre entreprise.

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cASE cHoIcE

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cASE cHoIcECLoUd ComPUtiNgCLoUd ComPUtiNg

Nicolas Henckes, directeur de Legitech, en bon cartésien, a rapidement distingué le potentiel que le Cloud computing offre à des entreprises comme Legitech de se concentrer sur la création de valeur et de se débarrasser des contraintes et soucis, de ce qui n’est pas différenciateur, le tout dans un mode Pay-as-you-go. L’essence même du nuage, que telindus Luxembourg a conditionné pour Legitech, fruit de l’association momentanée entre l’imprimerie Centrale et Victor buck Services, et dont la vocation est le traitement et la mise à disposition d’informations juridiques, légales et fiscales pour les acteurs spécialisés, les entreprises et les citoyens.

Forte de 35 personnes, Legitech est une joint venture entre iC et VbS constituée pour l’op-timisation et le traitement de la publication du mémorial luxembourgeois, le média officiel des lois et règlements et recueil de la vie des entreprises. Le site Legilux est venu renforcer l’expertise technologique et juridique de Legi-tech qui a été confirmée comme architecte technologique pour le mémorial jusqu’en 2016. en dehors de ces compétences, à mi-chemin entre l’expertise documentaire, la distribution de l’information et un secteur niche du « Legal », Legitech s’est aussi mon-trée comme éditeur d’ouvrages de référence sur ces domaines, en axant prioritairement l’exploitation de ce savoir et de ses bases de données autour de sujets « tax », « Corpo-rate » et « Work ». Par ailleurs, Legitech a mis sur le marché une solution logicielle, Progilex, une solution de gestion documentaire appli-quée au secteur.

« Notre problématique, depuis 2006, était qu’en tant que joint venture, nous étions hébergés chez l’un des deux actionnaires pour des raisons de facilité de mise en place », revient Nicolas Henckes, directeur de Legitech lors des telindus trenddays, une journée de grand succès dédiée aux tendances technologiques qui font déjà leurs preuves à Luxembourg, dont cet atelier sur le Cloud Computing. avec les succès grandissants et une équipe étof-fée, Legitech a donc emménagé dans un nouveau complexe de bureaux, nécessitant aussi la mise en place d’une infrastructure it nouvelle. « or, jusque-là, nous jouissions du confortable support de l’it de Victor buck qui nous accueillait. en déménageant, il nous a fallu trouver un nouveau support et nous avons fait le choix d’un partenaire externe. »

Cette façon de déléguer, force du Sourceur telindus, a permis à la petite entreprise de se concentrer sur la création de valeur et se libérer des contraintes technologiques sous-jacentes. Poussant la démarche à l’époque bien en avant, Legitech a opté pour un modèle économique en leasing/achat du simple serveur jusqu’à la télépho-nie sur iP complète. « Nous avons choisi de nous orienter vers un outsourcing total de tout l’it non business et ce chez telindus, libérant ainsi nos chefs de projets it sur les seuls projets métiers de Legitech. Copier l’in-frastructure de Victor buck en modèle réduit n’aurait pas été la bonne solution car Victor buck a aussi bien d’autres aspects à traiter et différents de ceux de Legitech. »

insistant auprès de telindus pour lui offrir un modèle qui serait prêt à supporter la crois-sance, Legitech a aussi requis une souplesse qui puisse permettre le télétravail des colla-borateurs, l’offshoring en Roumanie ou en Pologne, aujourd’hui à madagascar, pour les tâches non différenciatrices. Legitech requiert aussi une approche orientée nouvelle techno-logie, basant son catalogue sur les produits web, jusqu’au smartphones… « Nous avions besoin de souplesse aussi dans la gestion de notre partenariat, dit Nicolas Henckes. Nous voulions pouvoir moduler les capacités sans chaque fois avoir à réinventer la relation. Nous nous devons de réagir avec un time-to-market précis et évoluer dans un contexte de croissance qui pourrait encore nous amener à déménager une seconde fois. enfin, il fallait trouver une solution qui ait un impact léger sur la trésorerie de l’entreprise en ne mobilisant pas des investissements importants. »

Un scénario idéal pour le Cloud avec une première approche iaaS. avec un partenaire spécialiste du sourcing, c’est une solution end-to-end qui a été proposée. en avril 2010, toute l’infrastructure a été confiée à telindus et seuls deux switches sont restés dans les murs bertrangeois de Legitech. « Nous vou-lons encore aller plus loin, affirme Nicolas Henckes, par exemple en matière de licences logicielles des oS des serveurs. » L’idée est de dématérialiser aussi les softwares et d’at-teindre une entreprise sous service complète. ainsi, le desktop-as-a-service pourrait bien être la prochaine étape. Confiant en telindus, Legitech vient de « renouveler ses vœux » plus qu’un prestataire, un véritable partenaire.

Legitech adopte le CloudLegitech, le spécialiste de l’information juridique et fiscale, a entamé son voyage vers le Cloud, avec un premier socle : l’infrastructure.

Nicolas Henckes, Directeur de LegitechGuy Minella, Sourcing et datacenter Services chez Telindus

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Alter Domus bien préparée pour le Plan Comptable normaliséDans l’histoire de la comptabilité des sociétés, un pas vient d’être enfin franchi par le législateur luxembourgeois. Mais, l’introduction d’un Plan Comptable Normalisé (PCN) ne se fera pas d’un simple coup de baguette magique.

Lors d’un événement avec Sage, l’éditeur de solutions de gestion d’entreprise dont bob, le logiciel de comptabilité largement répandu dans les fiduciaires, la société indépendante de domiciliation et de services aux entrepri-ses multinationales et aux sociétés de fonds alternatifs alter domus a témoigné de la forte implication que le PCN a sur l’organisation comptable des sociétés. Le sablier s’écoule doucement : les chiffres de 2011 à déposer en juillet 2012 devront être PCN compliant. il reste donc six mois avant l’ouverture officielle des lignes comptables PCN (1/1/11).

« Pour moi, dit Philippe tailleur, le Ceo de Sage en belux, le législateur luxembourgeois a introduit le Plan Comptable Normalisé pour une raison : la protection des tiers des entre-prises. » en effet, en normalisant, le législateur offre une plus grande transparence et une garantie de visibilité et de défense sur l’in-formation des entreprises, dans la limite de leur capital. mais ce passage aux PCN est actuellement une charge ponctuelle qui a un coût pour l’entreprise et les professionnels de la gestion comptable des sociétés. Chez alter domus, on tiendra le coût à répercuter pour les clients sous les quatre chiffres, grâce à la mutualisation de l’effort. il faut dire que le ges-tionnaire tient les livres de près de 1.500 clients sociétés dont 1.400 sous comptabilité bob.

« Nous voyons trois cas de figure qui vont se présenter, dit Philippe tailleur. Pour les pro-fessionnels du chiffre, comme alter domus, il est temps de passer aux actions. Les entre-prises attentives vont attraper la démarche proactivement. et puis, malheureusement, les entreprises aventurières n’y songent pas encore puisque l’effet visible sera en juillet 2012 pour les premiers dépôts sous PCN. »

dès lors, l’éditeur comptable a déjà libéré les moyens et a mis le PCN en action dans son logiciel et même proposé un Converter pour récupérer les situations comptables sous d’autres logiciels, histoire de capturer ci et là encore un peu de part de marché. aussi, plutôt dans l’année, Sage bob Software avait mis en place une nouvelle interface proac-tive plus conviviale qui devrait aussi permettre l’adoption de la technologie et de la logique PCN plus rapidement.

aLtEr DomUs PcN rEaDy

Chez alter domus, on a vite embrayé sur le sujet et on n’a pas tardé à le traiter avec la plus grande des parcimonies. « Nous avons 1.400 clients à migrer, dit manfred Schneider, Clients Services director d’alter domus en charge du programme PCN. Nous avons mis en place un groupe de travail et il faut dès à présent changer les habitudes de travail de nos collaborateurs. Nous avons organisé un training pour plus de 200 employés car malgré le Plan Comptable Normalisé, il reste encore nombre d’éléments qui peuvent prê-ter à interprétation. il faut donc se forger une opinion et aussi oublier des années de prati-ques… Un véritable challenge. »

Spécialisée dans la domiciliation et la ges-tion des holdings, alter domus a développé en propre une guidance qui a nécessité un effort de R&d important sur la trame du PCN. « auparavant, nous nous alignions autant que possible sur le reporting comptable à pro-duire au final », dit René beltjens, managing director d’alter domus. aujourd’hui, le repor-ting iFRS et le PCN doivent encore se trouver des atomes crochus. « Nous avons averti nos clients de ce changement et procédé aux premières migrations. Nous devrions avoir migré tous nos clients sous bob pour fin septembre… Nous avons établi un plan de communication vers nos clients et leur avons expliqué les raisons de ce changement. Nous leur avons fait la promesse de garder leurs historiques intacts et d’établir un reporting en correspondance avec ce qu’ils connaissaient jusqu’alors. » il faut aussi leur faire accepter le montant de la transition, qu’alter domus a réussi à contraindre sous le millier d’euros.

bob, Pas UN brIcoLEUr

avec ses 3.000 licences à Luxembourg, bob Software se place en leader auprès des professionnels du chiffre que sont les comp-tables et fiduciaires du pays. avec son Lux Converter, l’entreprise, même si elle affirme ne pas vouloir couper l’herbe sous le pied de la concurrence avec l’opportunité PCN, il est à parier que l’éditeur s’est doté d’un atout sur le terrain de l’applicatif comptable luxembour-geois. de quoi ravir la dizaine de revendeurs certifiés… L’éditeur a investi sur cette norma-lisation comptable en heures et en lignes de codes. Par contre, la petite software house belge, grandie auprès du grand groupe Sage,

ne sent toujours pas l’appel des sirènes du mode hébergé. or, voilà typiquement un exemple où les solutions hostées pourraient être très applicables en terres luxembourgeoi-ses. L’éditeur tient trop à son revenu stream de licence et à son channel de revente. Voilà qui devrait laisser de la place aux plus petits players qui s’engageront sur la vague actuelle du pay-as-you-go et du cloud, sur-tout pour une application non-core chez les end-user. Pour le professionnel de la gestion d’entreprise, bob sera toujours au top et un prestataire de renom tel alter domus pourra toujours œuvrer au mieux sur son client, dans une position proactive qui la classe au sommet de l’échelle.

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cASE cHoIcE

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cASE cHoIcEComPtabiLitÉComPtabiLitÉ

Manfred Schneider, Clients Services Director d'Alter Domus

René Beltjens,Managing Director d'Alter Domus

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Jean-Marie Leroy,Head of ICT Infrastructure chez KBLepb

« La grande valeur de telindus fut d’avoir été à notre écoute, estime Jean-marie Leroy, Head of iCt infrastructure chez KbL euro-pean Private bankers. Les consultants qui ont travaillé sur ce projet nous ont accompagnés, aussi bien dans les aspects techniques, que dans la phase de négociation financière, la période de test et de déploiement et jusqu’à l’installation dans toutes nos entités. Nous souhaitions en outre choisir un partenaire qui avait une excellente connaissance des télécommunications, capable de réagir rapi-dement et localement en cas de panne ou de défaillance. »

GaGNEr EN EffIcIENcE saNs ImPactEr L’actIvIté DEs UtILIsatEUrs

depuis 10 ans, KbL european Private ban-kers a assuré son développement en intégrant peu à peu ses filiales dans un modèle de hub. Cette stratégie vise à centraliser les services back office au Luxembourg et par conséquent d’y héberger un nombre croissant d’applica-tions business et de services iCt incluant les outils de collaboration et de mobilité (messa-gerie électronique, téléphonie sur iP, clients légers...). À ce flux de données toujours plus important, il fallait apporter une solution à la latence du temps de réponse aux utilisateurs, tout en conservant des standards évidents de rendement, de qualité et de sécurité.

Le département it de KbL était déjà au faîte des multiples solutions existantes sur le marché en matière d’accélération et d’optimisation de réseaux. il s’agis-sait cependant de faire le bon choix, adapté aux besoins spécifiques du sec-teur financier, en trouvant la solution la plus adaptée qui permettrait de surcroît un meilleur retour sur investissement, tout en améliorant la qualité des échanges.

rIvErbED aU cœUr DE La baNDE

À cette demande d’optimisation de bande passante, telindus a recommandé un équi-pement Riverbed, capable de s’adapter parfaitement aux besoins de KbL european Private bankers, de répondre à toutes les exigences en matière de sécurité, de repor-ting, de performance liée au volume et au débit des applications, mais aussi de coût. Les experts de telindus ont su s’adapter et apporter une réelle valeur ajoutée en comprenant parfaitement les besoins de KbL et en accompagnant l’équipe it tout au long de la chaîne de valeur. Une phase de tests intensifs, au cours de laquelle les équipements Riverbed ont été installés dans un environnement virtuel, a confirmé com-bien ce choix était pérenne, capable d’être ensuite déployé à grande échelle, dans toutes les filiales du groupe.

soLUtIoN éProUvéE PoUr UNE mEILLEUrE aGILIté bUsINEss

au chapitre de la performance à proprement parler, il est à noter qu’auparavant pas moins de 5tb d’informations circulaient chaque mois sur le réseau KbL. avec l’installation des équipements Riverbed, sélectionnés, testés et installés par telindus le flux a été ramené à 1.8tb. Soit une baisse de 65 % du trafic, pour un même niveau de qualité, allant bien au-delà des attentes initiales. d’un point de vue business, cette solution contribue sans conteste à la force de frappe de la plate-forme it de KbL et permet un « time-to-market » très rapide. Par exemple, KbL a pu ouvrir une agence en Pologne en mode greenfield qui n’aurait pas pu voir le jour sans cette solution novatrice et performante. avec, à ce jour, plus de 20 boîtiers installés sur tout le réseau des filiales et succursales à l’étranger, la solution a démontré toutes ses capacités pour le plus grand confort des utilisateurs.

« de par notre position stratégique au sein du groupe, notre support et nos services ne doivent souffrir d’aucun reproche. Chez telindus, notre exigence a été comprise, leurs services ont été à la hauteur de nos atten-tes », précise Jean-Louis Wenkin, Head of iCt Networks. tous les jours des sauvegardes nocturnes assurent la redondance des don-nées du groupe et garantissent la continuité de service. toujours dans le souci d’assurer la sérénité de son client et de l’accompa-gner dans sa vision stratégique, telindus assure, sur base d’un contrat de niveau de service, les opérations de maintenance sur les 9 pays (remplacement des équipements défectueux). « La simplicité du processus de déploiement, la configuration intuitive et la gestion des appliances Riverbed ont été des facteurs déterminants dans le choix de la solution finale, note eric dognon, Senior iCt Network engineer. Ces constats observés dans notre phase de tests se sont confirmés lors de leur mise en production. »

Le réseau dans les veines de KBLepbEn sa qualité de hub européen, KBL European Private Bankers opère depuis Luxembourg toute une gamme de services ICT et permet à ses filiales et succursales internationales présentes dans neuf pays à travers toute l’Europe, de se concentrer exclusivement sur la création de valeur au client final. En optant pour ce modèle unique et innovant, le département informatique de KBL doit relever un challenge de taille : répondre techniquement à l’exigence de qualité métier inhérente au business model. Dès lors, KBLepb a largement amélioré la performance de sa bande passante avec une solution trouvée avec Telindus Luxembourg, en misant sur l’écoute, le dialogue et l’expertise.

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/////////////////////// ACTUAL IT> ebRC Kayl est opérationnel, betzdorf engagé sur les rails p28

> FediSa à la conquête de Luxembourg p30

> anidris et imrim dans la même veine que dartalis p33

> La sécurité des données remise en question par KPmg p34

> Une étude troublante sur la sécurité dans les entreprises p36

> Cadis chamboule le marché de la donnée de référence p38

> itbanker : itnation accueille FinanceNation p39

> La tempête en stockage révèle à nouveau HdS p41

> Sfeir benelux change de direction p42

> L’apsi présente son nouveau président p44

> intech ouvre l’accès multicanal au Cloud applicatif p46

> CSC passe au crible le métier du Cio p48

> PwC met le Luxembourg au cœur du datacenter de demain p50

> Roger benson : « We think the time is ripe for corporate refresh » p51

> Promexis donne un visage humain au bPm p52

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« Ce nouveau centre de données à Kayl ren-force notre présence et s’inscrit pleinement dans la stratégie d’expansion de l’ePt qui a désormais 15 filiales ou participations impor-tantes dans des sociétés complémentaires, comme Luxgsm, Netcore, Visual online et notre réseau teralink. » en outre, inaugurer ce quatrième centre de données en célé-brant aussi le dixième anniversaire de la filiale ebRC, est aussi preuve d’un succès mérité.

Le chantier de Kayl, conduit quasiment par la même équipe de partenaires et prestataires que Windhof, avait débuté fin 2008 pour la pose de la première pierre en mars 2009. en 15 mois, c’est un tout nouveau centre de 5.200 mètres carrés qui est sorti du flan de la bute, formant un triangle équilatéral avec les centres City 1 et 2 et West. Un investis-sement de plus de 100 millions d'euros pour un centre de données qui obtiendra comme son aîné de Windhof une classification tier iV.

Les meilleures considérations environnemen-tales ont été prises, notamment en matière d’énergie qui sera récupérée pour chauffer le complexe administratif adjacent qui abritera les nouvelles installations d’editus.

DIx aNs PoUr mEttrE LUxEmboUrG sUr La cartE DE La résILIENcE EUroPéENNE

Pour Yves Reding, managing director d’ebRC, Kayl est une nouvelle preuve de la consécration d’une idée, née il y a dix ans, qui voyait en la continuité puis la rési-lience, des pistes fortes pour Luxembourg. « Ce centre est la partie visible de la dynami-que de notre entreprise, qui s’appuie avant tout sur des compétences, des savoir-faire, des clients, qui nous font confiance dans la gestion de leurs aspects critiques. Pour cela, nous avons reçu de nombreux awards à

l’étranger et encore dernièrement à Nice, le tro-phée du best Regional european datacenter.Pour la première fois, on a considéré officielle-ment Luxembourg comme une tier one City en europe. C’est le fruit d’un lobbying intense et la récente classification en mai dernier de notre centre de Windhof au niveau tier iV fait de ce centre un des dix certifiés mondiaux de cette qualité. »

Pour Jeannot Krecké, ministre de l’economie et tutelle de l’ePt, accompagné de son collègue François biltgen, ministre des Communications, cette étape s’inscrit dans la volonté nationale et politique d’un pays qui va de l’avant sur les opportunités en matière de e-business et e-Commerce. « il est remarquable qu’un acteur public soit reconnu parmi les meilleurs dans un environnement très concurrentiel ; et dans ce sens, j’adresse mes félicitations à ebRC et vous encourage à être sans cesse meilleurs », s’est exprimé le ministre.

eBrC Kayl est opérationnel, Betzdorf engagé sur les railsÀ Kayl, fin juin, Marcel Gross, Directeur de l’Entreprise des Postes et Télécommunications, n’en croyait pas ses yeux. « Jamais, je n’avais imaginé inaugurer deux datacenters en l’espace de trois ans », a-t-il lancé lors de l’inauguration du 4ème datacenter d’eBRC, filiale de l’entreprise publique.

En effet, après le Goldbell et le Hi-Tech (désormais appelés City 1 et 2), les historiques centres de la Cloche d’Or, eBRC n’avait pas lésiné pour assurer son expansion en entamant la construction à Windhof (West) d’un troisième centre inauguré début 2007 rempli assez rapidement, notamment avec quelques clients majeurs. Il fut donc décidé d’aller au sud, à Kayl, pour le quatrième bâtiment du spécialiste de la résilience. Et peut-être que Marcel Gross aura même la chance d’en inaugurer un cinquième à l’est à Betzdorf.

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Jean Brisbois, Renaud Oury et Jean Racine, trois des fondateurs de l'association.

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FedISA à la conquête de LuxembourgLancé en mai de cette année pour établir une communauté de l’archivage au Grand-Duché, FedISA Luxembourg a déjà du pain sur la planche. Son groupe de travail sur la preuve électronique a déjà commencé ses recherches et son Président travaille activement à la rédaction d’une proposition de loi sur l’e-archivage. La rentrée s’annonce chargée pour l’association.

Lors de son lancement, le volet luxembour-geois de FediSa internationale s’est assigné différentes missions clés. Son but est avant tout de jouer un rôle fédérateur auprès des instances européennes et des pouvoirs publics. Son objectif est aussi d’être un point de contact et d’aider à développer le marché de l’archivage en rassemblant les acteurs clés, tout en informant les utilisateurs de techno-logies. Ses fondateurs Cyril Pierre-beausse, Nicolas buck, Roland bastin, benoît Poletti et Jean Racine, entendent bien attirer l’attention sur le Luxembourg et inscrire l’association dans une dynamique internationale via différen-tes collaborations et partenariats, notamment avec les autres FediSa.

UN résEaU actIf

FediSa Luxembourg poursuit l’ambition de ras-sembler en son sein tout un panel de métiers autour de l’archivage : intégrateurs, sociétés de logiciels, experts juridiques et techniques… « on ne veut surtout pas être assimilé à un club de fournisseurs, ni n’avoir que des consom-mateurs d’informations. on aimerait avoir des membres actifs et produire de l’information utile à l’ensemble de la communauté. tout le monde est susceptible d’être concerné par l’archivage », a expliqué Jean Racine, Secré-taire général adjoint de l’association lors de

la soirée de lancement du 04 mai. Suivant l’exemple des autres sections FediSa, un groupe de travail à thème changeant va avoir la tâche de produire des livrables et des guides sur certaines thématiques pointues et faire le tour des connaissances en la matière. « Nous allons privilégier les retours d’expériences et les illustrations concrètes. Un des points forts de l’association est la diversité des profils de nos membres, ce qui enrichit les débats, même s’il faut s’assurer que tout le monde parle le même langage », poursuit Cyril-Pierre beausse, Président de FediSa Luxembourg. a ce titre, l’association travaille d’ores et déjà avec la Fedil et l’Université de Luxembourg.

UN coNtExtE LéGaL chaNGEaNt

La naissance de l’asbl, coïncide également avec la réalisation d’un projet de loi sur l’ar-chivage au Luxembourg auquel le directeur de l’association participe activement. Son but va être de pallier au flou juridique qui entoure les questions liées à la dématérialisation et à l’archivage de documents. « Le contexte légal de l’archivage électronique est en train de se transformer, le rôle de FediSa va être d’analyser l’impact des évolutions légales en matière d’archivage et de dématérialisation, de contribuer à l’amélioration et la diffusion

de bonnes pratiques, tout en vulgarisant les enjeux », précise Cyril Pierre-beausse. La loi sur l’archivage actuellement en vigueur date du 22 décembre 1986. Souvent ignorée, elle ne correspond plus entièrement aux évolu-tions technologiques en la matière. « elle ne détaille pas de manière pratique comment archiver les documents numériques, tant au niveau organisationnel que pratique », a expliqué Roland bastin, Vice-Président de l’association. « La mission de la nouvelle loi est de parvenir à renverser la charge de la preuve et d’égaliser la valeur des docu-ments électroniques authentifiés et originaux papiers. elle va beaucoup plus loin que tout ce qui existe dans les autres pays de l’Union. L’idée derrière ce projet est aussi de faire du Luxembourg le coffre-fort numérique de l’europe », ajoute Cyril Pierre-beausse.

« Cette loi devra à la fois gérer les aspects techniques et réglementaires de l’archivage, mais aussi créer un système de contrôles des prestations, sans doute via des accré-ditations pour encadrer les pratiques du milieu », a également détaillé Roland bastin. Juridiques, économiques, financiers et sociaux, les enjeux de l’archivage électronique sont divers et concernent tout type d’entreprise. très attendu, le projet de loi devrait être déposé et finalisé d’ici la fin septembre.

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Anidris et Imrim dans la même veine que Dartalis

La première sous le leadership de Laurent mellinger hérite de la mission de conseil en sécurité de l’information. La seconde quant à elle, dirigée par Stéphane Hérard, est une complète diversification des activités puisqu'anidris se spécialise en gestion et pro-tection de l’information. isaak dayan, quant à lui, reste à la tête de dartalis, spécialisée dans l’intégration et le support, qui conservera son métier de base et offrira toujours son expertise dans le domaine de la sécurité informatique.

La décision de relever ces nouveaux chal-lenges a été prise suite à une demande du marché et de nombreux clients. « depuis notre création, nous avons atteint un niveau de croissance qui nous a poussé à repenser

nos activités. Nous avons voulu notamment séparer la partie conseil de la partie intégration dans un souci déontologique et de neutralité », explique isaak dayan, managing director de dartalis. « il sera plus facile pour nos clients communs de recourir à imrim pour ses conseils en matière de stratégie informatique et de sécurité de l’information, sans forcément devoir adopter les solutions mises en avant par dartalis », continue Laurent mellinger.

« Cela dit, nous utiliserons toute synergie entre les sociétés et nous avons notamment choisi de nous établir dans le même business center. Le concept innovant d’intelligent information management développé par anidris s’inspire à la fois de l’expertise conseil d’imrim, de

l’excellence du support offert par dartalis et de la spécificité de notre domaine d’activité propre », ajoute Stéphane Hérard.

Concrètement il n’y aura donc aucun chan-gement dans l'immédiat pour les clients, les interlocuteurs restent les mêmes et se voient même épaulés par de nouveaux collègues. Partageant les mêmes locaux, les mêmes valeurs et une vision commune de la relation client, les trois sociétés sont pourtant tota-lement indépendantes de par leur structure, même si les échanges de bonnes pratiques seront toujours encouragés. « Notre objectif principal est de continuer ce que nous avons toujours bien fait, tout en conservant la pas-sion de notre métier », termine isaak dayan.

Actifs depuis plus de 15 ans au Luxembourg, Isaak Dayan, Laurent Mellinger et Stéphane Hérard, les fondateurs de Dartalis, ont récemment entrepris de lancer deux nouvelles sociétés indépendantes : Imrim et Anidris.

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AcTuAL ITSoCiÉtÉ

Isaak Dayan (Dartalis), Laurent Mellinger (Imrim) et Stéphane Hérard (Anidris)

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La sécurité des données remise en questionAu cours des derniers mois, plusieurs vols de données bancaires sur la place financière suisse ont remis en lumière la vulnérabilité des entreprises face au vol d’informations. Le nombre de vols de données, en constante progression année après année en Europe, est-il un indicateur que de nombreuses entreprises ne font pas assez d’efforts pour se protéger ?

Des données déjà suffisamment protéges ?

La plupart des entreprises luxembourgeoi-ses ont déjà fait beaucoup pour réduire les risques d’occurrence des vols des données.Les restrictions imposées par les règles de protection des données, le haut niveau de compétence et de qualification des acteurs impliqués dans la sécurité de l’information au Luxembourg, et éventuellement la protection résultant du secret bancaire pour les entreprises concernées, ont contribué à assurer que la protection des informations soit considé-rée par la direction d’une entreprise locale comme étant une problématique particuliè-rement cruciale.

toutefois, les événements qui ont touché la place financière suisse ont démontré, à ceux qui n’en avaient pas encore pris conscience, que des données sensibles peuvent toujours être volées malgré la présence de solutions techniques sophistiquées et d’un haut niveau de maturité des processus informatiques.

La cause étant bien souvent la sous-évalua-tion de l’importance du facteur humain dans la protection des données.

Le maillon faible de la chaîne

en période de crise, l’augmentation des pres-sions imposées aux entreprises contribuent à fortement augmenter le stress et l’incertitude ressentis par les employés concernant leur futur et celui de l’entreprise. il n’est donc pas surprenant que certains employés soient ten-tés d’agir contre les intérêts de leur employeur pour améliorer leur situation financière.

Selon la dernière étude de KPmg « data Loss barometer », l’analyse d’une centaine de vols de données dus à des employés a permis de déterminer que dans la majorité des cas (90 % des cas) l’employé agissait seul, utilisant principalement l’e-mail (46 %) ou les impres-sions papiers (22 %) pour voler des données relatives à la clientèle de l’employeur (75 %).

il apparaît donc que le scénario d’un vol de données est aussi simple qu’il est difficile à éviter pour l’entreprise. Néanmoins, le risque peut être réduit.

Protéger la réputation de son entreprise

Pour les entreprises, il est essentiel que les risques pour la sécurité de ses données soient identifiés et évalués régulièrement pour s’assurer de leur gestion efficace et effective.

en complément des contrôles liés aux tech-nologies de l’information et à la gestion de la fraude, il appartient aussi à l’employeur d’évaluer la capacité de ses propres res-sources à maintenir un haut niveau de professionnalisme et de loyauté. L’entre-prise doit en effet promouvoir un climat dans lequel l’employé a pris conscience de l’importance de la protection des données.

Chaque entreprise doit finalement avoir pré-paré l’éventualité que tous les efforts fournis n’auront pas été suffisants pour empêcher un vol de données. Une entreprise qui n’a pas prédéterminé sa réponse à un vol de données encourt le risque que sa pérennité à moyen et long terme soit remise en cause. À ce titre, un plan de gestion de crise appro-prié à l’entreprise permettra de minimiser l’impact d’un vol.

Pour les entreprises luxembourgeoises, beau-coup a donc déjà été fait, mais il reste encore probablement beaucoup à faire.

Par Michael Hofmann, PartnerMathieu Rinck, Assistant Manager

de KPMG IT Advisory.

Michael Hofmann, Partner chez KPMG

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Une étude troublante sur la sécurité des donnéesLa question de la protection des données est devenue pour beaucoup d’entreprises une vraie obsession ces dernières années. Pour tenter de comprendre comment les consommateurs se positionnent vis-à-vis de cette problématique et comment les compagnies peuvent mieux gérer leurs informations sensibles, Accenture a récemment décidé de mener une vaste étude sur la sécurité des données, et ce auprès d’entreprises de toutes tailles et de consommateurs issus de plus de 19 pays. Accompagnée de recommandations, cette étude a également le but d’attirer l’attention sur ces questions.

dans un contexte où les données confiden-tielles se retrouvent de plus en plus partout : au sein des entreprises et des autorités, mais aussi sur des réseaux sociaux comme Face-book, twitter ou encore Netlog, la question de la confidentialité des informations per-sonnelles est cruciale. Première étude du genre menée par accenture, elle a révélé de nombreuses lacunes dans la protection des données en europe et à l’étranger. « C’est une étude à deux niveaux. L’idée était de comprendre comment les entreprises arrivent à faire face au défi grandissant de la protec-tion de leurs données et ce qu’elles mettent comme moyens en place, explique Floris van den dool, global Security geographic Lead chez accenture. Notre motivation était aussi de mieux cerner comment toutes ces sociétés et ces consommateurs envisagent et perçoivent l’it, mais aussi de réveiller les consciences ».

QUELQUEs résULtats cLés

internationale, l’étude permet ainsi aux pays de se positionner par rapport aux autres et de se comparer par rapport aux pourcentages moyens. « L’étude allie à la fois un résumé global des résultats et un zoom spécifique des différents pays », compète Floris van den dool. disponible sur internet, elle dévoile ainsi que 25 % des compagnies interrogées sont conscientes et acceptent de perdre un certain

pourcentage de leurs données. « Que ce soit en inde, au Japon ou encore en belgique, beaucoup de compagnies sont au courant du manque de sécurité de leurs données, mais acceptent ce risque », continue-t-il. Parmi les autres découvertes, les chercheurs d’ac-centure se sont également rendus compte que l’origine des pertes de données était la plupart du temps liée à des causes internes, donc contrôlables par l’entreprise.

différents facteurs expliquent ces résultats quelque peu surprenants : le volume de don-nées collectées qui explose, les avancées technologiques réalisées chaque année, les nouveaux modèles de business qui émer-gent… tous ces éléments ont pris de vitesse les processus de régulation qui doivent assu-rer la protection des données et la capacité de nombreuses entreprises de sécuriser leurs données sensibles. « Ce sont parfois les plus petites erreurs qui ont les plus grandes conséquences pour les compagnies. Cer-taines catastrophes ont commencé via une boîte e-mail, explique Floris van den dool. avant toute chose, il est essentiel pour les entreprises de bien comprendre quelles sont les données à protéger et quelles sont les informations critiques. Un autre moyen d’ac-tion peut être d’investir massivement dans la technologie comme par exemple dans les techniques d’encryptions », poursuit-il.

il ne s’agit pas pour autant d’être fataliste face aux différentes menaces, « une appro-che dynamique qui place la sécurité et la confidentialité des données comme valeurs organisationnelles centrales peut aider à faire la différence et améliorer la performance, et ce, même dans un contexte économique global et imprévisible », termine Floris van den dool. Première édition de l’étude, elle sera sans doute reconduite pour mesurer les évolutions et les tendances en la matière.

Cadis veut chambouler le marché de la donnée de référenceAprès l’apogée des systèmes back-office dans le secteur des fonds d’investissements, voici que le secteur plonge dans le cœur de la donnée avec des systèmes de plus en plus ouverts.

Si les années 2000 ont été marquées par l’adoption des back-office pour les fonds avec igefi et Sungard en leaders locaux, Simcorp, Linedata, Profidata… en chal-lengers, le sujet d’actualité est sans aucun doute l’amélioration des workflows dans la gestion de la donnée de référence. Quelques acteurs majeurs se détachent en local, mais le marché reste largement morcelé, soutenu par une pléiade d’acteurs. Si aim Software a fait parler d’elle avec la complémentarité de l’offre avaloq à la bdL et son exploitation auprès de prestataires comme Clearstream ou Cetrel, voilà que l’anglaise Cadis s’attaque au marché continental depuis Luxembourg avec une solution différente et alternative.

« Pendant des années, les données utiles à la gestion des fonds ont subi un import / export dans les systèmes de gestion à la sauce eai, avec des systèmes technologi-ques comme informatica ou d’autres, revient Franck Willaime, directeur général pour l’eu-rope Continentale de Cadis Software. Une première génération d’outils comme gain ou

goldenSource est apparue pour proposer un modèle de donnée qui consolide et délivre l’information. mais ce type de solution reste long à implémenter et nécessite un consulting et un investissement assez lourds. »

de ce constat, est née en 2004 Cadis, un outil d’enterprise data management différent, basé sur deux principes clés : une approche outil qui comprend la vue de l’utilisateur opé-rationnel et pas l’approche technique et un Roi rapide dû à une installation raccourcie d’un facteur 6 à 7 fois plus court. « en 12 semaines, Cadis est opérationnel dans toutes les tranches du workflow du fond : que ce soit chez les administrateurs de fonds, les assets managers, les pros du Servicing, les ta, etc. »

La recette du succès, ne pas contraindre la donnée à adopter une forme qui la fait entrer dans une case, mais la faire glisser, à la volée, dans le format attendu par l’ap-plicatif consommateur. « Nous n’avons pas de modèle de donnée dans notre système.

Nous stockons les data dans leurs formats et sources d’origine alors que les autres solutions les formatent et les copient dans un modèle figé. Nous les libérons directement au format attendu par les systèmes, en évi-tant les transformations inutiles. » du coup, Cadis revendique des gains importants sur le temps réels intéressants en matière de tra-ding, et un risque diminué grâce à la précision et pertinence des informations. 150 plugins sont disponibles, pour connecter une donnée de fournisseur (bloomberg, telekurs, Fitsch, Reuters, Rimes,…) vers les decalog, multi-fonds, Simcorp, algorythmics,…

avec une douzaine de clients sur les quatre premières années, Cadis a passé la vitesse supérieure en engrangeant 21 signatures en deux ans. et attend de cette présence conti-nentale au travers de Luxembourg un bon en avant significatif. d’autant que le Servicing est en plein essor et que Luxembourg est le bon endroit pour en être et que les m&a à venir dans le secteur vont favoriser de telles approches, espère l’éditeur.

Floris van den Dool, Global Security Geographic Lead

chez Accenture

Frank Willaime, Directeur Général pour l'Europe Continentale de Cadis Software

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AcTuAL IT SÉCURitÉ AcTuAL ITFiNaNCe

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Itbanker : Itnation accueille FinancenationPour sa troisième édition qui aura lieu le 16 novembre prochain à la Chambre de Commerce de Luxembourg, le Forum ITbanker s’établit en point de rencontre entre les professionnels des technologies de l’information à l’œuvre dans le secteur financier luxembourgeois et les professionnels de la Finance.Plus que jamais à la croisée des chemins, ITBanker, Forum d’une après-midi rythmé par de multiples ateliers, rassemble autant les professionnels de l’IT, que les décideurs des institutions financières, banques, assurances, acteurs de l’industrie du fonds d’investissement, professionnels du chiffre… Cette année plus encore, les professionnels de la Finance occuperont une place majeure qui sera consacrée par la première publication d’un magazine frère d’ITnation : FinanceNation.

UN forUm UNIQUE, où La fINaNcE Et L’It sE rENcoNtrENt !

À l’instar d’itnation, qui s’attache à faire écho de l’actualité et des bonnes pratiques dans le secteur it à Luxembourg, FinanceNa-tion, le magazine de tous les professionnels du chiffre impliqués sur la Place financière grand-ducale, reprendra quelques éléments de succès d’itnation, comme des inter-views de personnalités, des témoignages de bonnes pratiques, des comptes rendus d’événements qui animent le cœur d’activité du pays : la Finance.

Lors d’itbanker, les deux magazines seront diffusés pour la première fois aux participants pour leur apporter l’éclairage it et business sur la construction de la Finance de demain. des thématiques diverses seront adressées dans différents ateliers pour les chefs de pro-jet informatique en charge de la mise en place de projets de transformation de la banque, du fonds, de la fiduciaire, du gestionnaire de fortune… ainsi, il sera question d’approches comme le « Customer Care » ou comment mettre au coeur des préoccupations du ban-quier son client, la gestion des risques, l’agilité du progiciel cœur de banque, la flexibilité des offres et des tarifs pour le client, les nouvelles

opportunités en matière de distribution de fonds, de paiements transfrontaliers, etc.

Ces thématiques seront donc à la fois cou-vertes sous l’angle solutions it et talents technologiques pour interpréter ces nou-veaux défis métier dans itnation et auront écho sous l’aspect métier dans le tout nou-veau FinanceNation.

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La tempête parfaite en stockage révèle à nouveau hDSLe constructeur Hitachi Data Systems entend bien profiter de la « perfect storm » qui affecte toute la côte stockage de données en infrastructure IT. Quand la virtualisation s’en donne à cœur joie, HDS croit au modèle Scale Up…

Face à la courbe exponentielle de la crois-sance du volume d’informations, les entreprises ont bien du mal à exploiter à la fois un parc de stockage hétérogène et sou-vent inadapté. Pour cela, la virtualisation du stockage a permis bien des avancées, mais le ping-pong effect qu’elle génère peut être désastreux pour les entreprises. avec la perte de Sun, un des revendeurs majeurs de la technologie éprouvée HdS – hi-end storage, no downtime, hi-availability, best-in-class, etc… – telematics & Services, l’intégrateur belge veut occuper le terrain luxembourgeois pour un meilleur soutien aux clients fidèles, mais aussi pour tenter l’alternative aux lea-ders bien établis.

Si HdS a souvent été présentée comme la Rolls du stockage, l’environnement luxem-bourgeois n’a pas toujours été taillé à la mesure du constructeur. Quelques clients (non des moindres comme goodYear, Hôpi-tal Kirchberg, l’eib…) ont néanmoins repéré les qualités intrinsèques à la mécanique de précision en stockage d’HdS, notamment au travers de Sun. aujourd’hui, la famille 200 – la gamme midrange d’HdS – se présente mieux et ses qualités système (avec dual controler) peuvent rendre le concept actif-actif attrac-tif, plus simple à configurer, et Non-Stop. La connectivité est aussi part des atouts avec un support multi-protocoles permettant aussi le iSCSi à large échelle.

dans le cadre d’une escale luxembourgeoise, Hu Yoshida, Vice Président et Cto d’HdS, a rappelé la tempête qui se soulève en matière de stockage et les solutions unifiées que l’éditeur peut proposer en la matière. « avec la virtualisation, l’arrivée des processeurs 16

core multi-tâches, le Layer 3 en cache, plus rien n’arrête l’escalade en matière de stoc-kage de données. aujourd’hui, une machine peut tourner 10 ou 20 Vm’s avec des charges i/o 100 fois plus lourdes qu’il y a quelques années. de plus, l’entrée des mémoires flash dans les machines soulève de nouvelles opportunités et défis. or, le stockage devrait suivre une courbe Scale Up similaire et les seules solutions pour le moment sont de type Scale out. Cette dernière est une réponse

peu chère mais qui ne traite pas du problème de la puissance du nœud de stockage. Seule une approche Scale Up peut offrir un global cache qui répondra aux besoins de demain. Faire moins cher n’est pas un problème ; faire du stockage un service en est un. »

aujourd’hui, HdS a établi des partenariats intéressants avec les hypervisors editors, en ce compris microsoft. il ne faut pas oublier aussi qu’Hitachi est également un fondateur et que sur le processeur, on en connaît un rayon au Pays du soleil levant. avec le Cloud, HdS promet une infrastructure capable de se transformer en une plate-forme qui sup-porte l’interfaçage, la scalabilité, la garantie de services.

Pour maarten Paddenburg, d'HdS en benelux, l’offre midrange aujourd’hui n’est pas une proposition bridée, mais au contraire une offre modulaire que des partenaires comme telematics & Services peuvent exploiter avec une approche qui convient véritablement au client. avec la signature d’alliance avec oracle, suite à la reprise de Sun, HdS ne considère pas que des failles de relation pourraient affecter les clients, mais qu’au contraire, cela laisse plus d’espace aux partenaires autorisés tels t&S d’accompa-gner le client plus loin que la revente, mais au cœur de l’ambition avec l’implémentation, la migration et les services nécessaires associés…

Hu Yoshida, Vice-Président et CTO d'HDS

AcTuAL ITStoCKage

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Une nouvelle Direction pour Sfeir BeneluxSfeir Benelux, société de conseil présente depuis 1993 à Luxembourg, met en place une nouvelle Direction Opérationnelle. Julien Maujol, déjà présent dans le Groupe Sfeir depuis 2005, en prend la tête. Sfeir Benelux, par la création de cette nouvelle fonction, entend dynamiser ses activités et notamment, associer à son offre technologique déjà forte, une offre qui soit orientée sur le métier des ses clients, fondée sur de nombreuses années d’expérience accumulées sur la place financière luxembourgeoise.

après avoir occupé le poste d’account manager pendant cinq années, Julien maujol devient donc responsable du développement et de la stratégie de Sfeir benelux. après avoir géré une partie importante du portefeuille client de la société dans ses prérogatives précédentes, il fait, à présent, face à de nou-veaux défis. « Nous avons plusieurs axes de développement pour les mois à venir, mais notre force restera notre proximité avec le marché ainsi que les talents qui constituent notre équipe. Nous sommes une trentaine de consultants et la qualité de notre relation nous permet d’être très proches de nos clients et d’avoir une grande motivation chez nos collaborateurs », précise Julien maujol.

UN aNcraGE LUxEmboUrGEoIs

Spécialisée dans les services informatiques créateurs de valeur et le conseil depuis 17 ans, Sfeir benelux propose plus particulière-ment son expertise dans le secteur financier. Sous la direction de Pierre dalmaz, Prési-dent directeur général du groupe, elle met à disposition d’entreprises de toute taille sa connaissance approfondie du marché luxem-bourgeois. Si 80 % de ses clients sont plutôt issus des grands Comptes privés, le secteur public est en train de grandir.

La compagnie collabore activement avec une autre société du groupe Sfeir, Sfeir Sa, située

à Paris. « Un de nos projets est de développer l’aspect communautaire et de foisonner sur les échanges de connaissances entre les deux entités. Plus de séminaires, plus de mobilité entre les deux sites, etc. », explique Julien maujol. « Nous souhaitons évoluer et conti-nuer à développer de nouvelles activités et une meilleure collaboration au sein du groupe afin d’en faire bénéficier nos clients et nos consultants quand c’est possible », ajoute-t-il.

UN PartENarIat avEc GooGLE

Sfeir est récemment devenue la première SSii à être labellisée google enterprise Partner. « C’est une vraie reconnaissance du travail effectué par nos équipes autour des techno-logies google. C’est aussi un témoignage de confiance et un fort encouragement du géant américain à l’heure de l’arrivée du Cloud Computing, des Ria et des applications de mobilité », précise Julien maujol. Sfeir est donc en mesure d’offrir à ses clients l’inté-gralité des outils et des technologies google disponibles, comme la suite googleapps, appengine, gWt et android.

« Notre but pour cette année est d’aller encore plus loin dans notre maîtrise des technologies, mais aussi d’y associer la compréhension du métier de nos clients pour les accompagner dans l’accomplissement de challenges tels que UCitS iV », conclut Julien maujol. Julien Maujol, Directeur Opérationnel,

Laurence Crampazano, Assistante de Direction, Arnaud Waller, Account Manager et

Florence Pujos, Responsable Ressources Humaines

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L’APSI présente son nouveau présidentL'Association des Professionnels de la Société de l'Information (APSI) a récemment choisi son nouveau président, c’est Jean Diederich (Ineum Consulting) qui a été choisi pour succéder à Claude Lüscher (Exigo). Elu par le conseil de 16 membres désignés lors de la dernière Assemblée Générale, son mandat va durer un an. Plusieurs autres membres du conseil ont également été désignés à cette occasion : Gary Kneip est désormais le nouveau Vice-Président, Fernand Thill le Secrétaire Général et Daniel Eischen a été nommé trésorier.

Vice-Président l’année passée, initiateur des « iCt innovation days » en 2010 et créateur des « green-it days » en 2009, Jean diederich a pour ambition de rendre l’association

plus visible et plus dynamique. « Nous voulons donner à l’aPSi un vrai rôle de fédératrice des différents acteurs et associations qui composent le monde de l’iCt à Luxembourg, mais aussi être l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, tout en étant un point de contact pour tous ceux qui s‘intéressent au secteur », expli-que-t-il. L’aPSi souhaite également profiter de cette nouvelle nomination pour attirer de nouveaux membres et s’ouvrir à d’autres partenariats. « Nous visons un nouveau membre par mois et nous sommes ouverts à tout type de

profils ! il nous faut avant tout éviter d’être vu comme un club fermé », complète Jean

diederich.

DéfENDrE LE LUxEmboUrG commE « PLacE Ict »

après deux Séminaires « iCt innovation days », le constat est clair : il n’y a pas encore assez de projets innovants au

grand- duché, même si les bonnes volon-tés sont là. « Certains de nos membres se reposent encore trop sur leurs lauriers et ne s’investissent pas assez dans des nouveaux projets, à Luxembourg ou en europe. Notre rôle va être d’attirer l’attention sur les initiatives qui se créent et sensibiliser les professionnels. Le grand-duché a les capacités pour deve-nir un hub technologique », continue Jean diederich. Pour ce faire, les groupes de travail prennent le relais pour creuser certaines thé-matiques actuelles comme l’archivage légal ou le green-it et produire des documents de travail.

L’aPSi se veut également l’ambassadrice du Luxembourg à l’étranger et le point de contact de sociétés voulant s’établir sur son territoire. « Notre volonté est aussi de promouvoir l’énergie de la place dans le secteur iCt, que ce soit dans le domaine du e-commerce, des datacenters, de l’innova-tion iCt etc. Le Luxembourg est en train de progresser, même si tout n’est pas encore acquis. Les pouvoirs publics ont désormais compris l’importance du secteur, c’est même devenu un des piliers politiques. Nous mili-tions d’ailleurs pour la création d’un comité de coordination entre les acteurs publics et privés », termine-t-il.

Jean Diederich, Directeur de l'Apsi

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AcTuAL IT FÉdÉRatioN

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Intech ouvre l’accès multicanal au Cloud ApplicatifLe Luxembourg affiche clairement sa volonté d’être un acteur majeur dans le domaine du Cloud Computing, un concept qui permet de virtualiser son système d’information, pour le rendre plus souple et pluséconomique à gérer. Les récentes déclarations de monsieur le ministre François biltgen au gala golden-i ou la création de LuxCloud en sont des manifestations évidentes.

Les investissements ont jusqu’ici été surtout réalisés du côté infrastructure. C’est un premier pas important et nécessaire. Pour capitaliser sur ces investissements et se différencier, l’enjeu est aujourd’hui de permettre aux communautés métier de proposer des Clouds Applicatifs avec une valeur ajoutée plus forte pour les utilisateurs finaux.

Présente au Luxembourg depuis 1996, intech, filiale d’intech group, est spécialisée dans la conception et la réalisation de solutions métiers construites à partir de composants industriels fondés sur les Nouvelles technologies de l’information. L’entreprise met ses 80 ingénieurs au service des grands comptes de la place avec un cheval de bataille : transformer les innovations technologiques en innovations business.

troIs axEs DU cLoUD

traditionnellement, l’offre en matière de Cloud Computing s’articule autour de trois pôles infrastructure as a Service (iaaS) qui met à disposition et facture à l’utilisation une infrastructure physique virtualisée et son système d’exploitation. La Platform as a Service (PaaS) s’attache à l’environnement logiciel (serveur web, serveur d’application et ou base de données) et le Software as a Service (SaaS) à une application dans son ensemble (messagerie, CRm, eRP, …).

Un Cloud applicatif est un environnement ouvert aussi bien aux fournisseurs de services qu’aux utilisateurs qui met ces acteurs en interaction dans un domaine métier spéci-fique. il convient de noter ici qu’en termes de sécurité, des solutions d’authentification peuvent être mises en place, telles que Luxtrust. Une offre de type SaaS constitue un Cloud applicatif de base. au-delà du SaaS, de plus en plus d’acteurs proposent des aPi ouvertes, accessibles depuis le Web qui permettent à d’autres acteurs, entreprises ou développeurs indépendants, d’innover en les exploitant et d’inventer de nouveaux modèles économiques. google maps aPi ou Sales-Force appexchange en sont des exemples.

DIfférENts avaNtaGEs

La mise en place de tels écosystèmes permet aux organisations de créer de nou-velles opportunités de revenus, en facturant l’accès aux services, d’étendre la commu-nauté des utilisateurs et donc d’acquérir

de nouveaux clients. en outre, ces écosys-tèmes offrent un point d’entrée unique à l’utilisateur pour la gestion de l’ensemble de ses relations. Ce dernier peut ainsi accéder à son espace privatif à partir de tous ses périphériques (PC, Smartphone, iPad, …). Ses données sont ainsi accessibles à tout moment avec un compromis optimal entre ergonomie et mobilité : au bureau sur son ordinateur, en voyage sur son Smartphone, dans le train, l’avion ou dans son salon sur sa tablette graphique.

intech a développé un environnement d’intégration applicative composé de plusieurs frameworks, qui sont tous fondés sur les standards du marché. ils permettent la mise en œuvre rapide et sécurisée de Clouds applicatifs qui exposent les services de l’entreprise. Le même environnement est utilisé pour le développement d’applications fixes ou mobiles.

Fabrice CroiseauxFabrice Croiseaux, Associé chez Intech

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AcTuAL IT CLoUd ComPUtiNg

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CSC passe au crible le métier du CIoL’univers économique de plus en plus changeant, oblige les sociétés à anticiper et améliorer leur agilité. Il leur faut s’adapter à la nouvelle situation, mais aussi pouvoir saisir les opportunités qui se présentent. CSC, au travers de la deuxième édition de son « Baromètre CIO » en collaboration avec le magazine 01 informatique, a mis en lumière les difficultés qui attendent ces CIO et leur DSI.

« La crise a forcé les entreprises à repenser leur modèle économique. Les technologies de l’information représentent un levier capital, que ce soit pour analyser ou pour agir concrè-tement », a souligné Claude Czechowski, Président de CSC europe. Le baromètre CSC a ainsi analysé près d’une centaine de dSi réparties aux quatre coins de l’europe. L’étude met particulièrement en avant l’im-pératif pour la fonction informatique de se réinventer. Le nouvel équilibre est à trouver entre stratégie de rebond (faire comme avant) et stratégie de rupture (se renouveler).

5 DéfIs À rELEvEr

« Cette étude nous a permis d’identifier cinq grands enjeux auxquels les dSi doi-vent répondre aujourd’hui. Ces défis ont un impact important sur la stratégie, mais aussi la technologie des entreprises », explique dominique thireau, Ceo et general manager de CSC Luxembourg. Ces deux dernières années auront ainsi profondément modifié les habitudes de consommation du grand public. « Pour résister à la pression des coûts, les consommateurs vont avoir tendance à préférer l’usage d’un produit, plutôt que de se focaliser sur sa possession. Le produit devient secondaire », précise-t-il. on assis-terait également à l’émergence du modèle du « client contributeur », les consomma-teurs veulent davantage s’impliquer dans la

définition des offres qui leur sont proposées. on arrive à une logique d’économie contri-butive où la relation client est placée au cœur de la réussite. « Le troisième défi à relever va être l’avènement de la fameuse “géné-ration Y”, née avec une souris à la main. Les jeunes diplômés sont baignés dans le Web 2.0, ils annoncent une nouvelle culture d’entreprise. on assiste aussi à une mon-tée en puissance du concept de “l’entreprise étendue”, de plus en plus amenée à travailler dans un environnement globalisé, elle crée une nouvelle cartographie de l’entreprise via une mobilité des ressources et de multiples partenariats, ce qui pose de nombreuses questions en matière de sécurité. enfin, le développement durable devient un critère de décision à part entière. Le rôle des nouvelles technologies va être essentiel pour optimi-ser l’empreinte écologique. Pour 48 % des entreprises, cela reste un challenge majeur.

DEs tEchNoLoGIEs créatIvEs

Les challenges des dSi sont donc de taille. il leur faut : réduire leurs coûts, améliorer leurs performances, pousser la virtualisation, l’it green… ils nécessitent une technologie innovante et réactive. Plusieurs techno-logies font beaucoup parler d’elles, « les réseaux sociaux et collaboratifs ont fait un bond significatif ces derniers mois,

ils réinventent la communication d’entre-prise et instaurent de nouveaux modes de travail en offrant une meilleure adapta-bilité et réactivité par rapport aux besoins métier », continue dominique thireau. Près de 34 % des sondés ont d’ailleurs intégré cette vision et investi dans ces technologies.

« Le cloud computing est aussi une des tendances lourdes, pas moins de 20 % de croissance ont été enregistrés en 2009. il offre un accès simple et rapide aux res-sources, ce qui est déterminant pour faire face aux volumes d’information grandis-sants », poursuit-il. au niveau poste de travail, 77 % des dSi envisagent le bureau virtuel comme un investissement prioritaire. La green it est aussi une préoccupation qui risque de s’imposer durablement. Pour 42 % des dSi contactées, elle représente un des plus grands défis à remplir.

L’étude illustre une certaine évolution par rapport à son volet précédent. La place accordée à la dSi devient plus stratégique. « Pour nous, la dSi est vraiment vue comme un levier d’innovation. elle doit travailler de manière connectée avec le métier et améliorer sa gestion relationnelle. Cette vision est de plus en plus partagée, près de 77 % des dSi interrogées font partie des instances décisionnaires », termine dominique thireau.

Dominique Thireau, CEO et General Manager

de CSC Luxembourg

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PricewaterhouseCoopers met le Luxembourg au cœur du datacenter européen de demainPwC Luxembourg, à l’écoute des tendances qui animent le pays, vient de s’assurer de la réelle volonté de transformation du paysage national en matière d’infrastructure ICT sur les aspects de centres de données en publiant un rapport de la série Luxembourg : Where Else ?

dans son rapport publié sur pwc.com/lu, le cabinet de la Cloche d’or a remonté le fil de la fibre qui a revigoré le marché du centre de données et les ambitions nationales du pays en matière de place de premier choix dans l’hébergement de services iCt dans des infrastructures adaptées et modernes. Le vent nouveau insufflé par le gouvernement en grande partie en dopant ebRC, filiale de l’ePt, grâce au réseau teralink et la constitution à succès de LuxConnect, a réveillé le marché et créé une saine émulation qui a aussi profité à tout le secteur, y compris privé.

« Nous suivons les acteurs et les avons ren-contrés aussi pour exprimer dans un outil marketing pour le pays de la réelle volonté d’exporter cette expertise et cette nouvelle capacité en matière de datacenter », explique gilles Vanderweyen, associé et iCt Leader chez PwC Luxembourg. Le document, ficelé surtout à l’égard d’un public extra-luxembour-geois, relève les qualités de la proposition de valeurs dont la position centrale du petit pays au cœur de l’europe, la qualité de l’environ-nement économique et d’affaires, les attraits sur les aspects fiscaux et la flexibilité et diversité des offres.

Le document, préfacé par François biltgen, le ministre des Communications, est com-posé d’éléments factuels sur l’économie du pays et les avantages clés de s’y établir et reprend en une série de fiches les acteurs majeurs du paysage des datacenters, même si malheureusement certains noms semblent manquer à la longue liste des acteurs du sec-teur comme broadcasting Center europe, Clearstream Services, Lab datavault, et Verizon…

« L’information est sans frontières et les grandes places d’hébergement it sont soit comme Londres saturées ou comme ams-terdam ou Francfort pas plus économiques ou évoluées que l’offre actuelle luxembour-geoise, estime gilles Vanderweyen. il y a en outre un know-how local important et le secteur public a consenti à des investis-sements lourds que les entreprises privées peuvent désormais exploiter ou compléter. avec cette infrastructure, chacun peut trou-ver sa niche et la concurrence va s’établir plus fortement qu’auparavant. » en effet, en mettant à disposition de la place un cadre d’expansion dans l’offre datacenter, le gou-vernement a réussi à franchir la première

étape de la création d’une Luxembourg tier one City dans le datacenter… À Shanghai, lors d’iCt day de l’exposition universelle, ce sujet sera largement couvert et le rapport de PwC pourra être un outil précieux pour ceux qui voudront promouvoir Luxembourg sous un nouveau jour…

We think "the time is ripe for corporate refresh"The Intel’s country general manager for Benelux and Nordic countries explains why IT decision makers should now consider investing ASAP again, in the interest of their organization’s competitiveness.

Roger benson tours Luxembourg and share his 2010 clear message : if 2009 was a challenging year for intel and the it industry, business PC demand and consumption will grow again this year. it is now the time for Luxembourg companies to refresh their PCs and data centers.

Roger Benson, how would you define 2009 and 2010 from the IT point of view ?

We saw a drop in Q4 2008 in terms of it spending. in 2009 we faced what i would call a ‘depressed growth rate’, compared to 2008. So it was flat or in some cases down in many markets, as the finance management and many companies often took control of spending in many parts of the business. it was one of those affected segments. Regar-ding 2010, we start to see an optic, however it still remains a longer-term bigger accelera-tion, that we anticipate at some point. and we know that it managers in many cases want to refresh. and that they are looking for the arguments to position to their Ceos and CFos on why doing it now.

How can Intel support them ?

We help them making their business more competitive. and in many cases it can actually save them money by investing now, instead of waiting. For instance you have a lot of support costs that come as a result

of maintaining an ageing data center or an ageing fleet of client PCs. and those support costs really start to grow significantly after the third, fourth or fifth year of use.

What is the amount of these support costs for organizations ?

a survey released in 2009 by Wipro PSa, on cost of money spent on support in year one, two, three and four, shows that companies are spending 375 dollars more in Y4 than in Y1. the study was conducted through inter-views of managers from over hundred firms across europe and North america, in 15 different sectors.

Does corporate refreshment also apply to data centers ?

in data centers you have another factor, which is energy consumption from a cost point of view. these facilities hold corporate databa-ses and are business information centers. When you put a lot of information together and it takes space, you are managing the density of your servers in your buildings. as an example, data centers that were imple-mented five years ago, include 15 servers. Now with the new Xeon 5600 processor one single server does the same work, get the same job done than 15 five years old servers. one saves up to 93 % energy consumption as a result of that consolidation.

So that is one choice. Now the other choice is to replace the 15 old servers with 15 new ones and make a straight forwards-refresh. in this case you will give yourself a 15 times higher performance and you still save on energy costs by around 8 percent.

Hence, both alternatives are economically very attractive. and will give you a drama-tic energy and space savings consolidation as well as a dramatic performance gain. it managers can trade off between those two vectors and position to their CFo and Ceo how they can help their business to be more competitive as well as saving money. this is the primarily message : we think the time is ripe for corporate refresh !

Do you think that these organizations are ready to take the step ?

indeed we are happy to see that it started, though we think that there is some more distance to go in terms of really driving that refresh. the other point we see is the com-panies’ decision to transfer their european headquarters to Luxembourg. Some place their data centers here as well. because of either tax rule or internet content download, it is attractive for firms to have their data cen-ters in Luxembourg, where there is a big data center community.

Gilles Vanderweyen, associé et ICT Leader chez PwC Luxembourg

Roger Benson, country general manager for Benelux and Nordic countries at Intel

50 SePtembRe / oCtobRe 2010

AcTuAL IT

SePtembRe / oCtobRe 2010 51

AcTuAL ITiNFRaStRUCtUReiNFRaStRUCtURe

Page 27: ITnation #26 - septembre 2010

Promexis donne un visage humain au BPM

En mixant une approche BPM augmentée de Lean avec l’ergonomie, Promexis développe un créneau et une offre originale qui réconcilient la satisfaction

de l’utilisation à l’amélioration de la performance.

Souvent, dans une approche BPM classique, on tente d’optimiser les processus d’entreprises en les raccourcissant, les simplifiant,

les fluidifiant, les automatisant… pour une meilleure productivité. Cette approche industrielle d’amélioration de la qualité est parfaitement bien

complétée par la dimension Lean qui vise à éliminer les causes de rejet et les défauts de la production. Mais souvent, le parent pauvre de la volonté

stratégique de l’entreprise qui entame une démarché d’amélioration par les processus, c’est la perception de l’utilisateur dans le cycle.

C’est là que Promexis a inoculé la notion d’ergonomie dans l’ensemble des phases d’amélioration pour augmenter le confort utilisateur

qui finalement pèse aussi dans la progression qualitative attendue.

« avec l’ergonomie associée à la démarche bPm/Lean, nous qualifions les causes de rejets et défauts du point de vue de l’utili-sateur. ainsi les disciplines se complètent mutuellement avec le bPm qui s’attache à augmenter la qualité finale selon la volonté stratégique de l’entreprise et l’ergonomie qui permet de donner de nouvelles pistes d’optimisation pour les utilisateurs ».

dans un cycle bPm classique, on entame une phase d’analyse d’un processus que l’on déroule et aplatit au plus juste, cher-chant les inefficacités, les incohérences, les redondances, les améliorations évidentes, etc. « L’ergonome entre dans la discussion pour chercher dans cette analyse-métier la cohérence et permettre une interpré-tation. il cherche à mettre en évidence les caractéristiques comportementales et envi-ronnementales qui seront touchées par la transformation bPm. après cette analyse, l’équipe fait une proposition de pistes de travail qui doivent aboutir à la définition sou-haitée par la nécessité business et l’objectif

à atteindre. ici encore, l’ergonome peut aider dans la conception d’interface lorsqu’un processus nécessitera une interaction avec l’utilisateur. enfin, dans la phase de mise en place de la version « to be », l’ergonome assure que la cohérence utilisatrice est valide et procède aussi à l’acceptation des utilisa-teurs. » Un métier que Proxemis connaît aussi bien dans la mise au point de test d’accep-tation d’users. Le bPm n’est pas une refonte qui se traduit par un saut de version, c’est un processus continu et à monitoring constant. ici aussi, l’ergonomie peut régénérer des pistes d’amélioration.

typiquement, dans une mission de remise à plat de procédures dans un système de ges-tion d’employés, de nouvelles législations et conditions ont impacté le processus initial qui en cascade touche tout une autre série de systèmes. Proxemis a analysé le processus avec l’approche bPm et proposé un chan-gement en alignement avec l’objectif défini. or, il s’avérait que la transposition pure en termes de processus ne correspondait pas

à l’habitude de travail des employés et ne gérait pas des exceptions par rapport au flux optimal. Par exemple, dans la réalité, un pro-cessus peut être interrompu puis repris, géré en masse, etc., ce que le système ne com-prend pas. L’ergonomie globale a permis de remonter ces interférences et a permis une solution qui augmente la qualité du processus et une satisfaction des utilisateurs. La démar-che séduit de plus en plus d’entreprises qui veulent du bPm pragmatique… « Nous pre-nons le chantier end-to-end, dit marc ardizio, business Unit manager Luxembourg de Promexis. Nous nous concentrons unique-ment sur l’amélioration du besoin exprimé à la base et au délivrable final qui doit en être fruit. dans le domaine bPm, nous ne voulons pas tomber dans la tentation de faire du sli-deware, mais offrir une réponse terre-à-terre. » avec 18 personnes, dont 6 à Luxembourg, Promexis donne un nouveau visage au bPm…

Marc Ardizio, Business Unit Manager chez Promexis

SePtembRe / oCtobRe 2010 53

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Page 28: ITnation #26 - septembre 2010

/////////////////////// ITNATION EVENTS

> Conférence outsourcing : troisième édition p56

> Novell en funambule sur le fil de la vie des fichiers p57

> Logica met le géo-décisonnel au milieu de la carte bi p58

> emC virtualise le cloud p61

> Convergence of bPm & Soa, next generation of agile business platforms p62

> HP’s bSm improves it operations p64

> Siemens and geVa come to PaaS p66

> Your it Shall do the routine p68

> Clearstream intègre la réconciliation automatisée dans le SSb p70

JUiN-JUiLLet 2010 55

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Page 29: ITnation #26 - septembre 2010

Externaliser à Luxembourg

En juin dernier, Dexia DTS, Cetrel, Clearstream Services et Siemens IT Solutions and Services, se sont associées

le temps d’une conférence pour dessiner les contours de l’outsourcing à la mode luxembourgeoise. Parmi les best

practices dégagées, tous s’accordent pour insister sur une bonne préparation à l’externalisation et font référence

à un rapprochement inévitable entre business et IT.

michel Van Schingen, Cto de dexia dtS, a donné le coup d’envoi en détaillant l’évolution de dtS depuis sa récente création il y a qua-tre ans. L’idée de base était de centraliser le plus possible les infrastructures it au sein du groupe dexia. « Le premier but poursuivi était d’améliorer la qualité de nos services vers nos clients. ensuite, on a souhaité concen-trer ces activités chez dtS pour réaliser des économies d’échelle, créer des synergies et gagner en performance. enfin, la troisième raison, moins d’actualité aujourd’hui, était de diminuer notre time to market pour soute-nir le business dans le cadre de l’expansion du groupe », explique michel Van Schingen. différents projets it d’envergure se sont succédés pour parvenir à la consolidation des centres de calculs belges et luxembour-geois. « tout a littéralement été déplacé de bruxelles à Luxembourg, ça a été un véritable challenge », ajoute-t-il.

PLUsIEUrs tyPEs D’oUtsoUrcING

Renaud oury, Vice-President Shared Services de Cetrel, a, quant à lui, abordé les questions de la gestion du risque opérationnel et de l’impératif d’un retour sur investissement rapide. « Par le passé, l’externalisation était un choix parmi d‘autres, maintenant, elle devient presque obligatoire. La principale motivation est bien sûr la réduction des coûts.

La première question qui revient chez nos clients est de savoir quels sont les risques pour leurs activités », explique Renaud oury. Les risques opérationnels sont généralement ceux amenant une perte de résultat due à des processus inadéquats ou ratés. ils peuvent être financiers, opérationnels, stratégiques, mais aussi de réputation.

Philippe Houssier, Ceo de Siemens it Solu-tions and Services, est venu compléter la discussion en redéfinissant le concept de SaaS. « on recourt à l’externalisation, avant tout pour confier une tâche à une société qui la fera mieux ou à des coûts réduits. on fait appel au SaaS quand on se rapproche du mode de la commodité », précise Philippe Houssier. Le Software as a Service envisagé par Siemens permet ainsi de gagner en agilité, de maximiser la valeur de ses investissements et de simplifier son business en améliorant ses performances. « modulables, les services proposés en SaaS amènent de la valeur, de la flexibilité, mais autorisent aussi une plus grande mobilité des employés. L’outsourcing allié au SaaS est pour nous le moyen par excellence pour innover et créer de nouveaux produits, surtout pour les petites structures qui peuvent grâce à ça se concentrer sur leur cœur de métier », poursuit-il.

michel Rodriguez, Head of it external busi-ness de Clearstream Services, de son côté,

est venu conclure l’après-midi en évoquant plutôt la vision d’un outsourcing au service du business. « L’externalisation n’a pas un problème d’informaticien, ce n’est pas l’it qui prend les décisions stratégiques dans ce domaine. L’évolution va plutôt vers le busi-ness. Pour moi, l’externalisation n’est pas limitée à une réduction des coûts, mais doit participer à une création de valeur. Ce n’est pas un fin en soi ni une question de machi-nes, de réseaux ou de terabytes », a conclu michel Rodriguez.

novell en funambule sur le fil de la vie des fichiersAvec sa stratégie « Making IT Work As One », Novell est revigorée par ses choix et par son histoire qui aujourd’hui font de l’éditeur un choix fiable pour les organisations IT.

Certes Novell a perdu les batailles des OS qui faisaient rage dans les années d’avant 2000. Mais les fondamentaux, la vision et les valeurs de l’époque, font de l’éditeur un candidat des plus sérieux dans les logiciels d’infrastructure du monde hétérogène et ouvert. Une des premières pièces de Novell, son eDirectory, a génétiquement imprégné toutes les solutions qui sont à l’avant-scène aujourd’hui. L’acquisition de l’éditeur Linux SuSE en 2004 l’a fait basculée dans le monde ouvert et multiplateforme.

« aujourd’hui, Novell propose des solutions qui s’adaptent à toutes les infrastructures et organisations it, explique eric Pirlot, Country manager de Novell à Luxembourg. et ce dans le respect de nos valeurs de simplifi-cation et de lutte contre la complexité it, la diminution des risques et une sécurité innée, une réduction des coûts et une diminution de la dépendance que les clients ont envers un fournisseur unique. »

dans ce contexte, Novell délivre des solutions pointues, répondant à des besoins précis, dans le centre de données, sur la station de travail ou dans l’identification et le manage-ment des utilisateurs et la sécurité. « Nous sommes Cloud enabled, par essence, dit eric Pirlot. mais il reste encore dans l’appli-cabilité de ce domaine au niveau local des questions en suspens. Nous voulons nous placer au-dessus de la mêlée, au-dessus de l’hyperviseur en fournissant des solutions pour construire, gérer, provisionner, mesurer et sécuriser le Cloud. »

d’autre part, l’éditeur attache toujours une très grande importance à l'end-user computing

avec son ZenWorks, qui permet une gestion de parcs étendus, de distribution d’appli-cations, de facilitation de migration vers Windows Seven… avec une solution de collaboration, Pulse – nous y reviendrons à une autre occasion – Novell prépare le Crowd Sourcing qui va s’imposer certainement au vu des nouveaux usages de la génération Y. enfin, à Luxembourg particulièrement, Novell reste très forte sur la gestion des identités des utilisateurs, un fer de lance toujours par-ticulièrement bien affûté.

Novell propose des solutions alternatives pour la simplification de la gestion des fichiers dans le parc infrastructurel des entreprises. Lors d’un petit-déjeuner, Novell a rappelé la crois-sance exponentielle et semble-t-il inextricable du volume de l’information et des fichiers qui la contiennent. or, cette croissance implique des défis permanents : une explosion des volumes, une conformité qui devient difficilement maîtri-sable, une administration casse-tête, un coût sur les composants hardwares, énergétiques, le cooling, etc. sans cesse croissant, et pire encore, une valeur de plus en plus cachée de l’intelligence dans l’information.

Pour emmanuel devaux, technology Specialist de Novell Luxembourg, la File management Suite de l’éditeur répond à ces principaux challenges. elle travaille dans un esprit de rationalisation et de réutilisation de l’existant sans toucher aux composants physiques, virtuels et oS en place. elle s’élève au-des-sus de la logique d’accès au fichier. ainsi, elle traite le cycle de vie de l’utilisation des données, génère un reporting affiné et réal-loue les fichiers sur base de règles de pure évidence. avec la combinaison unique avec l’identity management module de Novell, elle provisionne les individus et les entités dyna-miquement en fonction de critères pertinents propres à chaque organisation et paramé-trables à souhait pour affiner la solution à la stratégie de l’utilisateur. À découvrir avant que vos File Serveurs ne soient dans le rouge…

Eric Pirlot,(Novell)

Pascal Schmatz,(Novell)

Stany Wyrzykowsli (C2D)et Eric Nobécourt (ONS)

56 SePtembRe / oCtobRe 2010 SePtembRe / oCtobRe 2010 57

PETIT-dÉjEunERconFÉREncE iNFoRmatioN oUtSoURCiNg

Page 30: ITnation #26 - septembre 2010

Logica met le géo-décisionnel au milieu de la carte BIDepuis déjà quelques années, le succès des technologies de navigation a permis de démocratiser les Systèmes d’Information Géographiques (SIG). Ceux-ci commencent à trouver leur place au sein du grand public via les technologies de navigation, mais aussi dans le monde de l’entreprise. Avec WebiGéo, Logica et son associé Galigeo, entendent mettre la géo-intelligence au service des fondations décisionnelles. Technologie de pointe, WebiGéo est une solution outillée créée pour favoriser une interaction importante entre données et cartographie.

L’association bi/techniques géo-décision-nelles permet ainsi de révéler les données stratégiques, de les exploiter plus effica-cement et d’accélérer la prise de décision. La plate-forme mise au point par les deux partenaires contient à la fois des cartes géo-graphiques, des fonds documentaires et des indicateurs. Sa base se compose d’un moteur d’analyse générique qui se décline en deux interfaces : un module de reporting et un module de géo-dashboard. Couche applicative, elle s’ajoute à d’autres plates-formes signées oracle, business objects, microsoft…

DoNNEr DU sENs aUx DoNNéEs

La géo-intelligence commence à faire parler d’elle dans le champ de la bi à Luxembourg. « La qualité des données est un enjeux

désormais crucial pour toute entreprise. Les techniques de géo-localisation vont à la fois aider à améliorer cette qualité, mais aussi renouveler les techniques bi et les démocratiser auprès des employés. elles peuvent redonner un nouveau souffle au secteur », explique Frédéric Réault, business intelligence Solutions director chez Logica. Pilotage de la performance plus précis et en temps réel, mesure de l’évolution du busi-ness, anticipation et visualisation des activités de l’entreprise… Les apports stratégiques sont nombreux. « on recroise les informa-tions et on interroge le business à travers la carte pour dégager des lignes de produits, de temps etc. », ajoute encore Frédéric Perin, bi manager chez Logica.

L’idée n’est pourtant pas neuve, « l’analyse en direct des informations sur une base car-tographique existe depuis très longtemps,

mais elle commence seulement à se répan-dre dans le business. Les techniques se démocratisent et sont davantage pensées pour les utilisateurs », continue emma-nuel Lorich, manager it Consulting chez Logica. L’idée novatrice de Webigéo a été de rassembler deux mondes. « La plate-forme consolide à la fois les données métier et bi. Jusqu’il y a peu, il n’y avait pas d’outil d’agrégation de données ni d’outil statistique pour traiter cette infor-mation dans le Sig. Notre outil rassemble tous ces éléments et les fait interagir via les représentations graphiques. on amène la carte au rapport bi et inversement, et on fait communiquer ces données. Le Sig créé possède sa propre base de données et offre un environnement de visualisation adapté à la cartographie », termine david Corbier, Western europe business deve-loper chez galigeo.

Emmanuel Lorich (Logica), Frédéric Reault (Logica), David Corbier (Galigeo) et Frédéric Perin (Logica)

58 SePtembRe / oCtobRe 2010

PETIT-dÉjEunER bUSiNeSS iNteLLigeNCe

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IL Y A DES PUBLIVORES DANS LE GRAND-BOCAL

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Page 31: ITnation #26 - septembre 2010

EMC concrétise le cloudParvenir à une infrastructure entièrement virtualisée est à présent devenu une étape incontournable pour se lancer pleinement dans l’aventure du cloud computing. EMC Luxembourg, filiale du groupe américain, se positionne en ardente défenseuse de la virtualisation des applications. La société de services informatiques est venue présenter ses arguments dans le cadre d’un petit-déjeuner ITnation.

Le cloud aujourd’hui, c’est déjà des services, des applications et des processus de nature très variée, plus ou moins customisables et auxquels on peut se connecter sans n’avoir besoin de rien d’autre que d’une connexion Internet basique. « Les progrès des réseaux et de la virtualisation, ainsi que les plate-formes conçues d’emblée pour être mutualisées au travers de grilles de serveurs de grande envergure, donnent aujourd’hui au cloud sa pleine mesure », explique Luc Van Maldeghem, Regional Alliance Manager VMware and Private Cloud d’EMC.

UNE INformatIQUE DématérIaLIséE

« Le paradoxe est que pour fournir les per-formances et le niveau de service que les utilisateurs attendent de cette informa-tique sans machine, le monde du cloud doit d’abord construire des infrastructures appropriées… », ajoute Luc Van maldeghem. « depuis quelques années, la virtualisation est devenue la meilleure voie pour contourner la position dominante des serveurs physiques qui encombrent l’espace dans les centres de calcul et absorbent puissance et refroidisse-ment. dans un environnement virtualisé où un nouveau service peut être provisionné en quel-ques minutes, on atteint le cœur du cloud :

l’agilité », continue-t-il. « avec les récentes innovations du cloud, le but est d’aller vers une “it as a Service’’. Notre but est de sup-primer le lien qui existe entre l’application et le système physique », complète Jan tiri, Partner Se chez Vmware.

UNE vIsIoN cLoUD évoLUtIvE

Flexibilité, mesurabilité, intégration, consoli-dation et rapidité sont pour emC les maîtres mots d’une virtualisation efficace et amenant à un Roi rapide. « L’environnement Vmware fournit une vision complète du cloud, on ne s’arrête pas à la virtualisation, même si c’est une des étapes les plus importantes.

il procure davantage de visibilité à l’infrastruc-ture existante et définit clairement les besoins de l’entreprise. Si moins de machines phy-siques sont nécessaires, moins de licences doivent être achetées. Un environnement entièrement virtualisé permet ainsi avant tout de réduire les coûts de manière impor-tante », précise encore Luc Van maldeghem. associé depuis peu à Cisco, emC propose désormais ses “Vblocks’’, des solutions pré-intégrées qui rassemblent le meilleur de leurs technologies respectives. « Cette association nous permet d’augmenter nos activités et notre flexibilité it. C’est l’occasion pour nous d’accélérer le voyage vers le private cloud et son intégration, tout en gagnant en agilité », termine Jan tiri.

Christophe Jacques,(EMC)

Albert Souris,(IRIS)

Bernard Drappier,(EMC)

Didier Schneider,(ING Luxembourg)

SePtembRe / oCtobRe 2010 61

PETIT-dÉjEunERCLoUd ComPUtiNg

Page 32: ITnation #26 - septembre 2010

Geoffroy de Lamalle,Oracle ACE Directory, eProseed Europe

Convergence of BPM & SoA, next Generation of Agile Business PlatformsMore and more organizations are turning to Business Process Management in their quest for practical ways to create new business value and streamline their operations. Ultimately, to be flexible, responsive and efficient organizations.

For the last 30 years, the business world has become more process aware, and bPm has come a long way since initial iterations that relied heavily on static flowcharts to map out corporate processes – in mostly unchanging organizations. today bPm has become a discipline in its own right. it applies sophisti-cated software and best practices to model, simulate, automate, manage and monitor processes to coordinate operations with dynamic business priorities. this has given rise to unprecedented process flexibility and scalability, where workflows (both human and automated) are determined in real-time by events and/or outcomes within the process, and where effective knowledge transfer is made possible as processes become well-documented business artifacts on which employees can be trained.

the introduction of an independent process tier represents bPm's first major contribution to business computing. it enables to put the management of business logic in the hands of business managers, without threatening the integrity of the application logic.

to enjoy the full benefits of bPm, processes must integrate with existing applications and systems. they require access to the func-tions that are locked in application silos. and today's it organization is complex, consisting of many different applications and systems built using heterogeneous technologies, on various middleware, using multiple databases and running on many platforms. Hard-coding point-to-point integration with those applica-tions is not a good solution as it creates tight coupling with the application and makes the

process brittle and inflexible – which may be expensive to change and may therefore defeat the entire purpose of bPm.

this is where Service oriented architecture comes in. it provides the technical ability to create that process independence. the goal of Soa is to expose an organization's it assets as reusable services that can com-municate and integrate more readily. Soa’s aim is to provide a common communication framework to organize and describe capa-bilities, usage policies and service provider locations without exposing implementation details. it allows organizations to plug in new services or upgrade existing services in a granular fashion, to address new business requirements while providing the possibility of making the services consumable across different channels, at the same time enabling existing legacy applications as services. the goal being to eliminate the integration head-ache common to many organization today, while leveraging existing it investments.

bPm and Soa are a natural match : together they facilitate the next phase of business process automation and derive higher value from services. business automation will no longer be about hard coding a function to be repeated infinitely.

today, business automation through bPm and Soa is all about creating services reusable in many different ways in multi-ple processes that can be continuously improved, featured by comprehensive bPm ecosystem around which the business and it are aligned. through this synergy,

organizations will achieve better business and it results than were ever possible through either discipline alone.

but a fundamental ingredient enabling this convergence of bPm & Soa is the advent of comprehensive bPm and Soa platforms that are fully integrated and based on open standards.and in that respect, the maturity of some of these software platforms is questiona-ble : many software vendors are relying on non-integrated software pieces, frequently featuring proprietary and legacy software that have been rebranded and wrapped in a poor software bundle.

this is where oracle, with the advent of oracle bPm Suite 11g, drives again the industry to the next level.“Well thought through”, as quoted by gartner’s Research Vice-President, the oracle bPm Suite 11g has defined new standards for business Process management suites, in which its unified process foundation enables organizations to engage both business and it users more easily in the management of core business processes and simplify the complete business process lifecycle.

in simple words, it helps us – as consultants – to better focus on delivering business orien-ted solutions to our customers rather than losing time and money on re-inventing the wheel with low level bits & bytes.

By Geoffroy de Lamalle (Oracle ACE Director)

Lunch Itnationtuesday 28.09.2010

Subject : business process management

(bPm)

When ? tuesday 28 of october from 11am to 14.00 pm

Where ? Kjub, 49 boulevard Charles marx

Luxembourg, Hollerich

Who ? Sébastien Stormacq, Senior Sales Consultant at oracle

Luxembourg

Peter Oosterlynck, master Principal domain architect

at oracle belgium

Saleh Erahim, Principal Consultant at oracle

Luxembourg

Geoffroy de Lamalle, oracle aCe directory, eProseed europe

62 SePtembRe / oCtobRe 2010 SePtembRe / oCtobRe 2010 63

LuncHaPPLiCatioNS

Page 33: ITnation #26 - septembre 2010

hP’s BSM 9.0 improves It operationsLast June in Washington Hewlett-Packard released its Business Service Management (BSM) 9.0 version. The new platform is designed to help companies automatically manage their applications from an operation-centric perspective. It will be presented next 5 October in Luxembourg in an event co-hosted by HP, CTG, Tecsys and ITNation.

According to a HP publication to the press, BSM 9 helps IT organizations reduce the time subject matter experts spend on day-to-day operational activities through automation technology.

it also helps them increase their service qua-lity by accelerating problem diagnosis and resolution times, as well as better understand the relationship between their business servi-ces and underlying infrastructure and finally take advantage of virtualization and cloud computing.

fIrst rUN-tImE sErvIcE moDEL

Concretely the platform offers a first run-time service model, which updates the complete run-time environment of the application ser-vice, whether the application is running in an on-premise, off-premise, physical or virtual environment. “this ensures operations staff can know the most accurate view of their it services, which dramatically reduces user impact and time to troubleshoot,” Stefan de Schuyter explained. For the technology consultant and solution architect at Hewlett-Packard, the solution suite provides as well new collaboration capabilities based on Web 2.0 mash-ups, which delivers actionable data to the right team with the right context (across a variety of interfaces, including mobile devices). “this also enables faster decision making and problem resolution” he commented.

sErvIcE moDELING Is hErE to stay

bSm 9’s automation functionality of the entire event resolution process aims to dramatically reduce troubleshooting costs, lower mean time to repair and drive productivity gains. “ HP bSm eliminates redundant events and automates the process of resolution using industry-leading run-book automation tools ” he continued. according to ema’s latest impact brief HP announcement centers in a service model with “run-time” currency, a Run-time operational database, and a num-ber of product-specific enhancements to core product areas primarily in infrastructure and applications management.

For the analyst firm specialized in it mana-gement technologies, it’s not surprising that HP is targeting the “real-time” or “run- time” requirements of operations to underscore the broader, adaptive value of the service model. “ Clearly, the industry has been waiting for proof that modeling for service impact can sustain the stringent demands of real-time monitoring, diagnostics and remediation. HP’s bSm 9.0 is significant added evidence that service modeling is here to stay ” the report said.

“BSM at its core enables IT services to align more effectively with prioriti-zed business objectives.” EMA (Impact Brief 4)Successful bSm service impact adoptions have at least four of the following key characteristics :

• They are assimilative – they can effectively reconcile, analyze and support automation across a flexible base of multiple, different monitoring investments

• They have strong support for service impact through SLm, user experience management, with potential linkages into real business process outcomes such as revenue, reservations closed or business process modeling for intersecting with actual business processes in more mature it environments.

• They offer reconciled insights with a CMDB/CmS to support change impact require-ments and logical associations such as linking “owners” of problems with where the problems occur.

• They leverage service modeling capabilities to extend Cmdb definitions and capture service-to-infrastructure interdependencies with real-time or near-real time currency.

• They can enable cohesive policies and cross-domain integrations to support a wide range of automation requirements, including Closed Loop incident and Pro-blem management, automated remediation through configuration and other task-based systems of automations.

• They are built off of effective monitoring solutions that are adapted to support service and cross-domain requirements, as well as in-depth diagnostics.

• They enjoy role-based support that’s versa-tile enough to enable effective collaboration, decision making and, indirectly, automation, across it executives, cross-domain ser-vice professionals and Line of business or customer groups impacted by it services.

Source : ema impact brief « HP Seeks to Streamline it operations with bSm 9.o », enterprise management associates, inc, 2010

Lunch Itnationtuesday 05.10.2010

Subject : HP bSm9 in Luxembourg

When ? tuesday 5th of october

from 11.30 am to 3.30 pm

Where ? KUb galerie, bd Charles marx 49

Agenda ?

11h30-11h45 : Registration & Walk-in with Cava

11h45-13h00 : Lunch

13h-13h15 : Welcome & introduction

Peter Van Roosbroeck, Country Manager HP Software

& Solutions, Belgium & Luxembourg

13h15-15h00 : improved it operations through effective

service performance and availability management

• Integrated and collaborative operations

• Virtualization and cloud-ready operations for tomor-

row’s cloud services and multi-sourcing

• Automation of the entire event-handling process,

making it more proactive and aligned with business

requirements.

Stefan De Schuyter, Senior Solution Consultant, HP

Software & Solutions, Belgium & Luxembourg

15h00 : Closing Remarks

64 SePtembRe / oCtobRe 2010 SePtembRe / oCtobRe 2010 65

LuncHLuncH maNagemeNtmaNagemeNt

Peter Van Roosbroeck, Country Manager HP Software and Solutions Belgique et Luxembourg

Page 34: ITnation #26 - septembre 2010

Siemens and GEVA come to PaaSboth business and it solution providers announced the launching of a Payment as a service Package (PaaS), a new banking payment transaction platform which supports Luxembourg’s international payment hub challenge.

Generally banks don’t like flexible or variable high costs. They are however happy with stable and adequate budgets. Therefore stable budget should in a first line be adaptable to unforeseen peaks.

For this reason, Siemens and geVa launched a Payment as a service Package solution (PaaS), which guides the Luxembourgish financial institution through the “ jungle ” of SePa and PSd national laws and internatio-nal reporting.

in the past, both business partners already demonstrated their capacity to collaborate during several projects such as the domiNiC PoC at CetReL (implementation of a SePa payment hub for 11 banks) or the SePa dd program for Luxembourgian bank.

sUPPortING LUxEmboUrG’s hUb chaLLENGEs

“banks using the PaaS Service of Siemens it Solution and Services Finance profit of these cost structural advantages, Philippe Houssier, Ceo at Siemens it Solutions and Services Finance, explained. being inspired of the idea and convinced of the promising concept of Luxembourg acting as an international Pay-ment Hub, we designed a shared service offering following this direction.”

“Furthermore, our Payment as a Service (PaaS) solution provides the banking ins-titutions an access to a high available and state of the art Payment transaction platform,

Uwe Klatt, Ceo at geVa business Solutions gmbH, added. the offering is compliant with today’s and future’s market requirements and is fully adapted to the actual and future regulatory frameworks (like PSd V4 and its transposition into the Luxembourgish law of the 10/11/2009 on Payment Services).”

thanks to its open, parameter driven and high availability based-architecture, the payment platform integrates the easy way additional optional services (aoS) like mandates mana-gement, as well as customer specific services (CSS) and processes. “We have created our Payment service cen-ter to take over the whole payment process, from the input of a payment transactions to the output to the various channels such as payment networks, communication and reporting. the financial institutions just deli-ver the basic data to start the process and we handle the processes and procedures ” Houssier commented.

coNtINUoUs sErvIcE ImProvEmENt

moreover, a high degree of flexibility will ena-ble access to the internal systems as well as to the interbank traffic, based on state of the art communication channels (SWiFt, ebiCS…).

a continuous service improvement will also be guaranteed by an evolutionary mainte-nance framework, as well as through the technology base of the payment application, both partners emphasized. “our PaaS-based on the best of breed technologies and archi-tectures like Soa, J2ee, oRCaLe used for geVa’s payment platform combined with the know-how and experience of Siemens for application lifecycle management and infrastructure management results in a uni-que Payment service, stable and innovative always on the technologies cutting edge and therefore extremely cost reductive.”

geVa business Solutions gmbH is spe-cialized in payment engines and is known in europe for its strong background in the payment domain. For instance, geVa busi-ness Solutions delivers payment solutions in Luxembourg, austria, Swiss, germany and belgium...

Siemens it Solutions and Services Finance s.a. (PSF) is known in Luxembourg and inter-nationally as a leading provider of it solutions and services. the company covers the entire it service chain, while for the present service offering (PaaS) the infrastructure management and the application management experience and know-how are the most important chain links.

Breakfast Itnationthursday 07.10.2010

Subject : the new possibility of Payment as a

service (PaaS), its functioning

and advantages

When ? thusday 7th of october from 8.30 am to 11.30 pm

Where ? oberweis, 1 r. guillaume Kroll,

Cloche d’or

Who ? Phillipe Houssier, (Ceo, Siemens it Solutions and

Services Finance)

Uwe Klatt, (Ceo, geVa business Solutions)

66 SePtembRe / oCtobRe 2010 SePtembRe / oCtobRe 2010 67

Stephan Radermacher (SITS),Uwe Klatt (GEVA), Martin Strauch (GEVA), Philippe Houssier (SITS)

PETIT-dÉjEunERPaiemeNt

Page 35: ITnation #26 - septembre 2010

Niels Teekens Solution Architect,HP Software & Solutions

your It shall do the routineHewlett-Packard’s Client Automation (HPCA) software helps IT organizations automate their routine tasks. The impact for end-users is threefold : it reduces their operational costs, improves their service quality and enforces their security and compliance environment.

Concretely, the software suite converts routine tasks to largely automatic operation by managing the client environment across the client lifecycle. This includes processes such as application deployment and migration, application and patch management, inventory and usage information gathering for asset management, security compliance and power consumption.

“the platform provides, among other major features and benefits, an automated change execution functionality, which deploys and distributes software changes and is aimed at reducing management costs, time to market and risk” Niels teekens of HP explained.

moreover, the software also identifies security, compliance and vulnerability issues within the client environment, such as compliance gaps. it summarizes results in easy-to-understand dashboards and directs it staff to highest priority needs by drilling down into results.

among major benefits, a complete deploy-ment and migration functionality shall “reduce the time, cost and risk of system migrations, including readiness evaluation and reporting, conflict analysis, automated migration of end-user settings and data and parameterized deployment of images” HP said.

thE ENDs UsEr’s thrEE kEy IssUEs

on the customer side, HPCa meets mana-gement challenges on three key issues : first on security and compliance by providing it organizations a single tool that enables desk-top operations and security teams to easily coordinate around a common framework.

then on virtualization, by offering a single tool to manage PCs, thin clients and back-end infrastructure, and enabling desktop operations to realize the benefits of vir-tualization without increasing the cost and complexity of managing the client envi-ronment. Finally on mobility, by delivering a single tool to manage clients through dynamic connectivity allowing effective management of client images to maintain security and compliance.

Furthermore, the platform provided some relevant costs reduction, improvements and higher returns for end-customers. the service solution reduces their administrative costs (by automating routine, repetitive and manual tasks) as well as their infrastructure expen-ditures (more specifically for remote sites, by leveraging existing server infrastructure). the solution aims also to provide impro-vements in success rates (distribution of images, applications, patches and sys-tem migrations) as well as in security and compliance of the end-user environment. these might deliver a better service quality to end-users (with faster changes deploy-ment and less disruption) and therefore increase their satisfaction by reducing the need to engage with it to resolve many PC-related issues.

Customer benefits in figures

• Day-to-day management of over 200,000 client devices with only two administrators

• Over 80 percent reduction in weekend sup-port staffing needs

• More than 10 million distributions over a one-year period with 99.9999 percent success

• Complete migration of over 6,000 client devices and 400,000 application instances in less than 8 hours with 99.999 percent success

• Automated change deployment of 300 applications across over 60,000 PCs with 100 percent adherence to service level agreements

• 90 percent reduction in client administrative staff

• 65 percent reduction in infrastructure

Lunch Itnationtuesday 19.10.2010

Subject : managing end-user devices effectively and

efficiently

When ? tuesday 19th of october

from 11.30 am to 3.00 pm

Where ? KUb galerie, bd Charles marx 49

Agenda ?

11h30-11h45 : Registration & Walk-in with Cava

11h45-13h00 : Lunch

13h-13h15 : How HP Client automation software signifi-

cantly reduces your operational costs and improves the

quality of service by automating your routine tasks.

Niels Teekens, Solution Architect, HP Software &

Solutions, General Western

13h45-14h30 : How Ctg Luxembourg's methodology &

proven record guides you in an efficient & reliable way?

Pascal Couvreur, ITSM Consultant, CTG Luxembourg

15h00 : Closing Remarks

68 SePtembRe / oCtobRe 2010 SePtembRe / oCtobRe 2010 69

LuncHaUtomatiSatioNLuncH aUtomatiSatioN

Page 36: ITnation #26 - septembre 2010

Clearstream intègre la réconciliation automatisée dans le SSBLe Swift Service Bureau (SSB) a pour but d’accélérer et de simplifier la connectivité Swift, ce qui permet aux entreprises d'accéder facilement à leurs partenaires et d'échanger un volume important de données financières. Après avoir intégré des solutions automatisées d’Anti-blanchiment, de Reporting, de détection de duplicats en SaaS, en partenariat avec EastNets, Clearstream Services aborde maintenant le thème de la réconciliation pour offrir la réconciliation automatisée toujours dans le même mode.

Clearstream et ses partenaires exposeront leur stratégie et les différents avantages du SSB et de la réconciliation en SaaS lors d’un petit-déjeuner ITnation.

Partenaire de nombreuses institutions finan-cières à Luxembourg, Clearstream Services s’est récemment alliée à un nouveau parte-naire, spécialisé en traitements de l’information financière. Leur offre conjointe proposera de nouvelles possibilités en matière de réconci-liation automatique en temps réel permettant de réduire les risques opérationnels tout en augmentant le StP. Cette offre vient complé-ter la liste des services « plug and play » du Swift Service bureau de Clearstream.

LE swIft sErvIcE bUrEaU

depuis quelques années déjà, une connec-tivité à Swift n’est plus uniquement réservée aux grandes entreprises disposant de grands volumes de données. de plus en plus d’institutions font le choix de partager leur infrastructure pour mutualiser leurs coûts.

Le SSb en mode Software as a Service permet d’offrir à tout type d’entreprise un accès au réseau Swift et surtout un service plus important et de qualité. en partageant son infrastructure Swift, Clearstream offre un service de haut niveau, généralement réservé aux grandes entreprises, mais rendu accessi-ble aux plus petites structures en SaaS.

La récoNcILIatIoN EN saas, UN oUtIL très PUIssaNt

Les techniques de réconciliation automatique existent déjà depuis longtemps mais sont de plus en plus nécessaires pour réduire le ris-que opérationnel. dans le contexte actuel, on fait la chasse aux coûts dans le but de les réduire et automatiser au maximum les processus. Les acteurs du monde financier

ont un réel besoin d’optimiser leurs coûts et de se focaliser sur leur métier premier. Pour chaque transaction émise, la solution analyse les confirmations reçues à travers le réseau Swift et effectue automatiquement et en temps réel la réconciliation ainsi que la gestion des exceptions. La solution reste très flexible, et permet au client d’activer « à la demande » les différents modules de réconci-liation selon ses propres besoins en fonction de ses lignes d’activités business et ses ins-truments (Cash, Securities, Forex, Corporate actions, …).

Cette solution, en SaaS avec Clearstream, va permettre d’offrir l’accès à une plate-forme de réconciliation très performante et pro-fessionnelle dans un modèle économique, attractif, très accessible et adapté aux petites et moyennes entreprises.

Petit-déjeuner d’ItnationJeudi 25.11.2010

Thème : Le SWiFt Service bureau (SSb)

avec la réconciliation automatique

Quand ? Le jeudi 25 novembre à partir de 8h30

Où ? oberweis 1 r. guillaume Kroll, Cloche d’or

Sur - Le fonctionnement du Swift bureau

au sein de l’entreprise

- Les services SaaS relatifs au Swift

bureau - La réconciliation automatique en temps

réel

Qui ? Roberto Ditroia, Clearstream

70 SePtembRe / oCtobRe 2010

PETIT-dÉjEunER

SePtembRe / oCtobRe 2010 71

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Page 37: ITnation #26 - septembre 2010

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