ITnation #35 // Septembre 2011

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LUXEMBOURG SEPTEMBRE 2011 / 35 5 453003 085508 EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 4.50 GRAND ENTRETIEN | Arnaud Lambert, VP Customer Services chez CHAMP Cargosystems Une IT sans frontière LE GUIDE SPÉCIAL DÉVELOPPEMENT ET APPLICATIONS D’ENTREPRISE ACTUAL IT L’EHL mutualise son IT ACTUAL IT Yappoint à la conquête du Luxembourg ACTUAL IT ebrc se lance dans l’aventure du cloud PAGE 20 PAGE 28 PAGE 34

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Grand Entretien : Arnaud LAmbert : VP Customer Services chez CHAMP Cargosystems

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EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 4.50

GRAND ENTRETIEN | Arnaud Lambert, VP Customer Services chez CHAMP Cargosystems

Une IT sans frontière

LE GUIDE SPÉCIAL DÉvELoPPEmEnT ET APPLICATIonS D’EnTrEPrISEACTUAL IT

L’EHL mutualise son It

ACTUAL IT

Yappoint à la conquête du Luxembourg

ACTUAL IT

ebrc se lance dans l’aventure du cloud

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Le CIo nouveau est arrivé

Le Cloud a ceci de lassant ; c’est qu’il s’agit d’un terme usé et abusé, vendu à toutes les sauces, qui finalement ne veut rien dire d’autres que «informatique d’aujourd’hui». Ceux qui ne sont pas encore entrés dans la démarche sont purement et simplement hors du temps. C’est peter Hissen, qui sera deux fois prochainement à Luxembourg, qui en donne une des meilleures définitions : «le Cloud est un phénomène intéressant pas au point de vue tech-nologique, qui ne propose rien de spectaculaire par rapport à ce que l’on fait depuis dix ou vingt ans. sur ce plan, c’est une évolution logique des choses, sans plus. mais, à y regarder sous la perspective business, il s’agit d’une des plus grandes révolutions que notre métier ait jamais connue. Le Cloud permet enfin aux décideurs It de répondre à cette double question : comment puis-je délivrer à la demande et mettre les risques en dehors de l’activité d’affaire de mon entreprise.»

bien sûr, il y a des contraintes, des limites et des dangers à un tout Cloud. mais il y a surtout une entrée dans l’air du temps. refuser le Cloud, c’est comme rejeter l’euro en 1999, taper sur les doigts de son fils de onze ans qui a adopté la nouvelle orthographe française… On voit donc apparaître les premiers décideurs, espèce rare de CIO’s de la nouvelle génération, qui sont, soit aux commandes de start-ups ou businessman en charge de l’It, en recherche, non plus, de la meilleure solution, mais bien de la plus agile… Un CIO nouveau est né. Il est vif, plein de couleurs, subtile et sans compromis. santé à lui. Raphaël Henry

est un magazine

29, rue Notre-DameL-2240 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg

t. +352 26 10 86 26F. +352 26 10 86 27e. [email protected] Internet : www.itnation.lu

Eric BuschDirecteur de la [email protected]

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EN NOvEMBRE 2011… LE GUIDE SERa cONSacRé À La fINaNcEClôture : le 21 octobre 2011Publication : le 10 novembre 2011Rédaction : raphaël Henry - [email protected]égie publicitaire magazine et guide : Isabelle Libouton - [email protected] events : Isabelle Libouton - [email protected] et emilie mounier - [email protected]

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EMC2, EMC, and the EMC logo, are registered trademarks or trademarks of EMC Corporation in the United States and other countries. All other trademarks used herein are the property of their respective owners. © Copyright 2011 EMC Corporation. All rights reserved. Published in the USA. 03/11

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Actual IT20 - L’EHL - mutualise l’It de ses hôpitaux22 - Consolio SA - sA lance un Crm à la carte24 - MicroStrategy - repense la bI28 - Yappoint - imagine un nouveau mode

de rendez-vous30 - Steria - s’allie à sophos pour analyser

les problématiques de sécurité32 - L’ILNAS - fait le point sur la normalisation dans le

secteur du cloud34 - ebrc - crée un cloud transparent36 - Allen&Overy - s’engage pour la sécurité des

données personnelles38 - IBM - étudie les CIO’s41 - Callataÿ&Wouters - fait décoller ses clients42 - Dimension Data - dévoile une nouvelle image44 - L’ISACA - célèbre Cobit

IT Events48 - L’APSFS - organise sa conférence annuelle50 - Clearstream Services - opère le cloud53 - ITnation - organise la soirée recrutement It54 - Logica - mise sur l’agilité57 - SAP - rend les données plus accessibles58 - Tango/04 - veut améliorer le management It60 - EMC - fait face a big Data

Portraits60 - Perso - Frank Asztalos, Directeur Informatique

et Organisation chez Opexia psF64 - Perso - Valérie Gauché, Consultante senior

chez Agile partner

GRAND ENTRETIEN

Arnaud Lambert, VP Customer Services

chez CHAMP Cargosystems

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GRAnd EnTRETIEnArNAUD LAmbert

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Spin-off de Cargolux, CHAMP Cargosystems est une société de services informatiques dédiée au secteur aérien du fret cargo. Renforcée par un partenariat entre SITA, spécialiste de solutions informatiques pour les acteurs du transport aérien et la luxembourgeoise Cargolux, CHAMP a été créée en 2004. Aujourd’hui, la jeune société est leader mondial et sert plus de 80 opérateurs aériens cargo dans près de 40 pays.

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By accelerating your adoption of virtualisation, your organisation can realise even greater cost savings, more streamlined business processes and a faster time-to-market. What’s more, virtualisation plays a fundamental part in paving the way for your journey to cloud computing.

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By accelerating your adoption of virtualisation, your organisation can realise even greater cost savings, more streamlined business processes and a faster time-to-market. What’s more, virtualisation plays a fundamental part in paving the way for your journey to cloud computing.

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Quel a été votre parcours personnel avant de rejoindre CHAMP ?

mon parcours n’est pas du tout celui de l’infor-maticien. J’ai un background en management, j’ai fait des études d’ingénieur commercial à l’Université Catholique de Louvain en belgique. Je suis belge d’origine, mais je suis au Luxem-bourg depuis plus de 12 ans. J’ai démarré ma carrière chez procter&Gamble, d’abord en pure marketing, puis j’ai évolué vers ce qui m’intéressait le plus : le pouvoir de l’informa-tion dans le processus décisionnel.

Chez p&G, je me suis alors retrouvé dans le département «management Information systems» qui s’occupe de la gestion de l’information et de l’informatique. ensuite, je suis arrivé à Luxembourg et j’ai rencon-tré Cargolux en 1998 qui cherchait un profil mixte, faisant la jonction entre le business et l’It. mon rôle a toujours été de faire l’inter-face entre les deux et de gérer l’It comme un business. Il est resté le même au fur et à mesure du temps et à travers ma carrière. Aujourd’hui, ma fonction est d’être Vice pre-sident Customer services, donc en d'autres termes je suis responsable de l’ensemble de nos 250 clients. Je suis aussi membre du Comité de Direction.

Quel est l’historique de CHAMP dans les grandes lignes ?

Au départ, l’It de Cargolux servait unique-ment Cargolux à l’interne : classique ! Dans les années 70, le transporteur cherchait un

logiciel pouvant gérer et optimiser le flux cargo sous un angle revenu plutôt que ope-rationel et logistique. Les systèmes existants sur le marché avaient essentiellement un focus sur l’aspect opérationnel (aller de A à b). La société a donc décidé de créer un applicatif qui s’appelait déjà «CHAmp» soit Cargo Handling and management planning. Une équipe interne a été dédiée au projet de création de ce software, CHAmp1, qui a fortement contribué au succès de Cargolux. Un second produit, CHAmp2, a également vu le jour pour cibler la partie opérationnelle.

D’autres acteurs aériens ont commencé à s’y intéresser. Cargolux a alors décidé de reven-dre sa solution, déjà en mode saas, et ainsi réaliser un «offset» partiel de ses coûts It. Le Groupe Aeromexpress, situé au mexique, s’est intéressé au produit CHAmp et néces-sitait surtout une utilisation de nos systèmes la nuit en raison du décalage horaire. La plus grande utilisation de Cargolux, elle, se faisait la journée. Le partenariat a dès lors permis à Cargolux de se doter d’une infrastructure de haut niveau a un coût très compétitif qu’elle aurait pu se permettre autrement. plusieurs autres clients se sont ensuite ajoutés graduel-lement, Leisure Cargo, Finnair, Aer Lingus etc. Nous avions alors un portefeuille d’environ huit clients sur le système CHAmp.

Fin du siècle précédent, beaucoup de com-pagnies aériennes ont du investir dans la conversion au passage à l’an 2000. Les atten-tats du 11 septembre 2001 ont ensuite fragilisé le monde aérien et… ses investissements

en It. Cependant, Cargolux est resté profita-ble pendant toutes ces années et a continué à investir dans son informatique. Cargolux s’est donc retrouvé fin 2002 avec un produit performant que ses concurrents n’avaient pas : eCHAmp, très riche en fonctionnalités et disponible à travers un browser sur le web. Une décision stratégique au niveau de l’It de Cargolux nous a amenés à vouloir croître nos activités et le nombre de nos clients. La direction de Cargolux souhaitait que le dépar-tement It conquièrte le marché cargo avec ses solutions, tout en ayant une clarté totale sur ses coûts informatiques.

Comment s’est traduite cette volonté de croissance IT ?

Le 1er janvier 2004, CHAmp est devenue une société indépendante avec Cargolux comme actionnaire à 100 %. L’ensemble de l’It de Cargolux a donc été transféré chez CHAmp qui opérait et opère toujours sur le mode ser-vices. Il est important de préciser que nous gérons toute l’It de Cargolux mondialement depuis Luxembourg.

Dans les six mois qui ont suivi, nous avons signé six nouveaux contrats, ce qui montrait bien que le marché était en attente. en matière de gouvernance, la nouvelle société garantis-sait une plus grande neutralité. par exemple, il n’y avait plus de problème pour des concur-rents de Cargolux de signer avec CHAmp.

pour favoriser la croissance de CHAmp et diminuer les risques, le comité de direction

GRAnd EnTRETIEn

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de Cargolux souhaitait également s’entou-rer d’un partenaire. Nous recherchions une société qui nous aurait aidés tant sur le plan des compétences qu’au niveau ‘reach’ mon-dial. Nous avons finalement choisi de travailler avec le groupe sItA, une société de service informatique pour les acteurs du monde aérien. L’entreprise est active dans trois grands pôles : gestion des passagers, des aéroports et des communications aériennes. elle a placé dans CHAmp toutes ses compé-tences et ses clients cargo. en échange, elle détient 51 % de CHAmp.

Depuis le 1er janvier 2005, CHAmp est bien une filiale du groupe sItA et non du groupe Cargolux, même si ce dernier détient 49 % de la société et reste le premier client de CHAmp. Depuis lors, nous avons la chance d’avoir dans notre conseil d’administration les plus hauts responsables des actionnaires, ce qui présente le grand avantage de bien connaître le marché et nos activités.

D’une quinzaine de clients, nous sommes ensuite passés à 60. De par son histoire, sItA nous a apportés énormément de clients. Nous avons donc beaucoup évolué depuis nos débuts, notre stratégie de crois-sance est organique et d’acquisition. Le 1er janvier 2005, nous avons fait l’acquisition de softair, une entreprise basée en suisse. Nous étions chez CHAmp en mode pur saas. Certains clients nous demandaient une version sous licence, ce que nous ne pouvions pas offrir à cette époque là. Jusqu’au 1er janvier, nous avions donc deux produits cargos : Air Cargo manager ex sItA et eCHAmp ex Cargolux.

Nous voulions alors unifier notre portefeuille sur un seul produit de dernière génération technologique, mais aussi pouvoir fournir au client une solution licence-based. Nous avons réalisé une étude interne à ce sujet pour déterminer comment converger ces deux produits au mieux. Nous avons choisi de rechercher sur le marché une base sur laquelle greffer le meilleur de nos deux solutions existantes. Nous l’avons trouvé dans Cargospot, propriété de softair. Notre but était d’abord de racheter une licence code produit, mais nous avons finalement

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repris les activités de l’entreprise. Depuis lors, le seul produit «core cargo» vendu par CHAmp est le produit Cargospot, même si nous maintenons encore les autres. C’est aussi lui qui est implémenté auprès de plus de 70 compagnies aériennes et plus de 60 operateurs au sol (GHA-Ground Handler Agent).

Quel type de clients desservez-vous ?

Nous travaillons avec des compagnies aérien-nes comme Cargolux, des opérateurs au sol pour compagnies aériennes et des GsA, General sales Agent, qui représentent plu-sieurs compagnies et vendent de la capacité sur des avions. pour avoir un ordre d’idée, nous avons 85 compagnies aériennes, une multitude d’agents au sol et de GsA. en tout, nous servons 250 clients.

Combien de clients sont actuellement en mode SaaS / sous licence ?

Notre stratégie première est bien de délivrer nos services en mode software as a service, cela reste notre recommandation première à nos clients. plus de 80 % d’entre eux ont opté pour ce mode là. Il ne faut pas oublier que dans le passé, c’était notre seule option. Nous avons donc une longue tradition de saas, nous maîtrisons bien ses avantages. Ceux qui ont souscrit à ces services il y a longtemps sont en train de migrer vers une version de Cargospot en saas, donc reste dans la même optique.

Les clients que nous avons acquis grâce à l’acquisition étaient purement en mode licence. Depuis, nous offrons donc Cargos-pot en saas et cette option a énormément de succès. Nous assistons à un réel chan-gement dans le marché par rapport à cela, y compris chez nos clients actuellement en mode licence.

Comment expliquez-vous cette évolution ?

beaucoup de gens se rendent compte que le tCO d’une application, ce n’est pas que la licence, ou que sa maintenance mais aussi toutes les compétences fonctionnelles et opérationnelles qui y sont nécessaires. Notre valeur ajoutée est de maîtriser ces niveaux de compétences. même les employés de nos centres de données connaissent les concepts-clés du secteur et comprennent le monde cargo, ce qui fait la différence d’un point vue opérationnel comme au niveau du management.

Quelle est la recette de votre succès ?

Nous avons démarré CHAmp avec une très bonne base It, une infrastructure «state of the art» et ce, grâce à la stratégie active de Car-golux de continuer à investir dans ce domaine. Dès le départ, Cargolux a également donné à CHAmp les moyens de la réussite, tant au niveau conseil et encadrement que financier.

De par le fait que l’It de Cargolux et sa ges-tion complète soit dans CHAmp, cela a permis à la jeune société d’avoir une masse critique et un volume d’affaires suffisant, c’est un élé-ment très important. Le fait d’avoir choisi deux actionnaires clé dans notre domaine a égale-ment certainement joué, même si nos activités sont entièrement indépendantes.

Quand on lance ce type de société, l’impor-tant n’est pas seulement d’avoir un business plan solide, mais bien d’avoir une idée différen-ciatrice sur le marché de trouver de la valeur concrète pour le marché. Finalement, ce sont les employés qui composent CHAmp qui font son succès !

Proposez-vous vos services d’outsourcing pour d’autres compagnies que Cargolux ?

Nous l’avons déjà fait pour une autre société, mais pas du tout avec la même ampleur.

Nous avons travaillé dans ce sens avec Cargob Airlines, une société basée à bruxelles, mais qui n’existe plus aujourd’hui. Nous avons fourni en mode saas l’élément cargo, la partie sAp et la gestion de leur solution de vol et d’équipages. Le modèle était hybride mais nous couvrions presque l’entièreté duprocessus It.

L’expérience de gestion de Cargolux nous a fortement aidés, c’est certain. Aujourd’hui, nous sommes en discussion avec plusieurs compa-gnies aériennes à ce sujet. La seule chose est que notre force est aussi notre faiblesse, nous sommes une compagnie de tradition cargo et nos interlocuteurs sont en majorité issus du monde cargo. Dans nos clients, certains sont spécialisés dans le transport de passagers, ce qui serait difficilement compatible avec un out-sourcing complet de leur It. Le ratio du nombre de systèmes est différent. pour résumer, nous l’avons déjà fait pour d’autres et nous souhai-tons continuer à le faire, notre expérience le permet largement.

GRAnd EnTRETIEn

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ArNAUD LAmbert

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Aujourd’hui, quelles sont vos parts de marché ?

Il n’existe pas de statistiques officielles. en prenant le top 100 des compagnies aérien-nes, plus de 40 utilisent nos services. bien sûr, cela varie selon les zones du globe. Un de nos plus gros clients en terme de volu-mes, par exemple, est singapore Airlines. Nous sommes également très actifs dans la zone du moyen Orient. Après Cargolux, notre second plus gros client est Air China, le plus important acteur cargo en Chine. Avec le même logiciel, nous gérons donc une multitude d’acteurs et de modèles business différents.

Au niveau IT, quel est le paysage actuel de CHAMP ?

pour décrire CHAmp en quelques chiffres, nous faisons environ 40 millions de chiffre d’affaires. Notre QG est au Grand Duché, nous avons aussi un bureau d’une soixan-taine de personnes à Londres, d’avantage orienté product management. Notre service desk cargo est également basé en Angle-terre. Nous avons également une entité d’une dizaine de personnes à Atlanta qui est entiè-rement dédiée aux services de messagerie. Notre propre centre de développement est à manille : CHAmp Cargosystems manilla. Il emploie environ 40 personnes. Nous avons aussi un bureau produits à Zurich qui provient de l’entité softair. ensuite, une petite équipe est basée à singapour et s’occupe princi-palement de singapore Airlines, mais aussi

d’autres clients dans la région. D’ici la fin de l’année, nous aurons également un pied en Chine avec une acquisition que nous allons boucler prochainement. Au 1er janvier, nous ouvrirons aussi un bureau CHAmp aux États-Unis, nous y étions déjà présents grâce à sItA.

Notre équipe basée à Luxembourg comporte 110 collaborateurs de plus de 27 nationa-lités ; le centre It décisionnel est ici. Nous possédons deux grands centres de données à Luxembourg. Il ne nous reste plus qu’un mainframe en ‘legacy’ à Londres en phase de décommisionnement. Nous avons donc choisi de gérer tout le saas depuis le Luxem-bourg. L’infrastructure et la connectivité y sont hors pair. La législation sur la protection des données est également clé. Nous gérons donc toute la chaîne verticale, jusqu’au moin-dre boulon à Luxembourg. À l’étranger, c’est un facteur positif et différenciateur. L’image de la place est très neutre au niveau internatio-nal et c’est aussi un sceau de qualité. Nous avons à ce titre participé à plusieurs missions économiques ces dernières années, qui se sont révélées très bénéfiques notamment au portugal (signature de tAp) et en Chine.

Quelles sont les pistes d’avenir que vous identifiez pour CHAMP ?

Ce qui est certain, c’est que nous allons continuer à investir dans nos solutions et maintenir les relations de confiance avec nos clients. Nous travaillons avec certains depuis plus de vingt ans ! Notre philosophie centrale restera de réduire les coûts, de maximiser les

revenus et d’assurer une compliance sans faille. pas moins de 15 % de nos revenus sont réinjectés dans la r&D.

Il est vrai que l’aspect régulation est de plus en plus présent dans le monde aérien, notamment du fait des différentes directives européennes et américaines. C’est un chal-lenge avec lequel nous devons composer. Je pense que nos solutions vont aller encore plus loin dans la gestion de l’information, y compris dans la gestion des exceptions.

Votre modèle actuel est-il déclinable au monde du transport au sens large ?

Nous sommes convaincus que notre solution pourrait avoir beaucoup de potentiel dans les domaines du transport ferroviaire, routier ou maritime. Outre l’outil technique qui devra être adapté, ce sont des champs de compé-tences nouveaux. L’idéal serait de trouver des partenaires compétents et issus du secteur à l’instar de ce que nous avons réussi dans le monde cargo. C’est donc bien quelque chose que nous étudions pour le moment.

Que pouvons-nous vous souhaiter dans les mois à venir ?

Notre plus grande ambition est de continuer à créer de la valeur sur le marché, tout en conti-nuant à être passionnés par notre métier…

Raphaël Henry et Florence Thibaut

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ACTUAL IT

> L’eHL mutualise l’It de ses hôpitaux p.20

> Consolio sA lance un Crm à la carte p.22

> microstrategy repense la bI p.24

> Yappoint imagine un nouveau mode de rendez-vous p.28

> steria s’allie à sophos pour analyser les problématiques de sécurité p.30

> L’ILNAs fait le point sur la normalisation dans le secteur du cloud p.32

> ebrc crée un cloud transparent p.34

> Allen&Overy s’engage pour la sécurité des données personnelles p.36

> Ibm étudie les CIO’s p.38

> Callataÿ&Wouters fait décoller ses clients p.41

> Dimension Data dévoile une nouvelle image p.42

> L’IsACA célèbre Cobit p.44

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Un pôle de services IT pour les hôpitaux luxembourgeoisdepuis un peu plus d’un an, les établissements hospitaliers luxembourgeois travaillent, dans le cadre de l’Entente des Hôpitaux luxembourgeois, sur la mise en place d’un projet de mutualisation informatique ambitieux. Pour diminuer leurs coûts, réduire la complexité de leur IT et améliorer l’efficacité de leurs départements informatiques, mais aussi pour faciliter les échanges d’informations et anticiper les évolutions technologiques du secteur, ces hôpitaux auront accès à un centre de services informatiques sectoriel. Plateforme eSanté, réseau haut-débit pour les hôpitaux et gestion commune des ressources humaines, le monde médical fourmille de projets informatiques d’envergure.

Le business plan du projet sera bouclé à la fin de cet été et présenté ensuite au ministère de la santé. La plateforme mutualisée qui sera créée permettra ainsi une mise en commun des ressources, des systèmes et des compétences. Le secteur médical dans son entièreté mobilise environ 8.000 équiva-lents temps plein, dont une petite centaine est consacré à l’It, et dispose d’environ 720 millions d’euros de budget. Jusqu’il y a peu, les investissements réalisés par les hôpitaux ces dernières années restaient un obstacle à une stratégie It commune. L’élément déclen-cheur a été le projet de cinq hôpitaux de la région (le Centre Hospitalier emile mayrisch, la ZithaKlinik, la Fondation François elisabeth, le Centre Hospitalier Neuro-psychiatrique d’ettelbruck et le rehazenter) de recourir à un même système de gestion d’informa-tion hospitalière, facilitant ainsi la création du centre de services It.

UN pROjEt aMBItIEUX

Ce projet, un des plus importants qu’ait connu le monde hospitalier luxembourgeois, devrait s’étaler sur une durée de dix ans et mobiliser entre 25 et 30 millions d’euros

d’investissement. La mutualisation se fera de manière progressive. «Le premier ser-vice que nous allons proposer sera dédié à la gestion des ressources humaines. Les différents logiciels en fonction dans les hôpitaux vont progressivement disparaître au profit d’une solution logicielle commune. Ce service devrait pouvoir être accessible d’ici 18 mois. Nous allons également mettre en place un nouveau réseau privé à haut débit amené à remplacer le réseau Health-Net, qui ne suffit plus à nos besoins. Nous comptons louer de l’espace dans deux datacenters du pays, nous choisirons nos partenaires d’ici quelques mois par le biais d’appels d’offre. Dans un deuxième temps, un logiciel d’in-tégration d’entreprise viendra faciliter les communications entre les hôpitaux», explique Christophe Nardin, responsable informatique pour l’eHL.

UN pôLE DE RESSOURcES paRtaGéES

pour cadrer ces initiatives, un conseil dédié au projet a été mis sur pied en mars 2010. si la forme juridique du centre doit encore être définie, il est très probable que le modèle

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ACTuAL IT sANtÉ

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L'Hôpital du Kirchberg

du GIe soit choisi. Le centre partagé ainsi constitué fournira à la carte tous les servi-ces informatiques nécessaires à la gestion hospitalière, du suivi du personnel, à l’archi-vage et au partage des données. «Depuis déjà quelques années, nous menions des réflexions sur les possibilités de mises en commun des ressources informatiques pour répondre aux exigences grandissantes et à la pression croissante qui pèse sur les services It. Les besoins en matière d’interopérabilité et d’interchangeabilité sont devenus difficiles à gérer pour les plus petites structures. Le domaine de l’imagerie médicale, par exem-ple, devient assez lourd à porter. Une mise en commun de l’infrastructure permettra des économies d’échelle importantes, mais aussi de pouvoir réaliser des indicateurs de mesure plus ciblés et assurer une meilleure structuration des données médicales. Notre philosophie n’est pas de tout mutualiser, mais bien de mettre en commun ce qui fait du sens. Chaque hôpital conservera un petit ser-vice It pour conserver un service proche des utilisateurs», explique Christian Oberle, Direc-teur Administratif de l’Hôpital du Kirchberg, et président de la Commission stratégique

Informatique de l’eHL qui est à l’initiative de cette démarche.

UNE StRatéGIE NatIONaLE

Une fois le projet adopté, il facilitera égale-ment l’adoption d’un vocabulaire commun. «Chaque hôpital possède encore sa propre sémantique et suit sa propre culture infor-matique, ses propres choix technologiques et développements internes… Les budgets, les investissements réalisés et les choix technologiques sont très différents. Cette réflexion permettra à long terme de met-tre en place une certaine logique nationale et une vision stratégique pour le secteur», continue-t-il. L’option du cloud sera peut-être envisagée pour assurer une disponibilité 24/7 à coûts raisonnables. «Le modèle du ‘’pay per use’’ pourrait nous permettre de soutenir la montée en charge progressive dans nos datacenters. Aujourd’hui, toutes les applications sont traitées comme des applications critiques, même si seulement 70 % d’entre elles le sont vraiment. Le cloud pourrait permettre une répartition plus

efficiente», continue Christophe Nardin. « tou-tes ces initiatives vont s’étaler dans le temps. La plateforme mutualisée va mobiliser un nombre croissant de collaborateurs en fonc-tion de son développement. Des transferts d’équipes informatiques se feront donc au fur et à mesure. D’ici la fin du projet, le centre offrira tous les services informatiques dont les structures hospitalières ont besoin actuel-lement, mais aussi dont elles auront besoin demain », termine Christian Oberle.

Par Florence Thibaut

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Johann Maire, Eustache Stribit, Gauthier Bourgeron et Frédéric Genot de Consolio SA et Entropia SA

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Un nouveau Crm à la cartedans le climat IT actuel, les solutions en ligne se multiplient et tout le monde parle de cloud. Suivant ces tendances, Conselio SA, a récemment pris le parti de développer une application de type CRM 100 % en ligne. Outil généraliste et marque déposée à Luxembourg, eKo CRM, est une solution modulaire proposée en SaaS. Ses utilisateurs s’y connectent depuis un simple browser et retrouvent sur leurs PC, mac, tablettes ou encore smartphones l’ensemble de leurs données clients. Le CRM se positionne comme la première solution de gestion d’entreprise hors de l’entreprise.

Le principe est simple et vise plus particuliè-rement les petites structures qui ne veulent pas s’encombrer d’un parc It trop lourd. Cavistes, chauffagistes, cabinets de recru-tement ou téléphonistes peuvent à présent gérer l’ensemble de leur circuit de vente avec une solution entièrement intégrée. eKo Crm convient à tout type d’entreprise et d’acti-vité, vente de marchandises ou de services, à destination des particuliers ou d’autres entreprises. simple d’utilisation et intuitive, la plateforme propose différents modules activables au choix. «Notre cible concerne surtout les petites et moyennes entreprises qui souhaitent structurer leurs activités. eKo Crm permet de classer clients et prospects via des codes de couleur, d’encadrer sa gestion commerciale (devis, factures,…) et d’utiliser un agenda partagé en ligne et syn-chronisable avec ms – exchange. L’utilisateur a toujours été au centre de notre vision. tou-tes les fonctionnalités démarrent de la fiche client : les rendez-vous, l’historique com-mercial ou les coordonnées de l’entreprise», explique Antoine manné, Administrateur de Conselio. Des relances automatiques à échéance, des recherches multicritères et

un module de gestion des tâches par tickets sont aussi proposés.

UNE pLatEfORME évOLUtIvE Et MOBILE

L’adhésion à eKo Crm se fait par un abon-nement mensuel qui démarre à 50 euros/ utilisateur ou 120 euros/5 utilisateurs. «La pla-teforme évolue tous les jours, nous ajoutons des options en fonction des demandes de nos clients. Les nouveautés sont accessibles à tous, la communauté la fait constamment gagner en maturité. Les mises à jour se font automatiquement sans intervention du client qui n’a rien à installer chez lui étant donné que l’accès se fait en ligne. L’option du cloud s’est imposée dès le départ», précise Johann maire, en charge du développement. Des rapports de fréquentation sont établis tous les mois afin de permettre à l’entreprise de suivre son business de plus près.

Déployable rapidement, eKo Crm se veut également interactif et user friendly. «Nous sommes partis de l’idée que toute société commerciale a besoin d’un agenda, d’une

adresse mail et de gérer ses données de clientèle. parmi les avantages de notre modèle, on peut souligner l’accès sécurisé et la sauvegarde des données en cas de problème, la personnalisation graphique et la souplesse de la plateforme. Les fonctionna-lités sont entièrement disponibles à la carte, ce qui laisse une grande flexibilité aux peti-tes structures qui peuvent prévoir facilement leur budget. Nous assurons également un support et la maintenance pour nos clients, qui deviennent ensuite de vrais partenaires», poursuit Frédéric Genot, Directeur d’entropia sA, une société du même groupe. Compati-ble avec iphone, ipad, blackberry et Androïd, eKo Crm est consultable à tout moment et de n’importe où. parmi les prochaines évo-lutions prévues, eKo Crm proposera entre autres un module de statistiques avec des possibilités de créer des indicateurs sur mesure. La plateforme n’a pas fini d’évoluer…

Par Florence Thibaut

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ACTuAL ITstArt-Up

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microStrategy, vers une BI plus intuitiveMicroStrategy, spécialiste américain de la BI, organisait à Monaco son sommet Européen annuel la semaine du 11 juillet dernier. Seconde rencontre consécutive dans la région, le forum a rassemblé près de 900 clients et partenaires et 150 collaborateurs. Workshops à la carte, démonstrations, mais surtout possibilités de networking, composaient le programme de ce forum particulièrement dédié aux réseaux sociaux, solutions mobile et au commerce en ligne.

Davantage orienté dès ses débuts sur les secteurs du retail, de la grande distribution, de la finance et des télécoms, le spécialiste a choisi de développer une approche plus ludique de la bI, notamment grâce a ses solutions mobiles. Il entend bien être plus présent dans le secteur médical, l’industrie, et bien d'autres. «Nous sommes un pure player de la bI depuis 20 ans, notre grand avantage est d’offrir une plateforme unifiée permettant de traiter de gros volumes de données et de réaliser des applications dans des délais très courts, tout en proposant des solutions inno-vantes hébergées dans le cloud ou sur site, ou tirant parti des réseaux sociaux», précise eddy Conjaerts, sales Director belgium & Luxembourg. tout comme Ibm ou Oracle, Gartner positionne microstrategy comme leader dans son domaine.

pLUSIEURS vaGUES DE cHaNGEMENt

« 2011 est l’année la plus excitante de l’his-toire de microstrategy et peut être même de l’histoire de la technologie ! plusieurs for-ces bouleversent l’économie et créent un enthousiasme sans précédent, mais aussi une certaine forme d’anxiété. Ces challen-ges n’impactent pas seulement l’It, mais touchent à l’économie, la gouvernance, toute l’industrie en somme», explique michael saylor, CeO de microstrategy. parmi ces défis à la fois technologiques et stratégiques, on peut citer : le cloud compu-ting, la mobilité des applications, les réseaux sociaux, et suite à cela, l’enjeu pressant de big Data.

«Avec le mobile computing, l’innovation va passer du desktop aux smartphones et autres tablettes. C’est une vraie révolution ! Le nombre d’utilisateurs de tablettes va dépasser celui des utilisateurs d’ordinateurs portables d’ici le troisième trimestre de 2011. Le software mobile va ainsi remplacer tout ce que les gens écrivent, touchent et transpor-tent. Il n’y aura plus de limite de temps ou d’espace et de nombreux processus pour-ront enfin être numérisés et automatisés. Cette tendance lourde aura aussi un impact sur l’éducation et la manière d’appréhender les informations», continue-t-il. Ainsi, il prévoit que les cartes de crédits, les rapports d’ex-pertise, les factures, les cartes de membres ou encore les tickets de concerts seront uti-lisés sur base d’applications mobiles libérant ainsi l’utilisateur du papier. L’offre mobile de microstrategy pour iphone, ipad et Android est ainsi conçue autour de workflows intégrés pour faciliter la prise de décision. rapide à développer et facile à mettre à jour, l’appli-cation ne nécessite pas de code et permet plusieurs niveaux de transaction. Customisa-ble, la configuration de la plateforme se fait en quelques clics.

DES aXES StRatéGIQUES

Dans les deux années à venir, les axes de développement du spécialiste de la bI conti-nueront ainsi à s’articuler autour des réseaux sociaux, de la mobilité et du cloud compu-ting. «Gateway to Facebook», un connecteur pour agréger des informations issues de Facebook avec les bases de données d’une entreprise et une offre d’outils bI passant par

Michael Saylor,CEO de MicroStrategy

24 septembre 2011

ACTuAL IT bI

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UN pROjEt BI D’ENvERGURE cHEz MacH

basé à Luxembourg, mACH connecte et monétise le monde des télécommu-nications, fournissant des solutions de roaming, d’interconnexion, de message-rie et de facturation. Avec des bureaux dans 12 pays, mACH apporte ses servi-ces d’échange de données à plus de 650 opérateurs télécom, parmi lesquels 8000 personnes sont des utilisateurs du service bI. mACH traite 70 millions de transactions annuelles. L’entreprise doit ainsi gérer des milliards de données en provenance des cinq continents au quotidien.

mACH a choisi microstrategy pour s’équiper en bI et ainsi extraire d’avan-tage de valeur de ses données, il y a déjà 8 ans. «Nous avons opté pour micros-trategy car la plateforme est très facile à utiliser, l’interface est intuitive. C’était un critère essentiel pour nous, la plupart de nos utilisateurs ne sont pas analystes de formation. Accessible via un simple browser, la solution n’a pas nécessité de gros investissement ni de déploiement chez nos clients. Nous avions également besoin d’une plateforme qui pouvait assu-mer des milliards de transactions et les données liées à ces transactions à traiter sans nécessité de personnalisation com-pliquée ou de mises à jour répétitives», explique Dennis meurs, Vice prési-dent bI& FC chez mACH Luxembourg. Depuis les débuts du projet, la solution a bien évolué. «Au départ, nous étions surtout intéressés par du reporting et des dashboards classiques. Nous avons progressivement ajouté des ser-vices et des technologies, ce qui nous a permis d’explorer de nouvelles zones de l’entreprise et d’inclure de nouveaux types d’utilisateurs», continue Andreas

Happel. Directeur bI services chez mACH. «Nous avons pu remarquer que beaucoup de nos clients exploitent de plus en plus leurs propres données clients pour créer de la valeur sur le mar-ché, c’est une tendance grandissante et c’est exactement ce que fait mACH», ajoute eddy Conjaerts. A l’avenir l’outil mis en place chez mACH devrait notam-ment permettre des services en temps réel et peut être une version mobile de la plateforme lorsque les technologies de traitement de données le permettront. «Le roaming est devenu un marché de plus en plus mature, le défi de nos clients et le nôtre par extension sera de continuer de définir de nouvelles manières de créer de la valeur», termine Dennis meurs.

Par Florence Thibaut

le cloud, seront disponibles dès la rentrée. «Les entreprises doivent surfer sur la vague des réseaux sociaux, car c’est là où les gens se trouvent et se connectent, et l’endroit où l’information sous toutes ses formes est stoc-kée. Facebook est devenu la télévision de notre époque, la plupart de ses utilisateurs y consacrent beaucoup de temps», complète michael saylor.

«La mobilité est aussi un de nos axes forts. tous nos produits seront accessibles sur ipad, blackberry, iphone et les plateformes Android avec la même qualité. Une problé-matique fréquente dans le champ de la bI est le déploiement des solutions, les nouvelles perspectives mobiles permettent de répondre à ce problème. L’indentification se fait avec le même mot de passe que sur la plateforme microstrategy. Nous y avons intégré géolo-calisation, vidéos et possibilités multimédia pour en faire un outil interactif et convivial et complet pour l’utilisateur mobile», pour-suit Jean-pascal Ancelin, Country manager France pour microstrategy.

Il y a fort à parier que le spécialiste établira aussi un bureau à Luxembourg dans les pro-chains mois. «Nos clients luxembourgeois sont pour le moment encadrés depuis la belgique, même si nous leur rendons visite fréquemment. Nous travaillons également avec des partenaires locaux. Nous attendons d’avoir une masse critique suffisante pour ouvrir un bureau à Luxembourg, c’est une place qui offre de nombreuses opportunités dans le monde de la bI et pas seulement dans le secteur financier. Nous voyons beaucoup de potentiel, notamment dans le domaine de la régulation (bâle II, bâle III, UCIts IV)… Je pense qu’il est important pour nos clients d’avoir des interlocuteurs locaux», précise Geert massa, Vice président Développement stratégique emeA.

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ACTuAL ITbI

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Vincent Nicolay, COO de Telecom Luxembourg

InG Luxembourg connecté avec Telecom LuxembourgLa banque InG à Luxembourg a paraphé un accord stratégique avec Telecom Luxembourg en désignant l’opérateur comme prestataire technique exclusif sur le Grand-duché pour la connectivité.

Le projet, finalisé en aout 2011, s’inscrit dans la stratégie d’ING Luxembourg de faciliter l’accès de ses clients aux différentes applications et services bancaires et d’amé-liorer le temps d’accès ainsi que le temps de connexion. «Ce partenariat technique nous permettra d’adresser nos objectifs d’excellence opérationnelle et de ‘customer centricity’ de manière plus efficace, estime Didier schneider, manager Information technology services d’ING Luxembourg. en agences, nous prévoyons une amélioration des temps d’accès aux applications centra-les, à l’intranet, aux outils bureautiques et aux données centralisées. pour nos clients, cela se traduira par une meilleure accessibilité de notre site www.ing.lu».

«Nous avons connecté les deux data centres aux 16 agences ING déployées dans tout le pays, grâce à un réseau de fibres optiques redondant de 100 mbits, précise sur le plan technique, Vincent Nicolay, COO de telecom Luxembourg. Nous avons aussi mis en place une interconnexion de fibres redondante entre les data centres de production et de Disaster recovery. Finalement, nous avons installé une connectivité redondante de 100 mbits vers l’Internet pour les besoins des applications bancaires et de la navigation Internet.»

«Notre choix du prestataire technique repose sur l’offre qualitative de telecom Luxem-bourg, l’évolutivité de la solution technique et la capacité de telecom Luxembourg à comprendre les besoins du client et à mener le projet sous la forme d’un réel partenariat. Cela nous permettra, à terme, d’améliorer notre offre client en développant de nouvel-les fonctionnalités et de nouveaux canaux de communication», conclut Didier schneider.

26 septembre 2011

ACTuAL IT CONNeCtIVItÉ

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Ivana Haidova (CFO), Gilles Poulles (CTO), Pit Marnach (CPO), Peter Pöhle (CEO) et Pierre Guersing (CCO) de Yappoint

28 septembre 2011

ACTuAL IT stArt Up

Yappoint, un nouveau mode de prise de rendez-vous

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Depuis son lancement, la communauté compte déjà 250 utilisateurs actifs et une dizaine de prestataires. Coiffeurs, garagistes, masseurs ou encore esthéticiennes peuvent ainsi se concentrer sur leur business et gagner du temps sur leur prise de rendez-vous. Facile à utiliser, configurable et créant de multiples utilisations potentielles, le calen-drier est également intégré à Facebook pour surfer sur la vague des réseaux sociaux. Créé à Luxembourg, Yappoint ambitionne aussi de s’étendre sur le marché international.

pLUS DE cLIENtS, MOINS DE StRESS

Dans sa version définitive disponible en sep-tembre, la solution Yappoint combinera à la fois calendrier privé ou public, services à valeur ajoutée, réseaux sociaux, marketing et prise de rendez-vous on line. en choisissant Yappoint les professionnels ont ainsi accès à un véritable outil de gestion de leurs clients. plusieurs fonctionnalités comme la section «News» ou l’option «Instant messaging» leur permettent également de promouvoir leur entreprise de manière plus visible auprès des internautes. Conçue sur une base mensuelle, la formule de départ démarre à 19,90 euros/mois pour un calendrier, ensuite il faut comp-ter 29,90 pour trois calendriers et 49,90 pour une utilisation illimitée. Une version gratuite plus basique est également disponible pour les utilisateurs privés. Novateur, le concept a

permis à la jeune entreprise de remporter le 2e prix lors de l’événement «Create to Inno-vate» organisé par 1,2,3 GO.

UNE cOMMUNaUté D’UtILISatEURS

«Les prestataires de services travaillent tous sur rendez-vous. Ceux qui ont fait le choix de s’inscrire sur Yappoint voient leur orga-nisation quotidienne simplifiée, le but central est qu’ils puissent organiser toute leur vie avec le même système et qu’ils le partagent avec leurs clients. Ils peuvent donc oublier leur agenda papier et se connecter à tout moment à leurs calendriers, et de n’importe où puisque la plateforme sera bientôt acces-sible sur tablettes ou smartphones. Nous ciblons plus spécifiquement les domaines du bien être, de la santé ou de l’esthétique, mais aussi les taxis ou le transport», explique peter pöhle, CeO de Yappoint.

L’outil se veut également intéressant pour les particuliers qui peuvent utiliser Yappoint pour partager leurs rendez-vous privés avec leurs familles ou leurs amis, et ambitionne de fédé-rer toute une communauté d’utilisateurs dans les mois à venir. «Nous misons sur l’aspect viral de la plateforme, les utilisateurs pour-ront partager leurs bonnes adresses à leurs contacts. C’est aussi un outil de promotion directe pour les petites structures, grâce aux possibilités de géolocalisation, les abonnés

auront accès à des listes de commerces, coif-feurs ou dentistes situés dans un périmètre proche», ajoute-t-il.

pROXIMIté Et aMBItIONS INtERNatIONaLES

si les six fondateurs ont choisi d’installer l’en-treprise à Luxembourg, ils ne comptent pas pour autant se limiter à la Grande région. «Dès nos débuts, nous avons choisi d’allier dimension internationale et spécificités loca-les. Dans un premier temps, nous visons la Grande région, mais nous ciblons aussi les grandes villes européennes comme paris ou berlin. Le marché est énorme, à Luxembourg, il y a déjà 2000 prestataires qui pourraient être intéressés, si on l’étend à la Grande région, on arrive à 9000. Le concept Yap-point est facilement déclinable, surtout qu’il n’existe pas d’équivalents aussi complets en europe. D’ici quelques mois, nous aimerions également démarcher aux etats Unis. À plus court terme, notre priorité est de faire évoluer la plateforme et d‘augmenter le nombre de nos prestataires partenaires», termine peter pöhle. A ce titre, la start-up est en lice pour décrocher un bourse du Gouvernement luxembourgeois pour envoyer un collabora-teur dans la silicon Valley afin d’y faire des contacts et de mieux connaître le marché américain.

Par Florence Thibaut

Lancée au mois de juin dans sa version bêta, la plateforme Yappoint se veut un outil de gestion de réservations simple et interactif, pour les professionnels comme pour les utilisateurs privés. Le constat de départ est plutôt simple : qui n’a jamais oublié un rendez-vous chez le dentiste ou chez le coiffeur ? Solution multilingue, l’outil apporte une réponse au problème en permettant aux «Users» de prendre directement rendez-vous chez leur «Service Providers» 24/24 et 7/7 en se connectant à une plateforme unique.

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ACTuAL ITstArt Up

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Cédric Lambert, Account Manager chez Steria Luxembourg

Steria + SoPHoS = SécuritéLe mardi 5 juillet 2011, Steria PSF Luxembourg SA et Sophos, premier éditeur européen de solutions de sécurité informatique, ont exploré différentes problématiques de sécurité actuelles lors d’un séminaire. L’évènement, organisé dans les salons du nouvel aéroport de Luxembourg, s’est déroulé devant une trentaine de banques et sociétés.

La multiplication exponentielle du nombre de malwares, les nouvelles pratiques des utilisateurs du Web 2.0 et des réseaux sociaux, la disparition des frontières de l’entreprise avec la mobilité, le «cloud computing» et la consumérisation engendrée par la diffusion généralisée des smartphones, mettent la sécurité des entreprises sous pression. Partenaires depuis plusieurs années, Steria et Sophos entendent bien proposer des solutions durables à ces problèmes, l’intégrité et la confidentialité des données étant devenus des enjeux pour tout type d’entreprise.

DES attaQUES INDUStRIELLES

Ce sont près de 100.000 nouveaux malwa-res que les laboratoires de sophos analysent chaque jour. Les sources de ces attaques sont multiples. La plupart atteignent les sys-tèmes par le Web, en consultant des sites légitimes infectés ou des pages de réseaux sociaux compromises. Les cyber-criminels ont industrialisé à grande échelle les tech-niques pour détecter les vulnérabilités des sites Web et les infecter : les laboratoires de sophos détectent ainsi plus de 50.000 nouvelles pages Web infectieuses chaque jour. Les pirates, de plus en plus auda-cieux et organisés en réseaux criminels sophistiqués, rabattent leurs victimes vers leurs pages en manipulant les résultats des moteurs de recherche, cherchent à échapper aux détections en multipliant les variantes, puis lancent leurs attaques en tirant parti des vulnérabilités des systèmes ou de la naïveté des utilisateurs, en simulant par exemple de faux anti-virus.

UNE cOLLaBORatION À tOUtE épREUvE

premier événement commun, le forum a ainsi permis à sophos et steria de présenter les pièges utilisés par ces cyber-criminels. Les deux partenaires ont ensuite évoqué des techniques de protection potentielles, sans oublier la première d’entre elles, qui est l’éducation des utilisateurs. La mise en place des projets sécurité basés sur les progiciels sophos est assurée par steria Luxembourg à partir de strassen par une équipe de huit consultants certifiés. De son côté, sophos, leader dans la protection des données, pro-pose aux utilisateurs un support 24H/24 et 7J/7. Ces deux éléments conjugués donnent à leurs clients l’assurance d’un service de proximité avec un support professionnel. Ceci explique probablement le succès conjugué de steria & sophos !

Par Cédric Lambert

30 septembre 2011

ACTuAL IT sÉCUrItÉ

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Page 32: ITnation #35 // Septembre 2011

État des lieux de la normalisation internationale dans le domaine du CloudLe comité technique de normalisation ISO/IEC JTC1/SC38, intitulé «Plate formes et services d'applications distribuées», a été créé en novembre 2009. Un premier bilan des activités de ce groupe d’étude sur le Cloud Computing peut aujourd’hui être dressé.

Au sein du comité technique de normalisation IsO/IeC JtC1/sC38, le groupe d’étude sur le Cloud Computing a mandaté une équipe afin d’analyser l’état actuel de la normalisation dans le domaine du Cloud Computing. Dans ce cadre, un rapport visant à proposer des recommandations sur les besoins et oppor-tunités actuels de normalisation est en cours d’élaboration. Deux parties sont attendues au sein de ce rapport : une analyse des activi-tés de standardisation déjà réalisées par les consortiums et forums industriels (OAsIs, OmG, Ieee, etc.) et une identification des aspects encore non traités ou à améliorer au niveau normatif, sur lesquels IsO/IeC JtC1/sC38 doit se positionner. Ce rapport, en cours de rédaction, est actuellement à l’étude et les commentaires sur ce document sont attendus pour août 2011. À l’issue de ce travail préli-minaire d’analyse, le groupe d’étude «sG1» a pour objectif de produire un programme tech-nique faisant état des normes à développer. Le comité IsO/IeC JtC1/sC38 se positionne ainsi pour devenir le forum leader de la norma-lisation du domaine du Cloud Computing.

L’actIvIté DE NORMaLISatION DaNS LE caDRE DU cLOUD cOMpUtING

L’ILNAs assure la présidence du comité d’étude national relatif au comité technique

international de normalisation IsO/IeC JtC1 (technologies de l’information) via son inscrip-tion depuis février 2009, en tant que membre participant (p-member). Dans ce cadre, l’IL-NAs a chargé en janvier 2011 un représentant de l’ANeC (Agence pour la Normalisation et l’economie de la Connaissance) de devenir membre observateur (O-member) du comité IsO/IeC JtC1/sC38. L’ANeC réalise ainsi un suivi de l’activité de normalisation du Cloud Computing sous couvert et pour le compte de l’ILNAs, dans un but de sensibilisation et d’in-formation à destination du tissu économique luxembourgeois.

en lien direct avec ce thème, une conférence nationale est programmée le 14 octobre 2011 à la Chambre de Commerce dans le cadre de la Journée mondiale de la Normalisation. Ainsi, l’ILNAs, en collaboration avec la Chambre de Commerce, organisera la conférence intitulée «International standards : creating confidence in It», qui permettra d’approfondir la connais-sance de la normalisation dans le domaine des tIC, et fera plus spécifiquement un état des lieux de la normalisation internationale du Cloud Computing, l’après-midi étant spécifi-quement dédié à cette thématique.

Le passage du Grand-Duché de Luxembourg au statut «membre participant» (p-member) pour le comité IsO/IeC JtC1/sC38 pourrait être envisagé, spécifiquement en cas d’intérêt

du marché et de volonté de participation d’en-tités économiques luxembourgeoises ayant des connaissances dans le domaine. en effet, en termes de valeur ajoutée, l’inscription d’or-ganismes luxembourgeois au comité IsO/IeC JtC1/sC38 permettrait d’une part d’anticiper les futures bonnes pratiques du marché, et d’autre part d’influer sur ce dernier à l’échelle internationale.

Par Nicolas Mayer, Chargé de mission à l’ILNAS.

Journée de la normalisationVendredi 14 octobre 2010Thème : standards internationaux - Créer plus de confiance dans l'ItQuand ? Le 14 octobre de 9h à 17hOù ? Chambre de Commerce, rue Alcide de Gasperi

32 septembre 2011

ACTuAL IT NOrmALIsAtION

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ebrc crée un cloud transparentAvec son offre «Trusted Cloud Europe», ebrc ambitionne de stimuler la confiance dans le Cloud en le rendant transparent. Le spécialiste de la résilience s’engage à assurer une traçabilité et une sécurité des données de haut niveau, notamment garanties par une charte de qualité. Première entreprise mondiale à posséder deux datacenters certifiés Tier IV par l’organisme américain Uptime Institute, ebrc entend bien attirer de nouveaux clients à Luxembourg et exporter ses activités à l’étranger. Certifications et prix obtenus attestent du succès de la méthode choisie qui séduit de plus en plus d’entreprises internationales.

«trusted Cloud europe, c’est avant tout une offre de confiance, c’est une proposition tan-gible, auditable et unique sur le marché. De par nos certifications tier IV, notre infrastruc-ture permet une redondance et un niveau de sécurité très élevés. Notre cible n’est pas le grand public, mais bien les entreprises pour lesquelles la sécurité a une importance critique pour le business», explique Yves reding, CeO d’ebrc. en cours de finalisation, une étude sur l’état d’avancement du cloud à Luxembourg menée par un organisme neutre sera partagée par ebrc d’ici quelques semaines. menée par sondage auprès d’une centaine de C-Level issus de tous secteurs, son but est de cerner les freins des entreprises vis à vis du Cloud. «Nous voulions mieux comprendre les attentes de nos interlocuteurs. L’étude révélera entre autres que 15 % des entreprises sondées ont déjà utilisé des produits sur le cloud et 31 % souhaiteraient y recourir à long terme. La principale crainte reste bien sûr la sécurité des données. Leur localisation physique est un facteur de décision essentiel», ajoute Jean-François Hugon, business Innovation manager chez ebrc.

UNE cOMMODIté À La DEMaNDE

Le Cloud se divise aujourd’hui en deux grands marchés : le b to C avec des géants comme Amazon, Google ou des acteurs télécom euro-péens et le b to b, secteur où se positionne ebrc. «Avant le développement de la finance et de la sidérurgie, le Luxembourg avait une

économie essentiellement agricole. À présent, peu de gens produisent leurs légumes ou leur lait eux-mêmes, ils consomment parfois des produits sans en connaître la provenance. L’analogie est vite trouvée avec la nouvelle révolution informatique. À présent, gérer ses propres datacenters, assurer la gestion de ses «fermes» de serveurs informatiques, assurer la sécurité de l’It devient de plus en plus com-plexe, coûteux et nécessite des compétences de plus en plus pointues et rares. L’It devient progressivement une commodité mensuelle que l’on confie à un tiers spécialisé et que l’on peut activer à distance. C’est une tendance que l’on ne peut plus arrêter, y compris dans le domaine du software», continue Yves reding. L’informatique devenant de plus en plus compliquée, les petites structures, comme les plus grosses, ont donc tout à gagner à externaliser partiellement ou totalement leur It. Le Luxembourg possède une forte tradition de gestion de l’information fortement sensible, héritée du monde bancaire. De ce fait, certains secteurs comme le monde médical s’y inté-ressent de très près.

StaBILIté Et NEUtRaLIté

sur la base d’une charte de qualité, ebrc s’en-gage à garantir une traçabilité des données sans faille. «Les données restent à Luxem-bourg. Les responsabilités sont clairement établies et les clients savent qu’ebrc est (et sera) leur interlocuteur unique. Car l’un des problèmes fréquents avec le cloud est le ren-voi en cascade de sLA à des sous-traitants

externes. en cas de perte de données ou de compromissions, le flou est total. pour résu-mer, tout le monde fait du cloud sur le web, mais on ne se sait pas avec qui et selon quel niveau d’exigence. Notre modèle propose un package complet de services. toutes les couches sont encadrées par ebrc, nous ne faisons pas de sous-traitance en cascade de sLA. Nous offrons différentes garanties dont les premières sont les certifications tier IV, IsO 270001, IsO 20000, pCI-Dss ainsi que les awards internationaux et nationaux. De plus, ebrc est un partenaire stable et neutre. en effet, notre actionnariat est pérenne et fiable et l’actionnaire de p&t, l’etat Luxembourgeois, dispose du rating AAA. Nous ne risquons pas de disparaître dans les prochaines années. enfin, nous nous engageons pour un déve-loppement durable avec l’obtention de la certification IsO 14001 (management envi-ronnemental) et le label rse (responsabilité sociale des entreprises). Nos datacenters sont alimentés uniquement en électricité «verte» et bénéficient d’innovations permanentes qui permettent de réduire la consommation d’énergie», précise encore Jean-François Hugon. «Notre ambition est également de placer Luxembourg sur la carte numérique et de contribuer à promouvoir ses atouts à l’étranger afin d’attirer davantage d’acteurs internationaux», termine Yves reding.

Par Florence Thibaut

septembre 2011 35

ACTuAL ITrÉsILIeNCe

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La sécurité des données personnelles : un sujet d’actualitéUne nouvelle loi renforce les dispositions strictes en matière de sécurité et oblige les opérateurs à notifier les violations de données à caractère personnel.

Les données personnelles sous forme électronique font partie de notre quotidien et font à cet égard l’objet de nombreux traitements, comme leur affichage par des utilisateurs sur des sites de réseaux sociaux (type Facebook) ou encore leur échange dans le cadre de l’accord SWIFT.

Les médias nous informent régulièrement de nouvelles atteintes à la vie privée et aux données personnelles : en avril dernier, sony a fait parler d’elle suite à l’accès par des pirates informatiques aux informations de 77 millions de clients du playstation Network et du service streaming Qriocity. Le scandale du journal britannique News of the World, accusé d’avoir entre autres espionné des victimes de crimes a choqué le monde. puis, un vol présumé de données confidentielles de l’OtAN a été dévoilé.

La protection des données personnelles et de la vie privée est par conséquent primordiale. Dans le secteur des réseaux et services de communications électroniques, cette protection est visée par la nouvelle loi du 28 juillet 2011 modifiant notamment la loi du 30 mai 2005 concernant la protection de la vie privée dans le secteur des communications électroniques (la Loi) et transposant certai-nes dispositions de la directive 2009/136/Ce. La Loi a notamment : introduit une nouvelle procédure de notification en cas de violation de données à caractère personnel ; défini les mesures de sécurité à mettre en œuvre par le responsable du traitement, c’est-à-dire la

personne ou l’entité qui définit les moyens et les objectifs du traitement des données ; etrenforcé les droits des utilisateurs quant à l’utilisation de cookies.

1. notification de violations de données à caractère personnel. en cas de vio-lation de données à caractère personnel, le fournisseur de services de communica-tions électroniques accessibles au public (le Fournisseur sCe) doit désormais en avertir sans retard la Commission natio-nale pour la protection des données (la CNpD), ainsi que l’abonné ou le parti-culier concerné lorsque la violation de ces données est « de nature à affecter négativement les données à caractère personnel ou la vie privée ». L’information de l’abonné ou du particulier n’est pas nécessaire si le Fournisseur sCe a prouvé à la CNpD qu’il a mis en œuvre et appli-qué des mesures de sécurité appropriées. À noter que les violations ou les pertes de données personnelles font aussi l’objet d’une notification obligatoire à l’Institut luxembourgeois de régulation (l’ILr) qui, à son tour, peut informer la CNpD, les

Catherine Di Lorenzo, Associate département IP/IT Allen & Overy

Cyril-Pierre Beausse, Counsel département IP/IT Allen & Overy

36 septembre 2011

ACTuAL IT LÉGIsLAtION

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autorités règlementaires nationales d’autres États membres de l’Union euro-péenne et l’Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’informa-tion (european Network and Information security Agency – eNIsA).

2. Mesures de sécurité. L’obligation intro-duite dans la Loi d’adopter des mesures de sécurité organisationnelles et techniques pour protéger les données personnelles existait déjà dans la loi modifiée du 2 août 2002 relative à la protection des person-nes à l’égard du traitement des données à caractère personnel. Les conditions impo-sées par la Loi exigent au minimum que les mesures de sécurité : garantissent que seules des personnes autorisées peuvent avoir accès aux données personnelles à des fins légalement autorisées ; protè-gent les données personnelles stockées ou transmises contre la destruction acci-dentelle ou illicite, la perte ou l’altération accidentelle et le stockage, le traitement, l’accès et la divulgation non-autorisés ou illicites ; et assurent la mise en œuvre d’une politique de sécurité relative au traitement des données personnelles. La CNpD peut vérifier les mesures de sécurité à mettre en œuvre et proposer ses conseils à ce sujet. L’eNIsA jouera également un rôle-clé en contribuant à l’harmonisation de standards de sécurité, en promouvant des mesures organisation-nelles et techniques de sécurité et en offrant des avis d’experts. en outre, l’ILr a le pou-voir d’imposer des mesures de sécurité. Le décor est désormais planté pour des services de communications électroniques

plus sécurisés. La manière dont ce cadre législatif strict sera appliqué dépendra largement de la capacité de la CNpD, de l’ILr et d’eNIsA à coopérer.

3. L’utilisation de cookies. La directive 2009/136/Ce, partiellement transposée par la Loi, impose aux Fournisseurs sCe d’obtenir le consentement des abonnés ou des utilisa-teurs avant de stocker des cookies (« témoins de connexion ») dans leur équipement terminal. La transposition luxembourgeoise a quelque peu atténué cette approche de type ¨opt-in¨ en permettant aux Fournisseurs sCe de considérer que les utilisateurs ont émis leur consentement à l’utilisation et au stockage de cookies sur leur terminal par des méthodes “conviviales”, telles que l’utilisation des para-mètres appropriés d’un navigateur.

* La Loi est un pas en avant dans un contexte légal déjà strict sur la protection des données à caractère personnel en général et sur les questions de sécurité en particulier. L’on peut s’attendre à ce que le législateur introduise à l’avenir une obligation générale de notifier toutes les violations de données personnel-les (et non seulement celles concernant les services de communications électroniques) aux autorités locales.

La Loi est entrée en vigueur le 1er septembre 2011.

Par Cyril Pierre-BeausseCounsel – département IP/IT Allen & Overy

LuxembourgCatherine Di Lorenzo

Associate – département IP/IT Allen & Overy Luxembourg

septembre 2011 37

ACTuAL ITLÉGIsLAtION

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Pascal Lanser, Country Manager d’IBM Luxembourg

IBm analyse un nouveau profil de CIoLes avancées technologiques remodèlent constamment les entreprises en faisant exploser les quantités de données produites, modifiant au passage le rôle du CIO. Un groupe de recherche d’IBM s’est penché sur ces changements dans le cadre de l’édition 2011 de son étude sur le métier de CIO. Vrai travail d’investigation, le baromètre a réuni 3018 CIO’s issus de près de 71 pays et 18 industries autour de questionnaires et d’interviews en face à face. Le but de cette analyse étant de dresser le portrait du CIO d’aujourd’hui ,quel que soit son secteur d’activité ou la taille de son entreprise.

«the essentiel CIO» s’intègre dans un pro-gramme global d’Ibm visant à étudier tous les métiers de l’entreprise actuelle : CeO, CFO etc. «Cette étude représente un tra-vail de collecte de données très important, c’est la raison pour laquelle nous l’étalons sur deux ans. Nous insistons sur le fait que ce n’est pas qu’un produit Ibm, nous avons sondé des clients et des entreprises non par-tenaires. C’était un élément important pour l’intérêt de l’étude qui rassemble également d’autres données issues d’interviews sur une durée de six ans», explique Linda ban, Global CIO study Director. Disponible en ligne, elle permet une double lecture : une comparaison entre pays participants et entre secteurs.

UN BENcHMaRK pOUR LES ENtREpRISES

Deuxième édition de l’étude, elle vise à com-prendre comment les nouvelles technologies impactent le métier du CIO. «Il y a deux ans, un management créatif, de nouvelles relations clients et une dextérité opérationnelle étaient des facteurs de succès pointés par de nom-breux interviewés. Cette année davantage de CIO’s ont mentionné une simplification à la fois des opérations et des processus busi-ness, mais aussi des produits et services. La technologie ne concerne plus seulement les techniciens travaillant à la cave, mais touche l’ensemble de l’entreprise», continue-t-elle. 83 % de ces CIO’s ont des plans stratégi-ques qui vont inclure des solutions de bI et d’analyse, 74 % d’entre eux misent sur des outils mobiles et 68 % sur de la virtualisation. Le bpO et le cloud computing sont également davantage prisés comme outils de création

de valeur que lors de la précédente édition. La version 2011 de l’étude révèle aussi que les préoccupations du CIO s’alignent de plus en plus avec celles du CeO, particulièrement en ce qui concerne la masse de données toujours plus importante à traiter. ses mis-sions centrales sont aujourd’hui d’accroître le business et d’améliorer la collaboration sous toutes ses formes, d’innover, de transformer la chaîne de valeur de son entreprise et de stimuler l’efficience organisationnelle, tout en s’assurant de la sécurité et de l’intégrité des données de son entreprise. en un mot, il lui faut être visionnaire. «Certaines conclu-sions du volet 2009 de l’étude sont toujours d’application, notamment la priorité du CIO de délivrer des technologies de l’information sûres et fiables. pour prendre les bonnes décisions, CeO et CIO doivent se concer-ter davantage que par le passé afin que l’It puisse soutenir durablement les objectifs business de l’entreprise. Les CIO’s du 21e siè-cle ont une position unique pour aider leurs entreprises à gérer la complexité en utilisant les données comme catalyseur d’innovation», poursuit encore Linda ban. «Depuis que nous participons à cette étude collective, nous avons une meilleure visibilité sur les attentes de nos clients et sur nos lignes business. Les connaissances acquises sont directement transformables en opportunités. Contraire-ment à ce que certains pensent, je ne crois pas que le rôle du CIO va disparaître, mais il lui faudra s’adapter et mieux comprendre les logiques économiques», termine pascal Lancer, Country manager d’Ibm Luxembourg.

Par Florence Thibaut

38 septembre 2011

ACTuAL IT strAtÉGIe

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www.logica.com

Together we canachieve so much more

Are your IT applications really adding value to your business?Do they keep you up with the rapid pace of ever-changingmarket demands?

It’s not only about reducing costs and mitigating risks, is it?You want to make your clients happy, see them grow and yourbusiness with them.

We can help you do just that, because we do it all the time.

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T +352 27 12 55 55 [email protected]

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Callataÿ & Wouters fait décoller ses partenaires

propriétés de Callataÿ& Wouters, ces deux montgolfières sont aussi utilisées par la fédération belge de montgolfière qui veille à leur bon entretien et participe en échange à une dizaine de vols privés chaque année. Le spécialiste en logiciels bancaires appré-cie particulièrement les valeurs de ce sport d’équipe et en fait fréquemment profiter clients et partenaires. Le groupe a choisi de se doter d’une première montgolfière en l’an 2000, qui fut inaugurée comme il se doit à Château d’Aix en suisse. «Nous avons sou-haité acquérir une deuxième montgolfière qui, elle, a commencé à voler en 2010 et doit

encore être baptisée. Nous disposons à pré-sent d’une montgolfière pouvant accueillir cinq personnes et d’un deuxième ballon possédant quatre places. Notre volonté est bien de véhi-culer notre image d’une autre manière et de joindre l’utile à l’agréable, tout en remerciant nos clients en leur offrant un moment unique», explique Jean-Louis ringlet. enchanté de son expérience, Frédéric Leclef, respon-sable de l’équipe nouvelle technologie chez ING, revient sur le voyage : «c’était mon pre-mier vol, j’ai beaucoup apprécié de survoler ma région, c’était magnifique ! À refaire et à conseiller à tout le monde», termine-t-il.

Ce vendredi 19 août, profitant d’un temps clément, deux montgolfières estampillées Callataÿ & Wouters quittaient le sol luxembourgeois en emmenant un groupe de chanceux pour une balade de deux heures. Jean-Louis Ringlet, Country Manager de Callataÿ & Wouters Luxembourg, Roberto ditroia, External Business development Manager chez Clearstream Services ainsi que Frédéric Leclef, le gagnant ayant été tiré au sort lors du dernier Golden-i, se sont ainsi envolés au-dessus de la province du Luxembourg.

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ACTuAL ITbANKING sOLUtIONs

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Pierre Dumont, Managing Director chez Dimension Data

42 septembre 2011

Page 43: ITnation #35 // Septembre 2011

Pierre Dumont on Dimension Data’s Brand refreshToday’s marketplace is changing rapidly and organisations are seeking more flexibility and agility from their ICT partners. Increasingly, our clients require us to take greater responsibility for their business outcomes, not just their technology needs. In-house ownership of technology has given way to more cost-effective pay-as-you-go models promised by outsourcing concepts such as cloud computing. How we respond to these changes is crucial.

Our strategic journey has been towards expanding our value proposition to include more services-centric solutions, including complex managed services, Consulting services and It Outsourcing. We have made significant progress in differentiating our offer-ings to compete effectively in the changing landscape, and to remain relevant, our brand should evolve with us.

“It SERvIcES aND SOLUtIONS aRE wHat wE DO. RELatIONSHIpS aRE wHat wE’RE aBOUt”

this is why we’ve undertaken a brand refresh to ensure that our brand follows us on our journey. most importantly, the essence of our new positioning puts our clients at the centre of everything we do. Our clients are the lifeblood of Dimension Data, and the reju-venated branding reflects our commitment to partner with them on their way towards a more services-driven model. Our aim is to exceed our clients’ expectations at every step

along the way, as we remain focused on find-ing the most advanced and effective solutions to further their business goals.

to express our fresh positioning, our strapline is ‘Accelerate your ambition’. Conveying a sense of speed and forward motion, the word ‘accelerate’ is about making some-thing happen sooner or faster, of pushing the boundaries and moving to the next level. ‘Ambition’ is about being future-oriented, a strong desire to succeed, to achieve clearly defined goals and to be the best at what you do. this positioning statement captures our client-centric focus – it’s our clients’ ambi-tion we’re accelerating – while also reflecting our entrepreneurial, determined, smart and approachable personality. Overall, Dimension Data’s refreshed brand demonstrates that while It services and solutions are what we do, relationships are what we’re about.

By Pierre Dumont

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ACTuAL ITmArKet

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Olivier Léonard and Mathieu Rinck, ISACA Luxembourg Chapter

Celebrating CobiT in Luxembourg2011 marks a very special year for CobiT : the 15th anniversary of the publication of its first edition, and the release in June of the public exposure draft of its fifth edition. The purpose of the Control Objectives for Information and related Technology framework also known as CobiT is to provide with an information technology (IT) governance model that helps delivering value from IT and managing the risks associated to IT.

44 septembre 2011

ACTuAL IT CObIt

Page 45: ITnation #35 // Septembre 2011

a BUSINESS-DRIvEN fRaMEwORK fOR It GOvERNaNcE

Over the years, Cobit evolved to become an international unifying framework that serves as a bridge between the main It standards, including ItIL, CmmI and IsO/IeC 27002.

Originally developed for It auditors, Cobit is now used globally by those who have the pri-mary responsibilities for business processes and technology, those who depend on tech-nology and those responsible for availability, reliability and control of It. Cobit is indeed designed to help ensuring the integrity of information and It systems while properly addressing business requirements, control needs and technical issues.

the framework comprises generic busi-ness goals which are connected to It goals which themselves are linked to It processes. this structure facilitates the rel-evant utilization of the Cobit components that include, among others, responsibility and accountability charts, control objectives and practices, assurance steps, maturity models, key performance indicators, met-rics and benchmark.

aN actIvE cOMMUNItY Of USERS IN LUXEMBOURG

since its creation in November 2007, the IsACA Luxembourg Chapter conducted several initiatives to promote the It Gov-ernance framework in Luxembourg and to enable Cobit users to share their experience. Amongst them, presentations (e.g. CObIt user guide for service managers) and work-shops were notably held.

As the announcement of a new release of Cobit was received with enthusiasm and curiosity, we decided to take this opportunity to create in Luxembourg a forum dedicated to Cobit. the objectives are to strengthen the understanding of the framework by local chapter members, to give insights about the practical use of the framework, and to facilitate the exchanges of the tips and tricks related to its utilization.

the sessions have a pre-determined topic and are organized around a presentation by a key speaker. A roundtable follows the presenta-tion and the participants have the possibility to discuss and debate. It risk management and It audit were the first treated subjects.

During the first sessions, remarks were raised by some participants about the difficulty to get into the framework for non-practitioners due to Cobit’s apparent complexity and depth. the Cobit users also expressed interest for the links between Cobit and the various other It frameworks.

cOBIt 5, aN aNSwER tO cOBIt USERS’ cONcERNS

the development of Cobit 5 is a major and strategic initiative for IsACA, and as such, improvements are numerous. IsACA has par-ticularly paid attention to the feedbacks received from its local chapters and members.

One major goal of this new version is to facilitate its utilization. For that purpose, all major frameworks developed by IsACA (e.g. risk It, Val It, bmIs) have been reinforced, linked together and integrated into Cobit 5, to form a consistent and comprehensive end-to-end framework. As a consequence

it is no more necessary to switch between these frameworks. In addition, several guid-ance documents will be released by IsACA on specific aspects (e.g., processes, information) and for specific It professional audiences (e.g. assurance, information security, risk), through-out the publication of the framework.

Cobit 5 leans on two recent standards : IsO/IeC 15504 for maturity model, and IsO/IeC 38500 to support the effective governance of It.

materials are being developed to ensure a smooth transition for current IsACA frame-works users.

pREpaRING tHE LUXEMBOURG cOMMUNItY fOR cOBIt 5

After 15 years of development, Cobit has reached a high level of maturity and achieved a worldwide recognition, through continuous improvement of its components, coverage of up-to-date It concerns, dedicated pub-lications for the various stakeholders, and reinforcement of the bridges with recognized It frameworks.

In order to prepare for Cobit 5, scheduled for the first quarter of 2012, IsACA Luxembourg Chapter is delighted to host a presentation of Cobit 5 on 29 september 2011, by mr patrick stachtchenko who is chairman of the IsACA’s Framework Committee.

We are looking forward to seeing you there !

By Olivier Léonard and Mathieu Rinck

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ACTuAL ITCObIt

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IT EVEnTS

> L’ApsFs organise sa conférence annuelle p.48

> Clearstream services opère le cloud p.50

> Itnation organise sa soirée recrutement It p.53

> Logica mise sur l’agilité p.54

> sAp rend les données plus accessibles p.57

> tango/04 veut améliorer le management It p.58

> emC fait face a big Data p.60

septemDre 2011 47

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rH

Soirée recrutement ITÀ quelques encablures de la soirée de recrutement IT organisée par ITnation, dressons un portrait du secteur de l’emploi ICT en 2011 à Luxembourg. À l’occasion de cette soirée de rencontre avec les dirigeants, les recruteurs IT et les candidats de la place grand-ducale, Frédéric Lesaulnier, Président du Groupe Elite RH et agitateur en RH 2.0 témoignera des tendances actuelles du monde du recrutement. Il sera conforté par une vue de terrain, apportée par un cabinet d’ingénierie logicielle bien établi.

Didier Crugnola, Senior Project Manager de Logica

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48 septembre 2011

IT EVEnTS

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LE MaRcHé DE L’EMpLOI It ESt-IL EN DEHORS DE tOUtE RéaLIté ?

Autour du globe et particulièrement en europe – et sans exception luxembourgeoise -, le mar-ché de l’emploi actuel est en pleine incertitude. D’une part, après deux bonnes années de déprime sur le secteur du recrutement, en ce compris et même en particulier en It, le secteur est à nouveau en plein doute… D’autre part, les frémissements de reprise, interrompus aussi subitement qu’ils ne s’affirment par les coups de boutoir de la Global economy, ne permettent pas de vision même à (très) court terme. Qu’en est-il à Luxembourg ? rencontre avec Logica Luxembourg.

«Depuis quelques mois, le marché de l’em-ploi ICt est en dehors de la réalité, n’hésite pas à ouvrir sébastien Genesca, mD de Logica à Luxembourg. Nous voyons bien des soubresauts de reprise et plusieurs projets se retrouvent boostés par un appel, par-fois important, aux ressources humaines.» Les projets des institutions publiques ont perturbé ou sauvé le marché ces derniers semestres. Dès lors quel futur dessiner ? «On ne voit pas de tendance dans un sens ou dans l’autre à long terme, mais il est certain qu’il faudra des équipes It bien plus agiles qu’elles ne le sont actuellement.»

SHINING SUN

Avec 152 staffs members, Logica à Luxembourg a procédé cette année à 24 recrutements nouveaux. spécialisée dans l’ingénierie techno-logique, Logica est connue pour s’engager aux côtés de ses clients avec des démarches for-faitaires ou de type services. pour la dimension rH, c’est d’autant plus un chalenge par ces temps d’obscurité stratégique des entreprises. Logica dans le monde et le bureau grand-ducal

ont trouvé une alternative intéressante à ces questions : Logica parie sur les gens ! «be brillant together» est aussi un slogan qui va bien tant en externe qu’en interne…

Ainsi, le mode du forfait et des projets favorise la mobilité des personnels autour de plusieurs dossiers, leur permettrant sans cesse de découvrir de nouveaux environnements de travail, de nouveaux centres d’intérêts, de nou-velles équipes. «Nous consacrons beaucoup de temps à la formation, explique sébastien Genesca. Nous avons une politique d’accueil des stagiaires très intéressante où nous leur dessinons un véritable projet de carrière.» pour cela, l’entreprise dispose d’une matrice claire et limpide qui permet à chaque salarié de savoir où il se trouve dans ce référentiel organi-sationnel et les pistes qui s’ouvrent à lui pour la suite de son évolution professionnelle.

LE faR faR-wESt

mais cette démarche est néanmoins risquée. Ce projet humain est parfois mis à mal par les douces mélodies des sirènes du bodys-hopping qui font de l’escalade salariale. «Ces enchères sur les salaires sont malsai-nes, dit sébastien Genesca. elles renforcent la consanguinité des staffs pour les entrepri-ses par l’utilisation des ressources humaines en vase clos. elles ferment les portes de l’innovation… Nous devons être lucides et il nous faudrait adopter un code de conduite sectorielle, qui permettrait de garantir notre avenir commun.» Le temps des cow-boys des rH n’est pas fini, il est même renforcé par un tJm (taux journalier moyen), toujours à la baisse…

Logica tente une approche de partenariat engagé avec ses clients et ses employés. Ce sujet passe par l’acceptation de points de vue différents, de maîtrise technologique

et d’évolution continue des talents : «C’est l’ADN de Logica.» «Nous travaillons sur des axes qui sont différents de ce qui se présente sur le marché, précise Didier Crugnola, senior project manager de Logica et manager rH opérationnel aux côtés de rosalie Gravelle, garante de la politique rH groupe et recruteur pour le bureau local. Nous avons démystifié la voix royale du chef de projet qui veut être calife à la place du calife. Nous recrutons tant sur la filière Delivry que pour la filière technique. Heureusement, nous pouvons compter souvent sur une belle maturité des ingénieurs qui sont des gens raisonnables en règle générale…»

pour le secteur, pour les consultants et les entreprises, offrir un cadre de travail passionné est souvent plus rentable que d’offrir un job «intéressant». Les candidats de demain le savent : le luxe dans la carrière, c’est l’implication que l’on donne et que l’on reçoit sur un défi, passionnément… C’est ce que les orateurs de la soirée de recrutement It d’Itnation reprendront…

Soirée recrutement ITmardi 4 octobre 2011 Quand ? mardi 4 octobre

entre 16h et 22h

Où ? Centre Culturel du tramsschapp 49, rue ermesinde, Luxembourg, Limpertsberg

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IT EVEnTSrH

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Clearstream Services : operating the Cloud“Cloud Computing” is the next Big Thing and is one of the buzz words of the year, but what does it actually mean ? For Clearstream Services, its means providing access for our Customers to their business applications through our IT Hosting and Managed Services offering, and is something that we have already been providing for several years.

It seems that whilst everyone is talking about the Cloud and there is a proliferation of start-up companies offering Clouds, Clearstream services already has a mature suite of It Hosting and managed services solutions, from dedicated application Hosting and man-aged services in our world class data centres, through to Application service provision and software as a service (saas) solutions.

Not only that, Clearstream is able to offer a variety of connectivity solutions, and extremely high levels of network availability and security, for both Virtual private Networks and leased line solutions. moreover, as part of the Deutsche börse Group, Clearstream can offer over 4,500 connections in 26 countries, enabling the provision of local access points to our backbone network through which our Customers avoid the cost of setting up expensive international leased lines. to ensure resilience and remain competitive, we use a number of network carriers and Isps.

LEaDING EDGE SOftwaRE.

Indeed, since it was founded in 1970, Clear-stream’s highly complex and sophisticated core business has always fully relied on its It depart-ment to develop, implement and run leading edge software applications, and with around 500 It specialists and as a fully integrated member of Deutsche börse Group, Clearstream services is

extremely well positioned to futher develop tech-nology solutions for the financial community.In 2004, Clearstream services was awarded the status of ‘professionnel du secteur Financier’ (psF) from the Luxembourg ministry of Finance, and has the status of “primary It systems opera-tor of the financial sector” and “secondary It systems and communication networks opera-tor of the financial sector”. since then, we have actively developed our service offering, and we run and manage the applications of a number of large, international financial institutions. In addition, we also work closely with a number of partners who provide specific applications in order to jointly develop and deliver tailor made application hosting solutions.

In doing so, we have added value to our Cus-tomers in the following ways :

- reduced data centre capital expenditure : our Customers take advantage of our existing investments and capacity in our world class and secure data centres.

- reduced It personnel costs : the hands and eyes of our It specialists run, operate and monitor our Customers’ systems

- 24*7*365 availability : our Customer’s operate in a global environment.

- tailored pricing solutions : we can offer fixed and variable pricing solutions, to give our Customers the maximum value for money, whilst lowering their total Cost of Ownership

50 septembre 2011

IT EVEnTS CLOUD COmpUtING

Page 51: ITnation #35 // Septembre 2011

- High level physical and system security, with tailored failover and disaster recovery solutions : this gives our Customers’ the peace of mind for their systems and the mission critical operations that they support.

- Highly experienced networks and connectivity teams : we offer multiple and flexible connectivity solutions, and access to a number of carriers and Isp’s

- pre-defined and customised service Level Agreements : we report our performance to you.

- Access to a dedicated and multi-lingual service Desk.

throughout our service offering, the key theme that we strive to achieve with our Customers and partners is a “win-win” offering – we have a pas-sion for finding solutions and delivering value for money, and this is a key reason why we have

worked with so many of our Customers and partners for several years.

In the fast moving world of It, our service offering is not static, and we see many exciting opportu-nities ahead from a variety of perspectives – not only locally but also globally, and that is why we will continue to develop and invest in innovative solutions. And who knows, perhaps the Next Next big thing has already arrived, but it just doesn’t have a buzz word yet.

to learn more about how Clearstream services can run and operate your It services, come and meet us and enjoy lunch !

By Sean Chinock Senior Executive, External Business Development

ITnation Lunchthursday 29th september 2011

Theme : A Luxembourg based solution for It Hosting and managed services

When ? 29th september 2011 from 11 a.m. to 2 p.m.

Where ? La restaurant place d’Armes, 18 place d’Armes L-1136 Luxembourg

Qui ? SEAn CHInnOCK, senior executive external business

Development, Clearstream services

Sean Chinnock, Senior Executive, External Business Development

septembre 2011 51

Page 52: ITnation #35 // Septembre 2011

L’aPSFs organise sa conférence annuelleAlors que les activités de sous-traitance pour le compte du secteur financier continuent à se développer à un rythme soutenu, le nombre d’entreprises disposant du statut de PSF de support s’élève à présent à plus de quatre-vingt entités agréées. Le bilan est très positif en termes de chiffres d-affaires et d’emplois, le cluster représentant plus de 8000 postes hautement qualifiés.

si les projets d’outsourcing se multiplient, leur nature évolue sous l’influence de la situation conjoncturelle et des avancées technologi-ques. Ainsi, telle que relevée par la CssF dans le rapport d’activité 2010, la crise finan-cière récente a eu comme effet d’inciter les institutions financières à mieux contrôler leur structure de coûts et à se focaliser davantage sur leur core business et partant à sous-trai-ter à des prestataires externes disposant du statut de psF de support des opérations plus complexes allant jusqu’à l’externalisation de processus internes entiers («business pro-cess Outsourcing»).

en parallèle, les prestataires externes ont continué d’intégrer les outils de virtualisation dans leurs offres de service et proposent aux clients du secteur financier des plateformes techniques mutualisées entre clients. Le cloud computing fait progressivement son entrée dans le secteur financier et la CssF doit aviser des contrats d’externalisation de plus en plus complexes.

UNE cOLLaBORatION DES SEctEURS pRIvé/pUBLIc

si les opportunités sont nombreuses, le cadre réglementaire et de surveillance prudentielle doit suivre cette tendance de

dématérialisation et virtualisation des échan-ges économiques. en effet, positionner le Luxembourg comme centre d’excellence en matière d’externalisation des activités de sup-port pour le secteur financier nécessite une collaboration étroite entre secteur public et privé visant à perfectionner l’arsenal législatif et à garantir l’intégrité et la confidentialité des données gérés par les clients financiers.

Constituée en octobre 2007, l’association des psF de support (ApsFs) compte la majorité des entreprises du secteur parmi ses membres et forme à ce titre la fédération représentative des entreprises luxembour-geoises ayant adopté le statut de psF de support tel que défini par la loi du 2 août 2003. Dans cette qualité et afin de s’impli-quer activement dans les travaux autour de la promotion et du développement des activités de la place financière, l’association est, par ailleurs, membre de prOFIL, (fédération des professionnels du secteur financier).

pour l’association, la visibilité et promotion vers l’extérieur du statut de psF de support constituent un chantier des plus importants. Ainsi l’ApsFs a proposé dans le contexte des travaux du Haut Comité de la place Finan-cière plusieurs pistes à mettre en œuvre pour favoriser le développement futur du cluster

Le conseil d’administration de

l’Association des PSF de support se

compose actuellement comme suit :

M. nicolas Buck,

(Victor buck services), président ;

M. Charles MAndICA,

(steria psF Luxembourg), Vice-président

M. Gérard HOFFMAnn,

(telindus) ;

M. Thierry SEIGnERT,

(Ibm services Financial sector Luxembourg)

Mme Stefanie ZUTTER,

(Computacenter psF)

M. david CIndRIC,

(Getronics psF Luxembourg), observateur

Le secrétariat de l’association est assuré

par la Fedil business Federation

pour des informations complémentaires

à propos des missions et travaux de

l’association des psF de support, veuillez

vous adresser aux membres du conseil

d’administration ou au secrétaire général

de l’association des psF de support,

monsieur romain Lanners :

tel : +352 43 53 66 1

[email protected]

52 septembre 2011

IT EVEnTS rH

Page 53: ITnation #35 // Septembre 2011

psF de support et faire du Luxembourg un véritable «Information trust Center». À ce titre il semble acquis que le gouvernement soutient la stratégie de faire de l’activité des psF de support un pilier per se de la place financière.

UN pROjEt DE LOI tRèS attENDU

en ce qui concerne le cadre réglementaire, l’ApsFs est un des acteurs directement impliqués dans les travaux visant à mettre en œuvre un cadre légal favorable au déve-loppement de l’archivage électronique. Il est à espérer que le projet de loi en cause qui vise à garantir la valeur probante des documents dématérialisés et qui introduira le statut de prestataire de services de dématérialisation et de conservation (psDC) pourra être publié dans les meilleurs délais afin de conférer au Luxembourg une longueur d’avance dans ce domaine clé.

Concernant les règles prudentielles, l’ApsFs est l’interlocuteur privilégié de la CssF qui travaille actuellement sur une modernisation du cadre de surveillance des psF de support. pour l’ApsFs il s’agit de mettre en place un cadre de surveillance efficace et pragmati-que, basé sur une approche «risk based» qui

apport une réelle valeur ajoutée sans générer des coûts supplémentaires. Conscient des enjeux en matière de gouvernance interne des entreprises, l’ApsFs a, par ailleurs, éla-boré une proposition de texte sur ce volet et qui fait le lien avec circulaire CssF 10/437 relative à la politique de rémunération dans le secteur financier.

La conférence annuelle de l’association le 6 octobre 2011 à 16h00 en présence du ministre de tutelle Luc Frieden, qui se veut une plateforme de rencontre entre entreprises disposant du statut de psF de support et clients de la place financière, s’inscrit dans cette volonté de diversifier l’activité d’out-sourcing et de promouvoir l’expertise du cluster envers les acteurs de la place finan-cière et à l’international. A ce titre le président de l’AbbL, ernst Wilhelm Contzen fait partie des keynote speaker.

signalons enfin que l’ApsFs vient de met-tre en place un site internet qui permet de promouvoir l’activité des membres et donner la visibilité nécessaire au cluster des psF de support : www.supportpsf.lu

Conférence AnnuelleJeudi 6 octobre 2011 Quand ? Jeudi 6/10/2011 à partir de 16hOù ? Chambre de commerce de Luxembourg

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IT EVEnTSrH

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De l’agilité à l’innovationLes pratiques de management dans le domaine des systèmes d’information ont été définies sur la base des pratiques du BTP dans les années 60. Bien que l’on sache depuis 30 ans que ces pratiques s’adaptent mieux aux activités d’ingénierie récurrentes qu’à la création d’un nouveau produit, elles sont toujours très présentes dans nos modèles de gouvernance. À titre d’exemple, on considère toujours comme une bonne pratique que les exigences soient définies et validées par une maîtrise d’ouvrage avant de débuter des travaux de maîtrise d’œuvre, ou qu’un projet soit le plus planifié possible, alors que tout cela conduit à des gâchis de dépense (67 % des développements sont peu ou pas utilisés) et à freiner fortement la capacité d’évolution d’une organisation.

en réponse à ces problèmes, les méthodes agiles se sont développées avec deux idées maîtresses : le comportemental et l’itératif. en effet, ce qui fait réussir un projet c’est d’abord l’engagement d’une équipe (sa motivation, l’autonomie d’action qu’on lui donne pour être performante, les contraintes réduites exercées par l’organisation pour ne pas accaparer les énergies sur des procédures administratives au détriment des objectifs du projet, etc…). C’est aussi que le développe-ment des exigences fasse partie intégrante du processus de développement et que plutôt que de spéculer sur la véracité et la com-plétude d’une spécification écrite fruit d’un travail purement intellectuel, on doit être dans une logique de preuve à travers un travail de démonstration concret (c’est-à-dire que l’on fabrique un fragment qui peut être manipulé par des utilisateurs et que l’on développe par itération successive pour fabriquer progressi-vement un produit complet).

cONcILIER LES MEILLEURES pRatIQUES

Les pratiques agiles donnent des résultats remarquables dès lors que l’on concilie agi-lité dans la gestion des exigences et rigueur dans le pilotage par les risques d’un projet. Des méthodes comme sCrUm ou LeAN bien que remarquables ne suffisent pas aux projets sI car elles ne contiennent pas tou-tes les pratiques nécessaires (par exemple :

comment modéliser un processus ? Comment concevoir un service et son sLA ? Comment modéliser une bonne architecture cible ? Comment faire un sI agile ? etc.). bref le dan-ger est de passer d’une croyance erronée dans les méthodes classiques à une croyance excessive sur des méthodes agiles à la mode qui sont dangereuses et inefficaces si on s’en tient aux pratiques de ces seules méthodes. Il faut au contraire concilier les meilleures prati-ques de management de projet, d’ingénierie d’un produit sI et des pratiques supports (comme la gestion du changement, ou l’as-surance qualité) pour couvrir les besoins réels des projets. pratique ne signifie pas excès de processus ou de livrables, cela signifie que l’on accorde surtout de l’importance au «comment» plutôt qu’au «quoi». Une bonne méthode décrit peu de processus et propose un nombre réduit de livrables, par contre 80 % des recommandations sont des pratiques qui aident concrètement les équi-pes projet à réaliser leur travail. C’est ce qui a déterminé la méthode GO-ON de LOGICA qui intègre sCrUm et LeAN, mais également les meilleures pratiques de management (pmI, prince2, CmmI), de modélisation (UmL), d’architecture (tOGAF, sOA), de qualité et de sécurité (IsO 9001, 27001), pour ne citer que les références les plus connues.

La tendance actuelle est d’intégrer les prati-ques agiles des projets dans les modèles de

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AGILItÉIT EVEnTS

Page 55: ITnation #35 // Septembre 2011

gouvernance (DsI mais aussi métiers), et de transformations des entreprises. Cela induit que l’agilité devienne un levier décisif dans une stratégie métier et donc dans toute stra-tégie It. Cela dit, l’agilité suffit-elle à rendre les organisations plus agiles et à accroître leur performance qu’elle soit business ou liée à une mission de service publique ? La réponse est non. Un système agile est le fruit d’un travail appliqué de conception (type sOA) et de nombreuses itérations pour développer la généricité et la réutilisation des processus et des services, et aboutir ainsi, sur un plan plus global, à une organisation plus agile. D’autre part, que cela soit par l’effet d’un contexte très concurrentiel ou parce que les utilisateurs et décideurs ont déjà vécu plusieurs informa-tisations successives de leurs outils de travail, la nécessité de différentiation sur son marché et les capacités d’une organisation à le faire sont très réduites. Être agile ne suffit pas pour être innovant.

Il apparaît aujourd’hui que beaucoup d’or-ganisations éprouvent le besoin d’être agiles non pas pour réduire leurs coûts, améliorer leur productivité ou l’orientation client de leurs projets – toutes trois étant néanmoins impor-tantes et favorisées par des pratiques agiles et rigoureuses – mais pour innover. L’agilité n’est plus une finalité mais un moyen pour être innovant et se démarquer de la concur-rence. Dans le domaine public c’est aussi un moyen de dépasser les systèmes actuels et d’imaginer les services de demain. Les années 90 et 2000 ont marqué l’ère des méthodes agiles, les années 2010 et 2020 seront celles des méthodes d’innovation comme la méthode AIm de LOGICA.

L’objet de cet événement est de présen-ter l’état de l’art sur les méthodes agiles et soutenant l’innovation, et de montrer avec des retours d’expériences comment on les décline depuis un plan stratégique jusqu’à un projet de transformation sI, en passant par une évolution des pratiques d’architecture d’entreprise et de gouvernance.

Par Mario Moreno

Lunch ITnationJeudi 6 octobre 2011 Thème : Comment tirer parti des méthodes agilesQuand ? Jeudi 06 octobre de 11 à 15hOù ? L’Olivier

140 A route d’Arlon 8008 strassen

Qui ? Guillaume Schott, Logica technical manager - Luxembourg Mario Moreno, Logica business Consulting - paris

Guillaume Schott, Directeur Technique chez Logica Luxembourg

septembre 2011 55

Page 56: ITnation #35 // Septembre 2011

Faber Digital SolutionsInspired by innovation

• Secured Outsourcing of Printed Media

• Financial Reporting Services

• Transactional Printing

• Personalised Mailing

• Business Continuity & Disaster Recovery Solutions

Faber Digital Solutions S.A. ı Autorisation gouvernementale PSF 59/067, rue des Prés L-7561 Mersch ı Tél.: (+352) 32 87 32 1 ı Fax: (+352) 32 71 [email protected] ı www.faber.lu

Page 57: ITnation #35 // Septembre 2011

SAP : lorsque l’économie mondiale tourne de plus en plus viteLuxembourg, ce sont de très grandes entreprises internationales et des milliers de PME qui établissent plus que jamais des contacts avec l’étranger. Par conséquent, la globalisation est l’une des principales préoccupations de nos entrepreneurs. du fait de la globalisation croissante, ils se trouvent dans l’obligation de réagir rapidement aux besoins et tendances que connaissent les grandes organisations. Ces investissements ont été réalisés parce qu’on pense que l’économie luxembourgeoise se remet de la crise. Cependant, la menace d’une nouvelle crise potentielle pèse sur l’économie. Toutes les entreprises se doivent d’être extrêmement performantes.

pour les entreprises actives sur le marché international, il est de plus en plus important de savoir de façon précise ce qui se passe dans leur entreprise et sur leur marché. Une tâche qui n’est pas évidente, étant donné la nécessité actuelle de travailler avec de grandes quantités de données. D’où l’inté-rêt d’une approche business Intelligence, qui permet à une entreprise de disposer de données filtrées et traitées au départ de grandes quantités de données digitales brutes. Les dirigeants ont ainsi une idée pré-cise de leur processus ou des tendances du marché auxquelles leur entreprise doit réagir. Lorsqu’il apparaît clairement que des adaptations sont nécessaires, des simula-tions peuvent être réalisées afin de prévoir leur impact sur l’entreprise et ses processus.

DES DONNéES tOUjOURS accESSIBLES

Outre une quantité croissante de données, la globalisation fait aussi qu’il est nécessaire de pouvoir demander, échanger et traiter des données digitales, en tout temps et en tout lieu. Avec l’arrivée des smartphones et des tablettes, la demande ne cesse de croî-tre. tous les travailleurs actifs dans divers

endroits, que ce soit dans le pays de l’entre-prise ou à l’étranger, doivent avoir accès aux informations centrales de l’organisation. C’est pourquoi sAp et ses partenaires développent des applications mobiles, grâce auxquelles un collaborateur Vente peut demander ses lis-tes de prix, consulter l’historique des clients ou montrer des parties d’un catalogue à des prospects. Autre possibilité : un dirigeant en voyage d’affaires pourra accorder des congés ou demander des rapports concernant certains processus de l’entreprise.

Les grandes entreprises réagissent à une économie mondiale qui tourne sans cesse plus vite, grâce à des projets de change-ment et des implémentations qui requièrent beaucoup de temps. Les pme ne peuvent toutefois se permettre d’entreprendre des projets de longue durée. C’est pourquoi sAp leur propose Fast start : des solutions sectorielles d’automatisation intégrée, basées sur les meilleures pratiques internationales de sAp. toutes les connaissances que sAp a acquises dans des entreprises du même sec-teur sont rassemblées dans ce programme. Le software peut ainsi être implémenté de façon rapide et efficace, tandis que les pro-cessus de l’entreprise sont optimisés.

Vous désirez savoir comment les nouvelles solutions sAp peuvent aider les grandes entreprises et les pme ? Venez découvrir, à l’occasion de run better Luxemburg 2011, les solutions traditionnelles et les nouveautés de sAp. Une séance consacrée à sAp busi-ness All-in-One Fast start a été spécialement prévue pour les pme.

SAP run Better 2011 à Luxembourgmardi 11 octobre 2011

Où ? Cinéma Utopolis Kirchberg 45, Avenue J.F. Kennedy 1855 Luxembourg

Quand ? Le 11 octobre 2011 à 14h

Quoi ? Comment travailler de façon toujours plus mobile, avec une vue toujours plus précise des données digitales de son entreprise

septembre 2011 57

IT EVEnTSmObILItÉ

Page 58: ITnation #35 // Septembre 2011

Lunch ITnationthursday 13th October 2011Where ? L’Olivier restaurant 140 A route d’Arlon L-8008When ? From 11 a.m. to 2p.m.

Program : 11h00 : Welcome drink 11h30 : presentation by Raul Christian Aguirre, CeO, tango/04 and Henri Berger, Country manager, skillteam 13h00 : Lunch

Raul Cristian Aguirre, CEO, Tango/04

58 septembre 2011

Page 59: ITnation #35 // Septembre 2011

LacK Of vISIBILItY

Claims emerge like geysers in Iceland, increasing the chaos and frustration : proj-ects take too long and do not generate the expected impact. they malfunction. It is not focused on the client. there is a lack of trust between It and business. It is a black hole and we need to be more intelligent about spending. It speaks a language different from the company’s own, etc.

How can we deal with this storm when we do not know what is happening in our facili-ties, when we are always reactive, when we cannot provide valuable information upon request ? We are blind, driving a car in the pouring rain, and generating a huge risk for the department and the company.However, a ray of light—of hope—appears ; an opportunity for transformation.

MONItORING aS aN OppORtUNItY fOR tRaNSfORMatION

Is it possible to create an experience of visibility ? Is it possible to create a project that actually provides not only It but the whole company with valuable information to break the internal and interdepartmental “silos” ?

At tango/04 we think that monitoring proj-ects are leadership opportunities to boost

your career, enhance the perception of the It department, and have the entire company benefit by gaining a strategic advantage through efficiency and better teamwork. We call these types of initiatives butterfly projects... beneficial for It but also for business.

tango/04 and skillteam propose the “1-2-3” corporate monitoring strategy for technology, security and business to achieve real-time visibility of the entire company through a simple-to-use and rapid-to-implement solu-tion that is capable of integrating multiple platforms and applications.

We are currently performing bsm projects for several customers, and enhancing their tech-nology portfolio to better support the unique requirements of business service manage-ment (bsm), business process monitoring (bpm) and service Level Agreements.

butterfly projects are the cornerstone of total Visibility, something that makes the company aware of its bottlenecks and opportunities, therefore bringing it closer to the goal of agility.

HELp It MaNaGEMENt

With these projects, we are able to quickly and efficiently improve It management, mak-ing the delivered information, the CIO and the team members much more relevant, thus increasing their relative positions in the value

chain of the company. Questions disappear ; there is transparency and visibility instead of the old opacity that existed between the isolated silos.

there is a real alignment between It and busi-ness, which generates positive impacts on a daily basis and radically alters the company´s perception of It.

vaLUE fOR MONEY

Value generation, through the delivery of rel-evant information, compliance with sLAs, and continuous improvement breaks down the barriers of incorporating new investments, adds more benefits and facilitates meaning-ful It participation within the strategy of the company.

be relevant. be the new Chief Visibility Officer !

By Raul Cristian Aguirre

monitoring 2.0 : visibility as an opportunity to improve ITnowadays, as technological complexity continues to increase, in which the pressure of business, market and regulations are like images of dark clouds in a perfect storm, the inevitable result is a negative impact on the minds of CIOs, distressed and uncertain due to the lack of visibility into their processes.

mONItOrING 2.0 IT EVEnTS

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Page 60: ITnation #35 // Septembre 2011

Forum EmCJeudi 18 Octobre 2011Quand ? Le 18 octobre de 9h à 17hOù ? à la chambre de Commerce 7, rue Alcide de GasperiQuoi ? commencer maximiser le potentiel

de big Data le Cloud

Bernard Drappier, District Manager chez EMC Luxembourg

Big Data, more than mooreLe monde numérique double tous les deux ans. C’est plus que ce que la loi de Moore avait prévu. Comment s’y retrouver dans un tel chaos ? Les défis actuels sont nombreux pour les départements IT : réduire la facture globale de l’informatique, s’aligner mieux avec la conformité et la gouvernance, réagir plus promptement aux situations changeantes… Mais un facteur nouveau se mêle dans l’équation, quitte à la rendre illisible voir impraticable : comment tirer de la valeur de l’information dans cette masse données ?

60 septembre 2011

CLOUDIT EVEnTS

Page 61: ITnation #35 // Septembre 2011

emC vient de publier une étude, Digital Universe, qui affirme cette tendance. L'infor-mation stockée sur le globe double en moins de deux ans. Ce rapport, mené par IDC, affirme qu’en 2011, une quantité impression-nante de 1,8 zettabytes (milliard de terabytes) de données nouvelles ou dupliquées sera créée. Il s’agit d’une croissance de facteur 9 en à peine cinq ans. Cela équivaudrait à toute la population du belux qui tweeterait trois fois par minute pendant 771.186 années consécutives…

DES INvEStISSEMENtS EN MILLIaRDS DE MILLIaRDS DE DOLLaRS

Comment se retrouver dans un tel fatras ? Comment gérer la complexité ? selon l’ana-lyste, les conséquences pour les individus, les entreprises et les professionnels de l'in-formatique seront lourdes. Il est prévu que dans les 10 prochaines années, la quantité de données sera 75 fois plus grande, obli-geant les entreprises à gérer cinquante fois autant de données et de documents. par ailleurs, l'étude conduite pour la cinquième fois, admet de grandes implications écono-miques, sociales et technologiques, dans ce qu’il est d’appeler le «big Data».

La croissance explosive des données est tirée à la hausse par le coût faible de la technologie

elle-même et l'investissement croissant qui lui est consacré. Les technologies coûtent à peine un sixième de ce qu’elles coûtaient en 2005 au regard de la création, de la gestion et du stockage de l'information. par ailleurs, depuis 2005, l'investissement annuel par les entreprises dans l'univers numérique (cloud, matériel, logiciels, services et personnel It) à augmenté de 50 pour cent à 4 trillions (milliard de milliard) de dollars.

péNURIE DE pERSONNEL It

L'étude montre également que la croissance du nombre de serveurs physiques, de la ges-tion des données et de la congestion ne sont pas parallèles à l'augmentation du person-nel qui lui est nécessaire. Au cours des 10 prochaines années, les départements infor-matiques à travers le monde devront tenir compte de :

- 10 fois plus de serveurs (phy-siques et virtuels),

- 50 fois plus en quantité d’informa-tions à gérer dans les datacenters,

- 75 fois plus en quantité de fichiers,- avec à peine 1,5 x le nombre de profes-

sionnels It qu’aujourd’hui.

Autres constatations :- Le cloud computing ne représente

actuellement que deux pour cent des dépenses en It. IDC estime que d'ici 2015 près de 20 pour cent des informations à venir seront «touchées» par des prestatai-res de services de cloud computing. Dix pour cent des informations sont stockées dans les nuages.

- 75 pour cent de l'information dans l'univers numérique sont créés par des individus (contenu généré par l'utilisateur ou User Generated Content). Néan-moins, 80 pour cent des entreprises de cette l'information resteront pourtant responsable de cette gestion, parce qu'ils auront stocké les données.

«La quantité de l'information qui continue de croître, crée de nouvelles perspectives qui engendreront des changements tant au niveau social, technologique, scientifique et économique», déclare bernard Drappier, District manager chez emC Luxembourg psF. «big Data oblige les entreprises à gérer d’une autre manière leurs informations et à en tirer profit. emC est en bonne position pour encadrer ses clients, des grandes organi-sations aux petites entreprises, en aidant à tirer la valeur cachée de l'univers numé-rique et à maximiser leur transition vers le Cloud computing.»

Par Raphaël Henry

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IT EVEnTSCLOUD

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persoPortrait

L’IT comme moteur

Carte d’identité :Prénom : Franck

nom : Asztalos

Âge : 45 ans

nationalité : Française

Fonction : Directeur Informatique & Organisation

Société : Opexia psF sA

Loisirs : le tennis et jogging, le golf dès que j’en ai l’occasion

Signes particuliers : Déterminé, j’aime la compétition et les défis.

Page 63: ITnation #35 // Septembre 2011

L’IT comme moteur

En quoi consiste votre métier ? Quelle en est votre approche personnelle ?

Il consiste à répondre concrètement aux besoins des clients, de faire face aux change-ments auxquels ils sont confrontés dans leur métier, aux demandes et de gérer les priorités au mieux. plus globalement, il s'agit d'ana-lyser et de mettre en place un modèle qui se base sur une logique d'économie d'échelle en utilisant une forte mutualisation des servi-ces et processus ou des outils informatiques. Chez Opexia psF, le client est au centre de notre préoccupation, et la qualité de ser-vices que nous proposons est essentielle pour moi.

Qu’est ce qui vous passionne le plus dans votre fonction ?

rien ne s'accomplit vraiment sans passion dans la vie, tout comme dans notre métier, je fais toujours mes choix avec conviction. Je suis quelqu'un d'entier qui ne fait pas les choses à moitié. J'ai la chance d'exercer une profession qui me permet d'apporter des choses nouvelles, de mettre en place des solutions technologiques au travers de projets d'équipes permettant de converger vers un même objectif, et de répondre ainsi à des besoins concrets. Cela ne se fait jamais sans difficultés compte tenu des multiples paramètres à prendre en comptes, avec des délais de réalisation toujours plus resserrés et a moindre coût, mais tout cela me donne une énergie positive qui me pousse toujours vers l'avant.

Qu'est ce qui vous plaît le moins ?

Le manque de rigueur et d'organisation n'est pas concevable dans mon métier.

Qu’aimez-vous challenger ?

Dans un contexte économique et financier difficile, il est fondamental de trouver des solu-tions innovantes qui répondent aux besoins et contraintes des clients, a leurs exigences de qualité de services et d'obtenir une struc-ture de coûts plus efficiente. Les implications sont diverses et touchent différentes couches de l'organisation, qu'elles soient opération-nelles, stratégiques ou de services. Avec l'émergence des nouveaux concepts tech-nologiques en matière de virtualisation et de développement des télécommunications, il faut adapter des moyens fiables et maitrisa-bles de réduction des couts qui permettent de répondre efficacement face à l'ensemble de ces adaptations. La mutualisation des processus métiers et informatiques est un

levier qui va permettre à la fois de supporter et d'automatiser certaines fonctions par la mise en place d'outils ou de processus mais aussi des fonctions clés de structurations de l'entreprise.

Comment se déroule une de vos journées types ?

Il n'y a pas vraiment de journée type dans mon métier, il faut faire face aux aléas et évé-nements que nous pouvons rencontrer, et a gérer les priorités efficacement, dans mon cas les journées sont toujours bien remplies et se terminent généralement tard voir très tard. en tant que responsable de L'informatique et Organisation chez Opexia psF, je m'assure au quotidien du bon niveau de fonctionne-ment de nos systèmes et des services liés aux opérations. Du suivi de gestion des pro-jets informatiques, au suivi clientèle pour les développements et les demandes mais aussi de l'externalisation de nos services et de la qualité.

Comment percevez-vous la place luxembourgeoise ?

Le secteur financier est toujours le pilier prin-cipal de l'économie luxembourgeoise, c'est une place forte des fonds d'investissement et le premier centre de banques privées dans la zone euro.

Celui-ci est en profonde mutation car la structure du marché est de plus en plus complexe, ce qui impose une réflexion des institutions sur leur business modèle. bien que la place ait développé une forte culture de protection de l'investisseur et applique des règles strictes en matière de lutte contre le blanchissement de capitaux ces dernières années, le facteur fiscal et réglementaire va continuer de provoquer un impact important avec une régulation toujours plus renforcée, ce qui va impliquer de repenser l'architecture métier telle que nous nous l'avons connue.

Que représente l'IT dans votre vie professionnelle ?

L'informatique joue un rôle essentiel dans ma vie professionnelle, c'est un moteur. Ce métier m'apporte beaucoup depuis des années du point de vue humain et profes-sionnel à travers différents projets que j'ai pu diriger. L'informatique est omniprésente, dans les maisons, les médias, les transports, peu de choses changent plus rapidement que les technologies de l’information et des communications, elles sont une source iné-puisable d'évolution, un pilier de notre société moderne. Les performances en matière de

communication sans cesse accrues permet-tent de nos jours une accessibilité plus rapide à un plus grand nombre de données simul-tanées sous n'importe quel format. L'It offre de nos jours toute une palette de possibilités pour créer de nouveaux produits et services et ouvre ainsi de nouvelles perspectives pour les entreprises ou institutions financières en matière de communication et de gestion de l'information.

Quel évènement, produit ou solution vous a le plus marqué ces derniers mois ?

Il concerne le projet commun Oddo Opexia de bpO au service de la banque UFG-LFp qui a été mené depuis quelques mois pour mettre en place en Juin dernier une solution bancaire intégrée permettant le traitement des opérations 'Front to back' jusqu’à la comptabilisation et la production de rapports réglementaires dans un environnement Client dédié, c'est l'aboutissement d'un projet né de la nécessité de concevoir et d'implémenter un modèle opérationnel sur une architecture de couts rationalisée et mieux adaptée.

Quels sont vos passions ou vos hobbies ?

J'aime la compétition et les valeurs que véhiculent certains sports, l'esprit d'équipe et la combativité que je retrouve dans le rugby, sinon j'aime les choses simples et les moments de convivialité entre amis ou en famille.

Quel est votre endroit préféré au Luxembourg ?

J'apprécie beaucoup le quartier du « Grund » . Au pied de la ville haute, j'aime cette ambiance chaleureuse et cosmopolite à la fois, et ce côté historique.

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un s

ervi

ce d

ont l

e rô

le e

st d

’eff

ectu

er le

ch

oix

d’o

utils

tech

nolo

giq

ues,

mai

s ég

alem

ent d

’ap

po

rter

du

sup

po

rt

aux

équ

ipes

les

met

tan

t en

œu

vre.

En

co

mp

agn

ie d

e sa

co

llèg

ue

Véro

niqu

e O

live,

qui

fera

l’ob

jet d

’un

proc

hain

por

trai

t, s

a co

ntri

butio

n po

rte

prin

cipa

lem

ent s

ur la

ges

tion

de c

onte

nu e

t ce,

dan

s un

e éq

uipe

co

mp

osé

e d

e co

nsul

tant

s is

sus

de

diff

éren

tes

soci

étés

de

serv

ices

. L

e b

inô

me

do

it é

gal

emen

t as

sure

r u

ne

veill

e te

chn

olo

giq

ue

po

ur

conn

aîtr

e et

maî

tris

er le

s d

erni

ères

no

uvea

utés

.

Des

stan

dard

s,

du c

onte

nu e

t de

s co

ntac

ts

Page 65: ITnation #35 // Septembre 2011

«J’e

ffect

ue m

a m

issi

on a

u se

in d

’un

serv

ice

cent

ral d

ans

leq

uel i

l est

trè

s gr

atifi

ant

de

tra-

vaille

r, co

nnai

ssan

t le

ray

onne

men

t et

l’im

pact

qu

’ont

nos

reco

mm

anda

tions

et n

os é

tude

s su

r le

s di

ffére

nts

acte

urs

du p

arle

men

t e

urop

éen,

le

s pr

ojet

s et

les

équi

pes

de d

ével

oppe

men

t»,

expl

ique

Val

érie

Gau

ché.

Le

serv

ice

inte

rvie

nt à

di

ffére

nts

stad

es d

’un

proj

et, s

oit l

ors

de la

pha

se

d’a

rchi

tect

ure

et d

e d

esig

n, s

oit

pou

r m

ener

de

s ét

udes

afin

d’id

entifi

er le

s pr

odui

ts p

ouva

nt

rép

ond

re a

ux b

esoi

ns d

es c

lient

s, o

u en

core

da

ns la

pha

se d

e m

ise

en œ

uvre

tech

niqu

e de

s re

com

man

datio

ns e

t diff

éren

ts p

rodu

its.

«Nos

cho

ix s

e fo

nt t

oujo

urs

en p

arfa

ite c

om-

pat

ibili

té a

vec

l’env

ironn

emen

t te

chno

logi

que

en

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ueur

au

par

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ent

eur

opée

n et

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s le

re

spec

t de

ses

enga

gem

ents

, tel

que

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ui d

’uti-

liser

au

max

imum

les

solu

tions

ope

n so

urce

du

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ché.

Le

port

efeu

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e pr

odui

ts,

que

notr

e ce

llule

doi

t su

ppor

ter,

s’ar

ticul

e au

tour

de

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-tio

ns d

e ge

stio

n de

con

tenu

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ocum

ents

, de

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ciel

de

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ail c

olla

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tif a

insi

que

d’o

utils

d’

éditi

on e

t de

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icat

ion.

Il é

volu

e en

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tion

des

dem

ande

s de

nos

clie

nts

et d

es n

ouve

auté

s du

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ché»

con

tinue

-t-e

lle.

OR

Ga

NIS

atIO

N,

aG

ILIt

é

Et S

EN

S D

E L

’éc

OU

tE

«L’a

ctiv

ité d

e su

pp

ort

étan

t ce

lle à

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er e

n pr

iorit

é, je

ne

peux

pas

dire

que

j’ai

de

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née

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. en

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t, m

on p

rogr

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e év

olue

en

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n de

s de

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des

qui n

ous

parv

ienn

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t nou

s m

enon

s le

s ét

udes

, le

s sé

lect

ions

d’o

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et

la

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tec

hnol

ogiq

ues

en p

aral

lèle

. Le

chal

leng

e es

t de

réus

sir

à co

ncilie

r ce

s di

ffére

ntes

tâch

es.

Ce

qui d

eman

de d

e ré

elle

s ca

paci

tés

orga

nisa

-tio

nnel

les

et u

ne b

onne

agi

lité.

pou

r ré

sum

er,

c’es

t un

tra

vail

inté

ress

ant

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otiv

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du

poi

nt d

e vu

e te

chni

que

que

du

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nt d

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e re

latio

nnel

, ca

r il

m’o

blig

e à

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n co

ntac

t pe

rman

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vec

le m

arch

é et

les

dern

ière

s év

o-lu

tions

tec

hnol

ogiq

ues,

mai

s ég

alem

ent

à êt

re

cons

tam

men

t à

l’éco

ute

de

nos

clie

nts

afin

d’an

ticip

er l’

évol

utio

n de

leur

s be

soin

s et

faire

pr

euve

de

mét

hode

s lo

rs d

e no

s év

alua

tions

de

solu

tions

», p

ours

uit-

elle

. «m

ême

si j’

ai p

arfo

is d

û fa

ire fa

ce à

cer

tain

s pr

éjug

és,

je p

ense

qu’

être

un

e fe

mm

e da

ns u

n m

étie

r in

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ue e

st u

n at

out

ind

énia

ble

par

ce q

ue c

’est

un

dom

aine

l’éc

oute

et

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aspe

cts

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tionn

els

sont

des

qual

ités

indi

spen

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es p

our

répo

ndre

aux

sol

-lic

itatio

ns p

erm

anen

tes.

La

satis

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ion

de n

os

clie

nts

est

alor

s no

tre

mei

lleur

e ré

com

pens

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résu

me

Valé

rie G

auch

é.

UN

cH

OIX

Da

NS L

a

cO

NtIN

UIt

é D

E S

ES é

tU

DE

S

Ap

rès

des

étu

des

en

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rmat

ique

s su

ivie

s à

met

z et

un

De

ss

en

Info

rmat

ique

doc

umen

taire

en

Nor

man

die

ter

min

é en

199

9, e

lle d

émar

re

sa c

arriè

re a

u Lu

xem

bou

rg e

n oc

cup

ant

un

pos

te d

e s

oftw

are

eng

inee

r p

our

le c

omp

te

de

sof

twar

e A

G,

un é

dite

ur a

llem

and

sp

écia

-lis

é da

ns le

s lo

gici

els

d’in

frast

ruct

ures

mét

iers

. «A

vant

de

veni

r tr

avai

ller

au L

uxem

bou

rg,

je

conn

aiss

ais

déjà

bie

n le

mar

ché.

pou

r les

pro

fils

It, c

’est

en

quel

que

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e un

e su

ite lo

giqu

e au

x ét

udes

. La

plac

e es

t un

viv

ier

d’op

port

unité

s et

de

pro

jets

inté

ress

ants

. C’e

st u

ne c

hanc

e de

tra-

vaille

r dan

s un

e ré

gion

qui

a a

utan

t de

pote

ntie

indi

que-

t-el

le.

C’e

st à

cet

te é

poq

ue q

u’el

le d

écou

vre

qu’

il y

a d’

impo

rtan

ts b

esoi

ns d

ocum

enta

ires

dans

le

sect

eur

des

inst

itutio

ns e

urop

éenn

es.

«C’é

tait

une

pério

de p

artic

uliè

rem

ent i

ntér

essa

nte

car e

lle

corr

espo

ndai

t à l’

esso

r d’X

mL

et a

u m

omen

t où

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est i

mpo

sé c

omm

e fo

rmat

d’é

chan

ge e

t d’in

-te

ropé

rabi

lité»

, ajo

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enco

re V

alér

ie G

auch

é. D

E N

OU

vE

LLE

S

pE

RSp

Ec

tIv

ES

en

deho

rs d

e sa

mis

sion

au

sein

du

par

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ent

euro

péen

, Val

érie

Gau

ché

part

icip

e à

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émar

-ch

e de

ges

tion

de la

con

nais

sanc

e en

trepr

ise

au

sein

de

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ocié

té A

gile

par

tner

: «N

ous

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ions

ac

tuel

lem

ent d

iffér

ente

s pl

atef

orm

es c

olla

bora

ti-ve

s de

type

ent

repr

ise

2.0

et p

lus

parti

culiè

rem

ent

celle

s vi

sant

la m

ise

en p

lace

de

rése

aux

soci

aux

d’en

trep

rise.

Cet

te d

émar

che

est

très

inté

res-

sant

e pa

rce

qu’e

lle n

ous

perm

et n

on s

eule

men

t d’

étud

ier

les

tech

nolo

gies

ém

erge

ntes

ou

déjà

la

rgem

ent

utilis

ées

mai

s ég

alem

ent

de

mie

ux

app

réhe

nder

la

man

ière

don

t le

s ut

ilisa

teur

s pe

uven

t se

les

appr

oprie

r da

ns le

urs

activ

ités

prof

essi

onne

lles»

term

ine-

t-el

le.

Par

Flo

ren

ce T

hib

aut

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FinanceClôture : le 21 octobre 2011parution : le 10 novembre 2011

Novembre 2011

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6 10

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WW

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IRAN

HA.

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IL Y A DES PUBLIVORES DANS LE GRAND-BOCAL

PIRANHA_Ann_ITNEWS_V3_2011.pdf 8/03/11 15:52:12

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