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CONTRIBUER A L’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE DES POPULATIONS VULNERABLES AU NIGER

Discussions avec les communautés hôtes et déplacées (ACTED, octobre 2018)

Rapport - Evaluation des besoins EHA sur les sites des déplacés de Timbiga, Tinfitawen, Tiagazaraten et

Agamsougou

COMMUNE D’INATES, REGION DE TILLABERI

Mission réalisée du 30 septembre au 05 octobre 2018

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Introduction

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités RRM (Rapid Response Mechanism ou Mécanisme de Réponse Rapide) dans la région de Tillaberi, une mission conjointe composée de plusieurs acteurs humanitaires s’est tenue du lundi 1er au vendredi 5 octobre 2018 dans la commune d‘Inates. Inates est situé à environ 95 km au Nord de la ville d’Ayorou sur la frontière malienne. A travers cette mission, il s’agissait pour l’ONG ACTED de mener des activités d’évaluation des besoins en EHA sur plusieurs sites de déplacés internes (IDPs) en parallèle des activités menées par le partenaire RRM DRC qui s’occupait des activités d’évaluation multisectorielle des besoins (MSA) et de ciblage sur les mêmes sites. Certains partenaires non-RRM ont pris part également à cette mission, notamment : COOPI, ANTD et Plan International. Cette mission a été organisée grâce à l’ouverture d’un corridor humanitaire de 10 jours. De façon spécifique, l’objectif d’ACTED était de :

- Procéder à l’évaluation des besoins en EHA sur les sites des nouveaux des déplacés de Tigazaratène, Agamsougo, Tinfitawane, et de Timbiga ;

- Faire le suivi et la réception des constructions de latrines d’urgence réalisées au profit de la population hôte et déplacée de Tangouchmane, Takanchalok et Agué.

A. Site de Tinfitawane

A.1. Présentation du site de Tinfitawane Suite à l’attaque du village de Ngarelatan survenue le 1er août 2018 lors de laquelle 4 personnes ont été enlevées et qui s’est suivie de violents combats entre les assaillants et les Forces de Sécurité (FDS), les populations de Ngareletan, de Tagdounat et de N’Tacholène se sont déplacées pour venir s’installer à Tinfitawane, petit village situé à 7 km au sud-est d’Inates. Le nombre de ménages est estimé à 250, population d’accueil y compris. Ce village d’accueil est situé sur les berges d’un cours d’eau semi permanent qui le traverse du sud au nord.

Photo 1 : Vue des habitats des déplacés installés au niveau du site de Tinfitawane (ACTED, octobre 2018)

A.2. Accès à l’eau

Plusieurs points d’eau existent au niveau de ce site.

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- 1 (un) Mini AEP1 (MAEP) fonctionnel (située côté ouest du site)

Il est équipé d’une station de pompage solaire d’une profondeur de 71m avec un château d’une capacité estimative de 5m3. Le temps de remplissage varie de 4 à 5 heures. Le château a un point de refoulement (coulant à partir de 13 heures jusqu’à 17 heures) et fait partie d’un réseau comportant deux bornes fontaines : l’une à usage publique équipée de deux robinets, et l’autre avec un seul robinet à l’intérieur de la concession de l’Imam du village. Le débit (au robinet) est de 25 litres en 83 secondes. L’eau est gratuite et l’accès est libre. Les bornes fontaines sont ouvertes 24h/24h. Il n’existe pas de Comité de Gestion (CGPE) ce qui fait qu’aucun entretien n’est mené au niveau de la borne fontaine publique. La MAEP se trouve du côté ouest du village, moins peuplé que le côté est.

Photo 2 : Station de pompage MAEP de Tinfitawan

(ACTED, octobre 2018) Photo 3 : Borne fontaine publique

(ACTED, octobre 2018)

Photo 4 : Borne fontaine installée chez l’Imam de Tinfitawane (ACTED, octobre 2018)

- 1 PMH hors service située coté Est du village

Cette Pompe à Motricité Humaine (PMH) est équipée d’une pompe Vergnet avec une aire assainie. Les habitants de Tinfitawane Est s’approvisionnaient au niveau de cette PMH qui avait un bon débit avant qu’elle ne soit endommagée par les inondations en 2017, qui ont presque cassé en deux la superstructure (au niveau de la maçonnerie) et fait perdre la pression de la pompe. Les populations ont ainsi abandonné ce point d’eau au profit de l’eau de surface de la vallée (qui représente une source d’eau à risque). L’usage de ce point d’eau est difficile depuis les inondations à cause de l’absence de pression : il faut à la fois soulever et appuyer sur la pompe, ce qui demande énormément d’énergie d’où son abandon par les populations.

1 Réseau d’Adduction en Eau Potable

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Photos 5, 6 et 7 : PMH hors service de Tinfitawane (ACTED, octobre 2018)

- 5 puits non fonctionnels

Il s’agit de 5 puits (probablement pastoraux) creusés entre 2014 et 2015, dans le lit du cours d’eau de la vallée sur une aire d’environ 1ha pour solutionner le problème de l’eau en période sèche. Cependant, un seul puits est fonctionnel car il est le seul à atteindre la nappe qui est à une profondeur de 9-10 mètres. La profondeur des autres puits est de 6 m. Toutes les superstructures sont cassées.

Photo 8 : Puits N° 1 complètement détruit : profondeur 6 m. Mauvais dosage de matériaux de construction et n’a pas atteint la nappe (selon les

leaders communautaires locaux (ACTED, octobre 2018)

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Photos 9 et 10 : Puits N° 2, Profondeur 6 m. L’eau visible est celle de la marre, ne contient pas d’eau en période sèche (ACTED, octobre 2018)

Photos 11 et 12 : Puits N° 3 profondeur 9 m. Le seul puits utilisé en période sèche. Il est utilisé 24H/24 de février à juin (ACTED, octobre 2018)

Photo 13 : Puits N° 4 (2016), complétement détruit (ACTED, octobre 2018)

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Photos 14, 15 et 16 : Puits N° 5 (2016) profondeur 6 m et pas d’eau. Il illustre le défaut de dosage des matériaux de construction (ACTED, octobre 2018)

Ainsi, sur les sources d’eau existantes (mares, puits, MAEP et PMH), les deux qui sont utilisées sont : la mare et le MAEP. Les mares sont utilisées par les habitants (hôtes et déplacés) de Tinfitawane Est, et le MAEP par ceux de la partie ouest. L’eau était disponible sur ce site au moment de l’évaluation. Cependant, selon les explications qui sont sorties du focus group mené lors de l’évaluation, le tarissement de la mare en période sèche change cette situation et augmente le temps d’attente aux points d’eau qui peut se prolonger jusqu’à 3 heures.

A.3. Hygiène et Assainissement

Il n’existe aucun ouvrage d’assainissement sur le site des déplacés. ACTED a identifié 16 sites d’implantation de latrines d’urgence communautaires, avec l’appui des leaders locaux (chef du village de Tinfitawane et le forgeron). En termes d’hygiène, les observations ont permis de constater des lacunes en matière d’hygiène corporelle pour la majorité des personnes présentes à Tinfitawane. Il est possible d’amorcer un changement de comportement dans ce domaine à travers une sensibilisation.

A.4. Informations complémentaires

Notons que pour cette population, le centre de santé le plus proche est celui d’Inates. L’école est en ruine, il n’y a pas d’enseignant sur place et donc les enfants ne la fréquentent plus. En termes de système éducatif, sur les 32 écoles de la commune d’Inates, seules 4 ont fonctionné durant l’année scolaire 2017-2018.

Photo 17 : Intérieur de la classe de Tinfitawan (ACTED, octobre 2018)

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A.5. Récapitulatif des infrastructures en eau disponibles au niveau de Tinfitawane

Points d’eau Fonctionnalité Principales observations Distance

aux déplacés

Disponibilité pour les déplacés

Mini AEP Oui

Equipé de panneaux solaires. Réservoir de 5m3. Réservoir petit qui n’arrive pas à satisfaire les besoins en eau des populations

500m Eau gratuite, tout le monde y a accès

Forage PMH Non

Pompe Vergnet. Superstructure cassée par les inondations de 2017, débit très faible, beaucoup d’énergie pour remplir un seau, il est abandonné.

600m Oui, mais pas fonctionnel

Puits cimenté 1 Non 6m de profondeur Complètement détruit, effondré

>600m Hors service

Puits cimenté 2 Non 6m de profondeur inondé par les pluies

> 700m Hors service

Puits cimenté 3 Oui 9m de profondeur, très utilisé en saison sèche

> 500m Oui, fonctionnel, gratuit pour tous

Puits cimenté 4 Non 6m de profondeur Complètement détruit, effondré

> 500m Non fonctionnel

Puits cimenté 5 Non

6m de profondeur Non équipé, superstructure cassée, inondé par les pluies

> 500m Puits sec non fonctionnel

Mares semi-permanentes

-

Actuellement pleines d’eau, très utilisées par les populations hôtes et déplacées et aussi par les animaux

Le site est installé de part et d’autre de la mare (distance max 200m)

Oui, d’ici quelques semaines pour 5/6 mois

A.6. Recommandations pour le site de Tinfitawane

A court terme : - Dotation aux populations en produits de chloration de l’eau (boites de Pur - notamment aux habitants du côté

est du village qui utilisent la mare) - Dotation aux populations en kits d’hygiène - Implantation des latrines d’urgence communautaires

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- Mettre en place un comité de gestion des points d’eau, le former et le doter en kit d’entretien des points d’eau

A moyen terme : - Réhabilitation des puits existants et/ou en creuser de nouveaux (vu la pression décrite en période sèche) - Augmenter le volume du réservoir du château d’eau (temps d’attente est très long en saison chaude, le château

d’eau se remplit à la mi-journée) et augmenter le nombre de bornes fontaines - Réhabilitation du forage PMH

Photos 18 et 19 : Rencontre et discussions avec les populations de Tinfitawane (ACTED, octobre 2018)

B. Site de Timbiga

B.1. Présentation du site de Timbiga

A la suite de l’attaque du village de Tindimbawen (frontière côté malien) en juillet 2018, 76 ménages nigériens vivant dans ce village sont revenus coté nigérien et se sont installés dans la commune d’Inates (côté est, à côté du village de Kalachi). Le 1er août 2018, une autre attaque s’est produite dans le village d’Ingaraletan, également situé à l’Est de la commune d’Inates et proche de Kalachi. Les 76 ménages (retournés nigériens) et les habitants de Kalachi se sont déplacés à la suite de cette attaque pour s’installer à côté de la vallée de Timbiga, à l’ouest d’Inates, sur un site qui ne dispose d’aucune infrastructure. Le nombre de ménages déplacés est estimé à 370 (dont 72 ménages retournés). L’occupation de l’espace reste diffuse sur un rayon de 1km environ, les populations étant installés autour d’îlots dispersés.

B.2. Accès à l’eau, hygiène et assainissement

Les populations déplacées se ravitaillent en eau à la mare semi-permanente (disponible en eau de 5 à 6 mois par an) qui se trouve à 1,5 km du site. Le transport de l’eau se fait à dos d’ânes dans des bidons et ou des outres. L’eau est utilisée pour les besoins en boisson et en cuisson des aliments, et non pour l’hygiène corporelle et vestimentaire. 18 points d’implantation de latrines d’urgence ont été identifiés au niveau de ce site, car il n’existe aucune infrastructure d’assainissement et la défécation à l’air libre est pratiquée par tous les ménages.

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B.3. Récapitulatif des infrastructures en eau disponibles à Timbiga :

Points d’eau Fonctionnalité Principales observations Distance aux déplacés

Disponibilité pour les déplacés

Mare semi-permanente

-

Actuellement pleine d’eau, très utilisée par les populations déplacées et hôtes et aussi par les animaux

1,5 km Oui, pour 5/6 mois

Photo 20 : Focus group avec les leaders locaux faisant office de comité de gestion - mis en place lors d’une assemblée générale réalisée avec

l’ensemble des partenaires (ACTED, octobre 2018)

Photos 21 et 22 : vues du site de déplacés de Timbiga (ACTED, octobre 2018)

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B.4. Recommandations pour le site Timbiga

- Distribution de PUR à la population (consommation de l’eau de mares) - Implantation de latrines d’urgence communautaires - Sensibilisations pour éviter la défécation à l’air libre et encourager les pratiques d’hygiène corporelle et

vestimentaire

C. Site de Tigazaratène

C.1. Présentation du site de Tigazaratène

Suite à une attaque de groupes armés non étatiques en juin 2018 dans des hameaux situés aux environs de Tigazaratène, 90 ménages se sont déplacés vers ce village de Tigazaratène pour des raisons de sécurité. Au niveau de cette localité, les communautés hôtes (170 ménages) et déplacées (environ 90 ménages) avaient jugé nécessaire de tenir l’assemblée générale dans les champs loin des habitations (pour des raisons sécuritaires). De ce fait, l’équipe ACTED n’a pas pu accéder au village ni au site des déplacés pour faire des observations directes de la situation en terme de EHA. De plus, les déplacés installés au niveau de Tigazaratène ne vivent pas sur un même site mais sont répartis autour du village dans un rayon de 5 à 10 km. Cela s’explique d’une part par leur nature d’éleveurs sédentaires, qui se déplacent en fonction de l’évolution des points d’eaux et des zones de pâturage, et d’autre part pour des raisons d’insécurité. Lors d’un focus group organisé dans le cadre de l’évaluation avec la population hôte et déplacée, il ressort les informations suivantes :

C.2. Accès à l’eau

Existence d’un seul forage mais non fonctionnel. On note cependant l’existence d’un Comité de Gestion des Points d’Eau (CGPE) au niveau du village. Existence d’une mare semi-permanente située à environ 7 kilomètres du village, où les deux communautés s’approvisionnent en eau qu’elles utilisent notamment pour la boisson, sans aucun traitement au préalable ce qui augmente considérablement les risques de maladies hydriques.

C.3. Hygiène et assainissement

Par rapport à ces deux volets on peut noter un accès aux services d’hygiène et assainissement très limité au niveau du village. A travers les observations réalisées, on constate que l’hygiène corporelle, alimentaire et vestimentaire est médiocre. En matière d’assainissement, il n’existe aucune infrastructure, c’est-à-dire pas de latrine au niveau du village et du site des populations déplacées. Les populations pratiquent la défécation à l’air libre.

C.4 Recommandations pour le site de Tigazaratène

- Effectuer un suivi téléphonique régulier avec le comité de Tangouchmane pour l’entretien des latrines et les sensibilisations sur les bonnes pratiques en matière d’hygiène et assainissement auprès des populations déplacées de Tigazaratène

- Doter les populations hôtes et déplacées de Tigazaratène de kits d’hygiène et de PUR pour le traitement d’eau (il n’existe aucun point d’eau)

- Sensibiliser sur les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement

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D. Site de Agamsougou

D.1. Présentation du site d’Agamsougou

Suite à une attaque de groupes armés non étatiques en juin 2018 dans les villages de Timana et Inkaayzit, 177 ménages se sont déplacés à Agamsougou, pour des raisons de sécurité. Agamsougou compte donc 144 ménages hôtes et 177 ménages IDPs. Il est situé à l’est de Tangouchmane, à une dizaine de kilomètres. N’étant pas situé dans l’axe du corridor humanitaire ouvert pour la mission, les équipes ACTED n’ont pas pu s’y rendre pour une question de sécurité. Les deux communautés hôtes et déplacées ont donc dû venir au niveau du site d’attache de Tangouchmane pour rencontrer les partenaires humanitaires. De façon spécifique, d’après le focus group tenu avec les deux communautés il ressort les informations suivantes :

D.2. Accès à l’eau

- Présence d’un poste d’eau autonome (PEA) solaire avec un réservoir de 10m3 et d’une rampe de distribution. Cependant, l’infrastructure présente un débit très faible qui augmente considérablement le temps d’attente (1 à 2 heures). Cela contraint une partie de la communauté à s’approvisionner au niveau de la mare située non loin du village. Il faut noter que l’eau à la pompe est gratuite et qu’il existe un CGPE ;

- On note la présence d’une mare semi-permanente près du village où les deux communautés et leurs bétails s’approvisionnent en eau. Cependant, cette mare se tarit juste après la saison pluvieuse, autour du mois de novembre. A ce moment l’ensemble de la communauté et leurs bétails se rabattent au niveau du seul point d’eau existant, ce qui augmente la pression déjà importante sur cette infrastructure.

D.3. Hygiène et assainissement

On note à ce niveau un accès aux services d’hygiène et d’assainissement très limité. Il n’existe aucune latrine dans le village donc les populations pratiquent la défécation à l’air libre.

D.4. Récapitulatif des infrastructures en eau disponibles :

Points d’eau Fonctionnalité Principales observations Distance

aux déplacés

Disponibilité pour les déplacés

Poste d’Eau Autonome (PEA)

Oui

Equipé de panneaux solaires. Réservoir de 10m3. Réservoir petit et le débit est faible n’arrive pas à satisfaire les besoins en eau des populations

Inférieure à 500m

Eau non-payante, accessible à tous

Mare semi-permanente

-

Actuellement pleine d’eau, très utilisée par les populations déplacées et hôtes et aussi par les animaux

Oui, puis tarie pendant 6 à 7 mois

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D.5. Recommandations pour le site d’Agamsougou

- En raison de contraintes sécuritaire : effectuer un suivi téléphonique régulier avec le comité de Tangouchmane pour l’entretien des latrines et les sensibilisations sur les bonnes pratiques en matière d’hygiène et assainissement auprès des populations déplacées d’Agamsougou

- Doter les populations hôtes et déplacées d’Agamsougou de kits d’hygiène et de PUR pour le traitement d’eau - Renforcer les capacités du PEA d’Agamsougou - Réaliser des activités de sensibilisation de masse sur les sites en se concentrant sur l’utilisation des PUR et les

bonnes pratiques en matière d’hygiène et assainissement.