GSM 03.03 - Version 5.0.0 - Digital cellular telecommunications ...
01.02 au 03.03 2015
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f é v r i e r 2 0 1 5
C I N E M A
L A C O U R S I V ESCENE NATIONALE LA ROCHELLE
CINEMA février 2015_PROGRAMME CINEMA 26/01/15 14:26 Page1
C I N E M A
Directeur de la publication Jackie Marchand Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte MorissonImpression fabrication Imprimerie IRO Photos de couverture Of Men and War de Laurent Bécue-Renard / Spartacus & Cassandra de Ioanis Nuguet
Information 7 jours sur 7AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVEdu mardi au vendredi de 13 h à 20 h / samedi, dimanche et lundi de 14 h à 20 hPAR TÉLÉPHONE du lundi au dimanche de 14 h à 18 h / 05 46 51 54 02 - 05 46 51 54 03SUR INTERNET www.la-coursive.com horaires consultables et programme téléchargeable MÉDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France3 Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège •TMVLa Rochelle • UBACTO
Tarifs cinémaTARIF NORMAL 7 €CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS 6 €LUNDI POUR TOUS 5 €MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI 5 €TARIF JEUNE MOINS DE 18 ANS 4 €TARIF GROUPES SCOLAIRES, CENTRES DE LOISIRS 3,50 €CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE10 séances (valable jusqu’au mercredi 24 juin 2015) 50 €
TARIFS CARTE LA COURSIVE• Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 €• Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 €
Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche,à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche,à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma
Cinéma jeune publicTout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€).FILMS TOUT PARTICULIEREMENT RECOMMANDÉS
EN SORTANT DE L’ECOLE /13 POÈMES DE JACQUES PRÉVERT • Animation, France, 2014, 42 ’, couleur mà partir de 5-6 ans mSéance tout public : dimanche 1er février 16h15mSéances scolaires possibles: sur demande
LES NOUVELLES AVENTURES DE GROS-POIS ET PETIT-POINT de Uzi et Lotta GeffenbladAnimation, Suède, 2013, 43’, coul., v.f. mà partir de 2-3 ans mSéances tout public : mer 4 fév 17h / sam 7 fév 16h15 / mer 11 fév 16h15 / ven 13 fév 17h45 / sam 14, dim 15 fév 16h15 / mer 18 fév 15h30 / dim 22 fév 17h30 / lun 23 fév 16h15 / mar 24 fév 15h45mSéances scolaires possibles: mercredi 11, lundi 16 février 10h
GUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGE de Christian De Vita • Animation, France/Belgique, 2014, 1h30, coul.mà partir de 6 ans mSéances tout public : mer 4 fév 18h / sam 7 fév 17h15 / dim 8, mer 11, sam 14, dim 15 fév 14h30 / mer 18 fév 17h15 /sam 21, lun 23 fév 14h30 / mar 24 fév 14h / mer 25 fév 14h30 / jeu 26, ven 27 fév 14h /dim 1er mars 14h30 / mar 3 mars 14hmSéances scolaires possibles: mardi 17 février 9h45, vendredi 20 février 9h30 (sous réserves)
LE PETIT MONDE DE LEO de Giulio Gianini • Animation, Suisse, 2015, 30’, couleurmà partir de 2-3 ans mSéances tout public : mer 18 fév 16h30 / sam 21 fév 16h15 / dim 22 fév 16h45 / mer 25 fév 16h15 / jeu26 fév 15h45 / sam 28 fév 16h15 / lun 2 mars 16h / et semaine du 4 au 10 marsmSéances scolaires possibles: mercredi 18 février 10h / jeudi 19 février 10h et 11h
POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA:05 46 51 54 00
«NEWSLETTER» CINÉMA, chaque mois, présentation des films, horaires…En vous inscrivant sur le site de La Coursive, recevez toutes les informations sur laprogrammation cinéma de la Salle Bleue. m inscription sur www.la-coursive.com
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[…]
La liberté d’expression est la liberté de communiquer une œuvre de l’esprit à d’autres esprits.
Elle ne saurait, sinon, se voir assigner de mission particulière ; ce serait une contradiction
dans les termes. La relation entre l’auteur et son lecteur est unique et personnelle ;
elle se tient en dehors des limitations morales et sociales habituelles.
La censure, seule instance en droit d’intervenir dans cette relation, est sous la responsabilité
de la collectivité tout entière ; elle ne saurait être exercée par aucun individu, ni aucun groupe.
La liberté d’expression n’a pas à s’arrêter devant ce que tel ou tel tient pour sacré, ni même à
en tenir compte. Elle a le droit de jeter de l’huile sur le feu. Elle n’a pas vocation à maintenir
la cohésion sociale, ni l’unité nationale ; le « vivre ensemble » ne la concerne nullement.
On ne saurait lui enjoindre de se montrer responsable ; elle ne l’est pas.
Ces différents points ne sont pas négociables. Michel HouellebecqLes Inrockuptibles, 14 janvier 2015
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Pasolini / Abel FerraraAbel Ferrara magnifie les dernières heures du cinéaste et poète italien assassiné ennovembre 1975. […] Sous l’œil amoureux de sa caméra, cette journée enlace à égalité laplupart des facettes du personnage : l’homme vieillissant, le fils à maman, l’artistebourreau de travail, l’ami choyé, l’agitateur éreinté, la Pythie poète, l’ogre, aussi. […] Ils’agit sans doute moins ici pour le tandem Ferrara-Dafoe d’ériger un hommage à unefigure vénérée de longue date que de sonder ce qu’elle avait dans la tête, les tripes, le slip–si bien que le film s’aventure jusque dans le pari risqué et magnifique de mettre desimages sur les projets laissés en germes à sa mort et quelques fantasmes délirés avecsensualité, qui forent la partition du film de trouées d’une grande musicalité et enprolongent, en ramifient la folle expérience critique. Par-delà la révérence, la valeur de cesuperbe portrait anti-spectaculaire réside dans sa façon de restituer sans ânonnementsbéats un Pasolini en liberté, un peu las de ce monde mais agité d’autant d’appétits quede fulgurances, rendus ici à leur souveraine et sauvage actualité.
Julien Gester, Libération, 31 décembre 2014
Eau argentéeOssama Mohammed / Wiam Simav BedirxanEn Syrie, les « youtubeurs » filment et meurent tous les jours. Tandis que d’autres tuent etfilment. A Paris, je ne peux que filmer le ciel et monter ces images youtube, guidé par cet amourindéfectible de la Syrie. De cette tension entre ma distance, mon pays et la révolution est néeune rencontre. Une jeune cinéaste kurde de Homs m’a « tchaté » : « Si ta caméra était ici à Homsque filmerais-tu ? » Le film est l’histoire de ce partage. Ossama Mohammed
Une tétanisante descente dans la fournaise où se forgent les images de la plus insoutenableréalité. Une conversation aux accents de poème, retracée par lambeaux en off et commesourdement hantée par un fantôme durassien, au gré d’une trame sonore dont la grâces’oppose à la fureur des plans, tandis que les bips des notifications Skype se fraient unevoie claire entre les déflagrations des bombes. Julien Gester, Libération, 18 mai 2014
Hope / Boris Lojkine Des migrants dans le désert algérien qui s'aperçoivent que l'un d'entre eux est unefemme. Quolibets. Des policiers algériens débarquent, les migrants s'enfuient, la femmeest violée. Un migrant camerounais, Léonard, rebrousse chemin, la secourt. C'est le débutd'une histoire d'espoir, du nom de cette Nigériane : Hope. C'est le début d'une histoireque l'on qualifierait d'amour si la dureté ne prenait le dessus. En situation de survie, mêmepour Léonard, le chacun pour soi prime sur les valeurs.La survie, Boris Lojkine, qui vient du documentaire, la décrit comme personne ne l'a encorefait sur ce sujet, avec une certaine froideur anthropologique, dans toute la cruauté desrègles du voyage clandestin : dans chaque ville, des maisons délabrées ou desappartements servent de ghettos-refuges par origine nationale, sous le pouvoir depasteurs exploiteurs faisant la pluie et le beau temps des êtres et des âmes. Et partout, lemépris, les contrôles, les razzias. Et pour Hope, la prostitution comme unique destin.
Olivier Barlet, www.africultures.com, juin 2014
Fr./ Italie / Belgique, 2014, 1 h 24, coul., v.o.
Scénario Maurizio Braucci d’après uneidée de Abel Ferrara et Nicola Tranquillino
Avec Willem Dafoe, Riccardo ScamarcioNinetto Davoli, Maria de Medeiros…
1er et 2 FEVRIER
SORTIE NATIONALE
Film interdit aux moins de 12 ans
France/Syrie, 2014, 1 h 43, couleur, v.o.
Scénario Ossama Mohammed
1er et 2 FEVRIER
EN EXCLUSIVITE
SOUTIEN GNCR
Film interdit aux moins de 16 ans
France, 2014, 1 h 31, couleur, v.o.
Scénario Boris Lojkine
Avec Justin Wang, Endurance NewtonDieudonné Bertrand Balo’o…
DU 1er AU 10 FEVRIER
SORTIE NATIONALE
SOUTIEN AFCAE
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Amour fou / Jessica Hausner
Il s’agit sans doute du meilleur film de la réalisatrice autrichienne Jessica Hausner quiraconte l’étrange projet de Heinrich von Kleist, que découvriront avec stupéfaction lesspectateurs ne connaissant pas dans les détails les circonstances de la mort de l’écrivainallemand, suicidé à l’âge de trente-quatre ans, le 21 novembre 1811 à Berlin. Frappé par unelongue et lourde dépression, ne trouvant aucun motif de satisfaction dans la haute sociétéà laquelle il appartient mais qui le méprise en raison des échecs et de la mauvaise réceptionde ses œuvres, Kleist souhaite mettre fin à sa pathétique existence. Il demande à sa cousineMarie, dont il est amoureux, de l’accompagner dans la mort. Devant le refus de la jeunefemme, il réitère sa proposition auprès d’Henriette, femme mariée et mère d’une petitefille, qui lui a fait part de son admiration pour La Marquise d’O, roman qui a enflamméson esprit, lors d’une soirée mondaine.On cherche ce qui fascine le plus dans le film de Jessica Hausner, la détermination aveuglede Kleist à mourir en galante compagnie, ou le trouble et la tentation d’Henriette, prêteà renoncer à sa paisible et heureuse vie de famille pour des noces funèbres avec un poètemaudit au physique amorphe. Cette demande en suicide – comme une demande enmariage– provoque en elle un état maladif qui inspirera plusieurs erreurs de diagnosticsde la part des médecins consultés, mais elle déclenche aussi une forme d’exaltationromantique. Interpellée au plus profond d’elle-même par l’étrange situation inventée parKleist dans La Marquise d’O, et commentée au début du film, Henriette s’imagine à sontour en héroïne confrontée à un dilemme à la fois tragique et absurde. Adepte d’uneforme de distance critique, Jessica Hausner questionne le romantisme d’un tel acte, endécrivant Kleist comme un monstre froid et sinistre, dépourvu de passion. Ce pacte demort se déroule en cachette entre les deux âmes sœurs tandis que l’aristocratieallemande s’inquiète de la mise en danger de ses privilèges, contrainte à devoir payer desimpôts, et de l’influence des idées révolutionnaires importées de France. Avec ses cadresfixes – pas un seul mouvement de caméra durant tout le film – la mise en scène deHausner retranscrit parfaitement l’immobilité étouffante et l’apathie de la haute sociétédu début du XIXe siècle, engoncée dans ses principes rigides et dans une glaciationémotionnelle à peine modérée par les récitals et la musique. Un film mystérieux qui voushante durablement, porté par des images et une langue d’une beauté inhabituelle, etune interprétation de très haut niveau. Olivier Père, www.arte.tv, 16 mai 2014
Autriche / Lux./ All., 2014, 1 h 36, coul., v.o.
ScénarioJessica Hausner
PhotoMartin Gschlacht
SonUwe Haußig
MontageKarina Ressler
AvecBirte Schnöink, Christian FriedelStephan Grossmann, Sandra Hu ̈llerHolger Handtke, Barbara Schnitzler…
DU 5 AU 10 FEVRIER
SORTIE NATIONALE
REGARD / LA ROCHELLE
FESTIVALS 2014 : CANNES, UN CERTAIN
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Of Men and War / Laurent Bécue-Renard
Ils auraient pu s’appeler Ulysse, ils s’appellent Justin, Kacy, Brooks, Trevor ou Steve. Ils auraientpu revenir de Troie, ils reviennent d’Irak ou d’Afghanistan. Pourtant, pour eux aussi, le retourau pays est une longue et douloureuse errance. Partis combattre sous le drapeau américain,les douze guerriers de « Of Men and War » sont rentrés du front sains et saufs, mais l’esprit enmorceaux, consumés de colère, hantés par les réminiscences du champ de bataille.Leur quotidien est désormais peuplé d’ombres et de fantômes, la menace semble encore rôderpartout. Leur femme, leurs enfants et parents ne les reconnaissent plus et les regardent,impuissants, se débattre contre d’invisibles démons.Guidés par un thérapeute pionnier dans la prise en charge des traumatismes de guerre,lui-même vétéran du Vietnam, ils vont peu à peu tenter ensemble de mettre des mots surl’indicible et de se réconcilier avec eux-mêmes, leur passé et leur famille.
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PAROLE DE CINÉASTE
Ils n’ont rien vu en Irak ou en Afghanistan, ils ont tout vu. Atroces dégâts collatéraux. Ilserrent dans la béance d’une partie d’eux-mêmes, inadaptables à la société américaine, àla famille, aux gestes les plus purs de la vie quotidienne. Violence, panique, rage, honte,sentiment d’humiliation, pulsions suicidaires. À l’ère des frappes chirurgicales de CNN, sedéploient enfin les mots face à l’indicible expérience. La mémoire d’un brancardier qui n’apu sauver une vie, celle d’un jeune soldat dévasté par la vision de corps enchevêtrés aprèsune explosion… Tripes à classer. Photos à ne pas sortir des poches. Cadavres à dénouer.Recouvrement. Circulez! Les conducteurs de blindés avancent, loin des bannières étoiléesde leurs terres et de la mémoire de leurs pères. Ailleurs. Toujours. Il est sans doute plusfacile de faire la guerre que d’en revenir… La fragilité d’un bébé à bercer ou la beauté desPénélopes qui les accompagnent ne font plus battre leurs cœurs meurtris.Dans cette forteresse de Fort Apache – le centre thérapeutique californien– défile la vied’hommes en colère contre eux-mêmes ; ils se livrent collectivement, à l’écoute de leursfrères d’armes et de celle de Fred, le thérapeute aux faux airs de Geronimo: «Personne nese sent jamais prêt à faire ce travail. Mais personne n’en est jamais mort…»La douleur d’un membre –fantôme– n’est pas toujours celle qu’on croit. La patience desépouses (pour celles qui restent) qui s’accrochent à ces colosses aux pieds d’argile n’y faitrien. Les cuisses des blondes majorettes qui défilent le 4 juillet non plus. Ces anciens
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Pouvez-vous replacer « Of Men and War » dans votre filmographie ?LAURENT BÉCUE-RENARD: Mon premier film, De guerre lasses, qui s’intéressait aux traces psychiquesde la guerre chez de jeunes veuves bosniaques, avait été entrepris de manière intuitive: j’avais passéprès d’un an dans Sarajevo en guerre et il s’était imposé à moi. Lors de la distribution du film, au filde presque trois cents débats en France comme à l’étranger, j’ai été très surpris de l’impact si fortqu’il avait sur les spectateurs. Il était clair qu’il renvoyait chacun à ce qu’il ou elle portait de la guerre.J’ai alors compris à quel point j’étais habité par la parole non dite de mes grands-pères, disparusavant ma naissance sans avoir jamais raconté leur expérience de la Grande Guerre. J’étais ledescendant de ces deux hommes, ils avaient été confrontés comme l’ensemble de leurscontemporains à des chocs psychiques d’une ampleur sans pareil et je n’y avais pas accès.De guerres lasses était en quelque sorte un portrait de mes grands-mères, qu’enfant je voyaisuniquement comme des veuves d’anciens combattants. J’ai eu besoin d’en passer par là avantd’affronter, dans Of Men and War, la question qui me travaillait vraiment : celle de mes grands-pères,de ce qu’ils avaient vécu et ressenti. Fin 2003, en lisant un article sur un jeune soldat américain rentrédu front blessé et dont la vie familiale avait été bouleversée par son traumatisme, j’ai compris qu’ilétait grand temps d’aller chercher cette parole perdue, fût-ce à l’autre bout du monde.Ce film aurait-il pu être réalisé par un Américain ?L. B-R. : Le fait d’être un étranger a un double avantage. Cela vous rend très libre d’entendre ce quiest vraiment dit, au-delà des codes sociaux culturels. Ça libère aussi la parole des gens filmés car, àleurs yeux, je ne suis pas clairement «étiquetable» : je viens d’un pays où ils n’ont jamais mis lespieds, je ne suis assimilé à aucune catégorie civile ou militaire qu’ils connaissent. Mais je ne fais pasque passer ; je reste quatorze mois d’affilée, puis reviens plusieurs années de suite, je loge parfoischez eux, entre-temps ils se sont mariés, ils ont eu un enfant, j’assiste à toutes ces étapes de leurexistence. C’est dans mon statut d’étranger qu’ils m’ouvrent les portes de leur vie. Enfin, je suistoujours resté ce petit-fils de soldats français, et je leur en ai parlé. Je leur ai dit qu’ils allaient m’aiderà appréhender le legs de ces deux grands-pères. Et eux le comprenaient d’autant mieux qu’ilsvoyaient combien leurs propres enfants souffraient du traumatisme de guerre par simpletransmission. Propos recueillis par Christophe Loizillon, cinéaste
Des hommeset de la guerreFrance / Suisse, 2014, 2 h 22, couleur, v.o.
Auteur-réalisateurLaurent Bécue-Renard
PhotoCamille Cottagnoud
SonCyril Bécue
MusiqueKudsi Erguner
MontageIsidore Bethel, Sophie BrunetCharlotte Boigeol
DU 4 AU 9 FEVRIER
EN EXCLUSIVITE
CANNES 2014: SÉLECTION OFFICIELLE
DES DROITS DE L’HOMME
EN PARTENARIAT AVEC LA LIGUE
SOUTIEN GNCR / ACID
soldats font leurs jobs de héros : ces jours-là, hagards, ils regardent la foule qui ne saurajamais ce qui se cache derrière l’agitation d’un oriflamme de fortune. Brûlures du feu surautant de muscles d’Hercule. Et parce que de verre, se brisent les os…Le film est construit par strates, de façon non chronologique. Le cinéaste établit desportraits en cercles concentriques, mettant à jour la vérité subjective et sensible dechaque séance par le montage, proposant à chaque fois un éclairage nouveau surl’imaginaire de ces hommes. ll y a le présent du récit qui est la thérapie, et les scènesfamiliales tournées en dehors de l’institution, comme vent d’un autre temps, d’un autremonde. Il y a parfois trois heures et parfois quatre ans entre chaque scène. Cesmouvements de rupture épousent ceux de l’inconscient : la forme du film évitant toutrisque d’obscénité confessionnelle et la grossièreté télévisuelle si commune aux films à« études de cas ». Jamais le spectateur ne guette les progrès de ces hommes, ilaccompagne leurs métamorphoses.Comme les héros de Ford, dans un décor grandiose et désertique, au détour d’unepromenade que font deux vétérans dont l’un plus âgé, au seuil d’une falaise, on sait quele danger rôde toujours. Mais ce ne sont pas les Indiens qui guettent, menaçants. Lesterritoires sauvages sont en nous, l’ennemi intérieur.Doux et brutal, à l’image de ses personnages, Of Men and War, grand film d’action sur lapensée, opère de façon organique un fulgurant mouvement de vitalité et d’humanitéretrouvée. Fleur Albert, cinéaste, membre de l’ACID, www.lacid.org
La séance du mer 4 février à 19 h 45sera suivie d’une rencontreavec Laurent Bécue-Renard.
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Spartacus & CassandraIoanis Nuguet
Deux enfants roms sont accueillis par une jeune trapéziste dans un cirque à la périphérie deParis. Un havre de paix fragile pour ce frère et sa sœur de treize et onze ans. Déchirés entre lenouveau destin qui s’offre à eux et leurs parents vivant dans la rue, Spartacus et Cassandravont devoir choisir.
De ce film beau, si beau, Dominique Cabrera dit l’essentiel et bien plus encore. C’estpourquoi, il valait mieux lui laisser totalement la parole et la remercier ainsi d’avoir sutrouver les mots pour le dire, les mots pour vous inciter, le moment venu, à aller voir surgrand écran les sourires lumineux et les paroles graves de Cassandra et de Spartacus.
Laurent Delmas, France Inter
PAROLE DE CINÉASTE
Ça commence avec leurs voix, leur journal-poème de la vie d’avant.Musiques, photos, animations, Super 8. On est dans un cirque. Spartacus et Cassandrarigolent, jouent au ballon, chantent, marchent sur un fil. Cinéma direct, plan séquence. Onest dans un campement rom. Les enfants ne veulent pas être placés dans une familled’accueil, aller à l’école, quitter la rue. «Vous restez avec moi» dit le père, « jusqu’à présentje vous ai fait grandir.»«Qu’est ce qui est meilleur pour Spartacus et Cassandra?» La question du film est posée,déchirante ainsi que son style, réaliste et poétique, libre comme un flow de rap. Noussommes avec les enfants. Nous partagerons la détresse d’être enlevés aux siens «pourson bien », mais aussi le tremblement devant la douceur d’une vie nouvelle. «Je ne sais passi j’ai le droit» dit Spartacus. Savons-nous ce qu’il en coûte de devenir les parents de sesparents? Est-il indispensable de perdre pour grandir? Le cinéaste compose avec empathieun film tendre et rude, merveilleux, un grand film. Sa présence entière, l’ampleur de savision, sa musicalité et sa grâce offrent comme une réparation au chagrin de vivre dansun monde terrible. «Je vois mes parents toujours dans la merde» dit Spartacus, «parfoisle paradis me dégoûte». On en sort le cœur serré et pourtant joyeux. Comme une voixaimée dans la nuit, le malheur s’éloigne, il ne disparaît pas, à force de l’affronter le tempspasse et nous transforme. Pour Spartacus et Cassandra, c’est déjà demain.
Dominique Cabrera, cinéaste, membre de l’ACID, www.lacid.org
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France, 2014, 1 h 21, couleur
ScénarioIoanis Nuguet, Samuel Luret
PhotoIoanis Nuguet
SonMaissoun ZeineddineMarie Clotilde Chery…
MusiqueAurélie Ménétrieux
MontageIoanis Nuguet, Anne Lorrière
AvecCassandra Dumitru, Spartacus UrsuCamille Brisson…
DU 11 AU 24 FEVRIER
SORTIE NATIONALE
LA ROCHELLE, LEIPZIG…
FESTIVALS 2014: CANNES, MONTRÉAL
AMNESTY INTERNATIONAL
EN PARTENARIAT AVEC
SOUTIEN GNCR / ACOR / ACID
LES PROTAGONISTES.CAMILLE est une passionnée, depuis toujours attirée par la culture tzigane, la vie de nomade et lesmétiers du cirque. En 2009, elle a décidé de venir installer son chapiteau dans le campement duHanoul à Saint-Denis où vivent depuis presqu’une année une centaine de familles roms. Son idée:créer un lieu où les enfants «du dedans et du dehors» arriveraient à se retrouver et se connaître.Quoi de mieux qu’un cirque pour y arriver ? C’est ainsi que Spartacus et Cassandra, avec uneribambelle d’autres enfants du campement et du quartier, sont accueillis au Chapiteau Rajganawak.Là, une dizaine d’artistes dispense cours de trapèze ou de musique. La petite communauté va ainsivivre sans être inquiétée pendant plusieurs mois. Mais, l’été 2010 sonne la fin de l’utopie. Ladestruction du campement et l’expulsion de ses habitants ont été ordonnés par la préfecture…Après plusieurs jours d’errance, les familles qui ont échappé à l’expulsion finissent par trouver unnouveau terrain… Par solidarité, Camille décide de rester à leurs côtés. Une nouvelle fois, elle monteson chapiteau au milieu de nulle part. Devant le dénuement de Spartacus et Cassandra, elle leurpropose de les héberger. C’est le début de toute cette histoire…
SPARTACUS ET CASSANDRADe cette enfance malmenée, ce dont ils se souviennent le plus, ce sont des nuits sans sommeil sousles porches des immeubles, des expulsions manu-militari des bidonvilles, des journées harassantespassées à mendier avec leur mère, de l’alcoolisme et de la violence de leur père, des arrestationspour vols, des placements en foyer… Ballottés comme dans des montagnes russes depuis leur plusjeune âge, d’un pays, d’une ville, d’un squat à l’autre, ces deux enfants ont vécu ce que beaucoupd’adultes ne vivront jamais… Il leur a fallu grandir vite. Une question de survie. Derrière leurpersévérance à conquérir leur liberté existe une réalité qui leur colle à la peau souvent pour le pire.Impossible à oublier, à effacer. Spartacus et Cassandra sont roms. Depuis leur plus jeune âge, ils ontvécu avec cette étiquette de «mauvais objet». Ils se sont construits avec ce rappel permanent de leur«étrangeté» qui conduit à la relégation et la mésestime de soi. Ces réalités font partie d’eux-mêmes,mais elles sont en arrière-plan dans leur histoire, seulement une toile de fond. Spartacus et Cassandrane sont pas l’illustration de l’enfance rome. Ils nous offrent la possibilité de vivre avec eux l’absoluesingularité de leur combat: trouver une place dans ce monde qui souvent les rejette, rompre aveccette fatalité qui voudrait que ces enfants n’aient d’autre existence que celle qu’on leur réserve, à lalisière de la cité. Être enfant, comme leur dit Camille, c’est continuer de rêver à une vie meilleure.
NOTES DE RÉALISATION.Spartacus & Cassandra ne pouvait être un prétexte à observer la vie des Roms dans les bidonvilles enFrance. Ce n’est pas le film que je voulais faire. Je voulais faire un film à «hauteur d’enfants». Il me fallaittrouver une forme dans laquelle leurs regards, leurs sentiments, leurs pensées allaient pouvoir prendretemps et images, s’entrechoquer, s’incarner poétiquement. J’ai cherché la forme littéraire quis’approchait le plus de ce point de vue, là où la question de l’enfant en tant qu’être déjà porteur de sapropre destinée était la plus prégnante. Les contes des Frères Grimm ne parlent que de ça : un enfant,pour qui sa famille ne peut plus rien, porté devant un choix impossible pour tout autre que lui. Mieuxencore, le conte opère un renversement des rôles traditionnels attribués habituellement au père et àla mère: c’est maintenant l’enfant qui a charge de sauver sa famille… Grossièrement, dans le conte, lesenfants doivent devenir les parents de leurs propres parents.Spartacus & Cassandra a donc, naturellement, pris la forme d’un conte. D’un conte qui serait aussi unanti-conte ou un conte inversé: il ne s’agirait pas pour eux de sauver leurs parents, tâche qu’ils tentaientdéjà d’accomplir, mais de se sauver eux-mêmes. Avec le rêve qu’ils pourraient un jour, leur situationfaite, revenir pour leurs parents… J’ai volontairement limité le nombre de personnages pourconcentrer toute l’attention sur leur chemin initiatique. Chaque rencontre, chaque être est unenouvelle épreuve, un moment charnière de leur vie. Camille les accompagne comme une bonne fée,une marraine dont la présence reste relativement mystérieuse tout au long du film. On ne saura jamaisvéritablement d’où elle vient ni ce que sont ses intentions profondes. C’est toujours à travers lesquestionnements des enfants, leurs inquiétudes, leur amour, qu’elle nous apparaît. Cet angle mort, cepoint aveugle, était absolument nécessaire à la construction du conte: au fond, ce sont les enfants quidécident du sort de Camille et de la place qu’elle va prendre dans leur vie… in Dossier de presse
La séance du lundi 16 février à 20h30sera suivie d’une rencontreavec Ioanis Nuguet.
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Mon fils / Eran Riklis
Il a l’habitude de montrer ceux que les Israéliens ne veulent pas forcément voir. « LesCitronniers », son plus grand succès en France, lui a valu de sérieuses attaques… Aujourd’hui,Eran Riklis a choisi un autre sujet potentiellement dérangeant : la vie des Arabes d’Israël,intégrés à la population juive, mais victimes d’un ostracisme quotidien. « Mon fils » raconte ledestin hors du commun d’un jeune Arabe du « Triangle » – cette zone de peuplement arabe àl'ouest de la Cisjordanie – admis dans un des meilleurs internats d’Israël et qui va trouver unmoyen singulier et dramatique d'accélérer son intégration sociale. Une fable souriante puiscruelle, qui a tour à tour fait rire et sacrément ému la Piazza Grande de Locarno… Télérama
Pourquoi avoir décidé de vous lancer dans cette adaptation des romans de Sayed Kashua ?ERAN RIKLIS : Après, La Fiancée syrienne, Les Citronniers et Zaytoun, qui abordaient tous le conflit auProche-Orient, j’ai eu envie de m’attacher à cet «autre» conflit, ce conflit intérieur, qui oppose lesPalestiniens qui vivent en Israël, et qui sont des citoyens israéliens, et les Juifs israéliens. C’est unsujet très complexe et sensible, et lorsque les producteurs du film m’ont envoyé les textes de Sayed,je me suis dit qu’il s’agissait d’une histoire, que je devais raconter et m’approprier pour qu’elle mesoit aussi personnelle qu’elle l’était pour Sayed. J’ai été séduit par le mélange d’humour et d’émotion,de réalité et de fantasme, et par sa sincérité –autant d’éléments que j’aime intégrer dans mes films.Sayed était-il prêt à s’éloigner des livres dont s’inspire le film ?E. R. : En fait, le film est l’adaptation de deux de ses ouvrages, Les Arabes dansent aussi et La DeuxièmePersonne. La plus grande difficulté a consisté à les mêler harmonieusement, ce qui nous a prisbeaucoup de temps et a donné lieu à plusieurs versions avant qu’on soit tous les deux satisfaits duscénario. C’est une histoire personnelle qui est, à bien des égards, autobiographique pour Sayed, etje voulais conserver cette dimension. Mais un film est une œuvre à part entière, qui a sa proprelogique, et dont les personnages sont indépendants des livres. Sayed en était conscient, et une foisque le scénario a été finalisé, il ne s’est plus du tout mêlé du tournage.Etait-il important de situer le film dans les années 80 et 90 ?E. R. : Extrêmement important ! En 1982, la guerre du Liban a éclaté : c’était un conflit décisif ettraumatisant pour Israël, et une époque marquante et douloureuse pour l’OLP et donc pour tous lesPalestiniens vivant en Israël ou dans les territoires. En 1991, la guerre du Golfe est un conflit majeuret traumatisant pour toute la région, et pour le monde entier. Comme Iyad grandit pendant cesguerres, et dans la période qui les sépare, sa personnalité, ses choix –et ceux de ses parents–, sonidentité et son parcours sont marqués par ce contexte. Du coup, la fusion entre identité individuelleet identité nationale est parfaitement pertinente. Par ailleurs, le fait de situer l’histoire dans le passépermet de prendre du recul et de porter un regard sur les événements sans ressentiment, maisplutôt avec compréhension et compassion. in Dossier de presse
Israël / Fr./ All., 2014, 1 h 44, coul., v.o.
ScénarioSayed Kashuad’après ses romans Les Arabes dansent aussiet La Deuxième Personne
PhotoMichael Wiesweg
SonRolf Manzei, Gil Toren, Herve Buirette
MusiqueYonatan Riklis
MontageRichard Marizy
AvecTawfeek Barhom, Yaël AbecassisMichael Moshonov, Ali SulimanLaëtitia Eïdo, Marlene Bajali…
DU 11 AU 24 FEVRIER
SORTIE NATIONALE
LOCARNO 2014
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On peut mettre du temps à aimer la petite communauté dans laquelle nous immerge LesMerveilles, deuxième long métrage de l’Italienne Alice Rohrwacher, remarquée avec CorpoCeleste… On peut même ne pas consentir à lui donner quitus de ses mœurs étranges etde la rusticité spartiate où semble vouloir absolument la cantonner le chef de tribuWolfgang, d’origine indéterminée, planqué avec sa femme et ses quatre filles dans uncoin oublié d’Italie. Toute la famille, même les plus jeunes enfants, contribue à la petiteexploitation apicole qui les fait chichement vivre. Zoomant toujours mieux surl’attachante silhouette de la fille aînée Gelsomina, le film montre très vite ce caractèresurprenant : il nous rend témoin et jamais complice…Ce n’est pas la seule originalité des Merveilles, qui peut se voir comme un millefeuillemiroitant où se calculent et se réfléchissent des questions liées à notre identitécontemporaine. Le film lui-même est difficile à identifier comme « italien », malgré cequ’affirme son état civil. Non seulement on y parle plusieurs langues mais rien dans lestyle, l’écriture, le jeu et la substance du récit ne peut se comparer avec ce que l’Italie arécemment produit. Dire que la cinéaste est originaire d’une famille italo-allemande nesuffit pas : c’est dans une dimension à la fois politique, agissante et cosmique que LesMerveilles brasse la question de l’identité humaine aujourd’hui. Au départ lointaine,anxiogène, trop radicale et parano, la voie choisie par les êtres, si intensément vivants, quihabitent le film devient progressivement une option respectable. Un peu comme avecWolfgang, très inquiétant au début, mais qui, s’il restera gueulard, ne sera jamais violent.Une fois atteinte cette sorte d’équilibre vers lequel le film nous fait tendre, Les Merveilless’emploie à tout faire vaciller, et c’est le personnage de Gelsomina qui est l’architecte decette subtile triangulation. Avec des outils d’enfant, le lyrisme, l’idéalisme, elle va permettrele contact entre sa famille isolée et le monde à moitié imaginaire de la télé-réalité (dontla déesse s’appelle Monica Bellucci).Rohrwacher se montre orfèvre dans le maniement de sa troupe, les effets d’intimité étantsi forts qu’on a parfois le sentiment de visiter le rêve éveillé de la réalisatrice, d’être dansles coulisses mentales de son tournage. Impression encore accusée par le jeu étrange desuperpositions de registres, entre épopée familiale, film expérimental, documentaire etautofiction. Rien de factice ou d’apparent dans cet enchâssement, Les Merveilles passantdu réalisme cru au pur onirisme sans rugosité ni couture, mais singulier jusqu’au bout.
Olivier Séguret, Libération, 18 mai 2014
Les Merveilles / Alice Rohrwacher
Le MeraviglieItalie, 2014, 1 h 50, couleur, v.o.
ScénarioAlice Rohrwacher
PhotoHélène Louvart
SonChristophe Giovannoni
MusiquePiero Crucitti
MontageMarco Spoletini
AvecAlexandra Lungu, Sam LouwickAlba Rohrwacher, Sabine TimoteoAgnese Graziani, Monica Bellucci…
DU 11 FEVRIER AU 3 MARS
SORTIE NATIONALE
CANNES 2014: GRAND PRIX
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Hungry Hearts / Saverio Costanzo
A Venise les prix d’interprétation sont allés légitimement au duo trop craquant de « HungryHearts », une sorte de « Rosemary’s Baby » végétarien signé d’un cinéaste italien SaverioCostanzo, mais anglophone, et tourné à New York. Elle est la mystérieuse actrice italienne AlbaRohrwacher qui jouait notamment « La Belle Endormie » de Marco Bellochio (elle est aussi àl’affiche du film de sa sœur « Les Merveilles»). Lui, Adam Driver est l’un des jeunes acteurs lesplus prometteurs du moment à Hollywood… Libération
Racontez-nous comment a germé l’idée de « Hungry Hearts »…SAVERIO COSTANZO: Tout est parti de Il Bambino indaco, un livre de Marco Franzoso que j’ai lu environun an et demi avant de commencer à écrire le scénario. Ce roman racontait l’histoire d’une mèreobsédée par la crainte que son bébé de sept mois soit contaminé par le monde extérieur. […] Cettehistoire n’a jamais cessé de me hanter. […] J’ai évidemment mis beaucoup de moi et de ma proprevie dans ce scénario et apporté sans doute de la douceur et de la tendresse à ce récit.Votre récit traverse des genres très différents, passant de la comédie romantique au film d’horreurpsychologique. Avez-vous construit votre mise en scène sur cet enchaînement d’univers contrastés ?S. C. : Sur mes premiers longs métrages, j’avais en amont une idée très précise de mes partis pris entermes de réalisation ainsi que de la manière dont j’allais mener mes récits. Ce ne fut absolumentpas le cas sur Hungry Hearts… Et ce pour une raison très simple : dans ce film, ce n’est pas moi maisle point de vue des personnages qui décide de la mise en scène. Voilà pourquoi je passe par desregistres en effet très différents […] sans que cela influe sur ma manière de réaliser, uniquementguidée par l’évolution du regard que mes personnages portent l’un sur l’autre.Certains films vous ont-ils cependant influencé ?S. C. : Ma principale inspiration pour ce film était le travail de John Cassavetes et tout particulièrementUne femme sous influence, car ce cinéaste ne cherche jamais à créer une atmosphère particulière dansses films mais capte les émotions exprimées par les acteurs pour en faire le cœur de son récit. C’estce vers quoi j’ai essayé de tendre, car, je le répète, tout est question de regard dans Hungry Hearts. Ily a en permanence de l’amour pour Mina dans les yeux de Jude, même quand il se pose desquestions sur son comportement… C’était la seule manière d’éclairer les deux facettes de cepersonnage de Mina, personnage subversif certes mais aussi extrêmement émouvant. Or, cet équilibreest indispensable au récit… C’est la manière dont vous êtes regardé par celui ou celle qui vousaime qui vous définit véritablement. Propos recueillis par Thierry Chèze in Dossier de presse
Italie, 2014, 1 h 53, scope-couleur, v.o.
ScénarioSaverio Costanzod’après Il bambino indacode Marco Franzoso
PhotoFabio Cianchetti
SonNikolas Zasimczuk
Musique Nicola Piovani
MontageFrancesca Calvelli
MontageAdam Driver, Alba RohrwacherRoberta Maxwell, Al RoffeGeisha Otero, Jason Selvig…
DU 25 FEVRIER AU 10 MARS
SORTIE NATIONALE
ACTEUR / TORONTO
MEILLEURE ACTRICE, MEILLEUR
FESTIVALS 2014 : VENISE,
SOUTIEN AFCAE
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Affublé d’un pouvoir aussi formidable que gênant, Vincent est comme un Aquaman quin’aurait rien d’un justicier mais demanderait simplement le droit de vivre et d’aimer. Il estincarné à l’écran par Thomas Salvador, le réalisateur du film, qui est également acrobate,alpiniste et danseur, ce qui se voit. Vincent passe le plus clair de son temps à nager dansdes eaux sauvages qui rappellent l’extraordinaire décor de L’Inconnu du lac d’AlainGuiraudie : ce sont bien les mêmes gorges du Verdon qui sont filmées ici.Vincent n’a pas d’écailles est avant tout une comédie discrètement fantastique, très simple,limpide, modeste – jamais la fantaisie ne paraît forcée ou artificielle. Avec ce premier longmétrage, Thomas Salvador réalise une épure de film de genre, d’une beauté parfoissidérante… L’efficacité du film repose en grande partie sur une économie de paroles.Vincent est un taiseux et le monde qui l’entoure s’accorde à ce trait de caractère. Le silencerend les séquences un peu plus dialoguées d’autant plus efficaces et drôles : la scène oùLucie, sa bien-aimée interroge Vincent sur le fonctionnement exact de ses pouvoirs estabsolument irrésistible. Le reste du temps, c’est le burlesque qui l’emporte, un burlesquequi s’incarne totalement dans le visage lunaire et le corps sportif de Thomas Salvador…L’apogée de Vincent… se trouve d’ailleurs dans une scène de course-poursuiteimpressionnante où ce dernier tente d’échapper à la police tout en restant au contact del’eau qui lui donne sa force et son énergie. Suspendu à un pont, caché au fond d’unabreuvoir, accroché à un bateau, Vincent déploie des trésors d’inventivité pour conserversa liberté et sa singularité.C’est un héros qui, au fond, ne fait que chercher sa place dans le monde : puisqu’il n’apas d’écailles, il lui faut bien essayer de vivre parmi les humains. Même s’il embrasse Lucie«à l’envers» à la manière de Spider-Man (quoique dans cette version c’est elle qui estsuspendue en l’air, et lui les pieds bien sur terre), il n’est pas vraiment un super-héros : niidentité secrète, ni costume pour le distinguer du commun des mortels, si ce n’est…(onpréfère ne pas aller plus loin). Thomas Salvador s’amuse de ces rapprochements mais sonfilm n’a rien du pastiche ou d’un détournement : Vincent n’a pas d’écailles est avant toutun conte, et le portrait, touchant autant que ludique, d’un inadapté. Anna Marmiesse
www.accreds.fr, 15 octobre 2014
Vincent n’a pas d’écaillesThomas Salvador
France, 2014, 1 h 18, couleur
ScénarioThomas Salvadoren collaboration avecThomas Cheysson, Thomas Bidegain
PhotoAlexis Kavyrchine
SonLaurent Gabiot, Jean MalletOlivier Dô Hùu
MontageGuillaume Saignol
AvecThomas Salvador, Vimala Pons Youssef Hajdi, Nicolas JailletNina Meurisse…
DU 25 FEVRIER AU 10 MARS
EN EXCLUSIVITE
SOUTIEN AFCAE
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Suède, 2013, 43’, couleur, v.f.
• à partir de 2-3 ans •
tarif enfant : 4€ / tarif adulte : 5€
DU 4 AU 24 FEVRIER
Deux petits lapins : le premier est couvert de pois, tandis que l’autre est parsemé de points, maisce n’est pas tout… Car tout est aventure avec Gros-pois et Petit-point. Pour eux le quotidien rimeavec fantaisie, découvertes et expériences farfelues. Un programme de courts métrages doux etoriginal adapté aux plus petits.
EN CUISINE. Gros-pois et Petit-point n’ont plus rien à grignoter. En fouillant dans leurs placards,ils trouvent enfin de quoi cuisiner… • LA TÊTE À L’ENVERS. Au cirque, Gros-pois et Petit-points’émerveillent devant les acrobaties des Frères Kaninis. De retour chez eux, leur vient une idéerenversante ! • C’EST CONTAGIEUX! Petit-point a la varicelle, il a de la fièvre et fait des cauchemars.Heureusement que Gros-pois est là pour prendre soin de lui… • LE MARCHAND DE SOULIERS. Aforce de sauter dans les flaques, les chaussures de Gros-pois et Petit-point sont dans un sale état !Lorsqu’ils découvrent un étrange magasin de souliers ambulant, ils choisissent de s’y aventurer… •
LA CUEILLETTE. Gros-pois et Petit-point partent cueillir des champignons. Mais la nuit tombe, et ilspeinent à retrouver le chemin du retour… • TELLEMENT DISCO! Gros-pois et Petit-point organisentle réveillon du Nouvel An. La fête bat son plein, jusqu’à l’arrivée d’un voisin un peu grincheux…
Les Nouvelles Aventuresde Gros-pois et Petit-pointUzi et Lotta Geffenblad
SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC
SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC
France / Belgique, 2014, 1 h 30, couleur
avec les voix de Sara ForestierBruno Salomone, Isabelle RenauldPierre Richard, Nathalie Boutefeu…
• à partir de 6 ans •
DU 4 FEVRIER AU 3 MARS
A l’heure du départ pour la grande migration, Darius, le doyen de la volée, est blessé. Il va devoirconfier tous ses secrets et le nouvel itinéraire du voyage au premier oiseau venu. Et cet oiseau…c’est notre héros, exalté à l’idée de découvrir enfin le monde… mais pas du tout migrateur !
Gus petit oiseau, grand voyage est réalisé par Christian De Vita, collaborateur privilégié etstoryboarder de Wes Anderson pour Fantastic Mr Fox et de Tim Burton pour Franckenweenie. La direction artistique du film a été confiée à Benjamin Renner, réalisateur de Ernest etCélestine et le récit est nourri d’anecdotes de l’ornithologue Guilhem Lesaffre.Gus petit oiseau, grand voyage nous invite à l’extraordinaire épopée de la migration. Ce grandvoyage structure chaque année, le destin de millions d’oiseaux dans le monde. C’est aussiune façon d’évoquer les répercussions de nos comportements humains sur la nature et lesanimaux. Mais c’est surtout l’histoire d’une émancipation et un voyage initiatique.
Gus petit oiseau, grand voyageChristian De Vita
DU 18 FEVRIER AU 10 MARS
Peintre et ami d’artistes comme Fernand Léger, Willem de Kooning ou Alexander Calder, LeoLionni a écrit et illustré une trentaine de livres pour enfants dont le premier « Petit-Bleu et Petit-Jaune » est devenu un classique de la littérature jeunesse. Les films de Giulio Gianini restituent àmerveille l’univers et la poésie du grand auteur.
UN POISSON EST UN POISSON. Quelle vision du monde peut avoir un petit poisson au fond deson étang? • CORNELIUS. Un crocodile accomplit un exploit extraordinaire : il tient debout surdeux pattes ! • C’EST À MOI. Trois grenouilles discutent sans cesse. Un crapaud les prévient :arrêtez ou bien vous allez le regretter ! • PILOTIN. Pilotin était le seul petit poisson noir parmi desmilliers de petits poissons rouges. Arriva un gros poisson féroce et affamé… • FRÉDÉRIC.Pendant que les autres mulots font provision de maïs et de noisettes pour l’hiver, Frédéric, lui, faitprovision de soleil, de couleurs et de mots
Le Petit Monde de Leo5 contes de Leo Lionni / réalisation Giulio Gianini
Suisse, 2015, 30’, couleur
• à partir de 2-3 ans •
tarif enfant : 4€ / tarif adulte : 5€
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mRéservation des placesu Ouverture 1 mois avant la représentation pour les spectateurs titulaires de la CARTE LA COURSIVE.u Ouverture 15 jours avant la représentation pour les spectateurs NON titulaires de la CARTE LA COURSIVE.u Ouverture exceptionnelle des réservations pour tous publics sur les spectacles suivants : RENAN LUCE • LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE • AILEY II • DONKA Tous les spectacles sont, dans la limite des places disponibles, accessibles aux spectateurs qui ne souhaitent ni prendre un abonnement, ni prendre la Carte La Coursive.
LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE
EXUVIE
The Amazing Keystone Big Band JAZZPIERRE ET LE LOUP… ET LE JAZZ! à partir de 6 ans
D’une idée périlleuse ils ont fait une géniale réussite, inventive, virtuose, espiègle, un hommagebrillant à Prokofiev : une version jazz à 18 musiciens.
SUPPLÉMENTAIRE lun 2 février 19 h 30 / mar 3 février 19 h 30
Decadance DANSEBATSHEVA DANCE COMPANY / OHAD NAHARIN / 18 DANSEURS
Spectacle florilège dans le parcours de ce génial chorégraphe, cette tornade scénique soulèvel’enthousiasme du public. jeudi 5, vendredi 6 février 20 h 30
Pantagruel THEATRE
DE FRANÇOIS RABELAIS, MISE EN SCÈNE BENJAMIN LAZARà partir de 13 ans
Un acteur rare, Olivier Martin-Salvan, à la démesure du personnage, pour nous réjouir de cettelangue gloutonne et imagée, soutenue par la musique de cornets, flûtes, luth et guitare.
mar 10 fév 20 h 30 / mer 11 fév 19 h 30 / SUPPLÉMENTAIRE ven 13 févr 20 h 30 / sam 14 fév 20 h 30
Renan Luce CHANSONPlume élégante, guitare sautillante, voix chaleureuse et fraternelle, un vrai chanteur, conteur etmusicien. mercredi 11 février 20 h 30
Rabih Abou-Khalil JAZZ / MUSIQUE DU MONDEQUINTET MÉDITERRANÉEN
Il est né avec un oud dans les mains et ne l’a plus quitté, tissant ses soies musicales entre Orientet Occident, colorées de jazz et de traditions polyrythmiques. vendredi 13 février 20 h 30
La Mégère apprivoisée THEATRE
DE WILLIAM SHAKESPEARE, MISE EN SCÈNE MÉLANIE LERAY
Une histoire d’homme et de femme, une histoire de manipulation, de ruse et d’insoumission.L’histoire d’un couple décrit par Shakespeare comme « la rencontre de deux incendies». C’est l’excellent Vincent Winterhalter qui joue l’intrigant chevalier Petruccio, face à une Mégère autempérament de feu, certainement bien moins apprivoisée qu’il n’y paraît…
mardi 17, vendredi 20 février 20 h 30 / mercredi 18, jeudi 19 février 19 h 30
Exuvie DANSEDE ET AVEC CHRISTOPHE BÉRANGER ET JONATHAN PRANLAS-DESCOURS
Une pièce où la transformation est le fil conducteur, celle de la cire, liquide puis solide, malléable,celle des corps et de la musique qui fusionnent. mardi 17, mercredi 18 février 20 h 30
S P E C T A C L E S E N F E V R I E R
DECADANCE
PANTAGRUEL
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DU 1er AU 3 FEVRIERPASOLINI de Abel FerraraFrance/ Italie/Belgique, 2014, 1h24, couleur, v.o. EN SORTANT DE L’ECOLE / 13 POÈMES DE JACQUES PRÉVERTAnimation, France, 2014, 42 ’, couleur HOPE de Boris LojkineFrance, 2014, 1h31, couleur, v.o.EAU ARGENTÉE de Ossama Mohammed et Wiam Simav BedirxanFrance/Syrie , 2014, 1h43, couleur, v.o.
DU 4 AU 10 FEVRIERLES NOUVELLES AVENTURES DE GROS-POIS ET PETIT-POINTde Uzi et Lotta Geffenblad • Animation, Suède, 2013, 43’, coul., v.f. GUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGE de Christian De VitaAnimation, France/Belgique, 2014, 1h30, couleurOF MEN AND WAR de Laurent Bécue-RenardFrance/Suisse, 2014, 2h22, couleur, v.o.AMOUR FOU de Jessica HausnerAutriche/Luxembourg/Allemagne, 2014, 1h36, couleur, v.o.HOPE de Boris Lojkine
DU 11 AU 17 FEVRIERGUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGE de Christian De VitaLES NOUVELLES AVENTURES DE GROS-POIS ET PETIT-POINTSPARTACUS & CASSANDRA de Ioanis NuguetFrance, 2014, 1h21, couleurMON FILS de Eran RiklisIsraël/France/Allemagne, 2014, 1h44, couleur, v.o.LES MERVEILLES de Alice RohrwacherItalie, 2014, 1h50, couleur, v.o.
DU 18 AU 24 FEVRIERLES NOUVELLES AVENTURES DE GROS-POIS ET PETIT-POINTLE PETIT MONDE DE LEO de Giulio GianiniAnimation, Suisse, 2015, 30 ’, couleurGUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGE de Christian De VitaSPARTACUS & CASSANDRA de Ioanis NuguetLES MERVEILLES de Alice Rohrwacher
MON FILS de Eran Riklis
DU 25 FEVRIER AU 3 MARSGUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGE de Christian De VitaLE PETIT MONDE DE LEO de Giulio GianiniVINCENT N’A PAS D’ÉCAILLES de Thomas SalvadorFrance, 2014, 1h18, couleurHUNGRY HEARTS de Saverio CostanzoItalie, 2014, 1h53, scope-couleur, v.o.LES MERVEILLES de Alice Rohrwacher
SAM 3116H15
21H
14H3019H1517H15
SAM 716H15
17H15
14H3019H
20H45
SAM 1414H3016H1517H15
19H
21H
SAM 21
16H15
14H3019H17H
20H45
SAM 28
16H1514H3019H15
17H21H
MAR 3
MAR 10
16H18H20H
MAR 17
14H17H30
19H
15H3021H
MAR 2415H45
14H21H
18H45
16H45
MAR 314H
20H15
18H
15H45
MER 28
18H30
20H15
MER 417H
18H
MER 1114H3016H1517H15
19H
21H
MER 1815H3016H30
17H1514H19H
21H
MER 2514H3016H15
17H20H4518H30
LA COURSIVE SCENE NATIONALE / 4, RUE ST-JEAN-DU-PEROT / 17000 LA ROCHELLE / 05 46 51 54 00 / www.la-coursive.com
F E V R I E R 2 0 1 5
VEN 3017H45
18H45
16H20H30
14H
VEN 6
14H
16H4520H3018H45
VEN 13
17H4516H
21H
14H18H45
VEN 20
18H1516H20H14H
VEN 2714H
20H15
18H
15H45
JEU 29
JEU 5
15H45
14H18H3020H30
JEU 12
14H20H1515H45
18H
JEU 19
20H3014H
18H1516H15
JEU 2614H
15H4518H45
16H30 20H30
LUN 215H
18H45
17H
20H30*
LUN 9
18H
20H30
16H15
LUN 16
14H3018H3016H30
LUN 2316H15
14H3017H15
21H
19H
LUN 2
16H14H30
19H16H4520H30
DI 1er/0214H30
21H16H15
17H15
19H
DIM 8
14H30
18H
16H15
20H30
DIM 1514H3016H1517H15
21H
18H45
DIM 2217H3016H45
18H3014H30
20H15
DI 1er/0314H30
18H30
16H15
20H
Projection suivie d’un entretien filmé avec Ossama Mohammed réalisé par le Groupement National des Cinémas de Recherche (durée : 15’)
Rencontre publique avec Laurent Bécue-Renard, mercredi 4 février à 19h45 à l’issue de la projection de son film Of Men and War.(Pré-vente billetterie à partir du mercredi 28 janvier.)
Rencontre publique avec Ioanis Nuguet, lundi 16 février à 20h30 à l’issue de la projection de son film Spartacus & Cassandra.(Pré-vente billetterie à partir du lundi 9 février.)
19H45 (1)
20H30 (2)
*(1)
(2)
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