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Page 1:  · lions d’euros. Une opération d’intro-duction de taille importante a eu lieu, celle d’Elis, qui a récolté 750 millions, soit,àelleseule,plusdesdeuxtiersdes capitaux levés.

Investir-Le Journal des Finances N°2160 30 MAI 2015

4 événementInvestir-Le Journal des Finances N°2160 30 MAI 2015

événement 5

(1) Obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles ou existantes émises le 28 décembre 2010 pour un montant de24.032.930,46 euros, arrivant à échéance le 28 décembre 2015.Un Prospectus, constitué (i) d’un document de référence déposé auprès de l’AMF le 30 octobre 2014 sous le numéro D.14-1029, (ii) d’uneactualisation du document de référence déposé auprès de l’AMF le 26mai 2015 sous le numéro D.14-1029-A01 et (iii) d’une note d’opérationcomprenant le résumé du Prospectus, a obtenu le visa de l’AMF numéro 15-221 en date du 26 mai 2015. Ce Prospectus comprend unesection décrivant certains facteurs de risques liés au Groupe et à l’Offre. Ce Prospectus est disponible sur le site internet de l’AMF(www.amf-france.org) et sur le site internet du Groupe (http://investisseur.olympiquelyonnais.com et peut-être obtenu sans frais au siègesocial du Groupe). L’attention des investisseurs est attirée sur les facteurs de risques figurant dans le Prospectus. La diffusion de cetteannonce peut, dans certains pays, faire l’objet d’une réglementation spécifique. Les personnes en possession de la présente annoncedoivent s’informer des éventuelles restrictions locales et s’y conformer. Cette annonce ne doit pas être distribuée, directement ouindirectement, aux États-Unis, en Australie, au Canada ou au Japon.

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Le succès des introductions en Bourse crée un vent porteurDYNAMISME Après une fin d’année 2014 difficile, les introductions en Bourse ont repris au premier semestre

et ont réalisé, dans l’ensemble, de belles performances boursières. Les signaux sont au vert pour le second semestre.

LE RETARD DES GRANDES ENTREPRISES,MAIS AUSSI CELUI DES PETITES SOCIÉTÉS,DEVRAIT SOUTENIR LE MARCHÉ

DE BEAUX SUCCÈS ET PEU DE DÉCEPTIONS EN 2015... ... CONTRAIREMENT À 2014Evolution du cours par rapport au prix d’introduction Evolution du cours des sociétés introduites en 2014

DES PARTICULIERS TRÈS PRÉSENTSPart obtenue par les particuliers dans la levée de fonds

2005* 2009... 2010 2011 2012 2013 2014 2015 (e)

Montant brut, en M€, à la Bourse de Paris(offres publiques et transferts de marché)

GTT

Worldline

Elior

Euronext

Coface

13.597

811 611

2011

150 264

1.342

4.300

924 983Elis

Europcar

Spie

LE REGAIND’INTÉRÊT POUR

LES INTRODUCTIONSEN BOURSESE CONFIRME

Au 25 mai Introductions les plus importantes

Poxel +114%

Sensorion +96%

SafeOrthopaedics +74%

Elis +40%

TronicsMicrosystems +32%

BoneTherapeutics +29%

QuantumGenomics +19%

Baissesupérieureà 10 %

Oceasoft Ecoslops Sensorion FocusHome

Interactive

Baisseinférieure

à 10 %

Hausse60%

UNE FORTEDEMANDE GLOBALETaux de service moyendes institutionnels etdes particuliers

30%

10%

UNE FORTEDEMANDE GLOBALETaux de service moyendes institutionnels etdes particuliers

52% 42% 32% 25%

65%

Une quinzaine depetites entreprises

*Dont EDF : 7 Mds€.

OSE Pharma –10%–

Electro PowerSystems –11%

Ecoslops –22%–

Pat +1%

Focus HomeInteractive +38%

TronicsMicro-

systems

25%

L’année 2015 a bien démarrépour les introductions enBourse. Selon la dernièreétude « IPO Watch » du cabi-

net d’audit PricewaterhouseCoopers,avec 16,4 milliards d’euros levés à cetteoccasion, l’Europe a signé « le meilleurpremier trimestre dans ce domaine depuisle boom d’Internet en 2000 ». Ce regaind’activité intervient après une périodede pause au second semestre 2014dans un contexte de forte volatilité etde baisse des indices boursiers.

L’amélioration de l’environnementdepuis le début de l’année, qui s’estcaractérisée par un afflux de liquiditéset un renchérissement du dollar ren-dant les actifs européens moins oné-reux pour les investisseurs américains,a créé un contexte très favorable.

Appétit des particuliersA la Bourse de Paris (chiffres arrêtés au25 mai), 14 sociétés ont fait leur entrée(à parts égales sur Euronext et surAlternext), plaçant au total 983 mil-lions d’euros. Une opération d’intro-duction de taille importante a eu lieu,celle d’Elis, qui a récolté 750 millions,soit, à elle seule, plus des deux tiers descapitaux levés. La société de servicesavait dû reporter son introduction enBourse, prévue en fin d’année der-nière, en raison des mauvaises condi-tions de marché.

Le bilan est comparable à celui de2014, à la même période. Quinze socié-tés s’étaient introduites, levant924 millions, 70 % de cette sommerevenant à une opération de tailleimportante, celle du groupe GTT.Parmi les PME et les start-up innovan-tes à la recherche d’argent frais qui ontconstitué l’essentiel du flux, en nom-bre, des entrants, le secteur des bio-techs a continué d’occuper le devantde la scène avec la moitié des nouvellesrecrues.

Autre point notable, une forte parti-cipation des particuliers. A l’exceptionde Safe Orthopaedics (consommablechirurgical), Sensorion (traitement desmaladies de l’oreille interne) et ElectroPower Systems (stockage d’énergie),qui ont d’ailleurs dû réduire leurs pré-tentions, les opérations ont été sur-souscrites en moyenne de 4 à 5 fois parles actionnaires individuels (contre1,7 fois par les institutionnels). Certainessociétés comme Focus Home Interac-tive ou Ecoslops ont recueilli desdemandes plus de 10 fois supérieuresaux 10 % traditionnellement réservésaux investisseurs individuels. Entenant compte d’une offre qui a étéélargie pour ces derniers (jusqu’à 50 %des montants levés pour Oceasoft), letaux de service s’est établi à 65 %, unniveau équivalant à celui des institu-

tionnels. Ceux-ci ont toutefois été plusprésents sur les sociétés de tailleimportante (ils ont souscrit à 98 %l’offre d’Elis) ou profitables, alors queles particuliers ont plébiscité les petitesstart-up déficitaires comportant un ris-que plus élevé.

Beaux parcoursdes nouveaux entrants

Elément nouveau par rapport à 2014,les cours post-introduction sont dansl’ensemble (pour 10 sociétés sur 14) lar-gement au-dessus de leur prix d’intro-duction. Excepté les cinq opérations degros calibre (GTT, Elior, Euronext,Worldline et Coface), réalisées en 2014,avec à la clé de beauxparcours,, toutesles sociétés introduites l’année der-nière affichent des reculs significatifs.Certaines, comme Awox, SupersonicImagine ou Viadeo, ont perdu la moi-tié de leur valeur.

Parmi les arrivées de 2015, ce sontsurtout les biotechs, portées par lesrécents succès du secteur (DBV Tech-nologies, Innate Pharma, Erytech ,Genfit, etc.), qui ont été à la fête. Para-doxalement, celles qui avaient suscitéinitialement le moins d’intérêt, commeSafe Orthopaedics, Sensorion et Poxel(entré en bas de fourchette), ont affichédes envolées spectaculaires, gagnantplus de 100 % dans les jours ou les moisqui ont suivi leur entrée en Bourse.Certains investisseurs ont semblé pré-férer se positionner sur le marchésecondaire, qui offre plus de liquidité.

Dans les domaines hors de la bio-tech, Focus Home Interactive, TronicsMicrosystems ou Elis se sont très biencomportées, gagnant entre 30 et 40 %.« La réouverture de lafenêtre de tir s’est accom-pagnée, en 2015, d’unesélectivité accrue des inves-tisseurs quant aux valori-sations proposées du faitdes performances déce-vantes d’un grand nombrede sociétés en 2014. Parailleurs, les opérations deplus petite taille ont bénéfi-cié d’engagements de sous-cription des actionnaireshistoriques ou d’investis-seurs (avant lancement del’opération) qui ont souventreprésenté entre 20 et 30 %de l’offre, ce qui a permis derenforcer le succès desopérations », expliqueChristian Finan, spé-cialiste des introduc-t i o n s c h e z B r y a nGarnier.

Toutefois, après l’échec des deuxderniers candidats à la Bourse, Labcoet Solairedirect, qui n’ont pas recueilli

phénomènes, des opérations spécifiquesen matière de prix et de structurationd’offre. La valorisation de la première étaitperçue comme élevée dans un contexte devolonté de liquidité d’actionnaires histori-ques et la seconde était focalisée principa-lement sur les investisseurs étrangers auxdépens des institutionnels français.Aujourd’hui, le vent est porteur, et denombreux dossiers de PME devraientdéboucher au second semestre si les con-ditions de marché restent favorables »,observe Hervé Ronin, associé chezBryan Garnier, chargé de la santé. Endéfinitive, la vigilance des investis-

seurs est plutôt bon signe. D’autantque certaines sociétés peuvent se ser-vir de la Bourse dans le cadre de négo-ciations avec un acheteur. Le fondsCinven vient ainsi d’annoncer l’acqui-sition de Labco sur la base d’un prix20 % au-dessous du bas de fourchetteproposé à l’introduction !

Nous avons sélectionné six valeursfavorites parmi les sociétés qui ontentamé leur aventure boursière cetteannée, sachant que nous avionsrecommandé des bénéfices sur Poxelet Safe Orthopaedics après la flambée.

ANNE BARLOUTAUD

« Il pourrait y avoir un effet boule de neige »Comment l’année 2015 seprésente-t-elle pour lesintroductions en Bourse ?Les facteurs économiquesdemeurent très favorables.Il y a beaucoup de liquidités

disponibles. En 2014, dèsla fin du mois de juin, denombreux marqueurs –

alertes sur les résultats de sociétéscotées, introductions se réalisant enbas de fourchette – montraient quel’activité allait ralentir au secondsemestre. On pouvait anticiper que

cette période serait très pauvre en opé-rations. Ce n’est pas le cas actuelle-ment. Le besoin de financement destart-up et la volonté de sociétés decapital-investissement de « faire tour-ner » leur ligne créent une véritableimpulsion. De nombreux projets sonten préparation avec une demandeimportante en nombre pour des offresde taille modeste et quelques grandesopérations.

Les valorisations des nouveauxentrants sont-elles attrayantes ?

Alors que 2014 s’est caractérisé par des

parcours post-introduction décevants,les dirigeants et actionnaires histori-ques se sont présentés en 2015 avec desoffres pertinentes qui ont rencontré lademande, ce qui explique les perfor-mances très correctes. Ce phénomènefavorable pourrait avoir un effet boulede neige dans les prochains mois.

L’environnement réglementaireest-il porteur ?

La volonté du régulateur est de donnerplus de fluidité au marché et de favori-ser l’arrivée d’entreprises étrangères.La simplification des documents de

une demande suffisante, 2015 sera-t-ilun aussi bon cru que 2014, année duretour des grandes opérations ? Cel-les-ci s’étaient déroulées en juin (hor-mis GTT), portant à 4,3 milliardsd’euros les montants levés l’année der-nière, un niveau égal à celui des sixexercices précédents cumulés.

En tout cas, du côté des grandesentreprises, Europcar et Spie sont dansles starting-blocks (lire ci-contre). Parailleurs, le flot de petites sociétés pour-rait bien continuer d’être alimentédans la seconde partie de l’année.

« Labco et Solairedirect sont des épi-

WALLIXL’ÉDITEUR DE LOGICIELS VEUT RÉCOLTER JUSQU’À 10 MILLIONS D’EUROS

W allix, une petite sociétéfrançaise spécialiste de lacybersécurité, ne manque

pas d’exemples récents d’attaquesinformatiques pour justifier sonpotentiel de croissance aux yeux desinvestisseurs. Le coup d’envoi de

l’introduction sur Alternext de cetéditeur de logiciels a d’ailleurs étédonné jeudi, soit deux jours aprèsl’annonce par le fisc américain d’unpiratage ayant entraîné le vol dedonnées de quelque 100.000 contri-buables. De quoi, donc, apporter de

l’eau au moulin de Jean-Noël de Gal-zain et d’Amaury Rosset, les cofonda-teurs de Wallix, qui entendent récol-ter entre 7 et 10 millions d’euros enBourse pour accélérer le développe-ment du groupe à l’international etgagner en visibilité.

Wallix est positionné sur le seg-ment stratégique de la protection descomptes à privilèges, qui donnentaccès aux données sensibles del’entreprise et sont généralementvisés en priorité lors des attaquesinformatiques. L’éditeur a développéun système qui permet de créer unsas d’entrée positionné derrière lepare-feu de l’entreprise, en amont dusystème d’information, pour contrô-ler et limiter l’accès aux équipe-ments, aux applications et aux don-nées. Créée en 2003, la société a

INTRODUCTION 8 EN BOURSE 8 INTRODUCTION 8 EN BOURSE 8 INTRODUCTION

l MARCHÉ DE COTATIONAlternext

l PROCÉDUREOffre à prix ouvert

l ORDRES PRIORITAIRESA1 jusqu’à 200 actions

l DÉDUCTION ISF (sous conditions)Oui

l PÉRIODE DE L’OPODu 28 mai au 10 juin inclus

l DÉBUT DES NÉGOCIATIONSLe 16 juin

l FOURCHETTE DE PRIX9 €-11 €

l MONTANT BRUT DU PLACEMENT*10 M€

l BNPA 2014 ; 2015 (e)– 1,06 ; – 0,18

l PER 2014, 2015 (e)*NS

l FONDS PROPRES(après opération) 11 M€

l CAPITALISATION BOURSIÈRE*(après opération) 41,6 M€

l CODE MNÉMOALLIX

*En haut de fourchette et avec optionde surallocation.

référence et les initiatives pour moder-niser le processus d’introduction enBourse devraient lever les freins histo-riques qui bloquaient la décision desentreprises de s’introduire en Bourse.

Certains secteurs sont-ilsprivilégiés par Euronext ?

Euronext est aujourd’hui une sociétéindépendante qui n’est plus sousl’emprise de son actionnaire améri-cain. C’est un changement importantcar l’opérateur boursier peut se consa-crer à sa vocation première : se mettreau service du financement des entre-

prises, notamment des PME françai-ses. Euronext a récemment mis enplace une stratégie d’accompagne-ment des sociétés de technologie ausens large (objets connectés, Web,medtech, etc.) en redonnant de la visi-bilité à ces secteurs, à l’image de ce quia été fait pour la biotech, où s’est crééun véritable écosystème français.Aujourd’hui, des sociétés de biotech-nologie italiennes et suisses sont inté-ressées par une introduction à Paris, cequi est un grand succès.

PROPOS RECUEILLIS PAR A. B.

P lusieurs opérations sont attendues au cours des prochainsmois. Le leader européen de la location de voitures Europcar,détenu, tout comme le blanchisseur Elis, par Eurazeo, a lancé

son processus d’introduction. Son objectif serait de lever 475 millionsd’euros. Spie, qui avait renoncé, en octobre 2014, à son ambitieux

projet d’introduction destiné à récolter un maximum de 1,2 milliard,compte revenir à la charge. Il vient d’enregistrer de nouveau sondocument de base en vue d’une deuxième tentative au secondsemestre. Du côté des petites sociétés, la dynamique reste soutenue.L’éditeur de logiciels Wallix (lire ci-dessous) a lancé son opération, et la

medtech Amplitude Surgical, qui conçoit des technologies chirurgi-cales, devrait le faire d’ici à fin juin. La biotech Abivax, la société spé-cialisée dans les maladies du vieillissement Biophytis et la spécialistedes batteries Forsee Power seraient également des prétendantes àl’aventure boursière parmi la quinzaine de projets dans les tuyaux.

NOTRE CONSEILq

On peut souscrire à titrespéculatif. La société pourraità terme devenir une ciblepour d’autres acteurs du mondeinformatique (ALLIX).

dégagé un chiffre d’affaires de 4 mil-lions en 2014 et accusé une perteannuelle de 331.000 €. Elle visel’équilibre en 2017. D’ici là, les inves-tissements commerciaux pèserontsur les résultats en 2015 et en 2016.

K. T.

«AUJOURD’HUI,DES SOCIÉTÉSDE BIOTECHITALIENNES ETSUISSES SONTINTÉRESSÉESPAR UNEINTRODUCTION ÀPARIS »

JEAN-PIERRE VALENSI

ASSOCIÉ CAPITAL MARKET

CHEZ KPMG

FLOT DE NOUVELLES OPÉRATIONS EN VUE