· lions d’euros. Une opération d’intro-duction de taille importante a eu lieu, celle...

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Investir-Le Journal des Finances N°2160 30 MAI 2015 4 événement Investir-Le Journal des Finances N°2160 30 MAI 2015 événement 5 (1) Obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles ou existantes émises le 28 décembre 2010 pour un montant de 24.032.930,46 euros, arrivant à échéance le 28 décembre 2015. Un Prospectus, constitué (i) d’un document de référence déposé auprès de l’AMF le 30 octobre 2014 sous le numéro D.14-1029, (ii) d’une actualisation du document de référence déposé auprès de l’AMF le 26 mai 2015 sous le numéro D.14-1029-A01 et (iii) d’une note d’opération comprenant le résumé du Prospectus, a obtenu le visa de l’AMF numéro 15-221 en date du 26 mai 2015. Ce Prospectus comprend une section décrivant certains facteurs de risques liés au Groupe et à l’Offre. Ce Prospectus est disponible sur le site internet de l’AMF (www.amf-france.org) et sur le site internet du Groupe (http://investisseur.olympiquelyonnais.com et peut-être obtenu sans frais au siège social du Groupe). L’attention des investisseurs est attirée sur les facteurs de risques figurant dans le Prospectus. La diffusion de cette annonce peut, dans certains pays, faire l’objet d’une réglementation spécifique. Les personnes en possession de la présente annonce doivent s’informer des éventuelles restrictions locales et s’y conformer. Cette annonce ne doit pas être distribuée, directement ou indirectement, aux États-Unis, en Australie, au Canada ou au Japon. LANCE UNE AUGMENTATION DE CAPITAL DE 53 MAVEC DROIT PRÉFÉRENTIEL DE SOUSCRIPTION PLUS D’INFORMATIONS SUR WWW.OLWEB.FR À LA RUBRIQUE FINANCE / AUGMENTATION DE CAPITAL OU AU 04 72 18 04 90 © Populous - Intens - Cité Groupe AIA / Buffi. 1/ FINANCER LE DÉVELOPPEMENT DU GROUPE AVEC LA CONSTRUCTION DES NOUVEAUX CENTRES DE FORMATION ET D'ENTRAÎNEMENT REGROUPÉS SUR LE PARC OLYMPIQUE LYONNAIS ET LA RÉALISATION DE TRAVAUX D'AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR DU GRAND STADE 2/ REFINANCER LES OCÉANE 2015 (1) • 2 DPS pour souscrire à 5 actions nouvelles au prix de 1,60 € l’action • Augmentation de capital soutenue par les actionnaires de référence ICMI et Pathé et garantie par Natixis SOUSCRIPTION JUSQU’AU 9 JUIN 2015 -17H00 Le succès des introductions en Bourse crée un vent porteur DYNAMISME Après une fin d’année 2014 difficile, les introductions en Bourse ont repris au premier semestre et ont réalisé, dans l’ensemble, de belles performances boursières. Les signaux sont au vert pour le second semestre. LE RETARD DES GRANDES ENTREPRISES, MAIS AUSSI CELUI DES PETITES SOCIÉTÉS, DEVRAIT SOUTENIR LE MARCHÉ DE BEAUX SUCCÈS ET PEU DE DÉCEPTIONS EN 2015... ... CONTRAIREMENT À 2014 Evolution du cours par rapport au prix d’introduction Evolution du cours des sociétés introduites en 2014 DES PARTICULIERS TRÈS PRÉSENTS Part obtenue par les particuliers dans la levée de fonds 2005* 2009 ... 2010 2011 2012 2013 2014 2015 (e) Montant brut, en M€, à la Bourse de Paris (offres publiques et transferts de marché) GTT Worldline Elior Euronext Coface 13.597 811 611 2011 150 264 1.342 4.300 924 983 Elis Europcar Spie LE REGAIN D’INTÉRÊT POUR LES INTRODUCTIONS EN BOURSE SE CONFIRME Au 25 mai Introductions les plus importantes Poxel + 114 % Sensorion +96 % Safe Orthopaedics + 74 % Elis + 40 % Tronics Microsystems + 32 % Bone erapeutics + 29 % Quantum Genomics + 19 % Baisse supérieure à 10 % Oceasoft Ecoslops Sensorion Focus Home Interactive Baisse inférieure à 10 % Hausse 60 % UNE FORTE DEMANDE GLOBALE Taux de service moyen des institutionnels et des particuliers 30 % 10% UNE FORTE DEMANDE GLOBALE Taux de service moyen des institutionnels et des particuliers 52% 42% 32 % 25% 65 % Une quinzaine de petites entreprises *Dont EDF : 7 Mds€. OSE Pharma 10 % Electro Power Systems – 11 % Ecoslops 22 % Pat +1 % Focus Home Interactive + 38 % Tronics Micro- systems 25% L’ année 2015 a bien démarré pour les introductions en Bourse. Selon la dernière étude « IPO Watch » du cabi- net d’audit PricewaterhouseCoopers, avec 16,4 milliards d’euros levés à cette occasion, l’Europe a signé « le meilleur premier trimestre dans ce domaine depuis le boom d’Internet en 2000 ». Ce regain d’activité intervient après une période de pause au second semestre 2014 dans un contexte de forte volatilité et de baisse des indices boursiers. L’amélioration de l’environnement depuis le début de l’année, qui s’est caractérisée par un afflux de liquidités et un renchérissement du dollar ren- dant les actifs européens moins oné- reux pour les investisseurs américains, a créé un contexte très favorable. Appétit des particuliers A la Bourse de Paris (chiffres arrêtés au 25 mai), 14 sociétés ont fait leur entrée (à parts égales sur Euronext et sur Alternext), plaçant au total 983 mil- lions d’euros. Une opération d’intro- duction de taille importante a eu lieu, celle d’Elis, qui a récolté 750 millions, soit, à elle seule, plus des deux tiers des capitaux levés. La société de services avait dû reporter son introduction en Bourse, prévue en fin d’année der- nière, en raison des mauvaises condi- tions de marché. Le bilan est comparable à celui de 2014, à la même période. Quinze socié- tés s’étaient introduites, levant 924 millions, 70 % de cette somme revenant à une opération de taille importante, celle du groupe GTT. Parmi les PME et les start-up innovan- tes à la recherche d’argent frais qui ont constitué l’essentiel du flux, en nom- bre, des entrants, le secteur des bio- techs a continué d’occuper le devant de la scène avec la moitié des nouvelles recrues. Autre point notable, une forte parti- cipation des particuliers. A l’exception de Safe Orthopaedics (consommable chirurgical), Sensorion (traitement des maladies de l’oreille interne) et Electro Power Systems (stockage d’énergie), qui ont d’ailleurs dû réduire leurs pré- tentions, les opérations ont été sur- souscrites en moyenne de 4 à 5 fois par les actionnaires individuels (contre 1,7 fois par les institutionnels). Certaines sociétés comme Focus Home Interac- tive ou Ecoslops ont recueilli des demandes plus de 10 fois supérieures aux 10 % traditionnellement réservés aux investisseurs individuels. En tenant compte d’une offre qui a été élargie pour ces derniers (jusqu’à 50 % des montants levés pour Oceasoft), le taux de service s’est établi à 65 %, un niveau équivalant à celui des institu- tionnels. Ceux-ci ont toutefois été plus présents sur les sociétés de taille importante (ils ont souscrit à 98 % l’offre d’Elis) ou profitables, alors que les particuliers ont plébiscité les petites start-up déficitaires comportant un ris- que plus élevé. Beaux parcours des nouveaux entrants Elément nouveau par rapport à 2014, les cours post-introduction sont dans l’ensemble (pour 10 sociétés sur 14) lar- gement au-dessus de leur prix d’intro- duction. Excepté les cinq opérations de gros calibre (GTT, Elior, Euronext, Worldline et Coface), réalisées en 2014, avec à la clé de beauxparcours,, toutes les sociétés introduites l’année der- nière affichent des reculs significatifs. Certaines, comme Awox, Supersonic Imagine ou Viadeo, ont perdu la moi- tié de leur valeur. Parmi les arrivées de 2015, ce sont surtout les biotechs, portées par les récents succès du secteur (DBV Tech- nologies, Innate Pharma, Erytech , Genfit, etc.), qui ont été à la fête. Para- doxalement, celles qui avaient suscité initialement le moins d’intérêt, comme Safe Orthopaedics, Sensorion et Poxel (entré en bas de fourchette), ont affiché des envolées spectaculaires, gagnant plus de 100 % dans les jours ou les mois qui ont suivi leur entrée en Bourse. Certains investisseurs ont semblé pré- férer se positionner sur le marché secondaire, qui offre plus de liquidité. Dans les domaines hors de la bio- tech, Focus Home Interactive, Tronics Microsystems ou Elis se sont très bien comportées, gagnant entre 30 et 40 %. « La réouverture de la fenêtre de tir s’est accom- pagnée, en 2015, d’une sélectivité accrue des inves- tisseurs quant aux valori- sations proposées du fait des performances déce- vantes d’un grand nombre de sociétés en 2014. Par ailleurs, les opérations de plus petite taille ont bénéfi- cié d’engagements de sous- cription des actionnaires historiques ou d’investis- seurs (avant lancement de l’opération) qui ont souvent représenté entre 20 et 30 % de l’offre, ce qui a permis de renforcer le succès des opérations », explique Christian Finan, spé- cialiste des introduc- tions chez Bryan Garnier. Toutefois, après l’échec des deux derniers candidats à la Bourse, Labco et Solairedirect, qui n’ont pas recueilli phénomènes, des opérations spécifiques en matière de prix et de structuration d’offre. La valorisation de la première était perçue comme élevée dans un contexte de volonté de liquidité d’actionnaires histori- ques et la seconde était focalisée principa- lement sur les investisseurs étrangers aux dépens des institutionnels français. Aujourd’hui, le vent est porteur, et de nombreux dossiers de PME devraient déboucher au second semestre si les con- ditions de marché restent favorables », observe Hervé Ronin, associé chez Bryan Garnier, chargé de la santé. En définitive, la vigilance des investis- seurs est plutôt bon signe. D’autant que certaines sociétés peuvent se ser- vir de la Bourse dans le cadre de négo- ciations avec un acheteur. Le fonds Cinven vient ainsi d’annoncer l’acqui- sition de Labco sur la base d’un prix 20 % au-dessous du bas de fourchette proposé à l’introduction ! Nous avons sélectionné six valeurs favorites parmi les sociétés qui ont entamé leur aventure boursière cette année, sachant que nous avions recommandé des bénéfices sur Poxel et Safe Orthopaedics après la flambée. ANNE BARLOUTAUD « Il pourrait y avoir un effet boule de neige » Comment l’année 2015 se présente-t-elle pour les introductions en Bourse ? Les facteurs économiques demeurent très favorables. Il y a beaucoup de liquidités disponibles. En 2014, dès la fin du mois de juin, de nombreux marqueurs – alertes sur les résultats de sociétés cotées, introductions se réalisant en bas de fourchette – montraient que l’activité allait ralentir au second semestre. On pouvait anticiper que cette période serait très pauvre en opé- rations. Ce n’est pas le cas actuelle- ment. Le besoin de financement de start-up et la volonté de sociétés de capital-investissement de « faire tour- ner » leur ligne créent une véritable impulsion. De nombreux projets sont en préparation avec une demande importante en nombre pour des offres de taille modeste et quelques grandes opérations. Les valorisations des nouveaux entrants sont-elles attrayantes ? Alors que 2014 s’est caractérisé par des parcours post-introduction décevants, les dirigeants et actionnaires histori- ques se sont présentés en 2015 avec des offres pertinentes qui ont rencontré la demande, ce qui explique les perfor- mances très correctes. Ce phénomène favorable pourrait avoir un effet boule de neige dans les prochains mois. L’environnement réglementaire est-il porteur ? La volonté du régulateur est de donner plus de fluidité au marché et de favori- ser l’arrivée d’entreprises étrangères. La simplification des documents de une demande suffisante, 2015 sera-t-il un aussi bon cru que 2014, année du retour des grandes opérations ? Cel- les-ci s’étaient déroulées en juin (hor- mis GTT), portant à 4,3 milliards d’euros les montants levés l’année der- nière, un niveau égal à celui des six exercices précédents cumulés. En tout cas, du côté des grandes entreprises, Europcar et Spie sont dans les starting-blocks (lire ci-contre). Par ailleurs, le flot de petites sociétés pour- rait bien continuer d’être alimenté dans la seconde partie de l’année. « Labco et Solairedirect sont des épi- WALLIX L’ÉDITEUR DE LOGICIELS VEUT RÉCOLTER JUSQU’À 10 MILLIONS D’EUROS W allix, une petite société française spécialiste de la cybersécurité, ne manque pas d’exemples récents d’attaques informatiques pour justifier son potentiel de croissance aux yeux des investisseurs. Le coup d’envoi de l’introduction sur Alternext de cet éditeur de logiciels a d’ailleurs été donné jeudi, soit deux jours après l’annonce par le fisc américain d’un piratage ayant entraîné le vol de données de quelque 100.000 contri- buables. De quoi, donc, apporter de l’eau au moulin de Jean-Noël de Gal- zain et d’Amaury Rosset, les cofonda- teurs de Wallix, qui entendent récol- ter entre 7 et 10 millions d’euros en Bourse pour accélérer le développe- ment du groupe à l’international et gagner en visibilité. Wallix est positionné sur le seg- ment stratégique de la protection des comptes à privilèges, qui donnent accès aux données sensibles de l’entreprise et sont généralement visés en priorité lors des attaques informatiques. L’éditeur a développé un système qui permet de créer un sas d’entrée positionné derrière le pare-feu de l’entreprise, en amont du système d’information, pour contrô- ler et limiter l’accès aux équipe- ments, aux applications et aux don- nées. Créée en 2003, la société a INTRODUCTION 8 EN BOURSE 8 INTRODUCTION 8 EN BOURSE 8 INTRODUCTION l MARCHÉ DE COTATION Alternext l PROCÉDURE Offre à prix ouvert l ORDRES PRIORITAIRES A1 jusqu’à 200 actions l DÉDUCTION ISF (sous conditions) Oui l PÉRIODE DE L’OPO Du 28 mai au 10 juin inclus l DÉBUT DES NÉGOCIATIONS Le 16 juin l FOURCHETTE DE PRIX 9 €-11 € l MONTANT BRUT DU PLACEMENT* 10 M€ l BNPA 2014 ; 2015 (e) – 1,06 ; – 0,18 l PER 2014, 2015 (e)* NS l FONDS PROPRES (après opération) 11 M€ l CAPITALISATION BOURSIÈRE* (après opération) 41,6 M€ l CODE MNÉMO ALLIX *En haut de fourchette et avec option de surallocation. référence et les initiatives pour moder- niser le processus d’introduction en Bourse devraient lever les freins histo- riques qui bloquaient la décision des entreprises de s’introduire en Bourse. Certains secteurs sont-ils privilégiés par Euronext ? Euronext est aujourd’hui une société indépendante qui n’est plus sous l’emprise de son actionnaire améri- cain. C’est un changement important car l’opérateur boursier peut se consa- crer à sa vocation première : se mettre au service du financement des entre- prises, notamment des PME françai- ses. Euronext a récemment mis en place une stratégie d’accompagne- ment des sociétés de technologie au sens large (objets connectés, Web, medtech, etc.) en redonnant de la visi- bilité à ces secteurs, à l’image de ce qui a été fait pour la biotech, où s’est créé un véritable écosystème français. Aujourd’hui, des sociétés de biotech- nologie italiennes et suisses sont inté- ressées par une introduction à Paris, ce qui est un grand succès. PROPOS RECUEILLIS PAR A. B. P lusieurs opérations sont attendues au cours des prochains mois. Le leader européen de la location de voitures Europcar, détenu, tout comme le blanchisseur Elis, par Eurazeo, a lancé son processus d’introduction. Son objectif serait de lever 475 millions d’euros. Spie, qui avait renoncé, en octobre 2014, à son ambitieux projet d’introduction destiné à récolter un maximum de 1,2 milliard, compte revenir à la charge. Il vient d’enregistrer de nouveau son document de base en vue d’une deuxième tentative au second semestre. Du côté des petites sociétés, la dynamique reste soutenue. L’éditeur de logiciels Wallix (lire ci-dessous) a lancé son opération, et la medtech Amplitude Surgical, qui conçoit des technologies chirurgi- cales, devrait le faire d’ici à fin juin. La biotech Abivax, la société spé- cialisée dans les maladies du vieillissement Biophytis et la spécialiste des batteries Forsee Power seraient également des prétendantes à l’aventure boursière parmi la quinzaine de projets dans les tuyaux. NOTRE CONSEIL q On peut souscrire à titre spéculatif. La société pourrait à terme devenir une cible pour d’autres acteurs du monde informatique (ALLIX). dégagé un chiffre d’affaires de 4 mil- lions en 2014 et accusé une perte annuelle de 331.000 €. Elle vise l’équilibre en 2017. D’ici là, les inves- tissements commerciaux pèseront sur les résultats en 2015 et en 2016. K. T. « AUJOURD’HUI, DES SOCIÉTÉS DE BIOTECH ITALIENNES ET SUISSES SONT INTÉRESSÉES PAR UNE INTRODUCTION À PARIS » JEAN-PIERRE VALENSI ASSOCIÉ CAPITAL MARKET CHEZ KPMG FLOT DE NOUVELLES OPÉRATIONS EN VUE

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Investir-Le Journal des Finances N°2160 30 MAI 2015

4 événementInvestir-Le Journal des Finances N°2160 30 MAI 2015

événement 5

(1) Obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles ou existantes émises le 28 décembre 2010 pour un montant de24.032.930,46 euros, arrivant à échéance le 28 décembre 2015.Un Prospectus, constitué (i) d’un document de référence déposé auprès de l’AMF le 30 octobre 2014 sous le numéro D.14-1029, (ii) d’uneactualisation du document de référence déposé auprès de l’AMF le 26mai 2015 sous le numéro D.14-1029-A01 et (iii) d’une note d’opérationcomprenant le résumé du Prospectus, a obtenu le visa de l’AMF numéro 15-221 en date du 26 mai 2015. Ce Prospectus comprend unesection décrivant certains facteurs de risques liés au Groupe et à l’Offre. Ce Prospectus est disponible sur le site internet de l’AMF(www.amf-france.org) et sur le site internet du Groupe (http://investisseur.olympiquelyonnais.com et peut-être obtenu sans frais au siègesocial du Groupe). L’attention des investisseurs est attirée sur les facteurs de risques figurant dans le Prospectus. La diffusion de cetteannonce peut, dans certains pays, faire l’objet d’une réglementation spécifique. Les personnes en possession de la présente annoncedoivent s’informer des éventuelles restrictions locales et s’y conformer. Cette annonce ne doit pas être distribuée, directement ouindirectement, aux États-Unis, en Australie, au Canada ou au Japon.

LANCE UNE AUGMENTATION DE CAPITAL DE 53 M€AVEC DROIT PRÉFÉRENTIEL DE SOUSCRIPTION

PLUS D’INFORMATIONS SUR WWW.OLWEB.FRÀ LA RUBRIQUE FINANCE / AUGMENTATION DE CAPITALOU AU 04 72 18 04 90 ©

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AIA

/Buffi

.

1/ FINANCER LE DÉVELOPPEMENT DUGROUPE AVEC LA CONSTRUCTION DES

NOUVEAUX CENTRES DE FORMATIONET D'ENTRAÎNEMENT REGROUPÉS

SUR LE PARC OLYMPIQUE LYONNAISET LA RÉALISATION DE TRAVAUX

D'AMÉNAGEMENT INTÉRIEURDU GRAND STADE

2/ REFINANCER LES OCÉANE 2015 (1)

• 2 DPS pour souscrire à 5 actionsnouvelles au prix de 1,60 € l’action

• Augmentation de capital soutenuepar les actionnaires de référenceICMI et Pathé et garantie par Natixis

SOUSCRIPTION JUSQU’AU9 JUIN 2015 -17H00

Le succès des introductions en Bourse crée un vent porteurDYNAMISME Après une fin d’année 2014 difficile, les introductions en Bourse ont repris au premier semestre

et ont réalisé, dans l’ensemble, de belles performances boursières. Les signaux sont au vert pour le second semestre.

LE RETARD DES GRANDES ENTREPRISES,MAIS AUSSI CELUI DES PETITES SOCIÉTÉS,DEVRAIT SOUTENIR LE MARCHÉ

DE BEAUX SUCCÈS ET PEU DE DÉCEPTIONS EN 2015... ... CONTRAIREMENT À 2014Evolution du cours par rapport au prix d’introduction Evolution du cours des sociétés introduites en 2014

DES PARTICULIERS TRÈS PRÉSENTSPart obtenue par les particuliers dans la levée de fonds

2005* 2009... 2010 2011 2012 2013 2014 2015 (e)

Montant brut, en M€, à la Bourse de Paris(offres publiques et transferts de marché)

GTT

Worldline

Elior

Euronext

Coface

13.597

811 611

2011

150 264

1.342

4.300

924 983Elis

Europcar

Spie

LE REGAIND’INTÉRÊT POUR

LES INTRODUCTIONSEN BOURSESE CONFIRME

Au 25 mai Introductions les plus importantes

Poxel +114%

Sensorion +96%

SafeOrthopaedics +74%

Elis +40%

TronicsMicrosystems +32%

BoneTherapeutics +29%

QuantumGenomics +19%

Baissesupérieureà 10 %

Oceasoft Ecoslops Sensorion FocusHome

Interactive

Baisseinférieure

à 10 %

Hausse60%

UNE FORTEDEMANDE GLOBALETaux de service moyendes institutionnels etdes particuliers

30%

10%

UNE FORTEDEMANDE GLOBALETaux de service moyendes institutionnels etdes particuliers

52% 42% 32% 25%

65%

Une quinzaine depetites entreprises

*Dont EDF : 7 Mds€.

OSE Pharma –10%–

Electro PowerSystems –11%

Ecoslops –22%–

Pat +1%

Focus HomeInteractive +38%

TronicsMicro-

systems

25%

L’année 2015 a bien démarrépour les introductions enBourse. Selon la dernièreétude « IPO Watch » du cabi-

net d’audit PricewaterhouseCoopers,avec 16,4 milliards d’euros levés à cetteoccasion, l’Europe a signé « le meilleurpremier trimestre dans ce domaine depuisle boom d’Internet en 2000 ». Ce regaind’activité intervient après une périodede pause au second semestre 2014dans un contexte de forte volatilité etde baisse des indices boursiers.

L’amélioration de l’environnementdepuis le début de l’année, qui s’estcaractérisée par un afflux de liquiditéset un renchérissement du dollar ren-dant les actifs européens moins oné-reux pour les investisseurs américains,a créé un contexte très favorable.

Appétit des particuliersA la Bourse de Paris (chiffres arrêtés au25 mai), 14 sociétés ont fait leur entrée(à parts égales sur Euronext et surAlternext), plaçant au total 983 mil-lions d’euros. Une opération d’intro-duction de taille importante a eu lieu,celle d’Elis, qui a récolté 750 millions,soit, à elle seule, plus des deux tiers descapitaux levés. La société de servicesavait dû reporter son introduction enBourse, prévue en fin d’année der-nière, en raison des mauvaises condi-tions de marché.

Le bilan est comparable à celui de2014, à la même période. Quinze socié-tés s’étaient introduites, levant924 millions, 70 % de cette sommerevenant à une opération de tailleimportante, celle du groupe GTT.Parmi les PME et les start-up innovan-tes à la recherche d’argent frais qui ontconstitué l’essentiel du flux, en nom-bre, des entrants, le secteur des bio-techs a continué d’occuper le devantde la scène avec la moitié des nouvellesrecrues.

Autre point notable, une forte parti-cipation des particuliers. A l’exceptionde Safe Orthopaedics (consommablechirurgical), Sensorion (traitement desmaladies de l’oreille interne) et ElectroPower Systems (stockage d’énergie),qui ont d’ailleurs dû réduire leurs pré-tentions, les opérations ont été sur-souscrites en moyenne de 4 à 5 fois parles actionnaires individuels (contre1,7 fois par les institutionnels). Certainessociétés comme Focus Home Interac-tive ou Ecoslops ont recueilli desdemandes plus de 10 fois supérieuresaux 10 % traditionnellement réservésaux investisseurs individuels. Entenant compte d’une offre qui a étéélargie pour ces derniers (jusqu’à 50 %des montants levés pour Oceasoft), letaux de service s’est établi à 65 %, unniveau équivalant à celui des institu-

tionnels. Ceux-ci ont toutefois été plusprésents sur les sociétés de tailleimportante (ils ont souscrit à 98 %l’offre d’Elis) ou profitables, alors queles particuliers ont plébiscité les petitesstart-up déficitaires comportant un ris-que plus élevé.

Beaux parcoursdes nouveaux entrants

Elément nouveau par rapport à 2014,les cours post-introduction sont dansl’ensemble (pour 10 sociétés sur 14) lar-gement au-dessus de leur prix d’intro-duction. Excepté les cinq opérations degros calibre (GTT, Elior, Euronext,Worldline et Coface), réalisées en 2014,avec à la clé de beauxparcours,, toutesles sociétés introduites l’année der-nière affichent des reculs significatifs.Certaines, comme Awox, SupersonicImagine ou Viadeo, ont perdu la moi-tié de leur valeur.

Parmi les arrivées de 2015, ce sontsurtout les biotechs, portées par lesrécents succès du secteur (DBV Tech-nologies, Innate Pharma, Erytech ,Genfit, etc.), qui ont été à la fête. Para-doxalement, celles qui avaient suscitéinitialement le moins d’intérêt, commeSafe Orthopaedics, Sensorion et Poxel(entré en bas de fourchette), ont affichédes envolées spectaculaires, gagnantplus de 100 % dans les jours ou les moisqui ont suivi leur entrée en Bourse.Certains investisseurs ont semblé pré-férer se positionner sur le marchésecondaire, qui offre plus de liquidité.

Dans les domaines hors de la bio-tech, Focus Home Interactive, TronicsMicrosystems ou Elis se sont très biencomportées, gagnant entre 30 et 40 %.« La réouverture de lafenêtre de tir s’est accom-pagnée, en 2015, d’unesélectivité accrue des inves-tisseurs quant aux valori-sations proposées du faitdes performances déce-vantes d’un grand nombrede sociétés en 2014. Parailleurs, les opérations deplus petite taille ont bénéfi-cié d’engagements de sous-cription des actionnaireshistoriques ou d’investis-seurs (avant lancement del’opération) qui ont souventreprésenté entre 20 et 30 %de l’offre, ce qui a permis derenforcer le succès desopérations », expliqueChristian Finan, spé-cialiste des introduc-t i o n s c h e z B r y a nGarnier.

Toutefois, après l’échec des deuxderniers candidats à la Bourse, Labcoet Solairedirect, qui n’ont pas recueilli

phénomènes, des opérations spécifiquesen matière de prix et de structurationd’offre. La valorisation de la première étaitperçue comme élevée dans un contexte devolonté de liquidité d’actionnaires histori-ques et la seconde était focalisée principa-lement sur les investisseurs étrangers auxdépens des institutionnels français.Aujourd’hui, le vent est porteur, et denombreux dossiers de PME devraientdéboucher au second semestre si les con-ditions de marché restent favorables »,observe Hervé Ronin, associé chezBryan Garnier, chargé de la santé. Endéfinitive, la vigilance des investis-

seurs est plutôt bon signe. D’autantque certaines sociétés peuvent se ser-vir de la Bourse dans le cadre de négo-ciations avec un acheteur. Le fondsCinven vient ainsi d’annoncer l’acqui-sition de Labco sur la base d’un prix20 % au-dessous du bas de fourchetteproposé à l’introduction !

Nous avons sélectionné six valeursfavorites parmi les sociétés qui ontentamé leur aventure boursière cetteannée, sachant que nous avionsrecommandé des bénéfices sur Poxelet Safe Orthopaedics après la flambée.

ANNE BARLOUTAUD

« Il pourrait y avoir un effet boule de neige »Comment l’année 2015 seprésente-t-elle pour lesintroductions en Bourse ?Les facteurs économiquesdemeurent très favorables.Il y a beaucoup de liquidités

disponibles. En 2014, dèsla fin du mois de juin, denombreux marqueurs –

alertes sur les résultats de sociétéscotées, introductions se réalisant enbas de fourchette – montraient quel’activité allait ralentir au secondsemestre. On pouvait anticiper que

cette période serait très pauvre en opé-rations. Ce n’est pas le cas actuelle-ment. Le besoin de financement destart-up et la volonté de sociétés decapital-investissement de « faire tour-ner » leur ligne créent une véritableimpulsion. De nombreux projets sonten préparation avec une demandeimportante en nombre pour des offresde taille modeste et quelques grandesopérations.

Les valorisations des nouveauxentrants sont-elles attrayantes ?

Alors que 2014 s’est caractérisé par des

parcours post-introduction décevants,les dirigeants et actionnaires histori-ques se sont présentés en 2015 avec desoffres pertinentes qui ont rencontré lademande, ce qui explique les perfor-mances très correctes. Ce phénomènefavorable pourrait avoir un effet boulede neige dans les prochains mois.

L’environnement réglementaireest-il porteur ?

La volonté du régulateur est de donnerplus de fluidité au marché et de favori-ser l’arrivée d’entreprises étrangères.La simplification des documents de

une demande suffisante, 2015 sera-t-ilun aussi bon cru que 2014, année duretour des grandes opérations ? Cel-les-ci s’étaient déroulées en juin (hor-mis GTT), portant à 4,3 milliardsd’euros les montants levés l’année der-nière, un niveau égal à celui des sixexercices précédents cumulés.

En tout cas, du côté des grandesentreprises, Europcar et Spie sont dansles starting-blocks (lire ci-contre). Parailleurs, le flot de petites sociétés pour-rait bien continuer d’être alimentédans la seconde partie de l’année.

« Labco et Solairedirect sont des épi-

WALLIXL’ÉDITEUR DE LOGICIELS VEUT RÉCOLTER JUSQU’À 10 MILLIONS D’EUROS

W allix, une petite sociétéfrançaise spécialiste de lacybersécurité, ne manque

pas d’exemples récents d’attaquesinformatiques pour justifier sonpotentiel de croissance aux yeux desinvestisseurs. Le coup d’envoi de

l’introduction sur Alternext de cetéditeur de logiciels a d’ailleurs étédonné jeudi, soit deux jours aprèsl’annonce par le fisc américain d’unpiratage ayant entraîné le vol dedonnées de quelque 100.000 contri-buables. De quoi, donc, apporter de

l’eau au moulin de Jean-Noël de Gal-zain et d’Amaury Rosset, les cofonda-teurs de Wallix, qui entendent récol-ter entre 7 et 10 millions d’euros enBourse pour accélérer le développe-ment du groupe à l’international etgagner en visibilité.

Wallix est positionné sur le seg-ment stratégique de la protection descomptes à privilèges, qui donnentaccès aux données sensibles del’entreprise et sont généralementvisés en priorité lors des attaquesinformatiques. L’éditeur a développéun système qui permet de créer unsas d’entrée positionné derrière lepare-feu de l’entreprise, en amont dusystème d’information, pour contrô-ler et limiter l’accès aux équipe-ments, aux applications et aux don-nées. Créée en 2003, la société a

INTRODUCTION 8 EN BOURSE 8 INTRODUCTION 8 EN BOURSE 8 INTRODUCTION

l MARCHÉ DE COTATIONAlternext

l PROCÉDUREOffre à prix ouvert

l ORDRES PRIORITAIRESA1 jusqu’à 200 actions

l DÉDUCTION ISF (sous conditions)Oui

l PÉRIODE DE L’OPODu 28 mai au 10 juin inclus

l DÉBUT DES NÉGOCIATIONSLe 16 juin

l FOURCHETTE DE PRIX9 €-11 €

l MONTANT BRUT DU PLACEMENT*10 M€

l BNPA 2014 ; 2015 (e)– 1,06 ; – 0,18

l PER 2014, 2015 (e)*NS

l FONDS PROPRES(après opération) 11 M€

l CAPITALISATION BOURSIÈRE*(après opération) 41,6 M€

l CODE MNÉMOALLIX

*En haut de fourchette et avec optionde surallocation.

référence et les initiatives pour moder-niser le processus d’introduction enBourse devraient lever les freins histo-riques qui bloquaient la décision desentreprises de s’introduire en Bourse.

Certains secteurs sont-ilsprivilégiés par Euronext ?

Euronext est aujourd’hui une sociétéindépendante qui n’est plus sousl’emprise de son actionnaire améri-cain. C’est un changement importantcar l’opérateur boursier peut se consa-crer à sa vocation première : se mettreau service du financement des entre-

prises, notamment des PME françai-ses. Euronext a récemment mis enplace une stratégie d’accompagne-ment des sociétés de technologie ausens large (objets connectés, Web,medtech, etc.) en redonnant de la visi-bilité à ces secteurs, à l’image de ce quia été fait pour la biotech, où s’est crééun véritable écosystème français.Aujourd’hui, des sociétés de biotech-nologie italiennes et suisses sont inté-ressées par une introduction à Paris, cequi est un grand succès.

PROPOS RECUEILLIS PAR A. B.

P lusieurs opérations sont attendues au cours des prochainsmois. Le leader européen de la location de voitures Europcar,détenu, tout comme le blanchisseur Elis, par Eurazeo, a lancé

son processus d’introduction. Son objectif serait de lever 475 millionsd’euros. Spie, qui avait renoncé, en octobre 2014, à son ambitieux

projet d’introduction destiné à récolter un maximum de 1,2 milliard,compte revenir à la charge. Il vient d’enregistrer de nouveau sondocument de base en vue d’une deuxième tentative au secondsemestre. Du côté des petites sociétés, la dynamique reste soutenue.L’éditeur de logiciels Wallix (lire ci-dessous) a lancé son opération, et la

medtech Amplitude Surgical, qui conçoit des technologies chirurgi-cales, devrait le faire d’ici à fin juin. La biotech Abivax, la société spé-cialisée dans les maladies du vieillissement Biophytis et la spécialistedes batteries Forsee Power seraient également des prétendantes àl’aventure boursière parmi la quinzaine de projets dans les tuyaux.

NOTRE CONSEILq

On peut souscrire à titrespéculatif. La société pourraità terme devenir une ciblepour d’autres acteurs du mondeinformatique (ALLIX).

dégagé un chiffre d’affaires de 4 mil-lions en 2014 et accusé une perteannuelle de 331.000 €. Elle visel’équilibre en 2017. D’ici là, les inves-tissements commerciaux pèserontsur les résultats en 2015 et en 2016.

K. T.

«AUJOURD’HUI,DES SOCIÉTÉSDE BIOTECHITALIENNES ETSUISSES SONTINTÉRESSÉESPAR UNEINTRODUCTION ÀPARIS »

JEAN-PIERRE VALENSI

ASSOCIÉ CAPITAL MARKET

CHEZ KPMG

FLOT DE NOUVELLES OPÉRATIONS EN VUE