TiKi Music

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TiKi Music TiKi TiKi Movie Special : Blue Hawai All Hawaiian Ma-Kai Beauties Calendar of 1964 End Of the Golden Age, Tiki Dusk

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oon came integration of the idea into music by

artists like Les Baxter, Arthur Lyman, and Martin

Denny, who blended the Tiki idea through jazz

augmented with Polynesian, Asian, and Latin

instruments and "tropical" themes creating the

Exotica genre. This music blended the elements of

Afro-Cuban rhythms, unusual instrumentations,

environmental sounds, and lush romantic themes

from Hollywood movies, topped off with evocative

titles like "Jaguar God", into a cultural hybrid

native to nowhere.

There were two primary strains of this kind of

exotica: Jungle and Tiki. Jungle exotica was a

Hollywood creation, with its roots in Tarzan

movies and further back, to William Henry

Hudson's novel Green Mansions. Les Baxter was

the king of jungle exotica, and spawned a host of

imitators while opening the doors for a few more

genuine articles such as Chaino, Thurston

Knudson, and Guy Warren.

iki exotica was introduced with

Martin Denny's Waikiki nightclub

combo cum jungle noises cover of

Baxter's Quiet Village. Tiki rode a

wave of popularity in the late

1950s and early 1960s marked by

the entrance of Hawaii as the 50th

state in 1959 and the introduction

of Tiki hut bars and restaurants

around the continental United

States.

S

T

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Blue Hawaii - Paramount, 1961

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Il n’y a que les abrutis pour croire qu’Elvis

Presley n’a plus rien fait de digne après

son service militaire. Une légende

répétée à l’envi par tous ceux qui n’ont

jamais écouté Elvis, mais qui ont bien

retenu la phrase idiote lancée par John

Lennon, grand spécialiste de la phrase

idiote devant l’éternel :

« Elvis est mort le jour où il est entré à

l’armée ».

Bien sûr, au retour de son service

militaire, Elvis a changé. Il pratique le

karaté, lit Khalil Gibran, s’intéresse

passionnément à la médecine au point

d’avoir pour livre de chevet l’équivalent

américain du Vidal, et se consacre à sa

carrière d’acteur hollywoodien, un rêve

qu’il caressait depuis l’enfance.

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Du coup, il abandonne la scène et

n’enregistre quasiment plus que les

bandes originales de ses navets produits

par Hal Wallis (à qui nous devons

pourtant quelques merveilles avec Errol

Flynn ou Humphrey Bogart, comme

Robin des Bois, La Charge héroïque, Le

Faucon maltais ou Casablanca).

D’après ceux qui approuvent le

raisonnement de Lennon, tout cela

signifie qu’Elvis est devenu commercial,

qu’il s’est trahi en délaissant le rock

agressif de ses débuts pour embrasser

une carrière dans les variétés.

Foutaises. Seuls de sombres ignares

peuvent soutenir sérieusement une

pareille absurdité.

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Chad Gates est rentré de

l'armée et retrouve avec

plaisir Hawaï et son

univers de détente, entre

la plage, le surf, et les

filles. Le père de Chad

souhaiterait le voir

intégrer l'entreprise

familiale, mais c'est sans

compter sur son fils, qui

lui, préfère travailler dans

une agence de tourisme,

où la proximité de

collègues, en l'occurrence

de jolies femmes, s'avère

bien plus intéressante.

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Blue Hawaii - Paramount,1961

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Blue Hawaii - Paramount, 1961 - German

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« Commercial », voilà un terme qui aurait

sans aucun doute plu à Sam Phillips, le

producteur de Sun qui découvrit Elvis et

lui fit enregistrer ses premiers chefs

d’œuvre. Car sa principale ambition

consistait à conquérir le public le plus

vaste possible.

Les débuts du rock ne se résument pas

en une sorte de récréation gratuite à la

pureté artistique virginale. Ils sont aussi

motivés par l’appât du gain, la soif de

célébrité, l’envie de distraire le public. Du

minuscule studio Sun à ceux de la major

RCA, le changement n’est que d’échelle,

pas de nature.

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« Variétés » ?

Elvis a toujours été un chanteur de

variétés, dans son acception la plus

noble, c’est-à-dire un chanteur capable

de passer du rock à la country, d’une

ballade de crooner à un twist hawaïen,

d’un gospel à un chant de Noël, d’un

blues à un morceau de pop. Elvis

entonnant Blue Moon ou Tomorrow Night

lors des Sun Sessions, c’était déjà de la

ballade pop à la Dean Martin, c’était déjà

un numéro de chanteur de charme.

Alors bien sûr, les Sun Sessions ont

depuis été sanctifiées tables de la loi du

rock, ce qui n’est pas le cas de Blue

Hawaii. En 1961, ce dernier n’a plus rien

à inventer, mais il incarne tout le génie de

l’industrie du disque hollywoodienne de

l’époque, sa capacité à mobiliser

interprètes, musiciens,compositeurs et

mythologie pour engendrer de la musique

populaire d’une qualité telle

qu’aujourd’hui cela paraît tout

simplement impensable.

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Oui, de la musique commerciale de

qualité. Pire, de la musique très

commerciale de grande qualité. La chose

a existé. Dans les années 60, on pouvait

même en trouver à l’intérieur de la bande

originale d’un film super ringard. Une

autre époque.

Car Blue Hawaii de Elvis Presley

dégouline le kitsch à tous les étages.

Ballades fondantes, guitares hawaiennes

délicieusement sirupeuses, rock’n’roll à

vous déboîter le pelvis, ce disque mérite

autre chose que l’appellation « BO ».

Mieux, il n’a strictement rien à envier aux

meilleurs disques du King. Si l’image du

film colle encore à Blue Hawaii, l’écoute

de la musique met un grand mawashi

geri dans la face des préjugés. Service

militaire ou pas, Elvis a toujours la patate

et il chante avec du feu dans le gosier.

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Elvis Presley and Joan Blackman in Blue Hawaiiem (1961) by Hal B Wallis and Joseph H Hazen,-Paramount Pictures Corporation

Sur Can’t Help Falling In Love, ses

trémolos magnifiques feraient soupirer

d’amour un régiment de paras. Avec

le formidable Ito Eats, il se transforme en

chanteur polynésien bluffant, après avoir

d’ailleurs interprété le sublime Alohe Oe

en hawaïen. Les Jordanaires, groupe de

choristes qui l’accompagnent depuis

plusieurs années déjà, donnent quant à

eux un relief impeccable aux

compositions des grands Ben Weisman,

Roy Bennett ou Fred Wise.

C’est l’une des forces d’Elvis : il a su, et

pu, conserver sa garde rapprochée tout

au long de sa carrière. Des musiciens

doués, fidèles, rompus à l’exercice. Les

Jordanaires et leurs admirables

harmonies donc, mais surtout le

mythique Scotty Moore, qui continue de

rayonner avec sa guitare, et le batteur DJ

Fontana, un ancien lui aussi.

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Au-delà des considérations historiques

qui précèdent, Blue Hawaii

stupéfied’abord l’auditeur par ses

chansons. Elles se révèlent une à une

somptueuses, reliées entre elles par un fil

invisible, à l’image des roses de Chine

qui ornent les colliers de fleurs hawaïen.

Quinze chansons, pas le moindre déchet.

Une réussite qui s’explique en partie par

la durée des morceaux, entre une minute

et deux minutes trente pour les plus

longs !

Au sein de ce catalogue de pépites, on

peut distinguer les ballades d’influence

hawaïenne, comme les délicieux Blue

Hawaii, Hawaiian Sunset, Island Of Love

et Hawaiian Wedding Song. Il faut y

ajouter le superbe Aloha

Oe, très ancienne chanson écrite en

1878 par Liliuokalani, la dernière reine

d’Hawaii, ainsi que Ku-U-I-Po, un slow

irrésistible, variation sur le thème « je

t’aime aujourd’hui plus qu’hier et moins

que demain », sur lequel on se surprend

à dodeliner de la tête en reprenant les

paroles,.

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Autre registre de cette bande originale, le

rock agrémenté d’une pincée de twist. Au

début des années 60, le twist s’impose

partout en tant que nouveau genre à la

mode, rien d’étonnant s’il ressurgit ici sur

certains titres, par exemple l’excellent

Almost Always True et ses feulements de

saxo. Twist again avec Rock-A-Hula

Baby, sa ligne de guitare sautillante et

ses chœurs qui aboient « rock, rock » à

chaque coin de refrain.

Steppin’ Out Of Line, une tuerie absolue

de rock sexy et dansant. Le saxophone

de Boots Randolph y resplendit en

rugissant de plaisir, pendant que les

guitares acoustique et électrique

s’entremêlent parfaitement sur un rythme

démoniaque. Et puisque rien, absolument

rien, n’est à jeter dans cet album, citons

le majestueux No More, où Elvis joue si

bien au crooner, et Moonlight Swim,

romance charmante dans laquelle le

chanteur et ses choristes féminines

roucoulent de bonheur.

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Sun Sessions dans ses disques favoris.

Pourtant, rares sont ceux à bien les

connaître, à bien les avoir écoutées.

Parce qu’on ne s’approprie pas les Sun

Sessions si facilement, elles réclament

de l’attention soutenue, un minimum de

connaissances, de culture musicale. A

l’inverse, Blue Hawaii paraît davantage

accessible aux sceptiques les plus retors.

En réalité, derrière cette apparente

simplicité se cache une grande maîtrise,

une expérience et un travail de

production colossaux qui sont

nécessaires à l’aboutissement d’un tel

succès. Ultime récompense de tous ces

efforts, le disque s’est maintenu durant

vingt semaines en tête des charts. Bref,

si Blue Hawaii ne représente plus le

rockabilly endiablé des 50’s, il témoigne

d’un autre âge d’Elvis, celui d’une

maturité vocale et d’une consécration

mondiale, celui d’un sommet de forme

qui n’a pour l’instant comme revers que

les navets qui s’accumulent. La musique,

elle, reste époustouflante. Il suffit de

tendre l’oreille sur les renversants Almost

Always True, Can’t Help Falling In love,

Moonlight Swim, Ku-U-I-Po, ou Steppin’

Out Of Line pour comprendre que le

King, c’est bien le type ridicule avec un

collier de fleurs sur la pochette.

En résumé, Blue Hawaii

est la paroi idéale pour

escalader la montagne

discographique d’Elvis.

Bien sûr, il est

généralement plus

approprié de citer les

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Hawaiian

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MaKaii Beauties

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74 marchcalendar

1966

y the early 1970's over exposure had began to

make Tiki cliché or kitsch. Plastic hula dolls and

mass production had caused a lameness to settle

over the former savageness of the Tiki gods. The

generation that had originally gone wild over Tiki

culture had grown older. Even worse, younger

Americans came to see tiki as an insensitive

diversion from America's serious problems. Sitting

around a vacation like nightclub while others

fought in Vietnam struck a soar cord. The great

age of Tiki had passed. All but a very few of the

once plentifully and mighty Tiki bars turned into

regular Chinese Restrauntes or simply closed their

doors. Then, to ad insult to injury, disco nightclubs

where spring up across America, poor tiki gods.

B

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1956 cocktail menu Gold Cup & Tahitian cocktail

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TikiMai- Kai

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1970's cocktail menu, front cover

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