Teodora Cristea Grammaire 2

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(xxi) Supposons gue cette formotit| ait /ieu o t.hlpitot ouxilioire, a rron ittirilt io[ / il i:url iOrr : (cartr''s) (xxii) D'oil/eurs, Gearges -prenait glniralement ra voiture. ll arrrva m6me que pendontdeux mois, iis n'en lou6rent pos. (xxiii) Il errirrait gue I'on ne renrrir qu'o l,aube. I opposit ion gr.ilrunui,tit:alc * actif / prortonrinal : (xxiv) J'attendrai gue vous a,lez donnd les ordres ndcessoires. (.rn.lcos) (xxv) /e rn,a*endais que b)t se passerait bien. (srltnxoN) - construction sirnple (pr'dponrlerence du subjonctif) / construction mqltiple (pr6pontlerence de l,indiolt'if1 (xxvi) ll semblait que le ceur de chocun se fOt endurci. (cEuus) (xxvii) ll me semblait gu'e/ie €tait en troin de beoucoup r. ,irJ;.#;Ii#?l;l (xxviii) ll semble gu'il 6tait impossib/e de porler outrement. (urcrrAuD in P. Robert) - variation de.er*teur':,grre (subjoncrif) lde rc q.ue (indi.atif, plus rar.emcDt le subjtrnctif ): s'intrigtr,er q,e the ,', jiii."i,'l'iqtricter, se plairdre, se rcjortir, etc.: (xxix) l/ se r6jouit de ce que toute lo fomille est r6unie. (in t. et t. r,. c.l,rur) (xxx) I/ se rdjouit que /e remps des 6preuves\soit enfin poss6. (rbid.) o opposition de registre stylistique : ignorer, rtier, etc.: (xxxi) /'ignorais gu'ir pouvait se b/esser pour une proisonterie. (rangue courante) (Drc) (xxxii) /'ignorais gu'ir p0t se b/esser pour une proisonterie. (rangue ritt6raire) (orc) Certains 'e.bes opdt.ateurs peu'e,t introduir,e un double Dt : r Objet dir.ect * it p, orcriir, corttiairrcre,inlorntiir.prir;;;r:;*gtailer, etc.: (xxxiii) Pr€venez donc ce monsieur gue je desire lui poser gue/gues guestions. (M. LEBLANC) o Obiet inclirect f Dt p-: a,non.cer, aooircr, eacher; certi.fier, confesser, con- firner, diclarer, enseioner, expriqtrcr, priri.tii'ro"6ntn, ripondril'r'eriur, ritorquer, signaler, suggCrer, "ic. , (xxxiv) Ang Thorkoy leur confirma que, demoin, ils devront revenir ici Ie plus t6t possible.. (xxxv) /e te jure gue ru rEussiras. (r' rrrnnn) (BoTLEAU-NAToEJAC) 196 Lrx vtr'lxrs do oorrtrurrrrir.a,l (;r1 q11i ont un dosl ittrt,tilirc oblig.r,(oirc en $trttcturc sorrs-jrtr:r,rrlrr pt,ttr'utrt rlrlrlit.ilrlr t,c rleslinn,tit,ire ott surfiut:c sotls lil firrtue tt'tur objot irrrlircr,l. Ils str construist'trt: i\\'(,(1 un l)l pro;xrsitiortncl d()ntr le vcrbc cst ri l'indicrr,tiI ort ilu sttbjrtnctit srriviunl lc sclt'.r du verlxr o1x!t'iutettt , utt.tt.oncer, utnrntlni- quer, dire, duire, rappaltr, r(p(ter, riponilre, ltliplutner, tiligruphier, ,ito.: (xxxvi) ./e lul ai dit que je n'ai pos t6ldphon6. (s. JAr'rusor) (xxxvii) Dites-lui qu'il me rende mon fils. (lr. T,EBLANC) Lt,s verllcs op6rirttus pclrvcnt 0tre clii,ssifi6s atrssi dtaprEs le relrltertr qutils comrrrilndent : de ce tltte ! ti ce qul- ('cs r-erllr:s peuvent commander un I)t' complexe (objet dilt'ct, ou irxlirect f I)t P) : ade ce que: hair qqtr, s'intlioner, s'inrlttiiter, se plainilre (d qqn), proJiter, ee rCjottir, soulJrir, s()'u.pgonnetj ote,.: (xxxviii) ll le hait de ce qu'il ne soit rien foire. (in.r. et J. P. CAPLTT) (xxxix) Mois je m'inqui6tais de ce que toujours lo coldre ddbordoit. (iuAURrAC, ir HANSE) xl) I/ le souplonne de ce qu'i/ soit de mauvoise foi. La liste tles verbcs op6rateurs qui rldmettent un double Dt contient aussi des verbes qui prdsentent une certaine unitd semantique : la notion d'in{6r'ence logique : abstraire, co*cl'u,re, ilidu,ire, tlirioer, induire, infirer, reterir (lI. Gross, 1969): (xli) Il d6duit gue Ie r6su/tot est juste de ce que les colculs ont €tl. soigneusement v6rifi6s. (apud u. GRoss) o d <:e qu.e : allaeher, s'a.ttenilre, consentir, detnanil,er, s'emploger, slefipoger, Jaire attention, gagnerr'inl,iresser, s'op'poser, se risigner, se risonilre, renoncer, lenir, uiller, uoir, etc. Le rnode de ces d6termina,nts gu'op<lsitionnels est toujours le subjonctif : (xlii) ll fout interesser l'opinion publique du monde entier I ce que lo poix future soitjuste. (xliii) /e m'attendais i ce que ce soir lui qui vienne, (R' ROLLAND) (surrnNoN) (xliv) Elle gui tenait obsolument i ce qu'il y eAt un gdnie dons lo fomille. (s. de roluvom) (xlv) Rien ne.s'oppose i ce que vous res imitiez. (MAr,T,ors) On constate, surtout en l:lngue stantlard, une forte teudance d, conserver la rectirrrr notninalc irrdirect dans la construction du Dt P : it - d ce q'ue. A'OTES B I BL IOG R.+ P II IQU D S BLINI(['NBI]RG, A.,. 1960, - Le problime de la transitiliti en frangais modcrne, Copenhague CAPUT, J. et J. P., 1969. * Diclion nairc des oerbes tungais. Larousse, Paris CRISTEA, 'f DODORA, 1976. - Rclalion s et formes casuelles en frangais enlempotoin, Universltatea din Buctrre$ti CRIS'I'Dr\, 'THODORA & CUNITA ALD\ANDRA, 1975. - I'erDut - Le oube, Editura $titnlifictr Sl enciclopedici, Bucure$tl DUBOIS, J., 1967. - Gramtnaire slruclurale du frangais: l€ uf,tD€, Larousse, Paris 197

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(xxi) Supposons gue cette formotit| ait /ieu o t.hlpitot ouxilioire,

a rron ittirilt io[ / il i:url iOrr : (cartr''s)

(xxii) D'oil/eurs, Gearges -prenait glniralement ra voiture. ll arrrva m6me que pendontdeuxmois, iis n'en lou6rent pos.

(xxiii) Il errirrait gue I'on ne renrrir qu'o l,aube.

I opposit ion gr.ilrunui,tit:alc* actif / prortonrinal :

(xxiv) J'attendrai gue vous a,lez donnd les ordres ndcessoires.

(.rn.lcos)

(xxv) /e rn,a*endais que b)t se passerait bien. (srltnxoN)

- construction sirnple (pr'dponrlerence du subjonctif) / construction mqltiple(pr6pontlerence de l,indiolt'if1(xxvi) ll semblait que le ceur de chocun se fOt endurci.

(cEuus)(xxvii) ll me semblait gu'e/ie €tait en troin de beoucoup r. ,irJ;.#;Ii#?l;l(xxviii) ll semble gu'il 6tait impossib/e de porler outrement.

(urcrrAuD in P. Robert)

- variation de.er*teur':,grre (subjoncrif) lde rc q.ue (indi.atif, plus rar.emcDtle subjtrnctif ): s'intrigtr,er q,e the ,', jiii."i,'l'iqtricter, se plairdre, se rcjortir, etc.:(xxix) l/ se r6jouit de ce que toute lo fomille est r6unie.

(in t. et t. r,. c.l,rur)(xxx) I/ se rdjouit que /e remps des 6preuves\soit enfin poss6.

(rbid.)o opposition de registre stylistique : ignorer, rtier, etc.:

(xxxi) /'ignorais gu'ir pouvait se b/esser pour une proisonterie. (rangue courante)(Drc)

(xxxii) /'ignorais gu'ir p0t se b/esser pour une proisonterie. (rangue ritt6raire)(orc)

Certains 'e.bes opdt.ateurs peu'e,t introduir,e un double Dt :r Objet dir.ect * it p, orcriir, corttiairrcre,inlorntiir.prir;;;r:;*gtailer, etc.:

(xxxiii) Pr€venez donc ce monsieur gue je desire lui poser gue/gues guestions.(M. LEBLANC)

o Obiet inclirect f Dt p-: a,non.cer, aooircr, eacher; certi.fier, confesser, con-firner, diclarer, enseioner, expriqtrcr, priri.tii'ro"6ntn, ripondril'r'eriur, ritorquer,signaler, suggCrer, "ic.

,

(xxxiv) Ang Thorkoy leur confirma que, demoin, ils devront revenir ici Ie plus t6t possible..

(xxxv) /e te jure gue ru rEussiras. (r' rrrnnn)

(BoTLEAU-NAToEJAC)

196

Lrx vtr'lxrs do oorrtrurrrrir.a,l (;r1 q11i ont un dosl ittrt,tilirc oblig.r,(oirc en $trttcturcsorrs-jrtr:r,rrlrr pt,ttr'utrt rlrlrlit.ilrlr t,c rleslinn,tit,ire ott surfiut:c sotls lil firrtue tt'turobjot irrrlircr,l. Ils str construist'trt: i\\'(,(1 un l)l pro;xrsitiortncl d()ntr le vcrbc cst ril'indicrr,tiI ort ilu sttbjrtnctit srriviunl lc sclt'.r du verlxr o1x!t'iutettt , utt.tt.oncer, utnrntlni-quer, dire, duire, rappaltr, r(p(ter, riponilre, ltliplutner, tiligruphier, ,ito.:(xxxvi) ./e lul ai dit que je n'ai pos t6ldphon6.

(s. JAr'rusor)(xxxvii) Dites-lui qu'il me rende mon fils.

(lr. T,EBLANC)

Lt,s verllcs op6rirttus pclrvcnt 0tre clii,ssifi6s atrssi dtaprEs le relrltertr qutilscomrrrilndent : de ce tltte ! ti ce qul- ('cs r-erllr:s peuvent commander un I)t' complexe(objet dilt'ct, ou irxlirect f I)t P) :

ade ce que: hair qqtr, s'intlioner, s'inrlttiiter, se plainilre (d qqn), proJiter,ee rCjottir, soulJrir, s()'u.pgonnetj ote,.:(xxxviii) ll le hait de ce qu'il ne soit rien foire.

(in.r. et J. P. CAPLTT)

(xxxix) Mois je m'inqui6tais de ce que toujours lo coldre ddbordoit.(iuAURrAC, ir HANSE)

xl) I/ le souplonne de ce qu'i/ soit de mauvoise foi.

La liste tles verbcs op6rateurs qui rldmettent un double Dt contient aussi desverbes qui prdsentent une certaine unitd semantique : la notion d'in{6r'ence logique :abstraire, co*cl'u,re, ilidu,ire, tlirioer, induire, infirer, reterir (lI. Gross, 1969):

(xli) Il d6duit gue Ie r6su/tot est juste de ce que les colculs ont €tl. soigneusement v6rifi6s.(apud u. GRoss)

o d <:e qu.e : allaeher, s'a.ttenilre, consentir, detnanil,er, s'emploger, slefipoger,Jaire attention, gagnerr'inl,iresser, s'op'poser, se risigner, se risonilre, renoncer, lenir,uiller, uoir, etc.

Le rnode de ces d6termina,nts gu'op<lsitionnels est toujours le subjonctif :

(xlii) ll fout interesser l'opinion publique du monde entier I ce que lo poix future soitjuste.

(xliii) /e m'attendais i ce que ce soir lui qui vienne, (R' ROLLAND)

(surrnNoN)(xliv) Elle gui tenait obsolument i ce qu'il y eAt un gdnie dons lo fomille.

(s. de roluvom)(xlv) Rien ne.s'oppose i ce que vous res imitiez.

(MAr,T,ors)

On constate, surtout en l:lngue stantlard, une forte teudance d, conserver larectirrrr notninalc irrdirect dans la construction du Dt P : it - d ce q'ue.

A'OTES B I BL IOG R.+ P II IQU D S

BLINI(['NBI]RG, A.,. 1960, - Le problime de la transitiliti en frangais modcrne, CopenhagueCAPUT, J. et J. P., 1969. * Diclion nairc des oerbes tungais. Larousse, ParisCRISTEA, 'f DODORA, 1976. - Rclalion s et formes casuelles en frangais enlempotoin, Universltatea din

Buctrre$tiCRIS'I'Dr\, 'THODORA & CUNITA ALD\ANDRA, 1975. - I'erDut - Le oube, Editura $titnlifictr Sl

enciclopedici, Bucure$tlDUBOIS, J., 1967. - Gramtnaire slruclurale du frangais: l€ uf,tD€, Larousse, Paris

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l)u8oIS' 'L et t)l'riors-(:rI.\IU.rt;n, r-fi.\lic()rstt, l$r0,-- r:rinffnlr de ringuisriqtk: frangaise: tytr-lnc, I.lrotrsrc. l,lrisIiVSl,I,\', 1., l$tl. -- S(atarlrictt prrlnilui- l.hcla, .l.inristrirnr(lIlOss, -\t'. - l9!i8. -' Grflntmlirp lrdn\fi,rttwlitrilttcll(.lu frunl.ais,.tynlcrcdrr ,crtc, [.arousse, I)aris

- t909. * I,roblinvs tlz rclilions cnlre s$nlatc d lcriquc, f,.r. irr ,.I_e fmnqaisrrrodenre,., rro. .1 (lS6gl. i6&

- l0;.i, - )l4thodts ctt sgllt.c?, Iliyine dex consttudio,ts cootlrlilit(s. llcrnrarrn, plrisGoU(;l':NrI{jt\I. (l'. I96t- .. l'edes d.itenilti!'rdmthcs indil?ttninis, irr,,l,e fmnqilis rnoderne.,, no. J,

161--.tG7Iilltl''r'ilf, l,'.. lg;1" * Ii.ssais (le riilt<t,tlique ginirule, ncpi.res, Il:lnrc, IrarisLYON$, J., 19?{). * Linlgistique gin{rule , I.arorrssr, ParisI',AN.i t)rNI)rtt.r':(i.\\, (;.\IrRrt.:r..-\. rg;r. -.tinrora !rat$fornrulionarit a gruTturui oerbar in rimba

rornrilri, Irditrrra .\eadelniei, I]trcrrrrstiROUI-Ijl-, I:. l9;:|. - .1/orlilcs tle qrottnrqir? el enscigil(nt?nl: les conslruclions.qusariDcs en franQais, i\

S' I '' (:( ) It l)l': tt & I:. ti O L: t.l':1 (cds) ,,Tlreoretical llodels in Applied I-ingu istics,., Didier, parisRO\', (;. It., lg;0. - Contribtilinn ti I'onalyst d.tt sgnlagrne oerDal, Iilincksierk, parisSt-r\\'laT, N-, 11172. - 7'hlorie.sgntoriqtre d slJntaildu lrangais,Iad. du Seuil, paris

l,1rs ll.iruriprlu\ tnrits i1[rlrlrrts rlt. l'rr,rtiet'tif frnrtr;rtis ri,]',irlt des iltcirlottct's -*ttrIu strut'litrrr,l iolt tltt (i ,,1rlj sotrl l('s suirilltts :

(l) [:L (frrrr,lificrtt if]lirr r-r,rtrt tlrr r'tr tr:tit on lx'llt (,lrlx)s('r rlt's ir'tljcctifs qrli e\pl'illltttt rtltt'qurrlite

(ittelligenl, tit,uN; lxtn, t.tt,.) t tlt.s ailjrr:tifs qui rli)nt p:ts ccitc \illcur si'rt'litilliqu(r

\ttitne, (ulr(, ut sira. t'tc.).' tiire rrririte rrrriti rrrljer:tir-ale l)rut, foIICtiotill{rl', slli\-itllt' le cotttt'rttr, soit col:]llteurl ltdjfl1tif r!urlifit'rr,tit s(rit ('trlrlllltf un noil qu.tlifirurt :

(i) Quelques dditeurs a',,isds fonr profbssion, disent-ils, de leur donner un sort' sons ovoir" procede auporavont i une discriminotion quelconque.".' (r,. DA].rARr-\ )

4,3. I,E GROUPE ADJEC'I'IYAI,i1.3.0. Structure rlu G Adj

Figulilut (l:rns tlIIe stI'rt(rttu'e ternaire cxplicite Lrrr prdsence dtun verbecopule"ou en p-osition tle tl6terlninirnt nomin:rl tlans une struciture ternaire r6duiteen surfiicc, I'rr.djectit peut 6tre le centre drun groupe svntarique, le groupe ou:l-l1L{1r," :r,djectir-nl. (re constirua,nt pounait ttre'rclxlesent6^ par le sous-*rbresurv{i,nt :

,/GAdjn

MAdi DtI

sOr de lu i

facile i lir"e

La structure tltr (; A<lj est tl6ttrrnin('e prlr les traits s)'nta,ctico-s6mtrntiquesde I'adjcctit auro.r' rl.qucl s',rg:rnise t" ei.oiiri" iiij""iriiJ-'""'t"{.3.1. Traits irrhi.rr.rr(s el traits eontexluels de l,adjeetif

'I'ottt coltrtlte le .rr:t'lre irvcc lrqucl I'rxljectif constitue la clrr,sse des verbtu-r,l-'1r'djectif se lrlisse rl6finir' piu' ulle &rubLe reii" ao tlir,its, inh6rents et contertuels.l\[t'is tandis clue certtins ilrLits inher.ents qii,ii partir,se elr comrnun a\.ec Ie rerbea'Pprtririssettl eollrlno ciu'irci6risti(lut-s cle l'aa;oitii

"i .urrriitioi..* pour te velir{tl'Attttcs tr':rits s1.111111snl ciirrr,ctdrisur surtout "des r.er.lles 1J. LVOfS, 1g?0 : 2ag)l., -{rljectil-el Yerlre pettvent 6tre soumis i}ux rn6rnes rcstrictions s6lectives conlmeIts peul'onl cll'('ir('('r,rnl)lr.gnds ;lrl les lnGrrres 11-pes de ddterminants ou subir lesntdrnes tr':lnsfor.nrttirrr,i i,U. Gir,urcrm, fOi; :l+S;.

{.3.2. Traits irrh6rents de l,adjeetif frangaisLes lraits inh6t'ents carilct6t'isent les rlifferente$ classes s6mantiques des atljec-tifs et pertvent conditionuer lil distrillution de.s unit6s adjectirales rtans la chaine.

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(ii) C'est un frlm bien quelconque. (adj. qualificatif)(DFc)

(2) [A St:rtif]I;e tr.tit [-F sta,tif I est caractdr'istiqtte des rtnites non_d]-lamiques sollmises

aux restrictiorrs tkrs tlerix tests -*uivtttlts (-\I. GurrrcHn, 19?5 : 149) :

o l'impir:r,t ivisrttiott :

(iii) *Ne sois pos d€licieux..

o ,,{itire quelque chose(' :

(iv) *Ce que je fois consiste i' €tre grond.

Partni les:r,tljectifs qui n'2rdmettent ptuS ces deux tests on peutcitel' :obonilant,actuel, ailtllte, ofirr'rrr, igi, agricole, aigie, aigtt, .anlert ancic,t, anntrcl, atom'iqtt'et

aoaqie, hns, beai, brtin, iritt,-caractiristTque, carrd, chauoe) cher, chi.mique, concret,

contiqieu.t,, co,tli ,1t, tliiicierut', dense, ddsastrueux, Ctroit, eltroordin.tire, e,rlri'ilte,

Jartti, .l'atneur, Jin,'Jiw, fragile, .[ra,is, gla.ci, gtanil, h.orizontal,-i'1nne"9e, etc'- 'Pa. "unit",

ie* a,tjecfits [-statif] peuvent s'ins6rer dans une structul'eirnpdrative et rr,rlinettre lti te';t, tlu verlre caract6ristique de l'action, ,,faire quelquechose" :

(v) Ne sors Pos bruyont.

(vi) Ce gue je fois consiste i 6tre bruyont.

c,est le cas 4,adjcctifs tels que : a,cti!, atterfli!, baaaril, brtilal, intpntilen.t,i na,cti l, i ntliscrel, i ndulg_en.t, etc.

(3) t+ Corrcretl _

. Lcs adieetifs Ia Concl'et] iutlitluent des -propridtds physiclues :

rlirrreirsion : breJ, t:ortrtr1on.g, lirge, granil, gros, dnorme, castet itnmensetpetit, nti nttsct.le, etc.

ftrlnre: corrA, circttlt,ire, creur, ronil, sphirique, ete'lrosition : lniizontal, oerlical, perpen(liculaire, etc'6tat: oitrerrr, 7azetlr:, solide, liquide, lluide, etc'gotit : ortter, a,ciile, ilout, etc.

.; conlertr: jarl,re, tcrt, rose, rouge, etc.

Les atljectifs [- Concret] intliquent u:r-e qualitd psychique et se eombinentsouvcnt ar.ec le trait rivaluatif [_[ ]'avorable]:

IfL Favorable): beau, bon,'ih.annant , compitent, courageuE, ilau'a, Jranc,itttelligent, etc.

[- Frrvorable): bAb, Jaible, mechant, sot, etc.

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Page 3: Teodora Cristea Grammaire 2

(l) I l, lfurntif .l

(lorlrrirrs it,rlirr'lil'r irrtliqttcrrl.(l(,s (lrtillil(rs glr.trrrn.rrr,rrl{'.s ; lrt.itl, ltilr, ,yt)il()lott(l1t.i.ttyn''*1ttt' rr:/r, rrtc., r,r^.tii i1.,i* ,t;;,,;i;l'-",iiij;,,.iir- .:iili.i',i:i,i 'iii,'lri,it :rr.r.irrr,rrrt.r :tl,ft!, illittt,l.t., u11ilti, inquiet, aLt,,

(i) l. l: Ilxpirierrrr. subjtctir.el \

Il 0risl0 trn fratrqais Pltrsitrtu's classus tlc r-cllr_ilux :rrljtrctifs t11i grprimerrtI'r!hr,t Ph.rsirlrre,u p*1'r.hi,1uri,t;,i, 6t,...;;,;;i;;. Lts artjeirii...-i",ri,,,,,,,'it I.drar r.6srir-r;r,t,il' ;rr.rrr-r.rrt; 0rr.c'rles'eu.tiiiiuiit,.'r" i',,ii1*out*iti'-)ii"ili,,ti,,"'irr;, sutisfai!,(ntal)heu,ret-t:, lrisl(, tli*es-piri, gni, joaeu.r) err'fornteren.trnin, t,tc. orrr[,satljectits,pn.rlici-1res : alxorbi, boufii, sit:pri","eii.- ' ---

-.,, ,,t]l* atl.jectifs peu'errt se-construirc al,rsolurnent ou sraccompagner cre lex-ptrcrtatiun tle [a cause qui a pror-oqud l,6tat :(vii) Cotherine dtoir rrds triste de s,€ire hobilde pour rien.

Il tri,rtc, tlrr,rrx I'irrvctrlitite rlcs nrljectif;l rlrtrrlificat.ils ft'a'trqlli,l, tlcs utril6stlrti rlt'trtittttlt'ttl nrit'cxsttil't,tnottt it i'ttrr itcctltnpitgtt(x's d'rttr Dt qtri cst' toujout's deriv,tirrtr irrrlirrxrio ; ilinud tlt', tll,sireu.r dr, ea'enpl' tle, issu tle, nati.J de, originaire de,

Ttrirl tlt, t:lt .1 enclin r\, ttrnfin'nte d, oltposd ti, ctc. :

(iii) lssus d'une vieille famille o/socienne scind6e en deux bronches...

(Btr.lletin, critirlue dt, liore trangais, no. 3ti0, 1.9?5)(iv) Les s/rnp(rthies de I'outeur, gui sont dvidentes et ne sont pos exemptesd'un certain-

romantisme, procldent ovdnt tout d'un louable respect de lo diversite des rnodes devie de chogue groupe.

{Bullelitr, critiqwe d,u, liwe trungais, no. 382, 19??)

(v) Une imoge ult|rieure de Thouvin, toute conforme i son d6part physique.(n. nanturs)

l)ans les exernples ci-rlessus, lzr, disparition du Dt adjectival conduit tr unecha,ine non rep6rde.

Lcs adjectifs ayant le trait [] Rdciproque] sont obligatoirement accompagndsd'un I)t si les deux termes mis en reltltion ne se prdsentent pas sous la forme d'un6l6,ment rnultiple:

(vi) *Ses droits sont 6goux.(vii) Ses droits sont €goux oux miens.(viii) Nos droits sont 6goux.

Comnre on le voit par les exemples ci-dessus, les termes que I'adjectif de cet1'pe irnplique peuvent se pr6senter sous une forme dissoci6e, auquel cas le Dt intro-rluit par la pr6position ri est obligatoire, ou sous une forme non dissoci6e (nontlroits ) qui exprime d'une rnanidre incorporante les deux termes sqmpar6s.

Le ciu'tlctdre de la d6termination peut 6tre envisag6 aussi du point tle vuosdtnilntique: I'absence du Dt, ivs/ Ia pr6sence du Dt peut con'espondle d, uue rtria-tiorr rle ierrs: 'ror, lrcntne capable lurt capable ile tout, le mot propre lle ntot proPred Laeiller l'intir|t, sa aie priaCe lsa rie pride de joies.

Les adjectifs flanq.ais peuvent 6tre r6partis en plusieurs sous-classes syntag-ntiltiques sui'r'ilnt Ie t,ype de Dt qu'ils regissent. Tous les ddterminants adjectivauxsont rle rection indirecte, mrr,is leslpdjectifs pallidrpe_S iconservent, la constructioncarir,ctdristique rlu verbe base :

(ix) Leurs fen6tres ouvertes sur le vide

(x) Un occord sur I'essentiel, fond6 sur une estime mutue,le

(xi) Le ceur d6bordant de d6vouement(nrAuRors)

(xii) ,,tes scorpions du d6sert", r6crut6s parmi des volontaires(Bulletin critique ilu, liore Jrangais, no. 382, 1977)

(xiii) Destind au m6decin, au lit du molode et ou chercheur, l'Atlas fournit un 6l6mentde trovoil exceptionnel pr6sent€ dans un style cloir, enrichi d'une iconographieexceptionnelle.

( rbid.)

_. Lcs:r,djectifs pir.rticipes et lt's adjectifs tl6riv6s d'une base velba,Ie tra,nsitivedrrecte peuvent. in'oir un Dt cornplernent d'agcnt introduit par lzr, pr6position ddou por:

(xiv) Un ouvrage tres dense, illustr€ de cartes, tobleaux et grophiques...(rbid.)

(ARAG0N)(viii) // porut surpris gue j'eusse deux noms.

(9) i+ rl,elationl (r' nn'rxce)

rl existe des unit6s _adjectivales qui indiquent par lenr th0me mOme unerelal iorr crrtre deux "u prrii"u.s "riitt-, g.mjia.r,^gr*ptiii,"giiiraire, diffirent,ij:.?:s", er:terne, e.rtirieti, ;;;;;;p;ii1';'-inisat, in.firieur, itttirienr, irrerse,rcci-pro{ltet rioal, ete.Une sotts-classe cl'adjectifs relationnels sert il indicluer la similitude ou laconforrnitd, 6ranr ca.a,cr6ris6e parl. i"iit-.-t+ R6cipr.dr;r: lierittqrrr, sembrabre,sintilaire, igal, ele.

!i) t+ t\todalisautlun,omb.e imnortant_d'adjeelifs se^'ent ir pracer [objet qu,ils qualifientsttr l'axe des rnodalit6s : ruodarit6"s a;"ii.t"o"" (possibre, gtrohabre, etc.), rnodarild,rde etrnnaissir,nee (r.tair, ioii.ent,;;;,ir;t;;"riirriioto,tir,-b{oi, fi,',i, ete.1, modalitd,sd'oblig;r,t ion (nic'essaire, urile,' impiiai;i, it".f .

4.3.3. Traits eontextuels de l,adjeetif frangaisI/es lraits contestuels trarluisent certaines incompatibilites rlui concernentles tlaits inh6rents du substantifs rl6termine. Ainsi, certains adjer.tifs tlemandcrrtndcessairernent rrrr nominat t+ ri,iiuoi;i;.."(i) *Le couteou respectueux

tandis que d'autres adjectits demanclent un nominal [_Anim6] :(ii) *Un gorgon pljorotif

,,*..,-!,u sous-cat6gorisalion stricte d.s atljcctifs frangais rloit tenir compte desolcnlent,i suivants :o le rapport d'imptication qui s'dtablit entre I'adjectif et son Dt ;o Ie statut du Dto le rdgirne de I'arljectif rdgissanto la combi.aison des Dt ent.e eux dans re cadre d,une structure comprexe,personnelle ou irnpersonnelle

Les traits les nlus importants en vertu desquels on peut classifier les adjec-tifs fr.angais sont :

4.3.3.0. If d6termin6] \Lcs rapports qu. contracte_ut l'adjectif et son Dt peuvent 6t,re des rapportsde d6pendance ou d'interddpendance.

200

(CALEF)

(MAUR0rs)

201

Page 4: Teodora Cristea Grammaire 2

(xv) II o voulu rendre occessibles /es notions thdorigues oux lecteurs int€r:ssds {...) et rendreurilisables par eux Ies donn6es stdtistigues.

(Ilultetirt ctitiqrc tlu liore lxtttgais no. i3;-r8, 19?i)Il rlris'l e elI frirllgrtis utr grirtr(l noltlllrc dtarljectifs qui soot x(,colt)p?ign6$ d,lln

Dt introrluit -l):r'r une 1x'i'position-rror$tilnte, le pltrs r,roureut & riu rlr, rfrclclrcfois lt'stleus pripositious r:tt'r'itriillion lilrrc :

ir) Ires prhrtilxrur :rdjeetil's qui ott un Dt introduit par l;r, prtil:osition dzsorrt: anr.i, ttt:o_ret absent, eertaitt, eapable, tonlenl, ronseienl, tlif.firent, tlipourt:u,digne, disktnl, diuirerr.r, ennenti, entlwtt*iwte, Cpris, Jirur.friand, jiu, Jier, iaareu*,honleur, iss'u, iere, insatiable' .intpulient, jalortr, las, libre. sitr, soitcieut, ttatiJ,originaire, ou,blieut, plein, prioC, Ttroche, proiligte, ,.espectileltx, riche, utisin, etc.:

(xvi) Un littdroire curieux de sciences

(xvii) L'ceuvre, riche de rdsonances et d'ambiguit€, (uAlTrolsl)

(Bulletin uiti,que ila liwe frangais no. 360, 1975)

(xviii)... une jeune fille incroyoblement innocente et incertaine de ses sentiments...(Bulletin critiqae ilu. Jrangaie no. 382, 197?)

(xix) Une jeune couple, lui mdconicien, e/le institutrice, possent leurs voconces dons une.ile proche de Naples.

(rbid.)Les Dt adjectivaux introduits par & peuvent exprimer aussi un rapport do

poslJession, le plus .cottvent une posse.rsion inalienable :

(xx) Lo pi|ce duit de proportions inoccoutumies, trds haute de plafond.

(xxi) ... l'oiseou muetfireli, blanc du bec, blanc de l'aile et O1*.:.1EP:],"r...(Bulletin uitique ilr lhtre lrangais no. 882, 19??)

(xxii) C'dtoit un gros homme, tropu, court d'encoulure...

(xxiii) lldtoit p tus grond que Moigrer, large d'6paures, roi, ,rrpr"!'Jrlltxifl:l des hanches.(sruENoN)

b) Les principtr,ux adjectifs a)'ant un Dt introduit par la prdposition ri sont :

attentif, apte, antirieur, accessible, affreur, agriable, an)antageur, bienoeillanl, bon,eomparable, cotrligrt, docile, disirable, ilout, ilCsaoantageur, igal, enclin, Cqnioalent,fauorable, .facile, .f iilble, habile (inhabile ), hardi, inilttlgent, inp'uissant, inili"ffirent,iilentique, nu,isible, inJirieur, intCfieu,r, propre (impropre), pareil, posl.irieul, pri-al.able, prA\ possible (inr,possible), pro.fit&le, prCjud,iciable, pronpt, mde, rebelle,retatil, souril, sensible (insensible), su.jet, *uJfisant (insuJfisant), sembla,ble, ntp6-rieur, terrible, utile, hoslile, elc.:

(xxiv) Ce qui restero, c'est re ricit d'une existence,qui sero, qui estd€jd fort utileaux lec-teurs ornoureux d' Aragon.

(Bulletin uitique du, liore trangais, no.358, 19?5)(xxv) Cette collection est touiours 6gale t elle-m€me,..

( rbid.)(xxvi) Elle est pareille I ces destin€es rot6es et en apporence inutiles...

(F. TRTGEE)

c) Certains adjectits ont un Dt introduit' par la prdposition are), qui peutitre -quelquefois

en variation lil-lre (ou de registre de languo) tveg l1q1tp9g_trog-!-l' (in)contpatible, comparable, com.nt'un, _eto. :

(xxvii) Celo est incomPatible avec cette fonction.

202

l);r,tts t't rtrlitls tlits, I'o1tpo.;iliott it I o,t:ec itnplirltte..tttte oppositiol"l tlo sens :

lantilicr ri 4ql ,,h:ubitn<'1" |.[amiliet (te( qqn ,,itttlist't'et", 'rlllUx)lr"'rl; Les rr.rljcr:1 ifs (tui solll suitis rk, hr, plipo.<itioll rll.:.1'.s ottt tttt Dt [.i- lltt'

rna,itr] : agritthle, linlreu.t, inqxi, rtie., tltt- :

(xxviii) /e pense qu'd I'instcr de Val6ry, i/ 6toit ingrat envers les dieult'..- (.1' (i-{'rE.lt')

c) I.:r, prtiposilion ra irttrorluit le I)t rles rr,djrctifs : c&li; toufiqnt, Jirand, fort,'riche, supiriettr, trtc. :

(xxix) Excelle'nt yuide, bien congu et riche en rEtseisnements de toutes -sortes"'\' ' " (Bultetin cr'itique ilu liare Jrattgais, no' 359, 1975)

(xxx) - ,,J'ttois cal6 en franEais' moyen dons le reste, nul en mathematiques"'(.r. cennrtnr:)

f) L:l preglsition co,1'a \i,troduii 4es d6lerrninants r6gis par d..s a4jectifs

tels que : e.raspCri, Jd,chC, fu'riettr' etc. :

. (xxxi) ll est furieux contre lui.

Populrrirernent, on peut elnplo).er la pr6position apr,is. deYiltrt le I)t de ees

,"fju"ti{ , 'ii -est

ftui;iw ipr}.y tuli. bet ernploi est considerd comme un sol6cisme

pllr les gra,mmaires normatives.g) cerlir,ins adiectifs peuvent at'oir un I)t introduit-prtr Ir preposition porr'r

rrt qli'"-ili;; ,in'HenOfu'"tif [] Ilumai..): agrCable, ililJicik, J.a.cile' important,

n4cessairc, pricieut, etc. t

(xxxii) Leur 6rude est ndcessaire pour de nombreux chercheurs non spdciolistes.

. lBnll.etin uitiqw ilu liore frangais, no' 358, 1975)

4.3.3.1. [;[ colerbal] '"

Un grand nornbre d'rr<ljectifs peuvert regir uu Dt infinitival qui est toujoursrle r.ectio-n prdpositionnelle.-Les adjcctifs qrti peuvent.figurcr dirns une constl'uc-il""-rpe*tii."'i;fioitii-ofi *" t",l5"ht r6paitir'en plusieurs sous-classes suivant' le

t1'pe rle construction qui leur est caract6ristique:' ' Les adjectifs suivij d'un Dt infinitival introduit par la, pr6position ri pr0senteB[

ou poi.rt d! qre a". ..i^iiu"* qui s'etablissent entie les -constituants'du G Adj

plusieurs p:r,rticularitds :

o un sous-ensemble d'adiectifs admettent uD Dt Inf qui dquivaut i une pro-

position relative ;.le deuribnr,i ...r le ilernier, le premier, le seul, etc"'

(i) Neonmoins, l'olbum vendu por les P.I.I' est ,'un des premiers de ce genre I Gtre

diffus6 d oussi gronde €chelle' (){ourseues ileFranaerno. 20, lg??)

(ii) Dix ons oprds, encore, les olbums du Pbre Costor sont d peu prds les seuls loffrir' oux enfoits guelgue chose de differcfi por roppott I l'ordinoire'

(Nouoelles ile Prance, no. 13, 1977) I

o un certain nolnbre d'adjectifs edmettent un I-)t infinitival de sens-quali-fiant i trr4li-ri-i, ,iiiile, ete. ori 6e sens passif aYec un sujet compldment d'objetde I'infinitif : lcttrrd, pdttihle, etc. :

(iii) ll est lent i se ddcider.(orc)

203

Page 5: Teodora Cristea Grammaire 2

alos rlirtertnina'Itls a<ljr,rrtif ilttx solrt souveut reulisds lllr tlcx infinitif$ intro-duits pnr lu, prtilxrsition d tlui ont conuuo cornllldurent tl\ibjet direct lt nominillsnjet tlittrrnrirri lxrr k. G Arlj :

(vl) Ce roman coptivont qui dicrit le combot des homrnes contre les forces de la noture(...) est passionnant I lire.

(lv) Lo rCponsc esr longuc I vonlr.

(v) Ce poquer es( lourd I rcmuer,(rrn;)

(in ll: tior.'l'tc) tt tl.)

no. 352, 19?5)

(E. lrAYEri)

( rbid. )(Ibid. )

La prdposition que I'on emploi dans ce cas est dr, mais d6s que la structureimpersonnelle et le sujet devient I'objet dilect su1,rdposition choisie est Zli(x) ll est vroiment amusant de voir les films de Charlot.

(xviii) ... l'histoire d'un petit. chotperdu, lrisie d'€tre reietd d'une ferme d I'outre.

(tlrtl,tetia oitiqNe dtt liore franquis, no' '3;-ri, 1975)

(xix) on le sent d.sireux de tenrer des exp6riences"' (8. r,E, ff)ti,r'B)

(xx)LeCentre(...)rdunilenovritlgT2,dramoturges'critiquesetUniversitoiressou.' ' cieux de confionter leur exp€rience sur Ie th6dtre fronqois contemparoln.

(Rtill,etin witiqae du. licrc frattgois, no- 35i, l9?'l)

Il existe tles n{jectifs qui ne peul:ent ligprer que di}ns une structure periion-

nelle :

(xxi) Un molheureux incapable de regarder lo v6rit6 en foce'(ulunors)

o un gJrand nombre cl'ndiectifs- qui rdgissent un infinitit preced6 de la pr6-

positiJn ieti'nscrirlent-"n poritio, de^Pr6tlicatif (attribut) dans une construction

impersonnelle:(xxi) ll n'.st pos bon d'aller oinsi, si vite et si

'oin"'(Nouoelles de Prance, no. 19, 19??)

(xxiii) ll seroit ridicule de prdtendre gue ces outeurs surpossentJes trois-gronds...(Brr'llet'itt, critiqu.e ilu livre frangais, no' 353, 1975)

certains adjeetifs ne peuvent figurer d:lns nne structure impersonnelle que

s'ils sont quantif"ies par le cimp:r,ratif plrrs (P. Ln (lox'rrc & N' Cousp llcBnrnnt1975):

(xxiv) Il est plus clair de pr6senter d'obord .orolement le texte'(xxv) l/ est plus sOr de ne Pas YoyaSer de nuit'

II existe iles arljectifs qui admettent un Dt .semplexe constitu{ d'un infini'tif et, d'un autre Dt-qui indique l:r, personne interess6e'--- "i;il

1,; plupart il"* ",r*,^."

secind Dt est r6zr,1is6 prr un pronorr au datif(lui et var.):

i

(xxvi) ll me seroit agr6able de vous recevoir chez moi'

lixvii) lt lui est p€nible de dire la v6rit6.(xxviii) ll ne lui 6toit pos facile de refuser.

Il frrut lemarquer rlue la zone tles udjertifs qui_se construisent avec un doubleDt lui * ite * Inf est'plus \'aste que celle des adjectifs-qui adnrettent aussi la.-OCIi*^tiorltau aatit de Ii, personne iutdress6e par une structure nolninale pr6posi-tio"neU"-.linsi, les adjectifs agriable, lacile, iicessaire, etc- peuvent se cronstruire

*r1". i,., Dt realise parl h,, (et"var.),'rirais ne pegv-e-nt_pa1 admettre, au rnoins enfr:lnea,is sta,ncla,rd. ia consiruction' nominalt d N (P. LE Goruc & N. Counpfrirngais standard, nominale d N (P. Lr Goruc & N. CounPllclli,rnn). D'auties adjectifs adurettent les tleux r6alisateurs :

(xxxix) ll 6toit donc d6licat aux deux responsables de l'6dition de s'6tendre sur I'histoire du

texte.(Bulletin uitiqu,e dtr' livre trangais, no' 347, 1974)

D'autres adjectifs regissent un double.Dt, un infinitif pr6c6de par da et unBenefactif introduit par pour i

(xl) ll est impossible Pour un auteur de connaitre toute l'odontologie,

(Bulleti,n cri,tique d'u liore Jrangais, no. 307, 1971)

(Bttlletin c,ritiqu.e du lipre Jrangais,(vii) les films de Chorlot sont vroiment amusanrs I voir.

(viii) Mon bros est pdnible i bouger.

(ix) Ce moteur est presgue impossible i arr6ter.

devient I'objet direct superficiel de I'infinitif Dt,pr6position choisie est

(x) ll est vroiment amusant

(xi) ll est p6nible de bouger quond on o des courbotures.( rbid. )(tbid. )

(xii) ll est presque impossible d'arr6ter ce moteur.(xiii) ... un texte 6crit par un specioliste mois ossez difficile i comprendre et i utiliser

por les enfonts...(Bu,lletin uitiqu,e clu, liore Jrangais, no. 3i5, 1975)

(xiv) ll est difficile d'6num6rer ici toutes /es goleries gui se sont ouvertes depuis gue/quesonndes.

(Nottaelles de I'rance, no. 13, 1977)

o il existe d.es adjectifs qui r6gissent un infinitif introduit par d urais qui nepeuvent pas figurer dilns une structule itnpersonnelle ; li: sujet determine p:rr leG Adj n'est pas I'objet direct de I'infinitif :

(xv) Un livre propre I susciter des vocations...(Bu,lletin uitique tlu, liore Jrangais, no. 355, 1975)

(xvi) /ls sont pr€ts i donner les renseignements ndcessoires.

o certilins adjectifs forment arec le Dt infinitival une lexie complexe, unelocution atljectivale clui exprime I'intensitd; l'infinitif Dt indiclue Ia cons6quence ;

fon, d lier, b€te ir, pleurer, b€le d lnanger tlu Join, jolie d, croql!,er , belle d, raair, laitled,-Jaire peur, etc.

\ Les adjectifs qui commandent un infinitif introduit par,de ionstituent desG Adj clui se caract6risent par les traits suiyants : .

o certains unitds peuvent s'inscrire dtns - une construction lrcrsonnelle iil s'agit en particulier d'adjectifs d'expdrience subjective : conlent, Jier, heureu,x,malheureux, trisle, soucieux, disireu,n, etc. Les infinitifs expriment soit la causesoit Ie but :

(xvii) /e suis heureux d'avoir v6cu duront notre {tonnonte 6poque.(lrAr.rBors)

204

estla

205

Page 6: Teodora Cristea Grammaire 2

T.e trr,ltltn,tr t,i'tlr.ssous t'rrntlvet'hllttx :

(,ornlrt(t rl*s 1n'int'iplr,lt's (rLlsscs tl'tlrljrxrlifs rro-

. Constructionpersonnel Ie

I Ce lnfil (c')est I

... dehf i

Construction impersonnelle

fatigu6, heu-intelligent, libre,

, faux, iuste. etc.

1.3.3.2. i[+ oper.ateur de phrase]

. Les adjectifs opdrateuls de phrase peuvent 6tre rdpartis en plusieu-rs sous-classes. sulvan-t, leu-r cn,pacit6 de figurer dans une structure personnelle ou imper-sonnelle, ou dan$ les deux str.uctules ir la fois :

(i) Elle o I'oir d69ue qu'il ne soir p.s mort.(clrrr)

(ii) Je suis content gu'on pense partout que je suis mort.(r,r cr,6zro)

(iii) ll 6to,t donc ossez naturel qu'll fOt attir€ por un ecrivoin qui o pris comme mo1drcI'histoire de son ternps.

(Bull,el,irr. critiqud ilu, liure lrangais,(iv) Je suis heureux que vous m'ayez consult€,

no. 382, 1977)

(in Hlxsr)

206

(v) ll est heureux qu'une collecrion de type populaire ait. republi6 ce roman.(Bulletin oritique ilu liore Jrangais, no. B5S, 19?J) 207

I.exrr<lit.r.tifortrpttntlt,ttrxl}l.ll\.(.rll(.llsuillitillr.elrrxril.itr,rtl\lllri.,rln,lonnenx)(llilerrrr'ils rloivt'lt ou qtt'ils ilf;tl'ii''ttit irtiii- rti ju'"r"'iirit"' Dt :'indiortlt ou Hubjolr(l-

tif fn vrrrirrtiorr corulitirfir;iil'i;,,i:il irit'iiri-,fo itiirjo,'tir orr inrlicar'tit ou 'tul)jon(ltifett rittiit'tirttr,:lll"irt

qui e:(pri'r(,rrt rrrs rrrorrlrrirt.s irtitr:ctives ou d\-riluirtivcs tinsi

qur lc.* atljectits ,rui i",ii,l{'*tu"i;inil*,rii-iiae sc cotr*trrriscltt :r'ee une propositi,n

dort l. verlx: est ,t, ;i;i;;iii f aqrdable'..airttr8flttl' trcnu' bale' bon' tonlent' contes-

tahte, utn*notte, a,a"i,f""i,;i,iir,',i.i,i,-'rthl"irli.rl'. ikttt.t','ir6le, dtrauoe,' ltonnant'

ff{i,,:,':ij.,;,trfi;,,1, 'iii'j:,:,'iu,lt':ii':,'! '1";ir;i,;tn:;;*;!'t:r*tt'fitrlt',:ii,::saire. obtiqatoiru, ,,urr,'o1lr,',;;-;;:'.;;;;;ii"ti'i) iii,,pir, titri";uau, Eurpfe,,ant, superttrt,

terrible, ti.iste, tttile, rtrgenl, etc':

1vi\ ll est bon qu'il srche que je ne le crotns Pos' ll est bon qu'il ait pur' qu'il rdfl6'

" chisse oux inconvdnients ouxquels il s'expose' (H. BAzui)

(vii)Sonsdouteilserotustequedetoutoccroissementdeproductivit€,lestrovoilleursaient leur Port' (uAt',,IS)

(viii) C,est dr6le que ru ne veuilles pas comprendre. (s. de rrauvom)

(ix) Le voyageut trouvo bizarre gu'ils se soient tus oinsi depuis son arrivde"'" (nornE-GETLLET)

(x) C,dtoit m6me inoui que tont de monde f0t venu p" "

tt[Xt^3"1r:i''

.lcs rtdiectifs rnodali*tnts rle certitud.e introdui*ent I'indicaiif\ certain'

"tntr,-ruiitiii! iiilent, manifeste' st?r' t:rai' etc' :

(xi) Il est vrai gue j'ai beaucoup trovoi!16, mois souvent en voin. (yAURors)

(xii) ll devint evident gue personne ne parviendrait d sortir "'o,l'l'i;*)

(xiii) II esr cerrain que vous n'avez pos pu motdriellement tirer .i:i#i:irT le douonier'

oilexisteunnomllrerestteirrr-t1.3'<lj-e.gtitsquil)euventr6girl'indicatitoulesubionctif *n ,na.iati#'J;;;^;i;;';ia"fi.V'it'lt1'r'o' ati

"oiiation libre : a!4rsr

irotintr, rernarqrtablc, rtraisettftlable, etc' :

(xiv) ll est probabll qr;,I o. poss6 por un des hublors de b1bord et gu'i, z gognd le

quoi d lo noge. (srMENoN)

(xv) .'. il 6toit probable olors que seule lo peur ("') pOt I'oider ri rester dons les limites

de lo pond{rotion... (r,r cr_f,zro)

(xvi) ll est fraisemblable qu'ils auront des, rnornents difficiles'

(xvii) ll .rt "."is"*ii.iit glt ttttt n6cessiti-fti soi! devenue inutile'

o certains "o:".iit-

,parateurs employds rlans des structurq* impersonnelles

peuvent r6gir u. Ift de La personne rnteressiJr6aiis6 sous la forme il'un datif (hri et

var.): agrCable, ilotto, etc-z

(xviii)Ellen,osoitposluidiregu.illuiseroitdouxquesonmori-eat-quelquer'putation.' (n. RoLLAND)

Page 7: Teodora Cristea Grammaire 2

,,, ,rn,iui'l,lliil{,if,11,1ilil1':,,|,I;ffiil ii}f i',,i1)},,,,];,,,r:r'orxxil,,r,r,r .r u, ut rlrrr oxprrnro

(xix) ll esr rmportrnt pour cou t lo mondo tluc ,otr nroinl,cr)nc cer dqutltLtre,a('(.t'lilitt* *rl i..lil's rl'crlrririr.rrr,rr xtrhj*clifrr 1x.trr.r,trl it'o11. 11,, .[)l 1rl,1xrxi_

l,',':il.;T),',1|,:xlrirrrii l,r' r',rrr*,i iiii",,iiiii 1u,il"illi.,r*r;,,,. rre .rr tlue , hi,:,ireu.t., houtert.t,,

(xx) /e suis heureux de ce qu,il est (soir) guiri.

,. ..1-e t-arrreau r'i-rrr.ss,rs urd'senrc res principales cr*sses liljrl.l;l o,drateurs6tahl ies d h prds r.,r,,,s pio p.i-a, d'\*iil"T;i'i q'i **,

4.3.3.3. [-l-. conrpar:r,tifl :

Les a.jectifs t.*11:::^,r],:yr.ent. i,l'e rd,il.tis en deu-x classes suir.ant qu,ilsl$Hlf,i,|i,-':t

nolt la combinitisott ,,t'.'" ,n"'ddterrnination conrpar.arrr-e, expliciteII existe un ensernbl^e tl'unitds najectir-,,res qui ne peur.ent pas se combiner&rec uq morphdrne dc cotnpn,rai*u, ,'

-'-"-'\n rlur rI' I,ett\-eItt Iras

-- ff: ll]::lll: f::"::ft:t:; ;li'r'i,' cirrutaire, d,ttbte; rectttttstrtaire, tripte, etc.;,",,u,"1)'i.,#1,,1,"i,,i,1i,,-)ffi',i ;iii:,";:,,,}#,,:::,lt d;1d"sili a;i,ii"i,*ite i

- des adiectifs'ouuerr,eui"iriiil:ij).:l;:::ti;;',::i*:';,;;ii,: ain.i, cactbt, ,i,ii,u,, trtinenr, antcrieur,

rfs cor,pirrltifs incorpo..nts lcls ouL n1.1.i!1eltr, pire,.moin,re, ter, pareir, le(r,r) mime, arrlre Dcuvcnt iisiii;.,r-;r... rll'.il.r.rr.e conrprexe oir Ie second termede la conrpa'raison-e*t introf,uii p-. 'qr..'c"s adjcctifs sont, au point de r-ue de

208

tour t'rtnloltllr ;trrt'llttt'rr tl'tttrc irtth rk,r,orrrpurrrirrotr lrrrptirrita: t rl o tt l, i t r! (mtue,purcit, ttt) /r,i/ rr ,r rr. trt * rr t il ri iiti;i.:r;^;;-;ii liii;;ri;rl; i" (meiueur, 1tire,nnindru). l.rr I)t lx,rrt 0trr, l)t.(,tx,{it'ii,,iii ,l',(i) les neiges d'anton ovaient l. m&me bloncheur que ce//e d,oujourd,hui.

(ii) /l esr parerl que /ui. (IIAL'noIs)

(iii) "'des mesures mdtdorologiques telles que les profils verticoux de temp1roture et, deyent...

(Nouoelles ile ?rance, no. gl, 1g??)(iv) ll n'o d'aurre ddslr que de vous voir heureuk..(v) Le remede esc pire gue /e mol.{vi) Lo distonce esi moindre que vous ne croyez,

Les adjectifs oui, r.ictld6s d'un indice nominar (re, ce, mon), peuvent figurerdans le contexte d un frt introduit prr;';;;;pu.tiennent aux trois sous-ensemblessuivants :

- les superlatifs dc supdrioritd inco'po.ants : re meineur, re pire, re moinnreiles deux de'nie's sont caracteristiques-de"ia langue littera,ire et- s,emploient deprdf6rence avec tles norns [_. ,fnirnOi:- les ndiectifs qui erp,iment Ia'sdrection par re rang : re premier, re dernier,le cadet, l'aini, etc.;-- les adjectifs isolants l,.unique, le seti:

(vii) Le ddsoccord ovec soi_m6me est le pire des maux.(MAURors)

(viii) Dons le meilleur des cas, il devroit remonter d lo force du poignet.

(ix) c,est le moindre de mes soucis. (caLEF)

Le supellatif ineorporant peut figurer en postposition;(x) C'6roienr /es nuirs les pires.

(8. rTERRE)

,,^ .Lu, adjectifs. qui n'incorpo.ent _pas le degt6 de comparaison, d,intensitd ou(le rang se combinent avec rei adverbes caraciErisriqu; d;il";;'ne comparative

- aussi, si (lig.)t autati polr I'igalit6;

(xi) .../o traduction est aussi p6tillonte que I,orisinol.(Bulletin uitique d,i liure'yrangais, no. BB2, 7g77)

(xii) Lo ddmonstrotion .est p€ssionnonte auranr que possionn€e.(Bulletin. critique du liure'lringais, no. 360, l9T5)

- pluE, a4trgry191t, mi-ey,1, 1rygin, p_"_U_ft1!ggdile)(xiii) Une pellicule de poussidre,.prus ou moins dpoisse seron l.emprocement, commenEoiti recouvrir les tubulures di nicket.

(nonno-onrrr.rr)(xiv) ce sonr des cotostrophes autrement terribres que Iexprosion d,une mochine,

(ru,vnr)l.-c- l?os

2Og

Page 8: Teodora Cristea Grammaire 2

uruLl"tffi(xv; 6'r:t un drvalr frllgr toltnd, / C'cst un devo/r plur soignC'

lAlt{lp dr. 1lrlhtn,lttrr trvot' hr . rulJoctlfr'prlrlltlpu 3 ll

i,tt ottlntnt ntl tltrlrttltttt ltl't'c lllllil 3

p,,,*',:tilr;',!:Jii,:3ii#i{l$: itil,ttil,i\t'.i.lslll#',.,11.;J;'."''' r'n sui"r

(xvi1 ll est Plus bon gue iuste'

* qurr,ncl pltr's eit placi ri distance dans la chaine :

(xvii) il n,estimo ptus te visoge d'odette selon Io plus ou 'o'nt

bon'li*T;!t1 de ses joues'

(xviii) Plus il est bon plus it est oime'

," ,f,?,'-"f*."[:3*tii#}.li*li**x't$ffiJ"1"'fi:I:ll':''Tl;:"tft3i::T't"i::qrentt et i les transl(

(xix) C'est bien plus pire' (iu u. BAUCIII)

43.3.1. L'.ldjcc.tif de vet'be' toul .comme l'adjectif de nom' peut 6tre lecentre

I's?ll*:r'kl'l;t*;;*glrLl;ll;-'lT,ff "."iiHi{ii:l",,:ff

3['i.}t{T;lll ue !"""' -: :'--^ n'6cessnirement accolnpagD6 de son I)t :

le ddterlnine dort etre

1i1 lt o ogi conform6ment au- plan pr6vu'

1i;i conrrairerun, l-Ji"nombieux ouvrates romanesques qui ont tendonce ri nous

r pr6senter tu, poy, liintoins sous un osp.ec.t idyllique, ce romon pr6sente ovec riolisme

et sons 6666s5siofl lo dure vie des lndiens"'

( Bulletin critique iht livre Jrangais' no' 360' 1975)

:r . .i;.a,,!

A,o?E'5 B I R L IoA R A P II IQU ES

9115;6pNBERC, a.' f SOO' - I'c problimc de la lrqnsllittili cn franqais modernc' Copenhague

GALIIICHE, :\l'' 1975' - l'q semanlique gtniratioe' Larousse' Parls

LEGOfFIC,P.&CO\IBE'IICBRIDE'NICOLE'1971'-Lcsconslruclionstondamenlalcsdufrangais'Ilachette-Larousse' Paris

'' LyONS, J., 1970' - Linguisliquc gtnlrale' Larousse' Parls

IIAYER,E..1975._I]ncanalwetransformolionneltepidagogtquemenlcfficace,ln,,LeFranqalsdansle\tonde", no' 1ll' 31-33

TUTESCU,IIIARIANA,IITS'-Pre[minalrcsduncgrammaircdcscasdcsadieclifsfrangait'in"Revue' Roumaln€ de Linguistique"' no' 1' 35-52

210

{.1. ('oN('l.tTttIONS SL'tl l.t':!t onouPDS DE rlotl}

l)rrns ttttc gl'ittttlttitirtr rles d6;xuxlrltlot's, les gl'oulx's :lt: u]-9!1.*::.ttpe {ort s'vIr-

lugrrrr.) tt.trtittitl, g.,,u1,o'1uu'*i;ii;;gi* t-"t'ilr'11, l.otiptt (ou s1-nttgnrtr) a'rliet'tiv1'l'

ir(),t (los <,,tt.tliltlirtlts *u"rr,'p"fi,*.'L'.1rI'*;otg,iuiittii ii.toirr dc ccyt*in* tttots' notniurtl'

1fii,.;';,1i.;if, iirii-if.rA-'coururi les-,,cent1t's" rlcs nnitds respectives' Ce' unitds

sr,r:r,siuuts so.t <ltrs #id;;;iil;fifnii,tituo" en ce scrs t1u'elies se situtrnt i *tr

i,i#li'lii,"l.,r;."':;;i .d;i;6d'p,.r rl'itu{rcs srltrboles qui ripresentenl des cotrsri-

t uir,pts srrpir.ieuls. lin t"iiii" i"nip* it talt fi1irc i't'nlir,rquei.qrr" ic* s1'mtroles qui repr6-

senlelt l*s grouptrs a"'r"#*,"Cfi;--Ci;; G -i.ii,. *nt r'6c'ursifs, 'ils ont la fru:ulte

tle se dontittt'r eux-lndtnes'Si l,on prend en .o.ii,i"rotio" les

'npports q*e contra,ctent entre eux les con-

"titu;;t- dei-group** a"'ir"r.t, "" peut- cbnstal"i que la notion de.d6termination

ll:ouierl un (.ontenu OiitOr:"lii'*ui"int le point de i'ue adopt6, syntagrnatique ort

$,Ht\iiq;;. .c,"i*t,'i;- ie-C-.r tr,n tas tle'questionr, Ia suite ile questions appalir'rL

colnme le Dt du ."ntr""r,itrt. prt ""t"" si l'on tient, comptedes rapports s6man'

tiqnes, tttt lus a, opp^.*ii "otn* ie det"t*irrarrt, quantifatif 4u substantil ques-

llrrris. I)e rn€rne, u".o""i.i" i.iquettoif dans une phi'as" coTm,e ll doitattoir rq'istttt'

*ppa,rait sur Ie plan s1'ntagmatique- comlne un'r-erbe. qui rdgit une proposition

infinitivale at,.,ir raisori,-i,i*'i* un nr6me temps, sdmantiq-uenrent c'est un nrodali-

sant qui rnodifie la proposition infinitivale'pour rentlre .o,upii't*'.*ii*'Iiilz..r.* ae plans, on a _propos6.d'utiliser

deux

li',:il",i,i$U:'i*i',iF;iftlt*'#,iftt+;#:n+$*ii-"#i."a ,'" coo""pt fondamental de lrr th6orie t

iriir iis6f.-Uii. .".ri."',i;; ;;l"i;.;' qu'eltretiennent les diffdrents 6l6ments

constitutifs .1". unites'J]ri*-iq,i.-'A"ir*=pt."i1o !e p^!n de I'analyse entreprise'

"-irii'0.-' ,i.ii* *ig"iririrt"s ou celui des unitds signifi6es'

!;OTE B T BLIOG R^ PII IqUE

LARoCHETTE,J.,1974.-Syntarc'tstmanliquc'in"Letranqaismodrrnt"'no'4'324-lBt

Page 9: Teodora Cristea Grammaire 2

5. LA PHR;ISB NOYAU

CONSTITUANTS DE LA PIIRASE NOIAU

1r"* ,1;str[nrrtiutts oltdrrilttttts tlttnx rtn s,Ystdme quitltr lit slrtttlttrro st"tnilntitltlo do ltt lltrtlxrxilitltr stltrt :

a at;tilnt /vs/ cir(:ollstltnto r0lortr rela,tions cnsuelles

'{(i Dl:Oposc de reulrc colnpte

5.0.0. Atlant / ts / Cireonslant

Dans son &'sqrri.rse tl'une eyntat:-e,.qtructnrule-lI9!'3) ainsi gugdals ses Eldmants

de srt ntarc strttrtirale (1959), L. qosxrtnr emploid Ie lerme,3g!+-t' PglI jlt!.!gq.tlcs eldrnents qui extrliment les participaqts dire,9$-au-31991is^-J,es actanti..-\.ont',r:

second actantl (objet directl, ll tiers actant (le coii[Iam-ilfTETTIib]Eri66 ouGN

5.0. I,ES

hrilse .

phrase

o au est de dcux eonst

le lendemain

----Prime actant I

u".0" ls".ona

..,"nrl Tiers actant\ \Noyau

----'------->{ G-F

Ill quitta la ville

G Prdd

I

ll pleut

pleure

l'4ari e

;;-attend son amte

i envore une Iettre l son amie

Ln phrase Ngl-au ne s'identifie pas i la phrase mini.rnale, d6finie conrme

1ne phr,tse rdduite iruieldnrents segrncntilu-f strictement iudispensables au fonc-ii<rnrierne.,t tle I'unit6 synttxique erl question. Unc phrase minirnttle ne contient46nc cluc les el(rmcnts qui cntrttiennent des relatiotrs d'implication r6ciproque etrit,n qire ces dldrnents. Iillc rr,pllru'a,it quandon a retrilnch6 les a jouts ou corn-plements notr obligatoires : -fI tluitto, ta aille.

fuu phrir,s. Xu1.,.,, ".t ,'iGIFIFJTHITe c'est-ir.-dire centrde autour d'un

sr..Itl ('* i,;;p.Grltatfi irrbolt'scente cle Iir lilrrilse Nol-ir,u permet de.difinir lcs citt6-ggries do f6ncitign et cle relltion gr:lmrnllticale en ternles de domination directe :

i" t;r, qui est rlornind tlir.e<.trrrl('nl par. Ie s1'mbolcNof ir,u -gs!Jql.Igis(le_'-ljt_phr:rse,-irin,ti*'qire l':r,utre cottstitutttt trceeislire i-ta conslitutioil de Lrllii:asc No\'al eSfIr,(i Irldtl ou 6rrrertit.itt rlr:'Iir, trhrirse.Ces d6finitions qui tiennent corrlpte unique-,r"iii-iT. la posirion-rlorT6rTiTri.r.-nr.s rlirns I'irrbrc sgnt-a-ppelees ddfinitir.rus c o n-f igurn ti'onnelles ou'directes'. Ilais dans la definition des termes essen-

tiei.s ae Ia phrrtse No1'au on l)eut adopter plusieurs points de rle qui reldvent d'itu-tant de plir,ns differents (R. LAGANE, 1969).

si l,on tient compte de Ia fonction assurde par le participant au procds_ainsique des rapp6rts tle lxitlicntion, oq sg.plir,ce.sur un plan logico-s6mant-rQue. LooL

:l:;ili,'1fe-omfdEf,oTtGsArrent. On ernploie aussi pour ddsigner ces fonclions lcs lertnes

ffi)etderhi'me(propos,comrnentaireouapport).pour expliquer la stlucture propositionnelle et d6finir les fonctions essentielles

cle Ia phrase No1'a,u on peut arloptel plusieurs solutions qui. s'inscrivent soit dilns,., *1'*idt't" transitif, soit dans un s1-stime ergatif'

212

Les actants s'<lpliosent aux lcirconrtantd qui d6signent les circonstances des

actions verbates ispace, tetnps, mani6re, etc.).-Le nombre des circonstants de l:r,

phrilse est iltirnitd.'I)rrn,s le i t e m m a (repr6sentation cles relations hi6rarchis6esilue contr:lctent les mots d, I'intdrieur tle lCphrase) on place toujours les circon-st:lnts i la droite des irctants :

Dasse ra

Alfred rapidement li-bas demain

En dtllllissant une distinction entre les participants directs au procds et lesdldmt'nts qui entourent le verbe comme une constellation en .quelque sorte ext6-rieure, L.'Tnsxrine anticipe sur certaines th6ories grammaticales de plus tardfonddes sur le concept de 'trir,nsitivit6'.

- tra

5.CIflt'roeis et r0les

Unc autre maniixe d'aborder la structure propositionnelle cbnsiste d, consi-tl6rer les procds dans leurs rapports avec les personnes, Ies objets (n.rateriels etnon rnateiiels) quileur sont associ6s. En etroite liaison avec chaque t1'pe de procds(action,6v6nemint, 6tat, relation) il existe un nombre r6duit do f onctionsou r 6l e s qui expi'imenl la pa,rt qui revient ir, chaque 6l6ment dans la rdalisationdu procds considei'6. La gramrnaire des procds et des pzlrticipants au procds (rdles)est la transitiv-it6 (II. A. K. IlAr,r,ro,c.vrL972l.

213

Page 10: Teodora Cristea Grammaire 2

l)itns (t(.1 (rns(,nlll!(. r.rr'git,risri tltr't,st Ilr lirru,tiort lI'ir,niili\'(', k,s r'6lcs |-otlt de (lif-fr(r't'rrlsll'1x,s:()rr(,n(listingll(.lrn i[c1('ur', Ilr(r (rilrlr.ott I)a,licltl rt,utr lr ri tr ri I'ir: i:t i r t':

(i) Prerrc o danni lc journal d Jacques.Pierre -. acteur (cctor)Le journal.- cibie (gool)

Jacques : beneficiaire (beneficiary)

Iilr dchors rkrs fonctions stmctttrrrles rlcs prrrl:rgonistes tln pnx:i's, il erisleru,ussi des fonct,iotts circottstanciellts (ort rtiles ('irr:ottsta,nc'iels) :

(ii) Pierre o requ lo lettre il y a quelques instants.

Iln fonction de la natrtrei du proer\s on (Iistingue tl'urte llllrt le l1-pc tle propo-sition ert d'autrc pa,rt les fonctions inh6retrtcs (obligntoircs trti'rtte si rllt.s n'ititpirritis-sent pts tlans lu, phra,se reirlisee). (bltrr,itres propositions dtlsigrrent tlt'.s ilctions etrirnplitluilnt un ilctcur conune r6le inh6rent (I'ierre o ouvrl la porle). I)'autres sotrtcentr'6es ilutour d'un verbe (lui exllrilne uIl l)r'ocessus rttetttal (r'ellrtr tltt perc(rpli()n,d'it,ttitutler de conn*issance, etc.)1 tlatts ce citrs, orl no stur?rit plus pilrlct' rl'tttr ac-teur qui rdalise I'action du terbe (Pierre aine sa ntanitre de jryter). Il existt-'t-,nsuite <les propositions dont' le velbe e\prinlo unc rela,tion entle (leu\ r(rles quine diffdrent entx' eux que pftr le degld de generrrlitd. Ce sont Ies phnlscs ti ti u u-t a n t e s telles que Pierre est professeilt de trangais.

Ltexistence de ce type de propositions clans lesquclles ltrs reliltions ne pL,tivel)tplus se poser en termes de lransitivit6 fait intu'venir une autre tnaniire de conce-voir le procds, le systt'rne rr r g a t i f. Si Ie s-vstime transitif doit repondle i l:tquestion: le procds s'6tend-il nu-tleli du participrrnt tuctif ?, I'ergalif tloit foulnirune r6ponse i, la quest.ion : I'*etion est-elle causs6e prlr le purt,icipa,nt :rtfertti !(IL A. K. Eler-r,roav,1972:.1ri8-159). Le svstAnre ergatif irnpliqua,nt un insti-gateur du procds et un part,icipant atfectd sermble 6tre de portde plus g6n6rtle queIe systdme trnnsitif acteur - olljet.

5.0.2, Relations casuelles

Semantiquemerrt, les constiturlnts de lil phrilse Noyau peuveut a,ssurer desfotrctions fort ditfdrrentes: agent, patietrt, siige, etc. dtt procis. Pour rendrecompte de ces ditfdrences on doit introduire tles leliltions dtiqueteesqui font intervenir des 6ticluettes pseudo-cittegoriellen telles que Agent, I'ati-ent, etc. l,a principale constattttion d, lilquelle alroutissertt les tenants de Llgraurmaire orient6e s6mantiquenrent (la graturnaire des cas) est que Ia r:atd-gorie de tsujet det, comme d'ir,illeiuls Ia, crttdgolie tle tobjet de', Ile sont l)aspertinentes du point de l'ue sdmantique et ne peu\tnt recevoir d'interpr6tatiotrau niveau le plus profond tle l'anal1'se ri)'nt&xique (Ch. J. FILLIIoRE, 1968).En outre, la tlistinction entre les relltions qui peuvent 6tre ddfinies en terlnesde domina,tion directe et celles pour lesquelles une pareille d6finition n'est pils per-t.inente ne peut opdrer que da,ns la description de lir structure superficielle. La no-tion de sujet. ne concerne que des cluestions de surface: ordre sdquentiel etaccord tlu verbe.

Gi. r,r cATEGoRTE ,suJET DE'!.,

La position 'sujet de' peut sous-tendre des relations sdrmantiques trts diff6-rentes.

) f)epuis fort longtemps ddji, les linguistes ont fait la-distinction entre le sujeti1gf1i ^r_et lS iujgt' p a i_i e_lr,r t ou. s_u b i s s a n tlce-iGIneETEilffidfifii

214

c,rrr.lutei ,sii,gg' {u p1xr'rs. .I. \'r:sunyns (19!t: l:}3-1:}.1) irr'iislc sut I'oppositiort.rujt.l ar,clit ir-"/ suji.f rir.t'ptit: ,rll 1 :r, tlcur tttitttiires, ett effel, ('6Irvi.'rirgt'r les r-np-ifro--]ii.. tnin .ruffirc'c-lr-rnoniitt ristdritur: krrrti)l l('_Ufjgl_gr!-:rSliI, r"est-i-tlirei1u'il rltitermint prrr un a,cte de sl volontd cortrrin et'tbt sui t'eluff i'nioure (Piertefi'appc Prr,ul); tnnlq! il_gg ricepllf, cbrt.ti:d-t1(}_ttllJl rceoit.rl9 solr tntolu'lige,urt:iu,liiri'..iurr ,iiii,rlf*af* l,t-*rirr*Silitd [Pol,t c-d-frre1i6 1i:rr Picn'c). I)ans ct's tleuser6rnplc*, I'opposition r'.51 lslrtte : t'uii-ilMe=-roups;iirrffrrlc.s Tegoil;. il 1':v* prf d'hd*itit^ion possihle. lla,is iI y a des.cars oir l'trctivitd ou la rec€ptitit6.s'i-qu'ilibrcnt tt se e.dnfondent: d'tutie* oir la secorule l'emporte sur la, premidrc-Si i" ai* Pitrte ooit Porr,I ou' Pierte dwe i'4rrl, les deus personnes exercent I'tlnesur"l'autre une alctiotr qui peut 6tre intliffiremnlent congue activement ou r6cep-tivernent, Irr vu€ est qir ph6norndne receptif : Pien'e a la retine frapp6e par lrnecertaine int:tge. De rnOrne tlilns I'amout''et I'n,miti6 : Pierre 6prouve un certainsentintent. cila n,ir, rien d'ir,ctif. ou congoit qu'il soit plus logique de r6server les

verbes aclrls au ca,s otr I'action est etfectii'e, ct, {.'employ'er un autrc t1'pe de.verbes,qu'on appe[erzr,it pnssdls ot atfectits .1[ son gre, d:lns le cirs oir Ie sujet dprouveune modification de ses dispositions affectives".

Le suiet superticiel aslsure rles fonctions diff6rentes qui peuvent d6pendreaussi tle la-na,ture inh6rente tltt norninal r'6alisateul'.

Les relations s6nra,ntiques qui peuvent, 6tre sp6citi6es par un nomiru:r,l sujetde la, phrase sont:

i a g e n t - du procds dans les phrases i, r'erbes ftctifs :4=

(i) Elle essuyoit son visoge.

-(ii) Le petit Yapeur execubit lo(E0BBE-GBrLr,ET)

les phrases passives:

(8. YATLLAND)(iv) On ne soit cornment ces tens ont ete overtis de notre possoge.

(8. PDBEE)

."I:f19g9-1-g! proce'gi [{-r{umain]: s}i9t 'af tecte(v) Julien Courtois €prouve cet euonge calme de l'homme en foce de lo cotastrophe...

(cALEr)(vi) Je ne supporte pas le vin rouge.

(r,r cr6zlo)

sujet rrleeptif:(vii) Le baron D€bauche ovoit requ son titre de l'Empereur en

. u1=P_9-'-g-" tl 1:,I'}ligt,(viii) Le paysan n'ovoit pas encore vendu son velo.

1 866...(ABAGON)

(8. VATLLAND)

oune forcc agissante [-Anirne]:(ix) L'oxygEne m'a donne un extroordinoire couP de fouet.

(8. PTEERE)(x) Cette grave maladie due d un champignon a endommogd les chdtoigneroies am6ri'

coines et itoriennes.(Noucclles ile Prance, no. 22, 19771

. ta.Il:l,l-,-:_1t- I+ Elumainl du procds dans

(iii) Euitit--ftrr-suTpris por le geste du poysan.

(ARACoN)mon@uv re hobituel le...

oun b6ndficiaire' de l'aetion :

215

Page 11: Teodora Cristea Grammaire 2

olln i nst ruulc lll .[---\nirudrl:lxri-U--n-aisposiiiFiuro-ffiatiqu e de d{celirorion et freinoge i/ectriques (...) permet d'lviter

torrt choc ou"bdloncemcnt des dicors...()t'ouwlles ilc l'ran,ce, rro. 1.0, I977)

. un_g]fi,] t_jg.-!jr,r1t]Dq [- ,\nim{]:(xii) L'op6ration o dt6 rdolise-e d Socloy...

(Ioa,ueltes ile I'rance, no. !1, I077)

, Cette fonction apparaih rn0tne ilvec rles t'erbes i, la, voix ar:live dir,ns des pbrasestelles que :

(xiii) La boite ouvre mol.(xiv) Cette robe boutonne por derridre.

.un locat if spatiir,l [- .,l,nirne] :(xv) Lti sol est jonchE de petits tos de motdriel et de proyisions.

(n. rrnnnr)Le choix t1'un nominzll dans la position plivildgide de sujet de la phrase est

dict6 par la, uatule thdmatique du verbe pivot de la phrase.

5.1.0. Les r6alisateurs du GN,

Le groupe nominal sujet conuait plusieurs rdalisations en structure snperficielle :

a un GN ou un nominala un .pronomo un infinitifo une proposition i verbe. fini

Le GN, est' structur:6 colntne les autres GN suivtnt la ldgle gdnCltlle GN :(Pd)+N-i-(Dt).

fl faut pourtant remarquel'qu'il existe certilines rcstrictions tluant iL I'emploides Pd (Ia sdquence pas ile n'apparait, jrlrn*is devant Ie norn qui occupe cette posi-tion); de m6me le Pd artiole mtlssif singulier est, tl'un emlrloi relativement rarepar rapport dr son apparition dilns les positions postverba,les (GNr):

(i) De la fum6e de toboc s'4'tiroit outour des lompes 6lectriques.(SIMENoN)

Le GN1 est quelcluefois ir,crtuiilis6 p:Ir un nontin:tl de sens genera,l qui ne renvoiei aucun dlernent contextuel, Iingristiclue ou situutionnel :

(ii) On vit,' on se nourrit; on oime; (...) on travoille.(uAURors)

(ifi) ... de nos jours certains veulent Ie considdrer comme un sport.(Nouoelles cle b'rance, no. 23, 1977)

Le GN, peut 6trc rdalise aussi par un substitut, dtocitteut ou anticipant:(iv) Ainsi, un jouet ne doit Pos 6tre imposd, il doit ou controire 6tre choisi...

(Ibitt. )Il faut faire rernatquer que le GN, peut 6tre esprirne pirr unc forme tonique

disjointe du pronom personnel corrlme unicjue fdalisir,teur :

(v) Lui trovoilloit d l'orsenol.(M. DUEAS)

(R,. ROLLAND)

$i ls (lN, cst t't;rritttr! prrr le prottottr ucttlrtl iI ott ee (ela), <ttr <lit quc Icstrjcl csl rlrirhrirlrL'r err.sujcl gr',rrrrrnrlli<.,r1 (irrrtir:illlrrl) et suitt Lrgirltu'. Ort etnploir:ru.ssi lcs tt.r'rncs rlrr sujct upprrrr:nt /vs/ sujrt rtt.I lrottr <li'sielr(x't'elttr divel'getrceentrc le plilrr grilntttt:r,ticaI et lo pliitr logico-sttnantitllre (r" itrfr:r):

(vii) Si nous vou,ons posser lo nuit ici, il fout s'y mettre taut de suite.(8. r'IEI|EE)

Le rr3rr,lisrtteur du sujet perrt 0tre un infinitif, ]tl plu.r soul.cut de rec.tion tlirecte :

(viii) Lui.donner l'impr&sion qu'on s'occupait de lui suffisoit d son bonheur.. (It. BAzrN)

(ix) M6priser l'orgent est focile pour I'homme riche ou pour celui qui n'a pas de besoins.(u-{rrBors)

Ce n'est que raremcnt que I'infinitif sujct cst introduit par la prriposition r?e:

(x) Comme si de pleurer ovongoit d guelgue chose.(DFC)

Si le sujet est exprim6 pnrlune propositionllsuite i verbe fini), plusieurs r6a-lisations sont possibles.:

o le sujet est leprdsent6 pat' une proposition introduite p?i qu,e, placee auddbut de la phrase, aiec le verl:e au subjonctif, sans pause de d6tachement nireprise emph:rtiqne par un pronom sujet conjoint :

(xi) Mois que tout soit obsurde est obsurde.(vAUBors)

(xii) Qu'une chose n'oit jomois encore 6td r6ussie ne prouve rien.(J. RoIIAINS)

ole sujet est repr6sentd par une prolrusition introduite par qlre suit'ant unverbe sans pronom netttre (mieut co?t., et r?r.) :

(xiii) Mieux vaut qu'il ne revienne plus.

o le sujet est repr'6sentd par une'proposition relrrtive introduite par le no-rninal pers-o_nncl- ind6fini qrr,i :

(xiii) Qui veut voyogelliiiEige so monture.(xiv) Qui ne risgue rien n'o rien.(xv) Qui n'o pos connu les jeunes omours se sent frustrd et ne s'en console iamois.

. (lr.n r:nors)'

On peut intdger d ce relatif un pronorn d'identite (lel 1 ou un d6monstratif(celrri pour des personnes, ce poru' des non persoxnes : netrtre):

(xvi) Tel qui rit vendredi dimonche pleurero.(xvii) Celui qui mdprise tous les hornrnes miprise plus encore celui qui s'efforce de les oimer.

(M.{r.Rors)(xviii) Ce qui me tourmente, c'est /e point de vue du jordinier.

(sr. exr,rf,nv)

o le strjet est repr6sent6 par le nominal intlefini personnel ttt.1tc9.!y[Je suiv'rtl'une P: ' - a'

(xix) Quiconque o Ie couroge de vouloir peut modifier son propre avenir.(MAt'RoIs)

216

(vi) Toi seu/e ne posses pos, immortelle musique.

2i7

Page 12: Teodora Cristea Grammaire 2

5.2.. P"ERASE BINAIRE ET. PI]RASE TNNUUNN

D,apr6s la nature clu verbe prdtlicatif et aussi dtaprirs Ia continuit6 rles nrar'ques quiexiste entreles diff6rentiConstituants de la phlase Noyau, onp-eut {iviserI^es phiascs No1'au en deux grandles classes :Jes phrases b i1 a_i _r e s et les phrasest g i n a i r e s.' I;r,.phrase-binaire prd.sent6 unc eontinriiiii ilb- niarques eutre .lrl-sufit at te vA*re, taintlis q.ue la, phrise ternaire connait Don seulemert une conti-nuit6 rlc ma"qu*i entre le'sujet-et le.verbe mals peut.connaitrc aussi une eonti-auit6 de marques entre le prddicat ngminal et l0 sujet :

' a) Phrase'binaire GN sujet + Y prdtlicatitb) ?hrase ternaire GN sujet t-- V pr6dicatif

Prdaicltinominata) (i) ll dort.

(ii) IIs dorment.

b) (iii),1 est oimoble.

c) (iv) lls sont oirnobles.

]Iitis l':tr:t:rlrtl *vr* le sels rie realist sgttvctrt ltr-et: les nottls trlllcct-ifr, surtoutor*c-i.'* *,iir*titt*i r1u:rntitltits, ct'us-t'i pottl'atrt i'tro regrrdes sorts I'aspec:t de

L.ur discorrtinuitti, cti qui t'ntrtinc l* fornre drr -pluriel verbtrl :

(v) La plupart dtoient vieux.

lirij O'oit.e's dditeurs s'y sonr ,igolement essoyd moi's-peu sont porveftls d ^la_m€me

reussite.

(.1'ort'elles cle 7'rance, no. 13' 19?7)(vii) Une partie firent leur soumrssron.

(viii) Combien sont Portis?

I)itns les collectifs qui sgrrt de.s ('tiqucttts qrtantit:r,tives, I'accord au singuliert'st dgalerntent possible, tn:ris il est t'ttt'e :

(ix) Une douzaine seulernent put survivre.

ad11us les struotures lerttititcs oir il I'it un pr'6dicatif, I'accord peut se-fairer,oit,:r,fec le-Pi.6dGttr;ilinil; Joit-.a\?c lc sujet, ce qu! expliturc Lr non concordancetle la, r,alcur' <le nomltre seicctet par lc sujel a'*'uc ce[e s6lectee plr,t le verbe' Ainsi,on.r"pt,ii, !-e slnggtjgp tla.s I'imlicrltitrri tle l'hertrg., d'une "sgpn1,e,' d'une dur6e

lqmpqielle, si t'ntfli[ut erprime'iiiie rpaltit6 continue, glolrrrle (singulier):

(x) 0nze heures 6toit l'heure du sommeil.

(xi) Mille froncs est une grosse somrne'

L:t gr:rtnmaite not'IllitIive conseille tl'6viter ce gclu'e 9e toP'ntires en r6sumantte sujci ili* .* "t r.n accor.rlaut rinsi la. r-aleur tler nornl,re du sujct et eelle du verbo :

(xii) Mi/le froncs c'est une grosse sornme.

Dans le crs tlu sujet r.t'pr.ir-entd par re-iuivi tlu verbe llrc'et d.'un attribut nonror, 1r'uion, rle la troisil\nr" p*r.uor".'otr falt l'rtc't'orcl an pluriel'dans la langue littd-raile et au singulier tlirirs le fra,ugrris couritnt :

(xiii) C'est (ce sont) eux qui /e disent.

-l,r'ec Ll suite lorr'l ".in

or, pt'ut itvrrir :russi I'itccor-dl au liluriel:

tle ;ujet [-l- (ttllcr:tif] t,ntraint u0rrnuk.trrcilt b sirrgulier 1:our le verbe:

(iii) une immense cohue ayoi{ 6chou6 au cours de la iournie dons lo colme petite vi,,e.(s. <lo w:ar,'l'otn)

(iv) Oui vaus a dit que le monde est obsurde?(lr,\uBols)

(xiv) Iout celo ne sont pos des preuves(in HANSE)

Si lc sujct est r.cpr.is J)rrr ce, on a, accord au pltrriel en langue littdraire et accordatt singulier en lilnguo courante:

(xv) Iout celo ce sont des folies. (langue litt6raire)(xv) Iout celo c'est des folies. (langue courante)

ole sujet imper.*gnnel fl dernnnde toujours I'accord tlu verbe au singulier:

(xvii) Il 6toit huit heures du motin. (sruruox)

(xviii) ll est des moments, od le bon sens tout sec (...) est un nonsens.(R. R0LTAND)

5.3. I,'ACCOND DU PREDIC,\T AYEC I,E SL'iJET

La folction snjet consiste ir rnt,ltre un t'elllt'sous la dcpendance_d'urte-espicenominir,le qui impo.se att vellle 1n'tltlictlt des tnilt'ques tle pcrsonne, de nomble et,dans certn,ins crls, de genre de tttitrte rirleut' (trccord).

La gr.ande mirjoriie rles dnonc6s frang:lis, tpr'il s'rr,gisse rle pht'ases bina,ires oude phras-es ternilireis, pr(,seutent une continuiti de Ittitrtlttes tle uornlrre du GN, anverbe fini, lc pivot du G I\'ed.

LeS ligles-gtin6rtr,les qui rtigissent I'itccortl du sujet ltvec lc verbe sont assez

simples, ,rn,i* etl"s prdsentent des <lifficult6s tl'rlpplication- srtrtout dans le codedcrit oir'les vl,rittioni tle gente et de nourlrre dcs fontres velbales sont sensibles.

Lorstlu'il se rtialise, Iirr,cr,ord r.ev0t une diversitc de formes. Les ploblimes -quise rftttach;nt d, I'rrnalvse tlu sujet et ir ses lupports irvt'c le verlrc ont trait au nombre,ir Ia llersonne, ilu gente de lit-fortlttr vt'r'llille. L'ilcrcortl est egillemcnt r6gi prrr:.

I lil slructure <lu GN, (urt stlrtl dltittrent ttomitlal, un gl'oupe de eoordinationou de subordinrrtion) ;

- la stt'uctule de I'tinonc6 (phrii,se bitrait'e ou tclnlr'ire) I

- ln positiorr du srrjet (itccortl tle prorimit6) ;

- le sens.

ir.3.0. L'aeeord en nonrbre

I.es rt\gles <le I'ir,ccord e1 lourbl.e clu llr,ddicat avec le sujet sont les suivantes :

5.3.0.0. Leo le Yerbe qui u, pour sujt,t un riiiiina,ll sulrstantif ou pronom, simple ayant

le trait [- (]ollectif] se met lru singulier:

(i) [e chef mdconicien dormoit.(J. J. ANTTEB)

(ii) Le soc/e cubigue du monument ne comportoit oucune inscription'(R,()BBE-GRILr,ET)

2182L9

Page 13: Teodora Cristea Grammaire 2

(xx) ll oxiste dr,s eollections privdcs prcstlSietrscs'..(,\ orrorllc.r ilo l"t'ttucr', llo' l;t, ,l ll;7)

c rlirrrs hs ftxrrrliurrs toulr.s lir,itos (iltttorrur,tisrlcni), il 1' tr, prr,r'fois rlon col'l'oslx)Il'rlirn<.o rlrr vtl{.llrs rnr1r'phitrriltirlrrer cl. I'orr r-oit, lttt vet'lrtr rltt sirrgttlit.r pl'd'c({er llnsttjrrt irtt plrrritl: $i r:e n'rsl, .liti-t:e, n)itu.it, n)efrt, dtl, eoitr'pttt, imporle (sans conrpld-rrrent:), tltt'i.trtltorfo. (san* crotrtpld,tnrut), tttieu.;t uatt,t,, elc.:

(xxi) Soit par exernple trois dnonc6s identiques.(xxii) Elle sembloit une demoiselle d'outrefois, n'e0t 6t6 ses cheveux bloncs.

Avec I:t suitc qrr'irrporlc il 1' :r itctrtul ilu singulit'r s'il n'1' a p;r's dtobjet indi-rec.t et nccold au'pluriil dani'le t'onttxtc de I'ohjet indirect:

(xix) ll y ovotl Linq ccn(r rri't/cs r) porcourir,.,(ntlttr.rttn )

(xxiii) Qu'importe ces lomentotions?(LE

(xxiv) Que m'importent ces lcmentotions?noY, in trornvr: 97)

(in ultsr)Avec les pr6dicats a.ite, reste on perut ayoir accold au pluriel ou a,u singulier :

(xxv) Restent les fl/ms composds por des spdciolistes modernes.

(xxvi) Reste dix-neuf froncs pour le fortuit.(DUHAITEL, in HANSE)

(in nr,rNroxnEnc, 106)

Lrl plrr,ce que le pr6dic:rt occllpe peut rnotlifier l'accord ; ainsir. les GV -o'ioe,

tt)Ctaitrriste, soit, mieix oaut, restenl ou peuvent rester invariables stils sont pla0ds

en t6tc tle la phia,se et sont toujours :r,ccord6s s'ils occupent une position m6dianeapris le srrjet.

1 l.S.o.t. Le sufel-est un ttotrtintl 6'smplcxe :'(- olc sujct est un gloupe de sttbordination o

Le r.erbe qui a p.ur jujet un substantif (nonri1..r,l) [t Collectif] suiri d'unI)t :r,u pluriel s'iccor.de soit aiec le notninal centt'e, soit avec le I)t, suivant le sens :qu*ntit6* glotrate (singulier) it's/ quatit6 diff drencide(pluriel) :

(i) Mois lo foule des voyogeurs s'dcoulait ovec beoucoup de lenteur.(nornn-cnrr-r-nr )

(ii) Une centoine (...) d'outobus de touristes sont b,oqu6s ,d.(B. PB.RRE)

(iii) Au Petit Oddon, c'est une s6rie de /ectures-rencontres qui inaugurera Io soison.

(Nouoelles ile l'rance, no. 19, 197?)

(iv) Un olbum de photos (...) a atteint 1 400 fr.(lbid., no. 13' 1977)

(v) Une longue queue de voitures qui se trainaient ,entement dons lo poussidre...(s. de rneuvom)

Dilns ce c;ls, la ten4:rnce d.e la Iangue est ir, faire I'accord au pluriel, donc avecle ddterminant qui est en mOme temps le terme le plus rapproch6.

Cette doullie possibilit6 lvaliaiion libre ou ,sernantique.de I'accord) se m&ni-feste surtout aveC les noms collc.ctifs, dticluettes de qua,ntit6, tels que :

rr) les substantifs noms de quantit6: la plupart, un grand (bon, _certairt).nombie, u,ne (bonne) partie, la Ttttts'grande partii, la majeure partie, la (une)

220

nnjtritd, la (n.ut,) ntitrtild, u,t('. tklltitiltl(t tt,ntt toill(, ttnt in.finil(, le rrstt, le peu,

lc rurplux -l-de:(vi) Un erond nor,tltrc de toLrristes ont vislt6 notre poys.

liiij to $'luport des nridlcoments sont achet6s sur ordonnorrce.(Nottocll,ct tle Itro,naet lro. :]0' 197i)

(viii) Lo plupart d'entre eux se conduit bien'(in ilorBrD, 2E{)

LOs sujcts cotrpltrscs le resle de, tout_ce.qti reste da * N(* P1) se corrstrui-scnt &vec fc v.,rbe atr singulier' ou &u pluriel, m.'l,is cle3t' ltr singulier qui tend i'prdvnloir: .

(ix) Le reste des invit6s s'en alla.

Qurtrxl les -qujets Ia nr,ajttritirlo minoriti, lc liersrune tlo_ttzaine.L etcr. 1- N (+Pl)sont frri.s lru setrs"rnir,tlrdrnttique, Ie verbe se met au singulierl sinon c'est Ie plu-riel qui est de rdgle:

(x) Lo mojorit1 des d6l6guds a Yot6 pour ce proiet de loi.

(xi) Lo minorita des d6put6s reieta ,e proiet.

(xii) to mojoriti des hommes ne vivent pas outrement.

Si le sujet est realis6 par le peu, de * N (* Pl), le-verbe ry m9t, au,singulierou au pluridl suivant le sen*: quantite insuffisante (singulier) /vs/qualit6 (pluriel):

(xiii) Le peu d'efforts qu'il foit ne lui permet.pos de rdaliser.de-s progrds'

(xivj t-e peu de soidots gui restoient essayirent de se souver por lo fuite'

Apris la suite Ie syrlplus de, le vertre se met au singulier :

(xv) Le surplus des produits sera vendu d l'€tronger'

b) les sultsl ant ifs norns de fnrcf ion.s. -

Avec ces sullstantifs, le verbe est' :tu singulier ou a,u

tion tle serrs ddtermination prdcise (singulier) /vs/ximati.ve (pluriel):

(xvi) Lo moiti€ de rnes omis le disent souvent'(ivii; PIus de lo moitil des srogioires oyant suivi des stgges finoncds sur les cr6dits publics

ont moins de 25 ons.(Nou'oelles ile France, no. 22, 1977)

Les p_oqrg-eg$gg :\ont n leg griglle cles p!gry'\-gt- d6termi!,ent le plus sou-Yent un-ailo}f,aulpluriel : '

(xviii) En ce qui iincernifis splciolement ,es jeunes, si un cinguidme d'entre eux mani-festent un refus de touae formotion, pormi les 415" qui souhoitent une formotioncompllmentaire, un bon nombre recherche une formotion en dehors de leur profession.

(Ibid. )(xix) C'est, en definitive, levingtihme des somrnes olloudes por lo S€curit6 sociole,soit4o/o

environ du budget sociol de la notion, gui vont oux ddpenses de ,,phormocie".(Nouoelles ile lrance, no. 20, 1977)

Les quantit6s ainsi exprim6es peuvent €tre regardees sous I'aspect de l'unitdet d6terminer un accord au singulier:

(xx) 20o/o n'est pos suffisont.

(in ulxso)

pluriel srrir-ant l'opposi-d6telrrrination a p pr o-

,97

Page 14: Teodora Cristea Grammaire 2

c) tttt .rttltrlilut qurlnt,ilrlllf I rk. I N (.1'['l): n,tr,.':' hr.fit,.{0t.lt, mnhlan, |nn,l.top, qu.nn|ill, utnt,hre, prur mol, olt,,

Si lc srtbslitrrt quu,rrtitlr,t,if opirnr (.oliunc trtr ttrtit:illtttt <1tti tkilct'rrrill(! ltt tlorrlqtti suit, I'itrr'rlnt est nu pluri(rl:

(xxi) Nombre de ces fautes sont commises constommen?- par les ddbutants.

(xxii) Quontitd de gens le disent.(xxiii) Peu des personnes qui 6.tait yenus avaient ddjd assist6 o de poreille conf{rence.

(xxiv) Peu de d6couvertes sous-morines d'irnportonce sont d retenir ovont les ternps rnodernes,

(ll*orr.uelles ile Eronce, no. 13r 19??)

(xxv) frop de choses l'y blessaient.(n. nor,uxn)

On peut lrvoir un vcrllc ru singulicr si I'on veut insister sur ltid6e de quantite :

(xxvi) frop de prdcoutions peut nuire.

Si Ic sujet est re"r,lise 1lir,r lll suite pltLs d'tnt,le rel'be est au sin€rulier, i, moinsque ce i'erbe ne soit un leflechi r6ciproque:

(xxvii) PIus d'un an s'est 6couli.(xxviii) Plus d'un joueur se guettaient les uns les outres.

Arec lir suite nrriins de ileu,r on & un accot'd de prorimit6 au pluriel:

(xxix) Moins de deux ons se sont €coul6s depuis.

Pas nrtins dr 1 N f PI exige I'r-ttrcord du verbe au pltu'iel :

(xxx) Pcs ,rroins de quotre heures ont 6t6 n6cessoires pour foire ce trovoil.

';,i a t" sujt-,t cst un groupe de coordination-

Si lr:s sujcts for.nrent urr groupe appositionnel (les substtr,ntifs ont rtn ref6rcntr-tnitlue), Ie verlle est itu singulier :

(xxxi) Un colldgue et omi de mon pdre est venu nous voir.

()u:-r,nd il v a grildntion dirtrs lcs sujets juxt:r,posis et que le dernicr inclut [ir,

slihi'r'e des iltrlies, ou si l'on insiste sur le dlrhier terure, otr ir, le verbe au singulier :

(xxxii) Lc voix de son fits, une pression de ses doigts, so seu/e prdsence rdussissait touioursa l'opoiser'

(non:lrxos, in rr-Lxsr)

Si l'dleruent de r.eliltion rlui rdunil les notninilux constitututs tlu sujet 46nrplereest ttne p:ru.sr reliltire (une vilgule), il v il:r,ccord suiva,nt le sens: inclusion- gl'il(i*i()n s('rlirntique ou s1'nonr-tnie du discours (singulier) /r-s/ lddition(piuriel) :

(xxxiii) En d€pit de leur silence, le temps seul tissoit entre eux une trome qu'oucun mot,-qu'oucun geste n'eussent pu rendre plus r6sistonte.

(uAURrAC, in Hor-BYE, 253)

(xxxiv) Pos un omour, pos une omiile qui n'ait travers6 notre destin sons y ovoir collobordpour l'6ternit6.

(tbid. )

222

Si rlt,r'rrrrl 1,. 1'1,1'lrr. xr, lt'ortvr, uil lloilrlrtrrl (lttl It,lltttll(l 0ll lrtrlllllll,llt ltt xtirlc th'srrf rsl:r,rrtifs d,nurrrrtrrSs (loul, prrwnil(t ti(,t,1, rl.xt r.t' (l(,rnl('r lnttlliltil,l (llti rrtgill':rt'r'orrl tt,rt sitrgttlir.,r' :

(xxxv) Les soins qu'el/c prodiguoit ou malode, son ddvouement., so vi7ilonce, son in(iuidtude' o la moindre rechute, tout celo ne s'adressalt pos d lui-mdme.(1r, Lr.:Rr.Ar(')

Si les,rujtts sorrt relids fl,u nro)'en d'unc conjonctiott, lt&t:tr{rrd-t'st ltrgi,pru lt:s(,lls (l(, lir coirjorrctiorr: il f it, irccord iut Itluiol s'il f it, :ttlilitiun tlc ltlt'tnlrLes etllcr:ord iltt sittgulict' s'il 1- rr, exclusion dc rttettrbrcs.

I)eus sujets coordorinis par"el exigtrtrt I'tccrirtl du ver'be iln plttrit'l :

(xxxvi) L'Est et l'Ouest lont oujourd'hui des 6chonges profitables oux deux porties.(rrAURors)

()u:rud les rrorninir,ux en position de sujet -\ont r'eirlisds par llnr el I'att,lrc a'f ilttle st:tiut tle sulrstitrttr Ic relbe se met au

-pluriel .: - '

(xxxvii) L'un et l'outre se disent.

Si la suite l'un etl'aulre est en position de Pd, le verbe est' au singulicr:

(xxxviii) L'une et I'autre onalyse est utilis6e couromment-

Le-t tleux sujets perrvent 6tre unis par lrr, conjonction colrtpos6e .et surtolct;dans r:e cas I'ttsage est' flottant :

(xxxix) Le succds a 6G pour quelque chose dons lo mise e.n -chontier des cycles octuels. Lo

suite, et surrout ,o longue interruption ont inqui6t6.-(r:umltront, in uanso)

(xl) L'rige er surrour I'influence de so seconde femme, Mathilde, parait ovoir chongd beou-

coup les dispositions de Henri 1"" l,oiseleur. (in p. rrovnv Dr2B7)

Lrt, conjonetion de coordination n6gative,'rrrlrllpose le pluriel pour le verbe.i lrroirrs rluiil n'1'ail inr.1;mpalibilild (cxclusion Iogique) tles deuf termes mis enrr,Irtion:

(xli) Mois ce bolbutiement muet, ni elle, ni lui, ne devaient en tenir compte.

(xlii) Ni moi ni lui n'a pu commetare cerre erreur. (s' de nuluvorn)

Apris li I'tor ni l'md,rer le verbe se trlet le plus souvent au sin44ier sans quek' plrrliel soit Fxc.lu :

(xliii) Ni l'un ni l'outre ne voulut (voulurent) me croire.(in rursr)

Avec ltt conjonctionfiles vzr,ria,tious de I'accord en nornbre correspondent Aune opposition

-de sens':'. exclusion (singulier) /vs/ alternative(pluriel ) :

(xliv) Le chogrin ou le ddcourogement s'emparlrent de /ui.

Si Ic relzr,teur de coordinttion et non seu.lentent . . . tttais crtcotet en g6n6ral,on frrit I'accord avec le dernier. terme du'gioupe de cooldinhtioh, mnis lei varirt-t ions peuvent 6tre exploit6es sernantiquement :

(xlv) Non seuremeht so chombre, mois so toble est bien rongde.(xlvi) Non seu/ement leur colme, mois leur couroge sont 6mouvonts.

223

Page 15: Teodora Cristea Grammaire 2

.\r'r,t. krt dk'rttrottl,,'t rlo rohll lou rolnlt:, tlt' mintr qtt, uinti qnt, n,ttttxi hirn qn',4rrnr,, si lg rllrtsii'r1r, tljgl rrrllrrIrlrrti it, 1rr r,trt.trr,li.tr, prrrr,trlltrllirlttr,, ott tttr.l lu vot'ltr'ir'tt sitrgrrlirrr:

(xlvii) Mon pdrc ovec ses deux ornis sont arriv6s.(xlviii) Mon pdre, ovec ses deux omis, est arriv6,(xlix) [o prospdrif ainsi que lo joie r€gnent dons cette maison.

(l) Lo prosperit', oinsi que lo joie, r€gne dons cette moison.

5.3.1. L'aecord en personne

Si les sujets sont des personnes diffdrentes, il faut tenir courpte de Ia hi6ral-chie des personnes : la premidre I'gtnp6rte sur la deuxidme, la deuxiime sur ltr,

troisiirne z

" (i) tui, toi et moi resterons ici.(ii) Ion frdre et toi allez bien.

Le plus souvent, Ies sujets de personne diff6rente sont repris par le pronompluriel qui d6termin6 la valeru du verbe :

(iii) tui, toi et moi, nous resterons ici.(iv) Ion frdre et toi, vous allez bien,

5.3.2. L'aeeord en nombre et en personne dans les propositions relatives

Si la proposition'r'elative est introduite par le rl6marcateur de compl6menta-tion qui et qtie Ie centre soit un (lN complexe, l'accord peut se faire soit avec lecentre, soit iivec le Dt du centre. Yoici les principaux cas qui peuvent se prdsenter :

a) Ie centre est un pronom personnel disjoint : le verbe prend la personne etle nonrbre du nominal centre :

(i) ...C'est vous qui avez empoisonn€ lo bouteille?

(ii) Et moi, qui ai un monde oussi, gui suis un monde(srrmNou)

tl) l,,1rr.,1xrxiliotr rrlgi,r,i:r,rtto r.sl. trrrt. strttr'lttrc tt'rttrt,it't', I'rtt't'ttttl t'*t tlttlr't'trlittr(

lrirr l(: slrji't, tit' <'t'tlc prrtlroxilirttr :

(viii) Norrs sonlfllci urtc l:ronds qui louons ct:scntl;]l'

tr) le I,rtrrl est k, sr:rtl, le_1trcnr.it",t', lr.$.tlru.rr..., {)l! t.0tlsirlirrr: ('otlrlll(} (1ctttttr tltr

la, rr'liirivt: soil lt' srrjcl, sttit lt Irrrlit'itli[:(ix) fu es Ie seul qui sois (soit) ociif.

(x) /e su;s le premier gu, aie (ait) cette chance'

f) lc t1(*[trcilteur.qrii est 1rr6cerl6-rlc lrr srtite i\ r'tlertr rcstricti-"c il tt'y a qtLe

+ (;N. c'est lc nominir,l sousti'ait t\ Iil zotie negrttive clui est consirlor'6 tolIIIllec,.nt rc ' r'i (l{il ('t nlillc l':tcctlt'd :

(xi) I/ n'y o que vous qui Puissiez nous cider'

g) lrtrt'is lt's sttitcs ttn Itontme conttne noi qui, tles rlrtts (uDtne totts qrri' Ie l-clbc

e.r frcs,i',e tottjours i Ir, troisiiml' pcrsotlne:

(xii) Des gens comme vous qui Peuvent lire dans le ce'ur comme dans un livre ouvert'

5.3'3. Aecord s6mantique et aecord iormel

La lutte entre I'accorrl formel (de con.stit-ua[ts)-et I'ac,cord somanticiue se

,i,.o,ii "* frr,nqais conien pora,in en fateru' cle I'accoicl fotmel. ,,Le fr:rnqir,is tno'

;;,.;;;.i;;.;.o'iui*" la, pfus consciente, tgryi n dcarter les accords a,r'ec le sens

qiiif]it.".tt.ri "rr

r,',Orr" femps 1rr desaccorrl formel" (^\. Rr,rxraxnenc, 1950 :172)'eette tendance se rnanifeste dans :

- I'accot'cl tlcs collectifs suivis t1'un Dt phiriel,

- l'itceol'd tles sttiets cn apposition,I'accortl regi pai le Prdd dans Ies structtues ternaires'

5.3..1. L'aceord en genrc

l,e trirrticipe pass6 du verbe au temps compos6 s'accorde. en ge!,r'e et. en

,,n,,,rrll".'irrni. ,i,i rOi".tif, aveo Ie sujet.i le vertre cst<'onjugu6 avec l'ausiliail'e;'t;;;;;';,.i;-;ii,; ,rrrn- ILcas'de ccrtriui verlres inlransitifs, pronominlrrs et drnsle c,rs tles r-t.rlres iL la voix plssive'- -

i," S.u.; ct le nombre'd.u participe pass6.appa.alssent,contme.des classes de

tlistrilrufion. Les partieipes sont moin.s rari:llrles que lt's trljectil's. si I'on ne con-

S,fai'" .fi," f;o*1rcctio1al-cl'u frangu,is. Si gn qdglige IeS signes eo.nserves pa.r la-g'aphie

",i.orrririt" tlie trds pert de participes presentent nne vat'iation formelle dc genre

et c1u'iI ,'1. i,rucun ir*iti.Uri qui ieiliie I'opposition,de nornbre,lol l" plal +9I'exPlession. fl cst ,'r.r,iqir'.il f * les formanti discontinris de Ia li"'lison, rnais.lir'

,r,u..i ,ro1u dcr-ons t*irle i^ cohstatation qf ils ne se rdtlisert ptts d'une maniCreconstilnte .

Les verlres suirirnts prennent I'auxiliaire abe et pr6seLtent par consequentItaccor'd en noutbre-et en g'enre du participe pass6:

o (s'en ) aller, arriaet, ilicCcler, iclmir, ^clore,

ntourir, naitre, partir, rester'oenir, arlt;enir, tle'"^enir, intert:enir, paroetir, reuenir :

(n. nor,uxo)

b) le cldmarcrr,teul qui'gst pr6c6d6 d',un pronom cl6monstratif, ctest ce dernierqui conrmande I'rr,ccoi'rl :

(iii) fu es celui qui a toujours donn6 l'exemple.

(iv) Et celui qui, de nous, l'a une fois goAt6,..(n. nor,r,aNn)

c) le tl6rnarcateur 4iil est prdcdde d,une suite du type un ile cerr,x, tr,n iles, leverbe e-ct iu la troisiirne personne du pluriel :

(v) C'est un des sentiers qui mdnent ou loc.

Pour.tant, iI n'est pas rare que le pronom personnel soit I'616ment qui tl6ter-mine l'accortl :

(vi) Vous 6tes de ceux qui avez compris I'importonce de cette guestion.

(vii) ll r$ondit d l'un des voisins gui I'interrogeait.

224

(i) Mois Cotherine s'en 6toit all6e

(ii) EIle est venue s'informer ici.

l5 - c.1706

oux environs de Paris pour ne Pas voir lo.(An-{coN)

(srunxox)

225

Page 16: Teodora Cristea Grammaire 2

a t'ottrotlit', t'Cp,ttli,'. tttttlti(ltl(t'; d(troilrl; nltt trir, lt!isx't',', " N'Y')i" t'ntiIY'cltunqt:r, rliq(trit'rrr'lintii,,tgct'i ili,tti:ttt('rr. tlixlttttuitt. tli,il't"r, t'(ltt'ttt'rr (tt!b(llit"enlaitlit:, urati.is, I/ro.t!if ? :naigrir, parailre, I'(1f.ser, ,'aittt itil'. tt't\'ll(t-1 soltil(r)

otl.i;,tt(ttf(t') (t..')tk'*Lt'ulrt'. (r)t'trtit't, (rt)nrtr:lt't, f,lt''tt't't!4i" (rc)sortit,tanr,ber :

(iii) lo plule eii tombde plu; fort... (l.l; r rl:;:ur 1

CesvcrllesI,f()rt{,ltriltiluSltlo}'etl.t,.tlrexlli,ritttrr:cstrlrjectivt'ctirrrllroirtitsdirrrslil pIuJr:rrt (l('i (:?ls, p.f-.:'iii''it t'tri'tt'riL tlrt p:lrtirripc Pit'ss6 :

(xi) oui, d ce nromer,"r-td, elte s'dtoit rrouv6e d une croisde o. il*Tliio.rr

(xii) ...c'dtc;: u::-' de ces nuits clcires o0 'e5

insectes s'6toieflr r€veill6s"'(P. r.-r-\r,-rr)

a Y lx'ort 3 : sr" r'otr'vfrlli''e' $e iouet, se' 'purltt' sr rclttlre' etc'

I.ts vt'rlr,'s lirottottritt;ttts 1:irssif's ttc"orcl"iri leur pirr'licipe ill'ec le sujet:

(xiii) Des clubs se sont cr66s outour de quelques Dionniers"'

lNot'tt:elies tleT'rance, no' 13' 1977)

o V prorr' 1 : *e Jtettrlcrr!8'ima11iner,i .s.e prCpatei' etc'

Ix's r-crircs prono,nin't"' 'CnO"'tlit

ne {r-)nt I'irr'cord tlu partit'ipe I,,lss6 qrte s'il

rr'r-:r, prls 1!'ql.,j,,! .rir,"n] i.,t,,ri-;^il; ;,;;";rinirl ott 1)ar ur)e plopr'rsition in'finitive

,,ri n tt1 postpoie ii l'irrrriliaire:(xiv) Elle s'est heurte Io t€te contre une porte. bosse'

'i;;i a; d;rrnde s'est heurt€e d un refus coGgorique'

(xvi) Elle s'est prdpar6 un bon diieuner'

(xvii) Elle s'6toit p16parde d sortir'

r v pron. l.:' s.e1tn:o.!!rol, se sal-u.!r,n se-s-iparet) etc'

t'lciI/ir, r:tc. :

(iv) Ioute inqui6tude est disParue.(r)r(')

J)ans les verltt,s tlllll)lo\'6s :i lrr, voix passir-e, iI f ir, toujortt's rict tlrd tlu parti-cipe passd aYec le sujet:

(v) Les grandes lrgnes du tobleou sont d6sormois arr6t6es'(R. RoLL.{\D)

(vi) ll foit un temps de chien et tous /es vils ont 6t6 suspendus'(J. J. ArriFrR)

Les ver[es pl'onomin,]ur poscnt cet'tains.problimes. 1'o1t,.d'irlrold, il futut

mentionner q,,u i" Iangage f:r,li-rilier ndglige tris frequemment l':lccord en genre

d.es participei po.*"., ilr6ln,e li, oir I'oplfos"ition est perceptible tlitns.le code oral''Une autre^difficillt6 qui peut *urgii' dans les fot'tnes pl'onolninalcs est que k'

pronom r6f16chi qui pr.6ci'de i'auxiliaire llre pelt repr'6sentel a,utte cho'{e qu'tlnoUiet et, dans ce cas le prr,rticipe reste invlr,riable--

Les cas particuliers suivants peuvent se pr6senter:o V pron. i a: s'absenler, s'altitettir, s'aciotriler, s'acL'roupit, *.'athentiner, 8a

' ditnenerr's)ailotnter, s'agenottiller, se tlisister, .s.e tlidire, s'ibaltre,s'ibrouei, {icrierr' s'iirouler, s'e.fforccr, s.'ilance.r, s'empaters'enryrresier, 8'en allet', s'en.fttir, s'ettqttirirr. s'enl-r.'aider, 8'il.tt:oler,

s' i pi e ntl r e r' s' esclaJfer, s' C't'a tlet t s'l itr tt o tt ir, -

8' i t.e r -l

u er t . s' e fcla-

nrcr, 8:ext./sier- ii lornoliserr' s'infiltrer, s' ingi'nier,. s'.ingirer,s''ittst03er, se mi.f iei, se miprenilr?t se moqiler, . s'rhstiner, .8eprosterirei, se ruri'ierr'se rebellA.) se^rutat.iner, se rebtlJet, se ricrie.r,8e recroqtt;L'{ller. sc riJugier, se ienJroanerr se rengorger, se repenlir,se Suucier, sc soutenit, se srtieider, se larqu?t'

Le verbe 1)r.onominal est un velbe essenticllernent, pronominrll (la fonctiondu pronorn rOn'ectri n'est pir,s tl6celtble et Ic verbe n'existe qtle sous ct'tte forme);il y a alors accord du prr,rticipe pllsse :

(vii) Les congressistes se sont effoic6s de trouver rdponse d cette interrogoLion..(Nouttelles de I'rance, no. 19, 197?)

(viii) So joie s'6toit 6vanouie.

aV pron. 1 b: starroqer )- CL r.erbe ne coniiait ltJccord du prr,rticipe passd que s'il existe un compldm-ent

d'objet direct clui pr6clde I'auxilinire: '

(ix) I/s se sont arrog€ tous les droits.(x) Les droits qu'i/s se sont arrog€s...

o \: prou 2'. s'apercer:oir, s'altaquer, s'attenilre, 5-'4.1:iset, se douler, s'ichappe.r,s'irtrntyer,'se jortei, ,'o,poser, se P1a,i,t(lre, se prttaloir, se rijouit,se safsir, se siroir, se rdwillerr se tairer se trott'rer, e1:c'

226

lxviii) Elles se sont rencontrdes et se sont salu6es''1xixj lls se sont cordiolement serr6' lo moin'

rYrnob.6:sectoirersantorlrrer.s'aJJirmer'8e|'enilre)sesetlir'etc'*att'ribut- (Pl'd<licat nominal;

I-es r-erbes pro.,o*io*tt suivis ,tl'un attribut du sujet (pretlicat nominal)

pl'e-sentent I'accord du parttctpe passe :

(xx) lls se sont rendus moitres de lo situotion'

(xxi) Elle s'est sentie tris molheureuse'

o\: pron. ? : se laisser, 8e |oire +Ir'f'Les ver.Irts pro,orrrinaui trrctitifs suivis rl'un infinitif rn] pr6sentent l'accord

rlu lratticine ,,r.*6 qoo'*i'i;'fi';;il''rr" i'egitto"u et le suje-t de I'infinitit sont

irlcrit iclues' ati point^ dc r-ue rdtereltiel :

Sujet \: Plon. : sltjet Inf:(xxii) Ils se sont laiss6s mourir de faim'

!ui9! Y liron. *.lliut -1-f . _ _

(xxiii) Ils se sont laiss€ entrainer por leurs camorodes'

oY pron..s: selire, se (di.)plair-e,se@ntpl&irer!'-y!.'::.:rsenujyg'seressembler''se Sorrrire, se'sneeCder, se sttlJire, se Sttrator-e

Les participe* p,iSiaJ if""""S',,-.b**, O,jni-,iuefques-iins sont des intransitifs

indirects, sout in\-aliables- :

(xxiv) lls se sont ri de bien des difficult6s.(xxv) lls se sont nui I'un d l'outre.

22i

(DFC)

Page 17: Teodora Cristea Grammaire 2

* Yp i a (essentiellemeni pronorninaux)

- Vp 2 (dynamiques)

- Vp 4 (passifs)COD ontiposd

-Vp 1 b (s'arroser)

- Vp 4 (r6flechisi

- Vp 5 (r6ciproques)

- Vp 5 (+ attribut)-Yp 7 (+ lnfl(SVp:S lnQ'

- Lc tttl:lcir,tr r:i-dt'-*sous rr.txl courple rlc l'rr,r.orrl rlrr pirrlir,i;x: lltssti ilr-ec It srrjtrttlcs vt-.r'llcs prrrttttrrrirrit,ttr :

ACCO RD NOI\ ACCO R D

b) lrrlccoirl ilr-cc lu sttjtrI el l'ltt'r'orrl, llr-tt, Ie rn()t I'rrir s(]llt ('llritt'iatiotr Fdilt&U'

tiqrre qu lr, I i t c p c r rn :l tt t' tt t t' ir'ti t1 tt a I i t ri lr c c i tI c rr t c IIe :

lix) Elle o l'olr mtchonte/ milltont''1xj Cect,.r ieune ftlle o l'oir s6rieuse / sirieux'

L'rdjcctit ltr.6di(.iltif /orl-rcste inv'.lriirlllc tlrt'ns lil loeution ae fuire 'for0 snivie

d'un inlinitit : -

(xi) Elle s'est Foit fort d'obtenir t'approbation' ("s'engager i")

$uifie rl,un 6l6nx:nt nourinill, cotte loeution pl'dsente I'accortl clu Pr6d Jart:-'

(xii) Une femme qui se foit forte de t'opprabation de son mori' ("qui tire sa force")

Il 1- r invirrirrlrilite dt: I'rttljcctif I'rt'tl tlit,ns les loctitions demeurer ctttr't't' resl'er

collrt i

(xiii) Elle fut si surprise qu'elle demeuro (resto) court'

Si le Pretl est un nom tle qualit6 il 1' a accord nol'mrl' i,moins que le sub-

etantif ne Connftisse q['un seul g.,.. 1,',,,."utio ioaut6..nci6 ou genre antina-

turel) :

(xiv) Elle est ouvriere.'(xvi Plusieurs Dersonnes sont tdmoins'

1'*ri C.tt. jeu'ne ftlte deviendro un bon professeur'

(xvii) Cette Petite est un onge' ..(iviii) Cet homme est une fripouille'

Ilesistedesphrtr,.sesquirealisenttrr,nt6tlavariabiliteduPr6d,tant6tl'in-variabilite tle cet 6lenr'c'rii,"*;;;;;'L-irrl,"" se prote ou non i la varia,tion du

genr( :'- 1"ir1 Elle est mon meilleur omi lmo meilleure omie''1rr'1 A .",,. 6poque /es fernrnes n'dtoient pos encore 6lecteurs / 6lectrices'

Il r. it tl:lns lous ces cas unc oppositiorr rn:r,scrtlin f fdnrilin' car.ull rlorn mag-

c"fin p"uir:.'rtoy". il une z.utr-plui vir'ste' lilus ir'llstraite que Ie lemlnrn'

Les corrcspora,nr*'i-,"o.ph'6matiques -entre GN'-: tq - Pr6d prdsentent

certaines 4iftieultds .r..',le"ii*,.iioi; ;;ii ii ]' o ,1"* .^* oii l'accorct en nombre du Yc

peut se faire soit "t".

t.JiXl'.rii',ii"" le h'6d, te tltti ll, pour.resultat la non con-

corrlrnce de ltr 'irleur ,k ;;;,rii;; -aleci6e p,r,r' fe CX, a,vec cellc seleet6e par Ie Vc :

(xxi) Les jeunes sont le meilleur de nolre force'(s. de ruluvorn)

(xxii)LesAlpesetleJurascntlecadredel,undenosprixquior6compens6jusqu'dpr6sent' ' Plus de Suisses que de Frongois'

(Cu,ltnre Fran'gaise, no' 2, 1976)

(xxiii) Onze heures 6toit l'heure du sommeil'

Il serntrlc cluc les cas oir le rerbe et ,,1'attril)rtttt Sont au singrilier se reneon-

trent pl*s ra,rerirdnt.l;;"*t oit le verbe'et' 1e Prdd sont au pluriel'Au sujet ae* prrra.ies-qui prrisetrtent une coll'espondance d9.]? ]-ol""t de nom-

bre entre Ie \-c et le 1,r.6d iI f:mt tnentionnel' que tles 9'an-rm:r,iriens ont contestd

f" rt^irt" ifu *i ;.t -

r1u prenri"r. 6ldr.ent ^ no,rinal, ariq*el -i!s 3nt accord6 Ie

statut clc Prdd plrr,c6 ""

t[i" a" L fhr,lr" (G. ;t R. Ln Rriors, {' Cno;55L] ..9*l:opinion r et6 i.ornbatt,e i, I'ai6e^d'argriinents d'ordre semantique fondes snr ranotion m6me rlc s1jet. La conclusion .l"i .; de;g"-itu t^ rl6firiition logique ,,le

- Vp 8 (intransitifs)

- Vp 7 -- infinitif (5 Vp + 5 lni)

6OD postpos6

- Vp 'l b (s'arroger)

- Vp 4 (refl6chis)

- Vp 5 (r6ciproques)

5.3.5. L'aeeord (la eontinuit6 de ntarques) dans la phrase ternaire

I'e Prddicatif fait partie d'une stmcrtule carrtct6r'isde pal une relation tri-partite :

- accord en genre et en nornltrc entre Ie prCd (Adj ou N de qua,lit6 et le G\) ;- accortl en nombr.e entr.e le (iN, et Ie Ypi ;

-

- accord en nombre entre le \r1r et Ie pr6d.

Ltaccord du Pr6d arec Ie sujet peut 0tle un accortl 6vocateul ou un accord-anticipant :

(i) Ces d6roils me poroissent imporrants. (accord 6vocateur)(ii) Nombreux sonr ceux qui le pensent. (accord anticipant)

Les neutralisations cont-ertuelles tles pronoms personnels sujets peuvententrainer des variations de ltaccord'selon le^ sens:

(iii) On iroir conrents. (on : neut;(iv) Nous n'avons pos dr6 sage. (nous : tu)(v) Nous en sommes convaincu. (nous : je)

,. . D^t! -les phrases oir le GY est une locution partiellement bloqu6e (acoir

-{]li,- -+. Adj) ou conrpldtc,ruent bloqu6e (se Jaire Jirt, ilemeurer (restir) citrae, -

l'accord preseute des r-ariations suir-:rut le scrrs.Avec la locution aroir l,air le prdd s'accorde soit avec le GNr, soit avecle

nom l'air d'aprds les distinetions snir-tntes :

Ir,) l'accorcl se_fait touiour.s avec lt,suiet :

- *i-lq sujet est un inaninid: '*(vi) Lo moison o I'oir pavois6e.(vii) Ces prapositions ont I'oir s6rieuses.

- si le Pr6d est ineompatible sdmanticluement avec le substantif I'air :(viii) Cette femme a I'ojr muetre.

2282:9

Page 18: Teodora Cristea Grammaire 2

:rtlj*^::l l! lernle tle tltilxrrt tlu ttt1v111'1.1116rrt do perrsde, le prtidieat t-'n est le termou irooutlssenlcnt.., 1.'g1f t[te..r.drtns lcs yrltrrt.re-s tle ce 11irr,, corrst.itu6rs 1l:rr un sujetet rttt :l,llrilrrrl dc u6rrrlrre rlir;l:i,r.r.rrl pt rirri. plrr le r-ellicj;#,,,-it i. ,i .1,,r," rcellcrrrentaccotl rlu r-t'rlrr u,,r-ec l-rrttritrrri.! ( [,. ft-.uJi.ixt, 1g68 : ]i).I;i' gr:ttrrllllrittr ttottn:ttire rccorurtur,Irdr: rluc l'otr [r-ile ces tottrttutcs, eu t'dsu-mnnt le sujct ptrr l('{l('rrrloltilmtif re et err riti bli**lutlnii,.ii'*..r,.icirtrt'tt'[ornbredu l)rrrlnior ili.rrrr.ut nornirrirl t.t <r,lrri rlrr \il:

(xxiv) Miile froncs c.esi ule forte scmme.

r-r.-1. L'I\\'EIISIO\ DU SU.IET

Du frr,it de I'itbst'ttce tle fltriotr c:r,sLrelle cn fr':lucais urodelne, I'ordre des motsa acquis ttne r-alcttr tttut'pltertuttirlut,: il lleuI serrl'tiorrner aux dirrrses ftr,rties1:,91..:r,1.- leur'.pleine sigirifir.rri,r,i

"1:niiriique. L,orrlre qrri s,esl, impos6 en fran-Hi:_::l I'olrlre tlir pr.ogr.essif S_\-.,('erre s6quence r.cst pourtant pa.s allsolument:?:lg,]rgl*,cn lrirrrgais conti,nrpor.rrin, nrrlis-la languc n'e rlisposr: pas non pluso'utlc llberte a'llsoltte. Strt'lout, l'6lerrrerrt pront nririil ir pettlrr^ i lxiu pr.ds t6uteson ttttonourie, s:r plilce elarrt d6tt,rrninee'diar-ancc.

^. ^-:*1n:Srstou du sujet est,.dans- la gr:rrule majorit6 des situations, prddictableer &ppartient en exclusi'it6. i la lrrngue litt6raire, prus co,ser.r'atrice.

^-^ I:lt]yt's tle lrt phrase i t'out,rur-inioir,iir ,,oii i*,it..io" p.ui-mentionner lescas survauts:

. -. 9il existc des 'erbcs -q.i lrcuvent ou,ir la cornmunication, le GNr 6tant

:jil'-ti9-r: ce cas.par un sub.*t,r,ritif : ir s'agit notamment des rerbei rester, amicer,$llrrenrr, oenir, tuitre, pricitler, e nlrer, scntlr, paraitre, etc. :

(i) Restent le docteur Michoux, (...) et /e vogobond oux empreintes formidables.'

a tlrttt* lrrs ltlrrltosiliotts tlilcs irrt'i're,1 : rlil-iI,. t'.l1Ioaiil-il. ' pens-a't-il' ilcman'-

an-t-il, |:;i- ;1 .-. . , 't,' i.,,,tri,',tii iit.i.q,ti, .,loiic et I r" i'tr,it' qttc rtlit'r lt'-s1jct' t\ Lr com'

lnur.i('rrii(,tt itttttlriertLe t1,ri, it:,tt,ti,t,utirit'letttettl ' '11'1lltt:lietrt rm (i Prtl'rl colnme

el;jct :

(ix) Cornment s6is-iu gue les moines enseignent ces choses? demande Kroken'

(r. lt.rsen)

Ct-l.iirils:urtculs t.rrrploietrt tllt,trs les ploposi.lions itrcises des vet'bcs de cour-

municatiou t1: .i,rn,r,,ti.ili"-irfii- fi,i t, rn,r,ii t'ir.'ei'-*io1 du sujet persisto:

(xi) ,,Nous sornrnes cern6s ... fichus ... "bredouillo Gllbert'(u. r-nlr--'tsc)

(xii) Quepeut-onnous vouloirdcerteheure-ci?Noussommes enr€cr€otion,bougonnoFr6die"'(u. n,rzrN)

Si I'incisc constitue une ltht'itse tle carr-[ctdre plus subjectif, ce qui se r6alise

uar I'ein,loi ,le* pr.urroir* rie'prerniFre personlre, ie_sujet-peul."occuper sa place

nornrrtl,:.-illtlout s'il s'tr,git rl'tttr rerlle ittr pl'esent de l'tn(tlcallt:

(xiii) Lo p,ace, je crois, ne sero plus repr6sent6e.

]Inis il peut y avoir inversion rlu sujet dans les phlases tlui engagent un verbe

ir, utr tetnps ilutre tlue le pldseltt :

(xiv) C'6roir, croyois-je, me priver des suffroges d'odolescents focilement lblouis por le clin-

qucnt de mots. (u-{r,Tors)

Le suiet neutttr ce tle l:r phrilsc inr'ise- ce 'cr"lble n'a'dmet pas le.tour inversif'Pttur les ,,,,t."* p'ni"ini.rii"tl'e t'si lilrt'e le rcrlre semblet; on dila' donc inilif-

ferettrnttrtt ure semble-t-il orr il nre sanltle.

I.e nrol.en essenliel qu'erilploic lit Langue farnilidre et populaire pour dviterl'inve.sion ilans I'incise esi 4ur, Ia, sdqtl.uc'e 6tant d6sinyers6e:

(xv) ,,iiens, qu'ii dit, je me tire"(qunxuu)

(x) Ton plre o tont de relaLions, dlt-eJle.(s. de BE.{tivonr)

(xvi) Ainsi parlo le vieillard.(1. r'n.txcu)

(xvii) lci sommeillent de grandes ombitions, de houtes pensdes, des m,|lancolies pleines de

gr,ce' (ARAcoN)

(xviii) Ensurte.se suiyent ,es chopitres sur !'ogriculture, I'industrie et /es 6chonges.

(Brt'tletin oritique ilu, liue Jtangais, no. 358, 1975)

(ii) Reste d nous rendre dignes de cette force.(srlrENoN)

(rr.runors)(iii) Furent invir6s le professeur chodnown, de philodelphie, l'obb6 Ropont, de Molines,

lbrohim Pocho, du Coire et le seior gtchos-Rocoo, deSio-pooto.(u. BAzni)

(iv) Arrive l'inspecteur occompagnl de deux outres employ€s.(v) Suirzit une 6pre discussion.

--- -P".,,]itrrt',.^datis le.s {n61x's5 appartcnir.nt lr,ux st1'les scientifique (cl6finitions)glllTini)tl.*tif (lrvis, torr*nles, etc.;. c'est toujours te sujet qui cit le'but logiqd;oe l'enonc6 (le 'r'rai predicat), ce qui explique sa postposition pir rapport ru virlie :

(vl) Apprdcieront donc ce recueil tous ceux que sdduit encore lo rh,Storique pornosienne.

(J. cnARLEs)(vii) sont pr6sent6s les modes divers de solinisotion, morine ou continentole.

(Bdletin critique tlu liere Jrangais, no. 3J8, 1g?i)

- a l'inrersion est 6galement signalde clans les phra,ses clui commencent par:gll1il valeur cle Dt veibal) restriciif :

(viii) Seul compte ce gui se posse en r6olit6.

230

O la phrase rlui cottttttcnce ptlr I'enoneiation cl'1n CircOustant. peut ll'6senter.n. ..l.lr"n"e iur-tisirc. Ces cilcrinstants sout tles a4]-crbes substitut's de temps

et rler liiu, ou tlc.s':rdvctri"-t,f.,-nr-,*itrc: iei. h, le h, pay.-t[;.-{at1i1il, n11l[e patt,il'aboril, ii,ibs, p,ris, a1ors, enJitL, 4e tiourciu,' tlijd,'iailis, -iimais-, altioltrl'il'hui,ainsi, ie,:tient rf, "f".;

I'inversion 1'a liel qu'1,'r-ec un "uiet substltntival, parce que

le groppe prottrnr-r'e.be ir, llll cir,r'irctire fo'teprent tutornl'tisd :

231

Page 19: Teodora Cristea Grammaire 2

1l1r gt'rrtr1x, prriposit iotrrrr,l r.ilrttrslirtu,ir.l l,(.ul i'.gill(rtll(ttrlr (.lttritin(:r lo tortrittvcrsif, il,ln('lr(1 [r'plrrs s(]tr\'(,ul Irirr L,s (,\ig('u(,es (lrl r.\'lhtno r,ttkll'i<ttrililtt'crtlclllpltrilst , sttltoul si lt, srr.i('t (,st uu l.ll r)ul) 1;lrrs rotrtirlt.rc :

(xix) [n ci. temps-/d vivoit C,i:,; l'il: d'Alct un homnte pingouin.

(.r. rtt,txcri)

(xx) Quelgues mill.yles ,":lus nrd, surgii, d:cboliqu? opporitian, /r' sommet du iJunj(r;. plrilinE)

(xxi) Sur les 8 000 kilonrirres de cdtes frc:tqoi:es viver:t Ces miliions d'€t;'es d'une merveil-leuse diversitd...

lltulletitt oitique lu litre frangais, no.360, 1975)

o l'inrclsitln r'ltr striet pt,ut se l)r'o(luil'e tussi tlrttts dcs plrriise,i r'6gies par ntleproposition trlotlitliqitttte ou piu' tttt ltrdsetttiltit :

(xxii) Il opporoit que monque un volet d lo premidre 6tude de M. Aloin Bosguet.

(P. DAMAnrr)

(xxiii) Mois voici que se rencontrent de curieuses onomolies...

(Bulletin, oitique clu, litre frangais, no. 307, 1971)

oaplis lcs adr-ellres coujouctifs ct propositionnels'airtsi, ilc ntinte, aussi, ntrmoins, ilu moirtsl-tol1jours. encore, Iottl cilt pltts, l,out juste, d, peine, sans douter'pettt'6tre, probablernenl, elt. tnin, tainentent, itttttilctttent, rttrentetd, t:olontiets..., l'i!-version rcv0t ll, fomre d'une inversion simple potir les sujets pronominaux et celled'une inversion conrplexe pout' le sujet substantival. Ires structures inYer$ivesappartiennent cn exclusivitd d, h lrr,nguc littdraire

(xxiv) Peut-Gtre n'6roient-i/s pas copobles (...) de comprendre lo beaut| d'une cothedrolegothique ou celle d'une stdtuette orchotque.

(.uAlrBors)

(xxv) Au moins e0t-il 6td dtfficile, voire impossible, de /es omener d exoher un texte composdde niots loncis ou hosord...

(rrlunors)

(xxvi) Sans doute est-ce pour des roisons de ce genre que les bols mosgu6s de l'Op6roeurent jodis tdnt de succds.

(}IAURoIS)

(xxvii) A peine Ie soier/ dtoit-il levd que lo corovone se mit en morche.

(8. PTERRE)

(xxviii) Encore ce pourcentoge bloque-t-il /es honoroires (consultotions, visites, onolyses,soins dentorres)...

(^Yorrr,alles de I'rance, no. 20, 19??)

o on constilte aussi f inversion du sujet dans clcs phrases ternaires qui com-mencent par le prdrlicrtt adjcctirrrl.

Ltorth'e nouuirl tlc lil ploposition it plddicat notninr.l obligatoirc est assezrigoureux GN1 -i- \-c -f I'riitt. 1,'dpithite -tltltrrchtic qui pourlait 0tre intdgr6eau G Prd<l cornrne pr'ddirirt s,tcond,r,ire (6l6mcnt pr6dicrrtit suppl6mentaire) jouitd'unc lllus grtr,nde libert6. L'oldle inrt'r'sif Pled * GN1 se retroure :

232

r) lrr.t,c lrne st(ric rl'rrrlit,r.t.ifs qrri, pir,t lt'trr thi'tlre ltlt'rrl(., str ;lr"0teut luieux il,f** ,,,i1i,fr,i* i:r1plr:rtirprr',. rl11',r,t,tttristiilrrcs tle lit litngue lill('rtirt': hrureu;., ttottt'

hr(u.t', ,'ilr(. lrantl, ltl:(xxix) fels furent les premiers progris de la ltberr€ de pensde'.

(-{. rur,t}icr)Ixxx) ... rJres sont les textes subsistonts qui expriment lo vision des voincus-

(ltntletin rtitique tlrt lilte lranguis, lo' 38'', I9??)

(xxxi\ Difficile est une prisentotion g€ogrophique d I'usoge du grond pubiic'\ '

(Btcltetitt ctiti-tlui dtt liurefrangais, no' 3i8, 19?7)

II est i noter que lo GN sujet est -(ouvent tris d6velopp6, de sorte que I'equi-libre rythrnique cle la phrase impose Ia setluenee rdgressir-e :

(xxxii) Nombreux sont ceux qui n'ont voulu voir en Louis XIV qu'un rci purement soucieux

de so propre gloire' (rouuelles ile France, no. 22, 7977)

b) dans le st1'le atlministratif, juridi-que, scientifjque (d6finitions, avis,

"or"ft" i.""ar.1, l* pr'd,l prdcdde Ie GN1,ie GY forme la partie constante, le point de

.tp;,; le yc ibrrne av6c le I1.Cd un [:'oupe de forte cohdsion' plac6 en t6t'e de laproposition :

(xxxiii) Sont 6lecteurs en principe tous les citoyens 6gds d'ou moins dix-huit ons.

Tr.is ra,rement, <lans cette inversion, le Yc occupe une place mddiane:

(xxxiv) Classigue est l'6crivoin qui porte un crilique en soi-rn6me'

(vrr,env, apud BLrNL:Ei\BEnG, 1950, Ir: 57)

c) iei atlf-pf[cs quantitatifs, comparatifs, temporelq. favorisent l'orfue inversif(firr:uiiatit) : iffint,^seril,ioitb'ien, jamais, aujouril'htti, ?l'us " ' plus, nr'oins " 'atoirrs, et cr. :

(xxxv) Sl houtes ovoient 6t6 les espdronces, si pure I'ordeur du socrifice, que le triomphe

ovoit Potu d€risoire.

(xxxvi) Plus novronteet plus grise est ,'irnpression qr. trirr. Ili#,1liL?'""'"'(r,rnsox)

o I'inver.sion du suiet est dgalement signalde tlans le cas de c,erta,ines propo-sitions eirconstancielles introduiies par-atedl-dtC, n'dtait, si { Adj., etc.:

(xxxvii) Si vous obtenez de trop constonts succls, si rn6rit6s soient-ils, vous ourez des ennemis.(ulunors)

. clans les propositions relatives sujet qui reproduisent une syntaxe ancienne,le sujet prend la deuxiEme Place :

(xxxvlii) Souve qui peut.

(xxxix) Riro bien qui riro Ie dernier'(xl) Comprenne qui Pourro.(xlii) Venoit qui vouloit.(xlii) Ne lui ploit pos gui veut.

Le frangais manifeste une tendance trisnette iltordre sujg! - verbe, surtoutd.ans la langue courante, ainsi que dans les nuances famili6re et populaire.

233

Page 20: Teodora Cristea Grammaire 2

5.5. l.;i (;iiot Pr iliirDrtl-\TIl..

lc t.i ])ltlii rsi iltt {-'{).r.:t;:uitlt tlorl:it6 in:l'otllliat*mai1-t }&r ic 5*1air et !idominc le f-:'. et !c G A;l::

Ire nor:rhrir rlls ciri il'irrr"ersion se trortvent i\ l'hetrre actrrelle scnsilrlerueltl,lr6ilniirlilrrs ce; i'rrlurgcs rhi ir:rnqirir. r'r. qLti <rot:fitc i" I'inverr:ion r1u;ittjct un c{r'l'r'o$trefir,ctrltatii. j,r. li;itl'itt','c:'si1 cri :irt,titlt'i'rnrt 11i'ponii;le i:';tit'tle:; tifei,r st,l'lti,iiclues'

dt6 fu,ilerr dt. lrorrvr,r' d'ir,rrllc; (rilires poul idontificr tvec pltl* tlo 1lt'ecisiott lcs tlcu-xt.|lssr.s {g flrlllrrniruLtrls du l,r'u.,i's; ci'st littsi (lll'(!tr ir dtc a'nren6 rj' lir,irrr apllel aut.r.itir.r rle tlr 1-:rrssivisnliorr. I.e cirtortslu,trr'icl est dirfini {rlor'.s cotunre Ie tl6tr'ntiinantdu rr'r'|.rc <1ui rrtr sc 1lr01c ii ltrtrulrer pt'ocrrdtre dc l'etouulcntent (qui dchappc i lapir,ssir-is:t1.ion) :

(i) [o semoine derniire l'.'*':t.* o

^'1.'o'u lo rigioa cdtilre'

lla rlgion c6tiire o Et6 rovag4e'par l'ourogon.

f,a ra.lidite dc crc test est inlilmde prrr dcux ordres clc faits :

- lcs ,,objetr indirccts" non plus ne sont pa,B affect6$ par Ia passirisation:(ii) lo concierge o remis Ies lettres oux /ocdtoires.(iii) tes /ettres ont 6t6 remises oux locotoires por la concierge.

- tous les ,,objets clireets" ne se laissent pas converti-r en sujets de [a pbrasepassir-e :

(iv) Pierre a un livre.(v) *Un livre est eu por Pierre,

Il existe un grand nombre de distinctions qui dchappent A, cette classificationtraditionnelle. Il suffit pou-r s'eD conYaincre de citer le cas du compldment d'objetdirect qui recou\Te des r6alit€s fort diffdrentes. Si lbn cronsidire les phrases:

(vi) Jeon o lu lo lettre.(vii) /eon o ecrit lo lettre.

on s'irpergoit tout, ile suite que l'objet de la phrase (i) ddsigne une chose pr6esi's-tente (affectum), tandis que I'objet de la phrasc (ii) indique une chose r6sult6ede I'zr,ction (effectum). Dans l'anal1'se €rrammaticale on doit tenir compte de cettedistinction parce qutelle a des r'6flexes s1-nttxiques.

I)e m0rne, le terme de'circonstanciel's'applique tantdt dr nne aire trds dtroitede faits (d6terminatiors proprement, dites telles que l'espace, le lemps, etc.),ta,ntrit tux r:rpports logico-s6manticlues qui reprdsentent des pr6dicats rdEtissanides :urgunrents propositionnels (cause, effet, conditions, concession, etc.). Enoulre. si g6ndrir,lerncnt les cilconstanciels sont d6finis comme les eldments eui four-rrissent des renseignernents sur le cadre ert6rieur du procds, on exclut de cette ca-t(rgorie, cn 1'er'f,u du se.ul.critire syntagmatique, des ddterminants dc l'action qui,s6rnantitprernent, n'en sont pas moins des tcirconstanciels'. Dans une phrasetelle que :

(viir) Il longeoit le quoi.

Io 1)i 7, quai esl s1'ntaxiquemeul, un objet tlirect, bien que de pa,r $on sens ilsoit. un <:iiconstant au m0ure titre que la s6quencc le long clu quai de Ia phrase :

(ix) ll morchoir le long du quoi.

Ce qui plus est, si I'on refu-qe d ces 'objets' le statut de circonstants on rangeparfois dans cettc classe Ie cornpl6ment d'agent du passif (G. CAYBoL'etaJ..,19{8 : 369), position qui u'est justifiable ni sur le plan syntaxique, ni sur le plandes relat ions s6nnntiques.

5.5.1. Compl6mcnt ivs/ arljoint

l\u point de r-ue de leur ndcessitd dans la phra,se l{oyau, on distingue desddterminrrnts obligatoiresou co m pl dm e nt s et des ddterminnnts facultatifsou ad j o in t s ( a j out s). Cette distinction est dict6e parlanaturecluverbep. tlo=t (v. supra 4.2.3.0.). --'-

G Pr€d

c{ d ea,

Lc C lrr.ttl tst ronstitue donc d'un pirot rcrblrl (vcrbc ou adjcctif) et drun

ou tle plrtsiturs tuotlificirtettr.s du proc0s s1l6c-ifi6 prrr le verllal' .,-'-'-i,"L-ifii-r,rs toirrl,lernents du i-erl-rc se tlir-isent trtlditionnelletrteltt cn deux

gltndes clitsse-. :

o Ics cottrPltittt"lll < d'slljetole* coml,litnenls circttnstancit'ls

Un :rptr.e di{ruent llnr r.6filrenrt' :ruquel on peut clnssifier les rleterminantsan 1,.r,1i,* t.r1r.irn6 pry. le r-er.l4l est lecriidre (lt'lit tr6ccssit6. A ce point de

\1le on tlistingue tletts cltlsses:olos ('oltll)l(irncrrts (obligirtoires)oles rljoinis (ajouts) (non obligrrtoiles)

Il .siste eufil'ri1 1,utre eritilelui repose sur l'incidence sdrnanti<1ue (nature

de I'dlernent r-(rrba,l moclifid) ou s1-ntixique (palitr s)-ntaxique oit se place le rno-

difi6 r'elltal).En tliscuttr,nt les direrses interpretations plopos6es potu les nrodificateurs du

p.o"i., ii l'aut circottscrire lr'r,-"e pitts de pr6cision leur incidence s(rnantique et

ieur ddpt'rrdrtnet' s1'tttltxiqttt'.

i.;-r.O. tionrplonrent d'objet /r's/ eonrpl6melrt circonstaneiel l.

I)ir,trs lil nr:r.jolit6 tles grllurmilires .d'essence traditionnclle, la distinction

"."rpie,,i*,*".i;,iii;"t /r'si <,oiupl6ruent circonstir'nciol. r'cpose . sur I'application .de

h:ii.il-..ii;;;--.iirr'a."i,t*" le-coinportement des unitds constitutives de L'r, chaine

i;.:;;,;:iii"ri ou phlll,sc) ct la, niture -du rllpp0rt s6mantique -qu.i les_ relie :tt""t'i'li,"..ir"iife'*.irr

.1'6tr5et, est rlefini en-fonction tle la relrrtion drt verbc avec

,o.riir,lni ,,,,itii".i qr,i ,"t6t l* forurc tle lru rcclion directe. Celte relation ittrplique

Ia notion r'lc trrltrstttr-tte (tlirecte ou inclirecte).et elle est itl6ntiti6e plr le test de la

nronomirrttlislr,tiorr (r" intrrl 5'?');''""".'i,,".;rrti,rni,,)'r,1t cirict,rrsrairciel est d6fini d':lprds Ies renseignenrents e1u'il

for.nii'it,ru* t,l <,,rrlle tltns It'quel-se tl6rorrle,le llrocds: esplrce, leml)st tnaniore,

^r. T.,, ,.,,*rll(i.lont .i..ui Sairciel conrplirte I'idee exprimee pat'le Yr:rlrc en indi-

::,";,1;'i:,-';:;;;,'Jt,i,;;:. Ies-cir.con.stirnces rlaus lesquelles ie trouve lc sujct ou s'ac-

l"*piii I',,.cii.rrr rltt sttiel'' 1)l' Gnn'tssn, 1953 :139)'l,r: tesl rlrri r.st 1trli.6 porrl i.oler le circonstant est'celui de ltr' pronominali-

srrtioii iri,tOtir,'it, interrogir,tive : Ie cit'constant repoud d I'une des questions posde au

movrrr rl'rrrr irrter.r.og11tii tel clue: ol), qrranilr-combi,enr.comment, potr'r.qtroi, pr6po-

l|*iir'+'riii"..rs*tif-, ,,ir, ,1,,6i. ,,, qr,,oi, ete., pr6position { adjectif internrgatif :

pour quelte tnisott, i qttclle fteure, etc'. /^r ^rmrr^rmp ar otI)ansccrtll,ttresgt.itmmir,iresplu.sr6c.entes(CL.CIIRVALIERetal.,l96il),quise

*riotii"o"rrt'"" i.^i,O dans les cadres lix6s par Ia tradition, des tentatives ont

234235

Page 21: Teodora Cristea Grammaire 2

lat, tllrrllturl iorr I'ottrlr\r xlrr lrr q.f ilr\1'1, 111r 11[lngsilg lu lx,rr (u1llr(!lrIrtio lul() rli[-liit'ctttrtt tlrittr,irlrrrtrrrr rlls rltilr,r'rrrinrlnls, (,i(,*l"rl-rlit'rr trrru

-rlifliitr,trco il'rtlrllc ltit!rrr,r-cltitlttc rlrt,tts lrt $ll'u(.llll'r'tlr t,orrsliluirtls lt,lh,rlrri,llrr xo rr,llilrr rl:rrrs I'irrrlicllcrrrs1'ttt:r,grrrir,tirlrrr, rlo llrlsu.

5.5.?. l)i'ltutriuunl drurrinir pilr lc (;1' /r's/ lX.lcrrrrinalrl doltrinG pur lo G I'r6tl

t'tw distinction des (litenninir,nts verlr:rus tirtrddre iiur lc (irit(:rc rlo l'inr:idence serutrottvc *ussi chtrz A. ISr,rxtturrt:nt; rlrri erplique lcri tliffircrrt:ers {l'()rdre sdqrtcn-l iel qui sepin'ent cntre eux lcs rnoilificir.t.curs rtu verllc 1lir,r des ttitiftlrcnccs d'inci-tlettce : ,,Grosso ,[odo, crrs rnq!.s, _ayec- lesquels le __\.-cl.l.re forltre ,glQ!!pr', sc'_r.6plrrtis-sttrt t'tt tleur categolies: les.complementsrl qui ont utr c4.lactdle relatir.e-rnent ind6pendant du velbe, r'u c1u'ils pcuverrt deveriir, le cas dcheaut, le point detlep:.u't d'un enouce; ct les _4.6 1e-L!I!.IlI,_n!_S,i clui se subordo4ncnt d, l'id6e tlurcrbe tlu'ils ne font que nuaiicer;. Au poiut de vue de I'ordre des mots, Ies denxort6lories se distinguent en ceci que la cohesion est en gen6ral lllns forte entreItt verbe et les ddterminauts tlurentre le r-elbe et les rornpl6ment${' (19ir8:15?).ll. PortrBn (1969) distingue lui russi un cilconstant du prddicat ct un circonstantde I'6nonc6.

Les d6terminants d.omin6s par le neud GY sont conditionn6s par le thdmedu verbe : ce sont soit des compldments d'otrjet regis par des verbes transit,ifs,soit des circonstauts demanclds par des verllei se caractdrisant par une certaineincotnpl6tude s6mantique. Les :iutres d6terminants clu proct,s cltri ne pr6sententpas les mdmes lirnitations se placent sous le neud sup6rieur tlu Cl ^{dv.-

D'autres chercheurs (J. f)unors et Fn,ruqorsr: Dusors-Crrlnr.rB, 19?0.116-120) voient dans le s1'ntagme pr6positionnel facultatif un constituantdomin6 directement par le Noyau., Dans l'analy'sc des modificateurs du procds on a<loptelil uu or.dre dict6 parles relations de ddpendzrnce qui s'dtablissent entre lo nrodificateur et le ver6e:Dt domind par le GY /vs/ Dt domin6 par Ie G Adv:

(r)

GN, (sujet)

GV

----\MV Dt

a

I

possedait une ferme spacieuse

(iD

Noyau

^GN, (sujet) G Pr6d

--^-\GV G Adv

236

lls arrivdrent i la ferme

l-r.(i. l,l.l t, ll Il) t ) L('.\'ll "li oll l N.\ 1, ( 1.t, l' lt l'|) 1) l c.\'l'l l.')

l.r. l1.r'rrlir.r,lif tsl rrrr r.onstilurr,trt olrliglr,loirc rlt. lit l)hriti('tcrnl,it't'rdgi ptr unvorllr, r,rrllttlir,tif rkr lvlxr ilrr:

(i) lls sont heureux.

frrr rclltiorr tlui e:iisto eutrc le \-erl)c copule et le I'r'crlicrr,tif e.rt rttre rr:laiionde doulrlc iurplicittion :

(ii) 'tlls sont.

Cette relation est toujouri llne rdatio-I1 -ti'ifftpllS{lon reciproque, m6me sidarr,; ct,rta,ines phrases, le Plcld figure atrprds d'uir verbe"'(ui- ir'est pts un rerbe,,cssent icllernent' : -c-ap!-lil.Lit :

(iri) Elle portit furieuse.

Ces ver'lles, qui sont presquo tous susceptilrles de reccvoir une ddterminrr-tion nominale ou &djectivale rvec accord en gem'e et en notnllre, incorporetrt unverhe de t1'pe fJre, tlc sorte que la phrase apparait comlne une r6duction de deuxphrilses <1ont ltune est essentieUetnent, une phrase ternaire :

(iv) E/le 6toit furieuse & Elle portit e Elle partit furieuse.

Le carnctdre non obligatoire de ce I)t, qui d6pend d'un verbe ttnB r6duiten surfAce, e.st r6v6l6 par le test de la pronotninrrlisation :

(v) Elle Portit furieuse .+ *Elle le portit.(vi) Elle 6tait furieuse =+ Furieuse, elle l'6toit.

Les phrilses centr6gs -auto-r-lr d'un verbe copule se lelartissent en deux classesejseti,tjellis:

rr,) Ies phrases qualif iantes_ -(qI_-{!ributi!:g$))r) Ies phrilses 6quataiiteS.-"a) (vii) Pierre est tres doud pour les mothemoilques.b) (viii) Pierre est ing'lnieur.

Les premidres ne sont pas r6versibles, tandis clue_ Ies secondes, dont les termesne diffdrerrt entre eux que p&r le degr6 cle gdn6ralit6, sont r6rersibles:b) (ix) Cet inglnieur est Pierre.

5.6.0. Phrases ternaires qualiliantes i..,/'

Sernantiquement, le Pr6d d'une phrase ternaire qualifiante e-st clefini conlmele terme de lrr proposition qui attribue une qualits pilr l'internl6diaire d'un r-erlter'opule (r'. supra 4.2.3..1.).

Le Pr.cd des phrases qualifiantes est r6nlis6 p{Ir un adjeq!$ ou pilr uu norninrlsans:rrticlc susceptible dc recevoir Ia d6termination-tlun nonilmnt, jigne de l'l,d-jectivation :

(i) Le but de so visite 'toit

tout diff6rent.(nonan-onrr,r,ur)

(ii) /e suis un hoinme simple, tu le sois, trEs peuple, en somme...(.A. BLANCHAB,D)

Il existe deur types de Prddicatifs distingr6s d'aprds leul nireau d'inci-dence :

o le Pr6d inciclent au sujet de la phraseo le Prerl ineident i, I'objet d.irect

237

Page 22: Teodora Cristea Grammaire 2

5.6.0.0. Les verbcs qui lrlgissent ull l'r'd(l iru'idcul n'rt srrjcl tlc lrt' plrrnrlo qttali-fiarrte sont cles .r,er5es rlit,xisi.'ru.e. tttr llcrsislrlttt't', tle tk'r'cttir. tl'il,llpilretrcc, ettr.;.

(i) Ils sont affol€s. Cette fois-ci (o o I'oir gral,e'

(ii) Lo vie lui paraissait merveilleuse.

(iii) ldcho se foisoit de plus en plus Proche.

(ArAGoN)

(rr. r. Rr:T)

(c.tt,tr';

i,r. .r. ,lsttrit)

Iies verbes 4e jugemeut et d'experience sttlljectiYe solrt des velbes qui incor'porent le verbe tltnu, r6duit err surftlce :

(iv) Elle se croyoit s0re de son ovenir + Elle croyait qu'elle'itoit sAre de son ovenir.

Il s,agit tle verbes pronorninaux rdflechis, insc.t'its dnns ulre phrase qui prdsente

I'identitd ieferentielle d1s deus sujets, ce qui entraine la r6fle-rivisation :

(v) Cotherine se sentit toute froide...

(vi) Elle jette sur lo Fronce un regord gui se veut cigu.

(Le Noutel Obsertateur, no. 651' 1977)

Eu pr6sence cle certains verbes c:rusatifs ou de certains verbes d'opinion_ rlu

Ia voix pir*iit'", le Prdtl peut indiquer une qualitd qui resulte du procc\s : 67re rcnilrttiire Ttrciurnc, i1r, trlppi'ri, ete. f

(vii) Si Ie livre en est rendu plus artrayant, il n'en reste pos rnoins que Io possion continuelle,

le lyrisme perpltuel d'A. Neher peuvent ogocer"'

\Bttl.letin ctitiqrte tlu liote frangais, no' 35E, 1975)

Le prerlicatif, attribut du sujet] peut 61re ant6pos6 au rerlrc tlilns des struc-tures etnphatiqucs, rnarqudes stylisticluetnettt :

(vii) Trds nombreux sont les lecteurs qui ne trouvent plus pAure po€tique d leur goAt..,

(r. n.utlnrx)

A c6t6 de cette inver.sion sirulile, on reldve dans le laligage.courant une.pro-positiolr ternaire r6alis6e en cleui ten)ps, a\-eo lrlptul'e--mglodique' emphat'ique,fi*"* tuqo"U. le Pred qui n'occupe pas sa plrrce h'abituelle est repris ou anticip6pu. ,r, f.ono* atone, dint le r61d esi de conierlel lzr, secluence not'tnale et la coh6-

sion du GY:(viii) Aimable, il ne I'est pos toujours.

Polr mettre e1 relief Ie Pr6d adjecti'i'rrl tlisloclu6 en t6te de phrase, on peutI'introduilc pa,r la prdpo-rition pour :

(ix) Pour aimable, elle l'ovoit toujours 6td.

5.6.0.1. Certains Pr6dicatifs s,iuscrivent dans une phrase qui comporte unobiet d.irect. Le L'r'6d. est, dtns ce cas, incident i, cet objet direct qui repr6sente.

un"sujet mont6 d'une phrase qualifiantc i verbe Brnr reduite en Structurc super-ficielle :

(i) On Ie dit coupoble. e On dit gu'il est coupoble.

238

Lrl lrrtirl 1x.ut tttc lrltt'tl trvrr,ttt ou rrl'l'(\t k' (lS, (oltjcl):(ii) Le icune homme trouvoit lo vic belle'

1)ii1 i. i.rro homme trouvoit belle Io vie'

Le$ strllcttlres oit lc Pr('rI suit ltlhjct sout ltnrlristtis:(iv) Il trouvc lo solution iiiotu': "ll trouva la.solution gui 6tait id6ale"'

'''' " '--,:u liour" qu* la solution 6tait iddale"'

-- Le Pr('rl Irtlribrrt dc l'ol'rjet petrt Olre t'[gi l)ar des r-erltt's trrrrrsitifs cirttsalifs

(fa.ire. renttre, ra*,,"r1.'I.i',it1y,j;r;# ,i; ,id;irrl*iioii 7r."o,,t(itfc, iliclu*t, iire, etc'),

des rerbcr rl'opiuion (eroirc, irrg-et, estinte.r,,triiili, t'oir, t'te')' rles verbes de eon-

i"ir*"".'ft"i''ritl' a,i* t:"tr'"i ie i-olont6 (rottbir) :

(v) Une secrdte disgrrice rendoit voines toutes ..t ,ut,,i;. dr, BEAf \-orn)

(vi) Cette dlctaration loisso Brice stupefoit'

(vii) Le prdsident o d\clar€ lo sdonce ouverte'

(viii) Jeon trouvcit Cotherine trop exak6e'

(ix) Le coptoin Fish ovoitjuga excessive cette sdv6rit6'

Certains verbes peuvcnt introduire un h6d de rection- pr6positionnellc:

prenilre patLr, tenir po"i) "iitsruArer

contnte' regaiier co,tnne' lraitir de (en)' etc':

(x) l/ le_tenoit pour intelligent' (AEAcoN)

5'6'1' Phrases tcrnaires 6quatantes

Le Pr6d tles phrases 6quatl{g e'st realis6 par un nominal (substantif'

subst.itut. infinitif ", prpo.iii- liii. r,"* rrrpporti (rue le lri-'firli-elrt contracter

:tTee le sujet sont les sttivantst l--ratport d'iuclusion (appartenance ir une classe)

l-" fida-t t*tt uiltil":'^;il;; p; "" nomiDat uom de qualit6 sans article :

(i) A91696 de sciences physigues en 1951'-il est docteur ds sciences physiques en 1955''" '"'''---- lBrboes',l-outelles ile tr'ranae' 1?-1-?6)

(ii) S'il o €t6 guelque peu berger - pos trds longtemps' je crois -' il n'a jomois itd labou-

(J. J. -{rrrER)

(DFC)

(AEAG0N)

(J. J. AlirInR)

olappolt tle caract6risatiottt.e prer-l

"*t p.*di'a1""'i-ril"l. inddfini et, tlans Ia majorite descas, il cst

""i"ia'io ot-quf pi6ci." Ia carirctd'risttion :

(iii) Les sculpteurs sont souvent d'excellents-dessinateurs"'(Brines Noutelles ile 7'tance' 3-1-76)

reur ou vigneron. (cL. cuoNEz)

(iv) lo rue Eloise-Desgoffe est une rue tranquille"'(rBAcoN)

o raPDort tl'identificationr-" fi{i..t;;i;Ai:i,1,;;tit.le inrldrini ou tldfini et Ie Yerbe copule a souvent

la, forme du gallicisme ";;G^i;;) olltr'"t on confdre une valeur gdnoralisanle :

(v) Lo retroite, c'est une rupture profonde que-chocun subit de foqon isol6e'-"- -''-i; Nouael' obsercateur, no' 651' 1977)

239

Page 23: Teodora Cristea Grammaire 2

.\r'oo lo grulllclxnro cl'rr lrr, plu'usq' r!lrtnrrr,rrtr: er.r *rrgnrulrrdo:(vi) Celui.lr!, c'r't( un ovocot cili,brt.

(il. r,. trt.:r.)

Juit' ftttrrrliorr tl'itlt'trl.illitit,liort rt,plllrrilit irrrsri dans tlcs plrntses oi.r le pri4 p1d-r,r'rrltr le tcrrnc irkntifir: inlr.orluit 1iri. lc rclnteur qrre: '

(vii) C'dtoit un enfcnt que ce grand ccdavre cuprds duquel Catherine dtoit ogenoui/16e.

(AnAcox)f"es unitds rerbu,lt's <1ui pcuvorrt introduire un pretl rpri exprime un rapportd'iderrtifica,tiou ,so,t : trittstiirter, reprisettter, fort:rtet , ,:riririri)Viii, etc. :

(viii) P/us de 150 euvres d'une centoine d'orrrsres (...) constituent un panoromo qui peutfournir une exce//ente occosion d'opprocher cette bronche de l,ort.

(Brhes \otLtelles de tr,rance,S - 4 - 7i)(ix) Ses trovoux repr€sentent un moddle de recherche midicote,

(llrit:es Nou,aelles de tr,rance, 1-11-25)(x) Lo d6tection rodor est ure 6mission llectronique gui est refldtde por toute surfoce m6-

to!lique...

, , rr"J,.6d pgu.r.6-rre,reirlisg pl. yl inrinirir don, ,,, ""tj:,1;llll"l], **,",,,.d, rles rdgles spdciales dans I'npplication desquelles orr doit, tenir compte : 'o de la nature du rdrrrlisateru du GN, suiet infinitir-ill ou nominalr du statut du ter'l.le copule

.. , Avec rrn srrjel noruinal, substantif ou atljeclif positif ou conrpar.atif substan-ttYe, Ia rection tle I'ittfinitif en position tle Pr'6d est indirecre (de)Zt le lerSe peulavoir la forme du pl'dsentatif e'esl, fo.ne qui ,'est pas obligatoiie :

(xi) L'objectif n'est pos d'assurer I'immortolit| de la gloire (...). L'objectif c'est oussi d,€treheureux.

(xii) Pour le moment il y o des molades et il fout tes gu€rir. er.r,,lTr^rl}t)chiront et motoussi. Mois le p,us pressd esr de ,es guerir.

(xiii) Le plus dur esr de conserver d nos voix leur timbre hobitueL (cAMUs)

(xiv) Mois l'importont 6roir de savoir ce qu,on foit. (BOTtrBARD)

(w cr.f,zrol

,- " si l" 9{ sujet est rdalise par un inlidtif, Ia rection est directe; l,emploi t1ela torme c'esl (et var.) rlu velbe copule est' obligatoire si I'infinitif Pi6d esi affir-matif et frr,cultatif si cet infinitif est n6gatif ou si le verbe copule est ndgatif :

(xv) Etre un vroi lecteur de Bolzoc, c'est (...) alrer droit ou livre et d lo poge.

(xvi) Pordonner en expliquont le pardonn,est pos pordonner. (UALEOTS)

on trouve aussi rne profiosition apris -lg,1e1b_e_e!9 qui se pr6sente.so,us-Jaforme d'une inte,'ogative lndirecte. introa"it; -par'"" t"oi ioi.rr'oli,-tif ,- --* -

(xvii) Le probldme 6toit comment conserver nos dollors,(MAunors)

240

Il cxixtc attssi ult l'rttrl irrcitltnt rl, un infirritif rn posil ion d'objoL dircct, r(rgipiu'ull tks vt,t'lrt,s tlri lrrrveut introrlrriltr urr a,llrillrt dc I'olljrrt,:

(xxviii) ll jugeo plus commode de s'cbsorber dons son trovctl.(norrlr+crrrr,r,rir)

Ltl Pred peut 6lrc ri:r,lixi pnr une propositiorr ri Yf tlui s'inscrit tltns unc struc-tule equttttrte. (lctte prnposition e,rt dd.signee da,ns lil grilurmairo traditionnellepar le termo de propnsition ,Lltribut. t

- Co Prdd rdgi-par lo-velbe ttre, et, plus lnrement par Ie rerbe_dcqqr.,lr, appa,rait:lorsque le sujet de la phrase appartient A I'uue rles ilasses suivantti,s :

r un adjectif (positif ou eomp&ratit) <l6teqmin6 par un article d6fini :

(xx) Le terrible 6toit que le t6l6graphe ne morchoit plus.(ArAGoN)

a un adverbe comparatif substantivd : le rnieur, le pis :

(xxi) A/ors le mieux est gue yous roppeliez dons une heure ou deux.(ra cr,frzto)

oun substantif d6termin6 avant le trait [* Objet (-]Iat6riel)l: ,nonar:is, ma conrsiction, ma erainte, ,,roi d,isir, le fait, inon ikpreision,, le mai, le mal-heur, l'oltinion, la pranae (en, est), le rCsu.ltat, le sentiment, mon, souhait, la odritC,rnon o@u? ma oolotttC, etc.:

(xxii) /usgu'd pr6sent /e foit est gu'aucun journoliste encore ne s'en est oyis6.(A.Blcox)

La forme modale de la proposition en position de Pr6d est dictCe par le thdmedu nominal sujet ou par le sens, suivant I'opposition modale r6el ivs/ irr6el:

(xxiii) Son d6sir est gue je riussisse.(xxiv) So crointe est gue yous ne demondiez conseil d cet homme,(xxv) fo besogne o 6t6 une fois pour toutes portog6e. Le molheur est gu'el/e oit eG entre

nous deux..,(^NourLI{)

(xxvi) L'importont est gu'il fosse preuve de couroge (ir6el) / L'importont est gu'il o foit preuvede couroge. (r6el)

(xxvii) te plus simple seroit gue vous logiez pendont guelgues nuits chez l'un d'eux,(caMus)

(xxviii) Le principol 6toit, en somrne, gu'une |ventuel enquiteur soit dons I'impssibi/itdd'enretrouver plus d'une.

souvent, le verbe copule a la forme c,esl : (nonrr-onrr'r'nt)

(xxix) Lo verite c'est qu'il n'o pos confionce en moi.

_(xxx) L'essentiel c'est gue tout le monde soit pr6sent d cette r€union.(xxxi) Lo seconde rdgle c'est qu'il fout ogir (...) Lo troisidme rdgle est qu'it fout croire i lo

puissonce de lo volont6.(MAURors)

, Un Pr6d propositionnel se pr6sente parfois sous la forme d.'une propositionrelatn'e avec ou sans d6monstratif int6gr6 :

.(xxxii) l/ est aevenij c. gre t, sois.(xxxiii) /e ne suis pos qri vous ctoyez,(xxxiv) Mois ce prbbleme n'est plus pour votre g€nlrotion ce qu'il fut pour lo mienne.

(uauBors)(xxxv) fu n'est pos ce gue tu yeux, mois tu seros ce gue tu voud)os,

(II. BAZn{)

rc - cr 176 2lt

Page 24: Teodora Cristea Grammaire 2

Il csi.,te igirlttttt,ttt tttrt' prolxrsitiott illtrilrut (lt:

(xxxvi) Le ,.:c./ageur ttouva bizotrc qu'ils se soient iu: oinsi

I'olrjct :

d:puis son orrivle.(nonuti-citlu,rl:'t 1

L'0ttJliT I)IltD('T

tout rtr rrstlnt reDrdscllld pri.s drt vcrhc pit,r lln pl'on()lu persortncl ri l'a,ccuxltiforr itu rlir,tif. ott tttr iulvrrt'bo pronotninal srus llilettr lourrle 1u'6triser' :

(u)(ri)

(vii)(viii)

ll o dansd la.ll a dons€ laLa premiireLa prernidre

premiire danse ovec ./eonne.premidre fois ovec ./eonne.danse, il l'o dcns6e ovec Jeanne,fois ii o dons€ avec jeanne.

P{jllr rli'iinir ltr I]t r-trbitl rl€signo Pirr k: tertne tlblljet direot lcs grirmttrairiensont trrit appr:l ri ctr,,r eritc\ies'itui reiOrrcit tlc plnsietus nrtlres defirits: sdrnnntiques,

parrrrligrniiitlues et svttlitgrnirtitlues.^ Daus Ltlrlup:r,r,t.i,,*.i,,*, le.iltlfinitions qu'on donne de-I'objet direct ne r6us-sirsetrt Dirs ii'se .sottstnlire l\ lir, circul:t,t'ite: on definit l',robjej" contme le' comple-rnent dtis l.r,lles trir,usitifs et le ,,r'crtre trzlrtsitit(' colnme le verbe dont f irction passe

sltr lln o5jlt. ,,f,es.r'rri"*-tr',lnlitifs, appeles ptrrfois olijectr'ls, '-r6at cetlx qui elpri-merrt une"actiol sortani rlu s.jet at passanf sur ur oU;ei. Ces verbes-appellent'enprincipe, urlcontpl6nrcnt cl'ollict, tl6signant l'6tre qui est le terme de l':rction ou

I'objet auquel l'rlction tend" (lI. Gnrvrssn, 1953 : 512).

Ces tletinitions ont dt6 sounrises ir, une critique tres sdvore de la part des repr6-senttr,nts 4e I'ecole g6rrtir.irtir-e et trir.nsfornrir,tionnelle,,.La taillite de eette concep-

tion de Ll gr:lrutrt,rii., e,si t"u., .ttte m0nte des uotions (s6mantiques) comme celles

rle complement d'6lljet direct'et 69 ys1}e trir,nsitif, poutant colstamment ,rutili-s6es,,ef ,.t1r1lliqu6csi,e f,,iri les niveaux tl't'nseignement ne resistent pas A tlllS;lJ.se lir, piuS'el6rnerrtaire. Et I'o1 apergoit ais6ment que de- telles notions n'ontaocon sir.* au pr_rint .i" *o ae h grammaire de qu6lque lalgue que ce soit"(lI. Gnoss, 1969:63).

En constatant ces insutfissances tles tl6finitions courantes de I'objet directtessentiellement s6m1,ntic1ues, Its gramtnairiens et les linguistes ont essay6 de d6-

coul-rir les propridtd's s.l'nttlriclttt's de ce Dt du verbe.A pr'lrtir. tle couplc.s de p^hrirscs qui prfsenteut la m6me structure lin€aire'

GN + 't +. (l1;, o,, ,i p, cor;tater qu'il existe ce'taines dift6rences de compo-r'

tement euire les gr,,rp". nomilaux qui peuvent s(j pLlcer directement i fuoite duverbe pivot tle la'phrrise. Il frrlltit tldnc irouvel des critt'res cirpables de distinguerles tletix types de'rl6tcr.rlirratrts qui liglrent drlns tles phrases telles clue:

(i) le loboureur trovoille le jour. .

(ii) Le loboureur trovoille lo terre.

L'rrppliea,tion tle ccrtilins tests tlonne des r6sultats diffdrents pour le I)t de(i) et poru lc Dt tle (ii). I'rrrnri ces tests il convient de noter:

oIa, perttrutilbilite du Dt en tdte de lil phrirse

Le Dt ol)jL,t rlir.t.t,t tri'lse l:risse Prs <lisL.rqucr au-tl6lrtrt rle la phrase, tandis que

le Dt circonstrint tle terrrps peut *" 1il".e. en ttte de lir, lthrase sans que cela, entr{iinela destructiou de l'dnonce:

(iii) Le jour, le loboureur trovoille.(iv) *Lo terre. Ie loboureur trovoille.

Ce critdr.e utilisc I'ordr.e des mots et la coh6sion des constituiuts. Si-lbnveut changer la pl:,ce du cortrpldment tl'objct direct, on est oblig6. tle le reprendrepar un sq[stitut-4ont Ll place e';t-d61oirnin6e d'ar.3,qce. Poul A. BLnc{EE}EC=1irOOO , 68) ,,ser.a rcconnu obl"t d, r'".be le compl6metrt pouvant servir de thdme,

242

Ll'est tlouc iur trne contr*in1c r.vrrtagmtr,tiqrre que A. RLL\IiE\BEBG fond.e sondprenrc dc la, ,,traq.slrosition thdtnatitlge('. Ce rlue I'ou perrt reprocher i ce crit0rec'est s'.r, non sp6cificitd ca,r il ne perme,t pas de s6pa,]er deux t1-pes de compl6mcnts :il existe des d6telminiuts qui IIe peur:ent pas 6tre d6placds et cgri ne sont, paspour aut:rnt tles objets diiects. Cbst plut6t Ie'caracfiiric obligatoire du Dt qui'assigne i, celui-r:i une plirce tletermiuee dans la phrase :

(ix) l/ est oimoble.

(x) *Aimoble il est.

(xi) ll porle de Pierre.

(xii) *De Pierre il porle.

(xiii) ll vo d lo gore.

(xiv) *A lo gare il vo.

ola pronominalisation par_.le pronorn le, la, Ies (et va,r.)Le Dt objet direct Se laisse pronorniriii,liS"di ptr,r Id pronorn persounel marqu6

en cas:

(xv) /e connais cette Dersonne. '+ Cette personne je la connois.

(xvi) ll dort lo nuit. =+ *Lo nuit, il la dort.

}[ir,is ce test est lui aussi non sp6cifique parce qtt'il ne separe pas les objetsdirects des r-erbes lransitifs rlcs pr'6dicatifs des vertes copule :

(xvii) Pierre est ouvrier. + Ouvrier, Pierre I'est.

o tqr, !rarlpo-q!_t,!qq -Au 1)iU!!iff,'cxistence d'une tortrre passive parallile ir la torme active est considdr$e

(onll]re pertinente poul I'objet direct:(xviii) l-o terre esa travoill{e por 'le loboureur.(xix) *Le jour est trovoi116 por le loboureur.

l[a,is ld, aussi, iI faut faire reurarquer que Ie test est limit6 : d'une part, ilexiste des r-erlres tra,nsitifs qui nc se laisscnt pas tourner au passif et d'autre part,certilins objets indirects peuvent 6tre prorominalises par Ie (et r-ar.) :

(apud u. GRoss)

o I'iriten'ogationLe choit iles moti-interrogaterus (r1ni, que, qui est-ce que, qu,'est-ce_guelest

Ie critire lc plus gdndrtrlerncnt-utilisd ef giammaire lraditionnetie pouf-iEeniitierles objet direets:

(xxii) Que travoille le loboureur? - Lo terre.*-Le jour.

(xx) Mon pere fume lo pipe. + *Lo pipe est fumde por mon pdre.(xxi) Jeon obiit d Pierre. + Plerre est ob€i de Jeon.

213

Page 25: Teodora Cristea Grammaire 2

t tt nrrullt[t,llxrr,l furtr

l,rr lt,rrl tlrr lrr trotttltrrrll,tlllrttt r,,rl ttrolttx ttllllxri otr gt'rtttttttrrltu 1ttt,t'trrt qtrril trl,lltrrilrt prr,r'lr,r ;ro.rilriltlri.l 111, [111,1111,1 uu n(]nrintrl r\ prr,rlil rltt t-r.tlrrr lt'ntrxltif rlrri lrigitl\rlrJr,t rlllr,r,l:

(xxiii) [c trovdil de la terre por lc lobourcur,tttti,r *[c tovail du jour por le loboureur,

aht cotnlrirtutoirc dts I)tLes tleus tldterurinttrts, objct clirr:ct et circorrstnnt, peuvcrnt se coulbioer entrc

eux ir, I'intctieur dc la m0ure phrase Novau et sans ptuse qui les s6pilre, ce quin'est pas possiblc pour tlerix olrjets directs :

(xxiv) Le loboureur travoille lo terre le jour.(xxv) *ll trovoille lo terre lo vigne.

Les propri6t6s s1'ntaxiques mises en dvidence sont ina[6penclantes l'une deI'ilufre (11. GROSs, 1969: 6?). Ainsi, il existe des verbes qui admettent l'inter'-rog:rtion specifique de l'objet et la pronominalisation ma,i$ qui r6sistent i, la pas-sir.isation :

(xxvi) Ce livre vout les trois froncs que j'oi dA poyer,(xxvii) Que vout ce livre?

(xxviii) Ce livre /es vour.

(xxix) *Les trois froncs que j'oi da poyer sont yolus por ce livre.

Dc nr6me, drlns les objets realis6s par des infinitifs ou des propositions, lesr'6sultats de lir pronominalisation peuvent 6tre fort diff6rents suivant le thdmetlu verbe rdgisBant. Ainsi, dan-r les paires de phrases :

(xxx) ll cherche d ce qu'elle vienne plus souyent.(xxxi) Il cherche d venir plus souyent.

(xxxii) ll tient d ce qu'elle vienne plus souvent.(xxxiii) ll tient d venir plus souyent.

le test dc la pronominalisa,tion ne s'applique pas de La m6me manidre:

(xxxiv) /l le cherche. (*ll y cherche.)

(xxxv) ll y tient. (*ll /e tient.)

I)a,ns tl'autres construction infinitives, il existe cles contrastes qui mettentcn cause les te;;ts emplol'es pour-ldentilier les objets directs. Les constructions quicontiennent t9_:glf,C._Iiptit_tffJarr?]rdmettent-

-la p:ono-minaulisatiqn _e-!_.-l.llnJerroga-tion mrlis refusent 1r pirssir-i-;a.tion: --*

(xxxvi) /eon foit tomber le livre, + Jean le fait tomber.+ Que floit tomber ]eon?+ *Le livre est foit tomber por leon.

La solution qui s'impose est qu'il faut constituer des ensernbles de traitssyntaxiques pour chaque unit6 verbale et pour chaque tlae de construction sui-vant Ies tests admis et les tests refus6s (II. Gnoss, 1969 : ?2).

244

I)utt* lrl xlru(rfittro rk:t tott'itiittrrltl,i, lci rleux dirtenrrirurrrts vt'rlxtur:. lrohjctdirrlct ot; lo circtln,stlttt ttrr. rtcl,iorr dirrx,ic, ir<.rnt tkllirnitds lirr lrl dtipenrlrr,nce s1:n-tilxiqrro, pnr Lr nortrtl dorrrinrrnt drrns I'rrrlli'c sl.nl,rrgrnatiqur-':

\Novau

GN G Pr6d

Le laboureur

MV GN

travaille la terre

G A.jv

/le jour

5.7.0. L'objet direet - cat6gorie superlicielle

.-- -{ Pir,rtir tle la cottstatation que I'objet direct est une catdgorie qui se Llisse<lifficileruent cireonsCrire__e!.-r!6ijpii, Ics r.epr6s'enta_rits d'une grimmaire orientdes6manliquenrenl sont :rilivdj i Ia concluslpn que tlobiet tliriect est un fait clc.qnlfar'c ct qu'il ,.r'ache" des relrttioniTiESTi-ff6rentesTit'ifif de rue s6manti-qug_: Ces tlifftirentes rcllltions casuelle.s ont objectiiis6es en surface par des riglesSdcifiqucs qtti sont tlictees par la configuratiori casuelle caract6risti{ue de cha'quecLa,ssc de 'r-crlles ou de chaqne verbe.

La fonction 'objr:t dc' peut tlonc exprimertelles que :

o un objet prdexistent (affectum) :

(i) /l choisit une table d l'outre bout de lo solle.

(v) Son omi l'ovoit r6confort6, sourenu,

(vi) ll fout m'esrimer p/us.

plusieurs r6lrtions s6mantiques

(norr,nEu-xmculc)

orient6, en le poussont yers des solutions nouvelles.(.r. .r. axrmn)

(ii) Un hout-porleur invisible diffusoit une musique douce,..(.r. .r. lxrrrn)

o un objet rdsultatif (effectum) :

(iii) E//e inscrivit guelque chose sur le popier,

(iv) l/ se mit A rouler une cigarerte.(nonm-onrr,r,ur)

(E. r.. REy)

o un sujet r6ceptii (surtout en pr6sence des r.erbes d,erperience subjective)If ]Iunrainl:

ce sujet r€ceptif lleut 6tre un b6n6ficiaire ou un perdzut de I'irction :

- les verbes aitlerr,.ap.plaudit', ap^prouter, oppuyerl ipanler, linancer, rtou,rrir,li:,ti!::, rCcontpenser, .ritrib..uer, ricotiJorter, siroihrri siciurir, iirtrilr, etc. inrr.oioursent un gilgnftnt (bdneticirr.ire) de I'action :

(R,. RoLLAND)

"^ -Y],,1!"lrrelrr,lion dc cet objer- direct comme un bdndficiaire de I'action permet

le,Iengrg.eornple des ggflcipgn4qgqi qui efistent enlr:e I'objet djrect et^l'olijet!11]:"1 t{a!ift. Lr;s ddfinirioris-pro-pijsets par ies aictionnai-rG rnettent'en 6h-uerce les trarts sous-jacents communs des phrases oir ces verbes s,inscrivent. Leg

245

Page 26: Teodora Cristea Grammaire 2

L'(.)ll.itt,iii'islt,tir)n d'Ult lo<:irtit sc troUr-rr s()tti liL rlOtrtiti:l'ttti-'tlu llii'rnc lesictld* ,_.,1.1rr.ulrlrilhr:l,-.r,s oui 6{li}itent lc sens de ces r-el'Iles soirt le lius soltl-ent tle-* structttt:trs'

i''i-"'iiil'iriirliiti',.iii.,:i',i'u,,'iii ,r,, rl:rrif : ai,/,' qr1,r ,,it'pport.r sotr :r'itlc i rlqttr',

al)prutlt:er ggrr ..4.rr1rt. ",rii',.^,rri*irf,- ,*.,,,r,ii,rrrrti' ri

'ri[.ir", ,,ltti tl'rttrtcr l1tison",

alrpuU(r qqa ,,lbur1ir ,,r'iu.,r:,lrr' if 'u,r.ii.rr, rirre protei'l-ioir. ul sottl ien i qqtt",

ii;o;;'r;, l,ii.u?,o*,' i, 't1q1 'les (.?rpitrur\- lr('cti*sair','s iiu lottrtiontternent tle

'...,r. truuiri. gqn. ,.p..r"'u'r:cr., Iu.rrrir rlt'* rrlirnt',ts i r1t1n;" r'fcr'ltp?nsPt qqtt

.,:i.t't'urtl{'r unc rdcotttlxrffi;.lqil; -'ii..u1iii'

r1q'r ,,rrpport"i" ttt' st'cortrs trlolal }qqn't. etc.

Il existe irus:i rles Yr.rbcs qui figrutnt dilur unc sttutlure c'oliPltse qui colll-porte un objet. direct'A,i-i'tnO?i.'i*iie et un objet pr6posiligf""l^i:-t"ument ott

mo)-o,] i a","n*, opprrriii,iriiii'iti,,*'tii, ilotet,"iquipei:, ,tttnir' nantrir' Ttou,aoir'ratilailler, etc.:

(vii) Lo noture l'avoit paurvu des plus grondes guolitds'

(DPC)

(viii) On o nonti cet enfant d'un peu d'orgent de poche'

(Drt)

- les verbe s ilCbarrasser, iaposstiler, dCpouiller, frustrer, p|it)er, spolier, etc'

ont, un ob_Jet rlirect lperdlnl de .l]1qliqf:'-:(ix) ll o spoli6 ces enfants de leur hlritoge'

(orc)o le Possesseur

IlexisteenfranQaisunnotrrllrettssezrdtluittleverbesquiadmettentl'ob.iectivisatioq .i, po**,11*1r,.." c;;i;^;;;;;;r;;;irruleie-inrpliqire .n double Dt:iilOrrl"L',ii.""t"f ;";',ili"r.,"ir"tir",ipatial*:; ces-dens d€lermi,auts se trouve'ttlans itn rapport tle tout ir ltr, partie' "

Les 1r|incipir,ux verlres qui pcurtnt. stinscrire dans cette stt'ucture sont : itrein'ilre, prenilre, siisir, srrrer. empaigner, len'ir, etc':

(x)LonoindeCatherineteserroaUPoignetcommedel,acier,(ln.rcox)

(xi) ... I'ogent d'ossuronces tenoit Elsa i la gorge comme pour l'|trongler'(sruENoN)

i.?.1. L'ohjct direet - sujtt ttrontG

I.c t,oruirlt'rur1.111 1l'olrj(,t peut^ettsttitc ilr'e le.stljt'l: monle rl'ttne phrrr'se et'

rrrrrir. t1,s r.lr!rtus ."r.,,,iti',1r"i riiffei'e1tes ett ftrtrctiotr-tltt r-crhr pir-ot de lir' ph.irse'

i,--'i,.iii"ip,ii*icta*.en',i*-T..,'tr** [ui lrcurent r'6gir utt obiet sujet uront6 sont

(xii) ... i/ le prit par les deux 6paules'

o une locillisir,tion sPrr,tiale

L'objectivi-sation du locatif 'sedu velbe:

trouvc sous la dominance du thime lexical

(xiii) llsprirentunecoursivedb6bordetressortirentdirectementsurl'ilotdontilsescoloddrentles 6chelles"' (J' J' ANT,,B')

(xiv) Ayont grovi la c6te' Mothios orrivo bientit ou croisement des deux grand'routes"'

(AnAC'oN)

(xv) Quond ils ofteignirent la promenade du bord de mer, "t [:t;i]",

246

les srtir-ir,ntcs i

- des verl:es factitits: )'Ioisser, (ntolert emm,ener, etc.nitif :

conrpris des 't-erl:es fircrtitifs tle nlonvetnent "

Jaire,f ia iroposition t'st r6alis6tr dirns ce cirs par un infi-

(i\ Et lo-bos. en bos sur les docks, on ouroit foit virer les grues' on ouroit foit fumer let'' ".#". ..,* l;;i;;r;;, ,orlei des fots drhuile et arrimer les gros rondins de liige.

(r-o cr,6zro)

(ii) Un jour on envoie le petit commis porter des popiers ou comPtoir d'Escompte de Mar'

seil/e.

(cL. cuoNEz)

- 9"* verbes de-percepiion: aoir, regardet, enlendre, icouter' senfir' etc':

(iii) On voyoit luire le disgue loiteux des pompes A essence'

(sL\Glioli)

(iv) ll ne l'entendit pos ouvrir lo porte.

(P. vraLAP')

(v) Elle sent posser chez des pouvres coptifs tigolrJs un tressaillement d peine perceptible'de reconnoissonce.

(N, SARRALTE)

La pronosition dont l'objct est le sujet mont6 peut se rdaliser dans Ie cas des

verbes cl'e perception soui Ll, formtj tl'un participe l)resent :

(vi) Celo I'omuse de le voir se ddbottont pitueusement'

(x. s-mn-lurn)

Ce sont surtout les verbes de.type ,,voir" tels q\e !Pe,l9(y,oir, p-eg9-910oir, d'is''-lingrr,er, etc. cpri .s-e pr6tent le mieux it cette donstruction :

(vii) /'operqois .nos amls montont lo c6te.

(apud ulucrn, 1968)

- tles ver'bes d'appr6ciatio-n,Jattitude appr6ciative ou depr6ciat iv e) : accu'ser'

battre, bldm,et:, crmqitii Jelici[ir,- loner, pt'ttnir, remerciet', sottpgonner, etc' z

(viii) On m'occusero d'ovoir coup6 des roses dons le iordin"'(r,u cr,f zro)

(u. LFJLANC)

247

Page 27: Teodora Cristea Grammaire 2

(ix) Et quond le pitissier Corbet d Poris le bottQit pour ovoir fl6nd en revonont d lo bou-

tiquc? (AlrAGoN)

- tltrs settti-rlttxili:t,ires tltr uroda,lil6 ftctilirc (1- r:orrrpris tlcs verbes- per-rrri*sif,r) : ui.ilet, auktri*err'diritlet, diterminer, en&ut'.a"gPt', etitainer, ercitet, lorc.l,:,hahiiu.er, intitt't., inailerr'rliligerr'rtm,ercier, eic. ir,insi iluc rleil verbes pctforruatifs(r1ui visont ii irnposer pri,r Lt,

"paiole rru ceriaiu conrpoltemertt\ t eorjro'er, ilissttader,per*&q,iler, prier, sttpplie,", etc. :

(x) /e t'oi pri6 sur tous les tons de ne l'oppeler que M. Romcnet'

(AIAGol'i)

(xi) En m'obligeont d portir de z6ro, vous occroissez I'int6r6t de I'exp€rience.

(J. RoITAINS)(xii) On ovoit habitu€ cet enfant d trovoiller seul-(xiii1 Elte controignit la chatte (...) d regogner d'un sout son 6iroit observotoire.

(csLLErrE)

(xiv) Elle ovait d6cid6 Jean Thi€baulr d prendre son cong6 dons les montoEnes...

(EucoN)

- des verbes d'opinion qui rcgissent un Pr,dd de I'objet (v. supra 5.6.0.1.) :

(xv) Mois vous, monsieur M6liot, je vous croyois plus ddlicot.(aorr,o.lu-xucErAC)

(xvi) Elle le trouvait plot.(ABAGoN)

5.7.2. l*s rGalisaleurs de l'obiet direet

L'objet direct peut se rnanifester en surface sous des fortnes diff6rentes aupoint de vue des structures et des 6l6ments qui sont eng&ges:

o un nominal (nom ou substitut'). un infinitifa une proposition i, 1rf (compl6tive, inten'og'ative

antdcddent)

5.7.2.0. Le nominal objet direct se cdl'act'6rise parsyntagmatiques telles que :

o la rection directe (forrnant de position)

indirecte, relativo sans

certaines particularitds

o la s6quenee d6terminde \

o I'accord en ge,oe avec le participe pass[ des verbes conjugr6s avec I'auxi-liaire atoir \

b.?.2.0.0. La position .o5jet det, tout coni'me la position 's.jet de', n'estmarqude p*. ur".,^o relateru. pr6positionnel et s'\xprime par le seul formant deposition. \,

En frangais, m6me Id oir apparemment il y a ud,6l6mcnt prepositionnel devantl,ob'iet direci, ii ne s'agit

".r'tdalit6 que d'un quantitatif partitif, inverseur de

totalit6: \,(i) ll n'o Pos bu de ce vin.

248

Il esiste {russi dcs ct,i pirrliculit'rs <1tti ptrlsctrlottt trttc ltrr.posiliotr rle rievrtntI'olrir.t dilt'ct, I il x'irgit, <rn p:r,rtir:rrlierrlc lii slrttcture contp;tt'illir'tr tlt'Drtifdrcme, inter-r<-rglitire, rrrrtrtluticr st.vlistitlrrcrru'nt coulno ltllllrttt'nitnt it Ll I:rtr$tt' litt6rtirc:

(ii) Que prif€raient-ils de la nuit ou du lour?(aEr(i0r)

Il f1,ut ftt,irc rcnur'r'quer qtt'il tsirtc tr.er D U,, t"u-t'lrc tlt' rcc'riotr rlirectc qui nesout pirs rle,r ol:jots tlitccts :

* dc: cit'eoust:rnls dtesltrrce trt- tle tertrl:s :

(iii) Yous rentrez Qual des OrfAvres?(srrtnsox)

(iv) Lo Bourgogne o r1veill€ cet 6t6 un vif intdr€t chez les touristes.(l3rires -I'orrr:clles de I'ro ttce, no. 29-9-?3)

- des compl6ments tl'attitude :

(v) ... il porloit, relevont ses lunettes, le tranchet encore d lo mcin, sous lo lompe de cuivre.(c:r,. cuornz)

- des compl6ments de lrro1:os :

(vi) E/le lui o porl6 chiffons, trucs de ieunes, musique classique, etc. _

(r,n cr,6zro)

5.?.2.0.1. La pltlce que le I)t ,.objet direct" occupe en frangais est d6termin6epar les el6rnents sttivilnts :

a la nature tlu r6alisateur' : nonl ou pronom personnel, relatif ou interrogatifaIe contour inlonatoire de ln phraseo le registre st1-listique

I-es positions possibles lorsque le Dt est r6alise par un nom sont les suivantes :

(1) GN, + V + GN2: Je connais cette Personne.(2) V + GNl + GNz; Connois-tu cette personneZ(3) GNr+ GN, -p.V; Que de lettres j'oi requesl(4) GN, + V + GNr: Combien de livres ovez-vous ochetds?

(5) V + GN, * GN, : N'6leveront la voix gue /es gronds poetes.

La place que le Dt oecupe permet de lerer certaines amlliguit6-* d:r,ns les pro-positions r6gies:

(i) /e ne sois gui o cherchd mon frere.(ii) /e ne sois gui mon frdre o cherch6.

Le groupe Yp f Dt constituc rtne s6quence de forte cohrision qui ne toldreen lirngue standnrd clue I'inliltration d'un Adv P ott d'ttn ilutre adl'erbe :

(iii) P. M. en ovait presque lo respirotion coup€e.(SI}IEN0N)

(iv) J'oi requ hier lo visite d'un jeune homme de votre 6ge.(uALrRors)

(v) Bien urt"niu, un historien, m€me s'i/ est omoteur, o toujours des documents,(cArus)

Le style litteraire rnoderne a trou'r'6 d:lus la tlislocation du groupe \rp f Dtobjet dilect par l'infiltration d'autrcs constituant-s, un de ses procddds les plus enfaveur. ,,L'unitd du gSrotpe est la conclition m6me de I'effet de suspension qui estici le but de h recherche stylistique : le compldrnent devient le terme attendu et

249

Page 28: Teodora Cristea Grammaire 2

dtrfinitit rk. lil phr':r..t, .risprntlr!t lotrt t'tt{iirt't'rrlrt rt"liti-r'i et lc sujt{ "(Illr\Klr\-Rr'l{;, I {i.lS : 101) :

(vi) ll cv;;r po:i par terre, o ccti ie lui, son poq,et c'of1'oircs gi 53 A6r'ue'(t.u t'rf zto)

/.:'.\ tt- -....1-,.+ ):-^ \i.rt, Si-f lC nCigc, Oe:; trCreS frCiCiieS Oe Srnglier.\jll) 'r)

Lv;lc : !u(Jevl/Lr )ur rr

(l'. \'I.\L.ul,

Le Ilt oltjcl lx.lt s'iufiltrcr ii I'intdrieur dt (i\- toustitttetl'urr iru-tilirurtfausilie. Il s'agit gri p:rrticuliur tk:s objet.r rdalises pilr tlcr ttotttilttltll qtlzlntit?r,tifs:tottl, rien, beaucott,lt, ,i'ol, rtsf,t:r larrl, etc. :

(vii) ll n'o rien oub/r6. li o tout emPorte de ce qui lui apportencit"'(L. rl.{r.D'I)

1,1 postposition p:rr rapport au l):rrticipe prlsse ou i I'infinitit rr,rrxili€s est Pos-sible si ces rluantitatils sont suivis i, leur lottr d'utl I)t:

(viii) /'or oubli6 tout ce gue tu m'ovois dit,

(ix) /e n'oi vu rien d'intdressont.

L,inversiou simple du Dt objet clircct se ldirlise en fl'iulqiris ('outempori\,irl

dans des conditions d6termiu6es :

a le contgur. exclir,matif ou inten'ogitlif qui elttr'?rine l'iuversion du sttjet :

(x) Combien de temps demondez'vous pour le foire?(xi) Que d'efforts n'o-t-il pos foits!

o ln sdrluence i, objet invers6 rnarrpi,e ftu 1)(liltt rlertre stl'Iistique (frangtr,is

litteraire) :

(xii) Prennent la capitale, les substontifs comrnuns emPloyis camme surnoms.

(ln ntnors, llpud lt. NJ6GAARD)

,rA pat.t, des cas lrarticuliers, le franqais rnodtrlne ne connait pas l'inversionsinrpie 1i complement'direct, ou presque pir,s. Cette dcrnidrc r6sbrve.est due i ttneplu'ase

"orrr*"io suivante, qui cit bien rllun Ccrivirin tle nilissatlce itrir,ngdrt, mais

qni palait poultant correcte:

C'est Id toutl'oppui que tu pr6tes i un Job comme moi? demondo Anghel.Trois enfonts

j'oi eus et tous les trois ie les oi perdus?

(ruNlrr rsrriATE, ir,pud rltttxeNBERG, 1958 : 16{)

La, fonction et la sdquence sont solidaires en ft':r,nqir,is tnoderne, en ce sens queI'anteposit,ion du GN, par rapport ftu GNr ou au rrerbe- impliqrte une forme casu-elle niarqude, c'est-i-4ire qu'elle suppoie un olljet r(:alise par un pl'onom : '

(xiii) Et ces gens ottardes ou cof6, le douanie.r de gorde les envie.(srxENo\)

(xiv) /e ne te les reproche pos d'un point de vue morol, tes Petites offcrres.(-{RAGoN)

1\ous arons afftr,irc i 1n proc6r16 de mise en relie.f tris en faveur en fl'ilnsaiscontemporain et qui se cgmiinc sotivent a\,ec un morphiule dc prrisentation :

(xv) Quont d Jeon, je ne le vois plus jomois.

25X

f,ts olrjets rlirects inrldterntiud.s, pr0tt\lds dc I'urlirlt indrifini, ne peurcntlrils 0trc rli:t+chtis tle rctte rrt:rnii.re:

(xvi) Il connoit une personne. : +lJ la conncit, une per5onne.

Iir, tliskrtrrtion t'mlrh:ltiqt:rr cn t01e tlc lll pltttrsc sr contlrinc ditns ce ca$ lyectun trtot irrtrotlucteur ct lir prolromirralisation l.,ilr rrf :

(xvii) Comme surprise, il naus en a fait Llne.

5.?.2.0.9. Iin t:e rSri corlcolne la conlinrtili dc rr:arque,r cutre l'olr.iet direct etle lurticipe prrs.sd il firut pr6ciset que rlans lr tr*tlition cult.ivie de la langue fran-gaise. le pnrticipe passd. deti rerlres coniugud$ ayee aro'r s'accorde en genre et ennonrllrc rrec le conrlrltiment tl'objet direct si r:clui-ci 1tr6ci'de I'auxiliaire.

ll frrut tlistinsuer clcux t1'1rs dc ligles rle I'ilr,r.olrl tlu llarticipe pass6 arecI'objet :

olil ri'gL. gdui'rale cle I'ortlrc sdtlrrcntielo cles ldgles partieulidres

5.7.2.0.2.0. L'ol,rjet <1ui prdci'rle l'auxiliaire m'oir peut 6trc rdalise par:-- le lrronour relrr,tif que:(i) fu es /o seu/e femme que.1'oi aim6e...

(lr. r,nnr,axc)

- lrrr plonoln ntone (!e , la, les) :

(ii) Mois s'il ovoit eu des soucis il me les ouroit confi6s.

- un q*antitatif : (I.,ILEAU-NARCEJA.)

(iii) Combien en o-t-il reguesT

it.7.2.0.2.7.I1 existetlenorubreuxcasparticuliersdir.nslesquelsorlleuth6siteretla gratuutilire normatire indique des solutions qui n'ont jarnais 6t6 int6gr6es dans lefonctionnenrent rdel de la langue.

Pir,rmi ces rdgles particulidres orr peut meutionner :

(l) Certains verbes ne peurent rdgir un compliment d'objet clirect que s'ilssont plis dans une acception spctiale, le plus sourent figuree. C'es verbes peuventcornttrttttltr ilussi un circonstrrnt dimerrsionnel de lection directe qui r6pond i, laquestion combien . . . ? I)irns lt structure sous-jacente, le compl6nrent dtobjetest <lornind par le G\-, tandis qne le circonstant de lection directc est clomin6 parle (i Pled.

Il s'rr,git partir:uliirernent tles r.erltes cottrir. co(tler, mesurer, [,eser, swtffrir,taloir, tiue :

z.t) cortrir rigit un eompl6metrt rl'objet direct s'il a un des sens suirants :

,,pottrsuivre,. :

(i) les lidrzres gu'il o courus

,.s'e\poser i, sonffrir" :

(ii) Les dongers qu'il o courus

,,piu'cottrir,t :

(iii) tes terres hostiles qu'il o courues

Le pa,r'tir'ipe pass6 s'rr,ccordt tlaus les suites automatisdes cou,ri.r une canibre(ie <'ltanees, lei atientures, les rues, les spectacles, etc.).

251

Page 29: Teodora Cristea Grammaire 2

In) (,ir,(..ltslll,trl rlirrrt,rrsilrrrrcl xllrr,li6.tcrrrlnrrr'l itrtlx-rst, l'itr\.rrliir,lrililri rltl lrlrt'Iitilrr: 1t:tssri:

(iv) les dcux ki/orrri'trcs r;t,'rl o couru.

b) attrk,r Cqttttrlilltllr rttt trigittte tlilect s'il est t'tttplof i iltl figtu'd': ',csiger(t,,.<trcll,iiottuet'", .rlli'ct'tsitot't' :

(v) fes efforts que ce trcvoil m'o co0t€s

nrilis rr,u scrtls prollre il y a invrlriallilitd tlu prr,rticiptr:

(vi) J'oi vers€ les vingt mille froncs que cette moison m'c coOt€'

(irputl tlovnr:r, 1914 : 158)

c\ peser et 2esirrer sout trilnsitiis itlrstltt'ils signifient ,.nlcsul'el' It' poitls ou'

l'dtendue(' :

(vii) Vos morchondises sont toutes pr6tes, je les oi pesdes mo|m€me'

(rr'Pudnovavn, 19{4 : 158)

mais il l- a non aecord si ces verbes signifient ,,At'oir tel poids ou telle dtentluett :

(viii) Ce bollot ne pdse plus Jes cenl kilogrommes qu'il o pes6'

Ces phrases sont, peu usit6es.

d) sottllrir peut conlmander les tleux t1'pes de tl6tertninants:

(ix) Les peines gu'il o souffertes

(x) Les onn6es gu'rl o souffert

e\ laloir est transitif <1uan{ il significr ,.occasiorttler des ennuis" ou rrapporterun profit'( :

(xi) Les joies gue ces voconces m'ont values(aPud a. 1'ltort.{s, 1956 : 301)

(xii) Lo somme gue cette bogue o valu( rbid. )

(2) Si lg coprpftirncrrt tt'objcl rlirlr:t ost rtrrllis(: l,ilr l(r llotltr(tr o}('l'rl,lrt contnto,'rv,,,,,ili'ur (rclrrrlint I rrn stgirrcrrl qrri k, lllcct,rlc) diln* lltlo ptrrilrlsi(iorr (rottrl,il,-

nllit'c, il 1' tt, ltccotrl rltt 1r:rrtir'i1tt' pltssti:

(xvii) /e I'ci revue plus tri!ts quc ie ne I'oi quittde'(u,pud rl,rxsl;, l07I :;11)

J|:lis si lo ueltrc trrticilrc Nrlr lille prolxr$itiort rigie 1i*r ult't'erlJt'd6r pqlls6e(croire, pensff, ctc.), il tr'1' ll 1,ils d'itt:cortl dtt pl,rti<ripe passd:

(xviii) I-o chose esl p[us grove que je ne I'ovois pens€,

(afucl uovtvr, 19't{ : 159)

(xix) E//e est p/us molade que je ne I'ovois cru.(a,putl rtnxsn, 1971 : 511)

I)a,ns le cas de eertains verbes tle pels6e il y a double accord possible:

(xx) EIle 6toit moins belle qu'il ne I'avait imagin6(e).

(3) si re parricipe ,assi est suivi d,un J:ilH';#'"tffi;:t:i indirecto

lattribirt Oe I oUlet yi l,nicortl est, cornmand6 p:!,r les .distinctions- suivantes :

si le pI'oioni qui prec0de est, un obiet direct, il -v a accord :

(xxi) Une jeune fille qu'il avoit trouvEe chormonte

Ar-ec un Pretl de lection indirecte irltroduit ptlr de, contm,e, potr, il l'a tou-jours accord:

(xxii) On I'o trait€e de folle.(xxiii) Il les ont laiss6s Pour morts,

dcrivains :

(xv) Quelles heures i/ o v€cu.(M.ruRrAC, apud H-{xsr, 1971 ,: 510)

Si le eompl6n-rent est tlimensionnt'l il n'y a lras 11'ttccord :

(xvi) Les soixonte-quinze ans qu'il o v6cu.

Les verbes suivants pcurent atoir un I)t rlinrensiontrel (quantitatif).de rectionilirecte qui en Structure

^cle stirfacc poulta,it Otre r:onfontlu aYec rin objet dkect :

tlorrnir, ilure.r. rCgner.

252

f.) oicre peut avoir un r6gime clirect s'il & le sens ,,passer"' :

(xiii) L'existence qu'il o v6cue.(xlv) Aprds plusieurs pdnib/es jours, que nous ovions v6cus sous I'averse

(cror, aPud HoYBYE, 1914 : 158)

Pourtant, le participe pass6 invalialtle est signrlle sous lil plume des meilleuls

- si le conrpldrnent flu velbe ne peut 6tre c1u'une proposition reduite en struc-ture superficielle^et r6gie pal un verbe de t1'pe croire, il n'y a pas d'accord :

(xxiv) [o poursuite des yonir6s, que j'oi cru s6rieuses porce que je voyois /es outres y croire.

(crou, apud rIANsE, 1971 : 513)

Si le verbe {e t1'pe croire r6git l'infinitif clu verbe ttre !Pt(4, il 1'a flottetnenttltr,ns I'rlccortl, ar:ec tend&nce toutefois r\ I'inrariabilit6 :

(xxv) fo route que 1'ci cru(e) €tre la meilleure.

(a) Si le rialisatetu tltt contplitneut d'objet cst un quautit:r,tif, Ia plupart desgrtrtdtnairiens soutiennelt qu'ii faut laissei' le participe invalial:ler mais l),Itrtssi il existe rle nomllreuses rdgles, I'accortl valiir,nt d'aprds la, nature et laposition rIu rlurr,trtitir,tif .

Si le eon.rplernent d'olrjct est le partitif en, plusieurs cas sont iL prendre enconsiddrltion :

a) il I' a non :lccord rn0me si el precdder le verbe ausiliaire :

(xxvi) Des tomotes, on en o mis dons lo souce.

(apudn,lxse, 1971 : 513)

(apud l. rltollls, 1956 : 149)

253

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(xxvii) - Vous avez vu Ces gcns qui ont le mol de mer sur votre boteou?

* Oui, j'en oi vu-(r,,trixor,, irpurl ttotttlE, 19I{ : 162)

lr) si rrr cst k: rliterruilrilut d'un itdl?r'l'o dc qrrantitd (oulant' beaurotrp' com'

biea. 1l'u*, tattittx ), l'itttltrrrl t'tt tlitlc pit,l' l& position tlt' el :

* il f- tt actortl si lc tlttlitrlitlrtif prdrc&le:

(xxviii) Autcrt- i! en o demand€es' ouiont il en o rtgues'

- il I' n inr-rtriirlrilitdt si le tluturtitttif -quit :

(xxix) ll y cvoit plus defleurs do;rs /es chomps que cotherine n'en ovoit vu de ioule so vie'

(anEcoN)

llztis Li encore, rtn xign:rlr: de fr.dquertles infractions i ces rdgles dtablies par les

grtmntitires uortrtatives.f)ans uue proposition t\ conlour. intonatif inlerrogatif ou exclarnatif, l'accord

cl6pencl de Ia ptsition tlu d6ternrinant cltt quantittttit :

a) il y a accorrl si celui-ci prdrcitle :

(xxx) Combien de toi/es avez-vous venduesT

b) il 1'a non accord si cclui-ci suit :

(xxxi) Combien ovez-vous vendu de toiles?

(5) Si le corrtlrl6rrlent tl'olrjet est un collectif suivi cl'un I)t, l,accorcl est clict6

par lc scns:

(xxxii) Lo foule des moni{estonts que i'oi rencontrds (rencontr6e)

(6)Sil,olrjet,estrdaliseptr.l,unetlessdqucncessttir.antes,ilyalresitationclans lrar:cord titt pa.rticipe 1lars6:

_iivecttnilesaconil,,rratif,ilyrr,,!ccor,di\upltuieldrrparticilrepass6:

(xxxiii) C'est un des plus beoux spect'ocles que j'oi vus'

- a\-oc c,csl rrlr. rle iI peut 1'llr.oir nccord [Iu singulier ou au pluliel, suivant

le sens:

(xxxiv) C'est un de nos comorades gu'on o €lu(s)'

(pluriel == ',on a 6lu plusieurs camarades"

singulier : ,,on a 6lu un seul de nos camarades")

- l:l ldgle est la m6me avec Ia s6quence c'est ttn da ceur t

(xxxv) C'est.un de ceuxld que i'oi d6sign€(s)

(?) Le lltr,rtir:ipe pir,ss6 rk:s r-erber.itnpersonnels ainsi que celui des verbes

intra]n(itifs ^en',1,toj'6s'i*i,"r.oitn*tleurent est torijours inrariable:

(xxxvi) les trois jours qu'il o plu.

(xxxvii) Les gronds froids qu'il o lait cet hiver

254

($) L'r,crrgltl {u 1;:t;tir.i1le p:rsrd, suivi d'uu infinitif ()tl d'llrrtr plopositiou cspli-c,ilds'rxr llon se rtilrlist' r'otrl'ortltt(lttt'ttt :ltts li'glcs sttivirtttcs:

iI) T,{,s Irru'ii{.i!)cs p'.tsstis rl1'sirri, tlit, tlit, os<tr 7tt'rnr.isr Ttt'trsi, pr{ui, sttt..tott-llc

sont iirrrr,t,irr,lrlc* s'iis sriiil,sgivis t|'urr l)t Inf'ou f i't'tluit r:tr itrttt'tut't'.;tiperficiclle-Lc partirirrc lritss,! ptt esl tortjotirs itrr"alri:t!.rlc:

(xxxviii) J'ai faiz tors i'.'s eifa:ts que.l'ci pu. (faire)

(xxxix) je tui ai laissd lire tous les livres qu'il o vculu. (lire)

(xl) J'oi Foit toutes les dd;'norches qu'il o voulues' (voulues : ,,exig€es")

lr) Le prlr.ticipe purssi plac6 entre tleux gtic est acco-rt16.suivrr,nt la place ducontpldnrcui d'6lljet dircct, decelablc pilr la, natul'e du r-cr'l:e t'egtssant :

- il l- rt accortl si qtre, : pronom relr,tif olljet du YP :

(xli) Ceux que I'on o pr6venus gu'ils devolent se pr6senter ou secrdlariat'

- il n'.r' a pas tl'accord si grr,e, : prolom lelatif objet du \-R :

(xlii) Lo lettre que vous ovez cru gue i'6crirai,(aPud l. THolrASr 1956:302)

(xliii) lo lettre que j'ovois pr6sum6 gue vous recevriez(tbid. )

Les srrites *croire une lettre et *prdswner turc leltre -qont interclites, donc lecourplenreut P est plzr,ce aplds I'auxiliaire.

(9) Le pr.r,rticipe pass6 suivi d'un infinitif ou d'un ptrticipe prdsent connaitles rdgles d'accord suivantes:

ft) coD : Ag Inf (Part' pr6sent) : n63sttr '

(xliv) les enfonts que j'oi 6ntendus chonter (chontont)

(xlv) Mothios ne I'o pos vue orriver. (R6BBE-GRTLLET)

b) coD * Ag Inf (Part. pre-sent) : non accord

(xlvi) Lo chonson gue j'oi entendu chanter (chontont).

Le palticipe passe /artr { Inf est toujouls invariable:

(xlvii) l/ o lait pleurer les enfonts.

(xlvll') Les enfonts qu'il o f^it pleurer

Avec le paltieipe laissi .1 Inf la tentlanee est i, I'invariabilit6 :

(xlviii) foutes les heures que j'oi laiss6 choir dons l'infini

(DUEAIrril,, apud A. TEo]rAS' 1956 : 233)

pettt a,voir nccorrl suit::Int ln ldg]e gendrale de I'identit{ rdfdrenticlle dude I'agent de I'infinitif :

(xlix) /e les oi laiss6s portir.(l) /e les oi laiss6 punir.

OnCOD et,

251

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:

I

Itl l,ltrfltrllll r,,rt lrrrtrr\lrt 1|11gxr. ptrt;rrirllkrtr. ln t'r\glr, tl\r,r't'ot'rl rr'ttlrthlll, tttt ftttl(t-ll,rrr rl,,-tri"p,ii"ir,ittr,t'i,ii,,,-i,,-1i,1;i1,i1j1,'111,1'1lgli'lr, r,iittt;,Lirrrltrl rrtrlrllxrxr'r r\ I'ttrtri'llrrlrr':

ru) xi lt, trrrr,lir,i1x, ltortt r(,glr trr r,otrrpltirrrr,rrl lttttttlrosi,, il I'rr, rtct'otrl:

(li) lcs omls quc j'oi lnvlt6r d dlrrer (,'J'ai invitd des amis")

r,) si re 1,*r.tici1,e r(sir rli,rinitif il n,;-, ,,i:il:::;lli';-'l;l;ll:]1,", cst r6gipar llintinitif):

(lii) Les romons que j'oi aim6 outrefois d lire (,,J'ai aim6 i lire des romans")

I)irns le crrs tlrs sirlucnces q,rcir ti ct. clonncr ti il 1'r-r, inrrrrirrllilite si les rletlxverllcs ne corlsel'veltt liltts leur sens lllol)re :

a) aloir ri ,,deroirtt, ,,6tre tenut', il n'y a pts d'nccord :

(liii) Lo visite que j'ai eu d foire

b) u,roir ri ,,1ross6dcr'((. il y a accord :

(liv) Lo nombreuse fomitte qu'il o eu(e) d |lever (,,qu'il a d0 6lever")

c) donner d ,,ordonnrrrtr, le participe est irivaritrble :

(lu) Les trois livres qu'on nous o donn6 d lire(apud rr,rsso, 19i1 : 521)

tl) don ter ri ,,attrilruer, tlonnel'tt, le participe s'accortle :

(lvi) Les probldmes qu'on nous o donn6s d r€pondre

(aPud ulrsr, 19i1:521)

Si I'infinitif qui suit le participc cst la r'ealisation superficielle d'une P compl€-ment d'gbjet r6gie pa,r' le i-erbe au temps compos6, le palticipe est invariable :

(lvii) /e tui oi poy6 lo somme que j'oi suppos6 lui revenir (,,i'ai suppos6 qu'elle lui revenait")

(ttPud ruxsr, 19i1 : 521)

(10) L'rtccor,rl {es particilles p&.\slis arec le cornpl6utent d'oltjet direct cour-

lrlexe (nominaur r6uniJ pat ou, groupc,s de justapositiou forntaltt-graclatir,rn -ou

groupes cle slnon5nrcs discursif.s) se fait sttir:ant Ic scns, o11 il,\-cc Ie dernier dcsnornin&ux :

(lviii) Est-ce lui ou elle que tu os invit6eT (exclusion)

(aPucl l. rllorr.{sr 1956 : 302)

(lix) Lo peur ou /o misdre, que les hommes ont toujours.difficilement suPPort6es, ont foitcommettre bien des foutes. (addition)

(apud l. rHorr-{s' 1956 : 303)

Dans le czls tles 6n1m6rations, la tendlnce est i, I'accoril de proximitd :

(lx) Cette douleur, ce grond mol qu'il o ressenti

l

i

I

t

I

tll

,)

256

(apud E. rl{o}ras,1956 : 303)

f.o trrllk.nrr r.i.rl**rorr* rond eorupto der prinoillul,,* 1'1\gles tl, l':tccord tlu par-tkrill, prr,rstr rrt'ou lrr <.orrrpkitttctrt tltttrjol, (con rcgi lltr utt t'r'rlte i\ ttn tetnpsc(rnllxrs(! r.rrnjtru(r ilrtro croir r

I. Rigl: g{nd.ale I con.,.nelLa lettre qu'il a €critelll ne I'avait iamais vue, cette lettre.i9glui "l-!:-.lgg::::1--ryel-

Rdgles partirulii.es I

Accord i

--.-.1 Accord i

-on accord

p:couri-. cciter, lL", dung".s cu'il a courus Les quelques kilomdires qu'il avait c

Les quelques jours qu'il a v€cuer, peser, souf- lLes jours heu.eux que ncus avonsv6cusir. valoir. vivre. etc.

: /e neutre : substitut de Pr6d : substitut d une propositionl'ai retrouv6e plus triste que je I' 'affaire est plus grave que .fe ne l'

ll I'avait trouv6e charmante. croire+ Preda poursuite des recherchesI'a trait6e de folle.

itatif: en + 'en ai lu.itatif autant,oup, combien,

+ QuantitatifI'en ai beaucoup vu.

a-t-il vendu de livres?

grands froids qu'il a fait cet haver

rp-i- infou propositi 16, d0, permis, voulu, etc. dit, d0, os6, permis, Pens6,voulu (+ lnf ou P)

le lui ai laissd lire tous les livres qu'il a

voulu (lire). pu: J'ai fait tous les efforque j'ai pu (faire)

qu'on avait avertis qu'ils devaient lettre que vous avez cru que i'€crir

+agent de I'inf ou partchanson que i'avais entendu: Les enfants qu'il a fait pleurer

5.7.2.1. Les determinants rdalisds par un Inf peuvent 6tre consicl6r6s commedes complements d'objet direct, clans li, mesur.e ofr ils rdpondent aux tests de Iaprononrinalisation par le ou cela (Ca) (G. E. Ror, 1976:11? sqq):

(i) les ennemis pouvoient nous ottoquer d l'improviste.(ii) Nous ottoquer d l'improviste. Ies ennemis le pouvoient,

(apuil G. E. Ror, 1976 : 117)

C-elte possibilit6 de pronominalisation n'est pas n6cessairernent liee i la rec-tton .directe de I'infinitif, car il existe des veries qui introcluisent un infinitifprdc6d6 de la pr6position de la prdposition do ou d qii se laissent pronominaliser

I ? - c.l?06 257

Page 32: Teodora Cristea Grammaire 2

pfrf lr, rrulrrl,ilul; tlo tttltct'osegrttt'ltt :

(iii) Poul occepte de conduirc cette voiture.

(iv) Conduire cette voiture, Poul l'occepte.

("r) ...je ne sois pos quoi pire de mes vingt-quotre heures' (r,u cr_izro)

5.7.2.2. Le GY peut 6tr.c constitud rl'un Y priu-cipir,l ct tl un I)t propositionnel'

Co .uo*liiu*nt, designe"t"n^Sr";;i*ii- traditioiucllc'.par le lernre de -'proposition;i;ldli;', arip,r,raii "p.i'*i".t

verbes tnrnsitifs el reponrl aux tests tle la prono-

minitisutioit far tc (cela, gal et rle I'intet'rogrrtion'I,,el6ment cor,*tani'lui"introauit ces pro]ro';itions est la conjonction grle"

(i) ll croit qu'il r6ussiro. * ll b croit'(ii) Que les souveroiniTu-XVlF silcle se soient disput6, por les ormes' des teritoires, d Io

(Ibid. )Les plinr.iplr,uN vt,rltr.s tlrri rdgisscrrt urr Dt infinitif 'olrjet- rliret;tj,sonL: acce?Irr

ile, aclwrir ilrr'alorer, aJfectir de,'a{fectionner tk, aJfirnter,- ainter-(h), arnbitionnerile, apprenilrt.'it, attenilre-ile, eL*oiler, chercher it, c.hoisir tle, eontntantler de, cornntencPr

i'tdi.), iorruuoi, tk, conseiitir 1le,'eontinter k' (de), ctaindre de, crier-de, ctoi'r.e, dai'gn'n,'iuirlr, 7e, diclarer, iliariler, tliilaignei, tl,4fendre tler-demander ir, d&irer,"dltrirrr, ileaoir ('Lle), rlire, ettjoindie,le, inseignei d, entendre (vcrho de volonld),entreprenilre de,'enii,sagcr'fle, "espirer, essayer ilV, estimer, ia.iter ile, etig.er ile,_feinilred.e, i'rrtaginer ('d.e), iniposer'tle,'inteitlire2e juier de,.mCriter ile, nigliger_de, nier,obienir he, o1.frir'de, oinettre il,i, orilonner de'- oser, ottblier ile, parilonner de, pens-er,

permettre'ttei' poutoir, prtJirer,'prCtenilre (d ), promeltre de, proposer ile, se rappele.r,

iecontntaniler'ile, reco,it,aitre, riilouter ile,'re'g'ritter lle, reproiher ilc, r{soudte ile, ris-qtrer ile, saooir, sentbler, seitir, souhaitir ("de), sttggirei ile, tenter ile, oottloir, etc.

rigueur on l'odmet.(MAr.rRors)

(iii)-NecroYez-vouspos,docteur,que,toutcomptefait,i'aieuroisondemed\borrasserde ce domoine/

. - Je le crois, modame...(.r. nolranvs)

(iv) - Vous ovez bien onnonc| que lo consultotion Srotuite cesioit d onze heures et dqrie?

- Je l'oi dit.(.r. norrArns)

(v) - Ohl oh! ricono le d6put€, on se tutoie?

- Je te le permets.(u. r,nnr,aric)

(vi) - Et vous pensez oppliquer ces rn6thodes ici?

-Si je ne le pensois fos, modome, ie prendrois mes jombes d mon cou"'(.r. noulrxs)

La glammaire trarlitionnelle cousitldre comme rles,,propositions in-ten'ogativesirrdirecte's,, aus-qi bien les infinitifs quc le." propositions ayant nn verbe arr modepcrsonnel q1i ddterninelt les 't etlr"s cle 1rr, s6rie s6rnantiqle rrne pas Savoir'(ri,uxquets ilJ sont li6s pa,r Ies cl6rnents de relation 6numer6s ci-tlessuL dans le cafu'e

1u c-ontour intonatoir'^e neutre. L'ilgent tlu Yp et celui de l'infinitif Dt sont identi-ques au point tle vue ref6r'entiel.

Le Dt Inf tlc ces structul'es ne peut 6tre d6tac:he en t6te de phrase sans briserle cadre du contour intonatoire ne-ot.e. Ltordre tles constituants est par cons6-queut strictenent ddterrnine dans ces 6noucis:

(vii) /e ne sois qui croire.(viii) /e ne sois que foire.(ix) /e ne sois oi oiler.(x) /e ne sois quond (comment) revenir.

(xi) ./e ne sais combien Poyer,

Dang la langue litt6raire quai et qlre appftraissent comme des variantes com-binrtoircs aprds ie r-erbe sat'oii, irnpos?es pt'lf te statut alfirmatif (quoi) oa ndgatif(que) dt Yp:

(xii) /e sois quoi r€pondre. //e ne sois que' rlpondre.

Dans la phrase negative, quoi et qta sont des tariantes libres, guoi 6tant lavaria,nte prdfdrentielle :

(xiii) /e ne sois que dire. : Je ne sois quoi dire.(xiv) [6us seriez'colomni| de' monidre si sotte que tont de bCtise vous coupero le souffle et

gue vous ne sourez quoi repondre(MArrBors)

258

5.7.2.2.0. La forme urodale des ddterminants propositionnels en position de

compl6tive directe est dict6e par Ies dl6ments suivants :-"- -;G ihdme lexical du veibe opdratettr (v' supra 4'2'3'7')f,es-verUes a" aOcfaation,-a-'6pinion, de coinaissance, etc. r6gissent I'indi-

catit :

(i) /e crois gue je vais faire un tour en ville.

(ii) le vous ovoue 1ue votre teguete m'a lait ploisir,(snrENoN)

(MAuBors)

(sIlrENoN)

I,EBLANc)

(iii) On suppose gue ces deux t6moins doivent le connoitre de longue dote'(DANrNos)

Les verbes de volont6, de sentiment, cl'incertitude, etc. introduisent une com'

pl6tive au subjonctif: un fivre.(iv) Elle ne ddtestoit pos gue lo vie ressemblit d

(Botr EAU-NABCEIAC)

(v) l'ottendroi gue vous avez donnd les ordres n6cessoires'

(vi) fenez, je ne doute pos qu'i/ me resoive.(u.

Certains verbes r6gissent I'indicatit ou Ie subjonctif en variation s{mantique,libre ou stylistique (tle registre de langue):

(vi) on commence d comprendre (..,) que la culture g€n'role n'est pos un simple ornement

mois gu'el/e est oussi un outil prdcieu,x.

(fiouoel,tes ile Erance, n:o' 22' 1977)

(vii) Mois on ne comprend pos qu'it ait choisi de s'ottendrir sur le drome de deux personnoges

sons 6poisseur et sons 'o"uou1'*ouodles de rrance, no. 19, 19?7)

o la forme imp6rative du verbe principal :(viii) Admettons qu'on ne nous reconnaisse pos.

(B'Ir,EAU_NABCEIAc)

259

Page 33: Teodora Cristea Grammaire 2

a lc slltul. rrrlgrr,( il' rlt ln, pnrposilion 1x'inr,ipir.lrr :

(ix) Celr: ne signlfie pos rlue cettc situotion do foit solt cutomctiquement concredite( lri vr-s'L'x.rr-ss)

(x) ivlois celo ne signifre pos gue lo possibilitd d'occomplir des efBrts (...) sera n6gligde.(xi) Celc prouve, dit-il yiyernent, que le bopt€me 6rait inuti/e, celo ne prouv* pos qu'i/ soit

effectif.(.r. nn.lscn)

ole statut interrogatif de la lrnposition principtrle (surtout en interrogationinversire):

(xii) Croyez-vous gu'on I'air tu€7(strtElox)

(xiii) Croyez-vous gue j'ai bien foit de le prdvenir?

Si lt negation et I'interrogation se cornbinent, le rnode du verbe de la complf-tirre est ir I'indicatif:

(xiv) Ne croyez-vous pos qu'il doit port|r?

o une principale h-vpothdtitlue introduite par si .'

(xv) Je le ferois bien volontiers si je pensois gue cette histoire soit yroie.(s. de eoun'om)

(xv) Si tu penses que je peux t'oider 6cris-moi.o I'ant6position de la compl6tive :

(xvi) Qu'i/ soit sincCre, je le crois.

5.7.2.2.1- Les propositions relatives sans antecedent peuvent 6tre consi-det'6es cornrne des completives parce qu'elles admettent le test de la question -objet direct. Elles sont introduites ptr,r I'un des relrr,tifs de virlerir ind6termin6ssuirants : qrri, pr'6p I q.uo.i, qrticonque:

(i) Nous oimons qui nous oime.(ii) /e vois ch6rir qui m'oime.

(ooLETTE, irpud sANDFELD, fI, 1965 : 88)Cet emploi appartient' i la, Iangue litt6raile, sauf dans le cas dc certains touls

figes :

(iii) J'oi rencontr| gui tu sois.(iv) J'invite qui je yeux.

Le relatif qtoi est d'un emploi trt's restreint :(v) ll ne m'o pos dit de quoi il ovoit besoin.(vi) II ne m'a pas dit i quoi il foisoit ollusion.Lt: relatif quiconqu,e insiste sur le caraetdre indiffdrenci6 de I'indetermin6 :(vii) ll m6prise quiconque le flatte.

.5.7.2.2.2. La proposition ditetinterrogative indirecte'est regie par un verbeq_ui exprime I'idee d'unc demandc d'information: (se) ilenaniler, ne pas sarsoir,chercher d, satoir, tottloir satsoir, ignorer, eaantinerr'ilii.e, raeonter, eapliquer, ete.

Ces d6terminants propositionnels sont introduit par un mot, intemogatif :qttel, lequ,el, quantl, Ttourqu,oi, contment, combien, (tl, )ott, qui, rlttoi, si:

(i) A/ors il demondo beoucoup de choses d to vieille femme, depuis combien de tempselle trovoilloit d la Cofeterio du Zoo, si e/le 6toit mori6e, quel dge el/e ovoit, com-bien d'enfonts, si el/e 6toit sotisfoite de so yie, ou si elle oimolt oller ou cinemo.

(r,r clfzro)

260

(ii) /e ne sourois dire, ouiaurd'hui, comblen de temps ie courus et par quelles rues je

posscri.(Dr.'rr.rlrriL)

(iii) christophe 6pouvont6 ne pouvoit comprendre pourguoi, comment ce]o,s'dtort produit'(t. nor,r,.rxn)

(iv) /e ne sois pos qui o conduit mon boteou d quai'(sr-ucsox)

(v) Quont d lo pudeur du langage ft ne sois oi elle se 'Uf'r"t''lorr.*or*;

Pour que des r.erl:es comlne t|lire, racontet, .crpliquc'r, etc. .soient suivis d,uno

"o-priti""=i"t"i.rogoii"" l"directe inti'otluite. p,r,i si' linterr,gr,tion,totale), il faut

qir,iit, "it

1n 6l6mint explicite cpri inclique IC clemande d'information, d'habitudeil-;iil q"i oipri*" l,igiorancei 1" 6s-sii 4e s'inlor,rner o. un imp6r'atif :

(vi) Rocontez-moi s'il I'o foit.(vii) *ll roconte s'il l'o fait.

Les propositions introclttites par les mots interrogatifs (interrogation parti-elle) s'emploient sans cette restriction :

(viii) Elle o roconte comment il l'ovoit suivie.'(ix)

/e n'oime pos quand quelqu'un souffre sous "t t"1J. de re,ruvorn)

(x) Il Io ddtestoitquand e//e €toitptus forte, plus intelligente, plus courcgeuse que lui.(BoTLEAU-NARCEJAC)

(xi) fu sois comme elle est.(s. de nurtvorn)

Le Dt propositionnel r6gi par qes verbe,s. qui n'exprirnent pas ln demandorI'informatioir n',est plns une'-inttuojative indireite, rnais une conrpl6tive carac-t6risante.-

Le segment si qui figure dans le,s interrogatives indirectes se distingue du -si

,,conditiorinel,. tant p,.. ir, sens ,,tlubitatif!','q1e par so-n comportement dans lac[ai"" r

"" q"i .Op*". les clelr 6lerncnts rle relation sont lcs traits s]'nt&gmatiques

suivant s :

- le rapport, d'implication;- l:r r6versibilite des coustituants;

- la combinaison ilr-ec les founes velbales en -r- :

(xii) /e ne sois pos s'il viendro.(xiii) Dites-moi s'il viendro.(xiv; *5',, viendro dites-moi.(xv) *Dites-moi.

lsrlslltnterrog.l condit.

Rapport d'interd6pendance

R6versibilit6 des constituants

Combinaison avec lesformes en -r-

241

Page 34: Teodora Cristea Grammaire 2

S.S.LnGYDEIiAPlIB"\SliIlINAItt'F):L'Ol!'IItTINDIltll0'I

II cxiste deus types essclliels tlc ddtorntirttttts tlrt vet'l.re cltti porrrr:licnb 0trcd6signcs par le termc d'objct ,,inrlircct'( :

i - rlcs I)t introduits par lil prdposition d qui ne 1'6p51'1'1'gnt pltrs lo tour pr6-positionnel apr6s lt pronomiutlisatiou :

(i) Ce lrvre opPartient I mon frdre' * Ce livre lui appartient'

,l rles I)t iutrgtlrrit$ pilt lrne prdposition cltti conservent cette pr6poiiitionapr6s la pronorninalisittion :

(ii) ll pense i Pierre. - Il pense ir lui.(iii) ll porle de Pierre. = ll porle de lui.

s'ils sont realis6s par urr rrornixDl [-,\uime], ces Dt se laissent rernplacerpar les pl'onoms ! (d + N) <tu en (de * N):

(iv) Il pense i ce voyage. "=) ll y pense.

(v) ll porle de ce voyage. + ll en porle.

5.8.0. Le llt au dati[

Si I'ou considdre Ie constituaut 'dalif' on constate que la realit6 concept-ueue

qutil recouvre est difficile e, "".o"r.

Dir,ns la traditi.,on grCmmaticale. le datif est

"'orqo .o;rri" """ tor,""-t"*io"".U" d.u nominal. Et comme en frangais:n*:^tr]:

on rie peut plur parler tle (noms fl6chis en cas' en r-aison du syncr6tisme que le

sutrstaitit tiangais "o"""it,

it-iistence d'un cas datif est prouvee par Ie test do

la .pronorninalisation :

(i) C'est un moyen de tronsport qui convient au.x Sens press6s'

1ii) C'est un moyen de tronsport qui leur convient'

Certains sp6cialistes restreignent dev-antage.la sphi:rc {]}nnlication du'datif'en tonaar,t ta itetinitiori,in ""-lit

du verbe sr.i' Ie rairport d'implic?tion qui s'6ta-

;tit;ri;; te co*plemJ";;blrt;; Jirect et 19-c-ornpl6ment au datif, appelp aqp5-i

compl6ment d'attribution ou -compl6ment'cl'objet seconcl'

En d6pit de leur iclentit6 formantielle, les compl6ments au datif n'en expri-meut pas moins des relations diff6rentes'

Il faut distinguer deux types g6n6raux tlc structures aurquelles correspon-

dent des relations sotts-iir,centes tlistinctes :

o structures oir le datif est co-occurrent i' I'objet di-r'ect .

.structures oi, l;driii';i*p1q;; pzrs la presence, explicite.u implicite, do

I'objet direct.

5.8.0.0. Ije <latit qui contracte rtne relation de double implication avec I'obiettlirect peut avoir les 'r'alcurs sdmantiques suivantes :

ole dest inat';i;; au r;^"t.io" sp6cifi6e parleverbe (v. supra 4.2.3.1.\.

- lo P'rilrlltt th I'rurlion:

(vi) ll voulolt lc foultter et lui prendre to clef du plocard' (rrr. r-erl-axr:)

(vii) sons porlcr du kroch de l'tJnion qui lui ovait enlevd tout tt c''(Iij;:ti'i d'6conomies'

(viii) A lo suite de cet occidenton lui ovoit retird son permis de conduire'

* le b6n6tici'.lire ou le pertlant' tlc ltaction (phrase &mlligu8) :

, [f;'ii:tJ#T:fJ,1'Jiffif ),'lL,'"";[:'.:,:'"'"urs

rivres chez ce bouquiniste" ;

Silenominalestaffecterlrrtrltit.[_Arrinrd],Iecllrtifexprinreunlocatitid6alise rt i ces construcrions.*--i;;

Marcel consocroit tout son temps d priser' (s. de ne-ruvom)

Les tleus dl6terrnina'nts se plilceltt nolmtlement daus I'ol'th'e lobjet direct *

obje! 1.1 datit Ii

(xi)Acetinstontseulement,Brjcecompritqu'ilneclderoitjomoissaplaceisoncama.rade. (J. J. ANTTER)

Si--l'objet tlirect est un gl'oupe conrplexe il se place en dernier:

t.iU .. r. livre de poche ouvre i tous I'acc6s oux rneil/eurs "tt"J.r-o..*or"1

c.t or.ri.c cst plus r.igourcux en lirnguc strlntlirrtl, t:tn<-lis qu'en lltngtte litt6raire

los.rotlificttions tle l'"-il;;;;; i*t:i'"it t'i-' n ii* eftct si1-listique' "OIt peut

di'e, r. gi.,[r:r{, q..,.t;,--'t,l;:l;'-li[il;,,:a,.r.i'i..i,si* 1ri,l6t'. oir l'ordre: cornpl6-

me6t. 6iycct - .ot pr",iint'- intlircct i6gntr avec tles &ceptions pstl Dombreuses'

l,or.rc respectif cte|j Oei-r'coi.plerne.ti e*t un.-oiltlre lil,e, .'est:il-tlire que dans

chiruue cils, cc sor.rt le.r ;;l,iltj lnt(.,.i.r,'* rlrs tk'ur 1t'l'lnes, ct non plus lcur fonc-

tion'sramtn,tticale, q'i';il;i;;;i*"i'"i"i'l;'' tn' BLITKETBERG' 1e50 : I81)'

(xiii) A son pdre, Jeon Gionodoit so premid re soif d'odulte: cel/e d'€tre' lui oussi' d so mo'

' , n,brr, un gud,.isseur... (cr,. CfrOlirz)

r]&pronominalisationdestleterrninarttsnonrina,rrxfiSrralrttlanslastructured,:rttrilntion p"r. "rri'liiil"dii"ii"i"i,i,-,iisation

des deui--Dt ir la fois):

(xiv) H6llne soisir le verre de vin enrre ses mdins , .ll. o[ll, il,.rgt^i:r['$ter

ou visoge'

ou partielle (un senl I)t) :

(rr) ... les fendtres de lo solle d monger lui offroient "t t"ti;:'t;;lt"X"; tc"tt'

(xvi) - Bon, dit Mdtiot' Je la confieroi donc i quelqu'u?":'#;11-

''^".EJAC)t,,qydr.e tles nb pronorninaux est le plus.ri$u*':l:,-l:-toutes les s6quences

du trlricais conternporain. ll est r6gi par Jes factettrs survaols:-- ^;i"i;;,;; -,ff vp (imperatif I non imp6ratir) ;

;i i; ;i;t"t au r"'pulni" (arriimatif / negatif);cj h P"tsotne du Dtr'

263

- le ben6ticiare de I'action :

(iii) Elle m'odresso un petit sourire engogeont.

(iv) Une @uvre venoit de lul fournir des m6dicoments"'(s. de reluvom)

(sndxNoN)

262

(v) ... le mys#rieux €tixir qui donne force et sont6 aux Martiens'(Paris trIatch, no. 1310, 1974)

Page 35: Teodora Cristea Grammaire 2

Iio tnhlorrrt r,l.rlr,rrrlrrrx r,r,rrrl tlorrrplo rlo Lu lxrxll,lott tltrn I)t pt'onolllilmllx dflns !fl,proponllkrtr r\ rLrrrlrlrr l)t r

(l) f'p y' Irrtpfu'rtllI ttIIirrrtnlil:

me if*-ilGN, te la leur VP

nous lest"r: *

(xvii) ll me le donne.(xviii) Il yous /es donne.(xix) l/ Ies lui donne.

(2) \-P: IInP6ratit aflirmntii:

ottrr gtgrtrlttl oll url lx'r'tl.utt tlc l'lrcl iott I

(vi) /c' lul souris sons lor)(une. (s. dr: ili,rr.r,orn)

(vii) Un piltoresque ou une poislc qul lul dchopporent... (.r. no:r.rrSs)

auuc locitlislr,tion splr,tir'le otl sllirtirtlisdeSi lt'. turrninal inlrrxlrrit' Jritr ti ou pronontinalisd pa'r hri

[$ Irunrain], le dttif est tin locir'tif -lr'lrstrait (-spatialisd):

(viii) Puis des mots lui parvintent, d peine chuchotds"(u.

(ix) fo pensde lui vint que ce rat n'6tait pos d so ploce'

est affect6 du tra,it

LEBLANC)

(CAMUS)

(xx) Demonde-le moil(xxi) Demonde-nous-lel(xxii) Demonde-/e-nous I

(xxi i i) Loisse-lo-luil

La cleuxidrne plt1ce cloit Q'tre occup{e par' nn 6l6rnent tonique dans une phraseimperative ; c'est poul cette raison qu'i l'irnp6ratif ndgatif oir la place de l'il6menttonique revient e, I'indice de n6gat,ion, les Dt pronominaux sont plae{s aYantle Yp:

$(xxiv) Ne lo lui donne pos!

5.8.0.1. Le clatif qui n'implique pas la, pr6sence c1'un oljet direct peut €treItexpression superficielle de I'unc tles relirtions suil-antes (v. supra 4.2'3.0.1') :

o !9 slqg.q {t1 plqqqs (clatit de Ia personne int6ress6e) :

(i) N'irnporte que'e distroction vous est bonne' (s, de BEAU'OTR)

(ii) Le rnonde qu'il r6ve, et gui nous est 6trongement pr6sent grdce d son tolent...'(Ilu.ltetin, ct'itique d,u, liorZ Jraniais, n6. 3iS, t9Z5;

(iii) 8os6 sur des foits outhentiques, le nouveou livre du grand romonicer, Douglos Reemon

possionnero d juste titre les lecteurs qui lui sont flddles.(Bttllel,in uiti.qu,e dtr, lit:re Jrangais, no. 3821 1977)

o une association. constante :.

-' la possession :

(iv) /l s'ogir d'un vieux complet qui ne lui opportient pas. (sulrENoN)

- la coutormit6:

(v) ... el/e ressembloit beoucoup i ra petite fiile gui ne vouloiiJoo;1:;xrbontour.

264

Le Dt objet indirect au datif est placd__apr6s le velbe, mtr,is I'ant9positionesttouioUrs possiLle. Elle sernble m6lne nitturelle, au moins en langue natulellet avec

u"'"o*fria ,estreint de verbes tels que : conespondre, conoenir, rCponilre, etc' "

(x) ll sembleroit qu'i un nombre restreint de spdciolitds corresponde une consommotion

moindre' (Notruelles ile Prartce, no' 20, 1977)

5.8.0.2. L'une des fouctioils essentielles du datif Et celle d'exprimer le . p-g!-

sesseurl on parle dans ce eas tle idatif possessif i Cet'.dldment poumart-ctre;on;idd.6-c;;mJ te su;ct rrrontd tl'unc plrase qui est-centr6e autour d'un predicatde possession et qui a-616 rdduite en structure superficielle'-- -i;;616*ents'capables de d6terminer le choix tlu datif possessif comme rda-

lisateur du possesseur, en varirr,tion libre on conditionnde avec le PtI possessif

sont :

- la rlistinction posse.ssion alidnable (Pd possessif) lvs/ possession inali6-nable (datif poisessif ou Pd possessif) i

- la distinction- possession r6fleiive 1lc possesseur et. li sujet superficiel de

la phlase sont identiqrres au point tlelue refdrentiel) /vs/ possession nonrede*ir-o (le sujet et ie posseiseur n'ont pa's le m6me referent);

- le thdmo t1u verbe.parmi ces tlatils possessifr il y

"r, a qui s'inscrivent dans une structure d double

Dt, obj;; Airect - ditif possessil', comme iI y en a qui font partie d'une structureayant un seul Dt, le datif possessif.

le noiJsla vousles moi

toi

Vpnou s

vousluileu r

datif possessif appa-5.8.0.2.0. L'opposition pr6deterurina,nt possessif _/vs/. datif possessil appa-rait seulement dads te- ca. ',lc tir, possessiori inalienable, la possession alidnablerait seulement dans le cas dc ll1, possesslon I

imposant le choix obligatoilc du Ptl possessif.rsant le choix obltgatou'c du rtt possesslr.La construction i, iloublc Dt, oltjet direct - datif, ne se rdalise que daus le

cas tle la posscssion non r6flexil'e, c'est-d-dire_ dtns Ie cas d'une structure posses-

sive qui implique Ia non identite du pujg! et d_u -possesseur.

uans lc (:ns de la Dossesslon lnatique avcc le rlrr,tiTpo-ssessif. Iffiri

if est en variation s6man-Dans Ie cas as !-qllo,,sse$!o!_-l!ali6nable, le I?d possesslt est en val'latron s€man-I avec 13 rl:r,tiTnnssesqif. f,a, nrlnEipale drstinctlon que I'on attache i cette op-tlque ayec lo tlatif possessif. La prtnctpale dlstlnctlon que l'on atta(

polition tle formant^s est sub j ect if (aficctif) lvs/ ob jectif :

(i) ll lui o pris le bros. (affectif)/ll o pris son bros. (non affectiQ

Le tlatif possessif est une forme pr6f6rentielle :

(ii) /eon lul boigno le front ovec I'eou froiche de I'Arve.(ffiAGoN)

265

Page 36: Teodora Cristea Grammaire 2

f,c sujct tle lrt pht.irsc peut otre. rtlalire I:Ir nn nomintl [* Animd] qui a lcr0le cl'trnc fotc& ;lgir*ilrtttr:

(v) Les flommes lui r6tissoient ,e visoge.(s. de BEAU\om)

(vi) Eh bien, vous oussi, toute cetie histoire vous tourne lo t€te'(u. LEBLANC)

(vii) ... /o sueur lui brAhit les poupteres'(nou,u.lu-NATicEJAC)

Le datif possessif peut 0tre porteur d'une 'l'alenr figuree :

(viii) On ovoit gordd le valet de pied opres lui ovcir bien lav6 lo t€te'(ARAGoN)

A un certain niveau de li}ngue (frangais familier ou populaire), Ie tlatif pos.

sessif se cornbine *r." li FO puSo*.it, ce-cumul ayant souvent une valeru atfec-

tive pdjorative :

(ix) Foi de Lupin, je te feroi cracher ra confession'(lr. LEBLANC)

Pour c,ertltines a,utrtrs unitCs rerl'lales, 1e datif est seul possible :

(iv) [o tdte lui fon mol'1vi Lo Ionguc (io pcou) lui ddmonge'

(vi) Lo Peou lui cuit.(vii) Les oreilres lui tinrent'(ii;ii i; ceur lui pdse (lui live, Iui monque)'

Cerln,inesphriwesenga.gentundir,tiftlulossesseurco.occurTenti,uulocatif.fu f.iLlli'porirtl, f"* it"',ii tutr"t sc trortvint dans ,nc relation du tout ir lir'partie :

(i*) Les cheveux roux lui colloient I la figure'

(x) Ses cheveux lui tomboient sur la nuque'

(xi) Ses jombes lui rentroient dans le corps'

Il existo en frangais une phr&se possessive centrde autour dtun verbe d'expe-

rience subjective:, atirii*i, frAUr, sitpgonner, supposert (re)connai,lre, tro'rt'o*,

ooir, etc.:

(x) on ne lui connoissoir oucun omi o Lohore. (u. DUEAS)

(xi) On lui trouve un oir r'lsignd mois heureux'(u. DURAs)

(xii) Girord ne lui ovoit iomois vu ce visoge boulevers6 de femme' (trorlt)

I,edatifp6utapparaibrllirl..ilencod'unPdpossessifquid6terminoonsur..{u""i;;p;..;a-io;'*ii6;;Utu,-**i*".u datit exprimi Ie.

-qossesseur b6n6ficiairo do

i *ti"" ; f'u-ia po***.if usi ot fi*utoiro pour exprimer I'ideo do possession :

(iiD ... il dut lui fropper l'|poule pour le rdveiller'

(iv) Mcigret, d'un gesie mochinol, lui topoto l'€paule'

(xiii) 0n ne lul o pos vol6 ses popiers.

(xiv) ll lui o r€Pord sa montre.

5.g.0.3. Le datif {sujet mont6, d.'unef)br'ase e4rrim6e per u! infiniJif apparait

dans le contexte des verbes suivantg:o des verbes factitifs i taire, laissu, enoouer' etc'

Aords le verUe frire re i'hol*'do Ot iu aaiit'est dict6 par la construction de

I'inf initif dont le datif est' le sujet mont6 : -""":' j"i;} fot: sujet montd d' I'accusatil (objet direct) i

(i) J'€tois Id, prdsent d l'une et d I'outre' les foisont exister ensemble' -(s. de BEArrvoB)

- Jaire + Inl +- objet de l'InI : sujet' mont6 au datif :

(ii) ll lui [it faire demi'tour'(iii) Lo douteur lui fit llcher prise'

.

(iv) Ce dessin est mol foit, fois-le-lui retom"fficlrrANSE, 1g?1 :3ZE)

I-e verbe laisser, ainsi que d'aut'Ieg verbes factitils de mouvement' admet

t"e a";*;6"ii-";;; ;i" .,ij.t^4. I'infinitif si celui-ci a un Dt objet direct :

(v) /e lui (le) loisse foire son devoir' -.

liij 1e toissirji les eniants cueillir des fleurs'

tVrii il i,i'iii,i c,erttii a"s freurs aux '"h^.' (?:J;l'ilii*l"lbr,

, ,rn,

Il faut remarquer que si le sujet .est exprim6,par un n9:Tr -pTq$g par

-la Pr6-positio" a lf i "

**Uig;iti, ca. fe fatif peut- exprimer aussi le bdndficiaire de I'ac-

tion (pour Ies enfants).pour le factitif de"inouvement, il y a 6galement tlouble cboix quant i Ia forme

que peut rev6tir le sujet mont6 :

(viii) /e les oi envoyds chercher des livres''(ix) Je leur oi envoyd chercher des livres'

' a des verbes de PercePtion -Le iulet montO au'datri est, attir6 par Ia pr6sence d'un ?- gH-"I direct de I'in-

finitif,-;;'i;-".tiu toi,i""i;*ipr* oUfig*toire.'EIIe semble caract6ristique 'lu

tuan-

gais familier (G. MaucEE, 1968 :260) :

(x) /e lul vois foire des gestes d6sordonn6s'

liiy1'oi vu foiri I mon pire (ou par mon ptre) des choses enroordinoires.

2fi7

(u. r,nnr,lxc)

(sr.1rurolr)

(srunxox)

(SrM-ENoN)

(snmNoN)

(srurNoN)

(in P. Robert)

I

,,i

I!

:

i

iI

III

I

)IIII

il!

5.8.0.2.1. Le datif possessif qui n'est pas co-occrurent d',un-objot direct stem-

pfoiu en-r*.iation libri".o"aitiot""" ou's6mantique aY€c l9.Pd possessif, mais'soulement dans les

"ood.itioo* <l'un objet poss6d6 inali6nable.

II eriste {es unit6s verbales qui admetttent les deux possibilit6s d'exprimerr" p"q99-3*""r1i *lsgg ro.t".i[ *t t.-^orjrt possessit i

(i) So moin trembloit. - La moin lui tremblait'

(ii) Son cceur bottoic. - Le ceur ,ui bottoit'

(iii) So tete tournoit. - Lo tate lui tournoit'

266

Page 37: Teodora Cristea Grammaire 2

I

1

II

()rr sigtutltr 1tt,**i tlcnt r'rlriiulirltt* rle rdtluontrr: lx)llI iyil (rr lil sltt'('cs'*iolt tlonfl'(I-

trri"o tlo tlorrx l)t' olrjcltr tlit't'rrlx:(xii) Cettc' chonson, jc la leur ai cntcndu chonter'

liiii) Cette chonson, ie les oi entcndus la chonter'

l.rr sujtl rrr('nl6 ltcttt prrrtttlrc Lr forttttr.tltt cottlpli'tuctrt tl'irgcnt (par) pour

le*t,r I'irurbiguilti r*rri ir-,t'ii'-,iii*iL-il"i,iprui rlu rla,tit' itrlr.rlrtil }itr ri, tlrti Dettt

intliquer rruisi lc dtlst,iil,titiro de I'iletion :

(xiv) -r'oi entendu dire beoucoup de sottises i ces enfants'

i"rf.foi entendu dire beaucoup de sottises Par ces enfants'

a tles serni-ausilitlires de rnodtlit6 ftlctitiveLes principrrr*

".,}fri* iii *-i.iiiiJrt-aiiiO.""t.s nu^nces tle r,od^lit6 facti-

tive, voliti't', 1,er,,ti**iiie, iritcr6iciive, etc'.sont " apprettlre d qq!:.d" enseigner

d. qqn i,etc., conttrr,,,l;r'h';;;;';;' ,iki'ii,,tq'i" .o''i u de' 'oniiit,ter d qqn cte'

ititottsci1rer it qrln de, ,iUri,iii" a"-i,i" iil- a.rkrnder 'i qqrt de; ilite it' qqn de,

furire d qqn, de, eniol,,a';i'i'qq, tte,'imposb.r d' q1n ile, intertlire .h qqn tle' orilonner

d qqn de, pardonner d, qqn db| permetti'e ! qwi de, presoire ? qs'u a'' reproeher

d. qtln de, sottttaiter & ;;;; ;;: 'r;,:;;;;;;,- i ,\sil" i"i, i"o*n'onder'-d' qqn' ite' tdti'

phoner it, qqn il.e, etc.i falloit:(xvi) Je fermoi mon ,oiiiut, donnoi I'ordre I mon infirmi€re de remettre mes rendez-vous"'

(e. vr,lr.En)

(xvii) Mois lo m1moire opproximotive qu'il conservoit de ces lieui ne lui permettoit pos de

' d€limiter le plrimiire ovec beoucoup de certitude'(noenn-cnrr,r,nt)

(xviii) Cotherine n'osoit pos lui dernonder de montrer ses popillons (AEAG0N)

(xix) /e ne vous conseille pos de refuser les formes nouvelles de I'ort'(ultmors)

(xx) or, il est un point qu,il nous four encore 1cloircir (u. LEBLAIi.)

11.8.1. L'objet Pr6Positionnel

Les obiets pr6rrositionnels sont, dans la majorit6 des eas, tles cl6terminants

obligatoires" du -r'cibe (v. supra 4.23'0't')'-- - T"*l.incipales p.Lpo.iti'o-", qui- intrriauisent des otrjets pr6positionnels sont

ri et de.'

5.g.1.0. Les Dt introduits par ,i qui maintiennent le tour pr6positionnel aplolta pronominalisation or, S'f"o.'r6alisi,teur est un nomino1 [--Animel, se laissent

pronominaliser pftr y, "ip.ir"*t-,i"

fo.oiif et dans certains-ias un locatif id6alis6 :

(i) /'ovois renoncl noblement I l'h6ritage paternel'(s. de BEAUvoIR)

(ii) /e pensois i la source froiche derridre les rochers'(cAnus)

(,i) {i t.nlu o :':,{'#'$il!l'i;7,'1,'o,f:T;, qu'it v suriro....^...,(vii) /'odmcts que I omour elnutsr,Iu (-uAL:nOrs)

Ott trcttt <lttcltlttt'tois trntpltll'er 'u ttllnrrrl,.luhslittrt tlcs l)t [+ Iltttttit'ittl' sttr-

tr',t--"*.'t,'i,,, ii';'i;Lt tr.qttii;;;ll r)'ot'it9' r'ittlcrrsssr'' ctc' :

(viii) C,est un homme 6guivoque, ne vous y fiez pos' (.\cacl.)

Dn ror-*nchc' on ne pcut-p;t's curployer Ie toru prepositionnel i 1 Pron per-

sonrrel ff:i.",:,,i'J_^[;'lllt(-;i d,Snitgs lulll.i qui conservent la momc pr6posi-

tio, ii.:-;;;"r"' irE-'*ii*';;' ;" rnt (v' supra 4'2'3'6') :

(ix) Cette politique pourroit oboutir i long-.terme i la r6alisation {e- ce11r3s multimedio"'

@ "i;;;;' "

";i;;;;ie- ai'tto' e Jran sais' no' 382' 1e77 )

(x) Le processu, ,,ouii.", o.:u"J.gl ,i,,,,, il;mt: f:#ig:ifft.etre)srvc6ror'

(gll ii :.Jfii ,L[;i::trii]3i:iji;:t;i:,t;,i;:,.i::; tT:r]:i Ti;l* c'ndi'|i'n

(xiii) ll o dA renoncer ir ses proiets de vacances'

illlj ;,; # ;:,;;;l;,lp'il 5:"1;;',;;..',;,*le':: ;':ffil lilrT'li'r?)"r ce Point'

Ilexistenr6medesverbesquir6gissen.tunDtintroduitparlaprepositiontiquel que soit le rdalisa't:t-;;Ji'lnll i-ftioitit ou proposition i vt :

/xv) Il veille i I'ex€cution de ses projets'

rlvii ll verile I ne rien oublier'

d;lii ii veille i ce que tout soit cloir' (apudr. p.cApur,19G9:412)

/xviii) ll s'ottend i une Yisite't?;t;i ii .'oit"na i voir entrer quelqu'un'to;i li ;;;;'d i ce que to critique rdogisse' 1rb;cl. : s|

5.8.1.1. Les Dt prfpositionn-els introd'uits pa-r -!a 'p'6'p9:"tlo'"1d4l(v' supra

4.2.3.0.1.) espriment ,H'i;i""H,lHi.'J..i-r"."lai u",'in.f.u*"ot id6alis6 (moven) :

(iii) Pour otteindreA la fortune qui lui perrnettro d'lpouser.Aur€lie' Guiltoume vient d Poris'\ ' (Bulletin rritiqtl,i ilu liare frang'ais, no' 353, 1975)

(iv) Avec mo femme et mes deux gorgons, on s'int6resse aux explorateurs.(8. PmRRE)

Les conditions de la pronominalisation sont d6terEin6s par les traits inh6-

.9ntE d" g;;i"ri ot-prap"iitlo"ner, [f Eumain]: d a Pron /r-s/ [- Anim6]: v :

- (") Il pense d ses comorodes. + ll pense d eux'

268

(i) Lo presse du soir s'emporo de I'affaire'

(ii) Mothios n'ovoit Pos tenu compte iusqu'icidonn€s lo veille"'

(iii) Le ton manquoit de conviction et le silence devint accablont'(Botr EAU-NA3CErAC)

Ilexisted'esverbespourlesquels,laconstructioni,objetdirectetlarect,ionp.Opo*ii["".11e avec de iont en vari&tion llr)re :

(iv) Le conseil municipol o discutd la question de I'odduction de l'eou' (orc)

(v) On discutero de cette affaire en ossembl6e pllnidre'

(vi) ll o hdritd (d')une maison d lo cornpagne'

(cAluus)des deux petits morceaux de papier obon-

(E0BBE-GRtr LET)

(DFs)

269

Page 38: Teodora Cristea Grammaire 2

preuve i cette chosett:

(xi) Son ottitude temoignoit une vlve symPathie.

T)nns eertains atttres ctus. I'opposition ohjet rlirect /r's/ objet prdposit'ionnel

correspontl i unc tliff6renee de senifquelquefois ) peine.s*nsiSle:J r6oer,,ddsirtr vit'etnent'. I rtyy!_9 ,,voir en r0ve" :

(vii) ll n,o pos lo siruorion qu'il ovair r€vie. (Drc)

(viii) /oi r€vd de vous cette nuit.

* d,ccider ,,se proEoncer polu. uDe cho,sett iilicider de ,,se prononcer sur une

chosett:

(ix) t'Or.ru o d€.cid6, l'envoi des troupes dons cette rdgion..

l") Vors ddciderez yous-m€me de la suite qu'il convient de donner ri cette regu6te.(onc)

- tCmoigner qqch. ,,ea 6tre le signe, la preuve" I tCmoigner ile qqch' ,,servir de

Plns ur,rement, le vetbo conscrve lil rn0ure pr6position eomnlo rcllr'teur de totts

les tIpes dc ddtcrrninnnts:

(xxii) Il s'est p,oint de la s6v€rit6 du professeur'

lxxiiii lr s'est plaint d'Etre d6rang6 constonrment'(aPud 'r' P' cAPur' 1969:321)

(xxiv) ll s'esi plo,nf de ce qu'on ne iui icisse pas de repit'(Ibid. )

Lel)tnourintlintrorlrritptrrlrlreuts'inseriredansunestrtrctru.ccorrrplescoui conipor.tc un objct .iil;i: rl*'n*iui:",ro *u riioi,1"i prripositi'nnel cst dift6rt'rtte

;;i.;;ii;'i1'1,e oe'vert''e qui le rdgit:

- objectif exptimant le contenu d'une communication exprirnde par Ie

verbe : at:ertit, 1)rete'rt'ttt charger, Dte?tacer' eonoaincre' 'persuader' ela':.

(xxv) ll o convoincu Ies juges de son innorence'

i**uq 1. l'ai prlvenu de notre orrivde'

* un locatif concret ou ideali$ : approclrcr' etclure' etptt'lset' edraire'

ctlttr;rer," ittiiiii',- lii'ti', dloigner' isoler' libiret' etc' :

(xxvii) D6jri Mothios dltoche du corton * arrache presgue - les trois montres"'

(xxviii) Eile o essoyd de d€tourner de moi tousmes omir (ROBBE-GRTTLET)

-urrinstrumentidmlis6ouconcretz.afirdmenterrasperger'baigner'e'oiJJer'cotttrir, doter, iquipet; il;;; i9; )iiiilin'^iilonner' ioncher' munir' parcr) pat'

u.mer, parcernerr- prcroii, (se) (re)o?tir' etc':

(xxix) Aspergez vos vdtements du liquide que voici' (n. r,rnnnr)

(xxx) .'. une poix profonde' contogieuse' qui combla de ioic le ieune homme'(J. J. rNrEB)

- un Dt causal: bld'mer, filiciter' atc'.(xxxi) Le professeur a bl6m6 cet 6leve de so poresse'

Si le Dt esb r6alis6 par un Inf, l'objet direct peut 6tre un sujet mont6 cte I'Inf :

(xxxii) Ses porents I'occuslrent de ndgliger ses €tudes' (Drc)

(xxxiii) On l'o soupqonnd d'avoir menti'

Certainsverbespeuventr6girunepropositiond\.fintroduiteparilecequeer al.ant un sujet id.[i;q;"-;;i"i"t aJr"i r6t6rentiel i I'objet direct:

(xxxiv) ll le soupgonne de ce qu'il soit de mouvoise foi'

LestatutdesujetmonteduDtobjetdirectdesverbesquicomnortentausstun obiet p.oposltioniliii-tr"a"it-p* dq d;'l;;";;;q a"- tut*"' r-"rLal: ainsi' il

existe des verbes n#"i"'H;uti;; Itd";it;?i;;;1i"6 d" suiet principal et ttu

sujet tte I'InI:(rxxv) Il menace cet enfont de le punir'

(aPut1 l' P' cAPrrr' 1969 :285)

(xii) Ce foit ftmoigne de I'importance qu'il ottoche d cette offoire (Drc)

En co qui concerne les conalitions de la pronominalisation, il faut rem&rquerqo'"o geo6"if fei-l-t sullstantifs ayant le trait [] Eumainl ne peuvent 0t're pro-nominalis6s par en:.

(xiii) /eon se mogue de ses comorodes. /eon se moque de ses pr6tentions'

(Dru)

(saBrRE)

(xiv) Jeon se moque d'eux.

(xv) */eon s'en rnoque.

./eon s'en rnoque.

Jeon se mogue d'elles.

L'opposition per$onnc / non personne ile lui (et v-ar.)_/ err s'est effac6e, do sortequ'ou trluve les piononrs personiels pour de_s noms de choses,-rrtais il es! rare q-uo

Iion trouve ,n po'* d;. ;.;;;;s. Il's'agit donc de certaines limitations dlemplgiqui s,expliquent pa" f'o.i!i*

"a"urLirtu t" ce pronom, par son incapacitd initiale

i designer des personnos.Un nombre restreint de verbes qui rQlissent un Dt nominal intmduit par ile

conservont la mdme prOp*itioo comme iitrotlucteur du Dt intinitival (v' supra'

4.2.3.6.):

(xvi) on r6ve de dispensaires et d'ccuyres oi sourit I',onge de lo ch.orit6, .- (anloox)

(xvii) On r€ve d'oublier, on r€ve d'oimer, on r€ve de vivre"'

Dans la gTande majorit6 des cas le Dt infinitival introduit pa,r do a pourcorrcspondant un Dt nominal objet direct :

(xviii) ll regrette ce Seste inconsid€rd.(xix) /l regrettoit de se trouver ou c@ur de la botoille,

(DUHAuEr.)

(xx) Ces petits oiseoux sont frog;les, ils croignent le froid'(orc)

(xxi) Si donc vous Porvenezd guelgue grond poste ne croignezpos de vous monF€r noturel'

(xeuaon)

270

27L

Page 39: Teodora Cristea Grammaire 2

,1,ft, l,l{ Gtl(lUFll Al)Vlilllll,AL ((l ,\tlv)

Lr,rr lutrxl lltrrttrlx llo l11 11lrrrrra No1'u,rr (Illl u)ul tlutrtitrd,x 1lrt,r' le (i Itt'r\l dtitcr'tnltt(,tt], lo (iI r,tr xon otrru.trilrlr,. (lr rrirrl r]i,l nrorlilit:rrlcttt',r qtti 1ss 1l1i11'tttlt'ttt lulstlo lu, trtlrrro lltrlrrrrr,tklll(! (lu 1'r.rh0 ct rlo c:c llt,il trr0trro ils no sotrt prts ollligrtloites:lottr rctrrplru'ctrtt.nl, prit zr\rr tr'r,trlrniltc Di[$ ht rlcxtrrtoliott tlo Itttttottr'dr:

(i) ll rCfldchit un instont.(ii) ll rCflCchit.(iii) ll connoissoit bien ce secret,(iv) ll connoissoir ce secret.

Quant i, la natule rlc la d6terrninrttion que ces modificateurs a,pportent, ils'agit, de plusienrs diicluettes catdgorielles clui pcur'ent 6tre attachees il ces d6ter-minants:

o une d6termination quantitative du verbalo une cnractdrisation du procdso une ddtermination des circonstances spatio-temporelles du proc0s

5.9.0. :La d6termination quantitative du verbal

f,a zone de la quantilication inclut les appr6ciations quantitatives qui peu-vent 6tre foruruldes au sujet d'un ou de plusieurs 6lements quantifiables: desobjets (v. supra 4.1.2.4.1.), cles qruditds, des procds.-

Dans la mesure oi la quantification implique la position que les 6l6mentsquantifiables ou quantifies ociupent sur une 6chelle cle gladations, elle est en mOmetemps une comfiaraison, expliiite ou implicite, un rapport quantitatif 6tablientre deux unit6s. La comparaison quantitative est implicite lorsque l'ap-preciation est rapportde i une constante, la norme statistique de la mo1-enne :

(i) Celo m'o beaucoup p/u.(ii) Lo troduction est trAs correcte.

f,a. quantification est explicite si le rapport entre les unites est etablien vue de les situer sur une echelle de gradation relative Ies unes aur autres (v-infra 6.2.) :

(iit) ll trovaille moins gue vous.(iv) Lo troduction de Pierre est plus correcte gue celle de Jeon.

La qutntification explicite est rentlue linguistiquement par une phrase mol6-culn ire.

La p'adation irnplicite peut 6tre ascendante ou descendante. Les notions de

'peut ct de'llea,uctrup'n'ont de scns que relatirement i une quantit6 que,I'oncbnsidire conune noune dans une sitlatiott donnrie (E. Seun, 1968:207). Cettequantification corlporte des clegr6s centr6s autour des oppositions suivantes:

o grantle tl.rrlntite /vs/ petite cluantiteo quantitd suffisante ivs/ quantit6 insuffisauteclimite quantitative inferieule /vsi limite cluantitatite supdlieure (cltran-

tit6 exessive)o quantite totale /vs/ quantit6 partielle

Ces differentes nuances sont susceptibles de reeevoir un coloris affeetif, soitapprdciatif soit ddpr6ciatif, traduit linguistiquement par des comparaisons expli-clie (boire conlnxeltn trou), par des consdquences (courir d, perilre haleine), pardes exclamations (II a tant insistl!).

272

Irc* orrilrrt,ifidd l,clt\'llIt 0lrtr rlcs vtrt'lxttts, cl'*l-rl-rlirc tkrs qrur'litis ort dcs pro-

ct'*,,ii-lni, ii.1,11y111'lirliurr$ crcs rlqu-x clrlsses rle iltrir,trtifi(s, ti rlttcltgres cxct'ption prDs,

lns'ttt0tncs i ttsl rt ttttt'ttt s ikr tltrl rrt if ielrtitlu.

i.$.0.0, I.rr qurr,ntitit.tleur.esprinrilut I:u vllt'ttt' tltr petitc qtrantit6 attribudei, utt vcrbe ott ti tttr rr,rljectif "-tl]3gljI

(i) (o m'6ceure un peu de yoir tous ces gens si contentsporce qu'ils ont souvi leur peou.

(s. de ]rEdulom)(ii) ll lmanoit de ce tableou un Peu conventionnel une paix profonde'

(J. J. ANTIER)

Les suites ,?e!_d .peu .et xtetit d, Tetil .intliquen-t 1a,- 1x'ogression quantitative:

(iii) ... lo surprise des premiers ternps se rronsformo peu i peu., O,i'J,liiort

(iv) Dons I'immeuble s'6/evoient Petit i Petit (...) des rires 6touff6s. .(CALEF)

On p91!_se serllir ausqi de eertains adverbes er..(menl!

(v) /e suis m€diocrement sotisfoit de votre trovoil'

L,adverbe cle quantite f-ra-rr-btpri,re la petite quantr.tt <lans les phrases n6ga-

lives et dans des phrases sans"Yf:

(Drc)

(nor,r,)

(vii) ll n'o PIus guEre o vivre.

Cet atlverbe signifiait ir I'origine ,,pas beaucoupf', rnais-peu ir' peu qa vafpurn6gative s'est tl6ga[6e sous l'iirlluence du conteste negatif dnns lequel il figure

(in P. Robert)

(L. MALET)

Quelquefois on se sert, de founations nominales qui insisterrt sul I'id6e de trdspetite quantit|:. nn__tout pelit peu, un tqnti.net, etc. :

(x) Mourice Borrds, un tantinet oubli€..,

(Notttelles ile lrance, no. 1E, 197?)

2 5.9.0.1. L'unit6 esseptiellc-rg$ assure I'expression de ! S1al49 quanlit6 cl&ns'la classe tles serbes g.tg"u.g/

(i) ...0n ovoft meme plocd des 6togdres derridre lo vitre, d€jd modeste, formont devonture

- ce qui co.ntribuoit beaucoup a ossombrir lo solle.(R0BBE-GRILLET)

Beaucoup Deut se combiner ar-ec lc signe de la petite quantitd llour exprimerironiqucmen[ li graude quantit6 :[un, peu bearcoupll,rrail.]]S.plps4ugg]I:1.

I Dans certaines locutions verbales, Ie quantificateur est(lr?sJ,,T,es expressions) verbales du genre aooir trbs enoie; tr'is tnit, taire trds atten\iil, se |aire trds mal,etc. sont r6seiv6es d la langue parl6e oq a1 style familier'r (A. Tuou.ls, 1956 : 169)-

(vi) Son int6r€t ne semble gu6re avoir fropp| Ies philosophes.

le plus souvent,:

(viii) /e n'oime gudre ce quortier.

(ix) Mo porole, les Sens ne sont guire susceptibles.

!rF.. utG 273

Page 40: Teodora Cristea Grammaire 2

t

e'rtliliLuii,,llllL'Office rle la, Iitngtrc frirttg;r,ise *tltrtrrt auoir trds /rrilr' t-::' {1.{1, tltii;'i lt'u'rt 8t2

f t"ipiii dri,iii*nriti,tif ,ris i'titend i\ I;erucoup d'autrcs e\pres-{roIr'./,;l flrlll'trlll' i)iu'

',:*iliifx*::',1,9,.ti;i":;ffimn'rx'lfi.'i'"',ii-'!:.i.,xl$li,l'1' ';,f111i,':li^l'#l.*'i^put"t '. lair'c tris allentiott, aaoir tri's.go.nt''ttcil' flt'otr lrcs rGts(tt" l't

at',tir trPs exr,ier oroir tiir"r,,i'r)i;iii'iili nat', at'oir tris hesoin d(' ,11's tle cluan'

19?l:?'3$). - 1itlLcs grirr,ul:r.irr's I'eeonlnlfl,Ir6ent tl'crrrlf.yer dirns co citrs les :rrr .r; la lirn*.tc

tird;;;,,;ii"ffit.:;il."';;;;;;i-id'*;.iwir J"ort entie tte' , ^ ,r"'"'- i;"ii;;;tiri.at*u' Joit est -lilutdt rrrre rttpr'.s d'urt r-t't'rr

n.3rt6e: ac)(ii)Je doute forr qu'il soit d l'heure' (91^rifi"r.,ce qui

f)ans le restt' des cts,l51944crt pl.tdt ') caracteri'sery f1,7^'rtu"'it)ifi?;"i;::i'esplique la possibilite tlc ldt-ombiner ftYec un aulre qllrtnlrlri-tu"r/''

iiii,-iilii,^ti-"t.. a*"* 4". suites telles- que frappel (tris ) Jortt'

"iilht f tiii )'fctrt, parler Jort, respirer .fort, tousser Jort' etc z

(iii) ll devoir porler tort. 6rrrfr^)-l*rure alant

Les rrnitis eo, ,noi er bisef sont m-arqu6s stylistitluem "ot' )fulrc" 'tu .o",,.oi^iloo li;;ili"r',; li-in-i".onae ia con"notaliron,,poptt'"

(iv) ll ovoir pas mal voyog6. .. A"or[;r?i,rr#fXr',Le franqais dispose ensuito d'une s6rie "i;:;r}i,t":i::#r!;r;"pour exprimer I'in-ton$it6. {o .!'actiou ,i attxl'

t o, g o^eni, e acessiiement, inf iniment, etc' t

(v) II s'est foit copicusem ent r€primonder' ef)

Les nr6mes a{verbes s'emploient d*us lcs tn&crostruc,ttues de cons{quence(v. infra 6.3.1.).' l):rtrs lc cloma,iue dc lit tluir,ntit6 verbale il existe au-ssi d.es procedds automa-tises rloni li6tu,te reldve de Iiirliornntologie : erier d tue'fite, rotifir & peiilre ha.leine,

}td., boire conilne ulle dprsnge, ',?t&rlgtt comme il]t ogre, ilarn:'ir h poittgs Jermds, etc'- - '1,o,rr qrnutifier ui aO"le'ctit oi retrouve i, peu prds lt's nt€ures procedds quepour les verl:es :

les arlverbe* trbs, fort, bien,

Le plus frdtluetnment employ6 est ltadl'etbe tr}'v :

(xiii) On porloit dons l'office.'. une voix tr€s bosse, 6tronge, trds lointoine".(u. r.nPr,lllc)

L'adverbe /ort est geu6ralement limit6 i la uuance littdraire de la langue :

(xiv) C,6toit une femme fort belle encore. (car.lE.F)

Bien appartient i, la langue parl6e et familiEre et il est sdlectionn6 surtoutpar des atljectifs affeetifs:

(xv) /e suis bien content de vous revoir.

- des atlverbes et -ment : eatr|metnenl, immenscntent, fabuleusemcnl, proili'g ieas e mc nt, ! or nt idable. me nl, i olim e nt, at c. t

(xvi) Ce fut un 6t€ extr€mement pluvieux.

(xvii) Cette robe est horriblement ch&re.

(xviii) Le temps lui sembloit terriblement long.

Certaines formations eL -rnent appartiennent i la langne tamilidre et populaire :

bongrem,cnl, bigrente,nt, iliablement, di\lement, ruilement, oathemcnt, salement, otc. t

(xix) Une bonniche? Peut-€tre pos. Bougrement gironde et mCme racde, pour une bonniche.(L. MAr,Er)

Les m6mes adverbes intensifs s'emploient pour d6terrniner au point de vuequantitatif les atljectifs de verbe:

(xx) Elle se remit d porler, tras vite.

(xxi) Vous donsez rudement bien.(snnrnr, in P. Robert)

La lir,ngue populaire se sert de l'adverbe rfea :

(xxii) Elle est rien moche.(qUENEAU)

- I,r,1rr".bffiqui a restreint son ernploi i quclclues espressions figdes:elle est Jin pii[e,iffisl f[t saoul, etc.

- "des-aclverbes comparatifi qui s'emploient dans des phrases exclamatives :

(xxiii) Elle 6toit si genttlle!(xxiv) Fred, tellement plus intel/igent et p/us instruit gu'elle...

(cAr,Er)

Los mdmes quantificateurs figurent d.ans des phrases cone6quentielles dtin-tensit6 (v. iuha 6.3.1.).

q

(vi) /e vous remercie infintment. ^r, :;'..til"HlH:

Les nuancos familidro et, populairo d'e la lansue .::":::i'fr'jrt1ement, eto':oneore plus riche d'unito,s aclvorbia,les eL -ment emplolees pou|.r:"i"titiii;iri"".itel i iij,i'nent, ilr\lement, Jichtrement' ruilementt

(vii) Elle foisoit fichtrcment bien d'omener lo chose sur le toprs" (*'fS)

(viii) ll o rudemenr pioch€ pour son exomen. :/{,.7#l!ff

II f aut ment ionner ensuite I'e-r-istence - d ti- "-'::TIl "

^U', )!iot, -

d.'intensit6 qui ont un c:r,racldre i<liomatique prononce i a JotD'

d oolo_nft- etc.

(ix) Le chomp osne coutoit I flots. -.rr-.tii"fl"Y*ili-

r Dans les phraigs-eIcL;amati're5' I'intensit6 s'exprime ?" tiiolb |ftt;ffin*U:;,*ffi99ce

clernier dans res ,ocutr

(x) ll o rant trovoilll ces derniers tempsl

(xi) ll o tellement insist6!

(xii) ll foisoit sl choud!

274

275

Page 41: Teodora Cristea Grammaire 2

'

Alrtliffdrenc,etlolrpr6positiouerr.quispecitielrr,tlrrrrigzla'prdpositioildotr"sir.i.; ;,,fi;iili;-ii" ri*it* linil" no" attcinte :

(viii) Dans douze jours nous serons sur les lieux de I'expiosion' J. aNTTEE)

f,'rrAr'*,'tii--J| Sr-rrt :\ nrilrqucr la limiie iin:r'lc a'tteiirtc :

(ix) D,6il ie respirois mieux' iltc Tthts loin

I,es locutions conjonctionnelles. arrssi loin oue'(ei les vat'irlntes

aue- it,attssi.loin que, de si toitr, qrr.e,) suivies ,llrl;'pla;;iiioir uu-1u-tSoncti.f indi-

iuent la limite virtuelle :

(x) Aussi loin gue remontentmes souvenirs ie ne me roppelle rien de sembloble'

5.9.3.2.2. La limite initiale { lirnite fin"rle s'actualise dans le dornaine du

t,emps-aspcct a" ru *il"ioffi"etg q.'." au'* i"' d;;;i;;'tlt i;"*p^"" : Ia pr6posi-

tion- de introduit le pt du point de d6part .t iI iiei"-r,"ioi-,Lou't,, le Dt du point

AU,t ioe" (ou un substitut) :

Dans ls contextc rle la' phrase "AS,1t]],1'

tottiottrs intliqrre llr'' continuitd s'il

s,infiltrc errtre le .'r.rtro*fioilt-l,indicc n-'+gtltit'p?s-'J iu ttisconrintrit6 s'il se plme

aoris pas:(vii) Courtois ne d6crochoit touiours pos'

(viii) Elle ne s'en rendoft pas touiours compte'

(i) Vous me rtpondrez lundi' D'ici lir' mdditez lo chose'(cAr,EF)

(ii) Du tour au tendemain, la circulotion ovoft consid€rablement "g(ff#i.l

(iii) t'ossembl6e gln€role est

'ix6e

de demain en huit'

b.g.8.2.a. r,e locatif temporer de ^Ia ris6e accompagnant'e trouve *on corres-

pooa-,,i[*1-,!,,.",,1,f '#fiTi'*n+:htrT.-."*H,e.t*p"'i.q:'r]plgryT,:iru I'axe chronologique en lllqrsrauL :y*,1 :::;:,i,ir,"t,, te tonq,-(tout) au long,oar les m6mes *oy.rr*' &',.'il;p*tiul .oottpondant': l-e- long'

-(tc

X i";?";;;';;,";;;;;;', iu lit de' ai cotrs de' etc' :

:maine les prisonniers se d6bonirent'(i) A longueur de semaine les Pr'so'rrls') rs urvs!!'re -'

(CAUUS)

(ii) ... ce troircmentdont nous voyons l'lloboroilon au fil des pages'

;;;;i:;;; ;;;iii* au titii Trineais no'-353' 1e75)

DeDtquiindiquelemomentan{(limite.initialect.Iimitefinalecoinciclente)

"*tr 16nris6 par des '-i;; ;d-#''bl"tt-t"''"uaoii:;;;;;'';;p; iout it'un con'p' subi-

kmenl, etc. z t - -.)^ )^ t,^^f.ht <ttr ses oenoux.(iii) ll lur semblo soudain qu'elle sentoit Ie poids de I'enfont sur ses genoux'

(s. de nn:ruvorn)

L'id6e de clurde (cont'inuit6) peut se combiner avec une' sp6ci'fication de la

quantit6 tlans tles 'J;H;;il;i-'q* r"g'"1'i']"'biis"'io't' tonjou/s' iamais'

encore i(iv) Quond il s,est enfrn d6cid6, il m'o longuement exomine

" '" t(:ti#"',.fidt

(v) Il ovoit ctaqu| ta porte derridre lui et il ovait march6,'S."ti:T;;.*"*l

Lc substitut aspcctuel "t'i;u;l1.oiq1:' suivant Ie eontexte' r1-;9tt-'lll9 -

ou Ia dlsgontinuit*4-: hT;l'i;ffiffi;uiiiii"*''iio" il marque la continutte:

-lr,) ff comprenoitpourquoison-enfonce et so jeunesse *aff';:"i""]t *rergoot

crouPi'

310

Le substitut iurnaislinaigue :9]]-"Y:,:')r##Ji::,'t-otale daus le couteste

uOgalii, ainsi quc- rla'ns les structures Prepor ':-'-"1i*j il n'ttoir iamais sorti de la ville, (cAuus)

(x) Elle 6tot h, sons.souvenirs, sans d6sirs, I iamais' (s. de m,rur-om)

r,,id6e de continuit6 intdgrale-(6puif1).9s| esprimie ir', I'oicle' cl'une suite intro-

duite par la prdpositiofai, l"'"- ri-tontexte,,de Ia phrase negative:

(xi) 0h, qo ^'6ton,"ioi;'";;^:e';'"'ait

qu'elle ne rentre

"t o"

I':TJ;r:;'t'

r,a preposition rJe constitue aussi des s6quence s ile ma -e, de mdmoire il'homme'

.,. IH'.,:tlffl -iXi;X-pl!,i{i'.!'auantitatir + N t+ Disision temporerlel

traduit l'id6e de continuit6 quanllttec :"^' (6

'..'.r-irr avoit ete o"o^pii en I'espace de quelques rni"ut[it;:'

r,nnr,eric)

5.5.3.2.4. Les determinants aspectugls peuvent exprimer aussi f id6e de tlis-

continuite.1u p.ocds.'E"iija"i-i"#^"ito p"ri"otr" poriooique ou:lon pdriodique

etlbS uni16s qoi *..o"ii-i,-llciualiser p.r"Jrt to"tiiir ^u*il une inforrnation sur

la distanse qoi .ep'#i"l i'[it"att pri-les en consid6ration :

(i) Le plus souvenr il prepore lui-m€me ses repos' lsrunxox)

(caLEr)

(Ibitt- )

(uAuRors)

(snrsllox)

(ii) Lo jeune servonte lpousoit ga{ois le vieux fermier'

(iii) Celo orrivoit rarement deux fois de suite'

Le substitut (encore dxpriBe 1a coutinuite 9E -i? -+i!c9nti19it9 (f it6ration) :

(iv) Ce n'6toit encore qu'un dcolier' (s. de rrauvom)

(v) l'oi ottraP6 encore un rhume' (nrc)/-- -

La s 6q,ence diseoplinug i"'L',4 )l&t'i4'i nd i que la 4!S-cq4rsg46 g}!9ll3! rvo

(dans une rnacrost'ructure 0omptexel :

(ci) Il m'occueilloit tant6t ovec g-oiet6' tant6t'ovec indifflrence'(s. de ruluvom)

I,ecaractdrediscontinudelasimdtan6it6dedeurprocilsestactualis6ir,laide des locutions conjonctionn "tt"*

,noqyJi;qeGUi'.i: yt-!:::-yue (it&a''

tion de deux proc0s conjoints) ie, je serrois les

(vii) Et chaque r.,t qrl-;. 'entois

so' grond souffle choud sur mo'n vrso!

dents. (c.Alrus)

311

Page 42: Teodora Cristea Grammaire 2

-- lcrt kx'rttktll[ lillv(rrl,hllt!il: .t'lt, pttxttiltlt', n1 x1: 1tr'rtl l'lttttt ilu' tlttnitt lroitrlt t'ltr' :

(xxv\ Elle t!toit tett(irnnt'rlrrl: ru poslblc'(X;li lr';;:i;i,;;;i';. no por, ilus sutrs/oit dcs rLlsulr('ts o[:tt'nus'

_ lltrs crttttllltt,lt,isrllts it,ttltlttritl,isricg I p,,opro col,tttl( lt,, $011, ttcu'J, salc colllnle lc,l

'pcisne,rtrrtlrettt'ert.t',,,r,ril iil;;;;;;;r;n;i::yi,.::ittra innse.' it'ti .oirn* -un

c@ur'ct<"

- dcs suiltrs ar,utorn:r,tis6r.s qrri esgrrirue.ut t'intedsiiti par lrr' consdquencc:

en,utlteu,n ti e,t troutir,'irii'i"iiiii p"i'i1,o" i' liet' iolie d' croqner' etc'

5.9.0.2. Les arlvcrbcs qui exprimcnt f iclde tle qu*ntitc suftisttnte qou!---qqr:'

suffi-sattmte nt, 1; !1tj1:-1

n1e.yi, etc. :

(i) /e dis que celo o assez dur6"'

(ii) Une monidre assez noble de construire votre vie"'

(iii) Les foits parlent suffisamment'

(iv) ... tout 6toit calme, er m6me encore relarivement silenc,e,uj.J. ANTTEE)

Le franeais esprime au mo}.en de I'oPpositior. lln peu/prrr l,opposition de

coot"""-p.iite quantite /vs/ quantite insuffis:lnte :

(v) ll trovoille un Peu et puis il foit.de lo musique'

(irij ll trovoilte Peu'et le plrofesseur n'est pos content de lui'

(vii) ... ils furent de nour"[u iionges dons un montde de t6ndbres glouques qui les romeno d

' leur peu envioble condition. (J. J. ANTTER)

5.9.0.3. Les adverbes lrangais de liqit.e quantitative sop!,::";;;iilt',,,iu'int".i"r.8' Q'esq"dqJei neJtorut jttsreJ etc' :

(i) Il souhoitoi, p."rq,"-q* ro plmi7"u)mg'd ,- --".'--" (norr,uu-NARCEIAC)

(ii) Sur l'6gouttoir, ,es trois verres 6toient Presque secs' (norrn-cn',r,ot)

(iii) ... elle arrivoit tout iuste <i l'\poule du voyageur'(tbid. )

J/rrul\1,t.ll(| i<rrrl'1r.,ut s,r,rrrpluyr.r (.()lr)ltlc <rtrnntifit':tlerrl verblrl orr ndjec{iv'al;

a,rr,*'.,,,,'ii..i.rii.,,l"i.,i*'ii'p,;;,1 iiir;,i,ii, 1,, ,t,,,.,1,rc rlrr f('nritritt rloritttt les adjectifs

fCrninirrs ('()ltllll('lI(,'ilItl l)itl' uIt(. (1('tlsotlll(! :

(ii'f --Vous ollez r{fl{chir.' '

- C'est tour r\fl1chi.( Bo rLE-r Ir--r-{BCEJAC }

(iii) Elle ne voycit que lo nuque du marquis' A h peau grise' loute ridde,' toute vieillie'(P. rI.iI,"tIr)

(iv) Encore tour 6rou.die du savon gu'il renoit de lui posser", Ihdrise n'oscit dire un mot'

. (c{LEr)

o qrr:lntit6 plr,rtielle : d tttoitii, d, ilemi, att;r lrois tittarls, etc,, partiellement,

en parti, etc.: s(v) to fine lgratignure, i demi cicotrisee, ovoit dA €tre €corchde froichement"'

(nonao-cnn r,nr)

(vi)Amoiti6tourn€sursonsidge,l'oncienGoulois'laregordoitfixe,ment'-(cu,nn)

(vii) ... Ies avoncdes rocheuses qui fermoient aux trois quarts I'entr6e 91?T'''(noano-cnrr.r,nr )

(viii) Cette demonde n'o pu €tre gue partiellement sotisfoite'(orc)

{

(iv) Arors Adom se retourno et, i peine vo0r6 il commenqo, *i:ffT#;;iot."

(v) Roy Turner pouvait i peine .lire les instruments de bord'(r. J. ANTTEB\ --^

- poul Ia limite 5gp6rietrre franchie (qutntite escessise) t yg tl' oo?i

e rcest ioi ifritf,i ninid.iri me n l, etc. :

(v) Ne bois pos troP, mon omour, enioignoit-elle mentolement U l'"ilo"rr)

5.9.1. La earaet6risation du proeds

Dn tant qu'6ldment facultatif, le caractdrisant du veJb-al, verbe ou- adjectif,

"" ni"tiii"^p;l f;O*ACO ^rq".i

it'appartient, ilne fait qu'aiout-er une information;'il;;l;i. a_r, pro.q..-So'o u*issio" n'entiainepas unemodification sur Ie plan

des ielations entre constituants.Le caractdrisr,,"t au-i:or:U-u{ mOme s'il cst a,cturrlis6 pal un-segmentsusceptible

a'o.r"p", "r*i ta positio" ciractdristique. de I'rrdje6tit-.iadlectit adverbialis6)

"" "r"Ir^it-p*s les ril,riations formantielles impos6es par l'accord:

(i) Je crois qu'ils ont Porl€ clilr-Il existe pourtant des structures qui-contienneut un cara-ctdrisant nomrn4

et un caract6r'isant d.u verbe r6alisde pi,r la nr,0me unite lexicale :

(ii) Lo fum€e monte droite.une pareille phrase, oir le caractd-risant peut connaitre I'accord, est une struc'

ture comilexe r6iuite-ia*-i*quoft" le crr,rait6risatt tlroit(e) a une double inci-dence: il caract6rise d, la fois Ie norn sujet et le verbe'.

Les caract6ri.a"t aesigries-tiaOitiodnellorirent par-l-e terme de 'compl6mentd,attifide; sont 6galernent des constituants d double inciclence: li-r structure super-ficieue repose ..,r'i,n" .i.r"t ."-"n*plese formde de deur propositions, dont.l'uneeontient un verbe a',n*so.i*tio" (ou t1e possession) et I'au1re-Ie verbe r6alis6 en

surface :

(iii) ll morcholt la tete haute. e ll morchoit * ll ovoit lo t6te houte'

La conionction des deur propositions entraine la r6duction des 6l6mentsredondtnts et erprime la coincidence temporelle des procis'.

Les caract6risants peuvent Otre incidcnfs A, un verbe ou e, un adjeg-tifs, lesprocdtl6s etant en eOo6iai i;;;6;"* pour les deus tlaes de Yerbaux' Ils sontr6alis6s par un ensemble dc structures qui comportent :

o adverbes ert -mentr adjectifs adverbialisds

qn.,

(e. vI.rr,l-n)

(rraunors)

(J. J. aNrrER)

(tbid. )(vi) E//e dtoit trop heureuse.

5.9.0.4. L,opposition quantite to1ale..t"*/ q!,1-.lil6^ partielle est exprim6e

eu frangais pu.^d"s ad.verbes et des locutions adverbntes:-- -- ;il;"iite i"t*r"^i

" iin, irntement, conr,pl btement, enli brement, etc. :

(i) Compldtement d6tendu, il rit de bon ceur. (car,nr)

276

Page 43: Teodora Cristea Grammaire 2

o unitds a,rlverbiales prirnairesa stmcture.s prdliositionnelles

L'etudc tlcs ca,ractdrisrr,nts tlcs vcrll*ux est tl'une gril,udc courplexitdr' dtt0'd,uue part, i, ln cornplexitc tles ritpports rdcls qui -tloivent trouver leur exllrcsstouii"g,.i.i.iq"i, , tlescriftion,

-.1",*iti.1xio1, obscri-rrtiou _p-articiprrnte r1u sujot, et,

A tr.,, frart, au f"it' qudf"i ili..or*"* st:ructurcs qui r-dillsent ces rnorlificatcurs du

prtcO. deuri:nt Atre eiploitOes 4.ans ites zones 4e signification diff6rentes'

5.9.1.0. Les forrnir,tions atlverbirrlcs en -'le't' constituent une (:litsse ertre-*u*loi^ri"n;*b;';a;;;b"--;;;;;;";oairi"t aussi bien tles verbes que des

arljectifs :

(xi) .,. un ensemble de pracldures minutieuses 6toit prescrit par le pr'fet de Police et minu'

tieusement observd por les moindres subaJternes. (u. LEBLANC)

Lc crr.nrctdrisnnt tlrr vcrl;e pcut so pl:lcer i' l* fin du GY :

(xiii) Depuis des onnfes j'ovais luttd Patiemment pour en arriver ld'(s. de BEAUI'om)

J.g.1.1. Il esiste eu frirnqals un noml)re rela,tiveurent rfclttit el'unitds adver-

lriiLles qtri prrisenlcnt ,rr" inr*[ identique i c'elle.fle.l'adjcctif qrralifiart un nonrinal'

Ces modifiir,nts sont .un.r. sous le rioms cl'adjictifs n-eutres adr-erbialises (inl'a-

.irirrf"*J ; le phrs *oor"ri ils fornrent avec Ie vlrbe .qu'il.s caracterisent une suite

iG toriJ cofie.ion, autornatisde ou semi-autonutisde. Plusieurs situations sout

ir, dist.inguer :

o <les unites qui pr6sentent une forme- simple et uno-fortne "-y^-?t"t: bas -totseieii, lonrd)ouidentent, iktuu-iloucetnent, otc' (Y' Yr$ANt .191?)' . --*-

Srr: iA pLlu sdrnantique, ies.deux unjt6s peuYent avoir une signification iclen-

tiq"e i porfi i clair : ii;t;' iiitririt'it, i-oueri moujouer mo.llemen {, 9t9.r ou diff6-;;i;; ; ' ji:ia i lioiaerri"t (boire . froid,i parter tioid,ement), maigre I maisrement

(faire inigre i lrtre naigrenvnt), et-c. . .'' Ces cti.rcieri*arrts du"verbe'ort a"* latittrdes eombinatoires limit6es et s'em-

lrloient pratiquement aYec dos verbes d6teilnines : chaud : tenir, ma-nger, bo'ire

i,:,i,"o,ii;.ih*.r'pu.,1., r/ier; clair t tsoir, parler clair; doux: tiler iloua; d,roitz mar''"'i,)v,*'1rtitt"er,'po'intn, ,iri, *'upn'droit; d'ut i cogncr., iaperr,froppy, swin?'ii:"rliitii cha'ttfJ.l- a".'; torJ , inlnw, iottbr,-sonnerl raisonier Jau.r; ferm--e:..dis-

arter, tenir, tiier, potisser ferme; frane: parlet Jranc; iuste : chanlar, peset) ootr'

iiriih, tripiL, 'iiste;- oit , s;arratn, ie ,osier, atre- tud, parlu', rcponilre, ilirertel,; toii 'trtttrntr

rond ; see-: boite, tester sea, otc':.

(r,r cr-6zlo)

(nonuu-xnncolac)(iii) A portir de ce r6cit qui, s',il peut poroitre d certoins un peu m'lodramotique, n'est pos

moins tristement et sordidement vroi...

(Butletirt uitique itu liore Jrangai's, no' 358, 1975)

(iv) L,ouvroge qui est remarquablement document6. (Ibiit.)

Les adverbes e\ -rtent peuvent se ctractdrisgT pq des-niveaux d'incidencediffdrents. Ainsi, il

"ri.i. aJ* ,averbes de modqli.td_ (pro.b&lem,ent, certainement,

etc.) qui sont incident al, pnin*u Novau 1v.l"r..?'C's'L des adierbps 93A4r$_taLils'finJiniment, granilemen-t, elc.l, des adverbes temporels et aspectuels (recem--iient,

JrCquemmert, etc.), elc.La pl_ace aes aaver"Uts Jo--rrrr,t est 4ictdc par la structure 6u G\r et par l'etfet

stylistique que l'on veut' obtenir:- si leverbe est a * t"*ir-,simple, I'a6verbe ert -ment se place Ie plus sou-

vent apris le verbe:

(v) on croit difficilement oux fl\oux lorsgu'lls yous tomknt sur lo t€te.(cArdus)

L,adverbe peut 6tre ddplac6 en tote tle phrase avec une pause de d6tachementemphaticlue:

(vi) Lentement, comme une ploie, le poss6 se refermoit'(s. de nurn'om)

(vii) Machinalement, il regordo l'heure(car,EF)

De m6me, I'adverbe peut prec6der le vf et cet, orfue est partioulidrementemploy6 devant f" Ae.ni"i 0". d.o* verbes coor4onnds, sans r6pdiition du sujet:

(viii) II s'ovonqo et lentement sortit ,o corte de so poche''(ix) Elte croyait que spontan6ment tous les liommes s'oimoient les uns les outres'

(s. de BEAUvoTE)

- si le verbe est une suite const,itud d'un auxiliant f auxilie (infinitil,ouparticipe), l,adverbe peut disloquer cette suite et s'infiltrer I l'iut6rieur du (tv :

(x) Il y eut un oppe, d'oir gui frt leg€rement tonguer lo remorguei"rr,nF)

278

'rbof, court. eic.t-f t Jilt remarquer que certains adjectifs ne prdsentept- qu'apparemmentrrne forrne

"o.."*puoiaote'en -ment, car il-s'agit eP.r6alite de deux unitds ayant

a"* ucc"ptions aitterentes qui ne sont pas rattachdes par.un9 relation du typ-e

simple -j aOrive. Si cles adverbes et -ment sont form6s i_partir de certains adject'ifsdescriptifs il y a souvent glissement de sens vers I'appr6ciationsubjeetive, desorteque l& liens'sont.onrp"! entre les deux unit6s. Ainsi, I'adl'erbe bassement est'

forme d partir de I'adjectit bas2 a;-ant un sens moral, adjectif qui ne peut pas

s'employer cornme adverbe: "

(i) Mois je sens confus6ment que j'oi tart...

(ii) Leprot l'€coutoit distraitement...

(i) Elle s'orrdto net.

(ii) lls ont tap€ dur.

(iii) Mors leur 6lon est stoppe net.

( Bullctin oriti.Yte d'u

(iv) /e lui feroi poYer cher so disinvolture.

(s. de ruwon)( Ibid. )

liore trangaia, no. 358, 1975)

(Drc)

(v) lls se sont vengds bassement.

(vi) {-es hiondelles volent bas.

(in P. Robert)

(Ibiit. )279

Page 44: Teodora Cristea Grammaire 2

l)er nr0rrrr,, l,lrrlvt,rlrc tlnil,emenl rkrit,0tro tttis eIt relilliott nreo I'rttljr:<dit ilroi;t

rlrri ,,sr: dit, rl'itle p"r*,rii,ni,1iii,1git lronrr6tentt'rtt, selotl sit, cottscieltco" (un gargott

tlroit ) :

(vii) ll o touiours ogi droitemcnt avec moi.

('ottlnt: lcs ttdverbes tltr l:r, pr:emiirro sdrio, ces lluit('s ont <lcs,hr'titudes combi-

niltoires rcdtrictiye$ , lri r,*,1,oi.r,- i.lro1i.r', ytn ior, rirc (tottt ) }ls ,' bon z sentit, ten'ir

rrrl-couri, irrrr:ilrr, ile*etrei, restff,'{s lroilrer, t(tttp?t, lburnet cotrl; ereu:t:sontter, pcnser c)'ettJ:; tlru: lmnber, pottsser.tlrtt'r" fcrnie : aeh.etet, ':'!':.!::::::-;-gras: /a'i1e gras,' jaune '. iclairet, riie, *otttire jaune; ruuurais :,senllr fit'att'oaxs;

irr"o, I corrp-rr, inino, ,rr,ii; toiiu : grinper, fiocher' raide, tombe.r ..raiile rnort;r.org" , ii firn'rr ioit, ,^iii io"'gi ; ,i", idrnirrri,'Trapper sec; serr6 : iouer semd' etc' :

(viii) Elle coupo court aux explicotions... (nonnn-cnrr_r,rr)

(ix) Le romon'""'" iiilii;:ri* critiqu.e ilu tiare lrangais, no. 207, 19?1)

(x) ...celo m'oblige d jouer serr6. (u. LEBLANC)

on a signald l,existence dc notlbreuses fotmations dphemdres dans les dift6-rentcs nuances dc lir, lilngue l'rilnqirise conternporaine telles que !e-!angagg-. d9 -|a'pr..*., de Ia rreclanre, etc.. II *'agit tlc jorrnations libres qui r-isent d, un .cerIAI4ittet J.u l'auditeur'oir le lecteui (,I.-Gril"aup, 196'1) :

(xi) Persil love plus blonc, donc plus propre.

5.9.1.2. La classe tl:s.:-ldverbes.unit6s primaires'cotrtprend_.un nombre assez

r oo u i't -

a e - * c ; ;;;; q:.p/,t: :4t g i

!: t: rdt :y) i.E!!{t : :'91 "t"(i) En effet, il porvnt ossez vite i I'orifice du couloir"'

(rr. lnrr,luc)(ii) Dons ce cos, poutquoi ouroit-on tu6 M6liot gui s'ocguittoit si bien de_son trovoi12

(BoTLEAU-NAIcEJAC)

Qunnt i, la placc que les n<lvet'bes simples peur-ent-occuper', iI {aut mentionnerqu" ai,o. ,ou-*iiir ..i"ip"-6" J{i"l"iiniilt pi6.eO6 d'rtn conipl6ment pcrsonne}

llorrlre Atlv { Pron f Inf tend i, prddominer :

(iii) ...pour se mieux observer lui-mlme, il coricoture ses semblobles'' (Ilulletitr, critique ilu liare frangais, no' 347' 1974)

r.$.1.3. Il t,xisto arrrisi tlcs rrlver5cs_ rlui s'trnplo,it'ttt cotrttne der subiltit'uts

"^.,,.i,'riorrt*-,r,i "."'rriJ i"ainsi, \r'utrentent, i'o.rnrnent' irtc' :

(i) si j.ovois ,, ouor,r roir'ij;lqu" yous rne dites mointenonl, peut-Gtre aurois'ie ogi autre'

ment ovec lui. (.f. ;. rs.rrun)

(ii) Ainri Conc. les choses s'occomP'issoient comme Lupin I'ovoit suppos6.'--' (]r. r,ErlLANC)

J.s.l.+. r,c (ilurctdr'isant rlu r-r:rbal peut 01re tfalisd pi1t llnL' structure pr6-

nositionnrlle. suiraut il;;.*" ,i; ;; ,;L"t"u" pidpo*itionnrl on pe*t di*tinguer

irlri'l'ii:ii"lii."* (o- cALATANU, 1s?7 :53 sctq) :

oles structrtres introduitcs pa'r la pr6position z6ro

(.c I)t est d6sign6'ir.Jiiiu*nJff.nr"r,t p", f"'i"}*i,le 'comliltirnent d''attitude'

nt *"'.I,,ir"tari; ;ri l'a siructuro cornplexe: o { N * Dt :

(i) Modelelne ru,.r.)oir, Ies coudes sur la nappe. (s. cle BEAUyorR,)

(ii) li s'6tc/o sur Ie sol, ta t6te dans la boue du ruisseau. (sDrENoN)

(iii) Le photogrophe sortit de I'h6tet, un trench'coat pass6 sur *"(EyJ'#*1I'fd'!"'

oles str.uctures introrluites par des p1epo.5iliong segmgn!{el'I.es ,t'tipositirn-'-"gi*ti''tci tlui p"'"i'ii-initid'l''" tles caiactdrisanls des

r.eLSrr,ur ir,Ilar,l icnueni'i';,r'i;;-;;tiir" iro* rlr,"-"i,-"o,nrne tlans la l-rlupart des

r,:rs. t:llrs st.cn.r.rct6r.ise^t prr une polyvnlcnce *eirr"iiq"..qui ftrit qu'i! est' partois

rlifficilc cle clcrimirer i.,* irii".to.ri*rit* pt prJ"r""idits clis a1t1eJ ddternri,ants

<lu verbe et rle l,acijei;lf.'d;ffii;;"J.i piOi"-ii-iltt ttt't'tot ir' forrner des series

rlissorinl-rles tuai, rt,,*si",l.,"ittitttto** tlc'cailr'etire locrrtionnel

(i)Eilepleuroitcommece.rtoinesfemmessoyentpleurer,irgrandrenfortdelarmesfluidesqui roulaient sur ses Joues' (srrrnuox)

(ii) ...tout celo se foit ensemble' du mGme air fr6n6tique-et "ttnt1"*rra1

(iii) Avec €tonnement, elle entendit en elle une voix du poss6'(s. de runuvorn)

(iv) Lo moiorit| des Fronqois vivoient mol, sans confort' t'nt 'o't'[i;nor.o.*;

(v) Des voilures omdricoines moneuvroient en silence parmi les fl1neurs'(BoTLEAU-NABCEJAC)

II .riste aussi des loculious pr6positionnelles sp6c.ifiques du caractdrisant

vcrbirr: a n ynu;?ii)t""'a-i'[i1rci!.8, i'i;';;a; ai, a t'ir'" aerir L'enaers ite,

an gri cle, etc.:

(iv) ... et c'est bien mal te r6compenser.

(v) /'oi eu le temps de bien vous regorder.

(u. TEBLANC)

ilrl

it

Dir,ns une suite verbale courpos6e de l'un tles verbes J-aire, la!spe-4t.,ou dtunverbe de l)e.rceptirlr,, .,,t.iut.., toi'rr sttfiir, ctc' f Inf, il arrife que (les DL norma-

lement aoi6pot-it prdcltlent' Ic Yf qui regit I'infinitif :

' (ri) ll ovoit mal foit voir les difficultds de I'entreprise'

LesDtadvcrbiauxsitrrples,quisontintimementli6sauverbe,peuvents',91d6tacher s'ils sont ""t-*O*'".

i"iii* d'ro autre Dt mais cet oldle n'est pas obli-gatoire :

(vii) ./e connois cette guestion assez blen.(viii) le connois cette guestion mieux que Personne'

280

(vi) ll se levoit d I'oube i la manidre Paysanne'

(vii) ll vogobondoit au 916 de sa fantaisie'

(Drc)

(orc)

Ungrandnombredecaract6risants-quilormentdes'suites'^"to*^11t6ps\pr6-sentent des restrictions combinatoires; ils .o-".iit"".rt ai'ec lb ddtermin6 une suite

o"i".t"-*ne-i,,":.bn!.y##:#im,,,i_'ff;;*:i"{;i:4Wd';;ff ,:ffir;?"y?1, march'er, aller d, p.&s L!a-!!'tL"e' ":!::-::

3BI

Page 45: Teodora Cristea Grammaire 2

d, toit; haulerd urir: bcssr' parler, crier, direl ra<tott'ter illa cantonaile'bilir d' chatr't:

i a'r.ri", ,i,., a ,/r.*";r' ;;;;;;;;,'i'''''",'*'4"r:,!!rY:,:uy";ir;y,:;,r;.,*;i,!f;ruo'':'aairf*'.,','i.. ; t ra ri i I l" r tl"ar rache' p i ed' a'tle.ntlrt

botrilarue, rttur.hrr d'ttn' ltan pus^r-ittrtger a""' ioi.p d'ail' ni.pas- y aller de 1,tarrt

morle, eie.; (O. (iaut1,lNu, 19??)'

5.1).2. La d6lermination spatiale

Llr, r16tel'minirtion spztti:l'le du procis est' constitude par

**ti;; ;;l'pt'6.i-".t ro'i *"i'Jonn6'es spa't iates d'un otr jet' lei r"i:.p.;".i,li,ri-,I";iiJ*,r,oo*

spatiales s,org.,nisent auto.r ites oppositions

suivantes :

o orientttion /r's/ non orientation;;;Ji", """iirc'ihenie

/ pos,ition "91 -"-o.l1:'^ilo"t"

r,atlirrrensiotrrleLrris6opr6ci;elrrlxlsitirrndttlocrttcurprrrapportausitu6cr au siturnt. on peut ltrliiii"l.liii*irti- aat".*ination spatiale qui esprime une

visi,e potxllrrt'lle fiurrlc;ili^-!itl"';ii;'; F timlt" initior" it ru'e iisde ponctrrelle

initiald qrri s'irlentifi- a'T'J\ri.tii"'fl'-i-; ii "n ti'"*tt" r*re ln

'isdc et

'r' Iimite sont

compldtncntaircs :

(xvi) ll port de Paris' (limite initiale -vis6e.finale)(xvii) ll se dirige

"utt iit't'lri'it" finut" - limite initiale)

un enienrble tf infor-situe, Ps,rr':r,Ppolt

La tis6c lleut 0tre continue (acc91ry-Siante) t'lrurs iles ddterminatiors quiLa visd'c pcut Otrt' contiuue (accompa-gn:

cxpriment un mourement r6el ou imaginaue:

(xviii) Le fil couroit le long du mur'

Le locuteur peut intertenir dans 1'.q:l:t*11*t:1, Uil*t",,*,}"": mn:l:*u,,I;*,"',;,';L,,::11,ff'",:t,;;:il";; ,;i,"*'fa """

ri*ite clui s.pare I'espace du locu-

r^--- .r^ l'a-rr.rno ^rrr .,nclt'tt rlas le locutcur:i;;;; l';pace qui n'incLit pas le locuteur:(xix) L'orm6e resto en dega du fleuve'

; i-i-;; p"r"iuelle i vs/'i'isec acconpaquanll

#.X ;il;'#;.' ""!, r". i'^ii i + lo'i"*1r':: I -? :T':9::,":"'J *,kl lfJ ;iJans l& plupil,rL-ucs (:arr ru ur(uru L obligatoire :

""*.rit"r*.6;;;;' l'di;,;;;t

-'"ett'at, inais cette relation u'est pas

derridre Ie Pointant6riorit6 /vs/

(iu) L" Iirte est dans le Placard'

i),i ;:#;:# * ;; ;;fi; f'eci*" r.e point a"'gpel,:..pL',l11p,,'* ^LXt:l,'::La dlmensron tte llt trosrtrutt Prtur'u '' ''";;;;t; situ6; il f aura ainsi une*1t.,"-i;orrj"i. Ce point de- rcpdre peut inclure

^ - i + .i .;ffi*t,:;.,;' iiiti'-i"i'-it d /"*/ ext 6r i or it e :

(v) ll o mis Ie DoDier dans le tiroir'iul; tt t'eirrg, nbrs ae sa chambre'

un orrjet peut ensuite 6trc situe, *Y1.o-1.*,:"-:-,1T.:1li:i,:PJti;'iJffi:,"r,#J,3"i,i,l"i'J; ;"H;;l J.-q"i'l,t"t*,i'it po. i"" -traits co.relatirs i n r 61 1q'

nir6 J.'"] srrrreriorit6:(xxv) Vous rentrez Quai des Orf€vres2

iite it./ supdriorit6:La pluPart des circonstants

aegmentalg.: _

(xxvi) Il Port Pour Paris.

o un substitut sPatial :

(i) Pierre descend vers la rivi6re' [* O-rient6. (* M9u19ment)] ,^..liij L. ,.nti., descend-vers la rivi6re' [+ Orient6 (- Mouvement)l

I,ctrait[_orierrG]*po"itiuunelocalisationspatialeparrapportilunpointde repdre coincident ir, I'objet :

(iii) tl orrive au palier du deuxiime'

(vir) ll est ossis sur une chaise'

(viiii ll s'obritoit sous un parapluie'

De mdure, un objet peut sc trouver, d,e'qa!-I!- 9-u

4" r"p...,."-i1ri *'"tii'in'1"-par tts tleux traits colrelatifsposi €r ior it 6 (sPatiale):

(ix\ ll est ossis devant moi'

\rj L'.n1ont se cochoit derrilre sa mEre'

LepointderepdrepeutOtresimple--(situantmonoplace)oucom.plex e (situant rnultiPlace)

(xi) ll v ovoit ,n orbri devant la maison' (monoplace)

i,| j', i ,"ou lur-roitons parmi les arbres' (multiplace)

La limite simple peut sp6cifier le Point ,initi-a'l n partir duquel s'oriente

,o p.*O* ou le point 'f i n a t (point tl'arriv6e) :

(xiii) ll sort du magasin.(xiv) ll entre au magasin.

l*r) tt ,o de la Porte I la fen6tre'

282

ces differe[tes ddterminations spatiales peuvent se combiner entre elles pour

,"m"r'resoe'lillHii3"i:i{ii3'-"jjliiTt%f,:-,?it&ilhq:J*ffi .iffi .'"'^?;

I i s 6e, I'opposition .p.rl?iiT{ -P,Ti*'.i-:;iffi; i;;;;" d,u verbe,io-oo*iort, t+ Cone.etl irsi t+ Abstratt'; ou

(xxi) Nous oDDrochons de la gare'

tlxlii Nous o,P,Drochons du but'

f--iiii jr it,u,;geo dans un couloir sombre' .

i;;i;i iit-r;.;sigerent dans de longs pourparlers'

Le Dt spatial peut 6tre r6alise dans la structure superficielle par :

oune structure pr6positionnelle r.-:.^ $^D r. -'6nnsitinn : 'rr existe des Dr -fftlu;;i'*Jit iotroaoits par la pr6posit'ion z€ro:

(xx) Au-delir de la plage. le terroin

(nnc)

(snmxou)

(s[,cNoN)

spatiaux sont introduits par une pr6positionf

(xxvii) Ne restez Pos ici' allez ll'Bon nombre dc ces substituts sont des pr6positions sans terme B :

(xxviii) Prenez lo rompe, appuyez-vous contre' (io. P. Robert)

(xix) Les enfonts morchoient devant'

5.g.2.0. Le cas de la limite init'iale (l'abtatif) est exprim6 en frangais ir I'aide

<l'un ensemble de prop'&itilH,iil;-i;6i6ment c'entral est de "

(i) De ses deux rives s'6loncent des porois colossoles' (r. rmrnn)

283

Page 46: Teodora Cristea Grammaire 2

(ii) verrrrnt du j*nd rorolr, lr no drrtlngucr plus rren, (n,nr,t.ri*rr.l,r*,)

Ln, l)l.dlxrsililtt 4r,gl kl kxrn,til tlo Iu lirrrito iniiiirkr.prristntettl r't'rtrtines atfi"nitds srrririr,iiticilr,.* ,',r.,,rl'r:l,ii'.:i'i'ii.,* oricnlris tlrri srt {'utttltiix'nt rk' Ittlltirt'tx:cr sinon

esr,htsivt'tttertt itt't't', t:t, t1'1xt rlo t)1,: dnaneri intetger, dilnrhr:t't prurcnit, atc' z

(iii) tt n'ourait nrdnre pos jur6 que les cris provenaient de celte maison-

(nonnticnrr,r"l:'t)

(iv) A noter oussi une certaine poesie gui 6mane du quartier en d1molition'

(Bultetin uitique du' liure frangats, no' 353, 19?5)

si le nourinrr,l est affecte du trrr,it [- concret], le I)t n'espl'ime pltts le spatialmais lc sprr,ti*lisc (id6alise) :

(v) Le droit des peuples d disposer d'eux-rn6mes, isso du principe des nationalit6s...

(Btrttetin uitique dtt, liare frangais, no' 340' 197{)

Avec un nominal [* Humain], la preposition de introtluit un Dt qui exprimela plovenanee ou l'origine :

(vi) -Je n'oi rien pu obtenir d'elle... (u. r,uer,r-'tc)

doient en tos.(cAuus)

Le langage courant et surtout le langage tle la presse a consacrd I'extensionde la locut6ild partir d{ au donraine sprtial bu sprr,f irrlis? :

l-'.-I.(xi) Lo guonil67o-ii6l6cessoire ddpendro du nombre de ki/orntstres restant d porcourir

i partir de l'endroit ot) nous utir,serons les coolies.(n. nrrnnr)

(xii) A partir de l'6tude des gronds textes m6di6voux (...), E. Vinover tente de I'exominer

en elle-rn6me.(Bnlletirt critique ilu liare lrangais, no' 307, 1971)

284

IloCt[stlolrr,lirrritcinitilr,lclltlrtl,dgrlltrrrr.lll'5'1r51lritrtt.l.l)11,1'lllrsubstitut:- lc sutrstitttt tttlvcrbirrl. erl :

(xiii) Un peu plus tard, un toxil'eii orroti"'Personne n'en descent:;trriro\)

- rrtr substitut sprrtiir'l precrddd de Ia' prCposition tlc I

(xiv) lt s,ossit d une perire tobte d'o0 il pouvoit surveiller les oll6es t,iir.lTlT

(xv) Il fout descendre iusqu'i Colcutto et, de ll, troverser e"tqi"rtt;t;L'l|df'

(vii) D6jd, lo veille il ovait eu I'impression que c'6,toit de cet homme-li que viendroit le donger '(srllENoli)

La prdposition de est egalcurent intot'}or6e i, des prcpositio[s (ou des locutionspr6positionielles) qui insistent sur la lirnite initialc :

(viii) ll retrouvoit das le seuil les yeux cloirs de Le Clooguen'

..-Q-uuros)A la diff6rence tlc la pr6position dis, Ll pr('positiou rleprriq introduiL un Dt

spatial qui exprime non *eulemcnt le point de ddpalt tnrris aus.si.l1} distrnce recou-

o"rt" "o1."

cdpoint tle d6part et, unhu_trc p-oint spttial; deprris njoute donc une

iaOe ae vis6e dccomlrorsooirt*, absente tlirns'lit pt'ti|ositiorr dis- I-e Point d'abou-tissement de cette *t.rttur"lpotiale olicnlec esi sorrt'enl explit'ite tltns Ia chaine

sous la forme d'un autre Dt:(ix) Depuis Doda (...) I'expedition o parcouru prds de cent cinquante kilomdtres'

(n. r'ronnn)

(x) Mois depuis les quartiers ext6rieurs iusqu'ou centre de lo ville (...) les rots otten-

(ii) Cette nuit-ld, ie fis un foux mouvernent et un aviron to'o' utfolii;rl

Avecunnominal[-Concret],cettepr6positionintrotluibtlnlocatifspati-alisd :

(iii)Pourolteindrellafortunequil0ipe-rmettrod,lpouserAur6lie,GuilloumevientdPoris@';ii;;;";;ti'iq"'t'i'n iiu" f rinsais' no' 353' I ei5)

(iv) routes les donn6es du probtdme se prdsentoient E t",t "tP1'r1. LEBLANC)

rJa pq6peqi-t!o-{ga-}* la variagte {e.la.pr.6posi-tion ti tler-ant-111'1om'[] Eq-

mainl: \ -

(i-voila gue ie rentrois chez moi juste comme o"tu&i:. iie nn-ruvom)

/'-\ - t, se combineLa pr6position loers,)est marqu6 pour Ia-_valeur*!-l*O*1-9nje-1 el

le plus .iuvi""ta"Ufur(veibe cle mciuvcmont :

(xvi) Il ne bouge Pos d'ici' (sI]rENoN)

(i) ll souto de voiture... courut au salon' (lr. r,rnr-..rsc)

(vi) Elle regarda l'outo qui filoit vers la Loire'(s. cle re,ruvom,;

zers peut se cornbiner avec g1-aop_i-ry,1."-t=_-gp!sl-".!l pour traduire une id6e

cle tensiog :

(vii) Ainsi iroit-on vers un nouveau progrds et vers un nouveau humanisme'

(Butktin critique iltt, lime franga'is, no' 353' 1975)

En pr6sence d'un verbe de mouvement, la pr6position(sirr) t:!1t"9 lu j11e-

tion :

(viii) Les conons tiroient sur res chars et sur les nor*"i;. ele nr.auvora)

Sur peut servir aussi li, indiquer la limite atteinte :

(ix) II vit le regard de so mlre se poser sur son front'

5.9.2.1. Le cas 4e la limite.tiUdg S-s.t.-g+prim6 en frang:r'is i I':r'itley''un vaste

6v,r,ntail de proc6tt6s, U'*i,Ji'piilitf,i, Sie",iiq;;-d"-ii'..* (ailrrtill ctant"11'r "'

(cEuus)

2Bt

Page 47: Teodora Cristea Grammaire 2

Auprbs dtun r.erbc tr,yflnt lc t_r*it^[- ]Iouvement], l:r prdposition .eilr intro'duit urilocatit exprimant-le trait' If Oricntd]:

(x) ... les persiennes d'une fen€tre qui s'ouvroit sur le c6t6'(rt. r,ruaxc)

Avec un nominill [- coner-et], sur introtluit uu loci'itif spltialisd:

(xi) Vous vous embollez touiours sur une id6e'

La pr6position ?our\re se combine qu'ai-ec un petitpartir, s'.eiibaiqueri etc. :

(xii) /e prends l'orion pow les Canaries"'

(xiii) /e dois m'embarquer Pour le S6n6gal.

/-*"-t -' - -\

La prdposition$usque-) jttsqu'ri ejt une varianteet elle exprime Ia limite non franchie :

(xiv) [o possion des cimes Ie conduisait d l'occasion d pousser iusqu'au sommet.d'un ,,6000"'(8. PEEBE)

(xv) lls perdoient iusqu'au sentiment de leur identitl'(RoTLEAU-NARCEJAC)

(xvi) les terrosses des cof?s dlbordoient jusque sur la chauss6e'(s. do rEAuvom)

L1 g19go-1t ion ",o11i-l l.aOuit'

I'id6e Ae lilite-ltleinte (contact) :

(xvii) Une petite vague se briso contre les rochers'

,.-'--.-\ (nonrr-cur'r'nr)

La locution p16p9q!!!9-qniXg-.19.96ti de indique la dire-ction:

(xviii) Puis. soudoin, oprds un coup d'6Jt du c6t6 de la poste il se boisso,ropidement..,(ROBBE-GRILLET)

Lcsubstitutinterrog:r'titileltallatifest'"oril'cornbiudotluouavec<l'autresprdpositions caract6ristique tle ce cas:

(xxiv) Jusqu'oir allez-.uous?

(xxv) Pour oi Port4t!

Lc ets de Lt limitc fiu.r'lo peut gt-re. esur:ip{ p-ir'-uue ptopflili:'.1il va'leur spa'

tiale introrluite par r,u roi,iiiJoli.i*;i;;,;;fu ;.ifi-a o"u'pr.ipo*ition ir f intlicatir :

(xxvi) D'un cdt6, aussi loin que tiwe po'uait s'6tendre' on n'6percevortll"1S;t terrcsses"'

l,es loeutions conjonctionnelleslor)--grre;ye quekue rdli qrre intloduisent une

proposifitiir-ar'"" I" v.rt"J;;;;i'^j;i';;t"r"i-Lipii*6 rrnc idde spatiale d'orienta-

iioi aiant iiiie nuance' -concesslve:

(xxvii)onquevousalliez'quoiguevousfossiez,votreenfoncevousrottroperotoujourspor

(snroxor'l)

nombre d'unit6s verbales,

(BolrBABD)

(r,o cr,f zro)

intensive-de l, PfgPg::[9,] 1

6tre r6alis6 aussi par un syntagme nominal

rue d'Offdmont.

lo monche. (E. cnABLES-Rour)

Certains substituts spnli1u,x 4tigtiquesde mouvement un allatit ;

(xx) ll n'est pos venu ici.

(n'r"lcox)

expriment en Pr6sence dtun verbo

Combin6 avec les Dt !gs-! hgy.!-le substitut Zri n'est plus qu'un Dt spatialqui indique le lieu du non locuteur:

(xxi) Une fois orriv€s li-bas nous nous orrongerons'(DFE)

-o.9.2.2.Ije locatif qui inclique le-Iieu oir I'on se trouve ou prds tluquel on

se trouve (essif) tpparaiieo prOsi'nce.des verbes ion orient6s' Les tnovens linguis-

tiques par lesquets .n "tp''i'n"u-f'cssit

ne so"t' "^* touiours diffdrenci6s au niveau

du rerareur de ceux qriilir:"rt^a;;q"; i*ri"iii" finnie 1r'a,[atif); souvenr ra dis-

li""ti"ir-t*Gnt exchisivement au verbo :

(i) A la devanture du quincailler on voYoit oussi divers fof;i1ir-o*rrrrri

(ii) 6rond ovoit mcme ossistd d une scdne curieuse chez ia n'...nffirt-i)t"o'

L,essifestesprimeaussiaumoyentl'unes6lietlelocutions-prenositiounellesqui esprirnent la distauce t.p\b! *lt altprzs.Ti'}''i- "l')"i trt'' iio'n| (de1' d ptoti'

*!!-n g A g.olC !:,.contre,lo_in de, .etc' :

(iii) Les rrois hommes 6toient ld oussi, pris d'une auto qui ovoit i:1$l:J;"

(iv)...sonsm€memetendrelomoin.commesijevenoisdereprendreUneploceauPres' ' d'eile oprds dix minutes d'obsente. (s. de nuuvolB)

(v) Les instollotions souterroines de stockoge de propone cbnstruites i proximit6 des ports

p6troliers"' (Brttses Nottaelles ile France' no' 22-6-71)

(vi) Quelqu'un 6toit couchd t m6me le parquet' (snrENoN)

,**1i;"I1'H;ffit,?,,1f #rAt:i1:gll';,illt":*Xf.'#il'$S;'#:ncsont(vii) N'oublie pos, je suis I c6t€ oyec Denise.

(s. de BEAUI'OB)

(viii) ll n'y ovoit I proximite ni'moison, ni compement' '' t"o"[S;rr^on;

Les substituts de l,essif spatial sont en gendral les tuomes que ceux qui repr6-

sentent un allatif ' g,'ii',"iiriiii''-lii"t)' o'iii'-ii' partout' nnlle part' or)' etc':

(ix) Celo ne se posse ni ici ni ailleurs. (s. de nUuvom)

287

Le locatif d.e ltl limite finale peutintroduit par Ia preposition z6ro:

(xix) Georges ne rentro pos directement

(xxii) Montez li-haut sur Io terrosse, vous verrez un trds beou ponoromo'(orc)

Le substitut y-peul lepresenter un allatif :

(xxiii) ll /Zfongd;ls qu ,t i,i d.*ond,e li cheiiin de lo gore pour I porter -:!n

gros poguet.- (snmxox)

286

Page 48: Teodora Cristea Grammaire 2

(x) Qurrnd tl urivu il tt'tltrlr( prlr crlrorc ll.

(xi) Partout /cs rry['s orobcs lcs plus vrrriris

moderne,(l'uris lllo,tch, uo. 1307, 107'l)

frc.s sult-stituts tltt rt:1tt\re lnult.iptcl $ont : ,r{ll entltoit's, g& et lA:(xii) les rnurs dirieni solis, Ecoillds, 6rofl6s, fendus par endroits.

(II()BBD-(;RII.LET )

(xiii) Qa et li, dons les immeubles du centre, des fen6tres brillaient, .(cu.un)

5.g.2.3. Le cirs dc lil r-istic :rccompirgrrante (le prola,tif) irnplique une iddetl,espirce-temps, tlrlc svnthisc clc 1:r, lirnite initiale ct rle la limite finale dans nnevisi6n lindnirc ou circirlaile. Les relir,teurs clui iutroduisent un plolatif sont: ?or,ters, tia, ir, trarers, lg.lgtg, fltt rfls de, altlottr (le, ctc._

Ln pr.r,l,ositiou par)1x,trl irrtr.odrrile scule un prolatit ou se coltlblncr ftYec ltnoarltre a6tdfRriirdtion spiltiitlc :

(i) Lo lumidre qui pinevoit par I'ouverture r-6v6lo--un visoge hdl6'^'(Eemmes d'aujourd'htti, no' 1520, 1974)

(ii) II dut s'orrdter bient6t, n'osont pos souter par-dessus une faille'(RoBBE-cRTLLET)

(iii) ... Ie barreau qu'il ovoit sci6 par le bas...(u. LEBLANC)

Lo ktng dr (lttttt ttil lt)nll rlr,l xr.r.t r\ n,urho lln ltlotll't'lll(itll tl('('(rlllt)ilglulnl r rt\'ltlu ittlitgill:lir{i:

(x)LelongdelaScine,surlorout.e<lt:M,lrly'klFld.grrtcrougeroulrrrt-.rlllonncolltrrt..((

"t l'litr)

(xi) Son regard descendic le long de l'afflche du clndma'( turltlrrl'(lltl l,Lt')t )

Au, ras ilt.' (i ta* tlr,) uttttrlrt'ttt cprr: ltr ltlol'tvcill('llt so ddr(tulc nll nivltltll (lll

point tle repirtc: . .- . .--. -.. --- r^. arrraar-"- (*ii;-bo# /es rues, quelques poroptuies, des cir6s fuyont tu ras des mals-onr'(slrl l')I()N )

-+u'jit"ar.*,ulrpl6ie pour dc.*ignt,r lir, lignc de tldrottlt'ruont (l'tllI llt(,tlt'('lll('tlt,spatial ou spii,tiirlisd :

(xiii)Aufilduparcours,desenveloppesd,obusobondonnlesporlestroupcs,..(Le )iotLuelObsetaaleur, no' 65lt 1{)??)

(xiv)C'estcequelelecteurvod€couvriraufildeceromanpossionnont...

(Bn'lletin, critiqtte tln' liure Jrangais, no' 382t 1977)

La loculion'r,,,r"r,, D (btrt au;our 4ei\6.rsigne tln mouv.,lnottt.trir<rttlrriro *ttlr

po.*oil"ui'i,;i"ila" Aepi ri, ," p"r."rif.t'un polnt d'arriv6c coinei(l1nt rul lxrlttt

de d6part:(xv) ll ddsignoit lo Ploce autour d'eux, d'une moue ironique'

(RoBBE-0Iur,LItr)

(xvi)ond,soitguetoutautourdeParisilyovoitdesrdseryoirsquibrabient,(s. de uneuvottt) \

5.9.2.1. Le Iocatif d'interiorit6 est exprinr6 par dettx prdposititrrr*/dttttrrot Tt

.t p;;' ';;*'r"""]i;^ p.fl,osiii""""ri"* q.ii traduisent d'uno-ma,ir\ro lllrtrlyll(lu

I'id6e d'int6riorite.--"i;p;6p;;;ii.; clans insiste sur I'icl6e de limites *ryt,,11:*-il. I'inttlriorrr tlon

quelles se produit.ou r.-.itru-r" p1o!is, Les principaux verbes quirdgisstrnt; ttn^I)d'inldriorit6 *ont r ,'.il1liirr, ir'1rn!rr*"i 1s'

j"{o.ncer, englo.ber' etengott'ftra

(r )entrer, (s' )enJottii,"'i;;)Lri;g;';," se ^!iuireri. i'i"'miscer'-,.intp.lanter.' int1ilt

qrter, s'ingi.rer, inaluri, 'i;;;r:p;;:e;,'-s'inJittrer, 'iniecter, (s')inscrire' inl*ealtt(s, )introlnire, (s, )insi'rerl p'iilirr, plongrr, ete. La lilupart de ces verbcs dettrittrtl.n

un locatif obligatoire:

(i) Nous nous engouffrons dans la descente'

(ii) Un moment oprbs lo gore il t'instoltoit dans le wagon-lit'

(iii) Dans les couloirs il y o une brusque explosion de rires'

(n. rmntr)

(cauus)

(clr,or)

Dans les locatifs introduits prlr en l'icl6e spatiale-s'att6nue souvent, do sorl

que Ie Dt exprime plut6t le spirtialisd que le spatial :

(iv) Mon pere er mon frire ont p6ri en mer. (sprrrNoN)

(v) on trouvero en appendice les pidces de lo pot6mique suscit6 en ltolie por cet essol

(Butleiin rl,itiqt'e ilu liare'frangais, no' 382' 1977)

(tl,l rt t rs)vienncnt se confondtc avec l'architccurr{

(iv) Par-deli les cloisons, /es rires, les cris, Ies o/l6es et /es venues continuoient,

,,..-\ (c'{LEF)

La pr6position(tia intloSq{--\,1-!Sgqti qui rnontre un point intermddiailesu1 lq paridurs i

(v) /e prends l'ovion pour les Conories, via Casablanca.

,,------\ (BolrBAR:)

La lor.ution ri ,rar.ers\t sa yrrriante (,tL t1qrcrs>le inrliquent que Ie procBs ren-contre ttn obstacle clue I'ou frrr,nchit :

(vi) Un roi de lumidre frltre i travers les persiennes.(s. de eneuvom.)

Suir-i rl'un norniurl [1 Surfrrce] cettc locution intlique lln parcorrs cl'un bouti I'autre :

(vii) Pensez qu'en ce moment, i travers toute la France, lo m6me scdne est en tr6in de se

vivre...(s. rle nnnuvom)

Ar-ec un nominill [- Concret], it, lraoers indique aussi le molen :

(viii) Les destin6es individuetles sont 6yoqu6es i travers les 6v6nements qui ont contribue d hconstruction et ou ddveloppement du poys.

(Ilulletin critirlue d,tr, lirtre frangais, no. 358, 1975)

La locution en lrar:ers de indique une position ou un mouvement transYelsalpar rapport i, un axe:

(ix) Un orbre o dt6 obottu par I'oroge er est en rravers de l".ori:;_*on)

2BBlg-c. l?Oo 28

Page 49: Teodora Cristea Grammaire 2

-Dn rcpgu.sso cn g6u6r*l l:r, conrbiuil,ison avec un llomiual d6termind pat ltar'ticlo tl6fini, au tnoins eu ltngue coruilnte :

(vi) [o vision grirfiaqante disparut dans la mer, il ne demeurail. en surface que lo longue

cheYelure"' (J' J' Alirm*)

Dans un gra,nrl nomfure de contestes, I'oppositio1 en, ldans corresponil & uneopposition semontique fignr6 /vs/ concret:

(vii) C'dtoient des propos en I'air.(viii) Dans I'air flottoii ce porfum d la fois lourd et ipice.

(sn'rENoN)

S.g.2.S.Lestleuxtrtitsconrlrl6mentaires,superioritd/vslinf6riorit6,sontrentlus par des eft'rnents'prei*iil,jr".t- simples oti conrpleses tels que i gut' au-

ilessus ile, en haut ae, en" ffiiii ile, etn. I sous-r'.it.'dcssous'da, err' dessous ile' en bas'

t" "H'":;iosition srrr n est la marque ite la s1ir61io1it6 spatiale que si I'actiou

,pe.itft*'p-*'.-i" i*.u. imptique Ie trl'it de verticalit6:

(i) Des ptuies diluyrennes s'abattirent sur la ville. (caugs)

Dans bien des contextes, sur peut indiquerun simpte allatif :

(ii) En se relevont il opergut, d quelgues pos sur la droise' une petite fil'e"'(nonro-canuet)

Enpr6senced'unverbeuonorient6,surexprimeunessifdesupdrioritd:(iii) ll y ovoit des iournoux sur toutes les tables'

(snmworv)

f,e substitut qui repr6sente un locatif introduit par sur est dessus "

(iv) Impossible de mettre lo moin dessus'(M. LEtsLANC)

Le substitut en ilessus intlique la face sup6rieure tl'un objet :

(v) lo boite est doree en dessus'

La locution au.ilessus r]e traduit l'itl6e de sup6riorit6 spatiale sans eontact :

(vi) lls entendirent morcher au-dessus d'eux'(cAttrus)

(ix) C'dtoit une ouvridre qui trovoilloit en chambre.'1i) ll cnercno des yeux so mollette. mois se roppelo oussit6t I'ovoir loissle dans sa chambre...(noran-cnrr.r,nr)

Devant Ies nonrs propres gdographiques, les pr6positions-etr, ilans et a *.P?stagent le domainL de^la ddteimiiation'spatiale-d'apros le thdme du locatiftEDs,emploie devant les noms de pays feminins. ou masculins commenqant PaT un9voyeile z'en Franee, en Eorryriei ea ,Sur:sse,.ei Israelr|n'fran, en Uruguayr-etc'. e1'

deiant les noms de provinc[s historiques ; en Aniut, en Bdarn, en Lirnotts.in, etc.,ainsi que devant lei noms des d6paittlments frangais form6s par coordination:en Seiie-et-Oise. Si le norn g6ographique est suivi d'irq d6-19rm-rla-n-tz -l? pr-dpositionqu'on emploie est dans : ff"ni ti lrance tottt eii[i6/C.

'**"IJa pr6position en.

-farticipe i la constitution tle nombreuses suites adver-biales: en bas, en haut, etc.

['int6riorit6 perit'6tre rendue par des locutions pr6positionnelles ou adver-bia,les telles que : arr deilans ile, d' l'intCrieur cle, att, sein ile :

(xi) Lo neige s'engouffre I I'intdrieur de la tente.(8. PTERRE)

(xii) ll entendcit une outre voix au dedans d'elle qui supplioit.(s. de ruuvom)

(xiii) Cette princesse oux cheveux si longs que toute lo cour se prenoit les_p.ieds dedans...' (Bulletin oit'ique ilu, licre frangais, uo. 358, 1975)

Dans le Dt d'int6riorit6 il peut, y avoir un situant multiple, sp6cifiantle lieui, Itint6rieur duquel se situe I'objet iuivant I'opposition biplace /vs/ multiplaee :

entre I parmi:(xiv) ... une dlcorotion en bondeou couroit tout le tong de ta foqade, entre le rez'de-chauss6e

et l'6tage"' (R0BBE-cRrr'rnr)

(xv) Au milieu de ces longs murs cr€pis, parmi les rues oux vitrines poudreuses...(cA-rrus)

Le trait cl'extfriorit6 est exprim6 de manidre explicite par un Dt introduitpar la pr6position hors ile ou par l'adverbe (au')ilehors:

(xvi) L'ovenir s'dcouloit goutte d goutte hors de la ville.(s. de nuuvom)

(xvii) Ioute /o ville se jeto dehors pour f1ter cette minute.

(xviii) Lo pluie redoubloit au-dehors.

250

Combin6eavecla,pr6positionquiiltroduitunablatit-delaUmiteinitiale,'lessus sert i, marquer fi-stipZtioiite'spatiale du point de d6part :

(vii) ll o daign| lever ses yeux de dessus son lournal'

Les Iocutions pr6position:relles en haul ile, a,u haut ile, sur l,e,haut de, qui peu'

vent s'employer aussi **,i" J.- -AVcTUCS-i#;-sTe), f;il"i;s""t u1O inlormation

sur la diff6rence de "i*?""qrirOpu""-

a"iri-objrjis ou deux parties du memo

objet:(viii) A so droite il voyoit le perron au haut duguel les gens s.'ogitoient' .--,- (u. LEBLANc)

(curus)

(s. rmnnr)

(ix) ... lo chouss6e sur le haut de la digue"'(noren-cnnr;at)

Lapr6sencedurelateurcaractdristiquedel,ablatifindiquelepointded6partsitu6 ir, un niveau sup6rieur :

(x) Du haut de I'escalier il operqut Doubrecq'(Ir. LEBLaNC)

Les sutrstituts qui repr6sentent les locatifs introduits par ces locutious sont

ld-haut, ile ld,-haut:

(xi) Lt-haut c'est ,e bon oir' (clltus)

291

Page 50: Teodora Cristea Grammaire 2

ii

Ltr ltmttt,lttn ra tmttlrr'ltottt filr/ xrrt t\ ntontrtt'tttr point plrrs 6lcvt! tlo ltctrptt'cc:

(xii) Le chdrcuu e$( on conrrc.hrur dc lr route. (nnc)

Cnrrtrrtiretttrrut lt,tt sctts rlo sert Cl(rrucuts constitutifs, lit loctttiou d (la) hatttcu'r

,1, "i;",,1i,t;;;;ii"--",,*-,riliJil;',i;

rrive,r,rr ent11, denx- point* tle lt'spir'ce, tn''ris une

""ri"O,itlr'e ip*i'.r,tc flcrOcu-t objets so trouvcnt sur la m€rne ligne):

(xiii) ll s'orr6to I hauteqr du barrage... (srrENoN)

Lnlocutiorrenantont(delinttiqueune-partieducoursd'une-rir-idre'd'unfleuve ou d'une voic de chemin de fer, consrO6'r'e comlne la partie supi'rieure (plus

rapprochde du point de d6part ou de la source):

(xiv) Allez pdcher plus en amont, vous trouverez des truites'(oru)

Laprdpositionsotrsestleprincipal6l6mentderelationquiintroiluitutllocatif de l'inferiorit6 sPatiale :

(xv) A gouche, un caf|peint en verts'abritoit sous un store obligue de grosse toile ioune'(curus)

En association avec la prdposition de I'ablatif, sorts introduit un locatit qui

intlique I'inf6riorit6 spatiale du point cle depart :

(xv) Le pilote qui joillissoit de sous son moreur... (sruexon)

Le substitut adverbial qui repr6sente un loeatif introcluit par sot's est dessot's "

(xvii) Regordez cette pierre, il y o sons doute 1ne

vipEre dessous (onc)

Les locutions pr6positionnelles arc-dessous de ''et f; !yt'": rI) expriment un

sublatif sans contact:

(xviii) Au-desrcus de nous ('..) apporoir le comp de bose'(B. PIxBaE)

(xix) Lo corniche n'est pos solide et il y o en dessous de nous un tuyou de gouttiere gui

ne demonde qu'd d€gringoler.., (sDf,EtioN)

Les deux locutions peuvent. s'emplol-er -l4lg-rFF]S!qgpt-;(xx) Une chonce: lo troppe 6toit luste en dessous.

(CALEF)

(xxi) Allons ius.qu'd l'orbre et mettons-nous d l'obri au-dessous' (nrc)

Dn' ilessotts montre aussi la face inferieure d'un objet :

(xxii) Ces clous sont riv6s en dessous.(aPud. u-usn, 1971 :2'14)

La locution ile ilessou,s introduit un sublatit du point cle depart :

(xxiii) EIle o d€cidt lue go lui donnoit des ongoisses de sortrr til 'ih',i"'""iius

les draps'

292

Les lotrtttious llr6ltositiorrnellesl err' ,hor cle' a" hnu i'" 'u

co''tffebal tle intliqrrcnt

le rrivctrt infdriiur, 't' iilii';;;;;iicnlitc or'icntd tlc hn'ut etr birs:

(xxiv) En bas drr boulev ard it v ovoit un ottroupement "'iJj ffi 'illti'r[fli,0''''

(xxv) - OD os-tu romossd Co? fit Victoirc ohuile' -Au bas de l'escaller'(rr. rrnr"rsc)

(xxvi) Nodine rnon'o et s'ogrippo ou rebord du toit du gdrdge en [?:T:t;:tli

grand mur'

811!11 -slemploie comme un tldverbe subsJ'itut:

(xxvii) Au premier cou.p d'eil' il constoto gue' d gouche' en bas un des six ponneoux ("')

n'occupoit so ploce. (II. LEBLANC)

Ln locutiorr en atar (de/-inrliclue r_rr, prr,rtie inf€rieure,g" .g:1* d'un fleuve

d,une riviire ltrait, d'hJI:izlntir,titAl par rapport ')t un point ddtermrne :

(xxviii) ll ne flout pos se boigner en aval de la ville cor I'eou est sole' (onc)

5.9.2.6. Les loca'tifs qui indiquelt, l'antdriorit6 et la post6rioritd spatiales

font itrterveilit aussi i;;":it;";au^sujet 'u,'au'iotoi"ur lairnention de Ia vis6e):

si celui-ei esr or.ient6 i-I-"i;,r"d";i ofri"t* *itii. j;r, p^t i'apport a I'autre l'ordre

L;:i;q;.i ;i- -" r''ot"ni*oi a' t^ r-ue rixe la position :

o situd - situant : &Pt6uq.ftt-s ,(de.2ottt)i -iir^"t - situ6 : ;9:t6'-'il e"" f a1lli" lIaprdpositionileoatti.-est.lepr,incipal.ieiateurdel'ant6positionspatia,le:(i) Des gens €toient oisis devant des tables recouvertes de toile cir6e'

1s:_r BEAUVoTE)

I)eronl peut 'rsco{nbincr avec Ia-preposition-cftrz)relateur du personnel ou

avec Lr prdposition a"lli*tqu"*' de l'ablatif :

(ii) vous 6tes poss6 dix fois devant chez moi. (srM-ElioN)

(iii) Retirez-vous de devrnt I'entr€e'

Lesubstitut,adverbialqui6voqueulantdpositifestdecanl,quifonctionnedonc comme une pr6position sans terne rl:

(iv) ll court devant pour le pr|venir' (DFC)

Lelelilteuran'deaant'(de/s'emploieavecdesverbestlenrouvementenimpli-quent, un deplrteetnent de seus coDtralre:

(v)Deuxhomrnesd6jeunoientenlesuiyontdesyeux,tondisguelojeunefemmes'ovongoitau devant de lui. (sramNox)

Ira,s les locatifs introduits par dcon, et rdalisds par d,es nominaux [* con-

cretl, I'id6e o'"*pr""'riuiiii..a''"J iaoe de clistance tenporelle:

(vi) Lo digue (...) interrompu e d l'outre bout' unpeu avant le fanal por-lo. cole d'occostoge"'

(RoBBE-GRILLET)

293

Page 51: Teodora Cristea Grammaire 2

liriililt, lf

Da locution en aaanl (rZa) csprime un antdposit,if spatial- qui tranrmot aussiuno id6c d'itccompagncrnent (prCposition) ou tle direction (substitut) :

(vii) ll marchait en avant de la foule.(viii) Chauvin, lui, voulut bondir en avant.

(sruENoN)

Lies locutions fo,ee &, 'in fwe de lnsistent sur I'idee de disposition d'un des deuxobjets situds l'uu relativement i I'autre:

(ix) A cent rnitres des tentes, je m'ossieds sur un rocher face au Nun.(n. rmnnn)

(x) Puis, soudoin, elle ne s'occupoit plus de lui, s'osseyoit en face de Maigret.(snrnNoN)

L'atlverb,g_1ggly\ !y:: Iyq,Ie caract6rise par le trait [+ Svm6triquo]:

(xi) Derrrere une crois6e entrouverte, un homme et une fernme s;e tr.ouvoient face I face.(oALEF)

Les locutions en t6te . @, i y^!g lQtn .(de ),ajoutent une information suppl6men-taire'sur le rang :

--

(xii) Nous sommes repartis en deux corddes, Pierre descend en tete de la premidre.(n. rronnn)

La principale pr6position qui introtlui!--q1 Wstpositif est (a,nteri:1

(xiii) DerriEre tui toute lo moison 6toit vide.(nonnn-cnrr,rot)

Der-ribre fonctionno aussi comme pr6position sans terme B (substitut):

(xiv) Juste derri€re se trouve un petit ploteau. (a, rrnn.nr)

combin6e avec Ie relateur sp6cifique de I'ablatif, cette prdposition exprimole point de ddpart ant6pos6 i

(xv) De derriEre le lournal, une voix oppelo.le chosseue(snrnroN)

La, locutioq en arribre (de,2\ 1o6tno" ta positiou aYec un verbe [- ]rouvoment]et I'oriilntation aveC un verbe [f ]Iouvement] :

(xvi) Il est restd en arridre (de ses camarades).(xvii) Elle se rejeto en arridre pour pleurer d petits coups'

(cAuus)

A l'arriCre, de l,'anibre s'emploient comme des substituts:

(xviii) On entendoit pourtont, i l'arridre, le bruit de I'eau violemment bross6e por l'h6lice.(BoBBE-cR[.LET)

(xix) ... une mouette yenont de l'arriEre...(BoBBE-GBtr LET)

La pr6positi.gnf a?rD"r) peut s'employer comme introducteur d'trn locatif spa-tial, mais cet em$lo-i est d.-'un usage plus rare que l'emploi temporel :

(xx) [o rnoison esi juste aprds le pont.

294

Eulangrrelitt6llr,ire,ile}isteunno.mbrcrelatiyement.rddui!doverbesqulp"onuoi'ffii-r* rr""iid ;Hf^l introrluir par nprls : courif, trainer, etc.:

(xxi) EIle t,r.inait apr€s elle deux enfon6'

Laprdposit,ioaaqtrisapparaitdansdessuitesir.aleurspalialeqrrisontma,r.,roe"J"r*i'pii,rt .t, ,rlo ff";;giil; ae ungue (laugue fir,mili€rc ou pop*laire) :

(xxii) lo cl6 est aPrts la Porte'

La locution adjectivale et adverbia'le atu rctruit fc?eJ,se$ i esprimer une loca'

lisatifn ',el airiere"par rapport' dl uno ligne ddterminde" :

(xxiii)Unpeuenretrait,,opetitefilleovait6goletnentl'oirabondonnie'(R0BBE-GB,rLr,ET)

5.C.2.7. Lt localisation par r^'pport i' ule ligne de clisage est gouvern6e-par

ropp"osil"",-"*pir"" d;'il;'i;;;J;"q.'3 *,ligne"de partage-(ez desa (de)' de ce

cdti-ci ) /vs/ espace qri ";i*rui trias ic locuteiu avec-la lifne'de partage franchio"i;;,:iA;

(de)''en deta (ae| del'autre cotd (d'e):

(i) En de9a, se repete lo succession des devonrures (RoBBE-cErr,rrr)

(ii)Acentmdtresau-del},unepoysonnef/,rtantunsacdprovisionsmarchoitdlorencontrede Mothios' (nonrr-cnrr',ur)

Au-deld, peut introcluire un locatif spatia'lis6:(iii) ... il Dermettro ou Dublic froncophone au-deli du plaisir de lo lecture et des dmotionst ' ,.rr.rti", de decouvrir une soci6t6 en pleine mutotion"'

(Bttlletitt' uitique ilu liore frangais' no' 382' 1977)

Par tlelit' ajoute une idee cle prola'tif d' celle de ligne de partage:

(iv)Dehors'derriereloportevltr6e,pardelirlespav6setlovose,l,eouduportbrilloitou soleil"'

(R.BBE-GRTLLET)

De ltatilre c6ti (de ) 6voclue lir, m6rne ligne de partage qui separe le lieu du

locuteur clc celui dc I'objet sii'rr-6 :

(v) De l'autre c6t6 de la porte une voix oppelle doucem"lt'--^----.(s. de rtluTom)

De ce c6t|'ci incrlut l'espace du locuteur; tauclis que de ca cdti'ld' inclique tout

sinrplement la direction :

(vi) Il n'y ovait personne de ce c6t6-ci'

lvii) ...i1'n'y oroit ptut Personne sur la digue' de ce c6t€Ji non plus'(RoBBE-GEruET)

5.9.3. La d6termination temporclle

Les nombreux proc6d6s linguistiques- mis.en @ultre poru exprimer les dif{6-rentes nuanC.* a" r.'iiliiii.ti"?iiiiri"-*U"-p."iuni Otte^classili6s d'1prd9 --troisdimensions essentielles :

o le point de rdf6renceo h frosition par rappbrt au poin-t tle r6f6renceo I'orientation (limite et visde)

295

Page 52: Teodora Cristea Grammaire 2

fr* xt,ruct,urrr,ti1;tr rlo* nlo]'(t1* (tlri tl'riduisont les relrltlons nprltitl'terqlortrllos*rttroi6s,rlljirt*irt l,i* 6i'Crrcr,,,.irt* rli nronrk, r,xtdrieur cst cornrnandcr: llilr le trhoixilu lioint rli lirltirgrurr. ir:r ftxlllisrr,tiotr pt'ut 0trc orgrtn-isdc. prn' r&plrcrt; :ru triplordfrli'trrrt,itl tloi-iai-maint,enan.t (011o rtei,ri*) <ltt tlc nut,nii'rtr intlirecte, satrs rir,pportesplit:itc i\ Iteslxrcc-lotnps dtt lot:utetu.' Lo riyxtonic rtes *,i[titut* de ternps (naintenan.l lators) doit 6tre tltudiorlans la p6r'spcctil'c ottcrte lxrt I'opposition fondanrentale G e n t r i q u o. (csp*ce-tcmps aitcicuicu4-/*/ rr,i trrceutrique (t1isco1r.s r:npport6) ou dnonc6/ss/ r6cit.' ' De mdruc, 01 pourr.il gistinguer, darus le temp-s, des _locatifs d'ant6riorit6 /vs/ttes locatifs d6 poJtdrioritd (au"anl, Ie dipart I apris k dipart) qui. recevront des

ioimes sp6cifiques en fonctiori du point de lef6rence choisi-(delzain l-le lenilem,ain )-Le ias qui exprirue le point de ddpart spatinl se retrour'e avec la nt6me struc-

turation 4,rni le "li,.tt-t1,

tenjtporel-aspcctttel;11 )'aul'a ainsi.un- ab-latif temporel-as-pectuel corrrne il y a'un alin,tif dti temps-espace (d.partir du 13 septembre l.j.us''qit;au lJ septelmbri). L'intervalle ternpoiel_ qiri spdcifie les deux. limites, initiale6t finale,

"or..'*1ro,id d, un itin6ratif spatial (tl'ici lit). Ln s1'nthd_se espa,c_e-temps

exprimOe par le^prolatif spatial se r6alise par'les mfltnes molens dans le domained.ri rnouvernent iernpolel ^imaginaire (d, traaers les d,ges ). La m€rne-synthdse. se

manifeste dans d.es -ac1l'erbes "qui inclique la qutlntitd iernporelle (l'espace il''ttn

instant )-Ce's paraUelismes sont revdlds par des conespondances. dans.l'cmploi des rela-

teurs et de certains sub,stituis qui iervent il introtluile ou il reprdsenter les locatifsspatiaux et ternporels.' f,es diverses'Iocalisations temporelles sont r6alis6es linguistiquement d, I'aidodes 6l6merrts suii'ants :

o un suirstitut temporel d6ictitlue, Qlaphorique ou cataphorique :

(i) C'est f€te auiourd'hui.(ii) Le lendemain de son orrivee d Paris, il ollo voir le Louvre'

oun syntagme rtominal.:

- de rection direct (pr6position zdro):

(iii) Quond il rentre le soir il peutCtre content de lui.

- de rection inrlirecte (pr6position segmentale) :

(iv) En ce temps il 6toit jeune.

o_ung- propositiotrSi le procdi6st-h6tern-rine au point de vue chronologique ir, I'aicLe d'un.autre procds,

il eni.6sulte une strtrcture complexc constitu6e de deux ou de plusierus proposr-tions dtnt les procds sont fir6s isur l'axe du temlts l'un par rapport ir, I'autre. Ces

procds peul'ent Otre. cxprimss :

- pftr nne nominalisation:(v) Au d6part, forcdment, on prd de lo ploce.

(7'emmes il'au.jourd'hrti, no. 1520, 1974)

- par nn gdrondif:(vi) Il essoyoit de troverser le locea obliquant toutefois vers lo droite"'

(lr. r,rnr,lxc)

- par uu infinitif :

(vii) Celo me permet (...) de reposser mon linge avant de portir trovoiller'

(b'emmes d'aujoutd'lttti, no. 15201 1974)

296

- pflr nne propositiolr A' I'crlle fini :

(ix)Lorsqu,ilrencontreunobstacleinsurmontable(..')ill,iviteenfaisantuncoudebrus.que... (8. prEnLE)

SiLlma,crostructur,etetrrportlle-estcorrstituiedcdeuspropositionseoordou-necs.-i* h"riiO*" p""t' Ot'"-i'niiotluite pirr Lr conjonction substit\t q'ue:

/x\ Aords trenre ou quoronte secondes, tondis que I'on-cognoit..oux portes et que I'on cro'

'^' .ilir,,'l.t-*tJt.t, il dit d son compognon: "Suis-moi"'(u. LEBLANC)

5.9.3.0- Dansl'expressionclu moment et dela -pdriotle il fauttenir

compte des types de,;ifi;;;.:;"ir.l"o."t a"riiueridans le temps un 6v6nement:

' ola r6f6rence auto-d6finie (date chiffr6e)o la r6f6rence centriqueo la r6f6rence allocentrique

5.9.3.0.0. Le Dt temporel qui exprimq Ia date chiffr6e n'est'une localisation

auto-ddfinie que si la aut'" "rt iomptEte. n""*-io ieste des cas, la d6termination

contient toujours 4.. Jffi""it iJiffit p.t I'in'stance 4u cliscours ou par le con-

texte lingSristique:

(i) Le Centre Notionol de lo Recherche Scientifique a 6td cr€6 en 1939'^

(Brboes !outtelles ile fratce, no' 29-9-73)

Portr erprimer la dale -Ol io'l' o.n utilise r:lttsieurs proctdds:

oun ssntflgm",'oil'i'or int"roduiL pttr la pr'6positionzet'o: Pd * N:

(ii) De son c6t6, Concorde 02 s'est rendu le 16 aoOt d Libreville'(tbid. )

Sil,ondoitspdcifierplusieursjourn6eschiffr6esonseser.tclel,articleplu-.!91 t

- p:Ir un particilxr Prssd:

(viii) Ses visites termindes, il revint chez lui'

(iii) Le Congrds se tiendro d Poris les 74,25 er 26 avril'(tbid. )

Si Ia, tlate chiJfr6e s'accompagne tlc lir.-sper:ification d',tgl'L,l: la semaine'

"" pirf"**'pf"y., I'u.il"io or-1"'d3r,,o,stratif, en vtriation sdm&ntlque :

(iv) Le samedi 19 octobre ie sortis mo Premidre dorode de l'eou'(roune-n,o)

(<'.rrtus;

( tbitt. )(v) Ce dimanche 19 octobre Ie vent semb/e favoroble'

I un sy-ntagme nominal pr6c6d6 cle la prepo'sition ri:

(vi) Quont d Concorde 0'l ' il comptoit au 26 ao0t 12'1 sorties.

(Brhtes Nouoelles ile lrance, no' 29-9-73)

(vii) cet opporeil ovoit 712 h 20 de vol (...) I la date du 3 ao0t' (lbid. )

n7

Page 53: Teodora Cristea Grammaire 2

5.9.3.0.1. Da sirnulttrnoitd centriqne est erprirn6c par les eldments liuguis-

tiquos snivtlnt-s :

. rlr:s sullstittrts d6icticluc s: atiotlril,htt,i, main,len,unl, prdilenletnent, aeluel-

lemeni, ttc.r orr,to* to",,iio"*L,t""rUiaics qttI fouctionncnt torttr)le cles srrl:stituts:d prCsentr ytonr l'instatrl, etc. :

(i) Aujourd'hui Ic stotue se dresse ou milieu des pcrterres de fieurs'

(Eemmes il'auiourtl''htti, no' 1i20, 19i{)

(ii) Pour l'instant la question ne se pose pos encore"' (e. r,rrnnn)

les substituts d6ictiques mainlenanl, d' prisent fotrt'tiontiettt conlnle de signes

de coincidence avec f" *t"r."t. au t'd.roo6i^tion s'ils sont cotnbines arec le rnor-

ph0me ternporel de pr6sent:

(iii) Je vous expliqueroi. Main[enant il s'ogit de se hriter'(rr. r,nnr,-txc)

odessyntagmespr6positionnelsquiincorporentsouventdes6l6meutsind.i.ciels (ddmonstratits ou autres) :

(iv) ...je vais voir qui 90 peut €tre i cette heure'(cALEr)

(v)Bre[encemoment,monbeoufrdreestdonsunesituotionipouvantoble.(snrENoN)

La p6riotle en cours (division tcmporelle qui.inclut 1: T"-::L pr6sent) est

exprim6e au moren aiur'Io*ii"f l{Uif is19ir.te.m1,orclc 1+ l-t-uree)l prdcdde

d.'un ddmonstratif ou A'oo o"t." 6l6inent indicicl (pie mier, ilernier, etc'):

(vi) Lo Eourgogne o 6veill6 cet 6t€ un vif intdret chez les tour/stes'

(Brbues Now',elles ile Erance, no. 29-9'74)

L'id6e de p6rioile en cours est rendue plus explicite par I'eruploi d'un relateur

duratif :' pendant, ilttranti_t)

(vii) Le prix moyen de ces produits o 6t6 pendant ces six premiers mois reduit de 5 o/o'

5.9.8.0.2. La simultan6it6 allocentrique qui s'inscrit sur I'axe du r6cit' marque

soit Ie moment soit fo--pZ'rioa" d'or, proc6s qli coincide.chrolologiquement avec

un autre moment, ""u

iiirl p6riode^ou un'autre procds diffdrents du moment

de 1'6nonciation.Le momgnt s'actualise linguistiquement :

a pa,r uu substitut adverbial : alorsr'maintenant, d prCsent f un temps dupass6 :

(i) Pendont des semoines, nous flfmes r6duits alors d recommencer sons cesse lo m€me

.. Iettre...

(ii) Comme les ourres onn6es un vent froid souffloit maintenant de fogon continue.

apilr uu synlagnrc intlor'luit 1ar ll' prdposition zdro:

(iv)Cecodreenchonrcur('..)permetouxricheslndiensetcuxltrangersd'€cha;,perl,6tc,' ' d lo dure pdriode de Io mousson

(R. TTEBRE)

oparun$-\'ntagrnenonrinalintrodriitparl:unetlesprdpositions:ri'lorsile'cerr, 9,u,l:

[(v) J'ouscutte i ce momenr te bateau en collant man oreilte *tlT#iliit''t'

(vi)Lorsdecetter6unioneurop6ennelescongres5istesontconfront6leursobseryotions.(Briaes Noutelles ile Erance' no' 9-29-74)

ivii) Vers quatre heures de l'aprds'midi nous orrivons "- l""t ji jilXXl-1

Lapr6positionsur'r9:*:g-?,T:*:..T,:'.*"lj,i:ff *l"f*:f:rf#*ri,La qr6positio"- :1' Iorme oe uuuur'uDLo r;;ii;i"1 z sur le soir,

'ur l,e taril,

i"diqf i;";;;;t"".gii.ig:]l-1t;1:f""-,,,"ilu,u,r. rur te coup a, uii G"A *.iHl,rlT;f #fr-:i*liiii_!til,":u;k:;"#;iinii,,i',-iii i io"o a' troii (ciiq, etn')

henr_ai, sur la ntomeit, etc':

(viii) Sur le moment celo m'a poru normol'

(ix) Sur ces entrefailes les sherpos sont orriv6s'

(snar:voN)

(B. Ptrt,BE)

(x) Dis-lui de s,omener sur tes cinq heures chez ,. ,.'[::t;; BEAU'.B)

. pa! -ung ProPosition;'ffi #i"J:"ffi #quiprend-p"Yl*:i:'I*c',"".tldHli;ui#."t*;;:l-ta, chronologie relative qul preno pour'-Puruu uv rvr!'- - ^ , pit quanil,

rend ue par . u n e ."gd,U y,ffi

"*{ ""t.: "'*", #J!,H'j'?}. ] tlilJ i':* rs, verbaujE

kttffi"ft ,*'J&$ltr#l*,U*'{"tr:{',{,*::,%:1,,?'}:i!?3:'#':x1H

tn""""l"giqoe^des deux ProcEs :

(xi) Quand i'oi commencl noivement d I'interroger il o d'obord souri'

(s. de BEAUVoB)

(xii) Lorsqu'il quitto.it.lo,']ll:--* outocor' ou por le chemin de fer rdgionol' c'6toit presque

toujours vers huit heures' (EoBBE-GRrI,r,ET)

(xiii)Donsmesoutres.fermes'jefoisl'ilevageordinoireenm€metemPsquenoustrovoil'lons Pour lo loiterie' (snENoN)

pluriel) :commissoire.

(xv) Tous les deux Peroroientl la fois ovec le d6sir d'occoPorerrl o.tt#t#:

(xiv)Auretourdemonprocds,j,ovoiseuUnevisitemolheureusequiauroitpucompromettre' d jomais mon experience. (BotIBAnD)

L'id6e de *1*r112n{i1e s'allic dnns. certaines structures it celle d'association'

ce qui peut s'actuari."i"|'I-t"1['"4'-ttuJa r,,i'ii[""t" u" sujet Ie plus souveut' au

298

(iii) Elle sourrioit I pr6sent.(CALEF)

(M. r,r,Br.Arc)

299

Page 54: Teodora Cristea Grammaire 2

I,rt, trtlrlxlr rr*l rrxpr,iurd6 lrir rrno *dri+ rlo rl6tcrtrritrrltrls tltti sr,rttl t\ lrr, Iintit,crlrr rrrurrrr'.ril t.t rlu 1,, (t1i(t(,r (r(! rfrri osplirlrc ['rrrnpkri (.utx'urtr.ttt tlcs rt'litttlurs cilril<:-

Itlr'isliqrtcx tltt tnorttt'ttt cl tlc I'ittltr:r'ltllt'.l11i 11r[11[1,11y ziro s0 r'otttllitttr sottftrnl' it,vctr ltl Prl tltr Ll totirlite:

(xvi) Nous n'ollons pos le pleurer ioute notre vie'($. (k' Irtl.\Uvom)

Si le repltegr ri 1'est pn'i spdcitique de lrr, p6riode, c'est- le contelle qui err re-r-ruc1e prencl en charge d"'esllrimer 6ette-urutace tetn-porelle: le-nominal est ent-piort ai pturiel ou il.-'exprirne par son thdme lesicrrl mdme l'itlde do p{riotle :

(xvii) Les tromwoys 6toient toujours pleins aux heures de pointe'(c.rrrus)

(xviii) A cette populotion viennent s'ojouter des tribus nomodes, celles'ci orrivent au PrintemPs(..); elles rePortent i I'automne.

(n. r'mnnr) -\Les syntagmes d valeur tempg;+[e introd,uits. par^.la prepo1i1i91'ea,S'of,no-

sent aux deter"minants pr6c&les d^q d tomme des indefinis aux d6tiqis , 9?_rywl4e I !r! d,C\t1.t de, en Jin d9 | d. ta fin ile, etc. :

(xix) En fin de soir6e, cet imbdcile de soleil foit une aryorition comme pour nous norguer(BoMB-ll,D)

La pr6positiot ilarts indique l'interiorit6 temporelle :

(xx) ... puis, tous (...) regogneront dans la m6me iourn6e le comp ll'(8. PIm.RE)

/"-.-\La pr6position" Per:traduit une itl6e de prolatif tomporel:

(xxi) Cette digue est I'ouvrage ovoncd du port : tres dongereuse par grand Yent, on peut ,ogrovir ficilement par mer plate...

(B0![BABD)

La pr6position souE s"ernploie pour introduire un Dt qui indiquo la periodohistorique :.

(xxii) Celo se possoit sous la R€volution.

La p6riocle e"stfenduo plus erplicite par l'cmploi d_e^moyens specifiques telsqrie les licutions.au corrrs de {- N. ilans le conrant de + N)

(xxiii) Au cours de li nuit j'eus une violente 6motion.

(xxiv) ll reviendrodans le couranr de ta matinde. (BovBAxD)

Les deur pr6positions penilant e\ @urantlxpriment lir, p6riode mais elles s'op'posent entre ellei co**"t rmrrqu6urs'-de la d isco nt in u i t 6 /vs/ co"j i-iuit6:

(xxv)./e ferme donc pendant la riuit les cloisons 6tonches.(noueeno)

Du,rant indique Ia simultandit6 continue surtout en langue ecrite et se com-bine souvent a1'ec un quantitatif :

(xxvi) Durant prds d'une heure et demie, Prosville s'obstino dons ses investigotions.(u. r.nnr,erc)

300

I)wranl atltnet lt,ussi lil p0.itp0siti{)Il pilr rnpprtrt. 1[tt noln :

(xxvii) ll espdro six mois durant... (sIrLENox)

Lru pr6position de urontre lir' pt'riode dtrns des suites ftutomatisees (d'u timnt

ile, ile saoie, etc.) "t .#'{;t

'inn" r* cuut"*te tle lit' p}rase n6g&tivc i

(xxviii) Elle n'ovoit pos dormi de toute la nuit'

(xxix)./e me glisseroi de nuit dons Ie contonnernent'

Ira periode peut egalernent 6tre nt1"i*6t pu'

tient :

- 9n g{qn{!!(xxx) En sortlnt du commissoriat' il lo prit por le bros'

(xxxi) Tout en parlant je regordois lo porte'

(xl) /e suis n6e que mes porents 6toient trds 6g6s"'(snrexox)

- une proposition introduite par-:c149nitg\t--!9 ,pe'!qq\!-lluc' durant que'

toodi ;;: fr;;; qr';; iant que, aussi tons€nt'Ps que' etc' 2

(xxxii)Demoincepcndrntqu€nousferonsune.reconnoissoncepourchoisirlovoied'occest^^^"' 'r'r".-o,iji:-l; ;;'il du second groupe monteront ou comp. '"**.1

(xxx[r) Tandis qu'il regordoit' peu o peu l'imoge s'onim"i';. U" BEAU-yorE)

(xxxiv) ... le yent nous obondonne rlors que nous croisons ou lorge 'i#ii#;

(xxxv)J'ovoisdoncddcid€.q.ue't'ntquolepoissonseroitobondont''ieneprcndroisleplonc'' ' ion gue comme midicoment. (]Jriit.)

lxxxvi) - Combien de temps comple't-il .me retenlr?

Aussi longtemPs qu'il le loudro''r- r- lle,mmes il'aujouril'htti, no' 1520' 1974)

La simultan6it6 incluse est exprimee.-au moYen de la combinaison des formes

verbales t*rnp* pooctuli: i;;;t'a;t;tif' e;';i;;ot" d''o relateur de moment

(quand) ou do pu'iodJ?'"ai''?i'':;;;*; +'ti-]" ot'talif' le plus souvent I'im-

parfait) ou dn simPte gllr:

(xxxvii) Quand its se rerirlrent, te iuge continuoit de regorder d' t6t6 d'i'":;i,;$,lt tott't'

(xxxviii) Le voyogeur opprit ta nouvelle alors qu'il Drenoit l'opi.titif'' (RoBnn-cnnrut)

(xxxix) - Oui, juste comme on sortoit de Bullier' les flics nous sont tombds dessus"'

(s. tle unluvom)

(s. cle sDAurcrE)

(lbiit. )une maerostructure qui eon-

(caLEr)

(s. denuuvom)

5.9.3.1. La correlation de non simul.tan6it6 gui oppose l'ant6rio-ritd i la po.te.'i'o,iii"**titnotft6;.,p;t i"ioh* di^mension du point

de r6f6rence, ""ot.iqr"'J,i ,iri*'iitiq'"' c"t dfi.It"itt *o"t compl6mentaires

301

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otott.rt.fllr6 fllrtrl[rr6r rttuna lnnnllro oom]rl6ntontniro srtr lo sit uC ct Io situtlntionrpirroi: I'dvdnornrint X tl ntt llotl nrtlttt;'l'tlr'6ncmcut Y - l'6Y6rletncut Y a outi,rrr'ripiOi I'dvOrrqn.iirt, X. t,ror.grurisrtl,iotr tlo Ll phrnsc tcrnpotrtllc striv;rnt I'ordredcs dcrrx dvdttotnotttg ost, lo rdritltrrt, d'utr ohoix opdr6 pu le locutcur'

5.9.3.1.0. Iy'antdriorit6 contriquc ost, osprirn6o ptr des 6l6meuts rle structu-ration plus ori nroins complexe tels clue :

r un substitut deictiqucCes substituts impliquent aussi l'indicotion de la, d.istance temporellc_<1ui sdpara

le moment de lt6nodciaition rlo l'6vdgement situ6: Dier, aoant-hier, il, y a deua(trois, cinq, etc.) jours (semaines, ans, etc.)., ttoild' trois (quatre, etc.) iours (se'inaines, ete.) qu,e, ga Jait trois (quatre, etc.) jours (semaines, etc.) que:

(i) J'6tots hier dons un de vos chers bistrots du quortier Grenelle,(DANrNos)

(ii) Avant-hier nous n'ovons pos loiss6 Toittinger ouvrir lo bouche.

(8. de BEAUYoG)(iii) ll y a une heure, Ies sherpos nous ont guittds'

(a. rrn.nnnl(iv) Vollt trois jours qu'il n'o rien mong€,

(v) 9a fait bien qulnze jours que je ne l'oi Pos vu.(prc)

(prc)

Ces substituts peuvent s'accompagner de la sp&ification du moment tlo IaJourn6o z hier (au) soir, hier matin, hier d' midi, etc.

I1 existo aussi des substituts qui indiquent la distance temporelle dlun'6 ma-nibre ind6terminde,ee exprimant seulement llopposition r6cent /vs/ 6loign6.

L'adverbe'(aztdt bxprime la petite clistance temporelle mais il est indilf6rentil ltopposition dtitgriorit6 /vs/ post6riorit6, cn ce sens qu'il peut rendre un futur ouun pass6 r6cent. Le sens de cet adverbe s'est beaucoup restreint pour ,ne plussignitier que ,,cct aprds-rnidi(r. Les dictionnaires notent pourtant des emplois,,61argis(6 de ce Dt temporel:

(vi) l'oi vu tant6t I'homme dont vous porlez.

(vii) Ces ddclorotions de tant6t...i$

r!{ii;l1Itltti..ii

t,i

l

i

$!IiI

Ii{1'I:ii1

(Acad.)

(apudrmsn, 1971 : 699)

Certains adverbes ert -ntent peuvent inrliquer un pass6 -rdcent : rCcemment,ilernib,rement, etc. :

(viii) ll o 6t6 rdcemment nommd ri ce poste.(orc)

fres r\dverbes qui incliquent un pass6 plus ou moins 6loign6; atttreJois, unef:rt, i99;tS, nagubre, peuvent s'ernplofef auSSi aveC iin Io-mpSdu i6cit i-

(ix) Le comt6 de Comminges s'dtendoit autrefois jusqu'ou sommet.

(Femmes il'aujou,rd'hui, no. 1520, 1974;

Jadis marque.un passd trds 6loign6 6tant le s)'nonJ'me litt6raire dehutrefois i(x) Comme ladis dons son enfonce il ovoit grimpd ou hout de lo colline.

(onc)

342

Nasrrirc si*lilitr ,{,1#Jl:};t;;.:iff.r$,,-:i ",,'":?i",3#iiJ"ulJ-o'fJl3}l'u*iTi

f#-':.''ill'lt ll'\''&'tiil;" a" *'i;.,t '

(xi) Naguare mo vie sembtoir rout entiere enfeflnee t"tttsitJJ'lT;,"1ffi"[:,

o ltrs adjectit s clet*ier (en postposit iort)' auire en prerence t1'un rom [+ Di'

- iitioo'i"*F."t"lfJ une antdriorit€ eu relation immdd'iate avec le moment

Ces suites indiqutpr6sent :

(xii) Le dernier de mes livres ,,Oubtie-moi Mondoline" o poru l'6t6 dernier'

(Iemmes il'attjouril'huf' no' 1520' 1974)

(xiii) Lautre soir' oprds notre discussion ie suis renv6 chez T" "'3":;!""*l

5.9.3.1.1. L'anterioritd allocen-triqu,e con-nait un granct nombre de manifes-

tations linguistiques pu'J*"i ii'"q"trits'it convitnt de retenr :

'' ; -.i---,'liJ t *',u "ll}o',tXlil

i tffi :*$HL,,. i n rorm at i o n su' Ia cr i st anco

temporelle precise q"t iliut" les'ileux moments :

(i) ll ovoit da Ie prendre dons so poche' la veille' (CALEII)

. ,rrrorooni,)' n"o'i ilaiquent' un moment'-ant6rieur sans

p r 6ciser i:, HJ il,: i,":*ii I l;11 "T ili1} ;::h : m

F; -,]:".-;

i' I'a utre :

(iii) Avant, je me trouvois avec de lo voisselle omonce!6'e sur l'6vier'" r; :s :',.:#::,',.ii-,),?ri;|llil, r.*,"*

,,-,1,":h'J:::r*5"i,Yii;J;ff :#f 3':fl i#ffi!"i';i1"'ia"r'l'"""i''(iv) ll Jevlnoit d'avance ses rdcriminotions' lsnr-nxox)

odessyntagnre.snominauxintrocluitspartlespr6positionsoudeslocutionsPrePosit ionnelles

La prdpositio ' o'i"peut marquer un tnoment aut6rieur rapport6 d un situant

Pass6 ou futur:(v) Je l'oi questionn6 avant la reldve' (snm.\-oN)

t;ll-"":#:';.1;; ,,j ::;:;,, t'arant'oeittede op.rent comme dcs substituts

anticipants :

(vii) Jeon ronfre comme Nopol6on ir la veille d'une grande utt"illi'. rmnno)

(viii) Les sohibs ont te troc comme la veille d'un examen' (rbid. )303

Page 56: Teodora Cristea Grammaire 2

Ih rolrllour auparomnl, t.rl tottJotrrrr prrxlltortl uu rt(truintI rlttprr\s durlucl ilflgttrtt ai xltt'eotttltrtglur rl'trlrrr *pr'nrlfk:rttirlrr rlt rltrrt,tttilC lt.ttrporr.llc r

(ix) ... l'endrolt ar0mc gu'il ovoit quiatd deux heurer auparavant.(u. n:ul.rxc)

L'a,ntrlriorito tlllocctrtriq.uo contlliude nr-tc lit, spiuifit:ntion clc hu distilncotetnporelle pout 0tre c.xprirnee a\ I'aido tta ln suite il y atait f Qurrntitatit + N[f Division tcrnporcllcJ * qu% ou 9a /ar*arit ... que :

(x) ll y avaic dix-huir mois qu'on habitoit dons cette pension.(amcox)

(xi) Et puls, d'obord, elle ne s'en sert jomois de son vdlo, ga faisait huir jours gu'il 6toit donrlo cour.

(s. de rrluvom)3 une proposition A, vir,leur de Dt temporel

Cctte proposition peut €tre actuali-sde pa,r :

- une nominalisation:

(xii) .., vous Pourrez les toper lundi motin, avant mon arriv6e.(cu,rr')

* le g6rondif en attendanl:

(xiii) Nous n'ovions qu'd nous loisser vivre, en attendant le d€l€gu6.(BoilBAl,D)

- un infinitif introduit par (want tle. en attendant de :

(xiv) Les onimateurs nous demondent de r6p6ter, avant de prendre lo porole.

(Paris-)Iatch, no. 1307, 1974)

- une proposition introduite par un des lelilteurs nralqu6 poru I'antdriorit(aoant qne, en atlenilant qtLe, satt.s attentlre que:

(xv) Peut-6rre pourroit-on boire encore un vin de vin avant que vous ne retourniez bgqlq.vard de la Mer.

(u. DTTRAS)

La forme rnodalc que I'on ernploie t.st le subjonctif i, un temps sfrnple oucompos6 suivant que l'on vcut insistel ou non snr ltidee rl)action accomplie :

(xvi) Avont m6me que j';le pu foire le geste instinctif de pltnter profonddment le piolet don\la neige, mes pieds portent en ovont,.,

(r. r,mnnr)

L'emploi du re expl6tif (motlal) n'est pas ol:ligatoire dans ces propositionrtemporelles.

La proposition pcut dgalement €tre prec6cl6e d'un relateur non marqu6 poulItanteriorite : quand, lorsque, etc., en presence d'une combinaison de formes tem.porelles qui esprime par olle,mdme la successivit6 chlonologique : le relateur estsuivi dans ce cas pa,r une forme verbale sirnple mise en relation a1-ec une formqyerbale compos6e corr6late qui traduit I'id6e d'anteriorit6 :

(xvii) Quond elle tiro Io porte sur elle les enfonrs ne s'6toient pos rdveill6s,

(P. vTALA-n,)

304

Iiln vcrtu do l'drlttivulenco qui s'dttblit entr$ -lc pil,sffd collrposd et le pnssd

sinrpit.f r*-*iri.ci**iiirf chronologitluo. pout 0trc rrr.llisdo p&r.Ifl, eortrl)ina,isorr 11'un

ir#;'il;r1)().*,i-41,ns i,r pri,p,,*iii<,h iritrodrrite prrr grrarril t't urr pltrs'r1uc-parfaitqui trlrlr(llto l'rtttltirioritd :

(xviii) Quond vous otes orrivde ce motin, vous ne l'oviez encore i.omais vue'(s. de nnarrom)

5.9.3.1.t. [,ar, port6riot'itd centriclue peut 6tre ma,rqu6e a,u mo]'en des dl6-ments suivilnt$ !

a tlt's sttllst it uts rleictiquesLinc pl,rtie de ces substituts servent i, marqrler d'une maniire pr6cise la dis-

tance entrle Ie u]ourent de l'6nonciation et, le tnoment fitrtr:. demaiu,, aplb!!_e-ryaly:

(i) D,ernain nous revoyons minutieusement les inventoires de choque comp.(a. rrnnno)

ces dei<:tiques peuvent se combiner avec un nominal [f Division temporelle] :

tlemain nmttn, ilentain soir, etc. :

(ii) ll faut que vous portiez demain I la premiEre heure.

Tantdt indique Ia post6riorit6 ilqmddiate relative aut iorr :

(iii) Je finiroi ee trovoil tant6t.

6*rra-\tor.rionne da,ns le registre t1e l'6nonc6 aussi bien que dans celui dur6.cit pour marquer lir, post6rio4itd. imm-ediate ind6terminde:

(iv) Nous serons bient6t en yoconces. (orc)

.pr,,, rori\ns 'rucuhe

indlcutio. tlo qrih,ntit6 temporelle est un ddictique:sor. a""o,tag*'iiirpiique la col1nal$sanee r]es instances tlu discours. Pour marqueri; ilrt6r'i"fiie iui,. }*pport ir,u momelt d1 locuteur, cette suite ailverbiale doii€tre combinee 4,1'ec un futur r6el :

(v) ll reviendro plus tard.

. ttn sl'ntagme prepositionnel introduit pa1N i+ Dii'ision temporellel:

(vi) Dans dix minutes je te promets de portir.

(vii) I/ reviendro sous peu (de temps).

(rbid. )moment, de I'6noncia-

(orc)

,"\da11s, i_qou.s.f Quantitatif {

(CALEF)

- 5.9.3.1.3.,,L&-pq$teriorit6 alioperlt'.[! r'"rp.img p?r les moyens suivants:o tles slSsiitfis anaphoriques qui

-aisurent Ia cohesion s]'ntasique et s6man-

tique du texte : en"vtrile,-puis, par la sryl!3, ap*9*{@ ) :(i) Rieux penso ou concierge et decido qu'il le verroit ensuite.

(cAuus)(ii) Puis, vient l'exomen ,,subjectif", psychique et morol.

(nolmato)(iii) /usgu'ri cing heures j'oi lu. Aprds , il o commenc6 une lettre ,i;,j*rrfrt

2O-c. l?Oa

termin6e.

305

Page 57: Teodora Cristea Grammaire 2

(iv) /e choisis les deux plus beaux pour mon petit d€ieuner' Apr&s quol je pdche pendont

environ une heure,

(oALEr)

(snrENoN)

(mrmuln)

rrles substituts qui ajoutent.i I'it16c centrir,lc d.c post6riorit6 celle de petite-.ii*t*rr.*

z bientdl, arlssi&it, ld-clessus, Itu ce? strr qrtoi, etc':

(v) ... on pouvait croirc que lo iaurnde olloit bient6t finir'(s. de BEruYoB)

(vi) ll Ievo aussit6t les yeux et sourit.

(vii) Lir-dessus, les outres iclotent de rire...

(viii) Sur ce, le Tribunol ayant d€libdr6, me condomne d deux omendes'(BoldBA.R,D)

o des stibstituts qui exptinrent une distance d6termin6e par rapport d un mo-- ;;"fi;;i;ii;;i;;ilr[o, p*.*eo.ir" futur : tetendemain,te su,rtenitemain :

(ix) Le lendemain il portoit.,. emportont la radio, (BolrBABD)

(x) Le surlendemain, Rornbert et Cottord grovissoient les grondes rues sons ombroge"'(cAuus)

ounsyntag.renorninir,lderectionclirecte:N[+I)ivisiontemporelle]*sttr'-t:ant :

(xi) La semaine suiyante, des ouvriers venoient (s')instoller un moteur semi-diesel sur lo

,,Belle Emmo", (snmNox)

ouns).ntagmenominalintrodtuitparl'unclesrelateurssuivants:aprDs,qui- aduret rriissi la postpositiou, le (au) lendent'uin:

(xii) Mois tous ,es iours, apr€s d6ieuner ("') un petit vieux opporoissoit sur un bolcon"'(cAut-s)

(xiii) Mois I'instant d'aprds, il recommenqait le m€me ieu"' (srueNox)

(xiv)Lelendemaindemonarriv6e,deuxgendormesfroppentdla-portedel,internotd'A-miens' (Boraax'D)

aune proposition Qui peut stactualiser:

- par une norninail--til', la preposition 6tant toujours aprbs:

(xv)Degrosnuosescouroientd,unhorizond.l,outre,couvroientd,ombrelesmoisonssurlesguelles r.torurii,""itJ' l"" p"ttg"' lo lumidre froide et dorle du ciel de novembre'

(cArrus)

- par un infinitif passe preced6 rle Ia pr6position oprbs:

(xvi)Quondilfutdonssonlogisdel'orueChoteoubriond,Lupin,apr&savoirlav6sonyisoge' ' ensonglont6, resto plus ?'une heure dons son fouteuil"'(M. r,nrr,.lrtc)

- par une proposition introduite-par un relateur marqu6 pour la postdrio-

rit6; aprbs qur,'"i"irifri'qii, ilfrt que, une lois que suivis de f indicatif :

(xvii) lrnmediotement apr6s que le noyire s'est enfonc6 dons l'horizon, un silence s'itoblit

sur lo mer Plote. (Boo*ABD)

306

i

(xviii) Soixonte-douze heures environ apr0s que nous oyons cessC d'opercevoir lo c6tefrangoise,nous opercevons le mont Toro,

(rbid.) .\- L'onploi du sulrjonctif dans les temporeiles introduites par aprDs gne 'estfrdquent no_rr seulenreat dans le langago de h prcsse, dc I'adininisiratioi, etc..nrais a,ussi dan* les @uvres litt6railcs-. eette eonstruction est (ontr&ire aux rdglei6tablics-prir la grarunrrr,ire nornratire qui justifie I'cmploi de l'indicatit par le cerac-tfue reel de l'action de la subordonn&. be uombrerix gr.ammairiens 6t lirguistesont iliscute le': diffdrents. aspects du problErne en invoquait des ;r,rguments bliques,gramntaticaux ei statistiques pour ou contre l'une oui'autre de e[s cleux construc-tions concurrentes. L'argumentation pr6sent6e d ce sujet peut 6tre r6duite d:

- a) l'identite formell-e, dans le code ora,l, du pass6 dnt6iieur et du plus-que-

parfli! 9u subjonctif i, la troisidme personne du iingulier;b.) l'analogie avec _Ies ternporelles antonymes -introd.uites par aoant que I-c) I'extension du subjonctif justifi@ par le iait qu,elle combld h bcune &6de

par la d6saflgctfon _du pi,ss6 simple et du pass6 adt6rieur;- -. d) une distinction de contenu, I'opposition de formes modales correspondanti I'opposition entre une action pertociivo r6elle et une action perfective-irrCelle.

Aussitit que et sa variante sitlt qun marquent la post6riorit^6 immddiate :

(xix) I-o potronne, aussit6t gu'e/re entro' se revo.., ([. DUEAS)

. ..Une-fois qze insiste sur l,id6e de perfeetivitd de I'action antdrieure qui serti situer le procds de la principale :

(xx) Mori, mdmesi j'oi piti6de lui porlasuite, unefoisqueje I'auroi d6cid6, jel'€corteroide la route.

(cu,ur1

- par. une proposition introduite par un relateur non marqu6 pour Ia post6-riorit6 en prdsence d,une forme-verbale composde: i)

(xxi) Quond Je I'eus mis ou couront de mes dtcouvertes, j, souto de jaie... n, ^JJ(M. LEBLA-lic) : f- (- par un g6rondif pass6 (forme compos6e): \ \

(xxii) Ayant sautd hors de lo loge, i/ se mit d courir...(rbid_ )* par un participe passd qui peut avoir son propre sujet (participe absolu):

(xxiii) Elle partie, Ie silence tomboit sur les €poules, lourd, oingoissant.(snmxox)

_ ,ce participe absolu est sourent accompagn6 d'une autre d6termination tem-porelle (aussitit, d peine, tt,ne Jois, etc.):-(xxiv) Aussit6t d6barqu6, j'envoyoi un t€regramme...

(BorBAnD)

- par .une .macrostructure clui marque la succession trds rapide des deuxprocds mis en relation chionologique: d, peine .. . qu,e, negation . .. qu,e:

(xxv) ...i peine le yent s'droit-il ltobti que le voile se ddchire.(rbid. )(xxvi) ll n'ovoit pos disporu que lupin surgissoir de so boignoire.

(ar. r.nerartc)

807

Page 58: Teodora Cristea Grammaire 2

it,{l,l}.9. l,rl tl(tcrlttltrutil'rr IXrut npdcifitr I'ttntr tlcx litttitc'r"crtrrtclrlrixtiquc*

rl* r,rrx.i.s. c. rr*irr,*r rli:ii:;'ii:: r'.,iiir,,,.iiiiii,t ecLlc rl'ats1net. I.e l)l 1x'ttt tnn'rqrror

,,irrsl liu lir.ite initiirl.r, ili,"ii,,,i,.,'tjiil,i,',tt'rt* ti-ii.'iiiiiii-t I lrt fois'-l)tr trront*' il

cxistrr tlt's tl6[t'rttritutttls'ttiii"-t;:tt:;i 'i i*riquot ii;;il"i lxrn<:tttel''cotnnte il etr

cxisr. clui nri*,q*cnr i,lli'"i:il'i.:,;i,;r"ll,: ;;.;i;;,il;ric tla.s litquellc c'est

l,irlec dc ddruultrment iitr.*f '.iu p*uiot rlui est dornintlnte'

;r.s.B.?.,.r;r,liuritoiniti.aloest-exprimdei,,I'aitledesprocddessuil'ants:rdes substituts.aspectuels, inrlitt6re"t* alrtppt*ifion ononco /r'r/ recit:

ilisot mcie, ilardnaoartt :

(i) il esttmoit que lo moladie ovoir otreint ce qu'it appeloit un polier. D€sormais elle ne

pouvoit que d€croitre. (cAilLTS)

(ii) Dor6nevant, je possoi toutes mes journdes dons les oteliers'(s. de BEluYom')

o deg substituts ayant un lsts tres gen6ral et un caractire locutionnel trls

accentu6 , a*-t!"tiii,7ii t' aept't' il'entrle ile jeu' etc'

(iii)D.cntr6edei.uonaconsid€r€(,..)qu.leconstituontverbal€toitUnconceptpluslorgegue celui de verbe. (J. poHL)

,.?i1l;1,1,i13;")rT$,i,ii"-?t*Hfli"r avec un nom ou avec un substitut d6ic-

tique <iu anaPhorique:

(iv)Dislcpremicriour'j,ollaitrouvermocoutionscientifiquedonsle,,EulletindesAmis' du Musee Oc6.onographique". (BpIarAED)

(v) Des lo lendcmrin Torrou se mit ou trovoil'

(vi) Dls domain il signero cette demande'

In, prepositio.n clls peut cou'ltituer ule locution conjonctiotrnelle qui intro'

duit une proposllron a \'l: das quc { indicatif :

(vii) - Tu me feros signe dls guo tu pourros m'utiliser' (s. de neluv-om,)

La -pr'6positiod'gt'A\ une orientation pr6teritale 6tant construite avec un

temps du Pr,sse :

(viii) Depuis quelques instonts elle ovoit les Iormes oux Yeux' (srvrxox)

(ix) Depuis rors il esr soumis d des essois dits..;:riii.Xir:no. 2e-9-?3)

lBrboes Nouuelles

Depuis forme une locution conjonptiqlnellc i d-epuis gue) qui r€it une fornte

verbale de I'indicntif i

(x)Depuisqu,i,6toitentr6donslesprmotionssonitoires.Poneloixn'ovoitposguittdleshipitoux. (CA,\Ius)

Les deux pr6positions ilr\r, arputr\lop_p-osent I'une t' I'aut9 ltY le plan s'eman'

tique et .u. r" prori-J?#it[irlt'"1'il,ii'"aat"i"'.itiJ*'iti' iimit"-initHfe; tanclis quo

30B

ileprtiotnrlrquc plut0l lr <l-11-1-{c ; (rtl outro, tlcptli* no txrtrt sc conslruirt' avtc utt tcmps

rlu futur, titl4i* qut' ,rru Ci'iltififfe."iito ,1,,,"rt il i'orienlrrtiorr' -I)epuis peut s'em-

llloyt't' t:otttttrt' sultstitut :

(xi) /'6tois ieune alors (...)' Depuis, je suis devenu plus modeste' . - --(('-tlt us)

Leslorlutiott.i,iparlirile;it,eonlpterde,.'6uo,,,desecombinentsour?ntavecI'erxpression ile la chte chiffree :

(xii) A partir d'une certaine date. on commenqait d ottendre ,. fr,1il.{oo=,

(xiii)LescomPogniesA,irFronceetViosoontmisenexploitotionlcompterdullseptembrcun nouveau service hebdomadoire'-- -\nre'es

Nouoelles ile ?rartcc' no' 29-9-?3)

Lq_gimplJ dq \,r.qu.r. de l,ablatif peut introduiro aussi des determinants de

la limite initiirle ; cette' prepoeition se p.etu pir* aitticitu*unt d l;erpression de la

[r=*ii; 'tdil.til;'uii"""qi,""i"r, co"iUio^i*" &vec ur quantitatif no soit pas

exclue :

(xiv)DuPremieriouroiiill,avoitrencontrlilovoitprisdet,offecti,]a,yiJ"jeunehomme.' (u. LEBLANC)

(xv) Elle s'oppelle Emmo et elle n'est orriv€e d Poris que de quclques m-ois'' (smENoN)

5.9.3.2.1.Lalimitefinaloestr6alis6edl'aicledure!*tourjusc*(et.var.)qui exprime la limite;;; frfthi"; il.peut se combiner avec d'autres Dt qui s'in-

ili.rcrit- soit sut I'axo de I'ononc6, soit sur colui du r&it :

(i) Qu'est-ce que vous ovez fait iucqu'l mrintcnrnt'

(ii) Jusqu'alors, on s'6toit seulement ploint d'un occident un

Ce rel*teur pout egaloment .sorvir d'introducteur i uno pr6pouition qui se

presente sous une des formes suivantes :' ----' "o"-nominaliration

:

(iii) ... tous les fours de voyoge, iusqu'l mon lrriv{e' il venoit vers guotre heures'(BO}{BAj&D)

- un infinitif :

(iv) Rester o inspecter les quotre porois du puits iusqu'l trouYer les, cdbles'- (CAI.EF)

- uno proposition i Vf au subjonctif, forme simplo ou composie :

(v)...cesgordiensdephrasequisuiventdesyeuxleboteourovitoilleur,iusqu'l-cc.qudse -confonde

ovec lo mer. (8. PEREE)

(vi) Tu vos venir d lo moison, jusqu'l ce que toy!_i.gl s94Je@146.(cALEF)

La locution pr6po-ritionnelle at- bou!.fle)1- Quantitatif + N [+ Division tem-porellel traduit fid6e du terme teinpdrel du proc6s:

(vi) Au bout d'un moment, i, suspendit so besogne... (M. LEBLA'T.)

(BIUENoN)peu r€Pugnont.

(c.{xLB)(caxus)

(s. de nr,ruvom)

309

Page 59: Teodora Cristea Grammaire 2

Lo lu,lrlcltt lttivtt,trt rr,ntl r.ontpte tlo ltrrgtlnintlion tlen rld.tertninnntn

CIRCONSTANTS DE TEI'4PS

Quantit6 (durdc) at continuitdll.0.s.$.

trrrrrlxrrolr: Discontinu ite

R6f6rencel--=-l Centr ique Allo centriq ue

alors. maintenant, e Pr6sent, etc'O -F N (le soir)i, lors de, vers, sur, etc.+ Nquand, lorsque, en mcme temPs unque+ P

I ongue

ConstammentContinuellementLonguemenlToujoursJamais (-)Encore (1)Plus (-)

Con tinuit6

brdve

ilMomentan6menti Provisoirementj Temporairement

i

I

I ongue

Pafiodiq uemen ISouven!Toujours

Encore (2)ParfoisQuelquefoisRargmentOccasionnellementPassagerement

. . tant6t

sI

MULT

N6I

TE

NTE

RI

oRI

Te.

P

oS

Tc

RI

oo

I

TE

Tant6t

initiale et finale

attente I non atteinte itin6ratif I prolat;f (dur6e)

II existe une lelation entre les infoniliitions traltsmise-s par.le l'erbe et celles

{lui Sont l)rises cn charge par les 6lt,ments.qui entour'ent le r.erbe. Cette relation

il';;;iif;i; -dan.s

les 'ii,tii.ia"*

co*binatoir';s des Dt temporclsl.ninsi -que-dtr,s,ne so.te de con p"osaiio"- a;OfOur""ts infori.ationnels. Ainsit Ii oir ]es d6ter-

minations exprirndes p*-r.. r".*a 1'erl)alo sont moins nuanc6est les d6terrninants

temporels sont pltls diversifiAs'

Dtr,ns les r6nlisations concrotes, il est sortvent bien difficile d'e ddlimiterlaloca-

lisation temporelle, qri irripfi.fu" i " poi"i in3s11t ."ur l'axe chronologique,. de la'

rlcterrninrtio,, :r.p"ctreit"l [ui'canlctdrise le procis I)a. rapport d ses limites eU

a son tl6roulemenr. r.'iri6-Ja} iit"*ii"l*plique ie nlrrs iouvent celle de point chrono-

logique eonsid6r6 .o,,rili'iiniit" .ru lirot:i., tritsi qu'une orientation pr6teritale

(vers Ie passd) ou fut;;;6. D; m6me', Ia d.ree teniporelle..qrri suppose une idee

irspectuelle de co.tinuiiJ-s;insctit sur i'ase de la sim.ltandit6, centrique ou allo'

ccntrique.

5.1. CONCLUSION SUIi LA PEIRASE NOIAU

Larl6finitiondeli.t,phraseNol'audoitrendrecompte.desrelations(con-lrailtesetd6pendanc".i"qtii'.--i.t"ri "n]."1".

constituants, ainsi que des fonctions

<1ui sont ass[lndes d ces constituants'I-a phrase Noy4u e$t une unit6 s.vntaxiclue tlont la l:i^"-:try-t-t-*nction

est la

predicrt iorr ftss.r.e p"r"i. lli'.-U"roi.." O.'t" ,hraseNbl'a-u gl GN' * Gv cor--

rt,sponrl i lir coupurc't.raiiion*ii. .r;"t p."JiJ*t. L'iot."oauction diun symbole(i prdtl qui donrine I" [il;;1"'iii"a'.-i"fr1-.iqui n'est pas demandd par le V a

6tt -;i..1;i,;"-p"r.

O,ffererrcier les elernents dii'er'temcnt rattachds :ru verbe des

4lements qui sont "*ie.i"r.* semantiquement i ce d'ernier' "L'utilisation

de

neutls cornrne S preA'lii-'.".i*p""0^ptut ,i t" fonction initiale de I'arbre .quidtait d'assurer h aolimitati";;;. ;).i;gi,res" iti' Gnoss, 1975 : 40)' Le problimerle la reordscntalion arhoresccnte et r-les svmiloin*

",npto56s n.t[onn6 lieu ]' de

i;;.*1'-';J;il;,lTiiiJ.'-'ori sont I'eeho des tentlances r6cenies en linguist-ique' Les

granrmiririens ont essa,l't',il';,-ji;;;" i.tniio,, lcs forrnes ct It serts qrt'clles Por-i"or. f,'r,,'J"- p"i,ii-'.'r. j;-;;i-';".,..nt-'i". i:,'itiqres est.le.cirt'actire hetdrogdnerlu motldle nrooos6 nour I,, structure 4.. .oo*iitin"is, rdv6l6- par f introduction;; :'t#i;:""b"tiYiial""". ('onstitu,.nts ar*io?*'pii:-."' tvn.lor" .nc neuvent plus

C;;;;;i;-;-ir^t*.i... de donrin"rticrn irnrn6dirte conrme ceux qui soit symbolisds

dant, durant* N

) cependant que, durant que, pendant que,tandis que, alors que, tant que. aussr

lonStemps que, quand, lorsque' que+ P

dans le courant de, au cours de. de, pen-

c) g6rondif

) la veille, l'avant-veille, auParavant, avant,

d'avance, etc.

Oi i Quant); N (toute la matin6e)en, dans, par, sous * N

) avant+ N, ini N FauParavant, il y avait,' ca faisait + Ouant I N (que)

) avant que, en attendant que, sans attendreque, quand, lorsquef P

te, etc

des Dt

virtuelleini tiale

dEs (que)depuis (que)ded6sormaisdordnavant

ddjl, enfin,fi nalement

jusqu'i (ce que),dans trois iours,etc.

de ... ide... ende... jusqu'ird'ici li

en deux ans, eic.en l'espace de...i trdve6, le longde, au fil de, aucours de, i lon-gueur de, soudainltout i couP, toutd'un coup

aussi loin qued'aussi loin quedu plus loin quede si loin que

aujourd hui, maintenant. actuellenentpr6sentement. I or€sent. etc.

b)i+N (it l'heure actuelle),enj N(en ce moment), etc.

a) hier, avant-hier, il y a I- Quant +' N, ga faitr Quant r N, voici, voilit

Quant + N, tout a l'heure

) O + ce+ N(cet dt6.etc.).r) pendant, durant+ ce+ N

) tant6t, ricemment. dernrerement,autrefois, jadis, naguire

demain, aprds-demain, tant6t.bient6t, Plus tard, etc.sous (peu)( i- N), dans I- N

gL2

313

Page 60: Teodora Cristea Grammaire 2

par GN ct GVr et l'on doit introiluire ilcs dtiquet'tcs telles que lrarilrtnp' TElrPE'

ESPAcE, etc. En out.e, il;"il4;,;.il iluiet tleiet 'objet *:1.:^":'-.$"s cat6gories

.rir"it-*i"fiii oeutrafisd"* ,1"i",,J*n-.r," ies crr,t6gorics-profondes.trds diversifi6es'

c;iJ *io.i qu'on a 6td arfrenc'i, poser en princifie i'exi:11n1.lfune base propo-

sitionnelle constitu6c.io"-"*[" "i-de

plusieurs iyntagrues nominaus qui sont ]es

arguments de ce verbc.

6. LA PIIRASE IIOLECULAIBB

6.0. PEBASES ATOIITQUES /YSi ?gRASES ITOLfCUI;ATRES

]laphr'aseruol6culaireestuneslructuresyntaxiquecomplexequiestlosiquement srmpre ."ri;^J;l;g;ses*131',! ""*tit*'t

s6nt reliees entre elles

Dar une relation .oq!!,ota-' ,po'iiOeto* i1''- """"t une phrase corune celle-ci:

..Je serai navr6 de tou"r'" olii"ioi"uti 1t*1'9"'; c"u ne feut'-pas' se diviser en :

,,Je serai narr6t' et ,,vJus i;;b;;;;-;'raau"' -cttiu

rrhrase a l'espdce d'unit6 que

nous exigeons d'une d;;;';i'il"ue poss.gaa'o" io*pt"*it6 dbnt se trouvent

d6pourv*es certaines pt#i.."3i'""* -r..sris.""r t"-i"*p., elle dtablit une rela-

tit6n entre ,,Je suis ,o'*..!..i:, utlr""*.ati-"ii,irtle". Noius pouvons I'interpr6ter

comme atfirmant qr" toi?"i'r.. io,]. ot rr .."ooa"-0" ces phri,ses est vraie la pre-

midre I'est dgalement. d; d";A U ,.:.t pU.as.i-"o-u"tituiiv't's-qui peuvent s'appeler

,,atomiques(',.u* pu"r.I.Jiq,ii;; !;uppau",, -oilcutaires" 18' Russrr" 1969 : 41)'

Les relatrons qur s,6lablissent entre o"* piru*.s atomiques peuvent 6tre

d,e plusieurs tYge-s :

a relation d'association

o-retatioo de comparaison ou de proportion

. ;9!q!.,.9"19giq""i" cag59 - "-it"'!: d"- 9o"t1!ti.9n,

de.,colggssrggr' etc'

Les phrases mol6culaires p""t"ot s'ac-tuaiiser sous la torme dtune macro-

*t.,r#ii.i"ooli;t";;;;;;, p.6po.iiioos i Yf reli6es par un connecteur, ou sous

oou tororu rdduite sans verbe fini:

(i) Elle s'dloigna precipitomment' porce qu'il y auroit eu trop d dire'(aBAGoN)

NOfES BI BLIOGR:\P IIIQU DS

BENVENISTE, 8., 1965. - Le langage el I'etpirience humaine' in' Diogene"' no' 51'3-13

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CHEVALIER, J. CL., BLANCHE BENVENISTE' CLAIRE' ARRIVE' }1" PEYTARD'

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WILIIET, lf., 1969. - ',Apris que" suiul du subioncfit' in "La tinguistique"' no' 2' 27-39

(ii) Je suis heureuse de te revoir' Bernard' dit-elle'(cAlrus)

(iii) ... il ne continuait d ogir que par obstinotion' pour ainsi ''6:T;';K:j

I,aphrasemol6ctllaireporrrrait0trerepr6sent6eenstrueturesous.jacenae.Par I'arbre suivllnt-:

ConnecteurtI

parce gu'i cause de

Colin, ParisJ., 1964. -

i

I

I

IIf

i-

IJt\t;itI

illI

irit

I

Pr

Nous ne sommepas sortis

P!

il pleuvaitla pluie

Ph Mol6culaire

315

Page 61: Teodora Cristea Grammaire 2

6, I . PI"IRASI'S ItO I,EOUI;AIRIiS D'ASSOCIATION

Lrl relntkrn {'arsoeiiltion implique un llructs rdelise conjointelueut p;r,r deu-tagents, en suploirilnt ele eetl.e mrrniEre uue coincitlcuce tetrrporellc et une conti-guitd sp{}tiirtc.

Suii'u,nt' qtle lcs dcus ilgorltlr ,solrt dcs nolllill&tl:i [+ Animd] ou nou' ol] pctttdistiusuer deux typc* cssent,iels dc -structures fts$ociirtires :

r les structurcs cotuitittiveso les slrtrctules inslrttrnt'nlttlt's

6.1.0. Les slruelures eomitatires

La relltion t:ouritittive trrr,cluit, unr: a.ssociil,tion entre deux agents clui effec-tuent le mdme plocds en m6me tenips:

(i) [e docteur vit entrer Grond ovec son voisin Cottord.(caMus)

Le probldnte le plus importa,nt qui se pose sur le plan de la theorie gralnnr&-ticale est de delimiter les structrues comitatives des structures de coordination-Si les deus termes mis e1 r'elations tl'association ont, tous les deux le trait [+ ffu-rnain], Ie cornitntif pourrait 6tre interpr6t6 en telmes de coordination (M. Co-reuo, 1972 :7L-72, Il. Ilorznox, 1973:493-50?, E[. BUCKTNGHAM, 1973 :111-121).

La relation coordinative zr, 6t6 quelquefois expliqu[e cotnme une transfor'-mation qui convertit un ra,pport entre deui phrases en une structure dans laquelleles 6l6ments redondants de la structule sous-jirceute sont reduits en surface:

(ii) Mon frire et son omi sont orriv6s. e Mon frdre est orriv€' &Son omi est orriv6.

Ces phrases de coortlinat,ion ont 6t6 consid6recs comrge--dquivalentes des.

structures contenant Ie marquer du comitatif, 13, prdposition 6uec.)C'est, pour cetteraison que les glammaires t-rangrr,ises font figul:ei-a17idans Ia liste des coordon-nants. Itais il iaut, remar'lluer que c'est la pr6seuce dans le groupe sujet de lruphrase qui a valu i ce relateur le statut de coordonnantr ca,r'd0s q-u'il appara-itdans un-constit.uant autre que le sujet'on-ne parle plus de coortlination mais desubordination :

(iii) Mon frdre ovec son omi sont orrivts.(iv) Mon frdre, ovec son omi, est orriv6.(v) Mon frire est orrivd ovec son omi.

Le sujet complexe dont les constituants sont reli6s au mo)'en de la -pr6posi-tion auc feut imposer Ie pluriel du verl;er comme dans toute phrase coordinative,mais cet accord n'est pas obligatoire.

Toutes les structures comitatives ne se laissent, pas interprdter en termes decoordinalion (T. Cnlsroe, 1976:2{{). En o-utre, i' liitliffdrenr'e.de Ia conjonction81, signe de lir, sirnple addition logique, le ,,coordonnant(' aoec)aj9Ule uue infor-hation dc sirnullanditd ohligaloire. Un dnoncd tel que Pirir{et Jean sont-parlisn'implique pas n6cessairernent I'identit6 d'espace et de telnps, obligatoire dans Iecomita,tif .

La relation d'association exprinr6e par lc eomitatif s'dtnblit entre un terme Aet un tertne B et elle peut, 6trc de deux sortes:

o-s..vm6trique, si les deux termes sont de puissance egale (ont le m6me traitinhdrent :

(vi) Pierre est porti ovec Jeon.:/eon est Porti ovec Pierre.

3t6

anotr s!-tndtritlurr (irrdversihle), ni.lex.doux lnrtttex sont tffectds de tr:rits-,iiiif.*^ti .rr's'il'f ,o .npp,,i'i tl'itttrlttsi.tt rtnilrr,ldrir,le entre deur termes

[- '\nirne] utis en asso<'iitt'itttt:

(vii) Por lo suite f{cigret devoit touiours le voir avec le mdme veston verdritre'(sIuEs-.o\)

Le conrit:rtii :tpprrrait, cn prdsence des terbes [f rCt'iproque] (r-'.supra f'2'3'2')

et it e*t introduit ^."it p". fJifr6positlon ,rec, s,iit' p,nr la prdpositi,u ri, soit ptrles deus pr6positions en variation libre:

(ix)EllesymPathiseavecl'uned'ellesetfoltpeu.dpeurevivrelo^weille^britisse.\" / \Iltr.tletirt' critique d,u' litsie Jrangais, no' 360' 1975)

(x) Conjuguont lo comp1tence de i'historie, i celle du psychiotre, I'outeur 6toit porticulidre'' '

meit indiqu| pour icrire ce livre'' (Buttetin witique iht liwe frangais, no' 307, 19?1)

Le comitatif peut @tre exprim6 aussi par {es atlverbes dla-sso-ciiltriqn_tels que .

conjointement, ensemble, (le concer\ elc':(xi)/.oirencontr|unamietnoussommesoll6,sboireunbockensemble' (orc)

L'id6e d'association peut, €tre renforcde i I'aide de locutions adverbiales

(xii) Entreprendredeconcert ovecmoi etsousmo direction, touteune sdrie de recherches...(M. LEELANC)

(viii) [o nuit noire avec un royon de lune,"

(xiii) ... un coique voguoit de conserve ovec le leur'

(sruesos)

(srrDrox)

Ira non association reYet deux formes de manifestations :

ol'associatiott *oooie. qui s'exprime par la pr6position de I'ablatif (de,),

combind ou non a,Yec le marqueur ooec"

(xiv) ll ne fout pos slporer lo th€orie de lo protique.(xv) On doit s*porer I'ivroie d'avec le bon groin.

o I'absence d'association rendue i I'aide de la prdposition sails "

(xvi) Or, ce dimonche motin, l'outo de Jeon Servidres o 6td retreuv& (...) sans son propri{-tlire"'

(snrFNoN)Si le Dt est r6alis6 par un nom [- Concret]Al'idded'absence d'association,

atajoute celle de manidre :

(xvii) ... il ollo rendre visite ou chien joune gui s'itoit ossoupi et qui, sans peur, ouvrit un

eil er le regordo s,ovoncer. (Ibiil.)

De meme, si le Dt est actualis6 par une proposition infiuitive ou d verbe fini,c'est toujours'une id6e de d6terrniiation caract6risante qui s'allie i celle d'ab-sence d'association :

(xviii) Cottord et Rombert prirent ,es rues d orcodes et morchirenl longtemps sans parler.(cluus)

(xix) Pensez qu'on o pu pen€trer ici sans que personne s'en opergoive.(srlrElroN)

3r7

Page 62: Teodora Cristea Grammaire 2

6.1.1. Les structurcs instrumentales]

Dans la bibliographie de date plus rdcenterl'instrumentalestinterpr6tec-omr.noun constituant d'rine-phrise complexc qui met eu @uTTe un verbe d'act'ion in-t€rieur et un verbe int-entionael sup6rieur, uu agent [* Humain] qui s'associe uninstrurnent, pour eflectuer une

-action

L,iustiurlnentat est rda,lisd par des syntagmes pr6positionuels, mair il fautfaire rernarquer que les relateurs ue sont-pas spec-ifiquc-s-- - -L'instnimenGl partage avec le comitatif l,aire d'emploi de l,a pr6po,sition aoee,

qui apparait aussi cfimme-introducteur dtun constituant- {o moyen ou de manidre.I]a realisation d'un instrumental n'est {vidente que si le nominal a les traits

(r,n cr,6zro)

(cAlrus)

si le nominal a le trait [- concret], le syntagme prdpositionnel exprime lemoyen ou la manidre:

(iii) Tout le trovoil se fois avec des donn€es simPl-e!.( Paris'Match, no. 1310, 1974)

(iv) Nous les regordons avec ravissement.(8. PTIBBE)

anltner art coulcatt ,,tros tlen.re.. par rtr,pport aux structilres iustrumentales pro-

i."il""i,rii";";;Ar;;;i* etec tcne $erpe, coilper a'xec N't aou'teau' tto'"'""[;:;;;ir",riii"tp.ii.r'se retrort'e tian:- eertains Dt instrumcnt&us : allu'mer

au, briquet, dfire att fanl'r, ete. :

(vi) Et lo civilisation,o*odu, forgte aufeu du soleil, t.refiple d toutes les dpreuves du d6sert,

est plus ten1ce qu'oucune outre' (paris-Match, no. 1310, 1g74)

Le mome sens locatit est deeetable <lans les noms <les ulo-veus de locomotioa:

d, elwoal, b malo, & odlo, elc z

(vii) ... les invitls ddbouchoient du porc en outomobile ou i cheval"'(u. r,r,rr,lxc)

(viii) ... des promenodes i dos de chameau"'(Paris-Match, no. 1307, 1974)

La pr6positioo a-iOr*u de nombreuses locu!:lons pr6positionnelles d'instru-

ment : rd i'afde *,!y:gy_?? derlQ_cowps dey.etc. :

(ix) .,. lo Piscine gue letommondoni- o iit foit om,nager ("') n l'aide de madriers et de

boches' (srunxox)(x) ... suspendu oux poutres de lo chorpente au moyen de cord,ages pos:it^q:" des poulies" '' (s. uoNrrGNY)

I,alocutiondcoupsdeexprimeuninstrumentintensif,auquelonrecouttIalgement et souvent :

(xi) ll soigne son mol de t6te I coups de cachets'

[f Objet (* Mat6riel)]:

(i) ll poyo avec des pidces de monnaie...

(ii) 0n ovoit dA bs prendre avec de gros pidges.

La prdposition'd rist select6e pour introduire l'instrumental d'un verbe d6si-gnant uie a^ction qui ne peut s'effectuer sals la connexion indirecte d'un instru-inent:, aiguiser, afiiler, alittmer, couper, dessiner, ierire, tranchertnepasser, etc.. Ltex'plicitatioir de

'l'iiistrumental que tes' verbes impliquent connait en fran-gais .uneopposition actuel /vs/ vhtuel doublde de l'opposition grammaticale article d.6fini

/vs/ article ind6fini:

Les locutions dt lgfCg d-e, qui. exprile l'it6rat.ion,. d la,tare,ur l(l"qyi transmet

u,'," i,,iu*n*tion su,r--ll=irahii'Jidprdssible d.e l'inteniiouGi grd,ce-d)qui insiste sur

le res,Itat heureux a" i'iliio",lft.oauis""t des Dt [-toric,ret] traduisant l'id6e

de mo;'en :

(xii) A lo jumette, le copitoine les voit filer i force de rames'(J. a,EuY)

(xiii) II s'est enfui I la faveur de la nuit.(xiv) ... les offom|s du Sohel ne survivoient que grnce aux secours"'

; (Parls'Match' no' 1310' 1974)

La preposition (?ar\nparait-colqBe- in-trqduclgur tt'gn -instr3mental si elle.st srioii'aiil'Ni+ ciu;1ffi;1*;n;;jl, souvent en pi6sence d'un verbe ir' Iavoix paSsive i ----

(xv) L'homeqon flx6 par un bout de corde, trainoit derriire le boteou'(normlno)

Si le verbe est d Ia voix active, l'instrumental introduit par la pr6position

Par a le trait [f Intermediaire] :

(xvi) Vous connoissez les podtes par les antholoties.

Avec un nominal [- Concret], le Dt pr6c6d6

(xvii) On l'o foit par voie officielle.

(nrc)

(ultrnors)de par exprime le moYen:

Ainsi on dit z Cgiye,,r! yqyqry | Ccrire aqec un, craygn, d,ibitet un chine d lascie I dCbiter un, ch|ite atii u.ne icii, repasser d, la aapeut l repasstr avec une patte-mouille, eLc.-- -L'instrumental introduit par la prdposition ri; est plut6t un_caract6risant duverbe : 1rater au burin, combatire d, ta'balinnette, taire sauter d, la ilynamitc, marche-rd, l'Ctect;isit(, tratailler d, la limc, etc. Ce Dt eii un virtuel dans la mesure oit ilrepr6sente une solution instrumentale entre autres:

(v) ... Io mort du clochord que l'on emPicchoit de fumer et gu'on enfermoit au verrou dons

so chombre.(sruaxox)

C'est en vertu du trait. de g6n6ralit6 qutil exprime que cet instrulnental peutacqu6rfu une valeur figul€e,: iailtd d, la ierpa ,grossi6ieme\t", ltn broaill'arl d

318

d6finidvec + art' ind6fini

(cAMUs)

3r9

Page 63: Teodora Cristea Grammaire 2

!!.i-

tIli'

iti,i{'it

Lu nrllection rlc lt prtipoxilitlrr rle conlnlo rokttour tlo lninrlt;rttntctrtnl olt Houlllisor\ ct,rttinerl condilion'{'lirnitutives: nirtlllc irrhdrcnl.o du ttttnriltitl, th0rno k'xit'ir'ltllt verlle, silns rlrt sI'ttlitgtttt'.

On sc serl 11, ceitc lir.iposition si lc nomintl n, lc trtr,it [f Possession irurli('rurblol :

(xviii) II ddsigno du doigt des petits poins qui contenoient des saucisses"'(sIutiNox)

(xix) De sr main 8ant6e i, obaisso ,entement Io paign6e.(caLEF)

Si le norn qui realise I'instrumental est, pr6c6d6 d'un article ind6fini et suivid'uu Dt obligatdire, le relateur est. le plus Souvent auec rnOrne :r,vec tles possessionrinali6nables:

(xx) ll respiroit fortement et les regardoit avec des yeux congestionnds'(cnuus)

La preposition rle\apparait 6galement a'!'ec des noms d'instruments de musique.n p.usdric"'au i-crlle jtugr : jotier tlu tiolon (cle la JlfrLte, 1l.tL

piano, gtc.): .' Les *rba ornantli,i"t ?" fianqais un instrumenta[ pr6c6d6 de la pr6position de .'

(xxi) Le 60"iolon de l'Automobile (...) sero ogrlment€ cette onnde, d'une exPosition d'outo'

mobiles de co,rse"' (Brboes t-ouaelles de rrance, no' 29-9-?3)

(xxii) L'Observotoire du Pic de Midi de Bigore vo €tre dot6 d'un nouveau t€lescope.

(Briaes Nouaelles 116 lvs,ncll no. 13-10-73)

La m6me constr.uction se retrouve avec des verbes tels que bornbarder, Jrot'[er, Jrapper, etc,:

(xxiii) ... il froppa de sa bague contre le ponneou...(nornn-onrr,r,nr:)

D'tr,utres verbes regissent un I)t de moyen _iltrodgit pat ile: aooir besoin, te

nourrly se seroir, i'tr!!, etc. :

(xxiv) Lo populotion vit de l'artisanat et de la culture.(r. r,rrnnn)

(xxv) A premidre vue, il s'6toit uniquement nourri de biscuits, des gaufrettes ochetdes en solde

ou Prisunic' (LE clitzlo)

Tous les circonstants d'instrument introcluits par ile soilt pronominalisalllcspftr en ott tlottt :

(xxvi) Mois j'ai une voiture et je rn'en sers guord j'en oi besoin'' (Iemmes d'auiouril'htti, no' 1520, 1974)

(xxvii) Lo serrure a 6t€ forcde; voici lo borre dont on s'est servi'

'--\ (s' lroxrrcxr)

I,cs instrumeqt-aqx introduits po.l "rrlt dans \nt unc r-aleur spalla.lg er.i'dente. Ainsi. eri sert i'iot.oAo.t"ui I Oef instruments qui iiesignent des mo1'-

ffit" ii""*"ii"r, Ota"t i*eosO par le sens d'int6riorit6 du nominal s6lecte :

ei-ao{{tre, cnVnemn ae |er, u} !n9tlo, en-bateau', ey-aai9y, en supersonique, etc'

(xxviii) A pied ovec tous ces bogoges, le troiet seroitterrible. En autorc'est un ffjfort.r.nt.

320

(}rrr,r,rrtrilruprdprrsil,irttrtlrrttr,i[e*t..asseztlifficilcrl'atttilluerrr,uxDtrltt.t'11.'intrrxluit h.sr.rrs A',,n tn*i.iiitt"niltf',,1nii:", fn i,,f"u. spalil'le 6tant prddominatrtt':

(xxix)Leursmolletssontserr6sfortementdansdesbandesdelainequilesprotegentdufroid.(I.'*.Pt , , .

Lc st'ns iustrutncntal des Dt intloduits.prr'r lcs prdpositionsjsl'r et soirs cst

solrs la, tlominance tris nette du tbdme vel'bal' :

(xxx) L'oiseou oiguisoit son bec lur un os de seiche. (io. p. Babert)

(xxxi) On les ossommo de loin sous des cailloux'(tbiit. )

Lapr6positionsoUSformelalocutionsouslecouoertrlequiexprimeleutcrl-en

"i l'abri rlet':

.,^^ t^ ^^^A.nar.^rr< rc r. feriez oppet d(xxxii) Mois il s'est dit qu'en Ie menagont' sous le couvert de I'anonymat vous

ses services. (snmNoN)

ou tlt's

6.2. PERASES }IOLfCULAIRES DE CO}IPABAISON

Au point dc vue du contenu, Ia compam'ison erprime de tnaniEre soit explit ite

soiL impticire a.. .rppo1.#[ir"ri"i,tlitiis 4aul,is srirla base d'une qualit6 comrrrtlne

entre deus objets or, d"o='procds" ,,Du's.ta' "ti'npuiui*" il y h r; dppr6ciatitih

d imensionneil" tn"uq!-itifii;it'[eti;-i;"nie':i i s' -Po"on' 1$62 : 153I*-Les 6t6mehrs o" r#rffitajfiiaffitrr.,inu "o-po.aison

sont les suirartts :

d : I'objet ou le Proeds comPard

tr : I'objet ou le procds auquel on comparo (6chantil)

K:Ia, qualit6 poss6il6e par AI nualite coulrnune en cluantit6 6gale ou non i3aic

K':la qualit6 Poss6d6e Par Bf 'Dans Ie processus de la comparaison, plusieurs rapports peuvent s'6tairli;' :

(1) I(: K'(A et B poqsddent la qualit6-au nr0me degr6)

(i) Pierre est tout oussi hobile gue -son

frdre'

liii tt porte oussi bien que son professeur'

(iii) ll trovoille outont que son frdre'

(2) Ii + K' (la comparaison traduit une in6galit6 :..I'un des objets

frbcds'possdie la qrialito ir, un plus haut degr6 que I'autre)

a) Ii > K' (comparati't et superlatif relati-t de sup6riorit6)

(iv) ll est plus habile gue son frAre.(v) ll est le plus hobile de tous ses comoraoes'(vi) It porle frongois mieux que son frEre'

(vii) ll gogne plus que son frdre.

b) Ii < K' (comparatif et superlatif tf inf6riorit6)

(viii) ll est moins hobile gue son frEre.'(ix) Il est le moins habite de tous ses comarodes'

tl - c. l?OOI

I

l,t1

321

Page 64: Teodora Cristea Grammaire 2

I

I

i!

I

1r r

l,Iflt,i:.I

:

I

{

I

Ii

(x) ll porle frongais moins bien guc son f/t\/c'(xi) ll gogne moins que son lrr0re.

Lr.t.rrtilpirr.lrtil r.t tr.srrlx.rllrlil'rlil rt'lrrlit sc rlisliltgttr'ltt ctttt'c ('u\ l)irr'lirrr:r,lrrrt, rl* r.rr,,.r't .t,,i ,,,,ii',f',li"ii'r,i,,,,.1'.r'rts tltt t,ol,llirt'illit, l'ttlt tlts I('rlrI(''

rr.t.sl p:rs il!(.lrrs (lirns l'irrrtrr. (.\ rr'rsl llils,lrl('lltt t'rr Il), i:rttrlis.tlttrl le sttpt'tl;tlil'

rr.lrr,lif rr,r.t (.,, r.ir.l)l)(,r.1 iiiiui t1r.,,,..* 4,,i11-l'rtn cst irrt:liis <littts l'itttlre' "Lt'lr'irillx'rtin{lnt (rui (liitinsltLr'i';il;ii',;.;ii1,r'}ry1.." otttr tltr le 1ilu's " rle est tlottc lrt

n&trltc tle la, rrjf6r,enr:e esr-.lrrsire ou itlciutr\-e du'ter'rnc A'it (lt' I'or:trut' 10ti2:

tuar.".nurusitkr, ter,re i,cl,si teurre no, irrclus est gr:u,,raticali,ie

en frrtnqais nrotletne" tr le rtlittt tlt's l.trtlitttls tlne nll:lll('t'Ire frzr.nqais litt6rait'e tlistingue a:-u.ssr '{l

rle contenu inr.onrrue rlu frnnqais farrriliel': si ltrs tt't'mes elllr(l k's(luolq *'eliilrltl

la cornparaiso,, ,."p.6**iii".t, -.i"r*

etats rlrt rntlrnc obj0t.1la tlrr:rlit6- 36115[1]{1(t' rt

deus tnottrertt* airre,'"ni'it'iir' ;;;i:#bitito tt" l'6lernt'nt le qui'irrtroduit l'rutjct t jf '

. r,,oppositio* ,'ot",i,i# ',#-;;;;;tre la qualite actuelle et Ia qualit6 r-ir-

tuelle (spdcifiee par le circoustant):

(xii) C'est sous /e plotone que I'ombre s51 le plus 6poisse'

(xiii) C'est hier qu'elle o 6td le plus filvreuse' (apud sarsB, 1971 :96)

La stlucturation linguistique de la tlrratrtification cotnpa't'ir'tive est cotnmantlde

par les r.apports logico-s6mantique,s q-ui s'e_tablissent entr'-e les el6rnents implitlites

hans I'apfir:6ciatiori comparativL tle -la quantitd'

Dans l,analyse ling[istique rle la compa"aison on doit' tenir compte de plu-

sieurs ol6ments dont i-es plus impoltant's sont :

o le nombre a"-'iur"ntiriO* -i'no:;"t'^'

verbes ou nomitraux)

ou peut a"oir' *inili;';;;i ,i;;i'tifi6 ou plusieurs quantifi6s:

(xiv) Pierre est plus intelligent que Jeon.(xv) Pierre est plus rus€ gu'intelligent.

o le nombre rl'6rernents- auxquers t;(*,'r"Hl:t[|'i']-i:,';flnl"T:i!"1),,*u,,",.On peut 6tablir une double compat'arso

on attribue deux quantities comprr,rds entl'e cu\ :

(xvi) Pierre est intel/igent outont que /eon est rus6'

lxirii;'te bois luisoir orioni qri-i,rittiieni 1", usrensiles de cuisine sur les murs.

(ESTAI-\G' apud DEssAINrrs' 1962 :343)

a la naturt' tles rtu:r,tttifiesces quautifi6, p";'r:;1il ;il des adjccrifs (qualites), 4es velbes (procds), rles

noms (objets) :

(xviii) /eon court plus vite que Pierre.(xix) Pierre gogne dovontoge que leon.(xx) Pierre o plw de Patien.e que leon.

Lacornpat.aisonserealiselrat,desstr.ucturescomplexesdanslesquellesles4tdments redondants r;;a G piuit tor,""nt rdduits en sulfacc'

La structure comparatii-e de surface comp^r'enrl plusieurs t1'pes d'unites :

- les segrnents q'ui erpriment les qua'ntifids

- les sefrnent* qii'uip-.'i*uti-i,ts t"t"tes de la cotnpat'aison

- un instru*uoi-au i* quantitication 1un nombl:ant)

enqi

i't

rltr

colll I)atrl'(!s1,,,

-riiirtL',ru t'i-rltssorts t'entl < otlrplt' tle lir r4:rtiorr,qtri

",rnf"iii,-,'i

-i:clui .o I'exprt'ssi.n ile llr 11u:rntificati.rr

- rtlr (.ollll(,rlertr 0u ilrticrtlrrrrl (llti (.I[.'rilu(:lcs rrtlrPrlrls cttlt't'lcs dld[reltts

3'1i11lrlil erttre Ie lrlitltrrrtnllitmt ivtl :

Egal i te Non dgalitd

A_B

nombrant

I

el6ment articulant I

I

le (et var.) ... de

6.2.0' La strllcllrre t:ontparatir-e d'6galit6

r6aliser une struetrtle cotnparative tl'egalite, le frangais dispose tlesPour

rll6menis suivants :,+llNs[bJes!E--]- ,

I ouss'i, ii, owont, tont -,

1,1',5 nelnlrt'ant*iouss)et(si ,)ont "n varialion gl'anrmirticttle' atrssl i'ta.nt .le

,,',,,,*'r.,ro inui'q-rro; "et'ii l*ri iil,';; rlans lcs to"nte'xtes aff['ltalirt aussi bien

q.c (lirns les ctmte-rtes ;6g:i;ilt, iil,d,s +reffe-rm-err6-Iilfl?n,ne6* Sg1!Ei(i) Ses cheveux humides dtoient oussi sornbres {* t"tii"' ie io Se'ne'

(,rnlCOX)

Connecteur (articulant) -

=*_"!16. .\c0mrne

(ii) Un fils n'est jornois oussi fort que son pdre'

(iii) ll n'est .pos oussi (si) ovonc6 gue ses comorodes'(iu) lt ne se porte pos oussi (sr) bien que celo.

[,c secontl terrne de la comparaison peut ,otre t'ealise par rrn rerbal adjectiral(rlurtntification absolue) :

(v) El6gonte 6dition, oussi compldte que possible"'" (Billrti,, ,iitiq,te ilu live frunqais, no' 30?' 19?1)

l,e rannort rl'tisalit6 truantitative perrl 6galt'rrrcnt 0trc rcntltt pilr utre structure,t"

"n-:.iriolii;; ;,ii.-.f ;,ioit"rr" yrar'le phiiiel tles c'lcnrents colnpares :

(vi) Ious les deux sont oussi hobiles (/'un que I'outre)'

Le nornbra.t ,arr,tont\pparait tlans le conteste cl'un cluantifi! atljectiraLen nrtdprrsition : ' .--. - .,/ --

(vii) Ouvroge qui offre le parodoxe d'€tre lisible outont qu'onoch'!!'-q'u:^-' ('iltrlleti'u critique iltt, litte Jtangais, no' 371' 1976)

(viii) Lo ddmonstrotion est possionnonte outant que possionn6e'(Ibid.1 no. 360, 19i5)

(!:!q, t t ;spqp!g," _^tts! i lqq i !9 - 9l s -& -l+ gornp qr-4 rl g r,I-

-gSg q!t!t-rr j

(J. EEIABD)

(Acad.)

tnclusion

(iv) Pierre est molodroit outont que son frBre est hobile.

Page 65: Teodora Cristea Grammaire 2

ft-il-r fruu ilul,ro dtdnrent do relrr'tion (lui scrt tf irttrodrtcteur artx

colrforrnili: est nirrsrl qtt'e :

il;';;;;;; ou'r,,r, " pl!.-!n t" ccorles ouxquers irs remettent' oinsi eu'it o btdt)rr,rr.t lo c4i (|r q1n,rlt,ifit! vglbO.ott no rrertrltt nttrultr:r,ttt' au!o'nl' tlntts les pht'tst:s

:.t'l ilrrrir,tivos ct ndgol,iv;;";;',1;'iar! *outc",utt[ tLt,tts ltts ltltrltscs uega'tives :

(v) ... elle goate b mott outont que lo peut go0ter une vivonte, (rauBr-{c)

proSositions de

cofivenu,

une ovonce de soloite' (n. rmnnr)

Les nornlltants auesd et si sont sdlectds rlans le corrtcste de certaines loctl-

tirrrrr verbales: *uoir fr,- t-r;i. iioiia,,'rt*.), Alie au, cottrant (1e,.!tc.La gramtnaite

;;-.,.,,,iinl.';;;.d,i;;'r'"a,]i;ii;;;i dai.ci6"s da,ns dcs construcrions de ce tvpe'(,n lrcornrnAnaant t'empiol',r"- irriie i- .p6.if iq,,.* rles quanl if i6s'i'erbaux' On con-

sirli'i.' que des cxpressioililll;; J;i'ii,,iii toif que rct's' apllllt"o.t*t tr' la laugue

Iirririlidre ei qu'il tart Jlr"'-jioi iil1 aut"'t."qie "o"s lElErisn' 1971 :110)'Le nombrant outo,rlit-sa l-ariante tatl fieuveut figurer tlrins cles structure

cotnl-,a,rativei avec des quantifi6s nominaux :

(vii) Cette robe foit outont d'effet que l,'.outre'

1i,iii) Ces terres ne roPportent pos tont d'orgent qu'on l'ouroit cru'

(J. nolratNs, apud oosslrxtes, 1962 : 335)

Il existe aussi une comparaisgg de conformit6 oir ilg! a p1s de.-nqmbrant ;

l'alti:u-i[rit est dirns ce cas coly:l(ix) ll ovoit porl6 ovec un morin de la compagnie, qu,il apprit €tre comme lui notif de l,ile,

(nonee -onrrr,ot)

(vi) Vous ne me ploisez Pos tant qu'elle.

(x) Et nous maurrons comme ils sont morts'

(xi) le trovoitle comme ie te l'ai dit.

(tu P. Ilobett)

(uAuRors)

(CALEF)

6.2.1. [,a sti'utt ttre eor:rparatire dtin{gilit6

La qp,pr-ay'1so 9 . al

1n! q

l itu ^ :' l :'jf * :l i Jli iIlilffi u i1tt o'p o i' lns dimen'

irfr' cornpllrii'r""" Iri.iJ.iii""i'io"ttotioo/ vs/ noii- inclusion'

sious suP6rioi'lt6/ vs/ ilNon 6galit6

lnf6riorit6SupEriorit6

Le second terme verbal de la structure de conformitd est souvent r6alise

p:,r' le substi\ut. fqiyg_1

(xii) So tonte lo guettoit sur le seuil et' cornme font les sourdes e'i'i1#t^:;""

(xiii) F6licie ottendoit ses questions comme elle le foisoit depuis ce. ^oti!:^-(sDrENoN)

Com,me peut renrlre aussi.une id6e de confonnite apparente:

(xiv) ll lo prit entre ses doigts et loisso l'eou de ses bros dlgouliner cunme_du song'- (LE crtrzro\(xv) A cet instont, Brice 6toit redevenu trds colme' comme conscient de so force'

(J. J' ArirmR')

(cr*7r),jorrte ? la comparaison une.id6q-de 5uppqsii[oq,Jilieeli; le mode

qo'u,,Xipioi"'ad;i-ait.lp;;fi;iffi;ri i'io-rlida-tit iirileigpqitiqmelra'sses-e:colr<lc- forrne

(xvi) Elle m'o regordd comme si elle ovoit voulu me "'t?;. de roluvom)

(xvii) Le corPs ovoit perdu toute.6poisseur, comme s'il n'6tolt restd ld que lo peou"'

(noasn-cnrr,lrr)

Danslespropositionsintrotluitespatcornmesilesformesverbalesen.r.sont interdibes.

324

NombrantsSup6riorite : elgs' n1r91x, oYl'Y:l!

Plut6t, dauo-ntoge--

lnf6riorit6: m?ins '

tu:

Ire plus soursouvent l;r, strueture comparative €'ya'nt un quantifi6 adjectival

.. p.iJ"r{"- *";".-;;'li' ;ie- ie tlri i t e t" *n}"1, 1 ^3',3*)"'

ff ::; H: ;:, ;', ffi ;,;i il1,, :; : ". ! : t: ̂ o_,,"^::,::* in !i;; f ,' n **

i|;,,til;l ;;:,;' i ii ;ii" it" tit:i e Jr anqai s' -no'

347'1 e7 4 )

(ii) Elle est outrement jolie, outrement mieux que so s@ur'($n P. R'obert)

(MAuBors)

1962 : 335)

6.2.1.0' L'i!€galit6 nou inclusir-e (comparati{ de non 6galit6) c-1q{c4g!9

*io 4g lir' T:l-l]5le-'-$l-I-v+-nt-e''en,_f-r1lgqip .contemPot- . cr

I "'i'n I lnclusion I Non inclusion

Inclusion I Ncn inclusto" I ''"''""

,J* n*00r"... i,t plus grondde"' I moinsBrcnd cue

I te moinsgrond de "

Connecteur

Le franqtris dispose d'uu cotnpar?t$tl-"--!-lPe.IfgfitSSfplrypl;pui comprend'

tr,ois arljccrifs ac noin '(,i,iti,ii,,'iii;,-,ii;iri|irj dbiii-f,fiEffile verue tqea9

(ill) tt te ldve de meilleure heure qle moi'

iiui tt foit son trovoil de meilleur ceur que mot''1ui Ce lirre est meiileur morchd que l'ou.tre'

liij L'epoisrerr a. ..ii" fo"' tti moindre que celle de l'autre'

liii; rvJtr. heure de ,'ii,ii',' i'i "t t"el--"ioiqiiat'-' o'* o,'o".';f;io1;tt des oll6es'

(viii) On ne peut €tre plus intelligent ni mieux 6crire'

(ix) Elle chonte pis qu'elle ne t'o iomois foit'1 ouvnixors, aPud oessAlxtrs,

- 1irg,,.tL,si]titre, pis out aussi 4qljqllg-.loldg.etsg"ilv-lltH-ijt"t mauoais'

t*'fJtl#"ft 1fl1;1'," j,'il*tx''-*xtsj;*ffi :lmi:i;s;*'ii'#fl;ut- t'r?X,intu.:ruili'J'rtffil;ence

des Doms aya,nt res traits [- rrrateriel (- Me-

surable)l:(x) So ddceptio n sero moindre

i,s

Page 66: Teodora Cristea Grammaire 2

.\[0nru.s'il stilct'tt'tlt's ttolrts illiltlt le trlit [-l-- llrrlriritrll, il rr tttr st'rrs rrPprri-<rLrt i l.

, L'irt rl plux ilutl(t'.t;:r srr rlil'ii,rent'it,trt rrrlrrr (.u\ l)lt'rles lrlils rlislribrttiori-trtrls cl rkrs lrilils s(.rnntttirFrr.s;7rlu.s tttu,rtruis i.rllllaurit c6rurrre lt'terrnt ll(rlr rniu'([lh1de t'e t:ottplct (:ilr il lx'ttt figtrr{fr'. i I'r,xt'lt.<ion rlt, 1rirc, r.rr position rl'atljcrtil'rlc vi.r'-lrr':

(xi) Celo seflc plus mtuvois.

l'lue nd,i-,ccullilit lussi trrr crrrl;kri tiiehni(Iuc ,rpltn tl-(rl'trtucu\'t, trllrdis (lr[,IliLq 9* ernployd 1liit0t iru sen,. rnt,r,il ,3r,ngurc,_i1-1, !i!1!{li!il, pdn!}!el' ;

(xii) te colE est pire que Ie thd. (,,plus nuisible ir la sant6")(xiii) Ce cafi est plus mouvais que l'autre. (,,i1 a plus mauvais go0t")

(irlntl tt,r,'tsn, 1971 ; ;--r52)

rl'is e.t r'6sen'ti stll'tout ri tte" lcrics lrutotnatisecs : iller tle tnal en pis, de Ttis enVis, CF-Jtrt enutrc pis, e|c.

l-'irdvelbe plrrkil intliclre lir Irrdference :

(xiv) /l est indolent plutit que paresseux.(apud n.txse, 1971 : 561)

.f)out'[c qurlntifii rt,rbrtl, l('friltrqiris ernllloie dcus uomblalrts dc supdriol'ite:Ttltrs'91 .tlauantale. Ces tlrux uniti,s s'opposeut l'urre d I'irutre au point"de rue itj.-tribirtiorrnel,-au rnoirrs rru nivt'ilu tlc [ir, Iilngue litt6raire.

Dauant.aqe s'eurploic d. Iir piruse finale d'6nonc6 :

(xv) Le Goll avoit tout dlt, et Brice sovoit qu'i! n'en ojouterait pos dovontoge.(J. J. aNrrER)

llntre les tleux IIotIIl)r':rnts tle srrpdrioritd il n'esiste souvent qu'une opposi-tion d'ordre s6quentiel :

(xvi) ll doit portir sons torder dovontoge.(xvii) // doit portir sons Plus torder.

Si le terme de Lr comptririsun est esplicit6 dans la cha,ine, on ernploie enlangue littemire plrrs :

(xviii) Ce livre m'o int6ress6 plus gue le prdc€dent.

Phrs peut appiirilitrc nt0rne si Ie tcmre de ltr, cornpara,ison est implicite:(xix) /uliette R., tass6e sur so choise occusoit plus lo fotigte.

(r,B cr.fzro)

Prrr.icrite l)ftI' h,s grirtrrrrr:rirt..s -r)ol'rnirt il'g\--l j,.rlq-nsi0n--de Surturrtnfiintlgdq!t-epar le t'oturecte-ul qttr'cst In)urlilrrl r'ounrnte tlans l* langrte pjlr'le -et elle jouitd'unc fl,ssez grrlnde. f:rvcu-l . rniute en lirngue lt_t!_6].rrifg :

(xx) ll ne tordero pos davontoge que vous.

Si le terrne rlc la comprlririson cst une proposition i rerbe fini, le nombrantde la quanlification cotnprriltir-e est plrrs et la proposition introduite par qrr.e pcutcontenir un rre cxpl{l it, qui n'tst pas obligatoire:

(xxi) l/ s'est ottochd d nous pr6senter un tcrivoin beoucoup moins superficie! qu'on ne I'odit.

(Bu,lleti.n. uitigrc ilu li,ore frangais, no. 853, 19?5)

326

(xxii) ll m'oime plus que je ne le hois.

(xxiii) le l'odmirc moins que je ne I'oime'

Ii1 fra,rr<;:r,is, lil rgrlpir,rir,isoll tloilrilllllc rl'in[g:rliti co-trnllit les rtiir,lisrrteurs

r,,i,',iiii* , pl,i*, ,inr,rutnqe, autffntertl, trtoirts ! da " ' que ele:

(xxiv) ll a ptus de revues que de livres.j**r) lt ovoit eu moins de chonce d sn arrivde dons I'ile"'

(no*nr-cnrr-r,nt)

I)ar:atttnrle, r.urplol-c elr lil.trt qllc qu:Iutificittortr nolninal, esl'tttll'qlto-.:t=:tt-:;ri,1qe,iieni1*ilqreit'r," grltlrnlirit;e-noruiir,tive contlarnne sotr emploi' Pottrlir'nt lIayrllrrrir,it rni'nre,-eu -flanqrr,ls. lit-teraire : '

ixxvi) Je n'oime plus que deux ou trois Jivres, d peine davantage de toblelux'(rnoust, h P. Robert\

Datattltrecestlitvilrirr,utepretdrentielle'ilapa'usefinaled'6noncdetenpr6-srrrcc (lu sttllstilttt rlt:

(xxvii) Vous montrez de lo potience, il en o montrd .dovontoge'

I (aPud u-lxsr' 1971 : 222)

6.9.1.1.Ef;6g',tliE-,Ilu.tlf-est e)JlJl!L6-e-.3--l:31* d'un substitut defini et'

tl'trn conttc<'leur speetallsc :'Nombrani'r- Connecteur

LE:!rte{9;, {)(i) Ce seroit le plus surprenont des spectocles.

(MAUao,")(ii) Les romonciers les moins hordis se croient oblig€s (..) d'oppeter non seulement un chot

un chot"' (MAr'IRors)

(iii) Dons le meilleur des cos, il devroit encore remonter d lo force du.poignet.(cALEF)

Lcs restrictions qui limitent l'emploi des comp&ratifs_ synthet'iques inter'vir,rur(.rrl rr,rrssi tl:trrs le

"ii* tle* *upe-rhr,tj-fs'-;.y-!lhetjgues-: moinilre et pirl sont ntilises

sllll()ul t'elirtivenrent i, tles tlrtrns [-'Concret]:(iv) Bolzoc vous fero connailre toutes les monidres de vivre, les pires et les meilleures'

(MAUBors)

Si lc tltt:r,ntifi6 e'st un rerbe le substitut a lir, torme le:

(v) Les gens qui ont le ptus souffert ne sont pos ceux qui se ploignent^le p-lus'

(aPud n. BnrrNor, 1926 : 741)

Le suSstitut est toujgurs invarirrble si lir cotnpat'rr,ison s'6tablit entre plu-sieuls etir,ts {u m0me objct:

(vi) C'est en outomne que lo riviire est ,e plus redoutoble.

. lii le qurutifid est un norniniil, le nomlrrant est toujours suivi tle la prdposi-t totr rle ..

(vii) Il o foit le moins de foutes.

6.2.9. L'extension comParatire

,, .L'r'ltension coruparatir.e ou aualogie est un rypport de lessemblance queI'ou etablit

""t." a.ri telrnes. L'extenslon :ln@gfqp_p9g!-ltrx -go*It"agnegn t ive.

'327

Page 67: Teodora Cristea Grammaire 2

-.,""rfu,-ll.ll llrnrrrhrr r!rt$ otl tto *ortl dnc urtioulu,tions qrri oxlrrimont aussi l'6gnlitd:fiufltrt) ttu,dla hidn ... ott,r, l,unl, .,. eile, tr,iusi qu,e, de-mhnel (qua), (tont)-i'on rir,lgalttmont, alc,:(i) lul oussl bten que so femme prflfhrent lo mer d lo montogne.

(ii) Les mocromolccules er ,es hours porymires ont pris une importonce ,*r',i!** tont surle plon fondomentol que sur li pion des opplicotions. '( Dttll eti n cr itique ilu liare Jran gais, no, 30?, lg?1)

(iii) Renoir ous si voyoit dons le trovoil sur le plateou un des moments privillgids del'existence.(Nouoelles de lrance, no. 23, 1g??)

,^.^l'S!*ion.nega.tiv., est r6alis6e parlasuite,ao" ptiii;L'adverbe a.zr.ssi qui est,^...L?.:r^:-."o^...61at po.sitif e;t en m0melemps Ie terme-non rnarqu6 du couplei puii-qu'rI peut etre errrpley{ dans les structures extensives:(iv) M6me.sous ses formes /es plus modernes, ra linguistique, ri el/e seu/e, n'opportepos e//e

non plus /es so/utions.

6J. Lr\ PHRASE DIt C.\USE - EI+IlEt

Une rclrr,tion rle en,usc i effet implique I'existence d'un objet (ou ph6uorntne)rpri se trourc i, lklrigine d'un autre phdnom0ne. Le premier obje.t (ou phsnom0ne)cst lrr, cau sc du tleuxi0me objet (ou phduorn6nc) q-ui 6st, I'ef f et (ou la r6sul-tu,nte) rlc ectto cause : X est cnnse de (provoquc) Y / f est cffet (rdsulte) de X.

Suir-iuut hl visde adoptde on a, deux types de structures: si la eoRsdquencet st contcnue dans Lr proposition principale on a une magrostructrrre de causa-lit6,sic,est1ltcause!uiestexpiim6e.parlaproposi@nra,crostructure d'elfet. Si I'effeltdLJq3tteint, et poursuivi (conlrdlable) Ie lap-porl 6tabli est utr rallpolt rle(tlljrlit#i, au conlraile, l'effet est non con-ir6l:rbl'il 1'u, trn railiiort a. tffiqE6itb Ces rir,pports qui exislent entrelc plan logicpie l.ruiuint l'oppos-ition-6fi6-I-r-f,[r6sultantei it le pian de la ,structu-ration s1'nta,siqrte pourraient 6tre representd.s de Ia maniOre suil-ante :

(v) Moi oussi, je ne suis pos de votre ovis.(onr,lvnxLr)

(orc)

-,^,,IT_1, comparaison u6gativQ annul6c on obtient une iquir-alence extensir.erealrsee pa,r la suite pas plus que),. V neg:(vi) Mois, pos p/us qr. l;i Xir't.i^o, celui-ci ne montre lo malodie.

(vii) Du resre pos plus oujourd,hui qu,olors il n,est v6ritob,.j11":#;l:*)(Bullettn critique clu liore Jrangais, no. 352, 19?5)

6.2.3. La maerostrueture de proportion

m-acrostructure s1'metriquc dans lir,qrrcllc les proposition_^s sont intricluites'par unadverbe de quaniit6:P/us (moins) ... (et) p/us (moins)Ptus (et) hoins'Moins ... 1",; pfusAutont ... outont

(i) P/us nous trouverons et plus nous sourons gue nous ne soyons rien.(ulunors)

(ii) P/us ii sernble le jouer du destin, plus il porait te diriger.(n. nor,r,.LNn)

(iii) P/us mon pdre contoit, moins j,ovois envie de dormir.

(iv) Autont /e pubricisre , ,. ,,,,,1,11,'ll;;i1t#ff:T.'1il#.1''"t',,--- - (apud rraxsr, 1971 :113)

,^ )pi.J/:g-A19'pttou Jw et d,- mesure qE)notent la progression proportionnelleoe oery procds qrri se deroulent simultai6dent:

(v) Les o//6es et /es yenues se rorlfiaientd mesure que lo nuit s,ovan(oit.

(vi) Lo difficult6 est r6elle quond on dispose de yersions t.es noraf.ffiJo#s el,e devientropidement thiorique ou fur et <i mesure que leur nombre s,accroit.

(r,6vr-srnauss)

328

Structure causale (a)

Structure d'efIetcons€quence (b)bur (c)

P r6gissante

(i) a) I/ se ddfend de penser d son retour porce qu'il ne yeut pos que Ie temps lui sembletrop long.

(ii) b) ll ne yeut pos que Ie temps lui semble trop long, de sorte gu'il se ddfend de penserd son retour.

(iii) c) Pour que Ie temps ne /ui semble pos trop long il se ddfend de penser d son re-tour.

Il existe des macrostructures otr des rapports d'interddpendance $'instaurentenlre les propositions constitutives, de sorte que I'une n'a pas d'existence ind6-lrcndante sans l'autre. II s'agit particulidrement des macrostructures i, corr6latiftlans lesquelles lil donn{e cau.sale est, exprimde par un intensif :

(iv) So surprise 6toittelle qu'il ne pouvoit plus orticuler un seul mot.

6.3.0. L'expression de Ia donn6e causale

.,,--_f,"* rno)'ens,r linguistiques i, I'aide {gsquels _gq-exprime Ia ,qg5-e^-_fo,g!.partio(r un ensernble pluq vaste rle techniques d'argumg[tation .do1t le-but est diainenerr rntct'locuteur d, accepter les conclusions tir6e_s- i parlif f!.e, -Cgf-t-Ai-+gl ..donnOestuitLalcs.

sur le plan lingrristique, les diverses nuances de la donnee causale sont domi-uees pilr uue o1rlosition de nat,ure modalc,lr6dlt /vs/ ,*irr6eI Le fait que I'on'rnTollue comme causc rl'un autrc ph6nonriiEffif're'c-efiii-ii-n artribrri de rea,lir6.e.llcut dgalenrent se voir refuser cet attribut. On aurrr, ainsi une cause r6elleet:jr-e+:1usc irrdelle (soit fausse, soit fictive). Ilu outre, la cause r6elle peut Otre pr6-::'l:f ,"gfme un garant (fait notoire et dviilent) ou tout simplernent comme unoconstatation causale. Le iocuteur peut ensuite prdsenter la ^cause

comme incer-rarue, alternative (ou complement-aire).

P 16gissante

I

I

i,

ll

I

I

I

iI

I

II

I

It

I

i

I1

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N

ii

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ItI{ttt

325

Page 68: Teodora Cristea Grammaire 2

J,es rlil'rrrs rn{)}'{Jlrii dirnt on tli.spu$e pot.r tentlt'c lil dolrr!6e.cilit.illc :;'org'ini.::tridonc suirani lc,s oppo.ritiuu)t .dt:. contelut $uiYilnte-{ :

Dcn n6e causale_----"-1....-.----.------ I -=\\

t'l^^ r-r--i:.r.rv.ilv-,.--/'\./\.../ \Fauise Fictive(reiutie)

L:r lrr.clxrsitit)ll (le l':r.ss(!cii,ntiurrri,J,r;.cst susce,tib1. 1lp. p1[,,(,{l('r'ttill I)l trtttsiil,

.i.si-i-rli'r. 1rr rirl)lx,t't ,ii,i--,i.;i,.firril tfrii rr'r'*t I):"* (le ttittlir'(' :rrr'itlt'trtt'lle:

(,,ii) Ii o un peu I'atr d'un poyson sicjlien avec sa Peau cuite"' (c..\ttus)

l,:r yrrliir,siti,lr rlrr,iintrotluil rrrt 1)1 errusal dt ttit'tu'c $l)tltialird€:

(viii) Dans 53 5lgvagerie, ce d'4l.rrt rop4lle un Peu ur'e vollde,des-G'rsons'' (r}. PlulltrD)

'" IJ,*tro,loit un l.)t qui exprilne une force inanirnee :Lir, 1l-ePtrsit iotl."g]'-, -

(ix) Lorsque lc surfoce se gonfto de nouveou'sous la poussde de la vague suivante' tout avail

,*'* (*nuE-GRILLET)

inrrotluits pirr lir, lr'dwsitionlp:.r1},|'opposition ca'use /vs1 but

Altrrr:e:i',':

(explicative)1.

Jusiifiante

2. ?

1, (i) Nous ovons renonci o notre promenode porce qu'il pleuvoit'(urc)

2. (ii) Poisgue vous ovez trds souvent mal d lo t6te, foites-vous exominer ies yeux'(tlrr:)

3. (iii) ll n'est pos venu ou rendez-vous, soit qu'il soit molode, soit gu'i/ ait qui.tG.la ville.

+. (irj ff oimoi't ce quortier de Paris, non pos qu'il fat beou, mois porce qu'il 1tait tronquille'(DFC)

5. (v) I/ n'est pos venu sous pr6texte qu'il 6toit molode'

Sur. lc plan tles actua.Iiszltc'urs linguisticlu-es, -lil^relntiol cr-tttsllle se tradtlitpilr des str.ui.t,uriltiorrs lrssez diverses qui'r'ont-drL G Pr61t li llt, tttttct'ostructttro tlc

srrlrorclirnt1 io:t.6.3.0.0.'La i:a149 r6e[e 6s! gspri4Btls:

o prfiIn-G Prepo piu' ulr(' lxtPositiqn

Lcs rcl,lti:ur.s prdp^osiiionnels qui iutloduisert un I)t ciurstl se tliviscnt t'trcleus grouyrr.s: ceui qui sqnt poll'val.entS et eeux qui sont'specialisfs llour l'es1it'es-

sion , tle I:t, c:t,use . ,"^l,n 1tr.61xrsitir-ru1.7ar]'tntr'oduit un agent cirus{i,tit qui est erpriln{ dans les llht'ir,-

ses oper:ltit-cs ltttr le sttjet :

(i) Cependont tres retord6s Par cet incident, nous n'orriverons que Ie lendemoin.(8. PIERRE)

(ii)lIn'yoposplusdevingtminutesquejesuisrevenuvairparprdcaution.- (}I. LEBLANC)

Lir pr.6pusitit,,{ry)r,r^r'q.etu cle I'trlllatit du point de tl('prrrt, peut servir d'ilr-trodubteur ir, rttr l)t ctlttsal :

*te*Lii sttitc f.,!t .ql$trn coustt'ttction

st,lls llot-U

(iii) Lo route est blonche de chaleur.

(iv) Un vieil/ord qui sue de Peur.

4. r),

(S. de BEAUV0IR)

(srlrE-\oN)

disPoru.

I)ittrs les I)ts'rt,ttttule :

(x) le cof6 est ferrn6' pour r€parations.

(xi) ll est tras rn6content et pour cause! -fPrlttt.expl.itnel.unrapport,-dccausalit.ellositivc,Iefrartgurisrlisposeilussi

:l;llll'i:k,;:*lilfiiii-;:lffiitWT,::f :.Iil:Itii';H,'l;r'il;;i;;;,, );;;;riii,;it;i !ti;;';i-is"ri:4;;,:j!!)e!! !e, ctu Jaii de,aaiil ilonrtc' an'' aitenitu'

l.t (r. :

(xii) L'6tope o 6td courte mois ossez pinible t cause de la chaleur'(8. PIERRE)

(xiii) l/ consent d posser t'lponge en consid6ration de votre attitude'(xiii) Du fait de sa maladie, il o monqu€ plusieurs cours.

(qFC)

(nrc)

absolue, -signitie r21voi1 de- bonues rai-

tle donnde causale caPable d'agir :

cette autorisation.(BoUBARD)

(xiv) M6thode bien dongereuse vu l'6tat de la mer'(r. .r. urrun)

-,,. ,l;.i,lliiPositioStui rniirque le moment peut fournir aussi une infonnation

(v) li dut se rendormir profond€ment cor il sursouto au vacarme'(srlrElior)

L,it16e d'uno qunntit6 6voqu6e comme cause d'un P!6nomdne justifie le choixde la m6nre pr6positio[ en tant quo marilueur de valeul distributive :

(vi) On ltouffe littdrotemenr, l dix ou I quinze' dons ce logement * tifri?,

330

/--.\./\Lir, locutiott,&1! g)-prime l'absence

(xv) ... /'exp6dition ie' pourrait portir faute de

I.ir milcrostructu.e tle causalit6 peut 6tre r6nlisee pilr-un-e.plop.osition ir' verbe

rini, pir:-rin'*fi;iiif ;";" gZffiifit'aans les conditio-ns tle I'identite ref6rentiellerlc*'olu.r ,is."i.i. L* rr.*"'tfioa*re que I'on em,loie d.ans Lr

"",1:11:^:t*u" est I'in-

,li.-tifJ;J];'""ra"iii"ii,i"rl.'i*"i"fit*rs ont une nalure essentiellement ou acci-

dentt'llemcnt . ctl-u..1?19*--

-^-+ .!, r-^-^^- ro n ne autre nu-Lrr locution(por"r il)sert i, dnoncet' la cause sans ajoutel aucuance: c'est unc ffiFfigilture c&usale :

(xvi) fu souffrois o couse de moi, porce que j'existois'(s. de relr-:r'orn)

(xvii) Le g6missement des pins d'Argelouse n'€toit lmouvont q" po"" qu'on leat dit humoin'(rrluuac)

331

Page 69: Teodora Cristea Grammaire 2

Ira,rco que p:ul, irrtrorlrriro n,ussi uno rdpousc i, uuo iuttrrrogatio[ portant sur

It clr,rtso:

(xviii) - Pourquoi les outres sont-ils.portis?porce que ce sont des imbiciles.

(.r. nE-rrv)

La ltrcution ltd,rce que pcut s'curployc_r'arrssi eutro deux p:tuses d'enonc6, soiten ini"rrug;tion irour iclr^,trdcr uld eiplication tl'un fti,it, ntentionnd antdtieure-ment, soit en inoirordrne affirmal,it poru dviter une }6pol1$e directe :

(xix) - Pourquoi ne l'ovez'vous pos guestion'Iee sur so journ€e de dimonche?

,lirri, oiilaa t *r,esrocutic,u{rt19!!19-ry9t!g:y-eEiy:_a:Y"el-'-311s,e\cxprimentullc i.ii:'f'

iustifiante :

(xxviii) Du momenl que qo vouloit dire quelque chose' c'dtoit "J[: *ff;tg(ft. BAlir[ES)

(xxix) ll s'est. bien renlu. orl :'-i6i:^i,-p:::'f^:::,!: ::I:'"::::::::;i;;;i ar" m'irnportent qLtS ddtoils dls loltiu y'-:"if

exprimcnt la ur0ryqiilfJ"Jl,"#" iidfid-iui;-.u_*vpj6qqse, @*,

(xxxi) Tlutepis, f"-frrrgdg; o r.ndonce d sortir plus ou rnoins bien, 6tont donn6 que celc se

posse ossez tord.(Pemmes il'aujou,rd'hrti, no' 1590, 19?{)

*'.s-:q_' _"'- '1'*'\

cause llul 1:a,rle

d'cu:ant

fotrt'i ir.rn

Il 'dT'ffi;;;;;;r;; ces Jet'ir'' dls lori s'-'-' no's11u 1o-*rrons res utitiser' -*-lti;;-q+[artg+a*.B.mLek;s*rx,i,{#il#a;,?:

lIl1

l

c!{,l

j

4

iI

t

!I

- Porce que.

La locution Parce qller6duit, en sulface :-

mdtres de terre.

(xx) De bon motin, tu verros, lo neige est meilleure, porce que flt 11":-...(8. PERRE)

r,asuitfueS t lpSrS Li[leut,se combiner tvecpar si-pour erprimbi une cause expllcatlve:

(sIrmlioN)peut introd.uire une propositiou dont Ie verbe a et6

une proposition i4tlqduite

(eouea-nr)

(xxvi) II est ld, je le sois, puisque ie ne I'oi pas vu sortir'(cALEr)octes d€mentiroit rnes

"^*;:i#"l1T'*'m'ffi1g;y#,ff;;*tgnffi;:t;T$i'6!''1;";i-[iiftdili;e une "raison suppl6mentaire :

(xxxii) L'ottente devendit terrible' d'outont qu'une brume Stot'olt #."1o*i:J:r*"U'(xxxiii) Elle s'6lonce ovec d'outont plus de force gue le vent souffle de ce crit6'

(R0BBE-GBI,LET)

(xxxiv) Cette forme de po6sie o ses lettres de noblesse. et ses omoteurs' On reprocherot^^^'''

;;;;-r'i't:';iurgj, a"-riiii' chorsie qu'il o 6t4 plut6t choisi.por t-ll:'---^' (J. cII.{RLES)

0nr

(xxi) Si un enfont ne porle pos, c'est proboblement qu'il o aussi d'outres difficult's.

(tr'emmes d'aujourd'hud, no. 1520, 197?)

(xxii) ...s'ils remDlocent des ch6nes por des r6sineux moins gourmonds, c'estque ces derniers

' ' feront des orbres mietx adopt|s d certoins sols'

(Nouuelles de Erance, no. 19, 1977)

l*La couionctio4 comme\siste sur Ie fail qqs-la qruse et l'effet sont.pr6senti's

.o,r,,ilJ;;-"fiiil;"\t+Ari-(io**N, 1e66 : 8e)':Eug e$1gyig*s emplov6e e'o*me 'ouyreur "de phraso: '

(xxiii) Comme il rdgne un colme plot' ie rome vigoureusement' (no_.,menn)

(xxiv) Comme rien ne venait, il chercho d tdtons le tobleou de commonde'(cALEF)

i1/rr;,r.r;fast une autre lo-cution temporclle susceptiblc de s'e[rployer

avec\ntlrruposittffi de nuance causalc :

(xxv) Mointenont que la c6te m,apporoit, je m,opergois quej'oi loiss' d'filer quoronte kilo.

(xxxv) Lo Dluie, lo neige, lo gel6e' le soleil' devinrent ses ennemis ou ses complices selor ;'"i:' nuiioient ou qu'ils oidoient o so fortune' .' (r[ArrntAc, in P' Robert)

, *,"11,#H,".^H-:1:' J#i:' --'i:it&t

tnative'f ou Dar Pour quei

ne iustification aprds coup(( I ell" t'steq-fo-o-pqsf! iqn interrogrtir: 9: l:*:

t:t'il:,;u r.

(xxxvi) Qu'ovez-vous donc gue vous 6tes tout pdleT

Lerapporttlecarrsalitereeugue\atreexprim6paluneproposilioniPr6di.eatif, introduite par gr{e ou par&onrnne)

(xxxvii) Et ces obris de toile, sons tob]Eli choise_s, nous6tonnent, hobitu1s gue n,us samr;'c)

d retrouver.r,rqr"'i'iti"'1')tt-a"tt'" a'un bungolow relotivem-ent.confortcble'- (8. rmnnu)(xxxviii) ,., tremp|de pluie comme il 6toit, i! pouvaitfort oisdrnent ottroper une fluxion de patuinz'

(r,u cr,f,zto)

-!1.:"qt:tsl'*ffi*rJ;h"il3.#JSJ'::'**Jix'il,ilI8ff ?"T#%',"ffi :,,II semble m6me que Iteur. ne taisant oonc pai p;;tc,-;" tint que. telle, de f information" (8. Il.latrx'iiTti, o+1. Fuisgrr.e- iritrod-uit un*e- r?I1e

-l?iryt"gp"!S-'-

que chocun de rnes

La causalit6 peut 6tre reli6e i uTe iil6e d''intensit6' ce qui se r6alise i i':ritlc

de certains corr6latifs (tant, tellement):(xxxix) Bien difficile a" ,iiiri'qr:iii'eirit'pt, rin.eru , tont il porloit ovec I'oisonce d'un hcmne

qui dit to'.lt ce qu'il o sur Ie cceur'(STMENoN)

(xl) ... guelqu,un oyoir poss6. ll ne I'e,t pos su, tellement ,e pos iI ..t eir"'etoit ossourdi

(xvii) Pourrois-je- encore mentir, puisgue je sovois

serments/

332

333

(s. de nelwom)por le topis de I'escolier...

(M. LEBLAIc)

Page 70: Teodora Cristea Grammaire 2

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L(.s r(:lirt(,rrrs ,,,,,7.11i,:1,n1",*tn]1,,i,\,il*,'u),,,r",1,*a,ex,rrt 11.,r lrx,ulftrrrr rlrrlin(.(,r'1,(,r'cnt rrrr rikiirir.nt rri,rhirml y,,i; iri,ftyii :i,iiiitili',r- iii,1"i,i-i,r.,.',t. lttrtrrltrrlcolutll(! (:itru.J(_r :

(xli) ll s'est plaint de ce qu'on ne lui loisse pos de ripit.

(xrii) por cera rn€me sue .erre dcctrine.,, ,r:x}'],,: ; ,l,li.J:#l,lr; llrl)ro ,rir,r, c.;,'nitiyernent constitu6e.

(t. I.R.INCE, irputl lonrax, lg66 : lS)Si lit,_phrir'str t'olrti31t rft.tts pr1;lxtsitions citrrsirlt,s, lir str.olrle ,1r-ces--l-tljoll(l'i-

tlo_ns peut 6trc prd'r'd'd6e <l'ult qrre .sullstitut d'rrng i.onjonr:tigrr rldjzi ('llll)l()\t'(':(xliii) vous les ochdterez d'obord porce qu'tls ont du chorme et qu'ils sonr peu coateux.

(tr'ent.mes el'aujourd,hui, no. 1:-r90, 1974)l,il pl'opositirltt r'irusitlgpeut..atr;c rr.lrrirlisec l)ur un iufirritif ; lc rclirteul'(lollt

on se ser.t diurs ce crr,s estl'i/e).rur(/orrl: ' <4.:--.-(xliv) le suis heureuse de ie-revo;i,- Bernord, dit-elle.

(xlv) Et je me suis jur6 (...) de ne jomois donner l,occosion d mes *r!?:Iod*rr,, mouvaise

conscience pour ovoir ri.(I'emmes il'atjourd,h,u,i, no. 1520, lg74)

Lil rlontrdc cituszlle peut Otre zctlrlliscc,par u11 gcrondif, iolle sirrrlrle otl colll-posdei-

- 'i*Firn:#

(xlvi) En trouvant Moigret ottobtd dons le cafE en compognie du jeune ogefi et accup$ dd'vorer des toosts. ie premier mogtstrot de la ville trimbto d'indignotion.

(xlvii) Mois te fits qui veiiloit dons ro soile derorrures ayant vid6 ,rj-;:?,::}I ,ob,l:^olr.:: -lo porte et demondo o ses freres s'ils n'avoient p'os de quoi bou'rre'r une detniere ptPe' '

6.4.0.1. [a cause alternative.\r.t1:r,tist* i ],rr,irte u-,. ,lll;,"i',iffialiqrr,; gr;lq!L... s9i.t itru-;-miftft-71?-6t7yte, erprinrt, l'idtrc que lit cu,use ,;,,.I1" 1'f.*.t...1,,'*comuc, si lton irtlrnet, l'une des err,uses inrrrquee orr exclut irutolr:ttiqtrtrnl€nt I'atltr'(.'mais la, vr.iric ciluse n,est pas irlentifi6e, :

(i) Soit qu'l/ prefdrdt lo lumiire d I'ombre, soit qu'il fAt hs de marcher, I'ogent restoitsous le conddlobre.

Lt fo.ne rnort*le que l'o. er.ploie d,ns ce r1.pe tle li;"1*.lXXlrre cau$iloest le subjonctif.

6.3.0.2.,La-cdilSo-lmiGJconrrait derrr forrur.s tlistinctcs 4€, yntnifestillions,lir causc fi<,iii?Tt IiI ca,llsi rtftrl"o.,4.-I,1]9lrtsg.[ictir-c-est r'r'lle qut'l'orr veul l]r'es(,rrtt,r corume r.6elle rruris quc I'ottoenonce cornlue fr-r,us,se; elle est introduite par le relatenr s,otl! prc_lgeLlue:

(i) Un peu plus loin, sous prdrexte qu'elle 6toit de construction trip i{arxr, i/ Posso sons

s'orr€ter devont une moisonnette situde d peine en retrait de lo voie.

I (noBBE-GRTLLET)p La-r'6futation de la, cause s'txprime il'airle de cleux s6ries d,6l6ments tle relation :

ifes-iocutli=ri-- qyi contiennent parce q.ue ni6 (ce rt,est pas parce qtte, ,rcil-?q!gg-etr-r*1 suir.ies de I'indic:r,tif : .l_ ----' (ii) Je m'orr€te. rvor-loi2"lJu-Es exemples ne yiennenr plus sous mo plume. Mois porce

gue Sonio est sur mon dos.(o.lxrxos, apud r,onr..rx, lg66 : J?)

334

l.r,,r rll,llr,lill,t,x tl1r t,o ll'lxr r,Nl)t'lnlr,ill ln tfrtllit,lttt.l'[lr'rtr'r', tttl rt'fllrt"I rttr frrittrlr,l lr, ^lrtlq11

111, 1'1111qc tl'lltt ttttlt.r. frt,ll. I

a ntttt. (llutt lil)i,tl )..tl",,f t_(r ntrtl ptr qur, ,lyltlt,. 11rrr, rrttivl'r tlrt xttlljotrrtil : ./

(iii) ll ovott les denrs tr4s blonches et Cothcrifie en r6voit. Non pos gu'elle s'ovoudt en 6tre

dPrise' (,tt.rtiox )

(iv) Nonquesonyersensoitterni. moisil y O commeunesorted'enrouementdonssontime"'(Points et rurilteqaittls, rto' 123, 197?)

Aux tlerrx prgpgsitigtts, Celle qui corrtigtlt'le fl,it .clue l'on expliqrre et ccllcr.qui

"u"ti.,nt t,, cor*.r rl6tot6,, (soit ineffieace, soit faetsse) s':ljoute $ouvent.une troisidnre

prop,isition qui exprime'lil cause r6ellc et qui prend.des fortnes trds diverses;gen6ralenrentl cett. proposition est introrluite pir 'ntais (c'esl parce que ):

(v) C'est dommoge, non que Ie texte oit en lui-m€me des mdrites exceptionnels, mois porce

que Ies ,,Possions" successives permettent d'|tudier por lo comparoison comment un

thdme est progressivernent omPl ifi6...( Btr'lletin ct' i t i que du I i a r e f r tt n gats, no' 347, 797 4l

6.3.0.3. Lc tillrlea,u ci-tlessous prdsente les relateurs de causalitd d&ns leurs

ri-rpports avec lit forme modale du verbe rdgi:

R€Jtle Alternative lrrg-elle

| ,r'\*,"( \0,.. | ,,.,1u. Rerutde

parcequel-ln-=temPs:\ I I

oue '. fdicatlf cornme I soit que"'

i9Y:;aintenant que I soit que"' prCtexte

+ notoriete: I oit que"' que

;ritq* | ou qu.e .. .+ ce n'est'Et"ni donne que | + subjonctif Indic Pas qleau ,or.nt qr. I non (Pas'

) preuve que I Point) qu

attendu quevu queenconsid6ration )+ln-de ce que I dicatif+ Progressioh) .mesure que

.

f adjonction 'surtcut qued'auia;rt (rnoinsplus), que-1- alternative ;

selon quesuivani que

l*I sub-I jonctif

'l

- -.;ts*llZli

que (substitut)

335

Page 71: Teodora Cristea Grammaire 2

$IlE

{ii

,^l1t',a. *d{f n' "-iffi'-xt;z''*"'l''e'- o<. t'''w n'(q'

t. r 2u!o ffi;''lf,*,.*,,i .{**.,,;lU L:l ,r.rrrii,r.r. rk. r.t,s \-illr..l.i rrr*lirlt's ,'*t .itii,ii?r,it'riiliie ir l'irlt'r' tlt' ltiit r

prur:ltt' (\'. stll)r:t,'-:.':1.1.).l,'!rilrrrinr.ru.t, c{rRtrr(:irrr.i,r 1l:r t'lrtrst' ('lltruc[tt rr frrilli troir Iiert tttlris t'lh' trr'

*."*ffiittlIli()\.(.lItlr'sttttltl:l1isirtitssuir.altts:o rlcs :tttrili:ti11'; sp(r'irrliscs: /rrillir'- tttr.ilq"?r (,k)' Jlll'1i.t' . --

I.r. v*rlx. Jtriltir,,ri,i",l!ti",i,: f,,iii i,. litu* t.ri1l6.rd, irp,n.rrit-.etr-,trisertt't' tl'{trt

iiuj.t ttrttt tlt: c'hore o" nr*'ifo r"'it-ttito, ti un tti,1x ptrtsi' 1e l'i*rlicatif :

(i)I-'hommese,evoitd'unrnouvenet)tsisoud6}nqu,ilfaillitrenuerser.l.o^-bougie.(srltExoN)

arr,(r l!ril{.r..rlttr.lut1, dtr cotrtlililrrt (ir,rtrr lc rt.r.lxl Pl'irrr'iIitl :i I'irlrPa'r'irtit):

(xii) Si Ie passcge n'ovoit pas 6td bien ddfendu' ils possoient'

l.itluirtr(litl6t:it,llpirrllildir,rrsdeslrhnrscst:onrlitiorrrx'llestlirlitcrrnrlilitlnttir'rt1er..l rtllttite ii rttrtr sttiltr -*tutrs Yf :

(xiii) Un ,eu p,us, it torrlbait et se cossdit la iombe'

(,etttt virltrrr urotltle est conditioundtr-pilr lir Dtdseut:e de lil' uritrrc nrntlitlile

rk;sitlirr.irtir-e <le sens "i;;if;fi;"i0" iti,t-t"-t6,,,,,,,1i*""' rltt rerlre dictal'

o tles irt]r-erbes fortn6s sur. le tnolrre rlr,cliclr,l : cla,irement, i,'titl,ent'nlenl, nta,nires.

tet,vnt, risiUterreniii:eiJ.itO=d-Sfie"lio"S-adn-e-i6i6lEs z ile to'ute iuitlen'ce, etc':

(iv) visib/ement, ir comptenait |inutilid des poroles' (u. T,ERLANC) .

(v) Le present ouvroge ne peut 6videm ment ovoir l,ambition d'e,posu, en d;tail la logique

sctentifique' (rr. B6LL * l. nerxulnr)

(vi)..'cesontdeuxtypesderecevobilil€s,quinecoincidentmonifestemenlpos.(Ibiit. )

I,,:rtlvcrlle tlaturellementpeut lui a,s*i,-lo.*qo,il est incitlerit i, ttlute ltr,,propo-

sitiott No1'au, expritner cette vtr,leur tnodale:

(vii) Ncturel/ement, lo ploge €toit peuptde d'un bout d l'outre'

t / t ' (rriclr1zto)

@e I.:r rleu-riir,e valeur. moelale, fr r;y6q$7 se trarluit ling.istiquer.nent par uu

r'11;i1,1y1lylq' de proCedes tels qUe :L orles .r.erbes "t d;,1 *",ili"* t*.t,rtes dr: sens passif :_s'arCrtr, 1tre auir(, con'

i 1;,,,t,-ni,;;,,;,"4;;;r;;,.i"iuuii, prorrre que P, abe u-nsc I Inr, etc' :

(viii) r/ est ltobti mointenonr su,i, et;r ,urrr, ,t;:;1if_i,;|rr:rrril.:r;trf _ .1,-^4

(ix) Toute cette ogitotion 6toit censde controster avec le visoge impovide' voguemenl oblong

d'Adam' $'s ct'i:ztol

o rl0s :rrliectifs motlalisants de sens positif : rrrai, t'rn-ise'' blabler'ott n6gatif :

inconteitable, lnal,rtoUti; incliscutab'te) irrdcttsablt, irritutable, etc':(x) , est inddniobte que t'onotvse des foits ,"i:i1:"J"#?, jllll"l]^*l

,,,, .r-1,r.lre ,nailqtrer qui ildrnet aussi Ia rection inclirecte .(,rn.nquer ile ) s't'tttltlotc

sut'toul ittr l)ilssc ,,r,r,1rrLe iu, ,ttt plus-que-pllrfait de I'indicatif):

(ii) E,/e ovoit monqud mourir.(iii) tt o monqu€ (de) se fcire ecroser por une auto' .---.-\(,trt :ruxili&nt appara,it en prdsence cle I'atlrerbe quantitatif i{: ?rry'potrI itrrtl-

quer I'idi'e tl'itntninence :

(iv) Lc.bcs, dons le creux abrit1- oi broutoient les brebis' elle l,ovoit d coup sar, manqu'

de Deu' (E.BBE-.RILLET)

[,e lrirnsfgrt tle lrr, nigr-r,tion sul l'ir,usiliaire firit glisser lt yaleul modtrlt''t-t't's Ll

certitttrle 1[11!is21l)le :

(v\ le n'y manqueroi pos ,,Je le ferai s0rement"

(vi) (o ne Pe& monquer d'arriver'

L':r,trrili:lirt' s'en Jalloir sc cotrlbine tlec lit n6g:rtiol pour expriurer llr r':tltttrtuodillc tl'itutttitttlttte contreclr,r'rde :

(vii) Peu s'en est follu que t",-Jt" voitures ne se tomponnent'(DFC)

(viii) ... tout le bdnlftce de I'oplrotion, on peu s'en fout' ouroit disporu'(BOBBE-GBILLET)

Lil nd,gu,tion tlinrinue encore la, tlistance qui separait le pt'ocirs de sll ri'ttlis:r-

t iotr :

(ix) Il ne s'en est presgue rien follu gu'il soit tud'

dicttrl negatif, etc. :

(x) Il est Presque tomb6.

(xi) Je I'oi 6vift de iustesse. ',ll s'en est fallu de peu que ie ne le rencontre"' (DFc)

370

l]Cs l\u\iliilires /aillir, nla,lqlrcr, s,en' Jalloir irnpliquent, par le s6mantistrte elu

,"rrru ai.i,\|l'il;il;"Ji;ii;'d.ii*ia?i."ti"" vourom NE pA!_Tlsi,,E-(rvrr.E.R)- fcs .11'I'r,*s

," *" p,t,"l*-^-t'n"ai"r^r.m"ni a i"A-consigne-iilfirmftii'e ptrce qu'ils sonl In:rr-

. ques lt lltr" souvent clu trait t---9"-flX3119}o tles atlverlres cle lirnite non atteinte presqtrc' ile iuslesse' tout' ittste si -- \

I

371

Page 72: Teodora Cristea Grammaire 2

atl(r{ lllrrrr,ltgd (11 x(,1r lil,rllll | ,\rilitilrNlt olt tlrl,4ilif t, iur.ulrxlthlltmfnl., intlit'(,tlilhlrn,il,,lt inillniuhlrmt,nr, ol(,. :

(xi) Elle Ctort rndctnlrrblemenr celle clui ovatc le p/us CcoutC /c's outrcs..',(l.l: ('l.l;:zlo)

?.3.1..1. I.u, nrorlrrlitc < PRoBABLE > (rxufcrs) est rclirtivc lltls t'ltost's t'tiru\ dvdlcnrents cltt'il lst ririsotrrirble rle c'ottjettttt'cr,-de prdll'oir; ellc Pcttt rit'rilp-porter ilussi blcu irux choses du prlssd t1u':i celles de l'itvenir.' Les rnodalisturts clui acturrlirient stir le plnn tltr lir, lrtngrte rtsut'lte cette vrrltutnrodrlle sont :

odes arljectifs tels qrre ptnsible.r.probahle, etc.L'acljectif pitss:ible eiprimt, Ie plirs iourent cette modtlit6 ipistdntiqttt lt

non une r':lleur al6thique, car il s'oppose it cerlain -'

(i) ,,Vous ovez foit combien de mois?"

,,frois,l" crio-t-il (...),,Alors c'est possib/e dit Adom; c'est Dossible que je n'oie pos 6t6 ld-"

(r,n crfzto)

Lil urQme nuance modale est obtenue en ndgatirisant I'adjectif modal irapo.s-

_jtb-Jt'(ii) Il n'est donc pos impossible qu'il oit 6td diminud oussi sur le plon intellectuel.'.

(-lotruelles de France, no. 21, 1977)

Le mod:r,lisalrt probable se comLrine, pour nuancer I'id6e de prolrabilite, soit

avec tles quantitatif.s positifs de glande qirantite : bien, Jurt, etc., soil potrl rlirni-nrrer la pfiti.afritit6 ivec cles quantilatif* de petite quantit6: pett. I)ans t'e tlerrtitrca,s, lit, forme modale que l'on emploie est le subjonctif :

(iii) ll est bien proboble que le coup fut exdcutd por ces goillords-ld et Dor k pere.(u. LEBLANC)

(iv) ll est peu proboble que yous aperceviez d cette oltitude les botecux socrifils.(,r. .r. exrrnn)

Probabte peut apparaitre comme operateur direct cle phrase :

(v) Proboble gue c'est la premiire fois gue Ca l'orrive.(ARAG0N)

o,cles adverbes probablcment, pe'ut-1tre, .etc. :

(vi) Il dvitoit de regorder Leprot. Proboblement m€me lo pr€sence du pioniste lui po'

roissoit-el/e d6Dloc€e.(BoII,EAU-NARCEIAC)

L'zrdverbe petd-dlre occupe les positions caract6ristiques'de tout adverbemodalisant :

(vii) Ce n'est peut-dtre pos un moyen suffisant...

(Nottoelles ile France, no. 3, 1976)

(viii) Peut-€tre lo volontd est-elle lo reine des vertus.

(ix) Peut-dtre qu'il fera beou dimonche.

372

l,tul.ilre lx!tll so t.oltrrt.t.d'ttl|tr llll:lll(,(,.ttf[(l(.lil,c x.il r.si 1rl:rct'' (.lr fIlt (lel)llrils(.'

rr\' (,(r' iil.trsl' tli' lltrtitt:hcrrttrttt ct ittlttt'ogitt iott :

(x) /e ne sois Pos traduire, peut-6tre?

alt'ssuitesitrllatl,lrTtrobahilitisrdex.chancesgltel"souv('lltt'otttbineesitvttt:,r,." ,1i*lti,rtifl J iiro4ifinnt un, prolxr.*irio, intrrxluitr. ,irr ,r,,r' qrre.'

/xi)...ilvodefortesprobobilitlsDourqueletextereprodu;:ci-dessusoit616termindo' l.endioit oi on l'o retrouv€ plus tord... (LE clrlzro)

i.3.r.ii. Lir n.rotltrlite k NoN CEBTAIN-> (C-bNTBSTABLE) dispose de deux tnoy-

,',,. ,'r..'trii*t* pour 6tre traduite linguistiquement :

o(les le\dme. q.ti il;l;;;' tttai'* "tc*" indiquent I'incertitd?lE

-'le verlrtt tlg!3r et I'ndjectit tlotttertt :

(i) Vos ccnseiis-iont roisonnobles, je ibute fort qu'ils to'"nt t''flt'^a*oo;

(ii) Il est douteux qu'il vienne ce so'r

( ix) /e ne jurerois pos gue l'homme soit mort.

(x) /e ne dis pos gue ce d€nouement heureux soit lo rdgle'

(in P. Rc,bert)

o pirr lir n6ga,tion des nrarqueuls de La Inodalit6 [pistemique < CERTAIN >

- l,adiectif c.ertain (ou I'uu de ses s1'non1-rne-*; negtrtivi'r6 (suir-i d'un dicltlrn

rru subjonctif):

(iii) ,l n'est pos s0r gue nous portions si vite' (s. de BEAr.yorR)

(iv) ll n,est pos certoin que l,€tude du shomonisme,ne soit pts apDel€e, un iour, o |lucider des

po,nts restds obscurs de lo theorie de Freud. (rfr.I_srn.rt-ss)

- lcs vcrbes d'oplnign-gt de--,d6clilr3'tion: croire, peyser'-ilirc' etc'

tl,,,r.'-."*".r"'"'.U.i*ii" ,rroO^fite < xox ceni'rix > provient cle. ltr doullle possi-

l)ilittr r.dillis.,1ble ivs/ non rt"fi*frfu obtenue par Ie jeu de la negation a\-ec lil forttte

rn()d:rl(. :

(v) /e crois qu'il ne viendro pos. (probabilitd de la non r6alisation du dictum)

. (ri) le ne crois pos qu'il viendro. (probabilit6 avec pr6somption en faveur de la non rea-

lrsation du d/ctum)(vii)/e ne crois pos qu'il vienne. (incertitude)

L'enrpl.ri du sultjonctif est un motlalisant qui s'ajoute ir ltl negation pourer yrrinror l'inccrt itude :

(viii)/e ne pense pos qu'il lui soit orrive quoi que ce soit de focheux'' (sIlIEroN )

( Ibi(t. )

(ulr,'nots)

(rr.Lr.nos)

(orc)

Etroiternent liee i l'id6e d'incertitude, lzl morlaiitd $}P&uirr'E s'exprinlep".. a**"il".i;;-'i;,],;";fi;;;;r,;;;;;raitre, apparaitre, atoir.I'air, etc' oesiuxani*.*.iritJi, li.3''ri.,i" en relatiorr d'.ne paj ai'dc k* r-erhes de perception etd'autre i;;t';.-^.;"'i.i.:"i:u"* oopi"io". Les i'erbes d'apparence ne sont pas inter-ehangeilbles, bien qutils partagint des contextes en conlrlun:

(i) ll o l'oir d'€tre coupoble. ,,il a l'aspect d'un homme coupable"

373

Page 73: Teodora Cristea Grammaire 2

(ii) ll opporoit coupoble. ,,il r6sulte de certaines preuves qu'il est cou.pable"

liiij ll ptioir coup"bt".,,il se peut qu'il soit coupable" (preuve. par pr6somption)(lvj lt 'semble

coupoble...il se peut qu'il soit coupable, mais les indices ne sont pas

concluants"

I.e tu,lle srmltltr,r:troir rrnc r:rrtltittt' it'1t1*tt'tttr'e" irpl;itla,it tlarts tlc* contt'rltrsixljcrl i\"i!,ux :

(v) Vous rne semblez fotigu6, vous devriez vous reposer'

suivi de I'infiuitif, lc rn0rnc verbe ir lc sens ,rdotutet' lrirttltt'e-*siotl det' :

(vi) Chogue minute lui sembloit durer une heure'

l)rnpl6;*e tlans utte strUCtttre iurpersontltlle, le- t-t't'llc' Se-titler:I lc Sells ,':tr-r'it'l,impresJi,ri

-q.. (1e),, ; il se co,str.iril, :!vec ult datif de ltt ,ersortne colr(t't llt,t'

(f Indica,tif) ou sans drr,tif (f Sulrj.):

(vii) l/ me semble gu'il y z lo d'dnormes esPoces vierges d prospecter'

(r,n cl6zto)

(viii) l/ semble que yous ayez choisi pormi les moyens oudio-visuels lo tdl6vision...

(Nouoelles ile I'rance, no. li, 1976)

Le r.erbe Ttaraitre ,,6tte .r'u solls -tllI certilin ilsptct(6 a, tles ltcception-s rlille-lentes suirant la structure oir il s'inst\t'e.

- tlilns les constructions ,,pclsottttt'llestt il signifie ,7?1,\'oil' I'it,il'rt :

(ix) Lo blessure qui n'ovait pos poru grave, mit longtemps a gudrtr' ^ .(1. notr,rrxs, in P. Roberl)

f,a m6lre vitlenr l,pparait dans les structules itupt't'sount:lles adjcctivitlt's tttt

infinitivales :

(x) II poroit obsurde de revenir sur cette d$cisian-

(xi) lt poroit exceptionnel oux Fronqois qu'il plewe

(xii) Il me poroit douter de lui-mlme.

llotlifiant utt dit'Itt.nt. rdalise I)itl'ullL] courpl6tive' paraitre, rttodillirant de I'llp-parence, exige rtn <lzltif tle la pet'sottne conct'r'nde :

(xiii) ll me poroit gue vous vous trompez.

(xiv) ll ne me poroit pos que lo situotion soit si rnduvoise'

ErnlrlO.Ve sllls rdgitrte intlirecl , ltut'aitre est le rnalqtttrtlt' d'une inf6I'niiltionnon collfilmee.

Iftrtre les dettx tlotlir,lisatrts ilpistciuliqrtt's, senblcr et paraitre iI eriste ttes dif-

firences de serrs ,fu.* ar'ii"--niioni'i:- ,i. t,ibi",:titit6: le pr:r'nrit'r-est plus subjutil;,,il irr,liqr* le i6sultat'de Ia rn:rniire dont nous \-o]'olls les choses" (lpqr;",:l:)::,1

llUlectif, tan4is que le second rniuqne ,,le r6sultilt de I'ap_paren..'-*"-,t,nll,,,t:ldes"choses, llroples ii I'objet plus qu'i, noll'e irpl)I'e('iation" (HAI|F., 1971 )' t',est

pour cette r*i*r,, qu" ,t,r,is t"r r,,oitalit6* itrtrr'-pet'sonnclles, lrt 0iffi,"o!:,ll:.:llt))ir'est pas sa,ns irnportance : 1l me semble que Dotts t;ons lrontpez est plus poli quc rr

me parait qlte u)us trttt's lrottpez.

374

(oEc)outont en aoAt.

(in J. P. cAPUr)

(in P. Robertl

li I r'. r'l!ist i'rlli(lue'll:tlls ('('l'tilllles sltl'lilliolli' lt'luculettl

'1x'etrtl ett t'hit}gt'tt'tttto'tltitttii'rt' t'spliciit'

\,.i ,r.r)I)r.r,s .lir.,.r pur,r"',lrl,',:,iii*,.;-i;inr.r'tir,,,i.tuj'tttt"i'r'ittt'cite ,1le ce qu'il rlit'

r'..*rrli.it:ttiorr tlt" t'et'lI"^"1;';;""tt;utic"rio'i ti'i"* lt'di*cour* tlircct fait piu'ltt'

:'ij il',:i,;i;;i,tite tlc l:t t'otttttrtttti<'ittitttt :

(i) Je vous rlptte aue ie me croyais chez rnoi' (srl'Dlor)

On t'urploic' 2ltl'tsi des foruutles d'lrvcrtissenrettt lltlur tlonuel itu cotltenu tle'

:rfti'.tittiotrs t,',,, t*t"ii"'"4;'iuirt"'ititira ' ilr'it""n\'i'"t 1'artnut' i t'oits lire l't

:;;;;itij;'ilr,:i,{1lJ'?-1,''filill''l:ll,i,,- d'un .rt'sstrge ir pctrt irtropter trertr atri'

I ll(l('s :

,:'ill"--1J\lliil:-:l[:J'-':1"Ji nrodrrrisirnt rrtr ce r].rre orrjectirint : it a iti ttit'

,,, 1, 1i,,)ii',"',ntotttii. erpt'sd, tipiti' el< t

(ii) ...,t est confirm|depuis ce matin que nous ne ferons *tff:'j: '^:i:,'Jr5'"t" '

ole locttteur interrient tltns ce qu'il rtrpporte; il perut' Ie taire de deux nrtr-

trii,r't's:-- l)otrr accelltuel'Ia v6rite tle-ct qu'il rlit /saroir pertinenment rgelqtre chttse)

",llli ;iii:l.i:lli: *,'"ff ,Jtii iillltll"q'lre I'inlo' n.,':l"l:,:\\:: r'o':r t r'.,rs,'ret

(..1 lr.rr t.,rrfir,reel,otrr tlesigttt'r cetl.t'v:lltl*r] r"t"lttlt'oll il l)l()l)('s(i lt'tertttt'tIt'

I Ist itrto ttiaI (Ii.'IAIioBsor, reh'')'

I,r.strrotlaliszrntsrltrtestitnonitl.t'n^ftir'nqaissontsuitrlesr.erltesqrriparletrr(.,,rrr(.,., lt,siral onr ,,',l"pii.,ti,il"-e,r" t,ru*,.*uit rlc* t'xpre**i.rtts speciitlistit's l)oul

;;;,;;i;; ri,;-,ri'.1,;*il_*,i *lii*;l{ i,li"ilti:nr*.i",.r"* leues r1u,. pr(tendre, pti-

te xler, prite ttt,, rrrerl,'i'-ce "

qrt' it priteud' soi'-tli sant' etc' :

(iii) ll pr6tend €tre le premier a avoir otteint le somrnet' (DFC)

Lc tuttrlititltrttcl tltr vt'tlrt' rlirr

r*v) ... il fcisort tres ch:ud' tous ics' dit gue l'oir s'iPc s:;ssait'

i.3.1 .6. I.i' tk'gri' tl'rttlht'siutt i't I'iruonci' rt'e-t

(iv) EIIe se prdtend vol6e.

(v) Pr6textont so molodie, Puis

(vi) ll voyoge de nuit soi-disont

rxirrittic lttIc llppilrclt(:(! :

brui'.s s'[rouffolcnt lc's uris oDris ies c;:r:s' on aurait

(l,ri cr'rizto)

llils silltr rnplxlrt ill-{-'o l:l l1}(}(lil-

so convolescence, il ovoit refusi

(J. norterts, iu

pQUr gagner du temps'

loute invitouon.

P. Robert)

(orc)

I)':rutt'es expressious clu testimonirrl sont centrdes -ittttottr tlu- rerbe dire

t,n -<tit rpre, rtil-orr (drtns ir""I,;i;-iiioo"io"i."i, ",,'Jil,

at. a ce qtiit r?il' dile iItl[. ct(:. :

(vii) Au dire des experts, la situotion est encourogeonte' (DFC)

3i

Page 74: Teodora Cristea Grammaire 2

6.3.1. Ltexprosgion do ln eons6quenco

l,c rrplxrrt cronsdquonticl s'dtrblit cntrc deux prootlrr qui pettvcnt 6trc tousL'* rlcrr\ r6els ou bicu dont ltun seulcnrcnt est rdel et I'itutre ilr6cl. La cons6quencelrerrl l;lire intervonir une itl6c de ,qu a nt it 6 (intcnsit6) orl tlnc idCe dc .q rt a I i t e.$i l:L linritc est attefurte on n une consdqut:nce r6alis6o (actuclle), si cette lintiten\rst l)il,$ ar,tteintc la consdqueuce est envisag6c cornmo virtuellcment possiblc)(virrurrlle). Ccs ditferentes nuauces do contenu sc rdalisent, comme poul Ie rapporttkr <.r.nse, i, I'aidc de dcrrs rno]'ens essentiels : les locutions spdcialisdes et Ia formeruotltle.

6.3.1..0. La cous6qrrence r 6 e 1l e peut 6tro exprim6e :

--_

opar un synlagnlc preposrlronnelo par nne proposition i, verbe fini ou infinitivale

Lrr, pr6position qui introtluit le plus souvent un Dt de cons6quence ".t'f,)(i) Les choses se sont possdes d la satisfoction g6n€role. \' ''

(Plc)

I)ans certains cas on peut se setvir aussi de la pr6position'ioz))(ii) Pour son malheur il n'ovoit pos vu le ponneou d'interdiction. \q( -i

(orc)Les locutions tle (en) sorte qtle, cle maniire (faqon) gue, ainsi que le simple

r1r,c r.\priment la itilistquence r6clle, sans aucune Duance de sens suppldmentaire:(iii) Toures les deux fonctionndrent, de sorte que le bottont pfi 4-::e entrebOill6 et livro

' possoge oux trois hommes.(M. TEBLANo)

(iv) /'oi appris go sur /es p/oges od el/es se conduisent gue c'est un deuil,(cEArLEs-Roux)

Les variantes !,e telle .rnaniire lqprter tagott ) qu,e, de mdme que la conjonctionqric en corr'6lationAr-et rel (et iar.ien pojitionhe-Dt nominal p6stposd ou-de Pre-dicr',iif, ajoutent i, f id6e de cons6quence eelle de qualit6 intensive ayant entrain61,, rr-rn,idquence specifi6e :

(v) [e chien morchait exprds dons les ombres, de tel/e foqon qu'd ces moment-ld d cousedes boucles de so toison, il devenoit impossible de le distinguer...

(r,r cr,6zro)(vi) Lo clort| 6tait telle gu'el/e dblouissoit.

(sr. nxurfnr)(vii) Lo solle d'Audience priv6e est foite de morbre blonc, d'une finesse telle qu'on le croiroit

transPorent' (B. .ERRE)

Les locutions U!*p_p:tr.tl .gl,le, d, lpl pqintr"gAg. expriment l'intensit6 de la cansequi :r cntraine le fait inl.oqu6 comme cons6quence:

(viii) Lo yoix de so femme s'enfloit ou point qu'il dut 6corter le r€cepteur,(caLEF)

(ix) Lonuit6toitd'unepuretedecristol dtel pointqu'onentendoitouqu'on ovoitl'impressiond'entendre (...) le petit troin des holles.

(srlruNox)II cxiste aussi des relatews qui se pr6sentent sous une forme discontinue et

qrii cxpriment la m6nre id6e de eause intensive ayant produit la cons6quence:\ - tellemen + Adj, Adv, \:, da * N ... {luei-tantfV,de+N...qr{e.\- si * Adj, adv .. . que

I

336 I

(x) C'itoit tellcment sirmplc que Co crevoit les yeux'(r,r cr,fzto)

(xi) tl nous occueillait oyec tont de goietd que (...) je n'aurois jomois soupgonn6 ses morositEs

quotidiennes' (s. de ruuvorn)

(xii) Les moisons de l'ile se ressemb/oient tont, qu'il n'ercft. fiemepos certoin de reconnoitre

celle ori il ovoit poss6 presgue toute sor enfonce.(rornu-cnrr,mt)

(xiii) fe rnouvemenl de l'homme fut si violent qu'il heuna son bureou.(cal,Er')

(xiv) Elle me regardoit si ordemment que i'ovois envie de cacher mon.visoge.

.,."-'*"\ (snlrxox)

Suivi de I'adverbe,.bien, si.Iorme A\rec celui-ci lrne locution consdquentielled'intensit6 r '\*

(xv) On lui ovait entrov! les chevilles d l'oide d'une corde solide, si bien qu'il follut le trons'porter comme un colis.

(snmltoN)

Dans bien des cas, I'id6e d'intensit6 se perd et Ia locution ainsi constitu6eexprime tout simplement la consdquence :

'^ (xvi) ...1o pdriode hivernole pendant loquetle s'est ddroul€e l'opdrotion n'o pos 6t6 trds

froide, si bien que nous nous somrnes trouvds presgue tous les jours dons des conditions

comporobles.d celJes de lo pidce ou r1sidoit RomsAs ll.

(Nour:elles ile Irance, no. 21, L977)

Souvent, I'iil6e de la relation de cause i, effet est renforc6e i, I'aide du pronomen, substitut de rnacrosegtnent, qui rappelle la donn6e causale:

(xvii) Bordgris $cloto d'un rire tellement houtperch€ gu'il s'en {trongla.(CALEF)

(xviii) C'6toit un cri, un oppel ou secours si dichiront, qu'il en resta novr6.(rbid. )

Dans toutes les propositions de consdquence qui insistent sur Ia r6alit6 dulait on emploie le mode indicatif.. La donnde cons6quentielle peut s'exprimer aussi d, l'aide d'une propositiontnfinitivale introduite par la pr6position ri:

(xix) ll foisoit choud d mourir.(E. clrnlu)

(xx) Le ceur bot d tout rompre, (8. rERRE)

6.3.1.I. La cons6oucnce i r r 6 e I I e oui insiste sur I'id6e de limite non attein-te,devirtffiepIusieursproc6d6sparmilesquelsilconvient de retenir:

. ojles locutions discontinues i, com6latif quantitatif dans la proposition cau-sale (principale): Asspz;tilffihh?fment ... pour q'ue ilui traduiscnt I'id6e de cons6-quence r6alisabte-:

(i) /e crois m€me gue ces podtes sont ossez vivonts pour gue nous imoginions des rencontresovec eux.,,,

(J. B. MoBvAN)

i'bf

22-c. l?06 337

Page 75: Teodora Cristea Grammaire 2

i

I

I

I

I

t

iit,

i

(ii) ,l (...) r'duisil d i'{cartersuffiscm''ir:at pour qu'un hommc p0t se glisser er:t:'e les dcu'<

borrcoux qui rcsrdiena. (rt. t,t.;Dl..tsr.)

Lt rtt0ttltr ci'i't'l rk' st'tts t'il (lllt('un cn rttilisa'trt l':rrljectit:-fljf-tftI *t it' 1-1'r'lrrr

-ru.fJir:e ett lxrsitiott tlc r-et'lral regiisitnt :

(iii) ll sufpt qu'on doive d{posser un,cycfiste pour qu'd 'e

moment-la une outre voiture vcus

croise exoctcmeni d ic m€me hauieur. (c.tLEr)

(iv) ... I.oritce suffisont pour qu'on y Dossdr le b;"os et t'aa"fir. LEBLTNC)

Lil fot'tnt' ntotlitle qlti ('st enrpkrl'6o dillls ce$ rrurcroslructures est le sulr-

jonct if.I,it, cottset1ttr,t,..., ,..,,.1[ir11lllt, I}t.tll. (jtl.c :tc.tultliset, itttssi srruS llu for.nre tl'ttn irtl[.

nitit e* ,r.ris(,n(.o ,1,,- ,,,;r;i,'* rl,ri,ll*tif* ,1u,,ntiini'iii"*f J"nt les cgn4itions de I'itlr:tr-

tit6 refdj'crlticlle tlcs (l('u\ ?igents:

(v)Lesolejldumotin,ltgbrementvoil6commedl,ordinoire,morquoitd.peinelesombres

- suf{isomme,, 'o'g.il;;'io"'ji''tt' Io pente en deux porties sym6triques"'

(ionrn-cnrr'r're )

(vi) ll suffit de porcourir lo vat!6e pour decouvrir les plus ieoux mo'ceoux de cet art tou'

'- ' lorrr' influence por les conons de Rome'Pul'LJ'i;;;,;;- ;'airiotril'htti,uo' 1520, 1974)

Lir cons6queuce lloll re:rli's6e rurr'is.possible p""t ..Ol1l:l'rluc aussi il I'ilide d'un

lgldif ;ftil-.r" nti prtint ile, au risque de' sotts petne (ei

Til l', I!'r2,i,'rli'!J :,,:,i,r:::';,::,;:!!!:i;q::s, sous peine d'e.,e chongd en stotue de sel- '-(i;; i;";'loiseroatettr' no' 6i1' 1977)

o l,e-xpressio tt -il y a .rles (cle Jortes) chances pour qlte qrri tr.:-r,il.uit ln, mirnre

dee tlc ,,rni6queuce virtttellc:(ix) Mois it v o centchonces contre une pour que vous vous t"tilil

l'r111""1

Lafortnetrtotlltlt'emplrrl*et'tlilnscettelrropositionestle.*trlljonctif.

o la loc*tio. ttisc,ntiuue formee avec le quantitatif ,!!:p,-' ::-?!lT (que )'qui lnaiqu" lil cotrs6queuce irretllisillrie :

(x) '.. une r6solution traP violente pour qu'il essovdt de la combottre'' (Ir. LFriLANC)

(xi) C'est trop focile pour dtre intdressont'(8. PTERBE)

ola, locution -d' cro-tr1gtLe. >\tivie de f indicatif' sen'aut i erprirncr 1a'cons6-

quence tPPilrelrte :

(xi i) Le vent souf f ! oit d c roi r e *iJ11li:j:'"i',llH.:,11fl:j,?lti.; r' I

6.3.2. L'exPression du but

Lesntacrostt'ut.;turesquiexprimentl,etfetsediff6renciententreellesparlilprdsence ou trait r+ toiitiinl qu'i n'apparrrit que dans Ia srtbordonn6e finale et qttt

ist absent dans h con(Effintielle' En *tt"t' ie'u]iI-csi'-'oari-ni *o-t[9-1]!9-9ol$;1

I

i

i1

Iltlt l

338

qrren(1(. pottt'sttir-ir'. Iitt rrttltr', le-lrUt inlpljqxs touioulu-uuelinrijq-nou-a'Iteirrte''

$l.yidiltirhs4:mtma+;r:'iJii*#'l'*;..'l1lT'i*,ll;lll';ilii'lll'"li"llli.tiiil; ;tt,t i:'j;i; .i",t i"i,,i,i-' irrorlrrlcs' irrrlir::rrif / sulrjonctii.

I.elrrttltt:tttt-itreu'rtr.rri*6plrr.rlcs6l6trrelrtslirrgtristiquesqttisr'situetrtirrlerrsnir.eattx rlc ltirt'listttiotr :

Ilc rtivclr,rt tlu s)-trlllgrtte prt'positiopnel:i; ,iir;il,r* r,- i'i"r'i-iri,r^r 1f. \'f ou infitritir:dt)

A tous.,s *iverlux,rrip"ut di.iiiigucr une orpuni.rr,liorr lripartite tlui oppose

le hut lxxlrsnivi ltn tntt que I'otl tkrit evlrer'

6.3.2.0.Pulrtttilespr6positirlnstlttipcttr-erttiritrorluireurrnotr.rin*lquiindique11n l^rt r'r u,t1r,irulr.c it rlii*ic rlt's p'eposili.,t1t luit-ii'"tnntcs poru'ltsqtrcllcs lil fittri-

Iir6 n.esl t1rr.u, cf1t,t ,r"..,;;:.ii,i."',iuir.,',* rr tles'locutions-Drepositionrlelles tle cit'at'-

tr"-.l"x.=ilffi;;[*gffiils*.u+i,,:,;1'3;..l*-. ll:i:dll:i

(i) ll faudro que yous veniez d l'h6pitot pour le voccin pr,ventif' (cAlrrrs)

(ii) ll ogit dons l'intdr6t de tous'

(iii)Ceterme(,,')recouvrel,utrllsotionddesfinsth€|ropeutiques,dupouvoiraffectifetinduc-tf,ur de lo musigue'

(Briaes Nouaelles ile f rance' no' 15-12-?3)

(iv) En vue de l,ottribution du Prix, les textes doivent 6tre odressds (...) ou professeur Bernard

Halpern... (lhiil. )

Silenornitr:tlllletrlr,it[*Hurrrairr],ilexprinreplutOt.lelr6n6flr,ctifquele but :

(v) Le thonier ,,Christophe Cotomb"' construit o Soint-Molo pour le comptedu groupe "P€che

et froid..." (lbiil. )

(vi)Unedocumentotionr6dig6eporUnecommissjonspdciolis6eo6t66d,t6eporl,lnstilutpldogogique notional d-l'iniention des professeur

(lbiit.)

Une s6rie dg--Iocltiolu-conionclioryn$le; treuvent 6tre ernplol-6es pour e-rpri-

ttler tttssi hien Ia consequence rlue )rr fina'lit6l'""'qui separe les geirrl.lrl'ngs de Dt c'est

il.p.ii::,1i";i.J'iiliilT'ffirii,;j';i,;;; i;, rin,,riie ce'qui.qe rrilduit. d,rns l.etnprot

,r e i,,' to,* e -oo ^t" plf i;:' i;;';i r"ii- a13ir' i* r;:**ru**"# &',i/*t';;pl"i';il;'"*tb"^ i'6gi**ant avec lefrETl

a,'i.liiii;*,,,i a'i'"itri iii,,..s, "t.'l conit.rit avec la locution pour que :

(vii) lr s'y prend deterre monidre qu'on ne (!:ir1.(i;Hi'uence) '" btdmer'

.

La loeution la::r.Abgl le quv-inttorlui!, toqjolry,lg-bu-t i--(viii) ll roulo l,enfont dans une couverture de laine de moniire d ce gue Io t6te seule d6poss6t'

(M. LEBr,aNc)

339

Page 76: Teodora Cristea Grammaire 2

.:c

t

La rrrdrne locutiolr connait-ntto v:triittrto pldpositiorruolle, de nutnilro lL, sttivit'

de I'ihfinitit : *(ix) Enfrn des recommondotions tecffnigues ont ite formul1es de monidre d stondordiser lcs

expdrimentotions.(Nouoelles de Xrance, no. 22, 1977)

La l'culion a ce Eria"introiluit les Dt, pour la plupa'rt obligatoires' des verbes

[f Terrsion] tels cgre teair, aeiller, aspirert et'c' '

(x) ... veillez ri ce que je ne sois ddrongd sous ducun prdtexte'

*JcAlEF)Les principales locution,s. finales ,orrt'WrilJii:"t'-frh g,DIa seconde 6tirnt

caract6ristique cle la langue litt6raire : .

(xi) El/e se ddtourno pour que plus tord on ne pfu lo reconioitre'(CALEF)

(xii) ll o donc follu revoir compldternent de. nombreux orticles afin que I'ouvroge puisse rester

pour tous un instrument de travoil -indispensoble'(Brboes Noursiltes delrartce, no' 1-11-75)

Les deux Iocutions connaissent aussi des variantes prepositionnelles employees

devant un infinitif ayant le m6me sujet que le \lR :

(xiii) Vous, vous porlez, vous parlez, pour dissiPer votre g€ne' pour que quelqu'un vous dise

enfin que vous ovez roison. (snENoN)

(xiv) Une documentotion Oui sero constomment comple#e et mise d jour, est rdunie dl'in't^'''

Lrii#a.r piJi.rrl.#rr.ori"ii gron public ofin de les oider'^dons^ leurs recherches'

(Noir:ettei d,e ?rance, no. 22, 19i71

r,u *irrrt.{1}beut servir de relateur pour une proposition finale qui d6pcnd

a'"o" p.op6sitii;" imp6rative (moctalit6 rl6sid6rative) ou ilte*ogative :

(xv) Signez-rnoi ce chdgue gue ie puisse vous envoyer en prison' (.ALEF)

(xvi) 5i je demondois une seconde chambre (") g" tu puisses dormir?

(xvii) oi hobite-t-il que i'oille le voir? (snrENoN)

Il existe un granal nombre de locutions sp6cifiques qui introduisen! u1 in{+nitif : en. aue ilq, tians la wge-de, d, ilessein ite, d,ins le-dessein ile, ilans l'intentionde,-de['i knnl de,'elc.:

(xviii) Le g6nie biologique et mtdicol o pour objectif d'utiliser Ies comp€tences technologiques' ' pou", Ies besoin's

'de lo mldecine en vue de contribuer ou ddveloppement de l' instrumento-

tion biomqdicale' (Nouaelles ile rrance, ,,o. 22, L977)

(xix) ... il n'ovoit pos d'porter sur soi les plus beaux €chontillons dons le but de les foire odmi'

rer d ses comorodes d'6cole"' (nonnu-cnu,r,rt)

Leslocutionspr6positionn.u.*6@t@;"};xignifiant,,danslaseute iotention- de,,' afpartiennent ai r6Ei$f6-famiiief?e 6 langue toangaise :

(xx) /l n'y ovoit qu'Andrle qui lui rint conyersotion, histoire de se faire roconter les oven'

tures de modemoiselle.(mEcox)

340

6.g.2.1. Les Lu.ulions plirposilionnclltrs ct cotrjonctionncrllt'^i qtti.servertt d'in-trgA,icli.ii* r"r* .,iitc* qui oxpiimerrt lc 5rrt i,6vitcrsont ccntries autourdcsnomscrainte Et Peur:

(i) ll io,t robottu son chopeou mou sur ses yeux. et, por crointe des photogrophes (...) iltenoit un mouchoir devont le bos de son visoge'

(snmsox)(ii) Dons lo crointe d'€tre soupqonnd de fuir lo discussion (,") le voyageur n'osoit plus- ' monifester Ie disir de reprendre so route'

r,es locntionp 4e ?eu.i w;,qe- croa,ti qrrb-.peuveur'ffiffi:f*T'"e expl6rir:(iii) ll n'osoit pourtant pos lo regorder de crointe gu'elle ne fit dons ses yeux un encouro'

gement d lo volte-foce. (caLEF)

(iv) Et de peur que mon comPement ne s'endormit et ne se d6fit dons l'oubli ie le flonquais

de sentinelles"' (sr. EX,P6RY)

6.3.2.2. Aprds certains verbes de rnouvement, Ie Dt infinitival exprime

le but :

(i) Cor il seroit venu iouer chez elle..'*etrifi+*,(|r- trv'i'a'*'-'t,n. .:rtr:,!. (Ax'lCOx)

6.3.3. ,conseq::r::,{f { .b-u.l ,'Le tableau ci-dessous renal eompte de l'oiganisation syst6matique cles pro-

positions d'elfet :

EffetI

I

Cons6quence(- volition)

I

IBut

f volition)I

I

R6elle

I

Ilr16el Ie

llVirtuelle APparente

lli."o'J Slia l: o',,T"''"'l'

l::'cu" I; l:que- ji ) i

Positif Ndgatif(i atteindre) (ir 6viter)

P-o-rrt_que.afin quedo'sorte--(maiii€-re,fai*)--() ce)queque

llNeutre Marqu6e

a. ,oJ,"i + oJatit6; \(mani6re.ll de telle I

fagon) ln manidre ltque ld lfaqon, lnli sorte) que ldlc + Quantit6 ilila (intensit6) kIt au (e tel) la

li li'l'rJ"'" llI tellement... lfque I

tant... que /

f

liu'ru"1'

341

Page 77: Teodora Cristea Grammaire 2

ti.'l. L,\ l'}HlllsD {'oxl)I'lroNNlir'r'li

Lrl phrilsc colldili()I|uelkr r:st. r:ottstilttirtr tl'rtue 1)r'op(lsitioll corxlitiortttitttlt'Ll ,rop'sili.rr srrlrortlor'r',t'r;:,"; ii;tt;.'-irnrrlition*tie t's^,riintte ltrlt' lrt' ,t.1xrsili.tr,r.irrt,i1urlt,. t.ogiquerrrcnt;'Irt;,,Lrii;;,-('trrlllie clttt'e rli'rtx ,rrr1;,siti,lts (si p' t1)

i;;i .iil;.f.,iliiii*, r,+*'iit:"r"..',,,ti-O.i tl:r,u.r.i effel . roit tkl t'utrtliliort ri litil t'ott-

rlitiouni.Lrs diffdre[ls proe(xlix trti]isdrs etr-fritugrr,ir tontetrtl:ol'trill ]Our tlruluirc lt's

dilt'6rcnlcs rlrir,lces f"Si;;(,.i*rii iilui.*,t1,-railport tle t'r.rnrlilign. so^nl.1'etnploi rk's

r.,.l,,,ieirr.s, lt, jcu rlt,s lolrrr.s r-r.r.llir1.s tlu 1t', Airrsi Clue [e loul'lll'crslr'

6.4.0. Le l)t de eonditiolr

^\u niveau rlu syntirgnre notttiutl, tlui poutTllit 6tre intt'rprdt6 colunte tltrt'

t,ontlitiunnrurte 16.luite .ir"*irt:i;;;';^i;,J .iiiii*''*iio"* peurent re.r-'otir deux foLttrt's

rlilfdrtutes :

o ltr tottr' 1lr'6PositionnelLes ,r.incipir,r"'r p*[p,r-i'tirrs utilis6es pon. expri,rer. un ]'ll,ppo't rle co,diii.tr

sottt alpc et s{rrls :

(i) Avec un peu de chance il ouroit Pu reussir'

1ii) Sons cet occident il auroit pu revenir'

l.'ittlptir:riif rle Lr {-{rnriili(}l}tlr.c 1't't'ri :trtlit lrl iorttu'ri'ritr subjoll('1it:

(v) S'rl vient m= votr qu'il n: viense pas trop tard'

Il est irgrrletrtt'nt p,ssilie tlt'ctttslrttitr'lir plrpositi')tr corl(liliolln{t'i l'ituprrr-

f,r,it rte -rr:rlrflxrsitirn

iexieo prir le rcgistrc rltt ri'cil ) :

(vi) Lcs cleses icoienl dcli ossez di:plorcble'< si l'on se gardait d'y tYl"f:(s. tle rrut-lorn;

Lil *rrxliti,rruellc rle sr1i1;osiriou ir'rr.,r'llc pri'setttc-cotlltlre l1'pe girrdr':rl Lr

f,r"pu.iri-i-'iirti.rlritrl ir,,.'rI i-ritli tl'rrn in,p,rrl,tit ott d'utr {tttrtr PtlriDhtrrstique:

(vii) Si je me me.lois d frdquenter tous les ge, s gue ieirauve sfmpothiques' mo vie n'y suffi''

,.oit prs.(s. dt BEA{-:\ oIE )

(viii)S'ilsdevgi.ents'expliquer.ilsovoueroientqu'ilsnesoventposcommen|:llsontpuse(Dmborter otnst. (J' REnr)

LtL conditionnelle c1e sul4losition irr6ellc pir,ss6e cornprentl rtne conrlitiotrnantc

i,,r.*ii ii.'-p^r ir: suivie du pius-que-palfait-de I'indicatit:-'(ix) Si 1;ovois d6jou6 plus tat tes lieges de to prudence, i'ourois ouvert mo porte,i'aurais

ouvert mes bros et mon c@ur' (s. de BEAU'.TB)

Lrirrfois, le sent de la phr:r,se est tel.que l'on a clrrns I'une des deux proposi-

lir.r,s 4c 1ir rn:lcrostr.riciiiri conAitionnelte lir supposition i15l]e du pr6sent et

riilns I'irutre I'irr6t'l du passe :

1x') Sien cemomentioiondonnoismes6tudes' mesPorentsouroientfortdes socrifices inutiles'

(iji;;;;;;;;; n:iioiio,ri,islesmoins dufits,ces moinssero,enrld ce soir pour brondtr

pelle et Pioche... (p. c.rrrAnnA)

-\r.ec l:r eonditionnelle ilr6ellc on a p[Irfois drlns la propositiotr l'dgissirtrtc

I'inrnn,rf:t,ii rle l'intlicltif se $tllstituant au c'onditionnel pass^6 .pour indiquer ltl cer-

iii',,i,,',ii-,,-i rii qiii t.,v,rir-ttre ln cons6qucnce tl'.n,,utre frit :

(xii)Siq,elqu,unvenoitdp:sserderridrelui,m6medbonnedistonce,ilfoisattvivem..niun saut en ovont... (lr. AYlr6)

I):rns l:r lilngue litt6rzlire ar'chaisante, on pcrrt cnrpto;-er dlnl l:' deux pr.opo.

sitiorrs rle l* *r,,cro.ti'iriio.u io"Oitior..reil" or, clirns l-'une seuletuent de ces- deux

t,urln,.itio.-s l" ptu*-.1i,"-'p;;i*it .1" sulljoncti! (conditionlel pass6 deuxiitne forme)

se su5stitu:rr.,t ,."u pt,rrq'o;-il;'f;i;i*oi ru .oi"titionna,te et a. co,litionnel ii'a"ss6

rl:lns lil con6itionn6e. O; ili i avoir ptr cons6q.elt les rirt'iations dp f61n165' ret-lrll.les suir-llntes :

ConilitionnieConditionnel Pass6Plus-que-palfrr,itdu subjonctifPlus-que-parfrr,itdu subjonctif(londitionnel pass6

a le I)t comlllexe tle reetion rlirer'le .

Ce I)t, (lui est,,rr"]"unaiiini*r'rte.erluittr, est tl6tache.de la proposition c6rt-

ditioruree j,rri .,,.," pir,rtsc (r'irgule) ou ptr lt conjonction el:

(iii) Une serrure o forcer et Ie peuple otteindtoit le quoi' (srMENoN)

(DFC)

(M. LEBI-ANC)

par ..si"

(iv) Un geste et je te cosse lo t6te'

6.4.1. La eottrlitionnatrte introduite

Llrllrjrrt.ipltlccotrjunctiolrrlolttuttse.scrlpottrexllrilnerlet.:t1l1rot.l(le(.()11.rliri.rr es(si.-Il r.orrr.icni irriiit,.,iii o,, irrr.rrtiorr.er^ que toirtes les propositions inlttr-

:ii;,lT:'ilF+r';:.fi;,i;;;"';"i;,;'il "u,i,riti,n.cr qrie cet drd,nrent de relation peur

r.orrslitrrtr. rl.,s lct,r,lcrrrs' ,1;,i;i;k'i;-;i'i:*i,t it eslirirne^r'^Iltrpposition, ln-qss5sr<.rtr'

les riiffel'eult's utlrluces tle sturposilion, eltr' {l-' inflrr' 6'8')' ---- Srrivllnt les fortues "t'Oii" fo,'t'ees tlaus le YR et'le Yr' on peut avoir <lil'tts

la cotrditionnilnto introduite pirr si les vrr'lculs suivantes:ir,) t:l r-it'lrtrrlite (6r'r'nlrrrr,lit6 el pussilrilit€) ;

lr1 l:r virturllitd annul6e (irrdel du pilss6)'

Lir, c,ntlilionnelle inlro6uite ptrr si qui exlrime la' possibilite iI' en-genelirl'

le \-r. au ,r.dscnt (no* acc,rulili) ou itrt 11qNf ^.oqpo..ig-ipresent acc<irnpli;, et le

f'r: ,ru preirrit, au-'ftrtur ou i, I'inrp6ialif :

(i) Si le chdque est sons provision vous le foites protester"'

(ii) Mois vous mourrez plus tord si vous ne mourez pos ouiourd'hui

(iii) Si demoin soir il n'est pas porti pr€viens-moi'

(iu) Si tu Pors posse-moi un coup de fil.

(CALEF)

(CAMUS)

(r)(?)

(3)

(.1)

Corttlitionnanle (si )I'ius-que-parfa,itI'lus-que-pirrfaitdu sulrjonctifI'Ius-qrre -prrrfaitde I'indicttifPIus-qut -parfaitdu subjonctif

342

3.{3

Page 78: Teodora Cristea Grammaire 2

() (xiii) S'i, ovoit rdflechl il ouroit htsit6,(2) (xiv) S'il e?t r6fl6ch, i, eOt hdsirC.(3) (xv) S'il ovoit rdflichi, il e,r hdsit6.(a) (xvi) S'il eAt r4fl1chi, il ouroit hdsiti.

(xvii) tl auroit eu du chorme si e/le eOt loiss6 son visage s'6ponouir.(s. dc BEAUV0II)

6.4.1.0. Rlgle du si eonditionnel et emploi dcs fonucs rer}ales. Les fornte.;verbales en -r- lfutur et conditionnel present ou pass6 premiDre forme)

- 's<lntincompatibles avec le si couditionnel, le tormant -r- 6tant une marque du morphdmemodal de I'irrealit6, tout cotnme si.

Il existe potutant des structures dans lesquelles on peut employer une fortrteverbale en -r- apris si dans rin G Adv:

a) dans des phrases affectives introduites pat ilu d,iable si'..., ie wut ttrepenilu si...:

(i) Si ce n'6toit pour mon fils qui voudro bientit une ombossode, du dioble si l'on m'yv€rrait'

(MAURors, apudnrxcuoxr lg6? : E9)

b) a19c une principa,le explicative introduite par c'est:

(ii) Si jomois botoilles auroient dA €tre gognees, ce sont celles-/d.

(MAURors, apud nnxcr:oli, 1967 : 125)

c) avec !q, suite (c'eq!) ir,-pqitg 9i-:(iii) C'est d peine si tu Ie sentiros.

6.4.2. La eonditionnante introduite par des relateurs autres que ,,si(5

Pour introduire la conclitionnante on peut se servir d'une s6rie de locutionsspdcialis6es pour cette valeru. Ces locutions sont srtivies du mode subjonctif.

;A (la) conditioi qtt-\xprinre la eondilio!.pqte ct- qlmp-I.g, ndcessaire d Ia re"r-I isation ilii pibcd JTp6eifie prJa conalit ionn6e

(i) tes outres sont soufs d condition qu'ils ne se loissent Pos co.ntominer.(.r. n6uv)

(ii) Iel gu'il est, cet ouvroge rendro des services d condition qu'on le considdre comme un

simple compl|ment.( B u'lletin ct itiqu,e du I ior e fran gais, no. 307 r 1971 )

Cette locution a aussi une variante pr6pgsitlonnelle que I'on emploie commeintroducteur cl'une conditionnante infinitivale :

(iii) ... il se mointiendro d cette houteur d condition d9.foirg l'effort ndcessoirepoui 1chopper' dlopesonteur... ' - ,Y* ^l (.r. .r. asrmn)

Le relateur , ;"; gil.}e';ntroduit ,o. prolro*iilion qui exprime la conditionsuffisante :

Pou,rott, qtrc al d, nt,oint quc irrtrorlttiserrt urre condition restrictivc. I,a p.rentiire

in<ri,ire'-iinl".on,titiur.-r"itii.tir-u positivc ,,lt scule comlition-caPa'ble d'assurer

io*r'i,Ji*oiirttl, tu *o.otra"- u, iu".iiiio. resirictive n6gati'e ,,la' seule condit'ion

caprble d'ernp0cher ltl t'tlzllisation" :

(vi) Pourvu qu',elle oit ossez d'orgent Poar poyer ses eufs, ses ldgumes er ses fruits, elle

s'estimoit sotisrdite' (ooR*r,is, opud DEssarlr[s, 196? : 263)

(vii) Je n,oi rien d vous apprendre, ri moins gue yous ne vous int6ressiez au syndicolisme,

. (s. de rnauvom)-\

A moins de) slqmploie devan!-uu inJinitif :

(viiit Mo,s le moyen de faire outrement? Lo sdcurit€ de l'escodre exige qu'elle avonce d cette' ' ollure. A ioins de dlmotir toutes les notions de toctique novale"'

(,r. .r. lNrmn)

Le simple, qlEpeut exprimer la conctition da-ns une rlacrostrueture oir

il ouvre la nhras-e ;

(ix) Queje roconteqodemoin donsmonconordetc'est lo ruinedetous lesbistrotsduFinis-

tdre""" (snr*xox)(x) Qu'il meure en ce moment, il ne soura m€me plus s'il o v'6cu'

(sALACRou)

Qirasuividusubjonctifopdreau5Siggnmesubstitutd,unsiconditionnel:(xi) 5i j'6tois toi et qu'on me donne le m€me suiet' ie ne feroi pos comme celo'

(PRousr)

un infinitif introduit, prri-)uot exprimer Ia conclition, sa,ns qu'il y ait n6ces-

sairentent irlentite r6ferentielle des sujets :

(xii) A le croire, il n'en soit rien.

(xiii) A les entendre, ils ne sont pos coupobles'

fre-gO-fql4t-)ent, exprlim-er- une idlee'de gonilition s'il est mis en rapport avec

une forme ver6ale du virtuel :

(xiv) En pr€tont I'oreille i'entendrais Q'aurois entendu) les bruits de la ville'

La condition peut aussi 6tre rendue par une rBacroltru t-qrg- n -!gur inrersif'

Oa"s faq""Ue la mirque de Ia subordination ggb $995!o1-:(xv) lui porloit-on, il

'coutoit froidement.

(xvi) ... on ce seroit cru dons quelque foyer poputoire n'efift ce ddcor outour de nous'

(s. de rnEuvom)

6.4.1.1. La macrostructure alternative fait intervenir une itl60 de concession

affiOe a'une iaerau "*aitloo.

nU" est rdalisee ir, l'aide des-lorma,nts disgo4tinus I

soit que ,.. soit que, que ... ou (qtte):

(i) N6onmoins chocun des p.ironnrg.r, gu'il soit frangais ou ollemand, porticiPero ("')

<i un destin qui le d6Posse.

(Bulletin oi'tigua du liwe ltangais no' 347' 1974)

(iv) Il le fera pour peu que vous lui en porliez.(v) Lo pr€sence de plusieurs demi-cigorettes ouroit, au controire, poru

'tronge et foit supposer' '

d'outres mobiles que lo vengeoice d'un omoureux bern6, pour peu qu'on relevlt' sur le

corps, des troces plus suspectes... (BpBBE-cRrl,LET)

344

345

Page 79: Teodora Cristea Grammaire 2

0..1.t.:. Lr. lirlrlcitue\l)rittt(,1' Iir t'orulitiott :

t'i-tlt,ssous t'(.lr(I ('otrtl)l(. tk,s tttol'*tts (l(!lll oll rt' s('l'l l)rtlll'

Condition

l)'tr,ttlrt.x [rx'ttlirrtts st.rltl ('t'lllrli('i irtllollt'tlt' ,ri: turttrttr.ri) uiJalltoiv: r

(iii) Soudoin il sursouta cornme s'll vcr.'lit dc tt' rr:ppel:r rrn dCr(:il.(t',r r,r:rr)

(iv) Le; souliers de LePommere:itcier:l /uisonts contrne s'rls n'eussentiomois servi ti morcher.

(strtt.liror)

I)irtts tr:.r Prupositiott* itrtrrxltritts l)ar rr"'t"r{r si on:rpptiquo L} r'iBle g6rr6t:rle

r.onfornrrirrrent' ir 'lalrlueltc il est intertiit tl'crrrphrl'cr utre ,fortrre verbalc en -ra'

f):lns lrr, Il,ngue ]rrmilii'rc olt st' sert tles lotqtions deS /ois qrle otl tlrt ({up que

pour ittllotlttirc ttes prolxrsitions sttplrositir-t's :

(v) De ki yous ne serez plus qu'o 15 ki/omdtres. Des fois gue vous trouveriez une voir.ure.

(s. dc teauvotn)

Viftualitd positive

Margu€e

f conditionsuffisante r

Pour Peu que

f positive negativepourvu que i moins que

i alternative (ind ifferente)soit que... soit queque... ou que

Viriualitd ndgative

st

tour inversif

Neutre

ti I tna,.tour inversif I

que I

r"o, l:;

Dir,ns les propositions subordonn6es introduites pirr sl ollconditionnel passd seconde forme:

trnrploie I'indic'atif ou le

(si)ConditionnCe

Possibiliti

lPr6st'nt, futur,{ ittrp6ratif, irnpilrfu,itIde transpositionSttpposition irrdelle

t) prdsente:Couditionnel pr6sent Imprlrfaitb) prr,ss6e :

Conditionnel prsse Plus-que-prlrfir,it-de I'indicat,ifPlus-que-pa,rtrr,it du subjonct if(conditionnel pass6 seeoDde I'lus-que-llarfa,it,clusulrjonctif(cotldi-fonnc) liotttrel pa,ss6 secottde forrnc)Imparfait de l'indicatif

6.1.3. La proposition de_-supposition

La supposition, dtloitement li6e i, I'idde tle conditlon, est rendue le plussouvcnt :i I'aide d'un relateul sllicifiqrrt' qui cxprirne cette idee par le thdme de ses

dl6ments corrsritr.rtifs , gyt!p9!g_qt gr s:!l!!lrs!-We, e! !_l!!!9!?!]!_qy, er: ailmcttant que :,

(i) En odmettont que I'on elt pu forcer les portes de son opportement (...) de quelle fogonovoit-on r6ussi d pdn€trer dons lo chombre?

(u. r,rnuxc)(ii) En supposont que lo mbre oit mol rcpport| les poroles du voyageur concernont son itl'

n{roire, Mario risquoit m€me d'avoir eu lo certitude qu'il revenoit de lo foloise.(nonnn-cnrr,r,rr )

346

6.i. L^{ I)HN.\SE ('O\('ESSIYE

La phrase concessire est une nracrostructure qui contient une _propositiortpr.iur,ip:r,lie qui intlique un filit dont ltt, 1{lljsation iluruit ptl 6tre eI-n1l6ch6e pirr let'r,it rricltionndc dir,jrs Ll proposition suboidottnee, ftt,it clui nnlmalement de\-raitcxclure le fait principal. Lr -concession

se tl6finit (lonc comule une c,ruse oui n'llp,,* ,igi- u, .on',nr" It:lnnultti,in tl'ttttt' intplic,iiirn.

- --

'--l;plryase concessivc connlit une g,itnure vitri(ie de rdalisateurs, qui.r-ontrlu sl.ltagnre nortriual i lir, phnr,se_cornplcie en pirsszlnt-pilr_les r:oristructions inl-er-sr\-cs, poul' ne l)r\s rirpptler les direlses :rrticulittiorts du tliscotlrs qui opdrent auttivc:lu tles t't'lirtiotrs entre phrilses.

Sub-jonctif

Conditionnaile

(1)

PlesentPlr,sse conrpos6Impa,rfait de tril,nsposition I)r

est(2)

6.5.0.

Le I)t do concessiontldp;i iO,;taoec etc :

pr[.positionnel de coneession

pr6c6tli cl'ttne des pr6positions suivantes : rttalgti,\-\ -.\€'l

--(t+vr1ig;Yfiquiltude qui serre l'estomoc, nous foisons honneur ou ddieuner...

(8. r'rrnnr)

(ii) En ddpit des molodresses de so ccnstruction, ce romon se lit ogr'oblement.

(Brulletin o'ilique tlrr litre [rangais, no' 30ir 19?l)

(iii) C'est trds jo/i mois avec tout celo nous ne somrnes gudre plus ovoncds.

6.5.1. La nlacroslrueture de eoncession

Les phrases courlllcxes peuverlt esptimt'r tlne conct)ssion qui porte sur untli'nlent reel ou *r',,1 ,rir 6l6ment rron rtiei (rirttiel). L'idde concessir-e peut 6tretncidt'tttc i, I'el{rnent ver.bal ou i, un Predir,atif (qualitd ou identit6).

-6.5.1.0. Les reliltcurs qui serrent ir trirtlttite I'id6e de clo4cqssiqg portaut surttn fir,it rticl sont q.ut,iqup. by!_g!r, ntytre ,{.

(i) Quoiguecettebrusqueretroitede lomolcdiefAtinespdrde,nosconcitoyensne se hdterentpos de se r6jouir.

(cAuus)

347

Page 80: Teodora Cristea Grammaire 2

(iii) Lucos, lul oussi, encore gu'il n'en dlse rien, trouve que c'est une dr6le d'enqu0te,

Los lo<:rttion* quoique et bien qtrc pettvotrt figurerprdscntcnt la r[ducticln oh surfnce du verbe lfre:

(srrtt;:roN)

dans tles structtrrcs qrti

(iv) Bien que de meilleure dpparence (...) lo constructicn, visiblement du mlme 6ge que

toutes ,es outres, offroit lo m€me orchitecture sinplifi6e...

(nornn-cn rr,r-rt)

(v) ... une fois otteinte, I'ar€te mi-roche mi neige, (.. ) ne seroit pos trop difficile d grovirguoigue trds roide.

(R. prERriE)

La concessive peut 6tre introduite aus.i parfi,,rtgrri gui\ui selon les gramrnri-riens puristes ne dewait s'employer. qu'avec^le ierb-e

-atuii :- matgri qu'{l ei-ait-Ir'emploi de cette locution avec des verbes autres clue le verbe aooir est pourtantassez frdquent:

(vi) Molgrd que celo ne puisse vous servir d rien, je veux bien vous le pr€ter.

-eo)Il existe en fmnqais une locution concessive, 'aaoir beau f fiF\,s'efforccr

vainement de" qui insiste sur I'idde'de I'intensit6 de I'action (du procEs) qui pour-tant n'a pu-h,ssurer la rdalisation du fait principal :

(vii) On o beou bloguer l'otmosphdre est tendue.(r. r,rrnnr)

(viii) Il ovoit beau mettre I'esprit d lo torture, il ne trouvait rien.(u. lriu6)

6.5.1.1.-Si la concessiou porte sur un fait non r'6e1, le frangais se sert des rela-te.urs -a3e$sg1$JS&3i-{, iqrr a nd ( b i en ) m i nr.e,' qnaid,) alors m|me qr e )survls dlr-uondrtlonnel .

(i) Mois, m6me si ses yeux restoient ouverts jusgu'd la dernibre minute, so mort fui echop-peroit,

(s. de rrl'uvon.)(ii) Nous finirons toujours por nous tirer d'offoire, quond bien m€me i! nous foudroit em'

prunter,(J. oRuon, apud orssEutms, 1962 : 257)

Le tour inversif, construit avec le cond.itiorueel, exprirne la m6me valeur s6-mantique de concessive virtuelle:

(iii) Pouvre tonte Rosie, lui. ourait-on rocont€ cette histoire qu'e/le n'y ouroit rien compris,

(cumr,os-norrx)

(iv) Pourvu que celo dure, ne fAt-ce que deux ou trois jours.(r. rmnnn)

6.5.1.2. Si la concession est incidente i, un herlieati-f elle se r6a,lise au moyende formants discontinus.

348

(x) Chez nous, c'est impossible d qui que ce soit.'.

(xi) Elle est ossurde d'en sortir quoi qu'il orrive.

(ll) D'lrcbltude ellor no yaRol0nt pot s, pres da ln molrcn, mlmd por les plus mou.vnls t.rmp5,' ' olsn qU'll n'y eot ontrc le lardln et lil filer quc tro,s cenls m0tres dc londe rosc...

(rttttrnt,:-(rlrt t,tJi,')

Pour lo I'rixlirrtt,if urnsirl6r6 oomtno rdol on so irert drl lit' Iocutio\l:out ' q*-)suivie tlu rrrotlo indi<rr,tif :

(i) Je me roppelle gue, tou( bombin que j'itois, ie sentois d mo fogon (") q'u cette poupde

monquoit de grdce. (A. ITRANCE)

Dans cettc locutiou i fonntr,nt tliscgntinu, dont les dldmcuts sont {isso9!6s par

uo fteJ "ai.ctif

ou "o,"-irn,

qr"fit6,kg4r!=tfiS+r;a,Ut" ?I"9 T,n n=om--masculin plu-

"iot , forrl lprirrces qu,e oous des et vaFltilec utr nonr fdmiuil qu^i colnmencc par

;;;;"*;fi;-f ii,iu {eirie qt/e1e est, de m.ime qu'avec un nrljecr it : Toutes raison-

nables qtt'elks sont.--- - F",i* exprimer unc concession portant sur le procds irr6el on utilise les

relateurs suivants:- avec une idde de quantit6 (intensit6):otoul,, quelque, artssi(si), pottr I Adj, Atlv: gue

(ii) Enseigner le sici/ien, oussi €tronge que celo puisse poroitre, nrest pos une t6che a

confier d un illettr6. (cHAllLES-Eoux)

(iii) Irop los pour s'ottorder dovantoge d l.'exa.men de cette.offaire si possionnonte qu'elle

lui porAi, it reposo le boichon sur la chemin6e'(u. r,urr,lltc)

(iv) Une orerc, pour impressionnonte gu'elle soit d cette oltitude, constituero en effet une

voie relotivement sore. (8. rTERRE)

La merne nuancc concessivo peut 6tre rend.ue au mo)-en du tour inversif,quelquefois en pr6sence d'un si adverbial de quantit6:

(v) J'oimerois d vous voir g6n6reux, hordi, pret d occepter toute r'forme iuste, f(jt-elle con-

troire d vos int.rdts' (MAURors)

(vi) '.. tous ces dy6nements, si minimes soient.ils, font portie de la vie de Toby chien,,,

(Bulletin critique iltt' li'tsre frangais, no' 360, 1975)

- avec une id6e d'identit6:.,lnrlqr,4E i N i i"J, quel (et'r'ar. de genre et de nombre) que ! 6tra'

qui que, qnoi que, oil que:

(vii) /e ne suis pos venu dons l'intention de conclure, q-uelque morch-6-1T t-"^:'it ovec vous'

(Pemmes d'aujouril'htti, no. 1520, 1974)

(viii) Quel gue soit l'obiet, les rdgles sont les mdmes'(uerrnots)

(ix) Quelle que fAt mo d'6cision, c'etuft @uiours toi que ie.troh(s. de rnnuvom)

(snmuox)

(uauerA0)(xii) or) que vous olliez, quoi gue vous fossiez, votre enfonce vous rottropera touiours por

lo monche' (cEABr,BS-Boux)

La forme modale que l'on emploie dans ces structurel--est l9 5gljonctif-'-

349

Page 81: Teodora Cristea Grammaire 2

6.;1.2.3.espritrtettt

l,e tir,bk'it,tt ri-rtcs'sotts 1tt'tist'ttlelir cotrt:r'ssitttt:

Concessior

l:r strttt'tttt'atiott dt's pt'ot'titlt''i tlrti

INon r6el

I

Qualitequelque... quequel qu

Sub- qui quejonctif quoi gu

oi queeljonctif

l.tlIl{liIlii:l,lI1s I}(}ttl,l.ilit.lIt itr'e crrtrsi<li't.i.s (.rltttttttr ltl rd,srrltlr,l ri.rrne rdtltictit,tt tlarts I:t,

'-:,:i;:;;;r.:'..,rri'rili'1i'11,' ill,ii,* 1"'"1,."it iorr i prirlit';ur irlturl iqttc :

(i) ll o plu tous ies iours de Ic sei;roine' except4landi' or) le ternps o €ti bea::'

(in rutoti:)(i i) lls ;,

(i1i) ... ii

qont lous ciiis lors rJt'Lx au t'ra:s'(in ?. Itobeill

*lr*---IJ.u",biun qu.l \ ators *t" q,"

1

quoique lSuU- lors m6me que I

$15i: ;:: ironctir i",T: [',]:"1 ln"en ddpit que)

liXr"),"r"rt,' I

mdme si Irnai.

Quanttteq uelque...quesi ... queaussi...que

Pou r...quesi + touri nve rsif

Su b-

c vertdu lout ce qu'ii possidcir, sauF so petite 'o'tonir,, ttAToxf,)

Lt'stttirttustt'urturesexctlttivt'ssrlrrt'retr'lisrtsiltaitledestclr'teulleJcepti,trr. srttJ'qy) $ttttl '*',;;,;;;i'x;';'';"iii"'iii"'ir

que' d' pott 1'.'l'r'

rc n'est que'

siI(,rr 11l{e. .('t(. :

(iv) Souf que je ne suis oir6 qu'une fois chez lui, il y o longtem?io,rnon)

(v) On n'ovort plus entendu por.ler d'elle' si ce n'est qu'elle tenoit un petit commerce d

Poris.

(vi)|esdeuxfrdresseressembloientcommedeuxgoultesd,eouexcept|queJocquesovoitUnrcmp€roment pius sympothique'

(apud orss.lrs,rrs, Ig6g :261)

6.6. LA I'IIRASE D'OPPOSITION

Lridee tl,opposition ressort souvcnt tlu choix lexical cles ternles mis en relrt-

tion car les relzrleurs ";r;rl;..'6.6,i.s te* strutiure* sont tles 6l6ments non sptit'irr-

lises: -/-\ --"- -.--

o terrrpo.els , ,rk * qDl taw.lis qtti,' pe,,tlant qui);cepenclarft_que, qrtanrlr'lorsque :

(i) Nous vivons de nous lo roppeler o/ors qu'eile n'existe p/us'

(t-* EEAUYoTB')

o slratiarts (sprrtiir,lises) : (biett ) l"itt qttel utt Iiel g'i)'(\'s lut'tttions st' sottt -i,i'i.ii'.tl'- tl'i"J l'i'*1""*sion'de I'opposition :

(ii) Bien loin gu'i! oit des sentiments ho:tiles' il proclome son estime'?fr:i

iinf iujlil rrt I'oduit plr une locution pr6posit ion-Lit st ntct ut'r: q u i 1lt'6setrl e urr'rl11f i tti.t iIJ I t

nellt', trrr lieu tle, loin de, lle lx'ttt s(' l't'll'lts('l' q'iJ,",J'iJ,,t"il1il.,.;:.-":a,ili:*i[ii"--i19-'a"rlr!u]$:s94-19:Lt-rs!.qs'

(iii) Et Morcel gui me Ioissoit porler en souriont ("') :u lreu de me .1eter en bos de I'escolier '

(s. de BE^{u\.om)

6.8. LA ,,PLASTICITE" DES BEI'ATEURS

.-\l:r,Iurrriire.1.*,,"thgl'clltesplttsrdcerrtesilestder'erru6vident.queles6l6nrentsr1. rt,la,lio, lr'orrt pi\s 1,,';r,iltjpli;iii a" "ut"r.*

s6mantiques q,'on leur attribue -sou-

r-r.rrt, rrliris qu,ils realisent !a1s des contextes-aote.miies des iDfolmatious logictt-

st'.rrt:r,trtirlues spec,ifiques' ll n't'u est pir's. moins viai que les relitteuls prdseutetrt

urL'('('t'l:rirr(' ,,pl,t,.lir'ile;:,;;;; ';";t- qL" l* r*poutt qu'ils etablissent entre Ies cUn-

.lilrrir,nls s,irrler.prite -* i",,.i i"r,'au- .o,,t"*t{"L'linterieur de certilines limites

firrlr.s ll:tl l:r, r'rlli'ttl' 't'tt litttgue' du rellrteur'

6'8'0' Les ditl6rentt's identit6s de "si"l,t's phrriscs tlt cil,use, tle r'otitlition, de concession' d'oppo'*ition' de restriction'

rli.rr.t,,li.rr ,rest,ute,t 4es traits cornlnuns, "r'iui toit q,r" I"* uro)'ens linguisti-

(r.r'i l)i*' tcstlucls .'u,'-''l1l'ti,,t,"";i -;;;IL"lift* seoui':l:'1..1^*: trt6nres' Il s'rr'git

t.rl l()ltt ,r.r.rrri.r. Iir.,. rle l:l C,nioru.tiolr Si qrti, rlir,n* tleS contextesr tr"atltttt't pas IeS

r,,rtttt's ve.5ales lr)'p"th;l;lilij';,'-;'f. i,'"ipL*tio" de 1'h1'pothbse' qui est lir zone

rlui 16rrs-ten1 t.utes c.s ,tu.ases, cotttporte *or 1.-. plat'''llgiCo-sertrantique denx

dl('tuerrts: une suppositioir, tle niltrtre r*'stnctive o^o oo"'- et une cons6quence

cxpritnt"t' soit tl:r,ns f,, prirfro-ition'.lgii*ant", soit tlans Ia proposition l.igie'

Lt lrolvvalt'nce de Lu conjonctiott si est' I'cv6lee H].:1:: subjtitulions pru'il'-

I,hr:t*tittit,,*'q1i tlefilisselt le irlle tnittte.du 's': (]l' UJYAr D' llrtzJ'

. ()rr est itrtive ^i,,-i'e'aj-tiir{rrer

lllusieur"* *lou'* t'onlextuelles de cel'te cou-

;orrcriou, rr,nl l:r ,,,.ii$;i;'i;;il;iiud';-i ,i'ini.toiii.* trne donnee d'hJliorE€-se

(0. Ilr.r:nor,, 1g?2).l':rlnri Ies Drrrltiplt's cffets dc sens tle lrt conjonction si olr peut mentiomer:

t un si implicatif (ott si standrtrdl "tLu

cas oir6' :(i) S'rls vienrrent vous leur direz que ie serai la dons un quort d'heure'

(s. de rrauvom)

6.?. I,A PIIITASE EXCEPTIYE

Lt.s plincipiur\ nrotens rLrnt dilp.ose i,l l:tlsY" flanqaise ruul .:I"tt*er I'ex-

ceotidn (]lotcrEl., 19J9) sont: qrreJre;J1rctil,"les stritctures. pr6p6sitionnelles

i,il.;in"rri-'ii,,"\rlriftii,'eri','igiM',,rO "r.la'i'.,i6"'J"iq'Lu'i o'i*po'te quel

conitil,ftnr peut 0tre -"dli'iliffi 'a h;;i?";' ; Jrti,*J* nie precademmcnt' Ces

350

351

Reel

Itout Itndi.que I

Page 82: Teodora Cristea Grammaire 2

a uu ,, llttdrtrttl,lrrl (,,lttvnrrlt") ,,xl . . . tltrrt llttttro tltto'l :

(ll) Sl le ltubltc opplaud/t ,d plAco est bonnc.

attn ri luthit,ttt'l ,,chtt,tltto I'tlis qttott.:(iii) - Mols gue cherchc-t-l t? dit Denise. Vous le sovezT Si f'essoie de lut demonder' ll riconc.

(u. de BIrAUvour)o utr si conce*sif ,,qtloiqttot' :

(iv) S'i/ est moigre il est robuste.

o un si adversatif ,,s'i! gs!,gp,i -que . . . en tevanche" :

(v) Mois s'it y o beoucoip de perdonts (...) il n'y o pos de gognont. seulement des sur-

vivonts..,(Bv.ttetin, critique ilu lirtre Jrangais, no. 353, 1975)

o un si contrastif ',,si l'on admet -que . . . algrs o4= doit.adm-ettre Que" :

(vi)...si boire est plus-importont que monger, donner confionce est plus importo.nt.que

boire. Si lo soif tue plus vite que to foim, le d6sespoir gagne encore en ropidite sur

lo soif.(BoMBABD)

o un sr''restrictif ,;,dans la 491119_99l( :

(vii) Si qo fe foit ploisir, je veux bien gogner de l'orgent.

o u u s d pr esuppo,sit ionnJ-)eq-?-@g!!Ln! g ue-:' :

( s' rle nr'nrvom )

(viii) S'i/ est venu, il" restero certoinement plusieurs iours ovec les siens.

6.8.1. La polytalenee de Ia conjonetion ,reomme66

Cette conjonction peut figurer dans trois types,de propostions :

o.ternpolelle :

(i) Comrne il refermoit lo grille, une outo s'orr€to.(lr. TEBLANC)

a causale :

(ii) comme nous ovons d6cot6 en ,,to,d,ro rtffilrl.ffkiii,iliiritr,r"*ru)

o cornp:lrati.ve :

(iii) fu lo regordes juste comme tu me regardes.

Combin6 ar-ec si ou avec la prdposition pour detant un infinitif, comme irttto'cluit une proposition qui exprime une comparaison suppositive:

(iv) Et tout se posse pour moi comme tout ce qui lui orrive lui orrivoit por moi.(s. de noluvom)

(v) ll lui prit le bros comme Dour lo retenir.

6.8.2. La polyvalence de Ie eonionetion ,,quand'6

. La conjonctiot quanil est caractdrisee par urre polys6mie plus. r6duite que

celle des autres relateirrs conjonctionnels sim-ples. N6aimbins elle sert d, introduireplusieurs t1'pes tle propositions_:

I temporellq :

(i) Quind infin I'orgent orrivoit, Mme Simonidzd foisoit preuve de toute lo prudence dont

e/le itoit copoble.,.(AEAcoN)

352

a t'l)ll('ltsslv(' :

1,I1 ...ii,Ome quand tcs pouptlres se soullvent les choscs sont 'd'

Cvidentes et i''iertes'

(s, tlc nr:lur'otn)

o 0plxrsitir-t' :

(iv) Iu os occeptd quond tu aurois dA refuser cette invitotion'

(ililrflirl(':t,r't'c ttti,te ott tlrln,* lil locrution gtttrnd bieu ntllle' q-tt(,lrd sert rl'ln-

I r\xlll('t('llr i\ urte lxrlporitiou rlt' concessiotl : 'iv) Quond bien mlme je devrois portir tout de suite' je n'hdsiterois pos'

6.8.3. La pol.r'r'alenc'e tle la coujonrti{rrt "que(5

Il t'sl ti Pt'iue besoin tle rappeler-que ln qonjoletion g'i:..::l^l^jCement uti-

Iistrt. t.ornnrc lntroaucttiir a"'ill!,"""a6 mzr,jorite'des profositions. de la phrlr'se

rrrrltir.ulir,ir.e. outrt, l^ .*p,r.-iio-q.ftu" * a" ptr,rticiper i l* constitution d'un gJland

lr().rl)1.(, tlr rtl:rteurs 4e ca,rtr,ctdre analytique, le iirnple qrr'e peul figurer ir' Ia tQte

i1,. ,,,:,,1,,r.iti.io iL. ",,f..,,rt'

ir-€.-.lir-*t*ifi6es, 'aussi liien- que dans des phrases

;:i,,'iili,i.;.:;i;ii,,,," *,,rr.iii-.,t a;ri. u.rttu relateur' r)ir'ns ce^s cas, seul.le contexte se

r.lr:r.gt, rlc lcver t" unn AOi"ri,r',i*tio" au relateur. Les ,,cliff6rentes identitds't de que

so r r t' i'tl rril(r's prrr des sttl.rst itttt ions paraphrrxt io ues'r.t, sir.,t. q,,. p",rt'',i;;;i|;it|u'';:;'p"*itki, d'iot.oducteur cles propositions

srrir':ttttes:o lt.rrr1rurellc :.

(i) tl y ovait deux ans qu'on n': s'6toit vus' (,'depuis 9y"")-*r- - - (s. de roltrvorn)(it) le partois qu'il n'ovait pos encore fini. (,,a19119y-{)

o r.itusale:(rii) Mets-lui son bonnet, qu'elle est enrhumle' (,,puisque'')

-- -(,r,pird H. BoNNARD)

o cons6rluentielle :

(rv) l/ ne touche pos i un objet qu'on ne reconnoisse immddiotementso moin.(:!.als*q9.9:1.(apud r. BEUi\or)

(v) E!te criait gue nous dtions ossourdis. (,,au point .que")' (aputl H. BoNNARD)

o finale:

a r'(rn(lil irltttttlh' (qtutil irrrplicrr'lif) :

(ir) 0rrtrnrJ l'un drsott oui, l'auuc disoiL non (fi I'. Ibberll

(vi) Pourrois-tu revenir de bonne heure, qu'on ait le temps de finir nos preporotifs? (,,pow

q!e:.)a contlitionnelle ):

(vii) Qu'elle vienne et je lui expliqueroi ce qu'il faut foire.a concessive :

(viii)/e le sourois que je ne yous le dirois pos. (,,ry:mg;!-)I)rttts unt Dhr:rse r.omnlexe avant la structlfiiion P f Po f Pr, la conjolc'

tiurr qup r,-"i i"""li.;;;:";;;;'"n *uu.iitrt anaphoriqud,-representant d'unirutrt' rel:rteur (locution conjonctionnelle) :

( ix) ./e hurlero t. pleureroi it trepigneroi jusqu'd ce que guelqu'un vienne et lue ie revoie

lo lumidre du iour. (s. JApBrsor)(x) s'il foit beou et que nous oyons le temps nous portirons pour lo compagne'

23-c. tr6 353

Page 83: Teodora Cristea Grammaire 2

\ o7'1rs t, t t, t-u x;fi t 1'l/ /QI'',,'S

Bt.(:lil\(ill.\]I,II.'l{l;3.-.Th(Cfillil(lliDqorr(i(](r$('(irtttttllltr'ilr..|.inlll(latiotrsU[t,xtrll[i-l.lc,.'\.01-ll',rl0- l. ttl-l2l

(:O\--\{'l)- \1", l!l;'J' - ''iarrri'\'it,lr'

d {lot!!ttlttll.l.iott' l-ruonssc' Pntis

cril$,i-1.:A, .rlr.()lx)Ii.\. r$:ri, - ii,l"rr,,rrs /I li,rrilr.r {.(sucllrs cfi lrunguis rtitle']tt,-ralu' t:[ittriitttfir d:ir

llucrlresti?. L,l PIIII]\iili lI0l)lLISIirl

DL:Cno'[, O., !0;2. - l)irc tt nr Pcs dirr' Ileruratin' f'atis

It?:t' - .Ld Prcuoe e' lc dfre' Ilcpires-Ilame'

IIETZRON, It.' 19;3' - Conjoining an(l Comilalilitalion in

lol. 10, tto' '1' '193-507

I-OnI.\\, :\.' 196fr. - L'ordrt dcs proposilions dans la

l>arisIlungafian, in "lioundatiotrs of l-rngtriS("

liltrase franqaise tonlemPoraint' l-n 'u''''"

lilincksieck' Paris

uAIl'tlr'., R., 1970. - Inprcnce' anlonlJmie e'l paraphqsc' I(lincksieck' Paris

PO'l"l'IliR, 8., 1962' - s!l';''"'tq'"' is tltnints de relalion' Klincksieck' Paris

RITNCHON, Fr., 1967. _ Err;r;';;;rJ^rare des$iptioe. La conjonction ,,si" et rcmproi tles lormes terhulcs'

BruxellesRtISSELL, 8., 1969. - Significalion et Ditil\' lilammarion' Paris

7.0. ]IODLiS ET DICTUIt ,,

,\l);tl.lil.(l('Iit(.(}ltstitt:tlitttttlrt.trtt,ltt(.ssilgclirrgrtistitlrtt:cSl.ll(}ItS(.tlI('lll(.ltl..,r.1r.,r. rl.rrrrt. irrl.urrr,,,,il',1"-r,,'i,'",.'',iri,,,."' ,1".i;'t;;JiC "t'ii*

tttt*"i -ttn rtr,\'('rr (1u "

i,,r'. ( o, ,,ritIr', rrttrtt' iI"'ii.'':'..':ilri';i': u.l'^ lt*;i;-l;lili::'lll ll'!lllll' 11'l'i':ll

:,,11,;1,,.]'j;'i"l;lli',flll"":tlJ;l,iXl;:'1li'iilil:,'i[:;i'i.'t'r.,i' J.' r- prr*rs.rre t'l'il'l' s.':rc

,',',1': lil ' i,,,i..," ,r,,,*r, " l:ll,ll,.ffi;*:f,:'*-,i1ijif fit,','-.tlhiiiiiili{ii:iil

I:ull ''t \'r'lll ir)ll (ltI stlJtl-.

1q11,11r. r.\r.ir.r,rrrt,.r .l*l;;::ii(:."i;iii- e Ir,,y;'"J'*.u'tt"ir"'l .,t'jct rk' r,r'ltct't'ltt's tlttt

Ir.li.rt.rrl rlr rlisr.iplirrr,-'"i',i:.i.i"i,,:rtiorrs dilfcr't'i'it]t, rtsiq"t". litrgrtistirltr(" l)titg'

,,,:rri,,,t'. t'1r'. (1. rr''rtnrtL]'r-#ii"i;i"r '''t tr;u"" p'i'"ili" alg::'::ltiii:tt;:"iJ'l,,,,', i,'(lt''\'t'L,pIx'rrrt"t'i:*'";i;i 'hc*. 'rctucll('s

slll lir comrrrutrttar

.-rrr\l .i (,rrl ('ssir,)-("1" ";i;;'";'' it'itit iotl" tf ot" f

""-ttu"trtl'irtiotr' tle lit ltltt'itst ltrtr

' rr r ir ir rr 1,<r't'ltitlttt' 'r';":l'i;i "i''rn-p'hi*" "'i'*ll tl l;liil;:lii" t11il':t:l'1: '::i't;

ll;i:iijriii *:.ij;j'l',,1:ll-',1::,:l;1";l:l*l''xiil'*I;'1;lj,jilW##g*j;:.,;,;, ii;: ,1rri'll,' suit, tttt peirt tl6c*ler. tlettx cot-$i;,itT;i',lti.'i.:ilJ':1,i:ff'',,',?l:. jli,jl,ii'r"i,i," d1'u'1"'' "it

l':t s':r,,'lr.,'l:rir'l'

,:r.ril i.tr.ritt.r',"',t li,t* 'i'1,,'i"sit,-; ir' 'J t::"' I969 :3;)'

r),;. ;i,,,rr.,i,,d Ij,iili,,.,lj'1r\r,:,.*i"i.[l'ig [,]l': :,frlilffilxr.l rrl(. I'rristtttce tlt

-, ,.,. ,"il;i" ,rrrrxrarir6' cst surcr,nrs6..:.,'i*-l,itjli::':lt,; ';:,,,i'::ilo"tt;l,,ili,',""",'l'i.'-il l'[.:t':,r,(,irrr rrr.\.r:rrr.rrti.t.sr "*t,iia"

rr grc*)*rife Iultctiuttttt"''r-- iri]nitirr,t or",.r,]]]r,,LiL?.,ti-,1];lt':,,;;:

i; I ;: lll, ;l ; I : l: li i'l;

; i

l,ll,, ::' l,,; "1", $lJ [:: ll1,'.,

1*$$ffiffitrr.rlri,'te rl itre" rlrr prtri's ltlt ric ll stlbstlll(e:.le llr)nlIl

t" t.,r,1,', t:r.p*,i,'le tt,.dc soltt des lnodalitds "\erll

)i::l;l';ii ;;il;i;i.i;: :ltlllllll'l',ill';xiliill' "t:'i"xl.'ltr\t.rti',r'.lr lr rrrorl:rlili. ott rttilise lc Ierrrte tl" ':l:Ytl1f

'l.liIiti, rl rlr lu rrrrrtlrrliti. x rrpp,,rte r lrllc lllod-iIi(ctlrulrt lr.rrlriltt pnr rn[)p(,rl ",,.,,,,t*nu

de l'Illotlc€ Aittst' v-"' -"'-oi, adairo nu T,r, ,],.";rr"s

l.lrerclreurs.,l.ll,.r'ie,rls ,l,ii i,i,ti.ii,",rr drre te dicturn cst juiii tt""T,,;'iJ';iij"t"prrirnt-.p_"li:...1", le pridicar de rar.{rrt l,.rr lc srr.ict 1irrLr,,i o. Dur qrtelq.'trn d'atttrer9uc,",,,ll,J,,ii.r. a':::1.-rg",,..

l.l. lJr:rt::rsrul.r rrr,,,1.q111; ,st rr'rie ,:rrtiq,ric logiro-sttnarrliqrrc- qrri rep-

ffi * 11**5[.t*$r5r;,'ffi tffi :'-''ffion a pr()p(,s(i lc lernre (le 'nrodalil€ (l'illolrct" (-\- -\lEque la rrxrdalito sern an.rlssi.e dflns lt prisetrt clrilpitre'

.,i.

Page 84: Teodora Cristea Grammaire 2

tiiii*;'l : ii;il l,li;ll'ii,',ktq;ffi+ijti#tHt**s,l*{,,,1,1,;lrlil i(i)/c sors qu'tl cti venu.

,(ri) l/ csr Dossri:/c. qu,,.l ..ctt veru(ut) le regrct,.c eu.il soit t,enu.

f,t i:,::l)i;.'li:'l'lj]:.,'.lI:l j.,..1,1:l rrois ruti.rriditis tlirrtr.*rrtcs: (i).uo(ri,ril(i (r.. t ri,rr /srr r.,, ir. /, ( ii ) r,r",irtif" r'rl*i-,r.u"'i)il;#:j:, iil, fiIil,..,,, r1^:,1 :, li ,r r r tr. rTii- p, r[1ffi![,,rif"*, "ii..*

rrifrtirr.r rr*s

,l,Ig$* r,l r,r,rrs rlrri sorrl lr

ob:iiil!

!.!-1r:_!_r:r.!.!gl! r ) I'l-

ffi *H#*Hf{,:+ffif i,i,}l:tfr ltii,:?fqTilrffi *#"rn*urr,,T:;;que dans la ma iorit 6 n :l *l€gguai#";S'ffii;fi?r3Tii:l*ff*etBris6e pr,"irrffia_riio i,i}""p" r & ( i e s a is(je saix,-3e ,constaieii; lti ,ri,Sur Ic Ill:rn lingtristirrut,. il rL,r-ir.nr ,r.1,...-....,i-^

r t)'pe, de donncr,,r; J,.i,1r-{..",]l:i1-:t:::iYlt: de fixer le stzr,tut tles ure4i1111.r.de.ce t1'pe, ae aonrii,rj une.reprise,,r;il;;iili;l'it',.#;Ji:"J"ll-jl;:L.i,1".::, l,l,iliilli:;qut pcrltrette d'expliq.cr toutes les ,*itJ*iuarons super.ficielles 6n Lr. rn^,r.,r;r.i

qui pcrr,ette d'expriq.cr:- to,i;:; ilH#ffilr?,r#:l';",:r::i:i,1:-'?ff #,,lrlllll;l:l

7.1. STEUCTUNE DE I,A PHRASE }IODALIS]IEPour rendre colnDte drnble d,dl6ure.t* ^ritr*t"i,;rll :1.:y,:i: de-.,la phrase morlalis6e on postule rrrrcnsetnble d'dleruerris 'i,rl.*i.,rii- ,,;.n.j,::':

(terra pnrase ntorlalisie on poslulc rur

!{!{:;,i1,.;lll}*-::,*ir,5l"{jlii"ffi l:f ,".l,li"#ih,,*g*.,,11,,f,,;[{i*,,,i:6:.:iir},,t.i;;*,i,,R;.{,j,il*;;;Il,"..y,li"#:hffi;ii*}:',X. i' dii'i::i;i,T,,,'., Ili;i,,* * l::*iITIiHiU",il:,i:iJ, Xi' ffi ,l*: ll,Irse le Ior;rrtp,,,. ,,,, ,..,,lllln,ld.l,!lo. relte.phrase supO,.i"ri" *oni;;,ffillx.i1ii'i::l',';,,1;:,{;il*ljtknj;.:"iig}i:;i_",1;l*i:iloXj'ffi,'ii-;,;lliilsiti.n qui tiit t'otrjer ;"';,r'il#il,"*','.,t' uxf{I-I-ep_(llaudileu.) E&7(t,l i,,.ot,,sentalion ot o,..*"tiitu c.nvenriorrrrpnp 'rn^- ti?ll1Tl lg7{ : I6-I?i. Ilniel;;li.'J,}liJ,;li:ti"""?,1.".,:i;;tl;jxiiil1r_jtilHfi ',i,lJ ',lf;J'; il,li?il,:impliciteterrequeF,.e_"rr;;;;',J;ifi

ffi ,J'.'"l"JT"Sff I

elHS

SN

I

ILoc]

----rlarer]ldds

--..---, tr""-z[Aud] Jean dort

' E' dernidre instencg, -ra. structure sous-jacente d,une phrase contiendraitun Prddicat modirrisareur.'austraii-ei-ui ifrrin"nt p.opo.iiio'oruiji. u"roiu.,7974:23). Une representation convenuliniit?"t*tt" qr" ,

--------\^ ..--t -----\Pr6dicat

i ArSument

possibilit€ > F,

,4t.(venir) (Jean)

Itl;lll(.llt.:rit tlr' tr.tttlrr. (.()llll}t(. tl.ttttr, lrltr:rlt' sll,ilt.lttrtr. tlt, li! !lliIllii're stli\.:llIt(.:,n r.,t tt,,s,ihtr,(tttt,.trilt, i;i;:;l;:',,,; ii:ii1',1 fir.',*'i,'it.,,',,,' ll st' 1tt'ttt tptr 'l''an ririlnr'

l'ilrrr rltilittit'i'r"* 'iut""'t't'"'"'t';;i ltit'""t'"'lt'ti'''i'i"ti'iritt''il frr'tit lx"trdtrct'Plrts

:,\:rrl tlirtr:i I'rttt:tlr'*t' trti-"it'li- 'r""ri ttt*'t"rv'i'l t'"'t'iii srrtts-lt'txl tlt's ltlttitttttttittt'*

r.!i irtrlliri.{.ir(.(, tr.i.{ {litt(r;;l,,il',r,,,ii,,,.i lt,. ,rrlr-r.r.lr,l. ,lil'i,r,,tt,rlit,rtitrit,.lt' t''lt,is tle Lr

r,,r':,t,''t,t.tt[:t!'' r'l k: -tttittt"iit"i* jtti'"""-tlt' *'iitt"t""'tt(' itirrsi it tlislitrgtt+r tlt'ttr

ili\'(.:ril\ rlr rrrrxlrr,li{tis (.\. \l'rit-srttl' r';;l)-....feJ''i1otiotit"*- q:" n ? ?"c

6 cttri sortt

l;ll';i,:i,,,i.,,. ::j;.::,::l.lll'r:l:llli;;':,j:i:,lthljlll-:,1'l:iill*:T'n-* llll'i,r- i :r, t i (t tt (ltlt llrc(:ls(pltr:t sr'.

i.l. L lis 11 g 1 1-1 t, l s'\N1ls (l \ s't' ltull I'NT s DII L-\ ]IOI)ALrs-\'t' ION)

l,t,st.tigt,ttrlt,srlel.tltttrlr'tlclrr,1tht,;ise.rrrotllrlis6eontinrpos(rla,n6ct:ssit6tlerrisrirrsrr*r lr ,l:rrr r.,s,l,l-.i,,*,,,,iii,i,,",i* r',,.iii,iii*ti"" lingiristique cott*ite'

-

I,.. r-..t'1,., ,.t,*t,.,it..r.ri.i;gii'.' ll.trr* l,t rtltrtisetttittion <le ll.r, strut.tttre s()Ils.]it-

r.r.rrl. rl'tttt rltrr)ll('li 1n',,r''i'" pls;r'pprr'r:tilt* tf'u'i"'titiitiire explieite ditns lrt phritse

strlx'r'fit'it'l!t'. il ,cut tl'rnt' ttx'etoii-ou -r'c p'- ':;;";;i;

irne fo1m" Iexicale (se lexe-

rrrist.r.). Il r.'..r.i.'l f ,,rr.",."n*.fir".t rl't,jro*er'' i" 1"eaia"t modrrl caracteristique

tlt.Lr stnrclrr,'*,l,t,*tt',,ii,','i tt'texin'rr!.lri!' uii'at'*nl""n"meni iine itulre tna'fiF-

ft'st:rtiott rtc "t' prirlit'ri ^i'"t;tii'=^l'n;-i'

rf"'_1lritr-iont abstrait PERIIETTRE peut se

rr^rtirrriser Ilirr ..r -..,,:',1-';;.i;;- i*.i"i*it.'i.il. qu": pernellre, ilonner la' pe,tt'tg'

xi,tn, attlrtixff, ,-tttt'ttti, i'*'.'t'i""f"'i".rutt jt'."'tis pii' di ' "'etg'De m0nte' tttt Pr6-

rlitrrt irlrstt':tit ('rlrurrre i.t;;n;;;"-:'ititi"ti** p'ir denrorrder' intetoger' loser utte

tlttrsliort, qrteslittntrcr,.i.:'"rii'i"oai""t, ab*t''aii rosslBLE peut se.- mrr'nifcster ett

srrrl':t( (' sorrs l'tlllt' (lcs forltt('s il ext poss.ihle q"i''- il " pefi qui' poua<tir' peut-itre' i.1r'

l.r.s ,r.t<lir.rrl- ,,,,*i,lirii'-,',1,,;ii i',igi.*.' .i* t.ii'tin*'nbsti.rits orr d'arljt'ctifs tttotlit'-

,.,r,r,tirrr* ',iri*r,:,,it*, -'*;;;;;.'il r,, ;i- .:1.:.\iliJlHll,lli$H'61,1;"'::,",tl;iLJ\::;;lll;lTillii,';,.li,illi l:liiiiii-#,1i'il ili;:fi;*:,;::ffi.ilil"-"i'1"'-u"t''dis'lr'tionsrl i sr.ursiv ts.

Les 1x'irrcillll,Ll\ t)'p('s tle tnotlali'*irteurs sont :

,' : ,;i' ;:ilil lil.llll l,' *l;.*' 11: i;# "u"i)i."h{a/o lt's :rtli-r:rtrt's tle ntotlalisatitltri i^ t"irr". inodtr'le tlu verbe dictal

?.9.0. Lts rerhes nrodaux

,rrI ,r,iii,,.:#i#ffi*i},('tirl (ir)-trnt-u, -suJer .'itinrI llui -gE"esente -ou- t..' fo

rltt rrr. pltilx rsi-t i.rr ir Vf lliit i nlinit ivrtlc :

i,iff fori qru- uort portiez tout de surte'

(ii) ll fout pQrtir tout de su/te.

I'ttur certiritts litrguistes, l'iurxiliaile.tle modalite est caract6ris6 p:rr rtne struc-

llrrt' ttet essitirt'ntettl lrinoltt:tic' ',t"rrusiliir'tio" t"'*"otiitJ e*t cn'r'acfnt'is6e fornrel-

It'trr.rrl ,ir,r. rrr, st.rcru*, llrrrrrualq. l,e premrer lil;,""ii'i; ioi'*" fle"nl" tle I'auxi-

d,..ll',',$iliil-#ffi ,,i-l[-[tiliItrsi*g;rf,:$fu,"*-Iii'clt tn1iln.' t,,*ps-io ,i"tion rl'rrn iniinitif tuxil

357

t{al-{t

4

Page 85: Teodora Cristea Grammaire 2

Ii*nt.s r,ss*rrtir.llc*rrrrt 1111111;l,ll{ clui td'gisx'rrt ltlujours Itirrfinitit (t}'pt'rlrrv,ir,) r,t

,ln* ,,,,ril,.iioi;i;"il. ,;,,";;_i.,,, ,t,,i t'ottttaissr'ttl attssi Lt, corrstrur:tion propositiorrrrr llt.(tvpc r:orfsilrf,

()trrlrrl ri l'inv(lnt:rirr. 1[r.s ilrr\ili'rtrts-tltotlltttxr. it,ltrut- \.iurit'r .sUir"iitrt rlttC I'orrr.eslreitrt ,.,.tta, i.rrr,..firr,'ji-,t,,.'1.lttt's,ttttittis tssclrticlk's (I,otttoit] tlcr:-oir, ntrrlr,ir.

illfli; ir,,.:**lj.illi:,lii:1;;,fl,i"lii'il;'il;:ii::i;::'ili'#':,1.1$_l['*.,:l,ii,:,i;:il1;l'*$lli:,:,i:I.'..1*-;:'iilil1i''-"^',','i%tXf,:H Hli't:iil"ii#*rliililit'r,lrrlit irue'ii-;;,i;.i.-'c,,,,;ric.:l'rrt,itt. r'crl.ralt's qtti ont ttne fonction nrodirlisirrrtl r,i

o',, ,''1,,'Jill;ill;ll..'l,i,i,jli:ill:,;,. d1:,:,, !_atpir, at:oir it, obtiser d, otd,,nn,r ,t,,

'''""i::,{il,:llll,.,lJk),',r:.!'i;ili,!,"i"yiif;,i}";, e:save.r cte, chercher d, tdctrcr ,t,,tenrcrlt','i;ili,l.*,1'a., "r'i,r,pt:,y,'.',:.:.1.::).::.rur-: ir, se t.uer ir, traraitter it, etc.

o:Lttxiliirnts ,r" ,r.,lli[,irit 6: poutoit'' c,roite' risqu'er 1l-e, etc'o ir,rrxilitr,rrts ,ru a'"""i" , supPos-ert- pal;qltre, croi're, sent'bler, ttc.

::llillilll1; *i H*l$1,,"'ii,"[;,f!/,''#u,7,:;:ili,ff"{;,' l;i,;;i.,; ,te, en,pich,,rde, ett.

I rruxiliauts 4e souhrlit , souhailer, tlisirer, ambit'ionner de, espirer, r0*r Lle,

"'"r:1,-"1,,{1{llJjli-"A" 'i*{iLr:i'ni,]-i15"1""t ceci.de particurier qu'irs peurent st,

-gj1,Ils,' i;;;i;;^',:i,,",,,.,,, iu,-,(iil) le voudrois Douvoir te loire'(iv) /e crois pouvoir le dire.

certirin* iluxiliaires de rnodalitd :rdmettent aussi la tgrme-lryI9!ry!!:(v) I/ peut s'ogir d'un derci! ifiportont'

I)rr,ns cer.tir,ins citrs, les nqyilirlires de ulod:rlit6 peuverrt revdtir la forme p.o-norrriulrlc :

---m se peut que mo leire ne I'oit pos otteint'

,,,u-,1.:,;r,,ili,ii[,J],'#&tH.*#;;Hi:',*il,i1y:$il::lf,::'#'lli,:H#,ffi- ,i1,,:i:'i,:'\:,:,.i;:.iffii;tpicut-rclricuter. Plusicurs valeurs nrodal.s qui sorrr tu-

trtnl tl'cl'[t.l s de scrr ,ntcll ut'r- '

::ir) lo r':llu' la Dlus ptoche c'est Setrf' Vcus devez en ovotr

itli("ttll('t':

;,.') l'l ron'l;to lcs loules ; il cn nlonquai'

- ;tlltltrtl:tliott:

ur,e. Elle dcvoit ovoir roul6 sous I'armoire'(lr: clrizto)

entendu Parler.(Ibid. )

rrrotltr.les :-iiiid) ,,tntoir Ia possibilit6":

::Li tr_:trIi

Dloce sons

(r,. vrer, n)

o monque

!.{r \1'1'lX' ll!(ldi[lrrrrl lrlll' rl'Utt gt':rntl

. l:r' 1xr-sillilitd

,fi.\Sxrrr,t.oi4)pristttle l:l,r,-t, r-fiJ-rx, rle r-iilt'rt rs

nrOrue polyri-r,letrce clui frr'it qu"il tst le

inlernc (1i. l'orrlrin,

f,'i'li .,",, gtlr.!. retoitiomp' te col d'un f€mur' 6tait rest6 toute la nuit sur

o p,1s*ibilit-i-!l1-1!'Lrl9 ,,Ott" en droit", ',avoir le droit" :

(rrv) Frcrr€ peui atler ou cindmo' je le lui oi permis'

(xv) Pursje entrer?

o prolrilbilile :

(xvr) Il ouroit trds bien pu roter un viroge quelque port sur lo route' C'est celo' il

un viroge. t '' ir' "

o u. ir-rnerne.t tldatoire : (B0IIEAU-NABCEIAC)

(,,;';;';;;;;;;i;ore;;bie besoin' de temps en temps' d" ^'6t"iln'.;rdblrt:)'

;auvoir bouger.

o ttrte tttodtlit6 affective:- l'irrtensit6:

(xviir) -Si vous soviez ce gue ce

- Lr sotthait :

(xrx) Purssent tous les mddecinsvenir.

o l\rlrlig1111u11 ,

1riil7-y=, dei moments si ie crois que

o ndeessit6 intelne:

nous aurions da porler.( no rr,ultr-x.lnCEJAC)

i la fois):mois plus tord.

(,r. clruau)

coucou o Pu nous couser d'ennuis!(t. l. lxrmn)

lire cet orticle et ce livre et rdft€chir d leur conduite d

{L'DaPress, no' 13?5' 197?)

?.2.1. Les adiectils nrodalisants

I.:r r.orlitlild ueut 6tre explicit.ee drrns Ia, chtine ir I'nide tUn'anjeCtif Cov-erbq'l '

$g op.6ratell ae irnfe&l(i) ll leroir ddDloroble qu'on me trouvat ici... (u. LEBLANC)

(ii) Le ,,percepteur" consulte les outorites du poys pour sovoii en combien de temps i' est

Dossible de rqunir cent porteurs' (8. PTERRE)

. Les princip:lles fot'tnes d9 r;erllipation- d'une structurc. modalisee par un adjectifopot'irtcllr dc uhr.ase sont :-

o Su;ei piili affi:. tqeP,'ik +rar i(rii)./e suis s0{ gu'il reviendro.o fl (imperilnnel) (ce, aln) 6rre ...' lye P, ilp trn.t 2 1

(iv) Il est certoin (proboble, s0r) qu'il reviendro'(v) ll reviendro, c'est certoin.(vi) ll n'est pos possible de le voir en ce moment'

359

(viii) I'eou doit bottillir d cent de?r1s'

o intention (rilleur 1119c1:rle et tetnporclle

(ix) /e ne siviaii pas qu'il devait nous quitter cinq

o probirbilite :

- supposit ion :

(x) Ce zinc-lo il doit frkr corrtfie un m€t€ore!

358

(.r. .r. lxrmn)

Page 86: Teodora Cristea Grammaire 2

l)r',r nrrrlt'lct.ft,rti lx.ttt'(,n1, ltlottttr,r Il rrirr,li*ttlorr rlo lu rlt'u(:tllt'(! 1x.r'sorrrrlllt,,('tl lrt'{rllli('l'lictr lo thi.rru,L'ricul tkr I'ruljrrr:lif trrrxlir,lisir,nt (v, sul,r.:l .l.lt.!. r.t I.;1.:1.).ll t'xislc lxrttrlattl trrr lrroqilri rlrri lxrr,rrret rlc ri.culxir.trr'k.sujt.t (.\p(il.inl{,trtirl(.lrrtlll,lls lrs strttt'tttrcs itrtlx.r'sotrnrlles,r'le llronorn dtt.it'rlt lll lx.rsorrtrt. (.otr(.r'ul(\, r)ltIt sttttitgttte prdposiliorrrxrl qui txlllirue kr b(rtrdrfuciif (orr lt'rk'stinl.trrire). il ..'rr:.!iten Prl,l'ticulior des phrrrsts qracttirisires pir.t. utro nnxLllitir irfler:tir.t.:

(vii) II 41'esr pinioJ* Ce vous voir dens cet dtor.(viii) l/ esr .rr.r5te pc,r-_ f aul de ne pas cvoir rlussi.

l):ur.s lu .or,*l .,u.lir,,6ffirr-iiIc'r l,opposition lnf /r.s/ Jlorle persorur{.l (.{}r.-ft'spo.trtl i l'oplxrsition : itte-n d[filjet iriodrr,l et drt suJr:iilr(.iuT-li/ 'ilraiilrur

irItlcs tleux sujets :

(ix) Pierre est s0r de pouvoir venir.(x) Pierre esr s0r que leon Dcurro ventr. * t' St

Il eriste des contextes oir la distinction entre I'adjectlf incident ir un svnt:rgrrrenonlillal (en positiorr dt,Pr6<l ou d'cI)ilhiltt') ct-liud-jq'ctii'nr6drrlisitrrt rlri r/i,7rnrntijritnr,ine pits rle difference au nivearide I'inforinatis-rr turnsrnisc, lcs derrr sl r:trr..turc$ se trouvrnt t'rr lelation de paraphra.se :

(ix) [o bonne foi de notre interlocuteur ercit certoine.(Leris )(x) /i dtoit certoin que notre interlocuteur 6tait de bonne foi.

(xi) 5o venue esr pbssrb/e.(xii) l/ esr possible qu'il vienne.

ar i.2.2, Les attr.erbes rle modalisation

. L'existence de <'ertaines ullitds adverbialcs qui nrodifir:nt sdrnantiqucrnentItl ploposition err solr eDseml)le est r.econnue par toutes les grilnrmairesl ce sorrt,I-es rltlverbes 4'oli-ntpf, ou de mod2rlit6 de la grainmaire traditiiinnelle. Ron rrornlrrede ct's:ldr-et'l)e'i sont dts unife-1-i?EliT6es en -rnenl qu'il irnporte de distinguer clesadr-erbcs tle ntaniire incitlents au ilil-rigme lirbal, distinction d'autr-int plusd6licate rlue lil nrdme unit6 lexicale peut f-onctionner tant6t comme modirlisrrnttantdt cotnrtrr

lil lt o Dorfoitement le droit de lui demander des explications. (modalisant)(ii) ll prononce porfoitement le fronqois. (caractdrisant)

eLrl diffirence d'incideuce qui sdpare les rnodulisants propositionnels des-carac-

-t6r'isants d.u verbe [* l[anidrel se mrnifeste par certainis diff6rence* tle coinpF

' alit, lllitt't' tlittts lit, ltltt'il,str

L.s r1.rlalis..r,nts $e ciu'1,ct6risent par nne plus gla,nde mobilit6 tltti krtrr permet

ric ligttttl' tlittts l'ttttt' tk's trrtis ltosititltts:iltlvl'('tll' r[t' Ithrllst' :

(n) Proboblement gu'i, n'aYolt iomlis foit

i,-rti[r.t, ! t]r$iric111-4o tiY,( iv) II n'est proboblement pos venu.

- (,\t)rlslr,llt, (eIr firr de phrase):

(vi) l/ o enfin compris, heureusement'(in P. Robert)

. les Pauses de d6tachement :

(vii) Molheureusement, i, n'est pos venu d temps'

(viii) l/ n'est pos venu d temps' molheureusement'

)- o'lil cotnbiuaison avec d'autres adverbes- S,,rrls lex ildverbes caract6risants du I'erbe peuvent appa,raitre en pr{sence

+rl'rrrr rulntbrant:

(ix) Tout celo est fini plus heureusement qu'ils pouvoient le souhoiter (caractirisant du verbe)

(x) ll fut oid6 por ses omis qui. heureusement, se trouyoient /d. (modalisant)

Sdrn:r,ntiquement les pht'iuses qui s.or_r! _modalis6es- par un adjectif op{rateur

rle phpr,se et ielles qui sonl motlalisdeg i, I'aide d'un ad-verbe prdse-ntent une diff6-r"r,i.* tle 4egr.e de

'motlalisation : !'adverbe engage plus profondement, le sujettlur l:r, phnrse rnol6culaire (A. r\Ieumnn, 1974):

(xi) Il est heureux qu'il soit venu.(xii) ll est yenu, heureusement.

. Lt.s iulverbes modirlisauts s'organisent autour de plusieuls axes modaux :9 a lir, certitude : Efi,renwill. cerlhinenur.l, tsraiment, Eans dollk, doiilemment,

"rrle*, . jii$iiil-6Critahl,ement, assu,rCm.enl, bien. entcndtt, clairemanl, en uCri.tC,

i,rrnaniraableperit, incontestablemenl,, indisctttabl'emcnt, manifeskment, t- positi'rerrrnf, elc.:

(xiii) Tu ne m'os certoinement pos tout dit.(SI}IEN0N)

I;r nurtrnce de cert,itude peut 6tre colorde d'une id6e d'intensitd : absolumen'|,amplilement, stlrlnu.t, iliciilCment, etc. :

( xiv) D6c,d6ment, il ne fout ddsespdrer de personne. (s. rle nn,luvom)

o lir non certitude : probablement, peut-Atre, etc.:(rr) D'oaora, nom n. ,or.as peut-etre pos perdus.

(BoEEAU-NARCE rac )

o la mgtlS,litd affective : heu.reusem,enl,, par bonheur, malheureusement, etc.'.(xvi) to premldre demi-heure fut d'un ennui mortel. Heureusement, le repos fit bient6t son

effet.(n. nor.r..lno)

de solfdge de 50 vie.( orr:)

e. r.n orrl^rc, (.ette -opllosltton 1r'il(lurl lrne dltterana'('lllr t;'p-c:. SUjet,

inclus (affectd par le pr6dicat dictal) dans Ia construction infiniti.r'ile/vs/.sujet 6nonciateur exchi lnontoncernd par ie prdd.icat dictal) dans le.u. au {.la structure personnelle , ^ :

(ff1 il ;;;J i::';;o;":':::,'.;",ffTfl e' ry /'^^*'ofo'''^-

*

360 1. 4uataliarfi pn&pm'ot)c'. ,u.lt -, "/^/ J^ u,r\ eo^not{nr{,*A la--' nl [,t Mar*]ntl

361

Page 87: Teodora Cristea Grammaire 2

I

II

IIIiI

$

7.:J.3. La forrue tnodalc du pr6dieat dictal ;

l,it fortrrc rrtotlitlt, rltt dir.lrorr, (.,{1, s:lns dortte. l'tttr (L..i tllr}r.r.lls lt's pltrs itrtlxrt'-1:tttl* tlotrl tli.slxrso lr frirnqiris l)orrr (.\pl'inIer lcs ditfrreutr.ri uuilll{'cs rlt Ll utotl:tli1ti..,\ t'hitlttc fonnc .t'orbilltr sont ;lttrrchits tk.i t-illcut's utotlirles pt'ituortliiikrs, trririi iif*ut 1u'ix'istt'(llro (.(rs r-ir.lttttrs s(. trorlrerlt sous lit, dipendltturt tles tttotlltlis;rtrlscxlriusiqtlr.s :lu vt'rlrr. rlir,trrl. l.rl ,titrtirliou lrr plus clilirr: t'st c:tllo oit lil i{)r'lutttttxl:rlc t,ppilnlit dir,lls urr verlx) r('giisiltrt tlistribui rl;rtts utre phfilso itistrtirt: !rffi::-ttr:r,tir1o. (k.s plrrilscs..rsst'r'toritlucs ont.lrn llti.dit':rt rlictrrl rtd irtotle z('ro (ort trtotlt.intlir'rulif). Lrs lbrrnes verlrirlt's, Irr0nle ('(,lles dt l'inrlictlil pcu\'(,Ilt 0tt'r. rli'r-irlr's rleleur v:r.leur 1l'irnoldi:-r,le et expt'ilrurr' <lcs uuirnces tnodirlts I]ulrqlrtrs. Ainsi, l'irrrli-catif qui t'xprime un firit considtird ditns szt r6rrlitd olrjectir-e pt'ut, tlrtns ('r.r1;rittt'scon(litions conterituellcs, tnrtluire utte itldc tttod:rlc tlc non rrirlisi:

(i) Encore une certaine de metres tout ou plus, et l'an atteignoit I'homme.(-rr. r.uHr,erc)

II frut errsnitc tenir conrptt (le l'ilitersection tlu Ino(le l'erl)irl et du tcrrr[)s.Une vrlleur modale peut €'trc rerrforree ori orienttie pitr la coml)inlrison a\-('(r un'1einps d6ternrirrd. L:u r':rlcur urodale de lir, folnre-[gpporelle e.st p:trtieulii,r'(,nr(,nt

]ens^ible rlans les auxiliaires de rnodtlite : le verhq(6@'pitr e.xetnpl.,, 1pu!-Sgt1ilfglJrL probrrbilite sculernent s'il est errrltlol'c:ut 1u'6stiF3-l'itnpirrfitit,:ur I):rsse rorrtlxrsier ilu Dit,sse sltlll)te :<

(ii) Celo ne doit pos €tre commode.(iii) Vollci d peu pres ce qui o dLl se ,osser.

(re cli:zro)(iv) ll devoit bien se douter gue je ne lo chonterots jomois, so chonsan.

Errrplo1.il^.fi.,tulo..^..@Ieverbe.;:;,.I:Jix..1.].,niil,,"..,",,.,hligation:' t-

(v) ll devroit s'en chorger lui-m€me.

Ires modalisrnts appilraissent donc sous deu\ formes essentielles :

o SurJe-xerbg I titre de morphEme enjr4nr!-CJlgglgpgltE9g-_qyegJui ,

r_-:i..:-i_tu-+.!f+

-+

o comme un etement -'dr$trncf, du verbe ,I)rLlfi'Li pluprr,rt tle* caf il-f1i-iiliui-iii 1x'ocddes : ituxilitrire dc nrodrrlittt *

fortne verb:lle ;pticifique f adrerbe rlt' modrrlit6 :

(vi) On ouroit peut-eUe pu le sauver.(eorr,ur.u-x.lncEri\c)

vii) Une solitude que rien ne semb/e pouvoir briser...(r,u cr6zro)

?.3. CI,ASSES DE IIOD.\LITES

Ir'6tudc syntaxique cles rnodalites pouuait. 6tre abord6e de plusicurs pointsde vue. Les modalit6s peuvent 6tre cousid6rdes comrne des pr'ddirirts n_lodaur-lb-

.5traits; Ies principaux predicats tle ce t1-pe sont SAVolR, DEYoIR, t{)L'voIR'vouLoIR. Pour A. .I. Gnrm.rs, (1976), ceN pr6dicrts se r6duisent d, deu-x fonc-tions essentielles ./aire et 6l,re qui donnent naissilnce i deux folmes l)ossibles d'6-nonc6s 6l6Inentaires: les 6nonc6s tle Jaire et les enonc6s d'ilat. Les deux nrodrllitds

362

l1.,i(rl.ti.isettt iiu \1.l.lr{r l)li\'()lli: l)titolB Ir-.\Itui t't l)l;\'otR $:'tnr qui exlit'irrt{lnl res-

,,.,..ri\'..nr('lIl l'olrlig:tltott (trtrxlltlitris rlrtrrrtirlur:s) cl -l:t ttdct'ss111i (rllrxlrrlit('s lr'16-

l;,:::i;:.'i.'ii',.i,ri,.iiii.,i,ii* lt.s prlrtir.uls rrrrxl:irrs sottl h'sttti'tttt's. r'er;tricsl rlifttrenl,

lll::1"i,;';,,;;,;.:,i,.:'.,r.r,,ii;,r*'r,r,',tliLrrx. Il.1':t rkrtt. utit krgitlttt't1tti *'Pos. sttr lcdis-

rr,rsirit' rrr.rlitl ,t,, ,o;vt1i,. nir-J";i i * lirgi<1rtt' 11a11r tlu iltii'o11 mttr:' t'"'-"i.,,-';;*l,iiii.i* p",,i.,nt i.tre a,rrirll's(ris lr,rtssi au poittt rle r:ttc.tlt'.leul's r-itlcttts:

.,.rtiiiui". frr*iirritit,l, oirtig,.iior,, t,tc..Un s1'sltrltrc tlrri ,ttrt setr-i. tlt t:rr6re l\ tln*

li,i.liii,:,,iii,ii *t'iiinuii,r,i.,-iles rirrxlrrlild's esl .fouttri,pitr !lr,-l:lsiu.]::.1r:rditiotrrrelle,,',,i .iir,,,,.* k,*'vulcr,ri"iuuilnt** ett citrrtls l.giqut*. Il 1' ^'

:ritrsi-r1t* nlslLlli{{'rqui:l:'iji;ill;ir;,,;'jir,i'i:oilie,i..*'Jtot*-,I,, chosrs'irlnotl,rlirtis al6thiques(NEcr:-s-s.\rRlt. cofrtfcEsT, },ui*tnrn, Illrossrlrll:); lll ptns€e ulodltl".,,l:*:.t* se rtrpporter

ti I:r r..rrr*rissAnco que le srrjr;t tl'enonr'iilti,tt lt rlts r'hosts t't rles ,hdntrrnAn('s; on

,,.,,.i,, ,1,,r,. ce tirs'rle rrrgilrrlit6s 6pist6miques - (CERTAI\' ('OTTESTARLEI

l:'ilf; ,,:";;-;rf*n,i.il. ii, Oi,r,* I'unillvsr iL's nrorlrrlitis. trtt.f:til .interrt'ttit' lcs rclitl ions

ir,r,,!.r)r,r.srlr,l(,lles. lr ntCIi*.ritO s'exllrirlr. cll 1('tlu('s d'.5liglt1i,tr: ('e sont 1's ntod:t-

iii(:-' d6; ;t ique s (oRLIGArorno, Fecur-rarlF, Irl'LlrDtr' r'Enlrlrs)'"" o; p;r,t r,,;o'uter rrui-*i tlc* r,u,r,rr.i* nrodirles relirtives ir I'exlerience subjectivc

:i: *ix;i'#;it;lttrJi',1:"1""3,,ui:,1',"11il,:iiii w#rl$1res['i.o-:fr3it:rtrr s,iet : bn pitrle d;; d; logiqutr v o-l i t i r;e llxlulestique), centree autour du

i;;ililt;';i.i;;: ct* *oa,rritoi* sont rles mortttites virtualisantes qui

s'o|)l)rrsellt aur niotlalitds tlctuit'l isant es''".si iio" 1r."r,.I urr-ionsirl6ration les 6nonc'6s qul :9]:t-iti-er-aluations sur les

,,1jt,i*'r.,"iiOi* *.r' t'opp-ositiol- sox / IrAUvAls {tli penitl'e tl:rns le chaln, de la

i,'li.ii,,,- -;;

i-ie c t i v u'.' l** rtrlations entre.l:r. krgiqut' lftt:-ti]-:-.:,1 le langage se

ru:rrrifesttnt dans les tiittercnts proc6tles ir. l'rr,itle tlesrlut'ls on erllritrte les nuttnces

iii;j,,r,itit.'i ou ,nttioratii:e. 1l'ivonenrr: /rrEr'ovonaBut) que peuvent acqu6rir

les enottcds.'l3ieu que ces opllositions ltlti.sselrt o.ffrir-ri l'etudtrgt{nttral, il est tris ditficite sinon itnpossiblede mcttrer-ulturs logiqrtes et les rdflexes lirlguistiqut's tlc ct's

?.3.0.ll.es morlalit6s al6f\iques 3

('es rnorlrrlitds se liris$ent, rlisposer selon un c:ru'e logitlue.dont lt' terme de

l,,r*"..t l,; t";:,*-<Nric-isserne >, les:rutres tel'mes etrr'nt definis ipartirdu teruretlr. lr:1s1, rr,r'ec I'rr,ide de ltt nd.grttion :

ndeessaire

- inrPossihle=-=-><f {ne('ess:ril'c (ltle nrrn)

(trtitt n6cesstire (non n6cessrtire)tlue lurtt)

-. .. l,'espt.ession linguistique rles terrne,s de ce qunlerne pose des.probldrnes dit-fir'ilts paiee que Ie lens u^suel 4es ndjectifs qui d6signent des predicttts modauxIx'trt i'ire tlifttrent tle la l-aleur nr,rtlile. Airrii, Iil signification cotll'ante de l'ad-jrr'tif

2o.r.sible n'est pirs ^tuthiq,,"

ml,is ipist6mique, c,irr possible s'oppose-i certainlrlrrlirt qrr'ii ntcessttii.e.I)e rn6rire, I'arljecfif nicesiaire trrrduit ttne r-alertir d6ontique('l

.lrotr irne t'ir.leur irlethiqrre, tltiint sinorrlrnc rle tthligatoire. f)'irultes r':tlCut's mo-<l:tLrs 11's111 pirs rle ter.r.c prisitif tlrri l,,ur: r.orrr,*porrtli,sur Ie plirtr lerit':rl et sontrt'Ir(ltr('.{ pirr.ie ler.nrc oppoiu n"g,,iitise.

i3.d.0. r,a ,r.oarrtiit <lrEdossm,e), teprdst'llt6e par le pr'6clictt abstraitI'}l:\llE tml e*iteiic'alisee en flirngilis pir des:rrljectifi e-t-t19-s

-ntlvelb-es modali-

dcs nrodalites url cirdre tt'estoujours en raPPoI't. direct lesvirleurs ntotlalt's.

363

Page 88: Teodora Cristea Grammaire 2

Nrr,nli .l('t* ([u(r: inlrilthlrt n4"cxt,imntnl, inuunqrtnlltmenl, inllttrlnhlrntt.nl,i nfuil.lililenetrl, i nCrilublelrorl, clr.. :

(i) C'6td,t indvitable qu'cu moment oi lo peinture l'aisait l'opprentissoge de lo coulcur tr.', ne vivoit. somme tou(e, que par sa nuonce, que Monet ne fosse celte rencontrc ddcrsivel

(-\'ou,oelles tle I'ra nc+, tur. l tt, Lgii)(ii) lo loglque doit ndcessairemont prendre ses donndes originelles dons /es notions, q.3

lo psychologia exD{tirr,entole est porvenue d pr€ciser,(il. Bor,L & r. nurxu-Lar)

(tii\ Molgr{ ies trovers qui altaient immanguablement se dresser sur notre ciemin, jomaisje n'avois 6td oussi heureuse.

(vur,.ln, apud DEss-{rNrrs, 1962 : 120)(iv) Cette yie yers loquelle I'achemine indluctablement choque jour.

(s. tk, near:r'r-rrn, in /,eris)7.3.0.1. La raleur modale <possryIE> est lertinrisde en premier lieu pur

I'tdjectif po-ssible, tnais_cet ricljectif peut-erprimtl a.ussi rrne nrodilitd 6pistemiiluroppos6e'dr,WLenrodali.sanl.poisiht.elr1lp:r,r.lt,itenpositiond"co'."il,"ou d'operateri't.TF-ThiaSe r6gissant le subjonctif :

(i) Aussi est-il possib/e de proc€der d lo maneuvre de 10 iquipes simultonlment.()iouaelles de l'rance, no. 19, 1gT?)

(ii) I/ est possible qu'il fosse froid cette nuit.(in P. Robert)

- - - En pr6sence d'un nombrant qui oriente le sens de possible vels celui de prtt-

. bable, on peut avoir dans le dicturn un rerbe i I'indirntif:(iii) I/ est fort possible qi'il fera froid cette nuit.

.L'adjectif possible ildmet lir construction rrvcc urr tlttit dtr lil personne irrld-ress6e :

(iv) De lo sorte, i/ vous est possible d'€tre <i Poris demoin soir...(u. I.EBLAlic:)

Possible peut 0tre un motlir,lisantld'affectivit6 (6tounernent, surprise, intli-gnation) :

(v) Est-ce possiblel

L'adrerbe possiblement est d'un ernploi trds rare.Le r-erbc pott.ttoir est I'expres.sion verbale de plusicurs valeurs modales, sui-

vant*qu'il -apparait _d391 une construction personnelle ou impersonnelle.Dans les construCfions i sujet personriel, tnirne ou non'anim6, po.tlooir est

-le milrqueur de la possibilitc inteine ,Otre ca,pibte de.., ,,en etat de.(, etc. :

(vi) Elle ouroit pu crder lo chonson,(BorLE-{u-NAncEIAC)

(vii) [o poix (...) pouvoit focilement se mdtomorphoser en hosti/rrds.

(lo cr-6zro)

Le Yerbe ?oulgy peut avoir aussi une l'aleur rnodalisante affective qui tl6rivode sa valeur foncta-mentate de rnarqueur de ltr, possibilit6 interns:

(viii) Ori peut-il bien €tre ce livre!

364

l,r. r.,rxlili,rrtu,l drr vrrrlleiSoloir Jl [ir torttte trripJrttiyc csl tttr $.\'I()ll]'rn('litte-

r.:ritr. rltr vr.rlx' /rottroir.'(rx)Etcesfiorituresporfoisunpeuddrcutontes,;esauraientmdsguerl,irr.drilsouyentDos'

sionnont de ces poges... (J, Ir. ltonvati)

l)tr rnornc, le rcrlB *auoir opi.rtr (:0[lule s]-nontluc de Ttortuoir cl*n't dcsphrilser'

rlrri tnotttrettt ltintetlsitd dc I'itctitttr :

(x) EIle pleurait tout ce gu'elle sovcit'

?.3.0.2. Il n'existe plrs en tratrqiris un ternre pusitif potu exprirner la valeur

rrr.r1rl. < ru,,ossrBr,p>It;"ti" iad". i,.t Ie.temisee e^ I'aide he lrr' n6gativisation des

i,:;:;;;; q"-i ".pri*",rt

fa po-iilrifite : I'ndjectif possible + impossible, le verbe po{-

irrir, 0tc. :

(i) II semble impossible de conclure mais on se fdlicite de voir l'euvre de Maitre Froncois

oussi vivonte.

(Ilulletin ctitique dn liore Jrangais, no' 3'17' 1974)

(ii) ll pororssoit impossible qu'e/le rdsisttit longtemps A ce uoitement'(J. J. ANTIEE)

(rri) Dix ons d'omiti| ne peuvent pos 6tre oinsi effoces'(rbid. )

?.3.0.3. Le teune modal de < oolftINGENT> i est plis soul'ent en un sens

rrr.ulre. II designe S" qoiirt*t ni n6ces*aire ni irnpossible. En ltr,ngue usuelle cet

:rrljrctit se tlit t6 "" qui*p"ui'in..1'r-"tl;f ne pas trrit'er 6tant s1'non1-me de /orluif,

ar i tle n lel, tx.cas io n nel.I,t.tlt.inciDtlllno].(rnclontdispost,Iefrangrrispourexprimer.cettevaleurmodirle

,..r l.:'i.i;1,"-;;;r;;ji;-ilu soui.ent ir I:r foinre-pronorliinirle impersonnelle:

(i) l/ pouvoit 6tre foudroy| por un 6cloir. (...) ll pouvoit €tre mordu por un chien enrog6.'

f ..) ff pouvoit,'en laissont troiner sa moin sur'la rombarde, se blesserovecune €chorde'de'm6tot

(...). P/us srmplement il se pourroit gu'il glisse sur le mocodom mouill,..'(r,r cr,6zto)

f-rr :rutre tlcturlisateur. .lc l,irle:rtoire est en franqais le verfre@r')$-ir, la forme

-itrtltrsonnelle et ru pr6sent :

ii\ ll arrive que Ie mois d'oolt soit pluvieux.

('e r.erbe peut se construire aycc nn d*tif de Ll personne Concern6e l

(iii) ll lui orrive tres souyent de Derdre son song froid.

. l'e verbe-?tttusrtir et le verbe arrioer peuvent se combiner tla'ns une structuretlui exprirne -le

contingent :

(iv) ll oeut orriver qu'il soit refusd d cet exomen.

Enrplol-e avec une forme verbale de pass6, le verbe aryiy)er est un auxiliantq a$p€ct ; il insiste sur la discontinuite du procds (it6ration) :

(v) ...it nous est souvent orrivd dons le poss6 de pester contre des onthorogies oi il efiitimpossib/e de trouver Ie ,,Sonnet d'Arvers!"

(J. B. MoRvAN)

365

Page 89: Teodora Cristea Grammaire 2

?.3.1. Les moilalit6s GPist6miques

Les :rlodalitds'd9: ce type- gll.djsposrles suivant un carr6lf#I: Ti*:I:nrendre pour base"la valeur ( cp'ntlnti et obtenir les autrt

f, "'ilopoti,teur

negdtif :.

,,"r.;'::;,,, X l""ti:n;i,*'e;""iJt"'i"rti'quinirnt (non certain)

Lesnrorlrrlite3{llistettlitlttesstt,Iltltt.lttltliseesp:t,r.<Iesnrtrdir,lisntrtstler.itlt'ttt.

- expr.i,ree *,,ir 1,,r:'ii,ij,',ii'i',.iri"ir,.iir"i-l'riii,r,l tle l:r' ntlgrrli'isati.tr tlu nott <t't-

tain: il rt'e'sl pcs diltleur: qttc " ' ' ltrtri 7, <'I'AU' >tI)'irutres t,i"'it*'n.rotfaies d'pisteuriques tclles qtt" -1 ]':l

< rNDfcrs> p..""i;';t;i.-0., .etrer"l'-iinguistiqies tris nrtz'nc6s eu engirgt'irttt'

* '-i5:i:o.ui,l!,,lit"."stillnfu.n,6,n".t

.ir l,tq.eue tout 6.nonce, quel qu'il soit

a urrc tlirncnJioii 6irisldrnirluq l_)os:' r. pi'Lrrit',iii'-tles op6*rteurs 6ni'st6miques ftlrr(lit'-

-rnentilux. Cctlrr dirrretrsion epi-sterrritl,','"Iiiii"tiii't"fi"-t't"un"6-tluit Atre ott lrielr

'ctlle de l,opini0n, pr.6rli<:rr,r Lrgiqut,aoo,*i "ii"r,i"l, celle dc sAvolR (s' Alrs'r:'DnESCU, f976). ,Ioute enouciir,tion *',ffiii"nti*'io aeox pOtt* de la certitude

o et, dc ,,i,certit,4i; tlu hc.teur.. (r,r.tr1irr* iilu,u,J" "tpricitt'ut prrr des lexariies cld'ttrr--*

-min6s ces rnodtr,lit6s, ttr,ndis que d"Lutres'o.."ri"ei r't" p."*e.t'tet't' en surfilce itttcrtu

- rn^rqueut' rnotl:rlis:t''it tle c" t!',e' ccs i;:ft;il$Jitioaorira inrtrlicite qui--iit{it

f ttr ',, -ei,.,. -inter,r.et6c s,il corrrrrrt, ,,,,,' ,,t,,,i.iiiO ('ffiinE, soil .t'otnnre - une ttrotl:tli16

"'.' 'Sp;;s1:tltllliIi.tl,ilrliI:iiit:i',Xtrlli:i,I;lr[1"tIi:';t''*1'lli'iverbt.rte rsr*,'lLi#".1:i:-i'";" lii.,,,i,i...i,:"i"jJ,;";;'"i41,'ii"tn,'tite ltossibk'1 "Je;;i.-; ;;""' ^c'esl

lxrssilrl"''. . ,..,....ir . n..r,r,drrt ep lp'Ces tlcux tcrbes 6pistdnritlues zllrslt':t'its peuvent se lexr5lniser tle plusicttrs

:"1'E:ir*''.1*ill1it'ffi'."*':l::,lil'ii:','ii":\llil,",'"'":'il:t'.1i.*1,",'J", ''^""ir' lil forurtl 'tffi: te r.-,'i.ist'tnllli.lrle' ctotntlre plotrablett :jt --- uoire que P ,,cousitl6ret' cottllr

!.

iiIt

it,tIiIti'tI!

l['illlttli

(ii) /e crois avoir 6tudi€ toutes /es hyPothdses.(snmxox)

clorte.(iii) Ayont renvers6 Ic t€te i/ crut vair un royon de(u. LEBL-{NC)

urodalit6 :Le rerlte croire peut rtlgir rttr llutre ltrtriliir'ire tle

(iv) /e crois savoir qu'il est mort enlretemps'

(v) l'oi cru devoir t'€porgner lo peine de le d6goger to'-'U'iir. LEBL.{NC)

La locutitln- !] est il crrlire -qt^Le, qu.i therlur,tise lrr, rrrotlalite et engage- un srrjet

rnotlrr,l intlelrttttittc .'rpt'itlte I:t pt;ohitlttltle :

(vi) l/ est d croire qu'il n'a iomois rien lu'

366

(i) Je crois que nous pourrons nous orronger'

- croire f Itrf ,,setrtir,,,irvoir I'ittrPrcssittn"

()r. LEBLANC)

dlllortr-er colllllle n'ili ce tpri ne ltest pas alisolumenttt'

(LE cl,fzlo)

r,: rrrri rr.s .ii,,,,ii,:',;:lI;,'::;#;#jtil:,);:"I;|'1,;:iit'llj;i::;:;- ill)i;);it , ,,i).li 't,l ,1,'.l(':,'.:::

' ,'i,',,1,'i1,1,,.,' 1r,,,";,.' ,1,,r, $( tlt,t lo') sr)rrl'(1"r'rP''' ('tr' :

,1itt, t. .i'rr1'.t', !'t'(\t t't({' t

" rcment enccufoqeorte et Je peirse ELc cc['e' / ) fl;;:;:.::: ill;.1#!'o1," :":1tr;,;ff:,:iiiii;:;ji,ffi:#,i.i;.=,,''

' .';r) l ':r:=ji'e q::e cc' ''i3lcs de 'lc ucJi scmblent o to [o;; sivi''cs e:

ilftHifi:'

, lx) Ivi:is fi1ci ie uauve gue c'est ban' ll lcrit des trucs.sirntltiiocrtr,r)

(x)Je suis d'ovis que nous possions por lo rqute de lo montffi r,e.ris)

(xi) Je yugeois que so pr'6sence 6roit n6cessoire' (iu P. Ilolierl)

(r r) - Je ne peuxencore vous rdpondre. l"'::.:.1;::r' #'il!Ll;'#ilfl: "' doutiez-

t'"' 'u!'l

s'oqit d'une mrssion scientifque touc (J J' '\NTIuH)

so.\1,rrr, rlrs vt'trx's tl't'rpdrictrce :l'*:l'li.;[T,1ff-ti:'-r:.|b,|;ttit},|,.":f[ilr,',, ,'trrirrir", l)euvclll s't'tttplol'er comme o

rrli(lrlt' ( ROfRE : -^;. -|a <pntir oue c'6toit lo ftn.

(xiii) E1e e&it trop toin pour reconnoitre I'icriture' "tlif;.il:-'i$L'r^"1

,,,,. i, 1i,,r i i lllii'\,,rx,t$ m ,![fl l\ +t i.;|l[*h:''[' tl*ii[i "ir',

*.H[:;i;. ,t., ,le"t,.i',rt ir. : jtrrer,. r(!]fr.''' -elc').i:,[.i .r"

""\e*"i*"i' 1A. J. GREr]tAs,

,ttltli.t't t't' tlt'tnit'r i'itut{"iin"iioilihinre "r'harg6 dc nr6moire" ('

1t)iti), ctc. I

(xiv) il soit qu'il peut 6tre logiquement soup(onne"' (srrlEl'ioN)

Lt's Icsltttt's cirritctit'islitlucs d'une

,f,'t.',,i,i,,i-.t',f.'- t'"t*')fi l;Hl,tJl-ttll)e r,PllsPr s)'llon)-n€t it trrl,'.' rli' lir convict ion :

urrlditlitt i'pisterrrique tlett'r'min6e l)cur.ent"-Ii'i.,.i-tiiton* aott" rnodalit6' Ainsi' Ie

t;;[t'i";;.i' com,re nrftrqueur rle la cer-

(xvi) li o ogi ainsi porce qu'il pensoit devoir le foire'

l)e ul6rrre, le vcl'l)e sauoir tlans.u"" plljl:-: n6grrtive el r6gissirtrt une llroposi-

Iirrtt (rli<lrnrt/ intrurluitJ'p"t ti"itOique I'incertitude :

(xvii) C'6toit une honte sons p'6c6dent' Sr' Sedon' Et encore je ne sois pos si on Deficom-

parer. (AxAGoN)

i.3.1.1. Lrr motlrr'Iit6 6pistdnrique <IcEBTAN* connait une gamme cle r6a-

lis:rtrrrrs assez riche :

o $rs -n{9-c,tit,s-11or|3!!$$s: s'i?r' cerlaitt' assrtrl,' conoainctt' perntadi' etc'z

(i)Je suis'0" q'"i vas encore veiller toute to nuit' dit H6ldne"'

(s' d'e nEAuvorn)

(xv) li pense fermement que sa ddcouverte est coPircle. (in I,eris)

36i

Page 90: Teodora Cristea Grammaire 2

(ii) Quonrj ella fut bicn $drL. or. m'6vo/r cnchorrli pcr la 1rdrc de son corps et cel/c de -'.',-

prcpc;s, elle flt et soulcvo son mosque. (lu,\rilots)

(iii) ...tu n'y o Dos rifl1chi, j'en suls s0re.

(iv) S0r quej'oi quelque chose de brAft dons

(lr t:r,rizttt)I'intdrieur.

(A. rrAN(tE)(v) ll est certoin d'ailleurs, gue notre connoissonce trop imlorfaite des foits accomplis ne

nous fournit pas res irdmenls ndcesscjres d la ditetmination exc(te des fcits'. , ,/y, 11 -'-1, i ,,., ', {- , , / , (lbid.)

a tles irrlr.erbrrs urotlirlisi,l,nt} i cerlaiilement, cerles) git,rameilt, assurinte nl, it. -

coup giry, pour sitrr'ltarJnitemenl, absolumenl, ainsi tlue I'ir,drerbe bierr qui 1x'rrt- foncilonl-rer coinrne nrotlalisateur de lir, conviction :

(vi) /l 6tort certainement /e type le plus intelligent quei'oie connu...(r,n cr,6zlo)

(vii) Le trovoil conscjencieux de R. Morrast contribue certoinement (...) o ddtocher I'impor-

tonce des ropDarts cornplexes entte litt€rature et socidtd.(Bulletin uitique ilu ltore lrangaia, no. 360, 1975)

Les arlverbes certaineDtent et silrement peuvent figurer entre deux p&uses

d'6nonc6, comme des substituts rnodalisants :

(viii) ,,C'est donc qu'on sovoit qu'il ovolt disporu?" demonda Gu€roud.

,,S0rement" r€Dondit V€ron.(r,r cr,rizlo)

Les adverbes certainement, certes, bien, siir peuvent, avoir une valeur modirl()plus att6nu6e et. ma,rquer tout simplement, I'approbation du sujet parlant dans tttrdialogue rdel ou inrrginaire :

(ix) /eu d'enfant, certes, et ce gui res(oit d foire n'offroit oucune difficultd-(M. LEBLANC)

(s. de ruluvom)(x) Bien sAr, on revendique pour obtenir.

Les Iobutions aclverbiales d co,ttp sfir, pottr sdr iudiquent la valeur modir,le< CERTAIN >:

(xi) ... une phrose, un tic mtlitoire, un nom de lieu qui lui indiqueroient d coup sOr quel

ovoit 6td son emploi du temps...(r,e cr,bzlo)

(xii) Pour s0r, nous vous donnerons un coup de moin.(DFC)

L'adverbe assu,rCnlent connait, les m6mes emplois et la mdme distribution queles autres adverbes de modatisation: op6rateur de phrase, substitut, adverbeinfiltrd i, I'intdrieur du g3oupe verbal:

(xiii) - Viendrez-vous? - Assurdrnenr.(xiv) ll foit froid dons cet opportement; le chouffage est ossur6ment d€fectueux.

(DFC)

L'adverbe' absolumetty.,est porteur de deux valeurs modales: 6pistemique(approbation iitansiVal-Jt apoi4ique (,,obligatoirement")i --'--"

(xv) Nous sornrnes absolument du m€me ovis.

368

(x.vi) Por ce temps, il fout obsolument vcus couvrir de vOten:ents chouds.

1.r'u,1g1'tlrc lxtl'ttitement it^tsiste sttt' ltr' r-0l'ltcitd

(xvii) Vous ovez P,orfaitement le droit de refuser'

(Drc)absolrte tl'nne tffirn:irtion :

JJir,tfontltiontrtltir,trttitconllnerrtrrrxlrplrirtnt:intensiftl'rrrrautrorrrorlalisarttlrrrrtirl c.r*rn.-. .rr. CterrrJni',rilr^ ,* if',rl*t*r: le .;etnrntismc tl' r-et'be datrs

lr s{.ns (l'rln ilccolnPlissctnent sur :

(xviii) On gognero bien lo guerre sons toi (s. de nuuvo*)

(xix) l/ sovoit bien qu'il €toit /e plus fort'(BoILEAU-NAnCEJAC)

(nrc)

olt,slrreutiotrsvtrt'llillesaaoirlacertituileqtrcra.ooirl'assu'ranceque:

(xx) feprot eut la certir.ude qu'elle disoit vroi. (Ibid.)

La valeur epist6rnique < cER'rArN ?. peut 6tre exprim6e par la n6gativisa-

r i,,,,,t.,*';16.-r;;rr* qui tilttuisent I'id6e d'incertitudeo re verbe aourc, i"\i"ioime t'eg*ti"u toi-"-'o-'Y19{fg3$!}^"t l"

,lidttrit. oui n'est pas obligatoirc):- -'.+*+!v-_ -(xxi) ,,renez, je ne doute pos gu'il ne rne re(oive'

(M. LEBLANC)

(xxir) /e ne doute pas qu'il accepteroit si i'insistois' (h p. Robert)

-.--l,c sultionctif n'est pas n'llsolutnent oblig'atoire dans le ilictunt nlodalis6 par

t,'" p;;i;,r.j(xxiii) /e ne doute pos qu'il viendro (qu'il ne vienne)'

o les rrtljectifs motlrr,lisant s inilttbitable, il n''est pas ilouteTt'o qu'e P :

(xxiv) li n,esr pos douteux que Eororo, conello, Apinoyletsherentd ont systimotisd' chacun

o leur moniire, des institutions nouvelles. (l6vr_srn,luss)

Le rn<xlir,Iisan t iL rf esl pas ilouteur que modifie w ilicl'u,nl, au subjonctif (avec

un ne expl6tif) ou ilu nrode indicatif (sans tte)

(xxv) ll n'est pos douteux qu'il n'oit (o) roison'

.olesadverbestltdilt.rute(etlaphr'asemodalisanteiltfgapasileiloulequeP,ar. r;;.;.T,'-',r;i;::;;r'r,)i aorri, sans ilou,ti-si,rs oucu; ilolde, sarts te mainilre&,ute, sa,rs l;riioii alirir*iirit , d n'eh, pa,s ilou,ter, sans Jauk, etc':

(xxvi) Sons doure, il y o des moments d'extose 00, en une nuit l'outeur abot trenle poges'

(ulunors)(xxvii) Nul doute gue cet ensemble ne trouve lgo.lement un occueil fovoroble'--

@'iti,:ti'i "itiqt''e d'riliore frang&is' no' 360' 1975)

---- ?.3--1.2. La certitude peut porter non seulement sur un.fait reel' mais aussi

1-ut.y,, fait ratlisable (imminenl)ou non.o,J'*oi. q'i " etO sur le point de se

r€aliser (imminence conl rec&rr6e).

369

Page 91: Teodora Cristea Grammaire 2

(vlll) Cc chdtcott est, drl-on, un dcr plus onrlens de lo rtgron.( l)['(')

(ix) Un vot'oEeur de commerce qui le connoit et qul vlent d'orriver olftrme l'ovoir renconlr(hier d Brest...

(sllI!:rioN)

Lt'vrrltrr croire thltrs rlcs sui[t,s (:orl(litionudlcs s'illftrtrt en cntiry. it, l'cn trciret'trud Une uttii,trtrr tltr detiuthu[ent i l'qrlrtl rltr; propos dlunr Ilcrsonlle :

(x) A I'en uaire tous les outres son( des incopob/es.(DFr)

Le sulrjonclif tlu verbe scuoir en llropositiorr r6gisstrrte ,Je ne sache Pas qtteou conlnre c'xposzr,nt en fin (le phrase que je surhe, urt.lu,rtt que je saclre est ltntnodalisirnt du mode rle <listance :

(xi)/e ne soche pos qu'il oit foit des €tudes de droit.(xii) /e n'oi rien vu dons /es journoux, que je soche.

(rn cr,6zto)

J,a m6rne idde de r'6jerve prudente est exprirn6e i I'rlide de l'erpressio\ d macott,ttaissance :

. (xiii) C'est pourtont, d mo connoissance, lo seule expdrience riussle de poesie reDroduite enchoine...

(Nouoelles de Prance, no. 19, 1977)

ll parait grre fonctionne cornrne un rrctualisateur du testimonial :

(xiv) , poroit gue des r$docteurs orrivent en voiture... (sr,rror)

Les prepositions sellru, il'apris introduisent lir source all6gu6e tl'une mtniirreobjective :

(xv) Se/on les .journoux le mouvois temps ne vo pas'durer.(Drc)

Le conditionnel dit de prudence est un tutre moJ'en dont dispose le fia,ngllispoul expritner cette nuance modale:

(xvi) {.e molode seroit hors de donger.

i73.2. I.es modalit6s d6ontiques6

Sur Ie plnu linguistique, krs e-rpressions d6ontiques sont des opdrateur$ dolltle dotnirine est celui des propositions. Ln langue 6tablit, une distinction entreles enonces qui impliquent un contrat injonctif ; il eriste ainsi des phrases tle-scriptires (ilJaut, ...,Dotlsileaez.,.)etdes phrases prescriptives (Jailes ...rparlez! ).Les phrases i, modrllite deontique descriptive sont des irnpdratifs rapportisdans Iesquelles la pr6sence du modalisant n'ilffecte pas le statut de Ia phrtrse,conrme tlilns le cas de l'inrpdriltif.

I:e carr6 sur lequel les rnodalites deontiques sont projet6es est le suivant:

oblig atoire

pernr i s

i nterci i t(obligatoire que non)

facu I tat if(ncn obligatoire)

l,r'ni tttrxlillilrix tltlotrlitttto" sl llt'isst'trt irrlttlrt't"lt't - tttr. lt'rttlt's tlt' tttlrtl:tlitrlr

t,rr.litir.r,s (.\..r. (:ttl.:tii.r*i' fflif;1. l,r's trrrxlitliitis (l(i(tlltitlrtt's sr'(':r.ir(1t[r'iit'rri

r.rriuilr, pirr lir rr:rtrrr',' ,iiii'i,]itt,tiitl,i ii.' 1,, trtrxlififirtiort rltt'r'llts itplxtrlcttt :rrt [)lt'"rlir,rrt. t.u xe rliff[rr*rrci,iiii' l.ii ,."f,, ttt's r'txlrrlitt:sd',isl(r*ritltrt's .tt :tl(rtlittrtt's'

r:,, .,it,r tlrtllt' tlt's rrtorllrtit('s virttt:ltisltltlcs'

i.;1.2.().f,tlrtrcsllt.ittt(.rlilur0dillit6rlirtntitlrrt<0l}t,tti.\Tourt]>(,tlstlsel.trlr's ttttttlit,lisitttts sttir':ttrts :

olcs ;rtt-tiliirires tle tuottrr[iti' : .falktir, druirI,tlr.(,l.lrc.firlloirlx.trt0trcsttir.id.ttnrtolrriturletrirgiratrssiundtr,tiftlela

1n'r.,i,itt" itrtitesset qtri tr'est pirs olllisittoitt' :

(i) ll fout de lo pers'lveronce pour rdussir'

1ii) tt nous faut une centoine de coolres. (8. I,IFIRRE)

srrir.i 11,un intinitif, fnlloir it le rirle cl'erpt'ittttrr tinc oblii$tion de caractdre

gdrrtlr'irJisrrttt :

(tii) ll fout opDrendre d foire lo moindre chose de ta faqon la plus gronde' --(ueunors)

Iirr position d'op6rateur de phrase,./olkrir s'irrscrit tlans une structttre i agentif

(sujtt (Iictrll) deterrnin6:

(iv) ll ne fout pos rester trol longtemps enferm6' l! fout que vous -sortiez'(cA\tus)

l,,ir,uxilirnt r?eDoir, constr.uit ir,vcc uu notninill de rcction directe et datif du

lrt.rr.i11ai,\,.*, exprirne une obligrrtion rn:rt6r'ielkr ou tnorille :

(v) /e lui dois lo vie souve. (urC)

(vi) /e lui dois le montant des r6porotions qu'il o efflectudes chez moi'

( tbiit. )' I)ilns ce c:ts, det'otlr est le modalis:lnt d'utte.phrase rdduite.en-surface'

I)ilrrs li\ structul,e i.rti.ritir"t", daooir e-xprime ttne obligirtiotr irtterne ou ex-

ttrnr'. et suirant l" t.,,.'p"'oi;".-f",fu"i if se i'onllline, I'glrlfitltion Inorale (contli-t'ionrrel) :

(vii) /'ourors dA b controindre d se foire soigner'(.r. .r. lxrrnn)

- Lss tleux verbes peuvent esprirner I'ilgetrt determine du diclurrl' le verbe

/.u,,;:,.;;;ri" i'"',I*"""o,r*t'uctions ditf6rentes i l:r t'onstruction al'ec legime indi-r(tt etil.';.t-t.;;iio.t ot"" un ttrode personnt'l dnns le ilictrt'nt"

o tles structures itnpersonnelles

. Il fuut r.enrilrquer tlue ccrtains rrdjrr.tils, ilinsi qtte les adverbes ('orrespon-tlants, prrrverrt eti.t au*si .des ruodirlisir,rrts a16rhiqut's: obligaktire, obligatoiremenl:

(i) ll o rot6 son exomen ; c'€toit obligatoire. (alethique)(ii) ll est oblisotoire de se Dr6senter o Zet exomen. (deontique)(iii) il est obiigotoirement replre por res rodors aes ov,onsr"

J. ANTTER)

(iv) Vous posserez obligotoirement ou secrdtoriat aprbs l'exomen'

376

(non obligatoire que non)377

Page 92: Teodora Cristea Grammaire 2

Pirnrri !,,s iil'lrr,s :)lli::;l]ri,l;::],l;:l];i;ll;,i,::il::i"'-- ott l,*trt t'trl*ttit'i tt(i'''|x

sairr, irrrli*2r'ttsrtlrlr', r's

(v) Il esr nfcc:soire de Io sdicct'o"r')'r\,,!,;::u[:"t;r'r.t',.:,:,f,oi,i: 3,.1976).

(vi) rrdrcit en cffc: in:6ror;f" * tt,;:ii';:',i'T';',,0"';,":1":"r"i'rf;?i'

(lt't'trtittes stI'lt('turt.i ilrtltersortritllt's explitucnt urlt) oliisltion soti:tlincr':

il cctt.eient, il turtt ltit'tt'r, ttc' :

(vii) ll convient que choun fosse un effort'

o tlcs slrttt'ttll('s lx'l'sr)llll('llt's(rertiritrs

'erbes ') \,.lu'if;i\';:is'sivt.: itrr "Dligl'

ttre Jot'ci'

gnli,r),l"oi;.' "xprinrelt I'obligrlt ion e\terne :

(viii) ll o 6t6 oblig6 de r€porer les d6grits'

(orc1

lctttt, ilte illils l'tltli'

(orc):i?

ii

La m6rne virleur trrrptrrir'it tr'ussi :t'tec l-: ;?.!,? ;3'iqfl1,{'iiff'#|;i) &vec lrn

or,i"t',ii,'""i"a" i,r, p*' *itirre t'otrcertr{e (suiet

(ix) C'est lui qui nous obtige o nous d6fendre' (aorr.nlu-xmcuac)

f,am6tnevrllertrrnotltlletl'obligatiol'rexternepeutOtl'el'endueil'lr'irletlef'"*pr",t*io" iol,e 1 pron. drr,t. f esl:

(x) Force nous est de posser sous ces fourches coudines' (B. PTERRE)

l,a Iocution auoit' besoirr tlilduit ltl vitlertr (ollligation interue' :

(xi) /,oi besoin que vous veniez le reconnaitre Quoi des orfdvres' (smrNol)

7.3.2.1,. Lcs rnotlalites tl6ontiques..t 'Pl'"* > et -< TNTERDTT > s'exprittrent

pir,r des lexi,res ,.^rl;;",',";i'* 'r".riii,aw, r,,tr'iiiie "t tu*'t synonyrnes au'to,iser'

iliJenilre, etc.:(i) vous permettez gue je fosse narcher le ventiloteur?

(srupllox)

(ii) Je vous d6flends de me porler ainsi' (u. r,*r,mtc)

Lt rnotlrr,lite < PERlIls > est traduite aussi par le verbe Ttowaoir (possibi'

lit6 exttrne):(iii) Vous n,6tes pos obligte d,overtir vos h6tes que lo solle de bains est libre mois vous

pouvez le foire. (Le rrai saootr aiare)

Lc\itn'bepotr.ooirilpp*l'aitaveceettevtr'leurd:r'nslesdemandestleperurts-sion: Prtis-je "'l

Il1Ivaleur'<ITACULTATIT.>s,obtientparltr,n6gativisationdesmotlalisantsdutertno <oBLrGAl'oIn'E>: )a^a*ht

(iv) Il n'est pos obsolument indisPensoble que tu fosses cette ddmorche'

378

?.;t.'J-'-1. Lt's. tu)ti()lrs tltrrttlitlues tt'1lt]]]]i::ttt vt'l's ttt's 'lr(rlion'i (lui ltril' sortl

,,,r,:,.(,,,r(i('i. ',*i,,t,,u,,r,,,1*.'i,,,,ii"iri'"":ll'll:lli:'l:l'ilil;iii,]li:';l:,;,,'1,'''.ll;1,I,:;ll:i:li:jli,,:l;,,,]i'l,t;";,il;:,ilfi::l,'l('l.l':,,,i.-.;llli.''r,',"11,.i*,. ",,i: "lii'iirrirt

irrj.rr.tir : 'lr'l'.''li'lt'l'

ll: .l' ; i;,;;;;;,,i,i,'1"i1'r., r'1r'.

?.3.3. t,es p6{alil6s d6sid6ratites '

1.,'s tI:nrlrrliti's tlr"sirli'tlttivts vtttl'tles trrodirlilcs 'rirtttirlisirtrlcs'r{rti sc rfitlistttt

irrr::rri-t ir1rr..ir.rrl 1,,,. t;i;.:i::;;'-'**rir,* rlc *",1r^,ll"1i'iiutltir'r"- it r'lettr tr:pes essc,ti('ls :

. \(''Irl:"'I\ ""' "ill'llllllll.iii,;1");;.i),,;"lil'1,,f li;l".1J"I;'Jui""f]''"'*''''i

a \1'l l)iIll\ (ltll I

,,'i:, i;lll'iltr' 'i'tic I.ttt l:t'tit' rrt's rcrbcs,I-1;,1,1lit:lJ\:li.lll"-iii;il,;iifli;t,,,,,,'i.' ,ti,li.i,l,'i. ttttt,rdrt' r'lt:' rtittsi tlttc tlt's t:l'lii]

l;ri,rir"il:)ri')o r1r, ett;'

i,i,,- ,,.',,',,t 11,i(' ; 1r:r'P'" brltler tlr.' ut'"' -tlllll,t i urrc rl,.lrlt' t,ttiltltt*l iott :' i:i,r:l;il-ii,illi,l;iit;,fi,,|,.111 il.11i[i.;'.1 1,:-i'iri.i"r. re trittur* eri'lt'lt rtn

irriirritil :

(i) ... i'omirol Poterson d6siroit seulem ent prdparer I'ovion irso;'ti':i'g"iit'0"'

(ii) fu veux fotre comme si tu n'ovois pas peur"' (lr, c16zro)

(iii) Je souhoiterois\pouvoir vous rendre service' (orc)

l.t.r.crbct.oltltlirestaussirtrtirttxiliatrttleper.sonntlisatiotrtlansdesphrases,1,,i ,:i,urrg,:tit rttt sttjet [- '\rriute]:

(iv) Ce bois ne Yeut Pos brAbr' - --(v) Le so/eil ne veut pos se montret'

,or.rd HANSE, 19?1 : ?51)

. o lt, srtiet trtotl:tl est tlifferent tlu sujct rlic.tal ce qrri se trrrtltrit par pltrsiettrs

r'oll.l lu(.1 iotrs ltussilrlt'. '- ttttt' constt'tlcltton h Iuode personnel sulljnnctif

(vr) ll ouroit 6td souhoitoble que cet ouvragt 1"'1 olt obtenu le prix de lo Nouvelledisput6

o Nice.(Rulletin ctitiq.tte iltt

-liure f ranqais' no' 355' 197?)

(rii) ll ouroit souhoitd qu'elle soche tout de IUr' (nou,rlu-xlncnJAc)

(viii) le voudrois que tu remontes ici' d lo moison' un de ces jou6 t'lfzro)

- trlle constt'rtctiotl i sujet tnotrte :

(ix) Je vous souhoite de r6ussir.

'i.l-Y:::,[ ;Tii::?J:lre qui irnpri.queut ttn tresre rre 1u]j;.cl1vit6 plu's gral1l

t.' IX'tl'i'rtt se <'orrstt'uirt' rltt'itvct' ,t" t""t",'i''l'.le;;ilirnodtrl trtrrnt identique au

'uj(.t (licti\l:(xi) ll meurt d'envie de roconter son histoire'

Le h'ittrgt,is rlispose lttssi tl'ttn auriliaile optatif i pult'toir:

(xii) Puisse-t-il r6ussir! 379

Page 93: Teodora Cristea Grammaire 2

l,,r Lrrttllltlt /ti,il,,1'tt,r,lt,t,illlllll|| llll\l'('lll'rlr'Iltl'it l'l'\llt'llllI l''l'lllt'llll'lll l(' lrll

lr,iil(,rrr) 11,ri,vir rlr,'rl y ilrt rlt' lrl frlrrrr'! (,. l.t.:ttl..\I(,)

1,t,.. \.r.t.lrr.,r I i ,l.r.trsiorrI rlrri orrl tlll.('(,ltl('lltl rlir'tlll [-- 1''t'1't11';tllk'i sotrl tlt's

r','r'lt.'. rltt t r'1rt' itilt','1 Pt't'ttilt':'' i1-'rrdc, .sr. !llrnrltt rlr' t'1t"

l,t.,r,r.rrrit,r.,1..",*'tr,,:ti.'*,''ir,fr,,,lt,il ,;r, vsrlrt'<lict:il il,tl slll)iollt'til; s'il r''i *ttt-

lrlrr.ri i lir, lir,,rr. ,rffirr,r,riiric ii pi.i,fl ,',,i.,,itlct' lir, Pri's{'ilce (l'ulr x'' lrl(xlirl :

(xiv) Evrtez qu'oi (ne) vous entende''1xuj

Je ne purs 6viter qu'il m'entenCe'

r?.3.4. Les',modalit6s afte€tiits'

Le s trtotiirlil t,s irlfect ives sorlt les urod2tlites qtli e\pl'itnent .une estitttiil irrtt

tlt' r'r' tlrtt' r'rtl.ttl lt's ,,ili,it'' '1t''"i.,ippt"

r --1i 11r11' p"r'r.rtrn9 qrr -i ttne colltt't ivit e

tll. ltor-r. & .l . Iirirruri... ifr6;: lt;l). lr* ,i't,iti6n* enltre la logique itfft'r'1i'r't'l

1, lr,rgir,gc s()rrr (lifficii;i"\';;;,;r.; ;-i;.'',,ii-trwa,,,rit se g*rtle1 tlt, croire q*'ttne

rltirnillcur,tiotr .igurr*,,*" 1iui.ti'' -;it"r'rirl' entre lcs choses senties et les cltost's

l)t.trr1,1,.'r (1.'. Illl.t'.\o'1. l9'.16 : .-r391.

Les tnotiillite- *iti*iit"*. tlbnt I'exllression linguistique est ertr6tltettteut

.,o,n,iill"'"i',i*.r"irr"..,'prr,rl,ii"iif io,.t tle rndme 0tre i'lir'ssifi6es en plusieurs 1'vpes

st.rctur6s irutorir,t.,*'iti,i,"rr*ions setnarttiqiiu'* i.rit""t"s: Prospectif /vs/5

i ;;;;;p " "fi r "i fi';;;r:abie''/vsi D 6ravor ab-le4

?.3.+.0.l,tlstrrtrrlaJit6sir,ffectiveslrrospectivesser6irlisetrtpttrtlesverllcs:ltdes lrtctttitlrts vt'rll:llts :

o I i Frn-ortillle]: espirer, cotttpler sur, esconpler' eIc'

I)tl ces ',-1'1'lrts seul le vet'be espdrer est un r-r'lli modillisant qui peut motlifier

untl pt'tl!ositirltr tlicrtille :

(i) ll se sent d6ja beoucouP mieuxet il espdre pouvoir reprendre ses fonctions donsquelques

semcines. (Drc )

o [- Ftlvtrtit,lrlt']: craildre, atrtir peur, apptiheniler' retlottlet' lrentbler' elc'

(ii) E/le o seu/emenr peur que vous lui repreniez so PouP6e' (srrrox.ti)

Ctlsvet,|rcslrcttvetrt,c()lnlnalldl'l.unrlerrtodalexpl6tiflronobligatoire:(iii) J'oi peur que ce ne soit trop fotigont'

(CALEF)

7.3.-1.1. Les rnotlirlit6s rr,fftrctites r6trospectives collnirissent une- gilnrtnc plus

r.iche de procetles ,f"'r1",,,"fi*,ntion ; 1'g1'bes, i,tljectit's, ir,tl'r'elbcs rnodalisants:

o [ ] Irl,r'or:lble]vcrlrr's : se rijouir, elo.atljectifs : ltet,ert.t', ru'riiirtrrar:i, enchanti, satisJait,.f ier' etc' I ilou'r' agriable'bon' etc' :

(i) Nous dtions frers de notre prrse'

(ii) ll 6to,t fourbu, mois heureux, heureux d'ovoir occompli

(sIilENoN)so tdche.

(.r. r. axrron)

o [-- Irltr-ol-rrlrk'l

,,.r,,,'],' r,'rTreltrr, t!t:p!ttrtt' (sr' ) pl.uinirc' r,tt'" '"i,ri tit

'J,'ro,, i:*ti de les cvoir dlrong6'

(,t) J'oi foit 'gecttto'tD de mol et je m'en repens

ll t'rislc tlt's rrttitris rlrti sottt itrdiffercttles

-r,,',,'i'I', ):;;;'r"rl";l' " l"1tri'lirer' tlitetter' elc'

(vir) ll oimoit d la voir r6fl6chir'

:rtl]t'r'1 i [- : lt'i'slr" ttt(tlltt'tt t't'tI t'' ttr" " dlxaqrdt'hle'

t'l(":(vi) ll semb/oit m6ionient

111[1'1,1'l rt's' tnrll lt e I rt tt *P ttI P tl t]

(vii) lvlolheureuse''nent' nous

de n'avoir Pos 6t6 invit6'

(viii) Pcr molhe'Lr' mon Pouvre Gilberl

Daf lntlllt?Ur, elC' I

';:'r;;,:;:;;'n," ro'" une id6e exocte de ro siiuotton

(8. I'IERRE)

- vous sovez comrne il est [oible"'(rt' luurasc)

rli r ! ltr''. i lt' ttt'' tts''ttt''ttl' ltrtl lttttltr't"" ('l("

,,,r) ll 'r"'r""rr:'.' t" J''; J u"jj JrJh\' (' " /

' ',,1,''161r5 '11

- 'o'jr i rl J0tcJll'

( I i'rt t il i tt cril itltrr rl tt

l'tttt:5 Potlr Po(t:(

/irr'r' .fi'r rr qrris,

0(, Prre, trouvcr)[ /cs nlctl/surrs

rlr. ili], Itlii)

(r)FC)

t.ttSt. i0iltilruyf_. t'1(,1.

( llol r,ii-{r--r'\lrcL:'I'lc )

du fold du ceur'

(rI. r'ERLA\c)

i nsupp,trtalie, i tlrtlitable' p(niblc'

r\ I,oppositiol Pro,spectif /vs/ Retro-

(BoILEAU-NARCEJ AC )

;.{. (.ON(]I,USIONS SUR I'A }IOD'\LITD

r,.i,urre rres,,,,rr,rrilel,."".-l,"J,illli-,1i,,:"';Tli*:..::l!xlId;.qi-i:{i'$iiii;l,li tt,,s r',rtttplettrent:rires -

l:i, Jr\rr .:::r, lrJr''iliiil.tiix iilil''t',;* ***li:itiij,:ilt,1*lH'il$;,.,:i;.:

't',.ii ,;i,, .i"-,ti...lpti,,,'s s'irrrpost' tl'itboru^co""""u,,rii'0, *tt* *" rctile i I'usage

i-,',, ,irrtii,s,,,i. i,'.',iirr"tt'trls tririlcttt"lt*'l:.'lr^r,,:;l:il';;iiiJ-^plusgratxlrlt't*t'irux

ifi,lliii:llii;l';1,'lltlil;":,l::llllln'li;,:::J,t'*,ii$jt;rii .t,l'lllrr iil';.'i.: J:Yl;3li:

ilI j:iiilX'1,'il iill'll;:U,i,:Xf..li,:";qlXX*:il,'l:':i; -"i.ii"ii s.icte*re"t 'lr,.,''lo.

,tl.,.iy,tirr,iirr...'1L l r.rnri.ri'r.i, to;o : 3;' , ..le lrr lirrguistiq.e soiettl irtsep:trrtbles

, ,,iilllliru'n,*llilill'* l:'li:!!:il,i":ffi'-*Ihliriiili lt il",'l,lill,,,t''n,J.,tt-"i1,rii*-i 'i:," .'ii,'i. i:,',t utle rlcs manift'sliri]:X"t^;;,il Jtrirngir.e, (.a. Iil, catdsorre

u ll[l l l n',r" i il;r'. tl * ji* lii)'.i,,1mir,{lr : *i iil i',!

l -ilH

ii*,rrililix[i;, i X

li.til j- : ii* tf ,"Ji $iiu.- :6fi ;l r xil l tli l i.:::,i1. u'i " n*

ptrspc.tir,[-plii- t,iti;;;;"0"-'r'^nlnrv*e dc la langtte' 3Br

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