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Revue maçonnique Haïtienne - Grande Loge Nationale D’Ayiti

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GGG R A N D ER A N D ER A N D E LLL O G EO G EO G E NNN A T I O N A L EA T I O N A L EA T I O N A L E DDD ’ A’ A’ A Y I T IY I T IY I T I

MMMARSARSARS 6001 A. M.6001 A. M.6001 A. M.

Pour une franc-maçonnerie haïtienne enfin au service d’un humanisme haïtien.

Antoine de Saint Exupérie

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Coin Initiatique

Questions de Société

Questions Politiques

ique Symbo « Si tu diffères de moi, mon frère, Si tu diffères de moi, mon frère,

loin de me léser, tu m’enrichis !loin de me léser, tu m’enrichis ! »

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Joyeux

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A l’occasion de ces fêtes de fin d’année où nous célébrons particulièrement, pour les uns, la Naissance du Christ notre Sauveur, pour d’autres, le retour du Soleil, la Grande Loge Nationale d’Ayiti vous adresse ses meilleurs vœux de santé, de succès

et de prospérité en vous invitant à vous approprier les maximes suivantes :

« Ne demandez pas ce que l’année qui arrive vous apporte. Mais décidez ce que vous voulez faire de l’année qui arrive! »

« Ne demandez plus ce que les pays amis, l’in-ternationale vont faire pour notre pays, Mais décidez de ce que vous voulez faire de notre pays et pour ses habitants et engagez-y vous. »

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Mot du Sérénissime Grand Maître Cantave Henry GATEAU

MOT DU SÉRÉNISSIME GRAND MAÎTRE

Mot du Sérénissime Grand Maître ………………….. P03

Editorial ……………………………………………. P05

CHRONIQUES

Histoire de la Grande Loge Nationale d’Ayiti P08

COIN INITIATIQUE La Franc-maçonnerie, Ecole des Bâtisseurs ……. P16

Travaux des Compagnons ………………………… P19

Traité d’Amitié vivant & fonctionnel …………. P19

Message de la St-Jean d’Hiver …………………. P22

COIN SOCIÉTÉ Le Franc-maçon et la santé ………………… P24

A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers

L a Souveraine et Puissante Grande Loge Nationale d’Ayiti, par mon organe, en vertu de ma charge de Sérénissime Grand Maître, en cette période de fêtes

de fin d’année et du nouvel an s’adresse à :

- La Franc-maçonnerie Universelle en général,

- La franc-maçonnerie Haïtienne en particulier, notam-ment

• Le Suprême Conseil des 33ème d’Haïti

• Le Grand Orient d’Haïti de 1824, son Sérénissi-me Grand Maître, son Collège des Grands Offi-ciers et tous les dignitaires de l’Obédience,

• La Grande Loge d’Haïti de 1961, son Sérénissi-me Grand Maître, son Collège des Grands Offi-ciers et tous les dignitaires de l’Obédience,

- Toutes les obédiences sœurs connues ou inconnues de notre obédience

- Le Suprême Conseil des 33ème de Brotherhood,

- Toutes les obédiences sœurs étrangères auxquelles la Grande Loge Nationale d’Ayiti est liée par un garant d’amitié,

- Tous les frères et sœurs maçons et maçonnes répandues sur toute la sur-face du Globe et dans le Cosmos

Pour leur souhaiter ses meilleurs et plus sincères vœux de Paix, d’Amour et de Joie !

T. Ill. F. Cantave Henry GATEAU, SGM GLNDA en troisième position, de la droite vers la gauche ; entouré de 5 SGM le jour de son Sacre

COMITÉ DE RÉDACTION DE LA REVUE

Directeur de la Publication : Daniel LOUIS-JACQUES

Directeur de la Rédaction : Jean LOMEGA

Assistant Dir. de la Rédaction : Dr Henri Robert STERLIN

Dir. Des Relations publiques : Max ADAM

Trésorière : Mme Berteau MILIEN

Directeur de la Publicité : Monaco JOSEPH

Resp. de la Photographie : F.: P. M. Grégoire SANON

Secrétaire Exécutif : Mme Berteau MILIEN

Resp. de la Distribution : Jean Hubert GAUTHIER

Mise en Page : Edition Alpha & Omega

Conception & Maquette : Dartiguenave LEON F.

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ART SYMBOLIQUE - MOT DU GRAND-MAÎTRE

Que la célébration du retour du Soleil, placée particulièrement cette année sous le signe du changement d’ère planétaire et ce nouvel an qui arrive ravivent en chacun de nous le sens premier de l’Initia-tion !

Qu’à cette occasion, Le Grand Architecte de l’Univers opère en chacun de nous de façon à maintenir notre boussole calibrée sur la direction de la Lumière !

Qu’ils éveillent notre conscience sur notre devoir envers la patrie gémissante en notre qualité de franc-maçon devant travailler constamment au perfectionnement spirituel et moral de l’humanité !


de fin d’année et du nouvel an s’adresse aussi :

- A tous les chefs d’Etats et dirigeants de la planète en général,

- Plus particulièrement au Chef de l’Etat, sa famille et aux dirigeants d’Haïti et leurs familles

Pour leur souhaiter ses meilleurs et plus sincères vœux de Santé, de Sérénité et de Succès dans la lourde responsabilité qui est la leur.

Que la Lumière du Soleil dont nous célébrons le retour sous les auspices du changement d’ère planétaire ainsi que l’énergie du nou-vel an leur indiquent la voie du bonheur pour tous !


de fin d’année et du nouvel an s’adresse enfin à :

- Tous les frères et sœurs, de quelque courant initiatique et/ou religieux qu’ils soient

- Toutes les âmes de bonne volonté

Pour leur souhaiter ses meilleurs et plus sincères vœux de Fraternité, d’Harmonie et d’Union !

Puissent ces fêtes nous rappeler à chacun de nous la Loi de la Convergence. Tout ce qui monte converge

Puissent-elles nous inspirer un œcuménisme nourri unique-ment de notre foi diversifiée en un seul et même Etre Suprême décliné en nos diverses appellations et manifesté à travers chaque être vivant !

Et, enfin, puissent-elles nous amener à investir chacun son charisme à travailler à l’avènement d’un monde où le bonheur prend corps dans le vivre ensemble !

P our que ces vœux dépassent le rang de simples formules de circonstances, l’Obé-

dience que j’ai l’honneur de diriger vous offre un nouvel organe, creuset de pensées et de philoso-phies libres de tout préjugé et sectarisme, tremplin

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ique Symbo

Siège Social Grande Loge Nationale d’Ayiti 20, Rue Faustin Iier, Delmas 75

BP 13150, HT6220, Delmas, Haïti [email protected]

Une revue bimestrielle au service de la Franc-maçonnerie univer-selle en général et de la franc-maçonnerie haïtienne en particu-lier.

Envoyez-nous vos articles et vos commentaires au :

nouvel organe, creuset de pensées et de philosophies libres de tout pré-jugé et sectarisme, tremplin d’idées nouvelles, positives, matière pre-mière pour la transformation de chacun et l’embellissement de notre coin de terre où il nous est donné de vivre et de participer à la création.

En vous renouvelant à tous et à toutes les vœux formulés dans ce message, je vous invite à vous approprier l’espace de cette revue Art Symbolique ! Qu’au gré de vos pensées et de vos écrits, vos rêves de beauté prennent forme partout jusqu’à transfigurer notre cher pays !

Lu pour vous ... Il est vrai, sans mensonge, certain et très véritable.

Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est haut est comme ce qui est en bas, pour accomplir les miracles d’une seule chose…

… Le Soleil en est le père, la lune en est la mère,

Le vent l’a porté dans son ventre, la Terre est sa nourri-ce ;

Le Thélème (la volonté) de tout le monde est ici ;

Sa puissance est sans borne sur la terre,

Tu sépareras la terre du Feu, le subtil de l’épais,

Doucement avec grande industrie.

Il monte de la Terre vers le Ciel et redescend

Aussitôt sur la Terre, et il recueille la force des choses supérieures et inférieures. Tu auras ainsi toute la gloire du monde, et c’est pourquoi toute obscurité s’éloignera de toi…

Hermès Trismégiste. La Table d’Emeraude.

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Edito par Dr Henri Robert Sterlin, Grand Orateur

C onçue dans le domaine des humanités classiques comme une époque sombre pour l’avancement de

l’esprit et le développement des sociétés, le Moyen-âge, contrairement aux idées reçues, a permis l’exaltation des valeurs nobles ayant amené les hommes de ce temps à s’élever à la dimension de la Transcendan-ce.

On pourra certes toujours continuer à épiloguer sur le carac-tère extrême, brutal, voire excessif des fanatismes religieux culminant dans le règne – on jugerait absurde – de l’obscurantisme romain lancé aux trousses des savants des libres penseurs, des philosophes engagés dans le culte des valeurs et la connaissance ou l’investigation de champs du savoir dont la Renaissance dégagera, le moment venu, les grandes lignes de perspectives.

Si les noms de Rabelais et de Du Bellay, garnissent de stèles admirables les avenues de la littérature et de la poésie ; toujours est-il que, à l’ombre des conflits ayant surgi entre le pouvoir ecclésiastique et la contestation philosophique naissante, apparait et se manifeste une VOLONTE puissante d’œuvrer en marge de la science officielle à la découverte de sources élevées de connaissances, cette fois-ci : d’ordre métaphysique et ésotérique.

En dépit des guerres de religion qui, avec la Réforme ensan-glantent l’Europe de manière cruelle, se poursuit souterrainement un travail profond d’émancipation qui verra éclore à la longue les œuvres de Galilée, de Dante ; de Copernic ; de Michel-Ange, de Giordano Bruno, de Pic de la Mirandole, Henri Cornélius Agrippa … Les tra-vaux de ces hommes de génie et de grand talent, ornent donc d’éclat particulier la constitution d’un savoir qui, depuis Platon, Pythagore, Socrate, Aristote cherche à trouver explication à la place occupée par l’Homme dans l’Univers.

Face aux injustices du pouvoir prévôtal et la domination tatil-lonne de la censure des curés et des évêques, la pensée créatrice et hautement spéculatrice s’approfondit dans des modes d’expression qui ne sont pas étrangers à l’hermétisme, à l’occultisme.

Le symbolisme, de ce point de vue, peut-être tenu comme une réponse apportée par la GNOSE des adeptes de l’Art royal, à ceux qui sont habités par le rêve de tout asservir aux dogmes d’une pensée unique et aux prétentions hégémoniques, d’une Eglise acharnée à cor-rompre ou à détruire une TRADITION non orthodoxe utilisant d’au-tres canaux pour faire aboutir la Vérité et la Lumière aux hommes opprimés par les maléfices de l’endoctrinement dirigé et sujet à cau-tion …

1. Entre le bandeau et le travail d’affran-chissement à l’égard des mythes : l’avènement de l’homme libre et de bonne mœurs !

Point n’est besoin aujourd’hui de lire les études savantes de Mircea Eliade sur les mythes ou d’aborder la lecture des œuvres d’un René Guénon sur « LA TRADITION » pour comprendre les soucis manifestes d’hommes avancés en matière de réflexion sur les mystères de la création, qui, ici et là, aspirent et cherchent à découvrir les mo-

des de fonctionnement du psychisme humain, et d’abord et surtout la nature des Inter-échanges en tout cas des grandes déterminations qui modèlent et façonnent tant le présent que l’avenir de l’homme sur le plan de son destin planétaire. On retiendra que, les drames connus et expérimentés par les sociétés primitives et préhistoriques, objets d’étu-des de la part des Anthropologues, Paléontologues, Sociologues ou ethnologues contemporains, ont depuis longtemps représenté une source de préoccupation incontestable pour « ces hommes évertués à découvrir la signification profonde des choses » progressivement converties en TRESORS POUR L’HUMANITE, c’est-à-dire : en « sources d’enrichissement à la fois pour l’esprit et la conscience. »

A cet égard, le courant du symbolisme qui couvrira l’Ancien Monde de sublimes œuvres architecturales, atteignant leur plus haut sommet dans le décor des chapelles et cathédrales du Moyen-âge, se donnera depuis longtemps, disons très longtemps pour tâche d’élever le symbole au niveau de l’Universel !

C’est ainsi que les premiers âges de l’Humanité au cours des-quels la PRE-HISTOIRE nous montre un être humain dominé par ses instincts, et surtout LA PEUR pour ainsi dire INCOERCIBLE du monde alentour, se fait figurer ou matérialiser par le symbole du ban-deau placé sur les yeux …

Quoi de plus juste et de plus approprié en effet pour retracer et expliquer le schéma d’évolution de l’Homme de la préhistoire et de la société primitive que cette représentation de l’homme aux yeux couverts par le bandeau du grade d’apprenti, s’avançant d’un pas mal assuré, les pantalons retroussés, à travers les sinuosités du « pavé mo-saïque ». Or : ce « pavé d’ombres et de lumière » projette dans la nuit des Temps, la lutte titanesque de la créature placée symboliquement entre les deux colonnes de la Connaissance et de la Liberté convena-blement administrée, comprise et assumée par les frères compagnons et leurs maîtres, qui, à l’aide d’outils adéquats, travaillent à extraire des Forces de la Nature matérialisées à travers les pierres des deux grades premier et deuxième de la Loge Bleue, « les âmes tutélaires » ou sources d’inspiration idéale et idéelle, à même de guider l’Humani-té vers ces mondes d’affranchissement où l’Esprit du Maître construc-teur dominera en HIRAM vainqueur des contradictions néfastes inhé-rentes aux obstacles conduisant à la MORT des sociétés tombant vic-times des conflits ensevelissant la conscience des Hommes.

Mais, la Renaissance des « forces de vie » s’élevant toujours plus haut, au-dessus des ténèbres du découragement, de la peur, de la destruction et du machiavélisme, se confond et se confondra toujours avec la fleur mystique de l’ACACIA, symbole de « l’Eternité du cycle toujours recommencé … »

Symbole de l’esprit parvenu au stade de la perfection et de la Maîtrise dans « l’Art de penser et de raisonner juste » afin de pouvoir régner sur les éléments domptés, l’ACACIA incarne et traduit les vertus de l’immortalité. Et celle-ci n’est autre que celle du GENIE de l’homme aspirant continuellement à s’auto-dépasser dans la stricte observance des LOIS et des REGLES de la géométrie, de l’archi-tecture, mais surtout et encore dans la libre dispo-sition de l’ouvrier parfaitement discipliné, sus-ceptible et capable de se soumettre à la stricte

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I application des principes de la rigueur faute desquels aucune méthode, aucune science ne peut pénétrer les secrets de la nature.

François Bacon, parfaitement bien imbu du langage ésotéri-que de la Maîtrise, ou troisième degré, dira avec à propos : « La nature ne fait pas de bond … » Il faut par conséquent s’écarter de la voie des excès, et, en imitant la nature commencer d’abord par entendre et comprendre qu’elle procède par étapes, par séquence, par période … En un mot, « la nature va à son rythme. » Imperturbablement, « elle suit son cours … »

On ne saurait donc sans risque violenter la nature ou œuvrer contre elle. Message aux proportions gigantesques qui, aujourd’hui, au siècle des terribles tremblements de terre, des tsunamis et consort, fait de Francis Bacon un visionnaire, en même temps qu’il actualise l’en-seignement de la « Chambre du Milieu », car, lorsque du Maître on dit : « la chair quitte les os … », on ne fait que rappeler aux hommes et à leurs héritiers le danger énorme, le risque démentiel auquel ils se livrent en déparant la nature de ses atours « dont la Force et la Beau-té » président avant tout dans le maintien du puissant pouvoir de LA LOI DE L’EQUILIBRE … « La chair quitte les os … » en un mot, la pourriture s’installe … La folie nous a frappés en plein ; car, à cause de nos errements, de notre méchanceté, de notre inconscience, nous avons tué le Maître (l’Equilibre symbolisé par la Chambre du Milieu), et, le désordre, le déséquilibre, l’arbitraire installant leur univers mé-phistophélique, LA SCIENCE, se convertit irréductiblement en enne-mie de l’homme, au lieu d’être son frère : « Compagnon ou apprenti, qui assassinent et tuent le Maître, l’excellent HIRAM. »

L’histoire du grade de Maître se confond ici à travers le temps avec cet énorme cri du cœur, témoignant de la révolte de l’es-prit que lance au XXème siècle le philosophe de l’Absurde, Albert Camus, qui n’hésite pas à écrire : « Dans notre société du vingtième siècle, la morale n’est que nucléaire ! »

C’est dire que, les symboles parlent, et que leur langage em-preint d’une SAGESSE éloquente, exprime l’ineffable ! Oui, comme l’exprime Bacon : « Natura non facit saltus ! » Mais la nature dont il est ici question est un TEMPLE , pour répéter les poètes romanti-ques … Temple ou Nature, sources d’inspiration à divers points de vue ; ce qui permet à l’esprit d’analyser, d’interpréter ; et au sens d’observation : de s’épanouir malgré les nuits sombres de l’aventure humaine.

On saisit donc d’emblée la valeur éthique essentielle du fil d’Ariane qui relie entre eux les divers niveaux du symbolisme dans « les trois grades d’Initiation de la Loge bleue. » C’est-à-dire : l’Etre humain une fois initié à la connaissance des mystères qui fondamenta-lement concernent l’ORDRE DU MONDE associé à la permanence des Principes que sont les Luminaires éclairant les façades pluri for-mes de l’expérience humaine peut résolument avancer sur la voie de la diversité qui, pourtant se ramène à l’unité.

Les luminaires grandioses que sont le SOLEIL et la Lune s’imposent d’eux-mêmes et hantent depuis la nuit des Temps le panorama de notre pensée, du ta-bleau de l’esprit de l’homme. Quel initié franc-maçon peut évoluer dans la découverte et l’appren-tissage des symboles, s’il ne perçoit la portée in-comparable et hors-dimensionnelle des influences « planétaire et astrale-astronomique » de ces deux piliers, de ces deux colonnes du Temple de la natu-re , Tout l’Art Royal découle de là, procède de là,


dans ce rapport constant avec les flux immenses d’énergie et de chan-gements engendrés par les génies immémoriaux et trans-nouméiques (concepts servant de base à la compréhension et le contact entre les âmes qui communiquent tels les vases communiquant) que symboli-sent et signifient la lune et le soleil, orchestres du BIORYTHME iné-galable de l’Ether magnifique et magnifiquement en circulation et en état dans le Haut espace sidéral.

Merveilles de présence et d’articulation, ces luminaires qui assiègent l’esprit élèvent aussi parallèlement LA CONSCIENCE HU-MAINE qui sent, qui devine, qui, finalement intériorise LA TRANS-CENDANCE sous forme de Religion. La lune évoque ainsi tout un univers nocturne allant des étoiles aux constellations, tandis que le soleil magnifie, exalte et exhale la VIE chantée, proclamée à travers la douce chaleur pénétrante de ses rayons virginaux … et lumineux.

Un mot alors vient tout unifier et mettre en fusion, en rame-nant la DIVERSITE à l’Ordre, à l’unité. Ce mot est grec et il s’appel-le : COSMOS !!

Par lui, et avec lui, on parle de l’ORDRE COSMIQUE, et ce dernier passe par la grandeur, l’harmonie et la beauté des sphères tour-noyant par-dessus nos têtes. Le discours grec, le LOGOS pour tout dire projette alors le THEOS comme le grand chef d’orchestre d’un Univers de perfection de mesure et d’exactitude que le Symbolisme gravissant les hautes cimes de la Culture et de l’imagination ne tardera pas à identifier au « GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS. »

Lorsqu’au 18ème siècle, des esprits vertueusement spéculatifs et parfaitement érudits élaborent ce concept magistral, ils sont déjà parvenus à un stade de noblesse qui n’a rien à voir avec leur statut de chevaliers. Ce qu’ils sont en fait !

La notion de GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS qui se situe au centre de leur Constitution maçonnique, reste et demeure en tout et pour tout, une sorte de Pôle magnétique qui sert de ciment de l’édifice d’Ateliers mis au travail pour concourir au gigantesque ouvrage de bâtir et construire une société humaine où « Tout est juste et parfait … »

Le vrai maçon se fait « homme de devoir et d’obligation » apportant sa modeste contribution à la naissance de ce monde juste et parfait qui devient possible dès que l’Initié, et « cet homme juste et de bonnes mœurs » ne font plus qu’un.

2. De la Revue « L’Art Symbolique »

Partout où la franc-maçonnerie a édifié ses œuvres, ses mem-bres, tôt ou tard, s’aperçoivent que la valeur de leur ordre et la gran-deur de leur institution passent par une ORGANISATION solide et hiérarchisée indissolublement connectée avec une structure d’ensei-gnement.

Grandie et élevée sur les terres de la philanthropie, la franc-maçonnerie se rattache à une philosophie dominée par le symbole des symboles : La Lumière.

Il s’agit de la lumière de l’Esprit : inaltérable, inépuisable, inextinguible … ses rayons doivent donc s’étendre et s’épandre … Tel est le rôle dévolu à l’institution qui privilégie la qualité, les qualités chez l’adepte.

A la différence d’autres sociétés, la franc-maçonnerie n’aspi-re pas à recruter un flot d’adeptes, des quantités imposantes de gens et de membres. Tout au contraire, la force quasi mythique de la maçon-

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nelles unies pour l’avènement d’une société planétaire où la science et le Religion harmoniseront enfin leurs principes …

En donnant aujourd’hui l’investiture à la revue de la GLND’A, il nous plaît d’adresser nos meilleurs souhaits de fructueuse lecture et de solides recherches à tous les francs-maçons, à tous les hommes de bonne volonté, qui, notamment en ce mois de décembre 2012, s’interrogent sur le destin de notre « Mère la Terre » en proie aux tourments et possibilités nouvelles de l’Ere du Verseau … Ere de riches promesses !

Bon succès !

Dr Henri Robert Sterlin

nerie, en tout cas, son rayonnement se base sur sa recherche d’une élite ouverte aux idées élevées de progrès, de fraternité, d’émancipa-tion, de rayonnement de la science de distance adoptée par rapport au dogme et au fanatisme. La franc-maçonnerie s’écarte de toute religion. Car, son attachement profond au symbolisme cosmique et astronomi-que, son souci permanent de bâtir un ORDRE DIVIN digne du GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS premier maître de l’Ate-lier, l’inscrivent, dans un schéma et une dimension atemporelle où « le savoir, la connaissance sont érigés en bases de soutènement de l’édifi-ce institutionnel et en son arc-de-voûte. »

Pour qui suit la logique du positionnement philosophique de la franc-maçonnerie, un débat s’avère crucial: Qu’est-ce-qui est le plus important, l’homme ou le symbole ?

Beaucoup d’encre a coulé sur ce sujet qui a pris l’allure par-fois de vives controverses. Mais, pour nombre d’auteurs prolongeant et amplifiant les études entreprises par Jules Boucher ou Oswald Wirth, l’HOMME est lui-même Symbole, car, le microcosme est le pur reflet du macrocosme. La différence réside dans le fait que le mi-crocosme humain vivant au Royaume de Malkut doit un jour s’élever jusqu’à Kether ; et pour cela, l’étude de la Kabbale, la pratique de l’Exégèse biblique, la lecture des grands ouvrages de l’Occultisme de Papus à Eliphas Lévy, constituent et deviennent une nécessité pour l’homme féru de connaissances et de démarches qualifiées de « symboliques … »

De là il s’ensuit que le champ de vision de l’Initié maçonni-que doit être organisé, structuré de manière non pas ENCYCLOPEDI-QUE, mais … corrélative et synthétique. Le symbolisme du point de vue intellectuel et philosophique se condense dans un système ; et ce système est celui des Arcanes qui arpente les dimensions de l’Occulte dont il ouvre les fenêtres, sous nos yeux rendus lucides … Tout ceci conduit à reconnaître qu’il existe bel et bien une EXEGESE maçonni-que.

Elle est d’ordre bibliographique et critériologique. Ceci signi-fie que la vie maçonnique basée sur « l’Initiation » prend du relief avec et à partir de la maîtrise des données, des problèmes se rapportant aux rites, aux rituels, à leurs implications mystiques et leurs antécé-dents historiques.

En particulier dans les Hauts grades à la fois spéculatifs et philosophiques, la franc-maçonnerie comporte une mosaïque de rituels les uns plus complexes que les autres, mais dont la résonance dans le psychisme humain et la portée symbolique incontestable débouchent à l’intérieur sur le renforcement du courant institutionnel, la solidarité entre les frères, et aussi sur une sorte de communion intime avec un « EGREGORE ORIENTATIONNEL et MANIFESTE » pourrait-on dire, qui nous amène à déclarer ici, que, dans notre opinion : « la franc-maçonnerie intrinsèquement et extrinsèquement est un corps occulte immanent ; aux mystères agissant dans l’intemporel d’une Institution magique. »

Si telle est notre approche qui n’a rien d’orthodoxe, mais qui cependant, s’enracine dans le terroir maçonnique à divers égards, no-tre obédience de la Grande Loge Nationale d’Ayiti est donc bien inspi-rée de lancer sa revue de liaison baptisée : l’Art Symbolique. Son but sera tout d’abord de guider sur le plan méthodologique l’Assimilation des connaissances indispensables au maniement de l’Art Royal qui se développe sans rapport aucun avec la superstition, mais en stricte conformité plutôt avec les nobles aspirations des communautés frater-


Lu pour vous !

SSSS eigneur, dans le silence de ce jour naissant je viens te demander la paix, la sagesse, la force. Je veux regarder aujourd’hui le monde avec des yeux tout remplis d’amour, voir au-delà des apparen-ces tes enfants comme tu les vois Toi-même, et ainsi ne voir que le bien en chacun. Ferme mes oreilles à toute calomnie, garde ma langue à toute malveillance, que seules les pensées qui bénissent demeurent en mon esprit. Que je sois si bienveillant et si joyeux que tout ce qui s’approche sente ta présence. Revêts-moi de ta bonté Seigneur et qu’au long de ce jour je te ré-vèle.

Amen!

Désormais, dans toutes les grandes villes d’Haïti, Fabriquez vos décors maçonniques, Façonnez les bijoux de vos temples !

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+ 509 3105 2571 Du lundi au samedi, de 9h AM à 4h PM

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ART SYMBOLIQUE - CHRONIQUES

HISTOIRE DE LA GRANDE LOGE NATIONALE D’AYITI INTERVIEW AVEC LE PASSÉ SÉRÉNISSIME GRAND MAÎTRE PIERRE WILFRID SANON

L ’Un des principaux fondateurs de la Grande Loge Nationale d’Ayiti, le Sérénissime Grand-Maître

Passé, le Très Illustre Frère Pierre Wilfrid SANON a accordé un inter-view à l’Equipe rédactrice de la Revue pour raconter quelques séquen-ces de l’Histoire de cette obédience qui semble défrayer la chronique chez des frères tant en Haïti qu’à l’Etranger où depuis déjà 5 ans l’obé-dience brille. Pour l’Equipe rédactrice, nous indiquerons AS et pour le Sérénissime Grand-Maître Passé, PWS.

AS : Sérénissime Grand-Maître Passé, Pouvez-vous nous dire, à l’occasion de ce premier numéro spécial de la Revue Art Symboli-que, d’où vient l’idée de la Grande Loge Nationale d’Ayiti, pourquoi une obédience en plus dans un si petit espace où on comptait déjà deux obédiences, le Grand Orient d’Ayiti de 1824 et la Grande Loge d’Haïti de 1961 ?

PWS : Bien. Merci aux Frères qui vont finale-ment donner une existence réelle, palpa-ble à la Revue l’Art Symboli-que, la Revue de la Grande Loge Nationa-le d’Ayiti qui existe dans les projets depuis plus de 7 ans. Et maintenant, pour répondre à ta question,

mon frère, je dois commencer par te dire avec une certaine fierté que je suis fils de Grande Loge d’Haïti. Je suis aussi un des artisans, au cours de l’année 1983 de la Construction du Bâtiment qui se trouve à Delmas 3, non loin de la route de l’aéroport. Ce bâtiment était construit pour loger en premier lieu la Respectable Loge Cosmos numéro 3. A cette époque, l’obédience était en crise. Elle n’avait pas de bâtiment. Elle s’était réfugiée à Pacot, dans une bâtisse appartenant aux Duvalier. La Respectable Loge Cosmos était hébergée au Centre Ville.

A la mort du Sérénissime Grand Maître Esnol Baptiste, personnage de grande rigueur désigné pour prendre les destinées de la Grande Loge

d’Haïti, on avait choisi le député Bertholan Edouard pour le remplacer. A son tour, il était, à l’époque, frappé d’incapacité. Je voulais de mon côté profiter de la formation héritée du Sérénissi-me Grand Maître Esnol Baptiste pour mettre en place une structure adéquate, en tant que Vénéra-ble Maître.

Quelques années plus tard, est survenue une scis-sion divisant l’obédience en deux avec le Sérénis-

sime Grand-Maître Henri Louissaint d’un côté et le Sérénissime Grand-Maître Lucien Bernard de l’autre. J’en ai grandement souffert. Je me suis senti très désorienté, au point de ne plus pouvoir trouver ma concentration et de perdre ma capacité de méditer comme auparavant. J’ai donc décidé, dans cette ambiance trop lourde, de cesser de fré-quenter les loges.

Le Vénérable Maître Cantave Henry Gateau, à l’occasion d’une récep-tion au premier degré, m’a invité à tenir le cabinet de Réflexion. Car il n’avait pas apprécié le climat de turbulence et d’anarchie qui régnait au niveau des temples. C’est là que nous nous sommes rapprochés et avons appris à mieux nous connaître. Depuis, on ne s’est plus jamais quitté. Au cours de nos réflexions, loin de ces tumultes, ces turbulen-ces, ces guerres incessantes, inexplicables et inutiles, nous avons émis et projeté l’idée centrale de former une obédience. Car je ne voulais à aucun moment dévier de ma conviction première en faufilant vers le Grand Orient qui traitait les loges de la Grande Loge d’Haïti comme des loges sauvages. C’est d’ailleurs ce qui explique que je n’ai jamais assisté à une tenue sous la tutelle du Grand Orient, sauf dans des gran-des cérémonies.

AS : Puisque le Frère Cantave Henry Gateau et vous étiez déjà vénérable maître, ne pouviez-vous pas essayer de réconcilier et de réunir les deux têtes de la Grande Loge d’Haïti au lieu de penser de suite à créer une nouvelle obédience ?

PWS : Nous avons, certes émis et projeté l’idée d’une nouvel-le obédience. Mais nous n’avons pas de suite œuvré en ce sens. Nous avons décidé de conserver cette possibilité comme alternative au cas où la situation de guerre persisterait dans la Grande Loge. En ce sens, il y a eu, une première rencontre le 11 décembre 2000 où nous avons défini un plan à exécuter pour rattraper la Grande Loge d’Haïti et la remodeler si c’était nécessaire. De cette date jusqu’au 10 mars 2011 qui marque l’anniversaire du Vénérable Cantave Henry Gateau, nous avons travaillé sans relâche pour une remise en question totale de l’o-bédience de la Grande Loge d’Haïti. Moi-même, personnellement, j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour essayer de faire dialoguer, de concilier le Sérénissime Grand Maître Henri Louissaint qui tenait la branche de Delmas et le Sérénissime Grand Maître Lucien Bernard qui tenait, de son côté, la branche de Bizoton. Après ces vaines tentatives, le Vénérable Maître Cantave Henry Gateau et moi-même avons réso-lu, aux fins de conserver la quintessence du dépôt initiatique que nous a légué le Grand Architecte de l’Univers par l’organe et l’être du Séré-nissime Grand Maître Esnol Baptiste passé à l’Orient Eternel, définiti-vement de créer le 10 mars 2001 une obédience portant le titre distinc-tif Grande Loge Nationale d’Ayiti avec une mission essentiellement sociale et une spiritualité dépouillée de certaines pratiques peu recom-mandables.

AS : Le temps est plutôt court entre la première réunion et la date de création de l’obédience. A peine trois mois se sont écoulés.

PWS : Le temps peut effectivement paraître court, mon frère entre ces deux dates. Cette réunion du 11 décembre 2000 n’a pas été le début des efforts et tentatives de réconciliation. Depuis cette rencontre pour tenir le cabinet de réflexion à l’occasion de l’initiation, qui doit dater, si je ne m’abuse, de février ou mars 2000, le Vénérable Maître Gateau et moi n’avons pas ménagé nos efforts à faire le va et vient,

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l’intermédiaire entre les deux sérénissimes Grands Maîtres et à discu-ter, suggérer aux frères de travailler pour rétablir la cohésion de l’obé-dience. Cette réunion a été l’occasion de réfléchir sur les diverses rai-sons qui ont pu jouer à empêcher cette réconciliation afin d’établir et de systématiser un plan de travail en vue d’arriver à remettre en ques-tion et restructurer l’obédience. …

AS : Et quelles étaient ces raisons ?

PWS : Je ne vais pas être long à les énumérer. Elles peuvent être regroupées en trois maîtres mots : Le mazanzanisme, l’indiscipline et l’indifférence exacerbée.

Prenons le mazanzanisme ou la superstition. A un certain moment, de l’obédience, il était devenu impossible de distinguer ceux qui étaient réellement venus chercher la lumière, l’élévation spirituelle et effec-tuer un travail sur soi. Les tenues d’instruction, les temps de formation qu’on appelait école étaient transformés en des lieux où on passait des recettes de tout genre.

J’ai dit indiscipline parce que le respect de la hiérarchie, le respect de l’autre qui régissait jus-qu’ici l’obédience avait totalement disparu com-me par enchantement. Tout le monde croyait pouvoir dire et faire ce qu’il veut à n’importe quel moment. Le dérou-lement des tenues laissait à désirer. Est-il même besoin de parler du non respect des procédures pour conférer les gra-des ?

L’indifférence exacer-bée. Quand on considère les deux premiers grou-pes, peut-on vraiment s’étonner que l’individualisme fût tel qu’il pre-nait la forme d’une totale indifférence entre les frères ? A l’intérieur des temples, on s’appelle tous frères. A l’extérieur, tout le monde s’i-gnore. C’est l’absence la plus complète de l’amitié fraternelle qui constitue la base même de la franc-maçonnerie.

Alors, quand on a réfléchi sur les efforts que nous avons déployés avec persistance et constaté la réticence des uns et des autres, l’hypocrisie qui régnait, nous avons compris que le seul issu était de doter la franc-maçonnerie haïtienne d’une nouvelle obédience autrement porteuse de l’idéal maçonnique, c’est-à-dire, travaillant réellement au progrès spi-rituel et social de l’humanité. Cette obédience que nous avons baptisée Grande Loge Nationale d’Ayiti aura pour mission principale de com-bler ces carences que nous avons relevées dans la pratique de la franc-maçonnerie en Haïti et se voudra une obédience essentiellement tour-née vers le social en dotant les frères d’une spiritualité saine et en les aidant à vivre une amitié fraternelle réelle et vraie tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des temples.

AS : Et comment s’est déroulée la création de l’obédience ?

PWS : Il s’est avéré que le Vénérable Maître Gateau et moi n’étions pas les seuls à souffrir de ces dérives que nous déplorions. Sept autres vénérables Maîtres en chair qui nous avaient déjà rejoints dans notre tentative de réconciliation et de restructuration de la Grande

Loge d’Haïti se sont réunis avec nous pour jeter les bases de la nouvel-le obédience. Nous nous sommes réparti des tâches en fonction de nos compétences et de nos anciennetés dans l’ordre maçonnique. Nous avons pu, très vite, rédigé une constitution et des règlements généraux. Au cours de notre rencontre constitutive au mois de juin 2001, soit deux mois après notre rencontre du 10 mars où nous avons décidé défi-nitivement de créer l’obédience, J’ai été choisi, en fonction de mon ancienneté, j’étais l’aîné du Groupe, comme premier Grand Maître de l’Obédience avec deux Grands Maîtres adjoints. Nous avons aussi arrê-té la date du 11 décembre de chaque année comme date des convents ordinaires et le 10 mars pour les cérémonies de sacre et autres officiali-sation de mise en place importante pour l’obédience.

AS : De combien d’ateliers et de frères était donc constituée l’obédience à sa création ?

PWS : Comme je l’ai dit dans ma précédente réponse, sept vénérables maîtres en chair, donc sept ateliers fonctionnels sont mem-bres fondateurs de la Grande Loge Nationale d’Ayiti. Les ateliers en question regroupaient entre 30 à 40 frères, chacun. Ce qui fait que l’o-

bédience comptait environ 280 frères inscrits sur les tableaux de loges avec une moyenne de 200 réguliers sur les colonnes, et environ 125 quasiment toujours en règle avec le trésor.

AS : Vous êtes donc resté 10 ans à la tête de l’obédience. Comment l’expliquez-vous ?

PWS : Je crois vous l’avoir déjà dit dans l’une de mes réponses, nous avons notre convent annuel le 11 décem-bre de chaque année et sacre du nouveau Sérénissime

Grand Maître le 10 mars de l’année suivante. Quand le Sérénissime Grand Maître qui descend de charge est reconduit, nous ne procédons pas à un nouveau sacre, mais à un renouvellement du serment le 10 mars de l’année suivante.

Le sérénissime Grand Maître de la Grande Loge Nationale d’Ayiti est élu pour 3 ans. Au cours de ces trois ans, il est confirmé ou infirmé dans son poste à chaque convent ordinaire au cours duquel on évalue son bilan. Le mandat de trois ans est reconductible deux fois consécuti-vement. A notre premier convent ordinaire du 11 décembre 2001, mes frères m’ont confirmé pour un mandat de 3 ans. Au convent du 11 dé-cembre 2004 et 2007, j’ai été reconduit dans le but de consolider l’obé-dience qui pendant toute cette période demeurait fragile, compte tenu de notre orientation qui demandait, d’une part, une rééducation rigou-reuse des frères des ateliers qui ont constitué l’obédience, l’institution d’une nouvelle politique dans le choix des candi-dats demandeurs d’initiation à accepter – Nous étions, la première et l’unique obédience du pays à exiger que nos candidats aient leur baccalauréat pour être initiables – ; d’autre part, et par ailleurs, un travail assidu pour assurer le rayonnement inter-nationale de notre obédience toute nouvelle, tant à travers les garants d’amitié qu’à travers les créa-tions de députation – nous étions, aussi, la première et l’unique obédience du pays à s’autoriser dans ses

La Grande Loge Nationale d’Ayiti :

une obédience essentiellement tournée vers

le social en dotant les frères d’une spiritua-

lité saine et en les aidant à vivre une amitié

fraternelle réelle et vraie tant à l’intérieur

qu’à l’extérieur des temples.


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I constitutions, la création d’ateliers symboliques en terre étrangère. Le convent ordinaire du 11 décembre 2010 a été reporté à cause des ur-gences sociales décuplées par l’arrivée du choléra. Nous l’avons tenu le 05 mars 2011 et j’ai, comme convenu, et dans le souci exemplaire de rompre avec certaines traditions tant malheureuses pour notre ordre que pour notre pays, j’ai cédé le maillet à mon successeur, le Sérénissi-me Grand Maître Cantave Henry Gateau qui a été sacré le 10 mars 2011 par une délégation du Suprême Conseil des 33ème de Brotherhood auquel est rattachée notre obédience pour les hauts grades. (cf. photo du sacre à la page 3.)

AS : Pouvez-vous nous dresser brièvement le bilan de ces dix ans en termes de réalisations et d’appréciation ?

PWS : Pour dresser un bilan de ces trois mandats de Grande Maîtrise, je les diviserais en trois grands moments : Construction dans l’Enchantement ; Epuration et déploiement dans le désenchantement et enfin le temps du Renouveau.

Construction dans l’enchantement. Hormis les sept ateliers fondateurs de la toute nouvelle obédience, des demandes d’adhésion affluaient de partout à travers le pays. Nous n’étions pas trop pressés d’accueillir tous ceux qui nous sollicitaient pour plusieurs raisons. La première, nous voulions parachever l’infrastructure administrative inhérente au fonctionnement de toute obédience qui se respecte. La deuxième, cer-tains des frères demandeurs ne remplissaient pas les conditions que nous avions posées dès le départ, à savoir un niveau intellectuel corres-pondant au baccalauréat au minimum, le divorce sans ambages d’avec certaines pratiques. La troisième, éviter d’accueillir des frères fuyant leur obédience mère pour cause de discipline ou autres qui n’étaient pas forcément justifiables. Au cours du premier mandat, en plus des mises en place administrative, nous avons pu initier environ 60 frères, augmenter une trentaine et élever à la maîtrise environ 25. Trois autres ateliers ont vu le jour dans cet espace constitués en partie de frères dissidents d’autres obédiences et de candidats initiés directement au sein de l’obédience. Nous avons du faire preuve d’une certaine sou-plesse en tolérant quelques écarts dans les sollicitations parmi les ate-liers constitutifs. Nous nous étions donné l’année 2004 comme limite pour que soient appliqués rigoureusement les principes que nous avions définis. Au cours de la deuxième année du premier mandat, nous avons réussi à établir un siège social à Delmas 31 pour l’obédien-ce avec une infrastructure d’accueil encore inconnue dans la pratique maçonnique haïtienne d’alors. Les frères montraient encore un certain engouement pour ce qui s’établissait.

Epuration et déploiement dans le désenchantement. Nous avons placé le premier mandat sous l’impératif de consolider la structure obédien-tielle. Le deuxième sera un peu plus tourné vers l’extérieur tout en maintenant une vigilance active sur le déploiement de l’obédience à l’intérieur d’Haïti. Ainsi nous avons donc commencé à multiplier les contacts avec d’autres obédiences aux Etats-Unis, au Canada et en France. Au cours de ce deuxième mandat, nous avons pu signer des garants d’amitié avec une obédience aux Etats-Unis et une autre en France. Je ne les cite pas nommément volontairement pour des raisons

qui me sont propres. Mais à la lecture de ce mor-ceau, elles se reconnaîtront très certainement. Et je profite déjà ici de les remercier d’avoir été les pre-mières à nous donner leur confiance. Nous avons aussi entammé des pourparlers avec des frères haï-tiens vivant dans ces pays en vue de création d’ate-liers travaillant sous les auspices de la Grande Lo-ge Nationale d’Ayiti là où ils vivent. Grâce au dy-namisme du premier Sérénissime Grand Maître

Adjoint Serge Gateau, nous avons pu créer un atelier très florissant à Orlando, et un deuxième atelier à Montréal, donnant ainsi naissance à notre députation d’Outre-Mer Zone I. Entretemps, à l’intérieur du pays, nous avons enregistré quelques défections de frères parmi les fondateurs qui estimaient trop rigide l’orientation prise par l’obédience et qui peinaient trop à divorcer avec un certain laxisme. Des quipro-quos et des susceptibilités trop grandes ont freiné pendant un certain temps le déploiement national que nous avons planifié. Le dignitaire en charge de ce déploiement a éprouvé quelques difficultés d’ordres di-vers à accomplir sa tache. C’était, hélas, encore le temps pour nous de gérer des conflits internes et éviter une scission au sein de la jeune obé-dience. Ces périodes de troubles latentes qui ont tout de même duré environ deux ans nous ont coûté quelques frères, mais, par l’aide du Grand Architecte de l’Univers, n’ont pas réussi à emporter des ateliers entiers.

En évoquant l’extérieur, j’ai parlé tout à l’heure de l’extérieur d’Haïti. Mais aussi je dois te parler, mon frère, de l’extérieur de l’obédience en Haïti même. Au cours de ce même deuxième mandat, l’obédience a pu mettre en place, avec l’appui et la coopération très actives des nom-breux frères médecins et professionnels divers, une caravane de la san-té, administrant des soins dans la capitale et sa banlieue, dans certaines villes de provinces, des soins de santé gratuites dans la majorité des cas et à coup réduit dans d’autres cas. Nous avons aussi établi un système d’aide à l’instruction et à la formation professionnelle, et, il est impor-tant pour moi de souligner cela, tout ceci, dans la plus stricte discré-tion, sans aide extérieure.

Le temps du renouveau. Le troisième et dernier mandat s’est inscrit essentiellement dans le renouveau. Le temps des conflits est derrière nous. L’obédience peut reprendre sa course vers le développement de sa vision. Nous avons donc entrepris de formaliser davantage notre engagement social que nous vivions jusqu’ici comme une expérience d’étude de terrain pour trouver la meilleure forme à donner à cet enga-gement social. Ainsi avons-nous conçu, au cours de l’année 2008 un projet de création d’espace sociocommunautaire dans les différents départements et arrondissements du pays autour de l’implantation des loges de l’obédience. Cet espace devait regrouper orphelinat, établisse-ments scolaire primaire, secondaire et professionnels, pharmacie, cen-tre de santé, espace de jeu et de socialisation et Temple pour les loges installés dans la zone d’implantation. L’étude de faisabilité sociale, technique, financière de ce projet nous a conduits à la nécessité de for-maliser davantage notre œuvre sociale. En 2009, nous sommes parve-nus à la création de la Solidarité Maçonnique d’Entraide Fraterno-Universelle (SOMEF) qui est devenue par la suite Solidarité Mutuelle à l’Education, à la Culture et à la Santé (SOMECS). L’obédience com-mençait à reprendre sa vitesse de croisière, avec environ une quinzaine d’ateliers fonctionnels regroupant environ 440 frères quand est surve-nue la catastrophe du 12 janvier 2010. Nous avons déploré le passage à l’Orient Eternel de nombreux frères, la destruction totale de l’immeu-ble logeant l’obédience, donc, le siège social ainsi que les temples où travaillaient les Frères. A la suite, de nombreux autres frères se sont disséminés à travers l’Amérique, l’Europe et l’Afrique. Nos frères pré-sents sur le territoire ont été quelques temps livrés à eux-mêmes, le temps de trouver un lieu d’accueil et de sonner le rassemblement pour la reprise des travaux de l’obédience. A la reprise des travaux au mois de mai 2010, nous ne comptons plus que trois ateliers avec lesquels nous avons un peu sillonné Port-au-Prince, Thomazeau et Arcahaie, demandant asile tour à tour ici ou là.

Malgré que la dernière année de notre mandat eût été secouée, à l’inté-rieur par la catastrophe du 12 janvier, renforcée par l’épidémie de Cho-léra et les nombreuses autres crises sociopolitiques qui ravageaient le


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pays, le Grand Architecte de l’Univers nous a tout de même permis de poursuivre notre expansion à l’Extérieur du pays. Nous avons créé vers la fin de cette année, en octobre 2010, la députation d’outre-mer Zone II – Europe –Afrique.

Evidemment, la liste des réalisations, sans être prétentieux, est loin d’être exhaustive, mais elles s’inscrivent chacune dans l’un ou l’autre de ces grands moments qui répartissent mon bilan d’activité.

En termes d’appréciation, je peux dire qu’à travers cette longue expé-rience de grande maîtrise, même à travers les moments les plus diffici-les, j’ai pu découvrir la beauté de la Franc-maçonnerie dans les contacts avec les obédiences internationales. Aussi, et surtout, grâce à eux, j’ai compris que la Franc-maçonnerie est vraiment l’Art Royal. Tandis qu’en Haïti, tout semble vouloir se vivre et se faire au petit bonheur et en autarcie. La beauté de la franc-maçonnerie, la compré-hension véritable de l’Art Royal dont nous nous targuons à tort et à travers ne peuvent se vivre en vérité qu’à travers une ouverture sincère sur le monde extérieur. Je félicite l’équipe de la Grande Maîtrise d’a-voir su créer, développer, entretenir et surtout maintenir les relations avec les différentes obédiences internationales par des échanges ma-çonniques régulières, pendant que parallèlement, par delà les embû-ches qu’elle a pu trouver sur son chemin, elle continuait, sans relâche à mettre en place des structures de plus en plus adéquates pour le fonc-tionnement des ateliers de l’obédience.

AS : Quelle relation avez-vous entretenue avec le Grand Orient d’Haïti de 1824 ?

PWS : Sans détour, je te dirai aucune. Le traitement que don-nait le Grand Orient d’Haïti de 1824 aux frères de la Grande Loge d’Haïti m’inspirait une distance de prudence. Les loges de la Grande Loge d’Haïti étaient considérées par le Grand Orient d’Haïti de 1824 comme des loges sauvages pendant très longtemps. J’ai compris que toute création issue d’une scission inspirait d’abord un certain rejet. Notre obédience, étant, à l’époque, elle-même une nouvelle création, je l’ai estimé plus sage d’imposer le respect par notre fonctionnement et par notre rayonnement et d’éviter d’être victime de réactions plutôt dictées par la prudence et la peur de l’inconnu. Ceci est tellement vrai que j’ai beaucoup d’amis frères, anciens condisciples, des collègues de travail qui sont membre du Grand Orient d’Haïti et avec qui j’entre-tiens encore aujourd’hui d’excellentes relations d’amitié et de fraterni-té. Je dois aussi avouer, par ailleurs, que je sentais, dans les rencontres au cours de nos voyages pour participer à des convents d’obédiences étrangères amies, une certaine répulsion de leur part, sans aucunement lire dans leur pensée ni leur faire de procès d’intention. Cependant, dans toutes nos prières, nous accordons une place particulière à toutes les obédiences sœurs. Nous encourageons toujours les frères de notre obédience à constituer une chaîne de forte solidarité avec les frères des obédiences sœurs.

AS : Quelle relation avez-vous entretenue avec la Grande Lo-ge d’Haïti ?

PWS : En dépit des turbulences, étant fils de la Grande Loge d’Haïti, j’ai essayé tout de même de maintenir de bonnes relations avec les frères, sans pour autant chercher à établir des relations d’amitié officielle entre elle et la nôtre. Tout simplement, j’estime qu’il est en-core trop tôt et qu’il faille encore consolider le travail d’éducation et de préparation de notre mission sociale que nous sommes en train de faire chez nous.

AS : Quelle perspective par rapport aux obédiences sœurs ?

PWS : Avant de parler de perspective par rapport aux obé-diences sœurs, je crois qu’il est juste d’évoquer ici le Grand Maître Salnave, de l’obédience …. à l’Orient du Cap-Haïtien qui nous permet d’affirmer que nous ne sommes pas pour autant restés repliés sur nous-mêmes en Haïti. C’est la première obédience, peu connue, du pays qui nous a accueillis et offert une fraternité à l’instar de celle que nous avons rencontrée et vécue à l’extérieur du pays avec des obédiences étrangères amies. Les dignitaires de cette obédience, de par leur maniè-re d’être, ont pu prouver, si nécessité était, qu’ils sont des dignitaires qui ont opté pour une franc-maçonnerie de changement en Haïti.

Maintenant, tu m’as demandé, mon frère, quelle perspective par rap-port aux obédiences sœurs. En guise de réponse, je te formulerai ma conviction profonde et mon souhait le plus ardent. Pour l’avancement positif de la franc-maçonnerie en Haïti, il serait non seulement souhai-table, mais surtout, fort judicieux qu’il y ait un rapprochement entre l’ensemble des obédiences déclarées à travers le pays. Il ne s’agit pas de cautionner des dissidences gratuites déguisées en quelconque cha-risme, mais de nous approprier tant dans nos paroles que dans nos ac-tes cette maxime de Saint-Exupéry, ô combien salutaire pour notre pays : « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enri-chis. » C’est aussi pour frayer une voie vers ce rapprochement que l’obédience met à la disposition de la communauté maçonnique toute entière et l’ensemble des frères de toutes les obédiences du pays plus particulièrement cette revue.

AS : La Rédaction de la Revue Art Symbolique vous remercie de votre disponibilité Passé Sérénissime Grand Maître. Quel serait votre mot de la fin ?

PWS : C’est moi qui remercie l’équipe de rédaction de la Re-vue à travers toi, mon frère. Mon mot de la fin, je l’exprimerais ainsi : En premier lieu, je remercie le Grand Architecte de l’Univers de m’a-voir permis d’accéder à la voie initiatique par la franc-maçonnerie. Je remercie, en deuxième lieu, tous les frères passés à l’Orient Eternel qui se sont relayé comme maillons de cette grande chaîne initiatique dont nous avons hérité et plus spécialement le Sérénissime Grand Maître Esnol Baptiste, passé à l’Orient Eternel, pour l’héritage qu’il nous a légué. Je remercie en troisième lieu, tous les frères du Grand Orient d’Haïti de 1824 qui au-delà des flétrissures, des vicissitudes ont main-tenu haut le flambeau de la franc-maçonnerie dans notre pays. Je re-mercie en quatrième lieu, les frères de la Grande Loge d’Haïti de 1961 qui, à leur manière, ont manifesté, dans l’école initiatique de la franc-maçonnerie, la diversité des charismes. Je remercie, en cinquième lieu, le sérénissime Grand Maître Cantave Henry Gateau de m’avoir ramené au Cabinet de Réflexion quand je me fourvoyais à le croire nécessaire d’abandonner la voie. Je remercie en sixième lieu l’ensemble des Grands Maîtres adjoints et toute l’équipe de la Grande Maîtrise ainsi que chacun des frères qui ne se sont pas ménagés au cours de ces dix ans très mouvementés pour asseoir l’obédience pionnière dans sa phi-losophie tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Je voudrais accompagner cette action de grâce d’une exhortation en direction de tous les frères, toute obédience sœur tant connue qu’inconnue confondue, présente et travaillant sur le territoire. En demandant et en re-cevant l’initiation, nous avons souhaité et obtenu un important dépôt qui procure un pouvoir incom-mensurable. De grands pouvoirs impliquent d’énor-mes responsabilités. Etant engagés dans la voie initiatique, nous devrons répondre de notre partici-pation à la création. Quelle que soit notre vision de l’initiation ou de la franc-maçonnerie, quelles


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ART SYMBOLIQUE - COIN INITIATIQUE

L a Franc-maçonnerie est un ordre initiatique tradi-tionnel et universel fondé sur la fraternité et la tolé-rance se reliant au sacré. Elle a pour but le perfec-tionnement de l’humanité, l’amélioration constante

de la condition humaine. A la vue de ces quatre valeurs qui sont nos véritables leitmotive, nous devons, nous Francs-maçons Haïtiens, nous interroger, comme l’avaient fait avant nous la plupart de nos Frères sous d’autres cieux, sur notre conformité avec l’esprit voire la lettre de la Maçonnerie traditionnelle et humaniste. Sommes-nous fraternels et tolérants ? Participons-nous vraiment au perfectionne-ment de notre société et par extension à celui de l’humanité ? Nous sommes-nous montrés à la hauteur de notre serment et de notre enga-gement de contribuer à l’amélioration de la condi-tion humaine ? Si nous prenons le temps de faire le bilan de nos actions, j’ai bien peur que nous ne dé-couvrions aucune réper-cussion des francs-maçons haïtiens sur leur milieu environnant. Pour-tant, chacun est d’accord pour reconnaître que la Franc-maçonnerie a toujours été et reste encore aujourd’hui, comme partout ailleurs, le rempart des valeurs équilibrantes et s’associe néanmoins à la vie acti-ve de la société, aux forces vives de l’individu. Que le Maçon, tout en conservant une partie de la richesse de son enseignement initiatique, du rythme de ses rituels, de l’harmonie de son symbolisme, doit aussi s’intégrer dans l’action de la vie, poser les bases d’une pensée vivi-fiante qui ne peut nier l’abstraction, la richesse du passé ; grâce à la tradition il doit proposer un chemin d’espérance, de salut, de transcen-dance.

Dans tous les pays où celle-ci est apparue, ces valeurs ont toujours été celles de tous ses mem-bres. Car, pour ces hommes, les considérations sur des valeurs n’ont de valeur que si elles peu-vent éclairer l’être lui-même.

En Angleterre La Franc-maçonnerie a été dès sa création une association d’entraide et de bienfai-

sance. C’est ce qui a motivé d’ailleurs les gentilshommes à rejoindre les loges. Grace aux actions des Maçons et leurs engagements, Lon-dres s’était développée jusqu’à devenir la plus grande ville de l’Euro-pe industrielle, mécanique et économique.

Aux Etats-Unis, ils furent toujours présents à chacun des grands tournants de la construction du pays. De nombreux points phi-losophiques inscrits dans la déclaration d’indépendance et la Constitu-tion du pays ont été discutés et pratiqués longtemps avant, dans les Loges. La Franc-maçonnerie Américaine s’affiche très largement dans le domaine public, en particulier au travers d’œuvres de bienfaisance ; l’encouragement de ses membres aux bonnes œuvres ont conduit à la création de grandes organisations charitables. De nos jours, ils conti-nuent à participer à un nombre impressionnant de programmes muni-cipaux et sociaux. Même pour la communauté noire, La Grande Loge de Prince Hall a été crée également pour donner entre autre à ces dé-munis un outil pour se construire.

En France, la Franc-maçonnerie a été à l’origine de la créa-tion de la Sécurité Sociale, les bourses d’études, l’école professionnel-le, l’éducation pour les filles, d’aides lors des désastres naturels, des donations à des écoles et à des familles dans le besoin. Les Francs-Maçons Français ont établi des maisons de retraite pour les personnes qui ne remplissent pas ou peu les critères exigés par la législation ainsi que des écoles et des lieux d’accueil pour les orphelins.

Les maçons se sont toujours livrés à des activités qui les unissent plutôt qu’à des activités qui les séparent. Dans les loges, il existe des débats contradictoires où tout peut être dit dans la mesure où l’accent est mis sur l’écoute de l’autre, quelque soit son opinion. C’est souvent - dit-on - en confrontant des idées contradictoires que

naissent des idées nou-velles.

Alors, et nous, Maçons Haïtiens, qu’avons-nous fait aujourd’hui au moment ou notre pays s’enfonce de plus

en plus dans les méandres du désespoir, frappé par toute sorte de mal-heur. Ne pourrions-nous pas être la page qui manque dans notre grand livre d’histoire. Ne pourrions-nous pas être un creuset de réflexion où se forgeraient le socle et la base d’une Fraternité élargie et renforcée, capable de lutter contre les divisions, la violence, la misère, l’asservis-sement et contribuer à rétablir sur notre terre la paix et la sérénité qui conditionnent la (survie) vie de l’humain.

Pourquoi nos Loges ne deviendraient-elles pas, demain, autant de cellules d’une vaste « Université critique », aux dimensions de la nation.

Il est facile d’avoir toujours tendance à choisir, en toute cho-se, ce qui est le moins productif. Certains choisissent la branche la plus occulte de la Maçonnerie, préférant les ouvrages d’Albert Pike et de Jean-Marie Ragon qui sont remplis de comtes fabuleux, qui prétendent que la Franc-maçonnerie est la fille adoptive de la magie, de l’alchimie et des mystères douteux qui se prolongèrent dans le monde de la Cabale, qui relient la Maçonnerie au mysticisme, aux mystères de l’ancienne Egypte et aux rites païens. Du coup, ils s’a-

La Franc-maçonnerie : Ecole des Bâtisseurs ?

Les Francs maçons ont toujours participé à

la construction de leurs pays !

qu’aient été les raisons qui nous y ont conduits, travaillons notre pier-re tant à l’intérieur du temple qu’à l’extérieur, dans l’environnement socioprofessionnel qui est le nôtre pour contribuer réellement de ma-nière tangible à l’évolution spirituelle et morale de notre société et par voie de conséquence, de l’humanité. Prenons enfin la décision de nous unir en respectant nos différences et d’agir en vérité pour que la franc-maçonnerie haïtienne, à l’instar de la franc-maçonnerie dans beaucoup d’autres pays, puisse enfin imprimer de meilleures empreintes dans notre société que celles que l’on lui connaît jusqu’à ce jour ! C’est un devoir, et c’est le nôtre !

Interview recueillie par le Comité de Rédaction

Histoire de la Grande Loge Nationale d’Ayiti, Suite & Fin

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JANVYE - JANVIER - JANUARY - ENERO


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17 18 19 20 21 22 23 S08

24 25 26 27 28 S09

FEVRIYE - FEVRIER - FEBRUARY - FEBRERO


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24 25 26 27 28 29 30 S13

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MAS - MARS - MARCH - MARZO

Grande Loge Nationale d’Ayiti Mars 2001Mars 2001Mars 2001Mars 2001

Vous souhaite :Vous souhaite :Vous souhaite :Vous souhaite :

Une heureuse fête de l’Indépendance Une excellente et Très Heureuse année

2013201320132013

BÉLIER POISSON POISSON VERSEAU

VERSEAU CAPRICORNE 1er Quart Dernier Quart

1er Quart Dernier Quart

1er Janvier : Proclamation de l’Indépendance d’Ayiti 02 Janvier : Jour des Aieux

12 Février : Mardi Gras 14 Février : Saint-Valentin

10 Mars : Anniversaire de la Grande Loge Nationale d’Ayiti 29 Mars : Vendredi Saint 31 Mars : Dimanche Pâques

L’An 210ème de l’IndépendanceL’An 210ème de l’IndépendanceL’An 210ème de l’IndépendanceL’An 210ème de l’Indépendance

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I Grande Loge Nationale d’Ayiti

Mars 2001Mars 2001Mars 2001Mars 2001


Un fructueux et Heureux Printemps


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05 06 07 08 09 10 11 S19

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ME - MAI - MAY - MAYO


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09 10 11 12 13 14 15 S24

16 17 18 19 20 21 22 S25

23 24 25 26 27 28 29 S26

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JEN - JUIN - JUNE - JUNIO


01 02 03 04 05 06 S14

07 08 09 10 11 12 13 S15

14 15 16 17 18 19 20 S16

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AVRIL - AVRIL - APRIL - ABRIL

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CANCER GÉMEAUX GÉMEAUX TAUREAU

TAUREAU BÉLIER 1er Quart Dernier Quart

Lune Noire Pleine Lune

07 Avril : Déportation de Toussaint LOUVERTURE 22 Avril : Anniversaire de Naissance de Jacques Stephen Alexis

1er Mai : Fête de l’Agriculture et du Travail - 09 Mai : Ascension 18 Mai : Fête du Drapeau et de l’Université 20 Mai : Anniversaire de Naissance Toussaint LOUVERTURE 26 Mai : Fête des Mères - 30 Mai : Fête Dieu

04 Juin : Anniversaire de Naissance de Jacques Roumain 30 Juin : Fête des Pères


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Une très agréable Eté

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JIYE - JUILLET - JULY - JULIO


01 02 03 S31

04 05 06 07 08 09 10 S32

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18 19 20 21 22 23 24 S34

25 26 27 28 29 30 31 S35

DAOU - AOUT - AUGUST - AUGUSTO


01 02 03 04 05 06 07 S36

08 09 10 11 12 13 14 S37

15 16 17 18 19 20 21 S38

22 23 24 25 26 27 28 S39

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SEPTANM - SEPTEMBRE - SEPTEMBER - SEPTIEMBRE

BALANCE VIERGE VIERGE LION

LION CANCER Lune Noire Pleine Lune

Lune Noire Pleine Lune Lune Noire Pleine Lune

28 Juillet : Invasion des Marines. Première Occupation étrangère d’Haïti


14 Août : Cérémonie Bois Kay Imam - 15 Août : Assomption 22 Août : Soulèvement des Esclaves - 28 Août : Abolition de l’Esclavage

20 Septembre : Anniversaire de Jacques Dessalines

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Un revivifiant Automne

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NOVANM - NOVEMBRE - NOVEMBER - NOVIEMBRE


01 02 03 04 05 06 07 S49

08 09 10 11 12 13 14 S50

15 16 17 18 19 20 21 S51

22 23 24 25 26 27 28 S52

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DESANM - DECEMBRE - DECEMBER - DECIEMBRE


01 02 03 04 05 S40

06 07 08 09 10 11 12 S41

13 14 15 16 17 18 19 S42

20 21 22 23 24 25 26 S43

27 28 29 30 31 S44

OKTOB - OCTOBRE - OCTOBER - OCTOBRE

CAPRICORNE SAGGITAIRE SAGGITAIRE SCORPION

SCORPION BALANCE


17 Octobre : Assassinat de l’Empereur Jacques Dessalines

01 Novembre : La Toussaint -- 02 Novembre : Jour des Morts 18 Novembre : Bataille et Victoire de Vertières 19 Novembre : Indépendance d’Ayiti

05 Décembre : Débarquement de Christophe Colomb sur l’Ile d’Ayiti 08 Décembre : Immaculée Conception 25 Décembre : Nativité

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donnent à des pratiques des plus sordides, à des rituels des plus ridicu-les à la recherche de supposés pouvoirs. Leurs tenues ressemblent à des simagrées débridées ou ils confondent volontiers symboles ma-çonniques et gris-gris porte chance, s’intoxiquant avec de l’encens et la fumée d’innombrables bougies de mauvaises qualités.

Ils passent leurs temps à faire des incantations, des invoca-tions, pensant pouvoir détourner les Anges, les Archanges, les Chéru-bins, les Séraphins de leurs missions premières, demandant toujours et encore plus au Grand Architecte, oubliant qu’il nous a déjà tout don-né. Ceux-là oublient que nous possédons en nous toutes les caractéris-tiques du réel, étant chacun une partie de ce réel. Nous devons seule-ment descendre au fond de nous-mêmes chercher des forces qui peu-vent nous permettre de découvrir notre vraie nature. Cette nature qui nous rappelle sans cesse notre devoir envers Dieu, envers nous-mêmes, envers nos prochains et envers notre patrie. Cette nature qui peut nous donner le seul pouvoir réel.

Nous refusons de comprendre que dans cette société en proie aux doutes et difficultés de toute sortes, l’individu cherche plutôt à se situer, à s’identifier, à se sécuriser en s’orientant vers des valeurs soli-des.

Que même l’appartenance à un groupe social ne suffit plus, parce que les croyances, les rites et les codes moraux de cette société aux règles plus ou moins strictes, sont bouleversés et ne répondent plus aux attentes spiri-tuelles de l’homme déso-rienté. Nous devons, dans ce contexte, exalter nos valeurs et notre phi-losophie pour constituer un point d’encrage, de convergence, véhiculer l’espoir d’entrevoir un jour un Haïti meilleur, fondé sur les vraies valeurs de la Fraternité pouvant se décliner en terme de tolérance, de solidarité et de partage. Une société dans la-quelle chacun de nous reconnaîtrait l’autre comme Frère et volerait à son secours, dans les souffrances et les peines.

La Franc-maçonnerie est au centre de l’Union vers laquelle tous les hommes peuvent converger sans, pour cela, renoncer à aucune de leur foi particulière « dit Anderson »

Les Maçons ont toujours travaillé à l’amélioration constante de la condition humaine, sur le plan spirituel, sur le plan moral et sur celui du bien-être matériel.

Nous devons nous occuper de l’homme qui est en nous, mais également de l’homme qui est à côté de nous. Ce n’est pas en allu-mant 77 bougies, diffuser des kilos d’encens que nous allons y arriver.

Dans cette Franc-maçonnerie de marge nous assistons à une course sans borne, à l’obtention des grades. Un an après une initia-tion, ils sont déjà 18è, sans comprendre le b.a.-ba du Premier degré symbolique.

Ils se disent dignitaires, porter les décors les plus sophisti-qués, les plus orgueilleux, posséder toute sorte de pouvoir mais sont incapables de donner à manger à leurs FF.: qui crèvent de faim.

Quel gâchis honteux, quel égoïsme aveugle, indigne des perpétuels sacrifices de notre nation.

Ils veulent se substituer aux reli-gieux en agissant com-me si la Franc-maçonnerie était une religion. Ils ramènent dans leurs loges toutes sortes de syncrétisme qui entravent leur es-prit et se justifient en déclarant que « c'est de la Maçonnerie des Elus Cohen implantée dans la colonie par Martinez de Pasqually que la Maçonnerie haïtienne détient son coté du mysticisme spirituel ». Alors, si c’est le cas, l’élève

dépasse de loin et en pire, le Maî-tre.

Ils veulent se substituer avec mor-gue aux médecins, en faisant croi-re qu’ils peuvent tout guérir.

Ils prétendent se substituer aux Lois en laissant croire qu’ils peu-

vent donner la justice. Qu’ils peuvent soumettre les juges, abrutir les avocats, neutraliser la partie adverse.

Ils se substituent aux oungans-charlatans-affabulateurs-trompeurs en promettant les rêves les plus fous : chance, amour, for-tune et pouvoirs, poussant ainsi les plus frustrés à leur confier leurs économies.

Leur pseudo-Maçonnerie est un syncrétisme mélangeant pêle-mêle l’occultisme, la magie, le spiritisme, le martinisme, le vaudou, l’animisme avec quelque bribes des rituels maçonniques véritables. Déviationnisme véritablement honteux et indignes.

La Maçonnerie haïtienne est tellement dévalorisée qu’au-jourd’hui n’importe qui peut décider de créer son obédience. Du coup, les Loges poussent comme des champignons dans les rue de Port-au-Prince et dans les villes de provinces

Ces gens font des ouvrages de Ragon ou de Pike leurs références, leur bible. Ils se compor-tent comme des adeptes des sectes les plus rétro-grades s’entravant ainsi l’esprit avec les pratiques les plus sordides. Leurs rituels sont chargés de simagrées pour prouver qu’ils ont des pouvoirs, afin d’impressionner et se faire remarquer. Ils sont

La Franc-maçonnerie prône l’indépen-

dance, la liberté de penser et d’agir, l’accep-

tation de l’autre.

Jean Benito LUCIEN, Député Grand-Maître d’Outre-Mer Zone II Europe-Afrique

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I attachés par atavisme au pouvoir, aux honneurs et au paraître mais sans jamais vouloir approfondir leur éducation maçonnique.

La Franc-maçonnerie n’est pas offerte à tout le monde mais seulement à ceux qui possèdent un certain niveau de conscience, une étincelle de lumière, et n’ayons pas peur de le dire, un certain niveau intellectuel. Il est demandé – dit Plantagenet, l’un des plus grands auteurs de la pensée maçonnique- au profane qui frappe à la porte du Temple d’avoir suffisamment de connaissance pour comprendre l’en-seignement maçonnique.

La Franc-maçonnerie est une Ecole de pensée à caractère philosophique, philanthropique et humaniste. Il est dit dans les préam-bules de la Constitution de l’u-ne des plus grandes Obédiences Françaises que la Franc-maçonnerie est issue des Confraternités opératives du Moyen Âge. Ses rituels sont fondés sur le symbolisme de la Construction.

Construction de soi, construction de sa société, construction de son pays. D’ailleurs, Ce sont ces princi-pes qui ont séduit les membres du grand mouvement intellectuel, phi-losophique et politique que furent les Lumières, et qui s’étendit à toute l’Europe. Un mouvement qui fut caractérisé par la croyance dans la science et la raison plutôt que dans la foi et la superstition. Quoique la Franc-maçonnerie n’interdit pas à ses adeptes d’exercer leur foi. Elle prône la liberté de conscience.

Par cette liberté, elle est devenue le centre de l’union, de telle sorte s’alliaient à elle de nombreux philosophes et hommes de scien-ces comme Diderot, Voltaire, Newton, Rousseau, Locke, Kant, Goe-the, Benjamin Franklin.

A un moment clé de l’histoire, certains hommes de science les plus respectés de toute l’Angleterre s’étaient réunis pour former une société savante connue actuellement sous le nom de Royal Socie-ty. La Franc-maçonnerie spéculative devenait une sorte de laboratoire d’idées pour les nouvelles sciences et les nouvelles philosophies de la raison, dans le contexte des réunions formelles que les salles de confé-rences guindées. De plus, ces loges interdisaient toute discussion reli-gieuse et politique, ce qui offrait aux membres un climat propice au travail et aux échanges d’idées.

La Franc-maçonnerie prône l’indépendance, la liberté de pen-ser et d’agir, l’acceptation de l’autre.

L’engagement spirituel maçonnique conduit l’adepte à s’é-carter de tout dogmatisme, de toute intolérance. Il doit garder toute sa liberté pour servir, agir, cons-truire. L’action doit trouver sa force dans l’idéal acquis lors des cérémonies initiatiques ; il y a ré-alisation à partir de cette élévation spirituelle. Il faut « faire son devoir uniquement parce qu’il est notre devoir, sans soucier de nos intérêts, de notre renommée ou de notre orgueil ».

Par l’élévation de sa pensée, le Franc-maçon doit pouvoir aider ses contemporains dans toutes les phases de leur vie active. Il fait ce qu’il a à faire, advienne que pourra.

Les Francs-Maçons ne s’immiscent pas dans des controverses touchant à des questions politiques ou confessionnelles. Une Loge ne donne pas des consignes de votes à ses membres, ils sont libres.

La Franc-maçonnerie s’est toujours adaptée pour servir son époque. De nombreux jeunes semblent être à la recherche d’une dé-marche spirituelle alliant tradition et modernité et d’un sens de la communauté qui n’existe plus dans la société moderne, les loges peu-vent les initier à une méthode de réflexion collective. En France, cette action est déjà menée par les obédiences à partir d’un système de confrontation bien mise au point dites questions à l’étude des Loges.

La Franc-maçonnerie sert à réunir ce qui est épars. Ce qui rejoint notre devise l’Union fait la Force. Ce prin-cipe peut s’appliquer aussi dans le temporel. Nos jardins sont fleuris mais nous ne savons pas comment amasser la récolte. Il faut faire pren-dre conscience aux forces vives de notre pays de leurs devoirs de ci-toyens sans avoir l’ambition de de-venir Président, ministre ou parle-mentaire. Sans avoir l’ambition

d’occuper une place prépondérante dans la horde.

Le Franc-maçon est un homme engagé qui se bat pour lui-même et avec les autres pour le bien de tous, pour trouver le meilleur, tant sur le plan spirituel que matériel.

En Europe, dans les pays d’Amérique du Sud comme dans certains pays d’Afrique, les Loges soumettent les candidats à un véri-table test intellectuel avant de les déclarer initiables. Chez nous, il suffit de payer. Dans les Grandes Obédiences Françaises certaines Loges sont corporatistes : Loge de Médecins, Loges des Architectes, Loges des Auxiliaires de justice (Avocats, juges, Huissiers) Loges des hommes de sciences, des hommes de lettres, des mathématiciens, des sociologues et même des Etudiants. Elles forment des cellules de ré-flexions au service de leur pays. Elles font des propositions aux struc-tures gouvernementales et administratives sur des sujets de société. Ils cherchent ensemble des solutions pour améliorer l’avenir de leur pays, de leur société, de leurs compatriotes, au-delà de toute opinion politi-que, religieuse ou philosophique.

Cette Maçonnerie est aussi possible sur notre terre. Et c’est à cela que nous travaillons à la Grande Loge Nationale d’Ayiti afin de redonner aux Francs-Maçons Haïtiens leurs véritables missions de fils de Lumière, afin de créer un égrégore porteur de plus fous espoirs, car nous pouvons dire sans honte que notre jeune pays, ou malgré tout l’élite future est déjà présente sera demain un phare dans les Caraïbes. Car nous savons, nous, d’où nous venons, car nous avons péchés par notre jeunesse, car nous avons titubés sous l’ivresse de la fausse liber-té, car l’histoire nous a montré nos propres tromperies. Maintenant, nous nous levons, nous nous redressons, nous marchons en hommes libres. Telle est notre volonté à la GLND’A.

J’ai dit Lucien Jean Benito

Député Grand-Maître d’Outre-Mer zone II Europe-Afrique

Le Franc-maçon est un homme en-

gagé qui se bat pour lui-même et avec

les autres pour le bien de tous, pour

trouver le meilleur, tant sur le plan spiri-

tuel que matériel.


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Le Nombre d’or « 5 »

« 5 » est le troisième plus petit nombre premier après « 2 » et « 3 » et avant « 7 ».

« 5 » est classé comme un nombre premier de format.

« 5 » est le troisième exposant de nombre premier de Mersenne.

« 5 » est le deuxième nombre de Wilson.

« 5 » est un nombre intouchable.

« 5 » est l’unique nombre à être un nombre premier jumeau avec deux autres nombres « 3 » et « 7 ».

« 5 » est le seul nombre premier à finir par le chiffre 5, pour les grecs, le « 5 » est la somme de « 2 » et de « 3 », féminin et masculin. Il symbolise notamment la marque de l’union. Tout d’abord, le « 5 » est caractéristique de l’homme selon kabbale. C’est le chiffre de l’homme parfait débarrassé du côté animal, selon la Bible il symbolise l’homme Dieu de par les cinq plaies du Christ en croix.

« 5 » est considéré comme le nombre de la grâce.

Le « 5 » se retrouve également dans le corps humain : les cinq doigts de la main et des pieds, cinq sens, cinq membres, les cinq os formant le métacarpe, le métatarse et la boîte crânienne. Le nombre cinq est bien symbole de l’homme. Celui-ci se divisant dans les sens de la longueur et de la largeur (bras écarté) en cinq parties égales de la sorte que pouvant s’inscrire dans un carré parfait.

Les philosophes grecs avaient admis cinq principes dans l’hom-me : corps, âme animale, psyché, intelligence et Esprit divin.

Les cinq éléments de la théorie chinoise : Eau, Feu, Bois, Métal et Terre.

Les cinq plaies de Jésus sur la croix

Les cinq pièces du vêtement restant de Jésus lors de sa cruci-fixion après que les soldats eussent fait quatre parts de son habit plus sa tunique qu’ils ne déchirent pas.

Les cinq cailloux qui permirent au petit Roi David d’abattre le géant Goliath.

Les cinq sortes d’animaux que Dieu demanda à Abraham de lui présenter pour conclure avec lui une alliance : une gémisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe.

Les cinq chapitres de la Torah, la loi selon le Judaïsme qui cor-respond au nombre des premiers livres de la Bible, ou encore, le pen-tateuque.

Les cinq plaies d’Egypte envoyées par Dieu par l’intermédiaire de Moïse selon le coran l’inondation, les sauterelles, les poux, les gre-nouilles et le sang.

Les cinq piliers de l’Islam : Profession de foi, Prière rituelle, au-mône légale, jeun du ramadan et le pèlerinage.

Le chiffre cinq devient alors un charme en lui-même. Et c’est pourquoi le jeudi, cinquième jour de la semaine est sous le signe d’une protection efficace (Tsadkiel)

Dans la maçonnerie il y a cinq équerres : La main droite sur le cœur, le bras gauche élevée, la main ouverte, le pouce à l’angle droit, les pieds posés à 90° l’un de l’autre.

Enfin, chacun connaît bien sûr les cinq océans : pacifique, atlanti-que, indien, arctique et antarctique et les cinq continents : l’Europe, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique et l’Océanie.

Notre terre est totalement empreinte de ce nombre, si on prend de 1 à 9, « 5 » est le centre. Au regard de tous ces symboles, le nombre « 5 » est donc à la fois le nombre de l’Homme, mais aussi celui qui symbolise le centre, la matrice, la vie.

J’ai dit. Monaco JOSEPH

D ans le cadre de leur expansion respective et du développement des Relations de Garant d’amitiés

qui les lient depuis le 24 septembre 2011, à l’initiative du Sérénissime Grand Maître Michel DE BOULAIS, la Grande Loge Française de Misraïm, obédience mixte et la Grande Loge Nationale d’Ayiti, obé-dience essentiellement masculine ont réalisé une mission en Républi-que dominicaine du 08 décembre 2012 au 10 décembre 2012.

Elle avait essentiellement pour but :

- Mise en place à Saint-Domingue, République dominicaine d’un atelier travaillant au Rite de Misraïm sous les Auspices de la Grande Loge Française de Misraïm.

- Mise ne place à Saint-Domingue, République dominicaine d’un atelier travaillant au Rite Ecossais Ancien & Accepté sous les Auspices de la Grande Loge Nationale d’Ayiti

- Mise en place en Haïti d’un atelier travaillant au rite de Mi-sraïm sous les auspices de la Grande Loge Française de Mi-sraïm

- Mise en place à Saint-Domingue, République Dominicaine d’un atelier de recherche itinérant de l’Obédience et Rite de Misraïm, travaillant à Saint-Domingue, République Domini-caine et à Port-au-Prince, Haïti, réunissant des Frères et sœurs de deux Obédiences (GLFM-GLNA) et des Obédien-ces amies, selon le texte suivant du Point 8 du Convent signé entre la GLFM et la GLNA le 9 Décembre, 2012 E :. V :.:

« La GLFM et la GLND’A s’engagent à déployer des efforts pour créer un atelier de recherches itinérant avec le nom Constant Chevillon, en lan-gue française et en langue espagnole, à Saint-Domingue, République Dominicaine et à Port-au-Prince, Haïti, sous les Auspices de la GLFM, pour présenter et débattre les travaux maçonniques de recherches dans un cadre rituel liturgique au Rite de Misraïm. »

La préparation de cette mission a donné lieu à la rédaction d’une convention de collaboration entre les deux obédiences pour bien en définir les cadres.

Cette mission a été confiée, respectivement à :

- Une délégation de la Grande Loge Française de Misraïm, Saint-Domingue en République Dominicaine présidée par le T.: R.: F.: Luis Ramon Valverde Rivas, Grand Chancelier de la Grande Loge Française de Misraïm pour la République Dominicaine. Elle avait pour membres : le T.: R.: F.: José Miguel Reynoso, Vice-président de l’Institut de Recherche et d’Etudes maçonniques Conte Alessandro di Cagliostro et le T.: R.: F.: Carlos Ra-mirez, Vice-président de l’Institut de Re-


Travaux de Compagnon … Autour du Nombre d’Or … par le F. Monaco JOSEPH

GLFM - GLNDA, Un Traité d’Amitié vivant et fonctionnel

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chaleureux et présenté les salutations du Sérénissime Grand Maître Fédéral Cantave Henry Gateau, du président de la Commission des Relations Extérieures pour la GLND’A, le Passé Sérénissime Grand

Maître Pierre Wilfrid Sanon et de l’ensemble des frères des ateliers de l’Obédience. Il a par ailleurs relevé et souligné le sens hautement symbolique pour la franc-maçonnerie des deux pays et pour les deux obédiences amies de cette colla-boration qui débute en suite logique et en renforcement des liens d’amitiés qui relient les deux obédiences depuis la signature du garant d’Amitié le 24 septembre 2011 de l’EV.

Le Vénérable Maître a poursuivi les travaux du jour en pré-sentant le sens de la fête de solstice d’hiver. Puis le TRF José Miguel, depuis son plateau de Deuxième Surveillant a présenté un morceau d’architecture sur le thème solstice d’hiver au cours duquel il nous a gratifiés d’un très beau poème espagnol et insisté sur la portée symbolique et initia-tique de cette fête depuis des temps immémoriaux.

Le Vénérable Maître nous a ensuite gratifiés d’un excellent bilan de fonctionnement de la représentation de la Grande Loge Française de Misraïm à Saint-Domingue, République dominicaine, depuis sa création en février 2012.

Le Vénérable Maître a ensuite fermé rituellement les tra-vaux du jour après avoir fait circuler le tronc de la veuve et nous avoir unis en fraternité à travers la chaîne d’union.

Nous avons ensuite procédé à la signature de la Convention de Collaboration et à l’échange des cadeaux, symboles de cette nou-velle collaboration et gage de succès de notre engagement de part et d’autre.

Nous avons poursuivis les travaux de solstice d’Hiver par des agapes agrémentées d’échanges hautement spirituelles et fraternelles et des santés en l’honneur des deux obédiences, des frères et sœurs, des responsables des trois pays et de la franc-maçonnerie universelle.

cherches et d’Etudes maçonniques Conte Alessandro di Ca-gliostro ;

- Une délégation de la Grande Loge Nationale d’Ayiti, Port-au

-Prince, Haïti présidée par le T.: R.: F.:, V.: M.: Dartiguenave LEON FUCIEN, Président du Conseil de l’Ordre de la Gran-de Loge Nationale d’Ayiti. Elle avait pour membres : le T.: R.:, V.: M.: Allan Antoine GEORGES, Président a. i., Vice-président du Collège des Vénérables ; le T.: R.: Pierre Marc Grégoire SANON, Grand Secrétaire Fédéral. La délégation de la de la Grande Loge Nationale d’Ayiti est placée sous la supervision du Président de la Commission des Rela-tions Extérieures, le Passé Sérénissime Grand Maître, le T.: Ill.: F.: Pierre Wilfrid SANON.

Cette visite fraternelle était ponctuée par des rencontres de travail très fructueuses, une visite guidée de la Capitale do-minicaine et, en apothéose, notre joie de vivre ensemble une tenue blanche ouverte de solstice d’hivers. Elle a réuni 11 frè-res et sœurs des deux obédiences et 3 candidates à l’initiation. Après l’ouverture rituelle des travaux et l’accueil des profanes, la maîtresse des cérémonies, sur demande du vénérable maître présidant la tenue, est venue quérir la délégation de la GLND’A sur le parvis. Entre les colonnes, nous avons reçu les chaleureux propos d’accueil du Vénérable Maître à la suite desquels il nous a invités à prendre place sur les sièges qui

nous ont été réservés à l’Orient et en tête de la colonne du Midi. Le Vénérable en chair a donné la parole au président de la délégation de la GLND’A, le VM Darti-guenave LEON FUCIEN qui a manifesté la joie de la délégation d’être ici en ce jour solennel, remercié le TRF Luis Ramon ainsi que les Frères et sœurs des deux ate-liers, Horus et Sérapis pour leur accueil

TRF Luis Ramon, Grand Chancelier GLFM pour la République Dominicaine à gauche TRF Dartiguenave LEON FUCIEN, Président du Conseil de l’Ordre de la GLNDA

TRF Luis Ramon, Grand Chancelier GLFM pour la République Dominicaine, à gauche TRF Pierre Marc Grégoire Sanon, Grand Secrétaire Fédéral GLNDA, au milieu TRF Allan Antoine Georges, Président a. i., Vice président Collège des Vénérables GLNDA, à droite

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Notre dernière rencontre de travail nous a permis de définir un agenda de progression pour maintenir le dynamisme de notre démar-che :

- Semaine 12 au 15 décembre 2012 ; communication des diffé-

rentes coordonnées des Frères haïtiens entre le TRF VM Luis Ramon et le TRF VM Allan Georges ANTOINE pour établir le contact aux fins de formation des triangles respectifs ;

- Semaine 12 au 15 décembre 2012 ; création d’un bureau vir-

tuel sur Google apps pour faciliter le travail en équipe et son suivi en temps réel entre les Frères et sœurs en Haïti, en Ré-publique Dominicaine et en France.

- Courant décembre 2012, Rencontre avec des frères haïtiens à

Santo-Domingo, République Dominicaine par le TRF VM Luis Ramon pour préparer la formation du Triangle de la Respectable Loge travaillant sous les auspices de la Grande Loge Nationale d’Ayiti dans les locaux de la Grande Loge Française de Misraïm ; Rencontre avec des frères haïtiens à Port-au-Prince, Haïti par le TRF VM, Allan Georges AN-TOINE ou le TRF VM Dartiguenave LEON FUCIEN ou le TRF Pierre Marc Grégoire SANON pour la préparation de la formation du Triangle de la Respectable Loge travaillant sous les auspices de la Grande Loge Française de Misraïm dans les locaux de la Grande Loge Nationale d’Ayiti.

- 13 janvier 2013, visite à Port-au-Prince du TRF, VM Luis

Ramon Valverde RIVAS pour la formation du triangle de l’atelier travaillant sous les auspices de la Grande Loge Fran-çaise de Misraïm dans les locaux de la Grande Loge Nationa-le d’Ayiti.

- Janvier 2013, constitution de la loge de recherche Constant

Chevignon regroupant des Frères de la Grande Loge Nationa-le d’Ayiti tant à Port-au-Prince, Haïti qu’à Santo-Domingo, République Dominicaine et des Frères et Sœurs de la Grande Loge Française de Misraïm, tant à Port-au-Prince, Haïti qu’à Santo-Domingo, République Dominicaine.

- Janvier 2013 initiation de 10 profanes à Santo Domingo par

les respectables loges Horus et Serapis

- Janvier 2013 Etablissement d’un plan de travail relatif aux

projets sociaux communs aux deux obédiences

- Janvier 2013, Etablissement agenda de travail sur la Consti-

tution et la mise en activité du Centre de coopération pour le développement d’Haïti et la République dominicaine sous le haut patronat des deux obédiences respectives.

Tous les membres des deux délégations, tant haïtienne que dominicaine ont manifesté une grande joie et un très grand intérêt à s’engager dans cette voie par laquelle les frères et les sœurs des deux obédiences pourront vivre une maçonnerie autrement opérative.

Les membres des deux délégations ont pu, par le désir mani-feste des deux obédiences d’aller vers l’élitisme pragmatique, mesurer l’ampleur de la tache qui incombe à tout initié aujourd’hui dans des sociétés traversées par des drames humains qui plus que jamais inter-pellent la conscience.

Avançant avec fermeté, opiniâtreté, rigueur et ouverture du cœur dans les voies devant nous tracées cette rencontre à l’occasion de la tenue solsticiale d’hiver pourrait être perçue comme une premiè-re pierre posée vers une nouvelle grande conférence maçonnique inter obédientielle répartie sur l’île entière !

DÉCALOGUE DE LA FRANC-MAÇONNERIE

I . Dieu est Éternel, Omnipotent , l ’ Immuable Sa-

gesse, la Suprême Inte l l igence et l ’ Inépuisable Amour . TU L ’ADORERAS et LE VÉNÈRERAS.

I I . Ta re l ig ion sera d ’êt re bon et d ’accompl i r le b ien. Af in de méri ter l ’amit ié des Sages, obser-ve leurs préceptes . Ton âme est immortel le , ne la dégrade en r ien.

I I I . Combats le vice. Ne fa is pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ i ls te f issent . Accepte ton sort e t la lumière de la Sagesse.

IV. Honore tes parents, respecte la v ie i l lesse. Ins-tru is la jeunesse.

Protège l ’enfance et l ’ innocence.

V. Chér is ta femme et tes enfants. Aime ta Patr ie et obéis à ses lo is.

VI. Que ton ami so it un second to i-même. L ’ infor tu-ne ne doit pas te le rendre étranger.

VII. Fuis l ’amit ié non s incère. En toute chose évi-te l ’excès.

VIII . Ne te la isse maî tr iser par aucune pass ion. T ire des pass ions d’autru i une leçon qui te so it prof i table. Sois indulgent à l ’erreur.

IX. Écoute beaucoup, par le peu, agis b ien. Oubl ie les injures. Rends le b ien pour le mal. N ’abuse n i de ta force, n i de ta supér ior i té .

X. Étudie les hommes af in d’ap-prendre à te connaître toi-même. Recherche la vertu, sois juste, évite la paresse.

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S érénissime Grand Maître Officiant,

Députation d’Outre-mer Zone I et Zone II,

Dignitaires de l’Orient en vos grades, titres et qualités,

Lumières complémentaires,

Frères Rangés sur l’une et l’autre colonne,

J ’ai l’insigne honneur de prendre la parole, en ce jour d’apothéose de la Saint Jean, dans le but de compli-menter et de remercier non seulement le Sérénissime Grand Maître Pierre Wilfrid Sanon et les Membres du

Collège des Vénérables, mais aussi tous ceux qui ont rendu possibles ces manifestations spirituelles et traditionnelles en hommage à la fête du so-leil rénovateur et vivifiant, établie depuis la nuit des temps et que tous les initiés ont eu la joie de célébrer chaque fois que le calendrier cosmique ramène cette pério-de dans la nature.

Cette solennité, toute cordiale, qui nous réunit aujourd’hui, autour du symbolisme du Feu solaire, a pour satisfaction ultime de commémorer en réalité la fête de la Saint Jean d’Hiver coïncidant à la naissance du Sauveur du Monde.

A cela, j’estime qu’il est de bonne augure que je vous présen-te avant tout cet homme transcendantal qui se trouvait parmi les douze apôtres du Maître Jésus, et à qui le Maître décernait le brevet d’Enfant du Tonnerre, selon l’Evangile de Luc, car il a le Pouvoir de faire tom-ber la Foudre.

C’est à cet homme que la Légende dorée attribuait le pouvoir alchimiste de transmuter en Or du bois et des cailloux en pierre pré-cieuses. Alors que l’Or est le symbole du soleil ou du Feu Principe, ainsi on comprend toute l’analogie qui se dégage entre le Patronat Céleste de Saint Jean et tout ce qui lui rattache aux œuvres de l’Esprit.

Qui est-il réellement ?

Jean l’Apôtre, fils de Zébédée et de Salomé, frère de Jacques, est né à Bethsaïde en Galilée et a exercé de son jeune âge, le métier de pêcheur d’abord

p u i s après la c r u c i -f i x i o n de Jésus, on le trouvera pêcheur d’Hommes en Asie mineur, particulièrement chez les Parthes où il prêcha la Foi, cette foi indicible et infaillible qui fait déplacer les montagnes. Cette foi même qui anime et qui guide les Franc-maçons de la Grande

Franc-maçons de la Grande Loge Nationale d’Ayiti, sans distinction aucune, vers un idéal commune, tant spirituel que social en vue d’un renouveau envers les plus déshérités et les plus démunis de notre envi-ronnement planétaire, qui réclament, eux aussi, un peu de soleil pour éclairer leur vie tant sur le plan humanitaire que spirituel. C’est dans ce sens que notre obédience maçonnique, ne voulant pas passer par quatre chemins, a mis en place une organisation non gouvernementale du nom de Solidarité Mutuelle à l’Education, à la Culture et à la Santé (SOMECS) constituant ainsi son bras social. A la manière de Jean l’Evangéliste, dans son prologue qui exprime en totalité sa vision inté-rieure de l’Esprit, quand il nous dit que le Verbe n’est pas le DIEU Suprême, il n’est que la manifestation de l’Essence divine, c'est-à-dire une sorte de pont entre DIEU et l’HOMME.

Ecoutons le disciple qui parle :

« Dès le Principe était le Logos et le Logos était près du THEOS et le Verbe était un Théos. Il était dès le Principe avec le Théos. Toutes choses ont été faites par LUI et sans Lui rien n’a été fait et Lui était la Lumiè-re des hommes … »

Il fut le Premier Evêque d’Ephè-se, il a été persécuté et exilé à Patmos. Il mourut en 99 de notre ère, en laissant derrière Lui des œuvres essentielles comme les Epîtres Johan-niques et l’Apocalypse. Ce dernier n’est qu’un ouvrage de référence extraordinaire, considéré à juste titre comme « fac simile » du Livre d’Ézéchiel dans lequel l’auteur décrit les colonnes d’architecture de la Jérusalem Céleste.

Et c’est à cette vue de l’Esprit que nous nous sommes agrip-pés à la Grande Loge Nationale d’Ayiti pour une franc-maçonnerie haïtienne émancipée et sortie de l’Ordinaire. C’est pourquoi, nous voulons investir dans l’homme, symbole de l’Humanité par excellen-ce, ou en chaque frère ici présent, afin de pouvoir tirer de l’ornière du Sous-développement ou des ténèbres de l’analphabétisme notre socié-té.

Pour cela, nous devons être nés de nouveau comme l’a si bien dit le Christ dans son entretien avec Nicodème, magistrat et hom-me instruit, que préoccupent les enseignements du Maître Jésus.

« Ce qui est né de la chair est chair, ce qui est né de l’Esprit est Esprit. Ne vous étonnez pas de ce que je vous ai dit qu’il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean III, 6-7)

En vérité, ce passage établit une sorte de différence entre l’hominien, l’hom-me animal et l’homo sapiens ayant reçu l’étincelle de l’Esprit, et c’est cette étincelle divine qui s’impose à l’Esprit en Saint Jean, le Précurseur et

en Saint Jean, le Disciple et qui fait d’eux, deux faces d’une même médailles.

Si la fête du Précurseur qui assure la transition entre les an-ciennes écritures et le Nouveau Testament en annonçant et en bapti-

MESSAGE DE LA SAINT JEAN D’HIVER

« Dès le Principe était le Logos et le Logos

était près du THEOS et le Verbe était un Théos. Il était dès le Principe avec le Théos. Toutes choses ont été faites par LUI et sans Lui rien n’a été fait

et Lui était la Lumière des hommes … »

« Ce qui est né de la chair est chair, ce qui

est né de l’Esprit est Esprit. Ne vous étonnez pas de ce que je vous ai dit qu’il faut que

vous naissiez de nouveau » (Jean III, 6-7)


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sant le Christ, est associée aux Feux d’Eté, celle de l’Evangéliste qui clôt le Nouveau Testament par le livre de la Révélation ou Apocalyp-se, le plus kabbalistique ou ésotérique de tous, coïncide, en revanche avec l’illumination du Sapin, l’arbre qui ne perd jamais sa verdure.

Si le feu du Baptiste s’allume en pleine nature du Cosmos pour exprimer son exotérisme manifesté de la Lumière, celui de l’A-pôtre s’embrase à l’intérieur des foyers. C’est le feu intense qui brille dans les Ténèbres pour vaincre les forces de la nuit et s’engage vers la marche ascendante.

Nous voyons bien que les deux hommes sont la manifestation des deux solstices d’été et d’hiver, puisque Saint Jean Baptiste eut à dire lorsque, parlant de son identité, on lui demandait s’il était le Mes-sie ou l’Envoyé du Seigneur :

« Il faut que je décroisse pour que Lui grandisse. »

Mes Frères, je vous invite à méditer profondément sur le symbolisme ésotérique et exotérique de ces aspects du « Feu-principe » de l’Univers, en tenant à vous rappeler, à chaque franc-maçon ici présent, que rien d’utile ne peut être entrepris sans le se-cours des enseignements divins, pris dans leur totalité ancien et nou-veau testament, que le Livre de la Loi Sacrée dispose à notre entende-ment.

En ramenant cette réflexion à l’évolution de notre obédience, nous constatons sur le plan fonctionnel notre bilan de l’année 2012 n’a pas été celui de la Cigale par rapport à la Dame fourmi, c’est pourquoi je tiens à remercier encore une fois, et d’une manière tout spécial les membres du Collège des Vénérables pour leur dévouement et leur dynamisme à la cause de la Grande Loge Nationale d’Ayiti.

A tous les membres de l’ordre j’adresse un salut noble et fra-ternel. Que le Grand Architecte de l’Univers daigne dans sa mansuétu-de et sa miséricorde nous assister en nous accordant ses grâces et ses bénédictions pour la nouvelle année 2013 qui s’amène. Et que nos projections pour les jours à venir deviennent des vœux pieux et concrets.

Qu’il en soit ainsi !

Bonne et heureuse année à vous tous ainsi qu’à tous les mem-bres de vos familles !

Que la Paix soit avec vous dans la joie, l’amour et l’harmo-nie !

J’ai dit pour vous mes Frères !

T. Ill. F. Cantave Henry Gateau, SGM GLNDA

LE CODE MAÇONNIQUE

Adore et Vénère le Grand Architecte de l’Univers. Aime ton prochain. Ne fais point de mal. Fais du bien selon ta position. Tout secours refusé à un frère est un parjure. Bienveillance envers ses frères, voilà tout ce que tout Vrai Maçon doit constamment étudier et pratiquer. La vraie morale consiste dans l’observation stricte des lois de la cons-cience et dans les bonnes mœurs. Laisse parler les hommes ; estime les bons, plains les faibles, fuis les méchants. Mais ne hais point per-sonne. Parle sobrement avec les grands, prudemment avec les égaux, sincè-rement avec tes amis, doucement avec les petits, tendrement avec les pauvres. Sois pour l’étranger un ami, pour le vaincu un sauveur. Respecte et aime tes semblables comme toi-même, car tous les hom-mes sont frères et égaux. Fais le bien pour l’amour du bien lui-même et non pour le profit que tu peux en tirer. Écoute toujours la voix de ta conscience. Fais ce que tu dois, advien-ne que pourra. Ne flatte pas ton frère, c’est une trahison. Si ton frère te flatte, crains qu’il ne te corrompe. Évite les querelles, préviens les insultes, mets toujours la raison de ton côté. Respecte les femmes, n’abuse jamais de leur faiblesse et meurs plutôt que de les déshonorer. Lis et profite ; vois et imite ; réfléchis et travaille ; rapporter tout à l’utilité de tes frères, c’est travailler pour toi-même. Sois content de tout, partout et avec tout. Réjouis-toi dans la justice, courrouce-toi contre l’iniquité, souffre sans te plaindre. Si tu as un fils, tremble sur le dépôt qui t’est confié. Fais que jusqu’à dix ans il te craigne, que jusqu’à vingt ans il t’aime, que jusqu’à la mort il te respecte.

• Jusqu’à dix ans, sois son maître • Jusqu’à vingt ans, sois son père • Jusqu’à la mort, son ami

Pense à lui donner de bons principes, plutôt que de belles manières ; qu’il te doive une droiture éclairée et non pas une frivole élégance ; fais-le bon et honnête homme, plutôt qu’habile homme. Ramène à la vertu celui de tes frères qui s’en est écarté ; soutiens celui qui chancelle, relève celui qui est tombé. Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qui te fût fait ; mais fais-lui au contraire ce que tu voudrais qu’il te fît. Ne juge pas légèrement les actions des hommes ; ne blâme point et loue moins encore. Sur le lit de la douleur, ne laisse pas tomber avec indifférence l’aumô-ne du dédain ; mais dans son secours à l’indigen-ce, qu’un frère reconnaisse ta main. Mes très chers frères, voici les lois maçonniques, suivez-les. Vos œuvres parmi nous ne seront pas stériles, pour la gloire de notre Souveraine et Puissante Obédience, celle de chacune de ses res-pectable Loge, de La Franc-maçonnerie en géné-ral et pour le progrès du bien.

Le Secrétariat de la Grande Loge Nationale d’Ayiti vous reçoit tous les jours ouvrables, du lundi au vendredi de 10 heures AM à 04 heu-res PM et le samedi de 10 heures AM à 12 heures PM au :

20, Rue Faustin Premier,20, Rue Faustin Premier,20, Rue Faustin Premier,20, Rue Faustin Premier, Delmas 75Delmas 75Delmas 75Delmas 75

HT 6220 DELMASHT 6220 DELMASHT 6220 DELMASHT 6220 DELMAS


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Faut il encore bien définir ce que ce sont les aliments ? Leurs fonctions et leurs sources principales ?

Les aliments sont des substances constituées par des nutri-ments qui une fois les ingérés s’incorporent à l’organisme pour rem-plir des fonctions indispensables à la vie tels que, par exemple, le lait, la viande, les céréales, les fruits et les légumes etc.…

Les nutriments sont : les carbohidrates, les protéines, les graisses, les vitamines et les minéraux. L’absence ou la diminution de ces derniers dans la diète quotidienne peut provoquer certaines mala-dies.

Il existe un groupe de nutriments que l’organisme humain ne peut produire ou produit en quantité insuffisante. Pourtant leur présen-ce est très importante et même incontournable dans la diète. Ce sont presque toutes les vitamines et tous les minéraux.

Fonction et sources principales des nutriments

Les carbohydrates. Leur fonction fondamentale est d’apporter l’énergie nécessaire pour réaliser les exercices physiques et maintenir la chaleur du corps. On peut les trouver dans presque toutes les céréa-les (riz, maiz, blé, etc....), dans les vivres (pomme de terre, patate, etc..), dans quelques fruits (figue banane) et dans les sucres.

Les carbohydrates provenant des céréales, des vivres et des fruits sont plus salutaires que ceux provenant des sucres

Parmi les carbohydrates on distingue les fibres diététiques fournis en grande partie par les aliments d’origine végétale qui ne sont ni digérés ni absorbés et qui sont, de manière erronée, confondus avec la viande. On les trouve plutôt dans les fruits secs et frais, les végé-taux, les tubercules et les racines (vivres), les céréales intégrales ou de grain entier et dans les haricots.

De nos jours, on suggère que l’insuffisance ou le manque de carbohydrate dans la diète peut conduire à de multiples maladies par-mi lesquelles figurent le cancer de colon et du rectum, l’appendicite, la constipation, les diabètes, l’obésité et autres…

Les graisses. Ce sont d’excellentes sources d’énergie qui nous apportent, en plus, les vitamines A E D K. On les classifie en : saturée et non saturée. La première classe, les saturées se rencontrent sous forme solide (les mantègues). D’origine animal, elle est liée à une série de troubles de santé telles que l’augmentation de cholestérol sanguin et de certaines maladies cardiovasculaires comme la athéros-clérose et la thrombose artérielle. La deuxième classe, les non saturées sont liquides à température ambiante et son d’origine végétale.

Les saturées sont moins chères pour la poche mais plus coû-teuses pour la santé. Il est recommandé d’utiliser de préférence les huiles d’origine végétale.

Les protéines. Ce sont les composants de support de l’orga-nisme. Elles sont formées des aminoacides qui se répandent dans tous les tissus (peau, os, muscle, sang) et dans les organes du corps. Leur fonction est de construire ou réparer les tissus. Elles sont très impor-

A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS

C omme tout être humain le franc-maçon n’est pas au dessus des lois naturelles. Naître, grandir et

mourir, voilà les trois verbes que l’homme, tout au long de son passa-ge sur cette terre aura à conjuguer. Ces trois verbes, ces trois parcours, mes frères, sont considérés comme étant le passage obligé de tout cy-cle de vie.

Naître ou Naissance. Processus par lequel deux gamètes (mâle et femelle) ont été fusionnées pour se multiplier donnant un fœtus qui devient, après environ 280 jours, un être humain doté de sa tripartie : l’homme biologique ou somatique, l’homme psychologique ou spirituel et l’homme social, bref, l’homme dans sa dimension tota-le : corps, âme, esprit. si l’homme spirituel a besoin de la prière et de la méditation ou concentration pour nourrir son âme, l’homme biolo-gique a besoin, lui aussi, de bons et sains aliments pour son corps. Pour être bien il faut, dès la conception, que la mère soit en bonne santé puisque la relation materno infantile commence dès cette étape de la vie. Si les spermatozoïdes ont besoin d’un flagelle, d’une tête et d’une queue pour pouvoir migrer jusqu'à l’ovule, qui, à son tour, doit être perméable pour la pénétration de ces premiers (les spermatozoï-des), une fois pénétrée commence déjà la division cellulaire pour donner l’homme qui grandira si les conditions hygiénico-sanitaires et environnementales sont réunies…. Au cours de la période de la gros-sesse et presque durant les six (6) premiers mois après la naissance l’enfant est directement dépendant de la mère du point de vue alimen-taire (allaitement maternel), donc une bonne alimentation pour cette dernière est hautement recommandée. Je reviendrai plus en détail sur ce sujet dans un prochain article (alimentation chez la femme encein-te)….

Maintenant abordons notre sujet dans son contexte; le franc-maçon et sa santé. Quand peut on dire qu’une personne est bonne san-té ?

Selon la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : la santé est un état de complet bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

A partir de cette définition, nous pouvons déduire que parler de santé est beaucoup plus complexe que l’on peut l’imaginer. Notre comportement, notre façon de penser et notre habitude alimentaire jouent un rôle très important dans l’état de notre santé. Ce que nous

mangeons chaque jour déterminera après un certain temps, sans nous en rendre compte, cet état. Une bonne habitude alimentaire aidera à éviter certaines maladies et je dirais même beaucoup.

Un coup d’œil sur les aliments.

LE FRANC- MAÇON ET SA SANTÉ

ART SYMBOLIQUE - COIN SOCIÉTÉ

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Les vitamines et les minéraux sont absolument indispensables à l’or-ganisme humain.

Quelques conseils pour augmenter la valeur nutritive des aliments

- Consommer des fruits riches en vitamine C (goyave, tomate, fruits etc.…)

- Eviter de prendre du thé et du café en même tant que des nourritu-res qui ont du fer. Cela rend difficile l’absorption du fer. Mieux vaut en prendre dans un horaire intermédiaire

- Ajouter de l’huile dans les salades pour profiter de la vitamine A

- Utiliser le moins d’eau possible pour faire cuire les carottes. Au-tant que possible, consommez les demi cuites ou crues.

- Eviter d’exposer les végétales au soleil

- Eviter de conserver les végétaux trop longtemps. En cas de longue conservation, mettez-les au Congélateur.

- Eviter de décongeler les végétaux. Mettez-les directement à l’eau bouillante

- Bien laver les végétaux en un temps bref

- Eviter de trop découper les végétaux

- Eviter de trop consommer les fritures. Car c’est la méthode qui détruit le plus les vitamines

- Consommez les jus de fruit tout suite après leur préparation. Conservez les garder au réfrigérateur.

- Conserver les jus de fruit dans des pots non métalliques et avec couvercle

- Laisser bouillir l’eau avant d’ajouter les végétaux et les pommes de terre.

- Consommez des fruits frais et des salades crues pour profiter de leur teneur en vitamine C

- Ne pas ajouter de bicarbonate dans les aliments

- Consommez les tomates et les concombres avec leur peau.

- Eviter de perdre le jus de tomates en les coupant

- Ajoutez un peu de vinaigre à la salade pour conserver sa teneur en vitamine C

- Maintenir un poids corporel salutaire car les risques d’avoir des problèmes de santé sont liés au poids trop faible et au surpoids (trop de poids). Pour cela tachez de connaître votre poids standard c'est-à-dire votre poids de santé.

Votre taille vous permet de connaître vo-tre poids de santé appelé encore indice de masse corporel (IMC). Vous le calculez en divisant votre poids actuel par votre taille exprimée en mètre carré, comme démontre l’équation suivante :

IMC=poids en kg /taille en mètre carré.

Le tableau suivant vous permet d’inter-préter votre Indice de masse corporel (IMC).

tantes dans l’étape de la croissance, grossesse, allaitement, et la récu-pération des cellules suite à des blessures et/ou brûlures. On les trouve dans tout type de viande, fruit de mer, œufs, lait, pois etc.…

Des viandes, les fruits de mer (poissons) et le poulet sont plus salutaires. Il est recommandé d’éviter de consommer la peau du pou-let.

Les vitamines. Elles sont très importantes pour la croissance, le développement et le maintien de l’organisme. Il en existe deux groupes :

1- les vitamines hydro solubles (les b-complexe et la Vita c)

2- les vitamines liposolubles (A D E K)

Vitamine A. Elle est essentielle pour la vision et pour la peau. On la trouve dans les foies, les œufs le lait etc. (d’origine animal) ; Carotte, épinard, laitue, papaye, mango, giraumon, malanga jaune, patate jaune (d’origine végétale).

Vitamine D. Elle est nécessaire pour son apport en calcium et pour la formation des os. On en trouve dans lumière du soleil, les poissons frais, le foie, les poissons conservés dans de l’huile, le fromage …

Vitamine K. Elle facilite la coagulation du sang. On les trouve dans le lait, le foie de porc, les végétaux de couleur vert foncé intense.

Vitamine E. Elle Prévient l’oxydation des graisses, protège l’organis-me de divers toxiques. On en trouve dans les œufs, l’huile végétale, le riz, le petit pois (couramment appelé pois France).

B-complexe. Ces vitamines ont diverses fonctions en relation avec l’absorption d’autres aliments de la diète. On en trouve dans les viscè-res, les viandes, les céréales non moulus (intègre), le pois, les fruits, les vivres et les légumes, la pistache, les poissons ou fruits de mer.

Vitamines C. Elles sont nécessaires au maintien des tissus de l’orga-nisme, des gencives, et à la récupération des cellules suite aux blessu-res. On les retrouve dans : les goyaves, la papaye, le citron, les cerises, les chadèques, les Mangues, l’orange, l’ananas, les mandarines, la tomate, les choux-fleurs, les pommes de terre, la patate douce et le manioc.

Les Minéraux. Il existe une variété de minéraux dans les aliments. Ils ont notamment pour fonction de contrôler les processus de l’organis-me. J’évoquerai en particulier le fer le calcium et l’iode.

Le fer. Nécessaire dans la formation du sang, il se consomme princi-palement dans des aliments d’origine animale tels que le foie, les pois-sons ; et dans ceux d’origine végétale tels que la pistache et le pois etc.. Le fer d’origine animal s’absorbe beaucoup mieux que celui d’o-rigine végétale

Calcium. Nécessaire pour la formation des os et des dents, sa source principale est le lait, le fromage, les poissons (animale), les cressons (végétale). La vitamine D aide à l’absorption du calcium.

Iode. Nécessaire pour le bon fonctionnement de la glande tyroïde, on la puise principalement dans les fruits de mer, les poisons.


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La forme de figure aussi joue un rôle important. Les person-nes qui ont des excès de graisses dans la partie supérieur du corps ont plus de risque à avoir des maladies chroniques non transmissibles (HTA, DM, maladies cardio vasculaires)

Autres conseils - Consommez moins de sucres et de graisses possibles

- Consommez modérément les boissons alcoolisées

- Consommez les fruits et les légumes naturelles sans adition de sucre ou de graisse

- Eviter de trop manger

- Evitez les jeûnes prolongés

-Evitez de trop manger le soir ou avant de dormir

- Rester actif pendant quelques temps après le repas. Eviter d’al-ler se coucher de suite

- Consommez des aliments variés

- Réduire la quantité de sels et les ingrédients dans les aliments

- Préférer la consommation de l’huile végétale à celle de l’huile animale

- Evitez de consommer trop de jaune d’œuf pour sa forte teneur en cholestérol

Dr. Lomega JEAN, MD

>16,0 très maigre ou sévère

16,0 et 16,9 maigreur modérée

17,0 et 18,4 légèrement maigre

18,5 et 24,9 poids normal

25,0 et 29,9 surpoids léger

30,0 et 39,9 surpoids modéré

>= 40 surpoids sévère ou obésité

SOMECS, Solidarité Mutuelle à l’Education, à la Culture et à la Santé est une organisation sociale non gouvernementale créée en janvier 2009 par la Grande Loge Nationale d’Ayiti. Comme son nom l’indique, depuis sa création, elle s’est voulue et révélée un espace où des Haïtiens francs-maçons vivent leur foi religieuse personnelle et leur qualité de franc-maçon aux côtés d’autres frères et d’autres com-patriotes ne partageant pas forcément cette qualité à travers divers engagements sociaux en faveur de l’éducation, la culture, et la santé. Ils sont pour une grande part des médecins, des professeurs et des professionnels d’autres domaines qui, à la lumière de l’expérience vécue depuis la création de la Grande Loge Nationale d’Ayiti en mars 2001, ont décidé de se regrouper au sein de cette organisation dédiée aux accompagnements sociaux, libre de tout culte ou engagement ini-tiatique avec pour seule philosophie la philanthropie.

Elle s’est donné pour mission globalement de :

- Contribuer au développement socioéconomique des communau-tés locales vivant dans des conditions précaires dans les périphé-ries urbaines et dans les zones rurales.

Et plus spécifiquement :

- Réaliser des projets dans divers domaines touchant au dévelop-pement social, économique, religieux, culturel et sanitaire à tra-vers le pays.

Cette mission s’explicite à travers son objet social qui la fait intervenir dans les domaines économiques et social en apportant de façon complémentaire des services de base dans les secteurs de :

• Cultes (construction et réhabilitation de loges, équipements et mobiliers) ;

• La santé (mise en place de cliniques externes, laboratoires pour examens médicaux, pharmacie communautaire, vaccination, encadrement prénatal et postnatal, nutrition …) ;

• L’eau et l’assainissement (captage de source, forage de puits artésiens, installation de pompes à bras, construction de citernes publiques, drainage, berges de protection de rivière …) ;

• L’Education (construction et réhabilitation d’écoles primaires, secondaires et professionnelles, centres d’art, cantines scolaires, séminaires de formation en milieu rural …) ;

• Infrastructures de support à la production de biens et de services (chambres froides, silos, glacis, lacs artificiels …)

Pour atteindre ses objectifs, elle s’est dotée d’un ensemble de directions prenant chacune en charge l’un des pôles constitutifs de la SOMECS. Ainsi y trouve-t-on un conseil d’Administration composé d’un président, un vice président, un secrétaire général, un trésorier et trois conseillers. Ses activités sont assurées par un conseil de direction comportant une direction générale qui coiffe l’ensemble des activités de l’organisation, une directeur général adjoint chargé de l’éducation et des formations classiques, techniques et professionnelles, une direc-teur exécutif dédié à la culture et qui assure l’organisation d’événe-mentiels, un directeur administratif chargé de la santé qui œuvre dans le domaine médical et un directeur de projets qui s’assure de la


SOMECS

Une institution sociale pour une spi-ritualité humaniste

SOLIDARITÉ MUTUELLE À L’EDU-

CATION, À LA CULTURE ET À LA SANTÉ

SOMECS 20, Rue Faustin 1er, Delmas 75 BP 13150, HT6220 DELMAS

Téléphone : +509 2226 3517 e-mail : [email protected]

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conception, la réalisation, la gestion et le suivi des projets de l’organi-sation et/ou de ceux qui lui sont confiés ; un directeur financier et un directeur des relations publiques.

TABLEAU DE TRAVAIL DES ATELIERS DE LA GLND’A - 2012/2013

# ATELIER ORIENT VM JOUR DE TENUE RITE

01 R. L. Grande Loge Nationale d’Ayiti #01 Haïti SGM C. H. GATEAU Sur Convocation Au Choix

02 R. L. Esnol Baptiste # 02 Haïti PSGM PW SANON Sur Convocation Au Choix

03 R. L. Jacques 1er #03 Delmas Allan Antoine GEORGES 2ème Dimanche York

04 R. L. L’Amour Fraternel #06 Kenscoff Jean Claudy SMITH 1er Dimanche York

05 R. L. La Proportion Dorée # 28 Port-de-Paix Dartiguenave LEON FUCIEN 3ème Dimanche R.E.A.A.

06 R. L. Royaume Uni # 05 Thomazeau Jean GIRAUD 4ème Dimanche R.E.A.A.

07 R. L. La Prudence Divine # 10 - DOMZ I Orlando Jean F. ARISTIDE 1er - 3ème Dimanche York/REAA

08 R. L. Le Golgota # 04 - DOMZ I Montréal Pierre Jacquelin DUBOIS 1er Dimanche York/REAA

09 R. L. Le Mont-Horeb # 07 - DOMZ I Montréal Jean-Mary GATEAU 3ème Dimanche York/REAA

10 R. L. Les Puits de la Science # 35 - DOMZ II Paris Jean Lucien BENITO 2ème - 4ème Dimanche York/REAA

* INITIATION La Grande Loge Nationale d’Ayiti annonce aux quatre coins du

Cosmos, au Zénith et au Nadir son heureuse acquisition en la person-ne de 7 nouveaux Frères apprentis et 7 nouveaux Maîtres respective-ment les 02 et 28 décembre 2012 de l’ère vulgaire

* ANNIVERSAIRE La Grande Loge Nationale d’Ayiti salue entre l’Equerre et le

Compas Tous les Frères de l’Obédience qui ont célébré leur anniver-saire au cours du mois de Décembre 2012. Puisse le Grand Architec-te de l’Univers achève en eux l’œuvre qu’Il a déjà commencée

* EVÉNEMENT La Grande Loge Nationale d’Ayiti accueille du vendredi 11 au

dimanche 13 janvier 2013 une délégation de la représentation de Grande Loge Française de Misraïm en République Dominicaine conduite par le T.: R.: F.: Luis Ramon Valverde Rivas, Grand Chan-celier de la GLFM pour la République Dominicaine

Solidarité Mutuelle à l’Education, à la Culture et à la Santé, SO-MECS, ouvre le Centre de Santé Médico Social le samedi 12 janvier 2013 pour une période probatoire de deux mois.

Renouvellement du Serment du Sérénissime Grand Maître Canta-ve Henry GATEAU et Installation des nouveaux membres des diffé-rentes commissions de l’Obédience le dimanche 10 mars 2013.

STRUCTURE DE LA GRANDE LOGE NATIONALE D’AYITI

INSTANCE FONCTION TITULAIRE

Grande Maîtrise

Sér.: G.: M.: Féd.: T.: Ill.: F.: Cantave Henry GATEAU

D.: G.: M.: Z I T.: Ill.: F.: Serge Denis GATEAU

D.: G.: M.: Z II T.: Ill.: F.: Jean Benito LUCIEN

G.: Sec.: Féd.: T.: R.: F.: P. M. Grégoire SANON

Administrateur T.: R.: F.: Jean Paul METELLUS

Gde Chambre Symb.

Président SGM, T.: Ill.: F.: Fritz GUILLAUME

Comm. Fin. & Doc.

Président SGM, T.: Ill.: F.: C. Henry GATEAU

Comm. Rel. Ext.

Président PSGM, T.: Ill.: F.: P. Wilfrid SANON

Conseil de l’Ordre

Président Fédéral T.: R.: F.: Dartiguenave LEON FUCIEN

Collège des Vén.

Président T.: R.: F.: Allan Antoine GEORGES

Haute Cour de Justice

Président T.: R.: F.: Henry Robert STERLIN

Cher Lecteur, Chère lectrice,

La Grande Loge Nationale d’Ayiti, soucieuse de contribuer au changement du visage de la franc-maçonnerie haïtienne tant en Haïti qu’à l’Extérieur vous ouvre cet espace. Elle attend de vous des échanges positives, fructueuses. Elle accueille-ra tous vos commentaires et toutes vos critiques comme un ferment qui la propulse à travers chacune de ses œuvres. En y participant par vos écrits, vos lectures ou votre abonnement de soutien, vous contribuerez très activement et de manière inestimable à l’érection en Haïti d’une franc-maçonnerie impliquée tant en parole qu’en acte dans le progrès social, spiri-tuel et matériel. Avec elle, vous vous inscrirez ainsi parmi les perpétuels créateurs de notre paradis terrestre, Haïti.

La Rédaction

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I Règle en douze points De la francRègle en douze points De la francRègle en douze points De la francRègle en douze points De la franc----

maçonneriemaçonneriemaçonneriemaçonnerie I. La Franc-maçonnerie est une Fraternité initiatique qui a pour fondement traditionnel la Foi en Dieu, Grand Architecte de l’Univers

II. La Franc-maçonnerie se réfère aux « Anciens devoirs » et aux « Landemarks » de la Fraternité, notamment quant à l’absolu respect des traditions spécifiques de l’Ordre, essentielles à la régularité de la Juridiction.

III. La Franc-maçonnerie est un Ordre, auquel ne peuvent apparte-nir que les hommes libres et respectables, qui s’engagent à mettre en pratique un idéal de Paix, d’Amour et de Fraternité.

IV. La Franc-maçonnerie vise ainsi, par le perfectionnement moral de ses membres, à celui de l’humanité toute entière.

V. La Franc-maçonnerie impose à tous ses membres la pratique exacte et scrupuleuse des ri-tuels et du symbolisme, moyens d’accès à la Connaissance qui lui sont propres.

VI. La Franc-maçonnerie impose à tous ses Membres le respect des opinions et croyances de chacun. Elle leur interdit en son sein toute discussion ou controverse, politique ou religieuse. Elle est ainsi un centre permanent d’Union Fraternelle où règnent une compréhension tolé-rante et une fructueuse harmonie entre des hommes qui, sans elle, seraient restés étrangers les uns aux autres.

VII. Les Francs-maçons prennent leurs obligations sur le Volume de la Loi Sacrée, afin de don-ner au serment prêté sur lui le caractère solennel et sacré indispensable à sa pérennité.

VIII. Les Francs-maçons s’assemblent, hors du monde profane, dans des Loges où sont toujours exposées les trois Grandes Lumières de l’Ordre : un Volume de la Loi Sacrée, une Equerre et un Compas, pour y travailler selon le rite, avec zèle et assiduité par la Constitution et les Règlements Généraux de l’Obédience.

IX. Les Francs-maçons ne doivent admettre dans leurs Loges que des hommes majeurs, de répu-tation parfaite, gens d’honneur, loyaux et discrets, dignes en tous points d’être leurs Frères et aptes à reconnaître les bornes du domaine de l’homme et l’infinie puissance de l’Eternel.

X. Les Francs-maçons cultivent dans leurs Loges l’amour de la Patrie, la soumission aux Lois et le respect des Autorités constituées. Ils considèrent le travail comme le Devoir primordial de l’Être humain et l’honorent sous toutes les formes.

XI. Les Francs-maçons contribuent, par l’exemple actif de leur comportement sage, viril et di-gne, au rayonnement de l’Ordre dans le respect du secret maçonnique.

XII. Les Francs-maçons se doivent mutuellement, dans l’honneur, aide et protection fraternelle, même au péril de leur vie. Ils pratiquent l’art de conserver en toute circonstance le calme et l’équilibre indispensable à une parfaite maîtrise de soi.

GRANDE LOGE NATIONALE D’AYITI 20, Rue Faustin 1er, Delmas 75 - BP 13150, HT6220 DELMAS

Téléphone : + 509 2226 3517 - http://www.glnda.org - [email protected] - [email protected]

R E V U E M A Ç O N N I Q U E H A I T I E N N E G R A N D...

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