PLUS - BirdLife International Africa Newsletter... · écosystèmes qui constituent la plus grave...

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africa afrique Emerging Threats to Habitat & Biodiversity: Birdlife’s Response PLUS: African Vultures menaced by Diclofenac Kenya promotes Bird Tourism at Birding Fair Emerging Threats to Habitat & Biodiversity: Birdlife’s Response Special Feature: Spanning Africa; Looking at the achievements of the BirdLife Council of Africa Partnership (CAP) in it’s 10 year existence The 2007 IUCN Red List: Implications for Africa July - Dec 2007 Vol 10.1. Juillet - Décémbre 2007 numéro 10.1 BirdLife INTERNATIONAL

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Emerging Threats to Habitat & Biodiversity:Birdlife’s Response

PLUS:African Vultures menaced

by Diclofenac

Kenya promotes Bird Tourism atBirding Fair

Emerging Threats to Habitat & Biodiversity:Birdlife’s Response

Special Feature:Spanning Africa; Looking at the achievements of the BirdLife Council of Africa Partnership (CAP) in it’s 10 year existence

The 2007 IUCN Red List: Implications for Africa

July - Dec 2007 Vol 10.1. Juillet - Décémbre 2007 numéro 10.1

BirdLifeINTERNATIONAL

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ContentsDecember 2007

Cover story4 Emerging threats to habitats & biodiversity Cover Picture: Flamingoes. Photo by James WarwickPartner News Roundup5 The Lappet-faced Vulture as a flagship forvulture conservation in Botswana6 Highly toxic insecticide Furadan8 Working with Law Courts to Conserve the Hinde’s Babbler8 Ethiopia Bird education Project9 Kenya Promotes Bird Tourism at Birding Fair10 Enhancing local capacity for sustainable biodiversity action in Rwanda10 Renforcement des capacités en vue de la conservation de la Biodiversité en Af rique de l’ouest

Conservation & Research13 Africa’s Lesser Flamingo get Temporary Reprieve14 Strengthening capacity for biodiversity conservation in West Africa16 African Crane Trade Project18 Site coverage of Water bird census continues to increase19 The 2007 IUCN Red List: Implications for Africa

Special Feature21 Spanning Africa: Looking at the achievements of BirdLife Africa in it’s 10 year existence and the challenges to come

Information for Conservation29 Donor Relations30 African Vultures menaced by Diclofenac32 IBA monitoring project kicks off33 Horn of Africa Grant to BirdLife Secretariat

New Books36 Welcomes & introductions37 Diary Dates

Article de couveture4 Nouvelle menace aux Zones d’habitat et à la Biodiversité - Strategie de BirdLife pour y faireface

Tour d’horizon de l’actualite5 La vautour oricou: porte-étendard des actions de conservation des vautours au Botswana6 Le carbofurane: un insecticide hautement toxique8 Collaboration avec les tribunaux judiciaires pour préserver Hinde’s Babble h8 Projet d’éducation ornithologique en Ethiopie9 Le Kenya fait la promotion du tourisme ornithologique lors des foires ornithologiste10 Renforcement des capacité pour une action durable en matière de biodiversité au Rwanda12 Le Flamants roses Phoenicopterus roseus ont niche dans les Salines de Thyna, Tunisie

Conservation et Recherche13 Un répit provisoire pour les Flamants nains d’Afrique15 Renforcement des capacités en vue de la conservation de la Biodiversité en Afrique de l’ouest16 Projet de commercialisation de la Grue d’Afrique18 2007: La couverture du site des oiseaux aquatiques dans le cadre du recensement se poursuite avec bonheur19 La liste rouge de UICN au titre de 2007: Implications pour l’Afrique

Tribune22 Couverture continentale: Cette rubrique fait le bilan des réalisations

du CPA au terme de ses dix ans d’existence et des défis à surmonter.

Information pour la Conservation29 Relations avec les bailleurs de fonds31 Les vautours africains menacés par le Diclofenac32 Atelier sur le demarrage d’un projet33 Subvention de la Corne de l’Afrique au Secrétariat de BirdLife

34 Nouvelle Publication36 Bienvenue et Presentations37 Calendrier des événements

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Emerging Threats to Habitats and Biodiversity – BirdLife’s Response strategy

Based on current trends, an estimated 34,000 plant and 5,200 animal species - including one in eight of the world’s bird species - face extinction. While the loss of individual species catches our attention, it is the fragmentation, degradation, and outright loss of forests, wetlands, coral reefs, and other ecosystems that pose the gravest threat to biological diversity.

BirdLife in Africa is increasingly experiencing these kinds of threats to habitats and this is causing serious concern throughout the Partnership. In Uganda, Nature Uganda recently successfully campaigned

against the Government’s plans to give away a third of Mabira Forest Reserve to provide land for sugarcane plantations. In Tanzania and Kenya, WCST and Nature Kenya, supported by the BirdLife Africa Partnership, are currently campaigning against the proposed development on Lake Natron by the Tanzanian Government and Tata Chemicals. Nature Kenya is also

advocating against a p r o p o s e d sugarcane plantat ion along Tana River which is a wetland with very

Nouvelles menaces aux Zones d’habitat et à la Biodiversité – Stratégie de BirdLife pour y faire face

Il ressort des tendances actuelles qu’environ 34.000 plantes et 5.200 espèces animales sont menacées d’extinction – au nombre desquelles, un huitième des espèces aviaires du monde entier. Même si la perte des espèces individuelles n’échappe pas à notre attention, c’est surtout la fragmentation, la dégradation et la destruction caractérisée du couvert forestier, des terres humides, des récifs coralliens et d’autres écosystèmes qui constituent la plus grave menace à la biodiversité.

BirdLife en Afrique est de plus en plus confronté à la

menace que pose ces phénomènes aux zones d’habitat et cette situation est source de préoccupation au sein du Partenariat. En Ouganda par exemple, Nature Uganda a mené récemment avec succès, une campagne contre l’intention du gouvernement de céder un tiers de la réserve forestière de Mabira aux fins d’aménagement de plantations de cannes sucre. En Tanzanie et au Kenya, WCST et Nature Kenya, battent actuellement campagne, avec l’appui du Partenariat africain de BirdLife, pour stopper le projet que le gouvernement tanzanien et Tata Chemicals se proposent de mettre en œuvre sur le Lac Natron. Nature Kenya fait également le plaidoyer contre un autre projet d’aménagement des cultures de canne à sucre le long de la rivière Tana, qui est en fait une zone dont la biodiversité est éminemment riche. Il y a eu également des cas, 4

high biodiversity. There have also been various issues in different countries of alleged misuse of chemicals such as Furadan in Kenya and Diclofenac in Tanzania.

All these threats downplay the gains made by BirdLife International and other conservation organizations in trying to conserve the environment. These concerns have prompted BirdLife to start crafting a strategy for rapid response to habitat threats and to ensure the gains towards conservation do not go down the drain. The BirdLife Africa Partnership at its meeting in October 2007 developed a strategy on how to combat these threats. Consultation and Implementation will start in 2008.

PARTNER NEWS ROUND UP

The Lappet-faced Vulture as a flagship for vulture conservation in Botswana

An international Species Action Plan (SAP) for the Lappet-faced Vulture has been produced, and Birdlife Botswana is in the process of gathering baseline data on this species with the aim of producing its own national

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which bird species native to sub-saharan Africa is the most populous or abundant wild bird in the world?

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dans différents pays, d’utilisation inappropriée de produits chimiques tells le Carbofurane au Kenya et du Diclofenac en Tanzanie. Toutes ces menaces font ombrages aux gains glanés par BirdLife International et d’autres organisations de protection de l’environnement. Ces préoccupations ont incité BirdLife à commencer à formuler une stratégie de réponse rapide dans le but de conjurer la menace à l’habitat et de préserver les gains réalisés dans le cadre des efforts de conservation. Le partenariat africain de BirdLife a profité du cadre de sa réunion d’octobre pour propose rune stratégie permettant de conjurer ces menaces.

TOUR D’HORIZON DE L’ACTUALITE

Le vautour oricou: porte-étendard des actions de conservation des vautours au Botswana

Il a été produit un Plan d’action international pour la conservation des espèces (PAE) u égard au Vautour oricou et Birdlife Botswana est en voie de compiler des données de référence sur cette espèce aviaire dans le but ultime de formuler son propre PAE national.

La recherche sur la dynamique de la population de vautours oricou au Botswana progresse de façon régulière en dépit des contraintes de ressources de financement. Avec l’aide de posters et de dépliants

de sensibilisation, le public est informé de la menace qui pèse sur cette espèce et encourage à livrer des renseignements utiles sur son statut et état de conservation. En outre, une équipe de BirdLife Botswana a entrepris des recherches aériennes intensives de sites de nidification dans trois ZICO identifiées, selon l’Atlas ornithologique du Botswana, comme bastions de ces oiseaux:

Il s’agit en l’occurrence du Delta d’Okavango Delta, des Marais de Linyanti et d’une partie de la Cuvette de Makgadikgadi. Sans explication apparente, aucun nid de cette espèce n’a été trouvé dans l’Okavango ou

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SAP.Research into the population dynamics of the Lappet-faced Vulture in Botswana is progressing steadily despite a shortage of funds. An awareness poster and brochure have alerted members of the general public to the bird’s plight, and prompted them to submit useful information related to the birds’ status and conservation. In addition, a BirdLife Botswana team has conducted intensive aerial nest searches in three Important Bird Areas which were identified as strongholds for the species from the Botswana Bird Atlas: the Okavango Delta, the Linyanti Swamps and part of the Makgadikgadi Pans. Inexplicably, no nests of this species were found in the Okavango or Linyanti, despite the availability of apparently suitable habitat. By contrast, the Makgadikgadi is of prime importance for this species, and 14 active nests are being monitored to determine breeding

success. Interestingly, during the aerial surveys, a great deal of useful data was obtained on other vulture and raptor species, some of which are also globally threatened.

Once adequate information has been gathered on population size and trends, potential threats and causes of mortality, BirdLife Botswana will be developing a SAP for the Lappet-faced Vulture (and the White-headed Vulture) in the usual participatory way so that stakeholders can contribute to its conservation.

Acknowledgement: The work undertaken to date has primarily been funded by Ngami Toyota; however, GEF-Small Grants Programme, Letaka Safaris and Northern Building Supplies provided funds for the awareness poster, and J Liversedge provided the photograph. This assistance is greatly appreciated.

Pete Hancock

BirdLife Botswana

Highly toxic insecticide Furadan

It has been alleged that the insecticide and nematicide Furadan (also known as carbofuran), widely used in Kenya is responsible for wildlife mortalities. Furadan is commonly used on rice, bananas, beans (dry), pyrethrum, vegetables, pineapples, maize and coffee. First brought on to the market in 1965, Furadan has two forms: granular and flowable (liquid).

Quick Facts:• Chemical name:2,3-

Dihydro-2,2 dimethyl-7 - b e n z f u r a n o l methylcarbamate

• Trade names: Furadan, Curater, Bay 70143, Furacarb, Rampart

• Pesticide type: insecticide• Class: Carbamate

le Linyanti, en dépit de l’existence d’un habitat somme toute adéquat. Le Makgadikgadi revêt par contre, une importance primordiale pour ces espèces d’oiseaux et 14 nids actifs font l’objet d’un suivi pour déterminer leurs chances de reproduction. Il est intéressant de noter que durant ces enquêtes aériennes, de nombreuses données utiles ont été générées sur d’autres espèces de vautours et de rapaces, dont certaines sont menacées d’extinction au plan mondial.

Une fois qu’elle aura réuni des informations adéquates sur la taille de la population, les tendances, les dangers potentiels auxquels sont exposés les oiseaux et leurs causes de mortalité, BirdLife Botswana élaborera un PAE pour le Vautour oricou (y compris le Vautour à tête blanche) selon l’approche participative habituelle de sorte à impliquer les parties prenantes

dans sa conservation.

Remerciements: Le travail entrepris à ce jour a été finance essentiellement par Ngami Toyota; toutefois, le Programme de micro financements du FEM, Letaka Safaris et Northern Building Supplies ont fourni également des fonds pour la production des posters de sensibilisation tandis que J Liversedge s’est occupé des photographies. Nous en profitons pour leur exprimer notre gratitude pour ce concours.

Pete HancockBirdLife Botswana

Le carbofurane : un insecticide hautement toxique

On prétend que le Furadan qui est un insecticide et un nématocide (également connu sous le nom de carbofurane), largement utilisé au Kenya, est la cause de la mortalité chez les espèces de la faune sauvage. Le Furadan est souvent utilisé pour pulvériser le riz, les bananes, le haricot, (sec), le pyrèthre, les légumes, l’ananas, le maïs et le café. D’abord introduit sur le marché en 1965, le Furadan se présente sous deux formes: en granulé et en concentré fluidifiable (liquide).

Synopsis:• Appellation chimique:

2 , 3 - D i h y d r o - 2 , 2 dimethyl-7-benzfuranol methylcarbamate6

• Mechanism of action: cholinesterase inhibitor

• Major routes of exposure: carbofuran is highly toxic by dermal absorption

US Fish and Wildlife biologists have stated, “there are no known circumstances under which carbofuran can be used without killing birds.”

U.S Regulatory status and use: Carbofuran is a restricted use pesticide. According to the US Ecological Incident Investigation System, carbofuran has been responsible for more avian deaths than any other pesticide.

Environmental Effects• Persistence: carbofuran is

moderately persistent in soils, with a half-life from 30 to 120 days, depending on conditions. In soil, carbofuran is degraded by

chemical hydrolysis and biodegradation. Carbofuran is soluble in water and is highly mobile in soils. Carbofuran has a high potential for groundwater contamination, and has been detected in aquifers and surface waters.

• B i o a c c u m u l a t i o n : carbofuran does not accumulate in animal tissue.

Ecotoxicity• Carbofuran is highly toxic

to fish, (The LC50 for bluegill sunfish is 0.23mg/l.)

• Carbofuran is highly toxic to birds. Carbofuran has been documented in hundreds of avian mortality events sometimes involving large numbers of birds in each incident. Birds are susceptible to

carbofuran from direct spraying, ingestion of granules or contaminated drinking water and from the consumption of contaminated prey. One granule of carbofuran is enough to kill a small songbird.

Currently, Furadan is being used by farmers to poison ‘pests’ such as mice and mousebirds, and it has been implicated in the poisoning of waterfowl, owls, vultures and even large predatory mammals. The Nature Kenya Bird Committee is working at involving the necessary agencies

towards regulating the pesticide.

• Appellation commerciale: Furadan, Curater, Bay 70143, Carbofurane, Rampart

• Type de pesticide: insecticide

• Classe: Carbamate• Mécanisme d’action:

inhibiteur cholinestérase • Principaux modes

d’exposition: Le carbofurane est hautement toxique par absorption cutanée

Des biologistes américains spécialisés dans l’étude des poisons et de la faune sauvage ont déclaré que: “il n’existe pas de circonstances connues où le carbofurane a été utilisé sans conséquences mortelles pour les oiseaux.”

Régime d’emploi homologue aux Etats-Unis: le Carbofurane est

un pesticide à usage strictement limité. Selon le US Ecological Incident Investigation System, le carbofurane a été à la base de la mort de plus d’espèces aviaires que n’importe quel autre pesticide.

Impact sur l’environnement• Persistance: La persistance

du carbofurane dans le sol est modérée, avec une demi-vie biologique de 30 à 120 jours en fonction des conditions du sol. Une fois présent dans le sol, le carbofurane se dégrade du fait de l’hydrolyse chimique et de la biodégradation. Le carbofurane est soluble dans l’eau et très mobile dans le sol. C’est une substance dotée d’une forte capacité de contamination des eaux souterraines et a été détectée dans l’aquifère et les eaux de surface.

• Bioaccumulation: le carbofurane ne s’accumule pas dans les tissus animaux.

Ecotoxicité• Le carbofurane est très

toxique pour les poissons. (La teneur de LC50 chez le crapet arlequin est de 0,23mg/l.)

• Le carbofurane est très toxique pour les oiseaux. Il a été prouvé qu’il est responsable de la mort de centaines d’espèces aviaires avec de nombreux décès dans chaque cas. Les oiseaux sont susceptibles au carbofurane surtout en cas de pulvérisation directe, d’ingestion de granulés ou d’eau contaminée mais aussi de consommation de proies contaminée. Un granulé de carbofurane

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Working with Law Courts to Conserve the Hinde’s Babbler

A tree planting initiative of

the Mukurweini Enviromental Volunteers, a Site Support Group (SSG) working with Nature

Kenya, has taken a rare twist.

In 2005, the Probation Officer

in the Mukurweini Law Courts approached the SSG, seeking the group’s help in rehabilitating people sentenced to community service due to petty crimes, especially for being drunk and disorderly.

Since then the SSG has been using demonstration plots within the Mukurweini Law Courts compound to teach the offenders on seedbed preparation, raising and transplanting seedlings. To date, the group has worked with more than 1000 offenders, and more than 3000 seedlings have been planted in the Law Courts, dispensaries, schools and other public places.

Riding on this unique opportunity, the SSG creates awareness on the conservation of the Hinde’s Babbler to the provincial administration, schools, the local community and offenders.

Ethiopia Bird Education Project

With over 850 bird species, Ethiopia has crucial importance for both migrating and resident birds. The country lies right on the major bird migration flyway coming from Europe and Asia, reaching all the way to South Africa. In addition, 16 bird species and many subspecies are endemic (exclusive) to the Ethiopian Highlands, and 30 species are endemic to Ethiopia and Eritrea together. Considering that only 2 species are endemic to Russia (16 times bigger than

suffit à tuer un petit oiseau chanteur.

Les fermiers se servent aujourd’hui du Furadan pour se débarrasser des ‘rongeurs’ comme les souris et il est la cause de la mort par empoisonnement, des sauvagines, des strigidés, des vautours, voire d’une grande population de mammifères prédateurs. Le comité ornithologique de Nature Kenya s’efforce d’impliquer les agences nécessaires dans la règlementation de l’usage du pesticide.

Collaboration avec les tribunaux judiciaires pour préserver Hinde’s Babbler

L’initiative de reboisement du Groupe des volontaires écologistes de Mukurweini, un Groupe de soutien aux sites (GSS) collaborant

avec Nature Kenya, a connu un rare tournant. En 2005, l’agent de probation des tribunaux judiciaires de Mukurweini a pris attaché avec le GSS afin de requérir son concours dans le cadre de la réhabilitation des personnes condamnées aux services communautaires pour des délits mineurs, notamment pour ivresse et actes en état d’ébriété.

Depuis lors, le GSS se sert de parcelles témoins dans l’enceinte des tribunaux judiciaires de Mukurweini pour apprendre aux délinquants, la technique de préparation des planches de semis, de plantation et de transplantation des semences A ce jour, le groupe a collaboré avec plus de 1000 délinquants et un peu plus de 3000 semis ont été plantés dans l’enceinte des tribunaux, les dispensaires, les écoles et d’autres lieux publics.

S’inspirant de cette opportunité

unique, le GSS s’efforce de faire prendre conscience à la nécessité de conserver la Cratérope de Hinde par l’administration provinciale, les écoles, la communauté locale et les délinquants.

Projet d’éducation ornithologique en Ethiopie

Avec plus de 850 espèces d’oiseaux, l’Ethiopie revêt une importance cruciale à la fois pour les oiseaux sédentaires et migrateurs. Le pays se trouve tout juste sur la principale trajectoire de migration des oiseaux venant d’Europe et d’Asie et qui se dirigent droit vers l’Afrique du sud. En outre, 16 espèces aviaires et beaucoup d’autres sous-espèces sont endémiques (exclusives) dans les hauts plateaux éthiopiens, et 30 autres sont endémiques en même 8

Ethiopia), the importance of Ethiopia for bird life becomes clear.

To educate Ethiopian students of all ages about birds, and to increase their awareness of Ethiopia’s fascinating bird life, the Ethiopia Bird Education Project (EBEP) was started in 2006. This project, funded by the Christensen Fund, is also training interested students in bird research techniques (including bird watching, ringing, and bird surveys), conducting scientific studies of resident and migrant Ethiopian birds with Ethiopian scientists, and establishing collaborations and exchange programs with other countries.

One of EBEP’s key objectives is to establish the first Ethiopian bird ringing (banding) programme, and the first ringing season was completed in 2006. During October 2006, five Ethiopian students

and four Nechisar National Park rangers were trained in bird mist netting, ringing, sexing and ageing techniques.

Dr. Cagan H. Sekercioglu Adapted from EWNHS Newsletter

Kenya promotes bird tourism at Birding Fairs

T h r e e h u n d r e d E x h i b i t o r s , including 40 countries, and 20,000 visitors! What brings this crowd to a muddy field in the English countryside? …BIRDS! Every August, over three days at Rutland Water, you can find every birding service or product you can imagine - from bird artwork to birding safaris, birding equipment, bird feeders and even birding personalities.

Nature Kenya exhibited at the British Birdwatching Fair and

the similar Vogel Festival in Lelystad, Netherlands in August 2007 (another 10,000 visitors!). The Fairs represented the first major activities of an avi-tourism promotion project that promotes Kenya as the destination of choice for birdwatchers and improves the skills of bird guides in the country. Bird tourism will contribute to the conservation of Important Bird Areas around the country.

Assisted by displays of key sites and birds, and a new marketing brochure Birding Kenya, the Kenya team, which included some of the best bird guides in the country, was able to engage thousands of people, with enthusiasm and information about birding in Kenya.

Already there are enquiries and feedback as a result of the exhibits and more excellent results are expected for Kenyan tour companies and bird guides.

temps en Ethiopie et en Erythrée. Quand on considère que 2 espèces seulement sont endémiques en Russie (dont la taille est 16 fois plus grande que l’Ethiopie), l’importance de l’Ethiopie pour l’avifaune devient de plus en plus évidente.

Pour éduquer les étudiants Ethiopiens de tous les âges en ce qui concerne les oiseaux et pour les sensibiliser davantage à l’avifaune fascinante de l’Ethiopie, le Projet d’éducation ornithologique d’Ethiopie (PEOE) a été lancé en 2006. Ce projet mis en œuvre avec le financement du Fonds Christensen, se consacre également à la formation des étudiants intéressés aux techniques de recherche ornithologique (y compris l’observation des oiseaux, le baguage et les enquêtes y relatives), aux enquêtes scientifiques sur les oiseaux

résidents et migrateurs d’Ethiopie avec le concours de chercheurs Ethiopiens, ainsi qu’à la promotion des programmes de collaborations et d’échanges avec d’autres pays.

Un des objectifs clés du PEOP consiste à établir à priori, le premier programme éthiopien de baguage et la première saison de baguage a pris fin en 2006. Durant le mois d’octobre 2006, cinq étudiants éthiopiens et quatre gardes forestiers du parc national de Nechisar ont subi une formation en matière de capture d’oiseaux vivants au filet en fil ténu, de baguage, ainsi que dans les techniques de croisement et de détermination d’âge.

Dr. Cagan H. Sekercioglu Extrait du Bulletin d’information de EWNHS

Le Kenya fait la promotion du tourisme ornithologique lors des foires ornithologistes

300 exposants, 40 pays et 20.000 visiteurs! Qu’est ce qui attire une telle foule dans cette contrée boueuse d’Angleterre? …LES OISWEAUX! Chaque fois au mois d’août, durant trois jours à Rutland Water, sont exposés tous les services et produits ornithologistes que vous puissiez imaginer – depuis les pièces artistiques à base d’oiseaux aux safaris ornithologistes, en passant par les équipements afférents jusqu’aux éleveurs et autres personnalités du monde des ornithologues.

Nature Kenya a exposé à la foire britannique d’ornithologie ainsi qu’au Festival de Vogel Festival à Lelystad, aux Pays-bas en août

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AcknowledgementsSpecial thanks go to the people whose invaluable support and help contributed significantly to their success: Michael Davidson, Steve Lister and Maaike Manten. This initiative was funded by the European Union – Government of Kenya, Tourism Trust Fund.

Enhancing local capacities for sustainable biodiversity action in Rwanda

One of the ironies of the world is the congruence between areas that are rich in biodiversity, being the same ones as areas with high human population densities. This irony is not surprising considering that biodiversity is a key resource for human survival and many of the factors that favour diverse ecosystems also favour man. This

irony however makes it even more difficult to protect biodiversity as demands for resources to satisfy increasing human needs and to power development outstrip the ability of these resources to thrive and regenerate.

Rwanda, one of Africa’s smallest countries covering only 26,338 sq km but with a high and growing, mainly agricultural population now estimated to exceed nine million, is facing this dilemma throughout the country. And for this reason, the Rwandan government is extremely careful about how its natural resources are managed to contribute to sustainable development.

On 18 September 2007, a national workshop was convened in Kigali to develop a framework for a project that will turn this dilemma into an opportunity. This project aims to harness the knowledge, interest and resources of people living

around Protected Areas in Rwanda and the private sector to collaborate with the government of Rwanda in enhancing the effectiveness of Rwanda’s Protected Area system.

The workshop was convened by Association pour la conservation de la nature au Rwanda (ACNR, BirdLife in Rwanda) and attended by over 30 representatives of NGOs in Rwanda and key government agencies, including the Office Rwandaise du Tourisme et des Parcs Nationaux (ORTPN), Rwanda Environment Management Authority (REMA), Ministry of Lands, Environment, Forestry, Water and Mines (MINITERE) and Ministry of finance. The meeting was hosted by MINITERE.

The main conclusions of the workshop were, first of all, to focus the project on one specific Protected Area, Akagera National Park, to demonstrate how the

2007 (un autre événement qui a mobilisé 10.000 visiteurs!). Les Foires représentent l’une des activités majeures dans le cadre d’un projet de promotion de l’avi-tourisme qui font du Kenya une destination de prédilection pour les amateurs d’oiseaux et permettent d’affiner les aptitudes des guides ornithologistes dans le pays. L’avi-tourisme contribuera à la sauvegarde des Zones importantes pour la conservation des oiseaux autour du pays.

En se servant des expositions des sites et oiseaux les plus importants et d’une nouvelle brochure de marketing intitulée Birding Kenya, l’équipe du Kenya qui comprenait quelques-uns des meilleurs guides ornithologists du pays, a pu entretenir des milliers de gens avec lesquels elle a discuté avec enthousiasme, de l’avifaune au Kenya.

Nous sommes submergés déjà par des demandes d’information et des réactions résultant de ces expositions et les perspectives s’annoncent bonnes pour les agences de voyage et autres guides ornithologistes kenyans.

RemerciementsNous tenons à remercier spécialement tous ceux qui nous ont accordé un soutien précieux et dont le concours nous a été d’un apport significatif: il s’agit de Michael Davidson, Steve Lister et de Maaike Manten. Cette a bénéficié du financement de l’Union européenne, du Gouvernement du Kenya et Tourism Trust Fund.

Renforcement des capacités pour une action durable en matière de biodiversité au Rwanda

Une des ironies de ce monde est la cohérence entre les zones dotées d’une riche biodiversité et ces mêmes zones qui présent une forte concentration démographique. Cette ironie n’étonne personne au regard du fait que la biodiversité est une ressouce fondamentale pour la survie de l’espèce humaine et bon nombrede facteurs qui favorisent la diversité des écosystèmes, favorisent également le developpement des êtres humainsctors. Une telle ironie entrave davantage nos efforts visant la protection de la biodiversité dans la mesure où la demande en termes de ressources pour satisfaire les besoins de plus en plus croissants

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partnerships will work. Secondly, the participants recommended that the project should focus on enhancing and diversifying revenue sources for the management of the Park, as sustainable funding is the single most important barrier to effective management. Lastly, the workshop mandated ACNR, with support from BirdLife Secretariat, to develop a Project Identification Form based on the guidance provided during the workshop and using the information sources that participants pledged to provide. A framework containing the key components that the project should address was agreed.

The Greater Flamingos (“Phoenicopterus roseus”) nest in the salt-bearing region of Thyna in Tunisia

The greater flamingos can literally be spotted everywhere in the Tunisia wetlands, depending on

the level of water salinity and food availability. In our country, the population of wintering flocks can reach as far as 40,000 birds. A good number of young chicks do not leave Tunisia during the first three or four years of their existence. The Flamingos start breeding when they are about three years old. Most of them

de la gent humaine et impulser le développement dépasse l’aptitude de ces ressources à survivre et se regénérer.

Le Rwanda est l’un des pays africains les plus petits avec superficie de 26.338 km2 seulement mais qui affiche une croissance démographique galopante. Il a une vocation essentiellement agricole. La population dépasse actuellement neuf millions d’habitants. Le pays est confronté à ce dilemma et pour cette raison, le gouvernement est extrêment prudent quant à la manière dont sont gérées ses ressources naturelles en vue de contribuer au développement durable.

Le 18 septembre 2007, un atelier national a été organisé à Kigali dans le but d’élaborer un cadre de mise en oeuvre d’un projet susceptible de transformer ce dilemme en

opportunité. Il est prévu dans le cadre dudit projet, de mobiliser les connaissances, l’intérêt et les ressources des communautés vivant autour des Aires protégées du Rwanda ainsi que du secteur privé afin de collaborer avec les pouvoirs publics dans le but ultime de renforcer les potentialités du système des aires protégées du Rwanda.

L’atelier découle d’une initiative de l’Association pour la conservation de la nature au Rwanda (ACNR, BirdLife au Rwanda) avec la participation de plus de 30 representants des ONG du Rwanda et des agences gouvernementales clés, y compris l’Office Rwandais du Tourisme et des Parcs Nationaux (ORTPN), l’Autorité Rwandaise de Gestion de l’Environnement (REMA), le Ministe des Domaines, de l’Environnment, des Eaux et Forêts et des Mines (MINITERE)

anisi que le Ministère des Finances. Cet atelier a été abrité par le MINITERE.

Les principales conclusions de l’atelier ont porté avant tout sur la nécessité de focaliser le projet sur une aire protégée spécifique, le Parc national de l’Akagera afin de démontrer comment fonctionne un partenariat. Secundo, les participants ont recommandé que le projet mette l’accent sur le renforcement et la diversification des sources de revenues pour la gestion du Parc étant donné que le financement durable reste le seul obstacle important à une gestion effective. Enfin, l’atelier a donné mandat à l’ACNR, avec l’appui du Secrétariat de BirdLife, d’élaborer un formulaire d’identificatio de projet sur la base des orientations fournies durant l’atelier et se servant des sources d’information que les participants ont promis de mettre

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however start nesting for the first time at the age 6 to 8 years. The female only lays one single egg,

which may be eventually replaced if it is lost or destroyed.

Almost every year, flamingos start nesting in Tunisia wetlands (i.e Sebket Ariana, Sebket Sejoumi, or the salt-bearing region of

Thyna, etc…). They hardly manage to settle and nest simply because these are mostly young

and inexperienced birds or they find it hard to cope with all sorts of disturbances. The last known nesting in Tunisia dates back to 1991, when a whole colony of 600 to 700 chicks was last spotted at Garaet Sidi Mansour, in the Gafsa

governorate.

For some years now, a small colony

of flamingos appears to settle quite often, without any possibility of nesting in the salt-bearing region of Thyna (Sfax), considered one the 46 Important Bird Areas (IBAs) in Tunisia. This year, the colony was made up of some 140 nests and for the first time, 17 couples were able to complete their process of nesting.

Two major factors led to this situation, the absence of appropriate nesting conditions for the species

à disposition. Il a été convenu de formuler un cadre devant contenir les composantes clés du projet.

Les Flamants roses Phoenicopterus roseus ont niche dans les Salines de Thyna, Tunisie

Le Flamant rose peut s’observer pratiquement partout dans les zones humides tunisiennes, selon le niveau et la salinité d’eau et la disponibilité de la nourriture. Les effectifs hivernants dans notre pays atteignent les 40.000 oiseaux. De nombreux jeunes restent en Tunisie pendant les trois ou quatre premières années de leur vie. Le Flamant se reproduit vers l’âge de 3 ans, mais la plupart des oiseaux nichent pour la première fois vers l’âge de 6 à 8 ans. La femelle pond un seul œuf qui peut être remplacé

si celui-ci est perdu.

Presque tous les ans, des flamants essaient de nicher dans des zones humides en Tunisie (Sebkhet Ariana, Sebkhet Sejoumi, Salines de Thyna, etc). Ils ne réussissent que rarement, soit parce qu’il s’agit de jeunes oiseaux peu expérimentés, soit á cause des dérangements

multiples. La dernière nidification signalée en Tunisie remonte à 1991 quand une colonie avec 600 à 700 poussins a été observée à Garaet Sidi Mansour au Gouvernorat de Gafsa.

Depuis plusieurs années une petite colonie de flamants s’installe régulièrement, mais sans réussite de nidification, aux Salines de Thyna (Sfax), une des 46 Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) en Tunisie. Cette année, la colonie était

Nests of Greater Flamingoes , Nids de flamant rpse12

around the Fangassier pond at Camargue (France), one of the main breeding sites for the Flamingoes in Mediterranean region, on the one hand, and the ongoing efforts towards the conservation of birdlife in Tunisia, being undertaken by government agencies, NGOs and other organizations.

The Forestry Directorate which is an arm of the Ministry of Agriculture and Water together with the Association “Les Amis des Oiseaux” (AAO) have been following up for some years all initiatives aimed at protecting Thyna birdlife. AAO participates therefore, in all research programmes on the Mediterranean population of Flamingoes thanks to the reading of colored rings affixed onto chicks selected from their colonies of origin in France, Spain, Italy, Turkey and Algeria for the last two years.

It is worth noting that Greater Flamingos are listed among the 15 species covered by the Action Plan on the Conservation of bird species under the Barcelona Convention on the Protection of the Marine Environment and the Mediterranean littoral zones, which is being implemented in Tunis by the Centre for Regional Action on Highly Protected Areas.

For more information, please visit our website:[email protected] or aao@

aao.org.tn

Conservation and Research

Africa’s Lesser Flamingos get Temporary Reprieve

Lake Natron Resources Ltd, jointly owned by the Tanzanian Government and the Indian company Tata Chemicals Ltd, has proposed to construct a USD 400 million soda ash processing plant at Lake Natron. This plant would pump more than 100,000 litres of freshwater and 550,000 litres of brine (saltwater) from the area every hour, for the production of soda ash, a material used in glass and dye production.

Lake Natron is an Important Bird Area as well as a Ramsar site. The surrounding ecosystem is also vital for maintaining the pastoral livelihoods of the Maasai community and is rich

constituée d’environ 140 nids et pour la première fois 17 couples ont pu mener à terme leur nidification.

Cet événement est probablement lié à deux facteurs majeurs, l’absence de conditions de nidification de l’espèce dans l’étang de Fangassier en Camargue (France), un des principaux sites de reproduction en Méditerranée, et les efforts de conservation de l’avifaune tunisienne de la part des institutions gouvernementales, des ONG et d’autres organisations.

La Direction Générale des Forêts (DGF) au sein du Ministère de l’Agriculture et des Ressources Hydrauliques et l’Association « Les Amis des Oiseaux » (AAO) assurent depuis des nombreuses années le suivi et le gardiennage de l’avifaune des Salines de Thyna. Ainsi l’AAO participe au programme de recherches sur la

population méditerranéenne de l’espèce par la lecture de bagues colorées, qui sont posées sur les poussins dans leurs colonies natales en France, Espagne, Italie, Turquie et depuis deux ans en Algérie.

Il faut savoir que le flamant rose est une des 15 espèces du Plan d’action pour la Conservation des Espèces d’Oiseaux de la Convention de Barcelone sur la Protection du Milieu marin et littoral de la Méditerranée mise en œuvre par le Centre d’Actions Régionales pour les Aires Spécialement Protégées (CAR/ASP) à Tunis.

Pour tous renseignements supplémentaires contactez :[email protected] ou [email protected]

Conservation et Recherche

Un répit provisoire poyur les Flamants nains d’Afrique

La Lake Natron Resources Ltd, qui est une co-propriété du Gouvernement tanzanien et la société indienne Tata Chemicals Ltd, s’était proposé de construire une usine d’ectration du carbonate de sodium commercial représentant un investissement de l’ordre de 400 millions $EU sur le lac Natron. Ce projet devrait pomper plus de 100.000 litres d’eau douce et 550.000 litres de saumure (eau salée) par heure aux fins de production du carbonate de sodium, substance utilisée dans la fabrication du verre et de la teinture.

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in mammalian wildlife diversity. Lake Natron is the breeding site to 75% of the world’s population of Lesser Flamingo (Phoenicopterus minor). Lesser Flamingos are extremely sensitive and it takes very little disturbance to cause an entire breeding colony to abandon its nests. The planned development and associated infrastructure would displace and scatter the 500,000 pairs of Lesser Flamingos which nest at Lake Natron.

On November 2nd 2007, Tanzania’s N a t i o n a l E n v i r o n m e n t a l Management Council (NEMC) advised the Minister of Environment in the Vice President’s office that the Environmental and Social Impact Assessment (ESIA) prepared on behalf of Lake Natron Resources Ltd was not satisfactory, and to undertake a new ESIA which would also consider project alternatives, including other sites for soda ash extraction.

The proposal to construct the soda ash plant at Lake Natron attracted worldwide media attention since May 2007, when the Birdlife Africa Partnership Secretariat linked up with 25 conservation and environment institutions to form the Lake Natron Consultative Group. The group was formed to advocate and urge the authorities to ensure that the integrity of the Lake and the Lesser Flamingo breeding site remained intact. The group set up a petition page and keeps over 300 institutions and individuals across the world informed through regular updates. Further, The Birdlife Africa Partnership Secretariat increased the pressure to save the breeding site of the Lesser Flamingos by initiating a parallel campaign dubbed “Think Pink–save Africa’s Flamingos. (www.birdlife.org/action/campaigns/

lake_natron_flamingos/index.html). The Lake Natron issue also took centre stage during the Council for Africa

Partnership meeting in Nairobi in October 2007, where delegates from 23 African countries signed a petition which was delivered to the Tanzanian government through the WildLife Conservation Society of Tanzania (BirdLife in Tanzania).

Strengthening Capacity for Biodiversity Conservation in West Africa

The Darwin-funded BirdLife project with the above title (April 2004 to March 2007) was aimed at improving the capacity of government, non-governmental organizations (NGOs) and other relevant conservation institutions in tropical biodiversity identification and survey techniques. The implementation of the project was led by BirdLife Partners and

Le lac Natron est considérée comme une Zone Importante pour la conservation des Oiseaux et comme un site protégé dans le cadre de la Convention de Ramsar. L’écosystème attenant est également vital pour le maintien de l’équilibre pastoral des communautés Maasai et constitue le berceau d’une riche diversité faunique. Le lac Natron est le lieu de reproduction de 75% de la population mondiale de Flamants nains (Phoenicopterus minor). Les Flamants nains sont extrêmement sensibles et la moindre intrusion est de nature à causer le depart de toute une colonie. Ce projet et les infrastructures connexes y envisagées risqueraient de déplacer et de destabiliser les 500.000 pairs de Flamants nains qui ont élu domicile dans la zone écologique du lac Natron.

Le 2 novembre 2007, le Conseil national pour la Gestion de

l’Environnement (NEMC) a informé le ministère de l’Environnement près la Vice Présidence de la République que le rapport sur l’impact environnemental et social (ESIA) élaboré pour le compte de Lake Natron Resources Ltd n’était pas satisfaisant et qu’il convenait de préparer un autre rapport qui prendrait également en compte d’autres alternatives du projet, y compris l’identification de nouveaux sites pour l’extractionn du carbonate de sodium.

La proposition d’ériger ce projet sur le lac Natron a attiré l’attention des médias internationaux depuis mai 2007, lorsque le Secrétariat du Partenariat de Birdlife en Afrique a fait langue avec 22 institutions écologistes et de conservation pour former le Groupe consultatif di Lac Natron. Ce groupe a été créé dans le but de mener un plaidoyer

et d’exhorter les autorités pour qu’elles veillent à la préservation de l’intégrité du lac et du site de nidation des Flamants nains. Le groupe a ouvert un site web aux fins de petition et tient régulièrement informés, plus de 300 institutions et individus à traver le monde. D’autre part, le Secrétariat du Partenariat de Birdlife en Afrique continue à exercer une forte pression pour sauver le site de reproduction des Flamants nains grace à une campagne parallèle intitulée “Pensez rose–sauvez les Flamants d’Afrique. (www.birdlife.org/action/campaigns/lake_natron_

flamingos/index.html). Le problème du lac Natron était également à l’ordre du jolur de la réunion du Conseil du Partenariat africain tenue à Nairobi en octobre 2007, lors de laquelle, des délégués de 23 pays africains ont signé une pétition délivrée au gouvernement Tanzanien par l’entremise de WildLife Conservation Society of

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contact NGOs in five West Africa countries: Conservation Society of Sierra Leone in Sierra Leone; Ghana Wildlife Society in Ghana;

Guinée Ecologie in Guinea; Society for the Conservation of Nature in Liberia and SOS-FORETS in

Côte d’Ivoire. With the support of international experts, a total of 191 nationals were trained during the course of the project in the survey

and identification of birds, mammals and plants of the Upper Guinea Forest.

Training was also provided in the management and updating of the BirdLife International World Bird Database (WBDB). The project offered an opportunity for 13 postgraduate students to under field work in partial fulfillment of their degrees.

Equipment and materials (telescopes, binoculars, f i e l d guides and survey manuals etc) worth 15,000 Pound Sterling were distributed to the participants and institutions in each of the five countries. Information from 40

Tanzania (BirdLife en Tanzanie).

Renforcement des capacités en vue de la conservation de la Biodiversité en afrique de l’ouest.

Le projet Darwin susmentionné et financé par BirdLife (avril 2004 à mars 2007) visait à améliorer les capacities du gouvernement, des organisations non-gouvernementales (ONG) et d’autres institutions de conservation dans le cadre de l’identification de la biodiversité tropicale et des des techniques d’enquête. La mise en œuvre du projet était placée sous le contrôle des Partenaires de BirdLife et des ONG focales

dans cinq pays d’Afrique de l’ouest: Conservation Society of Sierra Leone (Sierra Léone); Ghana Wildlife Society (Ghana); Guinée Ecologie (Guinée); Society for the Conservation of Nature (Libéria) et SOS-FORETS en Côte d’Ivoire. Grâce à l’appui d’experts internationaux, un total de 191 ressortissants de ces pays ont ont été formés durant le cycle du projet en matière de techniques d’enquêtes ornithologistes et d’identification des oiseaux, des mamifères et des plantes dans la forête de Haute Guinée. La formation a porté également sur la gestion et la mise à jour de la base de donnéees de BirdLife International sur les oiseaux du monde (WBDB). Le projet a offert l’occasion à 13 étudiants de troisième cycle, d’entreprendre des enquêtes de terrain dans le cadre de leurs travaux de thèse.

L’équipement et le matériel

(télescopes, jumelles, guides d’excursions et manuels d’enquêtes etc) d’une valeur de 15.000 Livres Sterling, ont été distribués aux participants et institutions dans chacun des cinq pays. Les informations issues de 40 ZICO couvertes par les enquêtes durant tout le cycle du projet ont servi pour actualiser la WBDB. La Sierra Léone a produit et lance son manuel national sur les Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO); des inventaires nationaux ont également été mis à jour pour les sites en Guinée, au Libéria et en Côte d’Ivoire. Le Ghana a actualisé les informations requises pour l’élaboration du manuel national relatif aux ZICO. En outre, nombre de stagiaires ont été engagés par une gamme d’organisations et de projets écologiques. La sensibilisation et la publicité au moyen de la production et de la diffusion de matériels (posters et brochures) ainsi que

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IBAs surveyed over the project period has been used to update the WBDB. Sierra Leone has produced and launched its national Important Bird Area (IBA) book; national inventories have been updated for sites in Guinea, Liberia and Cote d’Ivoire; and Ghana has updated information for their draft national IBA book. In addition, a number of the trainees have been engaged by a range of conservation organizations and projects. Awareness raising and publicity through the production and dissemination of materials (posters and brochures) as well as press releases, radio interviews/features and newspaper articles has enhanced understanding of bird conservation and improved the image of BirdLife in the sub-region. Some academic institutions in the sub-region are now willing to include ornithological studies in their curricula once resource persons to undertake the course are

identified.

African Crane Trade Project

Cranes are revered across the world for their size, beauty, charisma

and monogamous (or one-partner) habits. They are highly valued as ornamental birds in zoos and private collections. They are also a source of food to hungry communities and are prized in traditional use for their powers to promote monogamous relationships. The International Crane Foundation (ICF) / Endangered Wildlife Trust (EWT) Partnership has initiated a project to better understand the utilization and removal of cranes from the wild across Africa. As a result of this project, there is increased concern about the illegal trade in

les communiqués de presse, les interviews/reportages à la radio et les articles dans la presse écrite ont tous contribué à promouvoir la compréhension du concept de conservation des oiseaux et soigné l’image de BirdLife dans la sous-région. Certaines institutions universitaires de la sous-région sont désormais disposées à inscrire dans leurs programmes d’enseignement, des études ornithologiques une fois identiées les personnes ressources chargées de dispenser ces enseignements{je ne suis pas certain s’il s’agit de “personnes superviser et dispenser ces cours” ou plutôt “d’étudiants devant suivre ces enseignements”}.

Projet de commercialisation de la Grue d’Afrique

Les grues sont vénérées dans le monde en raison de leur taille, de leur beauté, de charisme et de leur caractère monogame (ou la tendance à se limiter à un seul partenaire). Elles sont hautement prisées comme oiseaux d’ornement dans les zoos et dans le cadre des collections privées. Elles sont également chassées aux fins de consommation par les communautés affamées et sont recherchées pour leurs propriétés traditionnelles à promouvoir des relations monogames. La Fondation internationale de protection des grues (ICF) et le Endangered Wildlife Trust (EWT) Partnership ont initié un projet permettant de mieux comprendre l’intérêt d’utiliser et de sortir

les grues de leur environnement sauvage à travers l’Afrique. Ce projet a suscité des préoccupations sur le commerce illégal des grues vers l’Europe, le Moyen Orient et l’Extrême Orient. Bien que les informations restent encore insuffisantes à propos du nombrer total des espèces impliquées,du

Photo credit: Grey Crowned crane-http://www.savingcranes.org/photo/fee/photo.

cmf; Black Crowned Crane: http://outdoors.webshots.com/photo;and Wattled Crane

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cranes to Europe and the Middle and Far East. While additional information is still needed on the total numbers of birds involved, the mortality rates incurred, the destinations and the trade routes used, preliminary studies indicate that far more cranes are being removed from some areas than can be sustained. Removal of cranes from the wild has already had severe impact on Black Crowned Cranes in West Africa, and appears to be causing substantial declines in Grey Crowned Cranes. The threatened Wattled Crane is also affected.

ICF and EWT are working to gain more information and improve understanding about removal of cranes from the wild, so that effective and efficient mitigation measures can be developed. Ultimately, diverse mitigation methods will be identified and implemented to address each

particular issue, all of which will contribute to minimizing the number of cranes being removed from the wild and hence the impact on wild populations.

Any information you can provide on cranes being removed from the wild for any reason whatsoever, or information on the destination of the birds in trade and the routes used would be invaluable for this mitigation effort.

AcknowledgementsThis project is supported by the Whitley Fund for Nature, Sea World and Busch GardensConservation Fund, Lufthansa, North of England Zoological Society / Chester ZooKeeper for a Day Fund, North Carolina Zoo, Orient Express Safaris, World Associationof Zoos and Aquaria (WAZA) and Johannesburg Zoo.

Please contact Kerryn Morrison (International Crane Foundation / Endangered WildlifeTrust Partnership - African Cranes, Wetlands and Communities) on Tel: +27 (0) 11 486-1102 / Fax: +27 (0) 11 486-1506 / Mobile: +27 (0) 82 877 5126 / Email:[email protected] to provide any information that you have and for further information.

Thank you for your helpKerryn Morrison

taux de mortalité, de la destination et des circuits commerciaux utlisés, les etudes preliminaries menées indiquent qu’un nombre important de grues est deluge de son site naturel qu’on ne peut l’imaginer. Le délogement des grues de leur environnement naturel et sauvage comporte déjà de sérieuses implications sur la population de grues couronnées en Afrique de l’ouest et semble expliquer le déclin substantiel observé. La grue caronculée et menacée d’extinction, est également affectée.

La ICF et la EWT s’emploient à collecter davantage d’informations et à améliorer la compréhension du public en ce qui concerne le délogement des grues de leur environnement sauvage de sorte à prendre des mesures correctives effectives et efficientes. A la limite, diverses méthodes d’atténuation seront identifiées et mises en

œuvre en réponse à chaque situation particulière, et celles-ci contribueront toutes à minimiser le nombre de grues déplacées de leur environnement naturel et partant, l’impact sur l’avifaune.

Toute information sur les grues qui subissent cet exode force pour une raison ou une autre, ou toute information sur leur nouvelle destination dans le cadre du commerce de ces espèces et les circuits utilisés contribuerait aux efforts visant à juguler ce fléau.

RemerciementsCe projet est appuyé par le Whitley Fund for Nature, SeaWorld et le Busch GardensConservation Fund, la Lufthansa, la North of England Zoological Society / Chester ZooKeeper for a Day Fund, le North Carolina Zoo, l’Orient Express

Safaris, l’Associationmondiale des Zoos et Aquaria (WAZA) ainsi que le Zoo de Johannesburg.

Prière de contacter Kerryn Morrison (International Crane Foundation / Endangered Wildlife Trust Partnership - African Cranes, Wetlands and Communities) Tel: +27 (0) 11 486-1102 / Fax: +27 (0) 11 486-1506 / Té, mobile: +27 (0) 82 877 5126 / Email:[email protected] afin de communiquer toute information en votre possession ainsi que pour de plus amples informations.

Merci pour votre assistanceKerryn Morrison

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2007: Site coverage of waterbird census continues to increase

Birds are important indicators of the state and health of the environment. Fluctuations in numbers of both resident and migrant birds in the long-term could thus be an indicator of the overall health of wetlands.

In Africa, the waterfowl census has been going on for the last 17 years under the International Waterbird Census programme coordinated by Wetlands

International. Data gathered during these exercises has been of tremendous use in conservation of waterbirds and their habitats. The counts have also brought together a growing network of actors and stakeholders - individual volunteers and national as well as international institutions. They have continued to attract substantial interest from people who have a keen interest in birds and nature in general. Tremendous contributions continue to be received in the form of financial and material support from various donors.

In 2007, coordinated waterbird and wetland monitoring continued at a suite of sites in Africa. The number of sites covered has grown tremendously as additional countries come on board and submit data. As in the past, funding continued to be a major constraint but efforts were made to mobilize funds. In 2007, the exercise benefited immensely from ongoing projects and initiatives including a USAid-funded Global Avian Influenza Surveillance (GAINS) project targeting seven countries in Africa, and other projects such as the Earthwatch programme on the Rift Valley Lakes of Kenya.

2007: La couverture du site des oiseaux aquatiques dans le cadre du recensement se poursuit avec bonheur.

Les oiseaux sont des indicateurs importants qui attestent de l’état et de la santé de l’environnement. Les fluctuations de la population des espèces aviaires sédentaires et migratrices constituent à long terme, un indicateur révélateur de l’état général des zones humides.

En Afrique, le recensement de sauvagines se poursuit depuis 17 ans déjà dans le cadre du Programme international de recensement des oiseaux aquatiques coordonné par la Wetlands International. Les données collectées durant ces exercices se sont avérées précieuses dans la conservation des oiseaux aquatiques et de leurs habitats. Ce processus a permis également de mobiliser un réseau important d’acteurs et de parties prenantes – volontaires individuels et nationaux ainsi que les institutions internationales qui n’ont cessé de susciter l’intérêt des férus d’ornithologie et de la nature en général. D’importantes contributions continuent d’arriver sous forme d’aide financière et matérielle de la part de divers bailleurs.

En 2007, une surveillance coordonnée d’oiseaux aquatiques et des zones humides s’est poursuivie sur une série de sites en Afrique. Le nombre de sites couverts a cru considérablement avec l’implication d’autres pays et la soumission de données supplémentaires. A l’instar du passé, le financement constitue toujours le nerf de la guerre et une contrainte majeure mais des efforts sont consentis pour mobiliser des fonds additionnels. En 2007, l’exercice a bénéficié énormément des projets en cours de réalisation et d’autres initiatives dont un projet mondial de surveillance épidémiologique mené dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire, financé par l’USAid (GAINS) et ciblant sept pays africains. Il existe d’autres projets tells que le Programme mondial d’évaluation de l’environnement sur les lacs de la vallée du Rift au Kenya.

Le personnel du Partenariat de BirdLife s’est beaucoup investi, ainsi que les volontaires et les groupes comunaires de base, soit en tant que participants, organisateurs, soit comme sympathisants. Certains of fourni une assistance technique considérable durant le recnesement dans les pays voisins où les capacités sont encore inadéquates à l’instar de la Libye. Entre la période allant de janvier à août 2007, des rapports

Water bird counts at lake Nakuru photo by Paul Kariuki Ndang’ang’a

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There was considerable involvement of BirdLife Partnership staff, volunteers and community-based groups, either as participants, organizers or supporters. Some of them provided a lot of technical back-stopping support during counts in neighboring countries where capacity is still inadequate, e.g. in Libya.

During the January-August 2007 period waterfowl census reports were submitted from at least 16 countries from Africa, out of which 12 were from the BirdLife network. These include Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Ethiopia, Kenya, Nigeria, Tanzania, Tunisia and Uganda. Within the BirdLife network countries, counts were conducted at more than 193 wetlands comprising almost 100 IBAs. Waterbird census reports were received from five non-network countries: Angola, Djibouti, Eritrea, Libya and Sudan. There could be other countrieswhich conducted counts but did not submit their data to the BirdLife secretariat.

Long-term relationships and synergies have been developed and nurtured between institutions, and these concerted efforts have sustained the waterbird monitoring activities across the entire continent. It is recommended that greater emphasis be placed on

aggressive fundraising, while more strategic linkages and partnerships be forged and maintained at all levels including Community-Based Groups, and that active participation and ownership of the process by local in-country staff and personnel is ensured.

The 2007 IUCN Red List: Implications for Africa

A parrot is recovered …but African Vultures face danger

The most recent (2007) annual evaluation of how the world’s bird species are faring brings with it some good lessons, as well as revealing the scale of the escalating extinction crisis across the planet. For Africa, an unobtrusive parakeet from Mauritius is showing that, with funding and dedicated fieldworkers, species can recover from the brink of extinction. On the other hand vultures as a group are leading in the number of African species being up-listed to higher threat categories.

The recovery of the Mauritius (Echo) Parakeet Psittacula eques, once dubbed “the rarest parrot on Earth”, was the most encouraging feature of the 2007

de recensement des sauvagines ont été soumis par au moins 16 pays africaine dont 12 en provenance du réseau de BirdLife. Il s’agit en l’occurrence du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, ded l’Ethiopie, du Kenya, du Nigeria, de laTanzanie, de la Tunisie et de l’Ouganda. Au sein des pays du réseau, les décomptes ont ont porté sur au moins 193 zones humides abritant à peu près 100 ZICO. Les Cinq pays non membres du réseau suivants ont égalemement soumis des rapports de recemsement des sauvagines: Angola, Djibouti, Erithrée, Libye et Soudan. Il y a certainement d’autres pays qui ont effectué des recensements sans toutefois soumettre leurs données au Secrétariat de BirdLife.

Des relations et synergies à long termes sont nées et ont été entretenues entre des institutions, et ces efforts concertés ont contribute à pérenniser les activités de surveillance des sauvagines à travers tout le continent. Il est recommandé qu’un accent particulier soit placé sur une campagne agressive de mobilisation de fonds tout en forgeant et en maintenant des liens et partenariats plus stratégiques à tous les niveaux, y compris au niveau des groupes communautaires. Il faudra veiller par ailleurs que le personnel des entités locales participent activement et s’approprient le processus.

La liste rouge de IUCN au titre de 2007: Implications pour l’Afrique

Un perroquet a été récupéré …mais les vautours africains sont en danger d’extinctionL’évaluation anuelle la plus récente (2007) du statut de l’avifaune mondiale nous apporte quelques bonnes leçons et révèle également la portée du danger de leur extinction sur la planète. Pour ce qui concerne l’Afrique, une observation discrète de la perruche de Maurice révèle qu’avec un peu de financement et des agents de terrain dévoués, on peut sauver des espèces en voie de disparition. D’autre part, les vautours dans l’ensemble sont en tête de liste des espèces africaines exposées à ce risque d’extinction.

La préservation de la Perruche de Maurice (Echo) Psittacula eques, considérée naguère comme “le type de perroquet le plus rare sur terre”, fait partie des initiatives les plus encourageantes lancées dans le cadre de la liste rouge de IUCN au titre de 2007 et relative aux espèces menacées. Ce perroquet au plumage vert - dont les mâles ont un bec rouge-brillant – ne comptait plus que 10 individus dans les années

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IUCN Red List of Threatened Species. This Parakeet – a green parrot, males of which have a bright red bill - was once down to just 10 birds in the 1970s, but the World Conservation Union (IUCN) has announced that they have moved from Critically Endangered to Endangered.

In the last century the species has suffered from a multitude of threats all of which contributed to substantial declines; yet concerted actions, involving local and international conservationists, the government and people of Mauritius –with support from an array of international funders- has seen the species’ chances of survival improve.

This is the third such downlisting to occur on Mauritius in recent years due to the efforts of Mauritius Wildlife Foundation. In 2000, Pink Pigeon Nesoenas mayeri,

reduced to just nine birds a decade earlier, was downlisted to Endangered and now numbers 400 birds. Likewise, Mauritius Kestrel Falco punctatus, went from just four birds in 1974 and now numbers approximately 1,000 individuals.

The news is an encouragement to those working in conservation within the BirdLife Partnership, once again proving that with adequate investment and trained people on the ground, threatened species do recover.

With the entry of St Helena Plover Charadrius sanctaehelenae plus the exit of the parakeet and the Spectacled Petrel Procellaria conspicillata, there are now 28 bird Species in Africa categorised as Critically Endangered, the highest level of threat. St Helena Plover is the only surviving endemic landbird on St

70s, mais l’Union mondiale pour la nature (IUCN) a annoncé qu’il est passé de statut d’espèce menacée d’extinction à une espèce en danger.

Au cours du dernier siècle, cette espèce a fait l’objet d’une multitude de menaces qui ont participé toutes, au déclin substantiel de sa population. Pourtant, des actions concertées impliquant des écologistes local et international, les pouvoirs publics et les populations de Maurice - avec l’appui manifeste des bailleurs internationaux – ont permis d’amélior les chances de

survie de cette espèce exotique.

C’est le troisième reclassement opéré à Maurice au cours des dernères années comme résultat des efforts de la Mauritius Wildlife Foundation. En 2000, Pigeon rose Nesoenas mayeri, qui a vu sa population réduite à neuf individus seulement il y a une décennie, fait partie désormais des espèces menacées avec une population estimée à 400 individus. De même, le nombre de Crécerelle de Maurice Falco punctatus, est remonté de quatre individus en 1974 à environ 20

Helena island, a British Overseas Territory in the South Atlantic Ocean. Recent survey data from 2005 and 2006 suggest that its population has continued to decline and now numbers 200-220 individuals, thus prompting its up-listing. The Spectacled Petrel was downlisted to Vulnerable because recent evidence indicates that, despite significant losses to longline fisheries, the population is increasing.

Four vulture species found in Africa have moved to higher risk categories, mainly owing to their continued declines in numbers as they face numerous threats ranging from habitat destruction to poisoning. These include Egyptian Vulture Neophron percnopterus - uplisted to Endangered owing to declines throughout its range (which have been particularly steep in India); White-headed Vulture Trigonoceps occipitalis - uplisted to Vulnerable owing to its small and declining population; White-backed Vulture Gyps africanus and Rueppell’s Vulture G. rueppellii - both uplisted to Near Threatened owing to ongoing declines.

The total number of bird species considered threatened with extinction in Africa has now risen to 234. When combined with the number of Near Threatened species this gives a total of 350 species in trouble – almost a fifth of the continent’s 2320 total bird species.

For more information on BirdLife’s revisions to Red List categories and the associated documentation visit www.birdlife.org/datazone/species/index.html or www.iucn.org for the entire 2007 IUCN Red List.

SPECIAL FEATURE

Spanning Africa

From Tunisia to South Africa, from Sierra Leone to Kenya, the 20 members of the Council for the Africa Partnership (CAP) span the continent with a self-reinforcing network of professional conservation organizations. Here we look at the achievements of the CAP in its ten year existence, and look forward to the challenges to come.

In 1997, a group of African BirdLife Partners met in Elsamere, Kenya. They included the Ethiopian Wildlife and Natural History Society (EWNHS), Wildlife Conservation Society of Tanzania (WCST), NatureUganda, the Conservation society of Sierra Leone (CSSL) Ghana Wildlife Society (GWS), BirdLife South Africa (BLSA) and NatureKenya. Together, they founded the BirdLife Council for the Africa Partnership (CAP) and held the first formal

1.000 aujourd’hui.

Une telle nouvelle est encourageante pour ceux intervenant dans le domaine de la conservation au sein du Partenariat de BirdLife, parce qu’il vient d’être prouvé encore une fois qu’avec un investissement adéquat et du personnel de terrain formé, il est poassible de sauver les espèces menacées de disparition.

Avec l’entrée du Pluvier de Sainte-Hélène Charadrius sanctaehelenae et la sortie de la perruche et du Pétrel à lunettes Procellaria conspicillata, on compte à présent 28 espèces d’oiseaux en Afrique classées dans la catégorie des espèces menacées d’extinction qui est le niveau de danger le plus élevé. Le Pluvier de Sainte-Hélène est la seule espèce terrestre endémique survivante sur l’île de Ste Hélène, un territoire britannique d’outre-mer situé dans l’Atlantique sud. Des données issues d’une enquête récente de 2005 et 2006 suggèrent que sa population est en déclin constant et on ne compte à présent que 200 à 220 individus, ce qui le fait monter d’un cran sur la liste des espèces menacées. Le Pétrel à lunettes est descendu au niveau des espèces vulnérables parce qu’il a été prouvé qu’en dépit des pertes significatives du fait de la pêche au moyen de palangres, sapopulation est en croissance.Quatre espèces de vautours retrouvées en Afrique sont

classées dans la catégorie à plus haut risque en raison essentiellement du déclin constant de leur population, causé par les nombreuses menaces auxquelles elles s’exposent, allant de la destruction de leur habitat à l’empoisonnement. Il s’agit du vautour percnoptère Neophron percnopterus - inscrit sur la liste des espèces menacées en raison du déclin considérable de sa population (assez marqué en Inde); le vautour à tête blanche Trigonoceps occipitalis - considéré comme vulnérable en raison de sa population modeste et en déclin; le vautour africain Gyps africanus et le vautour de rüppell G. rueppellii – tous deux inscrits dans la catégorie des espèces quasi menacées du fait du déclin que connaît actuellement leur population.

Le nombre total des espèces considérées comme menaces d’extinction en Afrique est monté jusqu’à 234. Lorsqu’on y ajoute le nombre des espèces quasi menacées, cela nous nous un total de 350 espèces vulnérables – presque le cinquième de la population du continent estimée à 2320 espècwes aviaires.

Pour de plus amples informations sur la liste rouge actualisée de BirdLife et une documentation connexe, prière de consulter le site suivant : www.birdlife.org/datazone/species/index.html ou www.iucn.org en ce

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meeting of the council. CAP has met without fail every year since; to plan review and implement bird conservation initiatives on the African continent. Each meeting takes place in a different country, with a new chairman elected annually (currently it’s Dr Chipangura Chirara of BirdLife Zimbabwe).

“Since the formation of the CAP, we’ve seen many BirdLife Africa Partners go from small, largely

qui concerne l’intégralité de la liste rouge de IUCN au titre de 2007.

TRIBUNE

Couverture continentale

De la Tunisie à l’Afrique du sud, de la Sierra Léone au Kenya, les 19 membres du Conseil du Partenariat africain (CPA) couvrent le continent grâce à un réseau auto-renforcé d’organisations écologistes professionnelles. Cette rubrique fait le bilan des réalisations du CPA au terme de ses dix ans d’existence et des défis à surmonter.

En 1997, un groupe de Partenaires africains de Birdlife s’est réuni à Elsamere, Kenya. Il cpomprenait la Ethiopian Wildlife and Natural History Society (EWNHS), la Wildlife Conservation Society of Tanzania (WCST), NatureUganda, la Conservation society of Sierra Leone (CSSL), la Ghana Wildlife Society (GWS), Birdlife South Africa (BLSA) et NatureKenya. Ensemble, ils ont créé le Conseil du Partenariat africain de Birdlife (CPA) et tenu la première session officielle du Conseil. Le CPA a continue à se réunir chaque année sans discontinuer

pour planifier, passer en revue et mettre en œuvre les initiatives de conservation sur le continent africain. Chaque session se tient dans un pays différent avec un nouveau président élu sur une base annuelle (c’est Ato Mengistu Wondafrash de EWNHS qui en est le président en exercice).

“Depuis la formation du CPA, nous avons été témoins d’une prolifération de Partenaires africains de Birdlife, allant de petits groupes d’expatriés essentiellement conçu sur la bse du volontariat avec un accent particulier sur l’ornithologie, aux organisations ornithologiques et écologiques professionnelles locales, sans toutefois perdre le caractère voluntaire et sans perdre également les apports des communautés d’expatriés,” déclare Hazell Shokellu Thompson, le chef Siera-Léonais du secrétariat du partenariat africain de Biredlife.

Il existe à présent 19 membre du CPA issus des quatre coins du continent, du nord au sud, de l’est à l’ouest, y compris le Botswana, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, l’Egypte, le Liberia, le Nigeria, le Rwanda, les Seychelles, la Tunisia, la Zambie et le ZimbabweLe Partenariat africain s’emploie à élargir son réseau aux pays qui ne disposent pas encore 22

voluntary and expatriate-driven groups with a focus on birdwatching, to professional indigenous ornithological and conservation organizations, without losing the voluntary base, and without losing contributions of the expatriate communities,” says Hazell Shokellu Thompson, the Sierra Leonean Head of BirdLife’s Africa Partnership Secretariat.

There are now 20 members of CAP from countries spanning the continent from north to south and east to west, including Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroon, Egypt, Liberia, Nigeria, Rwanda, Seychelles, Tunisia, Zambia and Zimbabwe.

The Africa Partnership is extending its work to countries which don’t yet have BirdLife organizations. In Sao Tome and Principe, the local NGO Associacao dos Biologicos Santomenses is receiving strong support as a potential country representative. Madagascar is currently the responsibility of the BirdLife International Madagascar Programme, but works closely with the Malagasy bird conservation NGO, Asity that may soon become the Madagascar BirdLife Affiliate.

At the same time as these Partners and Affiliates have built the network in Africa, the network, under the leadership of the CAP, has built up the capacity of the Partners. “The network has remained extraordinarily cohesive, and self-reinforcing-partners support one another and share experience” says, Ato Mengistu Wondafrash, the former CAP Chairman. Ten years ago, he says, because of the emphasis on development in Africa, conservation was generally seen as irrelevant, and many of the Partners felt marginalized. “Since then, we’ve seen how biodiversity conservation can contribute to livelihoods and communities. Many Partners are regularly consulted by governments, and sit on delegations to major conventions. There’s been an immense growth in our mainstream influence.”

Gerhard Verdoorn, Chairman of CAP’s Africa Policy and Advocacy Working Group (APAWG), says a number of Partners now work with the authorities in the delivery of conservation objectives on theground. “Because of the Africa Partnership’s growth in

d’organisations affiliées à Birdlife. A Sao Tome et Principe, l’ONG locale dénommée Associacao dos Biologicos Santomenses reçoit un appui solide en tant que pays représenatnt potentiel. Madagascar assume actuellement la responsabilité du Programme de Birdlife International dans le paysmais en collaboration étroite avec l’ONG malgache Asity chargée de la conservation des oiseaux qui deviendra bientôt un affilié de Birdlife Madagascar.

Au même moment que se forment ces réseaux de Partenaires et d’affiliés en Afrique sous la mouvance du CPA, ce dernier a s’est attelé au renforcement des capacités des desdits Partenaires. “Le réseau est resté extraordinairement coherent et auto-renforcé avec des partenaires s’appuyant mutuellement et partageant leurs experiences respectives” déclare Ato Mengistu

Wondafrash. Il y a dix ans, dit-il, à cause de l’accent sur le développement en Afrique, la conservation était réléguée au second plan et de nombreux Partenaires s’étaient sentis marginalisés. “Depuis lors, nous avons vu comment la conservation de la biodiversitéy peut contribuer à la promotion des moyens d’existence et à la survie des communautés. De nombreux Partenaire sont réguli`erement consultés par les autorités gouvernementales et font partie des delegations aux grandes conventions. On a enregistré une croissance

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capacity, we have been able to influence policy and legislation –for example, N a t u r e K e n y a

worked extensively on the new Forest Act in Kenya. In Tunisia, a lot of Important Bird Areas (IBA) have been recognized, if not actually protected, and hunting has been limited.Those strong relationships with government were just one of the results of a key regional project initiated in 1998 that boosted the capacity of Africa Partnership -the African NGO-Government Partnerships for Sustainable Biodiversity Action Project. The project was funded by the UN’s Global Environment Facility (GEF), BirdLife Africa Partners themselves and by overseas Partners like the RSPB (Birdlife in the UK). Implemented by the different African Partners in their own countries, the project set out to identify and then protect key sites for biodiversity conservation, and to

build “strong, financially sustainable national and local constituencies for conservation”. National Liaison Committees comprising representatives from national governments, NGOs, and community groups were set up to form channels of communication between the highest levels of national policy-making and site conservation action.Another achievement of the project was a series of national surveys which provided information on previously data-deficient species and discovered new ranges for others,

considérable de notre influence dans le secteur.”

Gerhard Verdoorn, Président de la politique africaine du CPA et du Groupe de tgravail consultatif (APAWG), dit qu’un nombre de Partenaires collaborent avec les autorités dans le cadre des efforts de réalisation des objectifs de conservation sur le terrain. “A cause du renforcement des capacities du Partenariat

africain, nous avons pu influencer les politiques et législations –par exemple, NatureKenya a contribué activement à la formulation du nouveau projet de loi sur la Forêt au Kenya. En Tunisie, de nombreuses zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) ont été reconnues ou ont fait l’objet de protection en limitant la chasse.Ces relations solides avec le gouvernement ne sont qu’une simple indication de l’impact d’un projet regional important initié en 1998, lequel a permis de renforcer les capacities du Partenariat africain – Partenariat entre ONG et Gouvernement africains dans le cadre d’une action durable pour la préservation de la biodiversité. Ce projet a

bénéficié du financement du Fonds pour l’environement mondial (FEM), des Partenaires africains de Birdlife eux-mêmes et des partenaires étrangers à l’instar de RSPB (Birdlife en Grande Bretagne. Mis en œuvre par différents Partenaires africains dans leurs pays respectifs, le projet vise à identifier et à protéger par la suite, les sites critiques pour la conservation 24

including Grey-necked Picathartes Picathartes oreas, Bamenda Apalis Apalis bamendae, Harwood’s Francolin Francolinus harwoodi, Ethiopian Bush-crow Zavattariornis stresemanni, Blue-winged Goose Cyanochen cyanoptera, Fox’s weaver Ploceus spekeoides, Nahan’s Francolin Francolinus nahani and White-winged flufftail Sarothrura ayresi.

In 2001 the Africa IBA Directory was published, an inventory of more than 1,000 IBAs in all 58 African countries. The book, the collective effort of the Africa Partnership and the BirdLife Secretariat, provides

essential baseline information for setting conservation priorities including protected area planning and management. Individual BirdLife Partners have built on this process by publishing national and sub-regional IBA directories, with 11 national directories published to date in Egypt, Madagascar, Ethiopia, Kenya, Tanzania, Nigeria, Uganda, Burkina Faso, Sierra Leone, Zambia and Guinea Bissau; and a sub-regional southern Africa Directory covering six more countries: South Africa, Zimbabwe, Lesotho, Swaziland, Botswana and Namibia.

As in Tunisia, many of the sites identified in these directories have received some level of official recognition, and in some cases protection. Eleven of Uganda’s wetland IBAs, including lakes, swamp forest and papyrus beds, have now been designated Wetlands of International Importance under the Ramsar Convention. Since IBAs are good for biodiversity in general, species that will benefit include Sitatunga antelope Tragelaphus spekeii and Black-and-white colobus monkeys Colobus angolensis, as well as Shoebill Balaeniceps rex (Vulnerable), Papyrus Gonolek Laniaruis mufumbiri (Near Threatened) and Fox’s Weaver Ploceus spekeoides (Near Threatened), Uganda’s only endemic bird.

de la biodiversité et à mettre en place des circonscriptions nationale et locale, financièrement solides et viables, aux fins de conservation”. Des comités nationaux de liaison (CNL) composés de représentants des gouvernements nationaux, des ONG et des collectivités, ont été mis en place pour servir de canaux de communication entre les plus hautes sphères décisionnaires et les actions de conservation menées sur le site.

Un autre résultat du projet s’est traduit par une série d’enquêtes nationales ayant permis de générer des informations sur des espèces dont les données antérieures étaient déficientes, ainsi que l’identification de nouvelle espèces y compris le Picathartes girs Picathartes oreas, l’Apalis du bamenda Apalis bamendae, le Francolin de Harwood Francolinus harwoodi, le corbeau cendré d’Ethiopie Zavattariornis stresemanni, l’ouette à ailes bleues Cyanochen cyanoptera, le tisserin de Fox Ploceus spekeoides, le Francolin de Nahan Francolinus nahani et le Râle à miroir Sarothrura ayresi.

En 2001, le répertoire adfricain des ZICO a été publié. Il s’agit d’un inventaire de plus de 1.000 ZICO réparties sur l’ensemble des 58 pays africains. Ce recueil qui découle d’un effort collectif du Partenariat africain et

du Secrétariat de Birdlife, fournit ds informations de reference pour l’établissement des priorités en matière de conservation, y compris la planification et la gestion des aires protégées. Les Partenaires individuels de BirdLife ont exploité ce processus pour publier des repertoires nationaux et sous-régionaux de ZICO. On compte à ce jour, 11 répertoires nationaux publiés en Egypte, à Madagascar, en Ethiopie, au Kenya, en Tanzanie, au Nigeria, en Ouganda, au Burkina Faso, en Sierra Leone, en Zambie et en Guinée Bissau ainsi qu’un répertoire sous-régional pour l’Afrique australe, couvrant six autres pays: Afrique du sud, Zimbabwe, Lesotho, Swaziland, Botswana et Namibie.

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In 2005 the Africa Partnership published A Strategy for the conservation and management of IBAs in Africa: 2005-2015 to guide he implementation of the IBA programme, and 12 countries have developed their own National IBA conservation strategies, with three more under way. Using these strategies as a guide, BirdLife Partners carry out an array of IBA conservation programmes across the continent; in 2006, for example, BirdLife Partners implemented conservation action at more than 25 IBA sites, including: action to protect the only known breeding site of the endangered White-winged Flufftail Sarothura ayresi at Berga wetland in Ethiopia; efforts to upgrade the protected area status of the Gola Forest, the largest remaining tract of lowland forest in Sierra Leone (in collaboration with the government of Sierra Leone and the RSPB); sustainable resource management

challenges is meeting the UN target of significantly reducing biodiversity loss by 2010. Our framework provides a way of measuring progress towards that target, and will also enable the BirdLife network to measure the impact of its conservation investments on species and sites. Its importance has been recognized by the Global Partnership, and we are proud of it.” The monitoring framework is being used at 240 IBAs. Among the people using it are Site Support Groups (SSGs), a concept which has been developed to its full potential in the BirdLife Africa Partnership. SSGs are groups of volunteers, often community-based, who promote conservation and sustainable development at IBAs and other key biodiversity sites. The first SSGs were set up under the Africa NGO-Government project in the first ten participating

with marginalized peoples around the Ngovayang IBA in Cameroon and Echuya forest in Uganda, and improving the livelihoods of site-adjacent communities in places such as the Klipspruit wetland in Soweto, South Africa, Afadjato in Ghana, Hadejia-Nguru in Nigeria, Rusizi in Burundi and Lake Ngami in Botswana.

Led by NatureKenya, the Africa Partnership has developed an IBA monitoring framework a simple tool which can be applied by local communities and government staff, as NatureKenya director Paul Matiku, who represents the BirdLife Africa Partnership on BirdLife’s Global Council, explains. “It detects changes at IBAs, taking into account species and habitat structure. We think it’s an innovative tool, simple enough to be understood by people without scientific training. One of the current global conservation

Comme en Tunisie, de nombreux sites identifies dans ces répertoires, ont fait l’objet d’une reconnaissance officielle et de protection dans certains cas. Onze des ZICO dnas les zones humides de l’Ouganda, y compris les lacs, les forêts marécageuses et les lits de papyrus, ont été classes Zones humides d’intérêt mondial dans le cadre de la Convention de Ramsar. Etant donné que les ZICO favorisent la conservation de la biodiversité en général, les espèces bénéficiaires sont l’antilope de Sitatunga Tragelaphus spekeii et singe colobe Colobus angolensis, ainsi que le bec-en-sabot du Nil Balaeniceps rex (Vulnerable), le Papyrus Gonolek Laniaruis mufumbiri (en voie de disparition) et le Tisserin de fox Ploceus spekeoides (en voie de disparition), la seule espèce d’oiseau endémique en Ouganda.

En 2005, le Partenariat africain a publié A Une Stratégie pour la conservation et la gestion des ZICO en Afrique: 2005-2015 comme base de mise en oeuvre du programme sur les ZICO et 12 pays ont élaboré leurs propres strategies nationals de conservation des ZICO avec trois autres stratégies en voie de formulation. Se servant de ces stratégies comme guide, les Partenaires de Birdlife ont entrepris une gamme de programmes de conservation des ZICO à ravers le continent. En 2006 par exemple, les Partenaires de Birdlife ont mis en oeuvre une initiative de conservation sur plus de 25 sites ZICO, y compris un action pour protéger le seul site connu de reproduction du Râle mirroir Sarothura ayresi menacé d’extinction à dans les zones humides de Berga en Ethiopie. Des efforts sont consentis pour relever le statut des aires protégées

de la forêt de Gola, la plus vaste des forêts en basse terre de Sierra Leone (en collaboration avec le gouvernement de Sierra Leone et RSPB); promouvoir la gestion durable avec les communautés marginalisées vivant autour de la ZICO de Ngovayang au Cameroun ainsi que celle de la forêt d’Echuya en Ouganda, et améliorer les moyens de subsistance des communautés implantées sur les sites adjacents, dans des lieux tels que les marais de Klipspruit à Soweto en Afrique du sud, Afadjato au Ghana, Hadejia-Nguru au Nigeria, Rusizi au Burundi et le lac Ngami au Botswana.

Sous l’impulsion de NatureKenya, le Partenariat africain a développé un cadre de surveillance des ZICO. Unoutil simple qui peut être utilisé par les communautés locales et les fonctionnaires comme l’a si bien expliqué

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countries; now there are over 150 at 75 IBAs embracing all 19 members of the Africa Partnership.“The SSGs represent BirdLife on the ground at the IBAs,” says Idrissa Zeba, Executive Director of Naturama, BirdLife Burkina Faso.

“They are credible grass-roots, site-based organizations carrying out important conservation work-action, monitoring, awareness and education, addressing objectives in the BirdLife strategy. The Africa Partnership has published an SSG

manual which will enable more SSGs to be created in Africa and beyond, passing on lessons and experience and reducing the need to ‘reinvent the wheel’ every time a new group is set up.”

The Africa Partnership also has some significant species conservation achievements to its credit, notably in Seychelles, where three species have been downlisted from Critically Endangered to Endangered since the turn of the millennium, thanks to the efforts of Nature Seychelles (Birdlife in Seychelles) working with several collaborators and the wider community in the Seychelles. As Nirmal Jivan Shah, the Director of Nature Seychelles explains, “conservationists were once content to see endangered species ring-fenced, but in reality conservation is inextricably linked to wider socio-economic issues. It is only by reaching out to all levels

Paul Matiku, l’administrareur de NatureKenya représentant le Partenariat africain de Birdlife au sein du Conseil mondial et qui ajoute en substance : “Il permet de détecter les changements au niveau des ZICO en prenant en compte les espèces et la structutre de l’habitat. Nous pensons qu’il s’agit d’un outil novateur, assez simple pour être compris par les communautés sans avoir besoin d’une formatio scientifique. Un des défis courants en matie de conservation à l’échelle mondiale consiste à realiser l’objectif des Nations Unies visant la réduction significative de la perte de la biodiversité d’ici l’an 2010. Notre cadre fournit une moyen d’évaluer les progrès accomplis dans cette direction. Il permettra également au réseau de Birdlife de mesurer l’impact de ses investissements dans la conservation, sur les espèces et les sites. Son importance

a été reconnue par le Partenariat mondial et nous en sommes fiers.”Le cadre de surveillance est utilisé au niveau de 240 ZICO. Au nombre de ceux qui s’en servent, il y a les Groupes de soutien aux sites (GSS), un concept élaboré pleinement au sei du Partenariat adfricain de Birdlife. Les GSS sont des groupes de volontaires souvent à caractère communautaire, qui oeuvrent pour la promotion des actions de conservation et le développement durable au niveau des ZICO et d’autres sites importants de biodiversité. Les premiers GSS furent créés dans le cadre du projet de partenariat entre les ONG et le gouvernement africains mis en œuvre dans les dix premier pays-cibles. Aujourd’hui on compte plus de 150 GSS sur 75 ZICO, couvrant tous les 19 membres du Partenariat africain.“Les GSS représentent Birdlife sur le terrain et sur les ZICO” dit Idrissa Zeba,

Directeur exécutif de Naturama, Birdlife au Burkina Faso. “Ce sont des organisations communautaires de base crédibles et intervenant sur le terrain, accomplissant d’importantes actions de conservation, de surveillance, de sensibilisation et d’éducation, et s’attelant également à realiser les objectis énoncés dans la stratégie de Birdlife. Le Partenariat a publié un manuel à l’usage des GSS, lequel permettra la création d’un plus grand nombre de GSS en Afrique et au-delà, l’échange de leçon et d’expériences ainsi que la réduction de la nécessité de ‘réinventer la roue chaque fois qu’un nouveau groupe naît.”

Le Partenariat africain se crédite également de quelques succès significatifs en termes de conservation des espèces. Aux Seychelles, certaines espèces ont change de statut, passant de

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of society to generate action that we can truly make a lasting difference.” But nearly 10% of Africa’s 2,320 bird species are globally threatened.

Working with Partners like the RSPB, the Africa Partnership’s conservation Programme has developed 15 national and seven international Species Action Plans, including Blue Swallow Hirundo atrocaerulea, Grey-necked and White-necked Picathartes Picathartes oras and P. gymnocephalus, Houbara Bustard Chlamydotis undulata, Lappet-faced Vulture Torgos tracheliotos, Spotted Ground-thrush Zoothera guttata and Grauer’s Swamp-warbler Bradypterus grauer. The Africa Partnership has also delivered training workshops explaining how to develop and implement Species Action Plans, and this work has also resulted in a Species Action Plan Development Manual.

It’s a considerable record of achievement for ten years. But the network still covers only 20 out of 58 African countries. Among the targets Hazell sees as critically important is spreading the BirdLife network to countries where it is not currently present especially mega-biodiverse countries like the Democratic Republic of Congo, Angola, Sudan and Mozambique. “There are regions, such as the Sahel, where we are poorly represented. We also want to scale up the consolidation of SSGs across Africa, at IBAs where this approach is appropriate.”

In January 2003, the BirdLife Africa Partnership Secretariat moved from Cambridge, UK to Nairobi, Kenya. “Now we’d like to see more of the responsibility for running the network devolved to the Partnership, since the bigger Partners are becoming more self-sufficient in terms of expertise and funding,” says Hazell. “I see a future in which the Africa Partnership is a key player at a national, regional and global level, advising governments and other policy makers, and driving progress in the implementation of the UN’s Millennium Development Goals.”

Information for Conservation

celui sérieusement en voie de disparition à celui en danger d’extinction depuis l’avènement du millénaire grâce aux efforts de Nature Seychelles (Birdlife aux Seychelles) travaillant de concert avec plusieurs collaborateurs et une communauté plus large aux Seychelles. Comme l’explique Nirmal Jivan Shah, le Directeur de Nature Seychelles: “les ecologists étaient une fois contents de voir les espèces menacées protégées par un enclos, mais en réalité, la conservation est intimement liée aux questions socio-économiques de portée plus vaste. C’est seulement en impliquant toutesles couches socials dans une sorte de synergie que nous pouvons véritablement faire la difference et avoir un impact durable.” Mais environ 10% des oiseaux du contienent, soit 2.313 espèces sont menacées au plan mondial.

C’est en collaborant avec des partenaires tels que RSPB, que le Partenariat africain a élaboré dans le cadre de son programme de conservation, quinze plans d’action nationaux et sept plans d’action internationaux sur les espèces dont notamment l’hirondelle bleue Hirundo atrocaerulea, le Picathartes cendré Picathartes oras et P. gymnocephalus, l’Outarde de Houbara Chlamydotis undulata, le vautour oricou Torgos tracheliotos, la Givre tachetée Ground-thrush Zoothera guttata et la Fauvette de Grauer Bradypterus grauer. Le Partenariat africain a organisé également des ateliers de formation pour expliquer comment élaborer et mettre en œuvre des plans d’action sur les espèces et ceci a débouché sur la formulation le Manuel d’élaboration d’un plan d’action sur les espèces.

Il s’agit-là d’un palmarès record en dix ans. Toutefois, le réseau ne couvre que 19 sur 58 pays africains. Parmi les objectifs considérés fondamentaux par Hazell, il y a la nécessité d’étendre le réseau de Birdlife jusqu’aux pays où il n’est pas encore present. Il s’agit surtout des pays dotes d’une mega biodoversité comme la République démocratique du Congo, l’Angola, le Soudan et le Mozambique. “Il y a des régions à l’instar du Sahel, où nous sommes sous-représentés. Nous vouilons également renforcer la présence des GSS à traver l’Afrique au niveau des ZICO où cette approche s’est avérée appropriée.”

En janvier 2003, le Secrétariat du Partenariat africain de Birdlife a été transféré de Cambridge, GB à Nairobi, Kenya. “Nous voulons à présent que la responsabilité

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Question: Which bird species native to sub-Saharan Africa is the most populous or abundant wild bird in the world?Answer: Red-billed Quelea (Quelea quelea)

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Fundraising column

Donor relations

In fundraising it is extremely important to maintain good relations with your supporters, be they your members, or your project donors. Vis-à-vis your project donors, developing relations has to happen at all stages of the project cycle.

Before you start a project…When you start talking to a donor, it is important to look for a real ‘win-win situation’. You are looking for money, which the donor may have; at the same time, the donor is looking for ideas, people and systems to conserve biodiversity, which is what you have. Remember, donors have to spend their money, otherwise they are out of business too. Talking to your donors on an equal basis will set the agenda for the next stages of the project (refinement of project design, actual implementation etc.) during which you will have to be able to work together with your donor closely, in an attempt to fulfill both your and their objectives. This will require give and take from both sides – which is only possible in a context of mutual respect and understanding. Build that basis from the beginning, or you may lose out later.

… during the project…During the implementation of a project, you can consider your donor as one of your ‘members’: your donor gives you money and thus supports you to do your work. However, where members are provided with all sorts of information (newsletters, meetings, lectures) and activities (bird walks, outings) to show them how much you appreciate their support, we often complain bitterly when we have to write a report to a project donor. Fair enough, sometimes these reports are demanding, in terms of requirements and detail. Still, it is extremely important to do them well! It will create confidence with the donor, as it will show them you are serious about your work (and about them).

Another well-proven tactic in maintaining good donor relations is by taking them to the field. This will not only create an opportunity to show them what you

de gérer le réseau soit dévolu de plus en plus au Partenariat étant donné que les plus gros partenaires deviennent plus autonomes en termes d’expertise et de financement,” a déclaré Hazell. “J’entrevois un avenir dans lequel le Partenariat africain devient un acteur incontournable aux niveau national, régional et mondial, en ce qu’il offre une assistance technique aux gouvernements et à d’autres décideurs politiques et en ce qu’il devient le moteur des progrès à accomplir dans le cadre de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement.”

Information pour la Conservation

Rubrique sur l’appel des fonds

Relations avec les bailleurs de fondsEn matière de mobilization de fonds, il est extrêmement important de maintenir de bonnes relations avec ceux qui vous appuient, qu’il s’agisse de vos membres ou des bailleurs qui financent votre projet. Vis-à-vis de ces derniers, les relations en termes de développement doivent rester constant à tous les niveaux du cycle du projet.

Avant le démarrage d’un projet…Au moment d’initier les négociations avec un bailleur de fonds, il est important de rechercher une situation de parité dite ‘gagnant-gagnant’. Vous êtes en quête de fonds que détient le bailleur mais en meme temps, le bailleur a besoin d’idées, de gens et de systèmes pour conserver la biodiversité qui constitue votre atout. Retenez bien que les baileurs se doivent de dépenser leur argent sinon il ne leur reste qu’à fermer boutique. En négiciant avec vos bailleurs à pied d’égalité vous permet de préparer les phases suivantes du processus (peaufinage de la conception du projet, mise en œuvre véritable etc.) durant lesquelles il vous faudra travailler en étroitre collaboratio avec vos bailleurs dans le but de répondre à vos attentes respectives. Il s’agira de transiger à l’amiable (donnant-donnant) – ce qui n’est possible que dans le contexte d’un respect

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Question: Quelle est l’espèce d’oiseau originaire de l’Afrique sub-saharienne qui est la plus nombreuse au sein de l’avifaune mondiale?Réponse: Quelea queleaEn français: Travailleur à bec rougeQ

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are doing, discuss issues and find solutions for your project; it will also allow you to talk about more general business. Many donors have a limited understanding of the trials and tribulations of a project-based NGO; so while you are driving them to your site or SSG, explain to them how dependent you are on overheads, that it is impossible to implement activities without adequate funding for salaries and other costs, etc. Then let them explain why they want to see things done in the manner their own Board of Directors wants them to be done. In this way, you may be able to find compromises which you otherwise may not have reached. [NB: budget for these visits in your project proposals, because they do cost money in terms of transport, time, etc. which is often forgotten.]

… and after the project has ended…Lastly, membership NGOs like ours work hard to try to retain our members. We should do the same with our project donors! Experience shows that it is much easier to get money from ‘old’ donors, than to find ‘new’ ones. Write a beautiful (and honest) report at the end of your project, including some good pictures which they can show to their own supporters. And/or invite them for a ‘debrief’ session, in which you tell them (using a PowerPoint presentation) about the project, its successes and its challenges. It will

et d’une compréhension mutuels. Il faut jeter de telles bases d’entrée de jeu ou vous en sortirez perdant à la fin.

… durant le projet…Durant la mise en œuvre d’un projet, vous pouvez considérer votre bailleur comme l’un de vos ‘membres’: votre bailleur vous donne des fonds et vous accorde par consequent un concours pour vous permettre d’accomplir votre travail. Cependant, dans les situations où les membres ont accès à toutes sortes d’informations (bulletin d’information, réunions, conférences) et d’activités (observation d’oiseaux, excursions) afin de leur montrer combien vous appréciez leur soutien, nous nous plaignons souvent violemment lorsqu’il nous est demandé de préparer un rapport à soumettre à un bailleur ayant parrainé un projet. Cela se comprend car parfois, ces rapports sont fastidieux en termes d’exigences et de détails à fournir. Il est certes, extrêment important de ne pas les bâcler! En fait, ils ont vocation de susciter la confiance du bailleur de fonds dans la mesure où ils témoignent de votre sérieux eu égard à votre travail (et vis-à-vis d’eux).

Une autre tactique avérée vous permettant de maintenir

immediately provide you with an opportunity to invite them to participate in a next stage of the project!

African Vultures Menaced by Diclofenac

African BirdLife Partners now need to be on high alert as Diclofenac, a veterinary drug that has decimated Asian vulture populations, has recently been found on sale in veterinary shops in Arusha, Tanzania. The product in question is ‘Diclofenac 50’, manufactured by a Brazilian company called Ourofino, but Diclofenac can be marketed under many different brand names. A survey by WCST is already underway to establish the full facts. This development could be absolutely catastrophic for vultures in Africa if it is not addressed immediately, preventing this avian killer drug from becoming an established veterinary drug. There are safe alternative drugs available, e.g. Meloxicam (Swarup et al 2007) so there is actually no need for Diclofenac at all.

In South Asia, populations of the endemic Oriental White-backed or White-rumped (Gyps bengalensis), Long-billed or Indian (Gyps indicus) and Slender-billed vultures (Gyps tenuirostris) have plummeted

de bonnes relations avec le bauilleur consiste à organiser une visite de terrain. Ceci a l’avantage, non seulement de vous donner l’occasion de leur montrer ce que vous faites, mais de discuter également de certaines questions pertinentes et des solutions pour votre projet; cela vous permetra aussi d’aborder d’autres problèmes d’ordre général. De nombreux bailleurs ont une perception limitée de toutes les difficultés et tribulations qui entourent une ONG don’t les activités sont axées sur des projets. Ainsi donc, au moment de les emmener vers le site de votre projet ou vers le GSS, prenez soin de leur expliquer combien vous êtes dépendants en ce qui concerne les charges ordinaires et qu’il vous est pratiquement impossible de réaliser des activités sans un financement adéquat pour faire face aux salaires et autres dépenses. Donnez-leur ensuite l’occasion d’expliquer à leur tour, pourquoi ils souhaiteraient que les choses se fassent selon le prisme de leur Conseil d’administration. De cette manière, il vous sera possible de trouver facilement un compromis. [NB: le budget pour ces visites de terrain sont à imputer également à votre car il s’agit d’un investissement en termes de transport, de temps etc et on a souvent tendance à l’oublier.]… et au terme du projet…Enfin, les ONG membres à l’instar des notre 30

by more than 99% since the early 1990s, and the few that are left, continue to decline at between 30-50%

Ourofino, mais le Diclofenac peut être vendu sous le nom d’autres marques de fabrication. Une enquête est déjà en cours par WCST, afin d’établir les faits. Cette situation pourrait avoir des répercussions absolument catastrophiques pour les vautours en Afrique si des mesures palliatitives ne sont pas prises immédiatement, pour éviter que ce produit utilisé contre la grippe avaire ne s’installe dans la pharmacopée vétérinaire. Il existe des médicaments alternatifs sans risque, ex le Meloxicam (Swarup et al 2007), on n’a donc pas besoin de recourir au Diclofenac.

En Asie septentrionnale, des populations endémiques de vautours: Gyps bengalensis, Gyps indicus et Gyps tenuirostris réduites à de plus de 99% depuis le début des années 90 et les quelques rescapés continuent de disparaître au rythme de 30 à 50% par an. Ces trois espèces qui se comptaient naguère par dizaines de millions sont à présent menacées d’extinction à l’échelle mondiale et figurent sur la liste de IUCN de 2004 parmi celles sérieusement menacées de disparaître à tout jamais. L’untilisation du Diclofenac à des fins vétérinaires comme anti-inflammatoire non-stéroidal (NSAID), est la base de ce massacre (Green et al. 2004; Oaks et al. 2004) dans le sous-continent indien.

En réponse à la disparition des populations de vautours d’Asie du sud, les organisations nationale et internationale de conservation ont conclu qu’il

s’efforcent vraiment pour retenir les membres. Il nous faire de même avec nos bailleurs! L’expérience a démontré qu’il est nettement plus facile d’obtenir des fonds auprès ‘d’anciens’ bailleurs qu’en trouver de ‘nouveaux’. Il faut rédiger un rapport intéressant (mais honnête) à la fin du cycle de votre projet en l’assortissant de belles photos que nles bailleurs pourraient montrer à leurs propres sympathisants. Il faut les inviter à une séance de ‘debriefing’ durant laquelle, vous leur parlez du projet (en vous servant d’un support visual - PowerPoint), de ses succès et défis. Ce sera aussi l’occasion pour vous, de les inviter à participer à la phase suivante du projet!

Les vautours africains menacés par le Diclofenac

Les Partenaires africains de BirdLife se doivent d’être vigilants maintanant car le Diclofenac, un produit vétérinaire qui a décimé des populations enti`eres de vautours d’Asie, a été retrouvé récemment en vente dans des pharmacies vétérinaires à Arusha, en Tanzanie. Le produit en question est le ‘Diclofenac 50’, fabriqué par une compagnie Brésilienne appelée

per year. These three species, which together used to number tens of millions, are now at high risk of global

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extinction and are listed as Critically Endangered (IUCN 2004). Veterinary use of Diclofenac, a Non-Steroidal Anti-Inflammatory Drug (NSAID), is the cause of these declines (Green et al. 2004; Oaks et al. 2004) in the Indian sub-continent.

As a consequence of the collapse of South Asian vulture populations, national and international conservation organizations have concluded that it is essential to ban the use of Diclofenac in livestock so as to remove it as a contaminant of the food of wild vultures. At a meeting of the National Wildlife Board in March 2005, the Government of India announced that it intended to phase out the veterinary use of Diclofenac within six months. In 2006, the governments of India, Pakistan and Nepal all banned manufacture, sending a very clear signal, and it is hoped that full retail bans will soon follow.

Diclofenac is not licensed for veterinary use in Europe or North America, but worryingly, it is starting to be used in some developing countries, Tanzania now included. It should be noted that Diclofenac is widely licensed for medical use for treating human ailments, but there is relatively little chance of human corpses becoming vulture food in Africa.

All key references are downloadable from http://www.vulturedeclines.org/

IBA MONITORING PROJECT KICKS OFF

In July 2007, the inaugural workshop was held of a four-year BirdLife Africa project on “Instituting effective monitoring of Protected Areas (Important Bird Areas) as a contribution to reducing the rate of biodiversity loss in Africa”. This project is funded by the European Commission (EC) through the Royal Society for the Protection of Birds. A total of 19 participants attended the workshop

This very participatory and engaging workshop was held at the BirdLife Africa secretariat office ICIPE Campus in Kasarani, Nairobi, Kenya. It was a platform to share and exchange in-depth knowledge and experiences as well gain an insight into the expectations of the EC-funded project which officially commenced

est primordial d’interdir l’utilisation du Diclofenac dans le secteur de l’élevage de sorte à le supprimer comme produit contaminant les aliments des vautours sauvages. A la session du Conseil national sur la faune sauvage tenue en mars 2005, le Gouvernement de l’Inde a annoncé qu’il avait l’intention de supprimer graduellemnt l’utlisation du Diclofenac en milieu vétérinaire dans un délai de six mois. En 2006, les gouvernements de l’Inde, du Pakistan et du Népal ont tous bani la fabrication de ce produit, envoyant ainsi un signal fort et nous espérons que cela sera suivi d’une interdiction formelle par la suite.

L’utilisation du Diclofenac n’est pas autorisée comme produit vétérinaire en Europe ou en Amérique du nord mais le comble est que ce produit fait insidieusement son entrée sur le marché de certains pays development dont la Tanzanie. Il convient de noter que le Diclofenac est largement utilize à des fins médicales, pour le traitement des aliments destines à la consommation humaine même et on sait que la perspective pour les vautours de se nourir de cadavres humains en Afrique est encore lointaine.

Toutes les références importantes peuvent être téléchargées à partir du site suivant : http://www.vulturedeclines.org/

ATELIER SUR LE DEMARRAGE D’UN PROJET

En juillet 2007, un atelier inaugural a eu lieu sur un projet de quatre ans avec pour thème “Mise en place de mécanismes effectifs de surveillance des Aires protégées (Zones inportantes pour la conservation des oiseaux) comme contributio aux efforts de réduction du taux de perdition de la biodiversité en Afrique”. Ce projet est financé par la Commission européenne à travers la Royal Society for the Protection of Birds. Il y a eu au total 19 participants à l’atelier dont le Directeur national du programe RSPB et le Chef du projet, le Chargé des financements à RSPB International, le Chef du Secrétariat du Partenariat africain de BirdLife International, le Directeur régional du programme ZICO pour l’Afrique, le Directeur de l’administration, le collecteur de fonds institutionnel pour l’Afrique, le Directeur régional de projet, un stagiaire et les directeurs nationaux de projet issus des Partenaires chargés de la mise en oeuvre: Birdlife Botswana, Fondation Des Amis de la Nature, Association Burundaise Pour La Protection Des Oiseaux, Nature Kenya, Association Les Amis Des Oiseaux, Nature Uganda, Zambian Ornithological Society et Birdlife Zimbabwe.

L’atelier s’est tenu dans les locaux du campus d’ICIPE à Kasarani, Nairobi, Kenya. L’atelier était très participatif et interactif. Il a servi de plate-forme

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on the 21st of April 2007. This was a road map for the project and it came at an opportune time, since participants could relate with how the project fits in with the national, regional and international strategies towards meeting CBD obligations, especially the CBD programme of work on protected areas.

Among other key issues, the workshop presented an overview of the project, translated the regional logical framework into national log frames, reviewed and adopted management procedures (technical, financial, communication and reporting), underscored the importance of institutional arrangements for monitoring, discussed the detailed monitoring and evaluation arrangements for the project, outlined components of fundraising, discussed the Terms of Reference of national project staff and management committees, and selected two representatives to the Regional Steering Committee, which will comprise representatives from both the government and implementing agencies. The workshop underscored the importance of forging and strengthening strategic alliances to ensure accomplishment of mutual objectives in conservation and monitoring of protected areas at national level.

Horn of Africa Grant to BirdLife Secretariat

The Science Faculty of Addis Ababa University in collaboration with the Royal Netherlands Embassy in Ethiopia initiated the ‘Horn of Africa Regional Environment Centre and Network’ (HoA-REC/N) in December 2006. This centre and network covers Sudan, Ethiopia, Eritrea, Djibouti, Somalia (including Somaliland) and Kenya, and aims to improve environmental governance in the Horn of Africa, working with a membership drawn from civil society organizations, universities and research institutions in the region that are working on environmental issues.

The HoA-REC/N provided a grant to the BirdLife Africa Partnership Secretariat to promote learning, sharing and experience exchange amongst the African Partner NGOs as well as between the African Partners and the rest of the members of the network. The purpose of this support was to provide the BirdLife Africa Partnership Secretariat with additional infrastructural means to enable efficient access to BirdLife information by other HoA-REN members. The funds have been used to equip a resource centre to enable easy access to BirdLife materials as well

pour l’échange de connaissances et d’expériences tout comme il a permis de mieux cerner les attentes inhérentes au projet financé par la CE, lequel a démarré officillement le 21 avril 2007. Il s’est agi en d’autres termes, d’élaborer une feuille de route pour le projet. L’atelier est arrivé à point nommé car les participants ont pu se rendre compte combien le projet s’inscrit bien dans les stratégies nationale, régionale et internationale permettant de de répondre aux obligations de la CBD, notamment le programme de travail de la CBD sur les aires protégées.

Entre autres questions clés évoquées, l’atelier a présenté un apercu du projet, traduit le cadre logique régional au sein des cadres nationaux, revu et adopté les procedures de gestion (technique, financière, communication et rapports), souligné l’importance des arrangements institutionnels pour le suivi et l’évaluation, examiné les détails relatifs aux arrangements de suivi et d’évaluation du projet, mis en exergue les composantes de la levée de fonds, discuté des termes de référence du personnel national du projet et des comités de gestion et sélectionné deux représentants auprès du comité régional de pilotage devant comprendre des représentants du gouvernement et and imde agences de mise en oeuvre. L’atelier a souligné également l’importance de forger et de renforcer des alliances stratégiques en vue de l’accomplissement des objectifs mutuels en matière de conservation et de surveillance des aires protégées au niveau national.

Subvention de la Corne de l’Afrique au Secrétariat de Birdlife

La faculté de Sciences de l’Université d’Addis Abéba, en collaboration avec l’Ambassade des Pays-bas en Ethiopie, a initié le ‘Centre et réseau régional sur l’environnement de la Corne de l’Afrique’ (HoA-

REC/N) en décembre 2006. Ce centre et réseau couvre le Soudan, l’Ethiopie, l’Erithrée, Djibouti, la

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as purchasing new books. The resource centre is available for use by visiting members of the Centre and Network for private study, meetings and/or workshops provided that notice has been given and the facilities have no prior engagements.

New BooksPAOC XI Proceedings

The Proceedings from the 11th Pan-African Ornithological Congress, held in Djerba, Tunisia in November 2004, have seen the light! Published as Volume 78(2) of the Ostrich Journal of African Ornithology (June 2007), they cover 553 pages of articles and abstracts. If you haven’t received your copy yet, please contact the BirdLife Africa Partnership Secretariat in Nairobi.

Monitoring IBAs in Africa: Biodiversity Status and Trends Report 2005 A compilation of IBA monitoring experience across Africa that shows where monitoring is done and what the findings are.

Kenya BirdingThe birdwatching marketing Brochure for Kenya! Now available from Nature Kenya.

Status and Trends for Important Bird Areas in Kenya 2006The Important Bird Areas monitoring data for 2006 show worrying trends, especially for impacts arising from human activities. Agricultural encroachment and illegal cultivation increased from 22% in 2004

Somalie (y compris le Somaliland) et le Kenya, et vise à améliorer la gouvernance environnementale dans la Corne de l’Afrique. Il collabore avec des membres issus des organisations de la société civile, les universités et les instituts de recherche de la région qui traitent des questions de l’environement.

Le HoA-REC/N a fourni une subvention au Secrétariat du Partenariat africain de BirdLife en vue de promouvoir les échanges de leçons et expériences au sein et entre les ONG africaines partenaires ainsi qu’entre les partenaires africains et les autres membres du réseau. Le but de cette assistance c’était de doter le Secrétariat du Partenariat africain de BirdLife d’infrastructures additionnelles afin de faciliter l’accès aux informations de BirdLife par les autres membres du HoA-REN. Cette subvention a été utilisée pour équiper un centre de ressources devant faciliter l’accès aux informations et autres données de BirdLife ainsi que l’acquisition de nouveaux ouvrages. Le centre de ressources est accessible aux membres en visite ou à ceux désireux y entreprendre des études privées, tenir des réunions et/ou des ateliers pourvu d’en informer les autorités au préalable que les installations du centre n’aient pas été réservées pour d’autres engagements antérieurs.

Nouvelles publications

PAOC XI ProceedingsLe compte rendu des travaux du 11ème Congrès pan africain d’ornithologie tenu à Djerba, Tunisie en novembre 2004, est sorti! Publié en tant que Volume 78(2) du journal sur les Otruches de l’ornithologie africaine (juin 2007), il comporte 553 pages d’articles et d’extraits. Si vous n’avez pas encore reçu une

copie des ces délibérations, prière de contacter le Secrétariat du Partenariat africain de BirdLife à Nairobi.

Surveillance des ZICO en Afrique: Rapport sur la situation et tendances de la Biodiversité, 2005 Une compilation des expériences du continent en matière de surveillance des ZICO et des conclusions afférentes.

Observation d’oiseaux au KenyaBrochure sur la promotion de l’ornithologie amateur au Kenya ! Désormais disponible auprès de Nature Kenya.

Situation et tendances des Zones importantes pour la conservation des oiseaux au Kenya - 2006

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to 62% in 2006; overgrazing increased from 43% in 2004 to 62% in 2006; illegal logging and vegetation destruction increased from 32% in 2004 to 60% in 2006; uncontrolled firewood collection increased from 32% in 2004 to 58% in 2006. The trend in charcoal production was more or less the same, with 32% reported in 2004, 28% in 2005 and 32% in 2006. These threats and impacts relate mostly to forest IBAs, the most threatened habitat in Kenya. The 2006 IBAs Status and Trends Report is now available from Nature Kenya.

Les données de 2006 sur la surveillance des Zones importantes pour la conservation des oiseaux montrent des tendances préoccupantes, notament en termes d’impacts découlant des activités anthropiques. Les cas d’occupation des terres aux fins agricoles et leur exploitation illégale ont cru de 22% en 2004 à 62% en 2006; le surpârurage a cru également de 43% en 2004 à 62% en 2006; le déboisement illégal et la destruction de la végétation ont connu une recrudescence passant de 32% en 2004 à 60% en 2006; la collecte incontrôlee du bois de chauffe a cru de 32% en 2004 à 58% en 2006. La tendance en termes de production de charbon de bois est plus ou moins stationnaire avec 32% en 2004, 28% en 2005 et 32% en 2006. Ces menaces et impacts se rapportent essentiellement aux ZICO forestières qui constituent les zones d’habitat les plus menacées au Kenya. Le rapport de 2006 sur la situation et les tendances des ZICO est désormais disponible auprès de Nature Kenya.

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Uchumi Hse, 14th Floor, Aga khan Walk, Opp. Re - Insurance plaza P. O. Box 18142 - 00100, Nairobi, Kenya

Tel : (+254) (020) (249056) Tel/fax : (+254) (020) (251044)Email: [email protected], [email protected]

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Nairobi 00606 Kenya(+254) (020) 71231337

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Welcomes & Introductions Motshereganyi Virat Kootsositse Motshereganyi Virat Kootsositse is a new staff member at BirdLife Botswana since July 2007. His main focus will be on the IBA programme, as the project manager for the EC-funded IBA monitoring project (see article elsewhere in this bulletin). He has worked for the Department of Wildlife and National Parks as an assistant park manager in the Moremi Game reserve in the Okavango delta (Botswana), and has experience in community liaison. He also worked as a fisheries officer in the Fisheries unit essentially looking at the fish stock assessment component of the Okavango Delta, and has acted as a team leader for several expeditions on the fish outbreak in the Chobe river system, including among others the FAO disease experts. He holds a Bsc in Ecology and Environmental management and Post Graduate Diploma in Education, both from the University of Botswana. Mathias BehanganaMr. Mathias Behangana joined BirdLife Africa Partnership Secretariat on July 16th 2007 as Senior Project Officer, Climate Change and Wetlands Projects. He is a Ph.D. (Environment Sciences) candidate and holds a Masters Degree in Zoology from Makerere University. He also holds a Post-Graduate Diploma in Education (PGDE) and a B.Sc. in Zoology. His previous employment was at the International Centre of Insect Physiology and Ecology (ICIPE) as Regional Project Coordinator for Eastern Africa for the Botanical and Zoological Taxonomic Network (BOZONET), a UNDP/GEF project at PDF phase. Prior to that, he headed the Department of Environmental Sciences at Islamic University in Uganda (IUIU) and also served as a Research Scientist and National Biodiversity Databank Manager at Makerere University Institute of Environment & Natural Resources, as well as a part-time lecturer in various departments. Mathias has a more than 15 years of research experience in various taxa including birds. His address is [email protected]

Bienvenues et Présentations Motshereganyi Virat Kootsositse vient d’intégrer BirdLife Botswana depuis juillet 2007 en qualité de nouveau membre du npersonnel. Il se chargera

essentiellemnt du programme des ZICO en qualité de directeur du projet de surveillance des ZICO financé par la CE (lire l’article pertinent de ce bulletin). Il a travaillé pour le compte du département de la faune sauvage et des parcs nationaux comme directeur adjoint du parc dans la réserve de Moremi dans le delta d’Okavango (Botswana) et justifie d’une expérience en matière de liaison communautaire. Il a également travaillé comme agent chargé de la pêche dans l’unité de pêche avec pour responsabilté, le contrôle du stock

de produits de pêche du delta d’Okavango et a agi en qualité de chef d’équipe dans le cadre de nombreuses expéditions durant les cas d’infections survenues chez les poisson dans la rivière de Chobe. Il a servi également comme expert phytosanitaire de la FAO. Il est titulaire d’une licence en Ecologie et Gestion environnementale ainsi que d’un diplôme post-universitaire en sciences de l’Education de l’Université du Botswana.

Mathias BehanganaM. Mathias Behangana a joint le Secrétariat de Partenariat d’Afrique de BirdLife sur juillet 16e 2007 comme Officier de Projet Supérieur, le Changement de Climat et les Projets de Terres marécageuses. Il est un Ph.d. (Les Sciences d’environnement) le candidat et tient un Degré

de Maîtres dans la Zoologie de l’Université de Makerere. Il tient aussi un Diplôme de Poste-Diplômé dans l’Education (PGDE) et un B.Sc. dans la Zoologie. Son emploi précédent était au Centre International de Physiologie d’Insecte et à l’Ecologie (ICIPE) comme le Coordinateur de Projet Régional pour Afrique d’est pour le Réseau Botanique et Zoologique Taxinomique (BOZONET), un projet d’UNDP/GEF à la phase de PDF. Avant cela, il a dirigé le Département de

Sciences Ecologiques à l’Université Islamique dans Ouganda (IUIU) et a servi aussi d’a servi d’un Scientifique de Recherche et du Directeur de Banque de données de Diversité biologique National à l’Institut d’Université de Makerere d’Environnement & les Ressources Naturelles, de même qu’un conférencier à temps partiel dans les divers départements. Mathias a une plus de 15 années d’expérience de recherche dans divers taxa y compris les oiseaux. Adresse électronique : [email protected]

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Calendrier des événements:

11 - 15 février 2008: Deuxième session du Groupe de travail ad hoc sur les aires protégées, FAO, Rome, Italie. Organisée par: Secrétariat de la Convention sur la Diversité biologiqueContact: M. Ahmed Djoghlaf, Secrétaire exécutif de la Convention sur la Diversité biologiqueTel: +1 514 288 2220, Fax: +1 514 288 6588, E-mail: [email protected] ou consulter le site suivant: http://www.cbd.int

18 - 20 février 2008: «Conservation et Gestion de l’Environnement pour des moyens de subsistance durables», Nairobi Kenya. Organisée par la National Environment Management Authority/Kenyatta University.Consulter le site suivant : www.nema.go.ke ou le Président, Département de l’Environnement, Kenyatta University([email protected])

25-27 mars 2008: 9ème Conférence estudiantine sur les sciences de la Conservation. Thème: Etablir des liens avec les professionnels et jeunes chercheurs-écologistes. Université de Cambridge. Contact : Département de Zoologie, Université de Cambridge Email: [email protected]

26 - 28 mars 2008: Atelier pour le renforcement des capacities sur le travail en réseau et l’échange d’information (Région Afrique) : Article conjoint 8(j) et Mécanisme de chambre de compensation. Organisé par: Secrétariat de la Convention sur la Diversité biologiqueContact: Mr. Ahmed Djoghlaf Secrétariat de la Convention sur la Diversité biologiqueTel: +1 514 288 2220, Fax: +1 514 288 6588, E-mail: [email protected] or visit http://www.cbd.int

4-9 mai 2008: 4ème Congrès international du Programme de Geosphère- Biosphère: Moyens de subsistence durables dans une système terrestre dynamique. Contact: Guy Midgley ([email protected]

10-13 mai 2008: Atelier international sur l’Evaluating des changements climatiques et le Développement, Alexandrie, Egypte. Organisé par le FEM. Contact:[email protected]. Visit http://www.esdevaluation.org/

Diary Dates:

11 - 15 February 2008: Second meeting of the Ad Hoc Open-ended Working Group onProtected Areas, FAO, Rome, Italy. Organized by: Secretariat of the Convention on Biological DiversityContact: Mr. Ahmed Djoghlaf, Executive Secretary, Secretariat of the Convention on Biological Diversity Tel: +1 514 288 2220, Fax: +1 514 288 6588, E-mail: [email protected] or visit http://www.cbd.int

18 - 20 February 2008: “Conserving and Managing the Environment for Sustainable Livelihoods”, Nairobi Kenya. Organized by National Environment Management Authority/Kenyatta University.Visit www.nema.go.ke or contact Chair, Department of Environment, Kenyatta University([email protected])

25-27 March 2008: 9th Student Conference on Conservation Science. Theme: Building links with young conservation scientists and practitioners. University of Cambridge. Contact Department of Zoology, University of Cambridge Email: [email protected]

26 - 28 March 2008: Joint Article 8(j) and Clearing-House Mechanism Capacity-Building Workshop on Networking and Information Exchange (Africa region)Organized by: Secretariat of the Convention on Biological DiversityContact: Mr. Ahmed Djoghlaf Executive Secretary, Secretariat of the Convention on Biological Diversity Tel: +1 514 288 2220, Fax: +1 514 288 6588, E-mail: [email protected] or visit http://www.cbd.int

4-9 May 2008: 4th International Geosphere- Biosphere Programme Congress: Sustainable livelihoods in a changing Earth system. Contact Guy Midgley ([email protected]

10-13 May 2008: International workshop on Evaluating Climate Change and Development, Alexandria, Egypt. Organized by GEF. Contact:[email protected]. Visit http://www.esdevaluation.org/

19 - 30 May 2008: Ninth meeting of the Conference of the Parties to theConvention on Biological Diversity, Bonn, Germany,Organized by: Secretariat of the Convention on

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Biological DiversityContact: Mr. Ahmed Djoghlaf Executive Secretary, Secretariat of the CBD Tel: +1 514 288 2220, Fax: +1 514 288 6588, E-mail: [email protected] or visit http://www.cbd.int

19 - 30 May 2008: Ninth meeting of the Conference of the Parties to theConvention on Biological Diversity, Bonn, GermanyOrganized by: Secretariat of the Convention on Biological DiversityContact: Mr. Ahmed Djoghlaf Executive Secretary, Secretariat of the CBD Tel: +1 514 288 2220, Fax: +1 514 288 6588, E-mail: [email protected] or visit http://www.cbd.int

12 – 19 July 2008: International Conference on Carbon dioxide Utilization and Climate Change 2008, Jinja, Uganda. Contact [email protected]

13-18 July 2008: 22nd Annual Meeting of the Society for Conservation Biology: From the Mountains to the Sea. Chattanooga, Tennessee USA. Contact Gwen Coat ([email protected])

August 4-8, 2008: 2008 ESRI International User Conference San Diego Convention Centre, San Diego, California

22 – 27 September 2008: The BirdLife World Conservation Conference. Theme: Taking on the Millennium Challenge. Buenos Aires, Argentina

7-12 September 2008: 12th Pan-African Ornithological Congress. Theme: Birds and People – Interaction, Utilization and Conservation. Contact Doug Harebottle ([email protected]). Also visit http://paoc12.adu.org/sciprog.html

28th October – 4th November 2008: 10th Meeting of the Conference of the Contracting Parties, Changwon, Gyeoungman, Republic of Korea. Organized by Ramsar Convention on Wetlands. Contact Ramsar Convention Secretariat, Tel: +41 22 999 0170, Fax, +41 22 999 0169, Email [email protected]

19 - 30 mai 2008: Neuvième session de la Conférence des Parties à laConvention sur la Diversité bilogique, Bonn, Allemagne,Organisé par: Secretariat of the Convention on Biological DiversityContact: Mr. Ahmed Djoghlaf Secrétaire exécutif, Secrétariat de la Convention sur la Diversité biologique

Tel: +1 514 288 2220, Fax: +1 514 288 6588, E-mail: [email protected] or visit http://www.cbd.int

12 – 19 juillet 2008: Conférence internationale sur l’utilisation du dioxyde de carbone et les changements climatiques, Jinja, Ouganda. Contact: [email protected]

13-18 juillet 2008: 22 ème réunion annullle de la Société pour la Conservation biologique: Des montagnes à la mer. Chattanooga, Tennessee, Etats-Unis. Contact: Gwen Coat ([email protected])

4-8 août 2008: Conférence internationale des utilisateurs de ESRI, Convention Centre de convention de San Diego, San Diego, Californie

22 – 27 septembre 2008: Conférence mondiale de BirdLife sur la Conservation. Thème: Relever le Défi du Millénaire. Buenos Aires, Argentine

7-12 septembre 2008: 12ème Congrès Pan-africain d’Ornithologie. Thème: Les Oiseaux et les Hommes – Interaction, Utilisation et Conservation. Contact: Doug Harebottle ([email protected]). Prière de consulter également le site suivant : http://paoc12.adu.org/sciprog.html

28 octobre – 4 novembre 2008: 10ème Session de la Conférence des Parties contractantes, Changwon, Gyeoungman, République de Corée. Organisée par la Convention de Ramsar sur les Zones humides. Contact : Secrétariat de la Convention de Ramsar, Tel: +41 22 999 0170, Fax, +41 22 999 0169, Email [email protected]

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23 - 27 November 2008 (Tentative)Fourth Meeting of the Parties (MOP4) to the Agreement on the Conservation of African-Eurasian Migratory Waterbirds, Antananarivo, MadagascarOrganized by: African-Eurasian Migratory Waterbirds AEWAAfrican-Eurasian Migratory WaterbirdsTel: +49 228 815 2414, Fax: +49 228 815 2450E-mail: [email protected]

23 - 27 novemvre 2008 (A titre indicatif)Quatrième réunion des Parties (MOP4) à l’accord sur la Conservation des Oiseaux aquatiques migrateurs africains et eurasiens, Antananarivo, MadagascarOrganisé par: African-Eurasian Migratory Waterbirds AEWAOiseaux aquatiques migrateurs africains et eurasiensTel: +49 228 815 2414, Fax: +49 228 815 2450E-mail: [email protected]

BirdLife Africa Partnership Secretariat Secrétariat du Partenariat de BirdLife en AfriqueHead of Secretariat Chef du SecrétariatDr Hazell S.Thompson [email protected]

IBA Programme ManagerCoordinateur du Programme ZICODr Julius Arinaitwe [email protected]

West Africa Sub-regional CoordinatorCoordinateur du Programme de la sous-région d’Afrique del’OuestDr Paulinus Ngeh [email protected]

Regional Policy & Advocacy Co-ordinatorCoordinatrice Régionale en matiére de Politique & PlaidoyerJane Gaithuma [email protected]

Species Programme ManagerChef du Programme sur les EspécePaul Kariuki Ndang’ang’a [email protected]

Senior Project Officer - Climate Change & Wings Over Wet-lands ProjectsOfficier de Projet Superieur projet-Le Changement de Climat et les Projets de Terres marécageusesMathias Behangana [email protected]

Administration ManagerChef del’AdministrationEdith Onyango [email protected]

Project Officer Chargé de projetsGeorge Were Eshiamwata [email protected]

IBA Monitoring Regional Project ManagerChef Régionale du Projet EC-de surveillance des ZICThandiwe Chikomo [email protected]

Project Officer, West Africa Sub-regional Office,Accra, GhanaChargé de projets, sous-regional du programme enAfrique del’Ouest,Stephen Twumwasi,[email protected]

Sub-regional Waterbirds Officer, Wings Over WetlandsProject,Agent sous-régional chargé de la protection desoiseaux acquatiques, Projet dénommé Wings Over

WetlandsOliver Nasirwa [email protected]

Capacity Development Officer, Wings Over WetlandsProject,Officier de Dévelopment de Capacité chargé de laprotection des oiseaux acquatiques, Projet dénomméWings Over WetlandsJane Wamboi [email protected]

Administrative Officer,Chargée del’AdminisrationAntoinette Otieno [email protected]

Receptionist RéceptionisteRebecca Okongo [email protected]

Driver ChauffeurJoseph Ouko [email protected]

Programme Offices Bureauxdes Programmes

Madagascar programme Programme de MadagascarProgramme Director Directrice du ProgrammeMme Voninavoko (Vony) RAMINOARISOABP 1074, Antananarivo 101, MadagascarTel +261 20 22 53607Email: [email protected]; [email protected]

Site Action Unit Groupe d’action de conservationdes sites(Cambridge, UK-based basé à Cambridge, au R-U)

Head, Site Action UnitDirecteur du Groupe d’action de conservation des sitesDr David ThomasEmail: [email protected]

Programme & Projects ManagerCoordonnateur de Programme et ProjetsDr Roger Safford, Email: [email protected]

Programme & Projects ManagerCoordonnateur de Programme et ProjetsDr Jonathan Barnard, Email:[email protected]

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The AfricanPartnership Le Partenariat Africain

BotswanaBirdLife Botswana (BLB)[email protected] www.birdlifebotswana.org.bw

Burkina FasoFondation desAmis de la Nature (NATURAMA)[email protected] www.Naturama.org

BurundiAssociation Burundaise pour la Protection de la Nature (ABO)[email protected] www.abo-conservation.org

CameroonCamerounCameroon Biodiversity Conservation Society (CBCS)[email protected]

EgyptÉgypteMr Sherif Baha El [email protected]

EthiopiaEthiopieEthiopian Wildlife and National History Society (EWNHS)[email protected]

GhanaGhanaWildlifeSociety(GWS)[email protected] www.ghanawildlifesociety.org

KenyaNatureKenya/the East Africa Natural History Society (NK)[email protected]

LiberiaLibériaSociety for the Conservation of Nature in Liberia (SCNL)[email protected]

Nigeria NigériaNigerian Conservation Foundation (NCF)[email protected] www.ncf-nigeria.org

RwandaAssociation pour la Conservation de la Natureau Rwanda (ACNR)[email protected]

SeychellesNature [email protected] www.nature.org.sc

Sierra LeoneConservation Society of Sierra Leone (CSSL)[email protected]

SouthAfricaBirdLife SouthAfrica (BLSA)[email protected] www.birdlife.org.za

TanzaniaTanzanieWildlife Conservation Society of Tanzania (WCST)[email protected]

Tunisia TunisieAssociation les Amis des Oiseaux (AAO)[email protected]

UgandaOugandaNatureUganda/the East Africa Natural History [email protected] www.natureuganda.org

ZambiaZambieZambian Ornithological Society (ZOS)[email protected] www.wattledcrane.com

ZimbabweBirdLife Zimbabwe (BLZ)[email protected] http://birdlife.mweb.co.zw

w w w . b i r d l i f e . o r g / a f r i c a

Contributions to this newsletter are welcome andshould be sent to:Votre contribution à ce bulletin d’information est labienvenue.Les articles peuvent être envoyés à:

EdithOnyango-Hongo([email protected])Editor, BirdLifeAfrica NewsletterBirdLife InternationalAfrica Partnership SecretariatP O Box 350200100 NairobiKenya

Deadline for the next issue:La date limite de soumission d’articles pour le prochainnuméro:18April 2008 18 avril 2008

ProductionTeamÉquipe de Production

Editors Rédacteurs:Edith Onyango-Hongo, Nick Langley

Production & Design Conception et Production:Antoinette Otieno , Eclat Communication Graphics

MalawiMalawiWildlife and Environmental Society of Malawi (WESM)[email protected] www.wildlifemalawi.org

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