PLAN D’OCCUPATION DES SOLS P.O.S. - aramon.fr · 34730 prades le lez Tél. : 04 67 59 54 62...

Date d’établissement. Octobre 2016

Commune d’ARAMON (30390) Département du Gard

PLAN D’OCCUPATION DES SOLS

P.O.S. MODIFICATION SIMPLIFIÉE N°3

3.2. Etude d’impact de la Z.A.C. des Rompudes

Report à titre indicatif

COMMUNE D’ARAMON - ZAC LES ROMPUDES DOSSIER DE CREATION ETUDE D’IMPACT A. GARCIA-DIAZ OCTOBRE 2005 U2004-011 1

Département DU GARD Commune d’ARAMON

Z.A.C DES ROMPUDES DOSSIER DE CREATION DE LA ZAC

ETUDE D’IMPACT

Document établi par Date Modification Phase

Echelle N° de document

Cabinet A. GARCIA DIAZ U 2004-058

Octobre 2005

Dossier de création 2

Collectivité concédante :

Mairie d’Aramon Hôtel de ville 30 390 ARAMON Tel : (04) 66 57 38 00 Fax : (04) 66 57 38 99 Maîtrise d’ouvrage :

SEGARD Immeuble Technopolis 350, rue Georges Besse 30 035 NIMES CEDEX Tél. : (04) 66 38 23 40 Fax. : (04) 66 38 09 67 Architecte-urbaniste :

Antoine GARCIA-DIAZ 5 place du 8 mai 1945 34070 MONTPELLIER Tel : (04) 67 27 13 13 Fax : (04) 67 47 32 48 Bureaux d'études : Etude eau, air, sol : B3R CEAUR Le Polygone – Bât. A 1950, av. Maréchal Juin – CS 93 031 30 908 NIMES CEDEX Tel : (04) 66 84 92 58 Fax : (04) 66 38 12 77 Etude Acoustique : Acouphen 33 route de Jonage - BP 30 69891 PUSIGNAN Cedex Tél. : (04) 78 89 63 61 Fax. : (04) 72 45 30 46 Etude Trafic : M. Patrick DENIS 154 rue François Mauriac 13010 MARSEILLE Tél. : (04) 91 75 32 53 Fax. : (04) 91 75 32 53 Etude Faune / Flore : « Les Ecologistes de l’Euzière » Domaine Restinclières 34730 PRADES LE LEZ Tél. : (04) 67 59 54 62

Géomètre : Cabinet Hervé LE BRUN 299D, chemin de la Croix de Gabure 30 390 ARAMON Tél. : (04) 66 57 43 00 Fax. (04) 66 57 12 54 Fax (04) 67 60 82 55


INTRODUCTION : ....................................................................................................................... 4

RESUME NON TECHNIQUE : .................................................................................................... 7

PRESENTATION SOMMAIRE DU PROJET : ................... ....................................................... 12

1. CONTEXTE :................................................................................................................... 12

2. LOCALISATION DU PROJET :....................................................................................... 14

3. PROGRAMME D’AMENAGEMENT :.............................................................................. 16

4. PRINCIPES TECHNIQUES DU PROJET D’AMENAGEMENT :..................................... 17

PREMIERE PARTIE : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT : ................................................................................................................. 19

1. CADRE PHYSIQUE : ...................................................................................................... 19

2. MILIEU NATUREL : ........................................................................................................ 29

3. CONTEXTE PAYSAGER ET PATRIMONIAL : ............................................................... 34

4. DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES ET URBAINES :................................................... 40

5. VOCATION ET UTILISATION DU SOL : ........................................................................ 48

6. EQUIPEMENTS DIVERS :.............................................................................................. 52

7. COMMODITES DE VOISINAGES : ................................................................................ 54

8. CADRE REGLEMENTAIRE : .......................................................................................... 59

DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DES EFFETS DIRECTS ET INDI RECTS TEMPORAIRES ET PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE :.............................. 62

1. EFFETS DU CHANTIER : ............................................................................................... 62

2. EFFETS LIES A L’IMPLANTATION ET AU FONCTIONNEMENT DE LA ZAC .............. 64

3. ANALYSE DES EFFETS SUR LA SANTE :.................................................................... 75


TROISIEME PARTIE : LES RAISONS POUR LESQUELLES, NOTAMMENT DU POINT DE VUE DE L’ENVIRONNEMENT, PARMI LES PARTIS ENVISAGES, LE PROJET PRESENTE A ETE RETENU :.......................................................................................................................... 78

1. L’INTERET DE L’OPERATION D’AMENAGEMENT :..................................................... 78

2. LES PROJETS LIMITROPHES AYANT UNE INFLUENCE SUR LA DEFINITION DE LA ZAC : ............................................................................................................................... 81

3. LES VARIANTES D’AMENAGEMENT ETUDIEES......................................................... 81

4. LES RAISONS DU CHOIX DU PROJET PRESENTE .................................................... 82

QUATRIEME PARTIE : MESURES ENVISAGEES POUR SUPPRIMER , REDUIRE ET SI POSSIBLE COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES DU PROJET AINSI QUE L’ESTIMATION DES DEPENSES CORRESPONDANTES : ........................................... 85

1. MESURES PENDANT LE CHANTIER :.......................................................................... 85

2. MESURES RELATIVES A LA REALISATION ET AU FONCTIONNEMENT DU PROJET : ........................................................................................................................ 87

3. MESURES NON STRUCTURELLES LIEES A LA PROCEDURE DE ZAC :.................. 91

4 ESTIMATION SOMMAIRE DU COUT DES MESURES REDUCTRICES OU COMPENSATOIRES : .................................................................................................... 92

CINQUIEME PARTIE : ANALYSE DES METHODES UTILISEES PO UR EVALUER LES EFFTES DU PROJET SUR l’ENVIRONNEMENT MENTIONNANT LES DIFFICULTES EVENTUELLES DE NATURE TECHNIQUE OU SCIENTIFIQUE RENCONTREES POUR ETABLIR CETTE EVALUATION : ............................................................................................ 94

1. IMPACT DU CHANTIER : ............................................................................................... 94

2. IMPACT SUR LE MILIEU NATUREL : ............................................................................ 94

3. IMPACT SUR LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE : ...................................................... 94

4. IMPACT SUR LES COMMODITES DE VOISINAGE : .................................................... 94

5. SYNTHESE DES METHODES UTILISEES ET DES DIFFICULTES RENCONTREES POUR EVALUER LES EFFETS DU PROJET : .............................................................. 96

BIBLIOGRAPHIE ....................................... ............................................................................... 97


SOMMAIRE :

INTRODUCTION : La présente étude d’impact est intégrée au dossier de création de la ZAC des Rompudes projetée sur la commune d’Aramon -30390- L’opération, d’une superficie de 10,8 hectares, se situe au nord est de la ville. La vocation de la ZAC des Rompudes, telle qu’elle ressort de la révision simplifiée du POS en cours d’étude est d’accueillir de l’habitat, des équipements publics et d’intérêt collectif et des activités compatibles avec la fonction d’habitat. Objectif de l’étude d’impact :

• Apprécier les incidences de ce nouvel aménagement sur le milieu naturel et urbain. • Proposer toutes les mesures de réduction et de compensation des impacts possibles du

projet, visant à une parfaite insertion de l’opération dans le site d’implantation. Réglementation En application de l’article 2 du décret n°77-1171 d u 12 octobre 1977, modifié par le décret n°93-245 d u 25 février 1993, l’étude d’impact comporte, après un résumé non technique destiné à l’information du public et une présentation générale de l’opération, les parties suivantes :

• Analyse de l’état initial du site et de son environnement,

• Analyse des effets du projet sur l’environnement et la santé,

• Les raisons pour lesquelles, notamment du point de vue de l’environnement, parmi les partis envisagés, le projet présenté a été retenu,

• Les mesures envisagées pour supprimer, réduire et, si possible, compenser les conséquences dommageables du projet ainsi que l’estimation des dépenses correspondantes,

• Analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l’environnement mentionnant les difficultés éventuelles de nature technique ou scientifique rencontrées pour établir cette évaluation.


ETUDE D’IMPACT REALISEE POUR LE COMPTE DE : SEGARD Immeuble Technopolis 350, rue Georges Besse 30 035 NIMES Cedex1 Tél. : 04 66 38 88 82 Fax : 04 66 38 09 67 L’ ETUDE D’IMPACT A ETE REALISEE PAR : Le cabinet A. GARCIA-DIAZ ARCHITECTE URBANISTE 5, place du 8 mai 1945 34 070 MONTPELLIER Tél. : 04 67 27 13 13 Fax : 04 67 47 32 48 avec la collaboration : ► du bureau d’étude B3R pour l’étude AIR, EAU, SOL, RESEAUX

Le Polygone – Bât. A 1950, Av Maréchal Juin – CS 93031 30908 NIMES CEDEX Tél. : 04 66 84 92 58 Fax : 04 66 38 12 77

► du bureau d’étude Acouphen pour l’étude ACOUSTIQUE,

33 route de Jonage BP 30 69891 PUSIGNAN Cedex Tél. : 04 78 89 63 61 Fax : 04 72 45 30 46

► du bureau d’étude Patrick Denis pour l’étude TRAFIC,

154 rue François Mauriac 13010 MARSEILLE Tél. : 04 91 75 32 53 Fax : 04 91 75 32 53

► du bureau d’étude Hervé LE BRUN pour l’étude TOPOGRAPHIQUE,

299D, chemin de la Croix de Garbure 30390 ARAMON Tél. : 04 66 57 43 00 Fax : 04 66 57 12 54

► du bureau d’étude Pierre MOUTIN CONSULTANT pour l’étude de marché,

50, avenue des Caillols 13012 MARSEILLE

► de l’association ECOLOGISTES DE L’EUZIERE pour l’étude Faune / Flore,

Domaine Restinclières 34730 PRADES LE LEZ Tél. : 04 67 59 54 62


RESUME NON TECHNIQUE


RESUME NON TECHNIQUE : PARTIE 1 – ANALYSE DE L’ETAT INITIAL :

Le site de la ZAC des Rompudes est localisé sur la commune d’Aramon, au nord est de la ville en continuité des quartiers de la Grave, de Saint Martin et de Sainte Suzanne. Il surplombe l’agglomération et offre des vues dégagées sur le Rhône.

Aramon fait partie de la Communauté de Commune du Pont du Gard ainsi que du SCOT Uzège Pont du Gard dont le périmètre a été arrêté le 12 juin 2003.

Cette cité de 3 777 habitants (recensement Insee 99) se situe au cœur du triangle formé par les villes de Nîmes, Avignon et Arles, cernées au Nord par les massifs des Angles et au Sud par les rivages du Rhône.

Le taux d’accroissement de la population entre 1990 et 1999 est de 12,8%.

Ses actifs représentent 39,5% des habitants en 1999, dont 47,9% travaillent sur le territoire communal. L’industrie avec 987 emplois représente le principal employeur de la ville, une entreprise comme Sanofi emploie sur le territoire communal 700 personnes.

En septembre 2002, la ville d’Aramon connaît une rupture de digue, et subit une inondation importante, 77% des zones urbaines ou urbanisables sont en zone inondable.

Les élus déplorent alors l’effondrement du marché de la construction entraînant avec lui des risques de déséquilibre important sur l’évolution socio-démographique de la commune. Ils décident d’engager une réflexion globale sur le fonctionnement urbain au niveau des quartiers non inondables en prenant en compte leurs relations avec le reste du territoire.

Face à ce constat, l’objectif est de contrôler un programme global des constructions et répondre ainsi aux besoins à satisfaire notamment en terme de logement. Dans ce contexte, la municipalité met en place une opération d’ensemble dédiée à l’habitat sous la forme d’une Zone d’Aménagement Concerté sur le secteur des Rompudes. La procédure de ZAC permet à la commune de maîtriser son développement urbain et de prévoir la réalisation de nouveaux équipements dont elle aurait besoin.

Avant les inondations de 2002, on constate une dynamique du marché immobilier sur Aramon avec des rythmes de construction de 20 logements par an. On assiste à un nouveau phénomène lié à la hausse importante des prix de l’immobilier et à la rareté du foncier : la demande s’oriente de plus en plus vers le secteur locatif.

Le nombre de logements individuels est majoritaire mais la demande de logement collectif se fait de plus en plus forte.

La structure commerciale est correctement dimensionnée par rapport au nombre d’habitants, les commerces se concentrent au niveau du centre historique. Les services de proximité représentent l’ensemble de ces activités commerciales.

Le site des Rompudes est inscrit dans une topographie contrastée à flanc de colline définie à travers l’axe d’un talweg orienté nord-sud.

Au contact de structures urbaines, il reste cependant occupé par une végétation naturelle de type méso-méditerranéen caractérisée par des formations de garrigue à chêne Kermès.

Le site porte les stigmates d’un incendie intervenu en 2003 qui a mis a nu les traces d’une occupation très ancienne, avec la présence de nombreux murs de clapas (en grande partie effondrés) quadrillant la colline et d’anciennes olivettes pour la plupart abandonnées.

Au niveau de la faune et de la flore, aucune espèce remarquable n’a été recensée mise à part une plante (Aristoloche pistoloche) destinée à la reproduction d’un papillon lui-même protégé. L’ensemble de la zone étudiée compte trois stations d’Aristoloche pistoloche, toutes situées en dehors du périmètre de la ZAC.

Actuellement aucun site archéologique n’est recensé sur la zone du projet


PARTIE 2 – ANALYSE DES EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET SUR LA SANTE : ■ Effets du projet sur l’environnement :

• Les impacts du projet sur le site sont dus essentiellement à la période de chantier :

Pour les riverains, le chantier va induire quelques désagréments, limités dans le temps. Les principales nuisances prévisibles sont : le bruit, la poussière, les nuisances visuelles, les odeurs ainsi que la perturbation du trafic. Une attention particulière sera prise concernant la gestion et la programmation des travaux d’intervention avec notamment le compactage des terres et l’arrosage des pistes, la limitation à 30KM/H des engins de chantiers afin de réduire la production de gaz, la mise en place d’un plan de circulation adapté et sécurisé, etc. La conduite normale du chantier sera de nature à éviter tout déversement susceptible de polluer le sous sol.

Les effets de remblaiement seront très faibles puisque le projet épousera essentiellement le relief du terrain.

• Les effets liés à l’implantation et au fonctionnement de la ZAC :

Les effets liés à l’implantation et au fonctionnement de la ZAC, concerneront principalement l’aménagement hydraulique et la dynamique urbaine.

- Impacts hydrauliques : L’imperméabilisation d’une partie de l’emprise de la ZAC va créer une augmentation des eaux de ruissellement sur la zone. Ces eaux seront stockées par un bassin de rétention des eaux pluviales aménagé en parc paysager ainsi que par l’aménagement de noues paysagées en bordure de voie.

- Dynamique urbaine : Les effets sur la dynamique urbaine seront entièrement positifs et visent à améliorer le cadre urbain des quartiers situés au nord de la voie ferrée qui représentent actuellement une succession de lotissements sans cohérence les uns par rapport aux autres.

Dans ces conditions, les lignes de force du relief, soulignées par une trame verte, associée à des prescriptions architecturales spécifiques et des accompagnements végétaux à grand développement le long des axes viaires, le groupement des ensembles à construire, sont les ingrédients qui contribueront à livrer une image urbaine qualitative en rupture avec un développement pavillonnaire diffus. Par ailleurs, l’installation d’équipements publics favorisera les déplacements inters-quartiers.

La construction d’environ 120 à 130 logements n’engendrera pas d’impact sonore.

- Impact paysager : Le projet urbain va tendre à réduire un espace naturel. Un traitement paysager de cet espace est tout à fait possible et compatible entre la recherche d’une esthétique du site et la nécessité de conserver les richesses écologiques les plus remarquables du secteur des Rompudes.

■ Effets du projet sur la santé : Les effets peuvent être liés à la période de chantier mais également à l’implantation de la ZAC :

• Les nuisances créées par la période de chantier seront limitées dans le temps et des mesures seront prises pour respecter et diminuer les impacts.

• Pour la période de fonctionnement de la ZAC, les aménagements, structures et équipements prévus seront réalisés en totale conformité avec la législation ce qui réduira les incidences du projet en terme de sécurité des usagers.


PARTIE 3 - LES RAISONS POUR LESQUELLES, NOTAMMENT DU POINT DE VUE DE L’ENVIRONNEMENT, PARMI LES PARTIS ENVISAGES, LE PROJET PRESENTE A ETE RETENU La Zone d’Aménagement Concerté des Rompudes à Aramon doit répondre aux objectifs suivants :

• Ouvrir à l’urbanisation des terrains non soumis à l’aléa inondation afin de mettre fin à la pénurie de terrains à bâtir consécutive à l’inondation de 2002 et extrêmement préjudiciable au développement de la commune d’Aramon.

• Procéder à la création d’une zone d’aménagement concerté (ZAC) à cet effet sur une superficie limitée tout en l’inscrivant dans l’étude d’un ensemble plus vaste qui constituera l’un des fondements futurs du PLU en cours de révision.

• La zone du projet doit être pensée dans sa globalité, pour donner une image plus homogène, les nouveaux logements devront présenter une forme urbaine rationnelle et cohérente dans le respect du site. Des aménagements et équipements publics seront prévus afin d’accompagner et de structurer le développement du futur quartier.

• Le projet doit permettre de rééquilibrer l’offre en logement, en la diversifiant avec une recherche de mixité sociale et urbaine.

Pour répondre à ces attentes le projet prévoit :

• des équipements publics ou d’intérêt collectif (école notamment),

• des aménagements publics (voie, trottoir, stationnement, liaisons piétonnes, parc paysager, noues et un bassin paysager de rétention),

• un secteur d’habitat collectif (R+2 maximum) destiné à un usage locatif pouvant accueillir des activités et services compatibles avec la fonction d’habitat,

• un secteur d’habitat en individuel groupé susceptible d’accueillir des primo-accédants, sur des parcelles d’environ 300 m² moyens,

• un secteur d’habitat individuel sur de plus grandes parcelles d’environ 700 m² moyens,

• un secteur réservé à l’accueil d’une résidence à vocation hôtelière. Le projet d’aménagement de la ZAC intègre plusieurs zones à vocations différentes et complémentaires, à savoir, de l’habitat notamment avec des logements collectifs et maisons groupées qui permettent la mixité sociale, des équipements publics ainsi que des activités et services. L’ensemble de ces structures contribuera à la création d’un espace équilibré qui sera occupé toute l’année, ce qui permettra de maintenir une ambiance urbaine réelle. PARTIE 4 - MESURES ENVISAGEES PAR LE MAITRE D’OUVRAGE POUR SUPPRIMER, REDUIRE ET COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES DU PROJET AINSI QUE L’ESTIMATION DES DEPENSES CORRESPONDANTES. ■ Mesures pendant la période de chantier :

• Propositions de prévention de la pollution des eaux en installant des dispositifs de collecte des eaux de ruissellement, des bassins de traitement des eaux de lavage, des zones de stockage et de stationnement éloignés des milieux aquatiques, des lieux de stockage des déchets issus du chantier, des sanitaires équipés de fosses toutes eaux.

• Propositions concernant la gestion des déchets issus du chantier ■ Mesures relatives à la réalisation et au fonctionnement du projet :

• Proposition de protection contre les risques d’inondation et de pollution des eaux de ruissellement.

• Prise en compte conjuguée des habitats (murets, clapas…) et des espèces naturelles les plus intéressantes du site dans le projet d’aménagement.

• Intégration paysagère du projet urbain.


PARTIE 5 - ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT MENTIONNANT LES DIFFICULTES EVENTUELLES DE NATURE TECHNIQUE OU SCIENTIFIQUE RENCONTREES POUR ETABLIR CETTE EVALUATION. La réalisation de l’étude d’impact s’est appuyée sur :

- l’avis d’experts, - des observations et analyses de terrain, - la consultation des documents et études déjà réalisés,

Des analyses scientifiques ou techniques concernent essentiellement les effets liés à l’hydrologie, à l’hydrogéologie, à l’hydraulique et à l’acoustique. Les études assainissement des eaux usées, des déchets ménagers et le réseau d’eau potable ont été réalisées par le bureau d’étude B3R. L’étude assainissement des eaux pluviales a été réalisée par ce même bureau. Après des mesures et des visites sur le terrain, les mesures compensatoires proposées concernent notamment l’aménagement d’un vaste bassin de rétention paysager ainsi que des noues paysagées le long des voies. Les mesures acoustiques sur le site ont été réalisées par le bureau Acouphen. Un recueil de données a été effectué auprès de diverses personnes et organismes. L’analyse sur le terrain concerne essentiellement les aspects paysagers, le milieu naturel et l’environnement urbain.


PRESENTATION SOMMAIRE DU PROJET


PRESENTATION SOMMAIRE DU PROJET :

1. CONTEXTE :

Suite à une rupture de digue, la ville d’Aramon connaît en septembre 2002 une inondation importante qui submerge la majeure partie des zones urbaines.

Source : Atlas hydro-géomorphologique du Gard – DIREN LR - 2004

L’évènement freine le développement urbain (le nombre de permis de construire annuel passe de 20 à 2 après les inondations) dont une des conséquences est le déséquilibre de l’évolution socio-économique du territoire.

Fort de cet enseignement, la logique sécuritaire a conduit les Elus à s'orienter vers des lieux topographiquement propices, face aux menaces hydrauliques récurrentes. C'est donc vers le lieu-dit GRAVE et les terrains en amont directement en contact, lieu dit ROMPUDES, que se sont fixé les choix.

Face à cette situation, les élus réagissent et proposent d’engager une réflexion globale sur le fonctionnement urbain au niveau des quartiers non inondables. Il s’agit de développer les zones situées sur les hauteurs de la commune, en prenant en compte leur relation avec le reste du territoire afin d’anticiper leur développement, étant entendu qu’il s’agit de l’un des derniers secteurs non inondables de l’agglomération. Pour cela un certain nombre d’actions sont mises en place ; certaines sont achevées, d’autres en cours ou en projet :

• La création d'un lotissement communal de 7 lots, quartier GRAVE devant permettre la réinstallation de personnes touchées par l'inondation. Projet à ce jour réalisé.

• La relocalisation de l'Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes, quartier Grave. Projet à ce jour en cours d'élaboration ; la phase concours étant achevée.

• La création d’une opération d’ensemble dédiée à l’habitat par le biais d'une Zone d'Aménagement Concerté (ZAC), afin de promouvoir la mise sur le marché d'une offre foncière satisfaisante. L’objectif est de s’inscrire dans une logique de mixité urbaine et sociale ainsi que de satisfaire bon nombre de besoins en habitat tout en privilégiant une gestion économe et rationnelle de l’espace.


Le projet de la ZAC des Rompudes constitue un maillon logique dans les choix ayant guidé les Elus dans le développement de la Commune. Les terres planes, jusqu'alors privilégiées dans les extensions urbaines, ont fait la preuve de leur vulnérabilité et ce malgré les différents investissements, tant dans les études que dans les réalisations d'infrastructures censées apporter quiétude et sécurité. Les outils de maîtrise foncière mis en place (ZAD, DUP à venir) à cette occasion sur un périmètre plus étendu, concourent à garantir les objectifs fixés par la commune en matière de développement urbain futur. Bien plus encore, le mode d’urbanisation sous forme de ZAC constitue actuellement un outil efficace pour permettre à une collectivité de maîtriser son développement spatial.


2. LOCALISATION DU PROJET :

Aramon est une commune du Gard, intégrée au cœur du triangle formé par les villes de Nîmes, Avignon et Arles. L’agglomération est cernée au Nord par le massif des Angles et au Sud par les rivages du Rhône.

Plan de localisation Le projet de la ZAC des Rompudes se situe au nord est de l’agglomération. La zone s’inscrit en parfaite continuité du développement urbain sur un plateau rocheux surplombant la ville.


Plan de situation (les numéros correspondent aux points de vue page 39) Le périmètre de la ZAC définissant une superficie de 10,8 hectares est délimité par :

• des espaces urbanisés au sud ;

• le chemin de la Plane d’Oume et le chemin de Valorière à l’ouest ;

• le chemin de Sainte Suzanne à l’est ;

• des reliefs non construits au nord


3. PROGRAMME D’AMENAGEMENT : 3.1. Description du projet d’aménagement :

Les principaux objectifs du projet sont d’équiper et d’aménager les terrains situés au niveau du secteur des Rompudes ainsi que de développer l’offre foncière afin de pouvoir répondre aux besoins de logements nouveaux et d’équipements publics.

En date du 10 février 2005, le conseil municipal a fixé les objectifs poursuivis par la ZAC des Rompudes. La délibération afférente en désigne les objectifs suivants :

• Ouvrir à l’urbanisation des terrains non soumis à l’aléa inondation afin de mettre fin à la pénurie de terrains à bâtir consécutive à l’inondation de 2002 et extrêmement préjudiciable au développement de la commune d’Aramon.

• Procéder à la création d’une zone d’aménagement concerté (ZAC) à cet effet sur une superficie limitée tout en l’inscrivant dans l’étude d’un ensemble plus vaste qui constituera l’un des fondements futurs du PLU en cours de révision.

A la suite d’un diagnostic qui concerne les principaux enjeux urbains du territoire d’étude, un certain nombre d’objectifs ont été fixés :

• La zone du projet doit être pensée dans sa globalité, pour donner une image plus homogène, les nouveaux logements devront présenter une forme urbaine rationnelle et cohérente.

• Le projet doit permettre de rééquilibrer l’offre en logement, en la diversifiant avec une recherche de mixité sociale et urbaine. Il faudra donc travailler au niveau du programme sur une diversité des tailles, en proposant des gammes différentes pour une même typologie de biens.

Le projet d’aménagement de la ZAC intègre plusieurs zones à vocations différentes et complémentaires, à savoir, de l’habitat notamment avec des logements collectifs et maisons groupées qui permettent la mixité sociale, des équipements publics ainsi que des activités et services. L’ensemble de ces structures contribuera à la création d’un espace équilibré qui sera occupé toute l’année, permettant de maintenir une ambiance urbaine réelle. La présence d’activités et de services à proximité d’une nouvelle place publique favorise l’émergence d’un véritable centre de quartier. 3.2. Le parti d’aménagement : L’opération de création de la ZAC des Rompudes répond à un besoin de logements et d’équipements publics sur la commune. En effet, l’absence d’offre foncière pénalise actuellement son bon développement. L’aménagement du quartier prend en compte l’espace naturel initial ainsi que le tissu urbain existant, son fonctionnement, son environnement paysager…. D’un point de vue de la forme urbaine, les équipements et aménagements prévus contribuent à intégrer la future ZAC aux quartiers existants. Le projet tient compte de la trame urbaine préexistante. Afin de respecter une certaine cohérence urbaine, des zones d’interface sont organisées avec les quartiers limitrophes, comprenant une typologie d’habitat identique, à savoir des maisons individuelles sur des parcelles > à 600m². Une organisation urbaine plus dense sous forme d’habitat groupé réparti dans un espace paysager planté et conservé, formant la colonne vertébrale. Au sud du périmètre, la forme et le gabarit des bâtiments (R+2) permettent de lier le quartier de la ZAC aux bâtiments collectifs déjà implantés au sud ainsi qu’au projet de maison de retraire prévu. Sur le plan du fonctionnement urbain, l’opération permet la valorisation urbaine du contexte local : actuellement l’aménagement environnant ne présente pas de véritable cohérence urbaine. Pour preuve, les voies qui bordent le périmètre de la ZAC se terminent toutes en impasse. Il n’existe pas de maillage réel ou adapté. Le projet de la ZAC permettra de raccorder les quartiers nord de la voie ferrée par le biais d’un réseau cohérent inter et infra quartiers.


D’un point de vue des équipements publics et d’intérêt collectif, les équipements sportifs et culturels communaux sont suffisamment dimensionnés pour accueillir la population supplémentaire induite par l’aménagement de ce nouveau secteur. L’accueil de nouvelles populations au sein du quartier pourra à terme nécessiter la construction d’un nouvel établissement scolaire. Pour cette raison une réserve foncière de 4000 m² a été prévue afin de permettre la construction d’une école de 5 à 6 classes. Le réseau d’eaux pluviales à créer dans le cadre de l’opération d’aménagement répondra aux prescriptions contenues dans la loi sur l’eau. Le réseau EP récupérera les eaux de ruissellements et les acheminera vers un bassin de rétention prévu en partie basse, aménagé sous la forme d’un parc paysager. Insertion paysagère des aménagements prévus sur le secteur : la prise en compte des incidences visuelles et paysagères des aménagements est un objectif de premier ordre qui a été intégré en amont des réflexions d’aménagement. La volonté de doter l’aménagement du site d’une composante paysagère forte se traduit dans la composition d’ensemble. Cette composante paysagère se décline à travers l’aménagement des espaces publics et des parties privatives.

4. PRINCIPES TECHNIQUES DU PROJET D’AMENAGEMENT : Outre la volonté d’aménagement du secteur des Rompudes, plusieurs principes techniques sont établis afin de mettre en oeuvre un projet intégré proposant une véritable qualité environnementale et de développement durable. Au regard de la composition du schéma général d’aménagement, les principes d’urbanisation distinguent plusieurs secteurs :

- un secteur d’habitat collectif, - un secteur destiné à l’habitat individuel et individuel groupé - un secteur réservé aux équipements publics, - un parc public, - un secteur réservé à l’accueil d’un équipement à vocation hôtelière.

Pour répondre aux exigences techniques de gestion des eaux pluviales, le projet d’assainissement pluvial a été élaboré sur la base des techniques dites « alternatives » à l’échelle de l’ensemble du projet. Ainsi, le projet d’assainissement pluvial est basé sur :

• d’une part l’optimisation des infiltrations à la source en imperméabilisant au minimum le secteur afin de réduire le dimensionnement des réseaux,

• d’autre part sur l’utilisation des espaces paysagers permettant le stockage puis l’infiltration des eaux.


PREMIERE PARTIE : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT


PREMIERE PARTIE : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT :

1. CADRE PHYSIQUE : 1.1. Le climat :

La commune d’Aramon située dans la vallée du Rhône à l’aval de la confluence avec la rivière le Gardon est soumise au climat méditerranéen caractérisé par des étés chauds et secs et par la prédominance du mistral qui souffle environ 120 jours par an dans cette partie de la vallée du Rhône. ■ Précipitations :

Le régime des pluies est caractérisé par de faibles précipitations en Juin, Juillet et Août et par de fortes précipitations en Septembre et Octobre.

Les pluies à caractère orageux sont réparties sur l’ensemble de l’année mais les phénomènes de pluies intenses sont plus généralement observés de Septembre à Décembre.

La moyenne annuelle de hauteur d’eau tombée (eaux météoriques) est de 783 mm avec des variations comprises entre 600 mm et 1000 mm.

La tendance de 1900 à 2000 fait apparaître une légère augmentation (d’environ 20 mm) de la hauteur d’eau tombée.

Les scientifiques sont partagés dans leurs pronostics sur les années à venir ; il semble toutefois que les phénomènes de pluies intenses ont une plus forte probabilité de se produire sous l’action des gaz à effet de serre et sur le phénomène constaté des « remontées tropicales ».

L’incidence sur le site de pluies intenses est particulièrement ressentie lorsque ces phénomènes de précipitation se produisent simultanément à des pluies de longues durées. En effet, les sols en relief Karstique sont comparables à une éponge ; ils ont une forte capacité d’infiltration puisque le volume des vides dans les matériaux de surface est important (entre 15 et 35 % de volume de vide) mais lorsque les sols deviennent saturés par des pluies abondantes, le relief devient ruisselant et une pluie intense se produisant sur un sol saturé provoque des débits ruisselés excessifs.

L’occupation des thalwegs (lignes de rencontre des eaux) peut devenir préoccupante lorsqu’ils sont empruntés par des voies de desserte. ■ Température :

Les températures enregistrées sur Aramon sont similaires à celles de Nîmes Courbessac (Gard) et à celles de Carpentras (Vaucluse).

Les données recueillies auprès de METEO FRANCE sur la période 1971/2000 sur les deux stations météorologiques qui encadrent Aramon font apparaître que la courbe annuelle des températures maximum est quasi identique entre Nîmes et Carpentras ; par contre, la courbe annuelle des températures minimales est d’environ 3 degrés inférieure sur Carpentras.

Sur le site de la ZAC des Rompudes exposé plein Sud et protégé du vent du Nord, les pics de chaleur sont plus particulièrement ressentis. Ils se traduisent notamment par la solarisation de certaines espèces végétales qui ne résistent pas à la sécheresse et aux chaleurs caniculaires de printemps et d’été.

La conjonction sécheresse, vent et chaleur excessive provoque le dessèchement de la végétation. C’est un facteur accru du risque d’incendie sur ces reliefs Karstiques où les plantes à « résines térébenthines » sont fortement représentées et où les cultures traditionnelles (oliviers notamment) ont quasi disparu et ont été remplacées par des peuplements de pins.

On notera également que la moyenne des températures enregistrées à Nîmes Courbessac de 1900 à 2000 fait apparaître une tendance au réchauffement de presque 1 degré sur un siècle avec toutefois des décennies froides (1960 à 1980) et des périodes très chaudes (1945 à 1950 et 1990 à 2005). Si l’on se réfère aux pronostics des scientifiques, ce réchauffement pourrait être de 2 degrés sur le 21ème siècle.

La moyenne annuelle des températures est d’environ 15° avec une forte amplitude (température la plus basse – 14° et température la plus élevée 40,6° à N îmes Courbessac). L’amplitude moyenne annuelle varie de – 0° à + 32°


■ Vent : La Vallée du Rhône est le « couloir naturel du Mistral ». Ce vent du Nord peut atteindre des vitesses, en rafale, de 180 km/h dans la vallée (en altitude, des pointes de 240 km/h ont été enregistrées sur le Mont Aigoual). Le mistral souffle en moyenne 120 jours par an à Aramon. Il renforce la sensation de froid glacial en hiver et est un facteur important des incendies de garrigues. Toutefois, le vent marin, même s’il ne souffle que quelques jours par an, a une importance non négligeable ; en premier lieu parce qu’il « amène » la pluie, en second lieu parce qu’il peut souffler en tempête et endommager les arbres de façon conséquente. 1.2. Situation géographique et topographique : 1.2.1 Situation géographique : La commune d’Aramon d’une superficie de 3116 hectares, est située dans le Gard rhodanien. Elle occupe une place particulière à 40 km au nord est de Nîmes et à 15 km au sud de l’agglomération d’Avignon. Le territoire se distingue selon deux zones géographiques distinctes :

- au nord, un massif calcaire recouvert de garrigues avec quelques bosquets plus denses de pins et chênes verts.

- au sud un secteur d’agriculture de bonne qualité, se subdivisant en une zone basse, avec tendance marécageuse et une zone de basses collines consacrées aux arbres fruitiers et à la vigne.

Le village s’est installé sur un éperon, au contact sud des grands domaines naturels définis, à l’abri des zones inondables ou mal drainées, tournant le dos aux vents dominants. ■ Localisation de la zone d’étude : Le site des Rompudes se localise au nord est du village d’Aramon, dans la continuité des quartiers de la Grave et de Saint Martin. Il s’insère en surplomb offrant des vues dégagées sur le Rhône au contact de structures urbaines dans un espace composé de végétations de type méso méditerranéen caractérisées par des formations de garrigue à Chêne kermès.


Localisation de la zone à l’échelle supra-communale. ■ Définition de la zone d’étude : D’une superficie d’environ 10,8 ha, le site de la future ZAC est délimité :

- à l’est, à l’ouest ainsi qu’au sud par l’urbanisation existante, - au nord par des espaces naturels donnant directement sur les massifs calcaires

recouverts de garrigues, A l’état initial, trois voies carrossables permettent d’accéder au site de la ZAC, le chemin de Sainte Suzanne à l’est et le chemin de la Plane d’Oume ainsi que le chemin de Valorière à l’ouest, l’ensemble est desservi via l’avenue du Tennis au sud.


Périmètre de la zone d’étude. ■ Périmètres du site d’aménagement : Pour les besoins de l’étude, deux périmètres ont été définis en phase d’avant projet :

- un périmètre réduit à la zone de réalisation, correspondant globalement aux terrains qui forment la future ZAC « des Rompudes ». D’une superficie générale d’environ 10,8 ha. Elle est appelée à évoluer en fonction de la progression des principes du projet et des phases ultérieures d’acquisition des terrains pouvant être concernés.

- Un périmètre élargi d’environ 30 hectares, permettant de traiter l’ensemble des interfaces de la zone de réalisation avec les milieux et composants environnants.


1.2.2. Situation topographique : ■ A l’échelle communale :

Les reliefs entourant la commune permettent d'offrir une large vue d'ensemble sur la plaine d'Aramon, ouverte vers le Rhône. Les reliefs de la Montagnette en face du village et, plus loin, ceux des Alpilles, composent les horizons bleutés de ces larges ouvertures.

■ A l’échelle du périmètre de la ZAC : La partie de territoire devant supporter le projet est constituée de coteaux, compris entre les niveaux NGF 40 et 80, accusant une pente moyenne de 15 % %, composés d'un sol squelettique couvrant une roche calcaire omniprésente. Les plissements du relief forment 2 digitations majeures, séparées par une dépression (talweg). L'orientation générale des pentes est contenue dans des directions : sud, sud-est et sud-ouest, formant un belvédère ouest sur le Rhône et dont l'horizon, au sud, est souligné par la chaîne collinaire de la Montagnette, abritant l'abbaye de St. Michel de Frigolet.

Carte topographique.


1.3. Contexte géologique : 1.3.1 Présentation générale de la zone :

D’après la carte géologique au 1/50 000ème de Châteaurenard, les sols d’assise sont constitués de marne et calcaire d’âge Hauterivien inférieur, Crétacé inférieur, Ere Secondaire.

Les formations CIVb qui caractérisent le site de la ZAC des Rompudes appartiennent au Hauterivien moyen.

La formation CIVa des sommets des plateaux environnants appartient au Hauterivien supérieur (calcaire « cruassien » : calcaire argileux gris belge en petits bancs à patine sombre, altérés superficiellement en boules, en alternance avec des marnes calcaires, glauconieuses, grises ou jaunes).

Carte géologique au 1/50 000 ème de Châteaurenard.


1.3.2. Investigation sur la zone :

En surface, des affleurements sous forme de dalles rocheuses font apparaître le substratum. On note également la présence possible de cavités dans cette zone.

• Le recouvrement colluvial : Superficiellement, les sondages à la pelle mécanique ont traversé un limon à cailloutis remanié colluvial, ou des cailloutis « lavés » en fond de vallon. Le recouvrement est épais de 0 à 1.20m sur l’étendue de la zone d’étude. C’est un limon à cailloutis contenant des blocs calcaires qui ont subi un faible transport. Au toit du substratum, la fracturation engendre des blocs par altération chimique ou par gélifraction. Les blocs et cailloutis sont remobilisés par l’eau lorsque la pente favorise leur transport. Les faibles épaisseurs et la très forte hétérogénéité du matériau ne le rendent pas apte à servir de sol d’ancrage pour les constructions. Un ancrage à cheval dans le rocher et dans le recouvrement aboutirait à un sinistre par tassement différentiel excessif.

• Le substratum calcaire : Par-dessous le recouvrement, tous les sondages ont rencontré le substratum altéré. C’est un matériau identique au substratum calcaire sain. Il a été altéré par l’action chimique de l’eau et par la gélifraction. La roche affleure sous forme de dalles en plusieurs endroits dispersés en partie amont, à l’ouest de la zone d’étude. Ces dalles érodées ne permettent pas de confirmer ni d’infirmer le pendage des bancs vers le sud sud-est mentionné par la carte géologique (mesures effectués sur des affleurements hors zone). Des sondages proches des affleurements (T4, T16, T20), ont atteint le substratum sain immédiatement sous un faible recouvrement colluvial. La grande résistance du rocher a rapidement entraîné le refus des sondages. La fracturation du rocher a quelques fois permis une pénétration de 20 cm à l’aide de godet. Tout ceci permet sans risque de prévoir une contrainte admissible dépassant 0.60 MPa à l’ELS pour tout ancrage dans le rocher en place. L’emploi d’un brise-roche hydraulique sera nécessaire pour tout décaissement hors zone du vallon. Le rocher rigide est très difficile à creuser à l’aide d’un simple godet.

Localisation des sondages .


1.4. Qualité environnementale du sol et du sous sol :

Les sols n’ont pas été modifiés de façon notable sur le site de la ZAC des Rompudes ; les chemins ruraux empruntent les lignes de crête et de thalweg en s’adaptant au relief. Il n’y a pas eu de modifications conséquentes du relief (absence de murs de soutènement mais présence de petits « clapas » - absence de cultures en terrasses…).

Par contre, des remblais contenant des supports béton, des déchets divers de matériaux provenant de démolition de bâtiments ont été mis en œuvre dans la partie aval du thalweg principal. On peut estimer à 800 m3 le volume de ces matériaux qui constituent une nuisance inacceptable sur ce site.

La pollution des sols et du sous-sol par les pesticides et engrais agricoles est quasi absente du site de la ZAC. Les traitements à la bouillie bordelaise utilisés sur les quelques oliveraies subsistantes ne sont pas de nature à polluer les sols ; de même, les riverains qui disposent de jardins d’agrément n’utilisent pas d’engrais en suffisance susceptibles de provoquer des infiltrations de nitrates dans le sous-sol.

Seules les constructions avec assainissement individuel sont de nature à provoquer des infiltrations polluantes dans le sous-sol (habitations existantes chemin de la plane d’Oume, et dans une impasse reliée au chemin de Suzanne). 1.5. Eaux souterraines :

L’étude de sol établie par INTRASOL n’a pas permis de déceler des circuits d’eaux souterraines, ni de formations apparentes d’avens.

Il n’est pas répertorié de dolines ou de cuvettes caractéristiques de certains reliefs Karstiques à forte densité de poches souterraines. Le relief local est essentiellement marqué par une succession de mamelons à pentes continues ; la ZAC des Rompudes occupe une infime partie de cet ensemble de collines.

Le réseau souterrain des eaux infiltrées dans le sol n’est pas connu mais sa présence en relief Karstique est sûre ; elle se manifeste généralement par un ensemble complexe de veines plus ou moins colmatées par les argiles puis en profondeur par un ensemble de galeries et de poches provenant de la dissolution du calcaire sous l’effet de l’eau et de l’air.

Ce système hydrographique souterrain est généralement plus accentué au droit des thalwegs.

Le seul point de résurgence signalé se situe dans la vallée de Sainte Suzanne mais il n’est qu’exceptionnellement résurgent.

Les précipitations abondantes de Septembre 2002 ont permis de constater que l’eau sourçait à divers endroits. 1.6. Eaux de surface :

Il n’y a aucun cours d’eau permanent et aucune source pérenne sur le site.

Les ruissellements de surface ne sont observables que lors de phénomènes pluvieux de faible ou moyenne intensité mais de longue durée ou lors de phénomènes pluvieux de forte intensité et généralement de courte durée.

La grande perméabilité des formations de surface permet une infiltration importante de l’eau dans le sol et dans le sous-sol lors de pluies ordinaires. Par contre, la saturation des sols peut être rapidement atteinte notamment en période d’automne où les pluies successives engorgent les terrains. Le coefficient de ruissellement du sol naturel est très variable en relief Karstique ; il est généralement admis un coefficient de ruissellement de 0,10 pour des pluies de fréquence annuelle, de 0,30 pour une pluie décennale sur sol non saturé mais de 0,80 pour une pluie décennale sur sol saturé, de 0,60 pour une pluie centennale sur sol non saturé mais de 0,95 pour une pluie centennale sur sol saturé.

Ces ruissellements épisodiques sont aggravés par les quelques surfaces imperméabilisées non compensées (voiries – toitures…)

Le tableau ci-après fait état des débits ruisselés possibles suivant les différentes hypothèses de pluies (pluie annuelle – pluie décennale – pluie centennale) et selon l’état de saturation des sols.


La détermination des débits est faite à partir de la formule superficielle Q = C x I x A/3,6 Avec : C = Coefficient de ruissellement I = Intensité de la pluie (en mm/h) A = Superficie en km² Le temps de concentration choisi est celui du bassin versant central dont la longueur hydraulique est de 900 ml soit Tc = 15 mn. Les intensités de la pluie de 15 mn sont celles de Nîmes Courbessac.

Tableaux des débits ruisselés à l’état initial : Sous bassin versant Est (Ruissellement ramené vers chemin de Sainte Suzanne) S en Km² Pluie annuelle Pluie Décennale Pluie centennale 0,040 C I

mm/h Q m3/s

C I mm/h

Q m3/s

C I mm/h

Q m3/s

0,16 28 0,050 0,40 112 0,498 0,70 163 1,268 Partie de la ZAC comprise dans le sous bassin versant Est (Ruissellement ramené vers chemin de Sainte Suzanne) 0,027 0,10 28 0,024 0,30 112 0,252 0,60 163 0,734 Sous bassin versant Ouest (Ruissellement ramené dans Thalweg sous le lotissement des Rompudes) S en Km² Pluie annuelle Pluie Décennale Pluie centennale 0,033 C I

mm/h Q m3/s

C I mm/h

Q m3/s

C I mm/h

Q m3/s

0,10 28 0,026 0,30 112 1,308 0,60 163 0,897 Partie de la ZAC comprise dans le sous bassin versant Ouest (Ruissellement ramené dans Thalweg sous le lotissement Les Rompudes) 0,015 0,10 28 0,012 0,30 112 0,14 0,60 163 0,408 Bassin versant Central (Ruissellement ramené dans Thalweg principal de la ZAC) S en Km² Pluie annuelle Pluie Décennale Pluie centennale 0,127 C I

mm/h Q m3/s

C I mm/h

Q m3/s

C I mm/h

Q m3/s

0,10 28 0,099 0,30 112 1,185 0,60 163 3,45 Partie de la ZAC comprise dans le bassin versant central (Ruissellement ramené dans Thalweg principal de la ZAC) 0,060 0,10 28 0,047 0,30 112 0,56 0,60 163 1,63

On constate donc que pour une pluie décennale sur sol non saturé, le débit ruisselé à l’aval induit par la ZAC est 0,952 m3/s et que pour une pluie centennale sur sol non saturé, le débit ruisselé à l’aval induit par la ZAC est de 2,772 m3/s.

Dans l’hypothèse d’une pluie centennale sur sol saturé, le débit ruisselé à l’aval induit par la ZAC serait de 4,389 m3/s dont :

1,162 m3/s pour la partie de la ZAC comprise dans le sous bassin versant Est 0,646 m3/s pour la partie de la ZAC comprise dans le sous bassin versant Ouest et 2,581 m3/s pour la partie de la ZAC comprise dans le bassin versant Central

On constate également que dans l’hypothèse d’une pluie centennale sur sol saturé, le débit ruisselé à l’aval du bassin versant central est de 5,463 m3/s ce qui correspond en toute vraisemblance aux débits de pointe ruisselés en Septembre 2002.

L’évacuation de ces débits à l’aval de la ZAC s’opère par le passage de l’eau dans les thalwegs naturels partiellement occupés par des constructions à l’aval de la ZAC et des murs de clôture.


2. MILIEU NATUREL : Dans le cadre du projet de création de la ZAC des Rompudes, les Ecologistes de l’Euzières ont réalisé un diagnostic faune/flore.

Il s’agit à ce stade d’identifier et de cartographier les habitats naturels et de dresser un premier diagnostic sur leur intérêt respectif et sur les éléments de flores et de faunes sauvages. 2.1. Premier aperçu écologique :

Situé sur les bords du Rhône, le secteur des Rompudes subit l’influence du Mistral conjuguée à un déficit hydrique chronique. La végétation, sur sol calcaire drainant (Karst) est de type méso méditerranéen caractérisée par des formations de garrigue à Chêne kermès.

Le site des Rompudes porte les stigmates d’un incendie récent (automne 2003). La pinède centrale est entièrement calcinée et détruite, tandis que les garrigues périphériques ont entamé une forte repousse au printemps 2005. Le relief est accentué par des végétations assez caractéristiques :

- les crêtes présentent des pelouses rases et apparaissent dénudées - les vallons présentent au contraire une végétation forestière luxuriante

L’incendie a mis à nu les traces d’une occupation très ancienne du site, avec la présence de très nombreux tas de pierres (clapas), capitelles restaurées et de murets de pierres sèches qui quadrillent les collines. D’anciennes olivettes et des parcelles avec beaucoup de Genévrier Cade témoignent d’une exploitation agro-pastorale du site qui s’est éteint progressivement après la seconde guerre mondiale.

L’essentiel du site appartient à la grande entité des garrigues à Chêne kermès. Dans ce paysage, on trouve toutefois des milieux plus ouverts, d’autres, en voie de fermeture et enfin d’autres déjà boisés. Notons que l’incendie de l’automne 2003 a retardé ce processus de fermeture naturel des milieux du fait de l’abandon du pastoralisme et de l’agriculture dans cet espace. Le feu a brûlé toute la végétation ligneuse et provoqué un rajeunissement, une ouverture du paysage favorable à une plus grande biodiversité biologique. 2.2. Analyse des milieux :

Carte des milieux naturels analysés.

Légende : Limite de la zone d’étude Périmètre de la ZAC

Friche à Bitumineuse sous pinède incendiée Pelouse a Brachypode rameux post-incendie Garrigue à Romain sur crête Garrigue à Kermès Olivette Pinède Cultures Stations d’ Aristochia pistolochia Lieu de reproduction du papillon la

Proserpine


■ La garrigue à Chêne kermès :

C’est un milieu très dense et homogène. Il s’agit ici de secteurs anciennement cultivés (olivettes) ou pâturés dominés par une strate arbustive composé de Chêne kermès, Nerprun Alaterne, Pistachier Terebinthe. La diversité faunistique et floristique est souvent réduite car la strate herbacée est éliminée par la strate arbustive, trop dense.

Seules les fauvettes méditerranéennes telles que la Fauvette mélanocéphale et la Fauvette passerinette semblent apprécier particulièrement ce milieu très appauvri.

Notons que les Cistes sont quasiment inexistants localement, alors qu’ils couvrent de grandes surfaces dans les Alpilles ou la Montagnette par exemple.

Sur le site des Rompudes, l’incendie de l’automne 2003 a été bénéfique pour cet habitat qui aurait fini par évoluer spontanément vers des boisements de Pins et de Chênes. En supprimant la strate arbustive vieillissante, l’incendie a rajeuni les garrigues incendiées et a provoqué une nouvelle dynamique de repousse de la strate herbacée et arbustive, propice à une plus grande diversité floristique. ■ Les pinèdes mixtes à Pin d’Alep :

Il s’agit presque exclusivement d’anciennes garrigues et d’olivettes qui se sont naturellement boisées en Pin d’Alep et en Chêne vert, suite à l’abandon de ces parcelles, devenues trop difficiles à exploiter. Ce sont des boisements jeunes et assez pauvres d’un point de vue écologique. L’absence de sous-bois et de litière d’humus en est la principale cause. L’incendie de la pinède centrale n’a donc pas été spécialement néfaste au milieu. En effet, la disparition de la frondaison des arbres facilite la croissance d’une strate herbacée qui est actuellement très dynamique. ■ Les friches à Bitumineuse sous pinède incendiée :

C’est un milieu neuf et sans doute éphémère, qui est apparu suite à l’incendie de 2003. La pinède a brûlé et les cendres ont enrichi le sol qui a favorisé la croissance de plantes rudérales (des terrains remués et cultivés) et des ourlets forestiers (à sol riche et profond). Cette association à Bitumineuse et plantes de sous-bois comme la Garance voyageuse, le Géranium herbe-à-Robert ou la Salsepareille va progressivement évoluer, soit en pelouse si le milieu reste entretenu, soit de nouveau en garrigue à Chêne kermès en l’absence d’entretien.

Aucune espèce patrimoniale n’est présente à l’intérieur de l’ancienne pinède, mais des clapas limitrophes abritent des stations d’Aristoloche pistoloche, une plante servant de nourriture aux chenilles d’un papillon protégé présent sur les Rompudes, la Proserpine (Zerynhtia rumina). Nous avons localisé à part les stations d’Aristoloche sur la carte des habitats naturels. ■ Les pelouses à Brachypode rameux :

C’est le milieu naturel qui concentre la plupart des richesses biologiques du secteur. Cette formation est caractéristique des anciens parcours à moutons. La strate herbacée est dominée par le Brachypode rameux et de nombreuses autres plantes à valeur fourragère pour les moutons comme l’Aphyllanthe de Montpellier, la Luzerne naine, l’Orchis géant, etc.

Sur les Rompudes toutefois, ce milieu se présente sous la forme d’un reliquat après quarante ans d’abandon des pratiques agro-pastorales. Les pelouses sont donc réduites à des alvéoles, à de petites clairières enclavées au sein de la garrigue à Chêne kermès, et le long des sentiers. Il est bien difficile de cartographier précisément ces alvéoles disséminées sur l’ensemble du périmètre.

Ces pelouses sont le refuge de reptiles caractéristiques des garrigues ouvertes tel le Psammodrome algire, le Psammodrome d’Edwards et le Lézard vert. Ces trois lézard sont protégés sur le plan national et pourraient trouver refuge sur la partie du site incendié qui présente une belle étendue de pelouses à Brachypode rameux en voie de reconstitution.

Le cortège habituel des plantes de garrigue est représenté dans les pelouses à brachypode rameux : Buplèvre du Mont Baldo, Coris de Montpellier, Phlomide lychnide, Bugrane naine, Astéroline en étoile, etc. Notons cependant qu’aucune plante rare ou protégée n’a été localisée sur cet habitat.


■ Les garrigues de crête à Romarin :

Ce sont des garrigues dépourvues de chêne kermès situées au Nord des Rompudes. Il s’agit surtout d’affleurements calcaires situés sur les crêtes et les fortes pentes du secteur où la végétation arbustive (comme le chêne kermès) et arborescente à du mal à s’implanter. Ce milieu est caractérisé par le Romarin, et, dans une moindre mesure, par des bouquets nains de Genévrier de Phénicie. La végétation y est plus clairsemée, avec quelques Cistes cotonneux et Cistes de Montpellier disséminés ici et là. Les pentes exposées au nord présentent des stations de Phalangère à fleurs de lis, une liliacée d’affinité submontagnarde. C’est également le territoire de la Perdrix rouge. ■ Les oliveraies :

Les dernières olivettes entretenues du secteur sont assez intéressantes. D’une part, il s’agit de petites parcelles exploitées extensivement. De nombreuses plantes comme le Muscari à grappes, le Coquelicot affectionnent ces parcelles dont le sol est gratté superficiellement tous les ans. Les olivettes favorisent aussi la présence de lisières attractives pour la faune des garrigues à Chêne kermès qui a aussi besoin d’espaces ouverts pour survivre.

Les abords des olivettes et les sentiers qui sillonnent la colline sont privilégiés par l’Aristoloche pistoloche qui pousse sur les talus secs. Le papillon Proserpine, dont les chenilles se développent sur cette plante est donc très directement dépendant du maintien des olivettes et des sentiers dans la colline des Rompudes. ■ Les cultures extensives et cynégétiques :

Tout comme la présence d’olivette au sein des garrigues, les parcelles cultivées sont intéressantes d’un point de vue écologique. Le maintien d’activités agricoles dans le secteur génère en effet une mosaïque de milieux juxtaposés différents les uns des autres. Bon nombre d’espèces animales ont besoin de cette hétérogénéité pour pouvoir développer dans la nature (petits passereaux, lapins, lièvres, etc.). Le fait que le secteur des Rompudes soit classé en Réserve de chasse n’est certainement pas étranger à cette mosaïque de milieux entretenue grâce à ces petites cultures dispersées dans la colline.

2.3. Intérêt faunistique et floristique : ■ Chez les vertébrés :

Chez la faune vertébrée, seule les reptiles présentent des enjeux de conservation notables.

Une vingtaine d’espèces d’oiseaux occupent le site des Rompudes. Aucun rapace ne semble nicher à l’intérieur du périmètre étudié. La Buse variable, l’épervier d’europe, le Milan noir et la Faucon crécerelle chassent régulièrement sur le site. Il est probable que des rapaces nocturnes chassent également sur ce périmètre (type Chouette hulotte, Grand-Duc,…). Deux oiseaux sont intéressants localement, bien que recensés à l’extérieur du périmètre : la Perdrix rouge qui fréquente les crêtes et cultures cynégétiques et le Rougequeue à front blanc qui niche dans les lotissements périphériques des Rompudes.

Chez les mammifères terrestres, nous n’avons recensé que la présence du lapin de garenne et du Lièvre d’Europe. Des rongeurs, de petits carnivores et des chauves-souris sont certainement aussi présents mais n’ont pas été décelés pendant les cinq journées de terrain. Cependant, la configuration du site ne prête guère à la présence d’espèces particulièrement rares ou sensibles.

Ce sont les reptiles qui remportent la plupart des sensibilités. Quatre espèces de lézard ont été localisées sur le site. Si le lézard vert et le lézard des murailles sont répandus dans tous types de milieux ouverts, en revanche, la présence du Psammodrome d’Edwards et du Psammodrome algire est plus intéressante. Ces lézards méditerranéens affectionnent les milieux de garrigues thermophiles et ouvertes et ils disparaissent dès que le milieu se ferme trop. Sur le site des Rompudes, ces lézards sont présents le long des sentiers. Ils seront certainement aptes à occuper les secteurs de pelouses incendiées dès que le milieu se sera diversifié et s’il reste suffisamment dégagé. Ces pelouses sont aussi potentiellement attractives pour de nombreuses couleuvres méditerranéennes.

Ces reptiles sont tous protégés à l’échelle nationale.


■ Chez les invertébrés :

Les insectes, mollusques et arthropodes terrestres présentent une diversité relativement appauvrie. D’une part, la prédominance des milieux de garrigue fermée n’est pas favorable à l’expression d’une grande diversité entomologique. D’autre part, l’incendie de l’année 2003 a fortement modifié les cortèges floristiques présents. Les communautés d’invertébrés ont tout juste commencé à se redistribuer sur ce secteur. Les papillons sont les insectes les plus aptes à recoloniser de nouveaux milieux avec les orthoptères (criquets, sauterelles et grillons). C’est ainsi que le secteur abrite des papillons typiquement méditerranéens tel que la Proserpine, le Marbré des biscutelles ou encore l’Aurore provençale. Si la Proserpine est un papillon relativement commun dans les garrigues à Aristoloches, c’est toutefois un insecte protégé à l’échelle nationale qu’il conviendra de prendre en compte dans le projet d’aménagement.

Proserpine. Chenille de Proserpine. ■ La flore : Une centaine d’espèces ont été inventoriées sur le site. Aucune plante ne présente de sensibilité forte vis-à-vis du projet. Le cortège des plantes caractéristiques des garrigues est intéressant en tant que tel. Ces plantes sont toutefois disséminées sur l’ensemble de la zone, sans qu’on puisse définir des stations particulièrement sensibles. Les crêtes dénudées situées au nord du périmètre étudié sont peut-être les plus remarquables, avec la présence de la Phalangère à fleurs de Lis (Anthericum liliago) et l’Œillet des fleuristes (Dianthus caryophyllus). Les pelouses incendiées à Brachypode rameux sont à moyen terme les plus intéressantes sur le plan floristique et faunistique. La plupart des espèces de milieux ouverts du site pourront coloniser ce nouvel espace pour exprimer et concentrer une biodiversité bien plus importante qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Friche à Bitumineuse sous pinède incendiée Station d’Aristoloche pistoloche Olivette encore exploitée


2.4. Analyse des sensibilités :

Carte des sensibilités environnementales.

Nous avons établi trois niveaux de sensibilité différente en fonction des habitats, de la faune et de la flore recensée sur le site des Rompudes.

Le premier niveau concerne les milieux peu sensibles tel que les garrigues à Chêne kermès, les boisements (incendiés ou non) et les cultures. Ces milieux ne présentent pas de contre-indication particulière à la mise en œuvre du projet.


Le second niveau présente une sensibilité moyenne des habitats ou des espèces qu’il conviendra d’éviter de dégrader, ou prévoir des mesures compensatoires comme la réouverture par écobuage de milieux plus fermés (garrigues à Kermès). Cela concerne un habitat à forte valeur patrimoniale vis à vis de la Directive Habitats (92/43 CEE du 4 mai 1992) : la pelouse à Brachypode rameux en voie de reconstitution, et les crêtes à Romarin. La conservation des Psammodromes d’Edwards et Algire passe par la préservation et l’entretien d’une partie de ces milieux. Nous avons classé les dernières olivettes du secteur dans le second niveau puisqu’il s’agit de parcelles exploitées extensivement depuis fort longtemps et qu’une flore bien spécifique s’est implantée sur ces parcelles cultivées. Le troisième niveau concerne les secteurs à forte sensibilité. Nous avons choisi de n’englober sous ce critère que les stations d’Aristoloche pistoloche qui sont les plus importantes pour la conservation de la Proserpine. Ce sont les trois stations de cette plante où nous avons à la fois rencontré beaucoup de plantes et un nombre important d’œufs et de chenilles du papillon qui indiquent une forte attractivité de ces stations. Les trois stations concernées sont à préserver de façon prioritaire Les stations de moindre importance pour la Proserpine ont été cartographiées en sensibilité moyenne. Notons que ces dernières sont souvent localisées le long du « sentier des capitelles » et ne devraient donc pas être directement menacées par le projet. Le périmètre de la ZAC se situe en grande partie sur une zone à sensibilité moyenne sans interférer avec les secteurs à sensibilités fortes c’est-à-dire les stations d’Aristoche Pistoloche. Le plan d’aménagement prévoit alors des dispositions compensatoires pour préserver une partie de l’espace naturel. Il y aura notamment un traitement paysager des pelouses Brachypode compatible entre la recherche d’une esthétique du site et la nécessité de conserver les richesses écologiques les plus remarquables du secteur des Rompudes.

3. CONTEXTE PAYSAGER ET PATRIMONIAL : 3.1. Le grand paysage : La commune d’Aramon se situe au cœur du Gard Rhodanien. A ce niveau, le Gard offre une fenêtre littorale relativement étroite, sa façade rhodanienne est longue, s’étirant sur 50 kilomètres à vol d’oiseau de Pont Saint Esprit à Beaucaire. Des paysages diversifiés s’y égrènent, selon la longueur des pentes calcaires descendant vers les eaux du fleuve et la taille des plaines formées par le Rhône. An sein de cette unité paysagère on peut observer à la fois des plaines étroites et bordées de coteaux et falaises, de longues pentes s’achevant en larges plaines ainsi que le contact complexe des Garrigues et du Rhône au droit d’Avignon. Aramon s’inscrit dans la partie est de la plaine d’Aramon. Cet espace appuyé au nord par des reliefs qui dépassent 130 mètres d’altitude, se tourne vers le sud sur le Rhône et le Gardon. Il s’allonge sur 8 kilomètres environ pour 4 de largeur.

Les reliefs qui dominent permettent d'offrir une large vue d'ensemble sur la plaine d'Aramon, ouverte vers le Rhône. Les reliefs de la Montagnette en face d'Aramon et, plus loin, ceux des Alpilles, composent les horizons bleutés de ces larges ouvertures.

Enrichie par les alluvions du Rhône et du Gardon, la plaine d'Aramon est aujourd'hui essentiellement dévolue à l'agriculture. Elle associe la vigne au blé et aux vergers, ces derniers favorisant un compartimentage et un cloisonnement du paysage par les haies brise-vent de cyprès et de peupliers qui les accompagnent. C'est surtout à proximité du Rhône et du Gardon que le paysage se cloisonne du fait de la présence plus dense des vergers.


La cheminée de la centrale électrique d'Aramon, qui culmine à 250m de hauteur, compose un signal visible de partout depuis la plaine et ses abords. Presque complètement plate, avec une altitude variant seulement entre 11 et 13 m, la plaine d'Aramon s'orne par endroits de petites buttes argileuses soumises à l'érosion : mourre de Pierredon, mourre du Sable, Moulon, ...

La plaine est largement embellie par les pentes qui la bordent, conquises à leur piémont par une agriculture généralement en terrasses qui dessine des paysages remarquables.

Chacun des trois bourgs compose un site remarquable en associant étroitement l'urbanisation au relief, dans des situations différentes : Aramon au bord du Rhône, Montfrin au bord du Gardon et Théziers en retrait sur les marges intérieures de la plaine.

Protégée derrière son rempart-digue, Aramon se tasse au pied de son imposant château, composant une ville originale. Soumise à la pression d'urbanisation liée à la proximité d'Avignon, ses extensions récentes étendues dans la plaine inondable ont payé un lourd tribut aux inondations de septembre 2002.

Le cœur ancien d'Aramon fait l'objet de requalifications de qualité, aussi bien dans le traitement de ses espaces publics que dans la reconstruction/réhabilitation des bâtiments pour conforter la centralité du bourg.

La plaine d’Aramon est entourée à l’est par le plateau des Angles et de Villeneuve-lès-Avignon, les rives du Rhône ainsi que la plaine de Pujaut. Au nord, on trouve le plateau de Signargues et le vallon de Domazan et dans la partie sud ouest la vallée du Gardon1.

Carte de décomposition des espaces. 1 Source : « Atlas des paysages » DIREN Languedoc Roussillon, 2005.


3.2. Le paysage de proximité : La zone d’étude se caractérise réellement par le cadre environnant formant les limites (obstacles visuels) ou des repères (point haut, végétation) depuis le site. Le site des Rompudes s’inscrit dans une topographie contrastée, à flanc de colline défini à travers l’axe d’un talweg orienté nord sud. Le paysage du site se caractérise par une dichotomie entre son environnement proche construit et le site en tant que tel qui ne présente aucune habitation. La limite espaces construits/zones naturelles est nette et est souvent représentée par les chemins ruraux que sont le chemin de la plane d’Oume à l’ouest et le chemin de Sainte Suzanne à l’est. Actuellement le site est recouvert d’une présence végétale de friche à Bitumineuse sous pinède incendiée, de pelouse à Brachyopode rameux post incendie, de garrigue à Kermès ainsi que de la Pinède. Le site longe le GR40 et est coupé transversalement par un sentier pédestre.

Carte de localisation des photographies.


1 2 3 4

5 6 7 8

9 10 11 12


■ Perceptions visuelles :

• Perception depuis le site vers l’extérieur :

Depuis la zone d’étude, la topographie offre des points de vues exceptionnels pour une découverte du paysage communal et régional.

Depuis les zones élevées se dégagent des repères lointains forts et des seuils paysagers marqués. Les reliefs environnants contribuent à cadrer, mais encore à diversifier les vues depuis le site. Ainsi les Rompudes font face à la Montagnette au sud de l’autre côté du Rhône, au pied du relief de « l’homme mort » au nord et est encadré à l’est par les Peroutines et à l’ouest par le Mont Couvin.

• Perception du site depuis l’extérieur

Le site des Rompudes de part sa disposition géographique à flanc de colline est perceptible depuis :

- Le pied du village d’Aramon,

- Par intermittence depuis la RD 2 lorsqu’elle longe le village,

- Depuis la rive sud du Rhône face aux Rompudes et notamment lorsque l’on emprunte le pont d’Aramon dans le sens sud nord.

Le site se présente à l’observateur comme un espace à la topographie contrastée recouverte d’espèces végétales portant les stigmates d’un incendie récent. Il se distingue du reste du village de par ses espaces naturels qui contrastent avec les constructions et s’opposent notamment au style moderne des maisons aux peintures vives des lotissements à l’est et à l’ouest du périmètre de la ZAC. Celles-ci accrochent le regard de l’observateur. Depuis les points hauts, le raccord de la zone d’étude avec le centre du village est parfaitement visible.


Différentes vues en direction et depuis le site (les numéros correspondent à la carte page 15)


3.3. Patrimoine culturel :

La Préfecture de Région indique, en date du 8 avril 2005, l’absence de prescription archéologique particulière au niveau de la ZAC des Rompudes.

Toutefois, il conviendra de rappeler au pétitionnaire que toute découverte fortuite de vestiges pouvant intéresser l’archéologie devra être déclarée sans délai au maire de la commune conformément à l’article L. 112-7 du Code de la construction et de l’habitation ainsi qu’à l’article 47 du décret n°2002-89 du 16 janvier 2002.

La présence du patrimoine bâti agricole devra être pris en considération dans l’élaboration du projet urbain. En effet, la présence d’un réseau dense de clapas, murets et capitelles est très certainement à prendre en compte dans le projet d’aménagement. Ces éléments du patrimoine rural de la commune constituent en effets les vestiges de l’ancienne activité pastorale et agricole pratiquée dans les garrigues qu’il serait intéressant de conserver.

4. DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES ET URBAINES : 4.1. La population : 4.1.1 Evolution de la population : ■ Un accroissement démographique constant :

La population d’Aramon avec ces 3 777 habitants en 1999 observe une croissance démographique continue depuis 1982.

1982 1990 Evolution 1982 / 1990 1999 Evolution 1990 / 1999 Population – RP 99 INSEE 3 027 3 344 + 10.5% 3 777 + 12.8% 4.1.2. Répartition de la population : ■ Un phénomène de faible renouvellement de la population jeune : un risque de déséquilibre

sociologique :

La part des 30-44 constatée dans la population totale diminue, ainsi que celle des 15-29 ans. Ces jeunes ménages ne s’installent pas, en partie en raison du manque de logements adaptés à leurs besoins et aux prix du foncier.

Cette tendance explique en partie la baisse du nombre de très jeunes (0-14 ans) sur Aramon, couplée avec la baisse du taux de natalité générale sur le plan national.

Le solde naturel est intéressant car régulier, et représente le 1/3 de l’accroissement de la population. • Répartition de la population par tranche d’âge : Répartition de la population par tranches d’âge

1990 Répartition en % 1999 Répartition en % Croissance 90-99

0 à 14 ans 701 21.0% 674 17.8% -4.1% 15 à 29 ans 750 22.4% 762 20.2% +1.5% 30 à 44 ans 874 26.1% 862 22.8% -1.6% 45 à 59 ans 507 15.2% 826 21.9% +62.6% 60 à 74 ans 310 9.3% 368 9.7% +18.4% 75 ans et + 202 6.1% 285 7.5% +39.9% 3 344 3 777 +12.7%


Répartition de la population par tranche d'age à Aramon en 1999 (RP 99 INSEE)

19%

22%

24%

24%

11%

0 à 14 ans

15 à 29 ans

30 à 44 ans

45 à 59 ans

60 à 74 ans

■ Une population qui croît, avec une phénomène de vieillissement de la population :

C’est la tranche d’âge des 45-59 ans qui augmente le plus, c'est-à-dire celle concernant des personnes proches de la retraite, qui n’ont plus ou peu d’enfants à charge, et qui sont souvent déjà propriétaires. Mais il est à indiquer que si ces personnes ne constituent pas une clientèle directe pour les nouveaux logements, en revanche, ils cherchent bien souvent à loger leurs enfants à proximité, par exemple en achetant des terrains à construire.

Répartition de la population par tranche d’âge à Aramon en 1999 (RP 99 INSEE) ■ Une structure familiale en mutation avec une augmentation des foyers monoparentaux :

La structure des foyers est en mutation :

- la taille des foyers se réduit, la majorité étant composée de 2 personnes et moins (30% de foyer de 2 personnes et 24% de foyers de 1 personne).

- La croissance la plus importante est celle des foyers de 1 personne, qui croissent de 43% entre 90 et 99 et surtout les femmes seules (actives ou inactives) avec un ou plusieurs enfants.

- On observe un net recul des ménages de 4 personnes et plus.

- Par contre, les ménages composés d’un couple avec un 1 enfant est en croissance. ■ Analyse des revenus : Aramon rattrape le niveau de vie des communes de l’agglomération

avignonnaise : On constate l’élévation des niveaux de catégories sociales avec une progression des professions moyennes et intermédiaires :

- Pour les foyers non imposables : Aramon compte un peu plus de 40% de faibles revenus, mais cette part correspond à la moyenne des foyers non imposables du secteur d’étude.

- Les tranches de revenus intermédiaires représentent la part des foyers imposés la plus importante sur Aramon.

- Si les revenus d’Aramon sont sensiblement inférieurs à ceux de Villeneuve les Avignon et les Angles, ils sont par comparaison bien supérieurs à ceux de Beaucaire – Tarascon.


4.1.3. La population active : La population active ayant un emploi est, selon le recensement INSEE de 1999, de 1 494 personnes. • Les entreprises référencées et l’emploi sur Aramon (CCI Gard – 2005) :

Nombre Emplois Nombre moyen d’emplois

Commerces alimentaires 8 20 3

Commerces de détail autres 18 30 2

Commerces de Gros 5 21 4

Service à la personne 14 19 1

Services aux entreprises 12 29 2

Restauration – hôtellerie 11 20 2

Industrie 10 987 99

Bâtiment 5 16 3

Immobilier / banque 6 6 1

TOTAL 89 1148 13 Aramon, loin d’être une commune « dortoir », concentre quasiment autant d’emplois (1703) que d’actifs résidants (1766) avec un taux de couverture de 96%, loin devant les autres communes du SCOT Uzège Pont du Gard (64%). Cette particularité associée à des conditions d’accessibilité optimales, notamment depuis Avignon, sont des facteurs importants de l’augmentation de la demande en logements. 4.2. Le Logement :

L’évènement météorologique de septembre 2002 s’est avéré extrêmement préjudiciable au développement de la commune d’Aramon.

Quelques chiffres : - 28% (870 ha) du territoire communal est situé en zone inondable - 77% (213 ha) des zones urbaines (U) ou urbanisables (NA) sont en zone inondable

Dans ces conditions l’aménagement du territoire se fera dans les parties hautes de la commune. Le développement urbain devra être maîtrisé suivant une vision à long terme et répondant à une demande diversifiée de logements.

Avant les inondations de 2002, le rythme moyen des constructions enregistrées était de 20 logements par an avec une capacité d’absorption annuelle comprise entre 20 et 30 constructions, les aramonais représentant plus de 50% des acquéreurs.

L’analyse du marché local fait apparaître une prédominance de logements individuels construits sur de grandes parcelles sans cohérence urbaine ni préoccupations de la consommation d’espace. Cet habitat diffus, peu homogène dans son ensemble, nuit à l’image du village.

Actuellement, la commune d’Aramon connaît un nouveau phénomène liée à la hausse importante des prix de l’immobilier et à la rareté du foncier : la demande s’oriente de plus en plus vers le secteur locatif.

Par ailleurs, la ville subit directement l’influence d’Avignon dont les revenus modestes s’orientent de plus en plus vers un habitat collectif plus ou moins éloigné de sa métropole.

En ce qui concerne le logement social d’Aramon, il représente près de 20% du parc de logements. Les demandes au service social de la mairie de logements sociaux ou de logements intermédiaires proviennent de 2 typologies de personnes : essentiellement les jeunes ainsi que les personnes seules. Ce constat est confirmé par la croissance des foyers monoparentaux, phénomène social touchant l’ensemble du territoire français.


L’actuelle opération d’ensemble dédié à l’habitat sous la forme de ZAC prendra en compte l’ensemble de ces préoccupations en proposant :

• des logements locatifs répartis dans de petites unités de collectif (type R+2), représentant environ 30% de la demande,

• des logements en accession en individuel groupé (type maison de ville) s’adressant à des ménages ne pouvant pas accéder aujourd’hui à la propriété et représentant environ 50% de la demande,

• des logements en accession en individuel simple répartis sur de plus grandes parcelles s’adressant à des ménages dont les revenus permettent aujourd’hui d’accéder à la propriété mais à des conditions indécentes (endettement supérieur à 30 années …) et représentant environ un peu plus de 20% de la demande,

• enfin, l’étude de marché réalisée a pu identifier les besoins à satisfaire en terme d’hébergements à vocation hôtelière permettant par la même occasion de diversifier l’économie aramonaise.

4.3. L’économie : ■ L’industrie : principal employeur de la commune :

Si en nombre d’entreprises installées, les services et commerces peuvent sembler prédominants, en nombre d’emplois, c’est bien l’industrie qui génère l’activité la plus importante, grâce à 3 entreprises majeures (Sanofi, Expansia et Rijk Zwaan France). Ces entreprises sont à l’origine de l’explosion démographique qu’a pu connaître la commune ces 20 dernières années.

La branche d’activité qui emploie le moins de personnes est celle concernant les services à la personne.

Nombre d'emplois par secteurs d'activités sur Aramon - données CCI Gard 2005

6% 6%

87%

1%

commerces

services

industrie

construction

Nombre d’emplois par secteur d’activités sur Aramon. Si le nombre de commerces de proximité et de services peuvent sembler cohérent par rapport à la population, il existe des manques certains, comme par exemple : une laverie, magasin de vêtement et chaussures, commerce d’équipement du foyer, une auberge de jeunesse, un laboratoire d’analyses médicales, un bouche/traiteur, une librairie/papeterie….


■ Le tourisme : Avec seulement :

- 1 hôtel (10 chambres), - 5 meublés touristiques (chambres et appartements), - 2 gîtes (de 4 personnes), - 3 restaurants et 4 bars,

La commune présente une insuffisance des structures d’hébergement touristique alors que la saison estivale s’étale de juin à septembre. 4.4. Le tissu associatif : ■ Un système associatif dynamique, une vie culturelle dynamique : des atouts pour la

commune :

Le tissu associatif d’Aramon est important et diversifié, synonyme d’une activité soutenue sur la commune et d’une implication des habitants dans l’animation et la vie de leur cité.

Ce dynamisme est fondamental, car il contribue à l’attractivité d’Aramon et donne une qualité de vie essentielle et importante, notamment à l’heure où l’on parle des problèmes sociaux des villes, avec un cloisonnement de plus en plus marqué entre les gens.

Une soixantaine d’associations (sportives, cynégétiques, halieutiques, socioculturelles) gère et anime ces différentes activités. Les équipements destinés aux associations sont en centre ville : le projet d’une Maison des Associations va être réalisé au lieu et place de l’ancienne maison de retraite (ouest d’Aramon). 4.5. Cadre Urbain : ■ Contexte historique :

Ancienne implantation romaine, la commune d’Aramon s’est développée au moyen age à l’intérieur d’une enceinte fortifiée jouxtant le lit du Rhône. La seconde phase du développement urbain au cours des 17ème et 18ème siècle s’est effectuée selon un axe ouest/est.

Après une phase de stagnation, l’industrialisation des années 60 a induit un fort développement sous forme de lotissements (au nord, nord ouest) et d’habitats collectifs (principalement HLM au nord-est). Cette urbanisation s’est accompagnée d’un programme d’équipements et services au sud. ■ Composition urbaine :

Aramon a une forme urbaine traditionnelle, avec un centre ville ancien (centre historique), en grande partie rénové et réhabilité, et une zone « périphérique » en partie pavillonnaire, avec quelques immeubles (dont des logements sociaux).

Les éléments forts de la commune sont, d’une part la présence du Château (mais qui est privé) et d’autre part son patrimoine architectural intéressant de type renaissance, du centre historique, qui donnent une image attractive certaine mais peu exploitée.

Le noyau villageois concentre la majorité des commerces, services et équipements publics de la commune.

Par comparaison, Aramon est restée une ville « active », et non pas une ville « dortoir », ce qui est le cas pour Montfrin par exemple, qui a connu l’arrivée d’une population nouvelle travaillant dans l’agglomération avignonnaise mais participant peu ou moins à la vie de la commune.


Le patrimoine culturel de la ville est composé en particulier des éléments suivants :

- Château fortif : Château XVII, vestige fortif, - Culturel Religieux : église romane, vestige couvent XVII, - Civil : hôtels XVI-XVII (Posquières, Laudun, Choisity), ancienne halle, hôtel Dieu, - Forme urbaine : noyau médiéval, - Espace public : cours XVII (planet), axe historique (Pitiot), - Paysager : parc du Château, anciens quais du Rhône.

Exemples du patrimoine culturel du village d’Aramon. ■ Déplacement urbain :

La commune d’Aramon est située à mi-chemin entre Avignon et Beaucaire, avec des distances particulièrement courtes avec les grands pôles économiques et d’emploi que constituent Avignon, Les Angles, Beaucaire,Tarascon.

Ces paramètres viennent renforcer l’attractivité de la commune, notamment au regard des pôles économiques et des pôles d’emploi proches.

Les temps de trajet domicile – travail étant faibles, la population active travaillant sur ces grands pôles pourra facilement rechercher un logement dans la commune d’Aramon.

Cette accessibilité est renforcée par une circulation relativement fluide, avec des axes peu empruntés par les poids lourds, rendant les temps de trajets courts.

Le devenir d’Aramon sera obligatoirement concerné par le développement des grandes zones commerciales du grand Avignon, qui représentent un enjeu important sachant qu’elles tendent également à devenir des zones de loisirs (multiplexes, équipements ludiques, fréquentation forte en fin de semaine).

C’est ainsi qu’est d’ores et déjà perceptible sur le territoire d’Aramon l’influence économique très forte d’Avignon avec ses conséquences inéluctables liées à l’étalement urbain ainsi qu’à l’augmentation des déplacements générés.

Ceci sera d’autant plus vrai avec le développement actuel du pôle tertiaire de Courtine (gare TGV au sud d’Avignon).

Les conditions de déplacements vers le sud devraient être largement facilitées par le projet lié à l’amélioration des liaisons routières entre les deux rives de la Durance : la mise en œuvre de la LEO.


L’accessibilité des communes du sud de l’agglomération sera renforcée, et les communes comme Aramon seront exposées au phénomène de périurbanisation d’Avignon. La population active recherchera des sites accessibles tant en terme de déplacements que de prix et de disponibilité en matière d’immobilier.

A l’échelle de la commune d’Aramon et concernant les différents modes de transports pratiqués on constate une nette prédominance de l’utilisation de la voiture avec une part encourageante de la marche à pied. • Tableau présentant les différents modes de transport :

Modes de Transports

1999 Actifs ayant un emploi

Nombre Part Ensemble 1 494 100,0% Pas de transport 44 2.9% Marche à pied 92 6.2% Un seul mode de transport : 1 286 86.1%

- deux roues 52 3.5% - voiture particulière 1 230 82.3% - transport en commun 4 0.3%

Plusieurs modes de transport 72 4.8% La commune d’Aramon n’est actuellement desservie par aucune ligne SNCF en ce qui concerne le déplacement des personnes et deux lignes de bus s’arrêtent :

- Une ligne de ramassage scolaire relie Nîmes à Aramon avec un départ par jour le matin en semaine (du lundi au vendredi). Cette ligne est desservie par la Coopérative des Autocaristes Réunis dans le Gard.

- Les « rapide du sud est » desservent quatre fois par jour la ville Aramon via la ligne n°39 Avignon-Beaucaire

En ce qui concerne le stationnement le tissu urbain relativement dense d’Aramon ne permet pas d’effectuer un stationnement de proximité ;

Il est à noter toutefois qu’un nouveau parking vient d’être réalisé à proximité du centre. 4.6. Les équipements :

4.6.1. Généralités :

Localisation des principaux équipements structurants d’Aramon : • Les équipements sportifs municipaux sont près des rives du Rhône, et accueillent déjà tous les

scolaires et les associations ; • Les commerces et services sont principalement dans le centre ancien. • Les équipements destinés aux associations sont en centre ville : le projet de Maison des

Associations va être réalisé à la place de l’ancienne maison de retraite (ouest d’Aramon). • En l’état, les établissements scolaires peuvent accueillir une classe de maternelle ainsi qu’une

classe primaire supplémentaire. • Les ateliers municipaux, inondés pourraient être délocalisés.


Localisation des principaux équipements de la commune. 4.6.2. Equipements publics :

Dans le but de répondre aux besoins de la population, la commune s’est dotée d’un ensemble d’équipements publics aux vocations multiples : ■ Equipements administratifs et divers :

La commune d’Aramon dispose : - d’une mairie, - d’une gendarmerie, - d’un bureau de poste, - d’une perception, - d’un office de tourisme, - d’une église (dont la façade est classée), - de deux cimetières

■ Equipements scolaires :

L’enseignement scolaire est dispensé par l’école publique. La scolarisation s’étend de la petite enfance au collège :

• Deux écoles maternelles : - village : 2 classes pour un effectif de : 51 élèves - Paluns : 4 classes pour un effectif de : 92 élèves.

• Deux écoles primaires : - F. Rabelais : 6 classes pour un effectif de : 147 élèves, - Paluns : 5 classes pour un effectif de : 115 élèves.

• Un collège de 500 places.

�� Equipements publics sportifs / loisirs

�� Equipements associa tifs �� Pôle économique majeur �� Etablissements scolaires �� Commerces, services,

administration

Zone d’étude


■ Equipements sportifs et de loisirs :

La commune dispose : - d’un complexe sportif (stade, tennis, halle de sport, etc…) - d’un stade de football (1ha) et de deux stades d’entraînement, - d’une arène, - d’une bibliothèque, - d’une salle d’exposition.

Les équipements sportifs municipaux sont situés près des rives du Rhône, et accueillent déjà tous les scolaires et les associations.

4.6.3 Equipements commerciaux, services et transport : ■ Equipements commerciaux :

Les commerces se concentrent dans au niveau du centre historique. Les services de proximité (superettes, banques, pharmacies, boulangeries, coiffeurs etc…) représentent l’ensemble de ces activités commerciales.

La structure commerciale est correctement dimensionnée par rapport au nombre d’habitants, mais elle est relativement peu « moderne », avec des commerces de petite taille (< 50m²), des locaux d’aspects extérieurs anciens (enseignes peu attractives, signalétique peu recherchée et attirante).

Les équipements commerciaux les plus proches de type hypermarché et galerie marchande se situent à Avignon. ■ Equipements de transport :

La commune d’Aramon dispose d’une gare ferroviaire de marchandise dont la ligne passe à travers le village le long de la D2.

5. VOCATION ET UTILISATION DU SOL :

5.1. Mode d’utilisation du sol :

La zone des Rompudes est en partie mitée par des habitations. Le périmètre de la ZAC s’attache à intégrer uniquement les terrains non occupés.

Le site des Rompudes prend place au nord est du village d’Aramon. Il s’insère en surplomb d’un plateau rocheux offrant des vues dégagées sur le Rhône au contact de structures urbaines dans un espace composé de végétation type méso méditerranéenne caractérisée par des formations de garrigue à chêne kermès.

La proximité du village ainsi qu’un positionnement aux franges des zones urbanisés en fait un secteur très anthropisé.

Le site est actuellement marqué par des espaces naturels reposant en partie sur des friches agricoles. Le relief caractéristique du site est recouvert par des végétations au caractère accentué et relativement opposé :

- les crêtes présentent des pelouses rases et apparaissent dénudées, - les vallons, au contraire, montrent une végétation forestière luxuriante.

5.2. Le foncier :

Le périmètre de la ZAC des Rompudes couvre une assiette foncière d’environ 10, 8 hectares. Les parcelles cadastrales comprises dans le périmètre sont présentées sur la carte suivante.

On recense 84 parcelles pour 34 propriétaires

Les terrains appartiennent dans leur grande majorité à des propriétaires privés sauf pour les parcelles suivantes 2526, 2523, 1761, 2239, 1756 qui appartiennent à la commune d’Aramon.


Répartition foncière sur la zone d’étude.


5.3. Les documents d’urbanisme : ■ Schéma de cohérence territoriale : Institué par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000 en remplacement de l’ancien Schéma Directeur, le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) vise principalement à harmoniser les politiques d’urbanisme à l’échelle des agglomérations. Document de planification, le Schéma de COhérence Territoriale définit pour 10 à 20 ans, les grandes orientations d’aménagement du territoire communautaire. Il fixe les limites entre, d’une part, les espaces urbains ou voués à l’urbanisation et, d’autre part, les espaces naturels et agricoles. Il organise, dans l’espace et dans le temps, les conditions du développement durable du territoire. Il encadre et met en cohérence l’ensemble des documents de planification d’échelle communautaire : le Plan de déplacements Urbains (PDU) , le Programme Local de l’Habitat (PLH), et le Schéma Directeur d’Assainissement (SDA). Il encadre et met en cohérence également les documents d’urbanisme d’échelle communale : les Plans Locaux d’urbanisme (PLU) et les Zones d’Aménagement Concerté (ZAC). La communauté de commune de Pont du Gard à laquelle la commune d’Aramon appartient fait partie du SCOT Uzège Pont du Gard dont le périmètre a été arrêté le 12 juin 2003. ■ Plan d’Occupation des Sols : Le plan d’occupation des Sols de la commune d’Aramon a été prescrit, originellement le 5 mai 1978. Conduit avec le concours des services de l’état (DDE du Gard) il a été publié le 8 décembre 1983 et approuvé le 14 septembre 1984. Depuis cette date, le document d’urbanisme a fait l’objet de 2 révisions, 4 modifications et quatre révisions partielles.

• La première révision, prescrite le 25 mai 1985 a été approuvée le 27 juin 1986. Deux modifications ont ensuite été apportées et approuvées le 29.10.87 et le 20.07.89.

• La deuxième révision a été prescrite le 29 novembre 1991 et approuvée le 17 mai 1995. Au cours de l’année 1996 cinq mises à jour ont été apportées.

• Les révisions partielles : - Une première révision partielle a été engagée concomitamment en 1999 (pour permettre la

réalisation d’un projet intercommunal correspondant à une déchetterie et un dépôt d’inertes) elle a été approuvée le 19 octobre 2000.

- Une deuxième révision partielle a été engagée en décembre 2002 (pour permettre l’extension d’un établissement industriel pharmaceutique), elle a été approuvé le 13 mars 2003.

- En 2003 une modification a été approuvée le 27.11.2003 (elle portait sur divers articles du règlement : UC – NC – 2NA (secteur 2NAa) et sur le zonage : (création d’un secteur 2NAb et modification du périmètre du secteur 2NAa).

- En 2004 une nouvelle modification a été apportée et approuvée le 8 juillet 2004 (elle portait sur le règlement de la zone UC).

- Une troisième révision simplifiée (engagée en janvier 2005) est en cours d’approbation pour permettre la délocalisation de la maison de retraite (inondée en 2002).

- Une quatrième révision simplifiée (engagée en février 2005) est en cours d’approbation pour permettre la création de la ZAC.


5.3.1. Règlement actuel de la zone du projet : Le territoire communal est divisé en zones urbaines et en zones naturelles. Le règlement du POS impose des conditions ou interdictions, principalement liées à l’occupation et à l’utilisation du sol. Le périmètre d’étude de la future ZAC englobe trois zones du POS approuvé : UC, UCa et ND.

Plan d’Occupation du Sol en vigueur. Compte tenu de la nature du projet et de la procédure mise en œuvre pour sa réalisation, l’urbanisation du secteur des Rompudes est soumise à la révision du POS de la commune.


5.3.2. Servitudes et emplacements réservés :

■ Servitudes :

Le Plan d’Occupation des Sols définit plusieurs servitudes d’utilité publique qui affectent l’utilisation du sol de la ZAC :

• Servitude de protection des monuments historiques (AC1) : Le secteur d’étude est concerné par le classement en site inscrit du château ainsi que de la chapelle de la commune au titre de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques, dont la législation demande de soumettre les travaux à un régime de déclaration préalable.

• Servitude relative à l’établissement des canalisations électriques (alimentation générale et

distribution publique) (I4) : Le site est traversé par une ligne électrique de 2X400 kv

• Servitude archéologique :

Le service Régional de l’Archéologie indique dans un courrier du 8 avril 2005, en application de la loi n° 2001 – 44 du 17 janvier 2001, qu’aucune pr escription archéologique ne sera édictée sur l’opération.

■ Emplacement réservé :

Le site n’est touché par aucun emplacement réservé. ■ Espaces boisés classés :

Aucun espace boisé classé n’est recensé dans le périmètre de la ZAC des Rompudes.

6. EQUIPEMENTS DIVERS :

6.1. Réseaux viaires : ■ La desserte locale : La commune d’Aramon est reliée à Avignon et à Beaucaire par la route départementale n° 2 située en rive droite du Rhône. Le pont d’Aramon qui franchit le Rhône pour rejoindre Barbentane permet d’accéder en rive gauche du Rhône à la route départemental n° 35 de Tarascon à la route nationale 570 au Sud d’ Avignon. Diverses routes départementales sinueuses et mal calibrées assurent la liaison Aramon-Fournès, Aramon-Montfrin, Aramon-Domazan dans un secteur de plaines et collines compris entre le Gardon et la rive gauche du Rhône mais ce secteur n’a jamais fait l’objet d’améliorations conséquentes du réseau de la voirie départementale, ainsi la liaison Aramon-échangeur de l’autoroute A9 de Remoulins-Fournès est inadaptée au trafic des poids lourds qui l’empruntent. La commune est traversée par :

• la route départementale2, qui relie à Avignon au Nord et Beaucaire au Sud, • la route départementale19, qui relie à Théziers à l’Ouest et Barbentane à l’est, • la route départementale 126, qui relie à Montfrin, • la route départementale 235, qui rejoint la RN. 100 par Domazan, • la voie ferrée Nîmes-Le Teil, • la voie TGV Méditerranée.


■ La desserte du secteur des Rompudes :

Il existe actuellement deux accès principaux au secteur d’études. - L’un par le chemin de la Croix de Gabure (depuis la route de Théziers) qui franchit la voie ferrée

en passage supérieur ; l’ouvrage de franchissement a une plate-forme étroite qui ne permet guère le croisement des véhicules.

- L’autre par un passage inférieur sous la voie ferrée relie l’avenue des Tennis qui distribue le chemin de Sainte Suzanne et rejoint le chemin de la Croix de Gabure. Ce passage inférieur ne permet pas le croisement des véhicules.

L’aménagement des voies de desserte des parcelles bâties du secteur a été réalisé au coup par coup généralement en élargissant plus ou moins bien des chemins ruraux existants.

Il n’existe pas actuellement de liaisons viaires entre la partie centrale de la zone et le secteur Est (chemin de Sainte Suzanne) ou le secteur Ouest (chemin de la Plane d’Oume).

La partie centrale est parcourue d’anciennes traces de chemins muletiers laissés à l’abandon et encore pratiqués par quelques randonneurs ou chasseurs.

L’urbanisation diffuse de ce secteur n’a pas permis d’établir des voies de desserte et de communication correctement reliées et calibrées

Le réseau viaire est composé d’antennes, seule, l’avenue des Tennis assure une liaison Est Ouest parallèle à la voie ferrée. 6.2. Réseau d’alimentation en eau potable :

L’alimentation en eau potable est assurée par affermage par la Compagnie Générale des Eaux.

La commune d’Aramon dispose de deux réservoirs (un réservoir bas service utilisé en bâche de reprise pour alimenter un réservoir haut service de 2000 m3).

Les problèmes d’alimentation en eau potable de l’ensemble de la commune d’Aramon se résument à un mauvais rendement du réseau de distribution (rendement de 60 % seulement) pour lequel la commune a entrepris un vaste programme de dépistage des fuites sur le réseau de distribution ou de rénovation des réseaux existants ainsi qu’à un risque d’insuffisance du débit de captage en période estivale pour lequel la commune a prévu de réaliser à court terme un troisième puit de forage qui palliera ce risque de la ressource en eau.

La qualité de l’eau distribuée est très satisfaisante car l’aquifère du Rhône est peu pollué par les nitrates.

Le réseau de distribution existant sur le site de la ZAC est en diamètre nominal 150 mm et 125 mm ; il assure la distribution des usagers et la défense incendie. Une partie du réseau est raccordée au haut service (secteur ouest) et l’autre partie en bas service (secteur est) ;

Il s’agit d’un réseau en antennes qui induit des pertes de charges importantes et ne permet pas de sécuriser la distribution comme l’assurerait un réseau maillé.

La réserve incendie est répartie entre le réseau haut service et le réseau bas service. 6.3. Réseau d’assainissement d’eaux usées :

Actuellement, la commune dispose d’un réseau de collecte des eaux usées géré par affermage par la Compagnie Générale des Eaux. Ce réseau est de type pseudo séparatif pour la partie agglomérée et séparatif pour les écarts. La station d’épuration, de type boues actives moyenne charge, est d’une capacité de 4000E/H. Elle est située quartier des Arènes, la Commune a en projet son déplacement.

La commune d’Aramon va réaliser une nouvelle station d’épuration de 4500 équivalents habitants qui permettra un traitement aux normes européennes des eaux usées de la commune. Cette station d’épuration sera opérationnelle en 2006.

Le traitement des eaux industrielles des usines d’Aramon est assuré en totalité par les industriels sous surveillance de la DRIRE.

Le réseau d’assainissement des eaux usées du secteur d’études est en diamètre 200 mm ; il collecte les villas récentes qui se sont construites au chemin Sainte Suzanne et au lotissement communal Les Rompudes. Ce réseau ne nécessite pas de réhabilitation.


6.4. Réseau d’eau pluviale :

S’agissant d’un secteur de garrigues qui s’est fortement urbanisé au gré des opportunités foncières, le réseau des eaux pluviales se résume aux écoulements dans les Talwegs naturels (voir également chapitre précédent sur les eaux de surface).

Les eaux ruisselées rejoignent la voie ferrée qu’elles traversent par les passages inférieurs existants et par un collecteur de diamètre 800 mm situé à l’Est du secteur d’études. 6.5. Réseaux EDF :

L’énergie électrique du secteur d’étude est transportée par un réseau moyenne tension aérien, puis distribuée par un réseau basse tension essentiellement aérien (sauf sous le chemin de la plane d’Oume où le réseau de distribution a été enfoui dans le cadre de la réalisation du lotissement communal des Rompudes).

La commune d’Aramon est en régime urbain avec application des « tickets bleus collectifs ».

La commune a également mis en place un réseau d’éclairage public le long des voies aménagées. 6.6. Réseaux gaz :

L’énergie Gaz est présente sur le site notamment depuis le chemin des Oliviers jusqu’au chemin de la Croix de Gabure et au chemin de la Plane d’Oume où un réseau enterré en Pehd 50/90 distribue les villas.

Il n’y a pas de réseau gaz sous le chemin de Sainte Suzanne. 6.7. France Télécom :

Le réseau de distribution de télécommunications est assuré par France Télécom.

La quasi totalité du réseau de distribution du secteur d’études a été réalisé en souterrain avec un génie civil comprenant 2 fourreaux diamètre 60 mm et 2 fourreaux diamètre 45 mm sous le chemin des Oliviers, sous le chemin de la Croix de Gabure et sous la partie basse du chemin de Sainte Suzanne ; enfin avec un génie civil comprenant 4 fourreaux diamètre 45 mm le réseau existe également sous le chemin de l’Oume.

Le réseau de distribution est en aérien en partie haute du chemin de Sainte Suzanne.

7. COMMODITES DE VOISINAGES : 7.1. Odeurs :

Il n’existe pas sur le site d’études des élevages ou des productions agricoles susceptibles de provoquer des odeurs nauséabondes.

Il y a au contraire sur le site la permanence des plantes de garrigues (thym, arbres à térébenthines ….) qui émanent une odeur agréable.

La seule source d’odeurs décelée sur Aramon provient des industries chimiques de la commune mais celles-ci sont infimes et non nuisantes pour la santé.


7.2. Déchets :

La commune adhère au SICTOM de Villeneuve lès Avignon. La collecte, 3 fois par semaine, est assurée par la société ONYX.

Il existe également un service de ramassage des objets encombrants le mercredi, assuré par les Services Techniques Municipaux et une collecte spécifique du verre par conteneurs destinés au recyclage.

Il n’y a pas de décharge autorisée à proximité du site, ni de traitement de boues ou de compost.

Le seul dépôt de produits de démolition de bâtiment observé sur le site se situe en bout de l’impasse existante raccordée au chemin de Sainte Suzanne à l’aval du périmètre de la ZAC.

Chaque foyer produit des « ordures ménagères » avec obligation d’un tri sélectif du verre, du papier et des matières plastiques qui ne sont pas collectées mais apportées par le particulier dans les containers spécifiques à chaque produit.

Les autres produits sont collectés par le ramassage des ordures ménagères, chaque foyer payant la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. 7.3. Emissions lumineuses :

Il n’y a aucune source d’émissions lumineuses notable sur le site sinon l’éclairage public des voies existantes.

Sur la commune d’Aramon, les émissions lumineuses existantes sont de faible amplitude ; elles sont dues à l’éclairage public, au balisage nocturne des pylônes très haute tension et de la cheminée de la centrale thermique d’EDF.

Aucune de ces sources lumineuses ne sont nuisantes pour les aramonais. 7.4. Le trafic : ■ Trafic routier : Les comptages de l’état initial de la zone ont été réalisés le 13 septembre par beau temps aux heures de pointe du matin et du soir (plage horaire 7 H 30 / 9 H00 et 17 H 0 / 18 H 30). Les données présentées sont redressées sur une heure. Les comptages ont été réalisés sur les trois carrefours suivants : - carrefour1 : entre l’avenue du tennis, le tunnel SNCF et le chemin Saint Suzanne. - carrefour2 : entre le chemin de la croix de Gabure et l’Avenue du Tennis - Carrefour 3 : entre le chemin de la valorière, le chemin de la plaine d’Oume et le chemin de la

Croix de gabure On a pu constater que les trafics actuels sont très faibles, tous inférieurs à 100 uvp/h.


Localisation des points de comptage 7.5. Caractérisation de l’ambiance sonore : ■ Les sensibilités locales :

Il existe 3 voiries classées à proximité du périmètre de ZAC, décrites ci-dessous pour les 3 plus proches :

- La RD2 classée en catégorie 3, qui écoule environ 8 000 véhicules par jour au Sud, - La voie SNCF classée en catégorie 1, qui écoule un trafic fret important en particulier sur la

période nocturne au Sud, - La voie TGV classée en catégorie 2, à grande distance au Nord

La largeur des secteurs affectés par le bruit est de 100 mètres en catégorie3, 250 mètres en catégorie 2 et 300 mètres en catégorie 1. Le périmètre de ZAC se situe en limite du secteur affecté par le bruit de la voie SNCF et n’est pas concerné par les 2 autres secteurs.

1

2

3

ZAC


SNC

RD2

ZAC

Localisation des principales sensibilités locales en terme de bruit. ■ Campagne de mesures acoustiques in situ et simulation :

Les mesures acoustiques sont effectuées conformément à la norme NFS 31085 relative à la caractérisation du bruit routier. Le matériel utilisé pour les mesures de 24 heures est homologué de classe 1.

Afin d'obtenir une bonne représentativité des mesures dans le temps, trois enregistrements de 24 heures ont été répartis sur le site. Ces points de mesure appelés "points fixes" sont notés PF1, PF2 et PF3.

Les mesures ont été réalisées du jeudi 7 juillet au vendredi 8 juillet 2005.

Les niveaux sonores sur le site sont principalement générés par les activités habitantes et les cigales. Les circulations routières et ferroviaires décrites précédemment n’affectent que peu les niveaux sonores sur la zone d’étude.

Le plan, ci après, indique la position et les résultats de mesure pour chaque point.

Les conditions météorologiques durant la majeure partie de la période de mesure ont été conformes aux valeurs admises avec un ciel dégagé et un vent de secteur Nord entre 1 à 5 m/s. Sur la période de mesures, on a considéré que les conditions de circulation sur l’ensemble des voiries routières étaient représentatives d’une situation normale. En revanche, le trafic sur la voie SNCF était réduit à cause de travaux sur les voies.


N

0 250m

66,0 36,5 PF2

56,5 50,5 PF1

51,0 34,0 PF3

SNCF

RD 2

Localisation des trois points de mesures indiquant le L AEq (6H-22H) et le L AEq (22H-6H). ■ Résultat et analyse des mesures :

Les résultats correspondent à une mesure de bruit global, c'est-à-dire toutes sources de bruit confondues, dont on a extrait les rares bruits parasites (aboiements de chiens, cloches ….) par codage numérique et analyse des signaux enregistrés.

Résultats de mesures aux points fixes

Le PF1 est situé en étage élevé d’un immeuble en position dominante vis à vis des voies SNCF qui constituent avec les cigales la principale source de bruit. La RD n’était pas audible lors de la campagne de mesures. Le niveau global mesuré est de 56.5 dB(A) de jour.

Les passages de trains occasionnent des émergences sonores de l’ordre de 70 dB(A) sur quelques secondes. Le trafic étant réduit lors de la campagne de mesures suite à travaux (11 passages de trains le jour et 8 la nuit), la contribution ferroviaire de 48 dB(A) mesurée de jour comme de nuit est inférieure au niveau habituel qui sera estimé pour la suite de l’étude sur la base du classement sonore des voies.

D’autre part le vent du Nord dominant sur cette région et présent durant les mesures a tendance à limiter la propagation du bruit vers le périmètre d’étude.

Le PF2 est soumis essentiellement au bruit des cigales (dans un arbre proche de l’habitation) de 10 heures du matin à 17 heures environ. Sinon le résiduel estimé est de l’ordre de 55 dB(A) le jour.

Le PF3 est lui aussi soumis au bruit des cigales mais à distance avec 51 dB(A) mesurés sur la période diurne.

La nuit, les niveaux sont très faibles aux PF2 et PF3 de l’ordre de 35 dB(A), attestant du très grand calme nocturne de la zone, alors qu’au PF1 la contribution ferroviaire rehausse le niveau sonore à 50,5 dB(A), avec des émergences ferroviaires très sensibles sur un bruit de fond à 35 dB(A).


On peut considérer que l'ensemble de la zone est situé à l’écart d’infrastructures de transport routier importantes (voiries de desserte des lotissements souvent en cul de sac) et que seules les nuisances ferroviaires perturbent le fond sonore par des émergences très sensibles la nuit sur la bordure Sud du périmètre de ZAC en position dominante vis à vis des voies. Ailleurs il n’y a pas d’émergences grâce à l’effet d’atténuation du sol, renforcé par un vent dominant de Nord. Par vent du Sud, les émergences peuvent être plus sensibles.

Sinon, les cigales sont très présentes l’été durant la journée particulièrement sur l’habitat proche des arbres où elles peuvent engendrer un niveau sonore élevé. Leur chant est sensible sur toute la zone dans le fond sonore général sur les heures chaudes de la journée.

Le jour, le niveau sonore est de l’ordre de 50 dB(A) en cœur de zone en contribution des bruits de la nature essentiellement, et la nuit il chute à 35 dB(A), attestant du grand calme nocturne de la zone. 7.6. La qualité de l’air :

La vallée du Rhône constitue un site sensible à la pollution de l’air à l’ozone en période de forte chaleur lorsque le vent du Nord (mistral) ne permet pas de ventiler le couloir Rhôdanien.

Des mesures de dioxyde de souffre, de dioxyde d’azote et d’ozone sont régulièrement assurées par la société AIR Languedoc-Roussillon sur le site de Vallabrègues à proximité d’Aramon.

Les résultats sont publiés sur le site internet de AIR Languedoc-Roussillon.

On constate que le site de Vallabrègues est en matière d’Ozone comparable au site de Nîmes. Le seuil de recommandation de 180 mgr/m3 d’air est atteint en moyenne 10 jours par an ; celui d’alerte de 240 mgr/m3 d’air n’a pas été relevé sur Vallabrègues.

8. CADRE REGLEMENTAIRE :

■ Loi sur l’eau :

Le projet, par sa nature et son importance, nécessite la mise en place d’une procédure d’instruction au titre de la loi sur l’eau n°92-3 du 3 janvier 1992 e n application des décrets n°93-742 et 93-743 du 29 mars 1993, relatifs aux opérations soumises à autorisation ou à déclaration et à leur nomenclature.

Au titre de la police de l’eau, le projet d’urbanisation envisagé est soumis à autorisation.

Cette procédure, parallèle à l’élaboration du présent dossier, sera garante de la prise en compte de l’eau pris sous son terme générique intégrant les aspects quantitatifs, qualitatifs et les différents usages de la ressource. ■ Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Rhône Méditerranée Corse :

La zone de projet est située dans le bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Un SDAGE y est établi, le SDAGE Rhône-Méditerranée-Corse, par application de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, a été approuvé le 20 décembre 1996.

Il décrit de façon aussi exhaustive que possible l’état des lieux des bassins, afin d’élaborer un atlas décrivant l’ensemble des problèmes et des enjeux (qualité des eaux, ressources en eau, milieux aquatiques remarquables…).

Il fixe les orientations qui sont les suivantes : - poursuivre encore et toujours la lutte contre la pollution, - garantir une qualité d’eau à la hauteur des exigences des usagers, - réaffirmer l’importance stratégique et la fragilité des eaux souterraines, - mieux gérer avant d’investir, - respecter le fonctionnement naturel des milieux, - restaurer ou préserver les milieux aquatiques remarquables, - restaurer d’urgence les milieux particulièrement dégradés, - s’investir plus efficacement dans la gestion des risques, - penser la gestion de l’eau en terme d’aménagement du territoire, - renforcer la gestion locale et concertée.

Ces orientations fondamentales sont accompagnées de mesures opérationnelles d’ordre général ou territorial.


De ce fait, tout projet d’aménagement situé sur le bassin doit être compatible avec les orientations du SDAGE. Il définit les règles d’encadrement pour l’élaboration ultérieure des Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) au niveau des sous-bassins. Dans le cadre des opérations de lotissements, le SDAGE préconise de prendre en compte les dispositions ci-dessous :

- Réduire les débits solides des affluents en diminuant les apports des sédiments du bassin versant et des rivières.

- Réduire les rejets polluants.

- Mise au niveau des normes C.E. des stations d’épuration urbaines du bassin versant et traitement de l’azote et du phosphore dans les zones classées sensibles à l’eutrophisation (directive C.E.) ou rejet direct en mer.

- Limitation des flux diffus d’origine agricole notamment par le développement d’actions de sensibilisation et d’information sur la fertilisation raisonnée.

- Complément de dépollution des activités agro-alimentaires (caves et industries),

- Dans les zones de production de coquillages, qui feront l’objet d’un reclassement de salubrité (directive CE 15.07.1991), prise en compte des rejets ponctuels et diffus sur le plan microbiologique et toxique. La même démarche est à promouvoir dans les secteurs ou se pratique la baignade.

■ Protection incendie :

Suite à la réunion des personnes publiques associées qui s'est déroulée en Mairie le 8 septembre 2005, le représentant de la Direction Départementale de Agriculture et de la Forêt a demandé que, dans le cadre de la protection des espaces construits limitrophes de zone naturelle boisée, soit traitée l'interface habitat – forêt. A cette fin est instaurée une bande de protection d'une largeur de 50 m en périphérie de la Zone d'Aménagement Concerté en contact avec les espaces naturels, principalement sur la face Nord de son périmètre. Cet espace, qualifié de coupure de combustible, destinée à limiter les effets de feu, sera traité suivant les indications des Services Départementaux d'Incendie et de Secours. Cette coupure sera parcourue sur son emprise par une piste permettant un accès aisé depuis les voies de desserte de la zone.

Carte de protection incendie : bande de protection d'une largeur de 50 m en périphérie de la Zone d'Aménagement Concerté en contact avec les espaces naturels.


DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DES EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS TEMPORAIRES ET PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE


DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DES EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS TEMPORAIRES ET PERMANENTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE :

1. EFFETS DU CHANTIER :

1.1. Généralités sur les incidences de la phase chantier :

La phase de travaux est une période transitoire, source de nuisance dans la vie d’un quartier, mais limitée dans le temps et dans l’espace, les effets s’en trouvent tout autant réduits. 1.2. Déroulement des travaux :

La chronologie des travaux s’établira comme suit : • confortement des talus, • dévoiement des principaux réseaux et terrassements, • réalisation des différentes infrastructures, parois de soutènements du projet, • construction des différentes superstructures de bâtiments. • aménagements intérieurs et livraisons des bâtiments, • plantations et aménagements paysagers, • raccordement des différents réseaux définitifs et ouverture des voiries publiques,

1.3. Incidences prévisibles de la phase chantier :

1.3.1. Impacts sur le voisinage :

■ Envol de poussières : Les bâtiments localisés en bordure du site au sud du projet, sont soumis aux vents dominants du site. La phase de terrassement pourra être source d’envol de poussières lorsque ces vents souffleront. L’envol des poussières sera limité par le compactage des terres et l’arrosage régulier des pistes et des surfaces nivelées par temps sec, sans omettre de récupérer et de traiter les eaux de ruissellement chargées de particules, par tout moyen adéquat (bassin de stockage, de décantation, etc.) ■ Bruits des véhicules utilitaires, engins de terrassement et autres matériels de chantier : Le niveau sonore des véhicules utilitaires dont le poids total en charge dépasse 12 t et dont le moteur a une puissance égale ou supérieure à 200 CV, ne doit pas dépasser 88 dB (A). Or les niveaux sonores réellement enregistrés au passage de certains véhicules peuvent atteindre 95 dB(A), selon leur état de vieillissement, leur charge, les conditions de circulation et le revêtement de la voie. Conformément à l’arrêté du 11 avril 1972 , le niveau sonore des engins de chantier mesuré à 7 mètres ne doit pas excéder, selon la puissance des moteurs, des valeurs comprises entre 80 dB(A) et 90 dB(A). A titre d’exemple, le niveau de bruit résiduel d’un seul engin de terrassement sera compris entre 56 dB(A) et 66 dB(A) à 100 mètres de distance. Ces valeurs sont portées respectivement à 59 dB(A) et 69 dB(A) si deux engins travaillent ensemble. Afin de limiter le bruit engendré par les engins de chantier et de transport, des mesures d’ordre réglementaire et organisationnel seront mises en place. ■ Aspect visuel du chantier : La vision néfaste du chantier, avec ses bâtiments en préfabriqué et ses engins, sera très présente dans les premières semaines, puis s’estompera au fur et à mesure de l’avancement des travaux. ■ Vibrations : Parallèlement à la production de bruit, tous les engins de chantier ainsi que les camions de transport produiront des vibrations. Celles-ci pourront être perçues ponctuellement par les habitants riverains des itinéraires empruntés par les camions et engins de chantier (terrassement et approvisionnement).

Ces nuisances seront faibles, très ponctuelles et fortement limitées dans le temps. Elles ne nécessitent donc pas la mise en place de mesures environnementales spécifiques. ■ Odeurs : Les opérations de bitumage des chaussées seront une source temporaire d’odeurs. Ces nuisances faibles et limitées dans le temps ne nécessitent pas la mise en place de mesures environnementales spécifiques.


■ Gaz d’échappement : Les gaz d’échappements des engins de chantier sont également une source de nuisance, les entreprises soumissionnaires seront amenées à respecter strictement les normes d’émissions gazeuses en vigueur. Cependant, la faible production de gaz d’échappement et le faible impact qui en découle ne justifie pas la mise en œuvre de mesures réductrices ou compensatoires supplémentaires. ■ Déchets de chantier : La réalisation du projet sera à l’origine de la production de déchets spéciaux (résidus de soudures, câblages, huiles, etc.) et de déchets industriels banals (plastiques, métaux, bois, etc.).

Afin d’éviter l’éparpillement ou l’enfouissement de ces déchets avec les risques de pollution des sols et des eaux associées, des mesures seront proposées. ■ Circulation et risques d’accident : La période de terrassement et d’aménagement des réseaux divers constitue la phase générant le plus de modifications pour l’environnement et donc potentiellement le plus d’incidences. Cette remarque doit être cependant limitée par le fait qu’il s’agit de travaux affectant une opération exempte de milieux sensibles et d’habitations. La réalisation du projet de ZAC nécessitera, de nombreuses opérations techniques et de transport de matériaux. Afin de réduire au mieux les risques, des mesures d’ordre organisationnel sont proposées. Un plan d’installation de chantier détaillé, approuvé par le « coordonnateur Sécurité Prévention Santé » désigné sur l’opération précisera notamment les accès et les zones de stationnements propres au chantier. ■ Impact sur le milieu physique : Il existe un risque potentiel de contamination des eaux souterraines pendant la période de chantier. L’origine de la pollution peut provenir de l’activité du chantier lui-même mais également des engins de chantier : rejets d’eaux usées, pollution des sols et des eaux de ruissellement par les graisses et les hydrocarbures, en particulier pendant le remplissage des réservoirs et les travaux d’entretien des engins de chantier et des véhicules utilitaires. La conduite normale du chantier et le respect des règles de l’art sont de nature à éviter tout déversement susceptible de polluer le sous-sol. ■ Impact sur le milieu naturel : Le terrain naturel de la zone d’étude va être fortement remanié par les effets de remblaiements. De fait les incidences sur l’occupation des sols vont être importantes. L’analyse de l’état initial a déterminé la présence d’espèces d’intérêt écologique. Leur conservation passe par la préservation et l’entretien d’une partie de ces milieux. Les sites d’occupation de ces espèces seront pris en compte dans les phases de réalisation et de chantier afin de limiter les incidences sur le milieu naturel. ■ Impact sur le patrimoine archéologique : La Préfecture de Région indique, en date du 08 avril 2005, l’absence de prescription archéologique au niveau de la ZAC des Rompudes. Toutefois, il conviendra de rappeler au pétitionnaire que toute découverte fortuite de vestiges pouvant intéresser l’archéologie devra être déclarée sans délai au maire de la commune conformément à l’article L. 112-7 du Code de la construction et de l’habitation ainsi qu’à l’article 47 du décret n°2002-89 du 16 janvier 2002. ■ Impact sur les activités : Les incidences du chantier sur les activités proches du site, c'est-à-dire principalement des services de proximité seront positives du fait de la main d’œuvre locale et de leur propre besoin de services de proximité notamment au niveau de la restauration. ■ Impact économique :

La réalisation d’un chantier de grande ampleur, sur une durée relativement longue est source d’activités et de création d’emplois directs (entreprises du BTP) et indirects (services, restauration, etc.)


2. EFFETS LIES A L’IMPLANTATION ET AU FONCTIONNEMENT DE LA ZAC 2.1. Impact pédologique :

L’urbanisation crée des impacts irréversibles sur les sols de par la nécessité de créer des voies de desserte, de réseaux enfouis dans le sol, des plate-formes pour la réalisation des immeubles et des villas, des bassins de stockage des eaux, éventuellement des piscines.

Les mouvements de déblais et de remblais à réaliser modifie l’aspect en pente uniforme des terrains sans toutefois modifier fondamentalement le relief général du site et peuvent contribuer à l’érosion des sols.

La dislocation en profondeur des sols pour la réalisation de fouilles et de tranchées apporte une meilleure perméabilité des terrains mais les surfaces occupées par les chaussées, trottoirs, aires de stationnement, toitures, terrasses sont soustraites au régime forestier ou agricole originel.

La présence de l’homme accentue les risques de pollution des sols : hydrocarbures déversés involontairement, engrais et pesticides pour gazons et plantes.

Toutefois, il n’est pas noté de risques majeurs de pollution des sols en zone non inondable destinée à l’habitation. De plus, la nappe phréatique sur le site des Rompudes est très profonde (plusieurs dizaines de mètres) ; elle est donc mieux protégée des risques accidentels de pollution. Rappelons aussi, qu’il n’existe aucun captage d’eau potable sur le site. 2.2. Impact hydraulique : ■ Les eaux pluviales : L’urbanisation induit l’imperméabilisation d’une partie des terrains pour réaliser les chaussées, les accès aux parcelles, les aires de stationnement, les habitations, etc.

L’imperméabilisation accentue les volumes d’eaux ruisselés et accélère la vitesse des eaux de ruissellement sur les superficies imperméabilisées.

S’il n’est pris aucune mesure compensatrice, les risques d’inondation des propriétés situées à l’aval sont accrus et les risques de ruissellements torrentiels accentués avec parfois des conséquences dommageables aux personnes et aux biens.

Par contre, la perméabilité du sol est souvent augmentée par les interventions faites dans le creusement des tranchées et dans les mouvements de déblais remblais nécessaires à la constitution des plates-formes des habitations.

L’urbanisation du territoire de la ZAC des Rompudes induira des rejets liquides qu’il sera nécessaire de diriger vers des réseaux existants ou à mettre en place afin qu’ils soient normalement traités selon les normes environnementales en vigueur.

Concernant la zone d’aménagement, un ensemble de dispositifs seront mis en place tels que la réalisation de ressauts pour briser l’énergie de l’eau et en réduire la vitesse de propagation ainsi que la création de bassins de stockage et d’écrêtement des eaux pluviales L’ensemble de ces dispositions, permettra d’obtenir une capacité de traitement des eaux pluviales suffisantes.

La présence de l’homme en zone d’habitat permet un arrosage plus régulier des jardins et des espaces verts. Sauf périodes de grande sécheresse où sont interdits les arrosages, les apports d’eau dans le sol sont plus réguliers et évite la formation de « croûtes imperméables » en surface. ■ Les eaux usées domestiques : La majeure partie de l’eau consommée par les usagers de la ZAC sera rejetée sous forme d’eaux usées domestiques. D’après les études, la desserte de la Zone d’Aménagement Concerté peut aisément, au regard de la topographie, se connecter sur le réseau public. Le réseau des eaux usées, d’une section de 200 mm, ainsi que la future station d’épuration opérationnelle en 2006 (avant la mise en fonctionnement de la ZAC des Rompudes) disposent de capacités suffisantes pour traiter les rejets engendrés par la future ZAC. Toutefois la présence d’un seuil topographique nécessitera la mise en place d’une station de refoulement.


Par ailleurs, il sera mis en place un réseau d’assainissement séparatifs pour les eaux pluviales et pour les eaux usées qui permet d’éviter la pollution des sols par les déchets humains puisque les eaux vannes et les eaux ménagères sont collectées jusqu’à la station d’épuration des eaux usées et que les eaux pluviales sont gérées dans un système contrôlé de fossés à ciel ouvert et de bassins de stockage qui permet de restituer dans le sol les volumes d’eau nécessaires à l’alimentation des nappes sans pollution de celles-ci.

Schéma de collecte des eaux usées. 2.3. Impact sur le milieu naturel :

Le périmètre d’étude de la ZAC des Rompudes présente quelques sensibilités environnementales. La prise en compte conjuguée de l’habitat « pelouse » et des trois espèces animales protégées et intéressantes doit être intégrée au projet d’aménagement du site. Le Psammodrome d’Edwards et le Psammodrome Algire sont capables de coloniser des secteurs de pelouses récemment incendiées ou de trouver refuge dans des milieux ouverts. L’urbanisation des garrigues à chênes kermès et d’une partie du secteur incendié semble donc possible si des zones de pelouses à Brachypode rameux sont préservées à la périphérie du projet d’aménagement, ou reconstituées en ouvrant des zones de garrigue.


En revanche, la population de Proserpine du site des Rompudes ne peut se maintenir qui si le noyau vital des trois stations d’Aristoloche sur lequel se développe majoritairement le papillon est conservé. Le papillon subsistera tant que les aristoloches pourront pousser et tant que des milieux de garrigues ouvertes seront présents à proximité. Il est précisé ici que les stations d’Aristoche sont hors du périmètre de la ZAC.

La conservation d’une partie des éléments construits (capitelles, murets et clapas) et l’utilisation de la végétation naturelle du site en tant qu’élément intégrateur du projet de ZAC, seront déterminants pour une meilleure prise en compte des particularités environnementales du secteur des Rompudes. L’intégration dans le projet d’urbanisation, d’une analyse fine des éléments patrimoniaux existants localement sera garante de la préservation des caractéristiques paysagères, environnementales et culturelles du site. 2.4. Impact visuel et paysager :

Le caractère visuel et paysager du projet est une composante intégrée en amont des réflexions d’aménagement qui permet de mieux maîtriser les impacts visuels dus à la transformation du site actuel.

Dans ce cadre, une étude paysagère a été réalisée afin d’apporter une cohérence globale à l’aménagement du site de la ZAC des Rompudes, en intégrant les différents projets publics et privés.

Le projet est conçu de manière à structurer le paysage et le tissu urbain tout en créant des poches de respiration fortement plantées.

Les espaces bâtis s’articuleront de façon homogène et les espaces libres seront plantés afin de donner au quartier une image végétale forte dès ses premières réalisations. La composition paysagère se traduit à la fois dans la composition d’ensemble ainsi que dans la mise en place de principes opérationnels innovants, tant pour les espaces publics que pour les parties privatives.

Cette composante paysagère se décline notamment à travers l’aménagement des espaces publics : - traitement paysager du bassin de rétention des eaux pluviales - axes structurants plantés par des espèces méditerranéennes - espaces boisés de qualité conservés, - mail piétonnier souligné par des arbres d’ornement.

L’ensemble de ces structures d’aménagement donnera lieu à des perspectives nouvelles au regard de vues internes ou par rapport aux voies limitrophes.

La maîtrise globale de « l’entité » géographique, que constitue le périmètre d’étude, sera garante de l’harmonisation des aménagements et créera un site agréable pour l’habitat et les activités qui y seront implantées 2.5. Effets sur la socio-économie : 2.5.1. Sur la dynamique communale ■ Démographie :

La réalisation de cette ZAC va permettre la construction d’environ 120 à 130 logements au total représentant 300 à 400 habitants supplémentaires à l’échelle de la commune d’ici les 8 à 10 prochaines années. Compte tenu des faibles capacités constructibles sur le reste du territoire communal, la ZAC des Rompudes constitue vraisemblablement l’unique possibilité d’accroissement démographique.

A ce sujet, il est important de noter que l’accroissement de la population aramonaise liée à ce projet correspond au rythme de croissance démographique qu’a connu la commune lors des dernières périodes intercensitaires, à savoir + 430 habitants entre 1990 et 1999 (en 9 ans) et + 320 entre 1982 et 1990 (en 8 ans). En d’autres termes, le présent projet permet d’assurer à la commune d’Aramon un développement démographique linéaire.


■ Parc de logements :

L’enjeu pour cette ZAC est d’offrir des logements qui, sans l’intervention de la puissance publique et/ou adaptation des règles de constructibilité n’apparaîtraient pas sur le marché. Il s’agit :

- de logements locatifs répartis dans de petites unités de collectif (type R+2), ils représentent environ 30% des logements prévus par le programme. Cette opération sera favorable à la cohésion sociale et à la mixité des populations de la commune. En effet, des logements locatifs permettront l’intégration d’un profil de population en début de parcours résidentiel (jeune couple) ou de personnes aux revenus plus modestes (personnes âgées).

- des logements en accession en individuel groupé (type maison de ville) s’adressant à des ménages ne pouvant pas accéder aujourd’hui à la propriété et représentant environ 50% de la demande

- des logements en accession en individuel simple répartis sur de plus grandes parcelles s’adressant à des ménages dont les revenus permettent aujourd’hui d’accéder à la propriété mais à des conditions indécentes (endettement supérieur à 30 années …) et représentant environ un peu plus de 20% de la demande

- enfin, il existe des besoins à satisfaire en termes d’hébergements à vocation hôtelière permettant par la même occasion de diversifier l’économie aramonaise.

■ Economie et l’emploi :

Les effets sur la dynamique économique locale seront positifs. La nouvelle population constituera une clientèle potentielle qui pourra s’approvisionner dans les commerces de proximité installés sur la commune d’Aramon.

L’opération prévoit l’implantation d’un équipement hôtelier dont le nombre d’emploi potentiel a été évalué à 50 emplois. 2.5.2. Sur les équipements :

La mise en œuvre sous forme de ZAC de l’opération d’ensemble dédiée à l’habitat, prévoit obligatoirement l’optimisation des équipements publics sans mettre en péril la capacité actuelle des équipements de la commune d’Aramon ainsi que sur ceux des communes limitrophes. ■ Impacts sur les effectifs scolaires :

Le projet prévoit environ 120 à 130 logements supplémentaires sur la commune, soit une augmentation nette du nombre d’enfants à l’échelle de la commune de 82 à 109 enfants de 0 à 14 ans.

Selon les estimations produites par l’étude de marché, ils seraient répartis de la manière suivante : - 14% en crèche soit 12 à 15 enfants, - 22% en maternelle soit 18 à 24 enfants, - 36% en élémentaire soit 30 à 39 enfants, - 28% en collège soit 23 à 30 enfants.

Afin d’anticiper les besoins de cette population, notamment en équipement scolaire et infantile, une réserve foncière a d’ores et déjà été assurée au sein de la ZAC pour permettre l’implantation d’un équipement de ce type.


2.6. Effets sur les réseaux : ■ Réseaux d’alimentation en eau potable :

La création de voies et de cheminements reliés aux voies environnantes existantes permettra de réaliser un réseau d’eau potable maillé distribué à partir du haut service de la commune.

Il y aura donc possibilité d’assurer un service continu de distribution d’eau potable et de défense incendie beaucoup plus sûr que celui existant actuellement.

Schéma de distribution des eaux potables. ■ Réseaux EDF :

Les réseaux aériens existants de moyenne tension qui surplombent la ZAC pourront être enfouis. Cette mise en souterrain solutionnera l’impact visuel négatif de ces lignes. L’ensemble du réseau de distribution basse tension sera réalisé en souterrain et n’aura donc pas d’impact négatif sur le site.

La distribution par un réseau de type urbain avec postes en coupure d’artère permettra d’assurer une distribution continue de l’énergie électrique avec possibilités de basculement de la distribution d’un poste vers un autre poste. ■ Réseaux Gaz :

Le réseau gaz installé sous maîtrise d’ouvrage et sous maîtrise d’œuvre GDF n’apporte aucun impact visuel négatif.

Il permet aux usagers de choisir leur énergie. Toutefois, l’utilisation de l’énergie Gaz qui est d’origine fossile augmente en faible proportion les émissions de gaz carbonique dans l’air. ■ Réseaux de télécommunications :

Les réseaux de télécommunications installés en souterrain, sans relais hertzien sur le site, n’apporteront aucun impact visuel négatif.


2.7. Effets sur les documents d’urbanisme :

La commune d’Aramon est dotée d’un Plan d’Occupation des Sols approuvé. Le périmètre d’étude de la future ZAC englobe trois zones du POS approuvé : UC, UCa et ND

Compte tenu du type de projet (ZAC) mis en œuvre, l’urbanisation du secteur des Rompudes est soumise à la révision simplifiée du POS de la commune. Elle devra intervenir avant le 1er janvier 2006.

Conformément à l’article L122-2 du code de l’urbanisme, l’ouverture à l’urbanisation de la zone naturelle ND nécessite une demande de dérogation adressée au syndicat mixte en charge du SCOT Uzège Pont du Gard dont le périmètre a été arrêté le 12 juin 2003. 2.8. Impact sur le voisinage : 2.8.1 Impact sur le trafic : ■ Déplacement motorisés : La génération de trafic liée à la ZAC va en elle-même produire une forte augmentation de trafic en valeur relative (doublement voire triplement des valeurs dans certains cas). En valeur absolue, les niveaux de trafics vont cependant rester très faibles. A titre de comparaison, on considère qu’un trafic est faible lorsqu’il se situe à moins de 300 véh/h/sens, moyen entre 300 et 600 et fort au-delà. On est largement en-dessous du seuil des 300 véh / sens puisque les trafics les plus forts seront de l’ordre de 100 à 120 uvp / h, en accès Ville le matin et en retour vers la ZAC le soir et ceci au niveau du Pont SNCF (Gare). En terme d’aménagement de carrefours, les niveaux atteints ne remettent pas en cause les principes de fonctionnements actuels basés sur des régimes de priorité à droite classique. A titre d’exemple nous avons calculé la réserve de capacité du carrefour le plus chargé (à proximité de la gare); sur la base d’une fonctionnement théorique à feux et à trois phases (une phase par branche) la réserve de capacité est de l’ordre de 500 %, c’est-à-dire que le carrefour peut accepter un trafic 5 fois supérieur à celui estimé. Toujours à titre d’exemple, les passages alternés (ouvrages SNCF), ont à gérer des trafics antagonistes de l’ordre de 150 à 170 véhicules 2 sens confondus; la capacité théorique d’un tel rétrécissement, même si l’on suppose que les voitures se présentent de façon isolée (cas le plus défavorable), est de l’ordre de 250 à 300 / sens soit 500 à 600 deux sens confondus. La capacité est donc ici supérieure à 300 %.

Les deux graphiques suivants représentent une estimation de trafics sur les axes impactés, fait sur la base d’une distribution des échanges de l’ordre de 60% vers la gare et le centre ville et de 40% vers le sud et l’est.

Estimations de trafics en heure de pointe du matin en uvp/H avec génération liée à la ZAC.

ZAC des Rompudes

Gare

Centre Ville

30

30

5

35

30

10 40

30

15

10 5

25

5 70

25

115

5

30

35 75

5 80

60

30

10 105

95

90

25

35

15 20


Estimations de trafics en heure de pointe du soir en uvp/H avec génération liée à la ZAC.

■ Déplacements doux :

Les réseaux de cheminement crées par la ZAC seront susceptibles de favoriser les déplacements doux. L’ensemble, des nouvelles liaisons seront favorables aux déplacements piétonniers des habitants de la future ZAC. De même, elles faciliteront et sécuriseront également les déplacements des habitants des quartiers environnants.

Emplois Visiteurs Emplois Clients

30 20 20 15

Mobilité motorisée/jour/pers 1,5 1,5 2,5 2 2,5 2

Coefficient de pointe Emission 5% 5% 15% 15% 15% 5%

Emission en uvp/h 24 27 11 6 8 2 50 53Coefficient de pointe Attraction 15% 15% 10% 0% 5% 15%

Attraction en uvp/h 72 81 8 0 3 5 86 96

Emplois Visiteurs Emplois Clients

30 20 20 15

Mobilité/jour 1,5 1,5 2,5 2 2,5 2

Coefficient de pointe Emission 20% 20% 15% 0% 5% 20%

Emission en uvp/h 96 108 11 0 3 6 115 128Coefficient de pointe Attraction 2% 2% 10% 0% 15% 0%

Attraction en uvp/h 10 11 8 0 8 0 25 26

habitants (Nb) Résidence hotelièreMaison de retraiteGénération de trafic heure

de pointe du soir 319 360

Génération totale (émission + attraction) en uvp/h

96 108 19 6 10 6

Totaux

Fourchette basse

Fourchette haute

136 149

BILAN GENERAL GENERATION DE TRAFIC ZAC DES ROMPUDES A ARAMON

Génération de trafic heure de pointe du matin

habitants (Nb) Maison de retraite Résidence hotelière Totaux

319 360Fourchette

basseFourchette

haute

1540 10 6 140Génération totale (émission +

attraction) en uvp/h105 119 19

ZAC des Rompudes

Gare

Centre Ville

20

40

25

55

45

10 55

95

15

10 5

90

5 25

15

50

0

20

20 30

5 35

115

75

15 35

40

60

60

100

30 70


2.8.2. L’environnement sonore du projet : ■ Extériorisation sonore :

Aucune activité sur la zone n’engendrera de nuisances sonores. Les seules sources de bruit existantes sont celles du voisinage et celles de la circulation automobile. ■ Les bruits extérieurs :

Concernant les hypothèses de trafics prises en compte, il apparaît que seules deux voies classées du point de vue sonore (arrêté du 30 mai 1996) peuvent avoir une incidence significative sur les niveaux sonores, à savoir :

• la RD2 très peu sensible à cause de la distance (de l’ordre de 500m pour la bordure Sud de la ZAC, pour un secteur affecté par le bruit de 100mètres),

• la ligne SNCF dont la limite du secteur affecté par le bruit (300m de part et d’autre de la voie) vient en bordure Sud de ZAC,

SNC

RD2

ZAC

Localisation des principales sources de bruit. Vis à vis de cette infrastructure ferroviaire classée au Sud de la future ZAC, et compte tenu de l’implantation du bâti (distance légèrement supérieure à 300m), il n'y a pas de contrainte légale vis à vis de l'arrêté du 30 mai 1996 pour l'aménageur concernant l'isolement des futurs bâtiments si ce n'est de respecter les dispositions de l'arrêté du 30 juin 1999 qui impose un isolement minimal de 30 dB (exprimé en terme de Dn,T,A,tr).


Toutefois, les nuisances sonores de la ligne SNCF, qui est principalement dédiée au fret et qui écoule de ce fait un fort trafic nocturne induisant des émergences sensibles sur un fond sonore particulièrement calme, seront prises en compte dans le calcul de l’exposition sonore de la zone sur la base du niveau sonore de référence (en façade de bâti, à 10 mètres du bord de la voie et à 5 mètres de haut) moyen nocturne de la catégorie de classement à savoir 78 dB(A). Cette valeur de référence sera prise également sur la période jour, a priori moins contraignant du point de vue réglementaire, en l’absence de données de trafic SNCF précises.

Cette hypothèse maximaliste ne correspond pas à la situation actuelle mais à une situation future dans le cadre d’un renforcement des circulations fret, conformément à la catégorie de classement sonore proposée par la SNCF (horizon théorique 2015).

La RD2, bien que non incidente sur le site sera modélisée sur la base d’un niveau de référence jour de 73 dB(A) conformément au classement sonore. La nuit, sur ce type de voie, on peut considérer que les niveaux sonores chutent de 8 dB(A) environ.

Les mesures effectuées tant en période diurne qu'en période nocturne, montrent que les autres voiries de desserte des habitations n’ont qu’un impact très ponctuel sur l’ambiance sonore et que les circulations y sont événementielles au même titre que les activités habitantes. Elles ne seront donc pas prises en compte.

Concernant les hypothèses de propagation, et conformément à la réglementation en vigueur, le calcul des niveaux sonores de long terme est effectué selon la NMPB c’est à dire en intégrant les conditions météo spécifiques du site, soit une propagation de 20 à 60% favorable le jour et de 65 à 95 % la nuit (pourcentages maximum dans l’axe du vent du Nord).

L'impact sonore de la voie ferrée et de la RD2 est présenté sous la forme de :

• Cartes de bruit en couleur calculées à 4 m au-dessus du sol présentant le niveau LAeq(6h-22h) et LAeq(22h-6h) prévisibles à terme compte tenu des hypothèses de trafics considérées précédemment.

• Carte d’étiquettes de niveaux sonores diurnes et nocturnes calculés en façade des futures habitations


Carte de bruit en période diurne. Attention : Les niveaux sonores calculés principalement en contribution de la voie SNCF sont très maximalistes puisqu’ils intègrent le niveau sonore maximal de référence issu du classement sonore en catégorie 1 de la voie et les conditions de propagation maximalistes de la NMPB sur la période nocturne.

Il faut savoir qu’à distance comme ici (au delà de 300 mètres) et dans une topographie complexe, d’un jour sur l’autre (vent porteur ou contraire), ils peuvent varier de 5 à 20 dB(A) selon le récepteur.

Ces résultats correspondent à une situation de vent de Sud porteur, moins fréquente sur la zone que le vent du Nord qui lui au contraire va très nettement limiter la propagation du bruit.

N

0 250m

55..60 dB(A) 50..55 dB(A)

60..65 dB(A) 65..70 dB(A) 70..75 dB(A) 75..80 dB(A) 80..85 dB(A)

40..45 dB(A) 45..50 dB(A)


LAeq(6h-22h)

LAeq(22h-6h)

R1

2rdc

59.058.0

59.558.0

R22rdc

55.049.5

55.551.5

R3

rdc 48.0 50.0

R4

rdc 54.5 56.5

R5

1 58.5 59.5

R6

rdc 51.5 54.5

R7

rdc 48.5 51.5

R8

rdc 54.0 56.0

R9

rdc 53.0 54.0

R10

rdc 48.0 50.0

R11

rdc 50.0 51.5

R12rdc 39.0 41.5

R13

rdc 47.5 49.5

R14

rdc 38.5 39.0

R15rdc 51.5 52.5

R16

rdc 50.0 51.5

N

0 250m

Carte indiquant les points de mesures de la campagne acoustique qui a eu lieu les 7 et 8 juillet 2005 – LAeq (6h-22h) et LAeq (22h – 6h).

Les cartes de bruit montrent que la future ZAC est essentiellement soumise au bruit ferroviaire avec des niveaux sonores diurnes et nocturnes du même ordre majoritairement inférieurs à 55 dB(A).

Toutefois, en bordure Sud de la zone sur le bâti de première rangée (maison de retraite et bâtiment de commerce de proximité), les niveaux peuvent atteindre presque 60 dB(A) de jour comme de nuit en contribution des circulations ferroviaires dans l’hypothèse maximaliste choisie pour la modélisation.

En cœur de zone ils sont moindres, mais la topographie du terrain en balcon pour une partie du domaine de la ZAC fait que certaines habitations ne profitent pas de l’ombre acoustique des autres et restent soumises à des niveaux compris entre 50 et 55 dB(A), alors que pour le bâti plus protégé par le relief les niveaux chutent en dessous de 50 dB(A).

On observe bien sur les cartes l’ombre acoustique de l’immeuble R+5 sur la maison de retraite.

Sur toutes les façades non directement exposées au bruit des circulations ferroviaires, les niveaux sonores sont très faibles à l’image des niveaux mesurés durant la campagne de mesure la nuit sans les cigales.

Les circulations internes à la zone n’ont pas été modélisées, car elles sont épisodiques et font davantage partie du bruit des activités habitantes que de celui d’infrastructures transport.


2.8.3. La qualité de l’air :

La qualité de l’air est peu affectée par l’habitat.

L’usage de l’énergie électrique ne crée par sur le site de dégagement de gaz carbonique. Seuls les chauffages aux énergies fossiles sont polluants (gaz – fuel – bois …..) et dégagent du gaz carbonique.

L’utilisation de plus en plus fréquente dans l’habitat individuel de l’énergie solaire et de la géothermie n’altère aucunement la qualité de l’air. 2.8.4 Création de déchets supplémentaires : ■ La collecte des eaux usées (eaux ménagères et eaux vannes) évite la formation de déchets organiques susceptibles de nuisances dans le sol. ■ Les déchets dus à la présence humaine sont essentiellement des déchets ménagers :

- les emballages - les « verres et plastiques » - les déchets organiques (ordures ménagères et déchets verts)

L’augmentation du volume des ordures ménagères collecté puis amenées en décharges ou en centre de tri est estimée à 1 Kg par habitant et par jour.

Les cartons, verre, plastiques amenés par les résidents dans les containers sélectifs mis en place à cet effet représentent en moyenne 1,3 Kg par habitant et par jour.

Les déchets verts ne concernent que les propriétaires de villas et ne se produisent qu’aux saisons des tontes ou des tailles de haies. Ces déchets verts sont généralement emmenés en déchetterie où ils sont transformés en compost. Les autres déchets emmenés en déchetterie par les particuliers sont les appareils usagers et le mobilier meublant usager.

3. ANALYSE DES EFFETS SUR LA SANTE : L’objet de cette partie est d’analyser en application de la circulaire du 17/02/98 du ministère de l’Environnement, les effets prévisibles du projet sur la santé.

Outre la période des travaux, donnant lieu à des analyses de nuisances et des mesures destinées à y remédier, le projet d’aménagement de la ZAC des Rompudes par la nature des installations envisagées, n’induira pas d’effets néfastes sur les conditions générales sanitaires de la zone d’étude.

Il est cependant possible de dégager quelques composantes permettant d’apprécier des éléments en interaction avec les problématiques sanitaires. Ces composantes ne s’appliquent que sur le périmètre d’implantation de la ZAC. 3.1. Pollutions et nuisances :

Les nuisances peuvent être traitées en deux parties : les nuisances spécifiques à la période de chantier, donc temporaires, et les nuisances liées à l’implantation de la ZAC, donc permanentes.

3.1.1. Période de chantier :

Les engins de chantiers nécessaires à la réalisation des travaux de voirie et réseaux divers sont essentiellement des pelles mécaniques avec godets et brise roche hydraulique, des chargeurs, des niveleuses, des compacteurs et des camions.

Le niveau de pollution des engins est réglementé tant en matière d’émissions sonores que de rejet dans l’atmosphère des gaz de combustion.

Les nuisances de chantier restent essentiellement le bruit et la poussière.


Les normes d’insonorisation des engins limitent les émissions sonores. Les engins nécessaires à la réalisation des constructions sont généralement peu bruyants. Lorsque les recommandations pour la protection du personnel et du voisinage sont respectées les nuisances dues à la construction de bâtiments sont faibles.

L’éloignement des maisons existantes par rapport aux voies et tranchées à réaliser est suffisant pour que le niveau sonore perçu par les riverains soit inférieur à 80 décibels.

Sur le chantier, le personnel soumis à des niveaux sonores élevés, porte des casques de protection acoustique.

Les phénomènes de formation de poussières sont dus au passage rejeté d’engins sur les pistes de chantier et la propagation est essentiellement due au vent. Des mesures d’arrosage régulier des pistes et des surfaces nivelés par temps sec, le bâchage des bennes d’une part, et le strict respect des émissions des véhicules, d’autre part, permettront de réduire considérablement ces nuisances.

3.1.2. Période de fonctionnement de la ZAC :

Les zones d’habitations moyennement denses à peu denses accueillent des populations qui aspirent au calme et à la tranquillité. La nuisance prépondérante est le bruit de la circulation au heures de pointe les niveaux sonores atteints n’ont pas de conséquence nuisible sur la santé.

Une autre nuisance est l’émanation du gaz carbonique des chaudières alimentées par le gaz naturel ou par le fuel. La performance des nouvelles chaudières, l’utilisation fréquente de l’énergie électrique et de l’énergie solaire en habitat individuel limitent cette nuisance de l’atmosphère. 3.2. Sécurité :

3.2.1. Période de chantier :

La réalisation du chantier s’effectuant dans un secteur proche d’un espace urbanisé, toutes les mesures de sécurité relatives à la protection du chantier seront prises en conformité avec la législation

L’ensemble des activités nécessaires à l’approvisionnement du chantier aura pour effet d’augmenter le risque d’accidents, d’une part sur l’emprise même de celui-ci, d’autre part sur les axes routiers de desserte de la zone de travaux. Ces accidents pourront avoir des conséquences sur la santé des ouvriers et des automobilistes.

Afin de diminuer ce risque, un plan de circulation du chantier sera élaboré.

3.2.2. Période de fonctionnement de la ZAC :

Les aménagements, structures et équipements prévus sur la ZAC seront réalisés en totale conformité avec la législation ce qui réduira les incidences négatives du projet en terme de sécurité des usagers. 3.3. Risque sanitaire :

La collecte des ordures ménagères et tous les raccordements aux réseaux sanitaires seront effectués en prenant en compte l’augmentation induite par le projet. Toutes les modifications éventuelles rendues nécessaires ou de mise en conformité seront intégrées à la phase de réalisation de la ZAC.

Aucun équipement envisagé sur la zone n’est concerné par les directives spécifiques des Installations Classées (I.C.). Dans l’éventualité d’une telle configuration, le projet serait soumis à une procédure d’Autorisation ou de Déclaration propre aux Installation .Classée. comprenant une « étude de danger » et une « étude hygiène et sécurité » spécifique.


TROISIEME PARTIE : LES RAISONS POUR LESQUELLES, NOTAMMENT DU POINT DE VUE DE L’ENVIRONNEMENT, PARMI LES PARTIS ENVISAGES, LE PROJET PRESENTE A ETE RETENU


TROISIEME PARTIE : LES RAISONS POUR LESQUELLES, NOTAMMENT DU POINT DE VUE DE L’ENVIRONNEMENT, PARMI LES PARTIS ENVISAGES, LE PROJET PRESENTE A ETE RETENU :

1. L’INTERET DE L’OPERATION D’AMENAGEMENT :

Schéma de principe.

Au-delà de la réflexion liée au fonctionnement urbain des quartiers situés au nord de la voie ferrée, le projet de la ZAC des Rompudes est fondée sur l’expérimentation de formes urbaines jusqu’alors peu présentes à l’échelle du Gard. L’ambition de la commune d’Aramon est en effet de pouvoir répondre à un maximum de besoins en logements tout en définissant des principes d’aménagements rationnels dont le principal réside dans une gestion économe du foncier, et ce conformément aux objectifs de la loi SRU.

Ce sont également des formes d’habitat nouvelles qui vont être recherchées. L’habitat « intermédiaire » tel qu’il a été envisagé au sein de la ZAC est peu consommateur d’espace, tout en offrant aux ménages une alternative à la maison individuelle isolée.

La réalisation de ce projet constitue un intérêt fondamental pour le développement futur de la commune d’Aramon. En s’inscrivant dès lors dans une logique de mixité urbaine et sociale, il permet de satisfaire bon nombre de besoins en habitat tout en privilégiant une gestion économe et rationnelle de l’espace.

Plusieurs éléments constituent les fondements de l’aménagement de la ZAC des Rompudes à Aramon. Ces éléments s’inscrivent dans un contexte local économique et socio-démographique en pleine évolution.


Les objectifs de l’aménagement voulus par la collectivité sont les suivants : 1.1. Permettre un développement urbain maîtrisé : La création d’une zone d’aménagement concerté sur une superficie limitée, inscrite dans l’étude d’un ensemble plus vaste qui constitue l’un des fondements du futur PLU en cours de révision, permettra d’ouvrir à l’urbanisation des terrains non soumis à l’aléa inondation afin de mettre fin à la pénurie de terrains à bâtir consécutive à l’inondation de 2002 et extrêmement préjudiciable au développement de la commune d’Aramon. 1.2. Répondre à une forte demande en logement de plus en plus diversifiée :

Le diagnostic socio-économique réalisé dans le cadre de l’étude de marché (analyse d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs et rencontre avec des acteurs du logement) a mis en évidence à l’échelle de la commune une demande en logement de plus en plus importante. Demande qui ne trouve pas de réponse en raison de la pénurie foncière engendrée par le risque inondation et l’inflation générale des prix de l’immobilier depuis ces cinq dernières années.

Aujourd’hui, les biens mis sur le marché concernent exclusivement des logements individuels sur de grands terrains et dont les prix excèdent largement la capacité d’endettement des ménages cherchant à accéder à la propriété (cf. partie précédente socio-économie et également analyse des DIA produite par l’étude de marché).

Dans ce contexte, le projet de la ZAC des Rompudes s’attache à rééquilibrer l’offre de logements en offrant plusieurs typologies : en accession à la propriété, en locatif, en individuel pur, en individuel groupé et en collectif. Une mixité fonctionnelle sera également recherchée avec l’accueil d’équipements et d’activités compatibles avec la vocation principale d’habitat. 1.3. Créer des équipements publics adaptés : ■ Le réseau d’eaux pluviales à créer dans le cadre de l’opération d’aménagement répondra aux prescriptions techniques de la commune. Le réseau EP récupèrera les eaux de ruissellements et les acheminera vers les bassins de rétentions prévus en partie basse. Chacune des zones de rétention des eaux pluviales recevront un traitement diffus et paysager. Ce dispositif permet de végétaliser de manière durable et intéressante le site. Par ailleurs, les bassins de rétention répartis en partie sud selon l’axe nord sud, seront implantés en amont des voiries secondaires dans les ruptures de pentes induites. ■ L’opération prévoit une réserve foncière de 4000 m² afin de permettre l’implantation d’un établissement scolaire. ■ Création d’un réseau viaire contribuant au développement du quartier

- Désenclavement des quartiers situés au Nord de la voie ferrée en recréant un véritable maillage

- Hiérarchisation des voies permettant de mieux se repérer dans l’espace et d’éviter la dilution du trafic.


1.4. Intégration paysagère du projet urbain :

Principe d’aménagament. Le nouveau quartier sera doté d’espaces publics paysagers en intégrant l’utilisation du vocabulaire paysager du site avec la conservation ainsi que la mise en valeur des :

- murets, - capitelles, - végétation,

Un aménagement paysager sera réalisé le long de la voie de desserte principale ainsi que les voies secondaires. L’ensemble des plantations devra avoir une hauteur ainsi qu’une densité suffisante pour permettre une meilleure intégration paysagère. Une partie des accotements du réseau viaire sera également traité en terrasses successives intégrant des aménagements type belvédère.

Si l'occupation du site par une urbanisation relativement dense va modifier sa perception, les attentions portées à la mise en place de ce nouveau quartier avec une préoccupation environnementale prenant en compte les éléments fondamentaux doit conduire, à terme, à la production d'un paysage construit intégré.

Les lignes de force du relief, soulignées par une trame verte, associée à des prescriptions architecturales spécifiques (zone non altius tolendi) et des accompagnements végétaux à grand développement le long des axes viaires, le groupement des ensembles à construire, sont les ingrédients devant contribuer à livrer une image urbaine qualitative en rupture avec un développement pavillonnaire diffus déstructurant.

- Les éléments bâtis (les capitelles) : dont l'existence doit être pérennisée et mise en valeur, en les intégrant dans un circuit pédestre.

- La végétation : dont les éléments majeurs seront protégés et les espèces les plus significatives seront préservées en pépinière pour leur remploi.

- La topographie : soulignée par des ouvrages constitués de murets en pierre sèche, qu'il convient de préserver et mettre en valeur, voies calées sur les courbes de niveaux, traitement de la forme urbaine en terrasses successives créant des belvédères.


1.5. Incitation aux déplacements doux :

Le projet prévoit de mettre en place un réseau de cheminements piétons/cyclables permettant d’inciter des déplacements doux. 1.6. Le programme des constructions :

Le programme prévisionnel des constructions est de 22 700 m²2. Il comprend les éléments suivants exprimés en SHON :

- 3000 m² pour le secteur d’habitat collectif représentant 40 logements environ du T2 au T4 - 5600 m² pour le secteur d’habitat individuel groupé représentant 60 logements environ - 7200 m² pour le secteur d’habitat individuel représentant 30 logements environ - 6900 m² pour le secteur réservé à l’accueil d’un équipement à vocation hôtelière, équipement

scolaire et autres services

Le règlement de la zone ne tient pas compte de la SHON des équipements publics et d’intérêt collectif, ce qui porte la SHON à 21 200 m² dans le règlement de la révision simplifiée du POS.

2. LES PROJETS LIMITROPHES AYANT UNE INFLUENCE SUR LA DEFINITION DE LA ZAC :

Les projets limitrophes recensés sur le territoire et ayant une influence sur la définition de la ZAC sont les suivants :

- un lotissement communal en cours intégrant 7 logements, - une maison de retraite en projet représentant 84 lits ainsi qu’une soixantaine d’employés.

3. LES VARIANTES D’AMENAGEMENT ETUDIEES

Au-delà des perspectives d’aménagement du secteur, les variantes peuvent porter sur les principes d’élaboration du projet d’aménagement et sur les vocations des espaces.

A partir des orientations d’aménagement de la ZAC, plusieurs schémas d’aménagement ont été élaborés. Cependant, tous reposent sur les principes suivants :

• Cohérence architecturale avec les quartiers environnants

• Traitement en terrasses successives intégrant des aménagements types belvédère ainsi que des aménagements paysagers intégrant la rétention hydraulique.

• Respect du site : adaptation au relief existant

• Doter le quartier en espaces publics paysagers

• Traitement diffus et paysager des zones de rétention des eaux pluviales,

• Optimiser les équipements publics grâce à leur implantation et aux liaisons avec le quartier.

• Un programme des constructions qui prévoit : - de l’habitat collectif, - de l’habitat individuel groupé ou non, - des maisons de ville, - des équipements publics

C’est également en terme de répartition des équipements sur la commune et de respect des contraintes hydrauliques et phoniques que le principe d’aménagement de la ZAC des Rompudes a été élaboré.

2 A ce programme prévisionnel de 22 700 m², il faut ajouter la partie (6900 m² une fois retranchée l’emprise des espaces publics) de la ZAC déjà en secteur UCa sur lequel un COS de 0,3 reste applicable, soit la possibilité offerte de réaliser 2070 m² de SHON pour un total de 8 logements maximum (taille minimale de parcelle fixée à 800 m² dans le règlement du POS actuel).


4. LES RAISONS DU CHOIX DU PROJET PRESENTE

Plan de zonage. 4.1. Au regard des besoins en logements et des projections démographiques : La ZAC des Rompudes permet avant tout de répondre à une demande foncière importante dans des circonstances où la majorité des zones urbaines ou urbanisables de la commune sont inondables. Le projet prévoit l’aménagement d’une typologie variée d’habitation :

- bâtiments de logements collectifs,

- maisons individuelles groupées,

- maisons individuelles sur parcelle. L’opération prévoit plusieurs possibilités d’accession au logement, location ou acquisition, chacune en mode social ou privé. Cette diversité permet de répondre à la demande foncière en favorisant la mixité sociale. Une tendance démographique forte parallèlement à un renchérissement global du foncier induit des pressions immobilières importantes sur la commune. En ouvrant à l’urbanisation le site des Rompudes, la commune d’Aramon répond au mouvement démographique général et contribue à l’accueil des populations nouvelles.


4.2. Un projet respectueux de l’environnement : Le périmètre de la ZAC des Rompudes présente quelques sensibilités environnementales. La prise en compte conjuguée des habitats (murets, clapas …) et des espèces naturelles les plus intéressantes rend possible l’aménagement de ce site :

- Espèces végétales remarquables situées en dehors du périmètre de la ZAC - Préservation de certains habitats à l’intérieur même du périmètre - Ré-utilisation des essences locales dans les aménagements paysagers

Sur le plan hydraulique, toute urbanisation induit une imperméabilisation des terrains pour réaliser les chaussées, les accès aux parcelles, les aires de stationnement, les habitations … Les systèmes de rétention des eaux pluviales sur la ZAC seront dimensionnés conformément aux prescriptions émises par la mission interservices de l’eau et contenues dans un dossier de demande de déclaration au titre de la même loi ; étant entendu que les eaux de ruissellement supplémentaires générés par la ZAC ne doivent pas influer davantage sur le bilan hydraulique des quartiers limitrophes. Du point de vue paysager, l’impact du projet tient à la modification de la trame paysagère existante et par conséquent à la modification des perceptions visuelles depuis et vers le site. Dans la conception du projet, un travail important d’analyse paysagère et de recherche architecturale a été réalisé.

Les contraintes environnementales sont donc repérées, prises en compte et intégrées au parti d’aménagement


QUATRIEME PARTIE : MESURES ENVISAGEES POUR SUPPRIMER, REDUIRE ET SI POSSIBLE COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES DU PROJET AINSI QUE L’ESTIMATION DES DEPENSES CORRESPONDANTES


QUATRIEME PARTIE : MESURES ENVISAGEES POUR SUPPRIMER, REDUIRE ET SI POSSIBLE COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES DU PROJET AINSI QUE L’ESTIMATION DES DEPENSES CORRESPONDANTES :

1. MESURES PENDANT LE CHANTIER :

Chaque entreprise consultée justifiera de ses méthodes de travail au regard de la réduction des nuisances des travaux sur l’environnement. Les entreprises amenées à soumissionner seront jugées notamment sur le respect des prescriptions environnementales.

La période de terrassement et d’aménagement des réseaux divers constitue la phase de construction la plus pénalisante pour l’environnement immédiat, au sens élargi du terme, de la zone d’étude. Il conviendra donc d’établir une attention toute particulière au niveau de la gestion et de la programmation des travaux ou interventions pendant cette période. 1.1. Limitation des nuisances sur le voisinage :

Les entreprises réalisant les travaux devront respecter la circulaire n°911-46 du 13 juin 1991 sur la limitation des nuisances dues aux travaux en agglomération, sauf cas exceptionnel. En particulier, les travaux seront réalisés en semaine, les horaires de travaux devant être compatibles avec le cadre de vie des riverains (8h-19h).

1.1.1. Engins de chantier :

• Respect des niveaux de bruit admissibles, conformément au décret n°95-79 du 23 janvier 1995 relatif aux objets bruyant et aux dispositifs d’insonorisation et à l’arrêt du 12 mai 1997 fixant les dispositions communes applicables aux matériels et engin de chantier.

• Respect du décret n°77-254 du 8 mars 1977 relatif à l a réglementation du déversement des huiles et lubrifiants dans les eaux superficielles et souterraines.

• Obligation de stockage, récupération et élimination des huiles de vidange des engins de chantier.

• Pour limiter le bruit émis par les véhicules qui circuleront à proximité des habitations, la vitesse sur le chantier et à ses abords sera limité à 30 km/h.

1.1.2. Sites d’emprunt :

Les matériaux de remblaiement proviendront de carrières ou de fosses d’emprunt autorisées et soumises à l’approbation des autorités compétentes. Le cas échéant, d’autres filières d’approvisionnement autorisées pourront être retenues en appel d’offre.

1.1.3 Dispositions spécifiques au transport des matériaux :

• Respect des niveaux sonores maximums admissibles pour les véhicules de transport, conformément à l’arrêté du 10 octobre 1996, relatif au bruit des véhicules automobiles.

• Les limitations de charge sur les voies départementales et communales seront respectées, faute de quoi les frais d’entretien occasionnés par la circulation de ces engins seront à la charge exclusive de l’entreprise. L’entrepreneur supportera l’intégralité des dépenses relatives aux réparations des dégradations de toute nature causée à toutes les voies publiques ou privées par les transports effectués à l’occasion des travaux. Il prendra toutes les précautions pour éviter les chutes de matériaux. Il sera d’autre part tenu de procéder immédiatement à tous les nettoyages et balayages nécessaires pour maintenir la circulation dans les meilleurs conditions, notamment le décrottage et le lavage des engins avant leur sortie du chantier.

• L’entreprise indiquera précisément les itinéraires des camions pour réduire les nuisances sur le trajet. Les chauffeurs recevront des consignes pour réduire les vitesses en agglomération afin de diminuer les bruits émis et prévenir les accidents possibles.


1.1.4 Prévention des vibrations.

Afin d’éviter les vibrations aux abords des zones habitées, les opérations de compactage seront réalisées avec un compacteur à pneus, à l’exclusion de tout compactage dynamique.

1.1.5 Prévention de la pollution de la qualité de l’air : ■ Poussières :

Lors des opérations de terrassement et afin de limiter l’envol des poussières, les camions passeront à la sortie du chantier par un bac de lavage des roues. Lors du transport des matériaux fins, les bennes devront être bâchées.

L’envol des poussières sur le chantier sera limité par le compactage des terres et l’arrosage régulier des pistes et des surfaces nivelées par temps sec. Les eaux de ruissellement chargées de particules seront récupérées et traitées (bassin de stockage, de décantation etc.). ■ Gaz d’échappement :

Dans leur proposition, les entreprises amenées à soumissionner devront justifier du contrôle technique des véhicules utilisés afin de garantir, entre autre, le respect des normes d’émissions gazeuses en vigueur.

Aux abords du chantier, les vitesses des camions seront limitées à 30 km/h afin de réduire la production de gaz. 1.2. Prévention de la pollution du milieu :

Les impacts du projet sur le site vont être essentiellement produits pendant la période de chantier. Les incidences potentielles générées par le projet vont se répercuter essentiellement sur les eaux souterraines.

La conduite normale du chantier et le respect des règles de l’art sont de nature à éviter tout déversement susceptible de polluer le sous-sol, mais compte tenu des travaux et des particularités du site, des mesures de prévention et de protection des eaux devront être mise en œuvre, Ces mesures seront :

• tout rejet direct des eaux de lavage des engins sera interdit, • tout entretien ou réparation mécanique sur l’aire du chantier sera interdit, • les engins intervenant sur le chantier seront maintenus en parfait état, • les réservoirs des engins de chantier seront remplis avec des pompes à arrêt automatique, • les huiles usées des vidanges seront récupérées, stockées dans des réservoirs étanches et

évacuer pour être, le cas échéant, retraitées. 1.3. Prévention de propreté :

Les titulaires respecteront les prestations de propreté conformément à l’annexe 1 de la recommandation n°T1-91 du groupe permanent d’étude des marchés de tra vaux, approuvée le 25 octobre 1990 par la section technique de la commission centrale des marchés.

• Le nettoyage des véhicules, • Le nettoyage de la voirie empruntée, • L’inscription du nom du propriétaire des véhicules, • Les prestations concernant les clôtures, • Les installations de bureaux et d’hébergement du personnel, • Le nettoyage du chantier après la fin des travaux.

Parmi les prescriptions de propreté, devront être incluses certaines dispositions concernant l’aspect du chantier pendant les travaux. Aucun matériel ou matériau ne devra être laissé sur le site s’il n’en est pas fait un usage rapide.

Les détritus et déchets issus du chantier seront régulièrement triés et évacués vers des filières appropriées.

Des sanitaires équipés de fosses toutes eaux devront être présents sur le chantier.


1.4. Protection des espaces naturels :

Il n’existe aucune espèce animale ou végétale recensé au titre de la protection de l’environnement. 1.5. Protection des biens et du patrimoine culturel :

Conformément aux termes de la loi réglementant la protection des vestiges archéologiques découverts fortuitement, toute découverte pendant la période de chantier sera signalée au Service Régional de l’Archéologie. 1.6. Compatibilité avec les équipements urbains :

1.6.1. Croisement des réseaux en service :

Un plan de récolement sera dressé avec les concessionnaires des différents réseaux, afin de connaître la localisation exacte des conduites souterraines et de limiter les dégâts au moment des raccordements ou déplacements de ces réseaux.

A ce titre, l’entreprise devra envoyer des Déclarations d’Intention de Commencer les Travaux à tous les concessionnaires sans exception. Elle prendra contact préalablement à toute intervention avec chaque concessionnaire qui lui donnera toute indication nécessaire à la protection de son réseau (repérages, coupures éventuelles et consignes).

1.6.2. Circulation :

Un plan de circulation du chantier sera élaboré notamment pour les déplacements d’engins en limite de zone. Ce plan de circulation ainsi que le balisage du chantier seront établis avec le maître d’œuvre en coordination avec les entreprises.

Le déroulement du chantier sera compatible avec le maintien de la circulation des réseaux routiers aux environs de la zone.

Des signalisations routières conformes à la réglementation seront mises en place pour prévenir l’ensemble des usagers.

1.6.3. Accès au chantier :

L’accès au chantier sera signalé par des panneaux « CHANTIER INTERDIT AU PUBLIC ». L’attention de l’entrepreneur sera attirée sur sa responsabilité en matière de signalisation du chantier. Il disposera, à l’approche et au droit du chantier, d’une signalisation réglementaire adaptée aux lieux. Le chantier sera totalement clôturé.

2. MESURES RELATIVES A LA REALISATION ET AU FONCTIONNEMENT DU PROJET : 2.1. Mesures liées à la gestion des sols :

L’adaptation du niveau des voies et du niveau des plateformes de bâtiment au niveau du terrain naturel constitue la principale mesure pour éviter les affouillements ou exhaussements excessifs, facteurs d’érosion des sols. A cet effet, le projet de desserte viaire est essentiellement constitué de voies de desserte qui épousent les courbes de niveau de terrain et s’inscrivent dans le paysage sans laisser des traces de talus démesurés. De même, la voie primaire épouse une ligne de crête sans modifier le relief du site.

La réalisation de massifs plantés en accompagnement des voies et d’espaces verts importants dans la ZAC constitue une deuxième mesure de protection des sols. Les espaces verts publics sont notamment réalisés dans les zones d’habitat moyennement denses.

Dans les zones d’habitat aéré (maisons individuelles), les jardins des particuliers permettent de fixer les sols et de les protéger.

La mise en place d’un réseau d’assainissement séparatif pour les eaux pluviales et pour les eaux usées permet d’éviter la pollution des sols par les déchets humains puisque les eaux vannes et les eaux ménagères sont collectées jusqu’à la station d’épuration des eaux usées et que les eaux pluviales sont gérées dans un système contrôlé de fossés à ciel ouvert et de bassins de stockage qui permet de restituer dans le sol les volumes d’eau nécessaires à l’alimentation des nappes sans pollution de celles-ci.


2.2. Mesures relatives à la gestion des eaux pluviales : Un dossier d’autorisation « Loi sur l’Eau » sera réalisé ; les mesures compensatoires y seront définies précisément. Ce dossier sera soumis à enquête publique.

L’augmentation des débits ruisselés et l’augmentation de la vitesse d’écoulement des eaux ruisselées conséquentes à l’imperméabilisation partielle des sols sont compensées par la réalisation d’un réseau des eaux pluviales dont les caractéristiques principales sont les suivantes : ■ Prise en charge des débits ruisselés dès l’origine de l’imperméabilisation :

A cet effet, il est crée en accompagnement des voies des noues d’infiltration et de drainage des débits ruisselés pour éviter la propagation rapide des débits vers l’aval.

L’adaptation du profil des voies aux courbes de niveau du terrain naturel permet de réduire considérablement la pente en long de la voirie, de capter les ruissellements, de les infiltrer partiellement dans le sol de les stocker dans une structure réservoir et de les ramener progressivement dans les bassins d’orages de la partie centrale de la ZAC. ■ Conservation du Talweg principal de la ZAC :

La ligne naturelle de rencontre des eaux de la partie centrale de la ZAC a une longueur hydraulique de 900 ml dont 550 ml à l’amont de la ZAC et 350 ml dans la ZAC. Pour permettre le drainage des eaux de ruissellement provenant de la colline qui surplombe la ZAC le lit mineur d’évacuation de ces eaux pluviales est entièrement conservé et préservé à l’intérieur de la ZAC pour limiter la vitesse d’écoulement des eaux.

Le coefficient de frottement des sols qui constituent le plat-fond de cette voie d’écoulement ne sera pas augmenté ; les seuls travaux réalisés dans ce lit mineur seront au contraire la réalisation de ressauts pour briser l’énergie de l’eau et en réduire la vitesse de propagation. ■ Création de bassins de stockage et d’écrêtement des eaux pluviales :

Le stockage des eaux ruisselées se reportera entre le stockage réalisé en structure réservoir le long des voies et le stockage en bassin d’orages.

Les superficies imperméabilisées de la ZAC seront d’environ 35 % de la superficie totale de la ZAC soit 38000 m² imperméabilisés qui seront compensés en terme de débit ruisselé par un volume de stockage de 3800 m3 (100 l/m² imperméabilisé) dont 2800 m3 en accompagnement des voies et 1000 m3 dans un bassin d’orages.

■ Pour une protection réelle et efficace des personnes des biens à l’aval de la ZAC :

Il sera réalisé une retenue des eaux pluviales d’un volume supplémentaire de 3500 m3 qui sera écrêté par un collecteur Ø 500 mm ramené jusqu’à l’exutoire communal à l’aval de la voie ferrée .

La réalisation de ce bassin permettra d’évacuer les dépôts de maçonneries réalisés sur le site.

Toutes ces dispositions seront explicitées dans le dossier d’autorisation Loi sur l’Eau qui accompagnera l’instruction du dossier de ZAC.

Le risque de pollution des eaux souterraines est négligeable. Le projet n’aura aucune incidence sur celles-ci puisque les eaux de ruissellements (chargées en MES) seront récupérées par un réseau de collecte souterrain étanche.

Par ailleurs le long des voiries lorsque cela est possible, les fossés enherbés (ou noues) permettront de recueillir les eaux chargées en substance polluante provenant d’éventuelle pollution accidentelle. Ces fossés joueront un rôle tampon et diminueront les concentrations en polluant des eaux pluviales. Ainsi les eaux qui s’infiltreront dans le sol seront épurées et ne causeront aucune pollution des eaux souterraines.

En cas de pollution atmosphérique, un ouvrage à paroi siphoïde sera mis en place dans le bassin d’orages pour contenir une éventuelle pollution accidentelle et en permettre le pompage par intervention externe (exemple : pollution accidentelle d’hydrocarbures).


Plan masse du tracé des eaux usées.


2.3. Mesures liées à l’environnement naturel et à l’occupation du sol : 2.3.1 Plantations de végétaux :

Le projet de création prévoit la plantation d’arbres d’ornement. Ces plantations se feront au cœur des zones piétonnes mais également autour des voiries et des logements.

Le choix des essences a été fait en tenant compte du climat local et du sol.

L’aménagement paysager d’une partie du bassin de rétention conservera les pelouses à Brachypode afin de conserver la faune et la flore les plus sensibles. Cet espace reliera le milieu naturel extérieur afin de favoriser le déplacement de ces espèces sensibles tels que le Psammodrome d’Edwards et Psammodrome Algire. En conservant la végétation locale, on préserve ainsi une plus grande variété floristique au sein de chaque espèce.

Enfin, un piquetage des plants à conserver ou à prélever sera effectuer avant le début des travaux afin de constituer une « pépinière de la ZAC des Rompudes ». On optera pour conserver sur pieds les plus beaux spécimens, tandis qu’on choisira de jeunes spécimens pour des transplantations en pépinières ; Ces opérations se dérouleront de préférence en automne. 2.3.2. Protection des milieux aquatiques :

Les mesures d’assainissement pluvial programmé par le projet de la ZAC ont pour finalité d’éviter la pollution du milieu récepteur.

Les noues et bassins de rétention permettront de jouer le rôle de décanteur.

Par conséquent, le projet préservera la qualité biologique des eaux et des habitats aquatiques des milieux récepteurs. 2.4. Mesures liées à l’environnement paysager :

L’aménagement de la ZAC des Rompudes a fait l’objet d’analyse paysagère et architecturale visant à intégrer au mieux les équipements dans le contexte local.

Le parti d’aménagement se base sur les éléments de valeur du site, les typologies d’implantations humaines et les lignes de forces qui s’en dégagent (relief, hydrologie, espace naturel, fossé de drainage, typologie végétale…).

Cette démarche permet d’ancrer véritablement le projet dans le territoire tout en valorisant le contexte existant et d’éviter une urbanisation ex-nihilo artificielle.

Les points mis en exergue dans l’aménagement paysager du site sont les suivants : - Préservation des espaces boisés afin de structurer l’environnement paysager et d’intéger au

mieux le site dans son environnement. - Respect de la topographie dans la réalisation du plan masse de l’opération, - Paysagement d’un bassin de rétention, - Traitement paysager des abords des voiries et des cheminements piétons, - Intégration dans le projet d’urbanisation des éléments patrimoniaux existants (murets,

capitelles,…) notamment au travers d’un chemin de randonnée pédestre qui permettra une découverte culturelle du site

2.5. Protection phonique :

Compte-tenu de la situation de la ZAC à distance d’une voirie ferroviaire classée et très circulée la nuit, et bien qu’il n’y ait pas de prescriptions réglementaires particulières relatives à l’isolement acoustique compte-tenu de la distance supérieure à 300 mètres des premières constructions, il est important d’intégrer ce bruit ferroviaire très sensible la nuit.

En effet, les émergences à chaque passage de train peuvent atteindre 70 dB(A) au plus proche sur un fond sonore très calme estimé à 35 dB(A).


La topographie n’est certes pas favorable à l’implantation d’un merlon (une partie de l’habitat en balcon sur la plaine du Rhône), mais il est possible d’utiliser le bâti comme écran comme le montre bien la carte de bruit vis à vis de l’immeuble existant R+5.

On pourrait imaginer de rehausser les immeubles de première rangée afin de faire écran à la propagation du bruit en bordure de zone, de tourner les habitations individuelles les plus exposées plutôt vers l’Ouest et de limiter au maximum les ouvertures côté voie ferrée.

La solution consistant à renforcer l’isolation de façade est une solution de dernier recours, pas très satisfaisante en saison estivale, mais qui doit être envisagée. Un isolement de 33 dB(A) au lieu de 30 réglementaire NRA peut être obtenu à moindre coût grâce à des entrées d’air acoustiques.

Il est important de limiter le bruit des circulations sur l’ensemble des voiries à destination de la ZAC par tout aménagement destiné à y limiter la vitesse de circulation et donc à la fois le bruit de roulement et l’attractivité génératrice d’un éventuel trafic de transit.

Il ne faut pas que ces voies de desserte internes à la zone qui se rebranchent sur le réseau local puissent servir de délestage d’une autre voirie et occasionnent des passages sauvages de véhicules.

Il faut que les dessertes se fassent dans des conditions douces.

Pour cela on préfèrera des aménagements de voirie de type zone 30 sur lesquelles l’automobiliste ne se sente pas prioritaire, tout en évitant cassis ou effet de sol bruyant (pavés).

Cela est permis par un rétrécissement de la voie (effet de bord), des plantations entre les 2 sens de circulation, de nombreux virages et chicanes, une priorité aux piétons, un marquage au sol. Mais il faut limiter les gymkhanas en faisant rouler les voitures lentement et sans accélération.

L’injection du trafic de desserte de la ZAC sur les voiries existantes occasionnera inévitablement une augmentation des circulations locales, il est donc important d’aménager en conséquence un accès direct mais à vitesse maîtrisée aux axes structurants du secteur. 2.5. Moyen mis en œuvre pour limiter l’impact atmosphérique :

L’impact atmosphérique étant l’augmentation d’émanation de gaz carbonique liée notamment aux chaudières utilisant des énergies fossiles, la compensation de cet impact sera assurée par la photosynthèse des plantations réalisées par l’aménageur sur les espaces libres de la ZAC et par les particuliers dans leur jardin.

A cet effet, les arbres de hautes tiges mis en place seront préférentiellement des arbres et arbustes méditerranéens à feuilles caduques qui ont un fort pouvoir de photosynthèse (micocouliers, tilleuls…..). Les arbres à feuilles persistantes pouvant participer à cette fonction de photosynthèse sont le chêne vert et l’olivier.

3. MESURES NON STRUCTURELLES LIEES A LA PROCEDURE DE ZAC :

La mise en œuvre du projet de ZAC des Rompudes induit une révision simplifiée du POS. Le POS doit répondre à quatre objectifs :

• constituer un guide pour l’aménageur, qui exprime les grandes lignes de force du projet que l’on souhaite réaliser,

• définir les règles d’urbanisme opposables aux tiers qui garantissent le respect d’un certain nombre de prescriptions qualitatives,

• localiser le programme des équipements publics que la collectivité s’engage à réaliser dans le cadre de la ZAC (article L123-3 du code de l’urbanisme),

• et organiser spatialement les différents types d’activité dans la ZAC.


4 ESTIMATION SOMMAIRE DU COUT DES MESURES REDUCTRICES OU COMPENSATOIRES :

■ Assainissement :

● Assainissement eaux usées :

- Tranchées (1500 ml) 90 000, 00 € - Collecteurs et regards 60 000, 00 € - Raccordements et ouvrages de branchements 45 000, 00 € - Station de refoulement et conduite de refoulement 75 000, 00 €

TOTAL 270 000, 00 € ● Assainissement eaux pluviales :

- Noues d’infiltration (1200 ml) 60 000, 00 € - Collecteurs 45 000, 00 € - Bassins d’orages et d’écrêtement 80 000, 00 € - Ouvrage siphoïde 5 000, 00 €

TOTAL 190 000, 00 €

■ Plantations ZAC 100 000, 00 € ■ Voirie intégrée au programme de la ZAC 1 667 960,00 €


CINQUIEME PARTIE : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DU PROJET SUR l’ENVIRONNEMENT MENTIONNANT LES DIFFICULTES EVENTUELLES DE NATURE TECHNIQUE OU SCIENTIFIQUE RENCONTREES POUR ETABLIR CETTE EVALUATION :


CINQUIEME PARTIE : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFTES DU PROJET SUR l’ENVIRONNEMENT MENTIONNANT LES DIFFICULTES EVENTUELLES DE NATURE TECHNIQUE OU SCIENTIFIQUE RENCONTREES POUR ETABLIR CETTE EVALUATION : Les effets du projet ont été analysés en distinguant les impacts des travaux, les effets structurels et les effets fonctionnels. La réalisation de l’étude d’impact s’est appuyée sur :

• des observations et analyses de terrain, • la consultation des documents et études déjà réalisées, • l’avis d’experts.

Les différents chapitres suivants présentent les principales méthodes et difficultés rencontrées pour évaluer les effets du projet.

1. IMPACT DU CHANTIER :

L’évaluation de leurs impacts dépend beaucoup de la nature et du déroulement des travaux qui ne seront définitivement fixés qu’à l’issue du choix des entreprises. L’organisation et la programmation des chantiers (emprise, volume de terrassements, durée totale des travaux) ont été réalisées à partir des hypothèses connues à ce stade du dossier et de l’expérience acquise sur d’autres projets similaires.

2. IMPACT SUR LE MILIEU NATUREL :

L’expertise du milieu naturel a été réalisée par l’association « les Ecologistes de l’Euzières », sur l’ensemble de la zone de projet.

Le travail de relevé de terrain s’est effectué durant le mois de juin 2005, période propice aux observations et permettant de disposer d’éléments de diagnostic suffisants afin d’évaluer leur éventuel intérêt au plan naturaliste et scientifique.

3. IMPACT SUR LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE :

L’impact visuel et paysager du projet a été analysé à partir d’une reconnaissance du site et de photographie de terrain, prises depuis le réseau viaire et les zones d’habitats limitrophes. Une campagne de photographie aérienne a également été exploitée.

Les potentialités archéologiques du site ont été évaluées par enquête auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Service Régional de l’Archéologie).

4. IMPACT SUR LES COMMODITES DE VOISINAGE : ■ Impact sur le trafic : La méthode de calcul est conventionnelle et s’applique pour les différents types d’usagers selon la démarche suivante : application du taux de mobilité journalière motorisée (estimée par analogie avec d’autres opérations de ce type) liée au type d’usagers application de coefficients de pointe (soir et matin) en émission (trafic sortant de la ZAC) et en attraction (trafic entrant dans la ZAC)


Nous avons trois types d’usagers : - les habitants dont le nombre estimé est connu (fourchette 319/360 habitants) - les employés de la maison de retraite et de la résidence hôtelière : vu le type d’activités

nous avons considéré que seule une partie du personnel est présente en même temps - les visiteurs de la maison de retraite et les clients de la résidence hôtelière. ■ Caractérisation de la pollution du sol :

Le site de la ZAC étant situé en milieu naturel, il n’y a pas de sources notables de pollution du sol. Toutefois, une reconnaissance pédestre du site a permis au cabinet B3R CEAUR de constater l’existence d’un remblai constitué de matériaux de démolition. ■ Impact sonore :

Méthodologie de l’étude acoustique : - La caractérisation de la situation acoustique initiale du site vis-à-vis du trafic sur les principales

voiries routières et la voie SNCF à proximité de la future ZAC. Cette caractérisation sera établie d’une part à partir de mesures in situ, d’autre part à partir d’une modélisation du site sous le logiciel Mithra.

- La modélisation informatique de la situation acoustique du site avec aménagement de la ZAC une fois l’ensemble du projet réalisé (bâtiments, espaces extérieurs,…) à l’aide du logiciel de prévision acoustique Mithra,

- Le calcul des niveaux sonores en façades des bâtiments du projet vis-à-vis des différentes sources de bruits identifiées,

- Le cas échéant, les mesures compensatoires envisageables tant en terme d’aménagement aux abords des sources de bruit ou des habitations (mur, merlon paysager) que de traitement des façades (renforcement de l’isolement de façade) à prévoir sur les bâtiments exposés.

■ Qualité de l’air :

Les renseignements sur la qualité de l’air proviennent de la société AIR Languedoc-Roussillon chargée de la surveillance de l’air dans la région et de la prévention.


5. SYNTHESE DES METHODES UTILISEES ET DES DIFFICULTES RENCONTREES POUR EVALUER LES EFFETS DU PROJET : Thème Méthode Difficultés éventuelles

Climat

Analyse bibliographique Néant

Géologie et pédologie

Analyse bibliographique Expertise de terrain Néant Milieu physique

Les eaux superficielles et souterraines

Analyse bibliographique Observation de terrain

Difficulté d’analyse de l’évolution naturelle des eaux sur le site

Milieu naturel Faune/flore

Analyse bibliographique Expertise de terrain Néant

Paysage Analyses de terrain Reportage photographique

Subjectivité de l’appréciation de la qualité paysagère Paysage et

Patrimoine Patrimoine

Analyse bibliographique Néant

Trafic

Analyse bibliographique Expertise de terrain

Bruit


Commodité de voisinage

Air


Des mesures effectués pendant le fonctionnement de la future ZAC viendront corroborés les calculs issus des modélisations.


BIBLIOGRAPHIE Ouvrages : ■ Atlas des paysages, DIREN Languedoc Roussillon, 2005. Site internet : http://www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr Etudes techniques réalisées dans le cadre de l’étude d’impact : ■ Etude d’impact eau – air (état initial, état final), bureau d’étude technique B3R, mai 2005. ■ Etude d’impact sol (état initial, état final), bureau d’étude technique Intrasol, mai 2005. ■ Etude d’impact réseau (état initial, état final), bureau d’étude technique B3R, mai 2005. ■ Etude d’impact acoustique (état initial, état final), bureau d’étude technique Acouphen, juillet

2005. ■ Etude d’impact trafic (état initial, état final), bureau d’étude technique Patrick Denis,

septembre 2005 Etudes techniques spécialisées : ■ Plans topographiques, Géomètre Hervé Le Brun. ■ Relevé des réseaux existants, Géomètre Hervé Le Brun. ■ Etude de Marché, bureau d’étude Pierre MOUTIN CONSULTANT, mars 2005.

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