MUSEOMAG 02 | 2015

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Musée national d‘histoire et d‘art Musée Dräi Eechelen 02 2015

description

MUSEOMAG, la brochure programmatique du MNHA, illustre la vie muséale sous toutes ses facettes et paraît quatre fois par an. MUSEOMAG, das Programmheft des MNHA, zeigt das Museumsleben in all seinen Facetten und erscheint viermal im Jahr. MUSEOMAG, the programme of the MNHA, highlights all aspects of museum life and is published four times a year.

Transcript of MUSEOMAG 02 | 2015

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Musée national d‘histoire et d‘art Musée Dräi Eechelen 02 ’ 2015

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Impressum

Editorial

L‘art luxembourgeois - Exposition permanente en l‘aile Wiltheim

Edward Steichen - The Photographer Permanent exhibition at the Wiltheim Wing

Fragen an Mumienforscher Wilfried Rosendahl - Sonderausstellung im MNHA

Collection‘s Drawing by Stina Fisch

Coming Soon - Agenda

Avril - April - April

Mai - Mai - May

Juin - Juni - June

For Youngsters Only

Budding Artist

Visite „post-chantier“ de l‘Aile Wiltheim par l‘architecte Philippe Caulier

Neu: ein Prolog im MNHA

Work in Progress - Incursion dans l‘atelier de restauration

Work in progress - La prochaine exposition temporaire du M3E

L‘appel du regard d‘Eric Chenal

Bon à savoir

Heures d‘ouverture, tarifs, plan d‘accès

SOMMAIRE

IMPRESSUM

MUSEOMAG, publié par le MNHA, paraît 4 fois par an

Conception et création graphique: Misch FeinenCoordination générale: Sonia da SilvaCommande photographique: Eric ChenalDessins: Stina FischCouverture et cartes postales: Misch Feinen

Impression: Imprimerie Heintz, LuxembourgTirage: 30.000 exemplairesDistribution: Luxembourg et Grande RégionS‘abonner gratuitement via mail: [email protected] : 2418-3962

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CHÈRES LECTRICES, CHERS LECTEURS,C’est un réel plaisir pour moi que de vous présenter cette deuxième édition de notre nouveau magazine Museomag. En effet, les nombreuses réactions posi-tives que nous a valu le numéro de lancement nous encouragent fermement à poursuivre sur cette voie. J’avoue que ma tâche d’éditorialiste est assez confor-table cette fois-ci, tant l’activité au MNHA est pour le moment foisonnante. En effet, avec la réouverture de l’Aile Wiltheim, le 19 mars dernier, notre musée sort d’un chantier pluriannuel complexe pour se trouver aujourd’hui dans une position nettement améliorée. Tout d’abord le MNHA est devenu plus grand, ga-gnant 1.800 m2 de surfaces d’exposition supplémen-taires. Si la majeure partie de ces espaces est consa-crée à de nouvelles expositions permanentes avec les parcours De Mansfeld au design, de 1500 à 2014 – les manières d’habiter et les arts appliqués au Luxem-bourg, une voie originale? et L’art au Luxembourg XIXe-XXIe siècle , un étage entier est désormais réservé à des expositions temporaires. C’est Éric Chenal qui y ouvre le jeu avec son projet Révélations, né du suivi photographique du chantier dont le musée lui avait passé commande. Il sera suivi le 23 avril par l’exposi-tion Memory Lab : le passé du présent ( ou l’inverse ) que le MNHA présentera en collaboration avec Café Crème asbl dans le cadre de notre participation à l’édi-tion 2015 du Mois de la Photo à Luxembourg.

« QUATRE PARCOURS THÉMATIQUESDÉSORMAIS TRILINGUES »

Mais grâce aux travaux de revalorisation de l’Aile Wiltheim, notre musée devient aussi plus accessible. Sur le plan physique d’abord, puisque toutes nos ex-positions sont désormais accessibles aux personnes à mobilité réduite. Sur celui des contenus ensuite, par le balisage de quatre parcours thématiques (archéologie, monnaies et médailles, arts décoratifs et populaires, beaux-arts) désormais trilingues (Français, Allemand et Anglais) mais aussi par la mise en place d’une nouvelle signalétique dans l’ensemble des bâtiments. Afin d’améliorer encore d’avantage l’accueil et l’orientation de nos visiteurs – avant tout celle des primo-visiteurs – nous avons mis en place au niveau +1 du bâtiment principal un prologue. D’une manière ludique (les Ipad font leur entrée au MNHA!), ce bref parcours d’une dizaine de minutes présente une intro-

duction à l’histoire du Luxembourg et celle du musée, du XIXe siècle à nos jours. A travers quelques objets spécialement sélectionnés, il permet en même temps aux visiteurs de se familiariser avec l’offre variée que le musée leur propose et ainsi de choisir en connaissance de cause le parcours thématique ou l’exposition tem-poraire qui les attire le plus. Un musée plus grand et plus accessible, de nouveaux parcours thématiques, un nouveau prologue, une nou-velle signalétique autant d’excellentes raisons de dé-couvrir ou de redécouvrir le MNHA, seul, entre amis ou en famille. Et avec l’accès désormais gratuit aux collec-tions permanentes, il n’y a vraiment plus d’excuse pour ne pas faire un crochet par le Fëschmaart!

MICHEL POLFERDIRECTEUR

EDITORIAL

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ART LUXEMBOURGEOIS : LE MEILLEUR DU CRU PANORAMA DU XIXE SIÈCLE À NOS JOURS

La collection de l’art produit sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg a depuis toujours occu-pé une place fondamentale dans l’histoire du Musée national d’histoire et d’art dès lors qu’il a pour mission principale l’étude et la conservation des collections his-toriques et artistiques nationales. Si à travers des ex-positions temporaires, les conservateurs successifs de la Section des Beaux-Arts ont souvent mis l’accent sur l’étude de l’art au Luxembourg, une présentation per-manente permettant un aperçu de l’histoire de l’art n’a pas toujours été possible.

UN APERÇU CYCLIQUEMENT RENOUVELÉ

Avec la restauration de l’Aile Wiltheim, le visiteur peut découvrir dorénavant sur un seul étage un panorama de l’histoire de l’art luxembourgeois allant du début du XIXe au XXIe siècle. Les différents courants artistiques y sont représentés. Toutefois, l’accrochage ne prétend pas être exhaustif. Étant limité à une sélection relativement res-treinte d’œuvres d’art, il sera régulièrement renouvelé.

Mais quels sont les artistes qui peuvent prétendre faire partie de l’histoire de l’art au Luxembourg ? La collection de l’art luxembourgeois du MNHA est constituée d’œuvres d’artistes luxembourgeois ou étrangers, qui pendant une période de leur vie ont travaillé sur le territoire de l’actuel Grand-Duché. Il ne s’agit pas ici d’énumérer tous les protagonistes, mais de donner quelques points de repère.

LE PAYSAGE COMME SOURCE D’INSPIRATION

Le parcours commence entre autres avec Jean-Baptiste Fresez (1800-1867) qui est la personnalité artistique la plus marquante du XIXe siècle. Au début du XXe siècle, plusieurs peintres profondément attachés à leur terre natale dépeignent le paysage luxembourgeois, avec souvent la Moselle comme sujet de prédilection. À l’issue de la Première Guerre mondiale, certains artistes, qui avaient fait leurs études à Munich en Al-lemagne, se détachèrent non seulement de l’acadé-misme du XIXe siècle, mais aussi de l’impressionnisme.

Selon la conservatrice Beaux-Arts, Malgorzata Nowara, il ne s’agit pas d’énumérer tous les protagonistes, mais de donner quelques points de repère.

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Die Abteilung Schöne Künste, die über mehrere Etagen des Museums verteilt ist, wurde neu gegliedert. Nach der Eröffnung des den Alten Meistern gewidmeten 3. Stockwerks im Mai 2014 hat sich nun die Moderne Kunst einen Platz im 4. Stock-werk des Hauptgebäudes erobert, die figurative und abstrakte Ansätze gegen- überstellt. Den Abschluss werden die der Zeitgenössischen Kunst gewidmeten Räu-me bilden, die 2016 im 5. Stockwerk er-öffnet werden. Der Rundgang durch die Abteilung Schöne Künste führt nun auch durch den Wiltheim-Flügel. Dort sind mehrere Räume der luxemburgischen Kunst gewidmet. Darüber hinaus zeigt ein eigener Saal Werke des amerikani-schen Fotografs luxemburgischer Her- kunft Edward Steichen.

Le Salon de la Sécession de 1927 à 1929 devient le point de rupture avec les tenants traditionalistes du Cercle Artistique de Luxembourg, représenté notamment par le peintre expressionniste Joseph Kutter (1894-1941), Jean Schaack (1895-1959), le premier artiste qui s’est essayé à l’abstraction, Jean Noerdinger (1895-1963) et Harry Rabinger (1895-1966). Après la Seconde Guerre mondiale, une École luxem-bourgeoise d’art non figuratif, issue de l’École de Paris, voit le jour (avec en 1948 La Nouvelle Équipe et en 1954 les Iconomaques). Les dernières décennies du XXe et le début du XXIe siècle, période intense d’évolutions du paysage artistique luxembourgeois, sont évoquées au travers de quelques acquisitions récentes. Enfin, une salle spéciale est dédiée à la collection de photographies d’Edward Steichen (1879-1973), figure majeure de l’histoire de la photographie. Actuellement, ce panorama est complété à merveille par une exposi-tion temporaire au titre évocateur Révélations du jeune photographe actif au Luxembourg Éric Chenal.

Malgorzata Nowara

Exposition permanente visible au niveau du parcours D.

EXPOSITION PERMANENTE AILE WILTHEIM

EINHEIMISCHE KUNST : AUSBLICK

L’exposition « Révélations » d’Éric Chenal est à l’affiche jusqu’au 12 avril.

Tout un étage est désormais dévolu à l’art luxembourgeois.

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Edward Steichen’s life was as multi-facetted and pro-lific as was his career, and there would be many ways to tell his story. There is, for instance, the perspective of the migrant family, forced to leave a native country that offered no hopes for the future to seek a better life elsewhere. Home was Luxembourg, more precisely the village of Bivange where Steichen was born in 1879, and elsewhere, the land of limitless possibilities, the United States, of course. Marie Steichen embarked with her infant son Eduard in 1880. The father, Jean, had ar-rived in the USA a year earlier already. From this point of view, the Steichen family was one of many who set out for the New World. Over 72.000 is the estimated number of Luxembourg emigrants between 1841 and 1891 while the country counted a total population, in 1891, of 212.800 people. Few however had an equally brilliant ascension as Edward Steichen.

A TALE OF SUCCESS AND FAME

In fact, he lived “the American dream”, climbing every sprout of the social ladder – from the son of immigrants confounded at the bottom in the masses, to the very top of the heap as one of America’s most prominent

and most influential figures in the field of photogra-phy. He portrayed the rich (J.P. Morgan), the power-ful (Theodore Roosevelt), the illustrious (Greta Garbo, Charlie Chaplin); he befriended the esteemed (Rodin, Brancusi), championing their work, building bridges between European and American artistic communi-ties. Steichen’s story is a tale of success and, ultimately, fame.

His career spanned over eight decades, from the early 1890s to his death in 1973. At an early stage of his life in photography, as pictorialist, he helped estab-lishing the medium as an art form, together with his mentor and friend Alfred Stieglitz in New York.

This was an important step: for decades the mechan-ical fabrication of images had only been valued as a

“THE AMERICAN DREAM” OF EDWARD STEICHEN AN HOMAGE TO A CAREER IN PHOTOGRAPHY

The MNHA collection perfectly reflects Steichen’s wide-ranging career and the multiple facets of his own photographic work.

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This was an important step: for decades the mechani-cal fabrication of images had only been valued as tool to imitate or reproduce reality. Now photographs could be exhibited for their artistic and aesthetic qualities too.

Steichen however would not be confined to one single field of action. To him photography had many applications and uses, and he experimented with them all. In World War I, for instance, he conducted missions of areal photography, while he directed a group of war photographers on an aircraft carrier during World War II. He worked in advertisement and in fashion: he knew the power of photographs to tell stories and convey messages – in black and white and in colour. His ubi- quity and expertise finally promoted him at age 68 to one of the most desirable positions in the art world, the Photography Department of New York’s Museum of Modern Art that he would direct from 1947 to 1962. Here, in the judgement seat, he would shape pho-tography in yet another way, opening the museum beyond the art canon to images from documentary or photo-journalistic origins.

AN ESSENTIAL COMPLEMENT

The MNHA collection, 178 photos bequeathed to the Grand-Duchy of Luxembourg by the artist himself, per-fectly reflects Steichen’s wide-ranging career and the multiple facets of his own photographic work with fa-mous portraits, still lives, colour experiments and even a series of documentary photographs from a journey to Mexico. An alternating selection of photographic objects on display in a space exclusively dedicated to Edward Steichen in the newly opened Wiltheim wing is now accessible to the public. While, for conservation reasons, the number of exhibited artefacts is limited to twenty photographs, visitors can discover the entire collection on a flat-screen, explore the details and learn more about the artistic processes. “Steichen – The Pho-tographer” is the essential complement to the artist’s work as a curator presented in Clervaux, respectively in Dudelange through The Family of Man (1955) and The Bitter Years (1962). A long awaited and welcome addi-tion to Luxembourg’s photographic landscape!

Françoise Poos

To visit this permanent exhibition, follow the tour D.

PERMANENT EXHIBITION AT THE WILTHEIM WING

Die Steichen Collections im Großherzogtum Luxemburg vereinen Kunstwerke, die mit dem Erbe von Edward J. Steichen (1879 – 1973) in Zusammenhang stehen. Der ameri-kanische Künstler luxemburgischer Herkunft ist weltberühmt für seine bemerkenswerte Laufbahn im Bereich der Fotografie. Edward Steichen war nicht nur ein äußerst produk-tiver Fotograf, sondern auch Direktor der Fotoabteilung des New Yorker Museum of Modern Art (MoMA) wo er als Kurator inter-national anerkannt war. Die drei Sammlun-gen, die in Luxemburg ausgestellt sind, spie-geln diese zweigleisige Tätigkeit wider: im MNHA wird der Fotograf mit einer Auswahl sowohl persönlicher Aufnahmen als auch von Auftragswerken gewürdigt, während im Centre national de l’audiovisuel (CNA), mit den beiden Sammlungen The Family of Man (in Clervaux) und The Bitter Years (in Dude-lange), die kuratorische Arbeit Steichens zu sehen ist, die durch die Zusammenstellung anderer bekannter Fotografen beeindruckt.

http://www.steichencollections.lu/

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„MUMIEN HABEN KEINEN ABSTOSSENDEN GERUCH“ FÜNF FRAGEN AN… DR. WILFRIED ROSENDAHL

IM VORFELD UNSERER AUSSTELLUNG „MUMIEN – DER TRAUM VOM EWIGEN LEBEN“ HABEN WIR MIT DR. WILFRIED ROSENDAHL, INITIATOR UND GESAMTLEITER DIESES PROJEKTES, GESPRO-CHEN, DER UNS BEI DIESER GELEGENHEIT EINEN KLEINEN ABER FASZINIERENDEN EINBLICK IN „SEINE“ WELT DER MUMIEN GEWÄHRT. INTER-VIEW.

1. WIE WIRD MAN MUMIENFORSCHER? Mumien-forschung kann man nicht studieren. Fast alle natur-wissenschaftlichen oder medizinisch-anatomischen Fachrichtungen, die sich mit der direkten oder indi-rekten Untersuchung von Körpern und Skeletten be-schäftigen, finden auch bei der Mumienforschung Anwendung. Als 2004 in den Reiss-Engelhorn-Museen bei Depotumstrukturierungen als Kriegsverlust ver-zeichnete Mumien wiederentdeckt wurden, begann ich Mumienforscher zu werden. Ich konnte hierbei in

enger Zusammenarbeit mit zahlreichen anderen Spe-zialisten meine vorher als Paläontologe gesammelten Arbeitserfahrungen in Paläogenetik, Radiokarbon- datierung oder Anatomie sehr gut einbringen.

2. WIE RIECHEN MUMIEN? Mumien haben keinen abstoßenden oder an Verwesung erinnernden Geruch. Ägyptische Mumien riechen z.B. sehr aromatisch, ein Geruch der an Weihrauch oder andere harzige Subs-tanzen erinnert. Er wird durch die verwendeten Balsa-mierungssubstanzen verursacht.

3. WAS WAR IHRE BISHER INTERESSANTESTE MUMIE? Das ist eine sehr schwierige Frage, denn jede Mumie für sich ist einzigartig und mit sehr unterschied-lichen Informationen über Leben und Leiden der Ver-gangenheit ausgestattet. Sehr interessant ist sicherlich die Mumie M2 aus den Sammlungen der Reiss-Engel-horn-Museen, eine Frau aus Peru, welche in ihren ge-

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INTERVIEW

schlossenen Händen Kinderzähne hält. Einzigartig war auch die Untersuchung der Mumie eines buddhisti-schen Mönches, die in einer großen Buddhastatue aus Papier und Lack sitzt. Beide Mumien sind in der Aus-stellung zu sehen und sicherlich besondere Highlights.

4. WARUM SIND MUMIEN, AUCH FÜR DIE ÖF-FENTLICHKEIT, SO INTERESSANTE OBJEKTE? Ich denke Mumien sind deshalb so interessant da Sie eine sehr eindrückliche Verbindung zwischen Leben und Tod darstellen. Uns allen ist bewusst, dass es sich um zum Teil vor Jahrtausenden verstorbene Menschen handelt, die aber in ihrem Aussehen oft an schlafende Personen erinnern. Hinzu kommt sicherlich noch die Faszination für eine vermeintliche Unvergänglichkeit.

5. WOLLEN SIE AUCH MAL ALS MUMIE ENDEN? Ich hätte nichts dagegen, wenn natürliche Prozesse im Boden meinen toten Körper mumifizieren und so der Verwesung entziehen würden. Eine künstliche Mumifi-zierung, wie sie z.B. im alten Ägypten praktiziert wor-den ist, wäre aber nicht mein Wunsch.

Gesammelt von Fabienne Pietruk

Mumien - Der Traum vom ewigen Leben - Sonder-ausstellung vom 12. Juni 2015 bis zum 10. Januar 2016.

In diesem Rahmen finden fünf wissenschaftliche Vorträge im MNHA statt, jeweils um 18 Uhr. Die-se Gesprächsreihe wird am 18. Juni von Jens Klocke, Restaurator für Mumien, Grabausstattung und alt- ägyptische Objekte, eröffnet. Unter dem Titel Die Ver- längerung der Ewigkeit - Restaurierung von Mumien und Grabausstattung wird Jens Klocke aus Hildesheim, Deutschland, Einblicke in seine Arbeit geben.

Mummies continue to exert a strong fas-cination, but are often exclusively assimi- lated with Ancient Egypt. Wrongly. The exhibition that the National Museum of History and Art Luxembourg presents, in close collaboration with the Reiss-Engel-horn-Museums (rem) – the world’s larg-est exhibition of mummies to date – is a good occasion to enlarge this horizon. 70 specimen, gathered from the four corners of the world, will embark the visitors on an immersive 5.000 year journey through the history and science around the globe, learning about mummification as prac-ticed not only in Ancient Egypt, but on al-most every continent, and during almost every historical epoch. The exhibition also shows mummification to be a natural process, occurring in hot, dry desert sands, in eternal ice, in moors, and even, ama- zingly, in dry cellars. Countless associated finds and priceless burial site treasures, as well as sensational historical research crown this impressive multimedia exhibi-tion, and afford a fascinating cultural and historical insight into people of by-gone generations.

Mummies - The dream of everlasting life (12th June 2015 – 10th January 2016) at the MNHA

Head of a female mummy, National Museum of History and Art, Luxembourg (Copyright: MNHA / Tom Lucas)

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Cuisine modulable, vers 2010Modulare Küche, um 2010Modular Kitchen, c. 2010

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COLLECTION’S DRAWING BY STINA FISCH

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COMING SOON

CURRENTLY

MOIS EUROPÉEN DE LA PHOTO:EXPOSITION TEMPORAIRE DU 23 AVRIL AU 13 SEPTEMBRE 2015 - Aile Wiltheim / MNHA

INVITATION AUX MUSÉES / MUSEUMSFEST 16 & 17 MAIWWW.INVITATION-AUX-MUSEES.LU

„MUMIEN – DER TRAUM VOM EWIGEN LEBEN“:SONDERAUSSTELLUNG VOM 12. JUNI 2015 BIS ZUM 10. JANUAR 2016 - MNHA

« LES FRONTIÈRES DE L’INDÉPENDANCE. LE LUXEMBOURG ENTRE 1815 ET 1839 » : EXPOSITION TEMPORAIRE DU 11 JUIN 2015AU 23 MAI 2016 - Musée Dräi Eechelen

« RÉVÉLATIONS » D‘ÉRIC CHENAL :EXPOSITION TEMPORAIRE JUSQU’AU 12 AVRIL 2015AILE WILTHEIM / MNHA

« OBRA CONVIDADA / GUEST WORK »:EXPOSITION TEMPORAIRE JUSQU’AU 17 MAI 2015SECTION ART ANCIEN / MNHA

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AGENDAAVRIL-JUIN 2015

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AVRIL ’15

VISITES GUIDÉESFÜHRUNGENJE 02 17h«Révélations» d’Éric Chenal (L/D/F)

JE 02 18hDe Mansfeld au design 1500-2014 (F)

SA 04 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

SA 04 16h «Révélations» d’Éric Chenal (L/D/F)

DI 05 15h Von Mansfeld zum Design 1500 -2014 (D)

MA 07 12h15 & JE 09 19h RENC‘ARTŒurvre du mois par Malgorzata Nowara / Nathalie Becker (F)

JE 09 17hEdward Steichen - The Photographer (F)

JE 09 18hDe Mansfeld au design 1500-2014 (F)

SA 11 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

DI 12 15h Von Mansfeld zum Design 1500-2014 (D)

DI 12 16h«Révélations» d’Éric Chenal (L/D/F)

MA 14 12h15 & JEU 16 19h RENC‘ARTKunstwerk des Monatsmit Martina Przybilla (D)

JE 16 18hDe Mansfeld au design 1500-2014 (F)

SA 18 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

SA 18 15h Murillo: Himmlische Liebe und ihre irdischen Folgen mit Eva Maringer (D)

DI 19 15h Von Mansfeld zum Design 1500 -2014 (D)

MA 21 12h15 RENC‘ARTArtwork of the monthwith Martina Przybilla (EN)

JE 23 18 h VERNISSAGEMois européen de la photographie / Europäischer Monat der Fotografie

SA25 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

DI 26 14h Europäischer Monat der Fotografie (L/D)

DI 26 14h Edward Steichen - The Photographer (L/D)

DI 26 15h Von Mansfeld zum Design 1500 -2014 (D)

MA 28 12h15 & JEU 30 19h RENC‘ARTObra do mês por Vera Herold (P)

ME 29 12h15Der Künstler Murillo und seine Zeit mit Eva Maringer (D)

JE 30 18hDe Mansfeld au design 1500-2014 (F)

Andreas Mühe (*1976): Selbstbildnis I (Obersalzberg series), 2012

VERNISSAGEMOIS EUROPÉEN DE LA PHOTOMemory Lab: le passé du présent (ou l’inverse)JE 23 18h

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VISITES GUIDÉESFÜHRUNGENSA 11 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Romain Schaus(prévoir une lampe de poche) (L/F/D)

DI 12 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus(prévoir une lampe de poche) (L/F/D)

SA 25 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus(prévoir une lampe de poche) (L/F/D)

DI 26 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus(prévoir une lampe de poche) (L/F/D)

DI 26 14h30 «Art Nouveau et Modernisme à Luxembourg pas si conservateur!» Visite-promenade avec R. L. Philippart (F) Rdv: Arcades Cercle-Cité, Place d‘Armes

VISITES GUIDÉESFÜHRUNGENDI 19 15h Römische Villa Echternachmit Martine Wielkowolsky (L/F/D)

RENC’ART DU MOIS : Pablo Picasso (1881-1973)Paysage de Cannes au Crépuscule1960Huile sur toile

La peinture intitulée Paysage de Cannes au Crépuscule est une œuvre tardive de Pablo Pi-casso (1881-1973), un des grands maîtres de l’Art moderne. Réalisée en 1960, elle évoque une vue de Cannes du balcon de la villa du peintre, dénommée « La Californie ». Dans ce document biographique, Picasso critique l’expansion urbanistique de la ville dans les années ’60, symbolisée par une grue noire. Le paysage est une image dans une image, un paysage intérieur, concept que l’artiste déve-loppe dans les années ’50 à l’instar du pay-sage « intérieur/extérieur » de Henri Matisse (1869-1954), dans lequel l’extérieur envahit l’intérieur.

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VILLA ROMAINE

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MAI ’15

VISITES GUIDÉESFÜHRUNGEN

SA 02 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

DI 03 14h Europäischer Monat der Fotografie (L/D)

DI 03 15h Von Mansfeld zum Design 1500-2014 (D)

MA 05 12h15 & JE 07 19h RENC‘ARTŒurvre du moispar Nathalie Becker (F)

ME 06 17hMurillo: Himmlische Liebe und ihre irdischen Folgen mit Eva Maringer (D)

JE 07 17hMois européen de la photographie (F)

JE 07 18hDe Mansfeld au design 1500-2014 (F)

SA 09 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

DI 10 14h Edward Steichen - The Photographer (L/D)

MA 12 12h15 RENC‘ARTKunstwerk des Monatsmit Martina Przybilla (D)

INVITATION AUX MUSÉES / MUSEUMSFESTSA 16 & DI 17 de 10h à 18h entrée gratuite

SA 16 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

SA 16 15hDer Künstler Murillo und seine Zeit mit Eva Maringer (D)

SA 16 16hDe Mansfeld au design 1500-2014 (F)

DI 17 14h Europäischer Monat der Fotografie (L/D)

DI 17 15h Von Mansfeld zum Design 1500-2014 (D)

DI 17 16h De Mansfeld au design 1500-2014 (F)

DI 17 14h-17h INVITATION AUX MUSÉES1 Visite, 4 Haiser max. 20 Leit, Reservatioun Casino: Tel. 225045, visite@casino_luxembourg.lu

MA 19 12h15 & JE 21 19h RENC‘ARTArtwork of the month with Martina Przybilla / Vera Herold (EN)

JE 21 17hMois européen de la photographie (F)

JE 21 18hDe Mansfeld au design 1500-2014 (F)

SA 23 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

DI 24 14h Europäischer Monat der Fotografie (L/D)

DI 24 15h Von Mansfeld zum Design 1500-2014 (D)

MA 26 12h15 & JE 28 19h RENC‘ARTObra do mêspor Vera Herold (P)

JE 28 18hDe Mansfeld au design 1500-2014 (F)

SA 30 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

DI 31 14h Europäischer Monat der Fotografie (L/D)

DI 31 15h Von Mansfeld zum Design 1500-2014 (D)

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VISITES GUIDÉESFÜHRUNGENSA 02 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus(prévoir une lampe de poche) (L/F/D)

DI 03 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus(prévoir une lampe de poche) (L/F/D)

SA 16 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus(prévoir lampe de poche) (L/F/D)

SA 16 16h Sammlung M3E (L)

DI 17 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus(prévoir une lampe de poche) (L/F/D)

DI 17 16h Sammlung M3E (L)

INVITATION AUX MUSÉES / MUSEUMSFESTSA 16 & DI 17 de 10h à 18h entrée gratuite

RENC’ART DU MOIS :Henri-Edmond Cross (1869-1954)Fillette à la veste rougeHuile sur toileSans date

Le peintre français Henri-Edmond Cross (1869-1954), de son vrai nom Delacroix, compte parmi les plus importants néo-im-pressionnistes, avec Georges Seurat (1859-1891) et Paul Signac (1863-1935). Il adopta le divisionnisme, tout en développant avec une grande liberté ce style qui se rapproche parfois de la peinture symboliste et nabi ou annonce par sa richesse chromatique le fau-visme, comme c’est le cas dans cette peinture représentant une Fillette à la veste rouge. Ce « poète de la lumière » aspirait à la « glorifi-cation d’une vision intérieure » par l’organi-sation des sensations. Il se distingue par un chromatisme exacerbé, parfois jusqu’à des recherches de dissonances, souvent à partir du violet.

M. N.

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VISITES GUIDÉESFÜHRUNGENDI 10 15h Römische Villa Echternachmit Martine Wielkowolsky (L/F/D)

VILLA ROMAINE

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18 museomag 02 ‘ 2015

JUIN ’15

MA 02 12h15 & JE 04 12h00 RENC‘ARTŒuvre du moispar Nathalie Becker (F)

VISITES GUIDÉESFÜHRUNGEN

JE 04 17h«Collections / Révélations II»: exposition permanente d’art moderne et contemporain (F)

JE 04 18hDe Mansfeld au design 1500-2014 (F)

SA 06 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

DI 07 14h Europäischer Monat der Fotografie (L/D)

DI 07 15h Von Mansfeld zum Design 1500-2014 (D)

MA 09 12h15 RENC‘ARTKunstwerk des Monatsmit Martina Przybilla (D)

JE 11 18h VERNISSAGEMumien - Der Traum vom ewigen Leben

SA 13 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

SA 13 11hMumien - Den Dram vum éiwege Liewen (L)

DI 14 14h «Collections / Révélations II»: moderne und zeitgenössische Kunst (L/D)

DI 14 15h Mumien – Der Traum vom ewigen Leben (D)

DI 14 15h Von Mansfeld zum Design 1500-2014 (D)

MA 16 12h15 & JE 18 19h00 RENC‘ARTArtwork of the monthwith Martina Przybilla (EN)

JE 18 18h Vortrag von Jens Klocke: Die Verlängerung der Ewigkeit - Restaurierung von Mumien und Grabausstattung (D)

SA 20 11hMumien - Den Dram vum éiwege Liewen (L)

SA 20 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

DI 21 14h Europäischer Monat der Fotografie (L/D)

DI 21 15h Von Mansfeld zum Design 1500-2014 (D)

DI 21 15h Mumien – Der Traum vom ewigen Leben (D)

JE 25 17hMois européen de la photographie (F)

JE 25 18hMomies – Un rêve d’éternité (F)

JE 25 18hDe Mansfeld au design 1500-2014 (F)

JE 25 19h & MA 30 12h15 RENC‘ARTObra do mês por Vera Herold (P)

SA 27 11h Vum Mansfeld zum Design 1500-2014 (L)

SA 27 11hMumien - Den Dram vum éiwege Liewen (L)

DI 28 14h Europäischer Monat der Fotografie (L/D)

DI 28 15h Von Mansfeld zum Design 1500-2014 (D)

DI 28 15h Mumien – Der Traum vom ewigen Leben (D)

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1902 ‘ 2015 museomag

RENC’ART DU MOIS :Jan Swart van Groningen (ca. 1495- ca. 1563), attribué à Eliézer et RébeccaHuile sur boisAncienne collection Edmond Reiffers

Ce panneau en bois est attribué à Jan Swart van Groningen (ca. 1495- ca. 1563), appelé aussi Jean le Noir, peintre maniériste hollan-dais. Originaire de Groningue, il fit un voyage en Italie et s’établit à Gouda. Son travail pré-sente un savoureux mélange de naïveté pay-sanne et de culture italienne. Dans ses com-positions, il accorde une place importante au paysage, aux architectures, aux riches cos-tumes et aux bijoux précieux, montrant aussi l’influence  du  maniérisme  d’Anvers,  comme dans  cette  magnifique  représentation  bi-blique d’Eliézer et Rébecca.

M. N.

VILLA ROMAINE

VISITES GUIDÉESFÜHRUNGENSA 06 14h30«Des friches militaires à la ville optimale» Visite-promenade avec Robert L. Philippart Rdv : place de la Constitution (F)

SA 06 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus(prévoir une lampe de poche) (L/F/D)

DI 07 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus(prévoir une lampe de poche) (L/F/D)

ME 10 18h VERNISSAGEDie Grenzen der Unabhängigkeit: Luxemburg zwischen 1815 und 1839

DI 14 15hDie Grenzen der Unabhängigkeit: Luxemburg zwischen 1815 und 1839 (L/D)

ME 17 18hLes frontières de l’Indépendance: Luxembourg entre 1815 et 1839 (F)

SA 20 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus(prévoir une lampe de poche) (L/F/D)

DI 21 14h30 Les Forts Thüngen et Obergrünewald par Célestin Kremer et Romain Schaus(prévoir une lampe de poche) (L/F/D)

DI 21 15hDie Grenzen der Unabhängigkeit: Luxemburg zwischen 1815 und 1839 (L/D)

ME 24 18hLes frontières de l’Indépendance: Luxembourg entre 1815 et 1839 (F)

DI 28 15hDie Grenzen der Unabhängigkeit: Luxemburg zwischen 1815 und 1839 (L/D)

VISITES GUIDÉESFÜHRUNGENDI 14 15h Römische Villa Echternachmit Martine Wielkowolsky (L/F/D)

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FOR YOUNGSTERS ONLY

AVRILATELIERS OUVERTSDI 05 14h (>18h) Adultes et adolescents M3ESecond Life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy (L/D/F) gratuitDI 12 14h (>18h) Adultes et adolescents M3ESecond Life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy (L/D/F) gratuitDI 19 14h (>18h) Adultes et adolescents M3ESecond Life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy (L/D/F) gratuitDI 26 14h (>18h) Adultes et adolescents M3ESecond Life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy (L/D/F) gratuit

ARCHÉOTHÈMEJE 09 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHALes sceaux-cylindres mésopotamiens / Mesopotamische Rollsiegel (L/D/F) 5 €

ARTHÈME MA 14 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHACréation de bijoux / Schmuckkreationenavec Vanessa Staudt (L/D/F) 5 €

ATELIERS DE VACANCESME 15 14h30 (>16h30) (6-12 ans) M3EComment les Romains mesuraient-ils? avec Loïc François (L/D/F) 8 €ME 15 14h30 (>16h30) (4-7 ans) M3EEng Blummekroun avec Sylvie Weyer (L/D/F) 8 €JE 16 14h30 (>16h30) (4-7 ans) M3EEng Blummekroun avec Sylvie Weyer (L/D/F) 8 €

VE 17 14h30 (>16h30) (6-12 ans) VILLA ROMAINEUn repas à en perdre son latin avec Loïc François (L/D/F) 8 €

MAIATELIERS OUVERTSDI 03 14h (>18h) Adultes et adolescents M3ESecond Life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy (L/D/F) gratuitDI 10 14h (>18h) Adultes et adolescents M3ESecond Life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy (L/D/F) gratuitDI 24 14h (>18h) Adultes et adolescents M3ESecond Life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy (L/D/F) gratuitDI 31 14h (>18h) Adultes et adolescents M3ESecond Life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy (L/D/F) gratuit

Informations et inscriptions auprès du Service public et éducatif du MNHAMarché-aux-PoissonsL - 2345 LuxembourgTél.: 47.93.30-214Fax.: 47.93.30-315E-mail: [email protected]

ARTHÈME MA 19 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHAFolioscope / Daumenkinoavec Vanessa Staudt (L/D/F) 5 €

ARCHÉOTHÈMEJE 21 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHALe Tissage chancay / Weberei der Chancay (L/D/F) 5 €

ATELIERS DE VACANCESME 27 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHADe la terre et du roseau pour écrire avec Loïc François (L/D/F) 8 €VE 29 14h30 (>16h30) (6-12 ans) VILLA ROMAINEUn repas à en perdre son latin avec Loïc François (L/D/F) 8 €

JUINARTHÈME MA 16 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHAModeler des animaux / Tierformen modellierenavec Vanessa Staudt (L/D/F) 5 €

ARCHÉOTHÈMEJE 18 14h30 (>16h30) (6-12 ans) MNHALes Ushabtis, serviteurs dans l’au-delà / Ushabtis, Diener des Jenseits avec Loïc François (L/D/F) 5 €

ATELIERS OUVERTSDI 21 14h (>18h) Adultes et adolescents M3ESecond Life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy (L/D/F) gratuitDI 28 14h (>18h) Adultes et adolescents M3ESecond Life: Fort Thüngen virtuel avec Pit Vinandy (L/D/F) gratuit

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BUDDING ARTIST

„De Photo-Shooting war wierklech den Ausléiser vun eiser Aschreiwung“, sot de Christophe Olivier, Schoulmeeschter a Régent op enger 8ème modulaire am Lycée Nic-Biever. Den 10. Februar 2015 huet dëse Schoulmeeschter mat senger

Klass bei der 1. Woch „Expérience Musée“ am Musée Dräi Eechelen matgemaach. „Dëse Workshop ass eng praktesch Approche fir am Kader vum Fach „Culture générale“ an d‘Geschicht vun der lëtze-

buerger Belle Epoque eranzekommen: d’Kostümer hun de Jugendleche gehollef, sech an dës Zäit eran ze versetzen a se konnten dunn och nach e flotte Souvenir mat Heem huelen.“ Fir di 16 Schüler, tëschent 13 a 15 Joer aal, war dës

Visite eng Première am M3E. Si hu sech mat Freed verkleed an d’Ausstellung mat groussem Interessi besicht. Et goufe vill Froe gestalt an et woren der esouguer derbäi déi e puer Biller mat hierem Handy festgehaalen hunn.

ERIK (13):

„D’GEBAI ASS SCHÉIN, ET GESÄIT AUS WÉI ENG AAL BUERG. CHIC! AN DËSEM MUSÉE LÉIERT EE VILL IWWERT D’GESCHICHT VUM LAND WOU ECH GEBUER SINN.“

MIGUEL (14):

„DËS AUSSTELLUNG HUET MIR ERLAABT ZE VERSTOE WÉI DEN 1. WELTKRICH ENTSTAANEN ASS, WÉI D’DYNASTIE DOZOU STUNG A WÉI LAANG ALL DÉI

PRINZESSINNE GEBRAUCHT HU FIR E FAMILJEPORTRAIT ZE MAACHEN.“

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De Miguel an den Erik vum Lycée Nic. Biever

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Notre visite commence à l’issue du prologue, au niveau inférieur de la passerelle en verre. « Le premier grand défi à soulever dans le cadre de ce chantier, c’était la circulation », relève d’emblée l’architecte Philippe Cau-lier en désignant les trois maisons patriciennes de la rue Wiltheim à travers la paroi vitrée. « L’aile existant déjà, il a fallu la considérer comme une personne et voir ce qu’elle avait dans le ventre. » Et qu’y découvre-t-il? Un déconcertant mille-feuille architectural, à l’instar de cette fenêtre qui donne… sur la cuisine du voisin ! La tâche se présentait comme une gageure, et ce sont bien ces difficultés qui allaient séduire cet architecte visionnaire, dont le cabinet Architecture et Environne-ment s’était déjà vu confier les ambitieux travaux des maisons Printz & Richard transformées en… bureaux et bibliothèque de la Chambre des députés.

BOUCLER LA BOUCLE

Mais retournons à la rue Wiltheim, n° 8-12. « Il a fal-lu créer des circulations horizontales – la passerelle à deux niveaux – ainsi que des relations verticales - ins-

taller un ascenseur pour garantir l’accessibilité à des personnes à mobilité réduite - à travers trois bâtiments ayant chacun sa logique et son histoire. Et ce n’est rien de dire que le dialogue s’annonçait difficile suivant les maisons… Il y avait plusieurs cages d’escalier mais sans bouclage de circulation. Le sens des visites était donc jusqu’ici cafouilleux… ».

« LE PLANCHER CHANTE TOUJOURS »VISITE GUIDÉE « POST-CHANTIER » AVEC L’ARCHITECTE PHILIPPE CAULIER

Philippe Caulier : « En général, on a tendance à assainir mais ici l’objectif était de réhabiliter. De rendre les transformationslisibles de sorte à ce qu’elles rentrent dans l’histoire du bâtiment. »

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Et de revenir sur la préservation du patrimoine bâti: « En général, on a tendance à assainir mais ici l’objec-tif était de réhabiliter. De rendre les transformations lisibles de sorte à ce qu’elles rentrent dans l’histoire du bâtiment. » Il a fallu surtout tenir compte du passé loin-tain comme du passé récent du bâtiment dès lors que l’« ancien », pour ce qui concerne les trois maisons de la rue Wiltheim, est un terme relatif… Visiblement exalté par le défi, Philippe Caulier précise: « Les travaux menés avant leur investissement par le musée dans les années 70, c’est aussi de l’Histoire. Il ne s’agissait pas de renier ces gestes. »

Sans jamais toucher aux murs porteurs, toute nou-velle baie a été cadrée par une structure en acier sans occulter l’ouverture existante. Le revêtement terrazo, l’acier, l’inox patiné, le bois au traitement contemporain sont autant de matériaux élémentaires au service du vocabulaire historique des lieux. Quant à la sécurité, il a fallu installer des portes coupe-feu, intégrer toute la domotique… « autant d’interventions qui demeurent visibles car si l’on avait voulu cacher, il aurait fallu faire des saignées, démolir donc. »

Il a fallu consentir quelques compromis toutefois: « Les poutres moulurées sont restées apparentes, les autres ont été plâtrées. » C’est avec ferveur cependant que Jean-Luc Mousset, conservateur honoraire des Arts décoratifs et populaires, a demandé à l’architecte de préserver... le crissement du plancher existant, cette « musique de l’ancien ». Se balançant sur deux lattes en bois, Philippe Caulier lance aujourd’hui à la cantonade, radieux : « Il chante toujours ! »

Sonia da Silva

Efficient signage is a connection between the architecture and the user and delivers an orientation system, according to the agency Vidale-Goesener. The architecture of MNHA is quite complex, the opening of the new spaces in Aile Wiltheim was a good opportunity to create an orienta-tion system, that on one hand shows the complete program visitors can discover at MNHA and on the other hand guides those who are interested in a specific theme or exhibition.

MNHA offers 4 thematic tours (Archaeol-ogy, Coin Cabinet, Arts and Crafts, Fine Arts) and three spaces for temporary ex-hibitions. Each thematic tour is now iden-tified by a letter (A, B, C, D) and a colour from a palette that fits well with the archi-tecture and is visible without disturbing the overall impression. For the spaces for temporary exhibitions the principle is the same, completed by a number (E1, E2, E3).At the end of the new Prologue the visitor gets an overview about tours and exhi-bitions, letters and coloured bands guide him in the right direction to start.

GUIDED TOUR AILE WILTHEIM

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ES WERDE LICHT!NEU: EIN PROLOG IM MNHA

Die Renovierung des Wiltheimflügels macht die Ein-richtung neuer thematischer Rundgänge möglich, so dass der Besucher des MNHA fortan neben den jewei-ligen Sonderausstellungen die Wahl zwischen vier ver-schiedenen Dauerausstellungen hat. Information und Orientierung der Besucher über das Angebot, das sie im MNHA erwartet, sind daher heute wichtiger denn je. Die Erfahrung der letzten Jahre zeigt zudem, dass gerade ausländische Besucher oft keine konkreten Vor-stellungen über die Geschichte Luxemburgs und seiner öffentlichen Sammlungen mitbringen.

Auf beide Bedürfnisse geht der neue dreisprachige Prolog auf der Ebene 1 des Hauptgebäudes ein. In den ersten drei Räumen vermittelt er mit kurzen Texten und Abbildungen Grundinformationen zur Geschichte des Landes und der Museumssammlungen seit der Un-abhängigkeit Luxemburgs. Ausgangspunkt sind dabei jeweils Schlüsseljahre der Landes- oder Museumsge-schichte, die in Form einer Zeitleiste auch am Fußboden visualisiert werden. Einige wenige gezielt ausgewähl-te Originalobjekte machen den Besucher gleichzeitig auch mit den unterschiedlichen Themenbereichen ver-traut, die ihm im Museum angeboten werden.

Der dritte Raum, strategisch in direkter Nähe sowohl zum Fahrstuhl des Hauptgebäudes wie zur unteren Ebene der neuen Fußgängerbrücke gelegen, dient dann zur Entscheidung und Orientierung: über das neue Leitsystem gelangen die Besucher zu dem von ihnen jeweils ausgewählten thematischen Rundgang bzw. zu den jeweils aktuellen Sonderausstellungen.

Michel Polfer

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Die Erstbesucher des MNHA haben nun die Möglichkeit, die Geschichte des Landes und der Sammlungen vom 19. Jahrhundert bis zur Gegenwart zu erfassen, bevor sie sich für einen der thematischen Rundgänge entscheiden.

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CETTE SINGULIÈRE SOLLICITUDE INCURSION DANS L’ATELIER DE RESTAURATION DU MNHA

Simone Habaru est restauratrice: elle a pour tâche de ranimer l’âme des œuvres d’art ternies ou meurtries. Les œuvres des collections du MNHA, mais aussi celles prêtées dans le cadre d’expositions temporaires à l’af-fiche de nos musées. En ce début d’année, ce sont les toiles destinées à l’exposition Les frontières de l’Indé-pendance. Le Luxembourg entre 1815 et 1839 qui solli-citent Simone Habaru, notamment un portrait du pro-fesseur et physicien Antoine Meyer (1801-1857), l’auteur de « E’ Schrek ob de’ Letzeburger Parnassus » (1829). Cette huile sur toile de 1857, que l’on suppose de la main du fils E. Meyer, trônait au faîte de la salle de la bibliothèque universitaire de Liège quand elle fut repé-rée par les conservateurs du Musée Dräi Eechelen, qui demandèrent alors qu‘elle fasse l’objet d’un prêt.

« C’est un tableau de belle facture, techniquement parlant. Le peintre a fait montre d’une honorable tech-nique du noir sur noir», observe Simone Habaru, plon-geant un coton tige dans un pot de citrate de triammo-nium dilué afin de nettoyer et de polir la surface. « C’est toute une popote que la restauration», lance-t-elle l’air amusé. « Autrefois on éliminait les couches de crasse à la salive. Et c’est très efficace car plein d’enzymes! ». Sur son bureau s‘accumulent des fiches Bristol, dont celle du tableau A. Meyer : quelques cotons scotchés à ce carton de travail documentent le degré d’intervention nécessaire pour les besoins de l’exposition.

REDONNER L’ÉCLAT ORIGINEL

Après avoir constaté l’état de la toile, et après avoir défini avec les prêteurs le niveau d’intervention requis, Simone Habaru se rend au chevet du tableau en con- valescence, dotée d‘un savant arsenal de remèdes. Elle enfile son chemisier noir afin d’éviter toute source de re-flet. D’abord elle teste le niveau de fixage de la couche picturale, puis elle procède à une première phase de décrassage. « La couche picturale effritée à l’endroit de la déchirure doit impérativement être fixée pour éviter toute perte supplémentaire de matière originale. Après fixage, les lèvres d’une déchirure sont recollées fil à fil au revers. Suivent l’étape du masticage et sa mise à niveau avec structuration et la retouche à l’aquarelle. J’applique ensuite un vernis local intermédiaire et re-touche à l’aide de pigments ». Advient enfin la pose du vernis final pour restituer la brillance originelle. Et la restauratrice de préciser: « Toutes ces étapes sont do-cumentées sur le plan photographique afin d’assurer une traçabilité des interventions successives. »

Simone Habaru: « C’est toute une popote que la restauration».

Le « Portrait du Professeur Antoine Meyer » aura eu droit à l‘intervention objective de la restauratrice, grâce à ses mains expertes. Mais il y a plus: l‘œuvre a bé-néficié d‘une bienveillance singulière, d‘une sollicitude, qui en définitive lui aura conféré un supplément d‘âme. « Ce qui se passe dans un atelier entre une œuvre et le restaurateur relève parfois d’un processus quasi spiri-tuel. La relation peut être très intime... », confie-t-elle.

Ce processus et son expérience, Simone Habaru les évoquera les 8 et 9 mai lors d’un colloque de res-taurateurs à Dresde, en s’appuyant sur la miraculeuse restauration d’une huile de Bonaventura Peeters, au-jourd’hui visible au MNHA sous son meilleur jour en la section dédiée à l’Art Ancien.

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Le 9 juin 1815, l’Acte Final du Congrès de Vienne crée le Grand-Duché de Luxembourg, sur les cendres en-core fumantes de l’ancien Département des Forêts de l’empire de Napoléon. À l’occasion de son bicentenaire, le Musée Dräi Eechelen place l’original de ce Traité, qui forgea l’Europe actuelle, au départ d’une grande exposition. Véritable enquête historique, elle illustre comment les frontières du Luxembourg ont été des-sinées et comment les habitants du Grand-Duché ont vécu ces événements jusqu’à l’Indépendance en 1839. Elle nous replonge dans cette première moitié du XIXe

siècle, époque d’une importance capitale sur le chemin de l’Indépendance luxembourgeoise. Ses acteurs, leurs projets, leurs réalisations et leurs utopies évoluent au fil de l’histoire des frontières.

UN NOUVEAU GRAND-DUCHÉ

En 1815, la création du Grand-Duché de Luxembourg est le résultat de nombreux compromis diplomatiques à l’échelle européenne. Il est placé sous l’autorité de

Guillaume d’Orange-Nassau, souverain d’un état tam-pon associant la Belgique et les Pays-Bas et créé par les Grandes Puissances afin de tempérer les velléités de la France. Les frontières avec la France et la Prusse sont définies et la région de Bitburg devient prussienne. Quant à la redoutable forteresse de Luxembourg, une garnison prussienne de 6.000 hommes s’y installe. Autorités hollandaises et prussiennes se côtoient sur notre territoire.

En 1830, la Belgique se révolte et devient indépen-dante. Le Grand-Duché est alors placé sous adminis-tration belge et administré depuis Arlon. La ville de Luxembourg reste attachée au souverain des Pays-Bas, soutenu par la puissante garnison prussienne. Ces neuf « drôles d’années » largement oubliées par nos livres d’histoire, seront une période de stagnation politique et administrative, Belges et Hollandais campant sur leurs positions. Au Luxembourg, cette courte période sera capitale pour l’évolution de la société et une pre-mière prise de conscience politique.

HOLLANDAIS ? BELGES ? LUXEMBOURGEOIS ! LES FRONTIÈRES DE L’INDÉPENDANCE. LE LUXEMBOURG ENTRE 1815 ET 1839

Près de 200 objets, souvent insolites, ont été choisis afin d’apporter un regard neuf sur des événements historiques complexes qui témoignent directement de la naissance du Grand-Duché moderne.

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Finalement, en 1839, Guillaume Ier reconnaît le Traité des XXIV Articles, qui détermine le tracé actuel de la frontière belgo-luxembourgeoise et qui est considé-ré comme point de départ de notre indépendance. Ce Traité, et la Convention des limites de 1843 qui en résulte, avec ses nombreuses cartes détaillées, seront montrés pour la première fois au public.

DES OBJETS ÉLOQUENTS

Pour illustrer cette passionnante histoire, le Musée Dräi Eechelen s’est lancé à la recherche de documents originaux issus de collections privées et publiques luxembourgeoises, belges et allemandes de la Grande Région. Près de 200 objets, souvent insolites, ont été choisis afin d’apporter un regard neuf sur des événe-ments historiques complexes qui témoignent directe-ment de la naissance du Grand-Duché moderne.

« L’historiographie contemporaine a trop longtemps négligé ces années en oubliant comment les événe-ments se sont mis en place et dans quel ordre. Avec ce projet, nous voulons ouvrir de nouvelles pistes pour la recherche et dépoussiérer les manuels d’histoire. Ceci en illustrant non seulement le contexte de 1815-1839 mais aussi en abordant la réception de l’histoire et comment elle a été interprétée lors des commé-morations de l’Indépendance en 1939, 1989 et 2014 » fait remarquer François Reinert, conservateur délégué à la direction du M3E et commissaire de l’exposition qui coïncide avec la Présidence du Conseil de l’Union européenne par le Luxembourg, à partir de juillet 2015.

Cécile Arnould

Exposition temporaire du 11 juin 2015 au 22 mai 2016 au Musée Dräi Eechelen.

WORK IN PROGRESS

Jean-Baptiste Fresez: Martin Baudouin. Officier de cavalerie hollandais, 1829, collection MNHA. (c) MNHA / Tom Lucas

Die Schlussakte des Wiener Kongresses vom 9. Juni 1815 begründet das Großher- zogtum Luxemburg. Im Rahmen der Zweihundertjahrfeier zeigt das Museum ein Original des Vertrags, welcher die Grenzen des heutigen Europas festgelegt hat. Die Ausstellung veranschaulicht wie die Grenzen Luxemburgs gezeichnet wur-den und wie die Bewohner des Großher- zogtums diese Ereignisse bis zur Unabhän-gigkeit erlebt haben. Sie versetzt die Besu-cher in die erste Hälfte des 19. Jahrhunderts, einer wichtigen Epoche auf dem Weg zur Luxemburger Unabhängigkeit. Die Akteure, ihre Projekte und ihre Utopien entwickeln sich im Lauf der Geschichte der Grenz-ziehungen.

Sonderausstellung im Musée Dräi Eeche-len (Kirchberg): Die Grenzen der Unab-hängigkeit. Luxemburg zwischen 1815 und 1839, vom 11. Juni 2015 bis zum 22. Mai 2016.

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« L’APPEL DU REGARD » D’ÉRIC CHENAL

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Delfim Sardo sera au MNHA le 16 avril.

Dans le cadre de notre projet d’échanges d’œuvres « Guest Work / Obra Convidada » avec le Museu nacional de arte antiga (MNAA) à Lisbonne, le MNHA est heureux d’ac-cueillir trois éminents orateurs dans le cadre d’un cycle de conférences sur « L’art au Portugal ». Après un premier ren-dez-vous dédié aux « Collections d’art ancien au Portugal », par Anísio Franco, conservateur au Musée national d’art an-cien, Lisbonne, notez les deux prochaines conférences : le 16 avril à 18h30 : « L’art moderne et contemporain portugais » par Delfim Sardo, commissaire indépendant; le 7 mai à 18h30 : « Le MNAA: histoire et collections » par António Fi-lipe Pimentel, directeur du MNAA, Lisbonne.

RÉOUVERTURE DE LA VILLA ROMAINE D’ECHTERNACH! Située à la périphérie d’Echternach, cette villa romaine, l’une des plus grandes et riches propriétés rurales des environs de nos régions, est désormais à nouveau ouverte aux visiteurs jusqu’au 5 octobre. On peut y inspecter la maison de maître, dont les soubassements, les caves et les bassins d’ornement sont conservés et admirer au niveau du musée des scènes reconstituées et des maquettes fournissent un aperçu de l’intérieur de la villa : thermes luxueux, salons de réception somptueux, cuisine et pièces d’habitation privées... Ouvert du mardi au dimanche, de 10 à 12 heures et de 13 à 17 heures. Fermé les 6 avril, 25 mai et 23 juin. L’accès au site est gratuit.

Depuis le 1er janvier, l’accès aux collections permanentes au MNHA est gratuit. Envie d’accéder partout librement, chez nous comme chez nos confrères ? Alors ne manquez pas l’Invitation aux Musées du samedi 16 au dimanche 17 mai 2015 : les musées du Grand-Duché de Luxembourg vous ouvrent leurs portes pour vous proposer visites gui-dées, ateliers, performances, rencontres avec les artistes, conférences, concerts, dégustations et animations pour en-fants.

Vu le succès que rencontre les jeudis soirs à 19 heures la formule « Renc’Art », visite ciblée permet-tant de présenter une œuvre en particulier, le MNHA dé-cline cette formule également dans l’heure de midi et en quatre langues. Donc, prenez note : les mardis à 12h15, si quelques nourritures spirituelles vous tentent, venez donc profiter de notre formule « Renc’Art » - et pourquoi pas vous sustenter ensuite au Café Green Art ? Formule déjeuner à 10,90 € (quiche ou bagel + salade + café).

Le n°5 / 2014 d’ « Empreintes », l’annuaire du Musée national d’histoire et d’art, vient de paraître. Disponible à la vente au shop de nos musées au prix de 15 euros, cette publication recense les activités du MNHA avec un éclairage scientifique.  

Notre campagne d’affichage ne vous a pas échappé ? C’était le but. Pour soutenir nos efforts de promotion, la so-ciété nationale CFL s’est spontanément associée au MNHA afin de promouvoir la réouverture de l’Aile Wiltheim. Cette campagne, qui se présente sous forme d’une grande ban-derole située dans le hall central et de cubes installés sous la verrière, est visible dans la Gare centrale jusqu’au 12 avril 2015. Circulez, et levez le regard !

Tout ceci et bien plus est désormais repris sur notre tout nouveau portail web relooké par Cropmark. Le site est en-tièrement  trilingue,  tout comme  les  informations affichées au musée.

WWW.MNHA.LU

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Avenue John F. Kennedy

Blvd RoyalRue Jules Wiltheim

MUDAM

Rue Wiltheim

Rue de la Boucherie

Palais Grand-Ducal

Montée de Clausen

Philharmonie

Exposition permanente | Dauerausstellung | Permanent Exhibitiongratuit | gratis | free

Expositions temporaires | Wechselausstellungen | Temporary Exhibitionsadultes | Erwachsene | adults 7 €

groupes | Gruppen | groups (≥ 10) 5 € / personne | Person | personfamilles | Familien | families 10 € (2 adultes & enfant(s) | 2 Erwachsene & Kind(er) | 2 adults & child(ren)étudiants | Studenten | students gratuit | gratis | free< 26, Amis des musées, ICOM gratuit | gratis | free

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N O M O R E E X C U S E S !N O M O R E N O M O R E E X C U S E S !E X C U S E S !N O W E V E N B I G G E R !

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