Magazine SMART

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Magazine réalisé personnellement dans le cadre de mes études.

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Smart Magazine10, route de Bischwiller67500 Haguenautel : +33 (0)3 69 11 83 30e-mail : [email protected]

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dépot légal : à parutionnuméro de cppap : 0123K78967Numéro issn : 1969-3927

le magazine décline toute responsabi-lité quand aux sujets et photos qui lui sont envoyés. Les articles publiés n’en-gagent que la responsabilité de leurs auteurs. Reproduction interdite.

N - 1Janvier 2012

prochaine parution : fevrier 2012

Remerciements :benny, sophie, magali, benjamin, victor, chinese man, justin basile, l’ami tran-salpin, et plein d’autres...

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- édito -

Ça y est, 2011 s’en est allé, se terminant avec le succès d’Intouchables et de bonnes promesses pour 2012. Ce sera peut-être la fin du monde tel que nous l’ont promis les Incas et Roland Emmerich, mais avant cela l’équipe au complète de Smart et moi-même espérons que vous avez passé de bonnes fêtes de fin d’année et vous souhaitons une excellente et heureuse année. Malgré le crémant du nouvel an qui fait encore du dragster dans votre cerveau, goûtez au cocktail de sorties pour Janvier que vous a concocté la rédac’.Vous découvrirez dans ce n°1 les aventures de notre reporter Timothé Lambert en Lorraine, à Sarrebourg, pour sa fameuse série « J’irais regarder un film près de chez vous ». Pour ma part j’ai rencontré Victor Aubert, critique ciné chez Vodkaster.com qui va nous faire le point sur l’année 2011.

Bref. J’ai fait un édito.

Bono PeppersDirecteur artistique

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n°1janvier

2012 10 10

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RecordD’après le CNC, le nombre d’entrées recensées dans les salles françaises en 2011 serait de 215,59 millions, soit un record jamais égalé depuis 1966 (équivalent à 234 millions de tickets vendus). Les 16 millions d’entrées d’Intouchables (au moment où est rédigé cette article) on évidemment aidé à gon-flé les chiffres : +31% sur les mois de Novembre et Décembre par rapport à 2010, avec un part de mar-ché de 41,6% du cinéma français. A savoir que les années 2009 et 2010 avaient déjà été considérées comme excellentes.

HallelujahL’adaptation au cinéma de Jeff Buckley devrait se faire courant 2013, interprété par Reeve Carney, que vous aurez peut-être aperçu dans Toy Boy ou encore The Tempest (2010). Le projet semble avoir bien parti vu que l’on a appris récemment que Patricia Arquette

(Rangoon, Fast Food Nation, Little Nicky) a été sélec-tionnée pour interpréter la mère du chanteur.

Biopic powaaDe nombreux projets de bio-pics sont prévus pour les pro-chaines années. En plus de celui portant sur Jeff Buckley, on a appris récemment que Justin Timberlake pourrait bientôt interpréter Elton John dans un biopic sur le chan-teur, mais également un bio-pic sur Miles Davis que pré-pare Don Cheadle. On parle également d’un biopic sur James Brown...

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- SORTIES -

David Fincher c’est Fight Club, Zodiac, L’Etrange Histoire de Benjamin Button ou encore plus récemment The social Network. Donc quand on a lu les best sellers de Stieg Larsson, l’écrivain du roman « Les hommes qui n’aimaient pas les femmes », on peut se demander qui mieux que David Fincher, roi du thriller, pouvait adapter ce roman ?Il est tout d’abord à rappeler qu’une pre-mière adaptation a déjà eu lieu, « Mille-nium », un film suédo-danois réalisé par Niels Arden Oplev. L’histoire était là, le jeu d’acteur différait de celui auquel on était habitué de la part d’Hollywood… Malgré une baisse de qualité après le premier opus, on pouvait dire sans trop se trom-per que la trilogie était plutôt réussie. Cette fois-ci, la production est suédo-germano-britanniquo-américaine. Autant vous dire tout de suite qu’on risque de pas connaître tout le monde. Daniel Craig y incarne Mikael Blomqvist, journaliste d’investigation, accompagné de Roo-ney Mara (qui était déjà dans The Social

Network du même réalisateur) dans le rôle de Lisbeth Salander, jeune fille re-belle qui l’aide dans ses recherches. Au casting apparaît également Arly Jover, qui a joué dans plusieurs productions françaises comme Les deux Mondes au côté de Benoît Poelvorde, Madame Irma ou L’empire des loups avec Jean Réno (instant cocorico de cette critique…). Même si j’ai personnellement du mal à m’imaginer Rooney Mara en rebelle hard-rock bisexuelle à l’équilibre psycho-logique fragile qu’est Lisbeth Salander, je concède néanmoins que le choix de Daniel Craig en journaliste suédois était plutôt bien trouvé.Je ne peux que vous conseiller d’aller voir ce film lorsqu’il sortira en France (mois de Janvier 2012). Pour l’anecdote, David Fincher et Scott Rudin, le producteur, ont récemment vi-vement critiqué l’attitude d’un critique du prestigieux New-Yorker accusé d’avoir brisé le silence concernant les critiques de son très attendu Millenium.

Millénium

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L’amour dureTrois ans

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On avait déjà vu une adaptation d’un Beigbeder sur grand écran via 99Francs, avec Jean Dujardin en 2007, mais c’est la première fois que l’auteur se lance dans la réalisation d’un film. Certes, Frédéric Beigbeder n’était pas étranger au monde du cinéma : le romancier a en effet déjà fait plusieurs apparitions dans divers moyens et longs métrages, et a été co-scénaristes sur divers productions. Mais concernant la réalisation d’un long-mé-trage : il y a de quoi être sceptique.

La simple aperçu de la bande annonce titille la curiosité. Comprenez moi : en comparaison au cinéma américain, le cinéma français tire pâle figure (sauf lorsqu’il s’agit de comédie). Le succès de certaines productions françaises réside dans leur côté gentil, bobo et chauvin. On retrouve de cela dans Camping (dont on a osé faire une suite...) ou encore dans Bienvenue chez les Chtis qui n’a rien d’exceptionnel malgré le succès, mais qui a ce côté bon enfant qui attire

la classe moyenne. Donc quand on me parle d’une nouvelle comédie roman-tique française, je fronce les sourcils.Toutefois, le synopsis de cette comédie romantique s’annonce intéressant, avec une originalité qu’on connaît bien à Fré-déric Beigbeder : « Marc Marronnier, critique littéraire et chroniquer mondain la nuit. Fraîchement divorcé, il est persuadé que l’amour ne dure que 3 ans. Il en écrit même un livre, mais sa rencontre avec Alice va boule-verser ces certitudes. »

Encore peu connu du grand écran mais accompagné d’un Joey Starr en plein es-sor (le succès de Polisse est indéniable), c’est Gaspard Proust qui incarne Marc Marronnier. Je ne vous en dit pas plus, mais je mise dessus en ce qui concerne les sorties de Janvier prochain.Synopsis original.Casting prometteur.Affaire à suivre !

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Anonymous, c’est l’histoire d’Edouard de Vere, Comte d’Oxford, qui s’est avé-ré être l’auteur des fameuses pièces de Shakespeare avec en parallèle l’histoire de la succession de la reine Elisabeth au trône d’Angleterre entre les différents clans Tudor et Cecil. Bref, le film mé-lange l’histoire d’un homme qui ne peut assumer sa passion en la signant de son nom, sur fond d’histoire. Vous l’aurez deviné, Roland Emmerich revient, mais cette fois ci, ne fera pas péter la planète (ou juste un petit morceau).Entre Independence Day, Le jour d’après ou encore 2012, on pouvait se demander à quelle sauce le réalisateur allait-il nous dévoiler un nouveau scénario catas-trophe. Le succès de ces films n’est pas à contester, la machine hollywoodienne a su récupérer son investissement, même si on pouvait en attendre plus au niveau du scénario de la part du réalisateur de Stargate, la porte des étoiles ou encore de Godzilla, qui certes sont du siècle dernier, mais qui ont marqué une géné-ration de gosses des années 90.

Avec ce nouveau film, on peut donc s’attendre à tout. A la lecture du synop-sis, on pourrait croire à une version américano-britannique d’un Molière où Romain Duris serait remplacé par Rhys Ifans, mais en moins mou. Eh bien non ! Même si il ne fait pas que des scéna-rios catastrophes, Rolland Emerich pri-vilégie toutefois l’action dans ces films historiques, que ce soit dans Le Patriot ou encore 10 000 B.C. . Certes, le des-tin du monde n’est pas entre les mains d’une poignée d’américains, mais celui de l’Angleterre est en jeu, et pour une fois, on fera avec. Les fans seront ravis : l’action sera tout de même au rendez vous. Niveau casting, attendez vous à revoir de nombreuses têtes déjà vu dans des productions britanniques ou lors des derniers volets de la saga Harry Potter tels que Jamie Campbell et Rhys Ifans, le tout raconté par Derek Jacobi à un public de one-man show (Le discours d’un roi, Au-delà ou encore le politique ami avec Maximus dans Gladiator).

ANONYMOUS

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- REPORTAGE -

J’irai regarder un filmprès de chez vous

texte timothé lambert photos joaquim phoenix

Dans notre série « J’irai regarder un film près de chez vous », aujourd’hui notre équipe est allée s’aventurer dans cette petite ville de Moselle. Avec 13 000 habitants, cette petite ville sert de noyau culturel pour les villages aux alentours, avec un seul cinéma : « Le Lorrain ».

Située en plein centre-ville, la bâtisse de 1910 continue encore à accueillir du monde même 100 ans après. Avec trois salle pouvant au total accueillir 500 per-sonnes - « 496 places ! » rectifiera le direc-teur – on est loin des méga-ciné et autres énormes duplex à la dizaine de salles et aux milliers de sièges. Plus de doute, on redécouvre ici le cinéma tel qu’il né, aussi pitoresque que cela puisse paraître. Techniquement, le cinéma s’est équipé de projecteurs numériques et spécifiques à la 3D dont les 3 salles sont maintenant équi-pées depuis le mois de Novembre dernier. Pour les plus nostalgiques, il reste encore

un projecteur 35 mm « en cas de besoin » pour des projections dans la plus grande salle.Le cinéma « Le Lorrain » allie donc ciné-ma moderne et cinéma d’époque pour ré-pondre aux exigence de ces spectateurs qui souhaitent bénéficier de la même qua-lité de projection que celle proposée par les gros duplex. Certes, le choix est par-fois limité, mais si vous êtes amateur des derniers succès du box-office, vous trou-verez votre bonheur à la séance de 20h du samedi soir (à condition de venir en avance, la séance étant très prisée).

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- L’homme -Après des études de gestion, l’amoureux du septième art a été démarché pour prendre en main le cinéma de Sarrebourg, et proche de la cinquantaine, celui-ci ne se lasse toujours pas de dévorer les films pour son travail, car c’est avant tout pour lui un plaisir. Ori-ginaire du Nord de l’Alsace, cette passion du septième art et des salles de cinéma en particulier a commencé très jeune. « Quand j’étais enfant, mes deux grandes sœurs se dé-barrassaient de moi en me payant des séances dans le petit cinéma de ma ville. Ainsi, elles pouvaient sortir et voir leurs petits copains sans devoir se trimballer leur petit frère. J’ai donc passé beaucoup de temps dans les salles de cinéma, regardé beaucoup de films, et par-fois même été obligé de regarder plusieurs fois le même film. ». Pour son métier, Daniel

Hoerter est obligé de regarder une partie des films qu’il va projeter, afin de connaître le produit, même si en général, il a déjà une petite idée de celui-ci : « A force, on sait plus ou moins ce qui va marcher. On regarde quand même, afin de ne pas avoir de mauvaises surprises, car chaque film est un pari qu’il faut gagner. Il faut parfois regarder 3 à

4 films par jour. Il y a certaines années, je regardais encore les dessins animés, mais aujourd’hui je ne me

donne plus le temps nécessaires pour regarder par exemple Alvin et les Chipmunks 3 ». En plus d’un exploitant de salles de cinéma, il en est pas moins un membre actif de l’asso-ciation « Art et essai ». Cette asso-ciation, qui regroupe 1 000 ciné-mas, défend le cinéma d’Art et d’Essai avec un classement des films et des recommandations, en attrivuant des labels.

daniel Hoerter

‘‘chaque film est un pari qu’il

faut gagner’’

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- Le Gérant de Cinéma -Sa mission : gérer la programma-tion des films. Un exploitant de salle de cinéma est équivalent à un gérant de SARL. C’est lui qui va chercher les films, ce qu’on appelle la programmation à proprement parler, tisser des liens étroits avec différentes boites de distribution et de production, et enfin négocier les retours pour l’exploitation avec les ayants droits. Avec chaque film s’accom-pagne un plan de sortie et un enga-gement sur sa sortie : un nombre d’entrées à effectuer, la communi-cation autour du film, la gestion des horaires des séances … Car tous les films ne se programment pas de la même manière : les enfants seront plus friants des séances de l’après-midi, les ados et adultes de celles de 20h et 23h, et les familles nombreuses apprécieront celle du dimanche matin pour son horaire et son tarif réduit. Il convient donc de programmer les films en consé-quence, en connaissant les envies du public. Le cinéma programme en moyenne 250 films par an : la tâche est donc loin d’être aisée et demande un investissement per-

sonnel en conséquences et des heures de travail après les horaires de bureau.

Le travail de gérant de salles de cinéma est donc un travail très exigeant en temps et négocia-tions, et le cinéma tout en entier en dépend. C’est lui qui ammène les films au cinéma et lui permet d’ob-tenir son unique source de revenu, le billet acheté par le spectateur. Car un gérant de cinéma n’achète pas les films, ou les droits sur un film (contrairement à ce que l’on pourrait croire) mais les loue. Le « but ultime », comme le dit si bien Daniel Hoerter, est donc de trouver les bons films, à des tarifs de loca-tion raisonnables, qui plairont à un maximum de personnes, avec des horaires adaptés en fonction des public visés, afin de permettre au cinéma de fonctionner.

J’en entends déjà certains d’entre vous : « Le billet de cinéma, unique revenu ? Et le pop-corn que j’achète ? Et les bande-annonces et autre publicité ? ». En effet, les stands de confiseries et autres dis-tributeurs de boissons représen-tent un certain revenu, mais sont une partie minime.

Ce qui est important de sa-voir, c’est que la séance de cinéma (vu par un gérant) se divise en trois temps, avec une petite quatrième partie, moins importante, que l’on appelle « l’avant-ciné ». L’avant-ciné est ce que vous voyez, lorsque vous entrez vous asseoir dans la salle et que la lumière est encore allumée. Cette partie commence tout doucement à se développer. Au cinéma Le Lor-rain, on retrouve durant cette partie des présentations animées, mais muettes, de prochaines sorties à venir.

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La première véritable partie, lorsque les lumières s’éteignent et que vous avez déjà entamé par impatience votre seau de pop-corn, présente des bandes annonces et des publicités. Celles-ci sont gé-rées par le cinéma lorsqu’il s’agit de publicités dites locales, ou par de plus grandes sociétés comme me-diavision qui propose aux annon-

ceurs des espaces publicitaires sur les écrans de cinéma des grands circuits de distribution de films. La deuxième partie, c’est le film. Vous finissez généralement votre pop-corn en même temps que le pré-générique (ou générique de début).

Sur le prix de la place, il faut savoir que 10,72% sera reversé à la CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée).

Celle-ci s’occupe de :- la réglementation du cinéma ;- le soutienà l’économie du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia ;- la promotion du cinéma et de l’au-diovisuel et leur diffusion auprès de tous les publics ;- la protection et la diffusion du pa-trimoine cinématographique ;- la commission de classification

Journée type dans le cinéma

Le matin est réservé au mé-nage et à la réception des marchandises. Les trois salles sont passées au peigne fin, elles doivent être prétes pour les séances de l’après-midi, mais aussi le hall central et les mauvaises surprises que l’on pourrait rencon-trer aux toilettes.

C’est aussi à ce moment là que l’on réceptionne les marchandises : pop-corn, confiseries diverses, glaces, boissons... le bar fait le plein de vic-tuailles pour pouvoir sa-tisfaire les gourmands de l’après-midi et du soir devant leurs films.

13H15 : arrivée de l’équipe technique. Vérifications des fonds de caisse, fléchage et accueil du pu-blic, mise en marche des machines de projection, … Tout est réglé comme une montre suisse pour garan-tir un confort et un ac-cueil de qualité.

13H30 : Lever de rideau. Les premiers spectateurs arrivent pour la première séance de 14h. Le projec-tionniste opère les der-nières vérifications, les règlages sons et lumière, même si aujourd’hui les machines sont automatiques et les projections 100% numérisés.

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(elle émet des avis concernant la délivrance des visas d’exploita-tion). Le cinéma Le Lorrain, par exemple, récupère environs 63 % de ce qu’il verse à la CNC, comme soutien économique. Le reste du prix du billet servira à payer la location du film par le cinéma, rémunérer le per-sonnel et enfin, ira aux bénéfices.

La troisième partie, c’est le générique de fin du film. Le person-nel doit veiller à la bonne évacua-tion des personnes, à être présent aux stands de confiseries et com-mencer le ménage de la salle afin de la préparer pour la séance sui-vante. Et ainsi, la boucle est bou-clée.

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victoraubert

texte & photos bono peppers

Honte au cinéphile qui ne connaît pas encore le réseau social de cinéma Vodkaster.com. Vodkas-ter est un site participatif de contenus et qui repose, notam-ment, sur la première collection d’extraits de films au monde. Via la création d’un profil cinéma, il permet de suivre les différentes actualités des boites de produc-tion, acteurs, réalisateurs, … et les critiques des internautes. Le site propose de nombreuses fonc-tionnalités comme par exemple la rubrique « magazine » avec régu-lièrement des articles, mais aus-si des séries comme « rétro 2011 » qui consistait à revoir les « 5

meilleurs » de 2011 (5 meilleurs acteurs, 5 meilleurs actrires, 5 scènes les plus drôles, émou-vantes, gores, les 5 meilleurs poursuites, etc. …), ou encore le « trailer est-il » qui regroupe régulièrement les trailers les plus intéressants du moment. Le site a aussi organisé « La Film-Cup des meilleurs films de 2011 », avec le vote des internautes, dont le résultat sera donné le 12 Jan-vier prochain. Membre depuis les débuts du site, Victor Aubert en est aujourd’hui un des rédacteurs et nous délivre ses impressions sur l’année 2011.

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Âgé d’à peine 20 ans, l’étu-diant en Biologie à la Fa-culté de Strasbourg poste régulièrement des articles très détaillés sur les der-nières sorties cinéma et les commente comme le fe-rait un professionnel.

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Smart : Salut Victor, quoi de neuf sur le paquebot Vodkas-ter ?

Victor : Tout va pour le mieux ! On est en train de préparer des nouveautés pour 2012, notamment pour les cérémo-nies des césars et des oscars, mais je n’en dis pas plus.

Smart : Alors d’après toi, 2011, bon ou mauvais cru ciné-matographiquement parlant ?

Victor : On peut pas dire que c’était un mauvais cru, il y a eu du bon, même si j’ai trouvé 2011 assez calme. Quelques bonnes sorties début et fin 2011, mais un creux entre quoi. Comme d’habitude il y a du très bon et du très mauvais.

Smart : Qu’est ce qu’il fallait avoir vu ?

Victor : Hmmm... Green Lantern ? [rires] Non plus sérieu-sement, mes deux coups de cœur de l’année sont Drive et Intouchables. Drive parce qu’il est carrément différent des autres films, j’ai beaucoup accroché. Il est loin d’être comme un film d’action classique, il y a une véritable re-cherche pour se différencier des clichés de film d’action. Ils prennent des risques rien qu’en faisant leur film, mais il est maîtrisé et les acteurs jouent bien, il est réellement prenant. Il y a peut-être des blancs, mais c’est ce qui fait le film. Et la BO est tout simplement géniale. Ce qui en fait un très très bon film.

Smart : … et Intouchables ?

Victor : Pour son humour : il n’y a en général que les films comiques français qui arrivent à tirer leurs épingles du jeu et faire de bon scores, mais l’humour qu’on y retrouve est différent des autres. Je le trouve mieux que des succès comme Bienvenue chez les chtis, Rien à déclarer car l’hu-mour est beaucoup plus « réel », il touche plus le specta-teur. Pour reprendre l’exemple de Bienvenue chez les chtis, quand il y a un gag, une blague, il s’agit de quelque chose qui a été préparé et on le ressent malgré tout. Mais Intou-chables se différencie dans le sens où l’on a justement pas l’impression que les gags aient été écrits à l’avance, qu’ils sont réels et on été faits sur le tas. C’est l’humour de Omar aussi, sans lui, ça n’aurait pas eu le même effet à mon avis : la sauce n’aurait pas pris avec un comique comme Danny Boon par exemple. C’est ce côté naturel, en riant de ces propres blagues, sans avoir besoin de faire de gags lourds

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qui fait le succès de cet humour. De plus, le film n’est pas que drôle : il émeut beaucoup aussi, entre les problèmes des différents pro-tagonistes. Il mélange bien les deux, ce qui fait que l’on est constamment touché par des émotions différentes.

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‘‘C’est l’humour de Omar aussi, sans lui, ça n’aurait pas eu le même effet à mon avis : la sauce n’aurait pas pris

avec un comique comme Danny Boon par exemple.’’

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Smart : Ok pour Intouchables et Drive, je les ajoute à ma liste de DVDs à acheter pour 2012... Mais 2011, comme tu l’as dit c’est aussi du mauvais. Qu’est ce qu’il ne fallait pas aller voir, ou qu’on a été malchan-ceux d’aller voir en cinéma, en 2011 ?

Victor : Et bien, le problème avec les flops, c’est que certains sont tellement prévisible qu’on a même en-vie de les voir. Du coup, j’ai parfois du mal à en parler comme Conan le Barbare ou Les Schtroumpfs qui sont pour moi, des gros flops. Bon après, celui-ci sur lequel une grosse promo a été faite et qui, à mes yeux, est un déchet de l’année cinématographique 2011, c’est Green Lantern. Sans conteste « le meil-leur film de super héros de toute l’histoire » [rires]. Les films de super-héros durent généralement 2h, ou au minimum 1h40, et celui-là bah le méchant meurt au bout d’1h15. La fin est bâclée, le jeu d’acteur... sans commentaire et les scènes d’action à revoir. Un bon nanard à mes yeux.

Smart : En parlant de films de super-héros, y’en a eut pas mal cette année.

Victor : Oui, il a fallut terminer la série des Marvel pour la sortie de The Avengers en 2012, donc il y a eut Thor et Captain America, et Xmen Origins en plus de Green Lantern. Dans les deux premiers Xmen, on retrouvait les mêmes personnes, la même équipe, ce qui fait qu’on avait une certaine continuité et une assez bonne qualité. Pour le troisième opus, Bryan Singer n’était plus à la production, malgré les mêmes acteurs, on perdait fortement en qualité. Xmen Wol-verine a carrément changé, beaucoup plus commer-cial et nettement moins bon, voir même le pire à mes yeux de la série. Donc là, quand j’ai vu qu’ils avaient à nouveau tout changé (casting, production, …) j’étais un peu méfiant, mais au final c’est une très bonne surprise. J’ai beaucoup plus accroché, l’histoire est bien ficellée et les acteurs ainsi que leurs person-nages sont plus prenants. Il n’y a pas une avalanche de super-pouvoirs et de mutants comme on pouvait le voir dans le 3 ou dans Wolverine.Ah et Green Hornet aussi ! Que j’ai bien aimé en plus : il est beaucoup plus drôle que les autres films de super-héros, le héros est d’ailleurs lui-même

un « anti-héros ». C’est l’adaptation d’une série de l’époque avec Bruce Lee que je n’ai pas vu, alors je saurais pas dire si elle colle bien à la série, mais c’est quelque chose de vraiment marrant et sans grande prétention comme les gros Marvel. Ça change, et le résultat est plutôt sympa.

Smart : Et c’est peut-être plus facile à adapter au cinéma, non ?

Victor : Je pense, oui. Surtout Thor : c’est un comics qui, à mon avis, doit être très dur à adapter au ciné-ma, et c’est peut-être ce qui explique que le film ne soit pas terrible. C’est difficile de faire un très bon film en restant très fidèle au comics. Même dans des succès comme Iron Man, il manque quelque chose. C’est peut-être ce qui explique le succès des Batman de Christopher Nolan : son adaptation est très éloi-gnée du comics original, mais les films sont géniaux.

Smart : 2012 approche à grand pas : quelles sont les sorties que tu attends avec impatience ?

Victor : Bilbo le Hobbit ! Même s’il ne sortira que vers Décembre 2012... The Avengers : pour voir ce que ça donne le mix de tous ces super-héros dont leurs adaptations individuelles étaient parfois discutables. Et bien sûr : The Expendables 2 ! [rires] C’est aussi une sorte de The Avengers à sa sauce : des gros bras, de l’action, de l’action, pas de scénario, encore un peu d’action … Ce film, je n’irais le voir que pour le casting qui est fantastique. Une telle avalanche de gros bras, avec en prime JCVD et Chuck Norris pour ce nouvel opus : c’est plus un film, c’est une perfor-mance ! Et enfin, le dernier Batman de la trilogie par Nolan : The Dark Night Rises, qui est, à mon avis, une valeur sûre des gros succès de 2012.

Smart : Ce film fait déjà beaucoup parler de lui, rien qu’avec sa bande annonce ! En tout cas, merci Victor pour cet interview et à la prochaine sur Vodkaster.com.

Victor : A la prochaine et venez nombreux donner votre avis sur vos films préférés.

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STRAS’N STREETCONTESTLE 23 AVRIL

AU MOLODOÏ

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