LE COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1921-1922/bms_js_1921_11_06_MRC.pdfLE ©3* Année....

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©3* Année. — N‘ 4» QUIÏÎ5KB obnti M**.. ^ numéro Dimanche 6 Novembre l©Si LE COURRIER DE L’OISE Paraissant le Dimanche JOURNAL DE SENLIS Paraissant le Dimanche Un an .... Six mois . A B O N N E M E N T S Oise et liraitr. Antres dé p. 8 fr. 10 fr. 5 fr. 6 fr. t p»rt On s’abonne aux Bureaux du Journal cl dans tous les bureaux de poste. — L'abonnoment est payable d’avance et continue de plein droit jusqu a réception d’avis contraire. bureaux , rédaction & administration SE N L IS - 11. Place 11 - SEN LIS TÉLÉPHONÉ 4 /fV jp . T3.-A T<r r> P R I X D E S Annonces légales ............ Annonces volontaires. 1 fr. la ligne. 1 fr; la ligne. INSERTIONS RÉCLAMES : ! 2* o u 3* p a g e ................................ 1 fr. 60 la ligne« T.os vnarxitsr.rits, i-nserôs ou non, ne sont pas rendus flux Anciens Gombattants à propos d ’un Glorification des morts ? ou utilisation ? Il faut rendre aux promoteurs du projet de choisir un deuxième Poilu Inconnu pris parmi les Morts de l’Armée d’Orient cette justice qu’iis s’efïorcent, avec une rigueur méritoire, à lutter contre l’évi dente impopularité de leur projet et à essayer de donner le change sur ses faibles chances de succès. C’est ainsi que successivement un Congrès des Anciens Combattants de rArmée d’Orient, tenu à Marseille, enga gea M. le Ministre des Pensions et le gouvernement lui-môme dans cette affaire, en annonçant que M. Maginol et plusieurs membres du gouvernement étaient favo rables au projet. Puis, ce fut le Matin qui, gagné, à l’idée, s’en fît le protagoniste dans la presse parisienne où, il faut bien le dire, il fit « cavalier seul » ; et voici que, le 20 courant, une délégation des Anciens Combattants de l’Armée d’Orient arriva de Marseille et que se tint, au Café du Globe, une grande réunion ayant pour objet l’examen de la proposition de loi du séna teur Pasquet. *** Jusqu’ici rien que de très naturel, appa remment tout au moins : il s’agit d’hono- rer les morts de l’Armée d’Orient ; le moyen proposé est discutable, mais il est tout à l’honneur de ceux qui l’ont conçu ; il semblait donc qu’il n’y eût pas lieu de s’inquiéter outre mesure des mobiles secondaires, des raisons locales, qui pou vaient se surajouter aux mobiles essen tiels Mais pourquoi faut-il que la réunion du Café du Globe ait donné l’impression que des considérations politiques pourraient bien n’être pas étrangères au projet de glorification des morts de l’Armée d'Orient ? M. Brunet, gouverneur des Colonies, présidait sans dou'e la réunion ; mais sa personnalité s’effàçait toute devant ses deux vice présidents : M. Painlevé et M. le général Sarrail, les vrais présidents, les vrais « patrons » de ta réunion du Globe. Plusieurs assistants de nos amis nous ont dit leur étonnement que la vice-prési dence d’une telle réunion ait été confiée, comme par hasard, à deux hommes qui, à l’heure actuelle, font nettement figure de « partisans », non pas seulement dans les milieux politiques (ce qui est tout naturel, et ce qui est tout à fait leur droit) mais jusque dans certains milieux d’Anciens Combattants qu’on a essayé de grouper dans une Ligue Politique, pour des fins qui intéressent, en tant que tels, les Anciens Combattants. Nul ne songera parmi nous à contester les hautes qualités et le mérite de M. le général Sarrail, ancien commandant de l Armée d’Orient ; M. Painlevé, par ailleurs, ne peut qu’étre loué de s’inté resser à un projet destiné à honorer nos morts. Mais puisque les promoteurs du projet ont cru nécessaire d’afficher « des vedet tes », pourquoi n’ont-ib pas pensé, afin d’éviter toute équivoque, à en choisir quelques autres qui ont certes des qualités identiques et des mérites égaux à patron ner un tel projet ; M. le maréchal Fran- chet d'Esperey, M. le général Cordon nier, M. le général Guillaumat , voire même M. Friand, président du Conseil, créateur du front d’Orient, etc. ? Nous ne doutons pas que ces 3 person nalités auraient trouvé, tout au moins, le moyen de se faire représenter à la réunion du Globe, si elles avaient été pressenties et si elles approuvaient vraiment l’initia tive si discutée. Si, pressenties, elles se sont récusées, n’en faut-il pas conclure que nos craintes exprimées sont aussi les leur leurs, et que le projet n’a pas plus agrément que le nôtre ? Ces réflexions de quelques auditeurs de la réunion du Globe, sont exprimées ici dans l’unique désir d’obtenir des apaise ments devenus nécessaires depuis cette réunion... trop unilatéralement présidée. Nos camarades de l’U. N. C. se font un scrupule de mélanger le culte des morts et la défense des Mutilés et des Anciens Combattants, avec la politique de parti. Nombreux sont certes parmi eux ceux qui, comme citoyens, sé rangent dans le parti que représentent M. le général Sarrail et M. Painlevé ; mais ceux-là sont précisément les premiers à supplier, à «xiger que l’on évite tout ce qui pourrait faire craindre qu’au souci d’hoaorer les Morts s’allie la préoccupation plus ou moins bien avouée ou camouflée, de servir les intérêts particuliers d’un parti — fût il le leur — ou de grandir la per sonnalité d’un chef — fût il leur ami. Et Me de Moro-Giafferi fut bien imprudent qui accrut par ses déclarations l’impres sion équivoque produite par la composi tion trop évidemment unilatérale du bureau de la réunion. Mais revenons à nombreux orateurs cette réunion ; de y prirent la parole parmi lesquels : MM Brunet, Gouin, pré sident de la Fédération Nationale ; Geor ges Barthélémy, Anterieu, de Moro-Giaf- feri, députés ; Dugas et 4e sénateur Pasquet. Notre camarade Tisseyre, membre du Conseil d’Administration' de l’U. N. C. et député de Saône-et-Loire, y développa le point de vue de l’U. N. C. tel que nous l’avons fait connaître en publiant dans notre dernier numéro l’avis de notre Con seil d’Administration.Finalement rassem blée vota un ordre du jour dans lequel est affirmé l’espoir que le Parlement sera unanime à voter la proposition de loi déposée par le sénateur Pasquet, tendant à rendre aux soldats et marins inconnus de tous les théâtres d’opérations d'outre mer le même hommage solennel qui fut rendu à ceûx du front occidental. Voici donc un nouvel aspect de ce projet décidément « protéiforme » ; il ne s’agit plus des seuls morts d’Orient, mais de tous les morts d’outre-mer. C’est un aveu indirect de l’échec du premier projet. Quant à l’emplacement du futur tom beau du Poilu Inconnu. de l’Armée d’Orient « d’outre-mer », deux proposi tions avaient été faites : celle de l’ériger à Marseille, celle de placer le héros sous l’Arc de Triomphe, à côté du Soldat Inconnu ? C’est cette dernière proposition qui sembla rallier la majorité des suf frages. Et voici un nouvel indice que le premier projet a dû être abandonné : il s’agissait d’ho orer à Marseille, et pas ailleurs, le Poilu Inconnu d'Orient ; il s’agirait aujourd’hui d’accoupler à Paris, à la tombe de « l’Inconnu », celle d’un « In connu » parmi les morts d'outre-mer. Ce n’est pas la même chose, n’est-ce pas ? Notons bien ce changement : l’interven tion de Tisseyre n’a pas peu contribué, croyons nous, à l’obtenir. Mais, s'il s’élar git, le projet n’a pas pour autant de chances d’aboutir plus sérieuses. Et nous ne aurions trop répéter, quant à nous, que, en cette atfaire, une intention loua ble en elle même et à son origine risque fort d’aboutir à un résultat diamétrale ment opposé à celui qu’on poursuit ; nous nous en tenqns à l’avis unanime de nos correspondants qui, en si grand nombre, ont répondu à notre enquête ; un seul Poilu inconnu. Ernest PEZET. Suppression des tribunaux d’arrondissement M. Bonnevay, garde de sceaux, a dé posé un projet de loi tendant à la modifi cation de l’organisation judiciaire et à la création de tribunaux départementaux en remplacement des tribunaux d’arrondis sement. Le système envisagé par ce projet com porte l institution, en principe, d’un tri bunal de première instance unique par département, établi au chef-lieu de ce dé partement, ou, s’il y a lieu, dans une ville importante ou plus facilement accessible. Toutefois, dans quelques départements très étendus ou très peuplés, le tribunal sera divisé en sections qui auront chacune une juridiction avec siège et ressort distincts. Le projet aurait pour conséquence de supprimer 414 postes de magistrats, 261 de greffiers et 132 de commis-greffiers. L’économie qui résulterait de ces suppres sions serait au total de 4.379.700 francs. Deviné C Voir notre précédent numéro). 20. La lettre i c’est la voyelle et le clo cher c’est là qu’on sonne (consonne). 21. On les a tous deux mis dedans puisqu’on a trompé l'éléphant et qu’on a monté le cou à la girafe. 22. Le juge fait lever la main et l’esca lier fait lever le pied, TRIBUNE LIBRE Autour d’un trou DEVINEZ ENCORE 23. Quelle différence y a t-il entre un chiffonnier et un propriétaire ? 24. Quels sont les habitants de Senlis qui traversent la Nonette à la nage sans savoir nager ? Nota. — Mlle Léone Neveu vos trois réponses sont justes, deux encore et vous serez abonnée au Courrier de l’Oise. Quel touriste ignore, aujourd’hui, Sen lis, sentinelle avancée du cœur de la France — on disait autrefois de l’Ile-de- France — sur la route qui, au delà de ses murs, se ramifie sur Creil, sur Amiens, sur Moi.tdidier, sur Saint Quentin, sur Compiègne, sur Laon, sur Grépy, sur toute notre frontière nord, et. sur l’ancien front des armées fiévreuses, de l’Artois au Chemin des Dames ? J’appartiens à la foule de ceux qui adorent s’y arrêter, chaque fois que s’en présente l’occasion ; les amis que j’y compte me ménagent toujours une sur prise intéressante. A mon dernier passage, ils m’ont fait voir un trou Non une excavation naturelle avec sta lactites et lanternes vénitiennes ; non un souterrain aux arceaux gothiques jaillis de chapiteaux ouvragés ; pas même un puits au fond duquel, dans un cercle de fougères, aurait lui la moire aux dessins vivants ; un simple trou, creusé avec des miles et d»s pioches, par quelques terras siers, dans la terre marneuse, dans le cran, au milieu du cours Boutteville. Des galopins y venaient s’essayer au saut en profondeur, des oisifs, en prenant des attitudes de vertige au-dessus de cet abîme d’un bon mètre, chercher un sujet de conversation, un archéologue, parfois, surveiller la mise au jour problématique d’un vestige ; et d’obscurs amis de Senlis, des jaloux de son prestige, voir creuser la ’osse d’un beau rêve. Au hasard de ses rues capricieuses, auelle petite ville, plus que celle-ci, peut se flatter de présenter au passant d’irré cusables et nombreux témoins de ses origines, de ses jours de liesse et de ses deuils? Un vieux chemin oreusé par les chars gaulois ; presque toute l’enceinte romaine à l’abri de laquelle elle a tenu contre les premiers assauts des barbares de la Ger manie ; les gradins en amphithéâtre qui ont entendu nos aïeux invectiver les fauves en latin de cuisine ; un château, trente- six fois royal, où les chroniques s’enche vêtrent comme les architectures ; uu clocher à jour construit par Anne de Russie pour abriter un peuple de ohouoas encore prospère et croassant ; une cathé drale et une flèche de pierre dont l’imma tériel profil, de cendre ou d’or, suivant l’heure, paraît tanguer comme une mâtu re ; un marché couvert de voûtes ogivales, llanqué de deux tours ennemies qui se regardent en chiens de faienoe ; un hôtel de ville sur le seuil duquel Henri IV dit au visiteur en quelle estime il tenait Sen lis un rempart, d’aspect et de nom toujours altier, d’où la population, il y a cinq cents ans, regardait déjà mettre à mort ses otages ; des musées qui doivent céler des trésors au fond de logis mysté rieux, autrefois évêchés, affirme-t-on, aujourd’hui sans issues, comme chez la belle au bois dormant. De la dernière guerre, de l’épopée mon diale que nous avons tous vécue, et que les historiens de l’avenir conteront en des milliers de volumes, Sentis possédera, outre les traces de son incendie et les tombes de son maire et de ses compa gnons, sur le terrain de ses anciens fossés, tout en haut de sa grande rue, le carrefour historique où l’invisible Providence, un personnage plus élevé que la colossale « Germauia », et dont le front se cou ronne, non d’un chiffre défini de quintaux de pierre, mais de tous tes astres de nos nuits sereir.es, a'tendit le chef de la tor rentielle droite allemande pour lui signi fier sa décision : « Paris, l’objet de tes convoitises, est à un jour de marche. Tu l’as menacé d’assez près pour la satisfaction de ton orgueil. Donne, ici, la mesure de ta cruauté et de ton dépit ; El, par cette route qui oblique vers Nanleuil, Meaux et la Marne, sans leur laisser reprendre haleine, pousse tes colonnes redoutables sur le plateau où se prépare ta défaite. » Matérialiser, sous une forme impéris sable, cet acte de notre histoire nationale joué à Senlis fut, dès la fin des hostilités, la pensée de tous. Ses édiles de la cité à demi-ruinée, avec un zèle qu’on ne saurait trop louer, organisèrent la quête jusqu’au bout du monde. Et le bout du monde a répondu à l’invi tation. Le Monument commémoratif attend son heure, non seulement en ma-, quette, mais en caisse. Seulement, où l’édifier ? La question paraît étrange. A sa place ! au seul endroit d’où il dominera les artères de la ville, d’où, depuis le faubourg le plus éloigné, les voyageurs venant de Paris, aussi bien que les indigènes allant vers la gare ou les promenades, le verront grandir devant eux, tout en montant la rue de la Répu blique ! Certes, si la Municipalité avait eu les matériaux sous la main le lendemain de l’armistice, dans l’atmosphère de la vic toire, favorable aux conceptions généreu ses, elle n’aurait pas hésité une heure, à lui faire place dans le jardin du Chalet, sa propriété. Mau, les petits sacrifices à la cause commune ont cessé d’être de mode ; les survivants, peu à peu, en sont arrrivés à craindre la concurrence des morts sur le sol libéré. Il s’est trouvé d'honnêtes gens pour regretter tout haut la perte de quel ques tables à une terrasse, une ombre devant les fenêtres d’un cercle ; et d’autres pour juger inopportune une silhouette héroïque sur le chemin de leurs occupa tions journalières. Ce m mument, qui prenait les propor tions d’un arc de triomphe, est devenu gênant dans les mains chargées de tant d’intérêts rivaux. Les élus qui assuraient la grande tâche de ne mécontenter per sonne, ont décidé, un beau jour, de l’en voyer « à la gare ». Et c’est ainsi que dans l’avenue, voûtée de grands ormes, qui s’allonge, pas bien loin ! devant le trottoir de la gare en espérance, les terrassiers se sont mis à piocher ; et que, dans quelques années, — quand sera terminée la ligne Aulnay- Yerberie, — les étrangers, et aussi les enfants de Senlis, trop jeunes, aujour d’hui, pour comprendre, seront tentés de croire, eu traversant cette place, que tes Vandales de 1914 sont tout bonnement venus par train spécial, et que vous avez immortalisé, en la personne des otages, un groupe de victimes de la fameuse épidémie des accidents de chemin de fer. Oh ! nous savons bien qu’une face de la pyramide doit s’apercevoir de l’Avenue Foch, par une lucarne, au bout d’une allée étroite, et en tournant très vite la tête, si l’on roule en voiture, comme on aperçois entre deux buissons, le lapin, auquel on n’a pas le temps de jeter un coup de fusil. Ne sera-ce pas trop parcimonieux ? Et puis, vers qu6l le extrémité du « Tapis Vert » tournerez vous l’image de Senlis ? Regardera-t-ëlle, pour l’éternité, passer les trains, comme la bête à cornes légen daire ? Fera-t-elle face, solution normale, à la ville, dont elle prétend nous rendre | les traits immatériels, à la ville, hélas ! représentée là, plus piteusement qu’on ne pourrait l’imaginer, par le mur posté rieur d’une écurie d’auberge. Avez vous, songé, Monsieur le Maire, à ce mur stupide, sur lequel viendront s’écraser, le jour de l’inauguration, votre cri le plus émouvant et votre geste le plus pathétique ? Nous ne vou’ons pas douter que les con seillers, dans leurs vrilles, n’aient trouvé une adaptation autrement large du terrain choisi. Que tous les nouveaux saints du Paradis, ceux qui ont subi le martyre du gaz, de la torpille, ou de la grenade, leur viennent en aide, pour le transformer en position dominante ! Il leur sera facile ensuite d’ouvrir de larges vues sur le grand carrefour, sur la route de Monllévêque, et sur la rue Bellon aussi, au travers des masures fâcheuses . et de dresser, sous un jour si avantageux^ le Senlis attendant la victoire igne et san guine * que, sous les applaudissements, 'et devant l’admiration, que nous tenons toute prête, paraîtront bien ridicules, bien intempestives, ces craintes. D'un passant. Trois Monuments aux Morts ont été inaugurés dimauctie dans l’arrondissement On parle de supprimer les pourboires (Les journaux) ztoe jrion ol' \ o / J7 ! 4f*k R ow b T" Si l’on savait, Monsieur, comme cette question du pourboire est éner vante.,, l’on n’oserait jamais se faire raser I pas Il y a bien quelque apparence Que bientôt — le fait est frappant — On ne trouvera plus en France Quelqu’un qui n’ait pas son ruban 1 Or, — rencontre extraordinaire — L’autre jour, j’ai vu sur mes pas, — Ceci ce n'est pas imaginaire — Un monsieur qui ne l’avait pas 1 Je fis vite sa connaissance, Car je voulais savoir pourquoi Il se montrait — quelle indécence 1 Sans arborer n’importe quoi ! — Je n’ai bien, me dit-il, ni palmes, Ni poireau, ni Légion d’honneur, Et, cependant, sous mes airs calmes Monsieur, je n’ai plus de bonheur ! Dès que je sors, la foule accrue Me lance un regard curieux ; Je ne puis passer dans la rue Sans de suite attirer les yeux ! C’est que ma boutonnière est vierge Et c’est moi qui — huit fois sur neuf M’incline devant mon concierge, Par respect pour son ruban neuf ! A la campagne, mon délire S’augmente et, d’un ton de bourreau, L’arbuste vert semble me dire : — Pourquoi n’as-tu pas le poireau ? A dîner parfois, on m’invite... g ue de croix ! ce qu’on en donna ! t, triste, je m’aperçois vite ' Que, sauf moi, tout le monde en a 1 Mon voisin — juste du même âge — Me dit, ayant tout arboré, Entre la poire et le fromage : — Monsieur n’est donc pas décoré ? Même, à des noces familières, Pas décoré, c’est positif, On me choisit des cavalières, Qui n’ont pas l’air décoratif I Si je suis un convoi funèbre, On me guigne du coin de l’œil, Surtout si du défunt célèbre Les croix brillent sur le cercueil ! A des comices pacifiques, Des animaux gras avaient des Distinctions honorifiques... Longtemps, je les ai regardés ! Voans un endroit à cinq centimes, On fit, l’autre jour, est-ce un droit ? Passer pour les besoins intimes lout les décorés avant moi ! — Non, voyez, me dit le bonhomme, Je me suicide, si je n’ai Bouge, violet, mauve ou vert-pomme, Bientôt le ruban fortuné ! 11 mourra en cette manière, S’il n’a l’an prochain — juste ciel ! — Un ruban à sa boutonnière Et son nom à l 'Officiel ! Et se rappelant sa manie, Ses meilleurs amis, deux ou trois — Par une suprême ironie iront pleurer... près de sa croix ! Xavier MAUN1ER. La journée de dimanche a été marquée par trois cérémonies consacrées à l’inau guration de monuments élevés à la mémoi re des Morts de la Grande Guerre. A CHAMANT Au cours de la messe dite par M. l’abbé Boulanger, curé de la paroisse, un très beau programme musical est interprété par MUe Kulp et MM. Tinel. La quête est faite par Mlles Renée Troncin et Mabel de Forest. Aux premiers rangs de l’assistance, nous remarquons : MM. Troncin, le dévoué maire, conseiller d’arrondissement, pré sident de la section des combattants, son sympathique adjoint Julien Gossin, le Conseil Municipal, le bureau et les Combattants de Chamant, Léon Roland, sénateur, Georges-Picot, conseiller géné ral, Hubert-Aubert, directeur général et de Pontalba, délégué régional de l’U. N. G., plusieurs Maires des Com munes du canton, des Sections de Combattants, etc... A l’évangile, Mgr Dourlent, curé de Senlis, qui préside cette cérémonie, prononce une belle allocution rappelant la vaillance de nos soldats et le génie de nos chefs. Il évoque au milieu de l’émotion générale, le douloureux calvaire du regretté maire de Senlis, M. Eugène Odent et de ses compagnons martyrs fusillés le 2 septem bre 1914, dans la plaine de Chamant. Mgr Dourlent termine en demandant à tous de se souvenir de nos grands morts de la guerre et de continuer à pratiquer l’union sacrée, scellée dans les tranchées et dans le sang par nos glorieux soldats. Le magnifique drapeau des Combattants, offert par M. Troncin et présenté par sou fils Guy, est béni par Mgr Dourlent. A l’issue de la cérémonie religieuse, les autorités, les sociétés, le clergé et les habitants sont massés sur la place de l’église. M. le général Boucher, rem plaçant le général Léon Durand, président de Vu. N. C., remet le drapeau de la Section des Combattants de Chamant au mutilé Albert Levasseur et prononce à cette occasion un très beau discours pa triotique que l’abondance des matières ne nous permet pas de publier, malgré notre plus vif désir. Il dit a tous qu’il ne faut pas oublier et qu’il faut rester forts devant un ennemi qui cherche toujours à épiloguer sur l’exécution du traité de paix. Il sonne éloquemment le ralliement autour du drapeau tricolore, le seul qui doit rallier l’union de tous les bons Français “ restons unis comme au front ”. M. Georges Lézier, vice-président de la section des combattants, remercie le général .Boucher et dit que les anciens combattants garderont précieusement l’emblème de la Patrie. Le cortège ainsi composé se met en route pour se rendre au monument. Le clergé, les Pompiers de Chamant et la clique des Pompiers de Seqlis, les anciens combattants de Senlis, affamant, Rully, Fleurines, Cocrteuil, les Enfants des écoles, la Solidarité Chamantaise, les veuves et parents des héros, MM. André Paisant, sous-secrétaire d’Elat, Roland, sénateur, général Boucher, Crabol, sous- préfet, Georges Picot, conseiller général, Colonel d'Epenoux et plusieurs officiers du 5e régiment de Chasseurs, Troncin, maire, J. Cossin, adjoint et le Conseil Municipal, Hubert-Aubert et de Pontalba, de l’U. N. C.,Gazeau,présidentdel’U.N. C. de Senlis, Escavy, maire, Demoinet, adjoint, Louât, Julien et Lepape, conseillers municipaux de Senlis, capitaine Mahieux et lieutenant Hennequin, aes sapeurs-pompiers de Sen lis, Baudrier, maire, Bourgy et Blanchet, conseillers municipaux d’Aumont, Morand, maire de Thiers, Lecœur, maire de Cour- teuil, Leclerc, maire d’Ognon, Guillot, maire de Ponlarmé, etc. etc... Des arcs de triomphe avaient été dres sées sur le parcours : “ Honneur à nos Morts ”, “ Soyez les Bienvenus ’’, etc. Le monument, œuvre de notre conci toyen Delvienne, représente une stèle de granit. Il est très simple et l’endroit où il est édifié est bien choisi, c’est l’entrée du pays par le chemin vert. Sur le monument on lit : Chamant à ses Entants, morts pour la Patrie et les noms sont gravés en lettres d’or. M. Georges Lézier qui se dépense beau coup pour l’organisation de la cérémonie, fait l’appel des mor s. Ce sont : Cypnen Delpire, Louis Bétourné, Maurice Josseiin, Alexandre Kamborgne, Maurice Maupin, Vital Pintiau, Eugène Tarcy, Louis Bouilleaux, Char es Chambellant, Jules Gachet, Etienne Gilberge, Lucien Henwod, A'bert Quiot, Maxime Lesquilbet, Eugène Bétourné, Georges Sénéchal, Léon Bé tourné, Edmond Berry, Eugène Billion, Mafius Sénéchal, Georges Kornœann, André Maréchal. Ce sont ensuite les enfants de Chamant qui ont quitté la commune : Louis Bonni- vard, Robert Roger, Georges Kamborgne, Robert Pintiau, André Uytersprott, Albert Ilumets, André Morel, AlbertUyltersprott, Louis Séguin et Edmond Steimetz, mort des suites de ses blessures. A chaque nom, un glorieux mutilé, M. Lesobre, répond “ Mort au Ch imp d’Hon- neur ”. Les fillettes chantent un hymne aux absents et M. Troncm, maire, prend la parole pour remercifr toutes les autorités, sociétés, combattants, habitants et tous ceux qui participent à cette céiémonie du souvenir. Il regrette l’absence de ses deux prédécesseurs,' MM. le comte de Valon et Langmis, qui n’ont pu venir, et termine par ces mots : « Mes amis de Chamant, « mes amis combattants, n’oubliez pas les « Francs de France de Chamant, morts pendant la grande guerre. Ils sont tombés simplement à leur poste de combat, en regardant l’ennemi avec leur beau regard bleu. N’oubliez jamais! Vive la France ! » Au nom de l’U. N. G. de Chamant, M. J. Cossin, adjoint, apporte la reconnais sance des combattants survivants à leurs frères d’armes morts pour la plus belle cause. Puis c’est le sympathique directeur gé néral de l’U. N. C., M. Hubert-Aubert, qui rappelle que la section de Chamant, a été la première fondée dans le dépar tement de l’Oise. Et au nom des 2.580 sec tions et des 800.000 combattants, il salue les camarades, compagnons de luttes, les amis tombés en défendant la bonne terre de France et assure les familles en deuil, que l’U. N. C. ne les oublie pas. « Dormez- en paix, frères de souffrance, votre sacrifice n’aura pas été inutile, nous continuerons à travailler dans l’union pour que la France soit toujours la sentinelle vigilante du Progrès. » Les jeunes garçons disent le poème de Victor Hugo ! Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie et à ce moment, la jeunesse de Chamant dépose des bou quets au monument. De superbes cou ronnes ou palmes sont placées an nom du Conseil Municipal, des Sapeurs-Pompiers, des Combattants, de la Société la Soli darité, des Enfants des écoles, de M. Champouillon, etc... M. le sénateur Roland rappelle l’acte de la plus cruelle barbarie commis non loin de là, le 2 septembre 1914, par le lâche assasinat du sympathique maire de Senlis, M. Eugène Odent, exécuté sans raisons, sans la moindre forme de procès, avec d’innocentes victimes comme lui, braves gens paisibles, qui ont pu se demander, pendant ce long calvaire, jusqu’à la der nière minute de leur existence, ce qu’ils avaient bien pu faire pour mériter cette exécution barbare et injustifiée. — Aussi, dit M. Roland, — est-ce avec nos morts, avec l’unanimité des citoyens, avec tout ce qu’il y a d’honnêtes gens dans le monde entier, que nous demandons, au nom de la justice, pour notre pays, traîtreusement attaqué, pillé, dévasté, ensanglanté par les bandes germaines, réparation pleine et entière, sans autre limites que celles des possibilités humaines. Il ne faut plus gue de semblables attentats contre l’humanité, puissent jamais se renouveler. A côté de cette réparation que nous devons obtenir, il faut aussi que la France se préoccupe de sa protection territoriale et de sa sécurité dans l’avenir. « Tout ce qui peut réduire les armements, tout ce qui peut alléger les sacrifices des peuples, la France est prête à y souscrire ; mais quand il s'agit de sa situation territoriale, un impérieux souci lui dicte son devoir, un souci vital de sa sécurité, et alors la France est obligée de serrer plus fortement dans sa main, ce qui assure sa sécurité ». Telles sont les paroles que M. le Président Briand prononçait jeudi dernier et nous sommes persuadés, dit le sénateur, qu’il trouvera, à Washington, les accents né cessaires pour faire prévaloir cette thèse, qui est celle de tout le pays. En terminant, M. Roland salue nos morts qui nous ont donné la victoire. Enfin, M. André Paisant remercie M. le Maire de son invitation et rappelant le souvenir évoqué un instant auparavant par Mgr Dourlent et M. Roland, du très re gretté maire de Senlis, M. Odent, il pro clame que M. Odent était un homme de qui l’on pouvait dire qu’il était un saint, il fut un homme modeste et un travailleur. Les Allemands voulaient épouvanter la France par tous ces actes de cruauté dans l’espoir que le pays ferait la paix. M. Pai sant exalte le courage du soldat pendant cette terrible guerre et dit qu’il s’est battu, non pour une idée de conquête, mais sim plement pour que son pays reste libre. Si les survivants de la bataille ont eut le jour de fête en rentrant dans leur foyer, il était utile et nécessaire que des monuments viennent rappeler partout le souvenir de ceux qui ne sont pas revenus. C’est ce que fait la commune de Chamant et il en féli cite la population. On se rend ensuite au cimetière où Mgr Dourlent procède à la bénédiction des tombes des soldats et prononce encore quelques paroles rappelant que selon la promesse du Christ,ces héros ressusciteront au dernier jour. Tout le cortège se rend enfin à la salle de l’U. N. C. mise gratuitement à la dis position des Combattants parleur si dévoué président M. Troncin, et un vin d'honneur est servi. Des paroles des plus aimables sont prononcées par MM. Lézier, Troncin et Paisant. Ajoutons, que M. Paisant a remis la médaille d’honneur du travail à un vieux serviteur de Montlévèque, M. Auflrère et la médaille d’honneur agricole à MM. Beau- dequin, Audier et Degens, de Montlévèque également. Remerciements , M Troncin, maire de Chamant, tient à exprimer tous ses remerciements à tontes les personnes qui ont bien voulu assister à la cérémonie de dimanche dernier, en particulier à M. André Paisant, sous- secrétaire d’Etat, à Mgr Dourlent, à M. le général Boucher, à M. Crabol, souS-préfet, à M. le sénateur Roland, à MM. Hubert- Aubert et de Pontalba et à M. le Conseiller général Georges-Picot, qui malgré ses soucis, à le nu à venir quelques moments à la cérémonie. Ses remerciements vont également aux personnes qui ont déposé des fleurs au monument, notamment à M. Champouillon, la Commune de Cha-

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LE COURRIER DE L’OISEParaissant le Dimanche J O U R N A L D E S E N L I S Paraissant le Dimanche

U n a n . . . . S ix mois .

A B O N N E M E N T SOise et liraitr. Antres dé p.

8 f r . 10 f r .5 f r . 6 f r .

t p » rt

O n s ’a b o n n e a u x B u r e a u x d u J o u r n a l c l d a n s t o u s l e s b u r e a u x d e p o s t e . — L 'a b o n n o m e n t e s t p a y a b l e d ’a v a n c e e t c o n t i n u e d e p l e i n d r o i t j u s q u a r é c e p t i o n d ’a v i s c o n t r a i r e .

b u r e a u x , r é d a c t i o n & a d m i n i s t r a t i o n

S E N L I S - 1 1 . P l a c e 11 - S E N L I ST É L É P H O N É N ° 4

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P R I X D E S

A n n o n c e s l é g a l e s ............

A n n o n c e s v o l o n t a i r e s .

1 f r . l a l i g n e .

1 f r ; l a l ig n e .

I N S E R T I O N S

R É C L A M E S :

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T.os vnarxitsr.rits, i-nserôs o u n o n , n e s o n t p a s r e n d u s

flux Anciens Gombattantsà propos d’un

Glorification des morts ? ou utilisation ?Il faut rendre aux promoteurs du projet

de choisir un deuxième Poilu Inconnu pris parmi les Morts de l’Armée d’Orient cette justice qu’iis s’efïorcent, avec une rigueur méritoire, à lutter contre l’évi­dente impopularité de leur projet et à essayer de donner le change sur ses faibles chances de succès.

C’est ainsi que successivement un Congrès des Anciens Combattants de rA rm ée d’Orient, tenu à Marseille, enga­gea M. le Ministre des Pensions et le gouvernement lui-môme dans cette affaire, en annonçant que M. Maginol et plusieurs membres du gouvernement étaient favo­rables au projet. Puis, ce fut le M atin q u i, gagné, à l’id ée , s ’en fît le p ro ta g o n is te dans la presse parisienne où, il faut bien le dire, il fit « cavalier seul » ; et voici que, le 20 courant, une délégation des Anciens Combattants de l’Armée d’Orient arriva de Marseille et que se tint, au Café du Globe, une grande réunion ayant pour objet l’examen de la proposition de loi du séna­teur Pasquet.

***Jusqu’ici rien que de très naturel, appa­

remment tout au moins : il s’agit d’hono- rer les morts de l’Armée d’Orient ; le moyen proposé est discutable, mais il est tout à l’honneur de ceux qui l’ont conçu ; il semblait donc qu’il n ’y eût pas lieu de s’inquiéter outre mesure des mobiles secondaires, des raisons locales, qui pou­vaient se surajouter aux mobiles essen­tiels

Mais pourquoi faut-il que la réunion du Café du Globe ait donné l’impression que des considérations politiques pourraient bien n’être pas étrangères au projet de glorification des morts de l’Armée d'Orient ?

M. Brunet, gouverneur des Colonies, présidait sans dou'e la réunion ; mais sa personnalité s’effàçait toute devant ses deux vice présidents : M. P ain levé et M. le g énéra l S a rra il, les vrais présidents, le s v ra is « p a tro n s » de ta ré u n io n du Globe.

Plusieurs assistants de nos amis nous ont dit leur étonnement que la vice-prési­dence d’une telle réunion ait été confiée, comme par hasard, à deux hommes qui, à l’heure actuelle, font nettement figure de « partisans », non pas seulement dans les milieux politiques (ce qui est tout naturel, et ce qui est tout à fait leur droit) mais jusque dans certains milieux d’Anciens Combattants qu’on a essayé de grouper dans une Ligue Politique, pour des fins qui intéressent, en tant que tels, les Anciens Combattants.

Nul ne songera parmi nous à contester les hautes qualités et le mérite de M. le général Sarrail, ancien commandant de l Armée d’Orient ; M. Painlevé, par ailleurs, ne peut qu’étre loué de s’inté­resser à un projet destiné à honorer nos morts.

Mais puisque les promoteurs du projet ont cru nécessaire d’afficher « des vedet­tes », pourquoi n’ont-ib pas pensé, afin d’éviter toute équivoque, à en choisir quelques autres qui ont certes des qualités identiques et des mérites égaux à patron­ner un tel projet ; M. le maréchal Fran- chet d 'E sperey , M. le général Cordon­n ier, M. le général G u illa u m a t , voire même M. F riand , président du Conseil, c ré a te u r du front d’Orient, etc. ?

Nous ne doutons pas que ces 3 person­nalités auraient trouvé, tout au moins, le moyen de se faire représenter à la réunion du Globe, si elles avaient été pressenties et si elles approuvaient vraiment l’initia­tive si discutée. Si, pressenties, elles se sont récusées, n’en faut-il pas conclure que nos craintes exprimées sont aussi les

leurleurs, et que le projet n ’a pas plus agrément que le nôtre ?

Ces réflexions de quelques auditeurs de la réunion du Globe, sont exprimées ici dans l’unique désir d’obtenir des apaise­ments devenus nécessaires depuis cette réunion... trop unilatéralement présidée. Nos camarades de l’U. N. C. se font un scrupule de mélanger le culte des morts et la défense des Mutilés et des Anciens Combattants, avec la politique de parti. Nombreux sont certes parmi eux ceux qui, comme citoyens, sé rangent dans le parti que représentent M. le général Sarrail et M. Painlevé ; mais ceux-là sont précisément les premiers à supplier, à « x ig e r q u e l’on év ite tout ce qui pourrait fa ire craindre qu’au souci d’hoaorer les Morts s’allie la préoccupation plus ou moins bien avouée ou camouflée, de servir les intérêts particuliers d’un parti — fût il le leur — ou de grandir la per­sonnalité d’un chef — fût il leur ami. Et Me de Moro-Giafferi fut bien imprudent qui accrut par ses déclarations l’impres­sion équivoque produite par la composi­tion trop év id em m en t u n ila téra le du bureau de la réunion.

Mais revenons à nombreux orateurs

cette réunion ; de y prirent la parole

parmi lesquels : MM Brunet, Gouin, pré­sident de la Fédération Nationale ; Geor­ges Barthélémy, Anterieu, de Moro-Giaf- feri, députés ; Dugas et 4e sénateur Pasquet.

Notre camarade Tisseyre, membre du Conseil d’Administration' de l’U. N. C. et député de Saône-et-Loire, y développa le point de vue de l’U. N. C. tel que nous l’avons fait connaître en publiant dans notre dernier numéro l’avis de notre Con­seil d’Administration.Finalement rassem ­blée vota un ordre du jour dans lequel est affirmé l’espoir que le Parlement sera unanime à voter la proposition de loi déposée par le sénateur Pasquet, tendant à rendre aux soldats et m a r in s in c o n n u s de tous les théâtres d ’o p éra tio n s d 'o u tre ­m e r le même hommage solennel qui fut rendu à ceûx du front occidental.

Voici donc un nouvel aspect de ce projet décidément « protéiforme » ; il ne s’agit plus des seuls morts d’Orient, mais de tous les morts d’outre-mer. C’est un aveu indirect de l’échec du premier projet.

Quant à l’emplacement du futur tom­beau du Poilu In c o n n u . de l’Armée d’Orient « d’outre-mer », deux proposi­tions avaient été faites : celle de l’ériger à Marseille, celle de placer le héros sous l’Arc de Triomphe, à côté du Soldat Inconnu ? C’est cette dernière proposition qui sembla rallier la majorité des suf­frages.

Et voici un nouvel indice que le premier projet a dû être abandonné : il s’agissait d’ho orer à M arseille , et pas a illeurs, le Poilu Inconnu d'O rien t ; il s’agirait aujourd’hui d’accoupler à P aris, à la tombe de « l’Inconnu », celle d’un « In­connu » parmi les m orts d 'ou tre-m er. Ce n’est pas la même chose, n’est-ce pas ? Notons bien ce changement : l’interven­tion de Tisseyre n’a pas peu contribué, croyons nous, à l’obtenir. Mais, s'il s’élar­git, le projet n ’a pas pour autant de chances d’aboutir plus sérieuses. Et nous ne aurions trop répéter, quant à nous, que, en cette atfaire, u n e in te n tio n lo u a ­ble en elle même et à son origine risque fort d’aboutir à un résultat diamétrale­ment opposé à celui qu’on poursuit ; nous nous en tenqns à l’avis unanime de nos correspondants qui, en si grand nombre, ont répondu à notre enquête ; u n seul P o ilu inconnu.

Ernest PEZET.

Suppression des tribunaux d’arrondissement

M. Bonnevay, garde de sceaux, a dé­posé un projet de loi tendant à la modifi­cation de l’organisation judiciaire et à la création de tribunaux départementaux en remplacement des tribunaux d’arrondis­sement.

Le système envisagé par ce projet com­porte l institution, en principe, d’un tri­bunal de première instance unique par département, établi au chef-lieu de ce dé­partement, ou, s’il y a lieu, dans une ville importante ou plus facilement accessible. Toutefois, dans quelques départements très étendus ou très peuplés, le tribunal sera divisé en sections qui auront chacune une juridiction avec siège et ressort distincts.

Le p ro je t a u ra i t p o u r c o n sé q u e n c e de supprimer 414 postes de magistrats, 261 de greffiers et 132 de commis-greffiers. L’économie qui résulterait de ces suppres­sions serait au total de 4.379.700 francs.

D e v i n éCVoir notre précédent num éro).

20. La lettre i c’est la voyelle et le clo­cher c’est là qu’on sonne (consonne).

21. On les a tous deux mis dedans puisqu’on a trompé l'éléphant et qu’on a monté le cou à la girafe.

22. Le juge fait lever la main et l’esca­lier fait lever le pied,

T R I B U N E L I B R EAutour d’un trou

DEVINEZ ENCORE23. Quelle différence y a t-il entre un

chiffonnier et un propriétaire ?24. Quels sont les habitants de Senlis

qui traversent la Nonette à la nage sans savoir nager ?

Nota. — M lle Léone Neveu vos trois réponses sont ju s te s , d e u x encore et vous serez abonnée a u Courrier de l’Oise.

Quel touriste ignore, aujourd’hui, Sen­lis, sentinelle avancée du cœur de la France — on disait autrefois de l’Ile-de- France — sur la route qui, au delà de ses murs, se ramifie sur Creil, sur Amiens, sur Moi.tdidier, sur Saint Quentin, sur Compiègne, sur Laon, sur Grépy, sur toute notre frontière nord, et. sur l’ancien front des armées fiévreuses, de l’Artois au Chemin des Dames ?

J ’appartiens à la foule de ceux qui adorent s’y arrêter, chaque fois que s’en présente l’occasion ; les amis que j ’y compte me ménagent toujours une sur­prise intéressante.

A mon dernier passage, ils m’ont fait voir un trou

Non une excavation naturelle avec sta­lactites et lanternes vénitiennes ; non un souterrain aux arceaux gothiques jaillis de chapiteaux ouvragés ; pas même un puits au fond duquel, dans un cercle de fougères, aurait lui la moire aux dessins vivants ; un simple trou, creusé avec des miles et d»s pioches, par quelques terras­siers, dans la terre marneuse, dans le cran, au milieu du cours Boutteville.

Des galopins y venaient s’essayer au saut en profondeur, des oisifs, en prenant des attitudes de vertige au-dessus de cet abîme d’un bon mètre, chercher un sujet de conversation, un archéologue, parfois, surveiller la mise au jour problématique d’un vestige ; et d’obscurs amis de Senlis, des jaloux de son prestige, voir creuser la ’osse d’un beau rêve.

Au hasard de ses rues capricieuses, auelle petite ville, plus que celle-ci, peut se flatter de présenter au passant d’ir ré ­cusables et nombreux témoins de ses origines, de ses jours de liesse et de ses deuils?

Un vieux chemin oreusé par les chars gaulois ; presque toute l’enceinte romaine à l’abri de laquelle elle a tenu contre les premiers assauts des barbares de la Ger­manie ; les gradins en amphithéâtre qui ont entendu nos aïeux invectiver les fauves en latin de cuisine ; un château, trente- six fois royal, où les chroniques s’enche­vêtrent comme les architectures ; uu clocher à jour construit par Anne de Russie p o u r abriter un p eu p le de ohouoas encore prospère et croassant ; une cathé­drale et une flèche de pierre dont l’imma­tériel profil, de cendre ou d’or, suivant l’heure, paraît tanguer comme une mâtu­re ; un marché couvert de voûtes ogivales, llanqué de deux tours ennemies qui se regardent en chiens de faienoe ; un hôtel de ville sur le seuil duquel Henri IV dit au visiteur en quelle estime il tenait Sen­lis un rempart, d’aspect et de nom toujours altier, d’où la population, il y a cinq cents ans, regardait déjà mettre à mort ses otages ; des musées qui doivent céler des trésors au fond de logis mysté­rieux, autrefois évêchés, affirme-t-on, aujourd’hui sans issues, comme chez la belle au bois dormant.

De la dernière guerre, de l’épopée mon­diale que nous avons tous vécue, et que les historiens de l’avenir conteront en des milliers de volumes, Sentis possédera, outre les traces de son incendie et les tombes de son maire et de ses compa­gnons, sur le terrain de ses anciens fossés, tout en haut de sa grande rue, le carrefour historique où l’invisible Providence, un personnage plus élevé que la colossale « Germauia », et dont le front se cou­ronne, non d’un chiffre défini de quintaux de pierre, mais de tous tes astres de nos n u its s e re ir .e s , a 'te n d i t le c h e f de la to r ­rentielle droite allemande pour lui signi­fier sa décision : « Paris, l’objet de tes convoitises, est à un jour de marche. Tu l’as menacé d’assez près pour la satisfaction de ton orgueil. Donne, ici, la mesure de ta cruauté et de ton dépit ; El, par cette route qui oblique vers Nanleuil, Meaux et la Marne, sans leur laisser reprendre haleine, pousse tes colonnes redoutables sur le plateau où se prépare ta défaite. »

Matérialiser, sous une forme impéris­sable, cet acte de notre histoire nationale

joué à Senlis fut, dès la fin des hostilités, la pensée de tous. Ses édiles de la cité à demi-ruinée, avec un zèle qu’on ne saurait trop louer, organisèrent la quête jusqu’au bout du monde.

Et le bout du monde a répondu à l’invi­tation. Le Monument commémoratif attend son heure, non seulement en ma-, quette, mais en caisse.

Seulement, où l’édifier ? La question paraît étrange. A sa place ! au seul endroit d’où il dominera les artères de la ville, d’où, depuis le faubourg le plus éloigné, les voyageurs venant de Paris, aussi bien que les indigènes allant vers la gare ou les promenades, le verront grandir devant eux, tout en montant la rue de la Répu­blique !

Certes, si la Municipalité avait eu les matériaux sous la main le lendemain de l’armistice, dans l’atmosphère de la vic­toire, favorable aux conceptions généreu­ses, elle n’aurait pas hésité une heure, à lui faire place dans le jardin du Chalet, sa propriété.

Mau, les p e ti ts sacrifices à la cause commune ont cessé d’être de mode ; les survivants, peu à peu, en sont arrrivés à craindre la concurrence des morts sur le sol libéré. Il s’est trouvé d'honnêtes gens pour regretter tout haut la perte de quel­ques tables à une terrasse, une ombre devant les fenêtres d’un cercle ; et d’autres pour juger inopportune une silhouette héroïque sur le chemin de leurs occupa­tions journalières.

Ce m mument, qui prenait les propor­tions d’un arc de triomphe, est devenu gênant dans les mains chargées de tant d’intérêts rivaux. Les élus qui assuraient la grande tâche de ne mécontenter per­sonne, ont décidé, un beau jour, de l’en­voyer « à la gare ».

Et c’est ainsi que dans l’avenue, voûtée de grands ormes, qui s’allonge, pas bien loin ! devant le trottoir de la gare en espérance, les terrassiers se sont mis à piocher ; et que, dans quelques années, — quand sera terminée la ligne Aulnay- Yerberie, — les étrangers, et aussi les enfants de Senlis, trop jeunes, aujour­d’hui, pour comprendre, seront tentés de croire, eu traversant cette place, que tes Vandales de 1914 sont tout bonnement venus par train spécial, et que vous avez immortalisé, en la personne des otages,un g r o u p e d e v i c t im e s d e la f a m e u s eépidémie des accidents de chemin de fer.

Oh ! nous savons bien qu’une face de la pyramide doit s’apercevoir de l’Avenue Foch, par une lucarne, au bout d’une allée étroite, et en tournant très vite la tête, si l’on roule en voiture, comme on aperçois entre deux buissons, le lapin, auquel on n’a pas le temps de jeter un coup de fusil. Ne sera-ce pas trop parcimonieux ?

Et puis, vers qu6l le extrémité du « Tapis Vert » tournerez vous l’image de Senlis ? Regardera-t-ëlle, pour l’éternité, passer les trains, comme la bête à cornes légen­daire ? Fera-t-elle face, solution normale, à la ville, dont elle prétend nous rendre

| les traits immatériels, à la ville, hélas ! représentée là, plus piteusement qu’on ne pourrait l’imaginer, par le mur posté­rieur d’une écurie d’auberge.

Avez vous, songé, Monsieur le Maire, à ce mur stupide, sur lequel viendront s’écraser, le jour de l’inauguration, votre cri le plus émouvant et votre geste le plus pathétique ?

Nous ne vou’ons pas douter que les con­seillers, dans leurs vrilles, n’aient trouvé une adaptation autrement large du terrain choisi. Que tous les nouveaux saints du Paradis, ceux qui ont subi le martyre du gaz, de la torpille, ou de la grenade, leur viennent en aide, pour le transformer en position dominante !

Il leur sera facile ensuite d’ouvrir de larges vues sur le grand carrefour, sur la route de Monllévêque, et sur la rue Bellon aussi, au travers des masures fâcheuses . et de dresser, sous un jour si avantageux^ le Senlis attendant la victoire igne et san ­guine * que, sous les applaudissements, 'et devant l’admiration, que nous tenons toute prête, paraîtront bien ridicules, bien intempestives, ces craintes.

D 'un passant.

Trois Monuments aux Mortsont été inaugurés dimauctie dans l’arrondissement

On parle de supprimer les pourboires(Les jo u rn a u x )

z to ej r i o n

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J 7 !

4f*k RowFÔbT"S i l ’on sa va it, M onsieur, com m e

cette question d u pourboire est éner­v a n te .,, l ’on n ’oserait ja m a is se fa ire raser I

pas déIl y a bien quelque apparence Que bientôt — le fait est frappan t — O n ne trouvera plus en F rance Q uelqu’un qui n ’a it pas son ruban 1

O r, — rencontre ex traord inaire — L ’au tre jour, j’ai vu su r mes pas,— Ceci ce n 'est pas im aginaire —U n m onsieur qu i ne l’avait pas 1

Je fis vite sa connaissance,C ar je voulais savoir pourquoiIl se m o n tra it — quelle indécence 1 —Sans arbo rer n ’im porte quoi !

— Je n ’ai bien, me d it-il, ni palm es, Ni poireau, ni Légion d ’honneur,E t, cependant, sous mes a irs calmes M onsieur, je n ’ai plus de bonheur !

Dès que je sors, la foule accrue Me lance un regard curieux ;Je ne puis passer dans la rue Sans de su ite a ttire r les yeux !

C ’est que m a boutonnière est vierge E t c’est moi qu i — h u it fois su r neuf M’incline devant m on concierge,P a r respect pour son ruban neuf !

A la cam pagne, mon délire S ’augm ente et, d ’un ton de bourreau , L ’arbuste vert semble me dire :— P ourquoi n ’as-tu pas le poireau ?

A d îner parfo is, on m’inv ite ...

gue de croix ! ce qu’on en donna ! t, tr is te , je m’aperçois v ite '

Que, sau f moi, to u t le monde en a 1

Mon voisin — juste du même âge —Me dit, ay an t tou t arboré,E ntre la poire et le from age :— M onsieur n ’est donc pas décoré ?

Même, à des noces fam ilières,Pas décoré, c’est positif,On me choisit des cavalières,Qui n ’on t pas l’a ir décoratif I

Si je su is un convoi funèbre,On me guigne du coin de l’œ il,S u rto u t si du défun t célèbre Les croix brillen t su r le cercueil !

A des comices pacifiques,Des anim aux g ras avaient des D istinctions honorifiques...L ongtem ps, je les ai regardés !

Voans un endroit à cinq centimes,On fit, l ’au tre jour, est-ce un d ro it ? Passer pour les besoins intim es lo u t les décorés avan t moi !

— Non, voyez, me d it le bonhom m e,Je me suicide, si je n ’aiBouge, violet, m auve ou vert-pom m e,Bientôt le ruban fortuné !11 m ourra en cette m anière,S ’il n’a l’an prochain — juste ciel ! — Un ruban à sa boutonnièreE t son nom à l'O fficiel !

Et se rappelan t sa manie,Ses m eilleurs am is, deux ou tro is —Par une suprêm e ironieiron t p leu re r... près de sa croix !

X avier MAUN1ER.

La journée de dimanche a été marquée par trois cérémonies consacrées à l’inau­guration de monuments élevés à la mémoi­re des Morts de la Grande Guerre.

A CHAMANTAu cours de la messe dite par M. l’abbé

Boulanger, curé de la paroisse, un très beau programme musical est interprété par MUe Kulp et MM. Tinel. La quête est faite par Mlles Renée Troncin et Mabel de Forest.

Aux premiers rangs de l’assistance, nous remarquons : MM. Troncin, le dévoué maire, conseiller d’arrondissement, pré­sident de la section des combattants, son sympathique adjoint Julien Gossin, le Conseil Municipal, le bureau et les Combattants de Chamant, Léon Roland, sénateur, Georges-Picot, conseiller géné­ral, H u b e r t-A u b e r t , d ir e c te u r g é n é r a l e t de P o n ta lb a , délégué régional de l’U. N. G., plusieurs Maires des Com munes du canton, des Sections de Combattants, etc... A l’évangile, Mgr Dourlent, curé de Senlis, qui préside cette cérémonie, prononce une belle allocution rappelant la vaillance de nos soldats et le génie de nos chefs. Il évoque au milieu de l’émotion générale, le douloureux calvaire du regretté maire de Senlis, M. Eugène Odent et de ses compagnons martyrs fusillés le 2 septem­bre 1914, dans la plaine de Chamant. Mgr Dourlent termine en demandant à tous de se souvenir de nos grands morts de la guerre et de continuer à pratiquer l’union sacrée, scellée dans les tranchées et dans le sang par nos glorieux soldats.

Le magnifique drapeau des Combattants, offert par M. Troncin et présenté par sou fils Guy, est béni par Mgr Dourlent.

A l’issue de la cérémonie religieuse, les autorités, les sociétés, le clergé et les habitants sont massés sur la place de l’église. M. le général Boucher, rem ­plaçant le général Léon Durand, président de V u . N . C., remet le drapeau de la Section des Combattants de Chamant au mutilé Albert Levasseur et prononce à cette occasion un très beau discours pa­triotique que l’abondance des matières ne n o u s p e rm e t pas de publier, malgré notre plus vif désir. Il dit a to u s q u ’il ne faut pas oublier et qu’il faut rester forts devant un ennemi qui cherche toujours à épiloguer sur l’exécution du traité de paix. Il sonne éloquemment le ralliement autour du drapeau tricolore, le seul qui doit rallier l’union de tous les bons Français “ restons unis comme au front ” .

M. Georges Lézier, vice-président de la section des combattants, remercie le général .Boucher et dit que les anciens combattants garderont précieusement l’emblème de la Patrie.

Le cortège ainsi composé se met en route pour se rendre au monument. Le clergé, les Pompiers de Chamant et la clique des Pompiers de Seqlis, les anciens combattants de Senlis, affamant, Rully, Fleurines, Cocrteuil, les Enfants des écoles, la So lid a rité C ham anta ise , les veuves et parents des héros, MM. André Paisant, sous-secrétaire d’Elat, Roland, sénateur, général Boucher, Crabol, sous- préfet, Georges Picot, conseiller général, Colonel d'Epenoux et plusieurs officiers du 5e régiment de Chasseurs, Troncin, maire,J. Cossin, adjoint et le Conseil Municipal, Hubert-Aubert et de Pontalba, de l’U. N. C.,Gazeau,présidentdel’U.N. C. de Senlis, Escavy, maire, Demoinet, adjoint, Louât, Julien et Lepape, conseillers municipaux de Senlis, capitaine Mahieux et lieutenant Hennequin, aes sapeurs-pompiers de Sen­lis, Baudrier, maire, Bourgy et Blanchet, conseillers municipaux d’Aumont, Morand, maire de Thiers, Lecœur, maire de Cour- teuil, Leclerc, maire d’Ognon, Guillot, maire de Ponlarmé, etc. etc...

Des arcs de triomphe avaient été dres­sées sur le parcours : “ Honneur à nos Morts ” , “ Soyez les Bienvenus ’’, etc.

Le monument, œuvre de notre conci­toyen Delvienne, représente une stèle de granit. Il est très simple et l’endroit où il est édifié est bien choisi, c’est l’entrée du pays par le chemin vert. Sur le monument on lit : Chamant à ses Entants, morts pour la Patrie et les noms sont gravés en lettres d’or.

M. Georges Lézier qui se dépense beau­coup pour l’organisation de la cérémonie, fait l’appel des mor s. Ce sont : Cypnen Delpire, Louis Bétourné, Maurice Josseiin, Alexandre Kamborgne, Maurice Maupin, Vital Pintiau, Eugène Tarcy, Louis Bouilleaux, Char es Chambellant, Jules Gachet, Etienne Gilberge, Lucien Henwod, A'bert Quiot, Maxime Lesquilbet, Eugène Bétourné, Georges Sénéchal, Léon Bé­tourné, Edmond Berry, Eugène Billion, Mafius Sénéchal, Georges Kornœann, André Maréchal.

Ce sont ensuite les enfants de Chamant qui ont quitté la commune : Louis Bonni- vard, Robert Roger, Georges Kamborgne, Robert Pintiau, André Uytersprott, Albert Ilumets, André Morel, AlbertUyltersprott, Louis Séguin et Edmond Steimetz, mort des suites de ses blessures.

A chaque nom, un glorieux mutilé, M. Lesobre, répond “ Mort au Ch imp d’Hon- neur ” .

Les fillettes chantent un hymne aux absents et M. Troncm, maire, prend la parole pour remercifr toutes les autorités, sociétés, combattants, habitants et tous ceux qui participent à cette céiémonie du souvenir. Il regrette l’absence de ses deux prédécesseurs,' MM. le comte de Valon et Langmis, qui n’ont pu venir, et termine par ces mots : « Mes amis de Chamant, « mes amis combattants, n’oubliez pas les « Francs de France de Chamant, morts

pendant la grande guerre. Ils sonttombés simplement à leur postede combat, en regardant l’ennemi avec leur beau regard bleu. N’oubliez jamais! Vive la France ! »Au nom de l’U. N. G. de Chamant, M.

J. Cossin, adjoint, apporte la reconnais­sance des combattants survivants à leurs frères d’armes morts pour la plus belle cause.

Puis c’est le sympathique directeur gé­néral de l’U. N. C., M. Hubert-Aubert, qui rappelle que la section de Chamant, a été la première fondée dans le dépar­tement de l’Oise. Et au nom des 2.580 sec­tions et des 800.000 combattants, il salue les camarades, compagnons de luttes, les amis tombés en défendant la bonne terre de France et assure les familles en deuil, que l’U. N. C. ne les oublie pas. « Dormez-

en paix, frères de souffrance, votre sacrifice n’aura pas été inutile, nous continuerons à travailler dans l’union pour que la France soit toujours la sentinelle vigilante du Progrès. »Les jeunes garçons disent le poème de

Victor Hugo ! C eux qu i p ieusem en t son t m orts p o u r la P a trie et à ce moment, la jeunesse de Chamant dépose des bou­quets au monument. De superbes cou­ronnes ou palmes sont placées an nom du Conseil Municipal, des Sapeurs-Pompiers, des Combattants, de la Société la S o li­darité , des Enfants des écoles, de M. Champouillon, etc...

M. le sénateur Roland rappelle l’acte de la plus cruelle barbarie commis non loin de là, le 2 septembre 1914, par le lâche assasinat du sympathique maire de Senlis,M. Eugène Odent, exécuté sans raisons, sans la moindre forme de procès, avec d’innocentes victimes comme lui, braves gens paisibles, qui ont pu se demander, pendant ce long calvaire, jusqu’à la der­nière minute de leur existence, ce qu’ils avaient bien pu faire pour mériter cette exécution barbare et injustifiée. — Aussi, dit M. Roland, — est-ce avec nos morts, avec l’unanimité des citoyens, avec tout ce qu’il y a d’honnêtes gens dans le monde entier, que nous demandons, au nom de la justice, pour notre pays, traîtreusement a tta q u é , p illé , d év as té , e n s a n g la n té p a r les bandes germaines, réparation pleine et entière, sans autre limites que celles des possibilités humaines. Il ne faut plus gue de semblables attentats contre l’humanité, puissent jamais se renouveler. A côté de cette réparation que nous devons obtenir, il faut aussi que la France se préoccupe de sa protection territoriale et de sa sécurité dans l’avenir. « Tout ce qui peut réduire

les armements, tout ce qui peut alléger les sacrifices des peuples, la France est prête à y souscrire ; mais quand il s 'agit de sa situation territoriale, un impérieux souci lui dicte son devoir, un souci vital de sa sécurité, et alors la France est obligée de serrer plus fortement dans sa main, ce qui assure sa sécurité ».

Telles sont les paroles que M. le Président Briand prononçait jeudi dernier et nous sommes persuadés, dit le sénateur, qu’il trouvera, à W ashington, les accents né­cessaires pour faire prévaloir cette thèse, qui est celle de tout le pays. En terminant, M. Roland salue nos morts qui nous ont donné la victoire.

Enfin, M. André Paisant remercie M. le Maire de son invitation et rappelant le souvenir évoqué un instant auparavant par Mgr Dourlent et M. Roland, du très re­gretté maire de Senlis, M. Odent, il p ro­clame que M. Odent était un homme de qui l’on pouvait dire qu’il était un saint, il fut un homme modeste et un travailleur. Les Allemands voulaient épouvanter la France par tous ces actes de cruauté dans l’espoir que le pays ferait la paix. M. Pai­sant exalte le courage du soldat pendant cette terrible guerre et dit qu’il s’est battu, non pour une idée de conquête, mais sim­plement pour que son pays reste libre. Si les survivants de la bataille ont eut le jour de fête en rentrant dans leur foyer, il était utile et nécessaire que des monuments viennent rappeler partout le souvenir de ceux qui ne sont pas revenus. C’est ce que fait la commune de Chamant et il en féli­cite la population.

On se rend ensuite au cimetière où Mgr Dourlent procède à la bénédiction des tombes des soldats et prononce encore quelques paroles rappelant que selon la promesse du Christ,ces héros ressusciteront au dernier jour.

Tout le cortège se rend enfin à la salle de l’U. N. C. mise gratuitement à la dis­position des Combattants pa r leu r si dévoué président M. Troncin, et un vin d 'honneur est servi. Des paroles des plus aimables sont prononcées par MM. Lézier, Troncin et Paisant.

Ajoutons, que M. Paisant a remis la médaille d’honneur du travail à un vieux serviteur de Montlévèque, M. Auflrère et la médaille d’honneur agricole à MM. Beau- dequin, Audier et Degens, de Montlévèqueégalement.

R em erciem en ts ,M Troncin, maire de Chamant, tient à

exprimer tous ses remerciements à tontes les personnes qui ont bien voulu assister à la cérémonie de dimanche dernier, en particulier à M. André Paisant, sous- secrétaire d’Etat, à Mgr Dourlent, à M. le général Boucher, à M. Crabol, souS-préfet, à M. le sénateur Roland, à MM. Hubert- Aubert et de Pontalba et à M. le Conseiller général Georges-Picot, qui malgré ses soucis, à le nu à venir quelques moments à la cérémonie. Ses remerciements vont également aux personnes qui ont déposé des fleurs au monument, notamment à M. Champouillon, la Commune de Cha-

Page 2: LE COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1921-1922/bms_js_1921_11_06_MRC.pdfLE ©3* Année. — N‘ 4» COURRIER DE QUIÏÎ5KB o b n tiM**.. ^ n u m ér o L’OISEDimanche

mant, l’U. N. G. de Ghamant, les Sapeurs- Pompiers, les Enfants des écoles, la Société de Secours Mutuels et à Mlle de Forest, fille de la baronne de Forest qui a si largement contribué à la souscription faite pour le monument.

M. le Maire remercie également les Conseillers Municipaux de Chaînant et les Combattants, qui ont organisé les détails de la journée. Les Maires, Adjoints, Conseillers Municipaux, Sections de Combattants des Communes voisines, les Pompiers de Senlis, eto.

fl M ers-Saint-Frtm bourgUne magnifique cérémonie religieuse

fu t le prélude de cette journée, dans la . vieille église, historique de Villers, dé

licatement ornée de nos drapeaux na tionaux. Celui des Combattants, aux trois couleurs vives, voile les g ra n d s n o m s de la plaque de marbre. Toute la population est là, appelée par son ardent curé, un ancien sergent, M. l’abbé Sueur. Les trois Sociétés de l’U. N. C , des Sapeurs-Pom­piers, de l’A ven ir F ra terne l, sont là aussi. Les anciens combattants déposent une grandiose palme double sur la croix des tombes militaires. Un piquet d’hon neur de permissionnaires monte la garde C’est simple et imposant.

A l’issue de la messe, M. le Curé fit une vibrante allocution. Il montre le drapeau Ce n’est plus l’emblème sanglant de la France qui pleure, mais le fanion qu’agite, même au milieu de la douleur, un souffle de fierté. Glorifions ces 18 martyrs de Villers et que ce monument érigé à l’orée de la forêt d’Halatte ne soit pas muet ceux qui le verront chaque jour. Culti vateur écoute ce qu’il te dit. Souviens-toi Si tu peux cultiver la terre fertile de la douce France, semer et récolter le blé doré, c’est à tous ceux que je représente que tu le dois, ils ont remué la terre en profondes tranchées, ils l’ont arrosée de leur sang et C'est dans ce travail que l’im­placable moissonneuse les a abattus. Bûcheron qui abat au bruit retentissant de ta rude cognée les grands chênes des forêts, souviens-toi que nous avons abattu nous, le plus colossal ennemi. Passants affa iré s , promeneurs tranquilles, jeunesses joyeuses que les c lo c h e tte s em b a u m é e s du muguet attirent dans ces bois, cette gaieté cette douceur de vivre, à qui ia devez- vous ? A nous — souvenez-vous. — Puis, M. l’abbé Sueur termine sur un énergique appel au courage et à l’accomplissemern, des devoirs du présent ; « Debout les vivants ».

Après le discours, c’est la cérémonie de la bénédiction du drapeau et celle de la plaque commémorative.

Voici les noms gravés sur cette plaque Commémorative à l’église : Auguste Bss- selet, Eugène Bastien, André Calais, Oc­tave Coëlle, Antoine Daret, Eugène De- lânchy, Albert Dumetz, Eugène Keerstock, Louis Le Fournis, Edmond Leclerc, Jules Leroy, Louis Leroy, Alfred Pécheux, René Plateaux, Eugène Révillon, Joseph Ron teix, Robert Uyttersprott, Henri Vérain.

À 2 heures, sur la place de la Mairie, en présence d’une foule nombreuse, M. le lieutenant-colonel André, du S' régiment de chasseurs à cheval, a procédé à la re ­mise du drapeau de la Section des Com­battants de Villers-Saint-Frambourg et prononce Une belle allocution patriotique qui produit une vive émotion parmi l’a s ­sistance.

Le cortège se rend au oime ière avec le clergé. Bientôt arrivent MM. André Pai- sant, sous-secrétaire d ’E ta t ; R o la n d , sé­na teu r ; Crabol, sous-préfet ; de Pontalba, Troncin (M. Georges-PiCot, conseiller général, s’était fait excuser, ayant assisté le matin à la cérémonie de Chamant, il n’avait pu à son grand regret quitter pour la jouritée entière Mme ®êorges-Picot, très Souffrante, obligation; impérieuse comprise de tous.)

M. le Curé procède à la bénédiction solennelle du monument placé à l’entrée du cimetière.

Puis, la jeune Paulelte Leroy, dit un compliment au Ministre et lui remet une gerbe fleurs que M. Paisant dépose au pied du monument.

LS dévoué maire de Villers, M. Zépliirin Barras, dit pourquoi la commune a voulu ériger ce monument : c’est pour payer un tribut d’hommages et de reconnaissance envers ies héros qui ont tant souffert et qui ont sacrifié leur vie pour la défense du pays. Que le sang de nos héros, dit-il, ne reste pas stérile, pratiquons l’union sacrée, faisons abnégation de nos idées person­nelles et notre Patrie si belle, respectée au dedans, fera l’admiration de tous les peuples et alors, y ayant contribué pour notre part, nous pourrons comme le grand patriote dire bien haut : « Tout pour la France, par la France et avec la France ».

M. Darras termine en adressant ses re ­merciements aux autorités civiles, mili­taires et religieuses, aux combattants, aux sociétés locales et des environs, au Conseil municipal, à l’instituteur, à l’institutrice et aux habitants.

M. de Pontalba, glorieux mutilé, dé­légué régional de l’U. N. C. dans l’Oise, remercie le colonel André d’avoir bien voulu remettre le drapeau à la Section de Villers et dit que cet emblème sacré ser­vira de liaison entré ceux qui sont morts, ceux qui vivent et ceux qui naîtront. Si avec nos morts nous avons gagné la guerre, avec eux encore nous devons gagner la paix. M. de Pontalba termine en disant : « La guerre a passé, plus de querelles de clochers, plus de divisions intestines, restons unis pour une paix fructueuse.

M. Leclerc, le sympathique maire d’Ognon, vice-président de la Section des Anciens Combattants de Villers-Saint- Frambourg et Ognon, salue le monument, monument du souvenir et de la recon­naissance. En termes impressionnants, il dit que l’Allemagne cherchait depuis long­temps à nous attaquer, mais qu’elle a trouvé devant elle des Français voulant rester libre, qui ont souffert et même donné leur sang pour que nous vivions.Il dépeint les atrocités sans nombre com­mises par nos ennemies et dit qu’unes a n c tio n s ’im p o se c o n tre de te ls ac te s in d ig n e s de l ’h u m a n ité . E n te rm in a n t, M. Leclerc demande à tous de pratiquer la tolérance réciproque et la belle devise des combatants : « Unis comme au front».

M. le sénateur Roland dit qu’on ne fera jamais assez pour honorer ceux qui sont tombés sur le champ de bataille pour la défense du droit et de la liberté. Ils ont tout donné, les braves gens de ia terre, dit M. le Sénateur, ce furent les grands artisans de la victoire, mais ce furent aussi ceux auxquels la Mère-Patrie de­manda le plus lourd sacrifice. Ce sacrifice ils l’ont accompli généreusement, jusqu’au bout, et cette terre de France qu’ils aimaient tant a été copieusement arrosée de leur sang. Souhaitons que la jeunesse terrienne prenne la place des disparus et continue à tracer le sillon et je ter la se­

mence qui donnera à la France le pain national. Il doit être apprécié comme il lé mérite ce métier.de laboureur, qui a tant aidé à sauver le pays, dans les moments les plus critiques. Il faut savoir connaître cette natuie qui n’est-pas ingrate, mais qui n’est pas toujours bienveillante ; elle se répète, assurément, les saisons se suivont, souvent terriblement inégales, et la pluie comme le soleil sont, tour à tour, bienfaisants et funestes. Il importe que chacun comprenne ce travail de nos paysans, dit M. Roland, et que l’on pense que la patrie aimée serait emportée le jour où le terrien ne pourrait plus tenir. Continuons à être de ces courageux qui, par leur travail, referont la force et la santé de notre pays, pour lui permettre de continuer son rôle bienfaisant dans l’humanité. Le Sénateur termine en hono­rant la mémoire de nos grands Morts et dit que leur exemple vivra éternellement.

M. André P a is a n t prend le dernier la parole, lui aussi fait l’éloge de ces tra­vailleurs de la terre et de ces fils de paysans qui ont fourni à la France un contingent si important de soldats* En quelques paroles qui impressionnent Vive­ment la nombreuse assistance, le Ministre rappelle les : ouflrances de nos poilus et la mort de tant de héros. Si les survivants ont eu leur jour de fête, hélas les morts ont droit aussi qu'on ne les oublie pas. Ce sont ces monuments qui évoqueront à chaque instant leur douoe fiure et qui diront à tous qu’ils furent de grands Français. M. le Ministre rappelle l’assas­sinat de Jandin et lés actes barbares de nos ennemis. H demande à tous et parti­culièrement à la jeunesse de ne pas oublier pourquoi tant de Français sont morts : c’est pour que la France soit libre et non esclave.

M. le Ministre annonce ensuite que la médaille d’honneur agricole estdécernée à un ouvrier très estimé, M. Düval.

Le cortège officiel repart vers Fresnoy- en-Thelle ou doit avoir lieu, à A heures, une cérémonie du souvenir, et M. le Curé bénit les tombes de nos héros.

Un vin d 'honneur, servi à la mairie, a terminé cette manifestation du souvenir envers nos morts.

f i F resùoy-eii-T helteL’abondance des matières nous oblige

à renvoyer à notre prochain numéro le compte rendu qui nous a été adressé, par notre correspondant cantonal, sur l’inau­guration du monument du souvenir.

t r a v e r s

La ModeVoici le m om ent venu de nous occuper de

petites robes sim ples, plus chaudes, p lus enve­loppantes que toutes celles que nous avons pu porter ju squ ’ici, grâce à üü beau tem ps per­s is tan t. P ou r les exécuter, nous avons les tro is tissu s tr io m p h an ts de la saison : le velours de laine, le d rap et la serge, et deux coloris qu i d is tancen t de beaucoup tous les au tres : le no ir et le m arine.

L ’a r t de com biner les robes sim ples est un g ran d a r t car il fau t savoir, grâce à un détail dans l'o r­nem entation , à l’élé* g ancedans la ligne, leur enlever une ba­nalité désespérante.H est si facile d ’être mise de façon c h a r- m a n t e s a n s d ê p e n —ser davantage et sans tom ber dans une p réten tion de m auvais goû t t A- doptons - nous une petite robe de ton m arine ? Nous lui d*nn«-ons un peu l’a llu re d ’une robe- m anteau avec col m on tan t se re to u r­n an t devant par deux petites pointes doublées de velours cerise et m anches souples se nouant au poignet, su r le côté, avec les deux mêmes petites poin­tes de Velours. C 'est bien peu de choses, et po u rtan t cela suf­fit à égayer u n en­sem ble très net, à le différencier Surtout de ce que l’on aperçoit couram m ent.

S i nous inclinons vers une robe de velours de laine bleu som bre ou g rise , nous la ferons croisée de côté, avec un col h a u t se d rap an t su r lui-m êm e, en fou rru re g rise , et ceinturé faite de chaînons de m étal ou d ’un double ran g de piécettes d ’argen t.

S u r d rap ou su r serge, nous aim erons beau­coup les g a rn itu re s de tresse noire, rehaussées parfo is d ’une petite note b rillan te ce qu i rend to u t de su ite la note un peu p lus habillée robe de d rap no ir avec petites barre ttes de tre sse se te rm in an t dans le bas par une boucle et retenue su r lé tissu , dans le h au t, par des tubes de jais superposés ; robe de sergé m arihe, avec g a rn itu re faite de hau tes tresses de soie noire plissée, avec léger Semis de pe tits mdtifs d ’a rgen t posés su r certains de ces plis.

V ou lons-nous, au con traire , une robe tou t à fa it facile à po rte r ? Nous ne sau rions trouver m ieux que le modèle dessiné dans ces lignes, en serge m arine avec g a rn itu re de large tresse noire et pe tites olives de passem enterie noire su iv an t la ferm eture, su r le côté. Q uand on veu t lui a jou ter un raffinem ent de p lus , il est facile de ̂ sou ligner la ce in ture de trêSS e par une é tro ite et longue boucle d ’acier qu i épousé, devant, la forme de là taille.

C irculation d es vo itu res autom obiles

Le Maire de la Ville de Senlis ;Vu l’article 97 de la loi du 5 avril 1884 *Vu l’avis du Conseil d’Etat du 18 mars

1902 ;Vu l’arrêté municipal du l«r août 1906 •Considérant que des voilures automo­

biles, bicyclettes ou autres véhicules tra­versent la Ville à une allure trop vive ■

Que dans certaines rues des accidents se sont produits du fait de ia vitesse exagérée des véhicules ;

Arrête :Il est interdit aux conducteurs de

véhicules de toute nature de traverser les rues de la Ville à une vitesse snjfétieûfc,- à 8 k ilo m è tre s à l’h e u re .

Fait à l’Hôtel de Ville de Senlis, le 12 octobre 1921.

Le M aire,Lotus ESCAVY.

Les Dure» iix d e lu St»us-i*réfeclure

Lès bureaux de la Sous-Préfecture de Senlis sont provisoirement transférés au premier étage du n» 5 de la place Saint- Frambourg, dans le local laissé vacant à partir du l ' r novembre par la Commission cantonale des Dommages de guerre, à Senlis, qui vient d’être supprimée par arrêté préfectoral.

Petite CorrespondanceMme veuve R ..., à S . . .— La m ort de votre

m ari su rvenue en dehors de l ’usine, au mo­m en t où il v enait de q u itte r volon tairem ent le travail, pour a ller chercher à boire dans un débit vo isin , ne sa u ra it être considérée comm e un accident du trav a il, alors que devan t appo rte r su r le lieu du trav a il to u t ce qu i é ta it nécessaire à son a lim en ta tion , il a agi en pleine indépendance et sans nécessité pour l ’usine. — L a C our de C assa tion a toujours adm is cette thèse.

Mme L .. . , à C h an tilly . — Les trous dans le from age de g ruyère so n t causés p a r l’aéra­tion , de m êm e que le p a in dev ien t poreux aç>rès la cu isson .

Mme B . . . , à C répy . La com m ission a rb itra le des loyers de S en lis , n ’existe plus depuis quelques mois ; adressez-vous au se­cré taire de la com m ission de l’a rrond issem en t à C h an tilly , pour faire in scrire votre affaire.

T . à N. — V ous in te rp ré tez m al l’expression « u té rin s ». D eux frères u té rin s son t ceux qu i son t nés de la même m ère, m ais de deux pères différents.

Là C om m ission cantonale d es D om m ages de guerre

est su pp rim éePar arrêté du 30 octobre dernier, M le

Préfet de l’Oise a déclaré dissoute, à dater du 1er novembre, la Commission cantonale de constatation et d’évaluation des doin mages de guerre établie dans le canton de Senlis.

Les registres du greffe,) dossiers et archives de la dite Commission seront transférés au greffe du Tribunal des Dom­mages de guerre de Senlis et confiés à la garde de Al. D elo rm e , greffier de c» tribunal, qui est chargé de délivrer aux intéressés les extraits dont ils auraient besoin.

D ans le s H ypothèquesM. Pagniez, conservateur de l r« classe

à Senlis, est nommé conservateur de l re classe à Clerhnont.

Il est remplacé par M. Martin, conser­vateur de l re classe à Hazebrouek.

Nous lisons dans le Journal de Seine-et- M arne ;

La F etT é-sou s-Jou arre. — Le7 septembre dernier M. René Rocheux, marchand de charbons, se trouvait au ié- bit de M. Bidot, place de UHôtet-de-Ville, en compagnie d’un bourrelier du voisinage qui venait de réparer les harnais de Bucé- phale. Cet excellent M. René Booheux avait laissé sa bicyclette dehors : Tout à coup un autre consommateur, qui venait de se séparer d’un vannier de la rue d’Ussy, s’élance sur la bécane et disparaît.

Le limonadier, qui n’avais pas été payé de la dernière lournée, court après son mauvais client, qui avait perdu l’équilibre sur la bicyclette e t brisé le guidon de celle-c i . I l r a m è n e le f u y a r d e t o n e n v o ie chojv.cher l’appariteur de police.

L’inculpé, Henri Belcayre, 31 ans, do­micilié à Paris, ancien commissaire pro­visoire de police à Senlis, détective d’une agence de renseignements parisienne, était venu à La Ferté enquêter sur la solvabilité d’un commerçant Seulement il s’était peut-être un peu grisé, puis voyant une certaine personne lui échapper il avait enfourché la bicyclette pour courir après elle. Par malheur il s’était trompé de rue et avait ramassé la pelle sur le tendre pavé de la rue de Ghamigny.

Me Prunet, qui a assumé la tâche de dé­fendre Henri Belcayre, estime qu’il n’y a pas eu, en l’espèce, d’intention déliotüelle. Et si l’ancien commissaire de police avait voulu voler une machine il s’y serait évidemment pris de toute autre manière, l’honorable avocat donne lecture de certifi­cats, d’attestations excellentes.

Le tribunal renvoie l’affaire « sine die » pour complément d’enquête sur l’honora bilité de 1 inculpé.

La seco n d e rep résen ta tiond e la « R evue d e Senlis » j

Comme on a pu le voir dans le compte ! rendu de la dernière séance du Comité du Syndicat d'initiative, à la demandé > d’un grand nombre de ses membres, celui- ) ci a décidé d'offrir, le vendredi 11 no­vembre prochain, à 20 h. 1/2, au Théâ're municipal, une seconde représentation de la Revue Senlisienne : S e l sans Poivre, j

La soirée commencera par un vaudeville i de M. Max Maurey : Rosalie.

Mile Denise Rulp, l’artiste dont le talent est si goûté, a bien voulu promettre sou ; précieux concours.

Rappelons que comme pour la « pre- j mière » cette soirée sera graluite et ré- j servée seulement aux titulaires de cartes d’invitation et à leur famille.

Une quête au profit du S* I. sera faite , au cours de cette soirée.

Le programme avec sa délicieuse cou- ! verture d’HalIo, sera mis en vente et les j personnes désireuses de conserver un j souvenir de la spirituelle revue pourront j se procurer en même temps les principaux 1 couplets réun is en une petite brochure.

La F éte d es MortsLa solennité de la Toussaint, suivie de

la Fête annuelle des Morts, a été célébrée avec le cérémonial d’usage, au milieu d’un grand concours de la population. A cette époque de l’année le culte des trépassés, si profondément enraciné dans le cœur des Français, réunit à l’église et au cime­tière un nombreux public qui vient appor­ter à ses chers défunts, le pieux témoi­gnage d’un souvenir qui ne s’efface jamais. Ce sont, en quelque sorte, les vivants qui abandonnent leurs occupations quoti­diennes pour venir un instant revivre le passé et s’entretenir avec les disparus.

En raison de cette touchante manifesta­tion qui appartient à la plus haute anti­quité et se renouvelle chaque année avec autant d’éclat que de piété, les tombes de nos cimetières ont reçu une toilette toute particulière et ont été parées de fleurs, de bouquets, de oouronties qui témoignent de l’affection, du souvenir, de la reconnais sance des familles et des Français à l’égard de ceux qui dorment, sous l’humble croix, comme sous le mausolée, de leur dernier sommeil.

Mercredi matin, une foule très nom­breuse a assisté à la oathédraie tendue de draperies noires, à la messe dite par Mgr Dourlent à la mémoire des morts de la paroisse et en particulier à la mémoire des soldats morts pour la France.

Pendant la cérémonie, un groupe de dames et de jeunes filles de notre ville a fait entendre plusieurs chants.

Aux premiers rangs de l’assistance nous avons remarqué : MM. André Paisant, sous secrétaire d’Etat, député de l'Oise, Crabol, sous-préfet, le colonel d'Epenoux, commandant le 3e régiment de chasseurs, Escavy, maire et Demoinet, adjoint, le lieutenant-colonel André et un grand nombre d’officiers de la garnison, des conseillers municipaux, des fonction­naires, des représentants des sociétés locales, etc... -

* Après la messe, Mgr Dourlent, archi- prêtre est monté en chaire et a prononcé u n e to u c h a n te a llo c u tio n de so u v e n ir e t de reconnaissance envers nos morts, e t nos héros tombés pour la défense du droit et de la liberté.

A l’issue de la cérémonie religieuse, le cortège précédé de la Section des Combat tants de Senlis avec son drapeau, des por­teurs de gerbes et de couronnes, offertes par la ville de Senlis et la Section des Combattants, du clergé ayant à sa tête Mgr Dourlent, et suivi de MM. Paisant, Crabol, Escavy, le colonel d’Epenoux, etc., et d’une foule considérable s’est rendu tout d’abord au cimetière civil ou après les prières des Morts, des fleurs ont été dépo sées sur la tombe du regretté maire de Senlis, M. Odent, sur celles des soldats décédés au commencement de la guerre. Au cimetière militaire des gerbes de fleurs ont été déposées au Monument élevé à l’entrée du cimetière à la mémoire des soldats français et alliés morts pour la France. Suivi de la foule, le cortège a parcouru le champ du repos et s 'est arrêté devant les tombes des français et des alliés.

Comme il convenait à ee jour de recueil­lement, de souvenirs et de prières, aucun discours n’a été prononcé.

D isliu c llon rou m ain eNotre confrère du Tem ps, M. Victor

Goedorn, vient d’être nommé commandeur de I Ordre de la Couronne, par S. M. le

C onseil m u n ic ip a lL ' a b o n d a n c e d e s m a t i è r e s n o u s o b l ig e à

renvoyer à notre prochain numéro le compte rendu de la séance du Conseil municipal qui s’est tenu vendredi soir, à l’Hôtel de Ville.

L’im pôt su r le s sa la ir e sUne très importante délégation d’ou-

vrirtfs, employés et fonctionnaires, atteints par la loi sur les salaires, a été. çgçue jeudi soir, à l’Hôtel de Ville, par M/ le Maire.

M.-le Maire a déclaré que la question serait soumise de nouveau à l’Assemblée communale dans sa réunion du A n o ­vembre.

U nion N ationale d es C om battantsSection de Sen lis

Jeudi 10 novembre, à 20 h. 30, au siège social, réunion générale et représentation cinématographique gratuite pour les Mem­bres actifs, leurs femmes et leurs enfants

A u M stn to de la Société MusicaleDepuis hu it ans bientôt la phalange d’clite

QUI savait charm er la Cité Se fait m uette et périclite,

Exposant à l’oubli son ta len t si vanté.

bas 1 le fa it qui troub la son existence heureuse, Cause d’arrê t dans ses travaux , ,Ce fut la perte — ô guerre affreuse —

De ceux que tu semas et p ar monts et p a r vaux ...

Amis, sortez b ientô t la splendide bannière Qui s’illustra dans m aint concours,Aux palm arès toujours prem ière,

Dont tou t Senlis, alors, acclam ait le parcours.

Vous qui fûtes toujours de ceux que l’on décore En des assauts loyaux et francs,Montrez que vous pourriez encore

Vaincre dans des com bats aussi fiers, aussi grands.

A reform er vos rangs m ain ten an t Vous convoque La voix des chefs de votre essaim Dans l’ordre où je vous les évoque :

Vincent,Blanckmann,Chauvin,Signard,M eister,Grossin

Jouez, Musiciens, redonnez de la vie ;Qu’en nos v ieux mUrs — pim pants décors — Les fins connaisseurs d ’harm onie,

be vos cuivres savants dissèquent les accords.

Anciens, pour qu i charm er U’a rien de difficile,Vous q u i jam ais p lus l’on n ’éntend,Pour la proche Sainte-Cécile

Montrez-nous, regarni, le beau groupe d’a n ta n .

Jeunes, dès aujourd’h u i venez vous m ettre en ligne Près de vos ainés glorieux,Et vieux, sans a llu re maligne,

Mêlez-vous aux nouveaux, dé succès envieux.

Musiciens aim és, enfants chéris d’Orphée,Tout au moins posez u n ja lon ;Fuyez les pavots de Morphée,

Beveillez-vous énfin d’un somme p a r trop long ? . . .Honoré VARLET.

/ Senlis, i 4 octobre 19âl.

Vente tle chevaux réform ésDeux chevaux réformé; provenant de

la gendarmerie, seront vendus aux enchè res publiques, place du Châlet, le mardi 8 novembre 1921, à 15 heures.

A. S . à V . — F rim a ire é ta it le troisièm e m o is du ca lendrier répub lica in ; il p a r ta it du 2 1 Novembre et fin iaait le 20 D écem bre. Nivôse, le quatrièm e m ois (21 Décembre au 19 Janv ier).

T . à S . - Evrocy est un chef-lieu de canton du C alvados, a rro n d issem en t de Gaen.

S . à S . L ’a u te u r d'Alceste é ta it un com po­s iteu r de m usique allem and : G luck. Il m ouru ten 1787, à l’âge de 77 a n s .

Comptoir des Vieux DentiersAchat de tous VIEUX DENTIERS

même brisés, jusqu’à 1 0 fra n cs la dent : Mardi 8 Novembre seulement Hôtel du Grand-Cerf, S en lis ; Dimanche 6 Novembre, Hôtel du Commerce, Pont- Saln te-M axence. 2̂ 46

L égion d ’honneut*.L a c ro ix de c h e v a lie r de la Lég-îon

d’honneur à titre posthume, vient d’être décernée à la mémoire de M. Mayence Luc- Eugène, lieutenant au 51' régiment d ’in­fanterie.

Cette nomination est accompagnée de la citation suivante :

« Excellent officier, d’une bravoure et d’un sang-froid remarquables. Mort glo­rieusement pour la France le l*r décembre 1914, en Argonne, en résistant à là tête de sa compagnie, à une violente attaque ennemie. Croix de guerre avec étoile d’argent. »

Le glorieux officier a été pendant plu­sieurs années employé dans les bureaux de la Société Générale de notre ville, où il a laissé le meilleur souvenir.

roi de Roumanie.

Avis aux GourmetsLes A s p e r g e s d e C a l i fo rn ie viennent

à point pour compenser l’absence de légumes frais pendant l’hiver.

Servies chaudes elles constituent un aliment hygiénique dont l’agréable saveur rivalise avec les asperges fra îch es.

C’est également par leu r p r ix qu’elles se recommandent. Les amateurs bien avisés s 'empresseront de s’en procurer en s’adressant à l’H ô te l d u G ra n d C e r f , à S en lis , où elles sont livrées p a r caisses de 2.4 boîtes de / k i lo g p o u r le p r ix de 8 4 f r a n c s , octro i en p lu s . 2849

L’œ il d e la p o lic e lo c a leProcès-verbal pour ivresse publique et

manifeste contre Jules Riohez, une heure après sa sortie de prison ; Edouard Del- pierre, 33 ans ; Jules Jourdain, 25 ans, et Gaston Prangère, 28 ans, d’Amiens*'

Procès-verbal pour excès de vitesse contre les propriétaires des automobiles nos 296-G-4 et 1923-Y-4, le 31 octobre.

VI m e d e R O Z Y C K I prévient les habitants que pour la vente des appareils phonographes, disques, et réparation, s’adresser tous les jours chez M. Simon, mécanicien, 5 , rue du Mouiin-Saint-Rieut.

2799 -

Objets p erd u sMme Morel, vieux chemin de Meaux,

une broohe.M. Bon Marcel, forain, un portefeuille

co tenant 160francs et papiers importants.M. Potelet, rueCarnot, un fouet à chien.Mme Hernaux à la Bigüe, un parapluie.M. Chrétien, rue du Ghâtel, une roue de

secours d’auto.M. Fauconnier, rue du Moulin-Saint-

Tron, sept paires de chaussures, deux paires de guêtres, un veston de cuir

Mlle Martin, avenue de Moutiévêque, une broohe.

Objets trou vésMme Roy, faubourg Saint-Martin, une

broche.M. Hardret, place des Etuves, un porte-

monnaie.M. Abel Collet, rue des Jardiniers, un

capuchon •Mme Devillers, rue de Paris, un porte-

monnaie.M. Herbet, avenue de Montlévêque, une

paire de gants.Mme Martin, rue du Lion, un mouchoir

blanc.M. Duvivier, clinique Saint Joseph, une

broche.Mme Marin, rue Rougemaille, une

broche. -Mme Rosier, débitante, un sac à main

contenant une soixantaine de francs, divers objets de valeur et un mandat. Ces objets ont été remis à leur propriétaire, Mme Bourdiaut, de Courteuil.

T h éâtre Vluuieipaî C iném aS a m ed i 5 n ovem bre , soirée à 8 h . 30 . D im a n c h e 6 n o v e m b re , m a tin é e à 2 h . 3 0 ,

soirée à 8 h. 30 .

AU PROGRAMME •Les P ics d e la Meije, documen­

taire (130 mètres).La V ierge d e S tam bou l, grand

drame en 6 parties (1.970 mètres).Tih Ylinh (10'Episode) : « M ercredi 13»

(870 mètres).N’em b ra ssez p a s votre bonne»

comique, interprété par Max Linder (635 mètres).

La semaine prochaine : T rava il, ciné- roman en 6 épisodes.

Le 25 décembre commencera : L’ORPHELINE

Grand ciné roman qui paraît dans Le Jo u rn a l

N é c r o l o g i eLe caphaine frégate René Salmon; le

capitaine de frégate Robert Salmon, Mme Robert Salmon et leurs enfants ; le com­mandant Georges S Binon, du 5e chas­seurs, et Mme Georges Salmon, ont la douleur de vous faire part de la mort de leur mère, belle-mère et grand’mère : Mme Alex Salmon, veuve de l’amiral Salmon, décédée à Cherbourg, le 27 octobre 4921, d an s sa 8 l e année ,, m u n ie d es S a c re ­ments de l'église.

La cérémonie religieuse a eu lieu le lundi 31 octobre à l’église Notre-Dame du Vœu, de Cherbourg, et l’inhumation le mercredi 2 novembre à Alençon.

Etat Civil de S en lisdu 28 Octobre au A Novembre 4921

N aissances29. H enriette Lucié-Beftfté Brébant, route

de Chantilly.29. René-A!bert Jalloux, rue de la Fontaine-

des-Arènes, 10.30. Georges-Jean-M arie Dion, rue de Meaux,

49.30. Guy-Louis-Félicien Decoul, rue du Tour-

de-Vitle, 2 0 .1. JacqeelL e Bougenot, place de la Halle,

29. '3. Française Marie Joseph C ord ier, rue

Rougemaille) 20 .

P ub lica tions de m ariages31. M. François-Clair P ore tti, commis des

P . T. T., dem eurant à Laon, 1, rue du Champ- Samt-M artin, et Mlle M arie-Jeanne Rougiconi, employée dés P . T. T., dem eurant à Senlis, 18, rue de Paris.

2. M. Gaston-Jules Cugieux, employé des P . T. T ., dem euiant à Marseille (Bouches du- Rhône), et Mme M adeleine-M arcelle R enard, dem euran t à Senlis.

3. M. G astoh-U ouis P e r r e t , s o ld a i a u 102* r é ­gim ent d ’artillerie , dem eurant à Senlis, et Mlle A rthurine-Julie tte Lécaiilon, domestique, dem eurant à Senlis.

Décès28. M. Georges-Ernest Chéron, 45 ans,

charcutier, rue de Beauvais, 46.28. M. Edmond Cafflot, 40 ans, ihanouvfier,

faubourg Saint-Martin, i .28. Mme Paciflque-BlancheDelarüelle, veuve

Normand, 63 ans, faubourg Saiht-Martin, 1 .28. M. E m ile-A lexandre Montigny, 69 ans,

ancien m agistrat, rue de la Tréfile, 11 b is.31. Mme Mafia Dioh, VeuVe Maréchal, 59 ans,

m énagère, fauboW g Sâînt-Martin, 1 .

R em erciem en ts.Mme veuve Chéron et. son fils, Mme

veuve Chéron mère et la famille, adressent leurs bien sincères remerciements aux nombreuses personnes qui leur ont d mné leur marque de sympathie en assistant aux obsèques de M. Georges Chéron et prient de les excuser auprès des person­nes qui, par oubli, dans ces douloureuses circonstances, n ’auraient pas reçu de faire-part.

D É C O L O R E Z V O S V Ê T E M E N T Sa v e c

le Dècolor S. I. R.Teignez-les ensuite avec les sach6ts S .I .R . en la nuance clair qui vous plaira. Résultat parfait. Gros : S . I. R ., 4 , tu e Jussieu , Lyon. Dépositaire à Chantilly : M. LECLERCQ, succursale à V in em l. 68

N © w © U © @d e s

P h a rm a cie ou verteD im anche 6 N ovem bre : M. Morcrette

place de la Halle. i

A v i l l y - S t - L é o n a r d , — M ariages. — A l’occasion des mariages : Strasser- PréVost, Sellier-Bureau, Couliette Obin, des quêtes faites au profit du Bureau de Bienfaisance, ont produit les sommes res­pectives de 24 fr. 45, 20 francs, 25 fr. 95

Le Maire renouvelle ses remercîments aux généreux donateurs et ses meilleurs vœux aux jeunes époux.

R éthisy-Saint-M artiu . — Concert- théâ tre . — C’est dans la vaste salle de M. Lesueur, que la Section artistique de l’U. S. A. donna, samedi dernier, à 8 h. 1/2 du soir, le premier concert offert à ses membres honoraires et aux familles des membres de l’U. S. A.

Disons tout de suite qiie nos jeunes dé­butants obtinrent un brillant succès devant un nombreux public qui ne leur ménagea pas ses applaudissements. Tous réussirent dans 1 audition de leurs chansons et m o­nologues. Une mention spéciale à l’as des as des comiques Cointre, qui a tenu la salle er. délire dans le récit de ses désopi­lants monologues.

Les petits pièces en un acte « R to m - m a n d a tio n et le M a jo r bon e n fa n t, furent très bien enlevées par leurs acteurs dont nous félicitons les débuts. Le chœ ur l’U. S . A ., chanson-revue créée par le sympathique directeur M. E. Caron, fut très remarqué et très applaudi.

Nos vives félicitations à cette phalange de musiciens qui prêtaient leurs concours à notre jeunesse et qui, sous l'habile di­rection de notre sympathique concitoyen M. L. Thiesset, charmèrent l’auditoire dans l’exécution de leurs morceaux choisis.

Le piano fut tenu par M. Thilloy à qui d o u s adressons nos plus vifs remercie­ments. Le même concert fut donné en matinée et soirée le dimanche 30.

Bravo jeunes artistes, Saint-Martin se réveille, vous avez pu voir, par sa géné­rosité, que le public était content de vous.

Vous avez aussi satisfait votre excellent Directeur, auquel nous adressons nos plus vives félicitations, qui a vu son œuvre cou­ronnée de succès, grâce à son esprit d’ini­tiative e t au dévouement inlassable dont on lui connaît.

Nous sommes sûrs que i’Ü. S. A. conti­nuera son œuvre et nous fera encore pas­ser de charmantes et agréables soirées.

Un cu rieu x e ffe t de la végéta tion . — On peut voir dans une propriété apparte­nant à M. Morel Georges, rue Lazare, un pommier en pleine végétation rempli defleurs.

C’est probablement à ia saison estivale que nous venons de traverser, que nous devons ce curieux effet.

C hantilly. — A s-tu vu K a rd ek ? dans une « Leçon à la S a lp è tr iè re ? » — Qu’est-ce que Kardek ?

Kardek est le célèbre médium et sug- gestionneur qui, longtemps avant 'la guerre, avait acquis une réputation lais­s a i t loin derrière elle celle des magnéti­seurs véritables les plus connus et avait émerveillé les savants et toutes les som­mités médicales du monde.

Blessé très grièvement deux fois comme médecin aide-major au cours de la guerre, il avait renoncé aux séances publiques ne voulant pas être confondu avec les faux Donato et autres charlatans de cette espèce.

Il a fallu toute l’insistance de Mme Loze, l’habile imprésario, pour le décider à entreprendre une nouvelle tournée et le célèbre écrivain À. de Lorde à bien voulu lui donner le privilège spécial de son chef-d'œuvre Une Leçon à la S a lp é - trière, pièce en 2 actes, au cours de laquelle Kardek présentera de sensation­nelles expériences de médiummité et de suggestion.

C’est le Mardi 8 Novembre, à 8 h. 3 /4 qu aura lieu au C iné-Théâtre de Chan' tilly la représentation. Nous engageons tous nos lecteurs à y assister.

Le bureau de location restera ouvert jusqu’à 6 heures du soir.

U nion na tio n a le des C om battan ts. — A l’occasion de l’Anniversaire de l’Armis- lice, la Section de Chantilly, continuant ses représentations cinématographiques, donnera au profit de sa caisse de secours, le onze novembre prochain, à la Salle du Théâtre, un programme aussi fourni que choisi.

En dehors des films comiques et comé­dies, |il sera donné L a M ontée vers l'A cro ­po le , grand film artistique par René Le Somptier.

M. Bochard, l’actif et distingué Directeur de l’Harmonie de Chantilly, tiendra le piano.

Les membres de l’Union nationale des Combattants font appel à la population de Chantilly, et les invitent, à venir en grand nombre, passer avec eux quelques heures agréables, et participer en même temps à une ,œuvre sociale du plus haut intérêt.

Prix des places : Réservées : 3 francs ; Premières : 2 Fr. KO ; Secondes : 2 francs : Troisièmes 1 fr. 59.

Droit de location de 0 fr. 25 pour les places réservées et premières. Le 11 novembre, de 13 à 15 heures, chez M. Lemet, trésorier de l’U.N. C., 411, rue du Connétable. #

Coye. — L a R uche de Coye. — Le dimanche 23 octobre, le Patronage Saint- Louis de Gonzague recevait la visite de l’Association Saint-MauricedeSaint-Denys de la Chapelle (Paris). C’était la première sortie de PA. S. M. depuis so d retour glorieux du fameux concours de Stras­bourg, où elle remporta plusieurs médail­les de vermeil, un prix d’honneur et un prix d’excellence.

La « clique », composée de 50 exécu­tants, fit merveille et se fit applaudir dans

Page 3: LE COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1921-1922/bms_js_1921_11_06_MRC.pdfLE ©3* Année. — N‘ 4» COURRIER DE QUIÏÎ5KB o b n tiM**.. ^ n u m ér o L’OISEDimanche

L E C O U R R IE R d e L ’O IS E

les rues do notre chère petite paroisse. On félicita chaudement le directeur de l’A. 8. M., M. l’abbé Driand, ancien combattant de la grande guerre, qui, fière­ment, devançait ses « gars ». On sentait aisément en voyant les visages radiéux, quelle union 11 existe entre les « patron­nés » et leur « abbé ». (N’en est-il pas de même, d'ailleurs, dans l’œuvre de Coye !) Et comment pourrait-il en être autrement quand on considère tout le bien moral et matériel, qu’a fait et que fait toujours notre chère Curé !...)

A l’église, clique et fifres, habilement dirigés par leur chef, M. Klingler, faisaient vibrer tous les cœurs, et rappelaient avec émotion les messes militaires célébrées dans les égliges de France, pendant la guerre.

Q u an d on vo it ces « je u n e s » p u p il le s e t a d u lte s , f u tu r s c o n sc r its e t a n c ie n s co m ­b a t t a n t s , t e l s q u e c e u x Ue l ’A . S . M. e t d uPatronage de Goye, on sent son cœur renaître à l’espérance.

Oui, notre France est belle ! mais dans ces jeunes générations, qu’est-ce qui la fait belle ? C’est le travail moral de l’église et de ses prêtres !

Notre France contient encore des élé­ments sains ; elle possède encore des fils qui l’aiment vraiment ; elle compte encore et elle comptera toujours de jeunes et solides chrétiens !

Un v illé ffia teur.

S p o rt P atronage Coye. — L’équipe de football association du S. P. C. a triomphé aisément de l’A. S. M. par 11 à 0. A la mi-temps, le score était de 6 à 0. S igna­lons à Goye, le magnifique jeu de passes de l’avant-centre et de l’extrême-droit.

Union paroissia le des hom m es. — R é u n io n le m a rd i 8 n o v em b re , à 20 h e u ­r e s 30, d a n s la sa lle p a ro is s ia le , 2 , ru e de L u za rch es . R a p p e lo n s ic i q u e l’u n ion p a ro is s ia le n ’e s t n u lle m e n t u n « c lan p o li­tiq u e » (com m e on s e r a it te n té de le c ro ire d a n s la p e tite v ille de Coye où il n ’es t q u e s tio n , la p lu p a r t du te m p s , q u e de c h i­n o is e r ie s p o li tiq u e s e t p e rs o n n e lle s ) . L ’U nion p a ro is s ia le c o m p re n d le sM e ss ie u rs p ra t iq u a n ts ou s y m p a th iq u e s à l’id ée re li­g ie u se . D ès 19 h e u re s 30 , le C erc le s e ra o u v e rt (b illa rd , c a r te s , je u x d iv ers).

C r é p y - e u - V a l o i s . — Union N a tio ­n a le des C om battan ts. — Fidèle au sou­venir de nos glorieux morts et à l'esprit d ’union fraternelle qui est sa devise, l’U,

] N. G. du canton de Grépy se prépare à commémorer, le 11 Novembre, aveo le concours des diverses Sociétés de la Ville, la mémoire des camarades tombés pour la défense de la Patrie et du droit et répondre à l’invitation qui lui a été faite, par M. le Doyen de Grépy, d’assister à la bénédiction des plaques érigées dans l’église parois­siale pour oonsacrer et perpétuer les noms des Enfants de Grépy tombés au champ d’honneur.

MatinéeMesse avec musique et chants (10 heures).Allocution de l’abbé Delamotte, ancien

capilaine, chevalier de la Légion d’hon­neur, croix de guerre.

Bénédiction des Plaques.Après-midi

Réunion à la Mairie (14 heures).R em ise de d é c o ra tio n s .Formation du cortège p o u r se re n d re au

cimetière où une gerbe sera déposée par l’U. N. G.

Le soir : Banquet.Nota. — Des invitations seront adressées

aux Sections de l’U. N. G. du canton de Grépy. Des places leur seront réservées à l’église et dans le cortège.

P our nos g lo r ieu x M o rts .— M. le Curé- Doyen, a adressé aux parents des soldats morts pour la France, la lettre suivante :

J ’ai l’honneur de vous inviter à la Béné­diction des Plaques commémoratives de nos chers Soldats défunts, qui aura lieu dans notre église le Vendredi 11 Novembre prochain, à 10 heures du matin.

Vous serez empressé, j ’en suis sûr à venir rendre ce suprême hommage à oeux que vous pleurez, qui ont si généreusement douné leur vie pour nous sauver et ne sont pas morts, croyez le bien, sans avoir éprouvé pour ceux qu’ils quittaient un dernier et douloureux sentiment de regret et d’amour.

Vous tiendrez surtout en cette grande solennité à unir vos prières à celle du

Erêtre afin que Dieu accorde paix et bon- eur éternels à ceux que vous avez tant

aimés.Veuillez agréer, M , avec la nou­

velle expression de mes condoléances, l’as­surance de mon afïeotueux et respectueux dévouement.

L. A bra ha m , curé doyen.Nota. — Des places vous seront réser­

vées dans la nef. Des caries seront déli­

vrées à cet effet. Prière de vouloir bien les demander chez M. Léon Bourgoin, 9, rue du Lion.

C r e i l . — C om ité d 'in itia tive et de défense des in térê ts économ iques d e } a v ille de Creil, — Le Comité d’initiative et de défense des intérêts économiques de la ville de Creil, dans sa récente Assem­blée générale, a décidé d’adreBser à ses Représentants au Parlement, une protes­tation contre l’augmentation éventuelle de l’impôt sur le chiffre d’affaires.

Considérant que cet impôt grève déjà lourdement l’industrie et le commerce et que toute nouvelle augmentation aurait une répercussion malheureuse dans le coût de toutes choses, le Comité d’initiative et de défense des intérêts économiques compte sur l’appui de ses Représentants au Parlement, pour protester lorsque oe pro­j e t v i e n d r a e n d i s c u s s i o n d e v a n t e u x .

Cette protestation a été a Iressée à tous^’ les sénateurs et députés du département

P harm acie ouverte : M. Fiez, rue de k République, 6.

F r e s n o y - l e - L u a t . — Grave acii- dent. — Etant descendu avant l’anêt complet du train en gare de Chantilly, Id. Alexandre Poirier, 74 ans, gardien de matériel, au hameau de Ducy, commune de Fresnoy, est tombé sur la voie et a été très grièvement blessé aux jambes.

Relevé pur le personnel de la gare, il a reçu les soins du docteur Maurat et été transporté à l’hospice Gondé.

P ont-S te-M axence. — Assem bléegénéra le du S y n d ic a t d 'in itia tive . — Ainsi que nous l’avons annoncé, rassem­blée générale annuelle du Syndicat d’Ini- tiativô de Pont, a eu lieu, dimanche dernier, à 14 heures, dans la salle du Casino,

M. G Deoroze, le distingué maire de Pont, président d’honneur du S. I. prési­dait, ayant à ses côtés : M. Victor Duroé nil, le dévoué président de la Section ; M. Louis Escavy, maire de Senlis, président d’honneur du S. I. de Senlis ; MM. Brunon et Dherbe, vice-présidents, Henry Dumé- nil, secrétaire ; Puzo, trésorier ; et H- Demoinet, président du S. I. de Senlis.

Dans la salle, nous avons pu remarquer la présence de MM. Delaunay, le sympati- que conseiller d’arrondissement du canton de Pont, Soualle, président du Tr buna! de Commerce ; Louât, Julien, Isidore Prévost, membres du bureau du S I. de Senlis ; Ch. Gienger, E. Rey, Boilet, etc...

«a,u ‘ V Duménil ouvre la séance et pré-Alt-'Jabord ,es eXcU80s de MM.

f1 pak i Paisant, sous-secrétaire d E ia t ;Vil ° ’CS-Olls^ réf0t de s -n1is’ retenus à t i n n a rambourg par l’iuaugura-n r T n . T u nument a,]x Morts ; Primet, Président d honneur de la section.

En une allocution très applaudie, ilhf« y la délégation du S. I. de Senlis ™ souhaits de cordiale bienvenue et

' ; ® ercie chaleureusement auteurs etinter- pretes de la revue senlisienne S e l sans poivre, d’avoir bien voulu accepter de don-PontUDe r e Présentatlori à Içurs amis de

M. Henri Duménil donne ensuite lecture a Procès-ver bal de la dernière assemblée

générale du S. I., et o’est au tour de M. Drunon, l’actif vice-président de lire, au nom du Conseil d’administration, un très substantiel exposé de la s itu a tio n m o ra le du S. I. de P o n t, qui a m o n tré au c o u rs du dernier exercice la plus louable activité, participant aux travaux du S. I. de Senlis, y apportant des suggestions souvent rete1 nues, organisant des fêtes et réjouissances très goûtées et notamment cette pittores­que fête au bois, des épreuves nautiques et athlétiques telles quele < Tour de Pont ». Enfin, il vient d’éditer un guide illustré très complet appelé à rendre les plus grands services tant aux touristes et vil- légiateurs qu’aux commerçants de la loca­lité par sa clarté et son habile conoision.

M. Puzo, le sympatique et dévoué tréso­rier, donne un compte rendu très détaillé de la situation financière que l’assemblée ratifie par ses applaudissements.

M. Gentil est ensuite, à l’unanimité, nommé membre du Comité.

M. G. Decroze, se lève ensuite, et après avoir salué et remercié les membres du S. I. de Senlis et le distingué et dévoué maire M. L. Escavy, il adresse ses compli­ments et ses remerciements auxquels il joint ceux de la population, au S. I. de Pont, qui a déjà tant fait pour le dévelop­pement et la prospérité de sa chère cité.

Enfin, M. L. Escavy,à son tour, remercie le S I. de Pont, de sa gracieuse invitation et de son aimable accueil et prononce ensuite un très éloquent discours où il s’attache à démontrer le rôle prépondérant que peut jouer le S. I. pour la prospérité ei le développement du Pays.

Le rid eau s» leva e: suite sur la revue senlisienne Sel sans po ivre qui, fort bien interprétée, obtint auprès du public pon- tôis, le môme succès qu’à Senlis.

Chronique Sportive

Aviily-Saint-LéonardLe Dimanche 23 octobre, le C. S.

d’Avilly-Saint-Léonard, recevait sur son terrain le S. A. C. Montataire, pour un match comptant pour le Championnat de I Ile-de-France. Après une partie d’une courtoisie exemplaire, les deux clubs firent match nul, 3 buts étant marqués de part et d’autre,

L a p a r tieMontataire plus rapidement en action,

marque au bout de quelques minutes de jeu. Avilly en effet a dû remanier ses lignes et la bonne carburation ne se retrouvera qu’après une demi-heure de jeu, où il prend alors l’avantage. Avilly égalise sur c o rn e r . Peu après, Avilly bénéfic ie d ’un coup franc que Richard transforme super­bement. Là mi-temps est silllée sur ce résultat.

A la reprise, les « jaune et noir » atta­quent à nouveau et marquent 2 buts très applaudis, en quelques minutes. Le jeu se fait pressant de chaque côté et le goal de Montataire est à l’ouvrage et se tire assez heureusement de toutes les situations dangereuses de son camp.

Sur une balle à suivre, que Robert com­met la faute de vouloir renvoyer en arrière, l’avant-centre d’Avilly, qui a suivi, marque le 3a but. La fin arrive sur ce résultat.

J ’ai vu que la partie avait été courtoise, je le rappel le, en souhaitant que les parties de championnat revêtent un caractère semblable et le sport de l’Ile-de-France y gagnerait en intérêt.

A Montataire : Robert fut le meilleur* mais il abuse de l’üpfside et Ceci pourrait coûter cher à son équipe.

Les avants et surtout l’ioter-droit combi­nèrent bien et suivent bien la balle.

A Avilly : Les arrières Zimmermans et Dubouillet sont bons mais firent de gros­ses fautes dimanche en manquant de décision sur la balle, liegros se montre avec son allant habituel. Des avants, Richard fut le meilleur, mais était un peu dépaysé dans cette ligne.

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A nnonces J u d ic ia ire sA r t i c l e I » ' .

Etudes d 3 M» G e o r g e s M O R A N D avoué à Senlis,

et de M* M a r c e l V ID Y , notaireà Chantilly.

Loi du 19 M ars 1917 ,

TENTE SUR LICITATIONDE

UNE PROPRIÉTÉsituée à CHANTILLY

Cour des M iracles donnant rue du Connétable, n° 105

* yau ainaonstances et Dépeodanoes

plus amplement désignée ci-après.

L’adjudication aura lieu le V E N ­D R E D I 2 DECEM BRE 1 9 2 1 ,à quinze heures, en l'E tude et par le m inistère de M’ VIDY, notaire à Chantilly, commis à cet effet.

En exécution d’un jugem ent sur requête rendu par le Tribunal civil de prem ière instance de Senlis, le onze octobre 1921, enreg istré ;

Ë t aux requête, poursuite et dili­gence de :

i«nt. Mme E ugénie D esseaux , épouse assistée et autorisée de M. A lexandre Guérin, chauffeur, avec lequel elle dem eure à Cbantilly ; 2'»‘. Mme Vietorinê-Clolilde Cocqüe- re l, sans profession, dem eurant à Amiens, rue de Madrid, n° 22, veuve dé M. Elysée-Louis D esseaux; 3 'n tM. Louis-M arcel-Robert Desseaux, em ­ployé de comm erce, dem eurant à Amiens, rue de Madrid, n* 22; 4*1'1. Et M. Jean-Baptiste Desseaux, sans profession, dem eurant à Chantilly,« agissant au nom et comme tu teur « ad hoc de : 1° Marcel-Constant- « Marie D esseaux ; 2” et Etiënne- « Georges Desseaux, enfants mineurs « issus du m ariage de M. Elysée- « Louis D esseaux, décédé, et de « Mme Victorine-Clotilde Coequerel,« son épouse sus-nom m ée » ;

Poursuivant la vente ; Ayant pour avoué M» Georges

M orand, dem eurant à Senlis ;En présence ou lui dûment appelé

de :M. Gaston Gocauerel. voyageur de

commerce, dem eurant à P aris, rue de Clignancourt, n" 77, « agissant « au nom et comme subrogé-tu teur « ad hoc des m ineurs D esseaux,« sus-nom m és; »

Il sera , le Vendredi deux Décem bre 1921, à quinze heures, en l’Etude et par le m inistère de M» Vidy, n o ­ta ire à Chantilly, commis à cet effet, procédé à la vente sur licitation, aux enchères publiques, au plus of­fran t et dern ier enchérisseur et à l’extinction des feux, de l’immeuble dont la désignation suit :

DESIGNATIONET

MISE A PR IXDE L’IMMEUBLE A VENDREU n e P r o p r ié t é sitüéè à Chan­

tilly, Cour des Miracles, donnant rue du Connétable, n” 105, com prenant trois corps de bâtim ents contigus couverts en tuiles et élevés savoir le prem ier : sur cave, d ’un rez-de chaussée divisé en quatre pièces, et de deux étages com prenant chacun quatre pièces, un corridor et un débarras. G renier a u -d e s su s . Le second, su r l’alignem ent du prem ier d’un rez-de-chaussée et d’un étage com prenant chacun une pièce. Gre n ier au-dessus. Le troisièm e, for m ant hache ren tran te avec le Second d’un rez de-chaussée et de deux étages de chacun une pièce. Petit te rra in dans l’angle de ces deux derniers bâtim ents, séparé de la Cour des Miracles par on m ur avec grille , dans lequel se trouve une construction légère à usage de dé barras. Droit de passage par la porte cochère sur la rue pour aller et venir dans la Cour des Miracles, à pied, cheval et même avee voiture.L e tout tenant par devant et d’un côlé la Cour des Miracles, d’autre côté au

delà d’un passage commun Mme Pannetier, au fond M. L usurier et \ Cutler.

Cadastré section A, n° 352.

Mise à prix : 5 .0 0 0 fr.

En outre des charges, clauses et conditions énoncées au cahier des charges dressé par Me Vidy, notaire

C hantilly , et déposé en son Etude où toute personne peut en prendre connaissance, l’immeuble ci-dessus désigné sera mis en vente sur la mise à prix sus-énoncée, fixée1 par le jugem ent précité.

J P v n - c j e l é g a l e .

Il est ici déclaré, conformément à article H de la loi du 19 mars 1917-,

e tous ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions d’hypothèque légale sur l'immeuble ci-dessus désigné, devront requérir cette inscription avant la transcrip ­tion du procès-verbal d’adjudica­tion.

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné.

A Senlis, le 4 Novembre 1921.Signé : MORAND.

Et enregistré.

S ’adresser pour les renseigne­ments :

A Me G e o r g e s M o ra n d , avouéSenlis, poursuivant la vente ;Et à M" M a r c e l V id y , notaire

à Chantilly, rédacteu r et dépositaire du cahier des charges. 2841

Art. 2.

Etudes dé M® L o u is E SC A V Y ,docteur en droit, avoué à Senlis,

7, rue de Villevert,e t dê

M'8 V A LLÉ E et PILL EB O U T,notaires à Crêpy-en-Valois.

V E N T E AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

DE

Nombreux ArbresTELS QUE

P e u p lie r s , G risards, O rm es A u n es

F rê n e s , N oyer, e tc . . .

sis te rro irs de F R E SN O Y - LA - RIVIÈRE

e t M ORIENVAL

5. — l peuplier, lieudit Sous la Ville, même terro ir, section C, n . 1839 et 1840.

6 . — 13 g risards, 3 aunes, 2 f r ê ­nes, 1 bouleau, lieudit au Bout de la Rue Valette, même terro ir, section C, n. 1751.

7. — 18 peupliers, 3 frênes, 1 aune, lieudit le Bougre, même te r­roir, section C, n. 1647.

8 . - 5 peupliers, 2 aunes, 2 f r ê ­nes, au même lieu, môme terro ir, section C, n. 1654.

9 . — 5 peupliers, 2 g risards, aux Masures de V alier-V oisin, même terro ir, section B, n. 1719.

10. 21 peupliers, 3 frênes,1 orme, 3 grisards, 1 saule, au Fond de B resles, même terro ir, section C,

2091 et 2092. •11. — 2 peupliers, lieudit Boyard,

terro ir de Morienval, section E, n. 1901 et 1902.

12. — 10 grisards, lieu dit Chau- vet, te rro ir de Morienval, section F,

1746.13. — 39 peupliers, 1 frêne, 3

grisards, te rro ir de Gilocourt, en la Plaine de Bellival, section D, n. 908 p.

14. — 12 peupliers, 6 grisards, âu même lieu dit, section B, n. 915 p.

Conditions ordinaires.

Fait et rédigé par l’avoué pour­suivant soussigné.

Senlis, le 28 octobre 1^21,(Signé) ESCAVY.

Pour tous renseignements, s’a­dresser :

1° AM* E s c a v y , avoué poursui­vant la vente.

2° A M'» V a l l é e et P i l l e b o u t ,notaires â Crépy-cn-Valo s. 2829

L’adjudication aura lieu le JE U D I 1 7 NO V EM BR E 1 9 2 1 ,deux heures, à Crépy-en-Valois, en l’Etude et par le m inistère de M» VALLÉE, notaire, commis à cet effet.

On fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra :

Qu’en vertu d’une ordonnance rendue sur requête, sans attribution de qualité, par M. le P résiden t du Tribunal civil de Senlis, le douze octobre 1921, enregistré.

Il sera , le Jeudi 17 Novembre 1921, à deux heures, à Crépy-en Valois, en l’Etude et par le m inistère de Me Vallée, notaire, procédé à la vente aux enchères publiques, au plus offrant et dern ier enchérisseur de nombreux arbres ci-après dési gnés , dépendant des successions Leclerre-Billy.

D E S I G N A T I O N1. — 4 peupliers, 2 grisards.

lieudit Dans Bourgon, te rro ir dé Fresnoy-la-R ivière, section A, n 1459, 1461, 1463 et 1464.

2 . — 26 peupliers, 4 orm es, 3 au nés, 1 g risard , lieudit Sous la Va cherie, même terro ir, section n. 462 p.

3. — 13 peupliers e t l noyer, lieudit à la Gorge Roux, même ter roir, section B, n. 1354.

4 . - 6 orm es, 4 frênes, 2 g risards, lieudit à la Fontaine Billard, même terro ir, section B, n. 1426, 1427 1428 et 1431.

Abt. 3.

Etude de M* L. CHASTAING ,avoué à Senlis (Oise), rue Sainte-G enénève,

successeur de M« S a i n t e - B e u v e .

Purge d’hypothèques légales.

Suivant exploit du m inistère de Me Guétin, huissier à Chantilly, en date du 28 octobre 1921, enregistré.

Notification a ôté faite à Monsieur le P rocureur de la République près le Tribunal civil de prem ière instance de Senlis (Oise).

A la requête de Monsieur Jean S tem , p ro p rié ta ire , dem eurant P aris , n® 18 , rue Octave-Feuillet.

Pour lequel domicile est élu en l’Etude de M* Lucien Chastaing, avoué, dem eurant à Senlis, rue Sainte Geneviève.

De l’expédition d’un acte dressé au Greffe du Tribunal civil de Senlis, le 5 octobre 1921, en reg istré , cons­ta tan t le dépôt effectué audit Greffe le même jour, par M* Chastaing, avoué à Senlis, de la copie colla- tionnée par M» Vidy, notaire à Chan­tilly, et signée de lui, enregistrée, de l’expédition d’un contrat reçu par ledit M® Vidy, notaire, le 17 août 1921. contenant vente au profit de M. Jean Stern, sus-nommé, par : 1° Madame M arguerite-S éverine- Philippine Decazes de Glücksbierg, épouse de M. Réginald-Aihvyn Fel- low es, agent de bourse, avec lequel elle dem eure à Londres (Angleterre) 3, B elgrave-Square , et ré s id an t L P aris, rue de Galilée, 29, et ce der­nier pour assister et au toriser la dame son épouse ; 2® M. Louis Jean-Victor-Sévère duc Decazes de Glücksbierg, propriétaire, dem eurant à Paris, rue Auguste-Vacquerie, n° 1, de l’immeuble dont la désignation suit :

Une propriété à usage d’établisse m ent d’entraînem ent de chevaux de courses, appelée Villa P rim ’rose, située terro ir de Gouvieux, à l’anglé ae la route de Lamorlaye et du ehe min des Aigles, com prenant :

1* Un grand pavillon d’habitation en briques et pierres, élevé sur sous-sol d’un rez-de-chaussée, d ’un prem ier et d’un second étages. Le sous- sol comprend : calorifère chauf­fant le rez-de-chaussée, réfectoire des garçons, deux caves et garde-

m anger. Le rez dt -rhaussée consiste en. bureau, salon, salle à manger, cuisine, w ater-closets et vestibule desservant toutes ces p èces. Le prem ier étage comprend quatie cham bres !i coucher à feu desservies par un corridor à Chaque extrémité duquel cabinet de toilette, water- closets dans l’escalier. Le second étage est divisé en deux cham bres à coucher, beau gren ier plafonné et )ârqueié,Corri lof divisant ces pièces

aux deux bouts duquel cabinets de débarras.

2* Bâtiment derrière au couchant, divisé d’un côté en neuf boxes avec couloir devant; de l’autre côté en un même nombre de boxes, avec couloir, escalier au milieu pour com­muniquer au grenier, lequel com ­prend deux grandes et deux petites cham bres, sellerie et grenier à paille.

3° En retour au midi : poulailler, p e t i te c o u r d a n s l a q u e l l e t r o u bfumier, w ater-closets de domesti­ques, buanderie, cuve à eau. Bâti­ment en planches couvert en pannes, divisé en six boxes. Bâtiment en briques et pierres, élevé sur cave et com prenant deux boxes au rez-de- chaussée, deux cham bres et une cuisine au prem ier étage, water- closets. Autre bâtim ent en planches, couvert en pannes divisé en dix boxes.

4° En retour au nord : autre bâti­m en t en briques et pierres, compre­nant neuf boxes, une stalle, une sellerie et une rem ise ; au-dessus, au centre : deux cham bres à cou­cher, une cuisine et w ater-closets ; de chaque côté, g reniers, petite cive dessous partie de ce bâtiment. De­vant le bâtiment principal en bor­dure de la route, petit parc boisé avec allée pour la prom enade des chevaux, derrière et des deux autres côtés, vastes cours avec postesd ’eau. Pavillon de concierge élevé sur cave avec g ren ier au-dessus.

L’ensem ble de cette propriété close de murs et de grilles, d’une conte­nance superficielle de douze mille sept cent tro is m ètres trentm six décim ètres environ, tient par devant à la route de Lamorlaye, par der­rière à M. Caillault, du midi à M. Georges Cunnington junior, et du nord au chemin des Aigles.

Et ce moyennant le prix global de cent cinquante m ille francs, s'ap­pliquant : 1’ pour la propriété telle qu’elle existait au jou r du contrat de vente, cent trente mille francs;

pour l’indem nité à recevoir de l’Etat en raison des dommages de guerre pour le prix p.incipal à for­fait de vingt mille francs, outre les charges et conditions indiquées au dit contrat de vente.

Avec déclaration à Monsieur le P rocureur de la République que ladite notification lut était faite, conformém ent aux dispositions de ''a rtic le 2194 du Code civil, afin qu’il eut à prendre, s’il le jugeait à pro­pos dans le délai de la loi, au profit de qui de droit, toutes inscriptions d’hypothèque légale sur ladite pro­p roprié té , faute de quoi celle-ci dem eurera définitivement libre de toute hypothèque de cette nature.

Déclaration a en outre é té faitô à M. le Procureur de la République que les anciens propriétaires de ladite propriété outre les vendeurs é ta ie ît :

Comte Jacques-Louis-Elie DecaSos de Glücksbierg.

Marie-Juliette Ephrussi, épouse tu prince M arie-Gaspard-Robert-Lou's de Faucigny-Lueinge et Goligny, prt- nommé seulem ent Ferdinand ai cahier des charges, Amélie Beer, veuve de Michel Ephrussi.

Michel Ephrussi.Léonce Delatre.

P our le terrain :Auguste Lupin.

Pour partie (2 hectares 95 arcs 21 centiares) :

Edw ard M arjoribanks et sir Ed- mund Antrobus.

Mgr ilenri-Eugène-Philippe-Louis d’O rléans, duc d ’Aumale.

L ouis-IIenri-Joseph de Bourbon, prince de Condé.

Pour l’autre partie (9 ares 85 centiares) :

Louis-François Varillon et Gene- viève-Julienne Foyen, son épouse.

Et que ne connaissant pas tous ceux du chef desque s inscription d’hypothèque légale pourrait être

prise, le requérant ferait publier la­dite notification dans un journal d’annonces judiciaires, conform é­ment à t’avis du Qonseil d ’E ta t des 9 mai et 1“ ju in 1807.

Pour insertien légale, 2831 Signé : L. CHASTAING.

A r t . 4.

Etude de M* L. CH ASTAING ,avoué à Senlis.

3 ? u . x * c j @ l é c j a l © .

Suivant exploit du m iuistêre de M" Delange, huissier à Crêpy-en- Valois, en date du 2 novembre 1921, en reg istré .

Et à la requête de : 1° Madame Marthe-Angèle Gonaet, cultivatrice, dem eurant au Luat, commune de Fresnoy le-L uat, veuve de M. Rieul Alexis-Victor Leroux ; 2" Monsieur Eugène-A ugustinPécheux, maréchal- ferrant, dem eurant à AUger-Saint- Vinceut.

Pour lesquels domicile est élu à Senlis, rue Sainte - Geneviève, en l’Etude de M» L. Chastaing, avoué.

Notification a été faite à Monsieur le P rocureur de la République, près le Tribunal civil de Senlis.

De deux expéditions de deux actes d ressés au Greffe du Tribunal civii de Sentis, le trois octobre 1921, en ­registrés, constatant les dépôts effec­tues audit greffe, ledit jou r par M* Chastaing, avoué à Senlis, des copies cohatienaées, signées de lui et enregistrées, de :

1“ L’expédition d’un acte reçu par Me Pillebout, notaire à Crêpy-en-Va­lois, le trente juillet 1921 enregistré, contenant vente par MonsieurHonoré- Victor-Prudent Leroux, conducteur de tracteurs et Madame Julie-Clé mence-Emilie Tintillier, son épouse, dem eurantensem bie à Outreau (P as- de-Calais), à Monsieur Leroux requé-' rant de :

Terroir d ’Auger-Saint-V incent1° 20 a res 40 centiares de te rre ,

lieudit le fond de Vatray, tenan t du nord M. Lemoine, du midi M. Bou­vier, d ’un bout M. Lem oine, d ’a u tre bout M. Leroux, section G, n* 290 p.

2« 35 ares 59 centiares de terre, lieudit le Haut du Luât, tenant d’un côté nord le chemin d’Auger au Luat, section E, n° 1 du bornage et sectionE, n” I du cadastre pour 32 ares 70 centiares.

3° 20 ares 04 centiares de terre, d’après les titres, lieudit le chemin du Luat, traversés par ce chemin, tenant du nord héritiers Lemoine, du midi plusieurs, d’orient M. Aubé et d’occident à 1 art. 7 ci-après, sectionF, n° 428 du cadastre et n° 335 du bornage.

4° 32 ares 58 centiares de terre , lieudit la Babillerie, tenant du nord au chemin du Luat à Auger, du midi M. Prévost, de l’ouest M LemPrcier et de l’est Bouvier, section E, n" 30 du cadastre.

5° 12 ares 24 centiares de terre , au fond de Vatray, tenant du nord Rollin et des trois autres côtés M. Prévost, section F, nos 279 du bor­nage et 481, 482 du cadastre.

6° 13 ares 85 centiares do terre au même lied, tenant du nord et du midi M. Prévost, du Couchant le te r­ro ir du Luat et du levant MM. Le- mercier, Laloue et Leroux, section F, n” 287 du bornage et 466 du cadastre.

7° 7 ares 92 centiares de terre , au chemin du Luat tenant d î nord Prévost, du levant M. Poiret, du midi le etiemin de 1er et ou couchant fa r t. 3 c i-iessus, section F , nos 336 dubomage et 429 du cadastre. _

8° 45 a res 49 centiares de terre, heudit le Haut du Luat, tenant d’un côté nord au chemin du Luat, d’autre côté plusieurs, d’un bout occident M. Aubé et aux héritiers Pinieux, et d’autre bout aux héritiers Pinieux section E, n° 5 du cadastre.

Terroir de Fresnoy-le-Luat9° 15 ares 26 centiares de terre ,

u après les titres et 16 ares 10 cen­tiares d’après le cadastre, au Luat fieudit la Voirie, tenant d’un côté nord M. Dambry, d’autre côté M. Co- chet, du levant la Voirie et du cou­chant M. Maupetit, section B, n°s 90 partie et 91 j artie.

Et ce moyennant outre les charges te prix principal de cinq m ille qua

tre-vingt-quatre francs payé comp­tant.

2” De l’expédition d’uü acte reçu par ledit M* Pillebout, notaire, le 27 août 1921, enregistré, contenant vente par M. et Mme Leroux-Tintil- lier sus-nommés à M. Pécheux, r e ­quérant de :

1* Une propriété 's ise à A uger- Saint-Vincent, com prenant une m ai­son, sise rue Raguet, composé de deux pièces dont une à feu au rez- de-chaussée, deux pièces m ansar dées au prem ier couverte en tuiles, cave dessous, cour commune avec les propriétaires des maisons voi­sines. Au bout de cette maison et y a ttenant un petit bâtim ent com pre­nant un rez de-chaussée à usage de cuisine com m uniquant avec le rez- de-chaussée de la maison, grenier perdu en dessus.

2° 2 ares 38 centiares environ de jard in , derrière la maison n° 1, sur lequel ja rd in est ouverte une fenêtre dépendant de la m aison de M. P é ­cheux, le tout d’un seul ensem ble tient d’un côté e t d’un bout M. Des­met, d ’autre côté M. Pécheux et d’autre bout la cour commune.

3° Un petit bâtim ent en bordure de la rue Raguet ayant entrée du côté de la cour commune à usage de buanderie et couverte en tuiles, te ­nant par devant la rue, par derrière la cour commune, d’un côté l’entrée de la cour, d ’autre côté M. Pécheux.

Et ce moyennant outre les charges le prix principal de deux m ille cin­quante francs payé comptant.

Avec déclaration à M. le P rocureur de la République :

1° Que ladite notification lui était faite, conformém ent aux dispositions de l’art. 2194 du Code civil afin qu’il eut à prendre s ’il le jugeait à propos, dans le délai de la loi et au profit de qui de droit, toutes inscriptions d’hy­pothèque légale qu’il aviserait sur les immeubles ci-dessus désignés, faute de quoi lesdits immeubles se­raient et dem eureraient définitive­ment libres et purgés de toute hypo­thèque de cette nature.

2° Que les anciens propriétaires desdits immeubles étaient outre les vendeurs :

V e n te d u 3 0 j u i l l e t 192 1 V ictor-A lexandre Leroux et Ilono-

rine-Alexandrine-Augustine Dubarle, son épouse.

Article 1er et 25 ares 43 centiares de l’article 2 .

Honorine -A lcxandrine-A ugustine D ubarle, épouse Leroux, sus-nommé.

Louis-Nicolas Dubarle et Rosalie- A ugustine-Louise Lépine, sonépouse,

Armand-Amédée Magnier et Berthe D ésirée-Prudence D elahaye.

Articles 3 à 9 et 10 ares 16 ceni tia res de l’article 2 .

Communauté Leroux-jDubarle.Les époux M agnier-Delahaye. Martin-Rieul Lépine et Louise-So-

phie Aveline, son épouse.Lucile Lemoine, veuve de Louis-

François-IIonri Valansart.Joseph DebettancoUrt et Zêlie Ilé-

rouin, son épouse.Charles-Louis Aubé et Jeanne-IIé-

lène Couraleau.

Vente du 27 août 1921Communauté d’entre Louis-Fran

çois B ourcet et Eugénie-Malhilde Plasant, son épouse.

Théophile Bachelart et Louise- Eugénie Bouvier, son épouse

3° E t que ne connaissant pas tous ceux du chef desquels inscription d’hypothèque légale pourrait être prise, les requérants feraient publier ladite notification dans un journal d’annonces judiciaires, conformé ment à l’avis du Conseil d’Etat des

mai et 1" juin 1807.Pour insertion légale,

2832 Signé : L. CHASTAING.

ir l. 5.Elude de L. C tia sta iu g ,

banal civil de Senlis, le douze octobre mil neuf cent vingt, enregistré ;

Au profit de Monsieur Laurenf HORVILLE, ouvrier d’usine, dem eu­ran t à Mesnil-Saint-Martin.

Et par défaut contre Madame Marie- Claire RAYÉ, épouse de M onsieur HORVILLE, sus-nom m é, avec lequel elle dem eure de droit, mais résidant de fait à P ersan (Seine-et-O ise), café restau ran t Pons, quai de l’Oise.

Il appert :Que le divorce a été prononcé

d’entre les époux Horville-Rayé, à la requête et au profit de Monsieur llor- ville.

Pour extrait :Signé : L. CHASTAING.

Et enregistré. 2837

Af„t . 6.

Etude de M* L . C h a s t a i n g ,avoué à Senlis.

A ssistance J u d ic ia ire

Décision du Bureau de Senlis du 23 Janvier 1920.

E xtrait de Jugem ent de Divorce.

D’un jugem ent rendu par le Tri­bunal civil de Senlis, le douze octobre mil neuf cent vingt, enregistré ;

Au profit de Madame SAINT-PAUL Charlotte - Marie , dactylographe , épouse de Monsieur PALLIN Ray- mond-Augustin, agent exportateur, avec lequel elle est domiciliée de droit, mais autorisée à résider et résidant de fait à Paris, 5, passage de la Petite-Boucherie.

Et par défaut contre Monsieur PALLIN, sus-nom m é, dem eurant à Nogent-sur-Oise, ci-devant et actuel­lem ent sans domicile ni résidence connus.

Il appert :Que le- divorce a été prononcé

d’entre les époux Pallin-Saint-Paul, à la requête et au prolit de Madame Pallin.

Pour extrait,Signé : L. CHASTAING.

Et enregistré. 2838

A rt. 7 .

decédée, com prenant la clientèle, le ma ériel, les m archandises.

Les oppositions, s’il y a lieu, de­vront être faites dans les dix jou rs de la présente insertion, à Pont- Sainte-M axenee, en l’Etude de M“ Boilet, notaire.

Pour deuxièm e insertion : 2815 BOILET,

Art. 9.

Etude de M« S O U K D E L , notaire à Pont-Sainte-M axence.

DEUXIÈME INSERTION

Suivant contrat reçu par M® Henri- Félix Sourdel. notaire à Pont-Sainte- Maxence, le 15 ootobre 1921,•M ad e­moiselle M arie-Louise PORTALIER, hôtelière, dem eurant à Pont-Sainte- Maxence, rue des Vendredis, n® 18,

Madame Berthe-A im ée D DESDON, épouse de Monsieur Louis SAUT1F, avec leqnel elle dem eurait à Coubert au moment de la vente, l e fo n d s d e c o m m e r c e d ’i lô t e l m e u b lé , l iq u o r is t e , b il la r d , ayant pour enseigne A u Lion d 'A r­gent, par elle exploité à Pont-Sainte- Maxence, dans une maison sise rue des Vendredis, n* 18, et com prenant : 1° 1 enseigne, la clientèle et l’acha­landage ; 2° le m atériel ; 3° les m ar­chandises ; 4° et le droit au bail.

Les oppositions devront être faites a peine de forclusion dans les dix jours de la p résente insertion e t se ­ront reçues en l’E tude de M« Sourdel. notaire.

Cette insertion est faite en renou­vellem ent de celle parue dans le même journal, le 23 octobre 1921.

Pour deuxièm e insertion : 2840 Henri SOURDEL,

avoué à Senlis.

A ssistance Jud iciaire

Décision du Bureau de Senlis du 20 Septembre 1910.

E xtrait de Jugem ent de Divorce.

D’un jugem ent rendu par le T ri-

Etude de M e B O C Q U E T , notaire à Neuilly-en-rhclle.

DEUXIÈME INSERTION

Suivant acte reçu par Me Bocquet, notaire à Neuilly-en-Thelle, le 6 oc­tobre 1921, M. Joseph- A lexandre GILLOT, marchand épicier, et Mme Marie-Victoire POIRSON, sonépouse, dem eurant ensem ble à Neuiiiy-en- Thelle.

Ont vendu à Mme Jeanne-Marie- Louise GRANDIDIER, sans profes­sion , dem eurant à Montlévêque (Oise), veuve de M. Emile LECOMTE.

U n f o n d s d e c o m m e r c e d e m a r c h a n d é p ic ie r , m e r c ie r , d é b ita n t d e v in s a e m p o r t e r , sis à Neuilly en-T helle, a l’angle des rues Paul-Dem ouy et Vivifie, n° 25.

Les oppositions devront être faites, à peine de forclusion, dans les dix jours de la présente insertion et seront reçues en l’EtudeSde M® Bou­quet, notaire à Neui’ly-en-Thelle.

Cette insertion est faite en renou­vellement de celle parue dans le même journal à la date du 30 o c to ­bre 1921.2820 Signé : BOCQUÊT.

vCÂiiswtoïatttx «iJCü.aectaLT’rai k«w»b— aiara.»

A rt. 8.

Elude de M ' R o b e r t B O IL E T ,notaire à Pont-Sainte-M axence.

DEUXIEME INSERTION

Suivant procès-verbal d’adjüdiea- tion dressé par M° Boilet, notaire à Pont-Sainte-M axence, il a été adjugé à titre de licitation à M. Louis HURIER, serrurier-m écanicien , l e f o n d s d e c o m m e r c e d e s e r ­r u r ie r - m é c a n ic ie n qui dépen­dait de la comm unauté ayant existé entre lui et Mme M arie-Joséphine- Michelle-Paule COUPAT, son épouse

AM. 10

O F F IC E C EN TR A L de l’Industrie et du Commerce

2 4 , boulevard Séb astop ol P A R I S

Suivant acte s. s. p. en date à Paris du 20 octobre 1921, enregis­tré, M, DÜPtN, d ’A uger, agissan t comme m andataire de M. Emile JU LIEN , dem eurant à Quitteur (Haute-Saône), a vendu à M. Georges PETITO Î, carreleur, dem eurant à Paris, 125, rue Legendre, u n f o n d s d e c o m m e r c e d e d é b ita n t , lo g e u r , é p ic e r ie , m e r c e r ie , ~ue M. DUPIN exploitait à A uger- jaint-V incent, et com prenant l’acha­landage, droit au bai1, m archan­dises, etc.

Les oppositions seront reçues, s ’il y a lieu, dans les dix jours de la seconde insertion, au domicile élu par les parties en la Mairie de la commune d’Auger-Saint-Vincent.

Pour prem ière insertion : QUEREY et VALOT,

2833 directeurs.

Art. 11.

S o c ié té A nonym eDES

Établissements J. Voirinau capital fle 2.750,000 traites

Transfert du S iège Socfal

De la délibéra 'ion prise le -26 juillet 1921, par le Conseil d’Admi- îiistration, il appert que le siège social établi à Paris, 15 et 17, rue Mayet, a été transféré 85, rue N otre- Dame-de s-Champs, même ville, à compter du !*' novembre 1921.

E xtrait du procès-verbal de la délibération sus-énoncée a été déposé le 26 octobre 1921, à chacun des Greffes du Tribunal de Commerce de Senlis et de la Justice de P a ix du canton de Creil (Oise).

Pour ex trait et mention :2836 Le Conseil a 'Adm inistration.

Page 4: LE COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1921-1922/bms_js_1921_11_06_MRC.pdfLE ©3* Année. — N‘ 4» COURRIER DE QUIÏÎ5KB o b n tiM**.. ^ n u m ér o L’OISEDimanche

î-M

Etudes de M" L . C H A S T A IN G , avoué à Sentis (Oise),

successeur de M' Sainte-Beuve, et de >1* HAYE, notaire à Meaux

(Scine-ct-M arne).

Etudes de M* L. C H ASTAING , 1 avoué à Senlis (Oise),

successeur de M» Sainte-Beuve, | e t de M* JU R E D IE U , notaire

à Nanteuil-le-IIaudouin (Oise). 1

Lois des 23 Octobre 1884 et 19 Mars 1917.

V E N T E S U R L IC IT A T IO Nsur baisse de mise à p r ix

DE

Une M aisons i s e à B A R O N ( O is e )

rue Saint-A ntoinc.

Annonces Judiciaires.A r t . 13.

Etude de M® M a u r ic e LENOIRhuissier à Senlis.

en chêne.S’adr. an Bureau du Journal. 2850P o u r to u t ce q u i co n cern e L A P A P E T E R IE

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Loi du 19 Mars 1917.

VENTE SÜR LICITATIONentre majeurs et mineure

L’adjudication aura lieu le DIMAN­CHE 2 7 NOVEM BRE 1 9 2 1 ,à deux heures de l'après-midi, en l’E tu d e et p a r le m in istè re de M* JUREDIEU, no taire à Nanteuil- le-H audouin (Oise), commis à cet effet.

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à Nesles-la-Vallée (Seine-et Oise).

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Etude de M* LACROIX, notaire à Précy-sur-O ise. MECANICIEN S u c c e s s e u r

Î O , m a o e H e n r i - I V , S E N L I S (OineS ’adresser pour les renseigne I ments :

1® A M' L u c ien C h a sta ln g Javoué poursuivant la vente, dem eu-| rant à Senlis (O ise), rue Sainte- Geneviève ;

2° A M® H a y e , notaire à Meaux l (Seine ct-M arne), 50, rue Saint | Nicolas, chargé de la vente et dépo­sitaire du cahier des charges ;

3’ E t à M* L a n g lo is , notaire à Senlis (Oise).

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Circonstances e t D épendancesle Dimanche 27 Novembre 1921

à quinze heures, e n la M a ir ie d e B e a u m o n t -

su r -O is e ,et par le m inistère de Mc ALLARD,

notaire à Nesles la-Vallée.

Etude de M® P e t it , notaire à Senlis

J k XT T S 3\T J7» 3R.par adjudication volontaire Etude de M® G A Z E A U , notaire

à Senlis.à GOUVIEUX, rue de ChantillyA vendre aux enchères

à GOUVIEUX, en la Mairie

le Dimanche 20 Novembre 1921à deux heures du soir

par le m inistère de M® LACROIX notaire à Précy. , a

U N E M A I S O NA céder de suite, pour cause de

décès. C u ltu re d e 2 5 h e c t a r e savec corps de ferme, m atériel et récoltes, à proximité de Senlis. — S’adr. à M® Gazeau, notaire.

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S ’adresser pour les renseigne­m ents :

1* A M® E s c a v y , avoué poursui­vant la vente ;

2® A M® M oran d , avoué, p résent à la vente ;

3° A M® A lla r d , notaire à N esles- la-Vallée, rédacteur et dépositaire du cahier des charges.

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à Senlis.

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Société anonyme au capital de 160.000 francs

SIÈGE :Senlis, rue de Meaux, n° 12.

Les Actionnaires de la Société Civile Immobilière de la rue de Meaux sont convoqués en Assemblée générale ordinaire pour le J e u d i l®r Décembre 1921, à quatorze h eu res , au S iège Social.

ORDRE DU JOUR :Rapports du Conseil d’Administra­

tion et du Commissaire des comptes sur les opérations de l’exercice clos le 30 Septem bre 1921. '■/.

Approbation des comptes et bilan.Emploi du solde disponible.Fixation du prix auquel le Conseil

d’A dministration pourra exercer le droit de préférence réservé par l’ar­ticle 8 des statu ts, pour le cas de mutation des actions par voie de cession, donation, legs e t succes­sion, et emploi des disponibilités de la Société au rachat d’actions à ce prix .

Nomination de deux nouveaux ad­m in istra teurs en rem placem ent de deux adm inistrateurs arrivés à fin de m andat et rééligibles ;

Nomination d’un com m issaire et d’un com m issaire-adjoint aux comp­tes pour l’exercice 1921-1922.

Pour le Conseil d’adm inistration : Le Président,

2851 A. SAINTE-BEUVJ^.

Adjudication Volontaire

le Dimanche 13 Novembre 1921 à quatorze heures

en la Mairie de Villers-St Fram bourg

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V ille r s -S a in t - F r a m b o u r g O g n o n e t B r a s s e u s e .

S’adresser à M® G a z e a u , notaire à Senlis. 2821

Etude de M® O sc a r S A V A R Y ,avoué à Senlis,

place Henri-IV, numéro 15.

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le Dimanche 13 Novembre 1921à 1 h. 1 /2 de relevée

par le m inistère de M® DHERBE huissier. a

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L’adjudication aura lieu le MARDI 8 NOVEM BRE 1 9 2 1 , à treize heures, en l’audience des criées du Tribunal civil de prem ière ins­tance de Senlis.

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à Pont-Sainte-M axence.S'adresser pour les renseigne­

ments :A M* O s c a r S a v a r y , avoué à

Senlis, poursuivant la vente ;A M® B a r b ie r , notaire à Creil ;Au Greffe du Tribunal civil de

Senlis, ou le cahier des charges est déposé.

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notaire à Chantilly.

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S’adr. au Bureau du Journal. 2845

Suivant acte reçu par M® Petit, notaire à Senlis, le 14 octobre 1921, M. Alfred-Maximin-François BUTON et Mme Juliette-Alphonsine MINART, son épouse, dem eurant à Senlis, ont vendu à M. Eugène-Louis BIENFAIT, et Mme Ida-Angèle LEMAIRE, son épouse, dem eurant ensem ble à Bou­lo g n e -s u r -S e in e , le fon d s de com m erce do b la n ch isser ie qu’ils exploitaient à S e n lis , rue Sainte-M arguerite, ayant pour en ­seigne : Blanchisserie Sainte-M ar­guerite.

Les oppositions devront, à peine de forclusion, ê tre faites à Senlis, en l’Etude de M® Petit, notaire, dans les dix jou rs qui suivront la p ré­sente insertion.

Pour deuxièm e insertion : 2794 PETIT.

D É P Ô T S

L’adjudication aura lieu le DI­MANCHE 6 NOVEM BRE 1 9 2 1 ,en la Mairie de Verneuil et par le m inistère de M® BOILET, notaire à Pont-Sainte-M axence. Agence Principale des M om ies, Camions, M urs F O R D

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S ’adresser pour les renseigne­ments :

1® A M® B o ile t , notaire à Pont- Sainte-M axence, rédacteur et dépo­sitaire du cahier des charges ;

2° A M” S a v a r y , avoué à Senlis. poursuivant la vente.

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Dimanche 20 Novembre, à 2 h.Etude de M® Robert BOILET,

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Etudes de M® L. CH ASTAING , avoué à Senlis (Oise),

successeur de M® Sainte-Beuve, et de M® LO UAT, notaire à Senlis

(Oise).

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Etude de M® LO UA T, notaire à Senlis.

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DEUXIÈME INSERTION

Etude de M® LACROIX, notaireà P ré c y sur-Oise.

A v e n d r e a u x c n c l i è r e sA GOUVIEUX

en l’une des salles de la Mairiepar le m inistère de Me LACROIX

notaire à Précy

le Dimanche 6 Novembre 1921 à deux heures

Suivant acte re ç u jp a r M® Louât,le 14 octobre 1921, M adame E rnes- t in e -E u p h ra s ie LEGENDRE, débi- tante et grainetière, dem eurant à Thiers, veuve en prem ières noces de M. DAMERON et divorcée en deuxiè­mes noces de M. WIRTZ, a vendu à M. Roger - Paul - Henri BOYELLE, bûcheron, et Madame Augustine-A l- phonsine COTTINET, son épouse, dem eurant ensem ble à Thiers, le fonds de com m erce de débit, énicerie m ercerie, restau­rant et hôtel, qu’elle exploitait à Thiers, Crande Rue, n® 37.

Les oppositions, s’il y a lieu, se­ront reçues en l’Etude de M® Louât dans les dix jours qui suivront la p résen te insertion 2839 LOUAT.

L’adjudication aura lieu le MARDI 15 NOVEMBRE 1921, à 14 heures 30, en l ’Etude et par le m inistère de M* LOUAT, notaire à Senlis (Oise), commis à cet effet. Etudes de Me® Petit et L a n g lo i s ,

notaires à Senlis.

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S'adresser pour les renseigne­ments :

I» A M® L u cien C h asta in g ,avoué poursuivant la ven te , dem eu­ran t à Senlis, rue Sainte Geneviève;

2® Et à M*Louât, notaire à Senlis, chargé de la vente et dépositaire du cahier des charges.

sises te rro ir de G o u v i e u x et à trois heures

sises te rro ir de G o u v ie u x . a

Vu par nous, Maire de la Ville de Senlis, pour légalisation de la signature de apposée à l’article , Le

Enregistré à Senlis, Reçu

Imprimeries Réunies de Senlis i l , Place Henii IV.