L’agriculture en folie

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L’hebdomadaire d’information agricole et rurale de l’Aveyron N° 2722 1 er SEpTEmbRE 2011 1,92 Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98 www.volontepaysanne12.fr - E.mail : [email protected] Calamités agricoles FDSEA-JA organisent des réunions d’information Page 3 Le coup d’envoi des Agrifolies a été donné ce vendredi 2 septembre à Laissac. Après une journée professionnelle autour des trois viandes, les JA 12 proposent un week-end riche en animations. Concours d’animaux, de labour, course de moiss’batt, cet événement se veut un lieu de rencontre entre les agriculteurs et le grand public. Il en sera de même le samedi lors de l’agri-dating. Les Agrifolies ce week-end à Laissac L’agriculture en folie ! Pages 10 & 11 L’Essentiel Ce numéro comporte un encart publicitaire pour le compte de COMAÏ. Vallée du Tarn Les mirabelles sinistrées La centaine d’arbo- riculteurs de la vallée du Tarn, livrant à la Sica Valfruit et à la coopérative fruitière de La Cresse, ont vu leur production de mirabelles réduite de 95 % en raison de la sécheresse. Une mis- sion d’enquête va éva- luer les dégâts lundi 12 septembre. Page 8 Foncier agricole Le prix ne faiblit pas Page 2 Ravageurs des prairies Ce que donne les observations en août Page 7 Gibier Une diversification atypique Page 12 Formation La rentrée des BTS à l’ADPSA Page 14 L’Etat en perte de crédit L ’endettement de la plupart des Etats occidentaux serait à l’origine du deuxième séisme que vient de connaître la sphère financière mondiale, avant même que n’aient été tirées toutes les leçons de la première secousse, la crise des sub-primes il y a deux ans. Emploi, pouvoir d’achat, accès au crédit, tour de vis géné- ralisé sur les finances publiques de l’Etat comme des collectivi- tés territoriales,... cette nouvelle crise aura des conséquences directes ou induites pour les ménages, les entreprises et pour l’agriculture. On notera au pas- sage que l’Europe donne malgré les lourdeurs de son fonctionne- ment, un cadre finalement plus stable à la politique agricole. L’Union européenne ne fait pas de déficit, elle dépense à l’euro près son budget. Si les largesses de l’Etat provi- dence ont contribué à creuser les déficits au fil du temps, on ne pourra pas laisser sans réponse pour l’avenir, une autre dérive de l’économie moderne : la rému- nération des capitaux à capter une part excessive de la richesse issue de l’activité. On est passé du financement de l’investisse- ment à une logique spéculative qui nuit finalement à l’activité réelle. La seule politique écono- mique efficace face au poids de la dette aura pour priorité la création de valeur par l’activité. L’agriculture et l’élevage plus spécialement, ont déjà large- ment payé le prix - la rançon - des embardées spéculatives de ces dernières années. Mais c’est un fait, l’Etat a et aura moins de moyens. On voit bien les minis- tres plus souvent occupés à met- tre en scène leur pouvoir qu’à l’exercer. Ceux qui systémati- quement attendront après l’Etat pour résoudre leur problème, auront le sort des naufragés qui s’accrochent à des bouées per- cées. Sans exclure des moyens publics, mais forcément plus ciblés et plus mesurés, c’est d’abord l’organisation collec- tive, l’intelligence collective qui donneront à l’agriculture la sécurité pour se développer à nouveau. Dominique Fayel, président de la FDSEA Edito

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Page 1: L’agriculture en folie

L’hebdomadaired’information

agricole et ruralede l’Aveyron

N° 27221er SEpTEmbRE 2011

1,92 €

Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98 www.volontepaysanne12.fr - E.mail : [email protected]

Calamités agricoles

FDSEA-JA organisent des réunions d’informationPage 3

Le coup d’envoi des Agrifolies a été donné ce vendredi 2 septembre à Laissac. Après une journée professionnelle autour des troisviandes, les JA 12 proposent un week-end riche en animations. Concours d’animaux, de labour, course de moiss’batt, cet événement seveut un lieu de rencontre entre les agriculteurs et le grand public. Il en sera de même le samedi lors de l’agri-dating.

Les Agrifolies ce week-end à Laissac

L’agriculture en folie !

Pages 10 & 11

L’Essentiel

Ce numéro comporte un encartpublicitaire pour le compte deCOMAÏ.

Vallée du TarnLes mirabelles sinistrées

La centaine d’arbo-riculteurs de la valléedu Tarn, livrant à laSica Valfruit et à lacoopérative fruitièrede La Cresse, ont vuleur production demirabelles réduite de95 % en raison de lasécheresse. Une mis-sion d’enquête va éva-luer les dégâts lundi12 septembre.

Page 8

Foncier agricole

Le prix ne faiblitpas

Page 2

Ravageurs des prairies

Ce que donne lesobservations enaoût

Page 7

Gibier

Une diversificationatypique

Page 12

Formation

La rentrée des BTSà l’ADPSA

Page 14

L’Etat en perte de créditL’endettement de la plupart

des Etats occidentauxserait à l’origine du

deuxième séisme que vient deconnaître la sphère financièremondiale, avant même quen’aient été tirées toutes lesleçons de la première secousse,la crise des sub-primes il y adeux ans. Emploi, pouvoir d’achat,

accès au crédit, tour de vis géné-ralisé sur les finances publiquesde l’Etat comme des collectivi-tés territoriales,... cette nouvellecrise aura des conséquencesdirectes ou induites pour lesménages, les entreprises et pourl’agriculture. On notera au pas-sage que l’Europe donne malgréles lourdeurs de son fonctionne-ment, un cadre finalement plus

stable à la politique agricole.L’Union européenne ne fait pasde déficit, elle dépense à l’europrès son budget.Si les largesses de l’Etat provi-

dence ont contribué à creuser lesdéficits au fil du temps, on nepourra pas laisser sans réponsepour l’avenir, une autre dérive del’économie moderne : la rému-nération des capitaux à capterune part excessive de la richesseissue de l’activité. On est passédu financement de l’investisse-ment à une logique spéculativequi nuit finalement à l’activitéréelle. La seule politique écono-mique efficace face au poids dela dette aura pour priorité lacréation de valeur par l’activité.L’agriculture et l’élevage plus

spécialement, ont déjà large-

ment payé le prix - la rançon -des embardées spéculatives deces dernières années. Mais c’estun fait, l’Etat a et aura moins demoyens. On voit bien les minis-tres plus souvent occupés à met-tre en scène leur pouvoir qu’àl’exercer. Ceux qui systémati-quement attendront après l’Etatpour résoudre leur problème,auront le sort des naufragés quis’accrochent à des bouées per-cées. Sans exclure des moyenspublics, mais forcément plusciblés et plus mesurés, c’estd’abord l’organisation collec-tive, l’intelligence collective quidonneront à l’agriculture lasécurité pour se développer ànouveau.

Dominique Fayel, président de la FDSEA

Edito

Page 2: L’agriculture en folie

2 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1er SEPTEMBRE 2011

Actualiténationale

Le prix du foncieragricole

ne faiblit pas

Agreste, organisme encharge de la statistique, l’éva-luation et de la perspectiveagricole, vient de publier unrapport sur la valeur vénalemoyenne des terres laboura-bles et des prairies naturelles,entre 1997 et 2010, pour lesterres agricoles d’au moins 70ares, libres à la vente (1).L’Aveyron enregistre «statis-tiquement» une baissemoyenne de 4 % du prix/ha.Une tendance qu’il convientde relativiser.

- Le prix des terres est-ildonc en baisse en Aveyron ?«Ce rapport nous surprend.

J’ai lu en effet qu’un hectare deterre du Ségala valait près de 7 000 euros en moyenne. Maisil y a 20 ans, il valait le mêmeprix ! Le ressenti sur le terrainn’est pas à la baisse, même sil’on observe de la déprise surcertains secteurs où l’offre estsupérieure à la demande. Celapeut donc influencer la statis-

Point de vue

Jean-Paul Chabbert.Président du Comité techniqueaveyronnais de la SAFALT.Producteur laitier à AnglarsSaint-Félix.

tique qui n’est pas toujours leréel reflet du terrain. Je préciseque la SAFALT constate, etqu’en tant que professionnel, jene me satisfais pas de la haussedu foncier dans certains sec-teurs.

- Le marché foncier est-iltoujours dynamique en Avey-ron ?Tout à fait, et il se redresse

sur l’ensemble de l’Aveyronmalgré une année 2010 qui aenregistré une diminution de 6 % des transactions, mais unehausse des surfaces de 4 %comparable à l’année 2009. Lapression foncière ne se relâchepas comme le confirme la ten-dance du premier semestre2011.

- Quelle est cette tendance ?Pour les six premiers mois de

cette année 2011, les transac-tions sont en hausse de 16 %,avec des surfaces qui augmen-tent de 35 %, soit 700 ha deplus comparé à 2010. La valeurfinancière (foncier plus bâti)reste stable. Nous pouvonsdonc retrouver en 2011 lemême niveau de surfaces quecelui de 2005 qui fut une bonneannée, si la tendance se main-tient pour ce second semestre2011».Recueilli par Didier BOUVILLE

(1) Résultat complet sur le site :www.agreste.agriculture.gouv.fr

Le comité de l’assurance agricoles’est réuni le 25 août

Treize nouveauxdépartements reconnusTreize nouveaux départements

en totalité ou en partie ont étédéclarés sinistrés par le Comiténational de l’assurance agricoledu 25 août. Ce qui porte à 65 lenombre de départements éligi-bles au Fonds national des cala-mités agricoles, au titre de la sé-cheresse du printemps 2011.

Le Comité national de l’assu-rance agricole (CNAA) qui s’estréuni le 25 août, a reconnu l’étatde calamités agricoles dans 13nouveaux départements pour latotalité ou certaines zones de leurterritoire. Il s’agit du Finistère, del’Ille-et-Vilaine, de la Haute-Marne, du Territoire de Belfort,de la Seine-Maritime, de l’Hé-rault, du Pas-de-Calais, de laLoire-Atlantique, du Maine-et-Loire, de la Mayenne, de laSomme, des Hautes-Alpes et duVaucluse. Quatre autres départe-ments, le Cantal, la Haute-Loire,la Lozère et l’Aveyron ont béné-ficié d’une extension des zonesdéjà reconnues. Le 28 juillet, 15départements avaient été déclaréssinistrés et 41 le 12 juillet. Ce quiporte à 65 le nombre de départe-ments dans lesquels les agricul-teurs pourront bénéficier desaides du Fonds national de ges-tion des risques en agriculture. Acondition bien entendu de justi-fier d’une perte d’au moins 30 %de leur production fourragère

pour être éligible.Au Conseil des ministres du 24

août, Bruno Le Maire a confirméque le Fonds sera doté de 200millions d’euros. Mi-juillet, ils’était déclaré prêt à apporter unerallonge si l’enveloppe s’avéraitinsuffisante : «s’il faut davan-tage, nous serons présents aurendez-vous et les trésoreriesseront abondées comme ellesdoivent l’être pour soutenir leséleveurs». En déplacement enLoire-Atlantique, dans un dépar-tement qui vient d’être reconnusinistré, le président de laFNSEA, Xavier Beulin a estiméentre 700 et 800 millions d’eurosle montant des indemnités à ver-ser pour compenser les pertes dela sécheresse. Le ministre de l’Agriculture a

également renouvelé sa promessed’un versement d’un acomptepour le 15 septembre, pour leséleveurs qui ont déjà déposé leurdossier d’indemnisation. Lemontant définitif des indemnisa-tions sera connu une fois quel’évaluation des pertes sera réali-sée à la fin de l’année, indique leministère de l’Agriculture.La prochaine réunion du

Comité national de l’Assuranceagricole est prévue pour le 12octobre, au cours de laquelle desajustements pourront être appor-tés aux départements et zonesdéclarés sinistrés.

Avenir de la filière laitière

Le projet des JADans la perspective de la fin

des quotas laitiers, les JA pro-posent la création d’une inter-profession européenne et seprononcent pour la mise enplace d’OP par bassin et nonpar entreprise.

«Notre projet est d’installerdes agriculteurs et d’avoir desprix rémunérateurs» insisteChristophe Chambon, secrétairegénéral des Jeunes Agriculteurs.Alors que la fin des quotas lai-tiers est programmée pour 2015,les JA se préparent à l’après.Après avoir fait le tour de Francedes régions, consultés les entre-prises privées et coopératives, lesorganisations professionnelles dela filière (FNPL, FNCL, Fnil) etmême les organisations minori-taires, les Jeunes ont élaboré unesérie de propositions sur la gou-vernance et l’organisation de lafilière, une fois que le régime desquotas sera abandonné. Leurspropositions sont à trois niveaux,européen, national et bassin deproduction. Au niveau européen,les JA ont convaincu leurs homo-logues du Conseil européen desagriculteurs de créer une inter-profession européenne. Même sides réticences subsistent chez lesplus libéraux d’entre eux, notam-ment dans le nord de l’Europe. Acette interprofession européenne

seraient confiées la maîtrise de laproduction et la gestion descrises. Elle serait dotée d’unobservatoire de la production etdes marchés et de mécanismesd’intervention et de stockage«rénovés et réactifs». Au niveaunational, le rôle de l’interprofes-sion serait renforcé. Celle-ciserait chargée de maîtriser lesvolumes en distinguant ce quirelève du marché intérieur del’export. «Notre priorité reste lemarché intérieur pour obtenirdes prix plus sûrs et plus rémuné-rateurs» explique ChristopheChambon.

Cellule export et CVOMais les Jeunes ne ferment pas

la porte à l’export de produitsindustriels de masse, beurre etpoudre. Aussi plaident-ils pour lacréation d’une «cellule export»au sein de l’interprofession «quipuisse identifier les débouchéssécurisés à l’international».Cette cellule devra alors envoyerdes signaux aux OP de bassin etpermettre aux producteurs d’ac-croître leur production, s’ils lesouhaitent. Sur ces volumesexportés serait prélevée une coti-sation volontaire obligatoire(CVO). «Cette CVO alimenteraune caisse qui permettra de met-tre en place des politiques d’ac-

compagnement des producteurset des entreprises, de financerdes projets sur des territoiresdans les zones défavorisées.Voire de créer une plate-formecommerciale commune pourrépondre aux débouchés. CetteCVO alimenterait aussi unecaisse de sécurisation pour lesproducteurs afin de faire face auxfluctuations du marché» expliqueChristophe Chambon.

Enfin au sein des bassins, lesJA plaident pour la mise en placed’OP de bassin et non pas d’en-treprise. «Car ce ne sont pas auxentreprises de choisir où on vainstaller des jeunes» indiqueRachël Guiquerro. «Ni de déci-der où elles vont concentrer laproduction» en laissant des zonesde déprise laitière. Ce que lesJeunes ne veulent absolumentpas. Surtout, ce sont ces OP debassin qui seront chargées denégocier les contrats avec lesentreprises.

Reste à convaincre, les entre-prises, les pouvoirs publics, lesorganisations professionnelles dela pertinence de ces propositions.Aussi les JA ont d’ores et déjàprogrammé une journée laitière àla fin de l’année, réunissant lesdifférents interlocuteurs de lafilière pour faire avancer ce pro-jet.

Les filières européennes duporc s'adaptent avec de nou-veaux schémas d'organisationface à de fortes modificationsde la production porcine et desprix mondiaux. Une étude deFranceAgriMer, intitulée Lafilière porcine européenne faceà la volatilité des prix du porcet des matières premières,datée de juin, revient sur cetteadaptation des entreprisesdans un contexte internationaltrès fluctuant depuis près de 5ans.

L'Office constate que si, durantles années 90, l'Europe affichaitpresque 60% des exportationsmondiales, au début des années2000, «le Brésil et les Etat-Unisont pris position sur le marchémondial [...]. Aujourd'hui, leursventes représentent respective-ment 30% et 11% du commerceinternational. Ils sont devenus enl'espace d'une dizaine d'annéesde sérieux concurrents pourl'Union européenne sur nos mar-chés traditionnels (Chine, Coréedu Sud, Japon, Russie…)». Deplus, les cycles de prix du porceuropéen et nord-américain,autrefois indépendants et enopposition de phase, se sont syn-chronisés à partir de 1996, à lasuite d'une épidémie de pesteporcine conduisant à la perte de4% de la production européenne.Cette situation de complémenta-rité avait «concouru à une pré-sence de l'Union européenne etdes Etat-Unis marquée, maisalternée, sur le marché interna-tional», selon FranceAgriMer.

Le cycle du porc remis enquestionActuellement, ce cycle des

prix, bien connu des écono-mistes, est même remis en ques-tion, particulièrement en France.Vers une disparition du cycle dumarché du porc ?, s’interrogeaitainsi une publication d'Agrestede juin 2010. Un an après, c'estl'Institut du porc (Ifip) qui s'inter-roge : «où en est le cycle ?».FranceAgriMer note égalementune cassure entre une période derelative stabilité du ratio prix duporc/prix de l'aliment (1990-2005) et la période de l'après2006 où ce ratio se dégrade aussibien aux Etats-Unis qu'enEurope. L'année 2010-2011 a été un

magnifique exemple de ce phé-nomène, avec un prix du porc bastandis que les coûts d'alimenta-tion (55 à 65% du coût de pro-duction) ont explosé. Depuis2006, année d'une déconnectionentre les cours du porc et de l'ali-mentation, la situation «a conduità une perte de repères desacteurs de l'amont de la produc-tion», alors que durant la périodeprécédente, la progression simul-tanée du prix du porc et du prixde l'aliment avait «assuré unecertaine visibilité aux éleveurs»,explique FranceAgrimer.

Apparition de grandsgroupes industrielsnationaux«Face à cette instabilité des

prix sur le marché du porc et pro-

bablement pour d'autres raisons,de grands groupes nationaux sesont constitués pour tenter debénéficier des économiesd'échelle et de capter de la valeurajoutée aux stades de la filièreles concernant», analyse Fran-ceAgriMer. Ainsi de grandsgroupes d'abattage-découpe ontvu le jour ces dix dernièresannées comme Vion aux Pays-Bas (55% des abattages natio-naux) ou Danish Crown au Dane-mark (84%). Des groupesespagnols font aussi leur appari-tion dans le lot «des principauxoutils européens».

Certains groupes fusionnent ausein de l'Europe et d'autres visentmême l'international commeSmithfield Foods, originaire desEtats-Unis, qui détientaujourd'hui plusieurs entreprisesen France. «Une présence surplusieurs zones géographiquespermet [...] de tirer profit des dif-férentiels de change et d'avoirune meilleure maîtrise du risquesanitaire», avance FranceAgri-Mer.

D'autres groupes industrielsont «eu une double stratégie» :«atteindre une taille critiquepour le maillon abattage-découpe» et «conforter leur rela-tion avec le ou les maillons enamont ou en aval du métier d'ori-gine». Ainsi, en Amérique dunord, des groupes possèdent «enpropre au moins un quart ducheptel de truies et plus de 90%de la production de porc à l'en-graissement est détenu en propreou contractualisé avec des éle-

Production porcine

Les industriels s’organisent

Page 3: L’agriculture en folie

1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 3

Actualitédépartementale

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Le dossier complémentaire«calamité agricole» déposé parle département de l'Aveyron etconcernant 163 communes vientd'être accepté par le Comité na-tional de l’assurance en agricul-ture qui s'est tenu ce 25 août.

Cette reconnaissance complé-mentaire concerne des pertes derécoltes sur cultures fourragèressur une zone sinistrée qui couvretrois régions agricoles : Ségala,Vallée du Lot-Rougier de Marcil-lac- Viadène et Aubrac.

Le 28 juillet, 132 communes del'Aveyron ont été reconnuessinistrées au titre des dommagessubis par les agriculteurs del’Aveyron, dus à la sécheresse del’été 2011. Ainsi, la quasi totalitédu département de l'Aveyronbénéficie d'une reconnaissance àl'exception des communes appar-tenant à la région des Monts deLacaune (9 communes) pour les-quelles une mission d'enquête aété réalisée le 12 août en vue d'unnouveau dossier complémen-taire.

Le déficit fourrager moyen enunités fourragères (UF) par équi-valent vache laitière (EVL) estfixé de façon provisoire à 900UF/EVL (Unité Fourragère parÉquivalent Vache Laitière), soitun taux de déficit fourrager égal à30 %. Chaque exploitation agri-

cole remplissant les conditionsd'éligibilité, pourra bénéficierd'un premier versement dans lecourant du quatrième trimestre2011.Le taux de perte définitif des

différentes cultures fourragèressera déterminé en fin de cam-pagne au cours de l'automne2011.Les 4 900 agriculteurs concer-

nés par la reconnaissance com-plémentaire recevront à leurdomicile le dossier de demanded'indemnisation pré-rempli entout début de semaine prochaine.Ils devront être renvoyés com-

plets à la DDT dans les meilleursdélais et au plus tard pour le jeudi15 septembre.Les agriculteurs non assurés en

2011, contre les risques incendiedes bâtiments ou contre la grêlene peuvent prétendre à cetteindemnisation.Pour tout renseignement com-

plémentaire, vous pouvez vousadresser à la Direction Départe-mentale des Territoires - 9, Ruede Bruxelles - BP 3370 - 12033Rodez Cedex 9 de préférence leslundi et mardi de 9 h à 12 h au05.65.73.51.50.

295 communes sinistrées• Région SégalaAnglars St Felix, Arvieu,

Asprières, Auriac Lagast, Auzits,

Ayssènes, Baraqueville, Belcas-tel, Bor et Bar, Bouillac, Bourna-zel, Boussac, Brandonnet, Brasc,Broquiès, Brousse le Château,Cabanès, Calmont, Camboulazet,Camjac, Cassagnes Bégonhes,Castanet, Castelmary, Centrès,Colombiès, Compolibat, Compsla Grand Ville, Connac, Coupiac,Crespin, Druelle, Drulhe,Durenque, Escandolières, Gal-gan, Goutrens, Gramond, LaBastide l'Evêque, La CapelleBleys, La Fouillade, La SalvetatPeyrales, La Selve, Lanuéjouls,Le Monastère, Le Truel,Lédergues, Les Albres, LesCostes Gozon, Lescure Jaoul,Lestrade et Thouels, Luc la Pri-maube, Lugan, Lunac, Maleville,Manhac, Mayran, Meljac, Mont-bazens, Montclar, Morlhon leHaut, Moyrazes, Najac, Nau-celle, Olemps, Peyrusse le Roc,Pradinas, Prévinquières, Prive-zac, Quins, Réquista, Rieupey-roux, Rignac, Rodez, Roussen-nac, Rullac St Cirq, Salmiech,Sanvensa, Sauveterre de Rouer-gue, Sonnac, St André de Najac,St Jean Delnous, St Just surViaur, St Salvadou, St Victor etMelvieu, Ste Juliette sur Viaur,Tauriac de Naucelle, Tayrac,Vabre Tizac, Valzergues, Vau-reilles.

• Région Rougier de Marcil-lac Viadène Vallée du LotAlmont les Junies, Aubin, Bal-

sac, Bessuéjouls, Boisse Pen-chot, Campouriez, Campuac,Castelnau de Mandailles, Clair-vaux d'Aveyron, Conques, Cou-

bisou, Cransac, Decazeville,Entraygues sur Truyère, Espa-lion, Espeyrac, Estaing, Firmi,Flagnac, Florentin la Capelle,Golinhac, Grand Vabre, Las-souts, Le Fel, Le Nayrac, Livin-hac le Haut, Marcillac Vallon,Montézic, Mouret, Nauviale,Noailhac, Pomayrols, Pruines,Sébrazac, Sénergues, St Chris-tophe Vallon, St Côme d'Olt, StCyprien sur Dourdou, St Félix deLunel, St Geniez d'Olt, St Hippo-lyte, St Parthem, St Santin, Ste-Eulalie d'Olt, Valady, Villecom-tal, Viviez.

•Région AubracAlpuech, Aurelle Verlac,

Brommat, Cantoin, Cassuéjouls,Le Cayrol, Condom d'Aubrac,Curières, Graissac, Huparlac,Lacalm, Lacroix Barrez,Laguiole, Montpeyroux, Mur deBarrez, Murols, Prades d'Aubrac,St Amans des Côts, St Chélyd'Aubrac, Ste Geneviève surArgence, St Symphorien de Thé-nières, Soulages Bonneval, Taus-sac, La Terrisse, Thérondels,Vitrac en Viadène

• Région Bas QuercyAmbeyrac, Balaguier d'Olt,

Capdenac Gare, La Capelle Bala-guier, Causse et Diège, Foissac,Martiel, Monteils, Montsales,Naussac, Ols et Rinhodes, Rou-quette, Sainte Croix, Saint Igest,Saint Rémy, Salles Courbatiers,Salvagnac Cajarc, Saujac, Savi-gnac, Toulonjac, Vailhourles, Vil-lefranche de Rouergue, Ville-neuve.

• Région Rougier de Cama-rèsArnac sur Dourdou, Belmont

sur Rance, Brusques, Calmels etle Viala, Camarès, Combret,Fayet, Gissac, Martrin, Méla-gues, Montagnol, Montlaur,Mounes Prohencoux, Peux etCouffouleux, Rebourguil, SaintAffrique, Saint Félix de Sorgues,Saint Izaire, Saint Juéry, LaSerre, Sylvanès, Tauriac deCamarès, Vabres l'Abbaye.

• Région LévézouAgen d'Aveyron, Alrance,

Arques, Canet de Salars, Curan,Flavin, Pont de Salars, Prades deSalars, Saint Laurent de Lévé-zou, Salles Curan, Ségur, Tré-mouilles, Vezins de Lévézou, LeVibal, Villefranche de Panat.

• Région Grands CaussesAguessac, La Bastide Pra-

dines, Bertholène, Bozouls,Buzeins, Campagnac, La CapelleBonance, Castelnau-Pégayrols,La Cavalerie, Le Clapier, Com-peyre, Comprégnac, Cornus,Coussergues, La Couvertoirade,Creissels, La Cresse, Cruéjouls,Fondamente, Gabriac, Gaillacd'Aveyron, L’Hospitalet du Lar-zac, Laissac, Lapanouse, Lapa-nouse de Cernon, Lavernhe, LaLoubière, Marnhagues et Latour,Millau, Montjaux, Montrozier,Mostuéjouls, Muret le Château,Nant, Onet le Chateau, Palmas,Paulhe, Peyreleau, Pierrefiche,Recoules Previnquieres, Rivièresur Tarn, Rodelle, Roquefort surSoulzon, La Roque Sainte Mar-guerite, Saint André de Vezines,Saint Beaulize, Saint Beauzély,Sainte Eulalie de Cernon, SainteRadegonde, Saint Georges deLuzençon, Saint Jean d'Alcapies,Saint Jean du Bruel, Saint Jean etSaint Paul, Saint Laurent d'Olt,Saint Léons, Saint Martin deLenne, Saint Rome de CernonSaint Rome de Tarn, Saint Satur-nin de Lenne, Salles la Source,Sauclières, Sébazac Concoures,Sévérac le Château, Sévérac-l'Eglise, Tournemire, Verrières,Versols et Lapeyre, Veyreau,Viala du Pas de Jaux, Viala duTarn, Vimenet.

Communiqué DDT

Dispositif calamités agricoles

Le dossier aveyronnais validé

Réseau FDSEA - JA

Des réunions pour remplirles dossiers calamités

mercredi 7 septembre à 21 hLes adhérents des réseaux FDSEA et JA sont invités à participer

aux réunions cantonales ou communales qui se tiendront mercredi 7septembre à 21 h (sauf Vallée du Lot - Calmont, Ste Juliette).L’objectif est de faire le point sur la mise en œuvre du dispositif

exceptionnel calamités agricoles sécheresse 2011 et sur le remplis-sage des dossiers.

Région VallonCommunes de Luc-La Primaube, Olemps, le Monastère, et

Druelle : à la salle d’animation de LucCommunes de Balsac, Clairvaux, Conques, Grand Vabre, Marcil-

lac, Mouret, Nauviale, Noailhac, Pruines, Sénergues, Saint Chris-tophe, St Cyprien et Valady : salle de la mairie de St Christophe

Région Vallée du LotCantons de St Geniez et Espalion : la réunion aura lieu jeudi 8

septembre à 10 h au CDANA à Espalion.Cantons d’Estaing et Entraygues : la réunion aura lieu lundi 5 sep-

tembre à 21 h à la salle des fêtes d’Estaing

Région nord AveyronCanton de Saint Amans des Côts : salle de la mairie à Saint AmansCanton de Laguiole : Crédit Agricole de LaguioleCanton de Sainte Geneviève : mairie de VitracCanton de Mur de Barrez : salle des Fêtes de TaussacCanton de Saint Chély d’Aubrac : mairie de St Chély

Région Saint AffriqueCommunes de Brasc, Coupiac, Montclar, Ayssènes, Brousse le

Château, le Truel, Les Costes Gozons, Lestrades et Thouels : au lieuhabituel des réunions.

Région SégalaCommunes de Calmont, Ste Juliette sur Viaur : mardi 6 septem-

bre à 20h30 à la salle des fêtes de Milhac.Canton de Naucelle : salle des fêtes de TayacCanton de Baraqueville : Crédit Agricole à BaraquevilleCanton de Réquista : à la Maison pour Tous à RéquistaCommunes d’Arvieu, Auriac, Cassagnes : salle des fêtes d’Arvieu

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4 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1er SEPTEMBRE 2011

Agendaà retenir

JOURNÉES TECHNIQUES� Réunion et permanences «bâtiments» Les comités de développement de la Chambre d'agriculture organi-

sent à tour de rôle des réunions et permanences «bâtiments».Une réunion d'information «PMBE» aura lieu vendredi 9 sep-

tembre en matinée, au CDASA à Vabres l'Abbaye (tel. 05 65 98 1600). L'accueil en permanence, sur rendez-vous préalable, aura lieu :- mardi 6 septembre, de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h pour les agri-

culteurs de Rodez nord et du nord Aveyron au CDANA à Espalion -tel. 05 65 51 10 50.

- vendredi 9 septembre, de 14 h à 16 h pour les agriculteurs dusud Aveyron, de la vallée de l'Aveyron et du Lévézou au CDASA à

LAGUIOLE

La cinquième édition du Feste-nal de la Musa a lieu du 4 sep-tembre au 8 octobre. Ce festivala pour but de maintenir la langueet la culture occitane vivante enmilieu rural à travers différentsspectacles. L’association organi-satrice propose six animations,sur six communes des cantons deSt Beauzély et de St Rome deTarn. Tout commence, dimanche4 septembre de 9h à 19h, avec LaDimenjada à Castelnau Pégay-rols. Il s'agit de spectacles gra-tuits : passejada à la découvertedes châtaigneraies «e de sas cas-tanhas», à 10h30 : célébrationreligieuse en occitan, repas prissur place auprès des producteursqui participent au marché, «alson dels bodegaires Avaironès», à14h30 : «seconda passejada», surles moulins de Castelnau, 16h :chorale d'enfants des écoles descantons de «St Bausèli et StRoma de Tarn», 16h30 :musiques et danses tradition-nelles avec «Venta Civada»,accordéon diatonique, banjo, gui-tare, vielle à roue, percussions,

chants, cabrette, pipo et anima-tion à la danse. Et toute la jour-née : sensibilisation des enfants àla langue occitane au travers dejeux, vente de livres, CD, DVD,drapeaux, vêtements..., rencon-tres avec des auteurs occitans etdiverses associations de défenseet de promotion de l'occitan,démonstration de quilles de 8,marché de producteurs locaux.Et pour les autres dates du Fes-

tival : la Balaguèra, polyphoniesbéarnaises, samedi 10 septembreà 20h30 au prieuré de Comberou-mal à St Beauzély, Fintadas,spectacle humoristique samedi17 septembre à 20h30 à Marzials,commune de Montjaux, randon-née à l’encontre dels camèlsdimanche 25 septembre à 10h àVerrières, La pacha del Fantasti,théâtre pour enfants et adultes,dimanche 2 octobre à 16h30 à StRome de Tarn et ChristianAlmerge et le groupe Test,concert, samedi 8 octobre à20h30 au Viala du Tarn.Contact : 05 65 58 19 82 ou

www.patrimoni.fr..

Exposition de peinturesGaston Romieu, artiste laguio-

lais, expose ses peintures à l'huileet à l'aquarelle, à l'office de tou-risme de Laguiole jusqu'au 4septembre.

St Beauzély et St Rome de Tarn

Festenal de la Musa

Programme retenu :6h30 : départ de Laissac (par-

king du centre social)7h : départ de Sévérac (parking

de la gare)8h : petit-déjeuner au Caylar9h15 : visite chez un apiculteur

à Paulhan11h30 : visite guidée de St

Guilhem le Désert13h : pique-nique à St Guilhem14h15 : visite d’une usine de

fabrication d’huile d’olive à StAndré de Sangonis16h30 : visite d’une exploita-

tion de spiruline à Villecun18h30 : visite de la «boutique à

travers champ» à Lodève

20h : repas à l’auberge du PèreRoussel à La Couvertoirade22h45 : arrivée à Sévérac23h15 : arrivée à LaissacLe petit-déjeuner et le repas du

soir sont prévus collectivement etcompris dans le coût du voyage(55 euros), le pique-nique seraprévu par chacune.

Date limite d’inscription :jeudi 15 septembre auprès deChantal Nespoulous ou YvetteVioulac au 05 65 42 30 30 ou 0565 70 47 67.Le nombre de place étant

limité, la réservation de votreplace sera fonction de votre dated’inscription.

6h45 : Départ de Pont de Salars 7h45 : Petit déjeuner au Caylar9h30 : Visite du temple boud-dhiste à Roqueredonde11h30 : Découverte de Joncels13h : Pique-nique14h30 : Visite guidée de la pisci-culture du Moulin de Napoléon àMons la Trivalle17h : Visite guidée d’une Fonde-rie de cloches à Hérépian18h : Quartier libre à Bédarieux20h30 : Repas au restaurant «LaForge» à Bédarieux23h30 environ : RetourLe petit-déjeuner et le repas du

soir sont prévus collectivement etcompris dans le coût du voyage.Le pique-nique de midi sera àprévoir par chacune.Les frais du voyage devraient

se situer, tout compris, aux alen-tours de 52 €/personne. Ils sontsusceptibles de varier en fonctiondu nombre d’inscriptions.

Date limite d’inscription  :lundi 5 septembre auprès de :Myriam Fabié : 05 65 46 01 44Annie Salgua : 05 65 69 65 50Yolande Guitard : 05 65 69 67 94Marie-Christine Colin : 05 65 7069 07

Cantons de Pont de Salars,Salles-Curan et VezinsVoyage féminin dans

l’Hérault jeudi 15 septembre

Cantons de la vallée de l’Aveyron

Voyage féminin dansl’Hérault mardi 20 septembre

Cette année, le voyage décou-verte du canton de Naucelle sedéroulera vendredi 23 septem-bre à Toulouse et dans le Tarnsur le thème de l’aval de la pro-duction agricole.

Le programme est le suivant :6h30 : rendez-vous à Naucelle8h : Visite du MIN (Marché

d’Intérêt National) de Toulouse :le marché de Rungis Toulousain.Mme Dupuy fera découvrir cemarché de gros en fleurs, fruits etlégumes… grâce à une visite gui-dée 12h : pique-nique en bord de la

Garonne14h : visite de la maison de la

violette. Nous monterons sur unepéniche pour découvrir l’histoirede la violette de Toulouse et deses produits dérivés.

15h30 : visite de la Ferme Lesvergers de Notre Dame à Buzetsur Tarn. M. Calleja fera décou-vrir la production de pommes etleur transformation à la ferme.19h30 : repas à la ferme

auberge La cabane à St JulienGaulène. Mme Saysset accueil-lera les participantes dans saferme où elle produit desagneaux et volailles qu’elle pré-pare et sert à la ferme.Vers 22h : retour à NaucelleCe voyage est ouvert à toute

personne intéressée. Le coût duvoyage est estimé à 50 €/per-sonne (sous condition d’une cin-quantaine de participants) quisera à régler le jour du voyage.

S’inscrire avant le 15 septem-bre auprès de Mme Bou au 05 6546 77 84 ou Mme Lacombe au 0565 46 79 97.

Canton de Naucelle

Voyage découverte vendredi 23 septembre

NORD AVEYRONPermanences Chambre

d'agriculture Pour toutes questions concer-

nant le Centre de Formalité desEntreprises (CFE), les projetsd'adaptation - développement desexploitations, pour des informa-tions et conseils divers, pour lesautorisations préalables d'exploi-ter..., les prochaines permanencesdes conseillers de la Chambred'agriculture auront lieu :

- à Espalion, les vendredis 2,9, 16, 23 et 30 septembre, de8h30 à 12h au CDANA, 43 av. deCalmont Tel. 05 65 5110 50.

- à Mur de Barrez, les lundis5 et 19 septembre, de 10h à 12h,au magasin Unicor à Taussac.Tel. 05 65 66 01 49.Renseignements au secrétariat

du CDANA au 05 65 51 10 50.

Naucelle

Festibœuf : inscriptionsjusqu’au 10 septembre

Samedi 8 et dimanche 9 octobre, Naucelle organise le 6ème Festi-bœuf. Tous les éleveurs peuvent s’inscrire auprès du Comité Foire enappelant au 05 65 72 00 49 ou sur le site : comitefoire.naucelle.free.frjusqu’au 10 septembre. Cette édition accueillera les génisses etvaches nées après le 8 octobre 2002, de races à viande : Aubrac, Cha-rolaises, Blondes d’Aquitaine, Limousines, Salers et Croisées issuesde Midi-Pyrénées, du Cantal, de la Lozère et de l’Hérault.

Aînés rurauxMarche sur le chemin

de CompostelleDans le cadre de l'opération

nationale Ensemble vers les che-mins de Compostelle, les Aînésruraux de l'Aveyron organisentune grande journée de marchesamedi 24 septembre sur le GR65. Ils donnent rendez-vous auxamoureux de nature, aux mar-cheurs chevronnés ou débutantsautour de deux parcours (de Fon-teilles à Livinhac le Haut 13 à 14km ou de Decazeville à Livinhacle Haut 5 km). Accueil des parti-cipants de 8h à 10h sur le parkingdu giratoire de la Vitarelle àDecazeville (en face du restau-rant Foulquier), cheminement enbus jusqu'au point de départ, à13h : repas tiré du sac ou plateau-repas réservé à l'avance (10 €), à14h : conférence sur la rivièreLot en Aveyron puis spectacle dedanses flamenco et sévillanes. Cerassemblement est aussi une opé-ration de solidarité en faveur deshabitants de Madagascar.Inscriptions auprès de tous les

clubs Aînés ruraux de l'Aveyronou du secrétariat de la Fédérationdépartementale : 05 65 75 39 02(participation 5 euros).

MONTBAZENSRéunion méthanisationLe projet de méthanisation ter-

ritorial sur le plateau de Montba-zens avance. Il va s'engager dansune phase plus opérationnelle.Pour cela une société a été rete-nue pour co-développer le projet.Cela aboutira à la concrétisationde celui-ci dans quelques mois. Aussi afin de présenter les nou-

velles étapes à venir, l'associationEVAM invite les agriculteursintéressés par ce projet à assisterà une réunion mardi 6 septem-bre à 21 h, salle de spectacle àMontbazens. Ordre du jour :- Présentation du co-dévelop-peur : ENERIA REN- Présentation générale du projetet des premières orientationsretenues - Etapes et calendrier de dévelop-pement - Montage juridique et financier

L’association du Marché auxBestiaux de Laissac organise unconcours-vente d’animaux deboucherie vendredi 9 décembreau foirail de Laissac.

Il concerne les animaux deraces à viande ou de croisements

issus de ces races nés après le 10décembre 2001.Inscriptions du 15 septembre

au 15 octobre, limitées à 150bêtes (bulletins d’inscription àretirer au péage bovin le mardimatin ou à la mairie de Laissac(05 65 69 60 45).

LaissacConcours bœufs de Noël

Permanences ADASEASeptembre 2011

ADASEA : 12 sites de permanences décentralisés pour vous accompagner dans vos projets :

Decazeville, mardi 13/09 - au Crédit Agricole de 9h à 12hEspalion, vendredi 2/09 - CDANA 43 av. de Calmont de 9 h à 12 hLaissac, mardi 6/09 - Chambre d’Agriculture de 9 h à 12 hLaguiole, jeudi 15/09 - Les Haras 12 chemin de Lavergne, de 9h à 12h Millau, vendredi 2/09 - Maison de l’Agr. Cap du Grès de 9h à 12hMur-de-Barrez, jeudi 29/09 - 8 rue de La Parro (1er étage) de 9 h à 12hRéquista, jeudi 8/09 - Château rue Ferral de 9 h à 12 hRieupeyroux, mercredi 21/09 - au Crédit Agricole de 9 h à 12 hRignac, lundi 12/09 - au foirail espace Jarlan de 9h à 12 h Vabres l’Abbaye, mardis 13 et 27/09 - ZA du Bourguet, de 9 h 30 à 12 h 30,l’après-midi sur rendez-vousVillefranche de Rouergue, jeudis 8, 22 et 29/09 de 9h à 12h, l’après-midi surrendez-vous. Chambre d’Agriculture - Site de Bernussou.

Des informations sur : www.adasea12.net

• Installation en agriculture• Cessation d’activité• Transmission d’exploitation

• Transfert de droits, DPU• Autorisation d’exploiter, bail...

Page 5: L’agriculture en folie

1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 5

Vie localeet des régions

Rignac, vendredi 19 août

Grand succès au concoursde chevaux de trait

Le traditionnel concoursannuel de chevaux de trait s’estdéroulé au lycée agricole deRignac sous la présidence deClaude Mouysset et de deux éle-veurs lotois.Pouliches de 1 an :- Breton : 1ere Azalée de la Bo-

naurie, Bernard Rey - 2èmeAbelle,Jean-Louis Latieule - 3ème : Ali-zée de Bans, Raymond Alaux.- Comtois : 1ere Armony 2, Guy

Barbance - Ambre 19, MichelTinel - Aurore de Genève, Sceadu Moulin de Genève.Pouliches de 2 ans :- Breton : 1ere Vanille de l’Au-

rial, Gaec de l’Aureillet - 2èmeVodka de la Bonaurie, BernardRey.

Comtois : 1ere Vulcane du Pas-set, Roger Gladin - 2ème Vanillede Mercuret, Roger Gladin - 3èmeVinaigrette Coudenas, AlainLacombe.Pouliche de 3 ans- Breton : 1ere Uranie 24, Alain

BournhounesquePoulinières suitées Breton

moins de 9 ans :1ere Sirella des Amouroux,

Jean-Guy Rataboul - 2ème Rou-lette du Gaec, Gaec de l’Aureillet- 3ème Quinette du Gaec, AndréBenaben.Poulinières suitées Breton

plus de 9 ans :1ere Orée des Amouroux, Chris-

tian Foulquier - 2ème Mélodie 57,Jean Guy Ratagoul - 3ème Ondine

du Kayrel, Bernard Rey.Poulinières suitées Comtois :1ere Mirtille 43, Earl Lacaze

Astorg - 2ème Soraaya 8, Guy Bar-bance - 3ème Nuage 9, Gaec del’Erable.1er prix du meilleur poulain

Breton : Jean-Guy Rataboul1er prix du meilleur poulain

Comtois : Fernand Lombard1er prix de la meilleure pré-

sentation Breton : ChristianFoulquier

1er prix de la meilleure pré-sentation Comtois : Earl LacazeAstorg.Un grand merci aux éleveurs,

au jury, au lycée agricole, à lamunicipalité de Rignac et auxdifférents sponsors.

Association Sécheresse 2011

Les Aveyronnaisremercient les Audois

Environ 450 personnes ontparticipé lundi soir à Castel-naudary (Aude) à une soiréeréunissant des céréaliersaudois et des éleveurs FDSEA-JA de l’Aveyron, mais aussi duLot et de la Lozère, alors quel’opération paille est en passede se terminer dans cetterégion.

C’est en effet dans l’Aude queles éleveurs touchés par la séche-resse de printemps ont heureuse-ment trouvé, en partie, leur salutdans le cadre de la mobilisationdépartementale aveyronnaiseportée par l’association Séche-resse 2011 animée par laFDSEA, les JA et la FD CUMA.Pas moins de 600 camions trans-portant plus de 10 000 tonnes depaille, sur les 28 000 tonnescommandées auprès de l’asso-ciation, ont effectué depuis juindes rotations entre la région deCastelnaudary et le Rouergue.

«Ame syndicale audoise»Les Aveyronnais présents

lundi soir étaient emmenés parDominique Fayel, président de la

FDSEA, Valérie Imbert, prési-dente de l’association Sécheresse2011, les délégués régionauxThierry Contastin (Lévézou) etRoland Carrié (Nord-Aveyron),aux côtés des délégués canto-naux Marie-Pierre Lanne (Ste-Geneviève), Daniel Gasq (St-Chély d’Aubrac), Michel Viguié(Belmont sur Rance), ValérieSerin (Salles Curan), Pascal Col-lin (Vezins) et de nombreuxreprésentants locaux de laFDSEA impliqués par les com-mandes et les livraisons de pailledes régions Vallon, Lévézou,Nord-Aveyron, St-Affrique,Montbazens...Dominique Fayel a chaleureu-

sement remercié les responsablesaudois pour leur engagement etleur implication sans faille.«C’est un département qui a uneâme syndicale importante» a t-ildéclaré. Les Aveyronnais avaientpréparé un aligot-saucisses géantpour les nombreux convives dansune ambiance conviviale.

Retrouvez la vidéo de la soiréesur www.fdsea12.fr.

L’association Les Bourinesen Rouergue vient de signerune convention de mise à dis-position des Porcheries dudomaine des Bourines avec lespropriétaires du site. La réno-vation de ce lieu unique enFrance peut donc se poursui-vre.

A l’origine, cinq associationscommunales de restauration dupatrimoine local sur le canton deLaissac ont décidé de mutualiserleurs savoir-faire et leurs béné-voles pour constituer Les Bou-rines en Rouergue. Cette associa-tion fondée en décembre 2010 apour objectif de participer à larestauration et à l’entretien d’unepartie du domaine des Bourines.Leur activité concerne les Por-cheries ainsi que tout ce qui lesentoure et qui peut être restaurépar des bénévoles. L’association vient de signer

une convention de mise à dispo-sition des Porcheries avec lespropriétaires, Roger Naudan etFrançoise Brégou. «Les Porche-ries seront rénovées en troistranches de travaux, la premièreayant déjà été réalisée», expli-quent les co-présidents des Bou-rines en Rouergue, ChristinePresne et Didier Combret. «Lestravaux sont réalisés par desartisans locaux. Ils concernent lamaçonnerie, la charpente et lacouverture», poursuivent-ils.L’association a donc plusieurs

missions suite à la signature decette convention. «Nous sommeschargés de partir à la recherchede financements», précise Chris-tine Presne. «Lors de la signa-ture de la convention, vendredi26 août, les élus locaux (mairiesde Bertholène, de Laissac, Com-munauté de communes, Conseilgénéral) étaient présents pournous renouveler leur soutien»,tient à noter Didier Combret. «Ledéputé Yves Censi nous a, à cetteoccasion, assuré de son appuifinancier», poursuit-il. De

même, Jean-Claude Luche, pré-sident du Conseil général étaitprésent pour appuyer l’action desbénévoles des Bourines enRouergue.

Des bénévoles nombreuxet fidèlesSelon les financements obte-

nus, les responsables de l’asso-ciation estiment entre 60 000 et70 000 euros le montant des tra-vaux, la restauration pourrait êtreterminée d’ici quatre ans, voireplus tôt, espèrent-ils. D’ici là lesbénévoles continuent de restau-rer les entourages des Porcherieset du Château, toujours en sui-vant les conseils de M. Caussedes Bâtiments de France. «Nousnous occupons des murs de clo-tûre, des abreuvoirs à bovins,...»,détaille Didier Combret. D’ailleurs, ils sont une tren-

taine de bénévoles à se retrouverune fois par mois, le samedimatin, pour effectuer des travauxde restauration et d’entretien.Car l’association Les Bourinesen Rouergue s’est égalementengagée dans le cadre de la

convention à assurer l’entretiendu site, le temps de la restaura-tion et une fois celle-ci terminée.Autre volonté de l’association :pouvoir organiser des animationsculturelles sur le site une foisrénové.

«Nous avons envie de proposerdes événements culturels. CesPorcheries sont un site unique enFrance, de par leur architecture.Elles sont une vitrine du patri-moine de notre canton et dudépartement que nous souhai-tons mettre en valeur auprès deshabitants mais aussi des tou-ristes», expliquent Didier Com-bret et Christine Presne, par ail-leurs présidente de l’Office detourisme du Laissagais.

D’ailleurs, chaque mardiaprès-midi de l’été, des visitesconjointes du Château des Bou-rines et du chantier des Porche-ries étaient proposées au public.Les deux sites seront d’ailleursouverts à la visite lors des pro-chaines Journées du Patrimoine,les 17 et 18 septembre.

Eva DZ

Bertholène

Les Porcheries des Bourines vont être restaurées

Preuve de l’engagement local autour de la rénovation desPorcheries du domaine des Bourines, les visiteurs étaientnombreux à la signature de la convention, en présencedes élus (photo OT Laissac).

Page 6: L’agriculture en folie

6 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1er SEPTEMBRE 2011

Conseils et techniquede saison

CONSEILS DE SAISONen collaboration avecla Chambre d’agriculture

PrairiesNous sommes dans la bonne

période pour semer les prai-ries avec des espèces à installa-tion rapide comme les ray-grass italiens ou hybrides avecou sans trèfle violet par exem-ple. Pour les espèces longue

durée (dactyle, ray-grassanglais, fétuque avec ou sanslégumineuses), nous sommeségalement dans la bonnepériode en zones basses. Soyezréactifs par rapport à la météo :annonce d’un épisode orageuxou pluvieux par exemple.Pour les zones hautes (où les

froids peuvent être plus pré-coces et l’hiver plus difficile),leur installation étant pluslente, les semis devraient êtredéjà réalisés ou reportés auprintemps prochain. Pour les prairies semées du

printemps ou des prairies unpeu plus âgées, il est possible àce jour de diagnostiquer leurétat et de savoir quelle décisionprendre pour leur devenir. Unarticle très complet est parudans la Volonté Paysanne du 18août à ce sujet.Si vous optez pour le sur-

semis, sa réussite passe plus parla limitation de la concurrenceavec le couvert en place que parl’itinéraire qui va être adopté(semis direct ou passage deherse puis semis par exemple).Quelle que soit la technique, lecouvert doit être ras, les trousnon envahis par des espècesindésirables, le semis doit sefaire à 1 cm de profondeur. Pas-

ser le cultipacker après lessemis.Espèces utilisables : celles à

capacité d’implantation rapidecomme les ray-grass italiens ouhybrides avec ou sans trèfleviolet (pour la fauche), ou lesray-grass anglais / hybride avectrèfle blanc pour la pâture.En ce début septembre faites

avec votre technicien un bilanfourrager. Avant de mettre lesanimaux au pâturage, attentionà l’état des prairies : si voussortez les animaux laissez-leurplus de surface à dispositionpour qu’ils ne les dégradentquand elles sont fragilisées.

MaïsSelon les régions naturelles,

les dates de semis et les variétésutilisées, les stades sont trèsétalés : certains sont à grainspâteux, d’autres n’ont été à flo-raison femelle qu’au 15 août.Les ensilages vont donc aussiêtre très étalés. Si des condi-tions « normales » se maintien-nent, ils commenceront proba-blement vers le 20-25septembre pour aller jusqu’au15 octobre.Un épisode pluvieux la

semaine dernière a permisd’apporter entre 7 et 35 mmd’eau selon les secteurs. Pourtous les maïs, la phase la pluscritique de sensibilité au stresshydrique est dépassée et lesbesoins en eau commencentmaintenant à diminuer.

Muriel SIX,Conseillère agronomie

CULTURES

N° DÉSIGNATION DE LA RUBRIQUE A, D, S(1)

RAYON(2)

2101 Bovins (activité d'élevage, transit, vente, etc.)

1. Elevage de veaux de boucherie et/ou bovins à l'engraissement ; transit etvente de bovins lorsque leur présence simultanée est supérieure à 24heures, à l'exclusion des rassemblements occasionnels :

a) Plus de 400 animaux A 1

b) De 201 à 400 animaux DC

c) De 50 à 200 animaux D

2. Elevage de vaches laitières (c'est-à-dire dont le lait est, au moins en par-tie, destiné à la consommation humaine) :

a) Plus de 200 vaches A 1

b) De 151 à 200 vaches E

c) De 101 à 150 vaches DC

d) De 50 à 100 vaches D

3. Elevage de vaches allaitantes (c'est-à-dire dont le lait est exclusivementdestiné à l'alimentation des veaux) :

à partir de 100 vaches D

4.Transit et vente de bovins, y compris les marchés et centres d'allotement,lorsque la présence des animaux est inférieure ou égale à 24 heures, à l'ex-clusion des rassemblements occasionnels :

capacité égale ou supérieure à 50 places D

(1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration(2) Rayon d'affichage en kilomètres.

Modification des seuils ICPEen bovins

Le décret n° 2011-842 du 15 juillet 2011 modifie la nomenclature des installations classées

Toute référence au seuil de300 000 kg de lait utilisé précé-demment pour le classement desélevages de vaches mixtes, nes’applique plus. Le nouveaulibellé de la rubrique «élevagesde vaches laitières» (c’est-à-diredont le lait est, au moins en par-

tie, destiné à la consommationhumaine), indique clairementque les effectifs relevant de larubrique 2101-2 et ceux relevantde la rubrique 2101-3 (vachesallaitantes) ne doivent pas êtreadditionnés pour la détermina-tion du régime de l’élevage.

Les travaux sur les prescrip-tions techniques sont en cours,les arrêtés devraient paraître dèscet automne ainsi que le décretsur les contrôles périodiques.

Service Aménagement et bâtimentsChambre d’agriculture

Parce que les modes deconsommation ont évolué, lestrois filières ovines française,britannique et irlandaise ontcréé un nouveau concept :Agneau Presto. Tout l’été desPresto Mobile ont sillonné lesplages à la rencontre desconsommateurs.

Haché, émincé, dés, steak oumini-rôti, l’agneau sous ses nou-velles formes a fait le tour de laFrance cet été. Depuis plus detrois ans, des actions de sensibili-sation aux nouvelles découpes del’agneau à griller en moins de 10minutes ou à rôtir en moins de 30minutes, ont été mises en place.Une équipe de bouchers forma-teurs part à la rencontre desenseignes, grossistes et boucherstraditionnels pour faire connaîtrece nouveau concept.

Aujourd’hui, 586 profession-nels ont été conquis à ladémarche Agneau Presto. Plus de330 magasins en France sont por-teurs de cette offre. Distributeurset opérateurs ont ainsi été formésaux nouvelles découpes del’agneau façon Presto et aux

outils de marketing et de venteassociés pour valoriser ce modede consommation auprès desclients.

Et les résultats sont probantspuisque les enseignes pilotes quiont mis en place une gammeAgneau Presto constatent sixmois après, une augmentationdes ventes de plus de 50 % ! Denouveaux consommateurs effec-tuent des achats d’agneau, lesmorceaux classiques sont mieuxvendus, la gamme Agneau Prestose pérennise et la consommationd’agneau augmente hors week-end.

Pour promouvoir plus encorecette nouvelle démarche, les ini-tiateurs se sont entourés de chefscuisiniers. Ils sont partis à la ren-contre du public, d’abord dansquatre grandes villes de Franceau printemps, à Paris, Lyon, Mar-seille et Lille. Aux guidons deleur Presto Mobile, ils proposentdes recettes inventives réuniesdans une Presto Box prêtes à êtreemportées et dégustées.

Et pendant les mois de juillet etaoût, ils ont sillonné les plages de

France, depuis Fré-jus jusqu’au Tou-quet. Les chefs pro-posaient une cuisineen direct avec dégus-tation d’agneaufaçon Presto àl’heure du déjeuneret de l’apéritif.

Des idéesinéditesPour prolonger des

saveurs de l’été, plu-sieurs recettes sontencore d’actualité !

Carpacciod’agneau au basilicet citron vertPréparation : 10

minPas de cuisson Pour 4 personnes :

1 mini rôti d’agneaude 400 g environ, 1citron vert, 1 goussed’ail, 1 bouquet debasilic frais, 1 cuil. àsoupe de poudred’amandes, quelquescopeaux d’Ossau-iraty ou de parme-

san, 1 bon filet d’huile d’olive,sel et poivreMettre la viande quelques

minutes au congélateur pour ladurcir.Pendant ce temps : presser le

jus du citron. Mixer les feuillesde basilic avec l’ail, l’huiled’olive et la poudre d’amandes.Couper la viande en très fines

tranches. Disposer le carpaccio d’agneau

en rosace sur les assiettes, saler,poivrer, arroser de jus de citron etréserver au frais.Au moment de servir, badi-

geonner le carpaccio d’huile auxamandes et au basilic.Servir le carpaccio d’agneau

décoré de copeaux d’Ossau-iratyou de parmesan et accompagnéd’un tartare de tomates. Astuces : Vous pouvez rem-

placer la poudre d’amandes pardes noisettes hachées sans lesmixer.Si vos tranches de viande ne

sont pas assez fines, disposez-lesentre deux feuilles de film trans-parent et aplatissez-les à l’aided’un rouleau à pâtisserie oud’une bouteille.

Agneau Presto

Une nouvelle consommation

Crédit photo Agneau Presto.

Page 7: L’agriculture en folie

1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7

Technique et économie

Suite aux averses tombées finjuillet, un certain nombred’agriculteurs impliqués dansle réseau de surveillance ducampagnol terrestre et de lataupe ont signalé un regaind'activité des ennemis des cul-tures. Une observation excep-tionnelle a donc été effectuée enaoût. En voici les résultats.

Même si cette observation a étérendue difficile, à cause notam-ment de parcelles non fauchéesou d’une pousse de regain excep-tionnelle, elle s'est avérée utilecar elle a permis de révéler cer-tains secteurs géographiques oùles pullulations sont importantes.

Taupes : présence encoreimportanteComme nous l’avions vu ce

printemps, le niveau d’infesta-tion par les taupes est encoreélevé, voire parfois critique, surcertains secteurs.

- Sur le Lévézou, des foyersparticulièrement actifs sont iden-tifiés sur Salles-Curan et Vezinsde Lévézou.

- Dans le Marcillacois, la situa-tion est toujours aussi hétéro-gène, avec des infestations trèsimportantes sur la commune dePruines, l’observateur ayantmême noté une augmentationgénérale sur la commune.

- Sur le nord Aveyron nousrelevons des niveaux élevés surles communes d’Alpuech, LaTerrisse, Lacalm et Condomd’Aubrac. Dans d’autres commeLaguiole, Curières et St Chélyd’Aubrac, quelques lieux seule-

ment présentent une forteconcentration de taupes. Même si la lutte contre les

taupes en automne n'est pas habi-tuelle, il ne faut pas oublier quelutter aujourd’hui peut permettrede limiter les dégâts des ennemisdes cultures pour la saison depâture et de fauche prochaine.

Campagnols : attentionsur certaines zonesLes résultats issus du terrain

montrent une présence plutôt fai-

ble des rats sur l’ensemble deszones observées, cependant cer-taines communes sont réellementinfestées. On retrouve ainsi desfoyers actifs sur toute la com-mune de Lacroix Barrez etnotamment dans les lieux-ditsCayrac, Vilherols et Campounac.Une présence commence a êtrenotée dans les parcelles sur lesplateaux de Mur de Barrez, lacommune voisine. Des foyers actifs sont toujours

existants sur les communes d’Al-puech, Curières, Montpeyroux etAurelle Verlac.

Sur le Lévézou, on note uneprésence très faible voire nullesur toutes les communes.Rappelons que la lutte contre

le campagnol terrestre n’estjamais aussi efficace qu’en bassedensité de population. Aussi l’an-ticipation et la prévention sont-elles des éléments de réussite. Unarticle paru dans la Volonté Pay-sanne du 4 août rappelle lesmoyens de lutte contre ces rava-geurs.

Hervé Poudevigne, Chambre d'agriculture,

pour la FDGDEC

Le pilotage de la lutte contre lesravageurs a été confiée à laFDGDEC (Fédération Départe-mentale des Groupements de Dé-fense contre les Ennemis des Cul-tures) avec le soutien direct de laChambre d’agriculture, le concoursdu FICA (Fonds d’InterventionConjoncturel Agricole réunissantle Conseil général, la FODSA,Groupama, le Crédit Agricole etla Chambre d’agriculture), et lacontribution financière du compted’affectation spécial «développe-ment agricole et rural» (Casdar -Ministère de l’Agriculture).

Ravageurs des prairies

Résultat des observations d’aoûtRats taupiers Taupes

Suite à notre article du 4 aoûtconsacré au «Comptoir Paysan»à Compeyre, Gérard Prètre, vice-président chargé du développe-ment économique de la Commu-nauté de communes Millau-Grands Causses, tient à apporterla précision suivante :

«Cet atelier-relais a pour maî-tre d’ouvrage la Communauté deCommunes Millau-GrandsCausses. L'idée du Comptoirpaysan a été présentée par la cavecoopérative d'Aguessac et la coo-pérative fruitière de La Cresseaux élus de la Communauté decommunes. S’agissant d'un lieude promotion de la vigne, lacerise et la mirabelle, nous dironsque cette rencontre a porté sesfruits. La Communauté, compé-tente tant pour le tourisme que

pour l'économie, a rendu possiblece projet. En achetant un terrainde 13 672 m2 au Mas de Com-peyre, puis en assurant la maî-trise d'ouvrage de l'atelier-relaiset de l'espace découverte du terri-toire de la vallée du Tarn (aired'accueil, verger conservatoire,scénographie). La Communautéde communes Millau-GrandsCausses finance la réalisation duComptoir Paysan pour près de310 000 €. Comme le men-tionne Alain Montrozier, il y aquatorze ans maintenant que lesviticulteurs et arboriculteurs sou-haitaient un lieu de production etde commercialisation de leursproduits. Il revient à la Commu-nauté de Communes Millau-Grands Causses d’avoir concré-tisé ce projet. Nous tenons à lesouligner».

«Comptoir Paysan»

La Communauté de communesMillau-Grands Caussesest maître d’ouvrage

Une quinzaine de cigognesnoires ont fait halte à Laguiolejeudi 11 août de 7h à 10h !

Parmi les nombreux touristesde passage au village deLaguiole un groupe d'individusun peu curieux a choisi pourétape la cité du couteau ! En effet

une quinzaine de cigognes noiresont surpris au petit déjeuner desLaguiolais. Ils ont fait une pausede plus de deux heures avant dereprendre leur envol pour leurmigration.

La cigogne noire est moinsconnue que sa cousine blanche

qui niche sur les cheminées alsa-ciennes. Elle migre et traversechaque année l'Europe du sud etl'Afrique pour passer les moisd'hiver au chaud. Elle mesure,posée, de 95 à 100 cm pour uneenvergure en vol de 145 à 155cm. Elle pèse environ 3 kg.

Insolite

Des cigognes noires à Laguiole

Retrouvez La Volonté Paysanne sur Internetwww.volontepaysanne12.fr

Page 8: L’agriculture en folie

8 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1er SEPTEMBRE 2011

Actualitéde la semaine

Arboriculture sinistrée dans la vallée du Tarn

Les mirabelles victimesde la sécheresse

La production de mirabellesde la vallée du Tarn a extrême-ment souffert de la sécheresseavec une collecte réduite de95 %, comparée à l’an der-nier ! Un coup très dur pour lacentaine d’arboriculteurs de laSICA Valfruits et de la coopé-rative fruitière de La Cresse.

La fin de printemps trop sèchesuivie d’un mois de juillethumide et frais ont cette annéeréduit à néant la production demirabelles (1) de la vallée duTarn où les arboriculteurs de larégion produisent traditionnelle-ment de la cerise, et de la mira-belle depuis une vingtaine d’an-née. La SICA Valfruits installéeà Rivière sur Tarn, réunit 60arboriculteurs qui ont collectécette saison 250 tonnes decerises, comme l’an dernier, maisseulement 10 tonnes de mira-belles contre 200 tonnes en 2010.«Si la sécheresse a somme touteprofité aux cerises» lâche Frédé-ric Julien, président de la SicaValfruits, installé sur la com-mune de Paulhe au lieu-dit Car-bassas, «personne ne s’attendaità une telle catastrophe pour lesmirabelles».

«Rupture de sève»Le printemps avait pourtant

bien fleuri les vergers, les ceri-siers comme les mirabelliers,laissant augurer une productioncorrecte dans l’ensemble. Celas’est avéré juste pour les cerisesrécoltées en juin. Mais pas pourles mirabelles. Dès la mi-juillet,les arbres étaient épuisés par unphénomène de «stress physiolo-gique, puis d’une rupture desève», quand les températures onchuté le matin à 6 degrés. Lemirabellier ne s’occupait alorsplus de ses fruits. «Les mira-belles sont devenues flétries,sèches et ont fini par tomber aufur et à mesure» rapporte l’arbo-riculteur de Carbassas.«Début juillet, rien ne laissait

entrevoir une telle issue, toutsemblait évoluer naturellement,avec des fruits de bon calibre»continue Frédéric Julien. «Nouspensions même récolter vers le 8août et non après le 15 aoûtcomme d’habitude. Nous avionsconnu des dégâts avec la séche-

resse en 2009, puis une récolte2010 correcte, mais personnen’avait encore rencontré unesécheresse de printemps commecette année, conjuguée à un moisde juillet froid et humide qui onttotalement épuisé les mirabel-liers».

«C’est une catastrophe»Même son de cloche à la coo-

pérative fruitière de La Cresse(35 adhérents) : «C’est unecatastrophe provoquée par lasécheresse de printemps»confirme son président Yvan Fro-ment, «le mirabellier s’est cru enautomne à la mi-juillet, les fruitsne sont donc jamais arrivés àmaturation». Conséquence, il n’arécolté chez lui que 2 tonnes demirabelles, contre 18 tonnes en2010. «Pour la coopérative, nousn’avons recueilli que 15 tonnesau lieu des 115 tonnes habi-tuelles, soit un préjudice d’envi-ron 200 000 euros pour la struc-ture». Chez Frédéric Julien, le résul-

tat est du même acabit : «Je n’airamassé que 3 tonnes de mira-belles alors que mon potentiel estd’une trentaine de tonnes. J’aipassé trois mois cet hiver à tail-ler les arbres pour rien ! Mon

préjudice est évalué à 60 000euros. Il approche les 450 000euros pour la SICA Valfruits».Les deux présidents confirmentl’état exceptionnel de la situa-tion, «c’est une catastrophe pourl’ensemble des producteurs de lavallée du Tarn. Chez certains, lamirabelle représente 50 % deleur production de fruits». Sur cette région, la mirabelle

tend à se développer plus que lescerises ces dernières années.Cette production exige des taillesplus longues en temps maisnécessite un temps de collecteplus court sur deux semaines aulieu d’un mois et demi pour lescerises, et couronnée par des prixmieux valorisés. La Sica Val-fruits vend les trois quart de saproduction de mirabelles de tableau marché de gros de Rungis, lereste à Montauban et en Norman-die. A la coopérative de LaCresse, la majorité de ses mira-belles de table est vendue à desgrossistes du Sud-Ouest.

Une mission d’enquête le12 septembrePhilippe Garlenq, installé à

Boyne sur la commune deRivière sur Tarn, responsable

FDSEA, résume la situation :«nous sommes à 95 % de pertesde production de mirabelles surla vallée, à cause de la séche-resse. Et les quelques mirabellesséchées encore accrochées auxbranches peuvent compromettrela récolte de l’an prochain... Jefais de la mirabelle depuis 1989,je n’ai jamais vu cela !». La FDSEA a participé à une

première réunion à la DDT cemardi matin à Rodez. Une mis-sion d’enquête sera dépêchée surle terrain lundi 12 septembre afind’évaluer les dégâts dans les ver-gers de mirabelliers de la valléedu Tarn. Suite à cette missiond’enquête, un dossier sera éven-tuellement déposé au Comiténational de l’assurance en agri-culture du 12 octobre. Par ailleurs, la même mission

d’enquête du 12 septembre feraune évaluation de la situation dusecteur apicole de cette région.

Didier BOUVILLE

(1) La mirabelle est le fruit dumirabellier, une variété de pru-nier. Elle est très répandue enLorraine, région qui fourniraitenviron 80 % de la productionmondiale (15 000 tonnes/an).

«Les mirabelles sont devenues flétries, sèches et ont fini par tomber au fur et à mesure».

Les mirabelles ne sont pas parvenues à maturité ou bien ont séché sur les branches.

En bref

Viandes : vigilance face audéveloppement desmultinationales, selonFranceAgriMer«Les gouvernements sont dé-

sormais très vigilants sur lasituation de position dominante»de ces grands groupes commeTyson Food, Smithfield foods,Marfrig, Vion, JBS…, «qui peu-vent acquérir en un court laps detemps plusieurs entreprises d'im-portance», observe FranceAgri-Mer. Dans une étude publiée finaoût, l'organisme constate que«plus globalement, à l'échelle dumonde, par leurs acquisitionssuccessives sur différents conti-nents, ces grands groupes dispo-sent d'un pouvoir important dansl'expansion locale des produc-tions animales et leur transfor-mation. Ils peuvent, de façon plusou moins consciente, être desacteurs de l'évolution par grandezone du globe des équilibresoffre/demande». FranceAgriMerdivise ces grands groupes endeux catégories : «ceux qui sesont constitués autour d'une pro-duction animale prédominante»et «ceux qui traitent plusieursviandes, parfois produisent desproduits élaborés frais ou trans-formés cuits». Actuellement, lesdix plus importants groupes desfilières viandes assurent la com-mercialisation d'environ 15% dela production mondiale deviande. À noter également, «l'ap-parition de grands groupes chi-nois» (porcs), ces dix dernièresannées.

Lait : prix de référence de356,2 euros/1 000 litres enBretagne et Pays de la Loirepour septembreLe prix du lait de référence en

Bretagne et Pays de la Loire pourle mois de septembre s'élève à356,2 euros/1000 litres selonCilouest (interprofession laitièrede l'Ouest). C'est ce qui ressortdes indices publiés par le Cniel(interprofession nationale). Lesindicateurs économiques, refletsde la conjoncture européenne etmondiale affiche une hausse de26,1 euros/1000 litres en septem-bre contre 22,7 euros/1000 litresen août. L'indice de saisonnalitéest de + 30 euros/1000 litres enseptembre, comme en août etjuillet. Cilouest rappelle que «laconjoncture européenne et mon-diale permet donc la poursuite del'augmentation du prix du laitpayé aux producteurs confrontésà une hausse de charges de pro-duction».

La rentrée du bœuf sur lesécransL’interprofession bétail et

viandes lance une nouvelle cam-pagne de communication sur lebœuf. Le coup d’envoi est pro-grammé pour le 26 août à la télé-vision, sur internet et sur les lieuxde vente. Sur le thème «le bœuf,le goût d’être ensemble», cettecampagne vise «à repositionnerla viande au cœur de la consom-mation des Français, pour rap-peler qu’elle a toujours été dansnotre histoire un élément quicaractérise la vie en société» adéclaré Jean-Pierre Fleury, leprésident de la Commission com-munication de la section grosbovins d’Interbev.

Page 9: L’agriculture en folie

Des élèves du collège LouisDenayrouze d’Espalion, dansle cadre de leur cours optionneld’occitan et du cours de sciencede la vie et de la terre (SVT),participent à l’élaboration defiches d’identification de 11plantes de l’Aubrac, en parte-nariat avec le jardin botaniquede l’Aubrac.

Sur les 280 élèves du collègeLouis Denayrouze d’Espalion,entre 90 et 110 ont choisi l’op-tion occitan. Depuis juin 2009,ils travaillent sur un projet péda-gogique interdisciplinaire autourde la découverte de la diversitéde la flore de l’Aubrac et de larichesse de son patrimoine natu-rel et historique en relation avecl’Occitanie, à travers un échangeinter-générationnel, en partena-riat avec le jardin botanique del’Aubrac à Aubrac.Eliane Moisset, professeur de

français et d’occitan et SandrineRoujon-Cailleau, professeur deSVT, au collège Louis Denay-rouze les encadrent dans cetteétude. «Nous travaillons en rela-tion avec le projet Collegi’ENSdéveloppé par le Conseil généralet qui vise à intéresser les jeunesaux Espaces naturels sensibles»,explique l’enseignante. «Jusqu’àprésent, nous avions mené notreaction au mini-arboretum ducentre d’hébergement et d’ac-cueil à Espalion et sur un petitsentier botanique puis nous noussommes rapprochés du jardinbotanique de l’Aubrac à Aubracqui regorge de bioversité dansson nouveau site», poursuivent-elles. Les collégiens ont ainsi misla main à la pâte pour transférerles plantes de l’ancien jardindans son nouvel emplacement aupied de la Maison de l’Aubrac.Le jardin botanique de l’Au-

brac accueille en effet de nom-breuses plantes emblématiquesdu territoire, utilisées et connues.«Nous sommes partis sur l’étudede 11 plantes dans un premiertemps», explique Eliane Moisset.Parmi les 11 plantes, on retrou-ve : l’aconit tue loup (plantetoxique), le thé d’Aubrac, lehêtre, le genêt à balais (qui sert àfabriquer des balais ou des clô-tures tressées. On le plaçait aussià l’entrée du four pour détermi-

ner la bonne température pour lacuisson du pain ou de la fouace),le drosera à feuilles rondes(plante protégée), le narcisse despoètes cueilli pour les parfume-ries, la tanaisie commune (plantevétérinaire), la pensée sauvage,le Silène enflé, la grande gen-tiane (plante alimentaire) et lareine des prés (usage médicinalancien).Les objectifs de ce projet péda-

gogique interdisciplinaire sontmultiples : identifier la planted’un point de vue scientifique,trouver le nom occitan le plususité et ses anciennes utilisationsvétérinaires, médicinales, culi-naires,... ses légendes, son his-toire. Le cours d’occitan se par-tage en effet entre l’apprentis-sage de la langue et la découvertede la civilisation. «On retrouvedans les noms des plantes ou deslieux, l’histoire d’un paysage, sagéologie. Je prends l’exemple dugenêt que l’on retrouve dans denombreux noms de famille ou delieux : Gineste, Ginestet, Ginis-ty,... La nature est à la base detout dans le passé», note ElianeMoisset. «Les interférences entre l’ac-

tion humaine et la nature sontmultiples. Avec les élèves nousdéroulons le fil du temps autourd’une maxime bien connue :savoir d’où l’on vient poursavoir où l’on va». Les élèves ontaussi réalisé plusieurs enquêtesauprès des résidents des maisonsde retraite de l’Aubrac afin d’ensavoir un peu plus sur les utilisa-tions des plantes identitaires duplateau. «Notre projet se veutinter-générationnel», expliqueEliane Moisset. «Les élèves ontainsi participé à la plantation duthé d’Aubrac dans le jardin bota-nique avec les résidents de lamaison de retraite de St Chélyd’Aubrac», poursuit-elle.

Panneaux d’information,diaporama et quizzDe nombreuses matières sco-

laires sont également sollicitéespour compléter les travaux.«Nous travaillons en relationavec le professeur de biologiesur la dénomination des végé-taux usités en occitan et surl’identification (fleurs, feuilles,fruits,...) et le suivi des onzeplantes grâce à une fiche de ter-rain ainsi qu’avec le professeurde technologie-informatiquepour la réalisation des pan-neaux, diaporamas, photos, filmset quizz. Ce projet permet auxélèves de s’interroger sur lalangue et sur l’histoire. Nous tra-vaillons également les relationsentre français et occitan dont lesorigines sont parfois com-munes», appuie l’enseignante.De même des connexions sontréalisées en cours d’histoire -géographie pour évoquer l’acti-vité économique du plateau etl’incidence de l’élevage d’hier etd’aujourd’hui sur la biodiversité.La production finale de ces

élèves réside en la rédaction defiches réunies dans un livret.Une fiche par plante dont unvolet scientifique et un voletconcernant l’occitan (langue,

histoire et tradition) et une fichecomparative avec d’autresplantes proches comme la gen-tiane et le vêratre, le thé d’Au-brac et le faux thé,... «Lesgroupes qui ont travaillé pour-ront présenter à d’autres élèvesleurs travaux via un quizz sur les11 plantes», détaille ElianeMoisset. Les élèves vont égale-ment réaliser un petit panneauavec le nom occitan de chaqueplante pour le jardin botanique,ainsi qu’un diaporama. Toutdevrait être finalisé pour le 1erjuin 2012. Pour l’heure, 30 collégiens

occitanistes des classes de 5ème,4ème et 3ème sont concernés par ceprojet. Et dès cette rentrée, tousles élèves de 6ème participeront aucours d’initiation d’occitan ettravailleront sur le jardin bota-nique et la grande prairie d’Au-brac dans le cadre des cours deSVT, EPS, histoire, occitan,anglais, latin,... «Il est important de sensibili-

ser les enfants dès leur entrée aucollège, au patrimoine et à latradition orale parce que bientôt,il sera trop tard. Peu d’enfantsont en effet entendu parler l’oc-citan, cette langue identitaire seperd déjà», note Eliane Moisset.Mais les élèves viennent encorefacilement en 5ème à cette option,selon l’enseignante. «L’envied’en savoir un peu plus sur cettelangue et de garder le fil avecl’histoire est encore très pré-gnante dans le nord Aveyron»,commente-t-elle. «Les élèves etleur famille prennent conscienceque l’apprentissage de l’occitanpeut permettre de mieux com-prendre l’histoire et donc lecontexte actuel dans lequel ilsévoluent. Autrefois tout se trans-mettait à l’oral par la langued’Oc, beaucoup d’éléments ontdonc été perdus», argumente-t-elle. Les élèves du collège LouisDenayrouze tentent d’y remé-dier !

Eva DZ

1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9

Actualitéde la semaine

L’occitan au collège

Le patrimoine naturel et historique vu par les collégiens

La tourbière, source d’une grande biodiversité, est un objet d’étude pour les collégiensde Louis Denayrouze (photo Jean Moisset).

Les élèves ont participé à la plantation du thé d’Aubracdans le jardin botanique de l’Aubrac (photo Jean Moisset).

En bref

La FNSEA plaide pour la TVAsocialeAlors que les chiffres du chô-

mage sont mauvais pour le troi-sième mois consécutif, laFNSEA plaide pour la mise enplace d’une TVA sociale égale-ment appelée TVA anti-délocali-sation. L’agriculture et l’agroali-mentaire, notamment le secteurdes fruits et légumes, les viandes,la viticulture et l’horticultureconstituent de «vrais gisementsd’emplois», estime la FNSEA.Mais ils sont très sensibles aussiau coût du travail et notammentaux distorsions qu’ils subissentvis-à-vis de nos partenaires euro-péens. En transférant une partiedes charges sociales sur la TVAet donc sur la consommation, ilserait donné «des signes ouvrantde vraies perspectives d’avenir»pour «renforcer notre compétiti-vité sur des marchés de plus enplus concurrentiels» indique laFNSEA dans un communiqué.Ainsi seraient allégées lescharges sociales pour lesemployés et les employeurs «touten veillant au respect des équili-bres des régimes sociaux»,ajoute-t-elle.

Lactalis ferme une usine defromages dans les VosgesLe groupe Lactalis a annoncé

devant le comité d'entreprise deson usine de Xertigny (Vosges)qu'il allait fermer cette unité deproduction «au plus tard au pre-mier trimestre 2012», a indiquéun responsable syndical. Cettefromagerie, qui produit 8 000tonnes annuelles de munster, debrie et de petit brie, emploie 162salariés. «Seuls 34 emploisdevraient être conservés pour lacollecte de lait, la seule activitéqui doit être maintenue», a-t-ilexpliqué. Soixante-six salariésdoivent être reclassés dans uneautre usine de Lactalis, à Cor-cieux (Vosges), distante d'unesoixantaine de kilomètres, aannoncé le groupe.

États-Unis : dégradation descultures de blé de printemps,maïs et sojaDans son rapport du 29 août, le

département américain à l'agri-culture (USDA) a fait état d'unenouvelle dégradation de la qua-lité du blé, du maïs et du sojacette semaine. Des conditionssèches dans le Texas et l'Okla-homa empêchent les producteursde semer les blés d'hiver et dégra-dent l 'état des cultures. Enrevanche, c'est une humiditéexcessive qui freine les récoltesde blé de printemps en dégradantla qualité dans les plaines du norddes États-Unis. Ainsi, à la date du28 août, 54 % du maïs, 57 % dusoja et 61 % du blé de printempssont classés «bons» à «excel-lents», contre respectivement57 %, 59 % et 62 % la semainepassée. Enfin, la récolte de bléd'hiver, réalisée à 97 %, a rattrapéson retard par rapport à l'an der-nier. Elle reste en retard de deuxpoints cependant par rapport à lamoyenne quinquennale (99 %).La récolte du blé de printempseffectuée à 50 % accuse toujoursun grand retard par rapport à l'anpassé (66 %) et à la moyennequinquennale (71 %).

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10 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1er SEPTEMBRE 2011

L a i s s a C 2 Les Jeunes Agricult

Depuis plusieurs mois, les JAde l’Aveyron réfléchissent à laréalité du célibat en agriculture.Pour engager les échanges surcette problématique, ils invitenttous les acteurs du milieu ruralà se retrouver samedi 3 septem-bre dans le cadre des Agrifoliesà 15h au centre administratif deLaissac (programme ci-dessous).

C’est un constat, le célibataugmente en agriculture. Dansles années 80, un agriculteur surcinq était célibataire, la propor-tion est de un sur troisaujourd’hui. Mais parfois c’estun choix de vie. «Au-delà de laproblématique même du célibat,il y a celle de l’isolement», expli-quent les JA. «Les exploitationssont de plus en plus grandes ensurfaces, les agriculteurs demoins en moins nombreux, lesvoisins sont plus éloignés. Et cesujet reste encore tabou», pour-suivent-ils. Seules les émissionsde télé-réalité abordent cette thé-matique et elle n’est pas toujourstrès réaliste.De fait, les JA 12 se sont pen-

chés sur le problème parce que«nous ne sommes pas désespé-rés !». «Nous nous sommesdocumentés, nous avons rencon-tré des sociologues, des profes-sionnels qui travaillent dans ledomaine de la rencontre». Selon

les JA, pour lutter contre lescauses du célibat des agricul-teurs, il faut d’abord briser les apriori négatifs qui persistentaujourd’hui encore sur le métieret sur le mode de vie des agricul-teurs. Il faut aussi maintenir lapopulation actuelle dans les cam-pagnes et en accueillir de nou-velles. «Tous les acteurs dumilieu rural doivent être associésà notre réflexion», expliquent lesJA. «Cette problématique met enjeu l’avenir démographique desmilieux ruraux et leur aménage-ment. S’il n’y a pas de services,ni d’emplois dans les cam-pagnes, il n’y aura pas non plusd’agriculture», argumentent-ils.D’autant qu’aujourd’hui les deuxtiers des conjoint(e)s d’exploi-tants travaillent à l’extérieur.«Nous sommes devant un véri-

table challenge syndical. Notredépartement doit pouvoir conti-nuer d’installer 150 jeunescomme nous le faisons depuisune vingtaine d’années»,concluent les JA.

Eva DZPour l’agri-dating, le samedi,

une centaine de jeunes céliba-taires de tous milieux et de toutela France se sont inscrits. Ilsseront suivis par de nombreuxmédias nationaux, presse écrite,radio et télévision dont TF 1 etM6.

«Après tous les messagesd’encouragement que nousavons reçus suite aux précé-dentes Agrifolies, nous ne pou-vions pas passer à côté d’unnouveau rendez-vous», les JAde l’Aveyron ont renouvelécette grande fête de la ruralité.Avec l’ensemble des filièresagricoles aveyronnaises et dessyndicats de races bovines, ilsinvestissent le village de Lais-sac depuis ce vendredi 2 sep-tembre et jusqu’à dimanche.

«C’est un grand plaisir devous accueillir à Laissac, devous faire profiter de nos infra-structures notamment le foirail»,a déclaré le maire, Claude Salles.En effet, déjà très mobilisés pourleur congrès national en juin àRodez, les JA de l’Aveyron onttout de même renouvelé le ren-dez-vous des Agrifolies.

«Nous avons choisi Laissaccar la commune nous met genti-ment à disposition ses infrastruc-tures (foirails bovins et ovins,gymnase, salle, parkings,...),capables d’accueillir desconcours d’animaux et ce type demanifestation», a ainsi expliquéBruno Montourcy, président desJA 12. «Nous sommes heureuxaussi de pouvoir bénéficier del’appui des services techniquesde la mairie», tient-il à préciser.«Nous remercions aussi MarcFabry, agriculteur qui met à dis-position de la fête une de ses par-celles pour le concours de labouret les fameuses courses deMoiss’Batt’Cross. Il a dû ensilerun peu plus tôt son maïs pour lesAgrifolies».

Le principe même de cette fêteest bien le rassemblement desfilières agricoles et de leursacteurs autour d’un moment deconvivialité. «Toutes les filièresagricoles sont associées auxAgrifolies», argumente Jean-PaulBoulet, président des JA du nordAveyron, co-organisateur desAgrifolies de Laissac. Avec Sté-

phanie Burguière, administra-trice des JA 12 et agricultrice àSévérac l’Eglise, ils ont constituéune belle équipe de bénévoles surle canton. «C’est un gros défipour nous car nous n’avons pasd’équipe locale de JA», expliquela jeune exploitante. «Nos réu-nions de préparation depuis plu-sieurs mois et les jours précédantla fête ont rassemblé de nou-veaux jeunes et moins jeunesautour de nous !». Une trentainede participants étaient ainsi pré-sents pour la mise en place de lafête. «Nous aurons aussi besoind’environ 150 bénévoles pour lebon déroulement des trois jour-nées des Agrifolies. Agriculteursou non sont invités à nous rejoin-dre !», interpellent les JA. Beau-coup de personnes non agricul-teurs ont ainsi fait part de leurenvie de venir épauler les JA,comme ils l’avaient fait l’annéedernière en nombre à St Cômed’Olt.

Une fête territoriale etruraleLes Agrifolies se veulent en

effet l’occasion de fédérer la pro-fession agricole départementale,de mettre en avant les valeurs desolidarité et de mutualisme quianiment l’agriculture aveyron-naise. Les JA 12 ont ainsi choiside reverser une partie desrecettes à l’association Tout lemonde chante contre le cancer,qui soutient les enfants malades.Ils étaient d’ailleurs partenairesde l’événement organisé pourcette cause au début de l’été àVillefranche de Rouergue.C’est d’ailleurs à cette occa-

sion qu’ils ont rencontré EmmaDaumas, qui sera la marraine desAgrifolies 2011. Elle animeraune partie de la soirée du samediet sera présente toute la journéede dimanche sur le site pourdécouvrir l’agriculture aveyron-naise.«Ces rencontres permettent de

remettre au goût du jour l’imagede l’agriculture qui souffre

encore beaucoup d’a priori»,souffle Bruno Montourcy. LesAgrifolies permettent ainsi defaire découvrir au plus grandnombre les richesses de l’agri-culture, à travers des rencontresavec les professionnels agricoles,des animations pédagogiques,des dégustations de produits dequalité,... Valoriser les missionséconomiques, sociales et territo-riales de l’agriculture est aussi unobjectif pour les JA 12. L’ouverture de l’agriculture est

une orientation forte chez JA 12.«Les Agrifolies sont une fête ter-ritoriale qui veut montrer la réa-lité de l’agriculture mais aussidu monde rural. Nous avonsbesoin les uns des autres pourfaire vivre notre territoire et luiassurer un avenir. Au-delà del’aspect festif et convivial, lesAgrifolies portent le message del’ouverture du milieu rural»,expliquent les responsables JAdu département. Comme l’annéedernière, ils espèrent accueillirplus de 15 000 visiteurs.Le programme a été bâti pour

répondre aux attentes de tous :une journée professionnelleautour des trois viandes (bovine,ovine et porcine) le vendredi, desconcours de races bovines allai-tantes et des présentations deraces bovines laitières le samedi,les démonstrations de matérielactuel et ancien, le concoursdépartemental des chevaux detrait le dimanche, le traditionnelconcours de labour et les tantattendues courses deMoiss’Batt’Cross avec la repré-sentante aveyronnaise Dudule !(lire le programme complet enpage suivante). Ainsi qu’uneconférence grand public pourlever les tabous sur le métierd’agriculteur (lire ci-contre).Tous les ingrédients sont doncréunis pour faire de cette nou-velle édition des Agrifolies, ladernière de Bruno Montourcy àla tête des JA, une belle réussite,comme à Baraqueville et à StCôme d’Olt.

Eva DZ

Samedi 3 septembre à 15h- Intervention de Christophe Giraud, sociologue à l’université

Paris Descartes- Table-ronde avec des élus du Conseil général, du Conseil régio-

nal, de l’association départementale des maires et des acteurs écono-miques du territoire (Chambre interconsulaire) ainsi que des repré-sentants de la profession agricole et des professionnels de larencontre (site internet vachement.fr et agence matrimoniale Idylle).- Echange entre les participants et avec la salle.Conférence gratuite et ouverte à tous.

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1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 11

2, 3, 4 S E P T E M B R E

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[email protected]

SELECTION OVIN LAIT ET VIANDE� • Insémination ovine� • Synchronisation des chaleurs (éponges)� • Vente de reproducteurs mâles et femelles� • Constats de gestation par échographie

- Contrôle de performance lait et viande : 800 éleveurs- Appui technico-économique :� • Alimentation,� • Qualité du lait� • Diagnostic technico-économique,- Prestation pour OVI-TEST et OPTITRAITE

UNOTECUnion Ovine TechniqueLes Balquières - 12850 ONET LE CHATEAUTél. : 05 65 67 89 40 - Fax : 05 65 67 89 48

[email protected]

teurs de l’Aveyron fêtent la ruralitéAnimations

Tout le week-endCourses de «Moiss’Batt Cross»Animations pour toute la famille

Plus de 300 animaux en exposition : vaches, chevaux, brebis,...Animations pour enfants : châteaux gonflables, tracteurs à pédales, mini fermeDémonstrations de battage à l’ancienneExposition de véhicules anciens par les VieillesbiellesPromenades en calèche et en dromadaires

Exposition et démonstration de matériel agricolepar la FD CUMA et les entrepreneurs des terri-toiresRepas de terroir préparés avec des produits locaux

SamediA partir de 10 h : Concours départementaux deraces bovines : Charolaise, LimousineA partir de 14 h : Concours départemental Aubracet interdépartemental Blonde d’Aquitaine

Samedi soirApéro-repas à partir de 19 hConcert d’Emma Daumas avec O’KAZOO,groupe local rock, en première partieSoirée «vis et boulons» animée par Digital Power

DimancheA partir de 9h : remise des prix des concours deraces bovines11 h : inaugurationA partir de 13 h 30 : Concours départemental delabourA partir de 14 h : Concours départemental de che-vaux de trait Comtois et BretonsA partir de 14 h 30 et toutes les demi-heures :course de moiss’batt crossPrésentation des races laitières bovinesA partir de 17 h : remise des prix du concours deschevaux de trait A partir de 17 h 30 : remise des prix du concoursde labour

Repas de terroir concocté par les JA les samedimidi et soir et dimanche midi (12 euros)

Une quarantaine d’animaux de races Breton et Comtoisparticiperont au concours départemental des chevaux detrait

Les JA prépareront et serviront lesrepas du samedi et du dimanche midi àpartir des produits du terroir.

Le concours de labour est à l’origine desAgrifolies.

Page 12: L’agriculture en folie

12 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1er SEPTEMBRE 2011

Actualitédépartementale

Coubisou

Elevage de gibiers, une diversification atypiqueQuelques semaines avant

l’ouverture de la chasse, les éle-veurs de gibiers préparent lesperdreaux, faisans,... quiapprovisionneront les sociétéslocales. Alain et Isabelle Batutont démarré cette activité enoctobre 1987.

Ils sont peu nombreux enAveyron à élever du gibier. Alainet Isabelle Batut, installés à Cou-bisou se sont lancés dans l’aven-ture. Alain a d’abord repris, en1983, l’exploitation familiale oùses parents élevaient des vachesAubrac et des porcs. L’élevageporcin de petite taille avec undébouché très local nécessitantdes investissements, Alain acherché une autre production.«Nous nous sommes renseignésauprès de la Chambre d’agricul-ture qui nous a dit qu’une entre-prise de Figeac cherchait desproducteurs d’œufs de perdrix.Nous nous sommes donc lancésen octobre 1987», explique l’éle-veur. S’en sont suivies les cam-pagnes 1988, 1989 et 1990.«Nous avons ensuite décidéd’élever nos propres perdreauxpour renouveler nos reproduc-teurs. Notre production s’est vitedéveloppée et nous avons com-mencé à vendre nos animaux àd’autres éleveurs et à des socié-tés locales de chasse», poursuitAlain. C’est à partir de là quel’élevage d’Alain et Isabelle adémarré son envol !

En 1991, certaines sociétés dechasse ont ouvert la possibilitéd’acheter des faisans. «Pourquoipas !» ont répondu Alain et Isa-belle. Ils ont démarré cette pro-duction avec 300 faisans. Il y a 5ou 6 ans, ils ont arrêté l’activitéde ponte qui sollicitait plus detemps de travail. «Cette diversifi-cation se veut complémentaire denotre atelier vaches allaitantes,nous devons penser à l’organisa-tion de notre temps de travail», a

précisé Isabelle, installée enEARL avec Alain depuis 1996.De plus, le prix de l’œuf avaitalors fort baissé, diminuant larentabilité de cette activité. De fait aujourd’hui, le couple

achète les faisans à l’âge de 10semaines et les perdreaux à l’âged’un jour, auprès d’éleveurs.Chaque année, ils commerciali-sent 4 500 perdreaux et 7 000 fai-sans, exclusivement auprès dessociétés communales de chassedu nord Aveyron, de l’Aveyron etun peu en Lozère. «Comme nouslivrons toutes nos pièces, nousveillons à ne pas nous déplacertrop loin», ajoute Alain. «Au fildes années, nous nous sommesfaits connaître mais ce milieu estun peu en vase clos, il faut dutemps pour gagner la confiancedes clients», précise l’éleveur,qui apprécie le contact. «Nousrencontrons des personnes detous horizons», témoigne-t-il.L’élevage participe notamment àl’exposition de la Ferme en Val-lée d’Olt sur la foire d’Espalionau printemps chaque année.Sur cette production, Alain et

Isabelle ont «tout appris» :«Nous nous sommes d’abord lan-cés à titre expérimental car iln’existe aucune référence dans

ce type d’élevage, nous noussommes formés au fil des sai-sons», expliquent-ils. Ces pro-ductions ne sont d’ailleurs pasévidentes. «Les années ne se res-semblent pas, la météo influebeaucoup sur l’évolution desanimaux. Le perdreau est notam-ment un oiseau très délicat à éle-ver», notent-ils. Ils insistent ainsisur la nécessaire surveillancejournalière notamment dans lespremières semaines. «L’observa-tion du comportement desoiseaux est également impor-tante chaque jour».

Une libertéd’entreprendreDès leur arrivée sur l’exploita-

tion, perdreaux et faisans sontbien séparés. «Nous avons mis enplace des cabanes chaufféespour accueillir les petits. A partirde 5 semaines, nous les laissonssortir dans les volières», détailleIsabelle.Pour ce type d’élevage, les

investissements ne sont pas trèsimportants. «Nous avons simple-ment acheté les poussinières etles grillages et filets pour lesvolières», précise Alain quiajoute que le plus gros travail

reste l’entretien des filets pourprotéger les oiseaux des attaquesde prédateurs et leur remise enétat après l’hiver et la neige.«Nous avons beaucoup de travailà la mise en route juste avantl’arrivée des oiseaux, pour ins-taller les circuits d’eau et ali-mentaire». Justement pour ce quiest de l’alimentation, l’élevages’approvisionne en aliment spé-cial gibier auprès de RAGT puisde céréales produites sur l’ex-ploitation.

Alain et Isabelle réalisent deuxlots de perdreaux, l’un à partird’avril, l’autre en juin. Lesoiseaux doivent être prêts pour lerepeuplement à partir de l’été etjusqu’à Noël. Les perdreaux sontainsi commercialisés à partir de14 semaines et les faisans à partirde 22 semaines. «Nous sommesattachés à proposer des animauxde qualité», précise Isabelle. Lesfaisans sont issus de plusieurssouches ou races pour offrir unmeilleur choix aux clients entrele faisan commun, croisé ou obs-cur. «Nous adaptons notre pro-duction à la demande de la clien-tèle», affirment-ils. Pour lesperdreaux, ils ne travaillentqu’avec des oiseaux certifiés

pure race, conseillés par la fédé-ration départementale des chas-seurs. Des analyses sont réaliséespour obtenir un certificat d’au-thenticité. Les prix que ce soitpour les perdreaux comme pourles faisans sont fixés par les éle-veurs. «Nous pratiquons un prixunitaire à la pièce de gibier,quels que soient son poids, sataille,...», explique le couple.«C’est une bonne diversificationtrès différente d’une agriculturetraditionnelle avec un bon côtérelationnel que ce soit avec leséleveurs fournisseurs ou lesclients. Nous maîtrisons notreproduit jusqu’à sa commerciali-sation. C’est un vrai plus quinous permet de conforter notreexploitation et qui a permis aussià Isabelle de trouver sa place surla ferme», expliquent-ils, réelle-ment satisfaits de s’être lancésdans cette production atypique.«Aujourd’hui nous avons atteintun rythme de croisière et une cer-taine liberté d’entreprendre trèsplaisante, il faut l’avouer !»,concluent-ils.

Eva DZ

Alain et Isabelle Batut commercialisent chaque année4 500 perdreaux... ...et 7 000 faisans.

Lecture

Partage de savoirs entre éleveurs,vétérinaires et chercheurs

L’ouvrage Elevage et partagedes savoirs Larzac - Millau -grands Causses met en avant lepartenariat entre les éleveurs,les vétérinaires et les cher-cheurs. Ce livre est consacré àl’association vétérinaires éle-veurs du Millavois (AVEM)qui, depuis plus de 30 ans, meten place une approche globalede la santé des troupeaux baséesur la prévention et la forma-tion mutuelle.

L’AVEM, association vétéri-naires éleveurs du Millavois estnée de la volonté commune deséleveurs et des vétérinaires detravailler ensemble. André Robi-

net, qui a longtemps travaillé àl’administration territoriale et audéveloppement local à Millauconsacre un ouvrage à l’histoirede cette association mais aussi àces actions d’aujourd’hui.Elevage et partage des savoirs

Larzac - Millau - grands Caussesdans la collection graveurs demémoire aux éditions L’Harmat-tan, racontent les défis qu’ontrelevés dans les années1970/1980, un groupe de paysansdu Larzac et quelques vétéri-naires et techniciens agricoles.«Tous sentaient que pour pro-gresser dans leur métier, ilsavaient besoin d’armes immaté-rielles», explique André Robinet,

citant ainsi les connaissanceszootechniques et l’évaluationrégulière des données sanitairesdes troupeaux. Etudiants et pro-fesseurs cherchaient de leur côtéà s’insérer dans la réalité profes-sionnelle et économique des éle-vages.L’AVEM est née de la rencon-

tre entre éleveurs, vétérinaires etchercheurs, qui cherchaient àrenouveler l’esprit mutualiste.Ensemble ils se sont formés surla prévention des risques sani-taires et ont mis en place unevéritable solidarité en cas de dif-ficulté. Au-delà des enjeux tech-niques, c’est une aventurehumaine aussi vivante que dis-

crète selon l’auteur. Ce livre esten effet le récit de cette expé-rience qui allie histoire, portraitset questions techniques.L’AVEM s’est en effet interrogéesur l’alimentation, les conditionsd’élevage, l’économie, le lien sol- troupeau,... Elle y travailleencore aujourd’hui au quotidienavec les éleveurs, les vétérinaireset les chercheurs.

Elevage et partage dessavoirs d’André Robinet - col-lection graveur de mémoireaux éditions L’Harmattan - 274pages - 24 euros, disponible enlibrairie ou sur commande surle site http://www.editions-har-mattan.fr

Un partenariat historiqueentre éleveurs, vétérinaireset chercheurs.

Page 13: L’agriculture en folie

1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 13

Actualitéde la semaine

Depuis une dizaine d’années,le SPACE se maintient à unhaut niveau d’offre tant enquantité qu’en qualité. Il estdevenu l’un des salons mon-diaux de référence pour lesprofessionnels des productionsanimales. Il se déroulera du 13au 16 septembre au Parc-Expode Rennes.

La 25ème édition du SPACEs’annonce de haut niveau. Lesexposants seront une nouvellefois bien présents, leur nombredépassant largement le millier,retrouvant ainsi le niveau recordde 2009. L’équipement pour lesexploitations laitières est undomaine largement représenténotamment autour du matériel detraite, des tubulaires, desmachines de récolte et de distri-bution des fourrages,... Parmi lesentreprises présentes, un grandnombre vient de l’étranger ousont toutes nouvelles, prouvant lacapacité du SPACE à attirer denouveaux annonceurs.

Agricultureécologiquement intensiveMême constat du côté de la fré-

quentation. Le salon flirte surune bonne vague puisque la satis-faction des visiteurs en 2010 adépassé les 7,3 sur 10 enmoyenne ! Le SPACE est ainsiconsidéré comme un salon de

grande qualité par 97% des visi-teurs français et 99% des visi-teurs étrangers.Toujours dans la perspective de

nouer de nouveaux contacts, leSPACE propose un programmedes plus riches. Concours et pré-sentations animales, visitesd’élevages, conférences, innova-tions,... sont ainsi proposés. Anoter en particulier, la plateforme recherche et développe-ment qui présentera l’intérêt duconcept d’agriculture écologi-quement intensive et un nouveauservice de rencontres express enfaveur de l’emploi dans lesfilières animales.

Festival CharolaisPlus de 800 bovins seront pré-

sentés au SPACE, devenu unsalon de référence mondial enterme de génétique bovine.Concours, présentations de des-cendances et ventes aux enchèresvont se succéder sur le grandring.Cette année, la race charolaise

sera à l'honneur autour d’un Fes-tival de la génétique mardi 13septembre, de 15h à 18h30. Les présentations animales se

poursuivront pendant les 4 joursdans le hall 1. Ainsi un concoursPrim’Holstein Atlantique sedéroulera mercredi 14 septembredans l’après-midi et les prix dechampionnat le jeudi 15 septem-bre ainsi qu’une vente aux

enchères à 17h15.Le salon génétique normand

aura lieu mardi 13 septembre. Laprésentation de la race Montbé-liarde se déroulera mercredi 14septembre.Un Festival des races bovins

viande est proposé vendredi 16septembre autour de concoursinter-régionaux Limousin, Blondd’Aquitaine, Salers, Rouge desPrés. Tous les animaux primésdéfileront à 15h.

Des rendez-vous ovinsDe même dix races ovines et

caprines sont engagées. Au hall 1bis, des brebis et béliers de races

différentes seront exposés. Lapremière journée est consacréeau concours Ile de France. Lesjours suivants présenteront denombreux aspects techniques oud'actualité comme le logiciel degestion et d'identification élec-tronique, la traçabilité indivi-duelle, GBPO, le programmeReconquête ovine. Les éleveurspourront trouver des élements deréponse sur l’alimentation destroupeaux cet hiver suite aumanque de fourrage, la limite del'impact du coût des aliments, lagénétique, les travaux sur lagénomique, les ovinpiades,...Les organisateurs veulent faire

de ce temps fort sur la production

et l'actualité ovine, un rendez-vous incontournable des profes-sionnels ovins, des enseignants etétudiants et des futurs éleveurs.

Des conférencesParmi les rendez-vous, plu-

sieurs conférences peuvent êtreretenues : les rencontres de l’IFIPautour de l’actualité technique etéconomique de la filière porcinemardi 13 septembre ou mercredi14 septembre ou jeudi 15 sep-tembre ou vendredi 16 septembreà 9h15, la sélection génomique,situation et perspectives au planfrançais, européen et internatio-nal avec l’Institut de l’Elevagemardi 13 septembre à 14h, lesréseaux sociaux peuvent-ils êtreun outil efficace pour communi-quer vers les agriculteurs mer-credi 14 septembre à 10h, l’éle-vage avicole une filière endéveloppement mercredi 14 sep-tembre à 15h, veaux de boucheriedes références pour avancer, mer-credi 14 septembre à 14h, uneproduction laitière française enturbulences avec l’Insitut del’Elevage, jeudi 15 septembre à10h, PAC 2013 - contractualisa-tion - conjoncture fluctuante :quelle stratégie pour mon exploi-tation ? avec CER France jeudi15 septembre à 14h30 et maîtrisedes consommations énergétiquesen élevages bovins vendredi 16septembre à 10h.

Plus d’exposants, plus d’ani-maux, plus de conférences,plus de visites d’élevages et decentres techniques, plus d’ex-posants étrangers, le Sommetde l’Elevage n’a pas lésiné surla préparation de sa 20ème édi-tion !

Que de chemin parcourudepuis la première édition en1992. Le Sommet de l’Elevages’est mis en place en mêmetemps que les quotas laitiers. Il sevoulait force de propositionspour valoriser les races à viandedu Massif Central. Aujourd’hui,les organisateurs ont réussi leurpari puisque ce salon, de dimen-sion internationale, permet auxéleveurs, exposants et visiteurs,de s’informer, d’échanger sur lesévolutions du monde agricole. Le Sommet de l’Elevage est

aussi reconnu pour rassembler letop de la génétique animale fran-çaise, il propose une offre com-plète pour toutes les filières del’élevage, tous les principauxacteurs français ou étrangers dusecteur.Alors qu’il recevait 300 ani-

maux, 132 exposants et 12 000visiteurs à ses débuts, le Saloninstallé autour de la grande halled’Auvergne, accueille aujour-d’hui 2000 animaux, 1250 expo-sants et 75 000 visiteurs ! Cetteannée, plus de 2000 m² de sur-

faces couvertes d’exposition sup-plémentaires ont été aménagéesagrandissant notamment les hallsbovins viande et lait et ovins.L’espace dédié aux énergies seralui aussi plus spacieux pouraccueillir notamment le domainede la méthanisation.

Concours nationallimousinAprès le Charolais en 2010, la

race limousine sera à l’honneurcette année. Elle a été la premièrerace à organiser son concoursnational au Sommet de l’Elevageen 2004. Plus de 450 animauxseront présentés pendant les troisjours de concours. Et une venteaux enchères clôturera l’événe-ment jeudi 6 octobre à 19h30.France Limousin Sélectionaffiche une nouveauté pour cerendez-vous : un prix de sectionest créé. Un prix inter-régionalpermettra de récompenser lesmeilleurs lots issus des régionsfrançaises.Le concours national limousin

se déroulera les mercredi 5, jeudi6 et vendredi 7 octobre.

L’EurobruneTous les deux ans, le Sommet

de l’Elevage accueille leconcours européen de la racebrune. L’Allemagne, l’Autriche,l’Italie, la Suisse et bien sûr la

France y participent. Cet événe-ment est devenu majeur pour larace qui connaît par ailleurs unbeau développement dans larégion. Au total 20 génisses et 50vaches laitières seront exposéesissues de toutes les régions deFrance. Le concours ainsi que lavente aux enchères Optibrune(environ 10 génisses) se déroule-ront vendredi 7 octobre à partirde 9h30.

Concours inter-régionalMontbéliardComme en 2009, la race Mont-

béliarde organise un concoursinter-régional proposé par la

fédération montbéliarde du Mas-sif Central. Ce rendez-vous estouvert aux autres grandes régionsFranche-Comté, Bourgogne etRhône-Alpes. Au Sommet, 144des meilleurs spécimens démon-treront toutes les qualités de ladeuxième race laitière en France,jeudi 4 octobre de 12h à 18h30.Seront également en concours

au Sommet, les races Charolaise,Blonde d’Aquitaine, Salers, Gas-conne, Aubrac, Prim’Holstein,Simmental, Normande,...

Des conférencesLe Sommet de l’Elevage est

également réputé pour ses confé-rences qui jalonnent les trois

journées. A retenir d’ores etdéjà : mercredi 5 octobre à 15hpar l’Institut de l’Elevage et lesChambres d’agriculture du Mas-sif Central : efficacité écono-mique des élevages bovins allai-tants du Massif Central, à 14h parl’association des producteurs delait montagne (COPAMAC -SIDAM) : une marque montagneportée par les producteurs de lait,jeudi 6 octobre à 9h30 parl’INRA : la génomique bovine, à14h par le CNIEL : la productionlaitière en montagne et vendredi7 octobre à 10h par l’Institut del’Elevage : Où va le bœuf ? Pano-rama des circuits de commercia-lisation des viandes bovines fran-çaises et importées, à 14h parl’Institut de l’Elevage et l’INRA :prairies permanentes, de nou-velles références pour valoriserleur diversité. Sans oublier le tra-ditionnel colloque d’Interbev surl’impact de l’augmentation et dela volatilité des coûts des ma-tières premières sur les activitésde naissage et d’engraissement.Pour ses 20 ans, le Sommet de

l’Elevage, reconnu pour saconvivialité, invite ses exposants,éleveurs, visiteurs et l’ensemblede ses partenaires à sa soiréeanniversaire mercredi 5 octobre.Un film historique précèdera unbuffet animé de musique et debonne humeur !

Eva DZ

SPACE du 13 au 16 septembre à Rennes

Une 25ème édition tout en innovations

Sommet de l’Elevage du 5 au 7 octobre

Les 20 ans du Sommet

Le concours Eurobrune a lieu tous les deux ans au Sommetde l’élevage (ici en 2009).

Chaque année, le nombre de visiteurs au SPACE est enaugmentation.

Page 14: L’agriculture en folie

14 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1er SEPTEMBRE 2011

Actualitéformation

Les jeunes pourront entrer enapprentissage avant l’âge de 15ans, selon la loi sur le dévelop-pement de l’alternance publiéele 29 juillet au JO. Il pourra êtrepratiqué pour les activités sai-sonnières.

La loi sur «le développementde l’alternance et la sécurisationdes parcours professionnels» enentreprise, publiée le 29 juillet auJO, abaisse l’âge des jeunesentrant en apprentissage.Jusqu’à présent, la loi imposait

d’avoir au moins 15 ans pourentrer en apprentissage et d’avoirfini les études au collège. Désor-mais, «les jeunes âgés d’aumoins quinze ans au cours del’année civile» peuvent s’yengouffrer, toujours à conditiond’avoir terminé leur collège. Letexte répond aux vœux du gou-

vernement qui vise les 800 000alternants d’ici à 2015, contre600 000 aujourd’hui.

Travail temporaire etactivités saisonnièresLa loi du 28 juillet 2011 ouvre

par ailleurs l’apprentissage autravail temporaire et aux activitéssaisonnières, avec la possibilitépour deux employeurs de se par-tager un apprenti pour des activi-tés saisonnières. Elle crée un por-tail internet gratuit pourrapprocher offre et demande,ainsi qu’une carte d’«étudiantdes métiers» apportant aux alter-nants les mêmes avantagesqu’aux étudiants.Dans un passage consacré à

l’encadrement des stages, le textereprend une disposition surlaquelle syndicats et patronat

s’étaient mis d’accord début juindans le cadre des négociationssur l’emploi des jeunes et la«moralisation» des stages : ins-taurer un délai de carence entrel’accueil de deux stagiaires surun même poste pour éviter lerecrutement de stagiaires sur unvrai poste de travail. Le texte pré-cise d’ailleurs que les stages,intégrés à un cursus pédago-gique, ne peuvent avoir pourobjet l’exécution d’une tâcherégulière correspondant à unposte de travail permanent del’entreprise.Une des principales disposi-

tions du texte initial a été votéedans le projet de loi de financesrectificative : l’obligation, pourles entreprises de plus de 250salariés, de porter de 3 à 4% lequota des «alternants».

Enseignement agricole

Alternance : l’apprentissagepossible avant 15 ans

Deux nouvelles spécialités dubaccalauréat professionnel ontété créées par deux arrêtés du 19juillet, parus au JO du 5 août.L’une s’intitule «conduite et ges-tion d’une entreprise du secteurcanin et félin» et relève du champprofessionnel productions ani-males. L’autre concerne la forêtet relève du champ professionnel«nature jardin paysage forêt».Ces spécialités sont préparéesdans les établissements relevantdu ministère de l’Agriculture oude l’Education nationale.Leur cycle d’étude est de trois

ans. Pour le bac «conduite et ges-tion d’une entreprise du secteurcanin et félin», l’accès à la classede première professionnelle estouvert en priorité aux candidatsissus de la seconde profession-nelle «productions animales»ainsi qu’aux titulaires d’undiplôme ou titre en cohérence

avec la spécialité. Pour le bac«forêt», une partie de la forma-tion est imposée en milieu pro-fessionnel pour les élèves rele-vant de la formation initialescolaire soit 6 semaines (donttrois prises sur la scolarité) aucours de la première année ducursus et de 14 à 16 semaines(dont 12 prises sur la scolarité) aucours du cycle terminal. La pre-mière session de ces baccalau-réats aura lieu en 2013.Par ailleurs, un brevet d’études

professionnel agricole (BEPA)«cavalier soigneur», option «acti-vités hippiques», relevant duchamp professionnel productionsanimales, a été créé par arrêté du7 juillet paru au JO du 8 août. Cediplôme, accessible à compter dela session d’examen 2013, estrattaché à la spécialité «conduiteet gestion de l’entreprise hip-pique» du bac professionnel.

NouveautésDeux bac pro etun BEPA en 2013

ADPSA

Les BTS ACSE sont bien rentrés !

Les élèves de BTS ACSE ins-crits à l’ADPSA ont effectuéleur rentrée. Ils sont 10 enapprentissage en deuxièmeannée, 16 en première année etpour l’instant 4 en un an enformation continue.

Avec des taux de réussite frô-lant l’excellence (90% en 2011 et100% les années précédentes), leBTS ACSE par apprentissage ouen un an à l’ADPSA est bienreconnu auprès des jeunes et deleur famille. La nouvelle promo-tion vient de faire sa rentrée. Lesdix apprentis arrivés en août2010 entament leur deuxièmeannée. Et seize nouvelles têtesont démarré leur première annéede BTS.

Encore des places en BTSACSE en un anQuant à la formation en un an,

ils sont pour l’instant quatre.

L’ADPSA est à la recherche denouveaux candidats pour ce BTSACSE en un an.

«Nous avons rempli nos objec-tifs d’effectifs quant au BTS parapprentissage. Les maîtres d’ap-prentissage répondent bien pré-sents pour assurer la formationde ces jeunes», explique Cathe-rine Labarbarie, formatrice àl’ADPSA, responsable des BTSACSE.

Toutes les productions tradi-tionnelles sont représentées dansles choix des étudiants qui onttrouvé par eux-mêmes leur maî-tre d’apprentissage. Le profil des16 apprentis de première annéeest classique, tous sortent soitd’un Bac pro CGEA soit d’unBac STAV. Ils viennent des qua-tre coins de l’Aveyron depuis leslycées de La Roque, FrançoisMarty à Monteils, Beauregard àVillefranche, La Cazotte à St

Affrique ou encore Rignac.«Quasiment tous ont dans l’idéede s’installer ou de travaillercomme salarié sur une exploita-tion», avance Catherine Labarba-rie.

Tous des passionnés«Même si tous ne sont pas

issus du milieu agricole, c’est lecas pour la moitié d’entre eux,tous sont passionnés par la pro-duction agricole. Seule une étu-diante souhaite s’orienter vers lepara-agricole», commente-t-elle. Sur les 16 apprentis, deuxsont des filles, c’est le cas aussipour les étudiants en deuxièmeannée.

Le BTS ACSE sur deux ans parapprentissage propose une tren-taine de semaines de pratique surune exploitation par an. Cetteformation est essentiellementbasée sur les techniques compta-bles et la gestion. Les cours axés

sur la gestion, l’enseignementgénéral, la politique agricole, ledéveloppement local,... doiventpermettre aux étudiants d’avoirune approche globale de l’exploi-tation et de sa gestion. «L’objec-tif est que les élèves soient aptesen sortant de leur BTS, àconduire une exploitation»,assure Catherine Labarbarie.

De plus, le BTS ACSE parapprentissage permet aux jeunesd’acquérir une expérience pra-tique certaine. «Cette formationleur apporte une qualificationprofessionnelle, elle facilite l’in-sertion professionnelle». Enfin,l’apprenti a un statut de salariéavec un contrat de travail de deuxans qui lui apporte une rémunéra-tion tous les mois par l’entreprisequi l’emploie, en fonction de sonâge. De son côté le maître d’ap-prentissage bénéficie d’aides à laformation pour accueillir un ouune apprenti(e) sur son exploita-

tion. «Les étudiants qui choisis-sent cette voie sont des passion-nés d’agriculture, qui adorentêtre sur le terrain. Mais leurrythme de travail en alternanceavec les cours, est élevé, leurmotivation est donc décuplée !»,avance Catherine Labarbarie.

Les quatre étudiants de BTSACSE en un an sont tous enreconversion professionnelle.Tous ont déjà exercé une activitésalariée auparavant, pas forcé-ment dans le milieu agricole.Certains souhaitent s’installerquand d’autres projettent de tra-vailler dans le para-agricole.

Pour assurer ce BTS ACSE,l’ADPSA travaille en partenariatavec le lycée La Roque, FrançoisMarty formation continue et lepôle de fomation de Bernussou.

Eva DZ

Les étudiants de BTS ACSE par apprentissage première année et les BTSACSE en un an.

Les étudiants de BTS ACSE par apprentissage deuxième année et les BTSACSE en un an.

Page 15: L’agriculture en folie

1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 15

CotationsVie pratique

� La lune modifiera sa course à partir du lundi 5septembre pour devenir montante.� Les 4 et 5, honneur aux feuilles, mais sans jardinerle matin du 5 (noeud lunaire ascendant) . Le dimancheen lune descendante, éclaircissez vos derniers semisde salades et installez des salades en plants. Com-mencez à faire blanchir quelques chicorées, célerisà côtes ou cardons. Lundi après midi, faites dessemis de laitues d'hiver traditionnelles comme «Rou-gette de Montpellier» ou améliorées comme «Ver-pia». Semez également des laitues à couper, deschoux de Chine, des épinards et de la mâche à petitesgraines cette fois, plus résistante au froid. Dans lesparcelles libérées, semez des engrais verts en associantune céréale à une légumineuse: seigle et vesce parexemple.� Du 6 au 8 à 12h38, place aux fruits et aux légumesfruits: c'est le temps des cueillettes de prunes, depommes, de poires ou encore de fraises et framboisesremontantes. Au potager, récoltez les haricots àgrains: écossez ces derniers et mettez les grains aucongélateur pendant quelques jours pour les protégerde la bruche qui détruit les récoltes.� Le 8 à partir de 12h38, vous n'aurez que l'aprèsmidi pour vous consacrer aux légumes racines: éclair-cir les carottes, les navets, les betteraves. Semer

encore des carottes mais à racines courtes, des oignonsen pépinière à repiquer à la saison prochaine, desradis et en particulier des radis «rosés de Pâques»(photo).� Enfin du 9 au 11 en période fleurs, c'est le momentde greffer des rosiers sur églantier ou sur un rosierdéjà en place dans votre jardin , en pratiquant unegreffe en écusson. Vous aurez remarqué que les an-nuelles sèchent en fin d'été et les graines sont alorsdispersées sur lesol. Pour certaines,les plus rustiques,la germination dé-marre aussitôt. Re-produisez ce mé-canisme naturel ensemant ces an-nuelles en placedès maintenant :muflier, coqueli-cot, Nigelle de Da-mas, bleuet, piedd'alouette, godetiaou encore pavot deCalifornie.

Patrick Péres

Jardin familial

Le dessin de Z’lex... «Les Aveyronnais sont allés payer la soupe aux Audois pourles remercier suite à l'opération paille»

Baraqueville : marché aux petits veaux du 29/08/2011Amenés : 55 Supérieurs Moyens Inférieurs Tendance

Frisons mâles 90 à 120 60 à 90 40 à 60 Légère baisse

Croisés mâles 370 à 440 270 à 360 140 à 270 Stable

Croisés femelles 300 à 370 210 à 290 80 à 200 StableMontbéliards 200 à 250 150 à 190 80 à 140 Stable

Marché calme. Tendance à la baisse pour les Prim’Holstein baissent, cours reconduitspour les autres.

FOIRE DE VILLENEUVE DU 29/08/2011Veaux : présents 207 - vendus 204 - cotés 204 - Prochaine foire : lundi 5 septembre

Catégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen. €/kg €/kg €/kg kg € Veaux légers de moins de 320 kgs 2 2,29 2,77 2,53 312 789,36 Veaux moyens de 320 à 389 kgs 58 2,06 3,51 2,62 364,67 955,44 Veaux lourds de plus de 390 kg 144 1,91 3,32 2,56 455,38 1165,77 Total 204 1,91 3,51 2,58 428,19 1104,73

FOIRE DE BARAQUEVILLE DU 31/08/2011Veaux : présents 93 - vendus 89 - cotés 89 - Prochaine foire : mercredi 14 septembre

Catégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen. €/kg €/kg €/kg kg € Veaux légers de moins de 320 kgs 3 1,91 2,82 2,44 301,67 736,07 Veaux moyens de 320 à 389 kgs 20 2,13 3,28 2,69 367,25 987,90 Veaux lourds de plus de 390 kg 66 2,13 3,20 2,63 449,71 1182,74 Total 89 1,91 3,28 2,64 426,19 1125,14

Le temps des mirabellesTarte aux mirabelles etau chèvre1 pâte brisée150 g de chèvre frais150 g de brousse10/12 mirabelles1 cuil à soupe de miel2 cuil à soupe d’huile d’olivesel et poivre du moulin

Préchauffez votre four à 175°(th 5/6).Passez les mirabelles sous

l’eau froide, essuyez-les dans untorchon propre. Coupez les mira-belles en 2 et enlevez les noyaux.Dans un saladier, écrasez le

fromage de chèvre et la brousse àla fourchette. Salez, poivrez,ajoutez le miel et 1 cuil à souped’huile d’olive. Mélangez le toutdélicatement. Abaissez la pâtebrisée dans le moule. Piquez lapâte à la fourchette. Disposez lamoitié des mirabelles sur la pâte.Recouvrez-les du mélange chè-vre/ brousse et disposez le restedes mirabelles dessus. Arrosezavec l’autre cuillère à souped’huile d’olive. Enfournez 40min. Dégustez frais avec unepetite salade.

Cailles aux mirabellesPour 4 personnes4 belles cailles20 g de beurre500 g de mirabelles10 cl de liqueur de pruneSel, poivre du moulin1 échalote longue1 branche de romarin

Pour le beurre manié30 g de farine30 g de beurre

Faire fondre le beurre dans unecocotte. Déposez les cailles,faites-les dorer de tous les côtéssans oublier de les retournerrégulièrement, ajoutez l’échaloteciselée. Salez et poivrez.Ajoutez les mirabelles dans la

cocotte. Verser la liqueur deprune et 100 ml d'eau. Portez àébullition, puis laissez mijoter àfeu doux pendant 15 minutes àcouvert.Préparez le beurre manié en

mélangeant le beurre froid avecla farine.Déposez les cailles et les mira-

belles dans un plat, réservez àl’entrée du four.Mélangez le beurre manié à la

sauce réduite dans la cocotte.Rectifiez l'assaisonnement.Filtrez la sauce, nappez-en les

cailles et servez le reste à partdans une saucière.

Mirabelles en sabayonPour 6 personnes :- 300 g de reines-claudes ou de

mirabelles de Lorraine- 30 g de beurre- 5 jaunes d'œufs- 120 g de sucre en poudre- 15 cl de vin blanc.

Lavez les mirabelles, laissez-les entières. Faites ensuite revenirles fruits au beurre, dans unepoêle. Saupoudrez-les de 1 cuil. àsoupe de sucre et laissez mijoterquelques minutes. Réservez.Fouettez les jaunes d’œufs

avec le sucre dans un saladierjusqu’à ce que le mélange blan-chisse. Placez alors le saladierau-dessus d’une casserole d’eaubouillante et, tout en fouettantavec un batteur électrique, incor-porez progressivement le vinblanc en filet. La préparation doitdoubler de volume et épaissir

jusqu’à former un ruban quandon soulève le fouet. Retirez dufeu.Préchauffez le four sur position

gril. Répartissez les fruits dansun grand plat à gratin ou sixpetits plats individuels. Recou-vrez-les de sabayon. Enfournezsur la grille haute et laissez grati-ner quelques minutes, porteentrouverte, jusqu’à ce que lesabayon prenne une belle couleurdorée. Servez aussitôt.

Liqueur de mirabelles1 kg de mirabelles250 g sucre semoule1 l d'alcool pour fruits 45 °

Laver, égoutter, couper endeux, laisser le noyau. Verserdans une bassine à confiture. Verser le sucre et l'alcool sur

les mirabelles et bien mélanger.Laisser macérer dans la bassine

pendant 4 jours. Couvrir d'un torchon propre.Au bout de quatre jours... Le

sucre a fondu, mélanger.Transvaser dans des bocaux,

boucher et laisser infuser pendantun mois minimum.Au bout d'un mois... Filtrer

avec un chinois ou une grandepassoire. Vous pouvez égalementfiltrer à travers un linge propre audessus d'un grand récipient.Verser dans des bouteilles, bien

boucher et ranger dans un endroitfrais.Attendre 2 mois avant de

consommer.

Mirabelles à l'eau de vie1 kg de mirabelles1 litre d'eau de vie1 bâton de cannelle250 g de sucre en morceauxPiquez chaque fruit de quel-

ques coups d'épingle.Mettez- les dans un bocal.Recouvrez d'eau de vie.Ajoutez un demi bâton de can-

nelle dans chaque bocal.Fermez et laissez macérer 1

mois.Au bout de ce temps, mettez le

sucre en morceaux.Pendant quelques jours secouez

et laissez reposer les bocaux quele sucre soit bien dilué.Fermez à nouveau et laissez

reposer 3 mois dans un endroitfrais à l'abri de la lumière avantde les déguster.

AlbiNouvelle foire concoursmardi 20 septembre

Lors de la foire aux veauxd’Albi du mardi 20 septembre,sur le foirail de Jarlard, l’asso-ciation du «Marché de Jarlard»,organise une foire concours aucours de laquelle des veaux ferontl’objet d’un jugement.Tous les éleveurs qui le souhai-

tent sont invités à participer à ceconcours. Pour cela, ils peuventamener leurs veaux à partir de 8 h 30. Le jugement sera fait àpartir de 10 h, jusqu’à 10 h 30. 8 veaux seront primés (4 mâles et4 femelles). Seuls les veaux pré-sents en box à partir de 10 h pour-ront être jugés (les retardataires

ne pourront pas participer !).Les négociations commerciales

auront ensuite lieu à partir de 10 h 30. Une plaque sera remiseaux éleveurs et aux négociantsacheteurs des animaux primés.Pour l’occasion, les éleveurs

ont aussi proposé aux conces-sionnaires voisins du secteur deJarlard et à tous les commerçantsd’approvisionnement et d’équi-pement dans le domaine agricolede venir s’exposer sur le mêmesite du foirail de Jarlard.Contacts : Didier Fonvieille au

06 85 81 80 11 ou Franck Bègesau 06 10 08 02 93

FOIRE D’ALBI DU 30/08/2011Veaux : présents 91 - vendus 87 - cotés 87 - Prochaine foire : mardi 6 septembre

Catégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen. €/kg €/kg €/kg kg € Veaux légers de moins de 320 kgs 0 0 0 0 0 0 Veaux moyens de 320 à 389 kgs 13 2,29 3,43 2,77 364,46 1009,55 Veaux lourds de plus de 390 kg 74 2,00 3,08 2,72 435,72 1185,16 Total 87 2,00 3,43 2,73 425,07 1160,44

Page 16: L’agriculture en folie

16 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1er SEPTEMBRE 2011

Les cotationsde la semaine

MARCHÉ DE REQUISTA - lundi 29 août 2011EFFECTIF TOTAL : 525 Cotations en €

(Cours pratiqués sur le marché et non dans les bergeries).Agneaux gris : léger mieux. Agnelets : cours en hausse. Brebis réformes :cours en hausse.

Porcelet départ ferme indexé à 25 kg ................................................ 1,87 (-0,02) Le kg supplémentaire .......................................................................... 0,67 Porcelet 8 kg (F/tête) ........................................................................ 32,00 (-0,31)

Cadran breton - base 56 % de TMP (taux de muscle des pièces) - départ ferme Cours du lundi ................ 1,274 (-0,012) Cours du jeudi ............1,275 (+0,001)

pORCS CHARCUTIERS

Cotation nationale : ........1,45 (-0,01)

Cotations régionales : - Bretagne (Rennes) : ....1,45 (-0,01) - Sud-Ouest (Toulouse) : ......... 1,45 (-0,01)

pORCELETS 8 kgs

pORCELETS 24 kgs

Cotations régionales Poids Prix/tête Animaux commercialisésGroupements Sud-Ouest 8 kg NC NC

Cotations régionales Poids Prix/kg Animaux commercialisésGroupement Sud Ouest (*) 24 kg NC NC

(*) Groupements de Midi Pyrénées - Aquitaine - Languedoc Roussillon - Limousin - Auvergne

COTATION DES PORCS Semaine n°34

VIANDE NETTE - Classe E (prix moyen des porcs classés à plus de 55 points deTMP) Grille communautaire - rendu abattoir

Bons R2, R36,20 (+0,10)

10 à 14 kgs4,30 - 4,50 - 4,40 (=)

Moyens O2, O35,50 (+0,10)

0,90 1,00 0,95 (+0,10)14 à 18 kgs

4,10 - 4,30 - 4,20 (=)

Autres5,20 (+0,10)

0,45 0,60 0,55 (+0,10)18 à 22 kgs

incotés

Sevrés5,50 (+0,10)

Vieilles et usées 0,30 0,40 0,35 (+0,10)22 à 25 kgs

incotés

9 h 209 h 4510 h 05

Agneaux €/kg carc.Brebis €/kg vif

Agnelets €/kg vif

O V I N S

Indications Agneaux : bonne vente. brebis : vente facile. Agnelets : cours stables. *réajustement

48410531960

41210728619

APPORTS mARCHÉ AUX bESTIAUX DE LAISSAC - mardi 30 août 2011 Mardi Ce Mercuriales communiquées par la Commission de Cotation : 4 éleveurs, 4 négociants, -mairie - DDAFprécédent jour Heures Références nationales et communautaires pour les Gros Bovins (OFIVAL) 1283 1353 d’ouverture bOVINS 625 679 8 h pour la viande €/kg carcasse Extra : E Très bons : U Bons : R Assez bons : O Passables P 49 39 Races Génisses (doubl. et ters.) 3,50-3,90-3,65 (=) 3,15-3,35-3,25 (=) 2,80-2,90-2,85 (=) 533 589 à viande Vaches 3,35-3,70-3,55 (=) 3,05-3,30-3,20 (=) 2,80-2,90-2,85 (=) 1,95-2,35-2,25 (+0,05) Races vaches FFPN 2,60-2,70-2,65 (+0,05) 1,95-2,35-2,25 (+0,05) laitières vaches Montbéliardes 2,90-3,00-2,95 (=) 2,60-2,70-2,65 (+0,05) 1,95-2,35-2,25 (+0,05) 43 51 Taureaux d’âge (2 ans et plus) 2,55-2,55-2,55 (=) 2,35-2,45-2,40 (=) 2,25-2,35-2,30 (+0,05) 2,25-2,25-2,25 (+0,05)

544 547 8 h 45 mAIGRES - bROUTARDS Culard : E Très bons : U Bons : R Moyens : O €/kg sur pieds

CROISÉES 1ère année : Bourrudes légères (jusq. 280 kg) 1,95-2,10-2,00 (=) 1,55-1,65-1,60 (=) 213 267 Femelles Bourrudes lourdes (280 à 380 kg) 1,90-2,05-1,95 (=) 1,50-1,60-1,55 (=) 2ème année : bourettes LImOUSINES (1ère année : 250-320kg) 2,20-2,35-2,25 (=) 1,85-1,95-1,90 (=)

CROISÉS Broutards légers jusqu’à 320 kg 2,45-2,60-2,50 (=) 2,00-2,10-2,05 (=) (Ensemble broutards) Broutards - 320 kg et -400 kg 2,25-2,40-2,30 (=) 1,80-1,90-1,85 (=) 331 280 Broutards lourds -400-500kg 2,10-2,25-2,15 (=) 1,70-1,80-1,75 (=) (- de 16 mois) (- de 12 mois) LImOUSINS Mâles Légers (jusqu’à 350 kg) 2,55-2,70-2,60 (=) 1,95-2,10-2,05 (=) Lourds (de 350 à 400 kg) 2,40-2,55-2,45 (=) 1,85-1,95-1,90 (=) AUbRACS Légers (jusqu’à 350 kg) 2,20-2,35-2,25 (=) 1,70-1,80-1,75 (=) Lourds (de 350 à 400 kg) 2,00-2,25-2,05 (=) 1,55-1,65-1,60 (=) Supérieurs 390 470 440 (=) Bonne qualité 105 135 125 (-10) NOURRISSONS Croisés Mâles Moyens 240 330 290 (=) Mâles Moyenne qualité 100 120 110 (-10) 114 127 9 h 20 «repoupets» Races à Inférieurs 80 200 160 (=) Races Frisons Légers 40 90 70 (-10) €/Tête viande à lait Femelles Bonnes 300 420 360 (=) Mâles Bonne qualité 190 240 220 (-10) Moyennes 150 260 220 (=) Montbéliards Moyenne qualité 120 200 180 (-10)

Ces prix s’entendent vendus à la foire et non offerts à l’étableINDICATIONS : Viande : cours reconduits. - maigres - broutards : cours facilement reconduits.Nourrissons : la baisse s’accentue en races à lait ; cours facilement reconduits en races à viande.

* Réajustement

Consultation par minitel36.16 CODE bEVIFTél. 05 65 69 60 45

de 7 h 30 à 12 h

Légumes au kg :Ail 2,5 - aubergines 2,5/3 - bette-raves rouges crues 2 - blettes 2,8 -carottes 2/2,5 la botte - ciboulette/persil/estragon/basilic 0,80/1 labotte - céleri branche 2,8 - choux2 - courgettes 2/2,5 - courgettesrondes 2,5 - concombres 3/3,5 -cornichons 7,5 - échalottes 4,5 -haricots verts 5/6 - haricots plats 5- haricots coco rouges 4,5 - oignonsblanc, jaunes et rouges 2,8 - patisson2,5 - poireaux 2,5 - poivrons 3,8 -pommes de terre 1,5/2,5 - potimar-ron 2,5 - tomates 2/2,5 - tomatescerises 1,5/2 la barquette.

Fruits :Melon 2,5 pièce - poires 2 - prunesd’Agen 3 - rhubarbe 4.

Salade :Frisée 3,5 - Batavia 3 le kg ou 1pièce.

Oeufs :4 la douzaine.

Volailles mortes (kg) :Canard et canette 7,5/7,6 - lapin7,5/9 - pintade 8,1/8,5 - poulet 6,6/7.

Produits laitiers de vache :Cabécou 2,3/2,5 pièce - fourme11/19 - tome 11.

Produits laitiers de brebis :Pérail 2/2,8 pièce - tome 21 - tomette16.

Produits laitiers de chèvre :Cabécou 1/3,9 pièce - pavé 5,5/6pièce - tome 3/3,9 pièce.

Produits de l’apiculteur :Miel 9/9,5.

Source Bulletin d’Espalion

Marché d’EspalionVendredi 26 août

2011 (en €)

Indicateursnationaux céréaleset oléagineux

Semaine 34 du 22/08 au26/08/2011 (€/Tonne)

BléCotationsà Rouen

206 €(+4)

124 €

au30/06/2010

MaïsCotationsà Bordeaux

203 €(-25)

147 €

au30/06/2010

Tourteausoja

Cotations àLorientoct.301 €

3 de nov.307 €

Tourteaucolza

Cotations àLorientoct. 185 €

3 de nov.192 €

Commission de cotation des carcassesde gros bovins de Midi-PyrénéesSemaine 33 du 16/08 au 19/08/2011 (en €) (Entrée abattoir)

E 5,03 U 4,22 R + de 360 kg 3,72 GÉNISSES R de 330 à 360 kg 3,57 moyenne R : R de 300 à 330 kg 3,37 3,61 (+0,01) R - de 300 kg INC

U 4,20 R + de 360 kg 3,59 R de 330 à 360 kg 3,49 moyenne R : R de 300 à 330 kg 3,33 3,50 (-0,07) R - de 300 kg 3,17 VACHES O + de 330 kg 3,10 O de 300 à 330 kg 3,04 moyenne O : O de 270 à 300 kg 2,94 3,05 (+0,02) O de 240 à 270 kg 2,74 O - de 240 kg 2,67 p + de 280 kg 2,82 moyenne p : p - de 280 kg 2,41 2,65 (+0,02) FAbRICATION 2,02

TAUREAU U : 2,61 R : 2,56 O : 2,53

JEUNE bOVIN E : 4,57 U : 3,68 R : 3,43 O : INC

Cotations Sud-Ouest des bovins maigresdestinés à l’engraissement

Semaine 34 du 22/08 au 26/08/2011 (€/kg vif prix départ ferme)

Race CroisésSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 12-24 mois 6 à 12 mois 12-24 moisPoids 300 350 400 450 500 270 400E Prix inc 2,69 inc inc inc inc inc

U Prix 2,44 2,39 2,39 inc inc 2,00 inc

R Prix 2,13 2,16 2,16 inc inc 1,75 inc

Race Blonds d’AquitaineSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 12-24 mois 6-12 mois 6-12 moisPoids 250 300 350 450 250 300E Prix 3,56 3,16 2,85 inc 2,79 2,66

U Prix 2,84 2,61 2,51 inc 2,38 2,27

R Prix 2,00 2,00 inc inc 1,76 1,62

Marché bien orienté.

Race LimousinsSexe Mâles Femelles Age 6 à 12 mois 6 à 12 moisPoids 250 300 350 270E Prix 3,00 2,81 2,69 2,35

U Prix 2,86 2,71 2,59 2,23

R Prix 2,23 2,18 2,13 1,85

Race AubracSexe MâlesAge 6 à 12 moisPoids 300 350 400

U Prix 2,29 2,23 2,23

R Prix 2,06 2,09 2,09

Offre très limitée, demande soutenue.

Catégorie Apport Type Qualité Mini Maxi Moyen

9 h 30 329 Euros/kg T.Bon U2, U3 6,40 (+0,10)agneaux carcasse bon R2, R3 5,90 (+0,10) gris moyen O2, O3 5,60 (+0,10) U4, R4, O4 5,50 (+0,10) sevrés 0

10 h 30 85 Euros/kg 10 à 12 kg agnelets vif 12 à 14 kg 14 à 16 kg 4,90 5,10 5,00 (+0,20) 16 à 18 kg 4,40 4,60 4,50 (+0,20) 18 à 22 kg 3,90 4,10 4,00 (+0,20)

10 h 108 Euros/kg 1ère qual. 0,95 1,05 1,00 (+0,10) brebis vif 2ème qual. 0,70 0,80 0,75 (+0,05) réformes vieil./usées 0,40 0,50 0,45 (+0,05)

10 h 3 1ère qualité 90 (=) béliers vieux et usés 50 (=)

10 h 0 Euros/pièce 1ère qualité / chèvres vieilles et usées

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Page 17: L’agriculture en folie

1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 17

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L’AGE réunie en date du 31/05/11 adécidé le transfert de siège social à comp-ter du 01/05/11, ce qui rend nécessaire lapublication des mentions suivantes :- A compter du 01/05/11 le siège social estfixé à 46 rue Lapeyrade - 12200 VILLE-FRANCHE DE ROUERGUE.

La gérance.

EARL BEZESSociété Civile en liquidation au capital social variable

de 11 650,00⇔€

Siège de liquidation : Sermet12480 BROQUIES

R.C.S. RODEZ 434 158 036

CLOTURE DE LIQUIDATION

Aux termes d’un procès-verbal d’assem-blée générale extraordinaire en date du 23août 2011, la collectivité des associés,après avoir entendu la lecture du rapport deMonsieur Christian BEZES, liquidateur,demeurant à Sermet 12480 BROQUIES, aapprouvé les comptes de liquidation,donné quitus au liquidateur, l’a déchargéde son mandat et a prononcé la clôture desopérations de liquidation.Les comptes de liquidation seront dépo-sés au Greffe du Tribunal de Commerce deRODEZ.

Pour avis,Le Liquidateur

Demandes d’autorisationd’exploiter

Communes N° dossier Identité des Surface Propriétaires demandée

Auzits - C 1108234 BRUGEL Roger 22,32Lugan Compolibat C 1108236 COUZI Daniel - 49,30Rieupeyroux MARRE Marie-Christine - GARES Anna

Les dossiers de demandes d’autorisation d’exploiter, qui ont étéenregistrés à la Direction départementale des territoires le 26 août2011 sont les suivants :

Les demandes concurrentes doivent être déposées en DDT dans undélai de 3 mois à compter de la date d'enregistrement de la demandeinitiale (26/08/2011). Les références de la publicité ou du dossier ini-tial doivent être impérativement signalées dans le dossier concurrent.

Communiqué de la DDT

Abonnez-vous à LA VOLONTE PAYSANNE

Nom, prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Bulletin à retourner à La Volonté PaysanneCarrefour de l’Agriculture - 12026 RODEZ CEDEX 9

accompagné du règlement

GAEC DE LAURET Société Civile en liquidation au capital social variable

de 92 597,54 €Siège de liquidation : Lauret

12360 CAMARESR.C.S. RODEZ 380 398 982

CLOTURE DE LIQUIDATION

Aux termes d’une délibération en date du22 août 2011, la collectivité des associés,après avoir entendu la lecture du rapport deMonsieur Denis CROS, liquidateur,demeurant à Lauret 12360 CAMARES, aapprouvé les comptes de liquidation,donné quitus au liquidateur et l’a déchargéde son mandat et a prononcé la clôture desopérations de liquidation.

Les comptes de liquidation seront dépo-sés au Greffe du Tribunal de Commerce deRODEZ.

Pour avis,Le Liquidateur

NOMINATION DE GERANT

Société : Groupement Agricole d’Exploi-tation en Commun du SAMONTA ayantson siège social à Le Samonta 12150SEVERAC LE CHATEAU, agréé le22/03/1994 sous le numéro 12.94.00.22,immatriculé au registre du commerce etdes sociétés de RODEZ sous le numéro397 703 695.

Aux termes du procès-verbal de l’assem-blée générale ordinaire du 22/08/2011, lesassociés sur proposition de la gérancedécident de nommer en qualité de co-gérante du groupement à compter rétroac-tivement du 8 septembre 2010 :

Mademoiselle NESPOULOUS Emilie,Véronique, Claude, agricultrice, céliba-taire majeure, demeurant à SEVERAC LECHATEAU (12150), Le Samonta.

Pour avis,Me Christian REYNES

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légalespar Internet

adresse e.mail :

[email protected]

En brefLes prix agricoles en haussesur un an, mais les coûts deproduction aussiEn dépit d'un reflux sur les tout

derniers mois jusqu'à juillet, lesprix agricoles ont connu unehausse sensible depuis 12 mois.C'est ce que rapporte l’Insee danssa dernière synthèse concernant lemois de juillet. Mais cette hausse aégalement marqué les coûts de pro-duction. Ainsi, en élevage, lahausse des productions animalessur un an a été de 12,5 % tandis quecelle des aliments pour animaux areprésenté, à fin juillet, 24,8 %. Enproductions végétales (hors fruitset légumes), la hausse des prix à laproduction a été de 18,3 % sur unan mais celle de l'énergie a été de25,5 %, celle des engrais et amen-dements de 23,8 % tandis que lesprix des produits de protection descultures ont été stables (-0,7 %).Toujours sur un an, à fin juillet, lesprix des fruits sont en diminutionde 9,1 % et ceux des légumes fraisde 13,3 %.

Le nouveau DG de la MSAs'attellera notamment à lagestion des crises agricolesMichel Brault, le nouveau direc-

teur général de la caisse centrale dela MSA (CCMSA), qui prend sesfonctions jeudi 1er septembre, s'at-tellera notamment à la gestion descrises agricoles, comme celle de lasécheresse et des fruits et légumes,indique la caisse centrale dans uncommuniqué publié le 31 août. Ilest par ailleurs un connaisseur dufinancement du régime agricole,puisqu'il était directeur déléguéchargé de ce secteur à la Caissecentrale depuis 2008. Il a éténommé en mai en remplacementde François Gin, appelé à la direc-tion générale du groupe Agrica,groupe associant plusieurs caissesde retraite complémentaire desti-nées aux salariés du monde agri-cole, rappelle la CCMSA.

Page 18: L’agriculture en folie

18 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1er SEPTEMBRE 2011

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Page 19: L’agriculture en folie

1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 19

Les petites annoncesde La Volonté Paysanne

Carrefour de l’Agriculture12026 RODEZ Cedex 9Tél. 05 65 73 77 98 - Fax : 05 65 73 78 99e.mail : [email protected]

Société éditrice : Société Aveyronnaise de Diffusiondes Informations Agricoles et RuralesSociété anonyme au capital de 40 000 €

Durée : 50 ans à compter du 11 décembre 1998.

Siège : Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez cedex 9.

Président du Conseil d’Administration :Dominique Barrau

Directeur de la publication :Dominique Barrau

Principaux actionnaires : FDSEA de l’Avey-ron - Fédération de la Mutualité Agricole del’Aveyron - Caisse Régionale de Crédit Agri-cole Nord Midi-Pyrénées - Fédération desCoopératives agricoles de l’Aveyron - JA del’Aveyron.

Commission paritaire : 1013 I 84048N° ISSN : 0750 1 469

Directeur adjoint : Pierre Maurel - Respon-sable de la rédaction : Isabelle Sicard - Jour-nalistes : Eva Di Zappalorto - DidierBouville - Secrétaire de Rédaction : Pau-lette Gil - Abonnements, petites annonces etlégales : Valérie Abadie Roques - FrançoiseBros. Composition : Olivier Ferrand.

Publicité : PRINTAGRICarrefour de l’Agriculture12026 Rodez Cedex 9

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DERNIER DELAIPOUR LES PETITES ANNONCES

MERCREDI 10 HAU PLUS TARDACCOMPAGNÉES DU RÈGLEMENT

Page 20: L’agriculture en folie

Entre 1999 et 2010, l’espaceurbain n’a cessé de s’étendreavec surtout l’arrivée de nou-velles communes qui viennentse rattacher à des aggloméra-tions existantes. Surtout dansles zones littorales de l’Atlan-tique de la Méditerranée etdans les Alpes.

Entre 1999 et 2010, la surfacedu territoire urbain s’est accruede 19 % en France, passant de100 000 à 119 000 km2, selonl’Insee qui vient de publier uneétude sur le découpage des unitésurbaines en 2010. Parmi les36 570 communes de Francemétropolitaine, 72 227 étaienturbaines en 2010 et, sur lapériode, 1368 communes quiétaient rurales en 1999 sont deve-nus urbaines. Alors que seule-ment 100 communes urbaines de1999 sont devenues rurales en2010. Surtout note l’Insee «lerythme de croissance de l’espaceurbain entre les recensements de1999 et 2007 a été plus importantque lors des décennies précé-dentes, et se rapproche de ce quel’on avait connu dans les années1950-1960». Parmi les 1368communes qui sont passées del’espace rural à l’espace urbain,1137 le sont devenues par inté-gration à une agglomération. Desconstructions nouvelles aux fron-tières de ces communes ontentraîné le rattachement à uneunité urbaine déjà existante.Dans les années 1990, ce phéno-mène n’avait concerné que 520communes.

Densité en baisseLes autres communes au nom-

bre de 231 qui étaient rurales en1999 ont atteint le seuil de 2000habitants et sont donc devenuesurbaines. Entre 1990 et 1999, iln’y en avait que 150 qui avaientréalisé ce même mouvement.«Que ce soit par l’agrandisse-ment d’agglomérations exis-tantes ou par l’apparition denouvelles villes isolées, c’est lasuperficie des petites unitésurbaines (moins de 10 000 habi-tants) qui a le plus augmenté. Aelles seules, elles expliquent plusde la moitié de la croissance del’espace urbain, alors que seule-ment 16 % de la populationurbaine y vit» note l’Insee.Conclusion : «la croissance duterritoire urbain s’observe doncdans la partie la moins dense del’espace urbain» En effet, lesplus grandes unités urbaines,celles des très grandes agglomé-rations comprises entre 200 0000et 2 millions d’habitants sont plu-tôt denses : elles ne couvrent que

13 % du territoire et abritent untiers de sa population. D’unefaçon générale d’ailleurs, la den-sité des territoires urbains dimi-nue : elle était de 600 habitantsau km2 au début des années 60,elle n’est plus que de 400 habi-tants aujourd’hui. Un phénomènequi s’explique par l’étalementurbain, c'est-à-dire l’extensiondes surfaces urbanisées, souventsous forme d’un habitat pavillon-naire avec des jardins et qui sematérialise par la construction lelong des routes et l’apparition dezones de bâti continu entre com-munes voisines.

Le dynamisme desterritoires rurauxDu point de vue géographique,

le mouvement d’expansionurbaine est particulièrement fortsur les littoraux atlantique etméditerranéen ainsi que dans lesAlpes. Certains départementscomme les Côtes-d’Armor, leMorbihan, l’Ille-et-Vilaine, laLoire-Atlantique, la Vendée,mais aussi les Pyrénées orien-tales, l’Aude, le Gard, le Vau-cluse et même l’Ariège qui mani-festaient déjà dans les années 90une forte urbanisation ont depuisconfirmé leur dynamisme démo-graphique. Mais d’autres dépar-tements sont venus s’y ajoutercomme les Alpes-de-Haute-Pro-vence, la Savoie et la Haute-Savoie, le Tarn-et-Garonne, l’Ar-dèche et même la Corrèze. Tousces départements se caractérisentsoit par une forte croissance de lapopulation, soit par une propor-tion importante de résidencessecondaires, note l’Insee. Ceciétant, les zones rurales affichentun réel dynamisme. Entre 1999 et2007, la population rurale a pro-gressé de 9%, alors que celle dela population urbaine n’a été quede 4,6 % (contre 5,6 % pour laFrance entière). Et note l’Insee,«il y a plus d’arrivées que de

départs (solde migratoire) et dé-sormais plus de naissances quede décès (solde naturel), ce quin’était pas le cas durant ladécennie précédente». Ce dyna-misme démographique est égale-ment fort dans les petites unitésurbaines (moins de 10 000 habi-tants) et dans l’agglomérationparisienne. Ceci contraste avecles années 90 où les très grandesunités urbaines avaient un dyna-misme comparable aux petites etsupérieur à l’agglomération pari-sienne. Les territoires urbains etruraux sont des ensembles decommunes. La différence entreles deux repose sur un double cri-tère : la continuité du bâti et lenombre d’habitants. Est consi-déré comme urbain (ou unitéurbaine) un ensemble de com-munes sur lequel on trouve unezone de bâti continu, c'est-à-direun espace au sein duquel il n’y apas de coupure de plus de 200mètres entre deux constructionset dans lequel résident au moins2000 habitants.

L’exception parisienneAvec ses 10,3 millions d’habi-

tants répartis sur 412 communes,l’agglomération parisienne reste,et de loin, la plus importante desunités urbaines de France. Entre1999 et 2010, 30 nouvelles com-munes ont agrandi leur périmè-tre. La croissance démogra-phique y est plus importante à 5,8% contre 5,6 % pour la métro-pole. Très loin derrière viennentles unités urbaines de MarseilleAix-en-Provence et de Lyon,avec chacune plus de 1,5 milliond’habitants. Lille reste la qua-trième métropole avec un péri-mètre et une population stable, 1million d’habitants. Au total, laFrance compte 28 unités urbainesde plus 200 000 habitants, unclub qui s’est agrandi en 2010avec l’arrivée du Mans et deBayonne.

Face à la crise de revenu quidure depuis 2006 aggravée parla sécheresse cette année, leséleveurs bovins demandent unreport des annuités d’emprunten fin de tableau d’amortisse-ment pour faire face aux achatsde fourrages indispensablespour franchir le cap de l’hiver.

«Les éleveurs sont sur le pointde rupture». Pendant ladeuxième quinzaine d’août, laFédération nationale bovine(FNB) a fait le tour de France desgrands bassins de productionpour aller à la rencontre des éle-veurs qui ne voient pas l’issue dela crise bovine. L’occasion dedresser un état des lieux sur ladétérioration du revenu qui s’ag-grave depuis cinq ans et surlaquelle s’est greffée cette annéela sécheresse. «Les éleveurs sontasphyxiés avec des revenus lesplus bas de la profession. Lasécheresse accentue cettedétresse, avec parfois des pertesde fourrages qui atteignent70 %», déplore Pierre Chevalier,président de la FNB.Certes les pluies du mois de

juillet et août ont été les bienve-nues. Grâce à la repousse del’herbe, les éleveurs ont pu éviterde trop puiser dans les stockspendant l’été. La question qui estposée, ce sont surtout les stocksd’hiver qui n’ont pas été consti-tués au printemps. Selon la FNB,les éleveurs vont se trouverdevant des factures de 10, 15,20 000 euros qu’ils ne seront pasen mesure d’acquitter. D’où lapremière revendication de laFédération nationale bovine : lereport d’annuités en fin detableau d’amortissement. Cereport permettrait aux éleveurs decouvrir les dépenses liées auxachats de fourrage. Car le vraisouci «ce n’est pas tant de trou-ver de la paille, mais de lapayer». «Cela donnerait un bal-lon d’oxygène aux éleveurs pourlimiter les dépôts de bilan et la

décapitalisation des élevages»estime Pierre Chevalier.

50 centimes par kiloEt ce d’autant plus que les prix

à la production ne sont pas aurendez-vous. Même si laconjoncture donne aujourd’huides signes «qui vont dans le bonsens», surtout sur le jeune bovin àl’export. Pierre Chevalier estimeà 50 centimes, le retard à rattra-per pour faire face aux échéanceset «ramener les exploitations àl’équilibre économique». Surtoutsur les vaches de réforme allai-tantes qui ne suivent pas lesvaches de réforme laitières.«Cinquante centimes, cela nereprésente, in fine que 11 €/anpour le consommateur et 20 cen-times par semaine» si cettehausse était répercutée au détailpar les grandes surfaces, toujourstrès réticentes à faire un geste. C’est pourquoi, les éleveurs

comptent beaucoup sur l’exportpour redonner un peu de punchau marché. La FNB trouve lesopérateurs trop frileux, et aime-rait qu’ils se mobilisent davan-tage. Notamment le numéro unde la viande Bigard qui concentreson activité sur le marché natio-nal sans regarder au-delà desfrontières. Surtout à un momentoù des opportunités se confir-ment en Turquie et surtout sur lepourtour méditerranéen ainsiqu’en Russie et au Kazakhstan etque la pression des sud Améri-cains, Argentins et Uruguayensen particulier, est moins forte surles marchés internationaux. L’occasion aussi de rappeler à

l’aval que la contractualisationest l’une des voies pour assurer lasécurité de leurs approvisionne-ments, pour conquérir de nou-veaux marchés et pérenniserl’engraissement en France. D’oùl’accueil favorable de la FNB auplan de contractualisation deCoop de France, «même si le pro-jet n’est pas encore complète-ment finalisé».

20 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1er SEPTEMBRE 2011

ProfessionFrance

Revenu en berne, sécheresse…

Les éleveurs bovinsdans l’impasse

La réforme des cotations en coursAnnoncée depuis longtemps la réforme des cotations bovines

entrée abattoir devrait voir le jour d’ici la fin de l’année, selon laFédération nationale bovine. «Nous allons coter des animaux «cœurde gamme», correspondant à un bon segment de poids et d’âge pré-cis pour donner aux éleveurs des références plus fiables et plusreprésentatives» indique-t-on à la FNB. Et non du tout venant.En outre les dix bassins de cotations actuels seront ramenés à qua-

tre et les données fournies par les abatteurs seront mieux contrôléespar les pouvoirs publics. L’idée est bien entendu d’afficher des prixplus proches de la réalité et que les éleveurs s’y retrouvent mieux. Cequ’ils déplorent jusqu’à présent.

Une étude de l’Insee sur l’espace rural et urbain

L’étalement urbain s’accélère

Samedi Dimanche Lundi Mardi

16°/25°Fiabilité : 90%

15°/20°Fiabilité : 88%

10°/19°Fiabilité : 66%

10°/18°Fiabilité : 70%

La Volonté Paysanne a consulté pour vous la météo départementale gratuite dewww.pleinchamp.com

Bulletin pour l’Aveyron élaboré le jeudi 01/09/2011

La météo à 4 jours

Au delà de la météo départementale, la météo locale HautePrécision : 46 zones climatiques dans l’Aveyron, prévisionsà 10 jours, images radar, outils d’aide à la décision. Sur In-ternet, tapez http://www.pleinchamp.com