Inauguration de la Maison de la Région de Casablanca

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25 & 26 juin 2012

La Région Languedoc-Roussillon renforce ses liens avec le Maroc

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Disposer de représentations de la Région Languedoc-Roussillon à l’étranger est uneévidence pour notre institution. Le tissu économique du Languedoc-Roussillon a, en effet,besoin d’une ouverture à l’international. Cette ouverture est même l’une des conditionssine qua non de son développement. Il est donc indispensable pour notre économierégionale de s’exporter, de faire connaître au-delà de ses frontières ses compétences etses savoir-faire.

La Région a déjà ouvert des Maisons du Languedoc-Roussillon à Londres, Bruxelles, Shanghai et New York. Véritables ambassades de notre région, mais aussi vitrines de notre capacité à faire, ellesaccompagnent les entreprises dans leur déploiement à l’étranger. Elles sont l’outil idéal pour lesentrepreneurs qui souhaitent se développer à l’export et permettent notamment de mettre en avant lesproduits viticoles, alimentaires et agro-alimentaires de notre territoire. Rassemblés sous la marque Sudde France, ces produits sont largement diffusés au sein des Maisons et participent à l’essor économiquede notre région.

Résolument tourné vers les rives de la Méditerranée, le Languedoc-Roussillon a tout particulièrementsouhaité être présent au Maroc, et plus particulièrement à Casablanca, sa capitale économique, car unco-développement est nécessaire entre nos deux pays. Au delà du fait que la France demeure le principalpartenaire du Maroc, notre territoire accueille l’une des communautés marocaines les plus importantesde toutes les régions de France. Et à l’image du Maroc, le Languedoc-Roussillon relève des défisimportants concernant l’ouverture sur la Méditerranée, la ressource en eau, l’agriculture, la formationou bien encore les énergies durables.

Au travers de cette Maison de la Région Languedoc-Roussillon de Casablanca, nous engageons unenouvelle étape dans notre partenariat avec tout le Maroc. Avec beaucoup d’enthousiasme et deconviction.

Christian BOURQUINPrésident de la Région Languedoc-Roussillon

Sénateur

Sommaire

Des liens forts déjà établis entre le Languedoc-Roussillon et le Maroc

La Maison de Casablanca, une implantation stratégique et cohérente

Le Languedoc-Roussillon ouvert sur le monde

pages 4 à 6

pages 7 à 12

pages 13 à 15

Des liens forts déjà établis entre le Languedoc-Roussillonet le MarocAlors que Montpellier et sa région possèdent une tradition d’accueil millénaire, le Languedoc-Roussillona une vocation légitime en Méditerranée et notamment sur sa rive Sud. Depuis plusieurs années, la Région Languedoc-Roussillon s’est donnée pour ambition de devenir unacteur incontournable à cette échelle comme à l’international, convaincue qu’une telle dynamique estun facteur de développement pour l’ensemble de son territoire. C’est en ce sens qu’une mission économique au Maroc a été organisée en 2009 par la RégionLanguedoc-Roussillon. C’est dans cette logique que s’inscrit aujourd’hui l’ouverture de la Maison de la Région Languedoc-Roussillon de Casablanca.

Le Languedoc-Roussillon a toujours été une terre d'accueil pour les ressortissants marocains, la plupartd’entre eux arrivant en France par le port de Sète. La tradition d'échanges économiques (entreprisesdu BTP par exemple) et culturels (universitaires et recherche) explique également la présence de plusde 150 000 résidents marocains permanents en Languedoc-Roussillon. Il s’agit de la 3e communautéde France.

Le Maroc est avec l’Algérie l’un des deux partenaires majeursdu Languedoc-Roussillon en Afrique. Ce marché représente :

1,3 % des exportations de la région (15e rang), 69 % des importations de la zone Afrique, faisant du Marocle principal partenaire du Languedoc-Roussillon sur cesecteur et en Afrique, ainsi que le 5e fournisseur de la région.

En 2010, ce sont 4 700 exportateurs régionaux travaillant avecle Maroc qui ont été répertoriés par les services des douanes.Les dix premiers exportateurs régionaux génèrent à eux seuls 31 % des exportations tandis que 3 850 entreprises régionalesont exporté pour moins de 50 000 €.

Plus de 220 entreprises du Languedoc-Roussillon accompagnées vers le Maroc en six ans

La Région Languedoc-Roussillon a confié à la Société anonyme d’économie mixte (SAEM) Sud de FranceDéveloppement la mission d’accompagner les entreprises locales à l’export. A ce titre, Sud de FranceDéveloppement a organisé, sur les six dernières années, près de 40 actions de terrain vers le Maroc.Au total, plus de 220 entreprises du Languedoc-Roussillon ont ainsi été épaulées et suivies par Sud deFrance Développement sur le Maroc, sous différentes formes, collectives et individuelles (salons,missions, etc.).

Aujourd’hui, plusieurs cas de figure se présentent pour ces entreprises qui ont été accompagnées : certaines ont transformé l’essai localement et ont besoin d’une représentation sur place, d’autres sont toujours en phase de prospection, d’autres encore ont dû abandonner leur(s) projet(s) car elles n’arrivaient pas à le(s) concrétiser.

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Une importante communauté marocaine en Languedoc-Roussillon

Un partenariat économique privilégié

Des projets déjà engagés

L’ouverture de la Maison de la Région Languedoc-Roussillon à Casablanca était donc un cap important,attendu et réclamé par le tissu économique régional.

Des échanges maritimes et aériens bien amorcés pour pérenniser nos coopérations

La construction d’une liaison privilégiée entre Sète et Tanger

A 40 km à l'est du port de Tanger, un vaste complexe portuaire privé est en cours de réalisation,« Tanger Med », concernant à la fois les activités conteneurs, céréales, marchandises diverses,pétrolières et passagers. Nouvelle porte de la Méditerranée, le site est appelé à jouer un rôle stratégiquemajeur dans les échanges maritimes mondiaux.

La mise en service de ces différents terminaux peut constituer pour le port de Sète une réelleopportunité de développement. Cela a été démontré lors de la mission économique conduite en 2009par la Région Languedoc-Roussillon et de nombreux contacts ont été pris.

Avec Tanger Med, le port de Sète pourra se positionner comme un des ports d’Europe du Sud en mesured'offrir à sa clientèle les principales lignes maritimes internationales. A Sète, le récent terminal fruitier mis en service à proximité immédiate du terminal conteneurs offreau port un atout supplémentaire pour le développement progressif d'une vraie spécificité d'importationde produits réfrigérés, provenant aussi bien d'Amérique du Sud que d'Afrique et du bassinméditerranéen.

Le trafic passagers est également à l’origine des liens historiques entre le port de Sète et le Maroc.Répartis entre les ports de Nador et Tanger, les flux en entrées et sorties de Sète sont caractérisés parune importante saisonnalité. En 2009, ces échanges ont représenté plus de 220 000 passagers. LaRégion et l’Etablissement public régional (EPR) Port Sud de France ont lancé la construction d’unenouvelle gare maritime. Après plusieurs mois d’interruption de trafic au printemps dernier, les liaisonsont à nouveau repris, avec la compagnie italienne Grandi Navi Veloci qui assure également le fret.

L’offre d’Air Arabia développée sur Montpellier

Le 14 décembre 2011, Air Arabia Maroc a fêté à l’aéroport Montpellier-Méditerranée son 100 000e

passager. Initiée par la Région en février 2010, suite à la mission économique menée au Maroc en 2009,l’ouverture de la liaison vers Casablanca est venue appuyer la volonté régionale de renforcer lesdessertes des destinations marocaines et confirmer l’ouverture de l’aéroport à l’international.

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La mobilité des chercheurs et des étudiants soutenue au travers du programme Averroès, un autre levier pour le développement futur

Depuis son lancement en 2008, la Région soutient le programme européen Averroès (une déclinaisond’Erasmus mundus) qui vise à consolider les partenariats académiques et universitaires entre les deuxrives de la Méditerranée par la promotion de l’excellence universitaire et scientifique au sein des paysconcernés. La Région Languedoc-Roussillon est ainsi associée à l'université de Montpellier II, onzeétablissements du Languedoc-Roussillon et d’autres pays européens pour des échanges avec neufuniversités du Maroc, de Tunisie et d’Algérie.

Le programme Averroès a déjà permis à près de 300 étudiants du Maghreb de venir se former en Languedoc-Roussillon (niveau Licence, Master, Doctorat, Post-doctorat)pour revenir ensuite dans leur pays. A terme, ces jeunesconstituent un réseau pour le développement des activitéset des entreprises du Languedoc-Roussillon sur les marchésà l'exportation.

Ce programme a par ailleurs apporté depuis 2008 près de7 M€ de retombées économiques directes en Languedoc-Roussillon et permis de créer 6 emplois.

En quatre ans, la Région a financé Averroès à hauteur de750 000 € pour assurer la gestion opérationnelle du projet.

Un engagement avec l’Institut français pour favoriser les coopérations culturelles

Le 30 novembre 2011, Christian Bourquin, pour la Région Languedoc-Roussillon, et Xavier Darcos, pourl’Institut français, ont signé une convention de partenariat à Montpellier pour soutenir et développerles échanges artistiques internationaux. Au travers de cet engagement, la Région a souhaité marquersa volonté de développer une action culturelle dans le cadre de sa politique internationale pour favoriserune plus grande lisibilité à l’étranger de sa vitalité artistique.

Le partenariat noué a pris la forme d’un large appel à projet doté de 500 000 € et couvrant la période2012-2013. Objet : développer les échanges artistiques dans toutes les disciplines sur des zonesgéographiques jugées prioritaires. Ont été mises en avant les villes de Londres, New York et Casablanca,pour leur cohérence avec la politique internationale développée par la Région Languedoc-Roussillon vial’ouverture des maisons de la Région dans chacune d’entre elles.

Six projets ont été retenus pour Casablanca, portés par des structures basées en Languedoc-Roussillon :

une création chorégraphique, initiée par Montpellier Danse en lien avec la Fabrique culturelle desanciens abattoirs de Casablanca,

deux programmes de coopération destinés aux professionnels du livre de Casablanca, de Londreset de New York, impulsés par Languedoc-Roussillon Livre et lecture,

un autre programme portant sur le livre et la lecture, porté par l’association Le Marque-page quiest installée à Lagrasse (Aude) et ayant pour objectif de faire travailler ensemble des écrivains,traducteurs, artistes et critiques de Lagrasse, Casablanca et New York,

une création franco-marocaine d’arts de la rue, portée par la compagnie Cacahuète, basée à Sète,associée à la Cie Terminus de Casablanca,

un projet proposé par l’association montpelliéraine Uni’Sons visant à mettre en relation des artistesdu groupe de hip-hop marocain Casa Crew et des rappeurs du Languedoc-Roussillon.

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La Maison de Casablanca, une implantation stratégique etcohérenteAvec la Maison de Casablanca, la Région Languedoc-Roussillon entend :

assurer une présence permanente sur le terrain, fidéliser les acteurs économiques marocains, créer un contexte favorable pour les filières qui ont un fortpotentiel au Maroc, proposer un cadre opérationnel optimisé pour développer leséchanges économiques,améliorer la compréhension des ambitions et attentes despartenaires marocains,accroître la visibilité du Languedoc Roussillon, ses potentiels,ses positionnements stratégiques.

Implantée dans le quartier d’affaires Palmiers à Casablanca, à quelques mètres de la Confédérationgénérale des entreprises du Maroc (CGEM), la Maison de la Région Languedoc-Roussillon bénéficied’une superficie totale de 450 m2 de bureaux et de 150 m2 d’espace show room / événementiel enmezzanine.

Son large espace d’accueil ouvre ses vitrines sur le boulevard Mohamed Abdou et propose un premiercontact avec les savoir-faire régionaux (borne interactive, écrans vidéos, etc.).

La Maison de la Région se situe à proximité de nombreuses institutions françaises, marocaines etinternationales dont le Consulat de France, le Consulat des Etats-Unis, ceux d’Espagne, d’Italie et deBelgique, l’Institut français et le Centre culturel français, la Wilaya du Grand Casablanca, l’agenceurbaine de Casablanca, le Centre régional d’investissement, le Palais de justice, la Préfecture de Policedu Grand Casablanca, la gendarmerie royale et Maroc Télécom.

Trois personnes y sont employées à temps complet.

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UN PROGRAMME D’ACTIONS CIBLÉES SELON LES FILIÈRES CONCERNÉES ET UNE VEILLE PERMANENTESUR LE TERRAIN POUR DÉTECTER LA CONCRÉTISATION DES OPPORTUNITÉS

Soutien logistique : la Maison de Casablanca offre aux entreprises régionales un appui logistique et uneinfrastructure qui manquaient jusqu’alors, avec accès à un large panel de réseaux prestataires (mise enréseaux, conseils juridiques, hébergements, transports, etc.).

Mise à disposition gratuite de locaux et de matériel : lesentreprises du Languedoc-Roussillon qui le désirent peuvent utiliserles locaux de la Maison de la Région pour organiser une réunion, unrendez-vous d’affaires, une conférence de presse ou travailler surun dossier. 6 espaces de travail (soit 12 postes équipés) peuventégalement être occupés ponctuellement.

Hébergement professionnel : comme toutes les Maisons de la Région Languedoc-Roussillon, celle deCasablanca accueille gratuitement les responsables export ou Volontaires Internationaux en Entreprise(VIE) pour une durée de trois mois renouvelables, après signature d’une convention, et sous condition dedisponibilité des locaux.

Informations et mise en relation : la Maison s’engage à mettre à disposition des acteurs marocainsdemandeurs l’ensemble des informations relatives aux opportunités d’implantation en Languedoc-Roussillon et à assurer le lien avec l’agence régionale au service des investisseurs internationaux.

600 m2 en plein cœur de la ville

En s’installant à Casablanca, la Région Languedoc-Roussillon se donne pour ambition de construire uncadre et un environnement performants pour faciliter les projets et les échanges entre les acteurséconomiques et culturels du Maroc et du Languedoc-Roussillon.Dès l’automne 2011, la Région Languedoc-Roussillon s’est rapprochée de la Confédération générale desentreprises du Maroc (CGEM) et une convention de partenariat d’une durée de deux ans a étéofficiellement signée entre les deux institutions en avril dernier. Les deux partenaires s’engagent àmener un plan d’actions commun portant sur plusieurs axes et surtout différents secteurs.

Alors que la Région s'adresse à des filières économiques majeures qui représentent près de 8 000 entreprises et 200 000 salariés en Languedoc-Roussillon, elle entend mettre l’accent surplusieurs domaines d’excellence à Casablanca, domaines qui peuvent être prioritaires pour le Maroc.

Eau et environnement

Alors que des fleuves, des canaux, des lagunes et la Méditerranée façonnent le territoire du Languedoc-Roussillon, la Région est l’un des principaux acteurs de la gestion de l’eau, étant notamment propriétairede l’ensemble du réseau hydraulique régional qui équivaut à 100 km de canaux, plus de 5 000 km decanalisations et près d’une centaine de station de pompage.

Depuis 2004, la Région mène une politique déterminée,alliant gestion durable, concertée et intégrée de laressource en eau. Après avoir lancé le projet Aqua Domitia,qui vise à étendre le réseau d’eau brute sur 130 km, laRégion a mis en place en septembre 2011 un Service publicrégional de l’eau (SPRE) qui poursuit deux objectifsprincipaux :

assurer l’approvisionnement durable en eau descitoyens, de l’agriculture et des autres activitéséconomiques, développer une gestion concertée et économe desressources en eau.

Aujourd’hui, l’eau fait vivre 350 entreprises et près de 10 000 salariés en Languedoc-Roussillon.Structurés et organisés en filière, les différents acteurs se sont regroupés au sein d’un réseauprofessionnel, Swelia, qui est le premier groupement d’entreprises de la filière au niveau national parle nombre de ses adhérents (90 entreprises, 4 440 emplois et 700 000 millions d’euros de chiffred’affaires).

La Région Languedoc-Roussillon assure par ailleurs la gouvernance du Pôle de compétitivité Eau àvocation mondiale, avec les Régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Midi-Pyrénées. Le 7 juin dernier, lePôle Eau s’est doté d’un conseil de surveillance dont la présidence a été attribuée à Christian Bourquin.

Référence incontournable dans le secteur de l’eau, créé dès l’origine pour accompagner ledéveloppement économique du Languedoc-Roussillon, le groupe BRL intervient aujourd’hui dans laFrance entière et dans plus de 80 pays, à la demande des collectivités, de sociétés privées, des autoritéslocales et des grands bailleurs de fonds internationaux. Souhaitant améliorer sa représentation au seinde la gouvernance et participer plus activement à la stratégie du groupe, la Région a voulu que lesstatuts juridiques de BRL évoluent vers une Société d’économie mixte locale (SEML), tout en gardantles attributs d’une Société d’aménagement régional (SAR).

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Une activité multisectorielle

AU MAROC, le Languedoc-Roussillon a donc une large expertise à faire valoir et 35 entreprises y ont déjà été accompagnées. La croissance démographique et ledéveloppement industriel soutenu suscitent de véritables besoins pour le traitement etl’acheminement de l’eau, l’irrigation et les techniques d’économie d’eau, la gestion des

déchets et la production d’énergies renouvelables.

Agriculture et agro-industrie

La Région Languedoc-Roussillon s’est donnée pour priorité defavoriser le développement économique et la compétitivité dusecteur agricole tout en améliorant la gestion des espaces rural etlittoral. La marque Sud de France, qui regroupe aujourd’hui 2 000 adhérents et 7 500 produits,a notamment été créée dans cet objectif en 2006.

La vitalité de l’agriculture régionale, mais aussi le dynamisme de la filière bois, concourent à l’harmoniedes territoires ruraux. En parallèle, le soutien de la Région à l’économie littorale (pêche etconchyliculture) a pour ambition de préserver les milieux nécessaires à ces productions, le maintien deces activités et leur transformation.

Tous deux installés à Montpellier, deux sites témoignent du dynamisme de l’agriculture et de l’agro-industrie en Languedoc-Roussillon :

Agropolis International : reconnu comme un des principauxpôles de recherche au monde, il réunit des compétencesconcernant à la fois l’agronomie, l’agroalimentaire et la nutrition-santé. Il compte 2 300 chercheurs et enseignants, 500 en postedans une soixantaine de pays partenaires, 80 unités de rechercheinter-institutionnelles. La Région Languedoc-Roussillon s’estmobilisée avec succès pour que le consortium du GroupeConsultatif de la Recherche Agricole Internationale (CGIAR)installe son siège sur le site d’Agropolis. Il disposera de locaux propres en 2013.

L’unité expérimentale Pech Rouge : spécialisée dans la recherche pour la filière œnologique, elleregroupe 7 ingénieurs et 20 techniciens, implantée sur un domaine de 170 ha dont 40 ha de vignes,avec une trentaine de cépages différents, 4 000 m2 de halles expérimentales, un laboratoire decontrôle sur site. Pech Rouge accueille et assure chaque année les expérimentations pour les plusgrands domaines internationaux.

AU MAROC, Sud de France Développement a déjànoué, pour le compte de la Région Languedoc-Roussillon, des relations avec une dizaine departenaires marocains dont les Celliers de Meknes.Dans le cadre du Medfel, salon international d’affaires

des fruits et légumes de l’Euro-Méditerranée organisé àPerpignan, plus d’une vingtaine d’acteurs marocains ont par

ailleurs été accueiIlis en trois ans. En parallèle, le Maroc s’est dotéd’un « Plan vert » qui vise à valoriser le potentiel agricoleterritorial, au travers notamment de la création de six agropoles.

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Logistique

Le Languedoc-Roussillon compte trois ports maritimes (Sète, Port-La Nouvelle, Port-Vendres) et un port fluvial (Laudun l’Ardoise)ouverts sur la Méditerranée et l’Europe continentale. La Régionprône un développement cohérent, complémentaire et pérenne deces quatre sites. En lien également avec :

la plateforme mutimodale Pyrénées Méditerranée qui fédèresix sites dont Saint-Charles International, 1er centre européend’éclatement des fruits et légumes, le réseau de 17 Parcs régionaux d’activités économiques(PRAE) que la Région a mis en place et au travers duquel elleassure la mise en œuvre d’une stratégie logistique régionale au service de la performance et de lacompétitivité du territoire.

Un contrat de filière Transport et Logistique a été acté au niveau régional, regroupant les entrepriseset les organisations professionnelles spécialisées dans l’aérien, le ferroviaire, le combiné rail-route, lemaritime, le fluvial, le routier, les prestations logistiques, ainsi que les prestataires dans les technologiesde l’information.

La Région Languedoc-Roussillon est, enfin, à l’initiative d’un plan de développement de la formationprofessionnelle et de différents programmes qui offrent des formations spécifiques liées aux activitésdu transport et de la logistique.

AU MAROC, le développement du port de Tanger Med peut apporter énormément à celuide Sète tandis que le port de Port-Vendres, lui, a déjà largement engagé une stratégieavec ses partenaires marocains sur le trafic des fruits et légumes. Le réseau des PRAE

a tout à gagner à être valorisé auprès des acteurs marocains.

Technologies et solutions numériques

Gisement de matière grise, le Languedoc-Roussillon est un terrain fertile de développement desentreprises et des usages des technologies numériques. La filière régionale, regroupant informatique,télécoms, multimédia, électronique et services est aujourd’hui estimée à 3 000 structures des secteursprivés et publics, 17 000 emplois et un chiffre d’affaires autour de 2 milliards d’euros.

La Région Languedoc-Roussillon investit massivement sur les technologies numériques en finançantnotamment :

un plan numérique régional, en partenariat avec France Télécom afin que plus de 80 % de lapopulation de chaque commune puisse bénéficier d’un service d’accès internet à 2 mégabits/Sminimum, l’implantation d’une école de l’Institut Télécom en partenariat avec l’université de Montpellier 2 surle thème « technologies de l’information et santé » ainsi que des équipements pour la plate-formed’apprentissage par simulation de la future faculté de médecine de Montpellier,des bâtiments modernes, aux standards internationaux, sur le campus de Saint-Priest à Montpellierdédié aux TIC pour accueillir les équipes de recherche de l’Institut d’électronique du Sud (IES), uneantenne de l’institut de recherche INRIA dédié aux sciences du numérique, une extension duLaboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier (LIRMM), des plateaux techniques à la pointe de la technologie mutualisant des grands équipements auservice des laboratoires académiques et des industriels,un plan de développement économique pour les solutions numériques dont fait partie le réseaud’entreprises Novae Languedoc-Roussillon qui fédère près de 80 entreprises actives dans lesdomaines des télécoms, de l’électronique, l’informatique, du multimédia, du e-commerce et des jeuxvidéos.

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AU MAROC, dans le contexte de ses actions de terrain d’envergureinternationale comme le Digiworldsummit, Sud de FranceDéveloppement a déployé et engagé plusieurs missions visant àmobiliser des partenaires marocains. Un partenariat a également

été signé avec l’APEBI, qui est le représentant unique du secteurdes TIC au Maroc et qui rassemble 116 membres. Selon de récents

indicateurs, le Maroc a consolidé sa tendance à la croissance sur le marchédes TIC et il est l’un des pays d’Afrique les plus avancés en matière detélécommunications, avec un secteur majoritairement privatisé et une grande pénétration de latéléphonie mobile (55 %). Le commerce électronique est lui aussi susceptible de connaître un grandessor.

Universités et recherche

Le Languedoc-Roussillon constitue le 5e pôle français de rechercheavec 5 460 chercheurs publics auxquels s’ajoutent 2 060 chercheursen entreprises privées. Il représente également plus de 93 000étudiants.

La quasi totalité des grands organismes nationaux de recherche estprésente sur le territoire avec :

6 grands établissements publics à caractère scientifique et technologique :le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), qui mène des recherches dans l'ensembledes domaines scientifiques, technologiques et sociétaux, l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) spécialisé dans les recherches finaliséespour une alimentation saine et de qualité, pour une agriculture compétitive et durable, l’INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique), à l’interface dessciences informatiques et des mathématiques, entièrement dédié aux sciences du numérique, l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), qui se consacre totalementà la santé humaine, l’IRD (Institut de recherche pour le développement), qui privilégie l’interdisciplinarité en centrantses recherches sur les relations entre l’homme et son environnement en Afrique, Méditerranée,Amérique latine, Asie et dans l’Outre-Mer tropical français, l’IRSTEA (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement etl’agriculture), qui travaille sur les enjeux majeurs d’une agriculture responsable et del’aménagement durable des territoires.

5 établissements publics à caractère industriel et commercial : le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), spécialiste des applications dessciences de la Terre, l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l'énergie), qui participe à la mise enœuvre des politiques publiques, le CEA (Commissariat à l’énergie atomique), qui intervient dans les domaines des énergies bascarbone (nucléaire et renouvelables), des technologies pour l’information et des technologies pourla santé, le Cirad (recherche agronomique pour le développement), qui, en partenariat avec les pays duSud, produit et transmet de nouvelles connaissances, pour accompagner leur développementagricole, l’Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) qui contribue, par sestravaux et expertises, à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance dumilieu marin et du littoral et au développement durable des activités maritimes.

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Le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche en Languedoc-Roussillon connaît deprofondes évolutions (autonomie des universités, rapprochement), qui ont généré une dynamiqueimportante sur les différents sites, permettant aux universités de multiplier les partenariats.

Les jurys internationaux du programme national « Investissements d’avenir » ont reconnu l’excellencede la recherche de notre territoire puisqu’ils ont permis la création en région de 8 Laboratoiresd’Excellence (LABEX) et de 3 Equipements d’Excellence (Equipex). L’ensemble de ces projets représenteun investissement total prévu de 102 M€.

La région Languedoc-Roussillon bénéficie de plusieurs atouts :

6 pôles d’excellence portés par les universités en lien étroit avec les acteurs du monde économique :le pôle Agro-Environnement, le pôle Eau, le pôle Biologie-Santé, le pôle Chimie Balard, le pôle TIC et lepôle Sciences de l’Homme et de la Société (SHS),

un très bon dispositif d’accompagnement à la création d’entreprises qui la place à la 3e place pourla création d’entreprises innovantes et à la 4e place pour le nombre d’entreprises créées à partir del’incubateur régional dénommé Languedoc-Roussillon Incubation (LRI), en lien avec les travaux derecherche des établissements d’enseignement supérieur et des organismes de recherche publiquedans les technologies à fort potentiel de croissance,

des possibilités de marchés à fort potentiel : dans les domaines des services, de la biologie, de lasanté, de l’agronomie, des TIC et des énergies décarbonées,

7 pôles de compétitivité alliant formation, recherche, entreprises et partenariats public / privé :

le pôle de compétitivité Eau, à vocation mondiale,

le pôle de compétitivité DerBi (énergies renouvelables),

le pôle de compétitivité EuroBiomed (secteur de la santé),

le pôle de compétitivité Optitec (optique et imagerie),

le pôle de compétitivité Q@LI-MEDIterranée (agroalimentaires),

le pôle de compétitivité Risques (marchés du risque),

le pôle de compétitivité Trimatec (technologies propres issues de la filière nucléaire).

AU MAROC, parce que le Languedoc-Roussillon partage des problématiques communesavec les autres régions du pourtour méditerranéen, il existe de nombreuses opportunitésde créer des programmes de recherche et développement, que ce soit dans les secteursde la santé, des énergies renouvelables ou encore des technologies de l’information et de

la communication.

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Le Languedoc-Roussillon ouvert sur le monde

La Région Languedoc-Roussillon poursuit comme objectif de valoriser, dynamiser et promouvoir lesacteurs publics et privés présents sur son territoire. Au travers de ses initiatives, elle mobilise moyenshumains et financiers afin de permettre de disposer d'un développement à l'international, dans lessecteurs et les zones géographiques où existent des opportunités de coopération.

Les initiatives accompagnées doivent concourir à développer des partenariats économiques viables,efficaces et générateurs d'emploi. La Région recherche aussi à promouvoir, diversifier et renforcer sessavoir-faire en s'appuyant sur ses propres structures de développement.

Même si elle n’a pas vocation a porter à l'international l'ensemble des projets qui lui sont proposés, laRégion Languedoc-Roussillon souhaite contribuer à fédérer les initiatives locales et faciliter leurdéveloppement.

Comme celle de Casablanca, quatre autres Maisons de la Région Languedoc-Roussillon sont aujourd’huiouvertes dans le monde, à Bruxelles, Shanghai, Londres et New York.

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Cinq Maisons pour conquérir les marchés internationaux

Avec ces structures, la Région a souhaité donner au tissu économique du Languedoc-Roussillon lesmoyens de s’internationaliser et de pénétrer durablement les grands marchés économiques. L’économiedu Languedoc-Roussillon est en effet constituée essentiellement de TPE et de PME (moyenne de 5,1 salariés) pour lesquelles la projection à l’export représente un défi considérable, en terme autanthumain que financier.

Pour aider à atteindre cet objectif prioritaire, la Région Languedoc-Roussillon a lancé de manièreconcomitante la marque Sud de France en 2006. Elle est largement diffusée au sein des Maisons qui enfont l’un des principaux axes de communication et de promotion. A Bruxelles, Shanghai, Londres, NewYork et maintenant Casablanca, les Maisons de la Région s’appuient sur la marque pour communiquersur l’offre du Languedoc-Roussillon, qu’il s’agisse de vin, d’agroalimentaire ou encore des ports et lesautres secteurs innovants du Languedoc-Roussillon.

La fidélisation des acteurs économiques commence à payer, d’autant qu’elle a été couplée depuis 2009avec des opérations d’envergure en direction du consommateur via les Festivals Sud de France. Partoutoù les Maisons sont implantées, les référencements de produits Sud de France sont en hausse et demanière parfois considérable. Pour ne citer que cet exemple, les exportations en Asie ont été multipliéespar deux en à peine deux ans.

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La Région Languedoc-Roussillon a confié à la Société anonyme d’économie mixte (SAEM) Sud de FranceDéveloppement la mission d’animer le réseau des Maisons.

Au nombre de 240 en 2011 contre 61 en 2008, les opérations organisées par an dans les Maisons de laRégion par Sud de France Développement ont été multipliées par 4 en trois ans. Preuve que le dispositifrépond à un véritable besoin du tissu économique du Languedoc-Roussillon, plus de 1 000 entreprisesrégionales ont, en 2011, eu recours au dispositif des Maisons.

Un dispositif unique en France qui fait ses preuves

Autres données à prendre en considération :

en 2011, plus de 1 100 requêtes ont été adressées aux Maisons de la Région (demandes de contactcommercial, demande d’utilisation logistique des locaux, demandes d’information marché et/oulégislation en Languedoc-Roussillon ou dans le pays concerné, demande d’information sur lesopérations organisées…), de la part des entreprises du Languedoc-Roussillon mais également desacteurs économiques des pays dans lesquels les Maisons sont installées ;

depuis 2007, 27 Volontaires Internationaux en Entreprise et responsables export ont bénéficiéd’un hébergement professionnel gratuit au sein des Maisons ;

grâce aux showrooms des Maisons de Shanghai, Londres et New York, ce sont plus de 430 entreprises régionales viticoles, agroalimentaires et de la filière bien-être qui ont pu bénéficierde visibilité pour leurs produits auprès des prospects de leurs marchés cibles ;

5392 nouveaux référencements ont été obtenus pour les produits agroalimentaires et les vins Sudde France dans l’ensemble des points de vente participant aux Festivals Sud de France organisés en2011 à Londres, New York, et Shanghai, soit presque deux fois plus qu’en 2010 (3105 nouveauxréférencements).

Le coût total de fonctionnement (opérations comprises) des Maisons de la Région s’élève à 3,5 M€ paran, dont 700 000 € pour celle de Casablanca.

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La Région Languedoc-Roussillon est convaincue qu’un des facteurs dudéveloppement de son territoire passe aujourd’hui par la capacité collective àdévelopper les échanges, en particulier sur le bassin méditerranéen.

Aujourd’hui, l’ensemble des acteurs du Languedoc-Roussillon peuvent profiterdes coopérations engagées et les nombreux domaines où la région est leaderouvrent de belles perspectives.

La Région Languedoc-Roussillon entend placer les partenariats qui se nouentsous le signe d’un échange de savoir-faire partagé et équitable, dans un espritde respect mutuel. La complémentarité acceptée sera un gage de succès.

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