Guide de Mise en Place d'Un Dispositif de Sécurité en Entrepot

8/9/2019 Guide de Mise en Place d'Un Dispositif de Sécurité en Entrepot

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RR A APPPPOORRTT DDEE SS TT A AGGEE DD’’ A APP PPLLIICC A ATTIIOONN

TTHHEEMMEE :: «« GGuu iidd ee dd ee mm iiss ee ee nn pp llaa ccee dd ’ ’ uu nn dd iiss ppoo ss iitt iif f ddee ss éé ccuu rr iitt éé ee nn ee nn tt rree ppôôtt »»

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A Ann nn éé ee :: 22 00 00 77 // 22 00 00 88


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SSS OOO MMMMMMAAAIIIRRR EEE

REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………..1 INTRODUCTION GENERALE………………………………………………….………….2

PREMIERE PARTIE

CHAPITRE 1 : LA RECHERCHE DE LASECURITE DANS L’ENTR EPOT :

I- La sécurité dans l’entrepôt : …………………………………….……………………….3

1) La définition de la sécurité………………………………………………………………..3 2) La définition de l’entrepôt…………………………………………...………...………….4 3) La définition de la sécurité dans l’entrepôt…………………………………..…...…….4

I I- L e s p r i n c i p a u x r i s q u e s d a n s u n e n t r e p ôt :……………….…………………………5

1) Qu’est-ce qu’un risque ?...........................................................................................52) Les différents types de risque :……………………………………….………………….5 2-1) Glissades, chutes verticales et horizontales ………………………………..………..5 2-2) Manutentions manuelle et mécanique……………………….……………………….7 2-3) Incendie et explosion………………………………………………………………….11 2-4) Inondation…………………………………………………………………...………….18 2-5) Pollution (Air, Eau, Bruit)………………………………………………...……………18 2-6) Vol et fraude…………………………………………………………...……...……….20

CHAPITRE 2 : EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS :

I- l a m éth o d e d’analyse des risques professionnels : ………………………..…….21

1) L’importance de l’évaluation………………………………………………………...….21 2) Les étapes de l’évaluation des risques……………………………………….……….22 3) Les outils d’évaluation des risques ……………………………………….……………24 4) L’estimation de la gravité des risques…………………………………………………25

DEUXIEME PARTIE

CHAPITRE 1-PRESENTATION DE L’EN TREPRISE TREMSA GROUPE SJL :

I- Carte d’identité d’entreprise…………………………………………………..………..30

II- L’historique de g r o u p e S J L ……………………………………………….……………30

III- L’organigramme de TREMSA groupe SJL……………………….…………………41

IV- La des c r ip t ion de c haqu e dépa r t em ent ………….. ............................ . . . . . . . . . . . . .42

V- les tr av au x eff ec tu és a u s ein d e la s o c iété …………………………… .….……….45

V I- L e s a p p o r t s d u s t a g e ……………………………………………………………… .. .…46


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CHAPITRE 2: LA MISE EN PLACED’UN DISPOSITIF DE S ECURITE ENENTREPOT :

I - E t a t de s l i e u x : …………………………………………….……………………………….47

1) Pratique de la sécurité dans l’entrepôt TREMSA………………………….…………47

1.1) L’Etat Actuel…………………………………………………………………….……...471.2) Le travail en ergonomie :…………………………………..………………………….61 a) Les bonnes règles de manutention des charges ……………….…………………….61b) les équipements de protection individuel……………………………..……………….65

I I- Su g g e s t i o n s e t p r o p o s i t i o n s : ……………………………………..………… . .……..68

1) Plan d’extinction proposable…………………………………………..………...…….73 2) Plan d’évacuation proposable…………………………………………………………73

3) Méthode de travail proposable ………………………………….………...………….734) Guide de formation pour les caristes et manutentionnaires………………...……..76

CONCLUSION……………………………..………………………………………...…….77 BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………….……………….78 PRISES DE CONTACTS…………………………………………..……………………..79 ANNEXES


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REMERCIEMENTS

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaîtopportun de commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux quim’ont beaucoup appris au cours de ce stage, et même à ceux qui ont eu lagentillesse de faire de ce stage un moment très profitable.

Aussi, je remercie Mr. HADI Jamal Directeur générale de la société TREMSAgroupe SJL, qui m’a permet de passer ce stage au sein de son honorable société,ainsi que mon maître de stage Mr. Tarik DOUBLANI qui m’a formé et accompagnétout au long de cette expérience professionnelle avec beaucoup de patience et depédagogie. Enfin, je remercie l’ensemble des employés de la société TREMSA ;surtout Mr. Fayçal ; Mr. Kassem et Mr. Mohamed ; pour les conseils qu’ils ont pume prodiguer au cours de période de mon stage.

Je profite de cette occasion pour remercie mon encadrant pédagogique etmon cher formateur ; Mr. LAZAR Abdelatif , pour son encadrement ; aides etconseilles pendant la période de ce stage.


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PPP RRREEEMMMIIIEEERRREEE PPP AAARRRTTTIIIEEE

CHAPITRE 1 : LA RECHERCHE DE LA SECURITE DANSL’ENTREPOT :

I- La sécurité dans l’entrepôt :

1) La définition de la sécurité :« C’est une situation qui entraîne l’absence de dangers pour les personnes ou demenaces pour les biens et qui détermine la confiance ».

« C’est la tranquillité de l’esprit résultant de la pensée qu’il n y’a pas de danger àredouter ».

« C’est un état, qui ne peut être que la conséquence d’une action, cette action seranécessairement de la prévention ».

« La sécurité est une mentalité, une forme de pensée, elle dépend dans unecollectivité humaine de chacun d’entre nous ».

« La sécurité est une partie intégrante de la vie, elle est une qualité aux facettes

multiples, qui améliore la valeur de l’homme et du travail qu’il fait ».« Aptitude d’un système à fonctionner sans oc casionner des dommages ».

La notion de sécurité met en relation les milieux techniques et humains : elletouche directement la formationdes personnes.

La sécurité augmente avec la connaissance et diminue avec l’ignorance. L’insécurité augmente avec l’ignorance et diminue avec la connaissance.

Chaque activité, de toute nature que ce soit, engendre des risques plus ou moinsprononcés pour l'Homme, ses biens et l'environnement qui l'entoure ; c’est po ur celala sécurité est l’affaire de tout le monde .

http://f/Application%20Data/wiki/Formationhttp://f/Application%20Data/wiki/Connaissancehttp://f/Application%20Data/wiki/Ignorancehttp://f/Application%20Data/wiki/Ignorancehttp://f/Application%20Data/wiki/Ignorancehttp://f/Application%20Data/wiki/Ignorancehttp://f/Application%20Data/wiki/Connaissancehttp://f/Application%20Data/wiki/Connaissancehttp://f/Application%20Data/wiki/Ignorancehttp://f/Application%20Data/wiki/Ignorancehttp://f/Application%20Data/wiki/Connaissancehttp://f/Application%20Data/wiki/Formation


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2) La définition de l’entrepôt :Les entrepôts constituent un des piliers de la logistique conventionnelle. En vingt

ans, ils sont passés du concept de dépôt à celui de la plate forme logistique, et leurmission dans la chaîne d'approvisionnement a sensiblement évolué.

Il peut s'agir d'un magasin de matières premières et de composants en amont desusines ou d'un magasin de produits finis, en aval. C'est également les plates-formesde distribution.

Ces établissements abritent généralement des activités de préparation decommandes plus ou moins complexes suivis d'opérations de conditionnement etd'emballage.

3) La définition de la sécurité dans l’entrepôt :La recherche de la sécurité dans L’Entrepôt est une démarche complexe qui

se décline suivant plusieurs logiques : La nature des risques encourus ; Le degré de danger des matières utiliser susceptibles de générer des

risques ; La qualité de ceux qui les encourent les personnes bien sûr, celle de

l’établissement comme du voisinage, les installations, les équipements,les bâtiments et les marchandises ;

La démarche d’élimination des risques quand cela est possible et deminimisation de leurs effets lorsqu’il est impossible de les éviter ;

Les actions à mener lors de la conception et celles qui doivent êtreconduites pendant l’exploitation ;

Les dispositions à prendre avant l’apparition du sinistre et celles à

prendre lorsque celui-ci est malheureusement survenu.


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I I- Le s p r i n c i p a u x r i s q u e s d a n s u n e n t r e p ôt :

1) Qu’est-ce qu’un risque ?Un risque est la probabilité de développer un dommage d'une certaine gravité,

compte tenu de l'exposition à un certain facteur de risque et des conditions danslesquelles se fait cette exposition. La réduction du risque doit donc se faire, enréduisant l'exposition, en améliorant les conditions de cette exposition et en tentantde réduire la gravité des effets.

Exemple C'est la probabilité de se blesser en tombant de l'échelle, comptetenu de l'état de cette échelle et du fait que le travailleur y monte 10 fois par jour à3m de haut pendant 20 minutes.

2) Les différents types de risque :2-1) Glissades, chutes verticales et horizontales :

Les gli ss ades , trébu ch em ent s, faux -pas et au tres per tes d 'équ ilib re su r

une s urface " plane" son t regrou pés so us l 'express ion " accidents d e plain-

p ied" , y compris s'il n'y a pas à proprement parler de chute (la victime peut avoirrétabli son équilibre).

Les principales causes :

Mauvais état du sol (sol défectueux). La faible résistance au glissement des sols. Les obstacles imprévus peuvent aussi être à l'origine

d’accidents de plain-pied. Chaussures inadaptées ou abîmées.

Manque de nettoyage du sol (sol mouillé).


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Elimination et réduction de criticité :

Lors de la conception et de la réalisation, de nombreuses précautions, sont àprévoir pour se prémunir des chocs horizontaux parmi lesquelles citons :

Mise en place de protection de pied d’échelles de palettier et d’arrêtoirs devantles équipements vulnérables, armoires électriques par exemple. Le choix debois pour ces protections est à la fois plus esthétique, de l’avis de certains aumoins, plus efficace car le bois amorti bien les chocs et plus économique enparticulier lorsqu’il y aura lieu de les changer.

Respect de la réglementation concernant les couleurs normalisées deséquipements mobiles et des dispositifs lumineux de type gyrophare.

Respect de la réglementation concernant la signalétique des voies decirculation.

Mise en place des dispositifs de signalisation, de ralentissement et d’arrêtautomatiques pour les chariots autoguidés dans les zones dangereuses àfaible visibilité ou à proximité d’aires accueillant des produits dangereux.

Pose de disposit ifs de signalisation, voire d’interdiction d’accès pour leschariots lorsqu’un piéton se trouve déjà dans l’allée.

Respect des largeurs d’allées réglementées lorsqu’un chariot et un piétondoivent travailler dans la même allée ou lorsqu’il est prévu que deux chariotspuissent se croiser ou se doubler.

La prévention des chocs verticaux appelle les mesures suivantes lors desphases de conception et de réalisation :

Contrôle approfondi des notes de calcul des palettiers par un organismecompétent.

Montage r espectant l’ensemble des règles de l’art qui garantissent la stabilité :qualité du sol, calage résiduel éventuel, fixation des platines de piedsd’échelles…

Respect d’un niveau d’éclairage suffisant, minimum imposé 60 lux,recommandé entre 125 et 150 lux.

Installation de palettage dans les alvéoles de palettiers susceptibles d’accueillirdes palettes de médiocre qualité, des formats de palettes ou de colis nongarantis.


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Mise en place de plafonds de sécurité dans les éventuels couloirs à l’intérieurdu palettiers.

Mise en place d’un filet ou d’un grillage à l’arrière de palettier donnant sur uneallée de circulation.

En phase d’exploitation, on veillera tout particulièrement aux points suivants :

N’autoriser la conduite des chariots qu’au seul personnel habilité. Seuls lescaristes en possession d’une autorisation de conduite peuvent utiliser deschariots automoteurs.

Assurer la parfaite maintenance des palettiers après une vérificationapprofondie ayant lieu tous les six mois qui s’attachera à tous les pointssensibles, verticalité des échelles, rectitude des lisses à vide, bon serragedes boulons, intégrité des pieds, présence des verrous…

Maintien de niveau d’éclairement.

Respecter les visites réglementaires de sécurité des chariots et engins delevages éventuels.

L’affichage et le respect des charges maximales admissibles aussi bien pourles chariots que pour les palettiers.

Ne gerber que des charges qui acceptent ce mode de stockage et respecter lenombre de niveaux indiqué sur le conditionnement(risque d’écrasement).

Ré-agréage immédiate d’un sol détérioré.

Utilisation de palettes de qualité indiscutable. Utilisation de conditionnements ne se déformant pas lors des variations du

degré hygrométrique.

Manutention exclusive de palettes convenablement constituées et filmées ouhoussées si le type de charge l’exige.


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- Les effets thermiqu es : chaleur reçue par une cible.

- Les effets toxiq ues : selon la nature des produits stockés, les fumées dégagéesen cas d’incendie peuvent être plus ou moins toxiques (ex. présence de plastiques).

- Les effets visu els : les fumées d’incendie diminuent généralement la visibilité dansl’entrepôt.

- Les effets su r le b âtim ent : sous l’effet de la chaleur, les structures sontsusceptibles de se déformer, voire s’écrouler.

- La p ol lut ion éven tu elle d es s ol s par les eaux d’extinction.

L’explosion est la transformation de produit par une combustion complète etrapide.Il apparaît un important dégagement gazeux, s’accompagnant d’une production dechaleur.Une substance explosive est un composé chimique qui se décompose par :- déflagration : changement d’état par combustion très rapide (le confinement peut

en augmenter la violence).- détonation : changement d’état par combustion très rapide, mais apparition d’une

onde choc dont la vitesse est supérieur de changement d’état solide à gazeux.

Les principales causes :

Objets et matières explosibles sont définis comme ceux qui peuventprovoquer une explosion par : choc, friction, feu ou autre source de combustion. Ilpeut s'agir de gaz ou de poussières.

Les principaux effets :

- des accidents très graves : blessures, brûleurs, décès.- des coûts énormes pour les soins médicaux.- des coûts énormes pour la réparation des équipements et des biens matériels,

voir même de la structure du bâtiment.- Temps mort important=un manque à gagner.


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toxiques et elles diminuent considérablement la visibilité . Sans dispositifs dedésenfumages, des mesures effectuées par le centre national de prévention et deprotection ont montré que la fumée se propage horizontalement à une vitessepouvant atteindre jusqu’à un mètre par seconde.

Cette mesure semble néanmoins plus ou mo ins controversée aujourd’hui. D’aucuns prétendent que l’ouverture des exutoires provoque un appel d’air qui activel’incendie. Sans entre dans cette polémique d’expert, la solution sage semble êtred’opter pour une ouverture manuelle. Les pompiers décideront de la conduite à teniren toute compétence.

Des précautions devront aussi être prises pour que, lors de l’extinctiond’incendie, les eaux répandues et éventuellement mélangées à des matièresdangereuses ne polluent pas l’environnement. Ceci implique la constructionde zones de confinement. Plusieurs solutions peuvent être envisagées : posede redans (genre de « gendarmes couchés » à chaque issue du bâtiment,quais en décaissement par rapport au bâtiment au bassins extérieursspécifiques. Ces capacités de stockage provisoire ne pourront se déverserdans le réseau d’égouts qu’à la suite d’une manœuvre volontaire d’unevanne lenticulaire ou à guillotines, elles devraient être traitées sur place ou

dans un centre spécialisé. Pour le dimensionnement du volume deconfinement, notons que la durée d’extinction peut aller de 5 à 12 heures etque le débit d’eau est estimé entre 10 à 20 litres par minutes et par m²d’entrepôt.

En phase d’exploitation, il sera nécessaire de veiller à ce que toutes lesdispositions prises restent bien opérationnelles, comme l’ouverture des exutoires, lalibre fermeture des portes coupe-feu…

La quatrième famille de mesures à prendre concerne les dispositions qui vontaider à l’extinction de l’incendie et a fortiori celles qui vont éviter de ralentirl’intervention. Elles consistent, lors de la phase de conception et de réalisation, à :

Répartir des issues normales et des issues de secours de telle façon qu’aucunpoint de l’entrepôt ne se trouve à plus de 40 m de l’une d’entre elles. Cettedistance devient 25 m pour les parties en cul-de-sac.


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Installer un dispositif d’extinction automatique d’un autre type … en fonction dela nature des produits concernés.

Même si les dispositifs précédents sont envisagés, prévoir les extincteursmobiles et les robinets d’incendie armés RIA suivant les règles d’installation.

Réserver une voie d’accès des véhicules de secours. Celle -ci doit avoir unelargeur minimale de 4m avec une hauteur libre de 3,5 m. si l’entrepôt a unehauteur inférieure ou égale à 15m, cette voie doit courir le long du demi-périmètre du bâtiment avec en extrémité une zone permettant le demi tourdes engins soit au minimum un cercle de 30 m de diamètre. Si le bâtiment aune hauteur supérieure à 15 m, la voie d’accès doit faire le tour complet de laconstruction.

Desservir toutes les issues, notamment les issues de secours par un trottoirstabilisé d’une largeur d’au moins 1,3m.

Et lors de la phase d’exploitation, les mesures consistent à :

Etablir d’abord et maintenir à jour ensuite un plan de tous les locaux quipermettre aux pompiers d’accéder le plus rapidement possible là où celas’avérera nécessaire.

Baliser les accès.

Mettre en place un service de sécurité interne.

Afficher les consignes. Assurer une formation concernant l’utilisation des moyens de

lutte et le respect des consignes. Pratiquer régulièrement un exercice (tous les six mois par

exemple).

* Le permis de feu : Est un document qui permet de formaliser les conditions dans lesquellesdes opérations à risques doi vent être menées pour ne pas provoquer d’incendie. Par opération àrisques il faut entendre tous les travaux par point chaud comme les opérations de soudage.

Le permis de feu ne concerne que les opérations d’entretien, de réparation ou d’extension.Cette procédure ne concerne pas les travaux réguliers à poste fixe.Un permis de feu doit comporter les infos suivantes :- la définition précise des travaux à effecteur et les outils ou procédés utilisés.- La description des moyens de protection prévus (délimitation de la zone d’intervention, écran

pare-étincelles, extincteurs dédiés…)


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- L’indication précise du lieu de l’intervention. - La date de l’intervention avec les heures de début et de la fin des travaux. - Le responsable avec indication du service si cette personne fait partie de la société ou

l’entreprise s’il s’agit d’une entreprise extérieure.

- Sa signature attestant sa prise de connaissance du document.- Le responsable interne de la sécurité.- Ses trois signatures attestant la visite des lieux avant le début de l’ intervention, à la fin des

travaux et deux heures après leur fin.- La mention des documents joints. Il peut s’agir de consignes générales de sécurité avec

l’indication des N° d’appel des secours. Cela peut aussi concerner des consignes particulièresdans le cas de procédés spécifiques ou d’un environnement spécial.

Pour l’explosion, La démarche va être d’essayer d’éliminer ou de réduire lerisque de trouver réunis le combustible, le comburant et l’étincelle.

L’élimination du risque d’étincelle passe par l’utilisation de technologies et dematériels adaptés : matériels électriques à sécurité augmentée «e » ou à sécuritéintrinsèque « i », équipements mus par l’énergie pneumatique ou hydraulique. Ellepasse aussi par l’utilisation de matériaux ne provoquant pas d’étincelles, cuivre,bronze, acier inoxydable…

L’élimination ou plus exactement le confinement du mélange explosif,combustible et comburant, se fait par l’usage de conditionnements adéquats etl’utilisation de matériels électriques à enrobage « m », à surpression interne « p » ouà immense dans l’huile « o ». Cette élimination peut également se faire parventilation si le risque d’explosion est dû à des fuites de gaz ou à des vapeurs.

La propagation de l’explosion s’évite par l’utilisation de matérielsélectriques àpulvérulent « q » ou à enveloppe anti-déflagrante « d ». Le matériel électrique anti-déflagrante est souvent considéré par les non spécialistes comme la seule réponse

technologique aux d’une atmosphère explosible. Même si elle est la plusspectaculaire, elle n’est qu’une solution parmi sept. Il ne convient donc pas de laretenir a priori, mais d’examiner la faisabilité des autres solutions car c’est de loin laplus coûteuse à efficacité égale.


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2-4) Inondation :

Il est reconnu que lors d’une inondation, le niveau de l’eau peut montrerbrusquement à cause d’un des acteurs suivants :- phénomène naturel.- des eaux d’extinction d’un incendie.L’inondation est un risque prévisible dans son intensité, mais il est difficile deconnaître le moment où il se manifestera.

Les principaux effets :- Dommages aux bâtiments.- Dommages aux installations et aux équipements : équipements électriques

(moteur, transformateur, armoires…)- Dommages aux stocks de matières premières et de produits finis.

Elimination et réduction de criticité :

La seule façon réaliste d’éliminer le risque d’inondation naturelle est de choisiravec pertinence le site sur lequel on élèvera l’entrepôt. Dans le cas d’un site existant,il n’y a malheureusement pas grand-chose à faire s auf, dans certains cas, d’élever

peut être quelques digues et de ne pas stocker de marchandises au sol. Pouréliminer les risques dus aux eaux d’extinction, le bon sens dicte d’éliminer d’abordles risques d’incendie.

Si l’incendie survient néanmoins, les marchandises ne pourront guère êtremises à l’abri puisque toutes les dispositions vont, au contraire, être prises pour queleur aspersion ne soit pas gênée, nombreuses nappes de sprinkleurs, platelage àclaire voie… L’évacuation des eaux va être traitée au paragraphe pollution de l’eau.

2-5) Pollution (Air, Eau, Bruit) :- Pollution de l’air :

Un entrepôt participe à la pollution de l'air principalement à l'occasion d'unincendie. Les mesures à prendre sont déjà énoncées dans le paragraphe del’incendie.


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jusqu’à provoquer des accidents lors de manutentions collectives, les ordres n’étantpas entendus ou compris.

2-6) Vol et fraude :

Il s’agit de vol d’argent, des marchandises, des équipements, des fournitures,des services, d’appels interurbains, de temps de renseignement, ils s e traduisent enpertes pour l’entreprise.Les principales causes : - Le comportement des personnels- Et le style de management qui le suit le chef d’équipe.


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2) Les étapes de l’évaluation des risques : L'évaluation des risques professionnels est une démarche structurée qui suit

les étapes suivantes :

Préparer l'évaluation des risques :Cette phase consiste à définir le cadre de l'évaluation et les moyens qui lui

sont alloués, préalablement à son déroulement. C'est lors de cette étape depréparation que sont définis :

· Le champ d'intervention (aussi nommé "unité de travail").· Les outils mis en oeuvre pour l'évaluation.

· Les moyens financiers.· La formation interne nécessaire.· La communication.· L'organisation à mettre en place : désignation d'une personne ou d'un groupequi coordonne et rassemble les informations etc.

Identifier les risques :

Il s'agit de repérer et identifier les dangers et les risques par activités, ourisque par risque, et de se prononcer sur l'exposition à ces dangers. En observant lestâches réellement effectuées aux différents postes de travail et en dialoguant avecles personnes qui les occupent ainsi que toutes celles qui peuvent être concernées.L'identification se base sur :

· Des connaissances scientifiques et techniques.· La connaissance de la réalisation potentielle d'un dommage.

· Les expériences et les savoirs faire des travailleurs.


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· Les observations des dangers.Cette identification nécessite de s'appuyer sur les compétences internes, et sinécessaires sur des compétences externes.

Classer les risques :L'étape de classement des risques est essentielle dans le déroulement de

l'évaluation des risques professionnels.Elle consiste à classer les risques selon leur danger et gravité, on distingue lesclasses suivantes :

Classe A :Condition au pratique susceptible de provoquer une incapacité permanente, le

décès ou la perte d’une partie de corps, et des pertes importantes relatives auxbâtiments, à l’équipement matériels...

Nécessite une correction immédiate.

Classe B :

Condition au pratique susceptible de provoquer une blessure, une maladiegrave entraînant une incapacité temporaire, ou des dommages matériels qui

empêchent le bon déroulement du travail, mais moins important que celle de laclasse A.

Nécessite une correction dans les 20 jours maximum.

Classe C :

Condition au pratique susceptible de provoquer une blessure ou une maladiemineure n’entraînant pas une incapacité ou des dommages, et ne gênant pas la

bonne marche du travail. Nécessite une correction dans les 45 jours maximum.

Proposer des actions de prévention : Appuyée sur l'analyse de l'identification et du classement des risques, et après

avis des instances représentatives des salariés, les actions décidées - qui seront dela responsabilité du chef d'entreprise - contribueront à alimenter le plan annuel de


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prévention. Les résultats de l'Evaluation des risques professionnels sont réunis dansun dossier qui rappelle :

· Le cadre de l'évaluation.· La méthode d'analyse des risques choisis ainsi que les outils mis en oeuvre,· La méthode de classement choisie,· La liste des risques identifiés et évalués.

Ces information doivent être conserver à fin de :· Suivi et la pérennité de l’action de l’évaluation des risques dans l’entreprise. · La cohérence dans la démarche d’évaluation qui est évolutive.

3) Les outils d’évaluation des risques :

Q Q Q Q O O Q Q C C P P

QUI ?(Qui en général, qui plus

particulièrement ?)

• Qui est concerné par la situation à risque ? • La victime potentielle : type de population, ses caractéristiques (âge, sexe, type de contrat,ancienneté…?) • Autres personnes impliquées : les clients, les fournisseurs, les autres personnes e xternes…?

QUOI ?(Quel risque en général ou plus

précisément ?)

• Quel est le risque ? • Nature du risque, gravité, dommage potentiel ? • Incidents et presque accidents ?

OÙ ?(où se situe le risque en général ?)

• Où se situe ou peut se produire le ri sque ?• Poste, local, lieu, service, machine ? QUAND ?

(quand se produit le risque engénéral ou plus précisément ?)

• Quand se produit ou peut se produire le risque ? • Depuis quand ? • A quelle fréquence ? Mois, jour, heure…?

COMMENT ?(de façon générale ou plus

précisément ?)

• Comment se produit ou peut se produire lerisque?• Dans quelles conditions ou circonstances lespersonnes sont elles exposées ? Fréquence ?Durée ?• Organisation du travail, méthode, modes

opératoires…? POUR QUOI ?

•Objectif poursuivi : élimination du risque, maîtrise,réduction…? • Quelle est la situation satisfaisante à atteindre ?

COMBIEN ? • Nombre de personnes exposées ? • Coût humain et financier (Nombre de joursd'arrêt)?


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4) L’estimation de la gravité des risques :

LL E E G G E E N N D D E E

· Fa ib le : accident de travail et maladies professionnels sans arrêt de travail

· Moyen : accident de travail et maladies professionnelles avec arrêt de travail

· Grav e : accident de travail et maladies professionnelles entraînent uneincapacité permanente partielle

· Très g rave : accident de travail et maladies professionnelles mortels

· Tr ès im probab le : une fois par an

· Im pr ob abl e : une fois par mois

· Pr obab le : une fois par semaine

· Tr ès p robab le : une fois par jour

Niveau deprobabil i té

Niveau degravité

Trèsimportable

Importable Probable Trèsprobable

Faible

Moyen

Grave

Trèsgrave

Priorité 1

Priorité 3

Priorité 2


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Situationdangereuse

Dommageséventuels

risques niveaux Mesures de prévention

Gravité Fréq. Priorité Existantes A proposer

GGRRIILLLLEE DD’’EEVVAALLUUAATTIIOONN

Unité de travail

Date

Rédacteur

Nbre salariés


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ISTA-TRANSPORT 27

EXEMPLE : L’évaluation des risques professionnels : Statist ique relative auxaccidents d u travail .

Situationdangereuse

Dommageséventuels

risques niveaux Mesures de prévention

Gravité Fréq. Priorité Existantes A proposer

1- Chute de plain-pied

Ecrasement despieds, blessures…

3 2 fois parsemaine

1 EPI(chaussures)

Aménagementdes sols,nettoyagerégulier.

2- Chute dehauteur

Accidents mortels ouavec IPP, perte de

marchandises..

4 2 fois parsemaine

1 Aucune Nacelle deprotection,

échelle,escabeau

3- Manutentionmanuelle

Ecrasement desmains, des pieds..

3 1 fois par2 mois

2 Aucune Formation surl’utilisation desenginsmanuels.

4- Manutentionmécanique

Endommagementdes produits, des

engins, accidentavec des piétons…

2 2 fois parmois

2 Moded’emploi

d’enginmécanique.

Formationobligatoire pour

le conduire.

5- Bruit Maux de tête,fatigue, stress,surditéprofessionnelle

1 2 fois parsemaine

3 Aucune Ajuster lescomportementsdes salariéspar formation,EPI…

6- Incendie Accidents mortels,brûleurs, perte de

4 2 fois paran

2 Nettoyageparfois.

Etablir unplanning de

GGRRIILLLLEE DD’’EEVVAALLUUAATTIIOONN

Unité de travail

Date

Rédacteur

Nbre salariés 9

Mr Mohamed. A

26/ 12/ 2008

Magasin de stock


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ISTA-TRANSPORT 28

temps, demarchandises…

nettoyagerégulier avecles produitsappropries

7- Electricité Accidents graves 4 Une foispar an

2 Aucune Former etinformer lessalariés auxlieux dedangers.Utiliser despanneaux designalisationadéquate.

8- Ecran del’ordinateur

Fatigue visuelle,maux de tête,stress…

1 Une foispar an

3

9- Manqued’hygiène

Maladiesprofessionnelles,incendie(poussières+chaleur)

1 Une foispar mois

3 Nettoyageparfois

Etablir unplanning denettoyagerégulier avecles produits

appropries.Et n’hésité pasà nettoyer tousles coins.

Classem ent des risq ues p ar prio rité:

Niveau deprobabil i té

Niveau degravité

Trèsimportable

Importable Probable Trèsprobable

Faible

Moyen

Grave

Trèsgrave

Priorité 1

Priorité 3

Priorité 2

1

3

4

1 2

2

3 4

1

2

9

3

8

4

7

5

6


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ISTA-TRANSPORT 29

Priorité 1 :1- chu te de plein pied.

2- Chute de hauteur.

Priorité 2 :3- Manutention manu elle.

4- Manu ten tio n m écan iq ue.

6- Incendie.

7- Elec t ri c it é.

Priorité 3 :5- bruit.

8- Ecran.9- Manque d’hygiène.

Plan d’action de prévention :

E E E n n n t t t r r r e e e p p p r r r i i i s s s e e e : : : C C C h h h a a a m m m p p p d d d ’ ’ ’ i i i n n n t t t e e e r r r v v v e e e n n n t t t i i i o o o n n n : : :

AAA n n n n n n é é é e e e : : : R R R e e e s s s p p p o o o n n n s s s a a a b b b l l l e e e : : :

N N N ° ° ° AAA c c c t t t i i i o o o n n n O O O b b b j j j e e e c c c t t t i i i f f f P P P i i i l l l o o o t t t e e e D D D é é é l l l a a a i i i s s s O O O b b b s s s e e e r r r v v v a a a t t t i i i o o o n n n M M M o o o y y y e e e n n n s s s a a a f f f f f f e e e c c c t t t é é é s s s E E E s s s t t t i i i m m m a a a t t t i i i o o o n n n d d d u u u c c c o o o û û û t t t

1-

2-

3-

4-

5-

6-

7-

Conclusion :D’après les statistiques et le classement donnés ci-dessus, on constate que la

plupart des salariés de cette entreprise, sont exposés aux plusieurs risquesprofessionnels dans leur postes de travails, chose qui influence automatiquement sur

la rentabilité de celle-ci, sur la satisfaction des employés et ce qui génère des dégâtsmatériels et surtout humain très graves.

C’est pour cette raison et grâce à l’instauration et l’application d’une démarcheévaluation/prévention des risques professionnels, on peut minimiser le taux desrisques et des accidents pouvant se provoquer dans les postes de travail ; et commele dit : «vau t m ieux p réven ir que g uéri r ».


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ISTA-TRANSPORT 30

DDDEEEUUUXXXIIIEEEMMMEEE PPP AAARRRTTTIIIEEE

CHAPITRE 1-PRESENTATION DE L’EN TREPRISE TREMSA GROUPE SJL :

I- Carte d’identité d’entreprise :

RRR AAAIIISSS OOO NNN SSS OOO CCC IIIAAALLLEEE ::: TREMSA groupe SJL.FFF OOO RRR MMMEEE JJJ UUURRR IIIDDDIIIQQQ UUUEEE ::: Société Anonyme.

AAANNNNNNEEE EEE DDDEEE CCC RRR EEE AAATTTIIIOOO NNN ::: 1994

AAA C C C T T T I I I V V V I I I T T T E E E : : : Transport international routier de marchandise et logistique.

E E E F F F F F F E E E C C C T T T I I I F F F : : : 42AAADDDRRR EEE SSS SSS EEE ::: Zone Logistique de Gzenaya îlot 100 A. TFZ- Tanger.

TTTEEE LLLEEE PPP HHHOOO NNNEEE ::: +212 (0) 39 39 98 50.FFF AAAXXX ::: +212 (0) 39 39 31 47.SSS IIITTT EEE ::: www.tremsa.net

EEE --- MMMAAAIIILLL ::: [email protected]

SSS IIIEEE GGG EEE SSS OOO CCC IIIAAALLLEEE ::: Administration et Trafic parque logistique Lanbarren Arañaburu, 1 20180 OYARZUN.

TTTEEE LLLEEE PPP HHHOOO NNNEEE ::: +34 943 491375/ +34 943 560880.FFF AAAXXX ::: +34 943 493462/+34 943 560881.SSS IIITTT EEE ::: www.sjl.es

EEE --- MMMAAAIIILLL ::: [email protected] / [email protected]

II- L’historique de groupe SJL :

Historique :

SJL est une des principales entreprises pour le transport de marchandises sur lesroutes d’Europe et d’Afrique du Nord.

Le groupe SJL (San José y López) a été crée en 2002, la nouvelle société est lerésultat de la fusion de deux des principales compagnies espagnoles consacrées autransport de marchandises :

- Transportes internacionales San José S.A., entreprise fondée en 1948;- Et Transportes López S.A., fondée en 1949.

http://www.tremsa.net/http://www.tremsa.net/mailto:[email protected]:[email protected]://www.sjl.es/http://www.sjl.es/mailto:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]://www.sjl.es/mailto:[email protected]://www.tremsa.net/


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ISTA-TRANSPORT 31

L’activité principale de SJL, dont le siège central se trouve à Oyarzun (Espagne), est le transport routier international de marchandises.

Toutefois le groupe touche à d’autres activités comme :

- Activités logistiques.

- Transport exceptionnel.

- Transport frigorifique.

- Transport textile

(vêtements suspendus).

Le siége de SJL est situé à OYARZUN (IRUN) où s’agglomère la majorité desvéhicules en transit Europe-Maroc.


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ISTA-TRANSPORT 32

Le groupe :Le groupe SJL est constitué de différentes filiales :

- SJL centrale (Oyarzun)- SJL Grup aje (Oyarzun)- ALOKA LAN (Oyarzun)- OIHALA (Algeciras)- TREMSA (Tanger)SJL dispose ainsi d’un réseau large pour avoir la meilleure couverture sur toute

l’Europe et le Maroc.

Les produits :Le groupe SJL s’applique dans différents domaines :

- lots complets 77%. - logistique11%. - Frigorifique5%. - Textile 3,5%. - Exceptionnels 3,5%.

Les opérations :

La structure opérationnelle SJL est large afin de répondre à son client là où estbesoin.


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ISTA-TRANSPORT 33

Centres de trafic :

Flux et axes de transit :SJL est bien un acteur important dans le secteur de transport et logistique

Euro-Marocain, de ce fait il dispose de plusieurs centres placés sur des axesstratégiques de transit afin de permettre une meilleure gestion des flux demarchandise ainsi qu’un strict contrôle du trafic.


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ISTA-TRANSPORT 34

Bases logistiques (entrepôt)SJL s’applique naturellement dans l’entreposage, et a monté un réseau

d’entrepôts sur plusieurs capitales logistiques afin de répondre aux besoins desclients en terme de stockage, transbordement, dispatching et piking.

Secteurs d’activité :

Près de la moitié du volume de service de SJL est en relation (directe ouindirecte) avec le secteur de l’industrie automobile, ce qui implique une importancespécialisation en matière de flux de type « JIT » ainsi qu’une conscience inculquédes enjeux de cette industrie.

D’autre part, SJL diversifie son activité pour ainsi toucher aux secteurs lesplus porteurs dans le domaine du transport international.

49%

10%21%

20% Automobile 49%

HIFI/Electroménagers 21%

Papier/Métallurgie 20%

Divers 10%


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ISTA-TRANSPORT 35

Les clients de SJL :

AAAuuu ttt ooo mmm ooo bbb iiillleee EEElllééé ccc ttt r r r ooo mmmééé nnn aaa ggg eee r r r sss PPP aaa ppp iiieee r r r ---AAAccc iiieee r r r AAAuuu MMMaaa r r r ooo ccc

Nombreux sont les clients qui ont confiance à SJL pour transporter leurmarchandise en toute sécurité, avec les meilleurs prix et toujours à temps.

SJL ainsi que ses filiales sont fières d’être présent dans une si grande variétéd’activités, et pour réussir ce défi, SJL repose sur ses ressources humaines quiadorent travailler en équipe…


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ISTA-TRANSPORT 36

L’évolution en chiffres :Juste après la fusion SJL n’a fait que voir son C.A en progression, ainsi que

les volumes diversifiés entre différents pays synonyme de prospérité et symboled’une évolution constate. Soit un C.A de plus de 77M€ et plus de 55000 voyages/an.

64,469,8

75,3 77,3

010203040

50607080

2003 2004 2005 2006

Chiffre d'Affaire

Système de communication :- portable sur chaque tracteur routier (voix et GSM)- chacune des bases d’opération est connectée à un réseau unique et travaille

sur la même application informatique.- Localisation des véhicules via satellite (système GPRS) qui permet un suivi en

temps réel.- Communication tracteurs avec système satellite et échange de data (GSM).

Ceci permet à SJL ainsi qu’au client d’avoir une localisation en temps réel des

remorques afin d’éviter tout risque lié à un retard inattendu toujours fatal lors de fluxtendus souvent exécutés par nos véhicules.

SJL au Maroc… SJL compte 30 ans d’expérience d e transport avec le Maroc, et 14 ans

installée là bas comme société.SJL est l’entreprise européenne de transport routier leader concernant le

volume de transport réalisés depuis et vers le Maroc.


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ISTA-TRANSPORT 38

Le volume des traversées entre le Maroc et l’Europe a passé de 5600 en 2004 à

9200 en 2007.

0500

10001500200025003000350040004500

5000

2004 2005 2006 2007

Import

Export

A l’image du groupe, TREMSA diversifie son activité, mais dispose d’uneexpérience incontournable en flux tendus réalisant les continuités depuis le port enacheminant les remorques vers les clients au Maroc, en les transportant du clientvers le port dans le cas de l’export, tout ceci dans les délai minimaux et en toutessécurité.

45% Autom obile

13% Textile

10% Céramique /Sanitaire

12% Aluminium

8% Frigo

8% Eléctroménagers

4% Autre s


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ISTA-TRANSPORT 39

TREMSA au service du client :De ce fait, TREMSA est en train de devenir le

groupe le plus important au Maroc vu son volume etson dévouement au service du client juste à temps.

En augmentant son parc de tracteurs et semi-remorque tôlées et bâchées et en signant desconventions avec les compagnies maritimes les plusimportantes, TREMSA s’assure un flux continu entre l’Europe et le Maroc et délivretous les efforts pour que les traversées soient en temps minime, ainsi ses clients sevoient privilégiés pouvant compter sur l’avantage logistique que représente unecourte traversée du Maroc à l’Europe.

Dans ses bureaux, TREMSA dispose d’une équipe dédiée par client afin deréussir transmission d’information en temps réel24/24 et 7jours/7jours .

TREMSA, logisticiens… Vue la place du Maroc qui est en train de devenir l’un des acteurs modernes

de la mondialisation, en construisant une zone logistique de taille internationaleaccompagnant le méga port Tanger-Med, le groupe SJL a décidé de suivre ce

challenge et de construire une plate forme logistique à la hauteur de sa dimension encontinuité de celles déjà en Espagne.

En septembre 2007, TREMSA a fini la construction d’un des plus grands centreslogistiques au Maroc étalé sur 50000 m ² répartis comme suit :

- 12000 m ² de parking pour les véhicules TIR.- 4000 m ² divisée en deux aires de douanes : le MEAD (entrepôt sous douane)

qui permettrait une grande flexibilité administrative, et le premier EPP(entrepôt privé particulier) au Maroc.

- 5000 m ² pour les installations annexes (restaurant ; café ; administration…) - 26000 m ² non encore construite et qui servirait comme extension.


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ISTA-TRANSPORT 40

Dans un futur très proche, TREMSA va construire les 21000 m² restantes, pourimplanter davantage de surface de stockage libre ou sous douane, selon le besoinde ses clients afin d’atteindre son objectif de 25000 m² couverts, pour être le plusgrand groupe de transport et logistique au Maroc.

TREMSA, vers le futur… TREMSAest la continuité d’un circuit regroupant plusieurs filiales et divisions

SJL afin de permettre à ses clients une couverture permanente et une sécuritéélevée de ses expéditions et importations, ainsi une expédition de l’Allemagne estacheminée à Agadir sans aucun risque grâce au réseau SJL .

TREMSA a investi 10MMAD en 2003 pour acquérir des véhicules de tractions(des tracteurs), et 30MMAD en 2006 danssa nouvelle base logistique, somme qui iraitatteindre 50MMAD lors de l’extension.

TREMSA ne cesse de croîtreconsciente des challenge que représente lenouveau port Tanger-Med ainsi que

AADDMMIINNIISS TTRRAATTIIOONN

RREESS TTAAUURRAANNTT CCAAFFEE

LLEE MMEEAADD LL’’EEPP PP


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ISTA-TRANSPORT 41

l’avenue des plus grands groupesmultinationaux et a mis en place lesressources humaines et matériellesnécessaires pour garder sa place parmi l’élitedu secteur de transport internationaux auMaroc.

III- L’organigramme de TREMSA groupe SJL .

La structure de la société TREMSA groupe SJL selon l’organigramme etl’expérience acquise pendant ma période de stage est une structure horizontale ; il

développent l’esprit de travail en équipe, la responsabilisation, relations moinshiérarchisées, raccourcissement du processus de décision, la motivation et ladiffusion des informations à tous les niveaux.

L'organigramme de la société revêt une importance capitale car il permet defixer les responsabilités a travers la répartition des fonctions et la détermination desrapports hiérarchiques dans l’entreprise.

DDIIRREECCTTEEUURR GGEENNEERRAALLEE

DDIIRREECCTTIIOONN CCOOMMMMEE RRCCIIAALLEE

DDIIRREECCTTIIOONN LLOOGGIISS TTIIQQUUEE

DDIIRREECCTTIIOONN EEXXPP LLOOIITTAATTIIOONN

DDEEPP AARRTTEEMMEENN CCOOMMPP TTAABBIILLIITTEE

EETT AADDMM DDEE PP AARRTTEEMMEE NNTT SS EE CCUURRIITTEE EE TT EENNTTRREETTIIEE NN……

AAGGEENNTTSS DD’’EEXXPP LLOOIITTAATTIIOONN

CCOONNDDUUCCTTEEUURRSS CCOOMMMMIISS

CCHHEEFF MMAAGGAASS IINNIIEERR

MMAANNUUTTEENNTTIIOONNNNAAIIRREESS EETT CCAARRIISS TTEESS


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ISTA-TRANSPORT 42

On trouve cinq départements qui sont tous rattachés à la direction générale.En effet, à la tête de chaque service il y a un responsable qui assure lefonctionnement et veille sur le suivi de celui-ci, tout en coordonnant avec d’autresservices.

IV- Desc r ip t ion de ch aqu e d épa r tem ent :

D ir ec t io n g én ér al e :

La faveur de succès et le développement qu’elle a connu la société TREMSAgroupe SJL, revenir au rôle de la direction générale, qui garde la lourde tâched’établir un équilibre entre les exigences contradictoires d’un grand nombre defacteurs (modifications de l’environnement, stratégie ou objectifs choisis, structure

d’organisation, hommes à conduire…), et au sens de l ’histoire qu’il a possédé avecune décennie d’expérience dans le domaine de transport international routier demarchandise.Les responsabilités et les tâches de la direction générale :

- Formulation et approbation des objectifs et de la stratégie ;- Formulation et approbation des principales politiques générales ;- Examen et approbation des principaux engagements en capital ;

- Examen des plans, programmes et budgets généraux ;- Choix et perfectionnement des principaux cadres de direction ;- Orientation des plans à long terme ;- Examen et évaluation des résultats des opérations.

Vo ila u n s ch ém a qu i pr écis e et illu str e les fo nc tio ns du di rec teur :


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ISTA-TRANSPORT 43

Dépar t em ent co m ptab i l i tée t ad m in is t r a t io n :

L’équipe de cette département constitue de trois personnes : Mr FARID ; MlleBOUCHRA et Mlle FOUZIA, ils ont des rapports étroits avec toutes les autresfonctions ; C’est la fonction qui acquiert les facteur de production, se procure lesmachines, paie les fournisseurs, fait face aux échéance fiscale et sociale, rémunèrele personnel…

Le principal rôle de cette équipe c’est de veiller à bien réaliser les diversobjectifs (investissement, production, etc..), et de s’assurer que les capitaux sontemployés dans les meilleures conditions de rentabilité pour maintenir l’équilibrefinancier de l’entreprise, c’est pour cela leur action est essentielle dans la vie del’entreprise.

Pour la fonction administrative, la gestion administrative de l’entreprise estdéfinie, et chaque service connaît ces tâches qui doivent être établi afin d'éviter desinterférences de responsabilités.

Dép ar t em en t sécurité et entretien… :

C’est un service à multiples fonctions, dont le responsable est Mr. JaâfarHADI, son rôle consiste à fournir chaque service dans l’entreprise par les moyens

nécessaires pour accomplir le travail (fournitures de bureau par exemple), ainsi quela sécurité et l’entretien des installations, les équipements et les matériels quidispose l’entreprise.

Il joue un autre rôle sous la notion de sécurité pour les opérations de transportinternational routier de marchandise (Export textile).

D i r e c t i o n c o m m e r c i a l e :

Le directeur commercial de l’entreprise TREMSA groupe SJL estMr. LASRI Youness qui a chargé de déterminer la politique commerciale, en fonction desobjectifsstratégiques de l’entreprise, et de définir les moyens de sa mise en œuvre. Les tâches de la fonction commerciale :

- Identifier les besoins des consommateurs, segmenter les marchés, analyser l’offrede la concurrence ;- Elaborer et mettre en œuvre la stratégie et le plan marketing, c’est-à-dire ;

Définir les produits (création, amélioration) ;


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ISTA-TRANSPORT 44

Fixer les prix de vente ;

Assurer les relations avec la clientèle ;

Assurer l’expédition et le transport ;

- Contrôler la mise en œuvre des programmes d’action et analyser les résultatsobtenus ;- Assurer la coordination avec les autres services et notamment service exploitation.- Etre en permanence à l’écoute des marchés ;- Réagir rapidement face à la concurrence.- Connaître et comprendre l’état actuel et l’évolution probable du marché del’entreprise. - Elaborer puis proposer à la direction une stratégie commerciale basée sur troisfacteurs principaux :

Définition précise du (ou des) service(s) à offrir à la clientèle actuelle etpotentielle (modification, création…) ;

Définition des niveaux de prix susceptibles d’être acceptés par laclientèle.

Définition des moyens à mettre en ouvre (agents commerciaux, actionpublicitaire...) pour atteindre les objectifs fixés.

D i r e c t i o n e x p l o i t a t i o n :

C’est Mr. HADI Abdelouahid qui est à la tête de la pyramide de serviceopérationnel trafic, il gère une équipe de conducteurs avec un parc de véhiculesimportant (des tracteurs, des semi-remorques tôlées et bâchées, des véhiculesfrigorifiques…), et des agents commis au port ; à l’aide de deux agentsd’exploitation : Mme AMAL et Mlle HOUDA qui représentent le métier de base de

l’entreprise avec un esprit de travail en équipe. Leurs rôles principaux sont :

- déterminer l'affectation des moyens humains et matériels (conducteurs etvéhicules) aux demandes de transport de l'entreprise.

- établir le plan de transport, tout en gérant les aléas quotidiens de l'exploitation(un véhicule qui tombe en panne, un client qui appelle au dernier moment, unconducteur en retard...).


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ISTA-TRANSPORT 45

- optimiser la gestion du parc : minimisation des kilométrages à vide, adaptationdu matériel, participation à la planification de l’immobilisation des véhicules.

- optimiser la gestion du personnel d’exploitation : planification du temps detravail pour les conducteurs, formation et perfectionnement de ces derniers àla sécurité et à la conduite rationnel.

D i r e c t i o n l o g i s t i q u e :

Le responsable de département logistique est Mr. Tarik DOUBLANI, qui gèresous sa responsabilité les deux aires de l’entrepôt de TREMSA (le MEAD et l’EPP), ila une équipe très motivant, caractérise par les 3C : la communication, la coordinationet la collaboration ; son objectif estd’acheminer les marchandises de manière sure et

efficace ainsi que d’assurer une livraison « juste à temps ».

V- l es tr av au x ef f ec tu és au s ei n d e l a s o c iété.

1) Les missions du poste occupé :J’ai effectué mon stage au département logistique à l’entrepôt sous douane, danslequel j’ai occupé le poste de chef de quai qu’il a chargé des missions suivantes :

- La participation à la fonction logistique de l'entreprise en assurant la réception,

le stockage, la préparation et la distribution des marchandises.- La réception des marchandises (déchargement, vérification quantitatifs et

qualitatifs).- La mise en stock (rangement a vec l’aide de chariots élévateurs et autres

engins de manutention).- La préparation des commandes (déstockage et emballage).- L’expédition des produits (chargement, arrimage et calage). - La manipulation de charges ou l'utilisation de matériels de manutention.- La motivation d’équipe d’entrepôt (caristes et manutentionnaires). - La transmission des documents utiles au conducteur livreur pour garantir une

bonne livraison de la bonne marchandise au bon endroit.Toutes ces actions se sont exercées dans le respect des procédures, des règles

d’hygiène et de sécurité, avec le souci de la satisfaction du client.


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ISTA-TRANSPORT 46

V I- Le s ap p o r t s d u s t a g e .

1) La vie en Entreprise :Pendant ma période de stage au sein de l’honorable société TREMSA groupe

SJL, j’ai constaté que la firme a une très bonne équipe de professionnels, réunitchaque jour pour un seul objectif «la satisfaction des clients à 100% », chacund’entre eux savent ce qu’il faut faire ; quand et comment.

Cette équipe se caractérise par l’esprit de travail en équipe, le principal facteurde succès et d’amélioration qui a connu la société, ainsi que le climat social et lesmeilleures conditions de travail participent à ce point là.

Ce stage a été l’opportunité pour moi d’appréhender beaucoup des choses surle secteur de transport et la logistique ; ainsi que les compétences nécessaires pourles métiers de deux secteurs ; à savoir le métier d’un agent d’exploitation et le métierd’un responsable magasinier, leurs rôles ; leurs tâches ; leurs savoir faire et savoirêtre ;

Au-delà d’enrichir mes connaissances professionnels, ce stage m’a permis decomprendre et d’observer comment les employés pensent ; comment ilscommuniquent ; comment ils réagissent les situations difficiles ; comment ilsreprésentent l’image de marque de l’entreprise…

J’ai passé des très bons moments avec l’équipe de la société, ils m’ont bientraité, et n’ont hésité pas à ma donner des travaux avec des aides et conseilles,chose qui m’influencé beaucoup dans mon futur parcours professionnel.


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ISTA-TRANSPORT 47

CHAPITRE 2: LA MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF DE SE CURITE ENENTREPOT :

I - E t a t d e s l i e u x :

1) Pratique de la sécurité dans l’entrepôt TREMSA :1.1) L’Etat Actuel :

Dans cette partie on va présenter un diagnostic général, et un ensemble despoints critiques de l’état actuel de l’entrepôt de la société TREMSA par rapport à lanorme de sécurité dans l’entrepôt.

La porte d’entrée et de sortie à l’entrepôtpour le personnel, elle y a juste une(dimensions de la porte : 0,60m delargeur et 2m de la hauteur).

Je vois que cette porte est loin par rapport àl´emplacement des quais, ce qui implique- un temps de va et vient important ;- l´utilisation des quais par le personnel del’entreprise, pour optimiser le trajet

(temps)… ;L’idéal c’est d’avoir une porte d’entrée pour le personnel ainsi que pour lesvisiteurs á la façade des quais, à proximité de la réception/expédition pour faciliterl’accès au personnel (agent de douane, agent réceptionnaire, manutentionnaire,conducteur, transitaire, visiteurs d’autre société…).

Les quais de chargement et de déchargement

niveleurs et, proscrire des plaques mobiles deliaison.

Il y a 6 quais en total : 4 quais dans l’entrepôt MEAD,pour la réception/expédition des marchandises ; et 2quais dans l’EPP pour le même objectif que lesautres.

0,60m

2m

> 1,50 m


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ISTA-TRANSPORT 48

3m

3,80m 0,28m

3m

Le problème des quais ou plutôt des portes des quais, c’est que les fenêtres(vitrages) de celles-ci sont au-delà de la visibilité des employés, et ne permettentpas la vue vers l’extérieur, ce qui engendre des mauvaises postu res par lesemployés… ; ainsi que les portes s’ouvrent vers le haut, donc elles doivent êtremunis d’un système de sécurité les empêchant de retomber, et doivent êtreentretenue et contrôler régulièrement (selon La norme NF P 25-362 définit desdispositifs de sécurité. Art.R. 232-1-2 et Art.R. 232-1-12. )

La porte pour la réception/expéditionlégère et rapide, est bien en ce quiconcerne sa dimension (largeur ethauteur), mais il y a un problème ; c’estque lorsqu’on ouvre cette porte, la partieà droite de celle-ci encombre l’accès dela porte d’entrée pour les personnels…

Donc il faut mieux d’avoir une ouverture àl’extérieur.

le problème de la porte de la zone import,est que les deux parties de celle-ci restentcoincées sous forme de V, vers l’extérieurde la zone ; ce qui constitue un risque lorsdes déplacements des piétons et desengins de manutentions.

La porte de la zone export : idem.

3


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ISTA-TRANSPORT 49

Maincourante

Escaliers

Ce poteau constitue un risque lorsde déplacement des piétons et desengins de manutention ; c’est pourcela je vous propose de le colorerpar un marquage de sécurité (noir et jaune), pour le rend plus visible.

Les escaliers de la porte d’entrée et desortie de l’entrepôt MEAD et EPP, sontanti-glissants et leur dimension est bien !

- Pour les esc aliers de la porte d’entrée d’EPPils ont besoin d’une main courante.

- Pour les escaliers fixes, sont à la forme de spirale avec main courante ; ils lesa construit par un forgeront, ce qui implique unmanque de spécialisation, et surtout au niveaude la charge maximale par personne, quidoivent supporter les escaliers, ainsi que lessoudures, les vices des constructions…

Les sols au sein du bâtiment (l’entrepôt, bureau administrative…) sont bien

aménagés, stables, antidérapants ; mais ne sont pas anti-poussière.La glissance d’un sol n’est pas exclusivement liée à la nature du matériau, elledépend également :- de son état de surface ;- des produits d’entretien utilisés :


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ISTA-TRANSPORT 50

- de la nature des activités qui peuvent apporter, eau et produits modifiant laglissance initiale du revêtement de sol.

L’aération dans l’entrepôt est suffisante, surtout dans la zone import et la zoneexport, d’où le travail physique des personnels est important, et quinécessitent d’aire neuf (consommation d’oxygène).Et selon l’Art. R. 232 -5 , il faut que les locaux fermés où le personnel est

appelé à travailler, l’air doit être renouvelé de façon à : 1- Maintenir un état de pureté de l’atmosphère propre à préserver la santé destravailleurs ;2- Eviter les élévations exagérées de température, les odeurs désagréables et lescondensations.

Tableau des valeurs minimales d’aération :

Désignation des locauxDébit minimale d’air neufpar occupant (en mètre

cube par heure)Bureaux, locaux sans travail physique 25Locaux de restauration, locaux de vente, locaux deréunion 30

Ateliers et locaux avec travail physique léger 45 Autres ateliers et locaux 60

L’éclairage naturel dansl’entrepôt est suffisamment bien( Art. R. 235-2)


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L’éclairage artificiel dans l’entrepôt est répondre à la norme de niveaud’éclairement, est adapté à la nature des travaux à exécuter.

Tableau des valeurs minimales d’éclairage :

locaux affectés au travail et leurs dépendancesValeurs minimales

d’éclairement

Voies de circulation extérieure (entrées, cours, allées) 30 lux

Aires de travail extérieur 75 luxVoies de circulation intérieure (couloires, escaliers) 100 à 300 lu xEntrepôts et quais intérieurs 150 lux Ateliers où les taches ne nécessitent pas la perception dedétails (zone de transit, dégroupage/groupage)

300 lux

Locaux avec taches nécessitant la perception de détails(dont au moins 250 lux par éclairage générale) (zone depréparation de commandes)

500 à 1000 lu x

Bureaux (dont 200 à 300 lux par éclairages général) 500 lux

Un bon éclairage est un important facteur de sécurité ; Un mauvais éclairage peut

être à l’origine de postures défavorables.

L’éclairage de secours ou Eclairage de sécurité ; L’établissement doit disposer

d’un éclairage de sécurité, conforme à la réglementation en vigueur,permettant d’assurer l’évacuation des personnes en cas d’interruptionaccidentelle de l’éclairage normal. (Art. R. 232-12-7)

Les installations électriques dans l’entrepôt ; il faut bien voir et veiller que lesinstallations électriques d’entrepôt ; ainsi que les autres lieux de travail sontconformes aux dispositions fixées par la réglementation en vigueur sur lasécurité des travailleurs. (Art. R. 235-3-5)

La zone de mise à quais (la zone d’accès des véhicules aux quais d’entrepôtMEAD) connaît un problème au niveaude la hauteur de la semi-remorque parrapport au quai, et un problème destationnement de véhicule à quai, àcause d’une pente et parfois à cause demanœuvre et de comportement des


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conducteurs, ce qui demande l’intervention d’un personnel, qui est penché àl’extérieur du quai pour guider le véhicule, ce qui implique un grand risqued’écrasement de la tête, bras… du personnel contre le mur, plusl’endommagement de la construction du bâtiment voir e même du quai.

Le manque des dispositifs de sécurité lors d’une opération dechargement/déchargement des véhicules, représente un grand risque pour lesmanutentionnaires ; et surtout ceuxaccompagnant les engins demanutentions (ex. chariot élévateur),c’est pour cela il faut avoir des moyensde calage pour les véhicules à quai,pour empêcher tout départ intempestifde celui-ci.

Les moyens et les dispositifs matériels dans l’entrepôt :- les transpalettes manuels en total il y a

deux, ils servent à transporter, charger et

décharger des palettes d’un lieu ou d’unvéhicule. Transpalette manuel est unmatériel qui ne nécessite pas uneautorisation pour le conduire ; Donc il estinterdit de l’utiliser hors ses fonctions (ex.transporter des personnes, de l’utiliser comme un ski…).

- L’entreprise dispose de deux chariots élévateurs électriques gerbeurs à

fourche, permettant la prise, l’élévationet la dépose de la charge à unecertaine hauteur, sur des piles ou dansdes casiers prévus pour ce mode destockage. Très répandu, il estconsidéré comme l’engin à tout faire.C’est un matériel de manutention qui

nécessite une « Autorisation de conduite » ; alors seuls le personnels en


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possession de l’autorisation de conduite délivré par leurs employeurssont autorisés à le conduire.

- Les palettes sont des plateaux de chargement qui permettent derassembler des emballages et de constituerune unité de chargement. Elle est conçue pourêtre manipulée par un chariot élévateur ou parune transpalette.

- La palette supporte la marchandise et assure toutes les opérations de lachaîne de distribution.

- Son rôle est important puisqu'elle facilite les opérations de manutention,le dénombrement des marchandises, de protéger et d'assurer la stabilitéde ces derniers.

Pour ce qui concerne la santé, et la sécurité des travailleurs et des biens, ilfaut respecter les éléments suivants :- il faut bien choisir les palettes, dans lesquelles on veut charger des

marchandises et surtout celles qu’on veut stocker dans les rayonnagesen haut ;

- de n’utiliser que des palettes en bon ne qualité (vérifier les dés, les

planches de rive, les semelles, les dimensions…)

VOIES DE CIRCULATION, POSTES DE TRAVAIL, ET SIGNALISATION- Voies de circulation :a) Circulation intérieure aux bâtiments :L’implantation et les dimensionsdes voies de circulation, doivent

être déterminées en tenant comptedes règles définies à la section ci-après relative à la prévention desincendies et l’évacuation, de tellefaçon que les piétons ou lesvéhicules puissent les utiliser facilement, en toute sécurité, conformémentà leur affectation et que les travailleurs employés à proximité de ces voies

de circulation n’encourent aucun danger. Art. R. 235-3-10

Dés

Planches de

Semell


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b) Circulation piétons/véhicules :Les portes et les dégagements destinés auxpiétons doivent être situés (si possible), parrapport aux voies de circulation destinées auxvéhicules, à une distance telle qu’elle garantisseaux piétons une circulation sans danger. Art. R.235-3-11, alinéa 1

Les voies de circulation (allées de stockage) etl’implantation des rayonnages sont conformes à la norme.

- Postes de travail :

Les postes de travail doivent être aménagés de telle façon que lestravailleurs :1- Puissent rapidement quitter leur poste de travailen cas de danger ou puissent rapidement êtresecourus ;2- Soient protégés contre la chute d’objets ; 3- Dans la mesure du possible :a) Soient protégés contre les conditionsatmosphériques ;b) Ne soient pas exposés à des niveaux sonoresnocifs ou à des émissions de gaz, vapeurs, aérosols de particules solidesou liquides, de substances insalubres, gênantes ou dangereuses ;c) Ne puissent glisser ou chuter. (Art. R. 232-1-10)


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- Signalisation des voies de circulation :Dès que l’importance de la circulation des véhicules, ou le danger lié à

l’utilisation et à l’équipement des locaux le justifie, lemarquage au sol des voies de circulation doit êtremis en évidence ; à proximité des portails destinésessentiellement à la circulation des véhicules, desportes pour les piétons doivent être aménagées,signalées de manière bien visible et dégagées enpermanence.

Le marquage des voies de circulation doit êtreconforme à la réglementation en vigueur relative àla signalisation dans les lieux de travail. Il permet de matérialiser les airesde circulation et de définir une distance de sécurité, notamment avec lescirculations des piétons, les postes de travail, les équipements et lesmachines. (Art. R. 235-3-11, alinéa 2)

- Signalisation de sécurité :La signalisation relative à la sécurité et à la santé au

travail doit être conforme à la norme de circulationdans l’entreprise. (Art. R. 232-1-13) (La norme NF X08-003 pour les panneaux de signalisation et comprisles panneaux d’interdiction, panneaux d’obligation,panneaux d’incendie, panneaux de sauvetage,panneaux d’avertissement s et panneaux chimiques).(voir annexes )

Les principes de la prévention : La prévention incendie vise, par un ensemble de mesures actives et passives, à : – assurer la sécurité des personnes directement menacées par les effets d’ unsinistre ; – permettre aux secours d’intervenir ;

– limiter les risques d’extension du feu.


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LES MESURES DE PROTECTION ACTIVE : Les extincteurs et les RIA :

Le premier secours est assuré par des extincteurs et des RIA en nombresuffisant et maintenus en bon état de fonctionnement. Tous les dispositifs non automatiques doivent être d’accès et de manipulationfaciles et signalés. (Art. R. 232-12-17)

- les Extincteurs à poudre ABC de 9kg, sont au nombre de 30, mauvaiserépartition de ceux-ci dans l’entrepôt (des extincteurs derr ières les rayonnages

accès difficiles).

- Deux extincteurs à poudre ABC de 50kg mobiles.- Deux extincteurs CO² de 6kg.

Les RIA (Robinet d’Incendie Armé) sont au nombre de 4 (MEAD) et 3 (EPP),

moyens manuels tels que les extincteurs, participent activement à laprotection de l’entreprise, maismalheureusement sont mal répartit. Il fauts’assurer qu’ils soient bien visibles, signalés,facilement accessibles. Il est égalementnécessaire de les entretenir régulièrement.


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Les poteaux d’incendie ou les bornes d’incendie, il existe 2 : un à l’entréeprincipale de l’entreprise (à l’extérieur), et le deuxième à l’intérieur del’entreprise, loin de l’entrepôt MEAD à 40m, et de 70m de l’EPP.

Le Pourcentage des dispositifs de lutte contre l’incendi e d an s l a s oc iété

TREMSA :

71,43%

16,66%

4,76%4,76%

2,39%

Extincteur ABC 9kg

RIA

Extincteur CO²

Extincteur ABC 50kg

Poteau d'incendie

LES MESURES DE PREVENTION ET DE DETECTION

La détection est la première étape de toute action ultérieure d’évacuation oud’intervention. Elle doit en principe combiner deux aspects : D’une part, lesystème de détection doit pouvoir donner l’alarme avec le plus de rapidité etd’exactitude possible ; D’autre part, le système de détection ne doit pasengendrer de fausses alarmes, c’est -à-dire indiquer un feu alors qu’il n’y ena pas. La société TREMSA dispose des 36 appareilles de détectionincendie, sont bien répartit dans l’entrepôt.


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Les mesures de détection automatique ne doivent pas faire oublier que l’hommeconstitue également un moyen de détection de premier ordre, c’est pour celal’entreprise dispose des avertisseurs manuels (vitre à briser) connectés à un réseaud’alerte, utiliser par le personnel présent dans l’entreprise, pour qu’il puisse donnerl’alerte aux autres en cas d’incendie, mais ces derniers sont mal placés par rapport àce que doit être, ils doivent situer aux poste de travail, dans les couloirs principaux etaux sorties.

Une autre solution consiste à déclencher l’alerte par téléphone, Dans ce cas, lesnuméros du système d’alerte de l’entreprise et des sapeurs pompier s doivent êtreclairement indiqués sur les appareils téléphoniques.

Les Exutoires de fumée et de chaleur sont des dispositifspermettant l’extraction des gaz chauds et des fumées d’un localen feu.

En cas d’incendie, les exutoires de fumées et de chaleur permettent :

de protéger les accès et issues de secours contre l’envahissement

par la fumée et de faciliter l’évacuation des occupants.

l’intervention rapide et efficace des moyens de secours.

de diminuer les effets de chaleur sur les structures et sur lesproduits contenus dans les bâtiments.


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La présence de ces ouvertures (généralement en toiture) et la présence decantons étanches à la fumée permettent dans certaines conditions de limiterl’épaisseur de la couche de fumées et de gaz chauds à l’ intérieur du bâtiment. Deplus, ils permettent d'améliorer la visibilité en évacuant les fumées dans le cadred'une intervention à l'intérieur de L’Entreprise. Ce rôle est particulièrement importantdans la phase finale d'extinction, lorsque le feu est maîtrisé et qu'une interventionrapprochée est nécessaire.

Une installation d’exutoire ne sera efficace que si les exutoires et les entréesd’air sont déclenchés à temps et à bon escient en cas d’incendie et bien évidemments’ils sont suffisamment dimensionnés.

Les exutoires dans la société TREMSA actionnéesmanuellement, mais les plupart des commandes d’ouverturemanuelle sont mal placées (des commandes derrières lesrayonnages), accès et l’utilisation difficile. Les commandes d’ouverture manuelle doivent être placéesà l’extérieur en des endroits accessibles quel que soitl’incendie ; ou bien de les réinstaller autrement sur les

poteaux en face de ceux qui existent déjà. Il estindispensable d’adjoindre la possibilité d’ouverture manuelle à l’ouvertureautomatique.

Il faut aussi mettre en place des consignes de sécurité et le balisage pourfavoriser l’évacuation des occupants.

LES MESURES DE PROTECTION PASSIVE :

La protection passive regroupe les moyens mis en oeuvre pour limiter leseffets destructeurs du feu – résistance au feu, matériaux ou dispositifs coupe-feu etpare flammes, emploi de matériaux avec différentes réactions ou résistances au feu.

Les murs coupe-feu :Les murs coupe-feu sont généralement des murs en béton

armé munis de fondations plus épaisses que la normale.


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LLEE MMUURR QQUUII TTRRAANNCCHHEE EENNTTRREE

LLEE MMEEAADD EETT LL’’EEPPPP

Un mur est dit coupe-feu s'il est capable, pendant un temps conséquent(degré coupe-feu deux ou quatre heures) par exemple :

- d'empêcher le passage des flammes,- de stopper la propagation des fumées de combustion,- d'enrayer la propagation de la chaleur par rayonnement.

Le degré coupe-feu (isolation thermique) définit le temps pour atteindre latempérature de 140°C en moyenne et 180°C ponctuellement surla face opposée au feu.

Pour le cas de la société TREMSA les murs ne sont pas coupe-feu, et surtoutle mur qui tranche entre l’entrepôt MEAD et l’EPP.

Je vous propose de renforcer ce mur par un mélange de béton armé, ou descéramiques coupe- feu, ou bien d’un complexe composé.

Exemple de solution pare-flammes.Il s’agit d’un complexe composé :1. d’un bardage acier ;

2. d’un isolant ;

3. d’une ossature secondaire ;

4. d’une plaque de plâtre approprié ou d’un plateau de bardage.

Les panneaux sandwich, composés de deux parements acier et d’une âmeen mousse isolante, sont les plus répandus.


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1.2) Le travail en ergonomie :

L’entreprise doit former et informer ses employés sur les notions ergonomiques, àsavoir : les bonnes règles de manutention des charges et les équipements deprotection individuel, pour s’assurer que ses ressources humains ont protégés contretout risque peut affecter leur santé et sécurité au travail.

a) Les bonnes règles de manutention des charges :

La manutention manuelle : Il faut savoir cependant que ce n’est pas la chargequi risque de nous blesser mais bien la façon dont nous la manipulons.Il existe cinq mouvements à risques en manutention de charges :

Les flexions avant. Les flexions latérales.

Les rotations.

Les grandes amplitudes.

L’effort statique.

Les flexions avant :La flexion avant est une position dans laquelle le tronc est incliné vers l’avant. La

colonne vertébrale ne respecte pas ses trois courbures naturelles. C’est ce que l’onappelle communément « avoir le dos rond » ; ce qui peut causer des maladiesprofessionnels très graves ( lombalgie, sciatique…).

Quelques solutions sécuritaires pour diminuer les risques :

Utiliser la grande capacité en force musculaire des jambes plutôt que le dospour soulever ou déplacer des charges.


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Respecter les trois courbures naturelles de la colonne

vertébrale en basculant son bassin vers l’avant ou encontractant ses muscles dorsaux afin de créer le creuxlombaire.

S’assurer que les pieds sont orientés dans la direction de l’effort à exécuterafin de pouvoir faire un transfert de poids d’une jambe vers l’autre pendantl’effort.

Adapter la hauteur de la surface de travail pour éviter de travailler le tronc

incliné vers l’avant.

Le s flex io n s latéral es :La flexion latérale est une position dans laquelle le tronc est incliné vers un côté

et les épaules ne sont plus parallèles aux hanches. (risque déformtionspermanentes)


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Se placer face à la charge pour la soulever. Lors du transport d’une charge à poignée, changer de main régulièrement

pour éviter de surcharger une articulation. Prendre lacharge à deux mains pour répartir le poids sur lesdeux épaules, si possible.

Contracter les muscles abdominaux et dorsaux pourstabiliser la position de la colonne vertébrale.

Utiliser les deux courroies pour transporter un sac àdos.

Les rotations :Un mouvement est exécuté en rotation (torsion) lorsque les épaules pivotent

sans que les hanches ou les pieds bougent. (risque de douleur de dos, de bassin…)


Déplacer les pieds en suivant le mouvement des épaules, de cette façon ce

sont les jambes qui déplacent la charge et non lehaut du corps.

Dans une échelle ou un escabeau, poser sipossible les pieds sur deux marches différentespour pouvoir se placer face au travail.

Pour transférer des charges latéralement au sol,placer ses pieds à une distance un peu plus que la largeur des épaules de

façon à avoir une plus grande stabilité et du même coup, à permettre de faire


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un transfert de poids facilement d’un pied vers l’autre. Vous pouvez aussiouvrir les pieds pour faciliter le transfert.

Se placer à mi-chemin entre l’endroit de la

Guide de Mise en Place d'Un Dispositif de Sécurité en Entrepot

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