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Lease Car of the Year Peugeot 308 Coup d’oeil sur le comité d’experts Case-study Kronos Fleet partner VAB Automotive Services Le magazine automobile des gestionnaires - #199 février - mars - avril 2014 www.fleet-business.com MMM BUSINESS MEDIA & Co - Périodique bimestriel d’information - Edition française - Prix : 10 EUR - Bureau de dépôt : Awans - P205028 LE TEMPS DU RENOUVEAU BELGIQUE-BELGIE P.P - P.B. 4099 Awans BC 30805

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Fleet & Business 199 FR

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Lease Car of the Year Peugeot 308Coup d’oeil sur le comité d’expertsCase-study KronosFleet partner VAB Automotive Services

Le magazine automobile des gestionnaires - #199 février - mars - avril 2014www.fleet-business.com

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LE TEMPS DU RENOUVEAU

BELGIQUE-BELGIEP.P - P.B.

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33 \ FLEET PARTNERCarmaster a récemment tenu sonNational Meeting 2014. Nous étions au rendez-vous.

25 \ COMITÉ D’EXPERTSNotre nouveau comité d’experts s’est réunipour une première table ronde sous formede débat autour des thèmes et sujets quiles préoccupent à l’heure actuelle.

32 \ LEASE CAR OF THE YEARLa Peugeot 308 devient une véritable machine à gagner. Après la ‘voiture de l’Année’, elle estdevenue Lease Car of the Year.

36 \ FLEET PARTNERVAB Automotive Services est un nouveauservice de VAB Fleet Services. Premierrendez-vous.

SALES & MARKETING TEAMSales Director: Marleen Neukermans([email protected])Account Manager: Tom Janssens ([email protected])Sales assistant: Patricia Lavergne ([email protected]) Marketing: Sophie Demeny ([email protected])

PRODUCTIONHead: Sonia Counet

EDITOREditor/CEO: Jean-Marie BeckerManaging Director: Hervé Lilien

EDITORIAL TEAMEditor-in-Chief: Dirk Steyvers ([email protected])Senior Editor: Tony De Mesel ([email protected]) Team: Ferre Beyens, Charles Demoulin, Olivier Maloteaux, Damien Malvetti, Jos Sterk,Michaël VandammeExperts: Daniel Debrouwer (EuroFleet Consult),Benny Gers (Progressio), Paul Gestels (Gloriant),Yannick Mathieu (Fleet Profile), DannyMeulenberghs (Partes), Bart Vanham (ExpertAutofiscaliteit), Joeri Van Mierlo (Vrije UniversiteitBrussel), Michel Willems (Mobilitas)

is an edition of

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MMM BUSINESS MEDIA & co sa/nvComplexe ArrobasParc Artisanal 11-134671 BLEGNY-Barchon (Belgium)Phone: 00 32 (0)4 387 87 87Fax: 00 32 (0)4 387 90 [email protected].

DOSSIERPME & FISCALITÉRetrouvez la rétrospective des 199numéros de Fleet & Business dans cecollector, non sans un regardrésolument tourné vers l’avenir. Nousvous présentons aussi notre comitéd’experts et mettons leur vision enlumière, et dans la seconde partie dumagazine nous aborderons le thèmedes PME et de la fiscalité.

05 \ Les 7 updates d’un trendsetter06 \ Les leaders d'opinion ont

la parole15 \ Les piliers du Fleet & Business 2.016 \ Perspectives d'avenir22 \ Case-study Kronos46 \ Fiscalité : la voiture du patron49 \ Case-study de 8 PME

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SOMMAIRE

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EDITO

Ceci est un collector. Le dernier Fleet & Business. La fin d’une époque. Mais aussi, et surtout, le début d’une autre ! A découvrir dès notre prochaine édition.Pourquoi changer de nom ? Parce que tout change. Et que dès lors, il faut s’adapterrésolument.En 1987, Fleet & Business est né dans un contexte prometteur : marché automobile en expansion, croissance de la location « double digit », secteur du « fleet » en pleindéveloppement, avec apparition de nouveaux métiers. Il a souvent été trendsetter.Nous espérons qu’il a participé à la professionnalisation du secteur. On nous le dit…En 2014, c’est autre chose. Nos lecteurs d’abord, ont considérablement évolué. La plupart d’entre eux gèrentcertes des véhicules (souvent 10, parfois 1000), mais ils ont généralement biend’autres choses à faire : gestion des ressources humaines, des achats, voire directiongénérale. Et cela dans un contexte économique tendu. Pas de droit à l’erreur. Pas detemps à perdre. Nos annonceurs ne sont pas moins sous pression : marges étroites, budgets à labaisse, équipes réduites.Le maître mot est partout : faire mieux avec moins. Les éditeurs n’échappent pas à larègle, au contraire.Ce challenge nous plait. Il s’agit bien de définir un nouveau business model qui doit intégrer à la foisles nouvelles attentes des lecteurs – en clair, des outils pour les aider à atteindreleurs objectifs professionnels – et tenir compte de la manière dont circuledésormais l’information.Notre métier reste de vous informer, de vous aider dans votre métier. La manière change radicalement.Faites vos adieux à Fleet & Business.Fleet & Business 2.0 (nom de code) arrive en mai !

Jean-Marie Becker et Hervé LilienAvec Yannick Mathieu

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FLEET&MOBILITY

27 \ FLEET ECHOSActualité du monde du fleet et du leasing

AUTO

38 \ COMPARATIFDouble comparatif : le premier avec la voiture

(de luxe) du patron, le second avec des SUV

de classe moyenne, très populaires chez les

partenaires des gérants de sociétés.

42 \ COMPARATIFL’époque à laquelle le partenaire du gérant de

société avait le libre choix d’un véhicule

automobile est révolue. Nous comparons dès

lors quelques SUV de moyenne classe.

19 juin 2014

EskimofabriekGENT

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F&B 1.0 : le magazine1987. C’est le début. En noir et blanc ! Les gestion-naires de flottes trouvent l’idée étonnante, maissympathique. Les quelques importateurs qui approchent le secteur de manière professionnelleapplaudissent. Le leasing opérationnel est en pleindéveloppement. On découvre un monde qui étaitjusque là inconnu de la presse. F&B 1.1 : les AwardsNous sommes déjà en 1995. On commence à évoquer les « best practices ». Il faut récompenserles gestionnaires les plus professionnels, et aussiles fournisseurs créatifs. Voici les F&B Awards, ettout particulièrement le « fleet-owner of the year »,initié en collaboration avec Locabel.F&B 1.2 : les éditions régionalesLes dealers commencent à investir dans le « fleet »,visant surtout les petites et moyennes sociétés.F&B se décline en éditions régionales sur Anvers,Bruxelles, Liège. Une idée éphémère, malheureu-sement. Et pourtant, l’enjeu des PME et de la motivation des concessionnaires est plusque jamais central… F&B 1.3 : fleet-business.comEvolution majeure. A nouveau trendsetter, F&Bse décline sur le web dès 1998. Objectif : faire évoluer le business model vers une plateforme decommunication qui exploite tous les canaux dispo-nibles pour aider les clients et les fournisseurs.F&B 1.4 : leasing Prices/Lease AvenueLe marché se professionnalise, il recherche desoutils. Les gestionnaires veulent comparer. On commence à parler de TCO… F&B ajoute unencart de prix en location. Puis, sur son site,

l’outil Lease Avenue. En quelques clicks, le fleet –owner pourra formuler une demande d'offreet l’envoyer à plusieurs fournisseurs. F&B 1.5 : l’AcademyLes entreprises veulent optimiser la gestion de laflotte. Face à la demande, il faut une formation.Un partenariat avec EuroFleet Consult s’impose.A raison de 4 sessions thématiques par an, desdizaines de gestionnaires participeront à cesAcademy. F&B 1.6 : Fleet EuropeDix ans à peine d’existence pour Fleet & Business,et voici le grand frère européen. Basé sur la mêmeapproche (magazine – web – awards et formation),il reste aujourd’hui la référence dans les maisonsmères. F&B 1.7 : Mobility ManagementDepuis 15 ans (!!), Fleet and Business comporteune rubrique “mobility management”. Il s’agissaitd’abord d’attirer l’attention sur cette question puisd’apporter des solutions. Solution avancée dans leF&B 100 (novembre ‘99) : un budget de mobilité !

On pourrait encore citer bien d’autres initiatives deFleet & Business : les Fleet Lessons guide (supplé-ments thématiques), les éditions luxembourgeoiseset françaises, le Fleet Barometer (enquête/bench-mark annuel), les F&B Exclusive Days (réservés auxprincipaux fournisseurs), un partenariat (toujours encours…) avec Fleet Corner.

Dans un environnement qui a considérablementchangé, Fleet & Business 2.0 (nom de code…)jouera encore les trendsetters. Autrement.

RÉTROSPECTIVE FLEET&BUSINESS

Fleet Business # 199 - mars - avril 2014 / 5

EN ATTENDANT FLEET & BUSINESS 2.0

les 7 updates d’un trendsetterCeci est le dernier Fleet & Business. La fin d’un trendset ter. Et, bien sûr, le début d’un autre (dès la prochaine édition). L’occasion de regarder sans nostalgie en arrière. Et de constater à quelpoint, au travers des évolutions de son magazine, on devine celle du secteur «fleet ».

Yannick MATHIEU

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RÉTROSPECTIVE FLEET&BUSINESS

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LES LEADERS D'OPINION ONT LA PAROLE

nouveau chapitreAprès 27 ans et 199 numéros, il ne saurait être question denostalgie à l'heure où Fleet&Business est en train de devenir une toute nouvelle plateforme de communication.Quelles impressions ces 199 éditions ont-elles suscitéeschez les leaders d'opinion les plus influents du marché fleet belge ? Quel regard portent-ils sur le passé ?Qu’attendent-ils des 199 numéros à venir ?

Dirk STEYVERS

Ces pages ne sont qu'un échantillon des très nombreuses réactions que nous avons reçues. Vous les retrouverez dansleur intégralité sur www.fleet-business.com.

Michel Van den Broeck, Managing Director LeasePlan Belgium

« Un 40e anniversaire pour LeasePlan Belgique en 2012, 50 bougies pour LeasePlan Corporationl'an dernier, et aujourd'hui une 199e édition pour Fleet&Business. 199 numéros d'une exceptionnellequalité, compilés par des professionnels et des passionnés constamment à l'affût des dernièresanalyses et tendances du secteur fleet. Tout comme LeasePlan, Fleet&Business sait aller de l'avantet s'offre un tout nouveau magazine pour son 200e numéro. Cela fait des années que nous travaillonsavec l'équipe de Fleet&Business, et c'est avec plaisir que nous attendons de découvrir, ensemble,le leasing du futur ! Toute l'équipe de LeasePlan souhaite à Fleet&Business une 200e éditionexceptionnelle ! »

Laurence Surkijn, General Services Manager HeidelbergCement Benelux

« Étant fleet manager, j’essaye de rester à l’écoute du marché et je trouve que le Fleet&Business est trendsetter en la matière. Tous leurs articles sont objectifs et suivent le monde du Fleet de près.Ceux-ci me font encore découvrir des idées nouvelles qui pourraient être appliquées chez nous. Et ce fût un véritable challenge de participer et de devenir « Fleet Owner of the Year 2013 ». Je vous souhaite encore quelques centaines de Fleet&Business…. »

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Erwin Ollivier, General Manager Athlon Car Lease

« Le monde du leasing a évolué à vive allure ces dernières années. Personne ne sait réellement versquoi nous allons. Certains veulent poursuivre sur la même voie, d'autres veulent explorer des cheminsradicalement différents. Utilisateurs, clients et fournisseurs… autant de visions que de goûts et decouleurs ! Une chose est sûre : un magazine spécialisé comme Fleet&Business permet à tout le mondede s'informer correctement sur tout ce qui bouge et nous attend sur le marché fleet. Je suis convaincuque le nouveau Fleet&Business réussira à préserver la qualité de l'ancien concept tout en lui apportantde nouvelles dimensions fondamentales et innovantes. À l'image de la phase par laquelle passeactuellement le secteur tout entier. Ne pas avancer, c'est reculer. »

Erik Swerts, Director Operations Alphabet Belgium

« Fleet&Business rime avec professionnalisme, passion et, surtout, amour du métier. Les Fleet & Business Awards, auxquels je participais l'an dernier en tant que membre du jury, sontlà pour le prouver. Mettre en présence les propriétaires de flottes et d'autres acteurs du secteur,débattre des meilleures pratiques, échanger les expériences, s'informer sur tout ce qui bouge chezles gestionnaires de flotte… Voilà des atouts qui nous aident à exercer mieux encore notre métier,à être encore plus au service de nos clients. Autant de valeurs que partage pleinement Alphabet. »

Ghislain Vanfraechem, Facilities Director Ernst & Young Special Business Services

« Quand j'ai débuté comme superviseur technique responsable du parc automobile de Jupiler enFlandre, au début des années 80, Fleet&Business n'existait pas encore. Beaucoup de choses ontchangé depuis : les baby-boomers sont à l'âge de la pension et la génération Z se lance. Les gestionnaires de flotte deviennent des gestionnaires de mobilité. J'ai toujours lu Fleet&Business de la première à la dernière page pour ne rien rater des nouveautés et des innovations du secteur.Les nouveaux outils des médias sociaux changent radicalement la donne et nos jeunes collègues ontdésormais tout à portée de main pour s'informer. Je suis impatient de voir à quoi ressemblera votrenouvelle approche. »

Daniel Debrouwer, Managing Partner EuroFleet Consult NV

« Je garde le souvenir ému d’un événement qui s’est déroulé en 1997, Fleet&Business organisait en effetpour la 1ère fois la remise d’un Award récompensant la meilleure pratique de communication dans lesecteur du Fleet : ‘Le Fleet Communication Award 1997’. Cet Award a été décerné à Eurofleet-Consult,pour une initiative remarquée à l’époque ; le lancement du guide de l’investissement et du serviceautomobile et baptisé ‘BLUE BOOK’. Ce guide faisait partie du déploiement pour la Belgique d’une ‘FleetAcademy’ à destination des vendeurs fleet du réseau Renault. Fort de ce premier Award obtenu en 1997,Eurofleet-Consult a décroché un nouvel Award l’année d’après. Le ‘Fleet Communication Award 1998’qui nous a été décerné pour la ‘Fleet Management Academy’ à destination cette fois des responsablesfleet au sein des entreprises. Je peux dire aujourd’hui que cet award a été le véritable déclencheur denotre expansion à l’international et j’en remercie vivement Fleet&Business. »

Roeland Vriens, Fleet Manager Opel Belgium

« Fleet&Business a été pour moi (et bien d'autres) une référence dans le secteur fleet. Ce n’est pasqu’une revue, c’est un concept ! Une référence qui, via le site et la lettre d'information, donne une fouled'infos, claires et facilement accessibles. Et diversifiées. De la fiscalité à la mobilité en passant par lespetits changements dans les organisations. Bref, des sujets qui parlent à tout le monde. Des vendeursdébutants aux gestionnaires de flotte expérimentés. Des sujets clairs et accessibles à tous, qui font letour de l'actualité et des perspectives d'avenir du marché. »

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Paul Gestels, Chief Commercial Officer Gloriant

« Voilà des années que je travaille avec Fleet&Business. En résumé, je dirais : "Des infos professionnelspour et par des spécialistes de l'automobile". C'était et c'est toujours un plaisir de travailler avec desgens qui font leur travail avec passion. L'équipe de Fleet&Business s'est toujours montrée trèsprofessionnelle, enthousiaste, réactive, ouverte à toutes les nouveautés et réceptive aux idées neuves.Continuez comme ça! »

Guy Crab, Secrétaire Général Federauto

« C'est toujours un plaisir d'ouvrir un numéro de Fleet&Business – papier ou numérique ! Fleet&Business reste le média de référence dans notre secteur et les Fleet&Business Awards sont l'événement par excellence pour se retrouver entre collègues, amis et partenaires. Que le succès soitau rendez-vous en 2014 ! J'ai hâte de voir ce que vous nous réservez ! »

Maarten Bekkers, General Manager Autorola Benelux

« En Belgique, Fleet&Business est devenue la revue professionnelle par excellence des gestionnairesde flotte et du secteur automobile. C'est pour nous un plaisir de travailler avec les professionnels deFleet&Business et de participer aux événements. Félicitations à toute l'équipe. Bientôt 200 numéros.Continuez comme ça ! »

Benny Gers, Senior Consultant Fleet & Principal Consultant and Practice Leader Fleet pour Progressio

« Fleet&Business a été pour moi une valeur sure tout au long de ses 199 numéros. Fleet&Business a joué unrôle non négligeable dans ma carrière de fleet manager et de fleet consultant. J'ai eu l'honneur d'être le pre-mier 'Fleet Owner of the Year' en 1998. Je m'en souviens comme si c'était hier. Dans une salle archi-comblequi rassemblait la crème du secteur, j'ai été élu Fleet Owner of the Year pour Janssen-Cilag. (…) Fleet&Busi-ness était là aussi au début de ma carrière de consultant pour informer le secteur au sujet d’une initiative queje menais avec PROGRESSIO. J'apprécie que Fleet&Business nous demande régulièrement notre avis et seremette en question. (…) Continuez comme ça ; vous aiderez la nouvelle génération de fleet managers à pro-gresser plus vite. (…) Aujourd'hui, je tiens à remercier et à féliciter Fleet&Business pour ses 199 numéros,mais aussi et surtout à lui souhaiter plein d'idées et d'inspiration pour les 199 numéros à venir, un contact etdes échanges de qualité avec les lecteurs, et surtout de bonnes relations avec les acteurs du secteur. »

Luc Sano, Corporate & B2B Fleet Sales Manager Hyundai Belux

« Au fil des ans, j'ai appris à connaître – et à apprécier – Fleet&Busines ; c'est une revue sérieuse, unoutil indispensable à tous les professionnels du secteur fleet. Fleet&Business s'est imposé dès sesdébuts comme un pionnier, avec une initiative audacieuse pour l'époque : un magazine couplé à un siteclairement orienté B2B. La synergie entre le site et le magazine papier s'est un peu perdue aujourd'hui.J'espère que ce dynamisme reviendra et que les piliers rédactionnels seront un peu plus axés sur lespetites PME et les personnes qui, au quotidien, sont directement concernées par le leasing : lesutilisateurs finaux. »

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Gert Hendrickx, Corporate Sales Director Nissan Belux

« Fleet&Business reste une valeur sûre sur le plan de l'information professionnelle. Les articles sontfouillés – preuve d'un grand professionnalisme –, mais aussi d'une neutralité exemplaire. J'espèresincèrement que cette forme d'indépendance, de plus en plus rare à notre époque, et d'informationspécialisée sera toujours présente. On pourra alors continuer à parler de Fleet&Business comme leKnack ou le Trends du paysage fleet. Un intérêt un peu plus marqué pour les PME et les utilisateursfinaux ne peut que renforcer cette position. »

Gauthier Helleputte, Manager Fleet & Corporate Sales Mercedes-Benz Belux

« Fleet&Business est pour moi un outil de travail indispensable, ainsi qu'un lien quotidien avec lesautres spécialistes de location automobile. C'est un magazine rédigé de manière professionnelle, où laneutralité journalistique n'est pas un vain mot. Fleet&Business me donne une vue sur l'évolution destendances, m'informe sur les ateliers et les initiatives enrichissantes, me propose de nouveaux contactsavec d'autres professionnels du secteur fleet. Les articles s'adressent aussi bien aux gestionnaires deflotte qu'aux loueurs, distributeurs, constructeurs automobiles, marchands de pneus et à tous lesfournisseurs fleet en général. Une attention particulière pour les conducteurs ou le client final nepourrait être qu'une plus-value. »

Bert De Vidts, Fleet Manager Mazda Motor Belux NV

« J'ai découvert Fleet&Business il y a longtemps, non pas en tant que fleet manager mais sous unangle différent. J'ai appris à l'apprécier comme une plateforme d'information intelligente pour lesprofessionnels du secteur fleet, mais aussi comme un outil de travail ultra pratique. Que ce soit via lemagazine papier ou le site internet, Fleet&Business crée un lien vers un vaste réseau de professionnelsactifs sur le marché fleet. Impliquer un peu plus l'utilisateur final serait sans aucun doute une qualitésupplémentaire. Et c'est faisable, en ciblant un peu plus spécifiquement l'info sur l'utilisateur final. »

Roberto Fonseca, General Manager Arval Belgium

« Moi qui viens de lointaines contrées, à travers votre événement de mai dernier, j’ai pu me rendrecompte de l’intérêt des acteurs du marché pour le fleet business. J’ai été agréablement surpris parla qualité de votre organisation ainsi que par l’intérêt porté tant par les constructeurs automobiles quepar les clients et les autres acteurs du marché. Cela m’a ouvert les yeux quant à l’importance du fleetbusiness en Belgique et c’est pour cette raison que cela ne m’étonne pas que Fleet&Business fêteses 200 éditions. Félicitation ! »

Stef Holemans, Fleet Manager Volkswagen

« Dès son arrivée sur le marché, Fleet&Business s'est avéré un outil plus que précieux pour un fleetmanager. En effet, comme rien n'existait pour le secteur au niveau presse spécialisée, il était évidentque c'était toute une clientèle potentielle qui allait lire ce magazine, mais également s'y exprimer. De ce fait, nous, fleet managers, nous allions pouvoir découvrir les différents souhaits de cette clientèleet, en fonction, travailler nos stratégies. Côté événementiel, j'ai beaucoup apprécié les Awards et lesdiverses rencontres entre gens du métier. Je pense notamment à ce week-end à Ovifat. J'allais oublierle Fleet Directory, un fameux bel outil. »

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Xavier Jaspers, Fleet & Special Sales Manager Skoda

« Fleet&Business c'est avant tout un apport de visibilité avec un contenu qui nous a appris nombre dechoses sur l'évolution du marché fleet. Je pense notamment ici à celui de la fiscalité. Au-delà, lesinterviews réalisées chez nombre de clients ont été pour nous source d'inspiration. Lors de ma lecturedu magazine, j'accordais aussi un immense intérêt aux brèves qui me permettaient de savoir ce qui sepassait non seulement chez la concurrence, mais aussi au sein des sociétés et entreprises. »

Alain Peers, Fleet Manager Volvo

« Enfin un magazine qui s'attachait tout spécialement au domaine du fleet. C'est dire si Fleet&Businessétait très attendu à chacune de ses sorties. Avec lui, nous pouvons trouver toutes informationsessentielles sur des personnes clés dans des entreprises, sur ce que font les différents importateurs,sur les changements de personnes et d'orientation au sein de diverses sociétés, les modificationss'effectuant chez l'un ou chez l'autre, ou encore sur les nouveautés voitures des différentsconstructeurs. Fleet&Business, c'est également de grands moments avec, notamment, les Awardsdécernés à des personnes touchant aux divers domaines du fleet. Et puis n'oublions pas ces réunionsVIP où l'on pouvait faire connaissance avec des gens du milieu. »

Michel Perin, Directeur Ventes Entreprises Renault Belux

« Au niveau du secteur fleet, Fleet&Business m'a tout d'abord permis, à moi qui le découvrais, deconnaître ce qu'était vraiment ce domaine particulier. Cela tout en me permettant de découvrir nombrede personnes y travaillant à des degrés divers. J'avouerais aussi que certains articles de fond pouvaientmodifier ma vision de certaines choses. Notamment de façon plus synthétique. Avec Fleet&Business,nous avons également connu des rencontres VIP très enrichissantes. Quant aux Awards, ce furent destrouvailles très remarquées mais également très prisées dans le secteur. D'autant qu'au sein desentreprises mais aussi des fleet managers, cela créait l'émulation. »

Kris Verleye, Fleet Sales Manager, National Accounts, Leasing Jaguar & Land Rover

« Fleet&Business, et surtout son contenu fait de dossiers très complets et très circonstanciés,a toujours été pour moi l'encyclopédie du secteur. Une encyclopédie comportant également desportraits d'entreprises ou de clients potentiels. Souvent, dans Fleet&Business, j'ai pointé des sociétéset des personnes que je devais absolument rencontrer. Aujourd'hui, une chose me manque : les 'Fleet & Business Days'. »

Chris Van Raemdonck, Corporate & Direct Sales Manager BMW

« Fleet&Business c'est la concentration dans chaque magazine de toute l'actualité du secteur fleet.Une actualité pas toujours facile à bien cerner pour le journaliste, puisqu'il s'agit toujours de faire ladistinction entre le monde de la vente et celui du fleet. Mais avec Fleet&Business, on sait toujours cequi se passe. De plus, à chaque sortie de numéro on apprend un grand nombre de choses nouvelles.Grâce à lui, nous avons pu faire connaissance avec des sociétés pour lesquelles on a su comment seprofiler afin qu'elles deviennent aussi nos clients. »

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FLEET&MOBILITY WHAT'S NEXT?

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FLEET EXPERTS NETWORK

Le responsable de la flotte n’apas reçu un cadeau de sonmanagement. Cet homme – ou

cette femme, plus souvent qu’on ne lecroit… – doit tout maîtriser : les coûts,les fournisseurs , la fiscalité. Mais aussiles conducteurs, et donc les aspectsRH. Sans parler des nouvelles technolo-gies, qui ouvrent sans cesse de nou-veaux horizons. Et, dans les centresurbains, l’enjeu de la mobilité. Dans lesPME, ceci s’ajoute le plus souvent àd’autres responsabilités. Le constat estdonc évident : le responsable de laflotte a besoin d’aide, et celle-ci passentforcément par des spécialistes qui maî-trisent, eux, chaque domaine sur le boutdes doigts.

L’expertise sous toutes ses formesUne quinzaine de coups de fils, autantde réunions, autant de « oui, comptezsur moi ». Au moment où la gestion deflotte franchi un nouveau palier entermes d’exigences et de complexité »,les experts se mobilisent donc.

Avec une ambition : être à la hauteur.Et atteindre des objectifs précis.Objectif 1 : aider tous les gestion -naires de flotteLa plupart des flottes belges compor-tent 10 à 20 véhicules. Mais il ne fautpas négliger les flottes moyennes (20-50) ni les grandes. Voire les toutespetites structures où l’on n’a guère detemps pour autre chose que le corebusiness. L’échelle est différente, lamaturité aussi, mais les enjeux sont lesmêmes : la maîtrise des coûts, la satis-faction du conducteur, la mobilité.Objectif 2 : couvrir tous les sujets La maîtrise des coûts n’est plus néces-sairement l’enjeu majeur, parce que cet objectif minimal est souvent acquis.Quoi qu’il reste à maîtriser la fiscalité etses zones de flou. Les fins de contratset le remarketing restent égalementsensibles. Mais que dire des aspects RH dans lesquels les secrétariatssociaux jouent chaque jour un rôle plusimportant. Car management, drivermanagement, mobility management :

les grands axes sont identifiés !Objectif 3 : élargir le débatIl faut désormais penser plus loin.Envisager toutes les pistes d’optimisa-tion. Satisfaire l’utilisateur, certes, maisaussi penser autrement. Comme le ditun expert, « le meilleur kilomètre estcelui qui n’est pas parcouru ». Homeworking, car sharing, plan ou budget demobilité… Même Febiac, qui défend lesecteur automobile, prône un change-ment radical d’attitude, au travers d’unefiscalité totalement revue sur base d’unprix au kilomètre, modulé par l’heure etle lieu. A suivre de très près !Objectif 4 : disponibilité et efficacité maximaleLes gestionnaires, confrontés à cesdéfis, s’informent autrement, et souventbeaucoup mieux : complémentaritéentre le magazine et le site web, mediasociaux, événements et formations…Chaque occasion de mieux communi-quer, d’être plus utile, sera saisie.Bienvenue auprès de nos experts, àl’aire du fleet 2.0

les piliers du Fleet & Business 2.0Le fleet manager est devenu un couteau suisse. Un manager multi-casquette. Qu’il s’agisse d’un plancafeteria portant sur des milliers de véhicules ou d’une flotte dequelques camionnettes, le constatest le même. Le responsable de laflotte, qui n’a pas que ça à faire, abesoin d’aide. Voici donc, pour vousaider, le fleet expert network !

Yannick MATHIEU - Dirk STEYVERS

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FLEET&MOBILITY WHAT’S NEXT?

16 / Fleet Business # 199 - mars - avril 2014

PERSPECTIVES D'AVENIR

la mobilité de demainComme vous le savez déjà, ce numéro 199 de Fleet&Business est unexemplaire « collector ». Ce numéro historique préfigure un nouveaumagazine et lève un coin du voile sur la future publication.

Dirk STEYVERS

Sur le plan du contenu, voici laprincipale innovation : à partir dunuméro 200, nous ferons appel à

un comité d'experts. En fonction duthème abordé ou du dossier que nousconstituerons, le comité pourranaturellement recevoir le renfortd'autres spécialistes ou références.Nous voulons de cette manière donnerla parole à ceux qui connaissent ledomaine, afin que vous, lesresponsables de parc (au sens le pluslarge), trouviez les réponses que vouscherchez. Le choix d'une équipe d'expertss'explique aisément. De nos jours, lagestion d'une flotte touche à denombreux autres domaines de la viedes entreprises : HR, finance, achats,mais aussi fiscalité, assurances etremarketing. Autant d'aspects quinécessitent le recours à desspécialistes, bien plus qu'il y a quelquesannées encore. Nos différents expertsse présentent ci-dessous.

Michel WILLEMS, Fiscalist automotive tax &International fleet & mobility consultant for Mobilitas« Dans mon domaine, la fiscalité,nous observons trois grandes tendances. D'abord, un véritable taxshift est en cours : plutôt que la possession du véhicule, la fiscalitéauto va désormais frapper l'utilisationde la voiture. On constate aussi unlien entre fiscalité et économie. Enfin, l'accent est mis explicitementsur la recherche de mobilité par lesinstances compétentes aux différentsniveaux de décision. »

Alain VERCAMMEN, Managing Partner LeaseLine« Personne ne s’y retrouve dans lemagma de mesures fiscales complexesqui ont été prises ces deux dernièresannées. Ce manque total de stabilitéfiscale est néfaste aux processus dedécisions autour de la flotte.Aujourd’hui, nous souffrons du désin-vestissement de l’état ces dernièresdécennies, avec pour conséquence lanon réalisation de projets touchant à lamobilité. En outre, nous dépendons del’offre des constructeurs, et certainssont plus rapides que d’autres. La solu-tion viendra avec le temps, mais lasituation n’est pas simple. »

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Daniel DEBROUWER, Managing Partner, EuroFleet Consult NV« Je sais par expérience que les gestionnaire qui s'occupent toute la journée d'une grande flotte ont un niveau de connaissances différentde leurs collègues des PME, où cette tâche ne représente qu'une(petite) fraction de leur travail. Mais d'un côté comme de l'autre,l'importance de la voiture de sociétéest aussi grande... »

Gert LAUREYSSENS, Senior Personnel & OrganisationOfficer, OCAS« Du point de vue RH, la voiture desociété est et reste une alternativeappréciée, très utilisée dans le cadrede la rémunération. Ce n'est pas une raison pour la rendre respon-sable de tous les maux de la planète.La mobilité est un problème desociété qui dépasse la voiture desociété. »

Michel ARCQ, Fleet & Logistics Manager, Franki« Je suis gestionnaire de parc, et je suis convaincu que nous devronsencore investir beaucoup de tempset d'énergie dans la sensibilisationde nos conducteurs. Les jeunes, en particulier, doivent savoir à quelpoint leur comportement au volantinfluence la consommation et lenombre d'accidents. L'entreprise dispose là d'un instrument pourréduire les coûts de sa flotte. »

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Dominique WILKIN, Président FleetCorner« Aujourd'hui, la gestion de parc doit prendre en compte une multi-tude de paramètres, qui diffèrentd'une entreprise à l'autre. L'essentielest de bien informer les intéressés,car les connaissances de base nesont pas au même niveau chez toutle monde. »

Laurence SURKIJN, General Services Manager,HeidelbergCement Group Benelux« Dans mon rôle de gestionnaire deparc, je sais par expérience qu'onnous demande toujours d'offrir auxemployés une rémunération flexible,avec voiture. Cette flexibilité est unatout important pour notre politiqueRH. Elle nous aide à attirer et àconserver les talents, surtout dans unsecteur comme le nôtre, où laconcurrence est forte. Ajoutons àcela que le département achatsexerce une pression croissante enfaveur de la maîtrise des coûts. »

Paul GESTELS, Chief Commercial Officer, Gloriant« La nécessité de réduire les coûtsne va pas disparaître dans les entreprises, d'autant que la criseéconomique généralisée imposedepuis quelques années de nouvelles économies. Une tendancequi n’est d’ailleurs pas près de s'arrêter. Dans notre pays, pourtant,la voiture de société reste une donnée particulièrement intéres-sante à différents égards. »

Ronny VAN DEN DRIESCH, Audit & Vehicle Manager, Carglass« La voiture de société est devenueindissociable de la politique du personnel. Aussi importe-t-il de continuer à motiver les salariés, maisen les incitant par exemple à privilégier les émissions de CO2réduites. Après tout, il faut quele système reste abordable. »

Freddy CRUYL, Board Member, Fleet&Mobility (BFFMM)« Le gestionnaire de parc actuel,comme celui de demain, devra concilier de grandes ambitions entermes de mobilité ou de réductiondes coûts avec le pragmatisme duquotidien. Écouter le marché, sentirce qui se passe : tel est le défi pourcelui qui voudra gérer son parc demanière professionnelle à l'avenir. »

Philippe EVERAERT, Senior Specialist Workplace Fleet & Real Estate, Accenture« Avant tout, il faut une approchestructurelle pour aborder les problèmes que le propriétaire deflotte individuel ne peut résoudreseul. Si le marché fleet est si agitéactuellement, c'est à cause de laflexibilité que les jeunes exigent. La génération Y a une autre mentalité, y compris en ce quiconcerne la voiture, et donc lavoiture de société. »

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Yannick MATHIEU, Sales & Marketing Manager, Fleet Profile« Si je me fie à mon expérience,je pense que l'offre et la demandevont jouer un rôle déterminant àl'avenir. Il suffit de voir commentl'offre de voitures vertes est née.Si nous y ajoutons les récents planscafétéria, cela fait un poids supplé-mentaire qui pèse sur le marchéfleet, mais cela entraîne aussi unediversification de l'offre. »

Jean THOMAS, CEO, Macadam Europe« Optimiste invétéré, je suisconvaincu que la voiture n'est pasappelée à disparaître. L'offre va naturellement s'adapter et gagner endiversité. Parallèlement, les solutionsdu marché fleet vont continuer à secomplexifier, et nous devrons tenircompte de l'accélération du changement. En tout état de cause,la voiture ne disparaîtra pas du paysage. Elle s'y intégrera sansdoute sous une autre forme et d'uneautre manière. »

Nicolas CID LINDE, Compensation & Benefits Manager STI, GDF Suez EnergyEurope - Belux« En tant que fournisseur d'énergie,nous nous préparons aux modes depropulsion alternatifs comme le gaznaturel et l'électricité. Ils s'inscriventdans notre volonté de continuer àgarantir la mobilité. Cela devra toutefois s'accompagner d'une simplification des processus administratifs pour que le tout restegérable. »

Linda MANNAERT, Fleet Manager, Randstad« Chez Randstadt, nous constatonsque les départements RH et Financeconvergent manifestement. Du strictpoint de vue de la maîtrise des coûts,c'est assez logique. Pourtant, la voiture reste appréciée de nos collaborateurs. Il faudra du couragepolitique pour mener à bien les futursplans de mobilité. »

Jan LECAT, Product Manager Car & Fleet,Vanbreda Risk & Benefits« Tant que l'avantage fiscal subsistera, la voiture de sociétécontinuera à faire partie du paysagede l'entreprise. En ce qui concerneles assurances, nous pensons quel'essentiel reste de chercher dessolutions faciles à gérer, avec l'apport des propriétaires de flotteindividuels. »

Nathalie VAN BAUWEL, Senior Consultant, SD Worx« Cela ne surprendra personne, nousvoyons aussi dans la voiture desociété un instrument de rémunéra-tion très intéressant. La demandecroissante de 'cash for car' leconfirme. Les employeurs cherchentà équilibrer leur budget en contrôlantles coûts sans compromettre l'aspectmotivation. Mais il faut d'urgence unelégislation uniforme qui permette àtous de travailler dans de bonnesconditions. »

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voiture de société : les mchangentChez Kronos, le pragmatisme est de mise. Applicable au niveau européen, la car policy de cette entreprise inter-nationale tient également compte des caractéristiques locales. Et si les sensibilités des collaborateurs, sont prisesen considération, leur sécurité l’est aussi. La gestion de flotte est une matière complexe, affirme Katia Lambrecht,directrice des RH. « C’est pourquoi un partenaire spécialisé se charge de l’optimiser », précise-t-elle. Présentation.

Michaël VANDAMME - Photos : David NOELS

Katia Lambrecht : “Les mentalités ont changé, surtout chez les jeunescollaborateurs pour qui la voiture desociété est avant tout fonctionnelle.”

FLEET&MOBILITY CASE-STUDY

KRONOS

les Pays-Bas montrent la voie

Katia Lambrecht est directrice desressources humaines chez Kronos Systemsdepuis 2007. Responsable de l’Europecontinentale, elle est bien placée pourcomparer la culture fleet des différentspays. Par le passé, Katia a assumé diversesfonctions au sein d’entreprises activesdans le secteur des technologies. « Lechoix du collaborateur évolue », constateKatia Lambrecht. « Il devient plusfonctionnel, et l’instauration d’unecontribution personnelle n’y estcertainement pas étrangère. Si cettetendance est tangible en Belgique, lesPays-Bas montrent vraiment l’exemple enla matière. Le choix personnel descollaborateurs est vite fait : leur priorité estd’avoir une voiture fiable sans frais oucontributions supplémentaires. »

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s mentalités

Katia Lambrecht : “Tout part du TCO d’unevoiture de société.”

«On ne peut ignorer le lien entre nos activités et lamanière dont nous élaborons notre car policy »,explique Katia Lambrecht. « Kronos est une entre-

prise technologique spécialisée dans le développement de logi-ciels. Fondée en 1977, cette société dont le siège social est situéaux USA compte parmi les leaders mondiaux dans le domainedes solutions de gestion des effectifs. En Europe, elle emploie225 collaborateurs répartis entre la Belgique, l’Allemagne, laFrance, les Pays-Bas, l’Espagne et le Royaume-Uni. Kronos four-nit à ses clients des solutions spécifiques de gestion des effec-tifs afin de leur permettre de réduire leurs coûts, d’accroître leurproduction, de limiter les risques et d’améliorer l’implication et lasatisfaction de leurs collaborateurs. En bref – et je reviendraiensuite à la gestion de flotte –, la plupart de nos collaborateursdisposent d’une voiture de société dont ils ont réellementbesoin pour travailler. Nos vendeurs sont constamment sur lesroutes. Les phases de prévente et d’après-vente exigent denombreux déplacements. S’ensuivent naturellement la mise enœuvre des logiciels et le support qui découle de la vente. Surnos 37 travailleurs, 26 ont une voiture de société. Certains colla-borateurs, qui exercent une fonction non commerciale, en dis-posent aussi, en raison de leur rôle et niveau dans l’entreprise. »

Partenaire indispensable « Notre fleet policy s’intègre dans notre stratégie RH », préciseKatia Lambrecht. « La gestion de flotte est une matière très technique. De plus en plus d’ailleurs. Mais il n’y a pas que lecôté technique. Il y a aussi la fiscalité, le droit du travail, etc. À cet égard, travailler avec un partenaire externe n’est pas unluxe superflu. Ils mettent à notre disposition le savoir-faire technique que nous ne possédons pas forcément en internepour nous permettre d’optimiser notre gestion de flotte. C’est pourquoi nous avons décidé de nous tourner vers le leasing opérationnel. »

Méthode de travail« Chaque collaborateur appartient à une catégorie bien pré-cise », poursuit Katia Lambrecht. « Et chaque catégorie a sonmodèle de référence. Nous tenons bien sûr compte desmarques les plus appréciées. Pour chaque modèle de réfé-rence, nous avons fixé un budget et un budget options.Certaines options sont obligatoires pour deux raisons princi-pales. D’une part, elles sont importantes pour la valeur rési-duelle du véhicule, pour le remarketing et donc pour le prix de location de nos voitures. Et d’autre part, ces options

contribuent à la sécurité. Le budget options prévu peut être utilisé pour personnaliser le véhicule. En fin de compte, notrepoint de départ est le TCO : la base pour estimer le budget etles options du modèle de référence. »

Car policy européenne « Nous sommes très minutieux lorsque nous établissons cetteliste de modèles de référence », ajoute Katia Lambrecht. « Cette méthode est d’ailleurs propre à notre approche euro-péenne. Les listes varient bien entendu selon le pays, mais leprincipe reste identique. La liste n’est pas seulement établie enfonction du budget. Les chiffres doivent correspondre, mais unevoiture de société est aussi un formidable outil pour maintenirun bon niveau de satisfaction chez nos collaborateurs. Ceux-ci restent en effet très sensibles au type de voiture qui leur est octroyé, même si les choses évoluent dans ce domaine.Une génération n’est pas l’autre. Je constate que les jeunes ontune approche plus fonctionnelle des voitures, et donc de leurvoiture de société. Pour eux, c’est souvent un objet utile.L’image leur paraît moins importante. »« Une fois que le choix est fait, notre partenaire part à larecherche de la proposition la plus intéressante dans les socié-tés traditionnelles de leasing. On observe aussi une tendanceeuropéenne dans la collaboration avec les sociétés de leasing.Sans citer de noms, nous travaillons avec une entreprise localeet une société active internationalement. Nous essayons ainside combiner le meilleur des deux mondes sans pour autantnuire à la clarté. »

Budget mobilité réaliste « Nous sommes assez stricts en ce qui concerne les dégâts »,explique Katia Lambrecht. « Je pense que nous avons trouvél’équilibre idéal entre fermeté et justesse. Pour le premier acci-dent en tort ou sans partie adverse, nous prenons la franchise ànotre charge. A partir du deuxième accident, elle est payée parle collaborateur. Parallèlement, une année sans accident en tortaboutit à une ‘tirelire’ de 500 euros, qui peut servir au momentoù on calcule les frais. »Le règlement ouvre-t-il la voie vers un véritable budget mobi-lité ? « Surtout, ne vous méprenez pas, je suis en principeouverte aux formules alternatives », répond Katia Lambrecht.« Mais soyons réalistes. Nous sommes juste à côté du ring, dansun parc d’affaires difficilement accessible en transports en com-mun. Bien sûr, si la question se pose un jour, je suis tout à faitdisposée à envisager d’autres solutions. »

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FLEET&MOBILITY MOBILITÉ

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FLEET EXPERT NETWORK

l'avenir débutemaintenantUne nouvelle ligne rédactionnelle, un nouveau lay-out, un réajustement ambitieux des objectifs… Redessiner complètement une plate-forme de communication B2B pour la gestion de flotte ne se fait pas du jour au lendemain.Le signal de départ fut donné voici bien longtemps.

Dirk STEYVERS

Dès le début, nous savions parfaitement que pourcontinuer à offrir un support efficace au gestionnairede flotte moderne dans sa quête d'infos et de

plus-value, il serait indispensable de revoir en profondeur et àtous les niveaux nos plates-formes de communication.Nous avons ainsi estimé qu'il fallait élargir le champ rédactionnel pour offrir un soutien au gestionnaire de flotte,qui doit assumer des tâches de plus en plus diverses et complexes. Quelques brainstormings, une multitude de coupsde téléphone et une montagne d'e-mails plus tard,

nous avons réuni autour de la table un comité d'experts élargi. Ceux qui font partie de notre réseau d'experts, vous pouvezles découvrir en page 15. Naturellement, dans le futur, nous ne nous limiterons pas à ce comité. Ses membres forment lacolonne vertébrale d'un réseau bien plus vaste, que nouscompléterons et élargirons en fonction des dossiers, dessujets ou des besoins rédactionnels, comme par exemple une table ronde. Mais que retirer de cette première réunionpour faire connaissance ?

Notre premier comité d'expertsa mis en évidence quelquestendances générales.

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Qu'avons-nous appris aujourd'hui ?Tout d'abord, les différents gestionnaires de flotte et les spé-cialistes réunis autour de la table doivent le plus souvent com-poser avec les mêmes problèmes. Ces derniers temps, lesgestionnaires doivent ainsi supporter une pression croissantede la part des services financiers. La recherche de solutionspour faire des économies, indispensables avec la crise, estdevenue une habitude dont les décideurs ne se déferont pasrapidement. Le contrôle des coûts est devenu un objectif ensoi.Naturellement, ce contrôle n'est pas toujours facile à combineravec l'attractivité que l'entreprise et l'employeur veulent fairemiroiter aux collaborateurs actuels et potentiels. Dans dessecteurs ou pour des fonctions comme celle d'ingénieur où laconcurrence est féroce au niveau du recrutement, il faut trou-ver des solutions créatives et proposer une offre de mobilitéflexible. Selon la majorité des gestionnaires de flotte présents,et surtout ceux dépendant directement des RH dans leurentreprise, ce raisonnement s'applique à la recherche de nou-veaux talents. La génération actuelle des nouveaux diplôméspossède une éthique de travail très différente et affiche uncomportement totalement nouveau en matière de déplace-ments.

Mobilité individuelleNous arrivons ainsi au problème que doivent le plus souventsolutionner nos experts: la mobilité. La mobilité individuelledes travailleurs peut devenir un réel défi pour de nombreuxgestionnaires même si des disparités majeures peuvent êtreconstatées dans leur approche en matière de mobilité et l'ur-gence de trouver une solution. De plus, trouver une solutionsimple adaptée à tous est tout simplement impossible. Au sein des entreprises dont les travailleurs peuvent rejoindreaisément et sans perte de temps leur lieu de travail, il existeun énorme ‘appétit’ pour des solutions de mobilité durables.Par contre, dans les entreprises très peu desservies par lestransports en commun, la mobilité passe quasiment systémati-quement par la voiture.

Sans surprise, les intervenants se sont directement accordéssur le fait que la problématique de la mobilité ne pouvait êtresolutionnée sur la base de chaque entreprise car il s'agit d'unphénomène de société. En d'autres termes, cela nécessite unautre débat distinct. Nous y reviendrons dans notre prochainnuméro.

Effets secondairesAutre thème capital: l'évolution majeure des voitures sur leplan technologie et technique. L'effet des systèmes deconduite autonome dans les embouteillages ne doit pas êtresous-estimé. Les développements technologiques tels que lessystèmes d'assistance au freinage d'urgence en ville possè-dent déjà aujourd'hui une influence marquée sur les statis-tiques de sinistres. Le constat a également été fait que cetteévolution nécessite aussi une formation (poussée) des utilisa-teurs de ces technologies. Aux yeux de différents gestion-naires de flotte, il est évident également que les conducteurssont de plus en plus conscients des problématiques liées à lasécurité et à la consommation.Ces mêmes conducteurs occupent aussi une fonction centraledans ce cadre plus large dans lequel doit être considérée lamobilité, et qui intègre des thèmes davantage dédiés aux RHcomme par exemple les ‘nouveaux travaux’. Au fil du temps,leur pouvoir décisionnel ne fait qu'augmenter dans les entre-prises qui adoptent des solutions d'attractivité telles que parexemple un budget de mobilité. Et comme pour les offres desolutions de mobilité durable, la popularité de ces modèles debudgétisation dépend très fortement de la localisation et de lapopulation constituant les travailleurs.

Le ton est donnéLe rideau est tombé sur notre première réunion du comitéd'experts dans sa nouvelle mouture. Les débats ont étéouverts et les discussions se poursuivront sur nos différentesplates-formes de communication. Avec naturellement de nou-veaux enseignements à tirer.

"la mobilité estun problème desociété: tout lemonde s'accordeà le reconnaître."

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FLEET&MOBILITY FLEET ECHOS

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De Lage Landen, la société dont fait partie Athlon Car Lease, mèneactuellement un grand projet de rénovation d’un ancien chancre de21.000 m2 à Malines pour y installer ses bureaux. Si le choix de De LageLanden s’est porté sur ce site, « c’est parce que nous voulions menerun projet de rénovation plutôt que de construire du neuf », exposeErwin Ollivier, Managing Director. « Et nous préférions nous installerdans un quartier résidentiel plutôt que dans un zoning. L’aspect mobi-lité a aussi joué un rôle puisque ce site estproche du ring, des lignes detram et de bus et d’une piste cyclable. Nos 200 employés pourront utili-ser ces moyens pour venir travailler ». Le chantier a débuté en janvier etse terminera en novembre.

Peugeot distingué

Voiture familiale de l'année du VAB (Peugeot 2008 dansla catégorie jusqu'à 18.000 euros), prix du Fleet Managerof the Year pour Harald Pluym... Comme si cela nesuffisait pas, la nouvelle Peugeot 308 a été élue Voiturede l'année 2014. La nouvelle 308 est la quatrièmePeugeot à emporter le prestigieux trophée après la 307,la 405 et la 504. Au printemps prochain, la gamme 308s'enrichira d'une SW, la spacieuse version break de laberline moyenne de la marque au lion.

Athlon mène un projet de rénovation pourses bureaux à Malines

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FLEET&MOBILITY FLEET ECHOS

à quoi ressemblera la voiture type d’ici 25 ans ?

Le monde automobile est en perpétuelle évolution. Nouvelles technologies, nouvelles normes environnementaleset nouveaux équipements sécuritaires amènent à se poserune question. A quoi ressemblera la voiture type d’ici 25 ans.Cette question, AutoScout24 a tenté d’y répondre au traversd’une grande enquête menée auprès de 8.800 participantsdans toute l’Europe. Concrètement, il en est ressorti que l’au-tomobilité sera l’un des aspects fondamental à prendre encompte dans le développement de la voiture du futur. La sécurité devra aussi jouer un rôle important, alors queles facteurs environnementaux, confort, prix et agrément deconduite arrivent ensuite. 90% des interrogés attendent de lavoiture de demain qu’elle ait une incidence positive sur notrequalité de vie future.

bureau mobile

XchangE : ce concept est appelé à équiper la voiture dedemain. Il réinvente la conduite automobile tout en facilitantl'organisation de l'emploi du temps du conducteur. Mis aupoint par Regus et le Suisse Rinspeed, XchangE est unconcept de voiture autonome : le véhicule se transforme envéritable bureau, voire en salle de réunion. Selon une étudemenée par Regus auprès de plus de 20.000 professionnelsdans le monde, 75% des hommes d'affaires considèrent quela flexibilité dans le travail stimule la productivité.

CONTENT MARKETING

ATHLON MOBILITY CARD

Un débutprometteurVoici quelques semaines que je teste la nouvelle carte mobilité

‘Athlon Mobility Card’ dont le concept innove dans le secteur fleet :

relier toutes les opérations de mobilité d’un utilisateur au réseau de paiement européen Visa, et ainsi l’inciter à coordonnerses déplacements en fonction de ses besoins.De prime abord, la carte semble offrir une série d’avantages.

D’un point de vue pratique, elle est très facile d’utilisation, comme une

Visa traditionnelle et permet

d’en finir avec le laborieux

remplissage hebdomadaire

ou mensuel de sa note de

frais. Les tickets de parkings

souterrains, de taxis, de

péages routiers et de

carburant n’alourdiront

plus votre comptabilité.

Preuve que cette cartemobilité est bien plus qu’une carte carburant améliorée,

elle vous permet aussi de régler vos déplacements en train, tram, bus

ou métro. Sans parler de la possibilité de réserver un bureau ou une

salle de réunion !

Bref, cette carte mobilité constitue une première application pratique

d’un budget mobilité, tout en facilitant les contrôles et en simplifiant

le travail administratif pour le gestionnaire de flotte. Mais il y a toujours

moyen de faire mieux. L’appli liée à la carte pourrait encore vous aider

à planifier vos futurs trajets en incluant les transports en commun.

A l’heure actuelle, vous ne pouvez planifier que vos trajets en voiture

ou à pied via Google.

Un aperçu des points de vente de tickets de train, tram et bus à

l’endroit où vous vous trouvez serait un complément utile lorsque vous

déviez de votre trajet initial (et du trajet calculé via internet) à la

dernière minute.

A l’heure actuelle, l’offre se limite aux stations essence, places de

parking et salles de réunion (via Regus). Notons encore que cette carte

mobilité est en phase de test et s’améliore de jour en jour.

Pourtant, il n’était pas évident de convaincre un utilisateur critique tel

que moi de l’utilité et de la valeur ajoutée d’une carte de ce type, qui

vous encourage à trouver des alternatives au sacro saint véhicule de

société.

Je me réjouis de voir si mon collègue qui va également tester la carte

partagera ce point de vue. Rendez-vous au numéro 200.

Journaliste Fleet&Business

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fleet people

OLIVIER DE VOS, Sales Manager, vient renforcerl'équipe commerciale d'Athlon Car Lease. Olivier aacquis de l'expérience dans l'automobile chez D’Ieteren et chez LeasePlan. Il sera chargé depoursuivre le développement de plusieurs solutions de mobilité nouvelles et existantes.

Le Français THIERRY DE MICHEAUX, entré chezGEFCO en 2002, est le nouveau directeur de ladivision logistique auto de GEFCO Benelux. Dans le cadre de sa nouvelle fonction, il devientresponsable de toutes les plates-formes automo-biles opérationnelles de GEFCO au Benelux (Ghislenghien, Zeebrugge, Anvers et Oosterhout),

ce qui représente environ 200 travailleurs.

EMMANUEL PINOY est le nouveau Fleet ManagerBenelux d’Avis Budget Group. Auparavant, Pinoya travaillé 7 ans pour Toyota Motor Europe ainsique pour le Sud-Coréen Doosan. Chez Avis Benelux, il s'occupera de « fleet supply » et « fleetmanagement ».

Chez DirectLease, le nouveau Label Manager pournotre pays s'appelle JEAN-MARC DE GEUS et estloin d’être un inconnu dans le monde du leasing :il a occupé des fonctions chez Fraikin Truck Renting, Unilease et GE Capital Fleet. Une richeexpérience qu'il entend mettre à profit pour profiler clairement DirectLease comme la seule

société de leasing en ligne pour le secteur B2B en Belgique.

Ex-Director Consulting de SD Worx, JOHAN PORTIER est le nouveau CommercialDirector de LeasePlan, où il succède à Dwight deWeerd. « Chez LeasePlan, je ressens la passionpour le leasing et l'émotion du véritable amateurde voitures, tourné vers le client et le conducteur »,déclare Portier à propos de sa nouvelle fonction.

Touring Glass, spécialiste du vitrage automobile,a un nouveau CEO. Âgé de 44 ans, XAVIERDE BUCK a fait ses débuts chez Touring, avant de passer notamment par DHL Express, Ziegler etGVA Belux. Chez Touring Glass, il conduira d'ambitieux plans commerciaux en misant notam-ment sur les équipes d'intervention mobiles.

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transformez votre vélo en E-BikeVous voulez acheter un vélo électrique et disposez déjà d’un vélo traditionnel ? Et si vous le transformiez en électrique ? C’est ce que propose la CopenhaguenWheel, développée par l’institut américain MIT. Il s’agit d’une roue arrière intégrant

batteries et moteur électrique quevous pouvez monter sur votrevélo pour le transformez en E-Bike. Vous bénéficiez alorsd’un gain de puissance de250 watts pour une vitessemaximale de 32km/h.L’autonomie des batte-ries est de 48km. D’unprix de 584 euros, laCopenhaguen Wheelpeut être commandéevia la site www.super -

pedestrian.com

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FLEET&MOBILITY FLEET ECHOS

ALD Automotivepasse le cap dumillion de véhicules

ALD Automotive gère désormais un million de véhicules dans le monde. "Le principal facteur de notre succèsrepose sur notre service au client et notre méthode de travail transparente",explique Miel Horsten, General Managerd'ALD Automotive Belgium. Le berceaude ce succès mondial se situe d'ailleurs enBelgique, puisque ALD Automotive a étécréée en 1965 sous le nom Axus n.v. quifaisait alors partie du concessionnaireFord de Bruxelles. Aujourd'hui, le troisièmeacteur mondial dans le secteur du leasingfait partie du groupe français SociétéGénérale et emploie plus de4.300 personnes dans 37 pays.

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FLEET&MOBILITY FLEET ECHOS

LA PEUGEOT 308 ÉLUE ‘LEASE CAR OF THE YEAR 2014’

Certaines traditions méritent de perdurer. C’est assuré-ment le cas de l’élection de la ‘Lease Car of the Year’.Ce titre a d’ailleurs été remis cette année pour la

23e fois. La première édition date de 1991 (Opel Vectra) à l’initia-tive d’ING Car Lease. Après la reprise par Alphabet, cette tradi-tion a été poursuivie avec succès. En 2014, le titre très convoitéest revenu à la Peugeot 308. Cette compacte de gammemoyenne, qui venait tout juste d’être élue ‘Car of the Year’,confirme avec le titre ‘Lease Car of the Year’ sa valeur en tantque véhicule de flotte.La 308, disponible en 5 portes et bientôt en version SW (break),a séduit le jury grâce à sa consommation réduite, ses faibles émissions de CO2, son TCO limité, sa dynamique routière et son nouvel intérieur. Avec la 308, Peugeot lance en effet son i-Cockpit permettant d’activer les principales fonctions par le biais d’un écran tactile et non plus au moyen deboutons et commutateurs.Le jury du ‘Lease Car of the Year’ est composé de clientsd’Alphabet, de journalistes spécialisés et de collaborateursinternes. Fleet & Business était représenté par lerédacteur Ferre Beyens.Pour les besoins de l’élection,les voitures participantes ontété réparties en quatre caté-gories. Dans la catégorie‘Economy’, c’est la dernière

version de la Mini qui empoche le prix. Elle devance la RenaultCaptur et la Peugeot 2008. Un cran au-dessus, dans la catégo-rie ‘Business’, la Peugeot 308 précède la Citroën C4 Picasso etla Skoda Octavia. Le score de la Peugeot 308 a été à ce pointimpressionnant que la voiture a aussi remporté le concourstoutes catégories. Dans la catégorie ‘Business +’, la remarquableBMW i3 décroche la palme devant la BMW 3GT et la MercedesGLA. La Tesla S a obtenu le meilleur score dans la catégorie‘Executive’. Cette voiture totalement électrique a atteint unecote record pendant les tests pratiques en étonnant tout lemonde par ses prestations et ses qualités routières exception-nelles. La Tesla précède la BMW X5 et la Range Rover Sport.La 23e édition de l’élection ‘Lease Car of the Year’ entrera dansl’histoire comme celle qui a vu non pas une mais deux voituresélectriques l’emporter dans leur catégorie respective.

C’est la 23e fois que l’on procède à l’élection de la ‘LeaseCar of the Year’ en Belgique. Ceci à l’initiative de lasociété de leasing Alphabet. Cette fois, le titre très prisé a été remporté par la Peugeot 308. A noter que les véhicules électriques BMW i3 et Tesla S ont étérécompensés, respectivement, dans les catégories‘Business +’ et ‘Executive’.

Tony DE MESEL

Avec la 308, Peugeot dispose à nouveaud'un "sacré numéro" dans sa gamme.

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un vainqueurconvaincant

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FLEET&MOBILITY FLEET PARTNER

CARMASTERS NATIONAL MEETING 2014

cibler les flottes mixtesCarmasters, qui représente toutes les implantations de Profile Tyrecenters et Passion Pneu, tenait fin février sa réunionannuelle nationale. Les porte-parole de Carmasters y ont souligné une volonté de s'adresser plus que jamais auxflottes.

Tony DE MESEL

La réunion annuelle nationale de Carmasters est désor-mais un classique du calendrier, un événementattendu avec impatience par tous les gérants de

Profile Tyrecenter et de Passion Pneu. Cette année,Carmasters avait choisi pour cadre l'Hôtel de la Poste,

un établissement rénové sur le site bruxellois de Tour & Taxis.Cette manifestation annuelle est aussi l'occasion de se retrou-ver entre collègues et de s’entretenir avec les clients impor-tants. Comme aux congrès des partis politiques, on revientégalement sur l'année écoulée. Le programme des mois à

Responsable du Réseau, Ann Ferketremet le Carmasters Quality Label àVassilio Zervopoulos, gérant dePneus Z à Tamines.

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venir est mis au point, et on attise l'enthousiasme des troupes.Mais ici, pas de politique : il n'est question que de pneus engénéral et de ce qui intéresse Carmasters en particulier.

Contrôle de qualitéDans le secteur des pneus, la concurrence est rude. Internetet les médias numériques n'y sont certainement pasétrangers : de plus en plus, il suffit d’un clic ou d’un swipepour comparer les offres et les prix. Si le prix est une desarmes permettant de se distinguer de la concurrence, ce n'estpas la seule, ni même la plus puissante. Jean-Louis Weemaes,Administrateur Délégué, souligne l’importance de la rentabi-lité. La réduction des marges n'est pas une bonne vision d'avenir, estime-t-il. Il existe d'autres moyens pour sortir du lot,en particulier la qualité et le service.C’est pourquoi Carmasters surveille la qualité de près.Le client est invité à noter la centrale de pneus à laquelleil s'adresse et à poster un commentaire. Parallèlement, toutesles centrales font l'objet d'un audit interne, qui n'a rien desuperficiel : l'examen porte sur pas moins de 38 aspects répar-tis en 7 thèmes. On se penche notamment sur l'aménagementdes lieux, l'accueil, les processus et la technique. La centralereçoit ensuite un score sur 100 points. Celles qui dépassent70% reçoivent le Carmasters Quality Label. Entre 50% et 70%,la centrale est priée de prendre les mesures nécessaires pour remonter au-dessus de 70%. Si, par la suite, le score

de 50% n'est pas atteint, la concession est radiée de la listedes Carmasters Dealers.À l'occasion de la réunion nationale, le gérant de la centralela mieux notée s'est vu remettre le Carmasters Quality Labelpar Ann Ferket, Responsable du Réseau. Avec un scoreimpressionnant de 87%, c'est Vassilio Zervopoulos, dePneus Z à Tamines, qui était à l'honneur cette année.

Flottes mixtesYves Mottoul, chargé de la politique flottes, et Jean-LouisWeemaes, Administrateur Délégué, ont tous deux insisté surl'importance des flottes pour Carmasters. En Belgique, le secteur B2B représente 1.096.000 véhicules avec une MMAde moins de 3,5 tonnes. Dans la catégorie des plus de 3,5 tonnes de MMA, on dénombre 215.000 véhicules. Les centrales de pneus peuvent se construire une activitésaine en garantissant à ces clients un bon service. Les porte-parole de Carmasters le rappellent : les centralesaffiliées se comportent plutôt bien en B2B. Actuellement, elles s'occupent prioritairement des grandes flottes. Le service est surtout développé dans le segment des poidslourds, mais il reste un potentiel de croissance dans les parcsplus petits si les atouts existants sont bien exploités. D'après Mottoul, ces atouts se situent dans les services disponibles, comme le dépannage des camions, dans l'exis-tence d'un réseau avec une organisation centrale, enfin dans le support européen.Jean-Louis Weemaes a également fait une annonce majeure :Carmasters entend désormais cibler davantage les flottes mixtes, composées de différents types de véhicules. L’un des plans concrets consiste à mettre sur pied un systèmede dépannage pour camionnettes. Parallèlement, M.Weemaes rappelle l'importance du contact personnel, avecle propriétaire du véhicule, mais sans oublier l'utilisateur.

Nouveaux médias et contact personnelLa réunion a aussi permis d'évoquer la place croissante de la communication numérique et ses conséquences pour lesecteur des pneus. Les ventes sur Internet représentent déjà 5% du total, et on prévoit une proportion de 15 à 20%pour 2020. De même, 54% des usagers s'informent sur le web avant d'acheter. En 2012, 2.509 clients ont pris rendez-vous sur Internet. Leur nombre atteignait 4.959 en 2013. Dans ces conditions, on comprend la nécessité de suivre lephénomène de près. Mais en même temps, rappellent lesintervenants, les nouveaux médias ne sont que des outils.L'essentiel sera de continuer à développer le contact person-nel. Lorsque le client se présente, il faut l'accueillir, l'écouter et comprendre ce qu'il attend. Le client doit être accompagnéjusqu'à la solution qui lui convient. Les centrales deCarmasters sont bien armées pour cela, ajoute Jean-Louis Weemaes : les possibilités de service y sont nombreuses et elle ne sont assujetties à aucune marque.Cette indépendance permet de donner une information objective. Contact et accueil du client : voilà donc la prioritépour l'année à venir.

Jean-Louis Weemaes,AdministrateurDélégué, insiste :Carmasters doits'adresser davantageaux flottes mixtes,composées dedifférents types devéhicules.

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FLEET&MOBILITY FLEET PARTNER

VAB AUTOMOTIVE SERVICES

En dix ans, VAB Fleet Servicesest devenu une référence pourtout ce qui concerne les fins de

contrat. Rien d’étonnant, donc, à ce quesa part de marché ait été la plus impor-tante de la branche l’année dernière.Les activités de remarketing sont assu-rées pour toutes les sociétés de leasinghormis GE Capital. Fort de cette expé-rience et de son savoir-faire, VAB étendses Automotive Services aux conces-sionnaires et groupements de conces-sionnaires. Ajoutons-y dans la foulée lesgestionnaires de parc qui se chargenteux-mêmes de revendre leurs véhi-cules.

Modèle économiqueIl va de soi que VAB AutomotiveServices s'inscrit dans les projets decroissance de VAB, contraint de ciblerde nouveaux groupes pour garantir lesvolumes. Pour autant, pas de révolutionchez VAB : « Nous n'allons en aucuncas acheter et vendre nous-mêmes lesvoitures », précise Diederik Delen, porteur du projet et responsable IT &Business Development de VAB FleetServices. « Notre objectif est de donneraux entreprises qui veulent revendreleurs véhicules usagés les bons outilspour y parvenir de manière profession-

nelle et efficace. Fini le temps où le vendeur tout-puissant imposait son prixsans discussion possible. »

Une offre étofféeLes outils en question sont nombreux.Au cœur du système, on trouve uneplate-forme sur laquelle les négociantspeuvent dire ce qu'ils pensent de lavaleur des voitures proposées, maisVAB Automotive Services enrichit cetteoffre de plusieurs éléments essentiels.« Les données sont l’un de ces élé-ments qui font la différence », expliqueDiederik Delen. « Grâce à notre accordde collaboration avec l'organisme alle-mand DAT (ndlr : Deutsche AutomobilTreuhand) Group, nous disposons eneffet de toutes les informations pos-sibles sur les véhicules. Cela nous évitede devoir définir pour chaque voiturel'équipement standard et les options. »

Un pas de plusAutre atout : la présentation des véhi-cules en vidéo. Ici encore, VABAutomotive Services a trouvé une solu-tion qui respecte les contraintes decapacité. « Une vidéo avec des rensei-gnements supplémentaires et la possi-bilité d'utiliser les images du filmcomme photos, c'est une plus-value

indéniable », estime Diederik Delen. « Il y a déjà eu de nombreuses tenta-tives dans ce domaine, sans grand suc-cès. Nous avons beaucoup investi dansun système qui stocke les films cheznous : seul le lecteur intégré doit êtreuploadé. » Le résultat est là et à la hauteur desattentes : excellente qualité d'image,possibilité de zoomer sur les photos...Du travail de pro. « Et l'utilisateur qui nepossède pas les compétences internes

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Lorsque le remarketing des voitures de leasing fait l'objet d'une approcheclaire, tout le monde y gagne. Pourtant, cela reste l'exception. Aujourd'hui,les Automotive Services de VAB proposent un éventail de services presquecomplet.

Dirk STEYVERS

"fini les prixindiscutables"

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requises peut faire appel à nos ser-vices », ajoute Diederik Delen.Mais ce n’est pas tout. VAB AutomotiveServices propose aussi un scan du basde caisse, un check-up du moteur à par-tir d'une goutte d'huile, jusqu'aux ser-vices logistiques complets comme letransport, le nettoyage et le stockage.

TransparenceBref, un large portefeuille de servicesqui permet au client d’élaborer un pro-

gramme personnalisé. Pour le gestion-naire de flotte, l'intérêt est incontestableà terme, même s'il est indirect. Avec sesAutomotive Services, VAB optimise lavaleur résiduelle de vos véhicules en finde contrat. Cela influence directementle loyer mensuel que vous facture votrepartenaire de leasing. Et le projet ne manque pas de perspec-tives d'avenir : « À terme, rien n'interditde penser que nous allons réunir toutesnos informations pour réaliser nos

propres benchmarks, voire faire dudynamic pricing », prédit DiederikDelen. Ce n'est pas encore pourdemain. Au stade actuel, les outils demarketing, les logiciels, la collecte dedonnées et les services opérationnelssoulignent déjà amplement le rôle deréférence de VAB Fleet Services.

un soda par jour

D'après VAB, moyennant une légèreexagération, les Automotive Services sontdisponibles pour le prix d'un soda par jour.Il est vrai qu'à 1,80 euro au moins, cesboissons ne sont pas données, mais faisonsle calcul. La plate-forme avec l'appli photocoûte 54 euros/mois. Chaque vidéo revientà 3,6 euros (prix du débit de transmission),et pour « officialiser » les données desvéhicules via DAT, il faut débourser encore16 euros par mois et 1,2 euro par demande.Si nous partons de 10 ventes d'occasion parmois, le coût de 11,80 euros par voiture estvite rentabilisé.

Des rotations plus rapides etdes prix plus transparents :les atouts indéniables de l'offreAutomotive Services.

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Audi A8 : qualité et discrétionL’A8 est sans aucun doute une valeursûre. Cela dit, les critiques ne sont pasabsentes, en particulier sur le plan de laligne. Extérieurement, elle ressemble eneffet beaucoup aux autres berlines, pluspetites, de la gamme. La forme a pour-tant ses avantages. Elle ralentit levieillissement de l’A8, au bénéfice de lavaleur de revente. Modèle phare de lamarque, la grande Audi fait aussipreuve d'une discrétion qui inspire lerespect et peut se révéler être un atoutsi vous vous rendez chez des clients oulorsque vous vous garez à la vue devotre personnel. L'an dernier, l’A8 abénéficié de quelques subtils aménage-ments cosmétiques, par exemple l'inté-gration de nouveaux phares à led. Laliaison des phares au système de navi-gation permet d'orienter à l'avance lefaisceau lumineux. Les technologies,on le voit, sont au rendez-vous. Autreexemple : le système de commandeMMI, encore affiné. Le tableau de bordest un exemple de lisibilité et de qualitéde finition. Côté carrosserie et structureportante, l'A8 est entièrement en alumi-nium. Résultat : un allègement qui favo-rise le dynamisme et limite la consom-mation. En termes de sensations et dedynamique routière, l’A8 se situe entrela rigidité de la Série 7 et le souci du

confort qui règne dans la Classe S.Les motorisations diesel commencentpar un 3.0 TDI (211 ou 258 ch) émettant155 g de CO2 par km dans les deuxvariantes. Cela correspond à uneconsommation moyenne normalisée de5,9 l/100 km. Les émissions de CO2 lesplus basses (144 g/km) sont le fait de la2.0 TFSi Hybrid. Mais ce modèle coûte€ 11.000 de plus que la 3.0 TDI et doitse contenter d'un coffre plus petit.Au sommet de la famille diesel, ontrouve un impressionnant 4.2 TDI(194 g/km). Chaque A8 possède unetraction intégrale quattro (sauf en ver-sion hybride).

BMW Série 7 : classiqueSi la Série 7 actuelle a déjà cinq ans,elle reste un classique qui garde saplace sur la short list de tous les heu-reux clients du segment. En effet, mal-gré son âge, la Série 7 n'a pas pris uneride. Légèrement redessinée en 2012,elle arbore des « reins » plus grands auniveau de la calandre et des phares.Ces derniers, comme sur l’A8, peuventêtre reliés au système de navigation.Comme sur la Jaguar XJ, les compteursvirtuels changent d'aspect selon lemode de conduite choisi. Il reste que laSérie 7 a perdu quelques parts de mar-ché, et l'arrivée de l'élégante

les top modèles un par un

AUTO ESSAI COMPARATIF

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DÉFILÉ DE TOP MODÈLES

n’oubliez pas les patronsNous comparons aujourd'hui les cinq voitures les plus vendues dans le segment supérieur. Introduction de l'ATN,élargissement de l'offre de SUV, crise économique, autant de facteurs qui ont fait reculer le segment de plus de 11%l'an dernier. Il n'empêche : pour les chefs d'entreprise, ces voitures resteront indispensables.

Tony DE MESEL

Audi A8 BMW série 7 Jaguar XJ Lexus LS Mercedes Classe S

Prix de base TVAincl(€)/émissions CO2(g/km) ESSENCE

3.0 TFSi : 85.000/ 183

740i : 91.850/ 184

2.0 Ti : 73.000/ 216

non disponible

S 500 : 109.021/ 199-213

Prix de base TVAincl(€)/émissions CO2(g/km) DIESEL

3.0 TDI : 77.100/ 155

730d : 79.450/ 148

3.0D : 84.000/ 159

non disponible

S 350 BlueTec : 80.465/146-155

Prix de base TVAincl(€)/émissions CO2(g/km) ESSENCE-HYBRIDE

2.0 TFSiHybrid : 86.800/ 144

ActiveHybrid7 :97.100/ 158

non disponible

LS 600h : 115.400/ 199

S 400 Hybrid : 94.138/147-159

Prix de base TVAincl(€)/émissions CO2(g/km) DIESEL-HYBRIDE

non disponible

non disponible

non disponible

non disponible

S 300 BlueTech Hybrid : 80.465/184

Existe-t-il un SUVcomme alternative ? Q7 X5 et X6

Range Rover et Range Rover Sport

RX 450h Classe M et Classe GL

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Série 6 aux allures de coupé n'y est pasétrangère. Ceux qui aiment se laisserconduire préféreront cependant laSérie 7 avec sa ligne de toit plus hauteet un espace plus généreux pour lesjambes, surtout sur les versions àempattement long. En option, lesimpressionnants executive seats aug-mentent encore le confort. Bien que laSérie 7 soit conçue comme une limou-sine, la suspension bénéficie deréglages dynamiques, dans la traditiondu plaisir de conduire qui a fait la répu-tation de BMW. L’offre de motorisationsa évolué en même temps que les modi-fications extérieures. Très logiquement,l'effort porte sur la baisse de la consom-mation et des émissions de CO2.Malheureusement, la version hybrideActiveHybrid7 (CO2 : 158 g/km) coûtecher. Il s'agit d'une hybride dite douce :le moteur électrique ne remplit qu'unefonction d'appoint. Il ne permet pas derouler en tout électrique. Du côté diesel,la 730d en 211 ou 258 ch (CO2 : 148 g/km) nous apparaît comme le choixle plus rationnel, mais pour les amateursde mécaniques plus puissantes, il y aaussi une 740d de 313 ch (CO2 : 149 g/km) et une 750d de 381 ch (CO2 :169 g/km). Le catalogue comprend aussiquatre modèles à essence. La plupartdes moteurs (et tous les diesels) sontdisponibles en configuration quatreroues motrices (XDRive).

Jaguar XJ : une personnalité différenteAvec la XJ, entrée en scène en 2010,Jaguar a fait ses adieux au traditiona-lisme. La ligne de toit de type coupé etles grandes surfaces vitrées sont lesdeux piliers d'un design pour le moinsoriginal. Techniquement, la « Jag »innove aussi : la structure allégée fait unlarge usage de l'aluminium. Le poidsmodeste donne à la limousine un com-portement particulièrement dynamique.Sans risque d'exagérer, nous pouvonsdire que le constructeur britannique afait le choix d'une driver’s car. Si leconfort n'est jamais absent, elle doittoutefois s’incliner devant la Classe S àce niveau. Sur les longues distances,la XJ est un compagnon de voyage trèsagréable. Le bel habitacle associe lesmatériaux traditionnels avec un designfrais et original. Durant notre essai àBirmingham, nous avons noté avec

la 3.0D une consommation de7,4 l/100 km. Pas mal pour ce genre degabarit. Cette version diesel de 275 chémet 159 g de CO2 par km. Le 3.0D estaussi le seul diesel disponible.Le « down-sizing » ne fait pas encorepartie des habitudes chez Jaguar, saufen essence, où l'on trouve depuis peu

un 2 litres au catalogue. Ce quatrecylindres produit toutefois encore desémissions de CO2 de 216 g/km.Ces trois dernières années, Jaguar asurtout fait évoluer la XJ en fonction desmarchés américain et chinois. Celaexplique la version à empattementallongé et la traction intégrale, très

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demandée en Nouvelle-Angleterre(États-Unis) et au Canada. La marque aencore du pain sur la planche si elleveut s'imposer en Europe avec des ver-sions plus sobres en CO2, soit deshybrides, soit des diesels plus petits.

Lexus : un cas à partLexus et diesel sont deux mots qui nevont pas bien ensemble. Nouvellepreuve : il n’y a pas un seul diesel aucatalogue de la LS, vaisseau amiral dela flotte japonaise de luxe. Pire encore :la gamme est limitée à la LS 600h, unehybride aussi disponible en empatte-ment long dans la variante la plus chère,appelée President Line. Le capot dissi-mule un puissant V8, épaulé par unmoteur électrique. Les deux blocs unis-sent leurs efforts pour optimiser les per-formances, mais la LS peut aussi rouleren tout électrique dans certaines cir-constances. La transition d'un mode depropulsion à l'autre est parfaitementfluide. Impressionnant ! Le conducteur ale choix entre cinq modes de conduite,

dont un ouvertement dynamique. Les445 ch disponibles donnent des perfor-mances remarquables, d'autant que lapuissance est en permanence répartiesur les quatre roues. Pour les amateursdu look sportif, la marque propose uneLexus F Sportline qui se distingue parune suspension abaissée et des barresantiroulis actives. Grâce à celles-ci, lavoiture prend des virages très stables,sans trop s'incliner. Mais soyons clairs :l'ambition de la LS est surtout de dépas-ser les attentes au niveau du confort.À l'égal de la Mercedes Classe S, lemodèle phare de la marque japonaiseest une référence à cet égard. La Lexusétonne aussi par l'extrême richesse deson équipement de série. Le prix s'enressent logiquement : la version debase s'accompagne d'une facture saléede € 115.400. Et la consommation,direz-vous ? En chiffres moyens normali-sés, elle atteint 8,6 l/100 km, ce qui cor-respond à des émissions de CO2 de199 g/km. En conditions réelles, comp-tez entre 10 et 13 l/100 km.

Mercedes Classe S : le retour au pinacleMercedes n'aime pas faire de la figura-tion, surtout pas dans le segment le plusprestigieux. La marque à l'étoile confierégulièrement à sa Classe S la missiond'inaugurer les nouvelles technologies.C'est la Classe S qui a reçu les premiersABS et airbags. Aujourd'hui, avec laneuvième génération, le constructeurallemand place la barre plus haut quejamais. Fini les ressorts en acier : la sus-pension pneumatique est de série, avecdes amortisseurs réglables. En option,la suspension « Active Body Control »affine encore le comportement. À l'aided'un ensemble de caméras stéréo, lavoiture « lit » le revêtement routier àl'avance pour adapter le tarage. Et cen'est pas tout. La voiture roule touteseule dans les files, et jusqu'à 50 km/h,elle freine automatiquement en pré-sence d'un piéton sur la route. Aucundétail n'est négligé. Les ceinturesarrière, par exemple, sont munies depetits airbags. Citons encore le chauf-fage des accoudoirs et les fonctionsmassage. À l'arrière, les Executive Seatsse règlent individuellement. Bref, lemodèle haut de gamme de Mercedesmise résolument sur le confort. Auxcôtés des versions essence et dieseltraditionnelles, le catalogue proposeaussi trois hybrides. D'abord la S 400Hybrid (147 g/km), dont le moteur àessence est assisté d'un moteur élec-trique. Deuxième hybride, la S 300BlueTec Hybrid (115 g/km) est équipéed'un diesel relativement petit de2,1 litres, lui aussi épaulé par son homo-logue électrique. Mais la version la plusimpressionnante est sans doute laS 500 « Plug-in » Hybrid (69 g/km),capable de parcourir 30 kilomètres enmode électrique.

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et l'ATN ?

Vous voulez connaître l'ATN des diffé-rentes versions des voitures présentéesdans ce comparatif ? N’hésitez pas à utiliser nos outils, que vous trouverez surle site www.fleet-business.com

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AUTO ESSAI SEGMENT

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LE NISSAN QASHQAI FACE À SES CONCURRENTS

Nissan ‘cash maker’Les SUV compacts sont très appréciés de leurs utilisateurs, surtout féminins, mais beaucoup moins des fleetmanagers, qui veulent généralement bannir ces véhicules de leur parc en raison de leur consommation et de leursémissions de CO2. Ces arguments ont de moins en moins de raison d'être. Le nouveau Nissan Qashqai affiche desémissions de CO2 de seulement 99 g/km.

Tony DE MESEL

Voici une dizaine d'années, Nissan a constaté que sesmoyennes classiques, comme l'Almera et la Primera,étaient loin de réaliser leurs objectifs de ventes. Une

décision courageuse fut donc prise, et les deux berlines tradi-tionnelles remplacées par le Qashqai, un SUV compact, ouplutôt un crossover. Cette décision, Nissan ne la regrette nul-lement. Depuis son lancement en 2007, le Qashqai a déjà étévendu à plus de deux millions d'exemplaires. Dire que le Qashqai est à la base du segment des SUV com-pacts serait cependant exagéré. Cet honneur revient plutôt auToyota RAV4 et au Land Rover Freelander. Le Qashqai a

cependant ravivé l’intérêt du public pour ce type de véhicule.Et ce ne fut pas sans conséquences, puisque ses concurrentssont désormais nombreux : Honda CR-V, Mazda CX-5,Volkswagen Tiguan, Ford Kuga, Hyundai ix35, Kia Sportage,Peugeot 4008, etc. Dans ce segment, le Nissan Qashqai estle plus vendu. Une position que Nissan entend renforcer avecle Qashqai deuxième génération.

Autres dimensionsLe nouveau Qashqai est clairement une évolution de son prédécesseur. Son style angulaire a cédé la place à des

Le 1.6 dCi a du caractère, maisil n'est pas aussi silencieuxque le petit 1.5 dCi.

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courbes, donnant ainsi au Qashqai deuxième génération uneimage moins rudimentaire et même plutôt sportive et dyna-mique. Surtout avec les jantes de 19" en option. La carrosseriea vu sa longueur augmenter de 5 cm, sa largeur de 1,5 cm etsa hauteur de 2 cm. Ces nouvelles proportions offrent auQashqai un style différent, et profitent aussi à l'espace inté-rieur. À l'arrière, les passagers disposent de plus d’espacepour leurs jambes. Le coffre a vu son volume passer de 410 à430 litres, mais il reste peu pratique par son format. Une partiedu volume de chargement se cache sous le plancher amovibleet surélevé. En outre, la Qashqai+2 a été remplacée par legrand X-Trail.

Dans l'air du tempsLes progrès les plus notables se remarquent au niveau del'habitacle. Les plastiques durs ont été remplacés par desmatériaux doux au toucher, pour davantage de confort.Le design a aussi évolué dans le bon sens avec un tableau debord enfoncé et intégrant un écran d'information, une élé-gante console centrale et de nombreux espaces de range-ment pratiques aux alentours du levier de transmission.Le Qashqai est également passé à l’air de la connectivité.Nissan propose un véritable arsenal de systèmes d'assistanceà la conduite: détection d'angle mort, alerte de franchissementde ligne, freinage d'urgence, identification des panneaux delimitation de vitesse et éclairage automatique. Ces fonctionssont intégrées dans le ‘Safety Shield’ de Nissan. Le Qashqaipropose aussi en option l'impressionnant dispositif RoundView. Ce système de caméras offre des images des alentoursdu Qashqai, avec même une vue du dessus. Un systèmeutile aussi pour se garer, vu la vision vers l'arrière plutôt limi-tée.

Quatre moteursNissan propose quatre motorisations. Les deux moteurs àessence vont dans le sens du downsizing: le 1.2 turbo DIG-T(115 ch) remplace l'ancien 1.6 et le prochain 1.6 Turbo (150 ch)remplacera à son tour l'ancien 2.0. Les moteurs les plus inté-

Honda CR-V : un maximum d'espace

Honda a toujours éprouvé une certaine réticence vis-à-vis des diesels et n'avaitjusqu'à récemment développé qu'un seul moteur de ce type, le 2.2 i-DTEC.Un excellent moteur qui n'était pas avantagé sur le plan fiscal. Honda proposedésormais sur le CR-V le 1.6 i-DTEC (120 ch) issu de la Civic, avec une valeur deCO2 de 119 g/km. Ce turbodiesel, couplé à une boîte six vitesses très agréable,est particulièrement volontaire. Il dispose même à bas régime d'un couple géné-reux et se révèle assez sobre : nous avons enregistré une moyenne de6,1 l/100 km et un ‘minimum sur autoroute’ de 5,4 l/100 km. Le CR-V possèdedes amortisseurs qui absorbent bien les irrégularités et un comportement maîtrisé. Dans les enchaînements de courbes, la prise de roulis peut être importante. Au volant, le conducteur a sous les yeux un tableau de bord sobremais fonctionnel. La qualité d'assemblage et l'intérieur très pratique, avecnotamment une très large banquette arrière, comptent parmi les qualitésmajeures du CR-V. La banquette arrière peut être rabattue et basculée à l'aided'une seule main. Enfin, le coffre atteint pas moins de 589 litres !

Mazda CX-5 : Euro 6

Il y a quelques années, Mazda présentait sa technologie globale ‘Skyactiv’ (suspensions, architecture de carrosserie et groupe motopropulseur), conçueafin d'optimiser le comportement routier et de limiter la consommation et lesémissions. Élu l'an dernier tout-chemin de l'année, le Mazda CX-5 est le premiermodèle à en avoir bénéficié. Grâce à l'utilisation d'acier haute performance, sonpoids a été réduit de 100 kg environ. Son design se caractérise par un nouveaulangage stylistique ‘Kodo’, qui se traduit notamment par une calandre proémi-nente et des lignes fluides au niveau de ses flancs. L'intérieur est plus classique.Le CX-5 est un vrai SUV cinq places offrant un coffre de 503 litres. Sa banquettearrière est rabattable en trois sections. Lorsque le dossier est basculé versl'avant, l'assise est automatiquement avancée et abaissée, ce qui permet d'obte-nir un plancher de chargement parfaitement plat. Le 2.2 turbodiesel (150 ch)est volontaire. Ce quatre-cylindres reste cependant très sobre puisque, sur lesroutes secondaires, nous avons enregistré une consommation moyenne de5,5 l/100 km. Sur autoroute, la consommation a été de 7,1 l/100 km. Émettant119 g/km de CO2, ce moteur répond aux normes Euro 6.

Les plastiques durs ont cédé laplace à des matériaux doux autoucher, pour plus de confort.

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ressants sont les diesels. Doux de caractère, le 1.5 dCi (110 ch)offre des performances acceptables. L'un des principauxatouts de ce moteur est sa valeur d'émissions de CO2 excep-tionnellement faible: 99 g/km. Les utilisateurs intensifs et ceux parcourant de longues distances préféreront eux le1.6 dCi (130 ch). D'origine Renault – tout comme le 1.5 dCi –,ce moteur peut être associé à une transmission intégrale.Même dans cette version, nous avons enregistré une consom-mation plus que raisonnable de 6,1 l/100 km. Sur le 1.6 dCi,les émissions de CO2 sont de 115 g/km.

De grandes rouesLa version 1.6 dCi que nous avons testée est une voiture très agréable. Nombre de conducteurs apprécieront l'assisesurélevée. Le moteur a du caractère, mais n'est pas aussisilencieux que le petit 1.5 dCi. Les changements de rapportssont précis mais plutôt 'lents'. L'assistance de direction nousest parfois apparue un peu artificielle. La tenue de route meten confiance. L'amortissement de notre véhicule d'essai étaitperturbé, parfois de manière assez abrupte, par les grandesroues (19 pouces!) et les pneus taille basse. Si ces roues sont élégantes, elles sont cependant à déconseiller.

bilan fleet : Nissan Qashqai

Nissan met tout en œuvre pour tordre le cou aux préjugés sur lesSUV. En améliorant l'aérodynamique, en réduisant le poids de 40 kget en optant pour des moteurs efficients, le constructeur japonaisest parvenu à sérieusement réduire la consommation ainsi que lesémissions de CO2, atteignant des niveaux que certaines berlinestraditionnelles de classe moyenne n’avoisinent même pas. 99 g/kmpour le 1.5 dCi et 115 g/km pour le 1.6 dCi sont d'excellentes valeurs,qui ont une influence positive sur l'ATN et la déductibilité fiscale. Enutilisation réelle, nous avons été surpris par la faible consommationdu nouveau Qashqai : le 1.6 dCi en version transmission intégralen'a consommé en moyenne que 6,1 l/100 km.

des chiffres à comparer

Nissan Qashqai 1.6 dCi FWD/AWD

Ford Kuga 2.0 TDCi FWD/AWD

Honda CR-V 1.6 FWD/AWD

Hyundai ix35 2.0 CRDi FWD/AWD

Mazda CX-5 FWD/AWD

Prix TVA comprise € 26.890/28.890 28.050/32.050 26.890/- 29.699/32.549 26.490/32.240

Cons. normalisée l/100 km 4,4 5,3/5,9 4,5/- 5,4/5,5 4,6/5,2

Cons. de l'essai l/100 km -/6,1 7,2/- 6,1/- non communiqué 5,5/-

CO2 g/km 115/129 139/154 119 141/145 119/136

ATN 7/7 1.774,71/2.253,42 2.428,33/3.186,69 1.866,93/- 2.622,00/2.985,21 1.839,16/2.708,16

Déductibilité fiscale % 80/75 75/70 75/- 75/75 75/75

BIV € 412,27/472,57 538,94/690,95 426,31/- 555,23/591,14 93,79/184,06

TMC € 495/495 495/495 495/- 495/495 867/867

Taxe de roulage 266,90/266,90 401,41/401,41 266,90/- 401,41/401,41 493,42/493,42

L’ix35 de Hyundai offre lechoix entre un 1.7 CRDiéconome et un 2.0 CRDiplus volontaire.

La dynamique Ford Kuga,à cause de son moteurassez lourd, émetbeaucoup de CO2.

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AUTO FISCALITÉ

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VOITURE DU PARTEN A

femme au

Dans sa circulaire(1), l’Administrationexamine qui supporte les consé-quences fiscales lorsqu’un

employeur ou une société met une voiturede société à la disposition – à des fins privées – d’une tierce personne qui est unproche du travailleur ou du dirigeant d’entreprise (époux-épouse, partenairecohabitant légal, partenaire cohabitant defait, fils-fille, ami(e), etc.) et qui n’a aucun lien professionnel avec celui-ci.Récemment, la Cour de cassation a indiqué(2)

qu’un avantage octroyé au ‘partenaire’ d’undirigeant d’entreprise n’est imposable dansle chef de ce dernier que si celui-ci en tirelui-même profit. Il s’agissait d’un véhicule en fin de contrat de leasing, qui avait étévendu à la compagne du dirigeant d’entre-prise au prix (trop) peu élevé de l’option, fixédans le contrat de leasing. Le fisc avaitimposé le dirigeant d’entreprise au titre d’unavantage de toute nature. La Cour d’appelde Liège n’y a vu aucun problème, mais laCour de cassation a cassé cet arrêt, car iln’était pas établi que le dirigeant d’entre-prise avait tiré lui-même un avantage de lalevée de l’option d’achat. Le fisc contre-attaque aujourd’hui dans une circulaire.

Deux méthodesActuellement, le fisc applique deux prin-cipes pour imposer les voitures de société‘gratuites’:1. Véhicule privé imposé au titre d’avan-tage de toute nature. Si un dirigeant d’entreprise dispose ‘gratuitement’ d’unevoiture de société, il est imposé à titre privé

Le 5 novembre 2013, le SPF Finances a publié une circulaire sur la mise à disposition gratuite par une société d’un véhicule automobile à l’épouse d’undirigeant d’entreprise.

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sur un avantage de toute nature. Il y a en effet un lien causalentre l’avantage et l’activité professionnelle. Il en va de mêmepour les travailleurs. 2. Imposition sur la base du principe de l’avantage anormalou bénévole. Si une tierce personne – sans lien professionnelavec la société – dispose gratuitement d’une voiture de lasociété, le fisc peut imposer uniquement un avantage ‘anormal et bénévole’ dans le chef de la société, en ajoutantl’avantage à son résultat imposable par le biais des dépensesnon admises. Dans ce cas, l’avantage est toutefois calculé sur la base de sa valeur réelle, et son évaluation forfaitaire àl’aide de la formule basée sur le prix catalogue et le coefficientde CO2 n’est pas valable!

Avantage personnelLa circulaire part de l’exemple dans lequel l’épouse n’est pasoccupée dans la société et jouit gratuitement d’un véhicule desociété. Si le fisc voulait imposer l’avantage dans le chef dudirigeant d’entreprise (et pas par le biais des dépenses nonadmises), il devrait prouver que le dirigeant d’entreprise a lui-même acquis un avantage personnel: directement ou ‘indirectement’.D’après la circulaire, le fisc peut imposer l’avantage dans lechef du dirigeant d’entreprise comme revenu professionneldans les trois cas suivants:(1) le travailleur ou le dirigeant d’entreprise utilise personnelle-ment, seul ou conjointement avec la tierce personne, un bienmis à la disposition de celle-ci;(2) un bien attribué à une tierce personne enrichit dans lesfaits, en totalité ou en partie, la situation patrimoniale du tra-vailleur ou du dirigeant d’entreprise, p. ex. parce que lasociété lui cède ultérieurement ce bien à titre gratuit, ou qu’unbien attribué à l'épouse entre dans le patrimoine commun desconjoints ;(3) la mise à disposition d'un bien ou l'attribution de ce bienà une tierce personne permet au travailleur ou au dirigeantd’entreprise de ne pas devoir réaliser des dépenses qu'ilaurait dû supporter sans l'intervention de l'employeur/lasociété, en raison de la dépendance financière effective decette tierce personne à son égard.

Par dépendance financière, le fisc entend par exemple : (a) la mise à disposition d'un véhicule à l'épouse ou à un autre membre du ménage d'un dirigeant d'entreprise, qui permet à ce dernier de ne pas devoir supporter les

dépenses liées "à l'achat ou à la location d'un véhicule pourceux-ci" ; (b) l'exercice par le fils d'un dirigeant d'entreprise, qui ne faitpas partie du ménage de ce dernier, d'une option d'achat d'unvéhicule dont la société était titulaire : ceci permet au dirigeantde réaliser un avantage égal à la différence entre le prixd'achat qu'il aurait dû supporter en l'absence d’une option etle prix de l'option qu’il a supporté "lorsqu'il peut être démontréque le fils ne bénéficie pas de moyens financiers propres suffi-sants lui permettant de financer cet achat ou qu'il est dépen-dant financièrement de ses parents". Ce sera notamment lecas si les parents versent une rente alimentaire à leur fils.

Conclusion ? Le fisc doit prouver que le travailleur ou le dirigeant d’entre-prise a, directement ou indirectement, tiré un avantage del’octroi d’une voiture de société à son partenaire, enfant, etc.Cela reste une question de fait. Dans ce cas, l’imposition de cevéhicule au titre d’avantage de toute nature dans le chef dutravailleur ou du dirigeant d’entreprise est possible. Si le diri-geant d’entreprise dispose lui-même également d’un véhiculede société qu’il utilise à des fins privées, il sera concrètementimposé en même temps sur deux véhi-cules de société. Si le fisc ne dis-pose pas de preuves maté-rielles suffisantes, seulel’imposition de l’avantageau titre d’avantage anormalou bénévole dans le chefde la société ou de la per-sonne qui part est pos-sible.

N AIRE

au volant

(1) Lisez le texte complet de la circulaire: http://ccff02.minfin.fgov.be/KMWeb/document.do?method=view&id=920d4aa4-1016-4f8a-afa0-f81c87a820b3&documentLanguage=NL#findHighlighted(2) Cour de cassation du 17 mars 2011

Michel Willems, Fiscaliste reconnu et international fleet conceptConsultant pour Mobilitas, [email protected]

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PME GESTION DE FLOTTE

BEST-PRACTICES

l'atout de la diversitéDans le cadre de notre étude de cas au sujet de Kronos, nous avons demandé à plusieurs responsables de flottesd'envergure comparable de nous expliquer comment la gestion quotidienne se déroulait.

Dirk STEyVERS - Damien MALVETTI

SDL International Belgium SAMYRIAM WIELANDT : « Nous exploitons une trentaine devéhicules répartis dans quatre entreprises. Il s'agit exclusive-ment de voitures particulières, en leasing auprès d'Arval.Nos collaborateurs reçoivent un budget qu'ils peuvent utiliserà leur guise. En pratique, la plupart d'entre eux choisissent desmodèles qui émettent peu de CO2. » BMW reste la marque laplus appréciée chez SDL. En qualité d'Office Manager,

Myriam Wielandt est à la fois responsable du parc de voitureset de la politique RH (notamment).

Trilations SAChez Trilations, entreprise de Kontich, les voitures sont achetées. ISABELLE VANDERBORGHT : « Nous possédonsaujourd'hui environ 25 véhicules, qui sont uniquement des voitures particulières. Chaque employé se voit attribuer un

Les PME offrent généralement unegrande liberté de choix. Résultat : le parc de voitures est très diversifié.

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budget mais la limite CO2 est la même pour tous. Les voituresrestent en service durant cinq ans. Toutes les décisions rela-tives au parc sont prises par notre gérant.

Live Nation sprlÀ Malines, Live Nation se trouve dans une situation très parti-culière : cet organisateur de grands événements musicauxdoit souvent privilégier la marque d'un sponsor.DAVID HACQUIN : « Par exemple, quand Peugeot est lesponsor principal de Rock Werchter, nous adaptons notre politique de choix dans ce sens. Au total, nous avons 25 à30 voitures particulières en leasing opérationnel. Nous nenous occupons que du carburant. » Pour 2014, Hacquin, responsable de la flotte mais aussi des RH et des finances,souhaite inclure un modèle hybride dans son parc. « Le problème, c'est que les hybrides sont souvent automa-tiques. Les jeunes ne sont pas très amateurs de boîtes auto-matiques. »

AFD Belgium sprlChez AFD Belgium, la flotte compte 30 voitures : certaines enleasing opérationnel, d’autres en renting financier. « Chaquesolution a ses avantages », explique ÉLODIE POONS, Office

Manager et gestionnaire de flotte au niveau belge.Melle Poons ajoute que la stratégie fleet est fixée par le siègefrançais, sur la base de la réalité de terrain qu’elle relaye.Les véhicules de société sont réservés à certains collabora-teurs, selon les besoins de la fonction qu’ils occupent.Si aujourd’hui, la société n’impose pas un modèle de véhicule,elle souhaite par contre homogénéiser la flotte et mettre enplace un schéma dans lequel le modèle de voiture correspondà la fonction occupée.

SBE (Studiebureau voor Bouwkunde en Expertise)Récemment SBE a opté pour un leasing opérationnel auprèsd’une autre société de leasing, Lease Plan. « Notre flottecompte 45 véhicules à l’heure actuelle et la taille de cetteflotte automobile demande beaucoup de temps afin de lagérer de manière optimale », déclare INGE BAL dont la fonc-tion au sein de SBE ne se limite pas seulement à la gestion deflotte. « Le parc devrait en outre continuer de croître en 2014.Le choix d’un véhicule ne se fait pas d’après une liste demarques mais dépend du budget et d’une déductibilité fiscaled’au moins 75%. De cette manière, nous gardons le CO2 souscontrôle. Tous les véhicules sont des versions diesel, sauf un,parce que nos ingénieurs parcourent bon nombre de kilo-mètres sur une année.”

DTZ Winssinger Tie Leung SA DTZ Winssinger Tie Leung, réserve ses voitures de société àcertaines fonctions, notamment les commerciaux et les mana-gers. En tout, la flotte compte 30 voitures en renting financier.« Mais nous ne travaillons qu’avec quatre marques : Audi,BMW, VW et Skoda. Car elles sont un gage de prestige et dequalité et ont une influence sur le leasing puisque leur valeurrésiduelle est plus importante », expose GISèLE DE BACKER,responsable RH et fleet manager. « Les modèles sont fonctionde la place occupée dans l’entreprise, mais aussi de notrebudget de base, des émissions de CO2 ou de la distancedomicile/lieu de travail ».

Les critères de choix les pluspopulaires dans de petitesflottes sont le budget et le CO2.

"l’énorme diversité du paysage belge des PME débouche sur une aussi grandediversité dansl’approche du parc."

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