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'No 11 10 ( 8e ANNÉE). URAL POLI >r DIMIANC?LE , 2'- - JANVIE 189. DE, TOULOUSE ET DE LA I A E Â E. Le Journal Politique parait tous les deux jours. Le prix de l'abonnement est fixé, franc de port, pour la ville a 3', fr. pour un an 17 fr. pour six mois; 9 fr. pour trois mois. Au-dehors, 36 fr. ; Lig fr. ; to fr. Pour l'étranger, 44 fr. ; 23 fr. ; 12 fr. On s'abonne à Toulouse, chez :11artegoute et Canp", sr:,,cesseurs de Vieusseu., itnprimeur-libraire, rue St-Atome, u" 6; et au-dehors , chez `tous les Directeurs des postes. On s'abonne aussi chez les libraires dont les tais suivent : Albi, Papailliau. Agen , _V.mube1. Auch , Delcros. Bagnères liantes-Pyrénées) , J."alla Docsun. ors 1 ne , Gosse. Béziers, veuveBory. Cahors, liictrard. Carcassonne, Ga<irat. Castres, Charriere, Chaillul frères. C:c.rtelnaudarr, Labadie. Condu,a, Dupny jeune. Foix, Gactrat. iVarboane, Gaillard Pau, Tonuet freres. Perpignan, Antoinette Tastu, Lasserre. Rodez , Carrère. Saint-Gaudens, Ahadie. A Paris, chez DastrilhesaiséetC', directeur du Bureau d'Auuomices et AbouueweutsauxJouta maux des départements et de l'étranger, rue Gaillon , s3; et chez M31. Lepelletier , Bourgoin et Canp" , directeurs de J'ofhce-Correspondance, 5 , rue des Filles-St-Thoinas (place (le la Bourse) ., où l'.on rzcoit les Annonces pour le Journal Politique de Toulouse. - Le prix d'insertion des Annonces est du 5o centaures par ligne, sans exception, quel que soit le nombre des lignes et des insertions. SOMMAIRE, qu'a laissés clans tous les cours la princesse accomplie que la lois déjà sanctionnées par S. M. , ont été promulguées aujour- France vient de perdre. Ces messieurs étaient descendus à fhô- , d'hmti avice tout l'apparat habituel. [inc circulaire du géuél'AI. ToQto>1sE 20 j i ff . , anv er : A aire de H. Mathieu contre l, Cote ;traitement des professeurs de collèges royaux ; blés contre M. tel de la Croix-d OI,, oû ils ont recu de nombreuse, visites. Alaix eujoiut à toutes les autorités départementales de réaliser Dès que le bateau a vapeur le Roulier, capitaine Fournier, j dans le plus court délai toutes les dispositions consignées dans dessa ; honneurs funèbres rendus à loul i h l -u M ires e ar ou a e. 1t fut arrivé de Livourne , le canon annonca pxir des coups répé- NOUVELLES O ESPAGNE.- PARIS, 15 janvier: Traité entre tés tous les uarts d'heure ue la dérouille mortelle de fa rt ur- l'amiral Baudin et le commandant des troupes de la Vera-Cruz: - q ti I 1 cesse était eu rade. Les bâtiments mi rent leurs p,vt,tons deuil - du vote des légitimistes dans la uestion dAncône - GI . q ANIBRE hissés et leurs vergues en croix. Le Itvonier avait uu pavillon DES DÉPUTÉS : Rejet du paragraphe de l'adresse relatif à la Suisse. - 16 janvier: Question bollando-belge. - GIIAy1BaE noir et le pavillon royal au grand niât. Pendant toute la jonruée c{ a- DES DÉPUTES : Rejet de l'amendement de 3l. Amilhau. ..., d hier, des canots remplis de dames eu deuil t j b ait NOUVELLES le Ramier pour visiter le cercueil qui était déposé sur LLES DU MATia Départ du 2le our Ba onne t y ; reje P la dunette. Ce cercueil était recouvert d'un dt' p de velours de la deuxième partie du premier paragraphe de l'adresse: - Entrepôt des douanes non p arsénié de larmes dargent et des arinoiriës de la fauulie d0 TOULOUSE, 20 Janvier. Le jugement clu tribunal de police correctionnelle , dans l'af- faire relative aux compagnies aux gaz, e été prononcé jeudi. M. Côte, représentant de la compagnie Lyonnaise, e été cote- (tanné à '_)5 fr. d'amende et aux dépens Cousine coupable de dil'fanrttion envers la compagnie Européenne , représentée ,ar M. Mathieu. Il résulte des propositions contenues au budget qui va ltre presenfé auxchaIlbres, que les traitements des professeurs dans les collèges royaux seraient réglés ainsi qu'il suit: Paris. 1 -Classe. 2' Classe Proviseur. . . . . . . 5000 4000 3300 Censeur.. . . . . . . 3500 2800 2600 Econome.. . . ... . 3000 2400 '1600 Professeurs de 1 er ordre. Aunwnien . ) Philosophie. . . .1 5000 Rhétorique.. . Matbéni. spéciales. 2 100 ordre. Professeurs de 2e Physique.. . , . . Sec cule. . 2500 2000 Trosièute Histoire. . . . . . . Professeurs de 3, ordre. Math. éléni et) tai t'es. Quatrième. . . . 2000 1600 Cinquième. . . . . Sixième . . . . . . 2200 1800' 1400 Maîtres d'étude. . . .1200 1000 900 Le collége royal de Toulouse est de 2e classe. 3e Classe. 3000 2400 1400 2000 1600 1200 800 Oir écritd'Odcssa (llussie1, le 20 décembre : Le gouverneur-géüéral de la Petite"Russie , M. Fédorof l'r, général d'infa,rteric , et le commandant en chef' (les colonies militaires , M. Il- couette de "Vitt , général de cavalerie , vicu- neut de recevoir titi rescrit impérial , dont voici la subs- tance: (.'empereur voulant venir au accours des peuples étranger; qui ait be,oin de grain,, et en même temps mettre les nu-g r chants rosses à même dosatisfaine promptemeui aux d:vn .odes de céréales que le commerce étranger aurait pli , ou pourrait leur adresser , a ordouné : P, Que les trois quarts des blés qui existent louis les rinaga sins de réserve du gouvernement et dans ceux des coiuuics militairespourrout êre prêtés aux négociants russes , dans le cas ou c'ux-ci jtuÙGeraicut avoir recu des demandes de céréales des pays étrangers ; 2" Que les prêts (le ces grains seronts faits entièrement gra- tis , triais soirs la condition que les emprunteurs les t ridrout en nature dans le délai de six oaois. Cette mesure prouve à la fois le désir de l'empere,ur de fa- voriser le; négociants indigènes et sa bienveillance pour les ira- trous l'I r'anij c'reS. Depuisquelque temps les demandes de nos céréales sont nons- breuses et très considéiables. Dans ce moment il se Trouve dans noire port cent viugt-quatre bâtiments francais, .anglais italiens et espagnols qui v chargeait du fronnent et de 1 urge. Tous ors autres ports de la rater Noire sort également encom- brés de navires qui y sont venus dans le même but. , HONNEURS FUWÈBaES ERi L'HOJr T$ DE LA PRINCESSE raaltIE. 10111011, le 16 janvier. Nous avons été témoins aujourd'hui d'une cérémonie qui n'avait rien de la froideur officielle parce que la population y portait titi vif intérêt. Le cercueil de la princesse Marie , du dresse de Wurtemberg , a été débarqué et déposé à l'église S,e- M1'larie. Depuis quelques jours, M. de Rumigny, aide-de-camp du roi , 31. de La Salle , officier d'ordonnance du roi , l'aumônier de la reine et le directeur des pompes funèbres de Paris , s'é- taient rendus à Toulon pour s'entendre avec les autorités loca- les sur les mesures à prendre afin de donner à cette cérémonie p s ux s co c rnant o a evé, la pompe et la solennité que réclamaient les regrets unir ersels de 40 mille liomtnes et la réquisition de 6 mille chevaux. Ces rreaos et de la maison de 5Vuriemberg; il étau surmonte d'une grandecouronieducale. Un officier et<luatre utaleiots étaient de garde autour de la bière. Ce mata; , à 9 heures, les troupes dela garnison ont formé la haie depuis la porte de l'arsenal jusgt'il 1,..c,athédf ale; les troupes de lie marine étaient sons les arme-dans J'arsemial. Peu- client que la chaloupe disposée à cet effet est allée chercher la bière, les atitorités se Sont réunies devant les bureaux des inouvemeuts du port. A 9 heures et cr'rnié',-la biere a été dus- centiare du usinier sur la chaloupe drpo5ée en éorbillard f D. Bruno de Vidaréal est gravement malai. ; quatri'lieutenantsde vaisseau étaient sur celle cunbascatiou ; il ( E,p.rtrro a quitté IL-ro pour se rendre a Vittoria. En même V avait aussi les cassolettes oûl'ou brûlait de Iencens. Au trio- Î temps O'Donnell est arrivé à Haro, au quartier-général ornent de cette opération , des uonlbrcnu hdtirnéuts mouillés sur rade on lait une salve de tout leu ai A 10 heures, le cercueil é ait déiaargtié de la chaloupe e placé star le corbillard qui l'attendaitdans `l'tlr, u 1. Le cortège ' s eitmis cri marche immédiatement , etloésr,lue le corbiilarcf est sorti de 1Arsenal , les canons des remparts put fait aile salve. Le corbillard traîné par six chevaux bl unes, caparacouués d'und'rapnoit trave»séparuue croix 1 l+nclie, et sur le (levant une couronne de chaque c c étaent.p aces W marins pour charrier ou déchargea la hière; derrière triarebaient trois do- inestiques portant la huée de la ruaison du roi. L'aumôuie r de ia reine ms;ist.,it à Il ré éinonie. Une funle de paisiesan;urplace dans i.' coutte. tllll de i' uni guiy au te deça rit 1) dit roi de Riiuliguy, ail] bass,dç ir du lroue0 p cs la cour de Saidague; le inai1chal Ilagdonaid; le üent-uanl-génial Sébastiaui, cnm'uauc ,ut la 8e division militaire; Jurien de Lâgravière, préfet umaritime de Salle, officier d'ordonnance du roi; Le ;'31archaud de la Faverie , préfet du Var; Docnucl , sous prcfct de Toulon. ULe foule immense s'était portée sur les lieux que le cortège devait Parcourir ; les fenêtres des maisons étaient enronsbrées. Dès que le cortège est arrivé devant la porte de l'église Sainte-Iils'ii' , les marins dont nous avons parlé ont pris datas le corbillard le cercueil et l'ont placé dans le catafalque élevé au Milieu du tennp!c. Co ca!afalgim est fine magnificence re- inargtiable et sa construction tait honneur à l'ingénieur qui l'a dirigée; ce nloru1oi nt portatif le dispute , de lavis du direc- teum des poinp:'s funèbres de Paris , aulx plus beaux ouvrages en ce genre (lait existent dans lit capitale. Il forme titi carré et rctilei ine une cltanib'e à 8 petites fenêtres en Doive ayant cha- cune t i t i rideau de gaze noire , c est dans celle ch:,mlire que Si' trouve le su-coishage sur lequel on a placé le cercueil. Il est surmonté d'o nei!ucnts de bon gotît et recouvert d'un drap par- semé ds larn:cs or et argent, aux quatre angles sont des crues funéraires , et sur les côtés ou voit les srmoirien des maisons d'Orléans et de 1Vurtcmberg et les symboles de sainte lmarie patroue de la pt'iSucessse. Des couronnes d'immortelles-sont pla- cées cà et lie ; liste énorme couronne s élève au-dessus du cata- falque. nul) loin des premières marches se trouvent des cyprès dan, tics vases de marbra ornés de crêpes , et le tout est éclairé uau- trois cents bougies L'égli Bétail toute tendue en noir. La foule se porte à l'église pour prier, pour voir ou pour donner unr larme, un regret aux restes de S. A. R. Demain matin , les troupes seront sous les armes à 8 heures. Le cercueil sera placé sorte corbillard et sera accompagné par les autorités jnsgn'à la porte de France. - Ou lit ce qui suit d.as une lettre d'un officier de (narine qui a assisté aux derniers moments de la princesse Marie : La princesse a eu une mort ads;nirabie , toutes les bouches du pays redisent ses dernières paroles , pleines de-ce courage que donne une conscience tranquille. » Après avoir commuurié, en présence de sa maison , elle a saisi les mâiiis do due d e Nemours et lui a dit : Ne pleure pas ; vois , je sais tranquille , reste bien convaincu , Neurones, que c'est en let religion seille que j'ai puisé celte force , ne l'oublie jamais ; dia-le à Charles (duc d'Orléans) dis-le à t *te , rua fetavvlle. » Puis à son'pari : a Ales andee , c'est dans r e riva- nventsolerr,tel que je te prie rie rie reauu,e!er la prouve.; se epre tua uv'a., faite de te foire Cativol, due et d'é'lreer ,votre enfant clans celle religion. » Peu apt'ès elle s'est évauotrie. A lie troi- sïènx' Syncope qu'elle a sentie venir: , C'est trop, û nao,s Dieu r de irals aé ,'nies pou,' nvow-ir à vu,gt-q:taire ans », a-t-elle dit, et ellea expiré dans les bras de sou frère. NOUVELLES DTSP ÿGN . NOUVELLES DE MADRID. Bladrid, 1' jongler. La Gazette d'hier a ublié le de n e l i l l NOUVELLES DE VALENCE. D. Jose Ferrez , député de Valence , vient d'être nommé par titi décret , ml recteur +,énéral du trésor pubic. - Le cote) mandant enéaal de ' :timmce annonce , dans sou rapport dit 8 janvier , que le mouvement exécuté par fa divi- sion Aspiroz î,ouir secourir le fort de Villafar tés qui était blo- qué par les troupes de Cabrera a produit des résultats iavo- rables Quoique ayant des forces nombreuses et trois pièces de gros calibre, les carlistes lutent forcés de battre cri retraite dès qu'ils apprirent l'arrivée de la division çonstitilt ion:ielle! à Castellon , d'ohm elle se proposait de se rendre à Ale ra avec son matériel. NOUVELLES DU NAVARRE. On écrit de la frouUtt e, 17 janvier Le 30 du courant , les gcrér aux Elio , Zariatégni et Gourez doivent ère jugés. Ou croit qu'ils seront acquittés. Voici une copie du traité conclu Votre l'amiral Baudin et le général mexicain commandant les troupes do la \ éra-Cruz: Trotte coule entre Soit L'sc. l'aiairal Charles Baudin et Soi,. E.rc, le .sérierai /ion Clanuel Biniou. a Art. 1-. La cité de VéraCruz ne conservera qu'une gar- nison de 1,000 hommes. Les antres troupes évacueront la ville car deux jours et se retireront à 10 lieues. Le général Rincon restera investi de sou autorité dans la ville, et s'engage sur l'honneur a ne pas porter la garnison au"delà de 1,000 hommes m u talon) mito-u les lifî :reiidseutrela France et le 3lexique oinpi ètuui ait réglés. -i ? lin rtedratemeut après ]a signature du présent traité par ors deux p.a. n.s le port (le la Véra-Cruz sera ouvert lu tous 1's fiavi!ious et le blocus restera sospendmm pendant huit mois dans l'espoir ga«un arrangement aimable aura lieu entre la France et le ylcxigre. Art. 3. Le ca.nnsandaut de la ville de Véra-Cruz veillera à ce qti aucune difficulté nempêche les troupes trancaises tin bort de Saiut-Jeau-ci'Ulloa de se procurer des vivres dans la ville. » Art. 4-. Le vice amiral Baudin s'engage à faire évacuer le fort de Sa int-Jeau-d'Ulloa par les troupes francaises et à le cendre au gouvernement mexicain .ivec le matériel de guerre et les inventaires , dès que le différend avec la France sera terminé. » Art, 5. Les citoyens francais qui , par suite de hostilité; avaient été forcés de quitter la Véra-Cruz auront pleine liberté d'e rentrer. Leurs per sonnas et leurs propriétés seront respec- tées et il four sera allouéuue indemnité par lie population et les autorité; mexicaines, pour les pertes qu'ils pourraient avoir éprouvées pendant leur absence. Les indennutés dues à des ci- toyens francais seront réglées conformément aux jugements rendus par les tribunattx rie la république. n Le présent traité e, ,L fait en deux originaux ; l'un en fran- cais pour l'amiral Baudin , l'autre en espagnol pour le généra( Don i3lanuel Riucou ; et après avoir été lie par les deux pat lies contractantes , il a été signé à bord de la frégate la Nér ode. » Signé. 13_mi_ois , Pontivy, le 8 janvier 1859. Un chargement de blé vient ici aussi d'occasioner une émeu- te , dans laquelle notes avons eu quelques sacs déchirés à coups de couteau et dont le grain a été perdu. Les trois soin mat ions voulues par la loi ont heureusement suffi pouf' dissiper le rassemblement, et il n'y a point en d'ef- fusion de sang ni de malheur à déplorer. Les emprisonnements sont.iornbreux et les personnes arrêtées i'econtnaisSent qu'elles ont été trompées. - Quelques troubles ont cil lieu à Niort, le 'l f et le 13 jan- vier, à l'occasion de l'exportation des blés. Des individus se Sont rassemblée autour des charrettes et ont voiulu s'opposer à l'embarquement. Dans la journée du 13 , la tranquillité publi- que fut assez gravement compromise Pour exiger la 1résence, de toutes les autorités. A 5 heures (lit soir, un escadron (le chas.seurstlesceorfit tin uismticr de cavalerie et vint se poster sur la place de la :tlairie. Cuti coaupagniie de la garde nationale fut commandée et prit les armes. l:atulamentent , grossi par une foule de femmes et d'enfants, était devenu considérable. Des mandats d'amener out été laurés. DU VOTE DE3 I.1itvITllUISTES DANS LA QUEBTI®PaT D'A?NCON*E. DÉ'.ATS. Les plaintes (le l'oppo'itio aria la prétendre alliai ce des lé- gitamistes avec le ministère , sembleraient auuor,cer le dépit d'avoir perdu des alliés sur lesquels on comptait. Mais que l'op Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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'No11 10 ( 8e ANNÉE).

URAL POLI

>rDIMIANC?LE , 2'- - JANVIE 189.

DE, TOULOUSE ET DE LA I A E Â E.

Le Journal Politique parait tous les deux jours. Le prix de l'abonnement est fixé, franc de port, pour la ville a 3', fr. pour un an 17 fr. pour six mois; 9 fr. pour trois mois. Au-dehors, 36 fr. ;Lig fr. ; to fr. Pour l'étranger, 44 fr. ; 23 fr. ; 12 fr. On s'abonne à Toulouse, chez :11artegoute et Canp", sr:,,cesseurs de Vieusseu., itnprimeur-libraire, rue St-Atome, u" 6; et au-dehors , chez`tous les Directeurs des postes. On s'abonne aussi chez les libraires dont les tais suivent : Albi, Papailliau. Agen , _V.mube1. Auch , Delcros. Bagnères liantes-Pyrénées) , J."alla Docsun.

ors 1ne ,

Gosse. Béziers, veuveBory. Cahors, liictrard. Carcassonne, Ga<irat. Castres, Charriere, Chaillul frères. C:c.rtelnaudarr, Labadie. Condu,a, Dupny jeune. Foix, Gactrat. iVarboane, GaillardPau, Tonuet freres. Perpignan, Antoinette Tastu, Lasserre. Rodez , Carrère. Saint-Gaudens, Ahadie. A Paris, chez DastrilhesaiséetC', directeur du Bureau d'Auuomices et AbouueweutsauxJouta

maux des départements et de l'étranger, rue Gaillon, s3; et chez M31. Lepelletier , Bourgoin et Canp" , directeurs de J'ofhce-Correspondance, 5 , rue des Filles-St-Thoinas (place (le la Bourse) .,

où l'.on rzcoit les Annonces pour le Journal Politique de Toulouse. - Le prix d'insertion des Annonces est du 5o centaures par ligne, sans exception, quel que soit le nombre des lignes et des insertions.

SOMMAIRE, qu'a laissés clans tous les cours la princesse accomplie que la lois déjà sanctionnées par S. M. , ont été promulguées aujour-France vient de perdre. Ces messieurs étaient descendus à fhô-

,

d'hmti avice tout l'apparat habituel. [inc circulaire du géuél'AI.ToQto>1sE 20 j i ff. , anv er : A aire de H. Mathieu contre l,Cote ;traitement des professeurs de collèges royaux ; blés

contre M. tel de la Croix-d OI,, oû ils ont recu de nombreuse, visites. Alaix eujoiut à toutes les autorités départementales de réaliserDès que le bateau a vapeur le Roulier, capitaine Fournier, j dans le plus court délai toutes les dispositions consignées dansdessa ; honneurs funèbres rendus à loul ih l -u Mires e arou a e.1t fut arrivé de Livourne , le canon annonca pxir des coups répé-NOUVELLES O ESPAGNE.- PARIS, 15 janvier: Traité entre tés tous les uarts d'heure ue la dérouille mortelle de fa rt ur-l'amiral Baudin et le commandant des troupes de la Vera-Cruz: -

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cesse était eu rade. Les bâtiments mi rent leurs p,vt,tons deuil -du vote des légitimistes dans la uestion dAncône - GI.q ANIBRE hissés et leurs vergues en croix. Le Itvonier avait uu pavillonDES DÉPUTÉS : Rejet du paragraphe de l'adresse relatif à laSuisse. - 16 janvier: Question bollando-belge. - GIIAy1BaE noir et le pavillon royal au grand niât. Pendant toute la jonruée

c{ a-DES DÉPUTES : Rejet de l'amendement de 3l. Amilhau. ..., d hier, des canots remplis de dames eu deuilt

j b aitNOUVELLES le Ramier pour visiter le cercueil qui était déposé surLLES DU MATia Départ du 2le our Ba onne ty ; rejeP la dunette. Ce cercueil était recouvert d'un dt' p de veloursde la deuxième partie du premier paragraphe de l'adresse:- Entrepôt des douanes non p arsénié de larmes dargent et des arinoiriës de la fauulie

d0

TOULOUSE, 20 Janvier.Le jugement clu tribunal de police correctionnelle , dans l'af-

faire relative aux compagnies aux gaz, e été prononcé jeudi.M. Côte, représentant de la compagnie Lyonnaise, e été cote-(tanné à '_)5 fr. d'amende et aux dépens Cousine coupable dedil'fanrttion envers la compagnie Européenne , représentée ,arM. Mathieu.

Il résulte des propositions contenues au budget qui va ltrepresenfé auxchaIlbres, que les traitements des professeurs dansles collèges royaux seraient réglés ainsi qu'il suit:

Paris. 1 -Classe. 2' ClasseProviseur. . . . . . . 5000 4000 3300Censeur.. . . . . . . 3500 2800 2600Econome.. . . ... . 3000 2400 '1600

Professeurs de 1 er ordre.Aunwnien . )Philosophie. . . .1 5000Rhétorique.. .

Matbéni. spéciales.

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ordre.Professeurs de 2ePhysique.. . , . .

Sec cule. . 2500 2000TrosièuteHistoire. . . . . . .

Professeurs de 3, ordre.Math. éléni et) tai t'es.Quatrième. . . . 2000 1600Cinquième. . . . .

Sixième . . . . . .

2200

1800'

1400

Maîtres d'étude. . . .1200 1000 900Le collége royal de Toulouse est de 2e classe.

3e Classe.300024001400

2000

1600

1200

800

Oir écritd'Odcssa (llussie1, le 20 décembre :Le gouverneur-géüéral de la Petite"Russie , M. Fédorof l'r,

général d'infa,rteric , et le commandant en chef' (les coloniesmilitaires , M. Il- couette de "Vitt , général de cavalerie , vicu-neut de recevoir titi rescrit impérial , dont voici la subs-tance:

(.'empereur voulant venir au accours des peuples étranger;qui ait be,oin de grain,, et en même temps mettre les nu-g rchants rosses à même dosatisfaine promptemeui aux d:vn .odes decéréales que le commerce étranger aurait pli , ou pourrait leuradresser , a ordouné :

P, Que les trois quarts des blés qui existent louis les rinagasins de réserve du gouvernement et dans ceux des coiuuicsmilitairespourrout êre prêtés aux négociants russes , dans lecas ou c'ux-ci jtuÙGeraicut avoir recu des demandes decéréales des pays étrangers ;

2" Que les prêts (le ces grains seronts faits entièrement gra-tis , triais soirs la condition que les emprunteurs les t ridrout ennature dans le délai de six oaois.

Cette mesure prouve à la fois le désir de l'empere,ur de fa-voriser le; négociants indigènes et sa bienveillance pour les ira-trous l'I r'anij c'reS.

Depuisquelque temps les demandes de nos céréales sont nons-breuses et très considéiables. Dans ce moment il se Trouvedans noire port cent viugt-quatre bâtiments francais, .anglaisitaliens et espagnols qui v chargeait du fronnent et de 1 urge.Tous ors autres ports de la rater Noire sort également encom-brés de navires qui y sont venus dans le même but.

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HONNEURS FUWÈBaES ERi L'HOJr T$ DE LAPRINCESSE raaltIE.

10111011, le 16 janvier.Nous avons été témoins aujourd'hui d'une cérémonie qui

n'avait rien de la froideur officielle parce que la population yportait titi vif intérêt. Le cercueil de la princesse Marie , dudresse de Wurtemberg , a été débarqué et déposé à l'église S,e-M1'larie.

Depuis quelques jours, M. de Rumigny, aide-de-camp duroi , 31. de La Salle , officier d'ordonnance du roi , l'aumônierde la reine et le directeur des pompes funèbres de Paris , s'é-taient rendus à Toulon pour s'entendre avec les autorités loca-les sur les mesures à prendre afin de donner à cette cérémonie

p s ux s co c rnanto a evé,la pompe et la solennité que réclamaient les regrets unir ersels de 40 mille liomtnes et la réquisition de 6 mille chevaux. Ces

rreaos et de la maison de 5Vuriemberg; il étau surmonted'une grandecouronieducale. Un officier et<luatre utaleiotsétaient de garde autour de la bière.

Ce mata; , à 9 heures, les troupes dela garnison ont forméla haie depuis la porte de l'arsenal jusgt'il 1,..c,athédf ale; lestroupes de lie marine étaient sons les arme-dans J'arsemial. Peu-client que la chaloupe disposée à cet effet est allée chercher labière, les atitorités se Sont réunies devant les bureaux desinouvemeuts du port. A 9 heures et cr'rnié',-la biere a été dus-centiare du usinier sur la chaloupe drpo5ée en éorbillard f D. Bruno de Vidaréal est gravement malai.;quatri'lieutenantsde vaisseau étaient sur celle cunbascatiou ; il ( E,p.rtrro a quitté IL-ro pour se rendre a Vittoria. En mêmeV avait aussi les cassolettes oûl'ou brûlait de Iencens. Au trio- Î temps O'Donnell est arrivé à Haro, au quartier-généralornent de cette opération , des uonlbrcnu hdtirnéuts mouillés surrade on lait une salve de tout leu ai

A 10 heures, le cercueil é ait déiaargtié de la chaloupe eplacé star le corbillard qui l'attendaitdans `l'tlr, u 1. Le cortège's eitmis cri marche immédiatement , etloésr,lue le corbiilarcf est

sorti de 1Arsenal , les canons des remparts put fait aile salve.Le corbillard traîné par six chevaux bl unes, caparacouués

d'und'rapnoit trave»séparuue croix 1 l+nclie, et sur le (levantune couronne de chaque c c étaent.p aces W marins pourcharrier ou déchargea la hière; derrière triarebaient trois do-inestiques portant la huée de la ruaison du roi.

L'aumôuie r de ia reine ms;ist.,it à Il ré éinonie. Une funle depaisiesan;urplace dans i.' coutte.

tllll de i' uni guiy au te deça rit 1) dit roi de Riiuliguy, ail]bass,dç ir du lroue0

p cs la cour de Saidague; le inai1chalIlagdonaid; le üent-uanl-génial Sébastiaui, cnm'uauc ,ut la8e division militaire; Jurien de Lâgravière, préfet umaritimede Salle, officier d'ordonnance du roi; Le ;'31archaud de laFaverie , préfet du Var; Docnucl , sous prcfct de Toulon.

ULe foule immense s'était portée sur les lieux que le cortègedevait Parcourir ; les fenêtres des maisons étaient enronsbrées.

Dès que le cortège est arrivé devant la porte de l'égliseSainte-Iils'ii' , les marins dont nous avons parlé ont pris datasle corbillard le cercueil et l'ont placé dans le catafalque élevéau Milieu du tennp!c. Co ca!afalgim est fine magnificence re-inargtiable et sa construction tait honneur à l'ingénieur qui l'adirigée; ce nloru1oi nt portatif le dispute , de lavis du direc-teum des poinp:'s funèbres de Paris , aulx plus beaux ouvragesen ce genre (lait existent dans lit capitale. Il forme titi carré etrctilei ine une cltanib'e à 8 petites fenêtres en Doive ayant cha-cune t i t i rideau de gaze noire , c est dans celle ch:,mlire que Si'trouve le su-coishage sur lequel on a placé le cercueil. Il estsurmonté d'o nei!ucnts de bon gotît et recouvert d'un drap par-semé ds larn:cs or et argent, aux quatre angles sont des cruesfunéraires , et sur les côtés ou voit les srmoirien des maisonsd'Orléans et de 1Vurtcmberg et les symboles de sainte lmariepatroue de la pt'iSucessse. Des couronnes d'immortelles-sont pla-cées cà et lie ; liste énorme couronne s élève au-dessus du cata-falque. nul) loin des premières marches se trouvent des cyprèsdan, tics vases de marbra ornés de crêpes , et le tout est éclairéuau- trois cents bougies L'égli Bétail toute tendue en noir.

La foule se porte à l'église pour prier, pour voir ou pourdonner unr larme, un regret aux restes de S. A. R.

Demain matin , les troupes seront sous les armes à 8 heures.Le cercueil sera placé sorte corbillard et sera accompagné parles autorités jnsgn'à la porte de France.

- Ou lit ce qui suit d.as une lettre d'un officier de (narinequi a assisté aux derniers moments de la princesse Marie

:

La princesse a eu une mort ads;nirabie , toutes les bouchesdu pays redisent ses dernières paroles , pleines de-ce courageque donne une conscience tranquille.

» Après avoir commuurié, en présence de sa maison, elle a

saisi les mâiiis do due d e Nemours et lui a dit : Ne pleurepas ; vois , je sais tranquille , reste bien convaincu , Neurones,que c'est en let religion seille que j'ai puisé celte force

, nel'oublie jamais ; dia-le à Charles (duc d'Orléans) dis-le à t *te,rua fetavvlle. » Puis à son'pari : a Ales andee , c'est dans r e riva-nventsolerr,tel que je te prie rie rie reauu,e!er la prouve.;se epretua uv'a., faite de te foire Cativol, due et d'é'lreer ,votre enfantclans celle religion. » Peu apt'ès elle s'est évauotrie. A lie troi-sïènx' Syncope qu'elle a sentie venir: , C'est trop, û nao,s Dieu rde irals aé ,'nies pou,' nvow-ir à vu,gt-q:taire ans », a-t-elle dit,et ellea expiré dans les bras de sou frère.

NOUVELLES DTSP ÿGN .NOUVELLES DE MADRID.

Bladrid, 1' jongler.La Gazette d'hier a ublié le de n el i l l

NOUVELLES DE VALENCE.

D. Jose Ferrez , député de Valence , vient d'être nommé partiti décret , ml recteur +,énéral du trésor pubic.

- Le cote) mandant enéaal de'

:timmce annonce , dans sourapport dit 8 janvier , que le mouvement exécuté par fa divi-sion Aspiroz î,ouir secourir le fort de Villafar tés qui était blo-qué par les troupes de Cabrera a produit des résultats iavo-rables Quoique ayant des forces nombreuses et trois pièces degros calibre, les carlistes lutent forcés de battre cri retraitedès qu'ils apprirent l'arrivée de la division çonstitilt ion:ielle! àCastellon , d'ohm elle se proposait de se rendre à Ale ra avecson matériel.

NOUVELLES DU NAVARRE.

On écrit de la frouUtt e, 17 janvierLe 30 du courant , les gcrér aux Elio , Zariatégni et Gourez

doivent ère jugés. Ou croit qu'ils seront acquittés.

Voici une copie du traité conclu Votre l'amiral Baudin et legénéral mexicain commandant les troupes do la \ éra-Cruz:

Trotte coule entre Soit L'sc. l'aiairal Charles Baudin et Soi,.E.rc, le .sérierai /ion Clanuel Biniou.

a Art. 1-. La cité de VéraCruz ne conservera qu'une gar-nison de 1,000 hommes. Les antres troupes évacueront la villecar deux jours et se retireront à 10 lieues. Le général Rinconrestera investi de sou autorité dans la ville, et s'engage surl'honneur a ne pas porter la garnison au"delà de 1,000 hommes

m u talon) mito-u les lifî :reiidseutrela France et le 3lexiqueoinpi ètuui ait réglés.

-i ? lin rtedratemeut après ]a signature du présent traitépar ors deux p.a. n.s le port (le la Véra-Cruz sera ouvert lu tous1's fiavi!ious et le blocus restera sospendmm pendant huit moisdans l'espoir ga«un arrangement aimable aura lieu entre laFrance et le ylcxigre.

Art. 3. Le ca.nnsandaut de la ville de Véra-Cruz veilleraà ce qti aucune difficulté nempêche les troupes trancaises tinbort de Saiut-Jeau-ci'Ulloa de se procurer des vivres dans laville.

» Art. 4-. Le vice amiral Baudin s'engage à faire évacuer lefort de Sa int-Jeau-d'Ulloa par les troupes francaises et à lecendre au gouvernement mexicain .ivec le matériel de guerreet les inventaires , dès que le différend avec la France seraterminé.

» Art, 5. Les citoyens francais qui , par suite de hostilité;avaient été forcés de quitter la Véra-Cruz auront pleine libertéd'e rentrer. Leurs per sonnas et leurs propriétés seront respec-tées et il four sera allouéuue indemnité par lie population et lesautorité; mexicaines, pour les pertes qu'ils pourraient avoiréprouvées pendant leur absence. Les indennutés dues à des ci-toyens francais seront réglées conformément aux jugementsrendus par les tribunattx rie la république.

n Le présent traité e, ,L fait en deux originaux ; l'un en fran-cais pour l'amiral Baudin , l'autre en espagnol pour le généra(Don i3lanuel Riucou ; et après avoir été lie par les deux pat liescontractantes , il a été signé à bord de la frégate la Nér ode.

» Signé. 13_mi_ois ,

Pontivy, le 8 janvier 1859.Un chargement de blé vient ici aussi d'occasioner une émeu-

te , dans laquelle notes avons eu quelques sacs déchirés à coupsde couteau et dont le grain a été perdu.

Les trois soin mat ions voulues par la loi ont heureusementsuffi pouf' dissiper le rassemblement, et il n'y a point en d'ef-fusion de sang ni de malheur à déplorer. Les emprisonnementssont.iornbreux et les personnes arrêtées i'econtnaisSent qu'ellesont été trompées.

- Quelques troubles ont cil lieu à Niort, le 'l f et le 13 jan-vier, à l'occasion de l'exportation des blés. Des individus seSont rassemblée autour des charrettes et ont voiulu s'opposer àl'embarquement. Dans la journée du 13 , la tranquillité publi-que fut assez gravement compromise Pour exiger la 1résence,de toutes les autorités. A 5 heures (lit soir, un escadron (lechas.seurstlesceorfit tin uismticr de cavalerie et vint se postersur la place de la :tlairie. Cuti coaupagniie de la garde nationalefut commandée et prit les armes. l:atulamentent , grossi parune foule de femmes et d'enfants, était devenu considérable.Des mandats d'amener out été laurés.

DU VOTE DE3 I.1itvITllUISTES DANS LA QUEBTI®PaTD'A?NCON*E.

DÉ'.ATS.

Les plaintes (le l'oppo'itio aria la prétendre alliai ce des lé-gitamistes avec le ministère , sembleraient auuor,cer le dépitd'avoir perdu des alliés sur lesquels on comptait. Mais que l'op

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position se ra.isttrc !. Tant qu'elle attaquera le goircriicun.nt tréc unanime pour repousser la demande de M. Prédaval. la lettre du traité. voulez-vous intervenir? Vous le pouvez en=avec injustice , avec violence, tarit qu'elle compromettra , coin- M. Berville a été nommé rapporteur. Le rapport sera fait core par l'esprit du traité, et surtout par les nécessités qui lenie elle le fait depuis huit ans, "par la menace toujours pré- par le bureau et présenté à la chambre jeudi ou vendredi pro- firent concevoir rt signer. Vous voilà encore dans l'alternativesente de ses principes révolutionnaires , de ses programmes chair'. de voir don Cal- os roi ou de courir le risque de susciter un casinsensés de sa diplomatie aventureuse les institutions fort- (le guerre.dées en juillet ; tant qu'elle agira ainsi ,l'opposition pourra Pni3IS Non s trouvons , en 18559, dans toutes les questions de délaiienI6 a v r,compter sur le plus grand nombre des voix légitimistes dans tes j ce même nceud gordien que noirs n'avons ni dénoué ni coupe)élections et dans les chambres. Tout au contraire , le jour oui La question hollando-belge paraît secompliquer. On espé- en 1851. Alors pour la France la question était toute française.le gouvernement sera vraiment funeste au pays , le jour oui il rait beaucoup de la mission de MM. Gerlache et de Mérode , Les questions ajournées perdent toujours de leurs chances heu-e

i d fb d i ld' d Ph bi ''ti-n r es ca aargés res et ar s ,c nets de Lon e a- reuses lus qu enPensez-vous u en 19lution de juillet le itimisteo our celui ui ajournearti léil l éé . pqp, p qgn p a r vortout entier votera pour le gouvernement. C'est là son jeu. Il le ci lié de racheter de la Hollande le Limbourg et surtout le 31, les puissances déserteraient leur alliance mutuelle pourjoue sinon avec habileté du moins avec persévérance depuis Luxembourg , mais cet espoir a été décu. La proposition hier' noirs abandonner l'une d'elles isolément ?huit ans. Aussi est-il depuis huit airs dans l'opposition et , au- accueillie , dit-Ou , par le gouvernement français attrait éprouvé Le ministère et la majorité de 1831 ont engagé toutes lesjourd'hui , clans la coalition. Le parti légitimiste a cri instinct titi refus positif de la part de la confédération germanique. questions. Nous avons lutté avec constance et courage; nousadmirable pour devir:er ce qui peut perdre ou perpétuer ce Elle a parti craindre , cri prêtant les mains à cette combinaison, avons été vaincus. J'accepte nia défaite, et je laisse aux vain-qui hii fait obstacle. L'obstacle aujourd'hui , c'est le ministère de se voir exposée à rencontrer dans le représentant du to queurs la responsabilité de leur victoire. Seuls, ils peuventdu 15 avril. Léopold devenu grand-duc du Luxembourg uu adversaire continuer leur couvre. Mais par la position qu'ils se sont faite,'

ll'

lld i id é ê d d e npes qur ts a e pr nc ees int eman éfenseuruns ,ap- il lent, est interdit d'aborder la vérité des faits et le fonds desn se détacher (le la coalitionLes voix légitimistes qui ont pdans le vote d'hier , ce que toutefois nous n'affirmons pas, ap- Prouve pas. Ainsi donc il n'y a plus d'espoir d'un arrangement choses. Les deux tribunes en font foi. La qtierelle ne roule +'

partiennent donc évidemment à la nuance la plus effacée du de ce genre et les mouvements de troupes continuent des deux que sur le style et le nombre des notes à échanger, surpartie , à celle qui tient au passé par des affections honorables côtés. Plusieurs bataillons de grenadiers de la garde royale , l'habileté et la prestesse du discours dans la conférence. Onplus que par des convoitises ambitieuses, et qui chaque jour sont partis de La Haye le la pour se rendre dans le Brabant 'sent la faiblesse de la parole et on n'ose aller plus loin. Il fal-se rapproche de nous davantage. Eh bien ces voix honnêtes, septentrional ; ils sont commandés par le fils aîné du prince lait, dit-ons rester à Ancône, sauf à voir plus tard; il faut lais-quand elles se donnent sans capitulations , sans arrière-pensées, d'Orange ; d'autres tro ripes sont également en marche pool les ser indécisela,quesfion dit Luxembourg, sauf' à voir plus tardtout gouvernement qui a le sens commun doit les accepter et frontières , où elles doivent former un corps d'observation sous Qu'espère-t-on ? Que le temps fournira des chances heureuses ?les avouer. les ordres du prince de Saxe-Weimar. Ce corps se composera Mais cet espoir n'est-il pas déçu d'avance par cela seul qu'il est

d' d- " d I d d dd f l d

GALETTE DE FRANCE.

Le mauvais effet produit par les votes des députés royalistesqui ont soutenu les amendements ministériels est constaté au-jourd'hui par les journaux de lotis les partis Il est très-certainque si les voix royalistes qui sont dans la chambre eussentappuyé l'opposition , elles auraient fait tomber le ministère.Jamais une influence aussi forte n'a été donnée à un parti aussipeu nombreux. Comment n'a-t-on pas su profiter de cette situa-tion? Ce parti, comme nous l'avons dit hier, n'a vraimentde force que par la parole; si les orateurs eussent monté à la

une iviston anterte e a gare royan e , e eux tvi- divulgué? Cela d'ailleurs, tous le peuvent, M. Thiers commesinus d'infanterie fortes chacune de douze bataillons et de deux M..Molé, AI. Guizot comme M. Thiers. Mais ensemble ou sé-divisions de cavalerie et de douze escadrons chacune. En on- parémetit , tous échoueront devant le parti pris de l'étrangerire de ces forces, on dit que le ministère de la guerre s'occupe il a toujours opposé une force d'inertie que la parole n'a pusérieusement de mobiliser la garde nationale. Par suite de ces jamais vaincre.divers préparatifs , l'ordre vient d'être expodié de Bruxelles à

- Ce système qui a vaincu le nôtre se meurt aujourd'hui d'im-une division de grosse cavalerie , de se porter sur les frontié- puissance sur tous les points de l'Europe et dans toits les cahi-res hollandaises. Toutes les troupes en garnison à Anvers, doi- nets. Remarquez toutefois que les hommes qui ont triomphé devent se tenir prêtes à marcher au premier signal. nous sont gens de talent , de portée , de valeur ; et les uns n'ont

f

CH 12ffi73,F.E DES DÉPUTÉS.

tribune sur la question d'Anc ine , par exemple , ils au raient (Présidence de M. DuPta ).dissipé tous les nuages et emporté les voix de leurs amis. La Séance du 16 janvier.situation du Saint-Siége à l'égard clé l'Autriche était quelque 1 ordre du jour est la suite de la discussion du projet d'a-chose de si simple qu'il eût suffi de la révéler pour dissiper tous dresse.les doutes. « C'est avec une profonde douleurquenous voyons l'Espagne

se consumer dans les horreurs de la guerre civile. Nous souhai-NOUVELLisTE. tons ardemment que le gouvernement de V. M. , en continuant

Pourquoi les légitimistes n'auraient-ils pas voté pour le mi- de prêter à la cause cle la reine Isabelle II l'appui que com-nistêre? Que veulent-ils? la monarchie absolue. Mais que veut portent les intérêts de la France, emploie, de concert avec sesautre chose M. Molé et quelle pensée poursuit-il à travers les alliés , toute son influence pour mettre un terme à de si déplu-turpitudes de sa politique , si ce n'est celle (]'cri relever les tra- gables excès.»ditions ? Comment espèrent-ils arriver à leur but ? Par .'in- M. le ,niréchal Claasel regarde le paragraphe comme insuf-fluence, dans nos affaires, de la diplomatie absolutiste. Mais lisant et inimc insignifiant.qui peut, plus que M. Molé, favoriser cette influence? Ni. 11olé Noirs discutons, dit-il, à la face du ciel et de la terre la causefait leurs affaires en Espagne, en Belgique , en Italie, pour- où nous nous sommes engagés par le traité de la quadruplequoi ne voteraient-ils pas pour M. Molé ? alliance; je demanderai à MM. les ministres s'ils doivent à la

Cependant les gens habiles du parti légitimiste s'efforcent de reine d'Espagne les mêmes secours qu'en 1185 et 1856? Tousséparer leur cause de celle du 15 avril. La Gazette condamne les jours nous voyons les secours qui passent à don Carlos ,comme unie faute ou comme Lune défection leur vote d'hier. mais nous ne voyous pas ceux qui sont envoyés à la reine. LibreC'est qui en effet , ce qui nuit le plus au parti dans l'opinion à vous d'être pour don Carlos ( murmures au centre), moi jepublique, c'est celte communauté d'intérêts et de sympathies suis pour la reine.avec les puissances étrangères qui en a fait le pat ti de l'étan- Après les courtes observations du maréchal Clausel , le ga-ger. S'attacher au 15 avril , qui entre à pleines voiles dans ragraphe est adopté à la presqu'unanimité. -

cette voie anti-nationale , c'est justifier tous les soupçons, toits Paragraphe î. La chambre vivement écume des malheurs deles reproches , c'est séparer aie plus en plus sa cause de celle la' Pologne, renouvelleses vux constants pour un peuplede la Fiance. dont l'antique nationalité est placée sous la protection des trai-

tés. - Adopté sans discussion.

CHAMBRE DES DEP tifi 3.Fin de lq séance dit 15 janvier.

( Présidence de M. Duety.M. Cunin-Gridaine donne lecture de plusieurs documents

qui démontrent que les iutigues dAreucmlicrg out continuéaprès le retour du prince L,ouis- , et il prouve que le gouverne-ment rempli un devoir indispensable.

M. Gnizot dit que la coniniission ne petit-être accusée d'a-,voir voulu dissimuler sa pensée. Elle n'a pas voulu blâmer la

Ô et dans l'estime des peuples, le rang qui lui appartient et dontoliti ue du ouvernement à l'é ard de la S Ellp q g g uisse. e y a ap-porté la plus grande réserve , non qu'elle alilrro ivât la politi-que du gouvernement ,niais elle n'a pas voulu faire revivrel'effet fachenx que les derniers événements ont pu produire,elle n'a pas voulu altérer les rapports d"amitié qui existent en-ire la Suisse et la France.

L'orateur accorde que la présence du prince Louis était undanger qu'il fallait écarter, mais il pense que ce but pouvaitêtre atteint. Quand on demande une chose, il faut examiner lesrapports qui existent avec les puissances à qui l'on adresse lademande. Le gouvernement n'a pas saisi les éléments (le laquestion. Le prince Louis était investi du titre de citoyen suisse;il y avait là une question de légalité à soumettre à-la Suisse,car on ne petit demander à un état l'expulsion d'un de sesnationaux. M. le président du conseil a protesté (le son I esp: etpour les petits états Dans cette circonstance il n'en a pas laitpreuve, car là il y avait une question de légalité à débattre; ill'allait constater si le prince était Suisse on l'rancais. On atranché la question au lieu de la résoudre. La Suisse a été cho-qnée, moins de de la demande, que des formes avec lesquelleson l'a faite.

L'orateur vote pour le maintien du paragraphe.M. de hellevme : Quand un dissentiment s'est élevé entre la

France et un état voisin, il m'est pas politique d'eri consignerdes traces dans tin discours en réponse à la couronne. Tout estterminé de ce dissentiment , pourgti'on le ravivât. De plns, ona voulu attacher un blâme à la rédaction du paragraphe , etpar ses motifs )'glutens et ses honorables amis voteront contré.Il y a une intention d'humiliatio pour le gouvernement fran-çais en faveurde -l'étranger crin ne petit être tolérée. L'orateurrepousse-le. paragraphe. ( Tris-bien! aux voix!) -

Le paragraphe est rais aux voix.Une première épreuve est douteuse; à la seconde épreuve le

bureau est divisé. ( Agitation.) -

M. le président annonce que l'on va procéder au scrutin.'L'un de M M. les secrétaires procède à l'appel nominal.Voici le résultat du scrutin : -

Nombre de votants._

. . 429Majorité absolue. . . . . 21 5Boules blanches. , . 208Boules noires. .

-

, 2') 1La chambre rejette le paragraphe du projet d'adresse.La commission clin rgéed'examiner la demande en autorisa-

tion de poursuites contre l'honorable Ni. Mauguin , s'est mon-

Il en est de même du paragraphe 8, relatif an Mexique.Ici la chambre reprend à la "2" partie de l'amendement de M.

Amilhau,.ainsi courue:« Sous ce gouvernement jaloux de notre dignité, gardien

fidèle de nos alliances, la France occupe toujours dans le mondeet dans l'estime (les peuples le rang qui lui appartient, et dontelle rie saurait déchoir. t,

Le paragraphe de la commission est ainsi couru« Soirs titi gouvernement jaloux de notre dignité, gardien

fdèle(le nos alliances la France tiendra toujours dans le inonde

pu aire que ce qu ont fait les autres. Snr la question etrangere,ils sont tous dominés par la même fatalité.

Et toutefois cette discussion n'est pas sans conquêtes. Nousavons acquis la condamnation du système de politique exté-rieure par ceux-là même qui l'avaient imaginé , proclamé, dé-fendu. On a démontré jusqu'à l'évidence la nécessité de rentrerdans cette digité que nous invoquons ait moins depuis huit ans.

P,rmettez-moi diux observations qui auront le triste avan-tage de ne plaire à personne.

Il y a nécessité d'oser parler de paix sans trembler au nom(;p, la guerre. Cependant l'instant ri eu est pas venu Quand vousavez trop fait pour la paix , malgré la sympathie des peupleseuropéens , à mon sens , vous avez failli à la gloire et à la li-berté. Si vous concevez la possibilité de la guerre , malgré vospropres traités , à mon sens , vous manquerez à la foi jurée , àla loyauté francaise.

Qu'on en finisse d'abord de tons ces points de contact qu'ona si tristement liés avec l'étranger ; qu'on déblaie le terrain decette politique qui fut votre ouvrage, alors -le moment seravenu. Alors qu'on vienne et qu'on dise : Jusqu'ici nous n'avonseu que la paix dans le pan de notre manteau; aujourd'hui noirsy plaçons la paix et la guerre ; et toutes les fois que l'honneuret la prospérité de la France ou de ses alliés seront compromis,nous dirons à l'étranger : choisissez.

Quand ce moment sera venu , quel que soit l'homme quiparle, car les noms propresne sont rien, celui là aura la majoritédans la chambre et dans le pays. Mais la tribune , l'habiletéles coalitions n'en sauraient hâter l'approche.

M. Piscatory rappelle qu'en I81 Ni. Séhastiani , alors mi-nistre des affaires étrangères , déclara positivement que desgaranties avaient été stipulées au profit de la Romagne.

NI. Piscatory, dit en terminant , que sur la première partiede l'amendement de RI. Aniilhtu , les ministres n'ont eu d'an-tre in ajorité que celle qu'ils se sont donnée à eux-mêmes (Hila-rité.)

M. le ministre des finances Nous aurions pu noirs dispen-ser (le prendre part au vote , si ceux de nos collègues qui veu-lent devenir ministres s'en étaient abstenus (Rire général.)

M. Piscatory : Si les procès verbaux de la chambre ne sontpas toujours d'accord avec le Bloiiitenr, c'est que 11,11. les mi-nistres se permettent souvent de ri-trancher du Moniteur les

elle ne veut pas déchoir. a paroles qu'ils ont quelquefois prononcées à la tribune. -' Vive3;. Ainilhau explique à la chambre qu'après les votes sur la adhésion. )

question d'Ancône et de Suisse , il d'est plus possible de rejeter 31 le ministre ries finances Il est très vrai que souvent onson amendement. se permet de retrancher dans le Moniteur les paroles qu'on a

M. Pagés de l'Ariège et M. Berryer demandent simultané- proioucées à la tribune, et 'lotis en avons -un récent exemple.nient la parole. ( Mouvement ). ( Rire général. - 'bous les -regards se portent sur M. Thiers.)

Je ne suis pas surpris , dit M. Ainilhau, que M. Bcrrycr Ni. Beiry'erdit que, quelle gti'ait été l'opinion de la chambredemande la parole, niais je rie comprends pas que d'autres la sur les détails de la politique étrangère , la question d'ensembledemandent contre mon amendement. ( Hilarité générale ). reste lotit entière. Il soutient la rédaction de -l'adresse surtout

M. Pagès'(dc l'Ariégé. A-lessienrs , je viens aujourd'hui de- avec le sens gnelni a donné '19. Gnizot. La nto;tié au moins alemander le rejet d'un amendement qui me ferait consentir à mn la chambre est convaincue que la position est mauvaise. Onsvstiute (le politique extérieure que je repousse depuis huit ans. doit être.f'rappé d'on fait immense , c'est que tous les hommes

Huit jours de discussion ont suffi pour porter titre grande qui out fait partie du gotivornemeut et qui sont sortis ries affai-hnnière sur tons les mystères de la politique de huit arts. NI ses, se sont rangés dans l'opposition. Ce ne sont pas des motifsMolé a vu mieux et plutôt que les autres qu'il était temps d'en étroits , tuais une sincère conviction qui les a dirigés. (Afinir avec la politique intérieure. M. Thiers a vu plutôt (lue les gauche , trrs-bien.) L'orateur fait l'éloge du travail de la coin-autres qu'il est temps d'en finir avec la politique extérieure. mission ; elle s'est rendue jl'organe d'tin sentiment commun à

plais la question du système a été dès le premier momvut tonte la chambre; Les ministres actuels ont été les continua-dominée par titre question-de personnes ; et , comme je ne veux Leurs d'une politique ancienne. Ils ont tin tort: c'est de ne pasiuduirc personne en erreur, je dois , dès l'abord , déclarerque avoir été plus forts et de n'être pas sortis d'une mauvaise posi-je ne veux tri du ministère tel qu'il est , ni du ministère tel (ion. J'ai , dit l'orateur, l'avantage d'avoir combattu tous lesqu'or) veut le faire. Je m'explique : on a parlé d'une politique ministres; je puis parler cle la question avec une parfaite in-ferme. dépendance. (Briiit.') Il m'est pas un parti qui ne doive sviupa-

Est-cecette politique que j'ai combattue? Est-recette fermeté thiser pour la dignité de la Fr.tnce, sou; peine (le s'abjurerque j'ai vu naître à l'état de siége et mourir à la loi de disjonc soi-même. ( Tré.s-bien.) Tout le monde garde le souvenir d'une -tion? Je n'en veux pas. On a parlé d'un nouveau baptême ; je assemblée dont l'histoire redira les crimes; mais je la remercien'y crois pas. . d'avoir sauvé l'indépendance du pat s.

D'oui autre côté, on a parlé d'une politique habile; celle-ci , La révolution (le juillet n'était pas seulement , dit-il , leje ne la connais pas encore , niais je suis prêt à l'accepter. renversement d'un trône au-dedans , niais ce fut tin change-

Après avoir successivement passé en revue l'état de nos rela- ment politique au dehors. Cette révolution ne pouvait s'accoin-tions a eec les puissances étrangères , M. Pagès ( de l'Ariége) ar- plir sans qu'elle eut un grand retentissement en Europe.rive ii la question d'Espagne et s'exprime ainsi : L'orateur dit que la Pologne émue par la révolution fran_

Aussitôt que don Carlos fut aperçu dans la Péninsule, titi ré- taise s'est insurgée , elle n est pl-its.; 'lite l'Espagne soulevéegiment suffisait pour l' empêcherde prendre terre, de se former par titre question de succession est maintenant en proie à d'hor-un parti, de se poser connue une royauté rivale et légitime. rihles excès-; que la Belgique est dans une position qui n'a pasAlors, l'intervention était un droit , un devoir et une nécessité. d'avenir. Voilà les faits généraux qui prouvent quelles vontT 'out auit été fit l Eû'l d lé d fili L'rain avan queurope et pu saarmerees consquencesesats accomps.orateur aborde lenotre entreprise. Mais on n'a voulu rien faire, je ne dis pas para graphefui est relatif aux négociations, il déclare qu'il estcontre les puissances, à Dieu ne plaise, mais sans leur assenti- entré dans la chambre avec l'intenti"on de voter contre le ara-pment , et comme on n'a pu l'obtenir, force a été pour vous d'ar- graphe de l'adresse relatif à Ancône , mais le langage dit titiriver au traité de la quadruple alliance. Mais ce traité, flexible nistère l'a déterminé à voter pour le paragraphe et contreet ambigu, se prête à tout et s'oppose à tout. Voulez-vous aban- l'amendement. ( Mouvement ). Il affirme qu'en entrant dansdonner l'Espagne à ces effroyables attentats qui feront l'oppro- Ancône nous n'avons pas été jaloux de la dignité de la F rance .bre de notre époque et l'effroi de l'avenir? Vous le pouvez par La convention est une humiliation pour elle. Il btâtue la com-

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duite titi gouvernent ent en Espagne , et dit que le traité 'de laquadi iple alliance est une fiction. Il voudrait qu'on adoptât unparti , Christine ou don Carlos; ce qu'il faut , c'est de ne pasrester entre deux partis ennemis de la France. ( Approbationà gartche ). Arrivant à la Belgique il pense qu'on a voulu l'im-

possible en l'unissant à la Hollande, L'orateur continue l'examende la politique étrangère.

M. Berryer : Je porte mes yeux sur la carte et sur les paysqui nous environnent Je cherche quel ami sons aurions dansle cas d'un besoin décisif'. Au Nord , je vois la Belgique trahiedans son mouvement politique , et que nous ne pouvons pasprotéger. Je vois la Suisse que cous avons aliénée et irritée. Je

ui nioint d'aplus ni'i'li ppa nous n avons pe oidi lvois au mItacliens qui nous eussent été dévoués.

Quelques voix : A l'ordre 1Eh bien ! messieurs , ma main se séchera , avant que je dé-

pose une houle dans cette urne pour témoigner qu'un tel miuis-lère a éré le conservateur de nos alliances et le gardien fidèledes intérêts et de la dignité de mou pays... ( Applaudissementssur un grand nombre de bancs et jusque dans les tribunespubliques ).

Encore un mot , messieurs , et je l'adresse à l'ancien présidentdu conseil du '22 février ( les regards se portent sur M. Thiers) :je l'ai combattu autrefois, et s'il revient au pouvoir, sans doutenos anciennes luttes renaîtront , car l'un et l'autre, je. suppose,nous avons gardé nos convictions. Mais vous , du moins, vousaurez été conséquent avec vos principes ; car vous avez voulufaire triompher au-dehors les idées de la révolution de juillet!car vous avez voulu conserver, resserrer les alliances de laFrance; vous avez été conséquent en Espagne, car vous avezvoulu sauver le trône qui s'y était élevé à l'abri de.la France ;vousavezété conséquent à Anrône, car vous avez voulu garde ret fortifier notre position en Italie.

Vous avez fait deux actes honorables , monsieur... ( Mouve-ment prolongé. - L'orateur est interrompu par les bravos.)Vous avez fait deux actes honorables , et si vous revenez airpouvoir, quelques dissidences qui doivent nous séparer, faitesencore pote' la Francc quelque chose d'utile , de grand , d'hono-rable, et le vous applaudirai! Je vous applaudirai, parce qu'a-vant tout je suis né en France, et que je veux rester Français.I( Nouveaux applaudissements Il nous est impos-ihle d'exprimerl'émotion produite par ce discours, dont nous regrettons de n'a-voir pli donner qu'une reproduction imparfaite.)

M. Molé : Je félicite nos adversaires de la boule qui leur estpromise; pour nous, noirs l'avouerons, nous ne la mériteronsjamais. (Bruit.) Tontes les fois qu'on emploiera toute la puis-sance d'un beau talent à faire appel à des sentiments nationaux,on trouvera de la sympathie. Mais à bien regarder derrière lesparoles... ( Murmures.)

M. le président , à la gauche : Comment , le président duconseil de France ne peut être entendu sans être interrompu!Vous avez entendit avec complaisance le précédent orateur, etcelui qui représente le pouvoir royal ne peut pas être entendu!

M. Molé : Si la chambre ne veut pas m'entendre...M. le prési le,zt : Elle n'en a pas le droit et elle en a le dé.-

M. Molé: Mais ma voix ne pourra dominer le bruit.M. le président : Depuis trop long-temps la chambre oublie

que les ministres représentent ici l'un des trois pouvoirs del'état, et qu'ils doivent être entendus jusqu'au bout. (Mouve-ruent).

M. le président du conseil: C'est la révolution (le juillet queje viens défendre.

Je comprends les ressentiments de l'orateur. A Dieu ne plaiseque je veuille froisser ses convictions : il les présente dans uneforme parlementaire. Je ne l'accuse pas; mais n'allons pas aveclui ; vidons nos différends entre nous; tuais que ce qui n'estpas nous ne vienne pas faire tourner à sou profit' nosdiffé-rends.

M. Odilon Barrot : Je crois avoir conservé dans tolite sonénergie le soutinrent de la révolution de juillet, et cependantje nie suis laissé aller sans réserve aux expressions nobles quiviennent de retentir à cette tribune. Je n'ai point été chercherderrière ces expressions ; je les crois sincères (agitation) ; car iln'y a qu'un cceur généreux qui puisse inspirer d." si patriotiquesaccents. Malheur a celui qui puiserai! de telles inspirationsdans une nature fausse et dissimulée. (Très-bien !)

Messieurs , je ne puis , pour moi , approuver une politiquequi ne représente ni une idée ni un système. Tontes les politi-ques qui se sont,' succédé depuis 1830 pouvaient se discuter ,niais celle qui triomphe dans ce minent ne répond à rien .. àrien. (Sensation )

Toute la France avait salué avec joie le système de la qua-druple-alliance , ce système de principe et (le sympathie. Elley a cru. Qu'est devenu ce système. Il s'est évanoui dans demisérables discussions de textes.

La France devait s'estimer heureuse de compromettre l'An-gleterre dans une telle alliance; et lorsque l'Angleterre a voulumarcher en avant , on s'est crarnponé à je ne sais quelle inter-prétation des traités ; et maintenant l'alliance n'existe pluscar la confiance n'existe plus.

Le système suivi aujourd'hui par le cabinet est titi systèmebâtard ! (Vive approbation.` Par sait indécision , le 15 avrils'est laissé engager dans les éventualités les plus graves; la Bel-gique est sur le point (le disputer deux provinces à la Nollande ; car elle ne peut vivre aux conditions qu'on lui a laisséfaire.

Et pour l'Espagne , êtes vous maîtres dis événements ? Nonle 15 avril a laissé échapper de sa main la solution de la ques-tion , le jour out il a dit qu'il n'avait que des veaux et des doua-niers pour la reine Christine !

Et en Italie , êtes-vous maîtres des événements? Non : à toutmoment les Autrichiens peuvent remettre le pied dans les léga-tions et la guerre éclater su r leur passage !

Ni en Espagne ; ni eu Belgique , ni en Italie , vous n'êtesmaîtres de votre politique !

Pour mon compte , je ne puis glorifier le système du 15 avril.Depuis que l'on croit avoir étouffé la révolution de juillet , de-puis que l'on a eu des satisfecit (le toutes les chancelleriesétrangères , on ne s'occupe pins de l'opinion de la France, onne lui donne plus aucune satisfaction à l'étranger , on dit que lepays a donné sa démission. Mais il y a là lit) danger grave !Messieurs les ministres , gardez-vous , je vous en avertis , gar-dez-vous de la politique trop personnelle. C'est elle qui a perdul'empire.., elle peut vous perdre. (Vive agitation).

Au rentre : Aux voix! aux voix!M. Guizot : Messieurs , ma fatigue est extrême (bruit) . ma

voix est éteinte. (Nouveau bruit). Mais il m'est impossil,le dene pas protester à cette tribune contre la politique du cabinet ;

le nouveau grief qui vient de naître petit arriver tt l'instantmême dans cette discussion. Ce grief, c'est le discours de l'honorable M. Berryer.

Savez-vous à quoi vous devez ce discours?.., A la politiquedu cabinet. (Agitation). Il y a huit ans , messieurs , la Franceet son gouvernement se sont engagés dans la politique (le lapaix. Je l'ai soutenu. La prospérité et la moralité de notre ré-volution la commandaient. Mais croyez-vous donc que la poli-tique de la paix soutenue depuis huit ans soit la politique d'au-jourd'hui ? Croyez-vous qu'il n'y ait pas de différences entre cequi se passe aujourd'hui et ce qui se passait en 1831 ?

Mais vous , que faites-vous? Vous venez de compromettreles causes que nous avions sauvées. ( Au centre : Non ! non ! )Vous faites rétrograder l'influence de la France de toutes parts.( Voix nombreuses : Oui! oui ! ) C'est au nom de l'honneur depays et de mon propre honneur que je proteste contre votrepolitique. ( Agitation ). Ce que vous avez fait , je tic l'auraispas fait. Je vous blâme de l'avoir fait. Nous vous avions laisséla France à Ancône; elle n'y est plus! ( Rumeurs et interrup-tion au centre ).

Eh sur quoi voulez-vous donc que je parle, sinon sur lesfaits qui sont en discussion? Que voulez-vous que je traite,sinon les affaires d'Ancône, de Suisse et de Belgique? Nousavions , je le répète, laissé la France influente et digne. Cetteinfluence , cette dignité , la France les a perdues entre vosmains ! ( Vive adhésion à gauche et à droite ). Voilà pourquoije repousse l'amendement par lequel on veut remplacer le para-graphe de l'adresse.

M. Barthe s'élance à la tribune.Au centre : Assez ! assez ! aux voix lM. Barthe dit que l'attaque du préopinant est violente et

exagérée et qu'il s'est donné un démenti à lui-même, car il acombattu sa propre. politique et défendu celle de ses anciensadversaires; mais cette politique succombera comme autrefoiset elle entraînera avec elle son nouveau partisan.

Le ministère n'a ni souhaité , ni conseillé le discours de M.Berryer; ( on rit ) car il sait quelles pensées sont cachées der-rière ce discours.

M. Barthe rappelle à M. Guizot d'avoir dit qu'en 1831 la représentation nationale était entourée de passions populaires,légitimes dans leurjprincipe, mais déplorables dans leurs effets.Légitimes dans leur principe! Voilà comme, en se jetant dansune cause qui n'est pas la sienne, on est entraîné à des modifica-tions de langage... (Agitation prolongée.)

Une voix :Ce reproche est-incroyable de votre partM. Barthe : Ce n'est pas pion étonnement qui est incroyable.

Ce qui est incroyable, c'est tout ce qui se passe sous nos yeuxdepuis huit jours...

Une voix : Et vous, M. Barthe, vous n'avez jamais changé?(Bruit.)

NI. Barthe : Les changements sont envous etnon pas en nous.Hilarité et violents murmures.)M. Thiers : Je demande un peu de temps....Au centre : Non ! non ! assez !A gauche : Parlez! parlez !...M. Thiers : L'orateur dit que la politique de Casimir Périer

a été six ans celle du gouvernement francais , mais qu'aujour-d'hui elle est abandonnée. Aujourd'hui , après avoir déserté lespins belles alliances , nous sommes dans l'isolement.

Il n'y a d'alliance messieurs, qu'à la condition de faire pourles autres ce que vous voulez qu'ils fassent pour vous Là où ily a eu égoïsme, c'est vous qui y avez donné lieu. On parie del'égoïsme de l'Angleterre; mais en a-t-elle montré avec nous ily a six ans? Non 1 nous l'avons trouvée alors puissante , géné-reuse. C'est vous qui avez fait ces égoïsmes, c'est vous quiavez rompu l'alliance par les embarras que vous lui avez sus-cités depuis trois ans.

Pour moi , je suis convaincu que la politique dit cabinet atoujours été pleine d'hésitation , a ajourné toutes les difficultés,et, par son manque de franchise et de résolution, a compromisla politique qu'avaient laborieusement élevée les cabinets précédeuts.

Au centre : Aux voix ! aux voixM. le président : La chambre a à voter sur la deuxième par-

tie du paragraphe de M. Amilhan , dont il a été donné lecturetout à l'heure. Vingt-et-uu membres ont demandé le scrutinsecret. On va procéder au scrutin secret.

L'un de MN1 les scrutateurs procède à l'appel nominal.Nombre des votants. . . . . . 429Majorité absolue. . . . . 215Boules blanches. . . . , . . . 210Boules noires. 219

La deuxième partie de l'amendement de M. Amilhan a étérejetée. (Vive sensation et applaudissements.)

La séance est levée à six heures vingt minutes.

NOUVELLES DU MATIN.Perpignan , 18 janvier.

Une dépêche télégraphique prescrit le départ immédiat pourBayonne du 21e régiment d'infanterie légère.

Les I-et 2' bataillons de ce régiment passeront à Toulousele 26 janvier et le 1 er février.

(Par Correspondance particulière)CHAMB16E DES DÉPUTES.

Présidence de M. Dupin.Séance du 17 janvier.

A une heure et demie la séance est ouverte, et le procès-verbal i,dopté.

M. Canin-Gridaine a la parole.La chambre a voté hier sur l'amendement de M. Amilhan

je respecte soir vote , mais ce vote n'implique en rien l'adoptiondu paragraphe de la commission.

NI. Vivien : Ou ne peut pas irons enfermer dans une néga-tion ; il faut ou un amendement , ou le paragraphe de la coin-mission , car le second paragraphe du discours de la couronnene peut pas rester sans réponse.

Je vote pour le paragraphe.Ni le président da conseil rappelle les votes de la chambre

vous avez , (lit -i; , écrit le, mot confiance dans un paragraphequi exprimait le blâme le plus explicite.

Il est vrai qu'hier la chambre s'est prononcée , niais contrequoi s'est elle prononcée? Elle s'est prononcée contre l'amen-dement (le NI. Amilhau. (Rires à gauche ).

Ni. Thiers est à la tribune.Messieurs, l'honorable M. Cnnin-Gridaine vous a dit que

vo ris; ni, poo-riez pas vous déjuger; NI. Vivien aussi vous a ditque vous ire pourriez pas vous déjuger. D'où vient celà? c'est

que vous êtes en' piéince'(le deux arrêts coibrag ces. Aupremier aspect une explutation'cst d:fhctte donnets_, cependantvoici ce qui a"ptt aridvei 1: tel membre dê f assetnGlee qui a puexcuser le goumverueflieutt Cuir des questii de-dütaiF,' ne plut

' ensenjbi dé la;,politigmloi accorder sou suffrage pour lpays. On petutexcuserdes fautes de détatf mais pnnappopas une tendances - -'

M. le Jiréeie ezit dzi'co,nseil : L'hoiiorablé'4ireopinaut vmd..{t derenouveler ara répugnance pour les ptocés1li515- mur-mures à gauche ). Dans l'inépuisable facilité dè's'esprit , M.Thiers vous a parlé l'autre jour de ses faiblesses; il vous parleaujourd'hui des vôtres. Il vous dit qu'au fond du coeur vousblâmez, mais que cependant vous aviez pour nous des ménage-ments. Nous ire voulons pas de ménagements, nous ne deman-dons que de la franchise.

M. le président di conseil cherche à prouver de nouveau,lire l'Angleterre et la France n'ont jamais été plus intime-ment unies dans leur politique : il déclare en finissant que si leparagraphe de la commission est adopté , il n'hésitera pas à seretirer.

Ni. Piscatory monte à la tribune.M. Thiers demande à faire quelques observations de sa

place.Plusieurs membres : A la tribune 1 on n'entend pas.M. Thiers se dirige vers-la tribune; M. Piscatory refuse n

M. Thiers de lui céder la tribune.M. Piscatory Au commencement de cette discussion, Ni.

le président dit conseil vous a dit dans cette tribune que laquestion de cabinet était formulée dans l'amendement de M.Amilhan; en effet. messieurs, cet amendement était l'expres-sion de la pensée d'une parti.' nombreuse et honorable de cettechambre. (Aux voix! aux voix!)

M. de Lamartine monte à la tribune au milieu des cris d'inpatience répéius de toutes parts.

M. de Lamartine déclare qu'il nia jamais paru dans la réu-nion qui a formulé l'amendement de M Amilhan, et qu'il necroit pas que le député gni'a voté contre cet amendement soittenu de voter pour le paragraphe de la commission.

M. Drrfacrre monte à la tribune.De toute part : Aux voix! aux voix!M. Da fanre : Personne plus que moi ne désire que ce débat

finisse. ( Aux voix 1 aux voix )M. le président : On a demandé le scrutin secret ; avant d'y

procéder je dois avertir MM. les députés, que commue il s'agitdu vote du paragraphe, ceux qui en vaudront devront déposerune boule blanche dans l'urne qui sera sur la tribune; ceux quin'en voudront pas mettront une boule noire dans l'urne. ( Onrit. )

On procède à l'appel nominal.M. le présidera' : Voici le résultat du scrutin

Votants , 433Majorité absolue, 217Blanches, 213Noires , 220

La chambre a rejeté.La plus vive agitation règne dans l'assemblée.Ni. le président lit le paragraphe 9e du proje-_ d'adresse, re.

latif à l'Afrique.M. Desjobert prend la parole.La chambre vivement agitée du résultat du scrutin ne prote

aucune attention au discours de l'orateur. Sa voix est couvertepar le bruit des conversations.

TII ATR.E DU CAPITOLE.Marie Tndor-, drame de M. V. Hugo.

Jeudi , a eu lieu air Théâtre dit Capitole, ainsi que nous l'a.vous annoncé , la première représentation de Marie Tudordrame de M.. V. Hugo. Cette pièce que nous n'analyserons pasparce qu'elle est couque depuis plusieurs années , nous a partiréunir les qualités et les défauts de tous les ouvrages du mêmeauteur. On y trouve des situations éminemment dramatiques ,des raractères fortement tracés et bien soutenus; mais aussides pensées exagérées, à force de vouloir être grandes, triviales, niaises même à force de vouloir être vraies.

Ni. Victor Jenin a saisi assez bien toutes les nuances du rôlede Gilbert , l'ouvrier ciseleur, l'homme du peuple, si heureuxlorsqu'il entretient Jane, sa bien-aimée, de ses doux projetsd'avenir: si terrible, lorsqu'il apprend que sa fiancée, cellequ'in a cruejusqu'alors si chaste, si pure, n'est plus digne de lui;qu'elle a été séduite par un gentilhomme. Il a rendu avec lagravité sombre qui convenait à sa situation, la scène du 2e acte,dans Jaquelle il sacrifie sans regrets sa vie , pour se venger deson rival , et demande, pour prix de sa mort , à la reine dontil va servir les sanglants projets , de rétablir dans ses biens etses titres , comme héritière des Talbot, Jsne dont il vient dedécouvrir !a noble origine, Malgré le talent incontestable quanous reconnaissons à M. Jenin, il nous semble qu'on pourraitavec quelque raison In[ adresser le reproche de ne pas imprimeun caractèu e particulier aux divers rôles qu'il est appelé à jouerrles personnages qu'il représente se ressemblent trop entre eux.

NI-1 La-range a rempli le rôle difficile de Jarre, comme tousceux qui liai sont confiés , avec une intelligence exquise , un talent rée!. Fabiani, l'insolent et capricieux favori de la reine, lecruel et perfide Italien, a été bien représenté par M. Grandel.

M-, Berthier avait à remplir une mission bien difficile; elle(levait nous mont rer Jfarie Tador, reine d'Angleterre , la digneCille de Henri VIII. Elle devait tour-à-tour, nous effrayer, nousattendrir ; trous effrayer par sa fureur jalouse, lorsque, traînantà ses pieds ce favori naguères si fier de sa honteuse élévation,la reine venge (injure faite à.la femme; nous attendrir, lor -qu'elle veut arracher à la mort et à la vengeance du peupls'cet homme qu'elle même a livré à la hache du bourreau. M"4Berthier n'était pas à la hauteur de son rôle; mais avouons aussique les marques n ippor uni. sri improbat'on qui lui ont été don-nées à Plusieurs reprises, étaient bien propres à paralyser sesmoyens. M"- Berthier manque, il est vrai, de flexibilité danssa manière, mais elle a de l'énergie, et ce n'est pas en la déclin-rageant qu'on lui fera acquérir les qualités qui ]tri manquent.

Simon Renard , l'envoi, é de l'empereur Cliarlequint, l'adroitmachinaient- d'intrigues , avait l'air bien peu rusé, bien peuintrigante sous les ira lis de NI. Spigat.

Eu somme , l'oeuvre de M. V Hugo a été revue très-froide-ment; quelques sifflets ont même accueilli la chute du rideau.L'ouvrage irons est venu trop tard; le public est las enfin deces draines dans lesquels le bourreau et l'échafaud aident au dé-rrouement et contribuent pour une large part aux sensationsdes spectateurs ; de ces drames qui vous fatiguent à force deterreur, où l'imagination seule est frappée, et dans lesquels lecceur cherche en vain quelques émotions.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 4: E.images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1839/B315556101_JOUTOU_1839_01_20.pdf · ToQto>1sE 20 j i ff France vient de perdre. Ces messieurs étaient descendus à fhô-, d'hmti avice

4TABLEAU comparatif du produit et du mouvenient de l'EntrepÔt

douanes de Toulouse en 1858.Si9ço 1.. Produit de l'Entrepôt.

EN 1838. EN 1837.Importation , 600,967f 94e 548,486` 90e

Exportation , 13 48 5n 27Transit r

Recettes accessoires, 17,777accidentelles 8 48

7521 860 5 1 978 333Sels, , , , ,

Total , 2,479,512 33 5

No 2. Détail de l'importation,1 .

MARCHANDISES. POIDS. DROITS PERCUS.

Laines en masse , 241,765k »d

Oranges , citrons 14,339 »

Sucre brut, 3,118 85Café, 2,074 9Gérofle (clouds) , 144 65Froment, v » » »

huile d'olive, 1,417,278 50Acajou en billes 16,123 »

Chanvre taillé ou peigné, 34,879 50

Marbre brut, 15,418 »

Pierres a aiguiser, n » » n

Fonte en fer, 60,655 »

Fruits secs, 4,131 50Acier naturel, 205 92

Toiles de lin diverses; 761 50

Faulx, 9,650 8

Cochenille, 96 »

Stochfish , » n » »

Passementerie, » » »

Nitrate de potasse, n »

Plants d'arbres, » » » n

Vins de liqueur, » » » n

Bouteilles vides, » D n n

POUR L'ILE MAURICE.Plumes à écrireSoie et fil à coudre, teints,Passementerie ,Mercerine fine et commune ,

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POUR LA SARDAIGNE.Meubles et effets à usage,

600,967 94

No 3. Exportation.

255is

53532

2050

310

898k

383

L'usage de la pâte pectorale de mou de vean de DÉCENÉTAIS,est devenu une nécessité depuis que les froids nous ont ramenéles rhumes et les irritations de poitrine. Il est vrai de dire quec'est un véritable bonbon pectoral que les journaux et les ouvra-ges de médecine signalent à l'attention de MM. les médecins:

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SÉANCE EXTR - 0FLEUMAIRE ET PUBLIQUE1837 ]DE MA É S E A.

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Cette séance aura lieu mardi 22 janvier à 2 h h334,791k 26d 246,281f 62' , , eures , c e

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235

1544

Nota. Les droits de ces exportations ont été de 13 fr. 43 c. en 1838. Ceux de l'exportation de 1837 ne s'étaient élevés qu'à3 fr. 23 C.

Ne 4. Transit.II n'y a pas eu de transit en 1838. L'accroissement de la guerre civile n'a pas permis de fibre transiter pour ]'E pagneles toiles

que le commerce de Toulouse y envoyait précédemment ; et quant aux laines , café, etc. , qui étaient encore l'objet du transiten 1857 , il paraît que les négociants ont préféré les expédier par mutation d'entrepôt, ce qui leur donnait la ressource d'eupayer encore les droits d'entrée dans les nouveaux entrepôts ou les marchandises étaient envoyées.

No 5. Mutations d'entrepôt.1838.

rPOUR BORDEAUX.1837.

Les mutations d'entrepôt en 1837,287 barriques on caisses d'huile d'olive, 14.3,916kj »d bornèrent à 114 barriques d'huile

50 caissons raisin sec, 660 50 pesant ensemble, brut 608kei35 balles chanvre né 3 »

, ,g ,p

6 balles bouchons de liége,,

567 » marchandises expédiées en10 futailles faulx, 3,611 » dans cette même année, pré-26 caisses oranges,

POUR BAYONNE.1,534 » un poids de

8 barriques huile d'olive,POUR AGDE.

3,637 »

Le mouvement de l'entrepôt en25 futailles gomme pure,872 ballots ou ballotins café,

1,06139,608

»

na donc surpassé celui de

-1837 019POUR CETTE.

. ,

900 peaux de boeufs sèches, 14,324 »4 fCo t ti d 1838 487

1 caisse et 16 boîtes thé,POUR MARSEILLE.

180 0 n aux mu a ons e . ,

34 balles de laine en masse ,POUR LYON.

2,228

98 sacs de café ,- POUR PARIS.

4,345

28 balles de laine en masse 2 060,3 billes acajou ,

,1,573

222,487k 25

No 6. Marchandises restant en entrepôt.

Laines en masse ,

AU 1-r JANVIER 1839.278 balles pesant brut,

ter JANVIER 1838.'1194 balles pesant brut,

huile d'olive 192 barriques, 91,207 barriques,7 futailles

Toiles de lin diverses 302 balles., 4,016 balles , 8

Sucre brut 25 sacs, 1,6185 couffes , 1,040

Acajou (bois) , 56 billes, 28,041 billes,Fonte en fer , 211 masses, 61,129Citrons , oranges, 53 caisses, 2,933hiiz, 1 balle, 72Acier naturel, 3 colis , 254Bouchons de liège , 1 colis , 69Cous de girofle , 5 colis , 156Chanvre taillé ou peigné, 6 colis , 655

i 134 colis pesant brut , 221,401 35 - colis pesant brut ,

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Ces pasti'les timbrées du mot Vichy ne se vendent qu'enboîtes, portant la signature des fermiers, et le cachet del'établissement thermal de Vichy. Elles excitent l'appétit, fa-cilitent la digestion et neutralisent les aigreurs de l'estomac.Leur efficacité est aussi reconnue contre la pierre et la gra-velle. (Voir' l'instruction sur chaque boîte.) Chez MM. lespharmaciens suivans Magnes, rue de la Pomme , ne 12 , àToulouse; Besins , à Saint-Gatidens; Paul Bordères, à ilont-rejeau; Arsaul, confiseur à Revel. (5897-2 )

A VENDRE, une jument à deux fins, âgée de 8 ans,rue des Chapeliers, ne 16.

S'adresser au portier. 5920-0 A LOUER , deux beaux appartements neufs , dont un

avec écurie et remise , et ni) grand magasin avec logement àl'entresol , hôtel modèle . boulevard Napoléon. 5919-3

r Du dix janvier mil huit cent trente-neuf, par acte retenu par Me Capelle , notaire , à Toulouse. Entre M. JeanBousquet , propriétaire et négociant , et M. Martial Quillet ,mécanicien , domiciliés à Toulouse ; il 'a été formé une sociétéen nom collectif pour l'exploitation d'une scierie de marbre etl'achat des blocs nécessaires pour l'alimenter. - La raison so-ciale est Bousquet et Quillet. - Le siège de la société est à11 oulouse. - M. Bousquet fera exclusivement les ventes etachats. - M. Quillet s'occupera spécialement de la direction etde la surveillance des travaux. - Les engagements devrontpar clause expresse , porter la Signature des deux associés.Le capital social est fixé à douze mille francs. - La sociétéestfaite pour le terme de six années , à partir duditjour 10 janvier1839. 5933

BOURSE DE PARIS.

5 pour 100

Fin coarant.

4 pour 100.Fin courant.

ouvert. fermé. ouvert. fermé.l fr. e fr. ç fr. e. fr. e.

1711 10 35 110 35 102 40 000 00

161110 70110 50 102 40 000 00

3 -ou r 100.Fin courant

ouvert. fermé-fr. c. fr. e.

,8657870

79107895

Espagne.

Det. act. Det. pas

17 114

e7 314

L'un aes herans , M.-J. DUTOUR.Cert fé par le directeur des douanes de Toulouse ,Toulouse Imprimerie de LAVERGNE suce, de VIEUSSEU$

rue St Rome, 46.Baron DE VICIIET.

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