Cle international dalf c1-c2 - 250 activites - corrigés

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CLEINTFRNATIONALwww.cle-inter.com

Niveau GlI - GorupRÉncrusroN oRAtE

Activité rPolitique internationale : 6 ; politique intérieure :

3 ; économie : 5 ; cu l t u re : 2 ; spo r t : 4 ;mé téo : 1 . Ac t i v i t éz

chaînes type d'émission titre de ['émissionTFr sport f inale de [a coupe d'Europe

France z variétés Le plus grand cabaret du mondeFrance 3 tétéfi tm Les Amonts de FIore

Arte documentaire ll faut sauver Venise

Cinéma classioue f i tm Les Amants de Tolède

Activité 31 . a . n " 2 , 4 , 7 e t 8 .b . n o 3 , 6 , 9 , i 1 .2. Formel les : no 3,4,7 et 10.Amicales/familiales : n" 2,8,12.

Activité 4l . a . l 0 ; b . 6 ; c . 1 1 ; d . 5 ; e . 1 ; f . 9 .2, no 2: proposer ; no 3 : remercier ; no 7 : demanderun renseigneme Dt ; 1'1o 8 : montrer son impatience ;no 12 : faire un reproche.

Activitê 5r . a ; z . c ; J . D ; + . a .

Activité 61. une bonne idée : un bon planmauvais: pourribeaucoup de : plein derester longtemps couché : faire la grasse matinéesi le temps s'améliore : si ça s'arrange au niveau dutempsfaire une promenade : faire un tour2. t'entends : tu entends (tu as entendu)dommage: c'est dommage

ça paraît mal parti : cela ne va pas s'arrangerc'est vrai qu'y a plein de : c'est vrai qu'il y a beau-coup deon file à La Baule : on part à La Baule

Activité Zno I : conversationn" 2, 5 et 6 : f lash d ' in format ionsno ,J : instructions mode d'emploino4 :annoncepub l i que

O CLE international

no 7 : entretien, interviewno 8 : annonce publ ic i taire

Activité Il . a ; 2 . b ; 3 . c ; 4 . a ; 5 . c ; 6 . a ; 7 . b ; 8 . a ; 1 . c .

Activité 9Document IDocument 2Document 3

Activitê roDocument I

2 . b .2 . b .2 . b ; 3 . a .

2 . b ; 3 . a .

l . a

r . bl . a

1 . aDocument 2 a. vrai ; b. faux ; c. vrai ; d. vrai ;e. faux ; f. faux.Activité 1lt . a ; t . D ; J . a ; 4 . D ; ) . a .

Activité rzDocumer.rt 11. 1 : élever seul les enfants2 : progression des mariages entre personnes decouleur et culture différentes3 : le changement de conjoint plusieurs fois2 . | : 94 o /o ; 2 : 91 o /o ; 3 : 86 o /o

Document 2l. 1 : famiiles mono parentales2 : prolongement de la vie des enfants au foyer desparents3 : maintien du rnodèle familial ancien2. a. : non ; b. : oui.

Activité rll. D'après Robert Larouge sur Internet on échangedes informations et des banalités.

2. Le rôle principal de l'écoie est de former uncitoyen, un hornme curieux et uiltit,é.3. 11 faudrait former aux lettres, aux sciences et auxarts.4. On doit éviter (de faire) de l'éIève un animal agileen informatique.5. Internet à I 'école doit être un outi l comme unautre.

Activitê r41. Nadine ]ouis a été nommée déléguée aux droitsdes femmes, il y a moins de trois semaines.2. Elle souhaite se battre pour l'égalité profession-nelle.3. La part des femmes parmi les personnes tra-vaillant à temps partiel est de 75 o/o des effectifs.4. Non (sans qu'elies l'aient souhaité).5. Elle a peur pour le xxf siècle que l'écart se creusedavantage.

Activité r51. a. pneumologue ; b. très favorable ; c. plus detemps à perdre ; d. franchement rér'oltée.2, a, On savait que 94o/o des cancers du poumonvenaient du tabac.b. Il fallait attendre que I'opinion publique soitfavorable.c. Un acteur américain a touché de I'argent pourfumer dans certains films d'action.d. Lindustrie du tabac dépense de l'argent pourfaire encore plus de profits (et tuer les gens).

Activité 16aet c : vra i ;b et e : on ne sai tpas ; det f : fàux.

Activité r7Document 1l . c .2, a. faux: les gens travaillent moins du coup ilsdépensent moins.b. vrai : leur temps de séjour est passé d'unes e m a i n e à 3 o u 4 j o u r s .Document 21. b.a. faux : : la capacité que possède la nature à se pro-téger.b. vrai : I'humus sert de filtre.c. faux : on négiige la capacité que possède lanature.Document 31 . b .

I - COMPRÉHENSION ORALE. C1

2. a. faux: c'est une ville étrangère, pas un arron-dissement de Paris.b. faux : chaque année des miliiers de Français s'yrendent pour des vacances.c. vrai : c'est l'endroit où il faut posséder un riad(maison traditionnelle marocaine).

Activité r8a . 2 ; b . I ; c . 1 ; d . 3 ; e . 2 ; f . 3 ; g . 1 ; h . 3 ; i . 2 .

Activité 19Document i : 1 . c ; 2 , c ;3.b.D o c u m e n t 2 : l . c ; 2 . c .

Activité zoD o c u m e n t l : l . c ; 2 . b .Document 2l. Des conditions de vie des personnes qui sontamenées à se déplacer sans cesse.2,Yrai: c'est son deuxième fi lm.Document 3a -t . L .

2. a. aller au cinéma.b. aller boire un pot (un verre) place de la Victoire.3. a. places pas chères. 5 eurosb. i i y a du monde / c'est super-sympa"

Activitê zrRéponse b

Activité zzI ' b ; 2 . c ; 3 . b ; 4 . a ; 5 . c .

Activité e3D o c u m e n t 1 : 1 . c ; 2 , a e t f ; 3 , a .Document 2l. l.averie-boutique2. Quai de Valmy3. Laver son linge, lire4. a.) . l . o ; - . a ; J . c ; 4 . D .

6 . a e t c .

Activité z41. a.) r

3. Remplacer les médicaments de marque par desmédicaments sans marque.4. Des rnédicament-s génériques.5. Ils cotrtent moins chers - jusqu'à deux fois moinschers.6. Iis ont Ia même qualité, la même eftcacité, maisils sont moins chers que les médicaments demarqile.

Connigés . 3

I - COMPRÉHENSION ORALE . C1

7. Faux. Même si vous suivez- un traitement delongue durée, votre médecin peut remplacer unmédicament de marque par un médicament géné-rique.8. Sur le plan de la qualité et de I'efficacité, il a etéprouvé que les médicaments génériques sont aussibons/ valables/ sirrs/ que les médicaments demarques.

Activité z51 . b . 3 ; c . 2 e t f . 1 .2, a. 13,9o/o;b.20 mi l l ions de degrés; c .270 000 ;d.213 an; e. I ; f .600 degrés.

Activité z6l . b .) e

3. une librairie.4. a. annonce 3 ; d. annonce 2 ; f. annonce l.5. l 'accent du midi. Annonce 2.

Activité z7

Annonce Il � France 2.2. Faux : 2 millions de téléspectateurs3. On ne sait pas. 13 300 km, passant par les mains

de milliers d'athlètes et d'anonvmes et traversanrde nombreux pays.

Annonce 2l. bouteilles et canettes/ objets métailiques et tran-chants.2. a.

Annonce 31. Rien à l ire2 . b ; e .3. Manger rapidement et s implement .

Activité:8Le document 1.

Document 1l . c .2,47 o/o : baisse sur les marques de la grande distri-bution.1,80o/o : baisse sur les produits u premiers prix >.

I 0zô : baisse sur les produits hard discount.

Document 21 . a .2. D'après les résultats de I'enquête, Ia personr-re qui

arrive en tête est Sharon Stone et elle obtient unscore de 38 70.

4 . Connigés

Document 3l . a .2. Ségolène Royal3. Nicolas Sarkozy :560/o; Ségolène Royal: 58o/o4. Ségolène Royal.5. La SOFRES : Société française de sondages etd'études de marché.

Activité:9Document Il . ( 1 ) 2 358 000 ; ( 2 ) 9 ,5o /o ; ( 3 ) 7 mo is ; ( 4 ) l , 3o /o ;(5) stable.Document 2- fAllemagne.- Le travail.- . 16 ou 18 %o : taxe sur la valeur ajoutée. . I heuresupplémentaire : de travail par semaine pour 1esemployés de la fonction public. . 67 ans : âge de laretraite repoussé de 2 ans.- Réduire les déficits. Faire des économies.- 35 milliards d'euros sur deux ans.

Document 31 . l d ; 2 b ; 3 a ; 4 c .2 . a : 560 /o ; b : 27 o /o ; c : l 4o /o ; d : 31 %.3 . a e t e .

Activitê 3ol. cinéma : 1 et 3 ; culture/expositions : 6 ;modeivie quotidienne : 5 ; santé : 4 ; télévision : 2.2.a. C. Chabrol, cinéaste, f i im...b. émission de télévision, France 5, diffusée (redif-

f usée ) . . .c. actrice, salles obscures, Iames Bond...d. santé, médicarnent...e. mode, boutiques...f. musée, exposition, peintre

Activité 3rDocument iDocument 2Document 3Document 4Document 5Document 6

1 . dl . c1 . a1 . bl . cl . c

Activité 3za. vrai ; b. faux ; c.

Activité 33l . Conseiis de 1a part de ses sæurs :- elles la conseillent sur le look r

- elles la conseillent sur ce qu'elle doit mettre,la musique. . .2. Les sentiments de Paul pour son frère :- il I'adore ;- il serait triste s'il lui arrivait quelque chose.3. Ce que Benoît aimerait faire : discuter, fairedu sport.

Activité 34a. faux ; b. vrai ; c. faux ; d. faux ; e. vrai ; f. vrai.

Activitê 351. 25 ans.2. des éruptions volcaniques qui auraient réchauffédes poches de glace.3. les fossiles.4. de pouvoir prendre des décisions.

Activité 36l . anciens.2. des lieux de départ et d'accueil.3. 130 mill ions de personnes.4. 12o/o de la population mondiale.5. ont persisté.6. dans toute i'Asie.

Activitê 371. variations climatiques ; catastrophes naturelles ;conditions précaires (conditions économiques).2. médecins ; ingénieurs ; banquiers, commerçants(ch ino i s . . . ) .

Activité 38l. mégalopoies.2. économiste et démographe.3. la tradition latine ; I'histoire depuis le MoyenÂge et la Renaissance.4. partir vers la périphérie i demeurer en vilie.5. Oui, on crée des bureaux, des administrations etdes entreprises à la limite des ensembles urbains.

Àctivité 391. constater ; 2. demeurent ; 3. attachement ;4. limite ; 5. assiste ; 6. profité ; 7. imaginer ;8. inclure.

2. Activités de compréhension orale sur des docu-ments longs

Activitê 4o1. bulletin d'informations.2. d'économie.3. La Chine.4. Les Chinois et le vin / la consommation et la pro-duction de vin en Chine.

I . COMPRÉHENSION ORALE. C1

5. a. faux : plutôt amateurs de bière/ on le saitdepuis longtemps.b. vrai : Ies professionnels français ont décidéd'investir/ plantation de vignes, installationd'équipements.c. fàux : elle est de 4 milligrammes contre 60 milli-grammes par an et par personne dans ie monde.d. faux : c'est le nombre de consommateurs poten-tiels.6. a. 1 o/o ; b. 359 000 hectares ; c. 1,7 milliond'euros.7. 3,34 mill ions d'hectolitres ;52o/o ;500.8. a. amateur ; b. spiritueux ; c. encépagement ;d. v i t icu l teur I e . expatr ié .9. a. un hectolitre = 100 litres ; b. un hectare =

l0 000 mètres carrés.

Activité 4r1. L évolution du comportement des Français vis-à-vis du temps libre.1 I ^ , , - - * ^ - + : ̂ ^z . uçu^ P4r r rcù .

3. Les Français et le temps libre.Les vacances et les voyages4. Directeur du centre d'études des évolutionssociales.5. Se consacrer à sa famille.6. fengagement dans des activités bénévoles.7. Des départs plus fréquents et des plus petitesdurées.8. a. un retour aux moyens traditionnels ; b. peu degens sont tentes.

Activité 4al. a. vrai ; 760/o des Français voudraient prendreplus de temps.b. faux : ie contexte professionnel est devenu plustendu.c. vrai : Ies Français choisissent de partir plus souvent.d. fau-x : seulement 20 % des gens...e. vrai : les moyens traditionnels redeviennent à lamode.2. a. compatriotes ; b. autocentrés ; c. les actionsbénévoles ; d. le contexte professionnel ; e. des acti-vités bénévoles ; f. I'entraide ; g. malgré Ie recul ;h. les contraintes professionnelles.

Activité 431 . c .2. convaincre de pratiquer du sport (de reprendrela pratique du sport).3. les femmes et les personnes plus âgées (ayantar rê té le qnor t )

uorTlges . c

I . COMPEÉHENSION ORAIE. C1

4. garder des muscles solides, avoir un bon équi-libre, entretenir le système cardio-vasculaire...5. organiser chez soi une petite salle de sport ; toutau moins un espace sport.6. a. choisissez ia pièce la pius vaste possible, oubien celle oii vous pourrez plus facilement faire unpeu de place pour vous sentir à l'aise et éviter devous cogner lorsque vous ferez vos exercices...b. vêtements confortables, ér'iter les collants tropserrés et les tee-shirts trop larges.7. Ils risquent de vous gêner dans certains mouve-ments ; ou même de glisser/dégringoler.8. Pour mieux sentir le sol et trouver un éauilibreplus facilement.9. a. vrai : Pensez bien à boire beaucoup avant etaprès les exercices pour éviter (les courbatures).b. vrai : Commencez par vous fixer des objectifsréalistes/vous pouvez par exemple attaquer par depetites séances de 15 à 20 minutes.c. faux : I'activité est la meilleure amie de notresanté ; une petite mise en garde pour ceux qui n'au-raient plus fait de sport depuis iongternps.10. a.l l . a r b r c .

Activité *+l . c .2. à Êvry près de Paris.3. le couvre-feu/ l'interdiction de sortir pour lesjeunes.4. empêcher/ interdire aux jeunes de sortir le soir.5. les jeunes de moins de 16 ans.6. a.

8. faux : pas une seconde, ces jeunes ne semblentcroire au couvre-feu/ cela les ferait même rire/9. a.10. Impossibl,e I y'aura pas de couvre-feu/ n'im-porte quoi/ll. y'a des gens qui travaillent la nuit ici,/ 1/3 de Iapopulation qu'est comme çal/si on veut sortir avec nos copines, on fait com-ment, hein ?l etle ministre, il a le droit de sortirquand il veut lui.12. dans les situations de guerre/ dans les pays enguerre.13. b.

Activité qsl . c .2.laparitél la place des femmes dans la société/ lesinégalités hommes-femmes.

6 . Connigés

3. Pour vous, que signifie le terme < parité > ? Queiest le sens du mot < parité > ? Comment définissezou définiriez-vous le mot < parité > ?...4. le droit de vote des femmes ; ie taux de chômage ;la précarité de I'emploi ; ies postes d'encadrement Iles salaires.

Activité 461. a. La parité, ce serait qu'il y ait des quotashommes-femmes dans les entreprises et le gouver-nement.b. faux : II ne faut pas non plus tomber dans I'ex-trême et dire qu'i l faut absolument autantd'hommes que de femmes dans les entreprises.c. Cela signifierait que les femmes bénéficieraientdes mêmes droits que les hommes et qu'on recon-naîtrait qu'elles sont capables d'effectuer toutes lestâches dans tous les secteurs.d. Au moment des éiections, ce serait que sur uneliste électorale, il y ait moitié hommes, moitiéfemmes / qu'il y ait autant d'hommes que defemmes.e. faux : Si ce n'est pas pour le ménage, ce sera pourla cuisine. On se partage bien ies tâches. Le jardin,

la pelouse, c'est moi.f. Lorsqu'elles ont un diplôme identique à ceiuid'un homme, il serait juste qu'elles puissent béné-ficier des mêmes possibilités d'évolution et desmêmes avantages de salaire.2.a. parce qu'il y a des choses qu'on sait mieux faireque d'autres, qu'on soit homme ou femme.b. la douceur.

Activité 471. renforcer, durcir ia sélection des étudiants étran-gers souhaitant venir étudier en France.2. les étudiants étrangers.3. l1oto.4. 250 000.5. multiplié par 4 à 56. Philippe Blanc.7.faux: I-es formations correspondent à ce que cesétudiants viennent chercher chez nous.8. Économie" finances, management et technolo-gies de pointes.9. critères linguistiques (niveau en français) etnireau dans la spécialité/connaissances de la spé-cialité.10. I1 est essentiel qu'i ls possèdent de solidesconnaissances dans le domaine qui les intéresse.11. un avis favorable/ une sorte de recommandation.

Activité 482. b. Qualité de I'accueil : l'accueil personnalisé.g. Loyers modérés : ies logements y sont bienmoins chers. h. Facilités d'accès à toutes les com-modités : tout est accessible. j. Spécialités d'étudesproposées : les formations correspondent à ce queces étudiants viennent chercher.k. Environnement naturel : cadre naturel.

Activitê 491. Lors d'une émission de radio.2. auditeurs.3. Les modifications apportées à la déclaration derevenues.4. Lancienne déclarationImprimé avec état civil + adresse envoyée en févrierdate d'échéance 15 septembreLa nouvelle déciarationImprimé at'ec état civil + adresse + rubriquerevenus déjà rempliecase spécifique pour corriger les informationsincorrectesenvoyée en maidate d'échéance l5 septembre

6. a.

8. a. les échéances ; b. le contribuable ; c. I'avisd'imposition ; d. solder i ' impôt.

Activité 5o1 . c "2. André Charrot.3. Les baladeurs MP3, les téléphones portables etauires ordinateurs peuvent être nocifs.

I . COMPREHENSION ORALE - C1

Faut-il croire/ se méfier les (des) rumeurs qui

disent que ces appareils sont nocifs ?4. Pns de corrigé pottr cette question.

5. les ordinateurs, les téléphones portables, lesbaiadeurs.6. Les ordinateurs : les troubles liés à I'utilisationdes ordinateurs et facteurs aggravants I éviterl pré-venir les risques - quelques règles de bonneconduite.Les téléphones portables : suspectés d'émettre desondes dangereuses/ à I'origine de tumeurs cancé-reuses mais pas de consensus ni de certitudes -

quelques conseils d'utilisation.Les baladeurs : problèmes de malentendance chezenviron 25o/o des jeunes, problèmes liés à I'utilisa-tion des baladeurs - quelques règles d'utilisation.

Activité 5rl . a . 6 ; b . 5 ; c . 2 ; d . 4 ; e . I ; f . 3 .2. a. faux : les troubles musculosquelettiques dansles bras et les épaules, la nuque ou le dos.

b. vrai : les employés des métiers du tertiaire sont

Ies premières victimes.

c. faux : au-delà, on ressent très vite les premières

douleurs.d. vrai : au point de ne plus pouvoir dormir.e. faux : aucun consensus n'a été atteint.

f. faux : la perte d'audition s'accompagne rarement

de douleur/ si ça ne fait pas mal, on a tendance à

considérer que c'est anodin.

Activité 5zl .

nom de I 'appareil risques et symptômes recommandations

ordinateur

- troubles musculosquelettiques- sl.ndrome du canal carpien- fourmillements- engourdissement

- se tenir droit- garder les pieds posés au sol- poser les avant-bras sur le bureau

ou la tablette- placer la souris près du clavier- faire des pauses à intervalles

réguliers

téléphone portable lumeurs cancereuses - ne pas utiliser de manière prolongerle portable

- utiliser l'oreillette (pour ne pas setordre le bras et le cou)

baiadeur - perte d'audition - ne pas I'utiliser plus de 3 heurespar jour

- éviter I'oreillette

Cornigés . 7

I. COMPRÉHENSION ORALE . C1

2. a. inflammation - irritation ; b. fourmillement -

picotement ; c. engourdissement - endormisse-ment ; d. contraction - raidissement ; e. consensus- accord ; f. malentendance - surdité ; g. anodin -

inoffensif; h. de rigueur - nécessaire ; i. préconiser- recommander ; j. suspecter - soupçonner.

Activité 53l. a. un entretien.b. le métier de chasseur de tête.c. des cabinets de recrutement.d. rechercher et embaucher des personnes quali-fiées pour les entreprises.e. le recrutement/ I'augmentation de l'activité descabinets de recrutement/ secteur connaissant unepériode de regain/ ie métier de chasseur de tête...f. Édouard Samier, président de 1'associationExecutive Search consultant.2. a. six.b. Types de personnes plus particulièrementrecherchées actuellement.Critères sur lesquels le label < NF service conseil u

est attribué.Résultats obtenus par la profession pour I'année

écoulée.Perspectives certaines de développement de ces

cabinets pour les années à venir.Lien entre la raréfaction des personnes qualifiées

et les demandes des entreprises.Raisons du développement de I'activité dans unsecteur tel que 1a métallurgie.c. Résultats obtenus par la profession pour l'annéeécoulée.Types de personnes plus particulièrement recher-chées actuellement.Raisons du développement de l'activité dans unsecteur telle que la métallurgie.Lien entre la raréfaction des personnes qualifiées

et les demandes des entreprises.Perspectives certaines de développement de cescabinets pour les années à venir.Critères sur lesquels le label < NF service conseil ,

est attribué.

Activité 54l. bénéfique.2. plus de I 000.3. AFNOR.4.20o/o.5. oui : Nous attendons une hausse entre 5 et 10 %,de nouveaux cabinets ouvrent régulièrement, les

8 . Cornigés

demandes de certification sont de plus en pius

nombreuses.6. faux: Il s'agit de professionnels très qualifiés, tra-vaillant déjà dans des entreprises ou des cabinets derenom.7. professionnels très qualifiés/ niveau d'étude trèsélevé/ diplômés de très bonnes universités ou degrandes écoles/ travaillent déjà dans des entreprisesou cabinets de renom.8. parce que certains métiers sont en train de dis-paraître/ la main-d'æuvre qualifiée se fait de plusen plus rarel les entreprises se trouvent en difficultépour recruter.9. 2004 : informatique et ingénierie2005 : banque et assurance10. Ceia créera un vide dans les rangs des employés= i1 y aura une baisse du nombre des employés.ll. En recrutant massivement des jeunes, compé-tents (sous entendu, par le biais de cabinets derecrutement qui sont les seuls à même de trouverun grand nombre de personnes en peu de temps).12. Léthique de la profession, la relation contrac-tuelle, 1es techniques de recherche et d'évaluationdes candidats, la qualité de l'information donnéeau candidat, l'amélioration de la qualité du serviceaux entreprises.13. Normes françaises.14. b.

Activité 551. confie2. qui connaît un développement rapide3. les personnes les plus compétentes4. une recrudescence de I'activité économique5. de mettre la clef sous Ia porte6. à un degré très élevé de spécialisation7. étrange8. les règles morales du métier9. reconnus comme les plus compétentslO.AFNOR

Activité 561. a. Le Contrat Première Embauche, un contrat detravail, les avantages et les inconvénients ducontrat.b. dans un café, dans une brasserie.c. quatre personnes.d. familier voire argotique.e. passionné.f. étudiants, demandeurs d'emploi et jeune patron.g. les jeunes.

2. a. recruter immédiatement un jeune employé.

b. Il est contraint de lui verser une indemnité (une

somme d'argent) pour ie dédommager de la perte

de son emploi.c. être attaqué devant le tribunal des Prud'hommepar son employé.d. contrat à durée déterminée.e. deux ans.f. par I'employeur qui cotise/ paye.

g. un travail durable/ un travail qui lance un jeune

dans la vie/ un travail basé sur une relation de

confiance/ un travail stable/ un travail s[rr.h. de Ia menace d'être renvoyé de son travail sansjustification/ sans raison.i. amélioré.j. I1 offre Ia possibilité de recruter rapidement.

Il représente un avantage par râpport à un stage

non rémunéré.Il permet d'avoir une première expérience profes-

sionnelle.I I ouvre le dro i t à la format ion.I1 oblige le patron à garder I'employé au moins

deux ans.k. Lemployé est dans une situation précaire (peu

sûre).Il est susceptible d'être renvoyé sans motif valable.

Il peut être renvoyé du jour au lendemain (sans

préavis, sans être prévenu à l'avance).

Le travail n'offre aucune sécuritéi stabilité.

Avec un contrat de ce type, il devient très difficile

de louer un appartement.Les conditions de recrutement de l'employé sont

injustes.Il (le contrat) est contraire à la dignité de l'homme,

il va contre les principes fondamentaux du droit au

travail existant déjà en France.

ActivitÉ 57l . a ; 2 . c ; 3 . b ; 4 . b ; 5 . a ; 6 . a ; 7 . b ; 8 . c ; 9 . c ; 1 0 .

b ; l l . c ; 1 2 . a .

Activité 581. les langues en Europe.2. a.3. Trois parties principales :a. La situation des langues en Europe.

b. Les langues et les instances européennes (Conseil

de I'Europe et I'Union européenne).

c. L'orientation politique actuelle.

4. a. < espace gigantesque dans lequel on répertorie

une centaine de langues. >

I . COMPRÊHENSION ONALE . C1

b. < depuis quelques décennies, certaines instancescoordonnent les actions qui permettent de

conforter un sentiment d'unité. ,

c. < I'objectif de I'Union européenne vise troislangues communautaires. >5 . D .

6. c.

Activité 591. une centaine.2 . 4 0 .3. a. Des langues d'origines diverses co-existent.b. Les langues indo-européennes sont les plusrépandues.c. Les frontières linguistiques ne coïncident pasavec les frontières politiques.d. I1 y a de nombreux dialectes, malgré Ia présenceforte d'une langue véhiculaire.e. LEurope connaît - et a connu - des conflits lin-

guistiques.f. Les langues européennes ont connu une forteexpansion dans le monde.4. a. sciences ; b. diplomatie c. 3 culture.5. a. développement de i'enseignement des langues.

b. I'amélioration des pratiques pédagogiques.

c. la mise en place de références communes en

matière de niveaux d'enseiqnement et d'évalua-

tion.6. la maîtrise de deux langues au moins en plus de

la langue maternelle.7. 72.8. renforcer la position de I'anglais.9. a. améliorer la formation des enseignants ;b. décloisonner les disciplines scolaires ; c. favoriser

I'enseignement des langues régionales et de migra-

tions, d. déveiopper les bil inguismes dans lesrégions frontalières.10. Il ne se prévoit pas, il se prépare.

Activitê 60i . ; 9 . ; f . ; h . ; a ; e . ; d .

Épneuvrs TvpesSuiet r

Activité 6r1. Les sorties et les loisirs2. Quelles sont vos activités de loisirs et vos sorties

à Paris ? Quel budget dépensez-vous pour les loisirs

et les sorties ?3. Il est possible avec des moyens limités de sortir

et de s'amuser. < fe crois que sans dépenser des

Connigés . 9

r. coMPRÉHENstoN Écnre. ctmille et des cents, on peut arriver à avoir des loisirsconvenables. ,4. ll3 de son salaire.5. D.

6. de petites échoppes qui ne paient pas forcémentde mine.7. faux: le prix d'une place de théâtre aujourd'hui,c'est pas offert à tout le monde.8. Que des jeunes avec des petits salaires puissentvivre et sortir à Paris.9. On a un petit peu les moyens, on ne se prive paset puis on sort souvent.10. une fois par semaine11. La Cigale, le Divan du Monde, la Java, laCoupole.12. au théâtre : 30 euros ; au cinéma : 7 ou 8 euros13. c .14. Non. < fe m'en souviens pas écoute de toute

façon, je vois pas trop quand je passe les billets leseuros, je regarde pas trop. )

15, 500 euros par personne et par mois.

16. b.

17. Les quartiers du Marais, des Galeries, le 13'arrondissement.

18. des conférences

19. C'est gratuit, on y rencontre aussi de grands

artistes.

20. faux : Mon budget spectacle est relativementmodeste.

Sujet z

Activitê 6zl . b ; 2 . a ; 3 . a ; 4 . b ; 5 . a ; 6 . c ; 7 , a ; 8 . a ; 9 . c ;10. a.

l l - GorupRÉHENsroN ÉcnlrE

r. Définition et reconnaissance de types detextes

Actïvité 63l . f ; 2 . 1 ; 3 . g ; 4 . i ; 5 . h ; 6 . k ; 7 . b ; 8 . j ; 9 . n ;10 . m ; 11 . o ; 12 . c ; 13 . e ; 14 . a ; 15 . d .

Activité 6*Tous sauf le roman, la préface, I'essai et le mémoire.

Activité 651. chronique : E. Il s'agit d'une chronique donnantdes impressions personnelies concernant deux évé-nements d'actualité : le Festival de Cannes et les30 ans de Fluide glacial, magazine humoristique deBD pour adultes, fondé en 1975. Lauteur évoqueles festivités liées à ces deux événements (une n /as-tueuse réception dans une villa sur les hauteurs de laville > pour Cannes et une ( étourdissante nouba ,pour l'anniversaire de Fluide glacial, we ,< teuf >qui < restera mémorable r) et justifie son absence aufestival du cinéma.2. éditorial : B. Plusieurs éléments démontrent quenous avons à faire ici à un éditorial :- la date de la publication (mois de mai oir sedéroule chaque année le tournoi de Rolland Garrosà Paris) ;

1O . Conniqés

- Ie sommaire du numéro (p.

à 10) confirme quela thématique du texte reprend la tendance de fonddu numéro qui est à la fois un grand sujet d'actua-lité pour les Parisiens ;- le texte est signé par Dominique Artus, directeurd'édition en charge des rédactions, fonction équi-valente à celie de rédacteur en chef, généralementen charge de la préparation de l'éditorial ;- Enfin, I'extrait se situe au début de la publication(p. 3), au côté du sommaire, et annonce, à ia fois, latendance de fond et le sujet principal du numéro.3. entretien : C. On retrouve au premier coup d'æilla forme dialoguée du texte. La dernière phrase duchapeau confirme qu'une équipe de journalistes(< nous >) s'est rendue chez Aimé Césaire pour f in-terviewer.4. mémoire : F. fextrait analyse les représentationsdu corps de I'homme noir dans la littérature etl'iconographie du xix' et du xx' siècle. Les notes debas de page renforcent les éléments de la réflexion.Notons au passage la présence du scripteur à la1'" personne du pluriel ( nous > (cf note I :< Rappelons que dans le roman... >), fréquemmentutilisée dans les écrits académiques.5. préface : A. D'entrée, I'extrait nomme I'objetdont il traite : < ce recueil >>, << c€t ouvrage >. Lauteur

s'adresse directement au lecteur et propose un

mode de lecture à mettre en æuvre : n chacun don-

nera son sens et sln interprétation à ces lignes. . . >. La

citation '. < Votrs pourrez agiter ce livre avant de vous

en servir... >, et ie titre i l lustrent et renforcent I ' idée

qu'il s'agit bien d'une préface.

6. roman : D. II s'agit d'une n histoire, (donc d'un

univers de fiction) qui commence dans une cir-

constance précise : l'inauguration d'un logement(ioft) situé dans le 12" arrondissement de Paris - le

quartier d'enfance du personnage principal dont

on sait par ailleurs qu'il est photographe.

ActivitÉ 66l. chronique : b ; 2. éditorial : f; 3. entretien : e ;4. mémoire : c ; 5. préface : d ; 6. roman : a.

2. Repérage et hiérarchie des idées

Activité 67La promenade est mise en relation avec le Festival

du cinéma : < Cette errance florale m'avait ramené

en imaginat ion sur la Croiset te. ,

Activité 68Les points communsles noms de roses qui évoquent le festival (< Cannes

Festival o) et des noms d'acteurs français

(< Catherine Deneuve > et < Louis de Funès >).

Laspect esthétique, raffiné de ces deux événe-

ments.Promenade à Bagatelle

a. un ( sublime jardin de i'ouest parisien , ; < la

roseraie en pleine explosion printanière > ; Albert

Algoud est u comblé ) par ( les parfums les plus

subtils n

b. u les marches du belvédère d'oii le regard

embrasse tout ce féerique jardin ,

c. l'image du paon < qui déploie en éventail les

plumes de sa queue tachetée d'ocelles mer-

veilleuses ) ; une rose appelée < la belle > ; une autre

< sourit de ses réjouissants pétales > ; ( des iris

somptueux ))

Festival de Cannes6. n les effluves de jasmin, le soir, aux abords de

I'hôtel Martinez ,

b. le départ < en décapotable pour une fastueuse

réception dans une villa sur les hauteurs de la ville

c. < les somptueuses robes arborées par des actrices

parées comme des princesses >

I I . COMPRÉHENSION ÉCNTITE. C1

Activité 69Lcsilénc$s-opppscs :Promenade à Bagatelle1. L image de beauté naturelle :( ... cette fraîcheur pleine de promesse. Ni lifting,ni collagène, juste un coup d'arrosoir régulier, unecoupe annuelle griffée Nicolas le Jardinier, et hop,c'est Ia renaissance.,,1.2. Le sentiment de calme, de liberté, presque derecueillement - conditions réunies pour se faireplaisir en contemplant la beauté : n |'en ai pris plein

les yeux sans bousculade. ,Festival de Cannes1. Lartifice sous-entendu : les visages figés par desiiftings répétés ou remodelés et lissés grâce auxinjections de collagène, artificiellement rajeunis.2. La foule, la bousculade, i'impossibilité de voir

tranquillement et encore moins de se mettre en état

de contemplation : < À Cannes, il faut jouer des

coudes ou recourir à un périscope pour admirer( . . . les) act r ices. >

Activité lo< Mignonne >, lançai-je à ma compagne qui s'attar-

dait à admirer des iris somptueux, n allons voir plus

loin , : référence au célèbre sonnet de Ronsard< Mignonne, allons voir si Ia rose ,n C'est la renaissance u : renvoie à la Renaissance,l'époque de Ronsard.

Activité 7rRéponse c.

Activité 7zl . Les derniers S : I. 63 à 832.1.64-65 : < Si je n'avais pas eu cette connaissance

charnelle de l'Afrique, si je n'avais pas reçu cet héri-

tage de ma vie avant ma naissance, que serais-je

devenu ? >L 67-68 : < Pourtant, à chaque instant, comme une

subsistance éthéreuse qui circule entre les parois de

réel, je suis transpercé par le temps d'autrefois [ . . . ] . ,

l .7I-72 : << C'est en écrivant que je le comprends,maintenant. Cette mémoire n'est pas seulement la

mienne. Elle est aussi la mémoire du temps qui apftcédé ma naissance [. . . ] ,

l . 81 à 83 | " [...] moi, je puis penser à ma mère

africaine, celle qui m'a embrassé et nourri à I'instant

où j'ai été conçu, à I'instant où je suis né. >

Activitê ll1. Au début du livre, plus particulièrement aux l. 6

à l l .

Connigés . 11

r. coMPRÉHENsroN Écnrr . ct2. II renvoie à la terre d'Afrique qui a forgé enpartie son identité.

Âctivité 74l. Tous ces types de souvenirs sont présents dansI'extrait.2. < une liberté si intense que cela me brrhlait,m'enivrait, que j'en jouissais jusqu'à la douleur u ;le manque du père, ( sans regret, sans illusionextraordinaire u ; le sentiment de la durée ; < desespérances et des angoisses de mon père, sa soli-tude, sa détresse à Ogoja , ; u des instants de bon-heur, lorsque mon père et ma mère sont unis parl'amour qu'ils croient éternel >.3. olfactives : d ; visuelles : b ; tactiles et visuelles :h, i ; tactiles et olfactives : e ; gustatives et tactiles :c ; a u d i t i v e s : a , l g .4. Deux catégories principales : . souvenirs person-nels de l'auteur (1. 13 à 63) . souvenirs transmis,évoqués par les parents (1.71 à 80).5. l. 6I et 62 : < Ce trésor est toujours vivant aufond de moi, il ne peut pas être extirpé. >

3. Analyse d'un texte en vue d'une reformulation

Activitê 75Réponse b.

Activit6 76Réponse a.

Activité 77Oui. Ce texte fait un historique de la fabricationdes < colles r.

Activit,Ê 78Le chapeau donne le thème du texte : I'histoire desadhésifs au cours des siècles, et présente les sourcesdes résultats de cette recherche scientifique.Le $ I expose les premières inventions humaines decolles, depuis l'âge des métaux à la plus hauteAntiquité.Le 5 2 poursuit l'exposé historique du Paléo-lithique moyen à la Renaissance. Il apporte uneprécision : la découverte du latex par les Amé-r indiens, i l y a 3000 ans.Dans le 5 3, deux chimistes qui ont marqué le xx'siècle, sont cités : Charles Macintosh et CharlesGoodyear. Succèdent à ces inventions, la décou-verte de nouvelles matières naturelles, et la s1'n-thèse de nouveaux produits, dans la seconde moitiédu xrx" siècle.

12 . Connioés

Le dernier 5 porte sur la diversité de combinaisonschimiques permettant actuellement, de produiredes colies de substitution variées, tandis que lesNordiques continuent d'utiliser des colles natu-relles u transformées >.

Activité 791. de - 50 000 à - 1l 000 : le Paléolithiquede - 5 500 à - 3 000 : les âges des métauxDu v au xu s ièc le : le Voven AgeDe la seconde moitié du xr'" à ia fin du xrrr siècle :la Renaissance2 . a : 3 . b .

Activité 8omatières adhésives, adhésif!, agrégats.L évolution des techniques de fabrication des collesa élargi le lexique. On relèvera aussi, dans le texte,les termes : nouvelles matières naturelles, synthèsede produits innovants, adhésifs synthétiques,naphta, jeu des mélanges et des additifs, désignant,de manière générale, de nouveaux types de colies.< Les colles naturelles >, plus ou moins transfor-mées, uti l isent tou jours des < substancesnaturelles > : les résines de conifère, de pistachier, lacire d'abeilles, le bitume, la poix, Ia gomme ara-bique, le blanc, le jaune d'æuf et le miel, le latex, lecaoutchouc.

Activité 8r$ I : Depuis l'Âge des métaux jusqu'à la HauteAntiquité, nos ancêtres ont produit des matièresadhésives pour fabriquer des objets en métaux,puis imperméabiliser des céramiques, calfater desbateaux, enfin, fabriquer des sceaux, grâce à l'utili-sation de plus en plus diversifiée de substancesnaturelles, en particulier, des résines.5 2 : La plus ancienne utilisation du bitumeremonte à plus de 35 000 ans, au paléolithiquemoven, en Syrie, puis sur le pourtour méditerra-néen. Les résines ont pernris de fixer les pigmentscolorés sur des sarcophages, le blanc et le jauned'æuf, le miel ont servi à lier les pigments sur leparchemin au Moyen Âge, puis sur ie papier à laRenaissance. Le iatex était déjà connu desAmérindiens,i ly a3 000 ans.$ 3 : Au xtx" siècle, l'Écossais, Charles Macintosh,trouve un solvant du caoutchouc, le naphta, etl'Américain, Charles Goodyear, découvre la vulca-nisation par le soufre. Durant la deuxième moitiédu siècle, suite à l'extraction de nouvelles matières,on crée la synthèse de nouveaux produits.

$ 4 : Aujourd'hui, si les Nordiques utilisent tou-

jours les colles naturelles, ailleurs, leur substitution

et la formulation de milliers de colles synthétiques

montrent que la colle fait objet de recherche per-

manente.

Activité 8zl . c .2. Ii figure dans un complément du quotidien

Le Monde consacré au salon du livre 2006. Ce salon

se déroule, chaque année, au mois de mars, à Parrs.

3. c. Il est question d'une nouvelle génération de

romanciers africains.4. L article présente une nouvelle génération de

romanciers noirs africains, issue de I 'Afrique

subsaharienne ou y vivant.

Activité 83l.< Une nouvelle génération de romanciers afri-

cains >: Littérature de l 'anomie ;passage à I 'univers

littéraire ; le nouveau discours littéraire ; la nou-

veile génération des inteliectuels et écrivains.

< Afrique subsaharienne > : fHarmattan (maison

d'édition française publiant, principalement' des

ouvrages du continent africain ou des CaraÏbes) ;

d'Afrique noire.< Dépasser la négritude > : Les nouvelles condi-

t ions d 'émergence d 'une Penseeafricaine ; Icette nouvelle genération est] en rup-

ture avec celles qui I'ont précédée, et qui avaient

vécu, en gros, sur les principes enoncés par le mou-

vement de la négritude.

2. Ils sont en rupture avec les générations précé-

dentes d'écrivains ayant vécu et écrit, selon les

principes énoncés par un mouvement littéraire qui

se nommait n la négritude >. Ils sont les écrivains

d'une littérature u de la subversion, de la destruc-

tion [...] des refoulements. ) ( Pour eux, l 'écriture

est une décharge électrique >, cite Lylian Kesteloot.

Activité 8+1. Après avoir présenté la nouvelle génération

d'écrivains subsahariens, I'auteur fait un historique

des différentes générations d'écrivains qui se sont

succédé jusqu'à nos jours.

2.5 l-2: présentation de la nouvelle génération des

inteilectuels et écrivains afro-antillais.

S 3 à 7 : panorama historique des mouvements lit-

téraires africains successifs jusqu'à nos jours.

S 8 : conclusion : des variétés de la langue française.

I I - COMPRÉHENSION ÉCRTC . CT

Activitê 85

5 1 : Introduction - Un nouveau discours littéraire

$ 2 : la problématique de l'auteur - Une génération

d'écrivains en rupture avec les anciens

5 3 1" et 2" générations d'écrivains : 1a négritude -

Rupture avec la France/créations de revues = ins-

tances de légitimation

$ 4 : 3" génération - Un romanesque " angoissant >,

reflet de la situation politique et économique en

Afrique

S 5 : 4" génération - n Allégories tragiques >

5 6 : Le pré carré : écrivains exilés ou installés en

France - < Très médiatisés au coeur de I'institution

littéraire métropolitaine n

S 7 : Une production littéraire très riche en Afrique- Écrivains du Sénégal, du Cameroun, de Côte

d'Ivoire, du Bénin, du Congo RDC

5 8 : R. Confiant, P. Chamoiseau, Kourouma - Un

travail sur la langue : les romans créolisés, les

romans présentant des variétés du français

d'Afrique

Activité 86Tous ces écrivains écrivent en français qui n'est pas

leur langue materneiie, mais la langue ofÏcieile des

pays oit ils vivent ou dont ils sont issus. Le mouve-

ment de la négritude a cherché à se démarquer du

u milieu littéraire parisien n qui, bien sirr, écrit en

français. Cette génération d'écrivains avait créé sa

propre revue Présence africaine en 1947, qui'

comme son nom l'indique, affirmait l'existence de

l'Afrique, de ses écrivains et de ses intellectuels et

qui a joué une fonction de légitimation de même

que d'autres revues qui lui ont succédé : Ethro-

piques... Si le nom même de cette dernière publi-

cat ion rappel le le nom du pays af r ica in. I 'Eth iopie '

il se termine par le suffr-xe u pique u du français,

comme dans < tropiques >.

De nombreux écrivains africains vivent en exil en

France, et sont ( au coeur de l'institution iittéraire

métropolitaine > qui désigne, ici, Paris'

Par ailleurs, les pays dont sont issus ces écrivains

sont d'anciennes colonies françaises ou belges, oii

le français est toujours une des langues officielles,

voir la langue officielie : ie Congo RDC' 1e

Cameroun, le Sénégal, Madagascar, la Côte

d'Ivoire, le Bénin.Enfin, si R. Confiant et P. Chamoiseau écrivent des

romans créolisés, leur talent s'exerce sur la langue

française. On peut deviner qu'iis habitent dans un

des départements d'outre-mer où le français est la

Connigés . 13

u. coMPRÉHENsroN ÉcRrg. cr

langue otficielle, et le créole, leur langue mater-nelle. Quant à A. Kourouma, écrivain africain fran-cophone, il introduit dans ces textes des variétés dufrançais en v igueur sur son cont inent .

Activité 871. La négritude : Ce mouvement dont ies chefs defile ont été Césaire et Senghor, créateurs de lanotion de négritude, a déractnê la langue françaisede son origine géographique, a ancré son imagi-naire dans ia réalité < créole > et africaine deI'homme noir, et a dénoncé le racisme, I'oppressioncoloniale et I'esclavage pour affirmer une aLrtreHistoire.La nouvelle génération de romanciers africains : Cenouveau courant a dépassé I'ancienne notion denégritude. Ii a rassemblé un groupe d'écrivainsd'origine afiicaine, africains ou antillais, qui racon-tent, en langue française, des histoires ancrées dansla réalité locale africaine ou antillaise : mondesecoué par les ( chocs, les n dissociations >, < ladécomposition >, < le mal de vivre >. Ce qui lecaractérise, ce sont ia diversité et la subversion.2. ( Cette littérature issue de l'émigration est unpeu comme l'arbre qui cache la forêt. u3. Bien qu'on parle beaucoup depuis un certaintemps de littératures francophones, il s'agit làd'écrivains très peu connus en France. Spécialistede littérature africaine, Lilyan Kesteloot souhaiteles faire connaître au public du Monde.4. pas de corrigé.

4. Anatyse et entraînement au commentaire ouà une prise de position

Activitê 88Ayant toujours été ennemie des particularismes entout genre, l'écrivain se prononce résolument pourl'égalité entre hommes et femmes. Cependant,observatrice attentive et femme engagée, elle sepermet d'émettre quelques réserves concernantl'attitude des féministes de l'époque.fidée est présentée dans le 1" et au tout début du2" 5 : l . I à 15

Activitê 89l. Dans leur lutte pour l'égalité des sexes, les fémi-nistes, poussées par un désir de reconnaissanceimmédiat, se limitent trop souvent à imiter leshommes, à vouloir vivre et agir exactement commeeux.

14 . Conrioés

2. Corrigé typeM.Y. s'est opposée au féminisme pur et dur de sonépoque. Son point de vue a rejoint celui desfemmes d'aujourd'hui. Ce n'est pas en utilisant undiscours agressif que beaucoup d'entre elles ontimposé leur conception du monde. Toutes les cate-gories de fernmes, quelle que soit leur classe sociale,I'ont fait, seules, et progressivement. Certaines sesont engagées dans les associations, d'autres ontdépassé la u figure o de la femme alibi, n serviettesous le bras >, d'autres, plus modestement, l'ont faità l'intérieur de leur couple, ce qui n'était pas forcé-ment le plus simple.On peut approuver la position de l 'écrivain quirefusait de considérer comûle un progrès, le fait dedésirer être et devenir l-rureaucrate ou ouvrière,rôles très aliénants dans la société. Si Ia volonté desfemmes est de devenir indépendantes, elles nechoisissent ces métiers que parce que l'éducationreçue, ou le fameux < piafond de verre > les ontcontraintes, à encore < servir > plutôt qu'à créer oudiriger, fonctions encore très majoritairementdétenues par les hommes.

Activité 9ol. Quel que soit le domaine de I'existence, tous lesavantages obtenus, toutes les batailles gagnées pardes femmes s'ajoutent aux victoires du genreféminin et contribueront ainsi à celle du féminisme.2. Les femmes auraient-elles une nature particu-Iière qui les rendrait plus aptes à résoudre les pro-blèmes de la famille, de la société et du monde ?Sans doute pas. Mais leur position séculaire qui lesplace en première ligne face aux problèmes des réa-lités quotidiennes leur permet d'avoir des formesd'abstraction différentes pour les résoudre.Souvent engagées dans les milieux associatifs detoutes les causes justes, elles se sont formées en sebattant sur le terrain, et,ont montré une patience etune pugnacité de < Mère Courage ) pour trouverdes solutions concrètes à des problèmes que leshommes résolvent à coup de < solutions-gadgets >.Leur engagement quotidien s'est concrétisé sou-vent parce qu'une situation de crise ou de conflit lerendait inévitable : la bataille faisait partie de lasolution. Les situations partagées, exprimées ontmené à une prise de conscience, et par là même,à une solidarité infaillible entre elles. Cependant,il existe bien des hommes qui partagent les mêmescombats à leur côté : ils refusent d'être n esclavede l'esclave >, de même qu'il existe des femmes

(engagées, dirigeantes, bureaucrates, ouvrières) qui

sont encore les pâles imitatrices de leurs conjoints.

Ce sont, donc, des femmes et des hommes, avec

tout leur courage, qui doivent se battre pour

changer, non seulement la condition féminine,

mais aussi celle de tous ies humains.

Activité 9r1. Bien que voulant l'égalité entre les hommes et les

femmes, ces dernières continuent d'accepter dejouer le rôle de u femme-objet ), voire d'objet de

séduction, dans la publicité, pour faire vendre des

produits de consommation. C'est ce que M. Y.

nomme, de manière péjorative, < jouer sur les deux

tableaux >.2. Cette idée que M.Y. appelle u jouer sur les deux

tableaux ) est encore totalement actuelle. Mais

peut-on, pour autant généraliser cette image, et

condamner celles et ceux qui apportent un peu

d'artifice et d'humour à un monde qui voudrait se

prendre bien au sérieux ? N'est-il pas parfois < alié-

geant ) de se laisser inviter à la frivoiité, à la tégè-

reté ? Ou alors, solution extrême : il faudrait, en ce

cas, interdire toute image, toute publicité, tout

aspect marchand. Est-i l donc si contradictoire

d'aimer regarder des photos de femmes belles et

d'hommes beaux, dans les magazines ? Ce n'est pas

parce qu'on est laid, qu'on doit vouloir la laideur,

ou parce qu'on est petit, ou gros, ou vieux' qu'on

doit priver la société de consommation, des pré-

misses de Ia consommation. Or-r peut vouloir l'éga-

lité, la fraternité, la liberté, se battre pour elles, et

gotrter au plaisir des yeux sans être dupes.

Activité 9zl� Seule, la troisième reprend fidèlement chacune

des pensées de M. Y., tout en utilisant des termes

différents.2. Corrigé typeOn peut être d'accord avec i 'auteur pour

condamner les généralisations abusives, qui sont

stupides. Mais il est vrai aussi que le féminisme a

dfi, dans un premier temps, mettre I'accent sur

l'égalité hommes femmes à cause des résistancesque ce combat a rencontrées. On a, de nos jours,

bien montré qu'égalité ne signifie pas identité.

5. Pour alter vers l 'épreuve de compréhension

niveau Cr - Techniques croisées

Activitê 93l. Une réflexion juridique et intellectuelle concer-

nant la propriété artistique.

il - GoMPRÉHENSION ÉCnne - Ct

2. Informer Ie public au moment où commence, à

I'Assemblée nationale Ie débat sur un projet de ioi

intitulée < Droit d'auteur et droits voisins dans la

société de l'information >.

3. Roger Chartier, historien du livre, interviewé par

un journaliste dt Monde, quotidien qui a faitpublier cet article.

Activité 94Partie 1 (1. i à 35) : L évolution de Ia notion de pro-

priété littéraire clu xvl" au u' siècle.Partie 2 (1. 36 à 53) : Mise en parallèle avec Ia pro-

blématique actuelle - exempie du théâtre.Partie 3 (1. 54 à 92) : Interrogations que susciteaujourd'hui le nouveau projet de loi concernant lapropriété artistique.

Activité 95En ce qui concerne i'évolution du droit à la pro-

priété littéraire en France, entre le n'I' et le xx"

siècles, on observe trois étapes principales.Tout d'abord, l'époque précédant le siècle des

Lumières, durant laquelle I 'auteur n'était pas

rémunéré par son éditeur. Ce dernier lui proposait

quelques exemplaires du livre imprimé, en échange

desquels I'auteur pouvait espérer obtenir des privi-

lèges auprès de ses mécènes. Le système des pen-

sions royales de François I" et de Louis XIV

témoigne de ce mode de fonctionnement.Puis, le xvrtl" siècle vit s'affronter, deux attitudes

diamétralement opposées sur la question. Lune,

celle de Condorcet, considérant l'existence d'un

droit d'auteur comme inadmissible, prônait la gra-

tuité. fautre, dont les partisans furent par exemple

Diderot et Beaumarchais, demandait la reconnais-

sance de la propriété des écrivains sur leurs ceuvres'

Cette controverse fut enfin résolue pour la pre-

mière fois de manière légale sous la Révolution. En

effet, un texte de loi promulguée à cette époque

admit le droit de l'auteur sur son texte, mais le

limita à dix ans. Après cette période, l'æuvre pas-

sait dans le domaine public et devenait libre de

droits.Depuis 1793, cette période de < protection > s'estprogressivement allongée de l0 à 70 ans, mais le

principe légal est resté le même jusqu'au xx" siècle'

Activitê 96a.l. 62: ses propres pensées, les sentiments de son

cæur.b. l. 4-5 : Qui pourrait prétendre s'approprier des

idées qui sont utiles au progrès de l'humanité ?(vo i r auss i 1 .42 ou 59 e t 1 .82 à 87 )

Connigés . 15

II - COMPRÉHENSION ÉCRITE. C1

c. 1. 36-39 : L idée d'une gratuité d'accès à la culturea été portée par tout un courant des Lumières avec,au premier rang, Condorcet comme nous l'avonsdit.d. 1. 90-91 : Qu'est-ce qu'une æuvre ? / Qu'est-cequ'un auteur ou un créateur ?e. l. 26-27 : Pour donner un exemple, quittons unpeu la France. ou encore l. 46 : Prenons I 'exempledu théâtre qui a pesé de façon essentielle.

Activïtê 97l. S I : La technologie électronique a bouleversé lespositions des auteurs, des lecteurs et des auditeurs.Elle a aussi changé le statut de l'ætnre qui n'estplus désormais fixe. Lauteur n'est, en ce sens, plusmaître de ce qu'il vient de créer. Son æuvre est pluséphémère, volatile, mais en même temps, elle estdevenue accessible à un plus grand nombre.2. Question : Le droit d'auteur, tel qu'il a existependant deux siècles, était-i l une parenthèse dans1'histoire ?Prise de position : Probablement, car les rarnifica-tions et la circulation rapide des æuvres rendent,aujourd'hui, bien difficile le respect des droits telsqu'on ies connaît jusqu'à nos jours. En effet, on nepeut empêcher un simple utilisateur-lecterir demodifier, de transformer une histoire, d'en choisirune fin différente. Ainsi celle de Roméo et Juliettedeviendrait variable à f infini. Mais aurait-on pugénérer cette variété de versions en réseau sansl'existence des personnages, et sans leur créateur,Shakespeare ? En d'autres termes. peut-on ignorerl'écrivain, ou aplatir toute hiérarchie de valeursartistiques par un simple ( tout se vaut > ? Certes,Internet offre cette opportunité même si cela paraîtscandaleux.Orr peut juste souhaiter que les progrès des techno-logies permettent aux auteurs de garder ce qui leurappartient, et surtout que le législateur songe àprotéger leurs u droits économiques o et < intellec-tuels > qui sont une condition nécessaire à la créa-tion d'æuvres libres, belles et originales.

Épneuves TYpesSujet r

Activitê 981. c .2. 11 s'agit d'une maison otr tout fonctionne grâce à1'utilisation des technologies de pointe. Un systèmecentralisé, très performant assure, à la fois, la

16 . Corrigés

connexion avec l'extérieur (lnternet) et la coordi-nation des différents équipements en interne.3. La journaliste se montre tout d'abord admirativcface à cet univers high-tech (C[ 1.6). Puis, bien quefascinée par l 'accumulation d'ordinateurs et la per-formance de gestior-r c1e cet univers informatisé(cf. l. 26 à 40 ou encore 54 à 63), elle commenceà exprimer son inquiétude notamment face au sys-tème de surveil lance (cl '. I. a3-44 et 48-49). Vers lafin du texte, cette inquiétude s'estompe avec I'imagede Thomas, l'enfant de la fàmilie, con-rplètementadapté à l 'outi l inforrnatiquc et plutôt rassuré parla présence de la can.réra clans sa chambre. ColetteMaingui se montre égalen.rent rassurée à I ' idée quele système de surveillance est modifiable et que lepère soit tout à fait ouvert r cette idee. A plusieursreprises, elle porte un regard amusé et légèrementnostalgique sur le petit génie de la famille quidécouvre adrniratif l'existence des interrupteurs oudes stylos couleurs comme nous découvrons lesdernières avancées des nouvelles technologies.4. On peut supposer qu'Emmanuel est informati-cien de formation. On sait qu'il avait autrefois tra-vaiilé chez Microsoft et qu'il a créé par la suite sapropre société de produits et équipement dedomotique.

Activitê 991 . c e t d .2. a. les deux à la fois; b. faux3. oui ; 1.24 à 25 : On s'apercevra en descendant àla cave [...] que les lumières se mettent en marche: - ^ + - ^d l l u r r c P d ù ù d Ë s .

Activité roo1.a. oui ;b . non ; c . non ; d . oui ; e . ? ; f . ou i ; g . oui ;h . ?2. vrai.3. a.

Activité rorEn ce qui concerne Thomas, il s',v sent très à I'aisecar il y est né. f environnement informatique lui esttrès familier. Malgré son jeune âge, i1 utilise déjà untroisième ordinateur et c'est probablement grâceaux DVD visionnés en r,ersion originale qu'il estbilingue à six ans. Son développement psychomo-teur s'est également en partie fait grâce à cet uni-vers : c'est dans la voiture de son père, en suivantles itinéraires proposés par la navigation assistée,qu'il a intériorisé la notion de directions (gauche,

droite). En revanche, il qualifie d'extraordinaires

des objets pour d'autres très communs, par

exempie ces stylos de couleurs découverts à l'école.

Quant à Frédérique, elle aime bien les inventions

d'Emmanuel bien qu'elle n'ait jamais été et qu'elle

ne soit toujours pas passionnée de nouvelles tech-

nologies. Elle se sent globalement satisfaite, mais

s'estimerait parfaitement heureuse s'il était pos-

sible de faire disparaître les derniers câbles et autres

fi1s électriques, encore visibles à I'intérieur de Ia

malson.

Sujet 2

Activité rozl. 11 s'agit d'un article publié dans la revue Lrre.

Catherine Argand y rend compte de I'interview

accordee par Phi l ippe Lejeune.2. b, c et e : correspondent ; a, d, et f: ne corres-

pondent pas.3. I1 est enseignant universitaire, reconnu dans son

domaine de spécialité (écriture de journal intime)

et auteur d'une publication importante : Le pacte

autobiographique. De plus, il est co-fondateur de

I'APA (Association pour I 'autobiographie) qui

récolte et conserve des écrits autobiographiques'

Activité to31. non.2. Prendre en considération la maîtrise d'une tech-

nique particulière, dans celui d'écrivain' cette maî-

trise de l 'outi i (maîtrise de i 'écriture) est très

répandue. De plus, un très grand nombre de

personnes pratique l'écriture des textes qui vont

au-delà de l'usage dicté par la nécessité de ia vie

quotidienne et qui se rapprochent des textes litté-

raires. Et enfin, tout le monde peut écrire sans avoir

à solliciter l'autorisation de quiconque.

Activité ro41. faux : l. 33 à 34.n Moi, j'aurais tendance à penser, comme Dubuffet,

que l'art ne vient pas toujours coucher dans les lits

préparés pour lui. n

Une æuvre artistique ne se manifeste pas toujours

sous une des formes consacrées, connues d'avance.

Tout au long de l'histoire de I'Art, on s'aperçoit de

l'apparition de nouvelles formes, de nouveaux

supports, de nouveaux materiaux et de nouveaux

il . coMpnÉHENsloN ÉcRlTE - c1

contextes. Ce phénomène concerne également ia

littérature : apparition de nouveaux genres litté-

raires à travers l'histoire, leur é"'olution selon les

époques, les courants, etc.2. non : l . 35 à 38.u Aujourd'hui hors du roman point de salut. La

poésie est considérée comme invendable et l 'auto-

biographie apparentée au document. >

3 . b : 1 . 3 9 à 4 0 .< [... ] alors même que la vitalité éditoriale repose

sur une tension sans cesse renouvelée entre acadé-

misme et avant-garde. >

4. Après une première publication, arriver à publier

un deuxième livre, ce qui voudrait dire en mêrne

temps qu'on est alors accepté en tant qu'écrivarn

par le public qui a aussi lu le premier texte édité.

Activitê ro51. Internet offre à l'auteur :- une nouvelie manière de faire paraître son

manuscr i t : le publ ier sur son propre s i te ;- un environnement oir il y a moins de concttr-

rence et de tension que dans le ntonde de l'édition

classique ;- la possibilité d'être en contact avec ses lecteurs et

de pouvoir échanger a\rec eux ;- Ia possibilité de publier sous une fausse identité,

éiément important par exemple pour un auteur dejournal intime.2. L'assurance d'être enregistré par de bons

moteurs de recherche et donc de trouver des lec-

teurs en nombre.Le fait de ne pas être légitimé, consacré, reconnu

par une instance officielle tel1e qu'un éditeur.

3. LAPA récolte, lit, classe et archive tous les textes

envoyés, y compris ceux qui ont été refusés par des

éditeurs. Son objectif est, à ia fois, de donner une

place aux ( auteurs d'un seul lit're > et de constituer

un fonds d'infbrmations concernant la vie au rx"

siècle qui puisse servir de ntatériel d'analyse aux

historiens à r,enir.I l s'agit d'une association creee en 1992 reunissant

environ qLlarante personnes en groupes de lecture.

Leur travail consiste à lire chaque texte reçu, à en

rédiger un compte rendu et à le classer de manière

à permettre un accès rapide aux récits consacrés au

même thème, à la même époque, au même lieu, etc.

Conrigés . 17

l t lr. Synthèse

Activité ro6l . a , c , d , i g , h , j , k .2 , k , a , f , d , g , j , c , h

Domaine : Sciences (physique)

Activité ro7Document 1 a. Lintern@ute ;b. magazine d'actua-lité; c. science/technologie/pourquoi... ; d. SophieFleury ; e. < Pourquoi la colle colle ? , (commentcela se fait-i l ?).Document 2 a. Magazine de la recherche euro-péenne sur Ie site Europa ; b. magazine d'actuaiitésur la recherche dans l'UE ; c. Portrait ; e. TOP ;f. portrait d'un prix Nobel de physique français :Pierre-Gilles de Gennes.

Activité ro8Les différents procédés sont :la liaison chimique, appelée covalente : les collesdites << épory ,ia liaison ionique : colle à bois, à cartonles colles à solvantles colles dites thermofusibles.

Activité ro9- Étaiement de la colle sur les deux élémentsdisjoints.- Infiltration d'électrons provenant de ia colle dansla dernière couche d'électrons entourant lesatomes : échange d'électrons/ou fusion entre deuxatomes de charge électrique opposée, qui s'attirent.- Pénétration par capillarité dans les pores et lesaspérités des matériaux : formation de tentacules.- Solidification de ia colle par évaporation des sol-vants, eau ou alcool. Liquéfaction de la colie paréchauffement, puis solidification par refroidisse-ment.

Activité rtoPartie 1 : 5 1-2 : Ia rupturePartie 2 : 5 3 à 5 : la nécessaire rencontre desélectronsPar t i e 3 :5 9 -10 : modes d 'emp lo i

Activité nrLauteur cite des propos de Pierre-Gilles de Gennespour mettre en relief le caractère atypique de cechercheur français.

18 . Connigés

- PnooucnoN ÉcRmeActivité rrzRéponse b.

Activité u3Le texte 1 porte sur 1es prroc.lt ici: cle reconstitutionde liaisons rompues. Un des passasùs du l. textedécrit un des objets de recherche de Pierre-Gillesde Gennes : les polymères fondus, et, plus particu-lièrement, la reptation des chaînes polvmériques.Dans le 9" $ du texte 2, ce phénomène de reptationest ainsi décrit : les " tentacules , qui s'infiltrer.rtdans les moindres aspérités sont ( ce rnéli-mélo c1espaghettis r, ( c€t enchevêtrement de serpents sefaufi lant parmi les autres ',, expressions imagéesutilisées par P.-G. cle Gennes pour expliquer leprocessus du " co l lage , ' .

Ces travaux de recherche ont contribué à faire pro-gresser la connaissance en mécanique rhéologiquedes polymères, et dans le domaine de i'application,à produire de nouvelles colles s1.nthétiques trèsrésistantes.

Activité rr4Le texte 1 servira de base pour effectuer une syn-thèse car il expose les procédés essentiels d'adhé-sion. On citera le nom du physicien P.-G. deGennes qui a contribué, par ces travaux derecherche sur les polymères, à faire durablementévoiuer les connaissances dans ce domaine, eta permis, au niveau industriel, de fabriquer denouveaux alliages synthétiques.

Activité u5Les collesTout objet est constitué de molécules. Or, lorsqueles molécuies d'un objet se distancient trop les unesdes autres, la matière casse.Comment alors réparer les l iaisons rompues ?Actuellement, on connaît quatre grands types deprocédés pour lier ou rétablir des liaisons rompues.I1 existe la liaison chimique, appelée covalente, piusconnue sous le nom de colles dites u épo,rr' ',. 1.rl iaison ionique des colles à bois et à papic.r.. lcs iollesà solvant et les colle-ç thern.roflsiblri. :r irrir lt-smat ières à recol ler , c 'est -à-d i r r sc l , ' r t r . : t : , , . t .u le squ i cons t i t uen t l esma t i è r cs ,ou u t i l i . . . r . . - , . . , . J j t -férentes, et un de ces tYpc\ . i i i t . , ' . r . t . . . : . , . : : t . ' ' j r rns'effèctue.

Pour réparer un objet cassé, quatre grandes étapes

importantes sont à retenir. Tout d'abord, l'étale-

ment de la colle sur les deux éléments séparés.

S'opère, alors, l'infiltration d'électrons provenant

de 1a colle dans la dernière couche d'électrons

entourant ies atomes : les électrons s'échangent(liaison chimique) ou s'attirent par le phénomène

de charge électrique entre deux ions (l iaison

ionique). La colle pénètre, ensuite, par capillarité

dans les pores et les aspérités en formant des tenta-

cules. C'est ce que les travaux de recherche du phy-

sicien français, Pierre-Gilles de Gennes, et son

équipe ont mis en évidence, en s'interrogeant sur les

causes et les conditions d'adhérence ou de non-

adhérence d'éléments. Lobjet de cette recherche,

connue sous I'appellation de u polvmères ram-

pants ) étudie ia reptation <, des tentacules , for-

mant un enchevêtrement de chaînes polymériques,

et ses applications. Dernière phase du processus de

réparation de ruptures selon le type de colle : la soli-

dification de la colle. Cette opération s'effectue par

évaporation des solvants ou par refroidissement.

I I I . PRODUCTION ECRITE. C1

Les travaux du pri-r Nobel, P.-G. de Gennes ont

montré qu'il n'existait pas de colle universelle : les

polymères < collants , doivent être constitués des

mêmes moiécules que celles qui composent la

matière de I'objet à u réparer ,.

Domaine : Sciences (biologie, médecine)

Activité n6

Document 3 a. Lintern@ute (magazine d'actualité

en l igne) ; b . sc ience/b io logie/comment. . .

c. Sophie Fleury ; d. Comment fonctionne l'anes-

thésie ?Document 4 a. arlf. fr (site francophone pour lapromotion de I 'ALR) ; b. Espace Patient ; c. ? ;d. Présenter les avantages de I'ALR par rapport aux

autres types d'anesthésie.

Activité uzAnesthésie : générale, iocale, loco régionale ; anes-

thésique ; (médecin-)anesthésiste, patient (son âge,

son état d'esprit, ses antécédents médicaux).

Activité rr8

ln format ions )

conce rna nt

ù

Informat ions fourn ies< o r r l o m p n t n r r l p

document 3

lnformations communesaux deux textes

ln format ions fourn ies

seulement par le

document 4

anesthésie

générale

- 3 types de produits sont

nécessaires : hypnotiques(endorment), morphiniques(enlèvent la douleur),

curares (imn-robilisent le

corps) ;- endormissement se fait

grâce à un gaz, si on craint

les piqirres ;

- p ra l iquee par I 'anes the-

siste ;- utilisée en cas d'interven-

tion importante ;- nécess i te un matér ie l desurveiliance ;- in iec t ion par per fus ion l- perte totale de conscience( s o m m e i l n f o r c é > o u

< artificiei >) ;

- patlent ne resPlre pas

seul ;

anesthésietocale

- prévue pour de petites

interventions ;- présence de I'anesthésistenon requise ;- enlèr'e la sensibiiité à un

endroit précis ;

- ressemble à I'ALR car

on u t i l i se les mémes anes-thésiques ;- plusieurs types : par infil-

trat ion ( inject ion), de

contact de muqueuses(puh er isa t ion ou app l ica-

tion d'un gel), de contact

de la peau (appl icat ion de

crème) ;

Connigés . 19

III . PRODUCTION ÉCRITE - C1

lnformat ions à

co n ce rna nI

ù

lnformations fourniesseulement par ledocument 3

lnformations communesaux deux textes

lnformations fourniesseulement par [edocument 4

anesthésie

loco régionale

- i nject ion d'anesthésique

au n iveau de la moe l le ep i -

nière ;

- pratiquée par un anesthé-

siste ;- inhibition de sensitivité

d'une partie déterminée du

corps, mais plus étendueque dans le cas de I'AL ;- ex : la péridurale ;- patient reste conscient ;

- se pratique à différents

niveaux du système ner-

veux central ou périphé-

rique ;- 3 types d'indications :

chirurgicale (ex : opération

d'un bras ou d'une jambe),

antalgique (accouchement)

et celle liée au profil dupatient (son âge et ses anté-

cédents médicaux) ;- exige une coopération de

la part du patient ;

Activit6 rr9Avantages : - L'absence des désagréments qui

accompagnent très souvent l'anesthésie générale

comme par exemple les nausées, les troubles de

mémoire ou les maux de gorge.- La possibilité d'opérer des patients âgés, ayant eu

des ar.rtécédents médicaux (cardiaques ou respira-

toires), particulièrement angoissés à I ' idée de

perdre conscience ou de ne pas pouvoir se réveiller'

Inconvénients : - Douleur temporaire au niveau

du site de I ' injection.- Difficulté à la supporter chez les patients ayant

très peur d'une piqûre ou Particulièrement effrayés

par I ' idée de voir ou d'entendre ce qui se passe pen-

dant I ' intervention.* Ce type d'anesthésie demande une certaine colla-

bo ra t i on de l a pa r t du pa t i en t .

Activité rzoIntroduction : éléments qui conditionnent le choix

d'une anesthésie, rôles du médecin (conseil et déci-

sion) et du patient (accorcl)

anesthésie générale : indications et procédure

anesthésie locale : indications et procédure(absence de I 'anesthésiste)anesthésie loco régionale : indications, procédure

et avantages par rapport à l 'anesthésie générale

Activité rzrL anesthésie : trois choix possibles

Ce choix se fera en fonction de I'intervention à

venir et de votre état général de santé. Votre

2O . Corrrgés

médecin-anesthésiste saura vous conseilier et décr-

dera en accord avec vous.Première option, préconisée en cas d'interventionimportante, est l'anesthésie générale. Elle nécessite

I'utiiisation de trois différents types de substances

anesthésiantes injectées par perfusion : des hypno-

tiques qui vous plongent dans un sommeil artifi-

ciel, des dérivés de morphine pour vous rendre

insensible à la douleur et enfin des curares permet-

tant d'immobiliser votre corps pendant I 'opéra-

tion.Deuxièrne possibilité, fréquemment plalqué9-dans

la petite chirurgie (lésions superficielles, interven-

tions au niveau des muqueuses ou de la peau), c'est

1'anesthésie locale. Elle permet d'insensibiliser une

zone très restreinte de votre corps. Selon les cas, les

anesthésiques seront injectés localement, pulvé-

risés ou appliqués sous forme de gel ou de crème.

Cette forme d'anesthésie ne nécessite pas ia pré-

sence du médecin-anesthésiste.Troisième solution, appelée I 'anesthésie Ioco-régro-

nale, permet d'u endormir > une partie importante

de votre corps sans vous plonger dans un état de

sommeil artificiel. On procède à f injection d'anes-

thésiques dans 1a moelle épinière, à proximité des

nerfs responsables d'une zone donnée pour la

rendre ainsi insensible à la douleur. |ALR peut être

utilisée soit dans le cas d'une chirurgie périphé-

rique - opération d'un bras ou d'une jambe, soit à

but antalgique, comme par exemple lors d'un

accouchement. Fréquem ment plap eslæ- 3uI-PcI:

sonnes âgées ou aux sujets ayant eu des antécédents

cardiaques ou respiratoires. elle nécessite cepen-

dant une cooperat ion du pat ient .

Ses avantages ? L efficacité sans effets secondaires

d'une anesthésie générale bien que I 'on puisse res-

sentir une douleur temporaire à l 'endroit où l ' in-jection a été pratiquée.

Domaine: Lettres et sciences humaines

Activité rzzl . Document 5 a. Le Monde des Livres ; b. supplé-rnent du journal Le Monde (paraît tous les jeudis) ;c. lean-lvlichel Dumay ; d. Fournir des informa-tions sur un l ivre et le parcours insolite de sonauteur ; e. La sortie de De la vie à la haine.

Document 6 a. Le Cqnard enchaîné l b. Iournal sati-

rique (paraît tous les mercredis et existe depursplus de 90 ans) ; c. André Ro1lin ; d. Fournir des

informations sur un l ivre et le parcours insolite de

il - pnoDucfloN ÉcRlrE - c1

son auteur ; e. La sortie du l ivre De In haine à Ia vie.

2 . . . Co i r t de g râcc ; r i ng t - t r o i s ans en p r i son . . .

pendalrt lesquels i l prépare sa thèse d'histoire ;'noilà enfin quelqu'un qui a des raisons objectives

de se féliciter de l'arrivée de François l\,{itterrand au

pouvoir ; ce blanc surréaliste dans les règlements ;A défaut d'une exécution, il fallait tordre le cou i\ ia

loi pour m'infl iger la peine la plus longue possible,

sans recours ; N1ais Chirac arrive et Phii ippe

Maurice reste toujours incarcéré ; Tout simple-

mer.rt, Édouard Balladur, Premier ministre de

l'époque, n'a pas donné sa signature qui aurait

rendu u exécutoire > cette décision présidentielle ;so i t c inq ans de p lus pour une s ignature en

rnclins I ; Maurice n'a évidemment pas toujours éte

un enfant de ch<eur ! ; ce travail de bénédictin ;ce quotidien qui aurait même fait peur à Kafka. u

Activité rz3

document 5

- âgé de 20 ans, il a tué ut't policier alors qu'il se trouvait

en cavale

- 1980 : condamtté à mort

1981 (septembre - abolition de ia peine de mort) :

sar.Lvé de justesse gràce u tru ftl ténu de la victoire tle la

gauche "; sa peine est transfbrmée en peine de prison

à perpétuité

- durant les l0 ou 12 dernières années de prison, fàit

des études cl'histoire, écrit sa thèse de doctorat

- 1998: fait publ ier sa thèsc La loni l le ert Gévaudtrrt

nu XV' siècle, Publication de Ia Sorbonne, avant-propos

de Robert Badinter

- 1999: premiers pas d'horrme l ibre en novembre,

après 23 ans d'emprisonnentent

- placé en semi-liberté pour une période probatoire

de 4 mois

- mène une vie discrète loin des médias, devient

universitaire

document 6- Nlaurice n'a évidemment pas toujours été un entànf

de chæur I [ . . . ] I l ] 'a eu son frère un peu voyou, un amiun peu braqucur, et un environnement de banlieue qui

n'cst en rien facile.

- u J'ouvris le feu et je t trai, sans Le louloir, pûr peuL poLtr

la seule .f'ois de nn vie. "

- le 28 octobre (1980)

- le l l mai 1981, i l reçoit la visi te de Robert Badinterqui lui confirme I'intention de François Nlitterrand

de le gracier

- sa perpétuité est assort ie d'une période de sûretéde l8 ans

i l déchiffre plus cle 40 000 pages en lat in pour aboutir

à 1800 pages de thèsc

- avant son départ idonc avant lc 17 rnai 19951,F. Mitterrand lr,ri accorde une nouvelle grâce pour qu'il

puisse bénéficier de la liberté conditionnelle, mais sot't

Premier N,i inistrc, Edouard Balladur, oubl ie(?), refusc(?)

de donner sa signature pour rendre cette décision" exéctttoire ,

- toujours en prison

- le 8 rnars 2000, détlnitivement libéré (après n ,5 atr-s

de plus pour une signantre en moins,), donc bien

une fois sa peine de sûreté écoulée !

Cornigés . 21

III. PBODUCTION ÉCRITE . C1

Activité rz+

- 2001 [mars - d'après 1a date de publication de

l'article] : publie un livre qui retrace sa vie jusqu'à la

sortie de la prison et sort de 1'anon1'mat (ll u renaît

pleinement à la vie ")

- Philippe Maurice décrypte sa plongée dans l'enler

carcéral duquel il est sorti après vingt-trois ans de

détention.

- Avec précision, [ . . . ] l'ancien prisonnier décrit donc

ce que fut sa descente aux enfers, vers f irréparable'

descente amorcée, comme souvent pour tout

délinquant, sur le ferment d'un profond sentlment

d'injustice.

- Mais l'historien dit surtout la haine, cetten douloureuse rage qui broie les entrailles et laitgeindre ,, entretenue des années durant par 1'arbitraire

d'un système carcéral archaTque et katkaïen. [... ]il décrit, avec détails, l'univers insensé des brimacles,

des humiliations [. . . ]- Il serait vain cependant de chercher dans [ses] écrits

la moindre expression haineuse [. . . ] fhonrme est

bien sûr un révolté dans l 'âme (.. .seuls les révoltés

or.rt pouvoir d'échapper à la condition carcérale).

Mais son propos a la froideur de celui du scientifique

décortiquant son objet d'études, les mécanismes de la

haine, qu'ur.r jour, i l décida de " désarmer , 1.. .1.

- De cette vision et de ces réflexions, lucides,

dépassionr-rées, I'auteur tire, au fil de I'ouvrage,

cles conclusions qui mériteraient, pour être débattues,

d'avoir i'oreille de la société qui, hier, le condamna

et 1'et-iferma.

- On s'étonnera petlt-être que son livre consacre

proportionnellement autant de place à ces premières

années de détention et qu'une trerrtaine de pages'

seulement, glissent en conclusion sur 1es dix ou douze

dernières années - celles ouvertes sur I'extérieur et

un profond travail intérieur - qui firent de lui un

médiéviste apprécié et reconnu.

document 6

- le titre du livre De la haine à la vie

- 1.. . ] un témoignage impressionnant, [ . . . ] nécessaire

pour comprendre tout simplement

- 11 raconte lbrt bien comment il est arrivé à ce

moment où ( fout culbute en quelclues secondes ,,

instant qui est, selon lui, " le .fruit d'une longue

rupture >.

- Philippe Maurice raconte I'enfer avec beaucoup de

sérénité : 1es humiiiations morbides, le temps qui

devient du brouillard et ce quotidien qui aurait même

fait peur à Kafka.

- < Ie cherchais quelle action je pouvais nener. Or, le

problème était bien là, le systènte ne laissait que les

actians violentes, il'toureûrcnts symboliques, auxquels

j'atais renoncé. I'ai dit donc tenir, ne pas me stticider eT

continuer à travailler. "

22 . Connigés

document 5 document 6

Informationsconcernant I'auteur

àgê de 20 ans. il a tué un policier'

- 1980 : condamné à mort

- l98l (septembre - abolition de la peinede mort) : sauvé ; sa peine est transforméeen peine de prison à perpétuité

- durant les l0 ou 12 dernières années deprison, fait des études d'histoire, écrit sathèse de doctorat

- 1998 : fait publier sa thèse La Famille enGévaudan au XV' siècle, Publication de laSorbonne, avant-propos de Robert Badinter- devient historien, spécialiste du MoyenÂge et universitaire* publie un livre qui retrace sa vie jusqu'à

la sortie de ia prison et sort de l'anonvmat

< J'ouvris le feu et je tuai, sans le vouloir,par peur, pour la seule fois de ma vie. ,

- mai 1981 : I'intention de FrancoisMitterrand de le gracier

- sa perpétuité est assortie d'une périodede sûreté de 18 ans

- 1995 : F. Mitterrand lui accorde une nou-velle grâce pour qu'il puisse bénéficier dela liberté conditionnelle, mais son PremierMinistre, Édouard Balladur, oublie(?),refuse(?) de donner sa signature pourrendre cette décision < exécutoire >- le 8 mars 2000, définitivement liberé(après ., 5 nns de plt ts pour une sigttntt tr t 'enmoins "), donc bien une fois sa peine desûreté écoulée !

Informationsconcernant le livrepublié

- Avec prec is ion , I . . . ] I ' Jnc ien pr isonn ierdécrit donc ce que fut sa descente auxenfers, r'ers I'irréparable, descente amolcéecomme souvent pour tout délinquant, surle ferment d'un profond sentiment d'injus-tice.- 11 serait vain cependant de chercher dans

Ises] écrits ia moindre expression haineuse

[ . . .I Lhomme est bien sùr un révolté dansl 'âme.- Mais son propos a la froideur de celui duscientifique décortiquant son objetd'études, les mécanismes de la haine,qu'un jour, il décida de < désarmer > f, .,1.- De cette vision et de ces réflexions,lucides, dépassionnées, I'auteur tire, au filde 1'ouvrage, des conclusions qui mérite-raient, pour être débattues, d'avoir I'oreillede la société 1...1.

- [ . . . ] un témoignage impressionnant, l . . . lnécessaire pour comprendre tout simple-ment.

Activité rz5Corrigé type1 .

2 . bActivité rz6A l'âge de 20 ans, n I'ouvris le feu et je tuai, sans Ievouloir, par peur, pour la seule foi.s de ma vie u, écritPhil ippe Maurice.Ce geste fâtal le fera échouer en prison. Suivront leprocès, la condamnation à mort en octobre 1980 etla grâce accordée par François Mitterrand en 1981.Mais i l ne sortira de prison que dix-neuf ans plus

III - PRODUCTION ECRITE - C1

tard. Que s'est-i l passé ? Sa condamnation à lapeine capitale devenue perpétuité fut assortied'une période de sùreté de dix-huit ans et malgréune nouvelle grâce présidentielle, accordée par

Fr:ançois Mitterrand en 1995, l'absence de la signa-ture d'Édouard Baliadur, alors Premier ministre,

l'empêchera de recouvrer la liberté.Philippe Maurice restera bel et bien en prison :

d'abord révolté contre l'absurdité de I'univers

Corrigés . 23

ill - PRODUCflON ÉCRrE - C1

carcéral, sa brutalité, son aspect primitif et dépri-

mant, puis, résolu à tenir le coup, i1 entreprendra

des études d'histoire, rédigera sa thèse de doctorat,

la soutiendra et la fera publier en 1998. Il ne quittera

définit ivement la prison qu'en nars 2000 pour

se consacrer à la recherche, devenir enseignant

universitaire et médiét'iste de renom.Il lui aura fallu du temps pollr revenir sur ses

années sombres, raconter sa révolte, sa haine et son

retour à la vie. I l Ie fait bri l lamment aujor'rrd'hui, à

la manière d'un chercheur, en examinant au micro-

scope les mécanismes de 1a I ' iolence et en tirant des

conclusions susceptibles cf interpeller, tant elles

restent d'actualité dans nos sociétés contempo-

raines.

2. Essai argumenté

Activité rz7Situation I : un article de jor.rrnal

Je dois me présenterr €xps5., l l l i l collceptioll du

voyage, argumenter mon point de vue, i l lustrer ma

positior.r en présentant des destinations concrètes

correspondant à mes aspirations ainsi que celles

qui se trouvent à I 'opposé de mes attentes.

Si tuat ion 2: un cour t essai

Je dois réagir à ia citation en la situant dans la pers-

pective de la création cLrntemporaine : prendre

position par rapport à la citation, donner ma

propre définit ion de la création artistique contem-

poraine, apporter des exemples pour appuYer nlon

argumentation.Situation 3 : un court rapport

ie dois présenter la situation dans iaqr-relle se trouYe

actuellement ia société, en mettant en évidence ses

atouts et ses faiblesses ; laire part de mes recom-

mandations et/ou des mesures à prendre dans le

but d'assurer la pérennité de l 'entreprise, à moven

et à long terme.Situation 4: un article de journal

Je dois donner mon avis sur les causes défenclues

par les écologistes de mon pays ; expliquer les

limites de leurs positions et de leurs actions,

notamment en cas de conflit avec d'autres intérets.

Activité rz81 . D ; 2 . C ; 3 . A ; 4 . E ; 5 . B .

Activité tz9

S I : i l s'agit de l ' introduction - elle annonce le

contenu de l 'article (discriminations à l 'égarcl des

24 . Corrigés

femmes dans difÈrents tl t,rn.t : :t c. : : n it i .tttvcs prrises

pour y rer-néciier) toLlt ! ' l t : i tr,t.t l l i cc: r.rit: E.1.irgns,

France, Grande-Bretagllc r i çt ' . lcrtt icr t lr i l l lett l est

capi ta l car l 'ar t ic le L)rBSCntc . r . r t r i t i . t t i r c \ . P ' l \ \ par

pays.

$ 5 :nous avons affaire à une cttttcl ltsttrrt rc'ciuite au

strict minimum - elle ne reprcnd pas lcs princi-

paux éléments du texte (car, dans ce cas 1'rrelcis, elle

serait redondante par rapport à f introcluction) ; lejournaliste n'a conservé que l ' idée d'our-ertute sur

une nouvelle problématique, conlme si son article

voulait déjà en annoncer une autre (cette ouverturc

ou cette annonce d'un sujet à'n'enir tâit partie des

ingrédients classiques d'une conclusion faite . :'L la

flançaise o).

Activité r3o

e ; d ; b ; a ; c .

Activité r3r

Sujet de réflexion : Je r.ne dentande cc qLri rr réelle-

ment or ienté mon parcours. (1. l - l t

Conclusion : Je ne trouve pas dc répot'15c tlelt init ive,

même si les occasions de nt' i t.rtctrogcr sLrr le sujet

n'ont pas manquer dtrns tl la 1'1g. 1 l. - i l--;-3

Activité r3z

Réponse c : I l s'agit cl ' ttt.tt ' cott:trltctiolt ct.t boltcle :

1'aLrteLlr prr t c l ' l t l le i r r ( ) l r l r '1 l l . l t i r lu ! ' Pr ' r \ ( ) l l l lL ' l le , la

géné ra l i se pa r l a su i t e , po t t r r c i c l l t r t i c ' I l o t l vC i l u , à

la f ln du te\ te. s l l r ut t t ( l l ' ,1 l t t . t r lùtc l l l ( ' l l t f rcr-

sonne l .

Deux t lpes c1 'c ' l r in re r t t : Pre ' :ù l l t s t l . r r l : l ' c r t r ' . r i t

confirment cettc hvprrthc:t. l1 r . t . l . t t .orc1 le ques-

t ionnement clu del. t i t t lc l 'c.rtr .r i t l . I a I I ( l t t i cst

repris au début cln \ \ 5 :ott : t l l l . T()r l l lù lc 'gèrcl l lct- l t

mod i f iée) e t a l i r t ln i . l c l . r , r t J r . r . l c r t r i r r : \ l . -111. Par

a i l leurs , i l es t in té rcs : . l t l t ! l r ) l r 'ù r \ c r l ' r ' r o l l t t to l l des

pr inc ip i i les I t ta ra lL ics da Par \ ( r l l l l J \ . f rù \L ' l l t cs tou t

au lclng du tcrte.

I-a voici :

$ 1 : je - un hor - r . r r . r . t c + . ! ' l - t , t i r t . - b ic t t . l cs ge t - ts

+ chacun + cl ' i t l t trc ' :

$ 2 : je - r l ' h r ln l t t l c + [ ( ) ' . l i i i ' ] l l , r l r t l c + : l ( ) tL \

S 3 : un ho t t t t t r . ' - aù g . t i . , ) : l

$ 4 : c e g a r ç o r l

$ 5 : un hottt t- t tc + aù g. ira, ' t t

g 6 : j e

Activité r33

III - PRODUCTION ÉCRITE - C1

Poser unproblèmepersonnel

Formuler unethèse et uneantithèse /argumenter

Exprimersa DroDre | 15position parune slnrthèse /argumenter

Illustrersa position parun exemple /argumenter

10

Comment en suis-je venu à mener cette existence ? Comment ai-je échouéen prison ? Comment ai-je été condamné à mort ? Ces questions peuvent paraÎtre

saugrenues. La vie d'un homme. son destin. diront certains, sont souvent le fruitdu hasard. Bien des gens. rencontrés dans mon existence. ont tenté de me

convaincre du contraire. voire de m'expliquer, plus modestement, qu'à leurs yeux

le déroulement d'une vie s'effectuait sous le contrôle et la responsabilité de chaqueindividu. Chacun serait entièrement responsable de ce qu'il fait, des conséquencesde ses actes et de leur issue. 11 n'y aurait pas de destin, pas de hasard, pas de cir-constances échappant à 1a volonté qui puissent expliquer qu'un homme vive une

existence dont il ne serait pas entièrement responsable. A I'opposé, d'autres m'ont

affirmé croire au destin, à la fatalité ou à la chance.

Ie me positionne entre ces deux extrêmes, étant convaincu que l'homme

doit s'efforcer de faire des choix de vie, après quoi i1 doit se battre pour les

défendre, pour les concrétiser et pour fatre qu'ils ne restent pas à l'état de rêves

inassouvis ou d'envies contemplatives. Cependant, force est de constater que

tout le monde ne peut pas être responsable à chaque instant du jour et de ia nuit,

chacun se iaisse fatalement aller, par lassitude, besoin de décompresser et, dans

ces moments-là, 1e destin apparaît, sous une forrne ou sous une autre il s'impose,il frappe redoutablement ou comble magnanimement. De plus, même lorsque

nous tentons de contrôler intégralement notre vie, nous efforçant de nous montrer

responsables, sans offrir la moindre seconde de défaillalce, nous nous heurtons

aux autres, aux impondérabies, à notre ignorance et à bien d'autres facteurs'

C'est ainsi que I'existence bascule parfois et précipite un homme dans une

sente totaLement inattendue ou même opposée à celle qu'il aurait suivie s'il avait

réfléchi, s'il avait maîtrisé l'ensemble des paramètres qui conditionnent son avenlr,

s'il avait perçu I'issue vers laquelle il s'orientait. I1 arrive que tgut culbute en

quelques secondes, un bref espace de temps qui bouleverse tout. Jclæase-.à-ungarçon. rencontré en prison. qui aimait sans doute sa lemme et I'avait surprise au

Iit avec un autre. 11 était légèrement < stone r. il prit un couteau et il poignarda les

deux a:nalts. Trois vies furent brisées. deux définitivement rompues. dramatique-

ment anéanties. et la sienne anéantie en un long calvaire. S'il avait pu réfléchiA s'i1

avait un peu mieux disposé de ses capacités mentales, il aurait pu virer les deux

indélicats du lit et de I'appartement ou mieux éclater de rire et encore plus clni-quement ou spirituellement leur servir 1e café au lit avant de partir définitivement

en se disant que ia vie lui apporterait autre chose. Non, pris par surprise, i1 eut un

réflexe terrible, irréparabie et définitif.Cet exemple montre que la vie ne bascule pas seulement soudainement,

bien sûr tout s'écroule dans ce court instalt, mais le moment où tout s'effondre est

généralement le fruit d'une longue rupture. Dans ce cas précis, ce gaIçon abusait

des stupéfiants. I1 avait adopté un mode de vie qui, un jour ou I'autre, risquait de

le placer dans cette situation ou dans une autre moins pénible. Il y avait donc un

certain temps déjà qu'i1 descendait vers l'abîme, qu'il marchait vers la souffrance

et qu'il baignait même dedans.

20

25

30

35

40

Connigés . 25

III - PRODUCTION ECRITE - C1

Activiê r34L exemple est introduit sous forme d'un mini-récit.

Le moyen linguistique utilisé et qui s'y prête parfai-

tement est le passé simple.

Activité r35l.I l s'agit de mots en gras mis dans ie texte corrigé

de l 'activité 133.

2.l. 6 à 10 (< Chacun serait... entièrement resporl-

sable >) ; I'utilisation du mode conditionnel.

3. l. 33 à 36 (( S'i l avait pu réfléchir... i l aurait pu

virer... leur servir le café au i it 1...1 >) ; Ia construc-tion utilisée qui montre bien qu'il s'agit d'une

situation fictive, à l'opposé de ce qui s'est réelle-

ment passé, est : si + plus-que-parfait + condi-

tionnel passé.

Activité 136

Quand ma vie a-t-elle basculé ? ou Histoire d'unevie : fruit du hasard ou de Ia volonté ?

Ou encore Le fragile parcours de l'homme.

Activité r37l. G : poser un problème ; 2. D : formuler :

thèse/argumenter ; 3. H : antithèse/argumenter ;4. F : exprimer sa propre position/ argumenter ;5. B : illustrer ses propos par un exemple/argu-menter ; aller vers la conclusion 6. A : reposer le

problème en généralisant/argumenter ; 7. C :

conclure en personnalisant ; 8. E : ouvrir sur une

nouvelle problématique.

Activités r;'8à142Pas de corrigés.

26 . Connigés

EpReuves TVpes

Activité r43Les technologies mobiles, source de danger pour lasanté ?Depuis 1956, Ies technologies de téléphonie cellu-laire ne cessent d'évoluer. La taille des récepteurs aénormément diminué et un nouveau système detransmission, le réseau 3G, plus performant, sup-plante aujourd'hui son prédécesseur, donnantnaissance à une nouvelle génération d'appareiis,capables d'échanger aussi bien des messagesvocaux, du texte que de I'image !Un inconvénient pourtant : les ondes radio. Bienqu'indispensables pour établir la communication,elles présenteraient deux risques majeurs, voirecancérigènes, pour notre cerveau : d'abord celuides effets thermiques sur les tissus cérébraux, encas de communicaiion prolongée, et puis un autre,causé par les ondes ultracourtes de hautes fré-quences, émises par les antennes de transmission.Ces antennes, le véritable cæur du dispositif, cou-vrent toute Ia France, divisée en u cellules > dont lasurface varie selon la densité du réseau - de plu-sieurs kilomètres de diamètre en province à 500 mà Paris. Il paraît donc difficile, voire impossible d'yéchapper, d'autant plus que Ie nombre d'abonnésaugmente !Autre élément d'inquiétude : ies résuitats d'étudesconcernant < les kits rnains libres u. Tandis que cer-tains chercheurs annoncent une importar-rte baissede quantité d'ondes absorbées par le cerveaugrâce à I 'oreil lette, d'autres souticnnent qr,rc son fi ld'alimentation, fonctionnant coullnc uuc .lntenne,

Conclure :

- Reposer leproblème etconclure en.généralisant /argumenter

- Conclureile façonpgrs-o-s4gllc

50

55

explose-t-elle ? Est-ce au moment oir un acte devient irreparabie ? Est-ce avant.lorsqu'il s'avance inexorablement vers la catastrophe ? La rélonse est impossibleà apporter. Ce garçon évoqué quelques lignes plus haut, aurait pu continuer àrecourir aux stupéfiants sals être confronté au spectacle de sa femme adultère, ilaurait pu un jour trouver son équilibre ailleurs que dans la drogLre et ne pasatteindre le seuil de rupture. 11 lui aura donc fallu dériver, lentement, Ionguement,jusqu'aujour où un fait extérieur les aura précipités dans un gouffre sans fin, lui,sa femme et l'amant de celle-ci.

Quand donc ma vie a-t-elle chaviré ? Je me suis souvent posé cette questionsans jamais parvenir à y répondre. La réponse est d'autant plus difficile à avancerque 1a mémoire se révèle parfois défaillante.

entraînerait des irradiations trois fois plus fortesqu'en cas de l'utilisation directe du téléphoneportable.En conclusion, vu I'appel de l'autorité médicale ane pas confondre les incertitudes avec les risquesliés à l'utilisation des mobiles, ii conviendrait d'enconsommer avec modération. 237 mots

Activité r45La parfumerie, art ou chimie ?La parfumerie suppose des compétences dans troisdomaines : création, chimie, et ( management ).

findustrie du parfum est partie de deux types deprocédés de fabrication toujours utilisés : la distil-lation et I 'extraction.Le premier, procédant par extraction du parfumpar vaporisation d'eau, repose sur deux étapes :

entraînement de I'odeur par la vapeur, sous l'effet

de la chaleur et de la pression, puis à travers le ser-pentin d'un alambic, refroidissement et condensa-

tion de la vapeur se transformant en huile

IV. PRODUCTION ORALE . C1

essentielle, qui sert de u note de tête >.

Le second s'effectue en trois phases : infusion de

végétaux dans un méiange d'eau à 60" et de solvant,puis évaporation du méthanol et obtention d'une< cire n, la < concrète ,, enfin, élimination de lapartie huileuse par réchauffement du mélange de lau cire , à de I'alcool et refroidissement pour obtenirde I 'u absolue >, uti l isée comme < note de fond ,.

Aujourd'hui, plus de ia moitié des parfums sontfabriqués de molécules de synthèse permettant

d'élargir la gamme des odeurs (plus de 3000), d'en

remplacer certaines extraites de végétaux rares.Parfum pour fèmmes, pour hommes, pour ies

deux, exotique..., le parfumeuq travaillant < note

de tête ), ( note de cceur >, ( note de fond >, fidèleaux secrets et à la signature d'une marque, est un

artiste tirant son inspiration de l'émotion, pour

obtenir l'harmonie idéale. 210 mots

Activité 146Pas de corrigé.

lV - PnooucnoN oRALE

Domaine : Lettres et sciences humaines

Activité r47Il n'y a pas de réponse standard. C'est votre choix

qui est important, parce qu'il va orienter votre

exposé. Par exemple, si vous avez coché les cases( pas du tout l>, votre exposé sera probablement un

peu ironique, un peu distancié...

Activité 48Ce sont bien évidemment des suggestions.Essayez de terminer votre introduction sur une for-

mule interrogative.Votre conclusion doit répondre à I'introduction ;essayez d'avoir un constat final et une ouverture.

Par exemple, la cérémonie lorraine est un exemple

de tradition. Cet exemple peut être jugé amusant,

ou au contraire un peu (trop) machiste, ia jeune

fille n'ayant pas son mot à dire...

Activité r49Là encore, ce ne sont que des suggestions. Donnez

votre avis motivé ; ne vous contentez pas d'une

affirmation ou d'une négation. Par exemple,

si vous jugez que la Saint-Valentin est une affaire

commerciale, faites référence à d'autres fêtes :

NoëI, la fête des Mères, la fête de Halioween, dont

I ' introduction en France semble avoir été un

échec . . .

Activitê r5o1. 15 mill ions de barils ;2. 120 mill ions de barils ;3. a. 2050 b. oui ; 4. GNV ; GPL ; biocarburants(bioéthanol, biodiesel) ; biogaz ; 5. a. I'électricité

b. transformation de l'énergie du train ; nouvelles

batteries de stockage ; volants d'inertie ; 6. biogaz.

Activit,é r5rCe sont bien évidemment des suggestions.Le thème problématique peut porter sur I'inquié-

tude liée à l'épuisement du pétrole (en liaison en

particulier avec les transports).Dans une première partie, on peut parler de la

place actuelle des différentes énergies, en donnant

des chiffres, et des exemples pris dans les textes 2

et 3.On peut ensuite parler, dans une seconde partie de

la place à venir pour les nouveaux carburants en

Connigés . 27

IV - PRODUCTION ORALE . C1

donnant également des chiffres, et des exemplespris dans les textes 2 et 3.La conclusion devrait aboutir à l ' idée d'un change-rnent inéluctable. On se référera à I'actualité dumoment.Essarez de terminer votre introduction sur une for-mule interrogative.Votre conclusion doit répondre à I ' introduction ;essayez d'avoir un constat final et une ouverture.

Activité r5zLà encore, ce ne sont que des suggestions. Donnezvotre avis motir 'é ; ne vous contentez pas d'uneaffirmation ou d'une négation.Dans cette dernière partie, i i n'est probablementpas souhaitable de trop utiliser les chiffres.Laissez-vous aller à votre tempérament(inquiet/optimiste) rnais en donnant toujours desjustif ications.

Si vous entrez dans la polémique, restez pondéré. . .

Document complémentaireEn 2008, seize usines produiront des biocarburants(biodiesel et éthanol) en France. Les industrielsvont investir un mill iard d'euros pour dix nou-vel les construct ions, annoncées mardi par 1ePremier ministre Dominique de Vil lepin, quis'ajoutent au six déjà prér'ues l'an dernier. Ennovembre dernier, le gouvernement et les profes-sionnels des secteurs pétrolier, agricole et automo-bile avaient adopté quinze mesures pour accélérerle développement des biocarburants et atteindrel'objectif de 5,75o/o d'incorporation dans les carbu-rants en 2008. En 2005, 500 000 tonnes cle biocar-burants (400 000 de biodiesel, 100 000 d'éthanol)ont été incorporées sur un total des 40 mill ions detonnes de carburants consommés. Les objectifsaffichés pour 2008 amèneraient le total des biocar-burants à 3 millions de ronnes.

Activité r53- plaintes et reproches :Têxte 1 : cités privées laissées à l'abandon ; baissedes subventions, d'oii diminution ou cessationd'activité de certaines associations ; loyers tropchers ; les médias ne montrent que les aspectsnégatifs (quartiers dangereux)Texte 2 : suppression de cinq emplois aidés par legouvernement ; le fossé se creuse entre riches etpauvres

28 . Connigés

- difficultés :Texte 1 : boulots clurs et ntal par'és ; pauvretéquotidienne (un euro. c'L.st trL)p elevci) ; les revenuspassent dans le logentent et 1es entaints sont malnourris ; pas d'argent prour s'acheter cles r,êtements(exemple de la jeune Haltienr.re)Texte 2 : familles démunies, en détresse ; surendet-tement (cas de Djamila)- raisons d'espérer:Texte I : espoir d'une réussite scolaire ; vie de vil-lage, richesse, diversité, quartier populaire ; centrede loisirs; sorties ; bourses solidarité-vacancesTexte 2 : studio d'enregistrement de l'association B-Vice ; myriade d'associations de quartiers ; chaleurhumaine ; u riche ou pauvre, la mer ne coûte rien ,

Activité r54Ce sont b ien sùr des suggest ions.En ce qui concerne ia problématique, on laisseentendre, dans les deux textes, que la médiatisationne se focalise pas sur les aspects le plus intéressants.Laspect négatif des banlieues est l ié d'une part auxdifficultés que rencontrent, pour travailler le plussouvent, leurs habitar.rts, qui n'ont pas 1a capacitééconomique d'aller ail leurs... Et d'autre part à uncertain nombre de plaintes et de reproches par rap-port aux administrations et à 1'État, soupçonnés dene pas respecter 1e principe d'égalité inscrit dans laConstitution. . .Laspect positif t ient à l 'énergie et à la solidaritédéveloppées par des associations qui aident les plusdémunis à surmonter (passagèrement ?) les gensles plus en difficulté.Bien entendu, i1 est difficile cle conclure : l'essentielest de donner ses raisons.

Activité r55Pour irméliorer ia vie dans les bar-rlieues, il est pos-sible d'agir à plusieurs échelons : par exemple, àl 'échelon individuel, on peut agir dans les associa-tions (aide aux devoirs par exemple). À l'échelonlocal, on peut participer aux efforts des structuresd'action sociale. A un échelon plus élevé encore, onpeut militer pour que les gens en difficulté reçoi-vent la même chose que les gens plus favorisés(c'est une demande fréquente...).Les beaux jours, le soleil, la mer, ce n'est peut-êtrequ'un masque. . .

Document complémentaireComment définir la notion de banlieue d'un pointde vue géographique, économrclue et socio-

logique ? Comment se construit la représentationde la banlieue dans la culture médiatique et

littéraire ?

Quelle(s) analyse(s) propose-t-on du multicultu-ralisme, du pluri l inguisme en vue d'une polit iqued'intégration culturelle, condition de I'insertionsociale ?Aborde-t-on différemment la notion de patri-

moine culturel et littéraire ? Quel corpus de textespour créer une culture commune et du l ien social ?

Quelle est la place des langues et cultures cl 'origine

des e lèves ? Leur reserve- t -on un t ra i tentent par t i -

culier ?Comment enseigne-t-on à des publics de milieuxdéfavorisés en banlieue ? Les savoirs enseignés

sont-ils différents ? Y a-t-il une didactique spéci-fique en français répondant au profil des élèves et à

Ieurs difficultés d'apprentissage ? La didactique du

français iangue étrangère ou du français langue

seconde est-elle mise à contribution ?

Quel traitement apporte-t-on à la violence en

milieu scolaire (au sein de l 'établissement, à I 'exte-

rieur, en partenariat avec les instances sociales) ?

Quel rôle joue I 'urbanisme par rapPort aux pro-

blèmes de ia délinquance ?Existe-t-il ou devrait-ii exister des modes de for-

mation spécifiques pour les enseignants de ban-

lieues difficiles ? Faut-il repenser la question de la

formation initiale et continue des enseignants en

fonction de ces données, notamment en tenant

compte des littératures francophones et étran-

gères ? Quel rôle doit jouer I'université dans cette

perspective ?Situations de banlieues : enseignements, langues, cultures.

Collocue du24-25 novembre 2004,

unirers i te de Cergv-Pontoise.

Activitê rS6l . b ; a ; c ; b .2. Textes 2 et 3.

Activit,ê r57Ce sont bien évidemment des suggestions.Le choix des textes induit la problématique. On

focalise I'attention sur une des incidences de la

grippe aviaire.Dans le développement sur les risques sanitaires, si

l'on donne les références des différents organismes,

ofûces et instituts, on choisira, de préférence, de

citer leur nom en entier, et non les sigles. On peut

insister sur i'importance des réactions face aux

risques. C'est une affaire sérieuse !

IV. PRODUCTION ORALE - C1

Dans le développement sur les risques écono-

miques, on remarquera que là aussi, c'est une

affaire sérieuse : les salaries craignent pour leur

emploi. Néanmoins, les consommateurs n'ont pas

cédé à la panique.C'est pourquoi on peut ccrnc lure sur une pet i le

lueur d 'opt imisme.. .

Activité r58Là encore, ce ne sont que des suggestions. Donnez

votre avis motivé ; ne Yous contentez pas d'une

affirmation ou d'une négation.fépizootie dite de la u vache folle n avait été dra-

mat ique, tout par t icu l ièrement en Grande-

Bretagne. Des cas mortels avaient été coi-rstatés

chez les humains. Bier.r évidemrnent, on craint la

mème chose pour la gr ippe avia i re.On pourra élargir le sujet aux risques épidé-

miques : certains insectes (moustiques particuliè-

rement) sont susceptibles de transporter des virus

à des milliers de kilomètres de leur habitat.

Plus largement encore, on pourra évoquer le pr in-

cipe de précaution : il vaut rnieux prévenir que

guér i r , méme s i re l rospect ivemenl , on s 'aperçoi t

que Ie danger n'était pas aussi important qu'on

voulait bien le dire. On aioutera que le principe de

précaution figure dans la Constitution. Certains

pensent que c'est un principe frileux, qui n'y avait

pas sa place. . .

Document complémentaireLa grippe aviaire est une maladie animale.

Cependant, dans quelques cas repertoriés par

i'Organisation mondiale de la santé, le virus de la

grippe aviaire a pu se transmettre à l'homme par le

biais des sécrétions respiratoires des animaux

infectés, leurs déjections ou 1es plumes et les pous-

sières souil lées. Seules les personnes qui ont des

contacts étroits, prolongés et répétés avec des ani-

maux malades sont exposées à une contamination

par le virus aviaire A(H5N1). A ce jour, les per-

sonnes ayant contractées ce virus sont toutes loca-

lisées en Asie du Sud-Est et la maladie n'est pas

transmissible d'homme à homme (pas de contami-

nation inter-humaine). Le risque de survenue

éventuelle d'une pandémie grippale chez l'homme

est lié à I'augmentation de la circulation du virus

aviaire A(H5N1) rendant plus probable l 'émer-

gence d'un nouveau virus grippal < humanisé >.

Le risque d'être contaminé en mangeant de la

viande ou des æufs est faible voire négligeable

Cornigés . 29

IV. PRODUCTION ORALE . C1

selon l'Agence française de sécurité sanitaire desaliments. La cuisson détruit le virus.À ce jour, en Europe, seuls des cas animaux sontrépertoriés.

w\ \ Ï . \ tn te . gOU\ . f r

Activité r59l. a. Les auteurs sont les supporters italiens, et par-ticulièrement (texte 1) ceux des clubs Inter deMilan ou Lazio de Rome (texte 2). La Lazio deRome se distingue par Ia présence d'un joueurraciste : Paolo Di Canio. La victime principale est lefootballeur Marc André Zoro.b. Les auteurs sont les supporters français, et parti-culièrement le public du Paris Saint-Germain(texte 1). Mais sont cités aussi les supporters corsesde Corte (texte 2). Le footballeur Amara Simba futune victime du racisme dans les années 1980. Etpour prendre un exemple récent, le brésil ienAdailton (texte 2) a également été victime duracisme. Avant lui, Pascal Chimbonda avait quittéBastia pour l'Angleterre.c. Le racisme dans le football est < monnaie cou-rante )) en Europe...2. Les mesures proposées sont bien évidemmenttoutes importantes, mais on peut penser que 1, 5 et10 sont très importantes. Les mesures 2, 3 et 6 sem-blent difûciles à mettre en place...

Activité 16oCe sont bien sùr des suggestions.Il est évident que la problématique devra se centrersur I 'eradication du racisme.La première partie s'appuiera sur les textes I et 2,en donnant des indications sur les victimes, ainsique sur les auteurs (joueurs, spectateurs).La seconde partie s'appuiera sur le texte 3. On ne secontentera pas de citer ; on dira pourquoi on jugeune mesure importante, ou difficile à mettre enæuvre.

Activlté 16rIl ne s'agit là que de quelques propositions. Il estprobable que l'entretien portera sur le racisme engénéral.Documents complémentairesLes incidents racistes font de pius en plus souventI'actualité autour du football. Soucieux de réagir, ieclub d'Arsenal et son attaquant-vedette ThierryHenry ont mis sur pied, avec d'autres footballeursde haut niveau à travers toute I'Europe, une cam-pagne qui a pour objectif de dénoncer ce phéno-

3O . Connigés

rnène difficile à déraciner. L'annonce de cette cam-pagne a été faite aujourd'hui a Londres par Nike etla Fondat ion ro i Baudouin.La campagne porte le nom de u Stand Up SpeakUp > et elie a pour but d'encourager ia majoritésilencieuse des supporters non racistes à faireentendre leur voix contre les actes à caractèreraciste commis dans les stades. Le symboie de cettecampagne est constitué de deux bracelets entre-rneles, un blanc et un noir.

I ondres, le l ; J . rnr ier 2005Armpasne nnt i ro, ' is te

Cette semaine, à Barcelone, I'UEFA et des dizainesde personnes déterminées ont promis que toutesles délibérations prises sur le sujet du racisme pro-duiraient des résultats. Le problème de la discrimi-nation et de I'intolérance dans le football est sisérieux qu'i l serait criminel de le passer soussilence.Conférence de B arceloneLa deuxième conférence européenne Tous contre leracisme a été organisée par I'UEFA, en collabora-tion avec ses partenaires, le réseau FARE (Footballcontre le racisme en Europe), la Fédération espa-gnole de football (RFEF) et Ie FC Barcelona, en vuede toucher un plus large public et de transmettreun message clair aux racistes : on ne veut pas devous dans le football et notre lutte s'arrêteralorsque vous aurez disparu du sport et de iasociété.

.Ouefa. com 1998-2006. Tous droits réservés -

3 février 2006

Que pensez-vous du concept de la France black,blanc, beur ?

]e pense que ça a été un leurre, parce que dire quela France est black, blanc, beur, ça voudrait direqu'on n'a pas ouvert les ,veux, parce que la Franceest comme ça depuis longtemps, mais qu'elle nes'accepte pas comme elle est. Et prendre cettephrase après la Coupe du Monde c'est trop facileparce qu'en fait on gagne ia Coupe du Monde, toutIe monde est dans une joie... et donc i l faudraitgagner la Coupe du Monde tous les ans pouraccepter la France telle qu'elle est. Ce qui est encorepius grave, c'est que cette France black, blanc, beur,est seulement acceptée dans certains n.ri l ieuxcomme dans Ie sport...

Lilian Thuram - www.grioo.com - l0 mars 2006

Paris, France, 19103106 - La Fédération internatio-nale de football (FIFA) a pris de nouvelles sanc-tions contre le racisme dans les stades. indioue

vendredi un communiqué de i'instance mondialedu footbal l parvenu à Par is .Ces sanctions concernent des matches de suspen-sion ou une déduction de points * trois pour unepremière condarnnation, six pour une récidive - etla relégation, r'oire la disqualification de l'équipedont les supporters poursuivraient des actes deracisme contre un joueur.

Activité 16zl. Têxte I : a, b, c, d, e, I g, h, j.'Iexte

2 : cl, h, i, k, 1.Texte 3 : g, n1, n.2. Par exemple :- lorsque le policier arrête le cycliste, ce dernier faitsemblant de croire que c'est un geste amical ;- lorsque Ie cycliste image que le policier fait passerun test aux daltoniens ;- lorsque le cycliste s'imagine dans un feuilletonamér icain;- lorsque le cyciiste pense que le policier et luiluttent ensemble contre 1a pollution.

Activité 163Ce sont bien évidemment des suggestions.Le thème problématique pourra se développer àpartir de la constatation de I'engorgement descentre-vil les, et des diff icultés de circulationurbaine.La première partie peut porter sur les antago-nismes, c'est-à-dire ce qui ne va pas très bien.Comme I'ensemble des textes va plutôt dans le sensd'une évolution positive, on développera cette thé-mat ique dans la deuxième par t ie .Il n'est pas exclu de procéder à I'inverse (en parti-culier si I'on n'est pas favorable à I'utilisation duvélo en ville, thèse tout à fait défendable).Essayez de terminer votre introduction sur une for-mule interrogative, quel que soit votre point devue. On se référera à I'actualité dtt moment.Votre conclusion doit répondre à f introduction ;essayez d'avoir un constat final et une ouverture.

Activité 164Là encore, ce ne sont que des suggestions. Donnezvotre avis motivé ; ne vous contentez pas d'uneaf f i rmat ion ou d 'une négat ion.Essayez toujours de comprendre le point de vue deI'autre, sans I'accepter systématiquement.

Documents complémentairesLa coexistence dans une circulation urbaine d'usa-gers aux vitesses et aux comportements très diffé-

IV. PRODUCTION ORALE . C1

rents (piétons, deux-roues Ients, véhicules delivraison, transports en commun de surface effec-tuant de fréquents arrêts...) et la nature de l 'envi-ronnement (intersections, mauvaise visibilité dufait des habitations, nombreux obstacles verticauxtels que les arbres, les lampadaires, les feux designalisation) imposent une circulation lente(exceptionnellement 70, ie plus souvent 50, maisdans les centres-villes,30 km/h devient la meilleuresolution en dehors des voies principales).

Sourcc : Secur i le rout iere

fusage de la bicyciette comme mode de déplace-ment urbain est très contrasté selon les pays. Il futlargement dominant et demeure important dansde nombreux pays d'Asie alors qu'il est quasiinexistant en Afrique ou en Amérique latine, saufquelques cas singuliers (Burkina Faso, Cuba). Il estégalement peu développé en France ou en Europedu Sud alors qu'il a conservé un rôle important au

lapon ou dans plusieurs pays européens du nord,dont les Pays-Bas sont ie cas ie plus significatif, avecdes taux d'usage de l'ordre de 30o/o des déplace-ments. Les responsables politiques de nombreusesvilles en déveioppement oir la bicyclette est large-ment utilisée souhaitent Ia diminution de ce modeau profit des transports collectifs, tandis que lespopulations aspirent à la motorisation : d'abord lamoto, puis la voiture si leur revenu autorise un telrêve. Tout ceci au nom de la modernité et deI' image sociale. Ce constat peut être fait àOuagadougou, Saigon, ou Canton. Simultanément,sous Ia pression des mouvements écologistes et del'aspiration à mieux vivre en ville, la bicyclette estpromue dans de nombreuses villes d'Europe oud'Amérique du Nord, avec certes des écarts quidemeurent importants, mais I 'opinion d'uneminorité active est peu à peu relayée par les décr-deurs.

Source : Xavier Godard, Vivre Autrement n' 5, 5 juin 1996.

I-laccent a été mis sur l'importance qu'il y avait àréaffecter une pius large part des fonds consacrésau développement des infrastructures routières àcelui des transports publics, auxquels la prioritédevrait être accordée car ils permettraient : a) dediminuer le voiume de trafic, les émissions, lebruit, la consommation d'énergie et le nombre desaccidents ; b) d'occuper moins d'espace et deréduire la vitesse (d'oii une nouvelle baisse duvolume des émissions et du nombre d'accidents) ;c) d'encourager la marche et I'usage du vélo ; d)d'utiliser pour leur fonctionnement l'électricité et

Conntgés . 31

IV. PRODUCTION ORALE - C1

Ies énergies renouvelables et e) de réduire l'empriseau sol, l imitant ainsi l 'étalement des vil les.Source: CEE / OMSLes 140 000 réponses recueil l ies par la mairie deParis lors de sa consultation sur le plan de déplace-ments urbains témoignent d'abord du réel intérêtdes Parisiens pour ce débat. La consultationconforte ensuite les choix municipaux mis enæuvre depuis 2001 puisque 78 o/o des répondants sedisent d'accord (dont 54%o tout à fait d'accord)avec la politique visant à n limiter la circulationautomobile et favoriser les piétons, les transportspublics, les taxis, le stationnement résidentiel et lesr'élos u.

I p s o s - 9 m a r s 2 0 0 6

2. Domaine: Sciences

Activité 1651. L4380, construit par Airbus, est I 'avion long-courrier le plus imposant du monde, tant enmatière de tailie, d'investissement qu'en matière deconfort des passagers et de respect de l'environne-ment.2. La Logan, construite par Renault, dotée cl'unetechnologie simple, est la berline la moins chère dumonde mais elle est très rentable.3. < Géant, 35o/o de passagers de plus, nettementsupérieure, prestations luxueuses, majestueux, sansprécédent, considérab1e, remarquable, pari, mono-pole. 'i Et tous les chiffres se rapportant à la taille del'avion ainsi que tous 1es superlatifs employés.4. <, bas prix, concept clépouil lé, inuti le d'espérerdisposer de direction assistée et de vitres élec-triques, fabriquée sur une base de Clio rallongée,sans grande originalité, minimum syndical, seule-ment 2 airbags, d'une technologie simple, peuvalorisante sur le plan technologique. >5. I effectuant de longs trajets ; I voiture à5 portes ;8 ce qu'i l y a de mieux ; f au-clessous duprix habituel ; E pays en voie de développement ;I exiger beaucoup.6. a. fA3B0 a nécessité un investissement pharao-nique et des recherches à 1a pointe de la technologieactuelle (donc très chères et non encore pro-bantes). l)e son côté, la Logan a dù faire face auscepticisme non seulement du marché automobilemais également de sa propre équipe interne.b. En gagnant et contrôlant un marché non encoreconquis par leurs concurrents.c. LA3tl0 fournira la solution à l 'encombrement dutrafic aérien à venir et la Losan offrira la soiution à

32 . Conniqés

des gens qui n'ont pas ou plus les movens de sepayer un véhicule neuid. Atteindre 250 commandes pour Airbus (déjà 149commandes établies) ; vendre 700 000 Logan paran dans le monde entier.

Activité 1661. a. Une technologie à la pointe pour I 'A380opposée à une technologie très simple pour }aLogan. Une course folle à la taille et à la sophistica-tion pour le premier contre 1a volonté de réatta-quer le marché automobile par 1e bas pour lesecond.b. Lessor des nouveaux marchés des pays en voiede développement. fA380 vise avant tout le trèsgros marché asiatique en plein boom. En ce quiconcerne la Logan, les deux tiers de la croissance dumarché automobile dans les prochaines annéesvont venir de I'Europe centrale, de ia Chine et deI'Inde.2. La jeunesse du projet d'Airbus est un problème.I1 faut que I'A380 fasse ses preuves. Pour Renault, i1faut tirer les leçons du passé : Fiat, dans les annees1990, avait été le pionnier en la matière en lançantla Palio, mais elle était trop chère et pas assezadaptée à la clientèle des pays émergents. Desconcurrents pourraient reprocher à ces projets leurcôté < apprenti sorcier ) car on ne sait pas or) celava les mener. En plus, le projet d'Airbus a exigé lamise en æuvre de moyens considérables etco[rteux.

Activité 167Le débat pourra se baser sur ces remarques : < C'estcet incessant assaut de l 'homme contre l ' impos-sible et I'inconnu qui est la raison vivante de lascience. u Célestin Freinet, Les Dits de Mathieu, éd.1'École moderne française.Seuls ceux qui partent à ia découverte de voies horsdes routes traditionnelles, qui tentent, qui tâtent,qui font des expériences, pourront dépasser lesautres, trop timorés. Un cliché largement admisveut que seuls les fous soient capables de créer.D'aiileurs folie et génie sont des notions qui onttoujours été intrinsèquement liées. Il faut aussi sesouvenir que dans les domaines de I'aéronautiqueet de l'aérospatiale, la France a une longue tradi-tion d'aventuriers (Mermoz, Saint-Exupéry). Cesaventuriers ont été considérés comme des fous.Mais ces fous ont révolutionné notre vision destransports.

Les deux projets présentés sont des OVNI pour

I'industrie française en matière de transports. Mais

en même temps, ils prouvent l'innovation techno-logique de I'industrie française en matière de trans-ports ainsi que son adaptabil ité concernant lemarché à r'enir. Le risque est énorme mais, si cesprojets sont des succès, cela permettra à I'industrrefrançaise de rester compétitive et d'occuper uneplace cle choix dans f industrie des transports durv 's ièc le.

Activité 168l. fenvironnement est de plus en plus intégré dansles habitudes des Français. / Une nouvelle tech-nique industrielle, respectueuse de I'environne-ment, pourrait se dér'elopper. I La France soutientl 'essor des carburants non polluants. / Le gouver-nement veut faire payer les automobilistes qui pol-luent.2. Document 1a. Aujourd'hui, deux tiers des Français trient leurs

déchets et font attention à leur consommationd'énergie. Mais seulement un cinquième veille à

acheter des produits non polluants. Enfin, la

moyenne des Français effectue la moitié des pra-

tiques environnementales citées.b. u Ces pratiques concernent surtout les menages

Ies plus impliqués, ceux qui déclarent au moins dixpratiques environnementales sur 14 (34% desFrançais). u

c. La partie la plus aisée socialement : les ménagesqui sont propriétaires, vivant dans Ies petites unités

urbaines, en couple, dans lesquels la personne de

référence, âgée de plus de trente ans, est diplômee.Document 2a. La chimie verte est la fabrication de produits

industriels tirés des produits agricoles.b. Des agro-matériaux pour la construction, toute

sorte de matériaux comme des cales dont on se sert

pour emballer des objets fragiies, des parfums.

c. Des produits qui sont biodégradables, qui pour-

raient compenser la pénurie future en pétrole, dontla fabrication est non polluante, et qui engendre-raient un accroissement d'emplois.Document 3a. Ce sont des carburants naturels non poiluants :

biodiesels et bioéthanols.b. Investir dans les biocarburants, construire de

nouvelles usines, exonérer les biocarburants de taxe

de consommation.

IV - PROOUCTION ORALE . C1

Document 4a. Taxer les voitures les pius polluantes et offrir des

crédits d'impôts pour les voitures propres.b. Dans la recherche sur ies véhicules propres etdans l'aide aux transports collectifs non polluants.

Activité 1691. a. ... puisque eux seuls ont les movens financiersd'adopter ces pratiques onéreuses.b. ... à condition que I 'Etat soutienne financière-ment et médiatiquement ce secteur.c. ... si 1e gouvernement appuie leur fabrication etbaisse leur surcoût auprès des consommateurs.d. ... mais i1 faut aussi que le marché automobilepropose, en amont, des voitures propres meilleurrnarché.e. . . . l 'argent I2. Vous pourrez bâtir votre exposé sur ces argu-

ments :Le respect de I'environnement est toujours intrin-sèquement lié à I'argent.LÉtat se trompe de cible en imposant des mesuresrépressives aux consommateurs qui font encore les

frais de cette politique (car après tout, ils achètent

ce qu'il y a sur 1e marché l). I1 faudrait plus srire-

ment proposer des mesures incitatives auprès des

constructeurs automobiles.On peut aussi douter que la chimie verte puisse

réellernent voir le jour. Il faudrait vraiment que

l'État s'en donne les moyens, or la France ne donne

actuellement pas beaucoup de moyens à la

recherche. Et les agriculteurs ne feront certaine-ment pas le poids face aux magnats du pétrole qui

tiennent sous leur coupe les États... Mais i l faut

néanmoins prendre au sérieux toutes ces nouvellespossibil i tés.

Activité r7o( Lâ nature est l'avenir de l'homme I > Le thème du

développement durable est ia marotte des diri-

geants actuels qui prônent l'argument suivant, très

à la mode : le respect de I'environnement est I'af-

faire de tous I Pourtant, la France est en retard en

ce qui concerne sa responsabilité vis-à-vis de I'en-

v i ronnement. . .Le 6 juin est la Journée mondiale de I'environne-ment. Que penser du fait qu'a été instituée cette

iournée ? Sommes-nous suffisamment sensibilisés

à ce problème ?Des programmes scolaires d'éducation et de sensi-

bilisation à l'environnement sont mis en place, en

Connigés . 33

IV. PRODUCTION ORALE . C1

particulier auprès des enfants. l l faut leurapprendre tout de suite les bons gestes, respectueuxde Ia nature. Ce travail doit être entrepris dèsl'école primaire, à I'aide des enseignants.Il faut que chaque citoyen se sente responsable etpartie prenante dans la lutte pour la protection de1'environnement.

Activité r7r1. Document 1 : Des chercheurs tentent de prouver.par des méthodes scientif iques relevant de lamédecine et de I'archéologie, que les restes détenuspar I'archevêché de Tours sont bien ceux de Jeanned'Arc.Document 2 : Une équipe de chercheurs du CNRSa démontré, grâce à des méthodes scientifiquesrelevant de la médecine et de l 'archéoiogie, qu'unegrande partie des soldats de I'armée de Napoléonest morte d'infections transmises par les poux.Document 3 : Des archéologues ont détermine,grâce à un logiciel informatique, l'appartenancesexuelle des empreintes de mains au pochoir clansles grottes préhistoriques.2. a. I'analyse ADN, la datation au carbone 14, lamicroscopie, la toxicologie et la radiologie. b. lafouille du charnier, l'étude anthropologique etI'analyse des restes d'uniformes. Puis l'étude desprélèvements de terre, de tissus et I'analyse desdents des squeiettes (grâce à une technique baseesur la pulpe dentaire).c. un logiciel qui est basé sur I ' indice de Manning.d. Les techniques scientifiques de la médecine oude f informatique apportent à l 'archéologie lespreuves indiscutables dont cette dernière pouvaitmanquer pour soutenir ses thèses.3 . a 4 ; b 6 ; c 8 ; d 9 l e 2 ; f 7 ; g I ; h 5 ; i 3 .4. Plus 1es techniques scientifiques modernes pro-gressent, plus le passé s'éclaircit et permet d'ap-porter des réponses au présent qui devient par làmême plus clair.

Activitê r7zCes découvertes sont bouleversantes car elresmodifient notre connaissance du passé.D'un côté, ces découvertes peuvent aider à mieuxcomprendre notre Histoire. Elles sont promet-teuses, dans le sens oir elles permettent d'affiner lacompréhension de notre passé. Ces découvertesoffrent aux chercheurs du monde entier un champd'interprétations encore insoupçonnées.

34 . Connioés

D'un autre côté, que trahit lc f ir it que I 'on chercheà tout prix à percer les mr.stères du passé ?Pourquoi un tel regain d'intérêt actueliement pournotre passé ? La tentation, et par là le risque, sontgrands de vouloir tout sar.oir de notre passé, defàire en sorte qu'il ne subsiste plus aucune zoned'ombre. Nous sommes s i peu sùrs, s i peuconfiants en notre présent - et encore moins er-rnotre futur -, que nous avons besoin d'être certainsde notre passé. Et 1es preuves scientifiques nousrassurent, nous redonnent foi en quelque chose :notre passe.

Quand même, on est loir.r de tout avoir découvert etd'avoir résoiu toutes les énigmes. Ces découvertesapportent un début d'explication mais pas toute lasolution. Heureusement, de nombreux mvstèresdemeurent encore...

Activité r73Lunion fait la force, c'est bien connu I Alors, quandplusieurs scientifiques, venant de tous les horizonsdisciplinaires possibles, travailient ensemble, onpeut raisonnabiement penser que des découvertesseront mises au jour plus rapidement et demeilleure façon. Dans ce type de recherche, I'inter-disciplinarité est essentielle.Mais il faut se méfier de Ia trop grande confianceque l 'on porte aujourd'hui à la science. Les nou-velles techniques sont-elies LA solution à toutesnos questions ? Qu'en est-il clu droit au rêre, auxinterprétations, aux hypothèses ?

Activité r74l. Deux articles de journaux présentant des catas-trophes natureiles et un pamphlet d'une associa-tion écoiogique.2. Le tsunami de 2004, le cyclone Katrina de 2005et le réchauffement global lié à l'effet de serre.3. Ces catastrophes seraient causées par les émis-sions massives de certains gaz à effet de serre.4. Ils présentent une structure identique : descrip-tion de Ia catastrophe ; évocation des conséquenceshumaines et géographiques désastreuses ; exposi-tion des mesures prises par les autorités en avai.5. Les chiffres prouvent l'extrême ampleur de cescatastrophes.6. Les mesures prises sont uniquement en aval,après coup. Mais elles ont pour objectif de prévenrrles prochaines catastrophes de ce genre.7. Lobject i f cst d 'exhorter les chels d 'Etat a agi r etpas seulement à réagir aux catastrophes.

8. fhomme, de par ses activités, engendre une pol-lution atmosphérique qui peut partiellement pro-voqller des catastrophes naturelles.9. II faut adopter des mesures pour réduire lesémissions de gaz à effet de serre.

Activité t75Face à n'importe quelle catastrophe dite < natu-relle >, on cherche - et on trouve - des explications.Et des responsables, voire des coupables : le tou-risme de masse pour le tsunami asiatique, I 'admi-nistration Bush pour le c1'clone de Louisiane. Ons'alarme devant ces catastrophes qui font peser surl ' l-romme une responsabil ité... divine. Mais la fauteest certainement plus à imputer, pour une bottnepart, au développement irrépressible du transportindividuel, à I 'accroissement vertigineux de Iapopr.rlation mondiale et à I'u artificialisation u de laplanète.A chaque fois que des catastrophes naturellesdévastent la Terre, la polémique se rallume autourde leur prér'ision. Nous savons en gros à quoi res-sembieront les catastrophes futures : réchauffe-ment climatique, destruction de i'environnement,technologies échappant à la maîtrise de leurs

concepteurs... Nous le savons mais le problème estque nous ne croyons pas ce llue nous savons. carremettre en cause ce que nous avons appris à assr-miler au progrès aurait des répercussions phéno-ménales. C'est pourquoi nous agissons si peu et simal. Pourtant, il faudra bien agir.

Activité 176

Quelques pistes pour soutenir votre argumenta-t l o n :u Fatalité, calamité, fléau : les catastrophes natu-relles ont toujours été vécues comme des piègesinqualifiables tendus par la nature, comme des chà-timents voulus par les dieux. ("..) Lorsque 1a tech-nologie devient une source potentielle de

catastrophes aussi graves, nous ne pouvons plusignorer les multiples aspects de notre responsabi-lité. Il y va peut-être de notre survie. ll y va sùre-ment de notre liberté. )Patrick Lagadec, La civil isation du risque.Catastrophes technologiques et responsabil itéssociales, Le Seuii." La prise de conscience d'une menace globale, qui

commence à susciter des comportements collectifsde dimension planétaire parfaitement inédits,

nous évitera-t-elle ie destin de l'îie de Pâques ?

IV. PRODUCTION ORALE . C'I

Comprendre que nous somlnes la source du mal,mais que nous n'en sommes pas responsabies ; faire( comme si > la catastrophe était notre destin ;admettre que la technique ne résoudra pas tous lesproblèmes posés par la techr.rique ; savoir enfin quenous n'avons pas de planète de rechange et que seuiun devenir donne sens à l'humanité : tout cela nouspousse ra - t - i l àag i r?>

Jean-Pierre Dupuy, enseignant de l'École polytecir-nlque.u Lépoque exige de nous une conversion' un pas-

sage du < principe espérance ) -qui suppose ia maî-trise totale de la nature pour améiiorer le sort deshommes - au ( principe responsabil ité ,. AlainFinkielkraut

Activité r77l. Ces quatre titres souiignent un paradoxe : lenécessaire renfort de ia sécurité des citoyensmenace en même temps leur vie privée.2. Documents 1 et 3 : les systèmes policier et judi-

ciaire doivent collaborer avec les scientifiques pourlutter contre 1e crime qui s'internationalise. Des

programmes européens de collaboration sont mis

en (æuvre. Police et justice sont dotées d'outils tech-nologiques de pointe3. Documents 2 et 4: i l existe un danger que soitutilisée à mauvais escient la quantité énorme de

données personnelles qui circulent. I1 faut réfléchiraux questions éthiques qu'entraîne le développe-ment de ces nouvelles technoiogiques et créer des

iois pour empêcher les dérives potentielles.4. Plus on renforce la sécurité de tous, plus on res-

treint les libertés individuelles.5. a. Cette dernière possède donc désorrnais desoutils de pointe (biotechnologie, informatique,robotique, etc.). i La biométrie au service de Iajustice.

b. Sur le plan judiciaire et policier, I'Union euro-péenne a donc décidé de renforcer considérabie-ment la coopération entre les États membres en

créant, en 2001, I 'European Crime PreventionNetwork (EUCPN). / Europol et Eurojust ont étécréés, au niveau policier et judiciaire, pour ren-forcer la iutte transfrontières contre les formesgraves de criminalité organisée.c. La montée en puissance du u crime organisé ,,

qui exploite à la fois les innovations techniques et

les opportunités offertes par I'ouverture des fron-

tières, constitue aujourd'hui un épineux problème,

de dimension internationale. Et plus le crime

Cornigés . 35

IV - PRODUCTION ORALE - C1

s'internationalise, plus i1 y a besoin d'échanger iesinformations. i Les politiques civiles de sécuritésont confrontées à de nouveaux besoins suscitéspar de nouveaux types de collaboration.d. On pourrait imaginer que des éléments cle cettenature puissent être utilisés par des employeurs oucles compagnies d'assurances. En Malaisie, lesvoleurs d'automobile ont donc d'abord coupé ledoigt de leur conducteur... / Et c'est cette quantitéénorme de données personnelles qui pourraitdevenir dangereuse car la nouvelle économie estentièrement basée sur l'échanee d'informationspersonnelles.e. Lentement, on voit apparaître des programmes( tueurs de cookies >, qui permettent de cacher sesdonnées électroniques sur le Net, des systèmes quipermettent de surfer sur le Web en restant ano-nvme... / Des chercheurs, industriels et ONG,réunis dans le projet Bite,Iancé en 2004, réfléchis-sent ensemble au développement des techniquesbiométriques et aux questions éthiques que celles-ci entraînent.6. < I1 faut cependant reconnaître que... mais aussrdu crime >. < I- 'électronique est précieuse mais... ,.< Le taux d'erreur... est de un pour dix rnil le r.< On pourrait imaginer... compagnies d'assu-rances ,. < La fracture... en serait d'autant plusvisible >. < Et c'est cette quantité... l 'échange d'in-formations personnelles. u7. a.8 embarrassant ;b.8 certif ication ; c. ff i êtrepoussé vers ie succès ; d. ffi un tel ou un tel ; e. ffirendu incompréhensible ; f. ffi vie intime ; g. Idroit d'user et de disposer.

Activité r78Aspects Bositifs : Le 1i septembre 2007 a marquetous les esprits. / I1 est nécessaire de lutter ensemblecontre le crime qui s'internationalise./ Il faut véri-fier que les informations et les informateurs nesont pas faux. / Les techniques biométriques sontune grande avancée quand elles préservent l'ano-nymat. / Lors des récents attentats de Londres, descaméras de surveillance installées un peu partoutdans la ville ainsi qu'une bonne coopération entreles polices d'Europe ont permis d'identifier et d'ar-rêter rapidement ies coupables.Malgré I'euphorie que cette évolution cybernétiquesuscite, il faut rester vigilant.Aspects négatifs : Lélectronique n'est pas fiable à100%. Les risques d'erreur ne sont pas négli-geabies. / Les moyens électroniques seuls ne suffi-

36 . Cornioés

sent pas pour éviter que des sociétés ou des admi-nistrations collectent des informations sur notrevie privée. / Les risques de dérive sont forts. AuxÉtats-Unis, une société propose, pour 25 dollars,un logiciel nommé < Net Detective > qui vouspromet ( tout ce que \.ous avez toujours voulusavoir sur vos amis, voisins, vos employés ou mêmevotre patron n. Il y a de quoi être inquiet. / Il existele risque de vouloir obtenir le contrôle sur tout.Penser au film Minority Report, de StevenSpielberg, qui montre un espace urbain truffé detechnologies virtuelles qui semblent ne laisseraucune échappatoire à l'individu traqué. / I1 estillusoire de vouioir concilier 1a sécurité de tous enmême temps que la liberté de chacun.

Activité r79Il r.ous est dernandé de dégager un point de vuemoral.Pourquoi a-t-on besoin de tant de preuves deconfiance, d'identité, d'authentification ? En man-quons-nous à ce point ? Que démontre ce besoin ?Nous vivons dans un monde de plus en plus virtueloùr I'on sait que tout peut être falsifié, oùr l'on saitque la technologie peut être déjouée, détournée. I1nous faut développer de plus en plus de pare-feu,de preuves supplémentaires, de parades. La consé-quence est qu'on en arrive à n'être sûr ni de per-sonne ni de rien.Et nous somrnes dépendants de ce besoin, auxdépens de notre propre liberté individuelle. La plu-part de la population semble en effet ne pas trop seposer de questions. La preuve : le succès de pro-grammes à la télé où des groupes d'individusacceptent de vivre pendant des semaines enferméssous Ie regard d'une dizaine de caméras, comme< Big Brother ), programme de la télévision néer-Iandaise, ou u Loft Story n, son équivalent françars.Notre liberté individuelle a-t-elle si peu de valeuren regard du groupe, de la communauté à laquellenous appartenons ?

Épneuves wPEsDomaine : Lettres et sciences humainesSuiet r

Activité r8o1. a. Ce sont des textes qu'on pourrait appeler phi-losophiques. Ils ont de nombreux points communs(vocabulaire, réflexion... ).

b. Le texte I parle de la rapidité de l'écoulement dutemps. Le texte 2 parle de sa lenteur. Le texte 3 fait

apparaître que ces deux valeurs ne sont pas antago-nistes, et se rejoignent souvent.c. Comment vous situez-vous personnellement ?Lii réponse à cette question détern-rinera I'orienta-tion que vous donnerez à votre exposé. N'hésitezr r r < - r r r r e r r , l r e r r r r t i I

2. Le sont b icn sùr des suggest ions.a. C)n peut envisager une problématique qui se pré-

senterait de la façon suivaute : sontnres-nousrnaîtres de notre temps, ou n'est-ce qu'une illusion ?tst ce le temps qui s' impose à nous ?L'exposé pourrait s'articuler selon deux axes :cl 'une part, Ia rapidité de I 'espace-temps, qui donneI' i l lusion d'ur-r éternel présent, qui donne I' impres-sion que le temps s'accélère (texte l) ; d'autre part,

un comportement volontaire pour réduire cettevitesse, et faire en sorte que le temps s'écoule plus

lentement (texte 2). Le texte 3 fait ia liaison entreles deux : il suggère que nous avons oublié la 1en-

teur - voire I 'ennui - de notre enfance, et que laprécipitation nous guette.Bien entendu, il est difficile de conclure : l'essentiel

est de donner ses raisons. Pour conclure, on pourra

toutefois développer i'idée que tout 1e monde n'apas la même facil i té pour ( prendre du temps >, etque ie temps choisi est une forme de luxe...b. Voici quelques suggestions pour une réflexionpréliminaire à 1'entretien.- Temps objectif, temps subjectif ?- Pressé ? Pas pressé ?- Pourquoi certaines personnes sont-elles toujours

en retard, et d'autres toujours en avance ?- Quelques proverbes : < Le temps, c'est de I'ar-

gent ) ( Chaque chose en son temps. )- Une citation de Ravmond Queneau : Si je parie

du temps, c'est qu'i l n'est pas encore. [...] Si je

parle du temps, c'est qu'il n'est déjà plus.

A consulter éventuellement : L. Boyer, R. Bureau,

Le temps en citations (350 citations sur le temps),

Éditions d'Organisation, 2006.

Domaine : SciencesSujet z

Activité r8rl. Deux articles de journaux qui présentent, de

fàçon assez obiective et neutre, les deux virus en

qr.restion. Et deux interviews (d'un médecin spécia-

liste des virus et d'un homme politique français,

IV. PRODUCTION ORALE . C1

ministre de la santé) qui présentent des points de

vue subjectifs. Face à ces épidémies, il y a donc d'un

côté, une position distanciée et d'un autre côté, une

position avec un parti pris é"'ident.2. a. Le chikungunl'a est un virus qui se transmetpar piqirre de moustique et provoque ttne forte

fièvre et des douleurs articulaires ; il peut être

mortel chez les personnes fragiles. La grippe aviarre

est un virus qui se transmet par contact avec les

volailles et provoque une grippe mortelle chez

l'homme.b. Points communs : dans les deux cas, un animaltransmet le virus à l 'homme ; ces deux virus sont

réémergents ; ieurs symptômes sont une forme de

grippe ; ils ont engendré la mort d'une centaine de

personnes ; l'extermination des animaux respon-

sables des virus est la seule solution trouvée pour

Iimiter la propagation du virus ; des systèmes de

surveillance des épidémies ont été mis en place ;aucun vaccin pour i'homme n'est actuellement mis

sur le marché.Différence : seule la grippe aviaire semble pouvoir

se transmettre d'homme à homme.c. Les chiffres prouvent l'ampleur des épidémies et

I'importance des movens (humains et financiers)

mis en æuvre pour éradiquer ces maladies.

3. a. Les questions des journalistes sont provoca-

t r ices : < pourquoi semble- t -on. . . a lors que. . . ; est -

i l vra i eu€. . . , la mort de quelques d indes

compterait-elle plus que la mort de 77 personnes ? ;des mesures réellement efficaces... ; les gouverne-

ments ont-i ls vraiment... ,. Elles démontrent le

scepticisme des journalistes en ia capacité des

scientifiques et des politiques à résoudre le pro-

b1ème.b. Des réponses floues, qui ne répondent pas préci-

sément à la question ou bien qui dénotent une cer-

taine mauvaise foi. Ces réponses ne sont pas de

nature à rassurer le lecteur.c. Les scientifiques et les politiques sont complète-

ment dépassés par ces épidémies.

Activité r8z1. Il existe d'ores et déjà un embargo sur les pays oùr

il y a des cas avérés de grippe aviaire. De plus, dans

ces pays, les compensations financières pour

chaque poulet abattu sont bien inférieures au prix

de vente de ces poulets. Aussi, le tourisme, première

source de revenus pour la Reunion, est en chute

libre. fhôtellerie réunionnaise s'apprête à vivre

une année noire.

Cornigés . 37

I. COMPREHENSION ET PRODUCTION ORALES. C2

Les mesures prises par les gouvernements sontpour l'instant purement des mesures d'urgence :confinement des volailles, vaste plan de dérnousti-cation, renforcement de la veille sanitaire et sur-veillance renforcée dans des zones à risque. Cesmesures ont permis de réagir. Tiès bien ; cela étaitnécessaire. Mais ii faut maintenant se donner lesmoyens d'anticiper, de travailler en amont de cescatastrophes sanitaires et pas seulement en aval. Ilfaut par exemple investir dans la vaccinatior-r pré-ventive des volailies car investir aujourd'hui dans lecontrôle de Ia grippe aviaire chez les animaux estpeu coûteux comparé aux coirts d'une pandémiemondiale qui pourrait se produire demain. Celas'appelle le u principe de précaution >, thème cheraux politiques actuellement.2. On peut douter de I'efficacité du gouvernementfrançais dans une telle situation. On a en effet déjàeu un avant-goirt de la < politique de I'autruche ',de la part du gouvernement lors du passage dunuage de Tchernobyl. D'autre part, le gouverne-ment a mis des mois à déclarer la mise en confine-ment totai de toutes les volailles dans les zones

humides fiançaises, et sept mois pour que desmesures soient prises pour lutter contre le chikun-gunya.

Un rapport alerte aussi sur ie fait que les stocks demédicaments prévus ne perrnettraient pas d'as-surer une couverture de la population conformeaux recofirmandations de I'OMS, à savoir de 25oto a40ok de la population nationale. Et ce sont quelque250 mill ions de masques qui seraient nécessaires,au lieu des 50 millions qui ont commencé à arriver.Outre l'aspect sanitaire, une pandémie pourraitprovoquer la désorganisation du système de santé àcause de la saturation des services de soin, et mêmeune paralysie partielle des services essentiels aufonctionnement de la société et de l'État. Il existeaussi un risque non négligeable que certains spécu-Iateurs tirent parti des difficultés du pays. Ivlais leplus dur à circonvenir serait certainement lapanique provoquée au sein de ia population.Imaginez qu'à la moindre fièvre, tout le monde secroit porteur... Enfin, le scénario le plus redoutéserait une mise en quarantaine de la population.

Dalf niveau C2| - GowrpRÉHENsroN ET

1. Domaine : Lettres et sciences humaines

Activité r831. deux femmes2. a. Elle annonce qu'elle vient faire une enquête,mais elle cherche, plus probablement, à vendre dumater ie l e lect romenager.b. La maison est bien équipée ; elle ne pourra doncrien vendre.c. Non. Elle n'a aucun intérêt à rester là.3. a. La femme parle six fois de son mari. Elle nepeut sans doute pas décider ; c'est lui qui décide.C'est une personne soumise.b. Comme son mari lui parle peu, elle est trèscontente de trouver une interlocutrice. D'autrepart, cette femme s'ennuie : elle a changé de pays(donc elle a perdu ses amis et connaissances), safamille est loin, elle n'a aucune activité intéres-

38 . Cornigés

PRODUCTION ORATES

sante, c l le se sent seule. . .c. Elle n'est certainement pas heureuse...

Activité r84On peut aussi uti l iser quelques argumentsopposés :On n'est fbrcément plus très jeune.On quitte (parfois, souvent) un entourage connupour un autre qui ne I'est pas.On n'a pas toujours assez d'activités pour occuperle temps.Le couple peut se défaire, parce qu'il n'a pas sou-vent eu I'habitude de mener des projets ensemble.On peut avoir des accidents de santé...

Activitê r85Contre Ie confort matériel :Attitude consumériste, tentation de renfermement,absence de contacts humains, ennui...

Activité 186- Italie, années 1980 : début de la réflexion sur I'in-adéquation entre le temps de travail et le tempsdont disposent ies femmes qui travaillent.- ]ean-Yves Boulin ; < bureaux du temps >> : cher-cheur fiançais qui s'intéresse aux discordancesentre 1es différents systèmes d'horaires (travail,

transports, services publics, loisirs).- enquêtes sur les rythmes de vie décalés : les 35heures et ies gardes d'enfar-rts, les transports ;temmes actives consommatrices de loisirs ; jeunes

sortant la nuit ; femmes issues de classes socialessouvent défavorisées, mères de famille (problèmesd'horaires de travail et de garde d'enfants).- priorités pour les vil les : . Belfort : mise à dispo-sit ion de navettes pour les étudiants / . Saint-Denis : amélioration de l'éclairage, de la sécurité ;animation à la tombée du jour / ' Rennes : horairesdes agents d'administration féminins (journée

continue pour l ibérer la soirée) / . Poitiers : Agencedu temps : guichets uniques oùr les familles font enune tbis toutes les démarches pour leurs enfants ;horaires d'université déca1és ; horaires des crèches ;association Tandem (u dépannage > pour lesparents) .

Activité r8ZÀrguments favorables :Commerces ouverts ; administrations ouvertes ;meilleure gestion des flux des personnes transpor-tées (ceci peut donner un avantage aux transportsen commun et réduire la circulation des voitures enr-i l le ) : amélioration du fonctionnement de lacellule familiale (par de meilieurs horaires decrèche, par exemple)Àrguments défavorables :Il faut bien que des gens soient en train de travaillerpour que les autres en profitent... Du coup, tout lemonde ne peut pas bénéficier peut-être d'horairesamenagés convenables. . .

Activité r88

Quelques arguments :- Les adrninistrations sont des organismes lourds àgérer; ii ne réagissent pas forcément très rapidement.- Les fonctionnaires ne font aucun effort; iI ne sesoucient pas de I'intérêt des usagers.. \ l a l s :

- Certaines administrations plus proches ducitoyen (municipales, par exemple) sont mieuxà même de juger des besoins de la population.

I. COMPREHENSION ET PRODUCTION ORALES. C2

- Des associations (bénévoles ou non) peuventmettre en place des init iatives citoyennes pour lebien commun.. .Texte complémentaire:PrésentationLe temps n'est plus oii la vie urbaine était rythmée :i au quotidien par les horaires d'entrée et de sortiedes usines, bureaux ou écoles.L chaque semaine par le repos dominical, avec sesmoments forts (messe, t iercé, repas familial, etc.).} chaque année par de longues semaines devacances invitant à quitter la ville ou à investirdifféremment ses espaces publics.Voici venu le temps des nouveaux rythmes urbains,des horaires flexibles, gages ou témoins de liberté,mais aussi de contraintes multiples. Hier,à 5 heures, Paris s'éveil lait; aujourd'hui à la mêmeheure, Paris s'endort aussi quand regagnent leurdomicile ceux qui ont fait la fête ou qui ont dure-ment travaillé pour permettre cette vie nocturneou préparer la ville à vivre le jour venu. Le reposdominicai ou des jours fériés, propice à des pra-tiques sociales festives, culturelles et sportives, n'estplus vraiment respecté. Les grands magasins reven-diquent la possibil i té d'accueil l ir leurs clients,invoquant leur u demande > (?). Oft-ices religieuxet rencontres sportives sont parfois avancésen semaine pour ( l ibérer > les rveek-ends.Latrsentéisme sévit dans les écoles qui persistent àne pas adopter la semaine de quatre jours.

S'achemine-t-on vers une viile ouverte 24h sur 24et 7 jours sur 7 ? Les nouveaux rythmes urbainsmodifient 1es reiations sociales et nos rapportsà l'espace qu'il faut arnénager et gérer en consé-quence. Ils sont une source de conflit entre de nou-velles pratiques des espaces publics et lespopulations riveraines, entre les aspirations légi-times de générations différentes, entre catégoriessociales dont certaines revendiquent le droit d'uti-iiser à ieur guise leur temps ( libéré ,, tandis qued'autres sont confrontées à des temps contraints ousubis. Ils se traduisent en ville par la multiplicationde déplacements qui sembient échapper à touterationalité. Dans l 'agglomération toulousaine,un tiers à peine est lié au travail ou aux études;les autres semblent relever de la liberté ou du< caprice , des habitants (destination, répartitionhoraire ou hebdomadaire). La voiture individuelleoffre la < liberté , d'aller u oir l'on veut, quand onle veut ,, alors que les transports collectifs impo-sent leur contraintes d'horaires ou d'itinéraires.

Connigés . 39

I. COMPPEHENSION ET PRODUCTION ORALES. C2

Ces mobil ités diffuses dans le temps et dans l 'es-pace interrogent l'élu, le géographe et 1e citoyen. Lavil le doit-elle s'y adapter? Faut-i l au contralreréguler cette diversité croissante des temps au nomd'une certaine idée de u qualité de la vie , ? Difficiled'arbitrer et de faire émerger un consensus : l 'rn-térêt général ne pellt être la somme des aspirationscontradictoires que rér'èlent ces nouveaux rvthmesurbains.

Ctfé géogrtphity.re du 23 N{ars 1005

Nouve:rux rvthmes urbains : la r.illc'à 1000 tenrp.?

Robert trlARCONIS (Professeur de géographie à I'Université

dc -foulouse-Le

N'{irarl )

Activité r89

l � ou i ; ou i .

2. La femme devient chef d'entreprise et le père

s'occupe des enfants.

3. a. Le père nourrit, lave, promène, couche lesenfants.

b. Le père s'occupe des tâches rnénagères, dont lerepas du soir.

4. a. Lépouse se comporte comme un patron(cf . les jérémiades patronales , de u l 'entrepre-ncuse " t ; e l le se comporte aussi comme . . un pèrc

de famille > lorsqu'elle va dire bonsoir à ses enfants.

b. Lépouse se comporte comme u un mâle domi-nant et tra.nail leur r après sa u journée de labeur ,.

5. a. émolurnents I salaire / b. réminiscences

séreuses I qui rappelaient le placenta / c. jérémiades

I plaintes i

d. élusif ffi évasif / e. avoir I'heur de ffi avoir lachance de

Activité r9oLa tradition (ancienne) veut que ce soit la mèredans Ia petite enfance, puis le père lorsque le

garçon grandit, ou 1a mère quand la fi l le grandit...À l'heure actuelle, on ne manquera pas de bonsarguments, d'un côté comme de I 'autre...Voire, d'arguments inédits : un pédiatre et pédo-psychiatre (Marcel Rufo) dans un article intitulé< Qui est 1e père ? , écrit : < J'ai été troublé par l 'his-

toire de cette jeune femme, Élodie, qui a demandé

un congé de paternité après la naissance de I'enfant

de sa partenaire, Karine ,( I-'Ëxpres-i, 23 -02 - 2006 )

4O . Corrigés

Activité r9rLe débat pourra se développer autour de cette cita-tlon :< Mon père, ce héros au sourire si doux > n'est plusqu'une image dérisoire. Le père n'est un héros queparce qu'i l rassure I 'enfant, au sortir de i 'Gdipe, den'être pius seul avec I'affèctivité maternelle, que lefantasme de tor.rte-puissance ou d'appropriationmenacerait. La fbnction symbolique est à ce prix.Or, le u père copain , ou 1e u papa gâteau > sont despères bafoués réduits à des fonctions maternantesdans un contexte de réduction juridique ou psy-chologique de son ternps de présence auprès del'enftrnt, accrédité depuis des décennies par les tri-bunaux et le sens commun. Socialement et symbo-liquement privés d'occuper leur place légitime detiers, ces pères se sentent obligés, par culpabil ité oudémission, de ressernbler à une bonne mère.

Jean-Pierre Cambefort, psychologue. AssociationAide et protection de I'enfance, chargé d'enseigne-ment à I 'IUIjM et I ' IRTS de la Réunion.

Activité r9z$ 1, commencant par : < le vis a\rec ) : sclérose inde-sirable, rnais présente ; possibilité cle s'adapter,d'organiser son temps de travail ; acceptation de lainaladie : longue ; plutôt positif d'en parler.

$ 2, commençant par : n fisolement, en fâit, est lapire des choses u : souffrance exprinée la nuit parle dessin ; davantage de conversations, plus riches ;plus humaines ; tabou des maladies dans lesfamilles ; organiser une rencontre malades /danseurs ?

S 3, commençant par : < le me souviens encore dece mois de juil let 1999 ) : 28 ans ; retour de\racances sportives dans les Alpes (parapente).Premiers symptômes : hypersensibilité aux pieds ;hospitalisation à Nantes ; moelle épinière atteinte ;aucun médecin n'a parlé de sclérose en plaques.

5 4, comrnençant par : u En septembre, je suisrentrée à Caen, oir j 'habite ) : retour à Caen enseptembre ; normal au bout de six mois ; naissanced'un fi ls en 2002 I f i ls conscient de 1a maladie(explications) ; mal réapparu après la maternité ;question posée au neurologue nantais : sclérose ! ;refus d'un traitement lourd ; perte de cclnfiance.

S 5, commençant par : u Peu à peu, le moral estrevenu, 1a maladie s'est stabil isée > : traitementchoisi (parmi quatre) ; première affection handica-pante chez les ieunes adultes ; dossier médical :

Jc. i999, présompt ion dehc'urùusc malgré tout.

Activité r93, \ rgu11r ! 'n ts pour :(.c \()r1t a frcu près les mêmes que ceux ut i l isés dans

ic c.rr de lr trncl icaps, en part icul ier physiques : pos-

. ibi l i te: cl 'adaptation ; aménagements divels' L:r

po:: i l . i l i tc i de tra\.ai l ler permet de ne pas être exclu

Jc l . r socré té .

.\rgunrc'r-t ts contre :

P l . tou jours t rès g lo r ieux poL l r ceux qu i les

cnrl. loient : rendement inférieur au travai l ; di t l -

;u l t c . .1 'a r lap ta t ion ; gêne dans le regard des

. l U I f a : . . .

Activité r94(. c.t un clebat clitl lcile à trancher. Chaque médecinioir v r.;tlechir e n conscience : quel résultat la révé-irt i ')n (1c l ir malaclie ar-rra-t-el1e sur 1e patient (dclnt

:l t.rut tr 'nrr cotrPte... ) ? Il y a différentes manières

i . t t t t t , ' t ) r ( r l c . c h , r t e s . . .

(. .:t d'ail lùut's uue question qui n'est pas - ou pell- rr. i i tec clar.rs les études de n-rédecine...

Document complémentaire:i icros.' en plaques : une origine mystérieuse

L.nvirtrn 50 000 personnes sont touchées par la

'. lcr,,sc r'n ;rlaques en France, deux mill ions dans

ic nronde. Cl'est la deuxième source de handicap

ncur,rloqique chez- les adultes jeunes après 1es acci-

Jcnt: dc la route. Bien que reiativement fréquente,

.c ' t tc nr . t l . tL l ic rc : te mal compr ise.I)rol. ' de nom que celui de sclérose en plaques. En

rc.rl i te. le tert-tte de u sclérose > tire son origine du

î.rit t1u.. cette maladie entraînerait un u durcisse-

mr'nt , des zones du cerveau ou de la moelle épi-

niere. (-es lésions nerveuses sont en rapport avec la

Jr.tructiot-t de la myéline, 1a substance qui forme la

srinc protectrice entourant le prolongement des

ncllroncs oLl axones. Ces altérations ne se font pas

rcqulièrement n-rais par plaques et les symptômes,

.1ui dccoulent du raler-rtissement de f ir.rflux ner-

vcur, sont dclnc très variables d'un rnalade à un

.rutre. De plus, les lésions pellvent init ialement se

rcip.11gr et la maladie évolue le plus souvent au

Jc;but sous forme de poussées laissant peu ou pas

.1c serluelles.l- 'uti l isation de I ' imagerie par résonance magné-

tique (IRM) et les études de microscopie ont révélé

quc la sclérose en plaques s'accompagne assez rapi-

,lcment d'altérations des axones, responsables de la

I - COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ORALES. C2

sclérose déjà inscrite ; conduction nerveuse. Ces Iésions interviennent

probablement dans le handicap permanent qui se

développe souvent après quelques années d'évolu-

tion de la maladie' rvrv*..ciocrissimo.com

Activité r95l. 6 personnes.2. Un gros problème de stress, clont elle ne peut pas

sortir.3. A priori oui. La première lui propose la relaxa-

tion positive, air.rsi que la musique, la nature, les

amis on... le médecin ! La seconde lui propose une

activité physique intense. Ce sont des activités qui

leur réussissent... lvlais réussiront-elies à Angelina ?

4. lvlarguerite décrit avec précision ses symptômes :* phi.siques : pression artérielle, boule dans l 'es-

tomac, tremblements ;- psychiques : paranoTa, troubles obsessionnels,

sentiment d'échec, de solitude.Elle ne prend pas de rnédicaments.5. a. Or,ri. Elle a aussi des troubles obsessionnels. De

plus, elle a une tendance boulimique.b. Toutefbis elle arrive à relativiser : 1a présence de

son garçon en bonne santé I 'aide à surmonter des

passages difficiies ; elle voit des gens en pius grande

difficuité qu'e1le.

Activité 196C'est une caractér is t ique de ce genre de

u maladie ,. Les personnes atteintes de ces svmp-

tômes sont parfaitement capables de les analyser et

même d'indiquer ce qu'i l faudrait fàire...

Les propositions de I 'animatrice paraissent de

nature à régler certains problèrnes peu graves, voire

superficiels. L activité physique est utile, mais elle

ne peut pas tout résoudre à elle seuie. Ce qu'elle

propose, ce sont plutôt des mesures de confort,

pour des personnes peu atteintes. Peut-être celles

don t i l es t ques t i on i c i . . .

Activité r97Le bon stress, c'est celui qui incite à se dépasser,

mais qu'on peut maitriser. Par exemple, celui qui

apparaît lors d'une épreuve d'exameir...Le < rnauvais r stress est plus difficile à maîtriser,

voire impossible parfois. Lactivité physique a cer-

tainement des aspects positifs. Elle provoque' par

exemple, des sécrétions d'endorphines dans le cer-

veau qui ont des propriétés calmantes. . . Elle

détourne - momentanément ? - I 'attention des

troubles ressentis.

Connigés . 41

I. COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ORALES. C2

N{ais une activité physique excessive, désordonnéeet incontrôlée peut provoquer d'autres probièmes :musculaires, tendineux, cardiaques éventuelle-men t . . .

Document complémentaireLe stress est l 'état de tension chronique (à la foisphysique et psychique) qui découle d'une façoninadéquate de gérer la pression (psvchique) pen-dant une période prolongée. Plusieurs ingredientssont nécessaires pour créer un stress.I l f à u t :- une situation comportant de la pression (psy-chique) ;- pendant une période proiongée (autrement, i l nes'agira que de tension passagère) ;- une façon inadéquate de réagir à cette situation.[... i Quelle pression engendre Ie stress ?La pression psychiclue nécessaire pour engendrer lestress est une réaction ps,vchcphvsioiogique devantune urgence. Ti'ois genres de causes peuvent provo-quer cette réaction d'urgence : les changementsrapides (positifs ou négatifs), les menaces ou lesdangers que nous rencontrons (objectivement

fondés ou non) et notre impression (justif iée ounon) d'avoir à réagir rapidement à la situation.Lorsque nous somntes dans une situation d'ur-gence, notre organisme se mobilise intensérnentpour être capable d'y faire face adéquatement. C'estia sécrétion d'adrénaline qui permet de rendre ins-tilntanément disponibles les ressources de notreorganisme. Elle augmente l 'acuité cle nos sens et denos perceptions, la rapidité de no-s réflexes et laforce de nos muscles. [.. . ]La suite normale à cette violente mobil isationgénérale est une action vigoureuse qui utilise lesressources rendues disponibles par ia décharged'adrénaline. Selon la situation et les décisions quenous prenons sur le moment, cette action est unefuite ou un combat : on agit pour éviter le dangerqui nous menace ou pour combattre I 'obstacle quise dresse devant nous. Laction vigoureuse rétabliti'équilibre psychophysiologique et entraîne unesensation de bien-être et de satisfaction.Subjectivement, on éprouve un plaisir lié à f inten-sité de ce que nous avons vécu. La fatigue et iebesoin de récupérer apparaissent natureilementensuite pour compléter le cycle" On ressent alors cequ'on appelle une ( bonne fatigue ,r. Dans lamesure or) ces suites naturelles peu\€nt avoir lieu,le stress chronique destructeur est impossible. On

42 . Connigés

parle alors de stress positif ou, plus communé-ment, d'une vie excitante I Clertaines personnesdeviennent même < accrochées, à I 'adrénaline : cesmoments de mobilisation intense accompagnée depeur et d'action vigoureuse deviennent leur princi-pale façon de se sentir t ivantes. C'est, par exemple,une dimension importante de la passion du jeu oude la pratique des sports extrêmes. Par contre, si lepassage à l'action n'a pas lieu, les risques de souffrirde stress augmentent considérablement.

Jean Garnau, < Le stress: causes et solutions >,tiré du magazine électroniquc, La lettre du psy,

vol .2, no 8, août t998.

2. Domaine : Sciences

Activitê r98l. ffi d'un système européen de navigation parsatellite.2.a.8 100% européen / f f i 2010 / E 30 i E 24 000k m / f f i l mLes chiffies non cochés correspondent au systèmeaméricain GPS.b. 450 000 I 400o/o par rapport à 2004 / 3,8 mil-l iards d'euros / 1,8 mill iard d'uti l isateurs en 2010 etle double en 2020.c. GALILEO sera technologiquement supérieur ausystème GPS et il vise à supplanter ce dernier ens'attaquant au faramineux marché de la géolocali-sation (en termes économiques).3. Gérer les transports publics ; sauver des gens ;rnieux localiser et guider des personnes.4. a. n Signes des temps > : indices qui prouvent lavérité de quelque chose.b. OVNI : objet volant non identifié.c. u lv{. et Mme Titutlemonde > : I'ensemble d'unepopuiation (toutes classes sociales confondues).d. u Ne pas dépendre du bon vouloir dequelqu'un > : être indépendant de la volonté(bonne ou mauvaise) de quelqu'un.

Activité r99l. Iulien Ignace est responsable de l'Agence spatialeeuropéenne. Son point de vue est donc scientifiquemais partial, de parti pris. Pour preuve, cette inter-viei.v ne nous vante qr.re les mérites et les avantagesdu système GALII.EO.2. On peut imaginer les nombreuses applicationsau qu<ltidien mais aussi dans la vie professionnelledu système GALILEO : offrir un positionnementfiable et précis pour les randonneurs, les plaisan-ciers, ies automobilistes ainsi qur'aider au déplace-

ment des personnes aveugles. En taire bénéficier les

pompiers, les ambulanciers, les services de police

frour des interventions rapides. Contribuer à la

défense de i'environnement (iocaliser les pollueurs,

surveiller I'atmosphère ou encore suivre les dépla-

cements des animaux sauvages afin de préserver

ieur habitat). Sen'ir à la surveillance des voicans, à

l'étude des tremblements de terre. Enfin, fournir

un temps extrêmement précis pour les transactions

financières.Mais il existe aussi des inconvénients : un prix

excessif ; un système qui nécessite d'intégrer une

cartographie rigoureuse. On peut aussi reprocher à

la géolocalisation son côté u Big Brother >.

3. Tout de même, GALILEO pourra permettre ie

développement des entreprises, créera des empkris

hautement qualif iés (estimation : création de

140 000 emplois, principalement dans les indus-

tries participant au programme europeell et dans

les entreprises de services utilisant la navigation

par satellites). C'est, de plus, un marché en plein

essor : il y a actueilement 6 millions d'utiiisateurs

européens (ce qui représente 14 mill iards d'euros

de revenus moncliaux).

Activité zooI et 2, La place des systèmes de positionnement

globaux par satellite est appelée à s'accroître consi-

dérablement dans 1a vie de tous les iours' I l est pro-

bable qu'aujourd'hui, nous n'en sotlpçonnons

même pas le potentiel. IvIais les systèmes de naviga-

tion GPS poul r 'éhicule, avec leur propre cartogra-

phie et 1e guidage vocal, sont l 'ennemi cle la

cartographie. Ils n-iarcluent la fin, ou du tnoins, un

appauvrissement de la lecture de l'espace géogra-

phique. \bus entrez les coordonnées d'une adresse

dans votre outil et une voix numérique vous guide

de bout en bout. La géographie est le droit à I 'er-

rance, à la découverte, ce qui nécessite une curiosité

pour les espaces qui nous entourent. Avec Ie GPS'

plus besoin d'être curieux puisque le système ne se

trompe plus.

Activité eor1. b. une conférence (< Merci d'être venus si nom-

breux pour écouter cette conférence >).

2. non / oui.3. Le discours est strricture de la façon suivante :

Tout d'abord, une introduction qui présente ie

thème de la conférence (influer sur la réalité intbr-

matique par la pensée) et expose lc résultat des

I. COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ORALES. C2

recherches effèctuées (des patients handicapés ont

déplacé un curseur sur un écran d'ordinateur gràce

à leur cerveau).Puis un développement en trois parties. Uneéquipe de scientifiques était parvenue à ce qu'unpatient tétraplégique surfe sur Internet grâce aucontrôie de la pensée mais elle avait dû pratiquer

une intervention chirurgicale. Alors que l'équipe

de chercheurs dont fait partie f intervenante aobtenu les mêmes résultats sans greffer d'implantsdans le ccrveau du pat ient .Ces résultats sont très encourageants car ils per-

nettront des applications non seulement pour les

personnes handicapées mais aussi dans d'autres

domaines scientifiques comme I'authentificationd'une personne par un système informatique.Enfin, une conclusion qui montre I'essor de ce

domaine de recherche et qui invite l'auditoire àposer des questions.4. l,a méthode utilisée par les premiers scienti-fiques, consistant à greffer des électrodes dans le

cortex d'un patient, a Conné de très brtns résultats

mais il a fallu pour cela effectuer une intervention

chirurgicale lourde et risquée (en plus, on ne sait

pas quels seront les effets à long terme de Ia

présence d'électrodes dans le cerveau). En conlpa-

raison, l'équipe dont fàit partie l'intervenante n'a

pas eu recours à des implants mais a tout sirlple-ment collé les électrodes sur la tête du patient et est

parvenue finalement au même résultat.5 . a l 4 :b l6 ; c l 1 ; d l 1 ; e l 2 ; f 13 .

Activité zozLe cerveau est une énigme, un mvstère qui a tou-jours passionné et terrifié à la fois I'homme (pensez

à la révolution engendrée par la psychanalyse, par

les découvertes de la neurobiologie, par I'essor des

neurosciences). Aujourd'hti i encore, nous ne

savons pas quel potentiel de notre cerveau nous

util isons, certainement moins de 10o/o. Mais ceux

qui semblent maîtriser, contrôler plus que r.rous

leur cerl.eau, ceux qui parviennent à agir sur la réa-

lité ph,vsique (comme ceux qui font de la lévita-

tion) nous fascinent.D'un côté, les premiers résultats des tests effectuéssont très prometteurs pour les personnes handica-

pées comme les tétra ou les paraplégiques qui

retrouveront enfin une autonomie tant attendue.

Imaginer aussi qu'en pensant sirnplement à

quelque chose, on aura accès à son courrier élec-

tronioue est très tentant. Mais d'un autre côté,

Conr igés . 43

I - COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ORALES. C2quel est le progrès scientifique dans le fait de pou- expose des systèmes plus sérieux. La phrase qui tairvoir jouer à des jeux vidéos sans l 'aide de Ia main ? transition est : u Mais dites-moi, . 'ou. n. planchezJusqu'oil allons-nous aller dans ce cor.rtrôle de la pas que sur des projets cle ',iture délirante : >réalité physique par la pensée ? Sommes-nous prêts 5. Le journaliste est cl-rbitati i et en même tempsà connaître Ia réponse ? admiratif : u et ie conclucteur n'a rien à faire... on

ACt i v i t é ZO3 vo i t b i en que l s son t l ( \ . l \ , r | l t r { e \ d ' t r r r t e l sys tème , .pourquoi ce désir, voire ce besoin pour l,homme, :t 11 lntutt,orécédenr'rc' ' t

citée dans le 4.

de toujours tout contrôler, surtout les machines o' raux : a' d' i 'ral : lr ' c c

qdil a lui-même inventées ? Activité zo5Actuellement, l'écart qui sépare dans le temps 1ascience-fiction et la réalité technologique se réduitconsidérablement. Les l ivres de science-fiction ontsouvent été prophétiques en matière de dér,eloppc-ment technologique. Pensez aux nouvelles deI'Américain Philip K. Dick qui ont été adaptées aucinéma (comme Minority Report de Ste,n,enSpielberg) ou au frlm Ternùnator de JamesCameron oir, dans un futur pas si éloigné, lesmachines avaient pris I 'ascendant sur I 'homme etéta ient en passe de l 'extermir rer .I l ne faut pas oublier que ce sont les passions (etdonc les peurs) qui uti i isent la science pour sou-tenir leurr cause et non l'inverse. Le progrès techno-logique a toujours fait peur : la machine, inventéepar l 'homme, se doit d'être au service de l 'hon-rme.Elle doit le soulager dans son quotidien et non pasle mettre à sa merci, l'assujettir. C'est pourquoil'homme tente toujours désespérément de remettreIes machines à ieur rang d'outi ls dépendant deshommes . . .

Activité zo4l. Trois interlocuteurs : une journaliste, un ingé-nleur et un constructeur automobile.2. b. Les nouveaux jouets inventés par les inge-nieurs et les constructeurs automobiles.3. a. Lintelligence artificieile sera intégrée dans lesvoitures du futur.b. Les constructeurs et les ingénieurs mettent aupoint des systèrnes d'assistance électronique dansles voitures afin d'aider ies conducteurs.

Quelques arguments p() \s ib lcs :La hausse du nonrhrc cl 'accidents de voitures et lesnombreuses camp;rslrc\ de prublicité en matière deprévention routiL:re pou5scnt les ingénieurs et lesconstructeurs autornobilcs i trar.ail ler sur des sys_tèmes d'assistance élecrroit ique. Mais i l s'agit avanttout d'une course entrc constrLlcteurs automobilespour intégrer de plus en plus cle gadgets électro-niques, sous couvert d'arguments tels clue < créeLune nouvelle forme de r.oiture censée pouvoirredéfinir les rapports des gens ar.ec leur l.éhicule etavec la ville ,, u développer des s,vstèmes qui per-mettent aux voitures de dialoguer avec leur envr-ronnement )' etc.Aujourd'hui, les voitures sont de plus en plus sùres(à condition qdor.r v mette le prix). Ce qui l 'estmoins, ce sont les conducteurs. Les ingénieurs veu-lent avant tout pallier les défaillances humairres,responsables de la n-rajorité des accidents. Maisavec ces systèmes, le conducteur sera-t-i l encoreresponsable cle sa conduite ? (cf. ce système quialerte le conducteur de la présence de panneaux designalisation qu'i l n'aurait pas vus en les projetantau bas du pare-brise).S'i l est ét' ident que ces innor.ations sollt souventappropriées à la situation actuelle, i l est vrai aussiqu'elles ne doivent pas et ne peuvcl-lt pas de toutefaçon se supplanter à 1a resl.ronsatli l i té du conduc-teur. Le cerveau de la r,oiture cloit ôtre l 'homme etnon 1a machine.

Activité zo6c. Le chauffeur n'a rien à faire : le système électro- Le débat pourra se c1ér.ckrppcr. autour de la défini-nique < pense ) et effectue toutes les opérations ou tion du mot < intell ig.rr.. ,,, tr. l ie que donnée par lePresque' dictionnaire Le Roltert :4. Une voiture qui se gare toute seule I une voiture u Faculté de connrritre. clc comprendre u ;qui pivote sur elle-même / un système de préven- n ensemble des fonctions mentales avant Dourtion de la fatigue au volant / un système qui permet objet la connaissance conccPtu!.l lc tt rationnelle ,, ;à une voiture de repérer un chemin qu'elle a c1éjà ( aptitude (d,un être vivant) a s.aclapter à des situa_parcouru' tions nouvelles, à découvrir des solutions aux diffi-Le document présente d'abord des projets iou- cultés qu'i l rencontre ,. u En informatrque, estfoques, délirants, de systèmes d'assistance. Puis il intelligent ce qui possède cles movens propres de44 . Conrigés

traitement et une certaine autonomie de fonction-nement par rapport au système informatiqueauquel il est connecté. >

On pourra débattre sur les rapports conflictueisentre intelligence humaine et intelligence artifi-cielle, sur la solitude de l'homme face à ia machineou au contra i re sa svmbiose.

Activité zo71� non i oui .2. Un ton très revendicatif, injonctii qui exige,réclame et reproche. (empioi d'adverbes répétéstrois fois comme u inégalement , ; nombreuxemplois de phrases exclamatives ; emplois deverbes d'injonction : ( nous estimons, il devientfondamental, nous demandons, nous exigeons, ilfaut faire intervenir >).

3, a. Cette personne exige qu'une valeur monétaire

soit donnée à l 'eau.b. Cette revendication émane du fait des pénuriesd'eau croissantes (sécheresse qui provoque des res-

trictions d'eau), de I'intensitlcation de la concur-rence des usagers industriels et domestiques, de

I'alarme lancée sur 1a dégradation des écosys-

tèmes . . .4. a. Lagriculture est le secteur qui utilise et gaspillele plus I'eau, alors qu'il a la plus faible rentabilitééconomrque.b. La politique du u deux poids deux mesures ) est

une politique qui juge différemment, partialementla valeur de I'eau accordée aux agriculteurs et aux

particuliers. On met à disposition gratuitement de

plus grandes quantités d'eau pour le secteur agri-

cole alors que dans le même temps, on interdit auxparticuliers d'arroser leur jardin.

5. a. L'eau est une valeur précieuse car elle s'épuisede plus en plus.b. Quand l'eau est offerte comme bien gratuit, 1a

demande est supérieure à l'offre, ce qui prouve bienque donner une vaieur monétaire à 1'eau équili-

brera le marché cle I'offre et de la demande.c. II faut conférer une valeur égale aux utilisations

économiques, sociales et environnementales del'eau pour qu'enfin tout le monde prenne

conscience que I'eau, denrée précieuse et vitale,

doit être sauvegardée.

Activité ao8Si on imagine un système de coût de I'eau, alors

une faible valeur sera accordée pour I'agriculture,les zones rurales, tandis que l'horticulture, les sec-teurs industriels et urbains seront taxés d'une forte

I - COMPREHENSION ET PRODUCTION ORALES - C2

valeur.Mais le concept de valeur est subjectif en sol.D'après le dictionnaire Le Robert, < la vaieur est le

caractère mesurable (d'un objet) en tant que sus-ceptible d'être échangé, désiré. Économiquement,la valeur est la qualité d'un bien, d'un service,fondée sur son uti l i té (valeur d'usage), sur le rap-port de l 'offre et de la demande (valeur d'échange),sur la quantité de facteurs nécessaires à sa produc-

tion (r'aleur travail) >. Il est douteux de croire quecette définition puisse vraiment s'appliquer à I'eau.De plus, i l semble utopique de penser que les par-ties prenantes vont avoir le même poids dans cettediscussion sur l 'estimation de la valeur de I 'eau. Lesconséquences d'une r.aleur monétaire attribuée à1'eau risquent d'être plus négatives que positives.Dans tous 1es cas, il faut que les politiques prennent

des mesures incitatives qui favorisent les écono-mies d'eau, notamment pour les agriculteurs (tari-

fication, taxes) et des mesures préventives pourprotéger les ressources naturelles en eau. Il faut

aussi que nous modifions toutes nos pratiques.

Activité zo9Le débat pourra s'appuyer sur ces données.6,3 mili iards de mr d'eau : c'est le volume d'eaupotable utilisé en France en 2002 par les particu-liers, les communes et les services publiques(source IFEN, 2005). Sur les 19% d'eau potable

préler'és en France, seulement 2,570 sont uti l isés à

des fins alimentaires, alors que ies traitements pour

Ia rendre potable coûtent cher. Le reste alimentedes usages qui ne nécessitent pas d'eau potable :nettoyage et jardin (60lo), lessive (12olo) et \V.-C.(20 o/o).

Les sources d'eau potables risquent de se dégraderd'ici 2015, selon les scénarios d'évoir.rt ion desteneurs en nitrates et pesticides réalisés par les

agences de I'eau dans le cadre de 1'état des lieux du

bassin hydrographique français.

Quelles solutions proposeriez-vous pour lutter

contre Ie gaspillage par tous de 1'eau ? Que peutfaire chacun d'entre nous, à son niveau ?

Activité zro1. a. La discussion se déroule dans un café.b. Sophie est ingénieur et adepte du peer to peer.

Ahmed est musicien et vient de signer avec une

maison de disques. On ne sait pas ce que fait

Michel. Les deux premiers sont amis. Le troisièmes'insère dans la conversation.

Conniges . 45

I. COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ORALES. C2

2. a. Le sujet de l'échange concerne le télécharge-ment illégal des rnusiques sur Internet.b. Pouvoir télécharger tolltes les musiques surInternet revient à emprunter tous les iivres d'unebibliothèque sans avoir à payer de droit d'entrée etsans prendre conscience de la valeur des ouvrages.Si on peut tout télécharger sur Internet, alors lesfilms seront piratés avant même leur sortie en salleset donc plus personne n'ira au cinéma. La créatronsera tuée et le cinéma mourra.3. a. Sophie : Un jeune de 15 ans est bien évidem-ment tenté de télécharger ! i Les personnes qui télé-chargent i l légalement veulent bien payer, àcondition que cela soit moins cher que ce qui estproposé actuellement. / La sanction pour le téle-chargement illégal est beaucoup trop énorme IAhmed : Les artistes sont en danger. / Internet estune zone de non-droit ? / Pour la question de lasanction, les internautes sont prévenus, ils savent cequ'ils risquent.Michel : Le téléchargement illégal peut être assimiléà 1a contrefaçon et au vol. i Ii est nécessaire depunir ies internautes qui téléchargent pour leurpiaisir personnel et s'échangent des musiques. / Letéléchargement i l légal est une menace qui va tuertoute creat ion ar t is t ique.b. Sophie : attitude virulente, passionnée, bien-veillante, enthousiaste, convaincante, de mauvaisefoi, décidée.Ahmed : attitude bienveillante, susceptible.Michel : attitude virulente, passionnée, agressive,autoritaire, convaincante, intransigeante, décidée.4. a. Michel est celui qui réussit le mieux àconvaincre les autres. Peut-être est-ce dtt au tàitqu'il est plus âgé que les deux autres, ou bien parcequ'il est très posé, très calme mais qu'en mêmetemps ses arguntents sont t res per t inents.b. Léchange se conciut sur une pirouette, un argu-ûlent un peu spécieux étant donné par lVlichel.Sa dernière remarque ne souffre aucune réponse.Donc à la fin de 1a discussion, chacun a plutôttendance à rester sur scs posi t ions.

Activités zfi et 212Le téiechargement illégal pose un épineux uro-blème entre iiberté du commerce, protection de iavie privée et respect du droit des consommateurs.< Grâce > aux logiciels pirates de < peer to peer ),les internautes liançais or.rt échange un milliard detitres pour la seule année 2005. N4ontant de ia pertepour le disque : 500 mili ions d'euros.

46 . Conrigés

Il est vrai que le téléchargement illégal nuit aurmaisons de disques et aux artistes, mais il est unfbrmidabie atoLlt pour ies internautes.Le net est le seul média totalement l ibre. i l est doncnormal de té1écharger gratu i tement toute lamusique qu'on irinte. En plus, le téléchargementil légal peut être valorisaitt pour des artistes sansmaison de disques. l-c net est une véritable plate-forme publicitairc : rl pùLit scrvir à r-en-rplir 1es sallesde concert. Par. cc. biais, r-ur label peut repérer unartiste. En voulant satrctionner les internautes, onse trompe sirrenrr.nr cle cible et de méthode.Dans tous le s ctis, contenter les internautes erpréserver un ntveau correct de revenus aux artistes,là est le problèurc..

Activité zr3Pour répondre, \.ous pou\.ez vous appuyer sur :- le projet de lci (avortél à I 'Assemblée nationale le21 décembre 2005, proposant une alternatir,e à larépression des internautes pirates : Ia l icence elo-bale ou la légaiisation du téléchargement de toutc:les musiques contre quelques euros par mois ;- la proposition de loi du 16 mars 2006 : 38 eunr:d'amende pour tout téléchargement i l légal :150 euros pour tout internaute mettant des fichier-sà disposition des autres internautes ; de 750 ii30 000 euros d'amende pour tout internaute qurcontourne le système par un logiciei de cryptage.Quelques réactionsn Proposer du pavant face à du gratuit, bon cor_r-rage I u, Pa,qcal Nègre, PDG d'Universal MusrcFrance, dans un entretien de Télérama n" 2912, dti2 novembre 2005.<, I1 est nécessaire de trouver une solution entreliberté totale et contrôle total. >< Mieux vaut prévenir clue punir I ',

Épneuvrs TypesDomaine : Lettres et sciences humainesSujet r

Activité z41. Le dossier contmeltce par cluatre témoignages depersonnes ayant suivi une thérapie. Toutes ces per-sonnes parleut de la ditîculté qu'elles ont eue àacrcepter la thérapie (on p;rsse généralement pourn fou r) et des bienfaits qu'elles en ont retirés. Lecinquième témoignage refuse complètement iathérapie. C'est apparemnlent un fbrt caractère. (Cedocument sera uti le au moment du débat.)

Ces témoignages se développent sur un arrière-plan de querelle : les différentes écoles polémiquententre elles. Bien sûr, dans ce clomaine, il est difficilede trancher.D'autant plus que le gouvernement veut intervenir.Il souhaite mettre de l'ordre dans les différentescatégories de thérapeutes. C'est ainsi q-Lre les quali-f ications et les diplômes sont précisés selon qtr' i ls'agit d'un psychiatre, ci 'un psychologue, d'un psy-chanalyste ou d'ui.r psychothérapeute.2. On peut comlrencer l 'exposé en indiquant queles revues qrii traitent cle psychologie se vendentfort bien... Ou que les Français sont de grosconsommateurs c.le psychotropes... On vaconsulter, nous disent 1es n ps1, ,>, aussi bien poursavoir si la petite amie de votre flls le rendra heu-reux {i), que pour des troubles plus graves, parexemple des tendances suicidaires.À partir du classenrent des tirérapeutes, ou des cri-tères de gravité cles troubles, on pourra essayer dedéterminer chez qui on peut al1er se fàire soigner. . .On soulignera aussi que parmi des thérapeuteshonorables, se glisser.rt des charlatans.Et on pourra uti l iser le témoignage de fean-Pierrequi conseiile de porter son regarci ailleurs que sur lapsychologie, conçue comme le l ieu d'une < délecta-tion morose >.3. C'est 1e témoignage de Iean-Pierre, bien évidem-ment, qui servira au débat, puisqu'i l est le seul àalier à contre-courant... Entrainez-r'ous à prenclrela position de Jean-Pierre (contre les interventionspsychologiques). Elle est minoritaire dans ce dos-sier, niais forte dans une partie de la population.On peut aussi imaginer un débat entre un psycha-nall'ste et un pratiquant de la psychologie cognitiveet comportementale, à partir de I'article relatant laquereile chez les thérapeutes.

Document complémentaire :

wrvlv. ps,vch o lo gie. o rg

Domaine : SciencesSuiet z

Activité zr5l. a. La greffe partieile de visage qui vient d'êtreeffectuée Lrar une équipe française. La poiémiquerepose sur des dimensions d'ordre médical, psy-

chologique et éthique.b. Un journaliste, Henri Defrémont et PascaiLefébure, les deux professeurs qui ont réalisé I'rn-tervention, et Saïd Bouta-va, membre du Comité

I . COMPFÉHENSION ET PRODUCTION ORALES. C2

consultatif national d'éthique. Les points de vuesont donc opposés.c. Les deux professeurs : sur la nécessité d'une telieintervention et sa réussite actuelle. Saïd Boutaya :sur les risques non calculés et totalement injustifiésde cette intervention qui auront des répercussionstant sur ie corps médical que sur la patiente.d. Le ton de i'échange est vif, ironique, agressif. Lesintervenants sont parfbis de mauvaise foi. Chacuna une opinion très tranchée sur le sujet et restecan-rpé sur ses positions.2. Il existe un risque que les médias, avec parfois lacomplicité des chirurgiens, présentent ces inter-ventions spectaculaires comme des exploits.Pourtant, les er-rjeux présents et futurs de cette opé-ration inédite sont indéniables.La société a tendance à radicaliser son point de vue,en désirant se prononcer ( pour ) ou ( contre r.

Mais l 'enjeu humain est toujours plus complexe. Ladécision thérapeutique se fait à la lumière des para-mètres médicaux mais égalernent humains.Chaque personne est un cas particulier avec sesdoutes, ses souffrances et sa force psychologique.Néanmoins, i l s'agit d'une première et personne nepeut prédire les suites, favorables ou non, de cettegreffe partielle de visage.3. Lexpression faciale de chacun est une teller-narque d'iclentité, la partie ia plus visible de notrehéritage génétique qu'i l est diff ici le d'une part dedonner, mais également de recevoir le visage d'unautre.Le v isage cr is ta l l ise le sent iment d ' ident i té .D'emblée le visage fait sens, nul espace du corpsn'est plus approprié pour marquer la singularité etia signaler au cæur du l ien social.Toute aitération du visage ébranle la personnalitémême du sujet. Lexpérience douloureuse de ladéfiguration rappelle que I'homme ne vit pas seu-lement dans un corps physique. L'homme défiguréa le sentiment que son identité s'est défaite. Denombreuses personnes se sentent en deuil de leurêtre propre, tout en continuant à exister. La défigu-ration est une mise à mort symbolique. Perdre sonvisage, psychologiquement et socialement, c'estperdre en effet sa position au sein du monde. Ladéfiguration saute aux yeux cie tous et appelle leregard curieux des passants.Dans ce contexte humainement iourd, une greffedu visage est d'abord une chirurgie du sens, ellevise à restaurer le goùt de vivre d'un patient

Conrigés . 47

II - COMPRÉHENSION ET PRODUCflON ÉCRITES - C2

amputé d'une part essentielle de ce qui fbnde sonrapport au monde. Mais greffer un visage consisted'abord à greffer une identité,l 'opération est unséisme pour les assises de la personne. Recevoir levisage d'un autre, c'est s'exposer à ne plus se recon-naître, à ne plus pouvoir se regarder sans percevorr

l l - GorvlPFÉHENstoN ET

r. Dégager [e plan d'un texte : comprendre['enchaînement des idées

Activité z16l. a. Cet article doit figurer dans la rubriquen sciences r du quotidien Le Monde.2. b. 11 s'agit du compte rendu d'un article de iarevue scientifique américaine Nature. Les scienti-fic1ues, qui publient leurs travaux dans la revueÀ'rrrlrre du 6 avril, ont en effet mis en évidence, dansla forrnation géologique de Fram, une nouvelleespèce de poisson vieil le de 375 mill ions d'années,baptisée Tiktaalik roseae, q:ui fait partie des sarco-ptér,vgiens et comporte à la fois des caractèrespropres aux poissons et aux tet rapodes. , ,

3. c. I l concerne Ia paléontologie qui étudie lesorganismes fossiles et leur évolution.4. b. I1 évoque la théorie de l'ér'olution de Darwin.Ici, il est question du passage de la vie entre deuxmilieux, l'eau et la terre, et de la transition d'uneespèce à une autre, du poisson aux tétrapodes.

Activité zr71. < une révolution tranquille de la vie >2. < des poissons osseux * les sarcoptérygiens - onttransformé leurs nageoires en membres o3. < ils ont donné naissance aux tétrapodes >4. < même si certaines de ces familles ont "perdu"

ou modifié leurs membres par la suite. ,5. < sortie des eaux,6. u une nouvelle espèce de poisson vieil le de 375millions d'années, baptisée Tiktaalik roseae, qui faitpartie des sarcoptérygiens et comporte à la fois descaractères propres aux poissons et aux tétrapodes.7. u des particuiarités qui démontrent la transfor-mat ion physique a l 'æuvre "

8. < Lopercule, ce gros os qui sert à ventiler lesbranchies et qui est encore porté par les poissonsosseux actuels, a disparu ,9. < l.a disparition de I'opercule ,

48 . Connigés

un autre désormais épinglé à soi. Ce visage ne serirpas le même que le précédent. Le risque de se sentil.< possédé >, < dépersonnalisé ,, est tangible.Si vivre défiguré est rlne souffiance sans fin qurarrache à soi, on comprencl clue ce choix a un sens,même si le prix à pavcr risque d'être lourd.

PRODUCTION ÉCR|TES

10. < Autre point crucial, lcs nageoires de Tiktaalikcomportent un cubitus et un radius (os de I 'avant-bras), un hunrérus i os du bras), ainsi qu'uneébauche de doigts "11. < Ce nouveau tbssilc. qr,ri a une tête plate et unmuseau de crocodile, potrrrait devenir à terme"une icône de l 'évoltLtittn , coûrme l 'a été en sontemps Archaeopteryx pt'ur lc passage des dino-

72. <C'est un très beau chaînon manquant retrouvè ,13. < ces restes s'insèrent parfaitement dans lepuzzle des espèces qui ont conduit à l 'élaborationdes premiers tétrapodes >14. < Lanimal s'encastre entre Panderichthys qutvivait sans doigts, il y a 385 millions d'années, etIchthyostega eT Acanthostega (365 millions d'an-nées) qui en étaient dotés. u15. < la transition poissons-tétrapodes ,16. < la "vraie" adapTation à la marche terrestre a euiieu plus tard >17. < Une période cruciale pendant laquelle se sontmis en place chevil les et poignets ,,18. < Mais I 'histoire des tétrapodes (et la nôtre)aurait pu s'arrêter 1à. u19. < ils sont encore présents griice à un hasard del'évolution >20. < ils ont failli disparaitre à cause d'un change-ment climatique >.

Activité zr8On peut regrouper et classer certains noms, verbeset expressions dans si-r catégories sémantiques :u évo lu t i on , ; " t r ans fo rma t i on ) ;(( apparition/naissance " ; . disparitiqn )) ; ( adap-t a t i o n , ' ; . , c h a i n o r r / t r . r l r r i l i , ' n , , .

Activité ar9S 1 : Entre 385 et 365 mill ions d'années, des pois-sons osseux, les sarcoptérygiens, se sont trans-formés en tétrapodes, groupe comprenant 1'espècedes mammifères.

l l

$ 2 : Dans la revue I'lature du 6 avril 2006, troispaléontologues américains décrivent leur décou-verte, au Canada, d'une nouvelle n vieille espèce depoisson >, baptisée Titaalik rosae.

5 3 : Le bon état de conservation de trois exem-plaires de cette espèce a permis de démontrer satransformation physique : disparition de l'oper-cule, os servant à ventiler les branchies, présence depoumon, mobil ité de la tête hors de l 'eau.

5 4 : Autre mise en évidence : ces poissons-tétra-podes vivant dans des marécages possédaient desnageoires avec un cubitus et un radius, unhumérus, et une ébauche de doigts, ce qui leur per-mettait de supporter leur poids dans I'eau commesur terre.

$ 5 : Comparable a l 'Archaeopterlx, chaînonmanquant de la transition dinosaures-oiseaux,ie Tikaalik deviendrait, pour la recherche, f icônede i'évolution.

$ 6 : Cependant, un autre chaînon manque encoreà celle-ci : la u vraie > adaptation à la marche ter-restre, avec l'apparition des chevilles et des poi-gnets, mise en place physique ayant eu lieu entreJ30 et 340 mi l l ions d 'annees.

Activité zao$ i : Lauteur situe et présente un événementpaléontologique.

S 2 : Il cite les trois paléontologues à I'origine decette découverte et auteurs d'un article dans 1arevue américatne Noture, dont il rend compte.

5 3 : I1 décrit les résultats de la démonstration decette équipe de chercheurs.

S 4 : I1 met en relief, et ajoute une caractéristiqueessentielle de cet animal pour expliquer l'impor-tance de cette découverte qu'il renforce en citant lespropos d'un des découvreurs.

$ 5 : Comparant cette découverte à une découverteantérieure fondamentale dans le domaine de lapaléontologie, il tire les conséquences d'un tei pro-grès pour la recherche et la compréhension del'évolution, et nous fait part de l'enthousiasmed'un paléontologue français commentant l'événe-ment.

5 6 : I1 exprime un avis mesuré en émettant uneréserve sur l'achèvement de I'explication de l'évo-lution à laquelle manque, encore' un chaînon, objetde recherche à venir, pour progresser dans i'éluci-dation de l'histoire des espèces. comme le déclare lemême chercheur.

. COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉCRITES - C2

Activité zzrL article est composé de quatre parties : exposition,sources, démonstration, commentaire/prédiction.Partie I$ I : expositionChristiane Galus, auteur de I'article, présente etsitue, tout d'abord, un événement paléontolo-gique : entre 385 et 365 mill ions d'années, des pois-sons osseux, les sarcoptérygiens, se sonttransformés en tétrapodes, groupe comprenant lesmammifères.Partie 25 2 : sources et or is ine d 'un chainon mancuant :découverte de trois chercheurs américains.Citant un article, publié dans la revue Nature, detrois chercheurs américains, l'auteur rend compteet décrit leur découverte. au Canada. d'unenouvelle u vieille espèce de poisson >, baptiséeTiktaalik rosae.Partie 3\ 3-4 : mise en évidence d'une < évolution >.L'auteur met en relief les hypothèses et les déduc-tions des scientifiques : ie bon état de conservationde trois exemplaires de cette espèce a permis dedémontrer un phénomène de spéciation : dispari-tion de I'opercule, os servant à ventiler les bran-chies, présence de poumon, mobilité de la tête horsde I'eau. Il met également en évidence un autretrait morphologique, pour expliquer la pertinencede cette découverte, et renforce I'exposé en citantles propos d'un des découvreurs : ces poissons-tétrapodes vivant dans les marécages possédaientdes nageoires avec un cubitus et un radius, unhumérus et une ébauche de doigts, ce qui leur per-mettait de supporter leur poids dans I'eau commesur terre.Partie 4S5-6 : commentaire de cette decouverte et prédic-tion d'un Daléontoloeue francais.Un événement pour Ia paiéontologie (S 5) : com-parant cette découverte à une découverte anté-rieure fondamentale, I'Archaeopterlx, chaînonmanquant de la transition dinosaures-oiseaux,I'auteur tire les conséquences d'un tel progrès pourIa recherche et la compréhension de l'évolution, etnous fait part de I'enthousiasme d'un paléonto-logue français commentant l 'événement : leTiktaalik deviendrait une icône de la théorie del'évolution.

Cornigés . 49

II - COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉCR|TES. C2

Prédiction d'une découverte nécessaire (S 6) : l'hy- rejoindre le rang des chômeurs, explique A. Lopez,pothèse du chainon manquant de la u marche sur aucun d'entre eux ne peut penser qu'il sera présertéterre ) : I'auteur conclut son article en émettant un de ce risqtte, qui, même s'il est loin d'être nul, estai'is plus mesuré quant à cette découverte ; il émet, pourtant plus faible potff les rliplômés que pour lesen effet, une réserve sur I'achèvement de I'expiica- autres .1eunes. , It{ais l,effet négatif de ia conjonc_tion de l'évolution à laquelle manque un chaînon, ture et l,absence de perspective de sortie du tunnelobjet de recherche à venir, pour progresser dans en rendent l, impirct psychologique exponentiel...i 'élucidation de I 'histoire des espèces : un autre et poussent les jeunes diplômés à accepter deschaînon manque, donc, encore à celle-ci ; la conditions d,emploi tgujoJrs plus précaires.( vraie > adaptation à la marche terrestre, avec Car les difficultés éconontiques des entreprises lesI'apparition des chevilles et des poignets, mise en ont également c6nduits à privilégier les formesplace physique ayant eu lieu entre 330 et 340 mil- d'emploi temporaire les lroins coûteuses : là oirlions d'années, est l'hypothèse à vérifier, et donc, la I'on proposait ur.r cor.rtrat à durée déterminée< transition > à trouver, selon le commentaire, cité (cDD), on offre une nrission d'intérim ; et I'in-par I'auteur, du même paléontologue français. térim est chassé p.r le stage. Ce dernier est ainsi

ACtivité zZe passé en quelques anneres du statut de compiément

Alors que Ia lutte contre le contrat première pédagogique à la forn.ration à celui de forme d'em-

embauche (CPE) a surtout mobil isé les étudiants. ploi participant à l 'activité normale des entreprises.

avant que les lycéens et les jeunes des quartiers ïlon ]e Conseil économique et social (juillet

défavorisés ne s'y joignent, les diplômés de l'ensei- 2005)' les entreprises lrançaises emploieraient ainsi

gnement supérieur sont paradoxalement ceux qui 800 000 stagiaires par an' dont 60 000 à 120 000,

connaissent au sein d'une génération, le moins, et selon les cstimations, correspondraient à des postes

le moins iongtemps, le passage par des contrats de travail à temps plein. Les offres de stage sont de

temporaires. Parmi les diplômés iortis de l'ensei- plus en plus souvent rédigées comme des offres

gnement supérieur en 2001 (pour lesquels le recul d'emploi, ditfusées sur les mêmes supports que cessur leur situation face au marché du travail est suf- dernières, et gérées dans les services de recrutementfisant), 7lo/o élaien: en contrat à durée indéter- à I'identique' Un grand groupe a même instituéminée (CDI) trois ans après. Parmi ceux-ci, un tiers une période d'essai de quinze jours pour les sta-|'avait obtenu dès la sortie des études, et la moitié giaires qu'il recrute I La durée de ces stages s'al-six mois après. < Ces proportions n'ont pas beau- longe sans cesse, pour finir par s'apparenter à cellecoup ér'olué au cours des dernières années ,, d'un CDD (six mois, un an...).En revanche, laobserve Alberto Lopez, chef du département rérnunération dépasse rarement ie Smic, même àEntrées dans la vie active du Centre d'études et de bac + 5 I Et, lorsque celle-ci est inlérieure de 30o/orecherches sur I 'emploi et les qualif ications âû Smic, I 'empioyeur est exonéré des charges(Céreq), qui ajoute : < Lorsque nous présentons ces sociales... Au-delà de ce seuil, ie stagiaire se voitchiffres, nos interlocuteurs sont toujours incrédules, ouvrir des droits à la retraite... mais pas au chô-tant l'idée d'une précarité généralisée des jeunes mage. Le stage est décidément plus attractif pourdiplômés s'est installée dans les esprits. Mais, pour les employeurs... que le CPE.comprendre ce sentiment, iI faut se tourner yers La seconde explication à ce développement du sen-d'autres explications. ) timent de précarité tient au déclassement subi parEffet négatif les jeunes diplômés lors de leur entrée dans la vieLapremièresesituedansladégradationdelasitua- active, mais qui se prolonge de plus en plus biention économique depuis quatre ans. Les diplômés au-delà de cette première expérience. Le Céreq ade 2001 ont connu un complet renversement du ainsi calculé que 1e taux de diplômés employés troismarché du travail entre ie moment de leur sortie de ans après leur sortie d'université à un niveau infé-I'université et la situation actueile. Leur taux de rieur à celui que leur diplôme leur ouvre normale-chômage a d'abord diminué, passant de l2o/o en ment est passé de 22o/o en 1981 à 43o/o en 1997mars 2002 à 8 0/o en mars 2003, avant de remonter pour les bac + 2, et de 360/o à 45 o/o pour le bac + 3à 77o/o en mars 2004. < La crainte des jeunes et plus. Même sept ans après leur sortie, environdiplômés, très conscients de cette dégradation, est de un tiers des diplômés de 1998, que le Céreq

5O . Connioés

a interrogés à nouveau fin 2005, connaissaient unesituation de déclassement. < Plus que la précarité dustatut, qui finit par se résorber au fil du temps, levéritable problème est que le diplôme ne procure plusle même statut social et le niveau de salaire qu'il y aquinze ans >, conclut Alberto Lopez. lean-FrançoisGiret, chercheur au Céreq, observe également quele diplôme ne produit quasiment pas de différencede salaire significative par rapport à la moyennejusqu'à bac + 3. << Ce n'est c1u'à bac + 5 que la diffé-rence devient manifeste. "

furtoine Reverchon, Le Montle, dossier u économte ,,

mardi 28 mars 2006.

Activité zz3Dans la partie 1, I'auteur de l'articie expose unphénomène social et le situe par rapport à I 'actua-lité et aux données statistiques : un fort sentimentde précarité présent chez les jeunes diplômés etleur récente participation massive à Ia lutte contrele projet gouvernemental de mise en place ducontrat première embauche (CPE) est en apparentecontradiction avec les chiffres. À cela, il va tenter dedonner deux explications.Du début du texte jusqu'à < il faut se tourner versd'autres explications >.La partie 2, qui est composée de deux paragraphe,présente la première explication :

5 1 : ia dégradation de la situation économique etson impact psychologique qui entraînent I'accepta-tion par les jeunes des conditions de travaii de plusen plus précaires.De < La première se situe > jusqu'à ( et poussent lesjeunes diplômés à accepter des conditions toujoursplus précaires u.

$ 2 : l'effet négatifet pervers de Ia dégradation de lasituation économique sur les entreprises : générali-sation des statuts les moins coûteux - phénomènede < stages >.De < Car les difficultés des entreprises les ontconduits ,... jusqu'à < Le stage est décidément plusattractif pour les employeurs... que le CPE >>.Les 5 2 et 3 sont étroitement liés, d'un point de vueargumentatif.De la première explication < dégradation de lasituation économique u découle un effet méca-nique et économique u la dégradation de l'emploides jeunes diplômés >.La partie 3, constituée d'un paragraphe, présente laseconde explication du sentirnent de précarisationdes jeunes diplômés : le déclassement des jeunesdiplômés et sa conséquence sur leur niveau de vie,

II - COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉGR|TES. C2

constitueraient, selon ies experts interrogés, le véri-tabie fond du problème.De < La seconde explication à ce développement dusentiment de précarité >... jusqu'à la fin du texte.

Activité zz4Cet énoncé sert de transition entre le second para-graphe et le suivant. Il oppose au thème de Ia cita-tion qui le précède (la précarité des jeunesdiplômés est moins importante que celle des chô-meurs), le thème du sentiment exponentiel de laprécarité chez les jeunes diplômés, qui les conduità accepter des conditions d'emploi encore piusfragiles, thème annoncé et développé dans le para-o r e n h e n r r i c r r i tD ' " r ' - '

Activitê zz5Larticle est composé de trois parties : formulationde ia problématique, première tentative d'explica-tion, deuxième explication.Partie IS I : formulat ion de la problémat iqueUn fort sentiment de précarité présent chez lesjeunes diplômés et leur récente participation mas-sive à la lutte contre ie projet gouvernemental demise en place du contrat première embauche(CPE) est en apparente contradiction avec les don-nées statistiques fournies par le Centre d'études etdes recherches sur I'emploi et les qualifications(Céreq). Lauteur de I 'article r.a expliciter ceparadoxe.Partie 2$ 2 : I'annonce de la première explication. de sonimpact psycholosiaue et de sa conséquence sur lecomportement des ieunes diplômesSuite à la dégradation de la situation économiqueentre 2001 et 2005 et à f impact psychologique dece phénomène sur la société, les jeunes diplômésacceptent des conditions de travail de plus en plusprécaires.S 3 : I'effet de la première explication sur le mondede I'entrepriseFace à la dégradation de la conjoncture écono-mique, les entreprises généralisent le recours auxemplois générant le moins de charges possible, etdonc à des statuts de plus en plus précaires : rem-placement massif des CDD par des missions d'in-térim et de celles-ci par des ( stages >. Lutilisationmassive de ces derniers semble même être plus pro-fitable pour les entrepreneurs que le CPE, proposérécemment par le gouvernement.

Cornigés . 51

II . COMPBÉHENSION ET PRODUCTION ÉCRITES. C2

Partie 3$ 4 : Ia deuxième explication et l'importance de sonrmpactLe déclassement des jeunes diplômés et sa consé-quence sur leur statut social ainsi que Ieur niveaude vie constituerait, selon les experts interrogés, levéritable fond du problème.

Activité zz6Partie 1 : présenter un phénomène, poser la pro-blématique, avancer une thèsePartie 2 : fournir des preuves et des arguments àl'appui, décrire les différents cas de figure, nuancer,donner des détailsPartie 3 : revenir sur les cas de tgure ie plus mar-quants, expliquer les raisons de leur existence etconclure brièvement

Activité ez7Nlyriam, Yasmina ou Marie-Ange, toutes d'originenord-africaine, ont fait leur chemin dans les cercleséconomique, intellectuel ou polit ique del'Hexagone fpartie l]. Chefs d'entreprise ou sala-riées, issues des grandes écoles ou formées sur Ieterrain fpartie 2], ces femmes ont même souventmisé sur leur double appartenance culturelle pouraccéder à I'indépendance professionnelle Ipartie 3].

Activité ee8$ I : présente des exemples de réussite de quelquesfemmes d'origine maghrébine

5 2 : - des études sociologiques confirment qu'il nes'agit pas d'exceptions- Ies Françaises d'origine maghrébine font de plusen plus partie des classes moyennes, voire supé-rieures

S 3 : - cette réussite reste invisible pour I'ensemblede la société qui ne voit de f immigration que lesproblèmes montrés à la télévision- cependant, certains spécialistes parlent déjà de la< beurgeoisie ,

Activitô ez9

$ 4 : preuves pour mesurer l'étendue de ce phéno-mène : exemples d'articles publiés dans la revueYasmina

$ 5 : preuves - suite : repérage au patronyme parmiles diplômées de HEC et de l'Essec, dans les orga-nigrammes des entreprises ou sur les listes d'élusiocaux

$ 6 : preuves - suite : repérages d'après les résultatsscolaires

52 . Conriqés

- raisons de cette réussite : école, moyen d'émanci-pation pour les filles maghrébines5 7 raisons - suite : certaines valeurs de la culturearabo-musulmane, encouragement des mères de lapremière génération

$ 8 : parcours des femmes les moins diplômées :engagement dans le réseau associatif d'entraideS 9 : Ies différentes fbnctions de ce réseau associatii(soutien scolaire, animation de quartiers, quête defonds pour des projets locaux...) obligent cesfemmes à gérer un budget, formuler des demandesde f inancement , r 'o i rc d i r ig ,cr urre equipe5 10 : le secteur associati i corrstitue un véritabieterrain de fbrmation professionnelle pour lesfemmes d'origine maghrébine$ l l : un argument de plus : certaines associationss'occupent directement de I ' insertion profession-nelle

$ 12 : le contexte français fait progressivement dis-paraitre le principal obstacle à l'émancipation : le< machisme > du père ou du mariS 13 : la solidarité maghrébine facilite la réussite deces femmes : exempies - faciiité de garde d'enfants,aide à l'aménagement du temps de travail$ 14: preuves u i t imes de cet te réussi te (1) :e l lesdeviennent entrepreneurs (ex. : < Trophée desfemmes chefs d'entreprise. issues de I ' immi-gration >)

$ 15 : preuves ultimes (2) : leur présence dans lesstructures d'aide à la création d'entreprise. I'Irfedpar exemple

Activitê a3o5 16 : les raisons pour lesquelles elles deviennentchefs d'entreprise : discrimination au travail,omniprésence de la micro-entreprise dans lecontexte du pays d'origine, absence de crainte defaibles revenus, forte volonté d'ascension sociale-$ i 7 : ies raisons - suite : possibil i té de garder le l ienavec la culture d'origine (cf domaine de restaura-tion ou d'artisanat)

5 l8 : la double identité de ces femmes constitue unatout et elles savent en tirer profit$ 19 pour conclure, on dira que la clé de cette réus-site réside dans le mariage entre I 'orientaleu fibre commerciale , et l'occidental esprit mana-gérial

Activitê u3rPartie I $ I fauteur de 1'article présente le phéno-mène de réussite des femmes d'origine maghrébineà partir d'exemples concrets.

II . COMPRÉHENSION ET PROOUCNION ÉCR|TES. C2

S 2 Elle affirme qu'il ne s'agit pas de cas isolés car, bine à se mettre < à leur compte ,. Parmi elles : lad'après ies résultats d'études sociologiques, ces discrimination au travail, I'omniprésence de 1afemmes font de plus en plus souvent partie des micro-entreprise dans le contexte du pays d'ori-classes moyennes, voire supérieures. gine, l'absence de crainte de faibles profits, une

S 3 Pour l'heure, cette réussite reste peu connue de forte volonté d'ascension sociale, ou encore, la pos-I'ensemble de la société car les médias en parlent sibilité de garder des iiens avec la culture d'origine.beaucoup moins que des problèmes liés à f immi- 5 18 Elle affirme que, non seulement, elles considè-gration. Cependant, les sociologues qui étudient le rent leur double identité comme un avantage, maisphénomène parlent de l'émergence de u beur- qu'elles savent également en tirer profit pour leurgeoisie ) pour désigner les élites originaires du vie professionnelle.

Maghreb. S 19 Pour conclure, la journaliste définit Ia clé de

Partie 2 S 4 à 7 Le phénomène est plus étendu cette extraordinaire réussite : ie mariage dequ'on ne pourrait le croire : pour preuves, des I'u orientale fibre commerciale , avec I'esprit d'en-

exemples cités dans la revue Yasmina, les noms treprise typiquement occidental.

;'""ii:::lîii,?1iiï'::.i:.iT:.i i:'.'":'"î *lïi: :::. ^ ̂sur les iistes d'élus locaux. D'après l'auteur de l'ar- ::jjl:'::i::fi::::::]:::::'"'-illif*;"t icle. i l existe trois orincioales raisons à cette réus- Ïuttt:

t, : preseniatlon qu pn lormula-' I lon oe la DroDlematloue

site fulgurante : l 'école devenue un moyen S 1 Lr.""". d. f**1. présente ie phénomène de

d'émancipation Pour les filles d'origine maghré- .énssite des femmes d'oirgine maghrébine à partirbine, certains éléments de leur culture d'origine d'exemples concrers.qui valorisent la connaissance et l'encouragement

S 2 Elle affirme qu'il ne s,agit pas de cas isolés car,de leurs mères souvent femmes au foyer de ia d,après les résuitats d,etudes sociologiques, ces1'" génération d'immigrés' femmes font de plus en plus souvent partie desS 8 à 1l Tandis que les plus douées passent par les classes moyennes. voire supérieures.grandes écoles, les moins diplômées s'engagent S 3 pour 1,i,.rr.., cette réussite reste peu connue dedans le secteur associatif et se forment < sur le tas > l,ensemble de la société car les médias en parlentcar, de par leurs fonctions, elles doivent apprendre beaucoup moins que des problèmes liés à l,immi-a gerer un budget , formuler des demandes i 'oe gration. Cependant, les sociologues qui étudient lefinancement ou même gérer une équipe. D'autant phénomène parlent de l'émergence de o beur-plus que certains parmi ces organismes associatifs geoisie ) pour désigner les élites originaires dus 'occupentd i rectementdel ' inser t ionprofession- Mashreb.ne l l e .

s l2 -13Lesé lémen ts fac i l i t a teu rsson t I i és ,auss i i i J i Ï i ; �bien, au fait que ces femmes fonctionnent dans apport de détailsle contexte français (qui fait disparaître peu S 4 à 7 Le phénomène est plus étendu qu'on neà peu le principal obstacle à l'émancipation, le pourrait le croire : pour preuves, des exemples citésu machisme > des hommes de la famille), qu'à la dans la revue Yasminc, les noms repérés parmi lesnotion de < solidarité maghrébine > apportant des dipiômées de HEC et de l'Essec, dans les organi-solutions concernant la garde d'enfants ou l'amé- grammes d'entreprrses ou encore sur les listesnagement des horaires de travail. d'élus iocaux. D'après I'auteur de I'article, il existeS 14-15 La preuve ultime de la réussite des trois principales raisons à cette réussite fulgurante:Françaises originaires du Maghreb est que, d'une l'école devenue un moyen d'émancipation pour iespart, elles deviennent elles-mêmes entrepreneurs et fiiles d'origine maghrébine, certains éléments deque, d'autre part, elles sont de plus en plus nom- leur culture d'origine qui valorisent la connais-breuses à s'adresser à des organismes (tel I'Irfed) sance et I'encouragement de leurs mères, souventayant pour fonction I'aide et ie conseil de futurs femmes au foyer de la 1'" génération d'immigrés.chefs d'entreprise. S 8 à ll Tandis que les pius douées passent par lesPartie 3 S 16-17 Llauteur de l'article présente les grandes écoles, les moins diplômées s'engagentraisons qui amènent les femmes d'origine maghré- dans le secteur associatif et se forment < sur Ie tas >

Connigés . 53

I!. COMPBÉHENSION ET PRODUCTION ÉCRNES. C2

car, de par leurs fonctions, elles doivent apprendre Activité æ4à gérer un budget, formuler des demandes de Partie I : compte rendu des symptômes S 1 à 4ûnancement ou même gérer une équipe. I)'autant partie2:anaiyse de cas $ 5 à gplus que certains parmi ces organismes associatifs partie 3 : diagnostic $ 9-10s'occupent directement de l'insertion profession-nelle.

S 12-13 Les éléments facilitateurs sont liés, aussibien, au fait que ces femmes fonctionnent dans lecontexte français (qui fait disparaître peu à peu leprincipal obstacle à l'émancipation, le < rnachisme udes hommes de la famiile), qu'à la notion de u soli-darité maghrébine ) apportant des solutionsconcernant la garde d'enfants ou I'aménagementdes horaires de travail.

S 14-15 La preuve ultime de la réussite desFrançaises originaires du Maghreb est que, d'unepart, elies deviennent elles-mêmes entrepreneurs etque, d'autre part, elles sont de plus en plus nom-breuses à s'adresser à des organismes (tel l'Irfed)ayant pour fonction I'aide et le conseil de futurschef.s d'entreprise.Partie 3 : retour sur ie cas de figure le plus mar-quant, exposition des raisons de son existence.brève conclusion

S l6-17 Lauteur de l 'article présente les raisons quiamènent les femmes d'origine maghrébine à semettre < à leur compte >. Parmi elles : la discrimi-nation au travail, I'omniprésence de la micro-entreprise dans le contexte du pays d'origine,l'absence de crainte de faibles profits, une fortevoionté d'ascension sociale, ou encore, la possibi-lité de garder des liens avec la culture d'origine.S l8 Elle affirme que, non seulement, elles considè-rent leur double identité comme un avantage, maisqu'elies savent également en tirer profit pour leurvie profèssionnelle.

$ 19 Pour conclure, la journaliste définit la clé decette extraordinaire réussite : Ie mariage del'< orientale fibre commerciale , avec I'esprit d'en-treprise typiquement occidental

Actïvité 233A. Lanalyse de I'attitude des Français face à I'offretélévisuelle.B. Lutilisation des termes < médicaux > pourraitprésager que I'article sera construit à ia manière dela présentation d'un cas pathologique dans unerevue médicale oir l'auteur/spécialiste rend comptedes symptômes, les analyse et débouche sur un dia-gnostic.

54 . Conniqés

Activité 235Partie 1 : compte rendu des symptômes S I à 45 I : constat de présence de symptômes typiques etpremière hypothèse concernant ia nature de lapathologie

S 2-3 : description détaillée des svmptômes confir-mant I'hypothèse cle départ$ 4 : présentation des éléments permettant denuancer le constat ir.rit ialPartie2: analyse de cas g 5 à 8S 5 à 8 : analyse détaillée des symptômes décritsplus hautPartie 3 : diagnostic g 9-105 9-10 : conclusion concernant la nature et la gra-vité de la forme pathologique identifiée ; réajuste-ment de I'hypothèse de départ

Activité 236Partie I $ I : Les Français consacrent en movennebeaucoup de temps à regarder la télévision, maisdéclarent ne pas I'apprécier. Par ailleurs, les chaînesmal évaluées par le public jouissent d'un audimatélevé. Ces constats amènent à penser que les télé-spectateurs français ont un comportement typi-quement < schizophrène >.

5 2-3 : Les études réalisées autour des émissions detélé-réalité, des talks-shows ou cles films américainsconfirment entièrement cette hypothèse.5 4 : Pourtant, il convient de mentionner quelquesécarts à la règle, atténuant le diagnostic posé audépart :- tout d'abord. les consommateurs de la télér'isions'avèrent très peu sélectifs quant au choix deschaînes ;- puis, contrairement aux attentes, ils regardent etapprécient peu les programmes dits < culturels > ;- et enfin, ils sont nombreux à suivre et à aimer desémissions < satiriques ,, u de découverte > ainsi quedes magazines < d'informations > ou n relatifs à lavie pratique >.Partie 2 S 5 à I : La reiation des téléspectateursfrançais avec le petit écran relèverait de ce que l'onpeut qualifier d'< amour/haine u car ce média, àl'inverse des autres, ieur offre des choi-x ressentiscomme < imposés ,. Leur apparente < schizo-phrénie u ne serait, en réalité, qu'un symptôme de

bonne santé et d'un degré de lucidité certain,autant pour ce qui concerne la consommation desémissions de télé-réalité, des magazines culturelsque l'attachement aux programmes d'informationou de divertissement. Le fait que les spectateurspriviiégient la qualité au détriment de la quantitémontre bien qu'i ls distinguent clairement lau télé-soumission , de la u télé-découverte -,surtout si elle est associée à ce que l'auteur de i'ar-ticie appelle < la quaiité du moment >. Et ilsconsentent à y consacrer du temps !Partie -l \\ 9-10 : Capables d'apercevoir ia < partieimmersée de I ' iceberg télévisuel u, les Françaisseraient plutôt des téléspectateurs conscients,avertis, mais non dépourvus d'attitudes contradic-toires.

Activité 237Larticle se compose de trois parties principales etressemble, dans sa construction, à un article derevue médicale présentant une forme particulièrede pathologie.Partie 1 : compte rendu des symptômes

$ 1 : constat de présence de symptômes typiques etpremière hypothèse concernant la nature de lapathologieLes Français consacrent en moyenne beaucoup detemps à regarder la télévision, mais déclarent nepas l'apprécier. Par ailleurs, les chaînes mal éva-luées par le public jouissent d'un audimat élevé.Ces constats amènent à penser que les téléspecta-teurs français ont un comportement typiquement< schizophrène u.

S 2-3 : description détailiée des symptômes confir-mant l'hypothèse de départLes études réalisées autour des émissions de télé-réalité, des talks-shows ou des films américainsconfirment entièrement cette hypothèse.

$ 4 : présentation des éléments permettant denuancer le constat initialPourtant, i l convient de mentionner quelquesécarts à la règle, atténuant le diagnostic posé audépart :- tout d'abord, les consommateurs de la télévisions'avèrent très peu sélectifs quant au cholx deschaînes ;- puis, contrairement aux attentes, ils regardent etapprécient peu les programmes dits o culturels , ;- et enfin, ils sont nombreux à suivre et à aimer desémissions < satiriques ,, u de découverte > ainsi quedes magazines < d'informations > ou < relatifs à ia

II . COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉCRITES. C2

vie pratique >.Partie 2 : analyse de cas

S 5 à 8 : analyse détaillée des symptômes décritsplus hautLa relation des téléspectateurs français avec ie( petit écran > relèverait d'un rapport ( amour/haine > car ce média, à l'inverse des autres,leur offre des choix ressentis comme " imposés ,.Leur apparente < schizophrénie > ne serait, en réa-lité, qu'un symptôme de bonne santé et d'un degréde iucidité certain, autant pour ce qui concerne laconsommation d'émissions de télé-réalité et demagazines culturels que I'attachement aux pro-grammes d'information ou de divertissement. Lefait que les spectateurs privilégient la qualité audétriment de la quantité montre bien qdils distin-guent clairement la < télé-soumission > de la < télé-découverte >, surtout si elie est associée à ce que1'auteur de I 'article appelle < la qualité dumoment >. Et ils consentent à y consacrer dutemps !Par t ie 3 : d iagnost ic

5 9-10 : conclusion concernant ia nature et la gra-vité de la forme pathologique identifiée ; réajus-tement de l'hypothèse de départ.Capables d'apercevoir la < partie immergée de l'ice-berg télévisuel u, les Français seraient plutôt destéléspectateurs conscients, avertis, mais nondépourvus d'attitudes contradictoires.

Activitê 238A. Tenter la définition de < l'écrivain franco-phone ,, malgré ia diversité des contextes et desprofils.D .

1. Les obstacles propres à I'auteur francophone(avant : u Cela dit, l'écrivain ne peut mettre com-plèternent entre parenthèses... >)2. flcrire en français au milieu d'autres langues(avant : < La question linguistique est essentielle.EI le change en. . . ) )3. A la périphérie du monde littéraire français(avant : < Paris reste un espace de consécration, àtravers l 'édition... r)

Activité 239< Difficile d'énoncer la moindre généralité sur lesécrivains francophones, tant ils sont riches de dif-férences. >La première phrase du surtitre renvoie au S I deI'article où I'auteur constate une srande diversité

Connigés . 55

I I . COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉCR|TES. C2

de profils parmi les écrivains francophones etappuie sa thèse en citant des exemples concrets.< Quelques problématiques communes peuventnéanmoins être dégagées. uLa seconde phrase du surtitre est en relation avecles parties de I'articie qui suivent I'introduction,faite dans le $ 1. En effet, tout au long du texte, I'au-teur va s'efforcer de définir des problématiquescommunes permettant de définir Ia condition del'écrivain francophone.

Activité z4o$ 1 : expose la difficulté d'établir une telle défini-tion compte tenu de la diversité des contextes decréation des écrivains francophones (plusieursexemples concrets sont cités) ; propose une pre-mière typologie : écrivains des < territoires franco-phones ) et ceux pour qui le français est un., moyen d'expression ',.

$ 2 : analyse la grande diversité de statut de lalangue française dans les pays d'origine des écn-vains, en donnant de nombreux exemples, entreautres, celui de ia Belgique, de la Suisse, del'Afrique subsaharienne, des DOM ou encore duQuébec.5 3 : fait ressortir les deux premiers points com-muns à tout écrivain francophone : le fait de vivresur un territoire oii deux ou plusieurs langues fonc-tionnent en concurrence et oir la littérature s'écrit aumoins dans une autre langue que le français.5 4 : aborde Ia notion de o l'image > du françaisdans les différents contextes géopolitiques en évo-quant la paradoxale dynamique de la productionlittéraire francophone dans les anciennes coloniesfrançaises, mais souligne, encore une fois, sacoexistence avec des textes en d'autres langues, quipourrait amener l'écrivain à s'exprimer aussi dansune autre langue que le français.

$ 5 : signale le rôle central de Paris, lieu d'éditionet de production du discours critique qui, selon lescirconstances, marginalise ou, au contraire, intègrela l ittérature francophone en soulignant sonimportance capitale pour I'avenir de productionl i t téra i re en langue f rançaise.$ 6 : opère un retour sur la situation particulièredes écrivains africains francophones de la 1'" géné-ration (absence d'un véritable public dans le paysd'origine), expose ce qui les pousse à se faire éditerdans I'Hexagone (parler de l'époque coloniale,mais aussi exister aux côtés de leurs contempo-rains) et souligne le fait que cette génération s'est

56 . Conniqés

largement inscrite dans la problématique de sonépoque en abordant par exemple une thématiqueinternationaliste (élément complètement ignorcpar la critique) - ce phénomène est en constanteprogression depuis plus de trente ans.5 7 : observe que ces écrivains continuent à parlerde la situation sur leur continent tout en recher-chant, à travers leur écriture, des contacts avec Ialittérature mondiale aussi bien qu'avec la langue decommunication quotidienne de leurs compatriotesvivant au pays ou en exil.$ 8 : dénonce une attitude paradoxale de la critique(recherche de u couleur locale ,), des éditeurs(création de collections à part) et des libraires(mise en rayons étiquetés ( littérature africaine >)face à des écrivains fréquemment < couronnés > deprix littéraires, tels que Renaudot, Goncourt ouencore le grand prix de I'Académie française, quine leur sont pas destinés au départ.$ 9 : conclut en affirmant que l'écrivain franco-phone, ne pouvant faire disparaître les traces de sesorigines ni éviter complètement de prendre posi-tion face au discours politique concernant Ie fran-

çais, se tiendra d'autant plus facilement à distancedes discours ou des idéologies imposés. Il pourraainsi développer une réflexion libre sur sa proprepratique de l'écriture.

Activité z4rIntroduction : ia complexité du phénomènePartie 1 : écrire en français au milieu d'autreslanguesPartie 2 : à la périphérie du monde littérairefrançaisConclusion : les obstacles propres à un auteurfrancophone

Activité z4zfarticie se compose d'une introduction, d'uneconclusion et de deux parties principales.Introduction : la complexité du phénomène$ 1 : expose la difficulté d'établir une telle défini-tion compte tenu de la diversité des contextes decréation des écrivains francophones (plusieursexemples concrets sont cités) ; propose une pre-mière typologie : écrivains des < territoires franco-phones ) et ceux pour qui le français est un( moyen d'expression ,.Partie 1 : écrire en français au milieu d'autreslangues

$ 2 : analyse la grande diversité de statut de laIangue française dans les pays d'origine des écri-

II. COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉCRITES. G2

vains, en donnant de nombreux exemples, entre encore le grand prix de l'Académie française, quiautres, celui de la Belgique, de la Suisse, de ne ieur sont pas destinés au départ.i'Afrique subsaharienne, des DOM ou encore du Conclusion : les obstacles propres à un auteurQuébec. francophone

5 3 : fait ressortir les deux premiers points com-muns à tout écrivain liancophone : le fait de vivresur un territoire où deux ou plusieurs languesfonctionnent en concurrence et oth la littératures'écrit au rnoins dans une autre langue que lefrancais.

>\ 4 : aborde la notion de n I'image , du françaisdans les différents contextes géopolitiques en évo-quant la paradoxale dynamique de la productioniittéraire francophone dans les anciennes coloniesfiançaises, mais souligne, encore une fois, sacoexistence avec des textes en d'autres langues, quipourrait amener l'écrivain à s'exprimer aussi dansune autre langue que le français.Partie 2 : à la périphérie du monde littérairefrançais

$ 5 : signale le rôle central de Paris, lieu d'éditionet de production du discours critique qui, selon 1escirconstances, marginalise ou, au contraire, intègrela l ittérature francophone en soulignant sonimportance capitale pour l'avenir de productionl i t tera i re en langue f rançaise.

$ 6 : opère un retour sur la situation particulièredes écrivains africains francophones de la 1" géné-ration (absence d'un véritable public dans le paysd'origine), expose ce qui les pousse à se faire éditerdans l'Hexagone (parler de l'époque coloniale,mais aussi exister aux côtés de leurs contempo-rains) et souligne le fait que cette génération s'estlargement inscrite dans la problématique de sonépoque en abordant par exempie une thématiqueinternationaliste (élément complètement ignorépar la critique) - ce phénomène est en constanteprogression depuis plus de trente ans.

5 7 : observe que ces écrivains continuent à parlerde la situation sur leur continent tout en recher-chant, à lravers leur écriture, des contacts avec laIittérature mondiale aussi bien qu'avec la langue decommunication quotidienne de leurs compatriotesvivant au pays ou en exil.

S 8 : dénonce une attitude paradoxale de Ia critique(recherche de u couleur locale ,), des éditeurs(création de collections à part) et des libraires(mise en rayons étiquetés < littérature africaine u)face à des écrivains fréquemment < couronnés > deprix littéraires, tels que Renaudot, Goncourt ou

S 9 : conclut en affirmant que l'écrivain franco-phone, ne pouvant faire disparaître les traces de sesorigines ni éviter complètement de prendre posi-tion face au discours politique concernant le fran-

çais, se mettra d'autant plus facilement à distancedes discours ou des idéologies imposés. I l pourraainsi développer une réflexion libre sur sa proprepratique de 1'écriture.

Activité 243b. d. i.

Activité 244Éléments séiectionnés dans les trois articles dudossierDocument 2-1- participation des étudiants du supérieur à la luttecontre Ie CPE ;- présence d'un sentiment de précarité généralisée ;- dégradation de la situation économique entre2001 et 2005 et utilisation généraiisée des statutsprécaires dans le monde de I'entreprise ;- acceptation des statuts précaires par les jeunesdip lômés;- déclassement des jeunes diplômés et sa consé-quence sur leur statut social et leur niveau de vie.Document 2-2- éléments concernant les conditions de stagesdans les différents pays européens : caractèremassif, durée et rémunération.Document 2-3- mise en évidence de la généralisation des statutsprécaires dans le secteur public, régi par l'État (ici :universités et instituts de recherche) :- éléments essentiels concernant la situation desjeunes chercheurs en Grande Bretagne et ses consé-quences ;- protestation des parlementaires britaniques ;* parallèle établit avec le contexte français ;- mesures prises par le gouvernement français :mise en relief de leur insuffisance.

Activité 245Corrigé tlpePlan de l'éditorial :. participation des étudiants du supérieur à la luttecontre le CPE I- présence d'un sentiment de précarité généralisée.

Connigés . 57

II. COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉCR|TES. C2' acceptation des statuts précaires par les jeunes chasse gardée > du privé. Face à I'augmentation dudiplômés ; nombre de jeunes doctorants au chômage, Ies uni-- déclassement des jeunes diplômés et sa consé- versités - dans Ie souci d'assurer leur rentabilité et,quence sur leur statut social et Ieur niveau de vie. souvent, sous pression des entreprises - proposent,' dégradation de la situation économique entre elles aussi, de la recherche < à durée déterminée > et2001 et 2005 et utiiisation généralisée des statuts des statuts de plus en plus précaires.précaires dans le monde de l'entreprise ; La Grande-Bretagne, avec son total de 40 000 cher_- éléments concernant les conditions de stages cheurs contractuels, dont Ie nombre atteint 50olodans les différents pays européens : caractère dans les fiiières scientifiques et technologiques, enmassif, durée et rémunération' est un parfait exemple. ia situation de ces leunes. mise en évidence de la généralisation des statuts chercheurs ressemble à un cercle vicieux : laprécaires dans le secteur public, régi par l'État (ici : volonté de garder un contact avec le domaine 6e launiversités et instituts de recherche)' recherche les oblige à empiler des contrats de' éléments essentiels concernant la sit'ation des courte durée, sur des sujets souvent disparates, cejeunes chercheurs en Grar.rde Bretagne et ses consé- qui diminue leurs chances d,en maîtriser un réelle-ouences :

. ment, ne donne pas Ie temps nécessaire d'accu-- protestation des pariementaires britaniques' muler le nombre suffisant de publications et) in. para l le le etabl i t avec le contexte f rançais i ,- mesures prises par ie gc,uvernement riançais , ill"',,11Ï"^1::':j"ti:::li.:o:':'',lun

poste stable'

miseenreliefdeleurinsuffisance. D'�autant que les résultats de leurs recherchesprofitent principalement aux chefs de projets, titu-

Activité 246 laires de l 'enseignement supérieur. Les consé-

leunes diplômés européens : génération sacrifiée ? quences de ce statut quo ? Parmi d'autres, laLes statistiques sernblent contredire cette vision démotivation, la désertion fréquente des u élé-pessimiste. Pourtant, la participation massive des ments prometteurs ) ou encore la disparition desétridiants du supérieur aux manifestations contre disciplines à nombre réduit de contrats... Cesle CPE témoigne d'une situation alarmante, géné- résultats désastreux ont fait I'objet d'un rapport,ratrice d'un sentiment d'angoisse partagé. examiné par la Chambre des Communes durant laEn France, des experts du Centre d'études et de session 2001-2002, et les parlementaires britan-recirerche sur I'emploi et les qualifications consta- niques ont décidé de tirer une sonnette d'alarme.tent que, non seulement les jeunes diplômés accep- Que fait alors le gouvernement français face à unetent d'occuper des postcs de plus en plus précaires, situation comparable ? Fortement mobilisé contremais qu'en plus - et c'est ceia, le plus alarmant - le statut précaire de ses jeunes n cerveaux n, il aleur niveau de vie et leur statut social ne cessent cie conçu et fait adopté, en avril 2006, un ( pacte poltrbaisserdepuisunequinzained'années. la recherche > qui préconise... de développer leLa récente dégradation de ia situation économique nombre des postes de contractuels, de resserrer lesinvite les entreprises à privilégier les formes d'ern- liens avec ie rnonde cie I'entreprise pour le finance_ploi générant le rnoins de charges possible. Ainsi, ment de proiets de recherche et de confier ieurles CDI se transforment en CDD, qui laissent la direction à de hatits fonctionnaires ou aLrx entre_place aux missions d'intérim, remplacée, elles, de prises elles_mêmes I 5l-s rrofsplus en pius massivement par les stages. Le nombrede stagiaires embauchés par des entreprises et Aetivitê 247

organismes français, anglais, allemands, italiens ou A. L article pour le ivebzine prendra forme d'unbelges semble, en effet, atteindre son apogée. texte proche de la synthèse du dossier.A.ioutons que la durée de ces stages ne cesse de B. C'est le document 3-l qui constituera le cadres'allonger. Quant à ia rémunération, c'est la pour I 'article, car i l donne les éléments d'ensembieBelgique qui offre à ses stagiaires les conditions de la problématique. Les deux autres documents neles plus décentes, avec un minimum de 800 € par sont que des présentations d'exemples concrets demois - revenu bien maigre pourtant pour vivre, parcours reussis. Ainsi, il convient de remarquerparexemple,à Bruxelles ! que le plan du document 3-1 sera une aide pré-Mais la précarité n'est plus actuellement la < cieuse lors de la rédaction de cet article.

58 . Cornigés

II - COMPBÉHENSION ET PRODUCTION ÉCR|TES. C2

Activitê z+8 génération d'immigrés. Ii convient d'y ajouter le

lntroduction : Présentation de la problématique fait de fonctionner dans le contexte français qui fait(réussite fréquente, ascension sociale attestée, mais s'estomper, peu à peu, l'éventuel u machisme u des

peu de visibilité dans les médias). hommes de la famille et de ne pas oublier, nonl. Raisons de la réussite (école, certaines valeurs plus, la notion de < solidarité maghrébine >. Carvenant de la religion, encouragement des mères, c'est cette dernière qui apporte souvent des solu-contexte français, solidarité maghrébine). tions pratiques concernant ia garde d'enfants ou2. Notion de parcours (grandes écoles ou réseau I'aménagement des horaires de travail.associatif. selon ies cas).3. Ultime preuve de la réussite des Françaises d'ori-gine maghrébine (accès à i'entreprenariat).4. Question de la double identité (plutôt avantagequ'inconvénient).Conclusion : Clé de ia réussite (mariage de fibrecommerciaie orientale avec I'esprit d'entreprisetypiquement occidental).

Activitê 249Le parcours de Myriam Salah-Eddine : après leparagraphe parlant de la notion de parcours. Le faitqu'elle travaille avec le réseau associatif assure lelien avec le paragraphe précédant, son anciennecarrière de chef d'entreprise permet d'annoncer leparagraphe suivant.

Lc+arcours ae zakta]Garll : à la fin du paragrapheparlant de I'ultime preuve cle la réussite car elle en

est uu exemple type. Ce qu'elle dit à propos de sesorigines permet aussi d'annoncer le paragraphe à.,'enir.

Activité z5oLes < beurgeoises > en marcheElles sont nombreuses, font de plus en plus souventpartie des classes moyennes voire supérieures etpourtant leur succès reste encore peu connu del'ensemble de la société car les médias montrentplus volontiers une voiture qui brirle qu'unefenime qui réussit. Cependant, les sociologues tra-vaillant sur la question parlent de l'émergence desélites féminines, originaires du N'laghreb. Le phé-

nomène est plus répandr-r que l'on ne pourrait le

croire. On s'en rend compte, par exemple, en ana-

iysant les noms de famiile des diplômés de IiEC oude i'Essec, ceux qui apparaissent dans les organi-grammes d'entreprises ou encore sur ies l istesd'élus locaux.D'oir vient cette réussite fulgurante ? Tclut d'abord,

il y a l'école, devenue moyen d'émancipation pour

les filles d'origine maghrébine, puis certains élé-

ments de leur culture d'origine valorisant le livre etpar là, la connaissance, et enûn, l 'encouragementde leurs mères, souvent femmes au fover de ia 1'"

Les parcours de ces femmes varient selon les cas.Tândis que les plus briilantes intègrent les grandesécoles, ies moins diplômées s'engagent dans ie sec-teur associatif et y reçoivent une véritable forma-tion < de terrain ,, en I apprenant à gérer unbudget, formuler des demandes de financement ouà encadrer une équipe.Étudiantes du supérieur, fonctionnaires dans lesadministrations, enseignantes ou même militaires,elles commencent aussi à percer dans la politique.Ainsi, Myriam Salah-Eddine, aujourd'hui adjointeau maire de Marseille, encadre le service Actionfamiliaie et droits des tèrnmes, qui travaille enétroite collaboration avec 170 associations de laville. Mais avant d'arriver à la mairie de sa circons-cription, Myriam, comme d'autres, de plus en plusnombreuses d'ailleurs, avait été chef d'entreprise.Et c'est là, I 'ult ime preuve de la réussite desFrançaises originaires du Maghreb" Poussées par la

discrimination au travail, familières de la ,, micro-entreprise > (omniprésente dans leurs pays d'ori-gine), animées par une forte volonté d'ascension

sociale et n'ayant pas peur de faibles profits, sur-tout au dérnarrage de leur activité, elles décident,un jour, de se mettre n à leur compte ,. Ce fut le casde Zakia Gam, arrivée de Tunisie à l'âge de 4 ans,granclie en banlieue et... fondatrice, en associationavec l'un de ses fi'ères, de Batitech, entreprise debâtiment située à Paris. Fière de ses origines,Zakiareconnaît que c'est principalement la persévérance

et la rigueur professionneile qui l 'ont aidée àréussir.Comment ces femmes entrepreneurs vivent-eilesleur dor.rble identité ? Non seulement eiles la consi-dèrent de pius en pius comme un avantage, maiselles savent également en tirer profit pour leur vieprofessionnelie.Tout bien considéré, c'est peut-être ce mariage

entre l' n orientale fibre commerciale , et I'esprit

d'entreprise typiquement occidental qui constitueia clé de la réussite des Françaises d'originernaghrébine. 523 mots

Connigés . 59

I I . COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉCRITES. C2

Activité z5rPas de corrigé.

Activité z5z1 c : 2 b r 3 a .

Activitê 253La télévision fait couler de l'encre !La télévision est-elle un bien ou un mal ? Véhicule-t-elle des contenus de bonne ou de mauvaise qua-lité ? Rend-elle compte des événements qu'ellediffuse de manière objective ou subjective ? Est-elleparfaitement maîtrisée par ceux qui la pilotent ouau contraire à la dérive, victime de son succès ? Lapolémique bat son plein et il est bien difficile derépondre de façon tranchée. Depuis I'apparition deIa télévision dans les foyers, les avis n'ont cesséd'être partagés. Les uns considèrent qu'elle a uneffet néfaste sur les auditeurs, les autres affirmentqu'elle joue un rôle de distributeur universel d'rn-formations et qu'en ce sens, elle contribue à démo-cratiser l 'accès au savoir. Mais ou'en est-i lexactement ?Force est de constater que la télévision est aujour-d'hui omniprésente dans la vie de presque tout unchacun. Les statistiques varient selon les sources,mais il est communément admis que les Français,par exemple, passent environ trois heures par jourdevant le petit écran. Néanmoins, divers sondagesexpriment un mécontentement récurrent quantaux contenus des différentes émissions, souventconsidérés comme ennuyeux, en dessous desattentes, peu stimulants intellectuellement.Comment expliquer alors un nombre d'heuresaussi important consacré à des programmes quisont loin de faire I'unanimité ? Ceci est probable-ment un symptôme de l'état de la société, qui sou-iève à son tour de nouvelles interrogations : latélévision est-elle responsable de l'effritement desrapports sociaux, de l'isolement de l'individu, ouau contraire, assure-t-elle < une bonne part du hensocial >, comme ie pense lean-Claude Guillebaud,en reliant u les individus atomisés de la sociétécontemporaine ), en les rassemblant < dans unemême foi ? >De plus, Ies < observateurs ) de nos sociétés, jour-nalistes et sociologues, s'insurgent contre ce qu'ilsconsidèrent être une main mise sur la télévision. Ilsdénoncent le contrôle de I'information par les pro-priétaires des médias, les muitinationales et autresacteurs du monde de l'économie. Ils s'afflisent

60 . Conrioés

d'une paupérisation des contenus véhiculés quiservirait les stratégies marketing de l'audimat. Ilsdéplorent le manque de neutralité de ia télévision,qui, selon eux, manipuie les téléspectateurs, privi-légie 1'émotionnel au détriment du pragmatique.Alors, que faire ? Quoi penser ? A qui s'enremettre ? Ii semble bien que les téléspectateursn'aient plus qu'un recours : développer leur espritcritique et prendre position. En effet, pris entredeux feux, sommés d'aimer ou de détester le petitécran, c'est peut-être dans un juste milieu que lescitoyens trouveront leur modus vivendi. Limiter letemps d'absorption des images, exercer leur librearbitre au moyen d'outils de sélection des pro-grammes, accorder une place importante à la socia-bilité, diversifier leurs loisirs, croiser les sourcesd'information en écoutant également la radio ouen lisant les journaux, bref, ne pas prendre les pro-grammes proposés par la télévision pour argentcomptant.Finalement, regarder des programmes qu'ondésapprouve, être < accro > au petit écran ouaffirmer qu'on ne le regarde pas alors qu'on l'airne,c'est le choix de chacun : c'est aussi aux téléspecta-teurs - consommateurs de résoudre leurs proprescontradiction s. 509 mots

Activité 254B.l. a. I'ai toujours été optimiste. J'ai toujours pris leschoses du bon côté.b. De nombreux d'entre nous se sont suicidés.Combien sont morts dans un moment de déses-poir infini ? Moi, je n'ai jamais eu d'idées suici-daires.c. Pour en faire partie, j'ai choisi I'engagement, I'ac-tron.d. Au moment de ma naissance) mes parentsn'étaient plus esclaves. I ls étaient affranchis.(manman signifie ( maman ti, < mère u, en créole).2. a. des koulis ; b. des békés ; c. l'En-ville ; d. desdégras; e. bondie ! ; f. kussu kussu.3 . l d ; 2 e ; 3 f ; 4 b ; 5 a ; 6 c .C.LElr-viile représente I'espoir, 1e progrès, une vie àl'opposé de celle des esclar.es des plantations et deleurs descendants affranchis.D.l� Malgré tout ce qu'on peut en dire, malgré tout ceque l'on pourrait faire, la vie ne s'évalue pas à laseule étendue des malheurs.

II - COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉCRITES - CE

Lauteur a effectué une ellipse du sujet et du verbe étranger, écrit une langue qui a été imposée à ses

dans I'expression proverbiale : On a beau dire, on a ancêtres plus ou moins lointains, de manière plus

beau la l re. . .faune : ancienne mesure de longueur (environ 1,20 m)2. On ne peut comprendre un phénomène, unepersonne ou (ici) un peuple qu'à travers ses orl-gines, fussent-elles cachées.

Activité 255Introduction : élucidation de la problématiquel. Le français, langue < métisse ,, ne fait problèrneque pour les écrivains nés hors de I'Hexagone.2. Le français, perçu comme un espace d'affronte-ment.3. 11 est maintenant devenu un atout pour les fran-

cophones extérieurs ou intérieurs à I'Hexagone.DéveioppementI. Le poids de I 'histoire

$ I : Le français : une langue imposée

$ 2 : Le français : une langue de combat (époque de

la lutte pour f indépendance - 1'" génération d'écrr-

vains francophones)II. Transformer une faiblesse en force

5 3 : 2'génération : indépendance (en gros) poli-

tique, héritage linguistique ineffaçab1e, situation de

diglossie. Que faire ?

$ 4 : Créations littéraires atypiques, qui mêlent

audacieusement langues maternelles et français :

une réussite reconnue dans et hors de France.

Conclusion : Ne rien renier, et arriver à trans-

former par là même le territoire de I 'ancren

enneml.

Activité 256< Créoles attitudes )Balzac ne s'est jamais senti blessé d'écrire dans une

sorte de latin modernisé, mâtiné de grec, d'arabe,

de celte et de haut-allemand : son < créole

maternel >. Pourquoi donc les écrivains franco-

phones africains, asiatiques ou antillais se sentent-

ils obligés de réfléchir sur leur usage de la langue

française, sur leur place dans la sphère d'influence

idéologique de la France ? Dans le même temPs,pourquoi rencontrent-ils, en France, un succès

croissant : tirages, reconnaissance de la critique,

prix littéraires ? C'est ce que nous allons tenter de

comprendre.Si le français paraît d'un usage naturel à un écrivarnu hexagonal >, régionaiismes inclus, i'écrivain fran-

cophone, qu'i l soit français (TOMIDOM) ou

ou moins violente. Ça n'en est pas moins devenuaussi sa langue, le plus souvent la seuie danslaquelle il peut être lu par ies Français de France.Dans un premier temps, au moment des luttes delibération nationale, de ia décolonisation, le fran-

çais de Fanon', de Senghor, de Césaire, a joué le rôled'une arme prise à l'ennemie, contre lui retournée :le style de leurs textes en témoigne et touchait,avant même leurs compatriotes, leurs sympathi-sants français, soutien capital. Ils écrivaient, sansétats d'âme, un français qu'ils avaient étudié dansles citadelles de l'adversaire, à I'ENS, par exemple.L indépendance totale, ou partielle, qu'ils obtin-rent, plongea la génération suivante dans un grandtrouble linguistique : Calixthe Beyala, Kateb Yacine,Patrick Chamoiseau disposent de deux langues,leur langue maternelle et le français, et s'ils sont leshéritiers des luttes de leurs pères, ils sont aussi desindividus qui pensent, écrivent - rêvent ? - en fran-

çais.Ils sont, certes, des hommes et des femmes vivant

dans un milieu oir l'histoire, l'affectivité se trans-mettent d'abord oralement dans une langue le plus

souvent non écrite, mais ils sont aussi des créateursde monde désirant, comme tous les écrivains, êtrelus de la manière la plus universelle qui soit, êtrereconnus par leurs pairs, par la médiation de la cri-

tique ou I'attribution d'un prix littéraire : ils écri-ront donc, Ie plus souvent, en français.Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant, ou SimoneSchwarz-Bart en témoignent brillamment : iis ne

renonceront pas à leurs racines, aux luttes de lagénération précédente, à leur propre combat, maisinventent une nouvelle langue, métisse, danslaquelle ils mêlent au français leurs mots d'en-fances créoles et une syntaxe rythmée par les

anciens tambours. Ils obligent les hexagonaux à seplier à cette langue mixte, à comprendre à demr-mot, kussu kussu, les aident à s'arracher auxu anciens parapets >> que dynamitait déjàu Rimbaud l'Africain n, à aller voir au Soudan s'ilsy sont, comme Olivier Rolin'.Miroir Noir de I'histoire de France, La MUlâtresse

Solitude' est notre héroïne commune, et Marie-

Sophie Laborieux une Cosette autonome : < Pour

en être, dit-elle, j'ai préféré agir. >

Pour < en être ) disent-ils, ils ont préféré le français,mais un français dont u la sève du feuillage ne s'élu-

Conrigés . 61

II. COMPRÉHENSION ET PRODUCilON ÉCR|TES. C2

cide qu'au secret des racines >. u A beau dire, a beau rement acceptées : alcoolisme ou violence de I'unfaire >, ils voient Ie monde o dessous la bonne des conjoints, par exemple.lumière > et le monde franco-parisien éclaire à La partie 4 (5 S à 10) porte sur ia naissance descette lurnière sa grisaiile littéraire. 545 mots enfants de ces types de couples : pius d'un enfant1. Franz Fanon, né à Fort-de-France le 20 juillet 1925. Médecin sur deux naît hors mariage, ContreT o/o en 1970. Cetpsychiatre, écrivain, combattant anti-colonialiste, il a marqué l. événement n,est plus stigmatisé, il est, au contraire,r , r s iècle l tar sa pen5ee et : t rn act iorr . c l r dcpi t . l 'une v ie brcrc, r Ir rdppce pcr rd mdrdore. ' e5r lnor l en r9(rr , à Iâgc c le Jo an,

oeYenu Danal ' 92"/o de ces enlants sont reconnus

2. Olivier Rolin, porr-soildan, paris, Le Seuil, coll. . point. ,., par leur père' et ce type de naissance entraîne peu

19s6. de différences quant à l'éducation et la vie des3. André Schwartz-Bart, Lu Mrtlâtresse Solitude, Paris, Le Seuil, enfants. Le léeislateur en a pris acte en 2004 : Ia dif-co l l Points ' 1983 férence entre-enfants, , leg i t imes " et . nature ls , a

3 été supprimée dans le code civil. La France diffèreEpRgUVgS TypSS en cela des autres pays européens oùr 75olo des

Sujet r enfants, en moyenne, sont issus d 'un mar iage, et

A c t i v i t é z 5 7 j u s q u ' à 9 0 o / o e n l t a l i e o u e n G r è c e .. La par t ie 5 (S f l à 14) por te sur l 'appar i t ion de

Lcr ar .c le, comme rrnorquenT re r r re cr re, , cna- -kJ=- l l^ r l à l4) por te sur I 'app

peau ,, rend compte d'un rapport parrementaire'Je l:.:]::îtlï:5*T]t1';j:l'::::iï de la fragi-

2005 sur les mutations très important., qu'u ruui tu ::t:tf: Tt^:l""t : de 1970 à 2005' le nombre de

famille, en France, entre 1970 et 2005 ' u *. uu.rl famiiles monoparentales a doublé' Elles sont très

table rétolution >. majoritairement constituées de la mère et d'un ou

Il esr composé ci'une introduction (S t ), de six par- *i::tÏ: tjl::t' mais 40 7o des pères voient leur

ries (s 2 à 16) et d'une conclusion (s 17). :11"?j 1i,i"1n1 une fois par mois'

rntroduction : un rapport sur la révolution fami- ::'-t:]:.iÏ::.':::Ï::::1 :Î:-t.:e-Tî'nt moins

liale. nomDreuses : sl J mllllons d enrants ne vlvent pasavec leurs deux parents, ce type d'union concerne

I . (S 2 -3 ) : Le dec l i n du mar iage .2. (S 4-5) : Lcs nouvcl les fo.mes d 'ur ion.

molns o un t lers c l entre eux '

J. (s 6-l) : Llnstablhte u conjugale r. La partie 6 (S 15-16) est consacrée à la démogra-

4. (S s à 10) : l.es enfants. phie : si l 'âge moyen des mères' i\ la naissance du

5. (s r l à r 4) : Les nou'eiles familles. f:Tl:1,:-"fi:t' a reculé' si les familles nombreuses

6. (s ls-16) : Nouvelle démographie :'l:t]:':.:::: moiiié en -?5 ans' f indice de fecon-

conclusio' : une révolurion incompière. *t"::l,l:tll, t'no' est cependant Ie plus élevé

t-'introduction (s 1) fait l'historique du rapport er fÏ:"t:i:] de I'Irlande' da's I'Europe des 25' alors

expose res principaux poinrs qui y sont troiter'l :il1:.^o::.::T-9*]|j]Xs en âge de procréer

clér l in c lu mar iage, f ragi l isat ion des couples. deve- : i : : : : , i : : : l te^Prorcssronnerre 'roppemenr de nouveaux types de ramrues. *:*i',':ï:1,:i]:l::.:1T::1"'t

souligne

La partie 1 (s 2-3) constate le déclin du mariage, :1^o::Ï:^:rla ( revolutron fami[ale ) ne s'est

qui a connu une baisse d.e 3oo/oen 35 ans, .t r. ,.fui :,'.-îT::il-i:l :l'l':Y:T-:*1i1:1"^:ry1ie 6 a's de i'âge moyen auquel il se conciut. :::-::1.:"-..5.(

a lil matson ' : ies temrnes contr-

La partie 2 (s 4-5) montre que, parallèlement à ce l::::i"t îlsacrer deux fbis plus de temps que les

déclin, l'union libre constitue de nos yoo., to rurrtr. honrmes : 5 h contre 2 h 30 / jour'

de vie commune la plus courante, particulièrement Activitê :58chez les individus ayant déjà connu une rupture Famille française : é.rolution ou révoiution ?d'union. Le pacs (pacte civil de solidarité), créé en De 1970 à 2005, ie concept de o famille , ' n'a cessé1999, devient lui atissi une forme courante de vie d'ér'oluer en France, mais s'aeit-il d'une véritabiecommune. révolution ?La partie 3 (5 6-7) constate que I ' instabil ité du On observe tout d'abord que le nombre descouple touche toutes ces catégories d'union. Elle mariages a régressé de -30 % et qu'i1s sont contractéss'est accrue et concerne presque une union sur de plus en plus tardivement. Aujourd'hui, I'uniondeux. Cette instabilité est due à la banalisation du libre est devenue Ia forme de vie choisie par ladivorce, et au refus de vivre des situations antérieu- majorité des couples et le pacs s'impose petit à

62 . Connioés

t l

petit, depuis son apparition en 1999. Ainsi, lesmodèles conjugaux se muitiplient, mais force est deconstater qu'actuellement, près de la moitié desunions, quelle que soit leur nature, se conciut parune séparation.Le désir de vivre en couple n'a cependant pasdiminué, et ce projet se concrétise le plus souventautour de la naissance d'un enfant, qui naît horsmariage dans 60% des cas en 2005, ce qui n'en-traîne plus aucune réprobation morale. Le codecivil, qui ne marque plus d'ailleurs, depuis 2004,\adifférence entre enfants naturels et légitimes, en apris acte.Depuis 2002, année oir voit le jour ie congé depaternité, la majorité des u nouveaux pères , euprofite, mais, pour I'heure, de manière inégale.Ainsi les trentenaires, pour des raisons idéolo-giques, et les cadres du secteur public, pour des rai-sons financières, en bénéficient davantage que lessalariés (cadres ou non) du secteur privé, ou encoreles salariés en position précaire.La recrudescence des divorces a entraîné avec ellei'apparition de nouveaux modèles de familles. Mais

ie nombre croissant des foyers monoparentaux,constitués de la mère et d'un ou deux enfants dansla majorité des cas, n'est pas pour autant le signerévélateur de I 'absence du père. Ce cierniercontinue à voir régulièrement ses enfants, saufdans certains cas, surtout quand sa propre situa-tion professionneile précaire r.re lui permet plus

d'assumer son rôle éconornique et symbolique. En

attendant, les fàmilles recomposées restent relative-ment minoritaires, dans la mesure oir la doubletâche, professionnelle et domestique de la mère, etsa précarisation financière à la suite d'une sépara-tion lui rendent difficile la formation d'une nou-velle union.Lindice de fécondité des Françaises - 1,94 -, qui

n'est dépassé qLre par l'Irlande dans ies pays del'Union Européenne, fait la preuve d'un granddynamisme démographique, qui coïncide, contrai-rement à une idée reçue, avec un taux d'implica-tion de 80 o/o cles femmes dans la vieprofessionneile. Autre idée reçue battue en brèche :contrairement aux attentes, le taux de natalité a

baissé dans la plupart des pays de i'UË, y comprisdans ceux de tradition catholique. En règle géné-

rale, actuellement, on s'y tnarie moins souvent, ondivorce davantage, et les naissances hors mariage y

sont nettement plus fréquentes que paï le passé.

COMPRÉHENSION ET PBODUCTION ÉCNTCS. CZ

En conclusion, il convient de constater que laFrance présente un profil atypique au sein del'Union européenne, mais il faut aussi admettreque la n révolution , familiale française s'arrête àune répartition des tâches au sein du couple encoretrès traditionnelie et à la perpétuation de lan double journée ) pour les femmes. 500 mots

Suiet z

Activitê:59Corrigé typeCet article, intitulé < La science au secours des neu-rones > se propose de s,vnthétiser les avancéesscientifiques les plus récentes en terme de luttecontre 1es effets du vieillissement du cerveau.Il est composé d'une introduction, de trois partiescomportant chacune un sous-titre et d'une conclu-sion sous forme de question ouverte.Introduction : l'avancée des recherches neuroscien-tifiques.1. (S 2-3) : des cellules souches capables de se trans-former en neurones.2. (S 4-5) : u t i l isat ion des cel lu les souchesembryonnaires.3. (S 6-7) : stimulations électriques et injectiond'hormones.Conclusion : la n pilule de 1a mémoire ,, rêve ouréalité ?fintroduction annonce Ia thématique de l'article -

l'avancée des recherches neuroscientifiques sur levieillissement du cerveau -, en précisant que denombreuses expérimentations réalisées sur desanimaux sont très proinetteuses. Le propos estnéanmoins nuancé par un rappel de la complexitédu cerveau humain.La partie I rend compte de deux découvertesimportantes. D'une part, la stimulation des neu-rones par des apprentissages peut contribuer à leuraugmentation. D'autre part, le cerveau hurlaincontient des celiules souches capables de se trans-former en neurones. Ainsi qtiune recherche réa-lisée en 2003 i 'a démontré sur des rats, denouveaux neurones peuvent donc êlre créés à 1asuite d'un apprentissage.La partie 2 approfondit la réflexion, en s'interro-geant sur la possibilité de générer des neurones enintervenant directement sur ies cellules souches.11 ne s'agit pour i ' instant que d'une pistede recherche, mais l'autorisation d'utilisation descellules souches embrvonnaires autorisée par le

Conrigés . 63

II. COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉCRITES - C2

législateur très récemment constitue une ouvertureimportante.La partie 3 confirme I'intérêt thérapeutique de Ia

recherche sur les cellules souches. Deux expé-riences scientifiques menées avec succès sur dessouris y sont exposées. Mais la recherche chezI'homme ne peut pas encore avoir lieu faute demoyens.La conclusion de l'article s'interroge sur les poten-

tialités de la DHEA, hormone dont I'action contreie vieil l issement est porteuse d'espoir. Pour l ' ins-

tant, des recherches concluantes ont été menées surla mémoire des souris mais aucun résultat n'a eteobtenu sur la mémoire humaine. La recherche sepoursuit et il semble que u la pilule de la mémoire ,

ne soit plus du domaine du rêr'e.

Activitê a6oCorrigé typeRalentir le vieillissement : rêve ou réalité ?Le point de départ de toute réflexion concernant la

lutte contre le vieillissement repose sur le constatde la dégradation des neurones, même si les

recherches les plus récentes montrent que cette

dernière n'est pas totalement irréversible.I1 existe plusieurs possibilités pour limiter la perte

neuronale. Certaines sont d'ordre purement pra-

tique, à inscrire dans une hygiène de vie quoti-

dienne ; d'autres sont d'ordre chimique :

I'ingestion de diverses substances est susceptible de

freiner la dégradation neuronale i les dernières sont

de I'ordre de la prospective scientifique, puisqu'il

s'agit des recherches actuellement menées sur la

stimulation des cellules souches.Même si le vieillissement des neurones n'est pas

constant d'un individu à l'autre, il affecte en prio-

rité f intelligence fluide, c'est-à-dire des facultés

telles que l'attention, la concentration ou encore la

mémoire. Or, il semble qu'une bonne hygiène de

vie, à partir de l'âge de 35-40 ans, soit susceptible

d'enrayer les méfaits de I'usure des neurones :

I'exercice physique, par exemple, qui apporte au

cerveau l'oxygène dont il a besoin, ou encore la

non-consommation de tabac, de sucres ou degraisses. Une bonne gestion du stress est également

à recommander car ce dernier engendre la produc-tion d'un surpius de corticoïdes provoquant lamort des celiuies nerveuses.La stimulation des neurones constitue aussi un fac-teur essentiel de lutte contre le vieillissement : pluson utilise ses capacités cognitives, plus les perfor-mances mentales se maintiennent avec l'âge.En outre, un soin particulier apporté à l'alimenta-tion est une arme efficace contre la dégradationneuronale. En effet, le cerveau vieillissant manqued'antioxydants, qu'une consommation régulière defruits et légumes peut aider à fournir. D'ailleurs,une étude scientifique publiée en décembre 2005fait état des effets liés à I'ingestion de jus depomme, qui aide le cerveau à lutter contre les radi-caux libres, responsables, chez les personnes âgées,de la destruction des cellules. Enfin, tout commeI'organisme, le cerveau a besoin de vitamines (Bl,

86, 89, 812) et d'acides gras de type Oméga 3.Au-delà de ces règles élémentaires de vie, larecherche scientif ique est porteuse d'espoir. Denombreuses expériences menées sur des animauxmontrent que la perte neuronale n'est plus inéluc-

table. En effet, le cerveau humain adulte contientdes cellules souches capables de se transformer enneurones. Même si les scientifiques ne savent pas

encore comment provoquer leur création demanière expérimentale, des progrès sont en cours,notamment quant à I 'uti l isation des cellules

souches embryonnaires. Le principe de ces travaux

a d'ailleurs été validé par le légisiateur depuis

février 2006. Parallèlement est menée unerecherche concernant ia stimulation fonctionnellede certaines parties du cen'eau, mais les moyensfinanciers manquent pour l'expérimentation sur

I'homme.Ralentir le vieillissement est donc aujourd'hui pos-

sibie, en adoptant une bonne hygiène de vie, une

alimentation adaptée et en stimulant I'activité

cérébrale. À l'avenir, les recherches neuroscienti-fiques pourraient bien parvenir à mettre au point

la fameuse u pilule de la mémoire >, en poursuivantleurs travaux sur la perte des neurotransmetteurs.Ce n'est plus qu'une question de temps. 503 mots

N'd'éditeur : 10143559 - Dépôt légal : jui l let 2007Imprimé en France par Hérissev - Évreux (Eure) - N" 105520