centre de la salle on avait placé dans une vitrine les prix offerts en nature : de M. Gérome, une...

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LA -NATUREREVUE DES SCIENCESET DE LEURS APPLICATIONS AUX ARTS ET A L'INI)TJSTlI IESCIENCESI)E LEURS APPLICATIONS AUX ARTS ET A L'I`TPUSTRIEHEBDOMADAIRE ILLUSTREABONNEMENTSPARTS. Un . . . 20 fr. Un an . 25 fr. - mois 10 fr. Six mois 12 fr. 50UNION Un an. 26 fr. mois '13 fr. Prix du numro : 50 centimesCINQUANTE-SEPT VOLUMES PRCI)ENTS EN VENTEAVEC TABLES DES DIX PREMIERES ANNES ET DE LA SERIE DES ANNEES SUIVANTESParis. Imprimerie ',AIM-1E, rue d e Fleurus. 9.REVUE DES SCIENCESET DE LEUflS APPLICATIONS AUX AflTS ET A L'IJ\"DUSTflIEPARTS. Un an ...Six mois ..JOURNAL HEBDOMADAIRE ILLUSTRARONNEMENTSfr. I DPARTEMENTS. B.ll all ...)) - SIX mms.(;"10" POSTALE. Un all. 26 Six mois. 13 Prix du numro : 50 centimesLES CI~QUA~TE-VOLUMES PflCJ)ENTS SONT EN YENTEAVEe LES TABLES DES DIX PBEmRES Al'il'iES ET DE LA 2e SRIE DES A l'i:'i ES SUIVA:lTESPm'i--, - Imprimerip J..\IIl'IIE, 1'1.1t:' de Flf'ul'n.... H.2t) ~OLA -NATURE----- ----------~-_. -------------.-------REVUE DES SCIENCESET DE LEURS APPLICATIONS AUX ARTS ET A L'INDUSTRIEJOURNAL HEBDOMADAIRE ILLUSTRDIRECTEURHENRI DE PARVILLETRENTIME ANNE1.902PREMIER SEMESTREPARI SMASSON ET CIK, DITEURSL I BRA I RE 5 DEL' A CAD MIE DE M DEC I N E120, BOULEVARD SAINT-GERIfAIN, 120

Illllllllll lllllmlllqll,50e A11TNEE. N 1489. 7 DCEMBRE 1901.LA \ATUIIELEURS APPLICATIONS A L'INDUSTRIEDIOCINE SCOPE AVDIPHONECeux de nos lecteurs s'intressant a la question dela photographic du mouvement se rappellen t certainementle de M. Clermont-Huet, celit a l'Exposition de4 900 et ici mme' compltedescription.combinaison des organer essentials1. un une couronneDiocinescope audiphone. Vue gnraie 1'appareil et dtail du mcanisme.de lentilles divergentes juxtaposes les unes auxautres ; 2 second solidaire du premier,avant mime axe que lui entrainant les clichssuccessifs de la bande pelliculaire ; 5 systmerflchissant (prisme a faces paralleles) interposentre les deux tambours prcdents et ayant pourfonction de renvoyer les dans la deslentilles correspondantes ; 4 une lentille convergentefaisant partie du systme rflchissant ci-dessus etcorrigeant les aberrations de sphricit des lentilles30e annC. -- 4e. senmestre.divergences ; paralllesinterpos l'image et l'observateur, de manire places l'cartement oculaire convenable,a eflt d'assurer la vision binoculaire ;mode de commande mcanique des tamboursdes porte-permettantfacilement pellicule l'une quelconquedes sur l'autre, sans changer lei '`off-. ti 1415, du 25 juju 1900, p. 59.i50 ANNE. - N 1489. 7 DCE~IBRE t 901.NA11UREREVUE DES SCIENCESET DE LEURS APPLICATJONS AUX ARTS ET A L'INDUSTRlEDIOCINESCOPE AUDIPHONE photographie momement sc rappellent certainementIe Diocinescope cecurieux appareil qui fit ses dbuts 11 1900 dont nous avons ici mme I donn une complteConstitu par la combinaison des organes essentielssuivants : 10 UIl tambour portant une couronneLe Diocillescope audipholle. - gllrale de l"appareil et dlail du mcallisme.Ientilles divergentes juxtaposes auxautres; un second tambour, ayant mme axe lui et entranant la pelliculaire; ;)0 un systmerllchissant faces parallles) les tambours prcdents et ayant pourde renvoyer images Ia direction descorrespondantes; 4 une lentille du systme rflchissant ci-dessus etde sphricit des lentilles30 ann~. - 1e ,' srmeslre.divergentes; 5 un dispositif de prismes faces paraI1lesavec loupe, interpos entre 1'image et lesyeux de l' observateur, de manire produire deuximages places 1'cartement oculaire convenable,ce qui a pour effet d'assurer la vision binocJIlairc;6 un mode de commande mcanique des tambourset des bobines porte-pellicule, permettantd'enrouler faeilement cette pellieule de 1'une quelconquedes bobines sur 1'autre, sans changer Ie1 Yoy. n 1413, dil 23 juin 1000, p. 50.9 L A NATURE.sens de la rotation de la manivelle motrice ;le diocinescope, qui n'est en realit autre chosequ'un cinmatoscope permettant la vue directedes images, annoncions-nous, pouvait aisment tredispose de manire fonctionner automatiquementa la facon de ces appareils si nombreux que l'oninstalle aujourd'hui dans les salles &exposition etqui entrent en marche aprs le dput d'une pice demonnaie dans une fente mnage a cette intention.Cette transformation intressante de son appareilvient d'tre ralise par M. Clermont -Huet qui l'acomplte de la facon la plus heureuse par la combinaisondu graphophone au diocinescope, ce quipermet au spectateur, en mme temps qu'il suit lesdiffrentes phases de la scne enregistre sur labande cinmatographique, d'entendre synchroniquementune musique, un chant, un dialogue appropria cette scne.Encore que l'ide de la ralisation du diocinescopeaudiphone fut en soi assez simple, elle nelaissait pas de presenter, l'application, de rellesdifficults mcaniques dont M. Clermont-Huet, reste, a su triompher avec ingniosit.Il est facile, au surplus, de se rendre compte desobstacles que le constructeur a du surmonter pourraliser son appareil en examinant rapidement lesmultiples fonctions que celui-ci doit simultanmentou successivement accomplir.Pour rpondre a tous les besoins d'un appareilautomatique payement pralable laiss a la dispositiondu public, il Eiut en effet que le diocinescopeaudiphone ait ses organel combines de facon excuterles diverses operations suivantes : aurepos, install de telle sorte que par la introductiond'une pice de monnaie de valeur determinele systme soit dbray et que la pelliculeenroule sur une bobine porteuse puisse tre, l'aide de la manivelle, droule et obligee, avantd'aller se loger sur une autre bobine rceptrice, depasser sur le tambour d'entrainement marcheest solidaire de celle porte-lentilles.Mais, ce nest point tout. 11 faut encore que sans quele spectateur ait a faire une manoeuvree spcialeautre que celle toujours tourner le mmesens la manivelle motrice, la bande pelliculaire, unefois entirement droule dans le sens aller, reprenneune marche inverse de facon le spectateursuivant puisse a son avoir vue integrale dela scne cinmatographie ; dont, il qu'automatiquementsoit assure le renversement de lamarche du systme et cela a l'instant prcis ou cerenversement devient ncessaire. De plus, encore que la manivelle soi' agence de telle qu'elle cesse d'agir sur le incanisme moteur del'appareil quand, par suite de la marche arrire decelui-ci, la pellicule se trouve a nouveau avoir reprissa position normale sur la bobine porteuse, lesystme tant alors embray encore une fois et nepouvant plus tre remis libert que par le dptd'une nouvelle pice de monnaie.Sans la ralisation condition, le comprendsans peine, on aurait vite de dtraquerl'instrumelit. Il faut en que non assure le fonctionnement phonographe combineau diocinescope, mais encore que fonctionnementsoit rgl Celle que le se fasse le seul de la manivellemotrice que dplacements du du en rapports continus aveccelui de si que juste ou celle-vient de terminer samarche arrire le diaphrabme du phonographe revienneinitiale soit unele concoi t sans peine, raliser ensemblemouvements aussi complexes, M. Clermont-Huet dti executer une combinaison mcaniquemme, qu'elle et aussi robuste estpour livr sans surveillancelibre mode de fonctionnementsystme. L'observateur introduit unefente de l'appareil ; ce tiesur plateaud'un levier n' et provoquemontre du verrou p dbloque tiged'embrayage L'observateur tire cettetige q a bouton extrieur q', effet I de dbloquer l'arbre moteur 20 en le cliquet t', d'embrayerle le soulvement d'unea cet effet ; 3 de provoquer l'embrayageroues k;, 1+ avec a la pellicule.L'appareil entournant la manivelle, l'observateur ooit defilerdeviant yeux diffrents qui, par succession rapide, reproduction duneanime, en mme temps qu'en approchant ses oreilles it le graphophone.la pellicule est termine,le renvers automacommu--tiquement grace au dplacementniqu an par le bras w 2 , ad'assurer l'embrayage des roues k I avec correspondant a lade la pellicule; l'observateur, toutcontinuant tourner la manivelle leooit done mme animee seen le graphophone tantCette combinaison de moue ementseffet de permettre la descente duverrou p le but d'immobiliser la tige d'embrayageq d'empcher qu'on agir surdernire sans avoir introduit au pralablenouvelle monnaie.la pellicule a achev marcheretrograde s'est droule complternent de laL.\ ~.\ T [; H E.sens de rotation de la manivelle motrice Ie diocinescope, en ralit autre chosequ'un cinmatoscope permettant la vue directedes dispos manire fonctionner automatiquementti faon de nombreux l'onles salles d'exposition marche aprs Ie dpot d'une pice de1l10nnaie intention.M. Clermont-faon la combinaisondiocinescope, mme suit lesphases de la enregistre SUl' lasynchroniquementchant, un dialogue appropri scne,que l'ide ralisation du diocnescopeaudiphone )) fUt en soi assez simpie, prsenter, l'application, de rellesmcaniques dutriompher nest de se rendre compte desque Ie dll surmonter pourexaminant rapidement lesfonctions celui-doit simultanmentaccomplir. hesoins d'un appareilpayement pralable laiss la dispositionfaut efret que Ie diocinescopeOl'ganes comhins faon excuterles diverses oprations suivantes: tre, auinstaIl telle simple introductionpice de monnaie de valeur dtermineIe systme soit dhray et que la pelliculeSUl' um~ bobine porteuse puisse tre, 11la manivelle, droule ct ublig'e, avantse une autre bobine rceptrice, deSUl' Ie d'entranement dont la marchesolidaire de du tambour lentilIe~.n'est point II faut enCOI'e llUC salls queIe spectateur ait faire une manffiuvrc spcialcque de toujuurs tournel' dans Ie mmemanivelle la bande pelliculaire, unctois Ie sens aller, reprenneinverse de faon que Ie spectateurpuisse tour avoir la vue intgrale descne cinmatographie; donc, il faut qu'automatiquementassur Ie renversement de lacela l'instant prcis ou ceDe plus, il fautla manivelle agence de telle sorteliu'clle d'ag'ir SUl' Ic mcanisme 1ll0tCur depar suite de la marche arrire de nouveau avoir reprissa la bobine porteusc, Ieencore une netre en libert que par Ie dpotd 'une nouvelle pice de monnaie.Sans la ralisation de cette condition, on Ie comprendsans peine, on aurait vite fait de dtraquerl'instrument. faut en plus que non seulement onassure Ie fonetionnement du phonographe comhinau diocinescope, mais encore que ce fonctionnementsoit rgl de telle sorte que Ie remontage duditphonographe se fasse par Ie seul jeu de la maniveIlemotriee et que les dplacements du cylindre etdu diaphragme soient en rapports continus avecde la bande pelliculaire, si bien que justc aumoment prcis ou celle-ci vient de terminer saarrire Ie diaphragme du phonographe revienne sa position initiale et soit prt pour uncaudition nouvelle.On Ie conoit sans peine, pour rl'aliser un enscmblede mouvements aussi complexes, M. Clermont-Huet a du excuter une combinaison mcaniquecomplexe elle-mme, encore qu'elle soit ensoi assez simple et de plus aussi robuste qu'il estncessaire pour un appareil livr sans surveillance la disposition de tous.Il est facile de s'en rendre compte au surplus parl'examen sommaire suivant du mode de fonctionnementdu systme. L 'observateur introduit unepice de monnaie dans la fente de l'appareil; cettepice, guide par la glissire m, tombe SUl' un plateaun mont l'extrmit d'un levier n1 et provoqueainsi la monte du verrou p qui dbloque la ti ged' embrayage q. L' observaLeur tire alors lui celLetigeq l'aide du bouton extrieur '11, mouvementqui a pour efl'et : 10 de dbloquer l'arbre moteur k;2 en dgageant Ie cliquet t du rochet ti, d'embrayerIe graphophone par Ie soulvement d'unepalette dispose cet effet; 5" de provoquer l'elllbrayagedes roues /,', kt respectivement avec lesroues correspondant la marche avant de la pellicule.L 'appareil est alors prt fonctionner, et, entoul'llant la manivelle, l'observateur yoit dfiIerdevant ses Jeux les difl'rents clichs qui, par leursucces sion rapide, donnent la reproduction d'unescne animc, en mllle temps liu'en approchant lesrcepteurs de ses oreilles il entend Ic graphophone.Lorsque la marche avant de la pellicule est termine,Ie sens du mouvement est renvers automaLiquementgrce au dplacement angulaire communiquau levier par Ie bras w2 , dplacement qui apour rsultat d' assurel' l'embrayage des roues Ti" etk\ respectivement avec les roues correspondant t\ lamarche arrire de la pellicule; l'observateur, touten continuant tourner la manivelle dans Iemme sens, yoit donc la mme scne anime sedrouler en sens inverse, Ie graphophone tanttoujours actionn. Cette combinaison de momementsa de plus pour efret de permcttre la descente duvcrrou p dans Ic but d'immobiliscr la tigt' d'embrayageq et d'empeher qu'on ne puisse agir SUl'cette dernire sans avoir introduit au pralableune nouvelle pice de monnaie.Enfin, quand la pellicule a achey sa marchertrograde et s'est droule compltement de laLA NATURE.5bobine d', le levier coud x' recoit du levier undplacement angulaire l'effet est d'engager lecliquet dans le rochet t', de facon l'arbre de commande et a arrter ainsi la marchecomplte de l' appareil . Ce mme dplacement angulairedu levier coud a encore pour rsultat,en soulevant un cliquet, de permettre la paletted'embrayage nous parlions l'heure deretomber et de provoquer le dclenchement du graphophonele diaphragme est alors ramen parun ressort de rappel a son point de dpart.En dpit de cette complication plus apparenteque relle, le Diocinescope audiphone ne sauraitmanquer de remporter un vritable succs. Pour lapremire fois, en effet, dans les appareils de cegenre, permet de runir simultanment le de l'ou e celui de la vue, et constitue sur tonsles systmes combins jusqu'ici un perfectionnementd'un vritable intrt. GEORGES VITOUx.EN ANGLETERREM. Charles Buxton a de Etcher en libert, dansses en Angleterre, diffrentes espceset de perruches, pour voir comment ils secomportaient ; les obtenus montrent que cesacclimatables. ont malheureusementla mauvaise habitude d'aller se promener an lointuer ; il cependant qu'en envovantaux propritaires cinquantaine dea ronde, on pourrait obvier tet inconvnient.Parmi les M. il faut notervents, le male venant de l'Amazonefemelle l'Honduras, nid dansun petit que, l'on ne sait pourquoi,its de tuer. suivante, le mme coupledeux fois, les bien.un cacatos blanc ordinaire et une femellenid dans une branche d'acaciadeux oeufs, d'ou bienttit deuxpetits blancs avec crte rouge orange. L'annele out autres petits.ces admirablement le froid aque l'on une abondante nourriture disposition. D'autre en libert, leur plumageclat admirable, que l'on ne voit jamais ense montrent trs gais de cette existenceMalgr leurs brillantes couleurs, ilsdans les bois les tant grande a se cacher sous le feuillage.11I. Buxton cite traitsmoeurs intressants a noter.cacatos recut l'hiver coup de fissil et logis grivement Sa famille ne voulut le recevoiraprs, d'autres cacatos le turent.opposition a il faut citer vieux cacatosen amiti un jeune dont l'aile la patteavaient et le traita comme enfant.Une femelle perroquet de la Caroline perdit sespattes a la suite hiver rude. Unl'Amazone out piti et se dvoua a elleen vrai chevalier, la dfendant contre les attaques desautres perroquets cherchant la tuer, nettovant son plumageet restant presque toujours ses cots. C'tait uncontraste, la fois risible et touchant, que de voir lesamours de cette vieille estropie et de son jeune et beauchevalier servant. L'idylle finit d'ailleurs lamentablement;plusieurs cacatos dirigrent contre la vieille femelle uneattaque en rgle et la mirent mort.A noter aussi le cas d'un grand cacatos qui dsertapendant quelques mois, s'associa a une bande de grolleset finit cependant par revenir au logis. Ces associationsentre animaux d'espces diffrentes sont assez rares pourtre notes avec soin.Mais un des faits les plus curieux relevs par M. Buxtonest celui-ci. tine chatte avait fait ses petits dans une niche.Deux perroquets, auxquels l'ide de fonder une famillen'tait pas venue, s'imaginrent que les petits chatstaient leurs enfants. Ils dclarrent la guerre la vieillechatte, la chassrent et vinrent monter la garde prs despetits. La chatte, nanmoins, russit reprendre sa place,mais les perroquets ne s'loignrent pas pour tela : ilscontinurent leur surveillance pendant trs longtemps.HENRI COUPIN.DMONTABLESA FAIBLE TIRANT D'EAUont souvent besoin de pouvoirloin dans les rivires de l'intrieur,ainsi que cola se prsente couramment encola est devene ncessaire pendantla rcente dmonstration militaire que les nationsfaite : en pareil cas,faut pas songex avoir retours aux canonniresplus celles qui fontpartie des de tout simplementqu'elles tirent beaucoup d'eauvoies navigables qu'on se voit obligC'est pour cola qu'on a imagin lesGrant, n'exigeant souventqu'une de 60 cm ; de plus, comme ilpeut ait des desde franchirnaturellement, on les constitue frquemmentsections dmontables qui seront relativementa voie de jusque dect qui route laOn a encore perfctionn cette combinaisondonnant ii sections bateauiottabilit bien que le dmontage, demme le montage, s'excuter en pleinequ'on ait besoin (ce qui serait souventla canonnire sur cale sche.la campagne de ou plussurveillance que Anglais serservent cours d'eau ou la navigationcommerciale Yarrow ont lanc,fort temps, canonnires quitons et rsulte desrenseignements qui t adresss par lesti', Ie levier coud x 2 reoit du levier x dont est d'engager Ict Ie rochet ti, faon immobiliserde commande k et ainsi la marchel'appareil. angulairelevier coud x' encore pour rsultat,un de permettre la palettedont parlions tout deet. provoquer Ie dclenchement du graphophonedont Ie ramen par son dpart..de cette complication plus apparenterelll~, Ie Diocinescope audiphone sauraitmallquer rem porter vritahle suces. Pour lafois, dans les appareils de ceil de runir simultanment Ie plaisirl'oue cel ui de il tousun perfectionnementintrt. GEORGES YITOUX.ACCLIMATATION DE PERROQUETSEN A~GLETEI\RE'\1. Charles lIuxton a tent de lcher en libert, une de proprits en difl'rentes cspcesde perroquets ct de perruches, pour voir comment ils secomportaient; rsultats obtenus montrent que oiseaux sont facilement acclima tables. lls ont malheureusementmauvaisc habitudc se promencr au loiuet alors se font tuer; semble eependalll qu' en envoyantune circulaire aux propritaires une cinquantaine dekilomtres la ronde, on pourrait obvier cet in convnient.exemples cits par Buxton, faut noterun couple de perroquets verts, Ie mle venant de I' Amazoneet la de I'Honduras, qui firent leur une niche et eurent UIl petit que, l' Oll ne sait pourquoi,ils jugrent bon de L'anne suivante, Ie mme coupleeut petits et, cette fois, laissa venir Plus tard, un cacatos blanc ordinaire et une rose se creusrent un unc pourrie d'acaciaet y pondirent amfs, d' ou sortaient bientlt petils tout blancs une crte rouge orange. l' annesuivante, Ie mme couple eut trois autres petits.Tous oiseaux supportent admirahlement Ie froid la condition que I'on mette une abondante nourriture leur disposition. D'autre part, eu libert, leur plumageatteint un clat admirable, quc l'on ne voit jamais cncaptivit. La plupart sc montrent trs gais de cette existencc vagabonde. Malgr leurs brillantes couleurs, ilssont presque invisibles et jardins estleur habilet se cacher sous Ie feuillage.Au cours de son tude, M. Buxton cite quelques lrailsde mceurs intrcssanls lloter .Un cacatos reut l'hiver un coup de fusil ct revint augrivcmcnl bless. Sa [amille Ile loulut pas Ie reccvoiret, quelques jours aprs, d'autrl's cacatos Ic luren!..Par oppusition cette cruaut, un Yeux cacatosqui prit en ami ti un jeune l' aile et la [latte:naient t casses ct Ie lrita un enfalll.[ne de perroquet de la Caroline perdit 11 suite d'un particulirement rude. Lnperroquet de l'Amazone en cut piti et se dvoua la attaques desperl'oquets la luer, nettoyant son plumageet restant presque toujours ses cts. C' tait un11 fois risihle et touchant, que de voir leset de son jeune et beaufinit d'ailleurs lamentablement;dirigrent vieille femeHe unemirent mort.Ie d'un grand cacatos qui dsel'la hancle de grollespal' I'evenir au animaux c!'espces diffrentes sont assez pOU!'un relevs par M. BuxtoJlci. lJne chatte avait fait niche.de UJlC families'imaginrenl que les pctits chatstaienl lis la vieilJcchassrent vinrent monter la garde prs deschalte, russit:1 reprcndre sa place,perroquets ne s'loignrent pas pour ce\a suneillance pendant trs longtemps.IIE~iIlI COUPIl".CANONNIRES DMONTABLESA FAIBLE TIR~NT n'EAULes navires de guerre pouvoirpntrer un peu l'intrieur,ainsi ({ue cel a se prsente couramment enAfrique, et comme cela est devenu pendantdmonstration les nationseuropennes ont faitc en Chine cas,il ne [aut pas songer avoir recours aux canonniresmme les plus petites parmi fontnormalement partic des flottes guerre, simplementparce (lu'elles tircnt beaucoup trop pour les voies peu navigables voit obligde remonter. cela imagin lescanonnires faible tirant, n'exigeant souventqu\me profondeur oe {jO cm; de plus, comme peul se faire qu'on ait 11 tourner rapides, chutes qu'elles seraient dans l'impossibilit de franehirnaturellement, on les eonstitue frquemmentde seclions dmontables IIll seront rclativemenlaises transporter par voie de terre jusq lle oel'autre ct de l'obstacle ({ui barre la roule 11 lanavigation. encore perfcLionn celte combiIlaisonen donnanL 1t chacune des sections du J)ateauune tlottabilit propre, si hien ({ue Ie dmolltage, demme que Ie montage, peut s'excuter en pleineeau, sans (lu'on ait besoin (ce qui serait souventimpossible) de mettre la canonnire sur cale sche.Prcisment pour la campagne de Chine, exactement pour la suneillallee qlle les Anglais sersenent d'exercer sur les cours d'eau oit la navigationcommereiale vapeur est maintenant admise,les fameux chantiers Yarrow de Poplar ont lanc,il y a fort peu de temps, deux rpondent tous ces desiderata, et il desrenseignemcnts qui nous ont t les11,11201Ca1101111i re dmon.le.NATURE.constructeurs que ce sont l deux types de bateauxrunissant tous les perfectionnements qu'on peutattendre en la matire. A noter du reste immdiatementqu'ils sont faits pour pouvoir briller uniquementbois sous leurs chaudires, et cela est depremire importance dans un pays comme la Chine,dans lequel, gnralement, en dpit des richessescontient le sous-le combustible minral estencore fort rarement exploit.Ces deux canonnires portent les noms de a Teal et de a Moorhen , et MM. Yarrow ont bien voulunous photographic premire, quiest identique a l'autre. Chacun de ces petits bateauxune longueur 48m,une largeur de7"',46. Les conditions iinposes par le contrat deconstruction taient que l'on obtiendrait une vitessede 15 nceuds avec une charge de 41 tonnes et untirant d'eau de 68 cm ; toute la machinerie et lesespaces rservs aux combattants devaient tre protgspar des plaques susceptibles de rsister auxballes de fusils. La coque est entirement faited'acier galvanis, et le pont, de mme mtal, estreconvert d'un rextement empchant les hommesde glisser cette coque est partage en dome cornpartimentstanches. Nous n'insisterons point surles superstructures, mais nous ferons remarquerque la batterie principale, qui est domine par uneoil loge normalement l'quipage, protge par des plaques en acier chrom qui protgentgalement la machine ; sur le pont de cettebatterie, et en avant des amnagements de l'quipage,une tourelle de commandement revtue deces mmes plaques, qui supportent impunknent unfeu mousqueterie a bout portant. Desprvues dans les plaques pourlaisser l'quipage les magasins de munitionset communiquentavec la batterie par des lvateurs spciauxqui sont par consquent, a l'abri du feuit fallait assurerfacilit d'volution a ces petits bateaux,se trouvent souvent des rapides oil it estc'est pour cela qu'on les apourvus hlices et de quatre gouvernails,ci manceuvrant soit a vapeur, soit a lachaufferie d'un ventilateur pourpuisse an besoin fonctionner a tirage forc.ce sont des hlices d'undiamtre relativement assez grand, malgr le faibledes canonnires, grace a ce fait qu'ellestunnels clos hermtiquement etque Feat' vient remplir compltement ds que lainstant et relatif de la sorte ces hlices ne dpassentle niveau infrieur la coque, elles nepeuvent s'endommager en sur basfond,elks ne font pas d'appel d'air diminuantrendement. a Feat's'abaisse dans le une porte permet dele sans modifier ligne flottaisonnavire.essais auxquels les canonnires out t soumisesque sans tirage forc, etavec 10 kg seulement dans lesdpassent constamment de15 mends qui avait t impose. DANIEL BELLE,A .LA IU'IT IU:.crue dcux types de Lateauxles perfectionnements :: J. ..::;..^ . `M. _^ _^ ^ :tr....^='^i% ^:.^ :b^i^:. 'G^::V^^%^' c>^t:43;i'' `i.t;:.!:: r/ \'^^u.\ \i' \\\_...-,; .J.. :i:.^^::^:^ 1; ^^.,..:,.,^ i/1 \\ ``^ \ \ \ '1 - W ^ rV .^_.' c.R!^...1.Y.iN.w.:^ ^ ^///\ .\, \^\` C^\ ^F^ \ \^ \_\^^..\ ^^.\ \ '^\\ ^\a \. ^ .,' a ,, . .)^Y.,. \ \\^ @ .^ a^L ^ \` `y\ , ^^.. .^\`..^..\ .\\\ '\\ "\ '1Fig. 2. Profil en long du Mtropolitain au point de passage de la partie en viaduc a la partie en souterrain..,Zy7te en, annul etioTli 0n0 en, souterrain0 O en, vip .Fig. 3. Plan des lignes en construction et des lignes en exploitation du Mtropolitain.Zz9n en, expZotta.tioni,tres prsentent 35n1,89 de porte : elles ont mme75m,25 au-dessus des lignes des chemins de fer duNord et de l'Est. Elles sont soutenues par des piliersen fonte d'un dessin assez heureux, placs en faceles uns des autres et dont les axes sont distantsde 7m,150. A l'endroit des stations (il y en a troisI....11011111-/ ,)", LjILA NATURE. 9-5Fig. 4Mise en place d'une trav4e mtallique courante an boulevard (le la Chapelle.Fig. 5.Construction de la station de la place de la Nation.NATURE. ciel ouvert), largeur a t porte13m,50 lesquels 5,650 sont rservs a la voieet deux 5.,925 pour les quais. Afin de soulagerligne parages, a solides maconnerie pierres delesquels escaliers d'accs aux stationsseront mnags (fig . I).dicules stations de la nouvelle lignepas confis M. Guimard, l'habile architecte qui nous devons ces constructions originaleset riantes que nous connaissons qui ontd'un cachet si moderne et si agrable laligne. fait car le dessinnouveau ces stations tait uneMtropolitain lepublic habitu et qu'il eist t bon deconserver. Cette critique n'attaque en rien le talentM. qui est charg des nouvelles constructionset qui nous prsentera, sans aucun douce,pavillons inspires.prix des 101"",539 de la ligne construetionsont values une trentailie de: millions, c'esta-un peu moms 3 millions Je kilomtre.cette somme sont pas comprises les dpensesrelvent de la Compagnie du Mtropolitain,c'est--dire l'amnagement des gares, la posela de l'usine de force motricele matriel roulant. A. DA CUNHA.TABAC LE CAFIERJ'aborde publique du plus hautintrt : l'abus du tabac.18 8 '1, I'Acadinic mdecine consulte le sur les effets et, rapport d'une commission compose deMM. Villemin, Lon Cohn et Gustavel'Acadmie de rpondu1 Qu'il intrt d'hygine publique faireconnaitre l'action nuisible peut le tabac employmanire excessive ; 2 nuisibleest dmontre par faits d'inductions,a prsent acquis a la science ; 3 immodr de nature a causer des accidents,it importe d'ajouter le malaise dis-avec le-parait, avec la cause qui l'a produit, c'estan tabac.J. -Barral, le savant chimistepresenta a des sciences un clbremmoire sur le nicotine, lequel,le donn la it dclarait que nicotine poison d'unede moms trui la languegoutte de nicotine de 5 1 518, l'introduction fit en Europe pargraines Quint ; ce fut1560 que Nicot, deintroduisit le premier graines detabac France, puis la plante elle-mme qu'il avait -Lisbonne; Jean Nicot fit de sous le nom deson haut a la nouvelleplante, qui se rpandit rapidement en etdevint un prcieux cadeau par les services qu'elle rendau budget de l'tat.Ds son apparition le tabac cut sesdtracteurs ; quoi qu'il en soit la popularit du tabac nefit que croitre, et les souverains ne songrent plus qu'augmenter revenus profitant gout du public.Malgr les attaques et les perscutions qu'il subit ds sonintroduction, le tabac n'a cess de se rpandre ; estcultiv partout, peut a 500 le nombre de personnas en font usage.l'Acadmie mdecine, les recherchessur nicotine de Barral, l'historique de l'introductiondu tabac en France et de son sa consommationactuelle devenue abus, devaient amener s'il aurait pas moyen, pas dediminuer la consommation d'un produit si en faveur,mais du moms pas lieu rechercher s'ilexistait une autre feuille de plante , outre celle combustible, ne contenant aucun principe toxique,qui pourrait tre fume sans danger, afin de permettreaux fumeurs de tabac, la disparitionet accidents causs par d'unemanire Un distingu, M. Eugne machines faire les grandcigarettes jusqu' la recommandationexpresse de mdecin, compltementl'usage du tabac ; voelut obir aux injonctionsmais ne rsister besoin de fumerheures ! C'est lui qu'ilrenoncerait facilement tabac, si pendant lapriode de renoncement fumer chose.Or, voila tantot ans que M. Brissaut tudie laquestion, et de vint consulterchimiste, et demander de faire pour lui descombustibilit grand nombre deplantes sur leur composition chimique.J'ai eu a examiner nombre considrable de feuillescafier que par, je pourraisde gnie, ou momsd'intuition, paraissantse prter a Ia fabrication d'unebonne a fumer, si sa composition chimique rpondaita Or, des analyses entrepriseslaboratoire les feuilles neaucun principe toxique, que dans des proportionsvariables, d'origine, l'azote, de la cellulose, de l'acide caftannique, del'acide phosphorique, potasse, de la sonde, de lasilice.l'tat feuilles moyenne :llumidit 7.99Matires organiques 82.09minrales 9.92. . a la combustibilit des feuilles du cafier et donne une abondante fume.Des locs, se a l'tude des moyens les feuilles cafier enpropre des cigarettes, personne oblige de au tabac. a cree les de ne contenantaucun produit toxique et mme renfermant deLA NA1TRE.sur la section ciel ouverl), la largeur a tl, porte 15m ,50 sur lesrpIels 5m ,650 sont rscrvs la voiefois 5m,\l25 pour les l{uais. Atin dt' soulagerles poteaux de la en ces parage, , on a tablide solides massifs en maonnerie de pirrres detaille contre lesquels les escaliers d'accl~s aux stationsseront mnags (lig. IJ.Les l'dicules des stations de la nouvelle ne seront pas contis l\L Guimard, l'habile architecte qui mJUs devons ces constructions originalesct riantes que nous connaissons et qui ontmarqu d\m cachet si moderne et si agrable lapremire Le fait est regrettable, cal' Ie dessinbizarre et nOU\'eau de ces sta tions tait unemarque et une enseigne du l\ftropolitain auquel IepuLlic tait dj hahitu et . La Fl'lHlIW ,'.hil1'lle. TOlll:tSSO, l'lwrnme-]1Plott. Billy 'Vf'l1s.l'holllllH' ;'. la trtp inc:l!-':;aldp. L'ho11lIllP-(,;l1clw.La location fut concIue pour six mois au prix def 50000 francs et, Ie 20 novembre dernier, les cinqtt'ains sppciaux amenrent Ie personnel et l'instalIationcomplte Mbarquait au Champ-de-Mars : huitjours aprs on donnait Ic premier speetncIe!Rien n'est plus curieux yoir que ce dbarquement,qui se fait dans Ie silcnce Ic plus completavec une clrit amricaine! C'est d'abord Ie matrielcuisine, puis les chevaux de trait lout harnachs,d'une robustesse extraordinaire, qui sontdescendus, puis yient Ie cour des voitures : pourcelles-ci du dessous du wagon de tte on SOl't llUplan incIin que ron alniisse jusqu' terre, tous leswagons sont relis entre eux par des rails; on attelleles chevaux aux voitures qui sont alors descendussans secousse jusqu' terre. En province - cal' Ba/'numya faire son tour de France - on montera latente, cette fameuse tente qui a cot 50000 francs,LA NATURE.29deux fois plus vaste que l'ancien Hippodrome deI'Alma, pouvant donner abri a 15 000 spectateurs,et qui est montc en moms d'une demi-journe,par d'habiles ouvriers qui suivent le a cirque dansses prgrinations a. travers le monde.Cirque ! j'ai crit le mot o cirque . En est-ce un?nest-ce pas une mnagerie, une foire, un jardin zoologique?C'est tout cela a. la fois. Tout autour de lapiste centrale -- ici la salle des Ftes sont les attractions; tout ce qu'a pu dcouvrir M. Bailey a tengag par lui ; tous les numros extraordinaires,les o phnomnes curieux, les animaux bizarres,qui paraissent au cirque, 'a la foire, dans les mnageries,M. Ercole, l'agent les enlve a prix d'or. Aussi aucun tablissement aumonde ne peut rivaliser avec cette colossale exhibition.le tour de la des Machines c'estc'est du Trane voici unede 22 lphants, run d'entre miun gant l'espce, ses dfenses sont ,,,,,W, r:formidables, autreun nam n ; desdu Ben-, ale, lions del'Atlas, lopards,et desgirafes,deviennent rares et prix que notrepossde manque deen des yacks, descurs, des chameauxdes taureaux nains,des des amphibies,innombrable toute cettea troupe travaille, le fouet ou larputs!2.Cliez Barnum : Un mnagerie.. La galerie desFatlYCS. Ull coin la salle desFtes transform en d'hippodronle.Clievaux sauteurs chevaux indomptables.Cycliste descendant une clielle incline ,c'est autre exhibition, exhibition humaine, le a Muse : fine a Ia cheveluremousse, un Billy l'homme a qui reoit broncher des surla tte ; l'homme a d'autruche, qui,avale tout ce offre le deptrole on d'ammoniaque ; Tomasso, l'homme pelote,qui peau des milliers d'pinglespendant cat le aiguilles,autant ; Lin Tang San, lesxiphopages chinois qui rappelletit sousforme plus curieuse frres siamois ;M"e Oguri, japonaise barbe, name, Reine Mab,gant phnomnal vritable mastodonte, unenest pas tout comme Bobche, le car semaine, le s'augmente sujetsnous salle spectacle,tonnement devient grand encore : dansque l'ancien Hippodrome del' Alma, donner 15 000 spectateurs,qui est monte en moins d'uno demi-journe,gui Ie )) dans ie Cirque! j 'ai Ie cirque )). n'est-pas une mnagerie, unefoire, unjardin zoologique'!C'est tout cela la au tour de -- iei la salle des Ftes - sont les attr1j.ctions; pu dcouvrir rtl. Bailey a tformidahles, un autreest un nain; voici tigres royaux Bengale,des lions del' Atlas, des Iopards,des panthres deshynes, des qui deviennent si rares et d'un tel que notreJardin des Plantes n'en possde plus et fonds pour en acqurir, des tapirs, dEls ours, des couaggas, des pcaris, des ehameauxet des dromadaires, des zbres, des nains,des antilopes, des cerfs et des gazelles, des et une quantit innombrable de singes, et cette troupe animale )) travailIe, sous Ie ou cravache des dompteurs les plus par lui; tous les numros )) extraordinaires, phnomnes )) eurieux, les animaux bizarres, dans les mnageries,1\1. Ercole, l'agent gnral de Barnum, en Europe, prix tablissBment avec Faisons Ie tour de la Galerie des Machines: c' estl'arche de No, c'est la Foire du Trne : voici unecollection de 22 lphants, l'UIl d'cntre eux est uucolosse, un gant de l' espcc, SPS dfenses sontFig. ~.Chez BarJlUIU ru coin dela llInagel'ie. IJlt galerie desfauycs. Vu ('OiH de Ja sal1e dt'~Fles tran~form PH piste dllippodl'ollH'.Cheyaux :--auteUI':i et cherlmx llH10lnptable:-..Cydi:,le de:-.t'PlIJallt ulle l'hl'llp iudinpe it !~o.lei c' est une autre exhibitioll, unecxhibition humaine, Ie ( l\fuse deshorreurs ) une jeune mIe la cheyelurede mousse, uu homme squelette;Billy Wells, l'hommc la tte incassable,qui reoit sans bronchcr dcs coups de marteau SUl'la tte; Alfonso, l'hoIIlll1e l'estomac d'autruehe, quiavale lout ce qu'on lui ofIre en s'arrosant Ie gosier ptrole ou d'ammoniaque; TOll1asso, l'homll1e pelote,e ct SUl' zinc, sur aluminium,au moyen prcuye de ces composilions tireil l'en ere ;\ rep')rl.-~".,'-.._~>-tu+.;^iiljjj^ 'I^^l;'^'^^,; ^' ^,, ^ ^ ^ ^ ,11^^^^^^^, I^ ^ ^^IIIIIIIIIIIII g III ,(I1,--,1i15 45aaaxxxxxiaxaxxxxxa^^^^x xCxxxxaa^^xxxxx^x^xa IIIIIIIIOIIIIIOl^/f \l()/ /\ ^(:Th()9 45^^^! ^ __1l15 IIII ' 1^ I^__^xIIaaxaZiSE^xa^^aixx^^^^ i i^; '` 1;'^ 1-__,I^ iV--240i^ 35/f/ i115- 20\2 AP11 0^ \ .\_ . \11oni0%S ---- -----*/Ce J2l G Oldl l (WF/^>G? ^^ ^7EG ^^'^ ^E^LIo.^rEV, 61ZFig. 2. N 1. Controleur Rmy, vu de dos. N 2. Dtails du mcanisme inferieur. N 3. Vue inferieure de l'appareil,N 4. Disposition des fiches d'inscription.n 2) et la feuille vient se prsenter devant les ai- des trous sur les cadrans dessins sur le morceau deguilles armes de pointes. Celles-ci impriment alors papier ; un deuxime coup de manivelle fait passerFig. 3. A gauche : cadre mtallique dans lequel on enfile les fiches du controleur Rlny.A droite : une des fiches isole de son support.ce bulletin dans un compartiment de l'instrument G(fig. 2, no 2). II est alors possible de recommencerune nouvelle opration semblable. De cette fawn,on possde un document prcieux qui a enregistrexactement l'heure du retour du pigeon, sansqu'il puisse y avoir de fraude d'aucune sorte.On porte alors la bolte au sige central du concours; le juge, aprs avoir constat que les plombsde l'appareil sont intacts, l'ouvre et en retire lesbulletins. On fait alors les calculs- ncessaires pourNAPA E.quidistancer les concurrents et l'on cherche quelest celui qui a opr le parcours le plus rapidement.Aujourd'hui eet appareil est obligatoire pouren France et en Belgique. Toutesles personnes qui veulent participer aux concours devitesse sont tenues d'en possder un exemplaire.A. DA CU IA.BEURRE SIBRIEL'industrie du beurre en Normandie subit actuellementune crise. Les prix de vente baissent, ne laissantaux producteurs qu'un trs mince bnfice, tandis que lescontinuent paver trs cher cette denrede premire ncessit. Cet avilissement est dtermin parla concurrence des beurres danois et surtout des beurresSibrie. cette branche de l'industrie agricole,l'ouverture du Transsibrien a amend une vritable rvolution.C'est la premire perturbation apporte sur lemarch europen par la creation de cette gigantesquec'est loin d'tre la dernire ; prochainement,au plus grand dtriment de nos agriculteurs,d'autres se produiront, an fur et mesure du dveloppementdu rseau du nord de l'Asie.D'anne en anne, d'aprs le rapport du consul anglaisde Saint-Ptersbourg, l'exportation des beurres russesaugmente dans de notables proportions : 8532 tonnes en1 89 7, 10125 en 1899, 19 339 en 1900. La plus grandepartie de ces exportations provient de Sibrie et estexpdie par les ports de la Baltique.Le gouvernement russe s'emploie favoriser l'exportationde ce produit sibrien par tous les moyens en sonpouvoir. A cet effet, le ministre des finances a conclu avecune Compagnie de navigation allemande une conventionorganisant un service spcial hebdomadaire; entre Londres, au mogen de vapeurs munis d'appareils frigorifiques.La ligne a, croyons -nous, commenc fonctionnerl't dernier. Pour amener le beurre au port d'embarquement,un train quitte chaque jeudi la station d'Obi(gouvernement de Tomsk) et s'achemine vers Moscou encompltant son chargement dans tous les principaux eentresde production, Kansk, Tatarsk, Omsk, Petropavlosk,hourgane, Tchliabinsk. La distance d'Obi a la Baltique,4500 kilomtres, est parcourue en 324 "jours, soit a une vitesse commerciale de 13k,800.800 tonnes de beurre sont exportesvoie, a destination de Londres; mais ce rsultat pas producteurssibriens et ils demandent l'exportationne soit raison des chaleurs et qu' effet un train, compos de vingt-cinq wagons munis d'appareilsfrigorifiques, soit mis en marche d'Obi a Grace cette amlioration dans les transport,6450 tonnes de beurre pourraient arriver chaque semainedans les ports de la Baltique.Le beurre de Sibrie ne peut rivaliser devue de la qualit avec premierchoix d'Europe, mais sa son bon march assurent une nombreuse clientle. Actuellement, le consul anglais de Saint-Ptersbourg, it fait surtoutconcurrence la margarine ; mais dans prochain,lorsque les procds fabrication auront tamliors, it disputera le march aux produits de premirequalit. CHARLES RABOT.LA MkNUTENTION MCANIQUE DU COKEUSINES LA C1e PARISIENNE DU GAZLes appareils de manutention mcanique, quisont aux Etats-Unis d'un usage si courant, on peutmme dire universel, ne sont encore qu'assez peuemploys en France ; aussi est -ce une raison de pluspour signaler les installations de ce genre, surtoutquand, par leur importance et leurs dispositions,elles mritent particulirement d'attirer l'attention.On sait que la Compagnie Parisienne du Gaz, quiest d'autant plus force d'exploiter conomiquementque l'administration de la Ville de Paris lui rend lavie dure, fait, en dehors de la fabrication dugaz, un commerce des plus importants avec les cokesqui proviennent de cette fabrication mme. Elle anaturellement cherch a simplifier le transport deses charbons, qui sont amens autant que possibledirectement par voie ferre jusque dans les trmiesmagasins; tout est combin pour conomiser sur cesur le bris du charbon. Mais ces manutentionspeuvent tre compares comme importancecelles que doit subir le coke depuis la sortiedu four jusqu' la voiture qui l'emporte chez leconsommateur. Le fait est que les 45 millions d'hectolitrespassent par les chantiers de la Compagnie,avant la transformation que nous allons dcrire,taient transports sur ces chantiers soit dans desen osier d'un hectolitre, ou dans des sacsports a dos d'hommes, soit dans desbennes mtalliques de 10 hectolitres portes par destricycles et souleves par des grues.Pour raliser la transformation, on rsolut d'effectuertouter les oprations avec des sacs d'un hectolitre,a l'exception pourtant des chargements dewagons en vrac, qui se font toujours avec les bennes.suite que chaque sac plein ne psepas plus de 52 kg environ, et que par consquentune grande lgret aux appareilstransporteurs ; d'autant que, par suite des ncessitsde manutention, les sacs sont toujours espacssur les transporteurs. Il ne faut pas perdre de que le coke passe par une multitude deavant que dfinitivement leconsommateur : it sort des cornues, it doittre emport dans les cours d'extinction pour subird'eau ; it est tinsuite aux concasseurs blutoirs pour tre classpar grosseur ; puis it est mesur et ensach. Lesenfin dirigs soit sur les voitures d'expdition,soit sur les tas, qui sont magasins,soit sur les reserves fixes, destines simplement rgulariser les des ne peuvent suffire.rpondre aux diverses manoeuvres, on acr une srie fort curieuse d'appareils : wagonnetspour le transport du coke, tombereaux manceuvrantautomatiquement, transporteurs, lvateurs godetsde coke en vrac, convoyeurs de sacs pour laLA NATCHE.concurrcnts l' on cherche quelIe Ie plus rapidement.appareil est obligatoire [lourtoutes les courses en Bclgique. Toutesdeyitesse tenues d'en possder un exemplaire.A. DA Cr:'\II.\.LE DE beurre en Normandie subit actuellementLes prix de vente haissent, mince hnfice, tandis consommateurs payer cher cette denreCet a\'lisscml'nt est dlermin parIa des beurresde Sihrie. Dans hranche l'industrip agricole,Transsihrien a amen une vritable rvolution.C'est la premire perturbation apporte Iemarch puropen la cration de cette gigantesquevoie ferre, mais d'tre la dernire; prochainement,plus grand dtriment de nos agricultcurs,au fur et ;) mesure du dvl'loppementdc I' Asie.d'aprs Ie rapport du consul anglaisSaint-Ptershourg, heurres russcsdc nota bles 8552 tonnes en1897,10125 1935H 1900. J~a plus de provient dl' Sihrrie ('stexpdic Baltiquc.gOlwernement s'emploie favoriser I'exportationpal' tous soneet dret, Ie ministre des finances a conclu ayecnayigation allemande une eonventionsp('cial Riga etmoyen dc d'appal'eils frigorifiques.ligne a, croyons- Ie au port d'emharquement,train la station d'Obict centresKansk, Tatarsk, Omsk, Petropavlosk,Kourgane, Tchliahinsk. La distance d'Ohi la Baltique,kilomtres, est parcourue en 524 heures ou '17soit une vitesse commerciale de 15km ,800.Actuellement, de Riga, 800 tonnes de hellrre sont exporteschaque semaine, par cette yoie, dpstination de Londres;ne satisfait pas les produc.teurssihriens que, pendant l't, I'exportationsoit pas ralentie en raison des chaleurs et qu' eetcompos de vingt-cinq wagons munis d'appareilsfrigoriliques, mis d'Ohi Riga.Grce cettc amlioration voies de transport,ton nes pourraient arriver c1wquc semaineBalti(!ue.de Sibric peut rivaliscr au point dequalit avec les produits similaires de premierpuret et son hon march luinomhreusc A ctut'llement , d'aprsIe consul anglais Saint-Ptershourg, il fait surtoutc{lII~urrence margarine; dans un avenir procham,lorsquc procds de fahrication auront til disputera Ie march aux pro duits de premirequalit. CHAHLIlS RABOT.~,--c----MANUTENTION MCANIQUE COKEDANS LES l'SI~ES DE LA eie PARISmNi'lE nu GAZmanutention meanique, quiJ~tats-Unis d 'nn usage uniyersel, encore peuest-signaIer SlutOutleurs dispositions,olies mritent d'atlirer l'atlcntion.~LA KAINITEtOl Kanitc, qu'on trouve en abondance non seulementen Prusse, Lopold-Shall et Stassfurt, ainsi qu'Kaluy, dans les Carpathes orientales, a non seulemenfun grand intrt, au point de vue minralogique enraison des aspects trs divers qu'elle prsente, mais joue encore un rle important en agriculture.Ce minral constituc, en effet, un des engrais potassiquesles plus employs surtout depuis quelques annes. 11 faudraittout dcrire les clbres gisementsrle seIs potassiques de Stassfurt, sontexpdis aux agriculteurs du monde entier. On rencontredans ces mines, en quelque uniqucs trentaine d' espces minrales; mais nous nous bornerons parler ici des seis bruts, c' est--dire des Hlinraux assezriches en potasse pour tre utiliss directemellt au sortirde la mine. Les trois principaux sont: la Carnallite, Sylvinite et la }ianiie. La carnallite est un mlange dechlorure de potassium ct de chlorure de magnsium, quiforme, vers la partie suprieure des dptJts, des couches d' en_viron 25 mtres de puissance, entremles de sel gemme,kiseritc (sulfate de magnsie) ct d'anlrydrite (sulfatede chaux). Quoique la carnaUite nc contienne que 9 pourtOO de potasse, it I'tat de chlorure, eUe est assez employeen AUemagne, comme engrais, I' une simple pulvrisation. Toutefois son emploi n'est avantageuxque dans les rgions voisines des gisements, quin'ont pas supporter de gr.mds frais de transport.La sylvinite rsulte du mlange naturel, dans lesgisemrnts, de la sylvine (chlorure de magnsium pur) etde sel gemme en petite quantit. Elle est trs ingalementrpartie dans les mines, et malgr sa richesse assezforte en potasse, soit 14 18 pour 100 ( l'tat de chlorure), elle est peu employe comme engrais. On I'utiliseplutt dans les us in es pour enrichir les autres engrais enpotasse et rgulariser leur composition. La Kanite est debeaucoup Ie sel potassique brut Ie plus employ commematire fertilisante. Ainsi que la carnallitf', cUe cxistc de composition variabIe, qui s'est form, dans Icsmines, par la raction multiple !Ies autres minraux lesautres, ne pas ,Ie masses continues, hien les gisemrnts dp;;alllas irt'gulicrs tl'i~s importants. Pour son exploitation,fait sauter la mine, de gros bloes, qlli sont ensuitedhits sur place; des wagonnds les morceauxde Kanite jusqu'aux puits d'oll ils sont amensdans installes la surface du sol.on fait passer la Kanile s,'rie de broyeursenpoudre, et c' est celle-ci qui constitue]' engrais En efret, la consommationKanil~ leve en '1900 109!l651moyenne ce en potasse de 18 pour 100. C'est un sulfate douhle de potasse ct dequantits variables de chlorures dect de est donnela formule: SO' K \ S04 Mg, Mg Cl + ti H2 contient toujours 50 pour 100 d'impuret6s etsel partie intgrante de sa1111\'1. l\Iuntz lui la compositionmoyenne- suivante :Sulfate de potassc. . ..de magnsiulII.Sulfate de chauxEau ..100Hl, ;)15,051,0-I, ;lH-,Osulfates de potasse dedonne Kanite une grande valeur feI-tilisanteen emploie-t-on des quantits considrables,Kanile est vendueune teneur moyenne et garantie de 2,50 pou!'mais eUe est souvent plus riche ct pi)ut-J 8 100. convient surtout fUlilure sahleuses dps teues tourbeusesacidcs, en gnral d'excellents rsultatsSUl' prairies, tous les lerrains. C'est par l'emploiJa Kallite, engrais phosphats et azots,les Allemands 11 mettre en valeur leset les immenscs plaines sahlonneusesI'AlIemagne commcllce employeravcc les phosphates,SUl' dose kilogrammespar hectare. petit Pressac (Charentt\-cn terre graniti'Iue, sm a('ideohtenu .Sans engrais . . . . . .Scories de seules. ct tHW kgde Kanite . . . . . . ;) 800 kg. de foin700010 !JOOM. Barbier, de Montfort (Cte-d'Or), en argileuse, a rcolt :Sans engrais ;) 000 kO"" . Engrais phosphat 4510ct 600 de Kanite. 600074 constitue, directement d'anlrydritc ne l'tat l' tat brut, aprsl'utiliseclle cxiste enmasses cristallincs, de couleur trs variabIe, rouge, rose,jauntre, brune ou noirtre. C'est un produit complexe les uns sur les autro;;, aprt's leur r1p.Jt. La Kanite formegisemcnts mOfceauxamcnsKanite ric ef1'et, Kanit~ ct feI'\ -) terrains. pal' cn commcnce prairie acideun peu scules. ko"-.LA NATURE. 75Or, nous Eerons remarquer que les terres granitiques,comme les terres argileuses, sont cependant considrescomme tant en gnral riches en potasse. La Kanite, momshygroscopique que la carnallite, se conserve facilement l'air, sans ltration, au moms pendant un mois ou sixsemaines; pass ce dlai, elle s'agglomre en masses trsdures, aussi, pour en permettre une phis longue conservation,la mlange -t-on le plus souvent, Stassfurt, avecde la poussire de tourbe a raison de 2 a 3 pour 100 ; cemlange rsiste alors indfiniment l'action de l'humidit.Indpendamment de la Kanite brute, on emploieaussi assez souvent la Kanite calcine, qui non 'seulementest plus riche en potasse, mais dans laquelle lechlorure de magnsium a t dtruit par faction du feu.Indpendamment de son emploi dans la fertilisationdes terres, la Kanite est encore utilise, sur les lieux deproduction, comme matire premire dans la fabricationdu sulfate de potasse et du chlorure de potassium.Dans le commerce des engrais, la Kanite , dosant de 23 25 pour 100 de sulfate de potasse, se vend actuellement de3f r , 50 4 francs les '100 kg. On voit que c'est l unprix tres abordable, qui joint aux bons effets que donnegnralement la Kanite sur les prairies, tant quantitativement- que qualitativement, milite an plus haut pointen faveur de son emploi. ALBERT LARBALTRIER.---oma--MACHINES FRIGORIFIQUES'IIMachines a air. On sait depuis longtemps quel'air s'chauffe ou se refroidit quand on le comprimeou qu'on le dilate. Aussi les premiers inventeursdes machines froid, Giffard, Windhausen, Hall,Haslam, etc. , songrent se servir de l'air atmosphriquepour la production du froid.Les machines air prsentent l'avantage d'utiliserun agent qu'on pent se procurer partout et de raliser,dans une certaine mesure, le refroidissementpendant la compression, c'est --dire plus rapidementqu'on ne l'obtient avec les machines gaz liqufiables; par contre, les machines air sont ncessairementtrs volumineuses et, pendant la marche, lesrsistances passives sont normes. Par consquentces appareils, d'une construction ingnieuse maisdmode, ne sont plus conseiller.Machines a acide carbonique. Les machines acide carbonique sont trs employes dans lesmoyennes et petites installations, ainsi que dans laflotte frigorifique, cause du double avantage qu'ellespossdent de ne rpandre aucune odeur dsagrableet de tenir relativement trs peu de place. En outreelles sont simples, solidement agences, faciles conduire. Pendant mon sjour en Angleterre, j'aiconsacr une journe a me rendre compte de leurconstruction, en visitant Dartfort (comt de Kent)l'importante usine de la Compagnie J. et E. Hall,qui occupe un grand nombre d'ouvriers. Tout cequi concerne ces machines peut se rpter pourles machines ammoniac, acide sulfureux, etc.,i Voy. n 1488, du 30 novembre 1901, p. 425.puisque le principe sur lequel elles sont fondesest le mme.Aujourd'hui on se procure dans le commerce l'acidecarbonique l'tat liquide aussi facilement quel'acide sulfureux et l'ammoniaque et un prix deOf , 70 le kilogramme pour l'acide carbonique, de1 et 2 francs le kilogramme pour l'acide sulfureuxet l'ammoniaque.L'acide carbonique liqui,de bout JO sous lapression atmosphrique. Si, en effet, on en versedans une capsule dcouverte la temprature duliquide s'abaisse irnmdiatement 96. Mais dansles machines frigorifiques des tempratures aussibasses seraient gnantes ; il est indispensable d'empcherle liquide de s'vaporer aussi vite. On exercesur lui une pression considrable pour retarder sonpoint d'bullition. Sous une pression de 35 atmosphres,le liquide ne bout plus qu' 1.Si 1'on suppose done que 1'on ait dans un premierrservoir bien clos, ou ion exerce plusieurs atmosphresde pression, une certaine quantit d'acidecarbonique liquide la temprature ambiance et quela partie suprieure de ce rservoir communique avecune pompe aspirante et foulante, les vapeurs contenuesdans le rservoir pourront tre aspires par lapompe et chasses au dehors ; la pression exerceest alors diminue : aussitt le liquide met de nouvellesvapeurs, en remplacement de celles enlevespar la pompe, et entre en dbullition. Un certainpoids d'acide carbonique passe de l'tat liquide l'tat gazeux. Pendant ce changement d'6tat, kilogrammed'acide carbonique absorbe 50 calories environ.Cette quantit de chaleur est emprunte aumilieu ambiant. Il y a done production de froid.Comment utiliser ce froid? Si on plonge le rservoir,que nous appellerons, vaporateur (fig. 1),dans l'eau, celle-ci sera bientut glace ; mais si, aulieu d'eau, on emploie une solution suffisammentconcentre de chlorure de calcium ou bien de chlorurede magnsium, cette solution ne glera qu'des tempratures bien infrieures 0. On pourraainsi avoir un bain de 10 ou 20 qu'on canaliseraensuite pour transporter le froid des endroitsdtermins.L'opration tependant serait de courte dure sil'acide carbonique vapor ne rentrait pas dans lerfrigrant, puisqu'elle cesserait ds que la provisionde liquide aurait disparu mais au lieu delaisser se perdre les vapeurs aspirees par la pompe,on les recueille dans un second rservoir dsignsous le nom de (( condenseur a, immerg dans uncourant d'eau ordinaire. A chaque coup de piston lapompe refoule une nouvelle quantit de vapeur, et lapression monte dans le condenseur. Ds que la pressionest convenable, ces vapeurs se condensent etreviennent l'tat liquide. Naturellement cette condensationse fera d'autant plus rapidement que latemprature de Peau courante qui baigne le condenseursera plus basse. Au point de vue pratique, il ya done l un enseignement tirer. Pour faire uneFig. 1. Organes essentials de la acide'carbonique. ^iJ ..... ..........--^ I (I1 (II;IIIlIull^iilililll^lll1llTi1ll1llr i1li ^i i ^^ 1Sortie011111111111111111111111 11111111 1111 11111111 1111176 LA NATURF.installation frigorifique, on doit disposer d'une circulationd'eau assez considerable. Plus la temperaturede cette eau sera basse, moindre sera le travailde condensation et plus grande l'conomie de combustible.A chaque tour de pompe on reconstitue dans lecondenseur une quantit de liquide gale celle quidisparaat de l'vaporateur. Dans le condenseur lapression est toujours suprieure a celle du refrigerant,puisque la temperature est ingale dans lesdeux reservoirs et que le rfrigrant est le plus froid.On utilise vette difference de pression pour restituerau rfrigrant le liquide qu'il perd par l'vaporation.Cela se fait d'une facon trs simple : untuyau part de la partie suprieure du condenseur oule liquide est accumul, puis dbouche dans le rfrigrant,un robinet de rglage (fig. 1) permettantd'trangler l'orifice, est dispose sur ce tuyau, desorte que le liquide form, sollicit par la diflrencede pression, s'coulecontinuel-lement du condenseurdans lerfrigrant. Onrgle l'coulementpour que laquantit du liquidequi passe soitgale celle enlevepar le jeu dela pompe. GrAce cette disposition,dont on peutse rendre parfaitementcomp t epar la figureschmatique cicontre,le mouvementde la machineest continu.De cette facon laproduction du froid est rgulire, en mme tempsque la dpense d'acide carbonique est minime, puisquecelui-ci une fois mis dans la machine est indfiniment suivant toujours le mme cycle ferm :rfrigrant, pompe, condenseur. C'est peine s'il ya besoin d'en ajouter une petite quantit temps autre pour remplacer les pertes qui ont pu se produire.Seule done la premire charge est de quelqueimportance, mais grace au bas prix de volatils, elle n'est pas couteuse. Ainsi, par exemple,pour l'acide carbonique, dont le prix en France estde 60 70 centimes le kilogramme, le cout de lacharge ncessaire une machine pouvant refroidir 0 une pice de 2000 mtres cubes, n'est de175 200 francs.Voici brivement une description des diffrentsorganes qui composent la machine reprsente parla figure 2.L'appareil ou se produit le travail de pompe portele nom de (( compresseur . Get organe doit tretrs resistant les hautes presnous avons Dart--sions dontfort on perce ces compresseurs dans de solides blocsd'acier forge. ainsi un cylindre parfaitementcalibre.L o ou est forme faisceauxde tubes en de grande longueur, par soudure dans lesquels s'vaporel'acide ncessaire l'vaporationest soit an liquideincongelable, dont nous avons parl, et qui les ce est comme agentintermdiaire soit l'air qui entoure lestuyaux, vet tre directement.robinet valve, place entre le condenseurl'vaporateur, rgler la quantits'coulant an a condenseur it consiste en serpentinsforge, ordinairementdemillimtres,sontplaces entoursbien quidisposes l'eau de condensation,coulecontinue ,avec l'air.operationsexcutes auxgiiellesj'ai visite,intressantes mentionner ici :ce Toesconstruites sont essayes lapression hydraulique de 260 kilogrammes par eenl'air 100 kilogrammes-timtr ecentimtre Quant soudages tubesemploie pour la construction des serpentins,sont effeetus par un courant quile metal et runit ainsi d'une facon parfaite tube par un appareil hoc. acide carbonique, avons -trs usitees navires. La figure 3d'un de machine comptant trois cylindres a vapeurCe type t spcialement construit pourtenir le moans de place bord navires pourconvenir usuelle de l'entre -pont.Machines a ammoniaque. Les machines ammoniac anhydre qu'on se procure par ladistillation de 1'ammoniaque du commerce sont76 LA NATURE.installation on eirculationd'eau assez considrable. Plus la tempratureeau sera basse, moindre sera Ie travailde condensation grande l'conomie de combustible.dans Iecondenseur quantit de liquide gale disparat de Dans Ie est celle rfrigrant,puisque la temprature est ingale dans rserYoirs que Ie rfrigrant Ie eette difl'rence de pres sion restituerrfrigi'rant Ie par l'vaporation.Cda se fa~'on simp Ie untupu partie suprieure du condenseur oilIe Ie rfrigrant,robinet rglage (fig. 1) permettantd'lrangler est dispos ce Ie liquide la diflrencetrs rsistant pour pouvoir y raliser les hautes pressionsdont nous avons parl. C'est pourquoi Dartfortperee ces eompresseurs dans de solides bloesd'acier forg. On obtient ainsi un cylindre parfaitementcalibr.L vaporateur ou rfrigrant est form de faisceauxde tubes en fer de grande longueur, runispar sou dure autogne lectrique, dans lesquels s'vaporeI'acide carbonique. La chaleur ncessaire I'vaporationest enleve habituellement soit au liquideincongelable, nous avons parl, et fIui entoureles tubes lorsque ce liquide est pris comme agentintermdiaire du froid, soit I'air qui entoure lesluyaux, lorsque cet air est appel tre refroidi directement.Un robinct vahe, plac ('ntre Ie condenseuret I'vaporateur, permet de rgler la quantit'd'acide carbonique liquide s'coulant du condenseur.Quant au condenseur il consiste en serpentinsde fer forg, ordinairementde32 40 millimtres,qui son tplacs dans unecuve et entoursd'eau, ou bienquisont disposs surles toits afin queI'eau de con densation,qui coulesur une nappe detubes continue,prsente une trsgrande surface decontact avecl'air.de pression, s'coulecontinuellementdu condenseurIeOnl'coulementpour que laf!uantit du liquidesoitenleveIe pompe. Grcedisposition,parfaitementcomptela ti gu reciconlre,Ie mouvementmachinefaon la1. - Org:mcs essentiels de la machine acide ... carbonique.Deux oprationsexeutes Dartford, et auxquellesj 'ai assistpendant ma visite,me paraissentrgulire, en mme tempsdpense d'acide carbonique est minime, puisquecelui-fois est employindtlniment suivant toujours Ie mme cyde ferm:rMrigrant, pompe, condenseur. C'est peine s'il ybesoin d'en ajouter une petite de tempspour rem placer ont pu se produire.Seule donc la premire charge est de quelquegrce has prix de ces liquideselIe n'est pas coteuse. Ainsi, par exemple,pour l'acide carhonique, dont Ie prix en France estde 60 70 centimes Ie kilogramme, Ie cot de lancessaire une machine pouvant refroidir 00 une pice de 2000 mtres cuhes, n'est que de 200 francs.Voici brivement une description des difTrentsorganes qui composent la machine reprsente parla figure 2.L'appareil oh se produit Ie travail de pompe porteIe nom de eompresseur )). Cet organe doit treplus particulirement intressantes mentionner ici :sont les essais hydrauliques et les soudages. Tousles organes des machines construites sont essays lapres sion hydraulique de 260 kilogrammes par centimtrecarr et l' air comprim 100 kilogrammespar centimtre carr. Quant aux soudages des tubesque l'on emploie pour la construction des serpentins,ils sont effectus lectriquement par un courant quifond Ie mtal et runit ainsi d'une faon parfaite lesdeux bouts de tube par un appareil ad hoc.Les machines acide carhonique, avons-nous dit,sont trs usites bord des navires. La figure 3donne la reproduction d'un de ces types de machine double expansion comptant trois cylindres vapeurcompound. Ce type a t spcialement construit pourtenir Ie moins de place bord des navires et poureonvenir la hauteur usuelle de I'entre-pont.Machines ammoniaque. - Les machines ammoniac anhydre - 'lu'on se procure par ladistillation de l'ammonilque du commerce - sontIIlllOfliiil11 '1 ^^ I,^1^, ,. ^n^^ ^l illl ^i' !' I^^'^I'I '^' .-^..^-.:-^-.:J ^ ::_ -:-:: ^^:... ^ ..::!:_^:- ---_:: :___ `::_::::-_:IIj-, ^ liiie^^^il,^^lll^l^u^^^l,,,u^^ uLA NATURE. 77employes dans plusieurs grands entrepots frigorifiquesde 1'Angleterre. 11 est facile de reconnai tre lesappareils en question par l'odeur ammoniacale qu'ilsrpandent dans la salle des machines. Ces appareils, quidonnent d'excellents rsultats dans les grands entrepots,ne conviennent pas toujours aux petites installa-Fig. 2. Machine a acide carbonique.tions. Quel que soit leur systme (Linde, Fixary, La- organes essentiels que les machines a acide carbonivergne,Osenbruck, etc.), ces appareils ont les mmes que. Seulement, comme l'ammoniaque ne s'vaporeFig. 3. Machine double expansion, type marine .pas a d'aussi hautes pressions que l'acide carboniqueleur compresseur ne prsente aucune particularit.Machines a acide sulfureux. Les machines anhydride sulfureux sont moms employes en Angleterreque les deux systmes que nous eenons depasser en revue. De leur compresseur se dgage aussiune lgre odeur de soufre brul. Tels sont en grosles appareils les plus employs dans l'industrie pourproduire le froid. J. DE LovEnno.78 LA LE LITHOPONELes souls corps blancs mtalliques susceptibles deconcurrencer la cruse sont les blancs a base de zinc. 11en existe deux : l'oxyde et le sulfure. L'oxyde de zinc,connu depuis longtemps, est employ dans quelques travauxspciaux ; mais cet emploi se trouve limit par deuxgraves inconvnients qui sont : 1 son peu de pouvoircouvrant; 2 son prix lev. Le sulfure de zinc est essentiellementcouvrant , mais il cote aussi fort cher. Ilserait dont rejet lui-mme si par des procds chimiquesassez complexes, bass sur la double dcomposition dusulfure de bargum -et du sulfate de zinc, on n'tait arriva le mlanger intimement et dans des proportions dfiniesavec le sulfate de barvte. Ce mlange, on pourrait presquedire cette combinaison, donne le produit connu dansl'industrie sous le nom de a Lithopone .Le Lithopone, dont l'origine remonte a 1874 et que lesAnglais, qui l'ont fabriqu les premiers, dnommaient.o blanc de Charlton , n'a pas eu un grand succs pendantles vingt premires annes ef cela, parce que sa fabricationfort difficile, malgr l'apparente simplicit de laformule, donnait un produit peu couvrant et d'un prix derevient fort leve. C'est vers 1890, et surtout a partir de1895, que le Lithopone, perfectionn par les Allemands, apris un grand dveloppement ; il s'en consomme actuellement,tant a l'tranger qu'en France, de 30 40 millionsde kilogrammes par an. La campagne si justifiemene par les pouvoirs publics, les grandes administrations,les comits d'hygine, etc., contre le blanc decruse, n'a pas peu contribu a favoriser son succs.Celui-ci ira sans cesse grandissant et bientt, la routinetant dtrone, la cruse sera sans doute remplace parle lithopone dans la plupart des travaux de peinture. C'estaux propritaires qui font construire, aux architectes, auxentrepreneurs soucieux de la sant de leurs ouvriers, auxouvriers eux-mmes qui veulent se mettre l'abri desaccidents si terribles dus a l'intoxication plombique,qu'il appartient d'exiger dans tous les travaux le nejet dela cruse et son remplacement par le lithopone.Le lithopone pour la blancheur et le pouvoir couvrantpeut tre, avantageusement pour lui, compar a la cruse.Comme celle-ci, il rsiste aux intempries. 11 ne noircitpas aux manations sulfureuses. 11 est absolument inoffensifet son prix est de 15 a 20 pour 100 infrieur celui de la cruse pure. Tous les essais qui en ont tfaits ont t concluants.Ajoutons cependant qu'il doit lutter contre un ennemiacharn : la malfacon ! Beaucoup de gens se lont imagin,tant donne la simplicit de sa formule, qu'onfabriquait du lithopone en mlangeant du sulfate debarste naturel du sulfure de zinc ou mme a de l'oxydede zinc. Grande a t leur erreur. Le produit ainsi obtenune ressemble en rien au lithopone obtenu chimiquement,lequel exige des procds compliqus, des usines importanteset couteuses. Nous engageons ceux qui veulentessayer du lithopone a le prendre soit directement enAllemagne, soit dans les maisons francaises de premierordre qui l'importent en attendant qu'on le fabriqueindustriellement en France.---^^o----CHRONIQUELe receusement du Salon de 1'Automobilisme. On a relev au Grand Palais 693 automobileset G i5 cycles. Les 693 vhicules automobiles du Salonactuel se subdivisaient ainsi : 186 grandes voitures ; 230voitures lgres ; 48 voiturettes ; 15 voitures de livraison ;24 tracteurs, fourgons, camions, omnibus ; 53 chassis ;21 tricycles; 19 quadricycles ; sur rail ; 81motocyclettes ; I tandem ptrole ; 3 tris-porteurs ptrole; 2 remorque ; 9 canots automobiles. Les 645 cycles se distribuaient ainsi : 487 bicycU lettesd'homme ; 84 de dame ; 23 d'enfant ; 15 bicyclettespliantes ; I bicyclette ecclsiastique ; 1 apdales ; 9 tandems (dont I pour enfants) ; 1 vlocimane ;22 tris-porteurs ; 1 bicyclette-porteur ; 1 accoupleur. Ona estim 6 millions la valeur des cycles et voitures expossau Grand Hotels flottants. los habitants de New-Yorksurmens par les fatigues d'une journe de travail commeon en a le plus dans le monde des affaires en Amrique,un ingnieux commercant, M. John Ai b ackle,vient lancer le assez exacte) une entreprisecurieuse, celle hotels flottants. II a runi une petiteflottille faite d'un milliex de tonneaux, quiforme l'htel principal, ancien bateau pilote etd'un qui sont comme des annexes de l'hutel, etenfin d'un remorqueur qui a mission d'assurer le dplacementl'hutel quand le vent vient trop mollir : cetteBrooklyn assez tard dans l'aprs-midi,la est termine, elle va fairecroisire en ne rentre que le lendemainLe voilier peut recevoir 250 passagers,son est entirement recouvert d'une tentesont installes avec tout le confortablede bains sont multiplies.L'intelligence des fourmis. L'Annerican naturalist,son numro d'octobre, contient une dissertationprofesseur Wheeler sur les fourmilires. Dansses conclusions assez inattendues l'auteur fait observerWasmann a montr en dtail qu'il n'tait pas ncessairesupposer chez les fourmis autre chose que 1'instinctet une intelligence lmentaire. M. Wheeler va plusloin encore, et prtend qu'il n'y a pas de trace deces petites btes? Est-ce bien sur ?rappelons, pour notre part, dans notre enfance,avoir observ le fait suivant. C'tait au Mexique, a Mazatlan.un trs joli jardin, de grosses fourmis rougesvenaient souvent dpouiller, en une nuit, un arbuste detoutes ses feuilles ; on eut l'ide de fabriquer autour dutronc de l'arbuste, une sorte de godet en cire dans lequelde l'eau et l'on trut pouvoir dormir tranquille. Unon lesdites fourmis apporter de loin desavaient coupes, les mettre dans le petitet arriver jusqu'a l'arbre sur ces poets improviss.Qu'on n'aille soutenir, aprs un rcit,Que les btes Wont pas d'esprit !Le rseau ferr d'une compagnie mtallurgiqueamricaine. Pour rduire an minimumpossible les frais de fabrication, les Compagnies mtallurgiquesamricaines possdent le plus souvent leurs mines,e t aussi des voies ferres assurant le transport de leursmatires premires. Une des plus curieuses de ces lignesest celle qui porte le nom de o Pittsburg, Bessemer andLake Eri Railroad , et qui runit le centre mtallurgiguede la o United States Steel Co )) au fort de Conneaut(sur le lac Eri), ou arrivent les steamers chargsdes minerais de fer de in rgion du lac Suprieur. Ajoutonsdu reste que les produits fahriqus prennent souventla voie inverse de celle qui est suivie par les mine-78 LA NATURE.LE Les seuls corps susceptibles concurrencer les blancs base de zinco 11en deux : I'oxyde et Ie sulfure. connu depuis longtemps, est employ dans quelques travauxspciaux; mais eet emploi se trouve limit deuxgraves inconynients qui sont : 1" son peu de pouvoircouvrant; son prix lev. Le essentieHementcouvrant, il fort cher. Ilserait donc rejet mme si des assez complexes, bass sur double dcomposition sulfure baryum et sulfate de on arriv Ie et dans proportions dfiniesavec Ie sulfate de baryte. mlange, dire cette combinaison, donne Ie pro duit connu dansI'industrie SOU5 Ie nom de Le Lithopone, dont l'origine '1874 lesqui ront fabriqu les premiers, dnommaien1. blanc de Charlton , n'a succs pendantles sa fahrication difficile, malgr l'apparente simplicit ladonnait pro duit comrant pI'ix lev. yers 1800, SUl'toUt partir deIe Allemands, dveloppement; consomme actuellement, qu'en 40 millionskilogrammes justifieles pouvoirs publies, grandes administrations,d'hygine, etc., Ie hlanc depas son ci sans cesse grandissant bientt, la routinedtrne, la cruse sera sans doute remplace parIe des travaux de peinture. C'estqui font construire, aux architectes, auxde leurs ouvriers, auxeux-mmes qui veulent se mettre l'abri desterribles dus l'intoxication plombique,appartient d' exiger dans tous les travanx Ie rejet par Ie lithopone.hlancheur Ic pouvoir couvranLtre, avantageusement pour lui, compar la cruse.intempries. 11 ne noircitaux manations sulfureuscs. nest absolument inoffensifet 20 pour 100 infrieur la cruse pure. Tous les essais qui en ont tont t concluants.cependant doit luttel' ennemi: la malfaon! Beaucoup de sont imagin,tant donne simplicit de sa formule, qu'onfabriquait du lithopone en mlangeant du sulfate debaryte naturel du sulfure de zinc ou mme 1\ de 1'0xIdede zinco Le produit ainsi obtenune ressemble en rien au lithopone obtenu chimiquement,lcquel exige des procds compliqus, des usines importantesct coteuses. Nous engageons qui veulentessayer lithopone Ie prendre soit dil'cctement enAllernagne, dans les maisons franaises de premierordre qui l'importent en attendant qu'on Ie fabriqueindustriellcment en France.---9---CHRONIQUELe .eeenselDent du Salon de l'~utolDobiIislDe.- On a relev au Grand Pal ais 605 automobilesct (H5 cycles. Les (jO;) vhicules automobiles u Salonac~uel se ~ubdivisaient ainsi : 186 grandes voitures; 250vOitures legres; 48 voiturettes; 15 voitures de livraison;24 t~acteurs, camions, omnibus; 55 chssis;21 trlc)'cles; 19 quadricycles; 1 quadricycle sur rail; 81motocyclettes; 1 tandem ptrole; 5 tris~porteurs ptrole;2 voiturettes-remorque; 9 canots automobiles. -Les 645 cycles se distribuaient ainsi : 487 bicvclettesd'?omme; 8~ de dame; 25 d'enfant; 15 bicyclettesplrantes; 1 blCyclette pour ecclsiastique; 1 tricycle pdales; 0 tandems (dont '1 pour enfants); 1 vlocimane;22 tris-porteurs; 1 bicyclette-porteur; 1 accoupleur. Ona estim 6 millions la valeur des cycles et voitures expossau Grand Palais.Botels ftottants. - Pour les habitants de New-Yorksurmens par les fatigucs d'une journe de travail commeon en a Ie plus souvent dans Ie monde des affaires en Amrique,un ingnieux commerant, 111. John Al backie,vient de lancer (Ie mot est ici assez exacte) une entreprisecurieuse, celle des hOtels flotlanls. 11 a runi une petiteflottilIe faite d'un voilier d'un millier de tonneaux, quiforme l'hOtel principal, puis d'un ancien bateau pilote etd'un yacht qui sont comme des annexes de l'htel, etenfin d'un remorqueur qui a mi~sion d'agsurer Ie dplacementde l'htel quand Ie vent vient trop mollir: cetteflottille quitte Brooklyn assez tard dans l'aprs-midi,quand la priode des affaires est termine, elle va faireune croisire en mer et ne rentre que Ie lendemainmatin de bonne heure. Le voilier peut recevoir 250 passagers,son pont est entirement recouvert d'une tenteimmense, les cabines sont installes avec tout Ie confortablepossible, et les cabines de bains sont multiplies.L'intelligenee des fourlDls. - L'American natumlist,dans son numro d'octobre, contient une disscrtationdu professur Wheelel' sur les fourmilires. Dansses conclusions assez inaUendues l'autem' fait observerque Wasmann a montr en dtail qu'il n'tait pas ncessairede supposer chez les fourmis autre chose que l'instinctet une intelligence lmentaire. M. Wheeler va plusIoin encore, et prtend qu'il n'y a pas de trace deraisonnement chez ces petites htes 'I Est- ce bien sur?Nous nous rappelons, pour notrc part, dans notre enfance,avoir ohserv Ie fait suivant. C'tait au 1Ilexique, lIlazatlan.Dans un trs joli jardin, de grosses fourmis rougesvcnaient sou vent dpouiller, en une nuit, un arbuste detoutes ses feuilles ; on eut l'icle de fabriquer autour diltronc de l'arbuste, une sortede godet en cire dans lequelon mit de l'eau et l'on crut pouvoir dormir tranquille. Unbeau jour, on vit lesdites fourmis apporter de loin desfeuilles qu'elles avaient coup cs, les mettre dans Ie petitbassin ct arriver jusqu' l'arbre sur ces ponts improviss.Qn'on n'niUe sontenir, aprs tm tel rcit,Que les bles u'out pas d'csprit!Le rseau ferr d'une eOlDpagnle lDtallurglqueBDIrlealne. - Pour rduire au minimumpossible les frais de fabrication, les Compagnies mtallurgiquesamricaines possdent Ie plus souvent leurs mines,et aussi desvoies ferres assurant Ie transport de Ieursmatires premires. Une des plus curieuses de ces lignesest celJe qui porte Ie nom de Pittsburg, Bessemer andLake Eri Railroad , et qui runit Ie centre mtallur~gique de la Unitcd States Steel Co )) au fort de Conneaut(SUl' Ie lac ri), ou arrivcnt les stemers chargsdes minerais de fer de la l'gion du lac Suprieur. Ajoutonsdu rCRte que les produits fahriqus prennent souventla voie imersc dc celle qui est suivie par le~ mineLANATURE. 79rais, et vont s'embarquer sur les Grands Lacs pourgagner l'Europe sans rompre charge. Cette ligne prsenteune Poule de particularits indpendamment de sonrole tout a fait spcial. C'est elle qui a mis en service lespremiers wagons en acier coul et comprim, type quifait fortune actuellement aux Etats-Fnis. Ce rseau, quine reprsente aprs tout qu'un dveloppement de 367 kilomtres,n'en assure pas moms le transport annuel de16 millions de tonnes de produits bruts ou manufacturs,c'est--dire autant qu'un ensemble de 20 000 a 21 000 kilomtresde lignes ordinaires, mme aux Etats-tinis. Ilfaut bien dire, et c'est l une indication caractristique,que sur ce chemin de fer roulent les trains les plus lourdsqui soient au monde, ce qui lui persnet d'atteindre desfrais d'exploitation extrmement rduits par tonne-kilomtre.Les wagons en ont couramment une capacit enpoids de 50 tonnes; ils n'ont comme tare que 17 tonnes,ce qui correspond une proportion trs faible du poidsmort au poids utile, et ils sont faits en acier avec destrmies de dchargement automatique des minerais qu'ilsportent. Toute la ligne est dote de rails trs lourdsde 50 kg environ au mtre, et elle est en alignementsur les 80 pour 100 de sa longueur. Quant aux locomotives, elles appartiennent cette classe de monstresqui ont t souvent decrits dans La Nature, et elles sontcapables de remorquer une charge utile de 1400 tonnessur une rampe de 1 centimtre ; le poids d'un de cesgants est de 125 tonnes peu prs en ordre de marche,et sans compter les 71 tonnes du tender, ce qui donneun total assez coquet. Si nous ajoutons que toute la manutentiondu minerai est faite mcaniquement, au mogende ces transbordeurs qui ont t tudis ici mme, on nes'tonnera pas que les transports ne content pas cher auxcompagnies mtallurgiques amricaines, et qu'elles puissentfabriquer l'acier a bon compte.(croiseurs auxiliaires des diserses nationseuropeennes. -- On sait ce que sont les croiseursauxiliaires, navires de commerce que l'on annexe pourainsi dire a la marine de guerre proprement dite, en casde besoin, et en les dotant d'un armement aussi puissantque possible, tant donn qu'ils ne sont pas spcialementfaits dans ce but : on compte du reste sur leur vitessepour attaquer et poursuivre les navires de commerceennemis, et aussi pour viter les bateaux de guerre. Enconsquence, on ne prend ou l'on ne compte prendrecomme croiseurs auxiliaires que les navires dots d'uneassez belle vitesse. Or, actuellement, il est intressant desavoir que la Grande-Bretagne possde a elle seule 10 deces croiseurs susceptibles de marcher plus de 20 naeuds,la part de la France est de 4 seulement et celle de l'Allemagnede 9 : encore ce dernier pays a-t -il cet avantagede trois transatlantiques qui dpassent de 2 nceuds penprs les meilleurs de Ia flotte britannique. A un autrepoint de vue, nous ajouterons que, dans I'ensemble despays autres que Ia Grande-Bretagne, on trouve 6 croiseursauxiliaires de 20 nueuds au mons, et le mme chiffrepeut tre relev pour l'Angleterre seule ; d'autre part, cettedernire nation possde un seul navire de 19 a 20 nceudscontre II pour tous les autres pays d'Europe, et les donnescorrespondantes sont de 9 et 4 pour les croiseursavant une allure comprise entre 18 et '19 naeuds, de 22et de 18 pour ceux marchant de 17 18 noeuds, etenfin de 17 et 18 pour la dernire catgorie, dont la vitesseoscille entre 16 et 17 nceuds : on nglige les autresparte qu'on considre qu'ils ne sont pas susceptibles dejouer un rule utile.ACADEMIE DES SCIENCESSance du 30 dcentbre 1901.Nous renvoyons le compte rendu de cette sance auprochain numro ; en raison des congs du premierjour de l'An, l'Imprimerie gnrale est reste fermependant les trois premiers jours de la semaine.--^{ya---JUNO SALMOL'HOIDIE-GRENOUILLE DU NOUVEAU-CIRQUENous avons dj vu an cirque, ou dans les musichalls,un homme-serpent, le fameux Walter, quibien qu'ayant gagn des sommes colossales, se vitun jour, en Amrique, dans l'obligation de vendreson squelette pour avoir quelques dollars jouerdans les tripots ; l'homme-lzard, Carletta, qui parut,it y a six ou sept ans, au Nouveau-Cirque ; l'hommecamlon,qui avait combin ses exercices de dislocationavec des jeux de lumire lectrique. Voicimaintenant un nouveau venu dans ce genre, un artistetrs original, et qui n'avait pas encore recu enFrance la conscration dont la plupart des artistessont si dsireux : l'homme-grenouille, M. JunoSalmo, qui joue un role de... grenouille dans lePetit Poucet, la pantomime nouvelle que vient demonter au Nouveau-Cirque l'habile manager Houcke.Je ne vous narrerai point l'histoire du Petit Poucet,tout le monde la connait, je ne vous dirai pointcomment l'ingnieux Houcke a su adapter la pisted'un cirque ce charmant conte pour les petitsenfants. Je ne vous parlerai point non plus bienqu'il mriterait lui seul un article de La Naturedu truc employ pour planter les dcors dans unepiste ; de cette descente et remonte d'une fort touffue,a travers laquelle Poucet junior sme les caillouxqui lui feront retrouver son chemin et sauver sessix frres ; de la sortie de terre, comme par labaguette d'un magicien, d'un chteau fort dans lacour duquel Foottit, le roi, aid de Chocolat, sonchef du protocole, rend la justice et fait dfiler unearrne de charmante petits voltigeurs.Pouriant je ne puis rsister l'envie qui meprend de vous dvoiler le mystre; les dcors : fork,chteau fort, mare enchante, se replient en accordondans un plafond simul, et ainsi ils peuventmonter et descendre, sans avoir besoin comme dansles thtres a spectacles, d'une machinerie complique.Mais en voil assez et revenons l'hommegrenouille,qui est le roi de la Mare Enchante etl'homme le plus extraordinaire qui soit.Dcouvert dans un cirque d'Allemagnepar M. Pilau,un avis imprsario de Paris, Juno Salmo n'a pasencore atteint la trentaine ; comme tour les artistesqui pratiquent ce genre trs ardu, car it exige untravail de tous les instants : la dislocation, Salmoest disloqu depuis sa plus tendre enfance, c'est enmme temps un nageur mrite. Il vient en Francepour la premire fois ; il est vrai, qu' part le ----^^}Q---Juno Salmi), l'lioiilnie-grenouille.80 LA NATURE.Nouveau-Cirque et deux ou trots grands cirquesvoyageurs, it n'y a gure d'tablissements possdantune piste aquatique pour de pareils exercices.J'ai dit que Salmo tait un disloqu, autrefois onappelait ces acrobates-contorsionnistes des clsosss,et cependant leurs os sont en aussi bon tat que lesvtres ou les miens. Du reste les disloqus sont depar le monde beaucoup plus nombrux qu'on ne sel'imagine : ne sont-elles point disloques les danseusesdes corps de ballet dont on a dsarticul lesjambes, les reins et les pieds pour obtenir de bellespointes ; et aussi lesdanseuses des quadrillesde certainsbals publics de Pariset de 1'Etranger.Il y a mme desdisloqus naturels :tmoin le mendiantque nos pres ontconnu et qui a tclbre sous le nomdu o bossu du Pontd'Au sterlitz . Ce saltimbanqueamateurfaisait volont passersa bosse du dosa la poitrine et de lapoitrine au dos, parun simple mouvementd'avant en arrireou d'arrire enavant de la colonnevertbrale. Un jourque le o bossu ,avait trop ft la divebouteille, it tombadans la Seine et senoya : son squelettea t acquis par leMusum et figuredans lune des vitrinesdes Nouvelles-Galeries.Mais ce dislocagenaturel est uneexception, et pour arriverde longs mois, mme de longues annes. Lesla place des articulations sont retenus entre euxpar une membrane fibreuse qui les enveloppecomme un manchon et les font emboiter l'un dansl'autre. Cette membrane, appele capsule, est trssouple ; surtout chez les enfants elle offre unegrande lasticit, et c'est en entretenant et dveloppantcette lasticit naturelle qu'on peut obtenirles mouvements anormaux que l'on admire chezles disloqus. Aussi faut-il dbuter trs jeune danseet art; on arrive progressivement la dislocationdes reins, des jambes et des bras, toujourspar des flexions ou des torsions et des extensions.Une fois l'artiste fait, crest lui ou a son managerde trouwer l'indit et l'orginal qui saura plaire aupublic et aux... directeurs.Salmo, dans le dernier tableau du Petit Poucet,recouvert d'un maillot grenouille, la tte cachedans une tte en caoutchouc, prenant la pose exacted'une grenouille qui se chaufferait aux rayons du soleilou coasserait la lune, arrive sur une feuille dennuphar et, pouss par une des excellentes nageusesde la troupe, fait le tour de la piste aquatique duNouveau-Cirque. 11 pique une tte dans l'eau et onj urerai t une grenouillegante ; lesjoncs, sems c etl, lui servent decorde raide ou debambou pour sesexercices ; le longd'un de ces joncs itfait un grand cartinconnu, le bust erenvers en arrire,tout son corps s'allongele long du joncperpendiculairement l'eau, la tte vienttoucher en arrirel'articulation du genou,Landis que lamain droite saisitune des chevilles etque la gauche s'tenden sens inverse, plat le long de la tigedu jonc.Ingnieusementun hamecon normeen forme d'ancre, auquelest suspendu unchiffon rouge, lerouge tant l'apptdes grenouilles,descend du cintre.Salmo-grenouillesaute aprs et, sur cetrapze improvis, itexcute une srie de contorsions et de poses terrifiantesqui rappellent les monstrueuses visions dessculptures gothiques. Toutes les positions les plusbarroques non point que peut prendre une grenouillevivante, mais que l'on ferait prendre unegrenouille en caoutchouc, Salmo les prend. C'est unartiste, un vrai, et des plus habiles, avant l'air de fairetous ces exercices sans le moindre effort. Il mritaitde faire consacrer son talent Paris, et nul tablissementn'tait mieux plac pour cela que le Nouveau-Cirque de la rue Saint-Ilonor. PAUL MGNIN.Le Gerald : P. 11asso:v.I'ari s . -d--- Impriinerie LAIIURE, rue de Fleurus, 9. tre un artiste it fautos N 149 4. 11 JANVIER 1902. NATURE. 81L A CYNHYNE PEINTE OU CHIEN HYNODELa mnagerie du Musum s'est enrichie rcemmentd'un Carnassier fort intressant, appartenant l'espce que les naturalistes dsignent maintenantsous les noms de Cynhyne peinte, de Lycaon peintpicots) ou, parfois, de Chien hynode.Cet t donn par M. de Labretoigne duMazel, administrateur des colonies, indigenes a Saint-Louis du Sngal. Il a tpris le bassin Falm, au Soudan sngalais,ou. l'espce d'ailleurs fort rare etn'avait jamais t vue en captivit. Je puis ajouterque c'est aussi pour la premire fois que ion constatesa prsence dans l'ouest africain'. Jusqu'a prles Lycaons n'habitaient que l'es-stent on croyait clueet le sud de l'Afrique, ou ils sont assez communs.Ds la fill du dix-huitime sicle, ces animaux,les colons hollandais et anglais appelaient desChiens sauvages ( Wild Dogs ou Wilde Honde), ontsignals par les voyageurs Masson et Sparmann,c'est seulement en 1820 et en 1822 que Tem-Cynhv;ne peinte ou Chien hyenode, actuellement vivant Jardin des Plantes de Paris.Burchell en donnrent des descriptions ;toutefois ces les considrrent comme sortes En l'animal vientd'tre donn au Jardin des Plantes, est cependant de constater qu'il n'offre avec Hynesque lgres analogies dans la forme de tete etdes oreilles et dans la pelage, assezrude et mdiocrement fourni. Sa robe, d'un jauneocreux lgrement de gris, est irrgulirement, sur le trone et les membres, marbrures et La queue est galementtachete de jaune et de la et lermine par large touffe blanche. Entre oreilles, garnies en dessus de polls courts, fauves 30e auk. 1e'' semestre.en de poils plus longs, noirs eton apercoit fonce, assez maldfinie, qui prolonge d'un ce)t entre les yeux, del'autre sur la nuque et le dos.Au lieu pattes de derrire notablementplus courtes que celles de devant, comme lesHynes chez lesquelles l'chine est, par suite, fordeux parres de-tement dclive, la Cynhyne a lesmembres d'gale hauteur. Sa taille est a pen prscelle d'un de ses formes sont bienplus lgantes que celles d'une Hyne. Par sa phy-I D'aprs uil renseignement qui m'est fourni par 31. Ilua,lequel le tient de M. Pobguin, il paralt que les Lycaons sontcommons aux environs de Kouroussa et jusqu'a 'Tinbo.61\" 1494. -- J I JA1\'VIEH J 902. LA NATURE. 81LA CYNHYNE PEINTE OU CHIEN HYNODEta mnagerie du l\'Iusum s'est ellriehie rcemmentd'un Carnassier fort illtressant, appartenant l'espce que les naturalistes dsignent maintenantsous les noms de Cynhylle peinte, de Lycaon peint(Lycaon pictus) ou, parfois, de Chien hynode.Cet animal a l donn par J\I. de Labretoigne duMazel, administrateur des colonies, directeur desaffaires indignes 11 Saint-Louis du Sngal. Il a tpris dans Ie bassin de la Falm, au Sou dan sngalais, contre ou l' espee est d' ailleurs fort rare etn'avait jamais L vue en eaptivit. Je puis ajouterque c'est aussi pour la premire fois ron constatesa dans I'ouest africain I. Jusqu' prsenton croyait que Lycaons n'habiLaient (ue I'estIe sud de 1'Afrique, ou ils sOnt assez communs.lu du dix-huilime sicle, que les anglais appelaient des(Dogs ou Wilde Honde), t Yo}ageurs Ilt Sparmann,mais e'est seulement en en 1822 que Temt:~Tlh~\JC pCJlte ou Chil'll hyllOldc, actucllClllcnt yiVUllL au Jal'din de:; Pluntes de Pal'is.minck et llurchell en donnrent des descriptions;toutefois ces auteurs les considrrent comme dessortes d'Hynes. En examinant I'animal qui vientd'lre donn au Jardill des Plantes, il est facilecependant de constater in, nn 1" ani/ lRnn, p. 277>.---------------Squales, Tortues). IJs moyen disque dontleur tt'ansporter au fatigue,et nourriture dans les proiesqui hte. dans Ie cas rap porte, tous les Rmoras tte la mtlme direction que Ie monstre sur lequel ils s'taientplacs pour happer son festin.Sans doute, les gnent peu leur hte imolontaire,ma is iJs un fort grand obs/acle il faut bien loin les fables que dbitaientSUl' leur attribuait, en effet,e'est faire beaucoup ct aujourd'hui la cause de l'issuela bataille d' Actium dans un arrtant Ie d'Antoinc.qu'i\ possiblc ctes moins extpaordinaires ctet des R:iies cornues gigantesques,curieuses bizarres,tombe I' ou l'autre dans les filets de nospcheurs. D' PELLEGlllN.---~~A.CTION DE L'LECTRIClTSUR LR nnOmLLARD 1L'influence de l'lectricit SUl' la prcipitation deI'humidit atmosphrique est une question qui intressemtorologistes; aussi ne laissentilschapper aucune occasion de nature augmenterde nos connaissances dans cette voie.Rcemment encore, M. Arthul' MarshalI, du servicechimique de l'Arsenal de Woolwich, a publidanslejournal anglais Nature. un article dans lequel iltudie cette influence. Les expriences de l'auteureurent pour thtre les collines crayeuses du sud-estde I'Angleterre, et portrent surtout SUl' les effetsproduits par l'lectricit statique. D'aprs lui, cettelectricit favoriserait la condensation de la vapeur.D'autre part, la mtorologie nous apprend queles nuages prsentent parfois des mouvements d'unenature particulire et trs peu expliqus. Souvent,et cela pendant les orages ou les grains orageux, ilse produit des mouvements tourbillonnaires autourd'axes horizontaux ou sensiblement horizontaux;parfois mme, des lambeaux de nuages participent ces mouvements et semblent rejets loin de l'axe. Ona cru voir dans ces tourbillons une cause facilitantla fOl'mation de la grle, etc.Ces deux questions nous paraissent connex es , etcomme elles intressent au plus haut degr la mcaniquede l'atmosphre, nous nous sommes demands'il n'y avait pas moyen d'tudier de plus prs l'action de l'lectricit SUl' les nuages ou sur les brouillards,leur composition tant identique.On conoit sans peine la difficult