Septembre /Octobre 2009
Volume 4 – Numéro 5www.tigmag.comISSN : 1718-1097 – BimestrielPP41129557
projet pas si foude l’Université de Guelph
Des plantes dans l’espace :
Des plantes dinosauresprès de chez vous Plantes d’intérieur : Pachystachys lutea et X Epicactus
Culture en terre Traiter insectes
et pathogènes naturellement
4 | Volume 4 – Numéro 5
TECHNOLOGIE Des plantes dans l’espace Par Fred Leduc
HYDROPONIE Classique de l’hydroponie : Dr. Node’s Par Rambridge
Des astuces de cultures Par nos lecteurs
Le créateur de SUPERThrive® reçoit le prix de la sensibilisation environnementale Par Dan Stevens
Et nos rubriques habituelles : Éditorial 6 Trucs et astuces 18 Nouvelles et brèves 22 Nouvelles de l’industrie 56 à 63 Courrier des lecteurs 63 Q & R 64
TABLE DES MATIÈRES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Publié par : Green Publications Vertes • Directeurs de la publication : Roxanne Lekakis [email protected] et Stan Daimon • Rédacteur en chef : Bruno Bredoux [email protected] Directeur des ventes et du marketing : William Fitzmaurice [email protected] • Comité de rédaction : Helene Jutras, Bruno Bredoux, Roxanne Lekakis, André Faucher, William FitzmauriceDirection artistique : André Faucher emanescencedesign.com • Coordination éditoriale : Bruno Bredoux • Ont collaboré à ce numéro : Mike Biggs, Bruno Bredoux, Jessy Caron, Stan Daimon, Daniel Fortin, Mike Dixon, William Fitzmaurice, Gerald « JR » Hannafin, Paul Henderson, Helene Jutras, Roxanne Labelle, Rose Laforêt, Sylvie Laberge, Patrick Laberge, Alain Louis, Fred Leduc, Dan Stevens, Bill Sutherland, vieux bandit. • Traduction : Helene Jutras, trad. a. • Conception de la couverture : André Faucher, d’après des photographies de Hardy, Hydrofarm et Roses Naomi® Illustrations : Adobe Photoshop Tutorials • Distribution : voir notre site Internet www.tigmag.com pour une liste complète de nos distributeurs.Administration : Roxanne Labelle [email protected] • Renseignements : [email protected].
Le Jardinier d’Intérieur, Case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADA, téléphone : 450 628-5325, télécopieur : 450 628-7758, site Internet : www.tigmag.com. © 2009, Green Publications Vertes, Laval, Qc, Canada
Les articles, représentations iconographiques et photographies contenus dans ce magazine ne peuvent être reproduits en partie ou au complet sans l’autorisation expresse de l’éditeur. En cas d’erreur ou pour toute information erronée provenant d’un de nos auteurs, la responsabilité du magazine (Le Jardinier d’Intérieur) et de l’éditeur (Publications Vertes) ne peut être engagée. De même, l’éditeur décline toute responsabilité pour tout problème résultant de l’application infructueuse d’un conseil prodigué par un auteur dans un article de ce magazine.
Envoi Poste-publications – Convention no PP41129557. Postes Canada : retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada aux Publications Vertes, case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1. U.S. Delivery and Subscriptions: Periodicals Postage Rates are paid in Laval, QC (Canada) H7P 5S1 – Post Canada Agreement PP41129557. U.S. Post Master: Return undeliverable items to Green Publications, PO Box 52046, Laval, Québec, H7P 5S1, Canada. Numéro de convention de Poste-publications de Postes Canada : PP41129557 – Dépôt légal : 1er trimestre 2006. Bibliothèque nationale du Canada, no D927565. Bibliothèque nationale du Québec. ISSN : 1718-1097.
Imprimé au Canada par Litho Mille-Îles ltée, Terrebonne (Québec) J6Y 1N9.
JARDINAGE INTÉRIEUR Contre les insectes : traitements non toxiques Par Mike Biggs, agronome
Des plantes cultivées à l’intérieur Par Fred Leduc, spécialiste des cactus
Les cactus-orchidées ou X Epicactus Par Daniel Fortin, horticulteur
La plante sucre d’orge (Pachystachys lutea) Par Daniel Fortin, horticulteur
ENVIRONNEMENT Culture en terre Par J. Caron et J.R. Hannafin, horticulteurs
Les arbres de vie – première partie : arbre généalogique Par Sylvie Laberge
Des dinosaures dans votre cour arrière Par Sylvie Laberge
N.B. pour consulter notre table de conversion des mesures, reportez-vous à www.tigmag.com.
10 36
172056
304850
24
5244
4424 52
6 | Volume 4 – Numéro 5
On encense les jardiniers en disant qu’ils ont le « pouce vert ». Mais d’où vient cette expression? Pourquoi certaines personnes possèdent-elles le « pouce vert », et d’autres pas? Faut-il aller chercher la signification de cette appellation dans les gestes de la main, pouce levé ou pouce baissé, qui dans l’Antiquité pouvaient donner à l’Empereur romain qui les utilisait le droit de vie ou de mort? Le « pouce vert » serait-il donc un droit de vie ou de mort sur les plan-tes? Selon l’anthropologue Carleton S. Coon, les macaques berbè-res de Gibral-tar, qu’il a
Éditorial
Un pouce vert au jardin, décortiqué
ÉDITORIAL | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
observés faire ce geste du pouce levé indiqueraient que les hommes primitifs inventèrent ce comportement (ou imitèrent les singes) par fierté d’avoir deux pouces opposables. Est-ce alors que le premier homme au pouce vert fit des trous pour planter des semences à l’aide de ses pouces? Si la « pollice verso » dans la Rome antique sonnait la mise à mort du gladiateur vaincu, pourquoi alors le pouce levé est-il synonyme d’insulte dans certains pays du Moyen-Orient, d’Afrique occidentale et même d’Amérique du Sud?
Au Moyen-âge, la couleur verte était considérée comme maléfique. Le vert portait mal-heur et on l’associait volontiers au Diable. Les superstitieux évitaient donc de porter du vert, et s’empressaient de fuir tout rapprochement avec cette couleur. Dans le film « Prince of
Darkness » de John Carpenter, le mal absolu, enfermé dans une canisse de verre sous une église, est d’un vert lumineux et menaçant. Cepen-
dant, gardant son sens de vecteur de malchance, le vert de-vient aussi symbole du destin, porteur de hasard, véhicu-
lant à la fois chance et malchance. On le retrouve alors sur les tables de jeu. À partir du 18e siècle,
les tables de billard sont vertes. Paradoxale-ment, le ton vert s’associe alors au trèf le en
Irlande pour la célébration de la Saint-Pa-trick. Le trèf le, qui lui-même est sym-
bole de gain au jeu, se marie donc au vert pour signifier encore plus d’es-poir et de chance à venir. Le trèf le à quatre feuilles devient porte-bon-heur et saint Patrick, entouré de trèf le vert, protège la nation, l’Ir-lande, le pays vert...
De nos jours, que ce soit sur les tables de ping-pong, les courts de tennis, les verts de golf, les ter-rains de football ou de baseball, cette couleur représente toujours l’espoir pour le gagnant. Facteur du
hasard ou promoteur de la victoire, donc, mais aussi couleur de l’espé-
rance. Le vert est alors perçu comme la couleur de ce qui est
instable, de ce qui est à venir, de ce que l’on désire, mais qui semble incertain et éphémère. Jeunesse, amour, espoir, victoire, défaite, ins-
tabilité s’habillent de vert. Ne dit-on pas d’un homme qui a pris un coup de vieux qu’il n’est
plus aussi vert qu’il l’était? De même, on est vert de jalou-sie devant quelqu’un qui a mieux réussi que soi.
8 | Volume 4 – Numéro 5
Crédits photosEn couverture : photomontage par André Faucher (d’après photos de Hardy, Hydrofarm & Roses Naomi®; CanadianXpress : 12, 14, 15; Caron, Jessy : 10; Dessureault, Jean-Marc : 4; D.R.: 4, 5, 12, 14, 15, 18, 22; Fortin, Daniel : 48, 50, 51; Homebox : 56; Hydrotek : 58; Jd’I (Bredoux, Bruno) : 24, 26, 28; Laberge, Patrick : 44, 45, 46, 52, 54, 55; Leduc, Fred : 30, 32; Louis, Alain : 26; MegaWatt : 62; Pépinière Abbotsford : 56; Rambridge : 17; Technaflora : 60; Trimpro : 56; Université de Guelph, CESRF : 36, 37, 38, 39, 40, 42; Vitamin Institute: 58.
Invitation aux lecteurs à écrire pour le magazine Le Jardinier d’IntérieurEnvoyez-nous votre chronique de 500 mots sur votre expérience de jardinage intérieur et courez la chance de pouvoir rédiger une chronique rémunérée pour six numéros consécutifs du magazine!Envoyez vos contributions à : [email protected], sous forme de fichier Word. La sélection sera faite par un jury formé de membres de la rédaction.
Concours permettant à un lecteur d’écrire une chronique pour six parutions, organisé par les Publications Vertes, boîte postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1. Les textes les plus pertinents seront publiés et le(s) gagnant(s) deviendra(ont) chroniqueur(s) pour six numéros.
La colère est aussi représentée par le vert, et les sorcières, lutins, elfes et êtres malfaisants des forêts arborent souvent un visage verdâtre. Et qui plus est, ils nous en font souvent « voir des vertes et des pas mû-res! » Le destin est donc résumé par cette couleur et quand le destin est en jeu, le Diable n’est jamais bien loin.
Diable d’homme que le jardinier au pouce vert, alors? Oui, car il a su retourner le sens négatif du vert en un paquet de bienfaits et de vertus. Le jardinage confine à la détente. Et la couleur verte ne symbolise-t-elle pas aussi cette aspiration à la relaxation? Certains scientifiques ont avancé qu’un océan de verdure procure un effet positif au système nerveux. Ce serait un antistress. Le vert génère au sein de l’esprit un sentiment de confort, il crée une ambiance rassurante. Ce sentiment de détente s’accompagne d’un effet de communion avec la Nature. Les hôpitaux psychiatriques ne sont-ils pas toujours entourés de grands espaces de verdure où les patients peuvent retrouver le calme et communier avec leur esprit en toute simplicité? Le lien avec la Nature engendre le lien avec la santé, le bien-être, la guérison, l’apaisement et bien d’autres choses encore.
Le pouce vert se nourrit donc de toute cette symbolique pour défi-nir celui qui aura su concilier les aspects négatifs et positifs du vert et donner naissance à un jardin de verdure, où les f leurs multicolo-res constituent des îlots de contre-couleur, en contrepoids à une teinte dominante trop dense et trop significative. D’un coup de pouce, le jardinier met en scène les tons, les couleurs, les textures. Et si au loin, des êtres extra-terrestres – que l’on a longtemps ima-ginés verts, bien sûr! – nous observent, ils n’ont pas idée de la beau-té de nos jardins, car tout ce qu’ils voient, c’est une planète bleue! Hé oui, vu de l’espace, le bleu de nos océans et l’épaisseur de notre at-mosphère atténuent et dominent le vert de nos forêts, de nos cam-pagnes, de nos jardins… En voilà un sujet de modestie et d’humi-lité pour la couleur verte! Pas étonnant qu’elle soit si capricieuse et encline à tempérer avec le destin.
Le vert se venge en voulant qu’aujourd’hui tout soit (ou devienne) « vert ». Vert veut maintenant dire environnemental, bio, bon pour la Nature! Même les sacs en plastique de l’épicerie deviennent verts, pas dans le sens où ils seraient de couleur verte, mais tout simple-ment parce qu’ils sont – souvent théoriquement plutôt que techni-quement – biodégradables. Le vert est le nouveau synonyme d’envi-ronnemental. Tout le monde passe au vert, des constructeurs d’automobiles aux compagnies d’assurance. On a même parfois du mal à comprendre ce qui peut bien être vert dans telle ou telle acti-vité industrielle ou du secteur tertiaire, mais tout le monde le reven-dique. Tout le monde veut du vert! On nous enfonce le vert au tra-vers de la gorge, qu’on le veuille ou non! Tout le monde veut prouver qu’il est plus vert que le voisin. Vert, c’est la nouvelle religion, l’ul-time Nirvana. Je dis « pouce »!
Bruno [email protected] Source : Wikipédia et blogue « Quand naturel rime avec beauté », au http://precieuse.unblog.fr.
ÉDITORIAL | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
10 | Volume 4 – Numéro 5
INTRODUCTION | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Contre les insectes
Volume 4 – Numéro 5 | 11
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | INTRODUCTION
Les plantes, même celles que nous aimons cultiver, sont la nourriture d’un grand nombre d’organismes. Lorsque ceux-ci tentent de consommer la plante que nous aimons, nous les appelons des prédateurs, des parasites, des agents pathogènes ou des maladies. Nous tentons par tous les moyens de les empêcher de consommer notre plante chérie avant nous. Le combat contre les insectes et les maladies peut parfois sembler un grand défi, surtout lorsque les conditions favorisent un insecte ou une maladie en particulier. Le défi est aussi d’éliminer le problème sans éliminer ni les plantes ni nous!
La relation entre les plantes et les organismes qui les attaquent est complexe. Pour accroître notre capacité à combattre ces menaces vivantes, il est utile de comprendre au moins quelque peu la complexité à laquelle on s’attaque.
Pourquoi les insectes et les maladies s’attaquent-ils à certaines plantes et pas à d’autres? Lorsque nous voyons comment une plante peut être dévastée par un insecte ou une maladie, on en vient à se demander comment les plantes ont pu survivre toutes seules, sans notre aide. La bonne nouvelle, c’est que les plantes ont des mécanismes de défense très efficaces qui leur permettent de combattre leurs ennemis. D’un autre côté, bien sûr, les ennemis évoluent constamment et raffinent leurs méthodes pour percer ces défenses. Ces mécanismes de défense sont plutôt complexes, et dépendent de la relation entre la plante et l’organisme qui l’attaque.
Pour certains prédateurs, comme les chenilles, certaines plantes ont évolué pour émettre un signal chimique lorsqu’elles sont attaquées. Ce signal attire une guêpe parasitique, qui se dirige vers le signal pour
envahissent l’ADN de la plante; d’autres se nourrissent du contenu des cellules végétales. Ces attaques produisent des réactions à court et à long terme.
À court terme, au premier signe d’une attaque par un pathogène (organisme causant une maladie), la plante produit un groupe de substances chimiques nommées phytoalexines. Ces phytoalexines forment le système de défense de la plante contre les agents pathogènes. Elles sont généralement toxiques pour les agents pathogènes, les détruisant ou les inhibant d’une quelconque façon. La plante peut, par exemple, être en mesure de produire des enzymes ou des radicaux libres qui attaquent directement l’envahisseur.
Elle peut même donner comme directive aux cellules autour de l’endroit affecté de se suicider pour créer une barrière physique qui préviendra l’avancée de l’agent pathogène. À plus long terme, l’attaque du pathogène aura causé la production de signaux chimiques à l’intérieur de la plante, qui sera prête à réagir à une prochaine attaque. C’est ce que l’on appelle la « résistance systémique acquise ».
Bien sûr, les insectes et les maladies ne sont pas impuissants. À leur tour, ils évoluent constamment pour outrepasser les défenses de la plante. L’environnement joue aussi un rôle dans cet affrontement. Lorsque l’environnement favorise le pathogène, celui-ci peut gagner. L’inverse est aussi vrai. L’environnement favorise parfois tant la plante que l’insecte ou la maladie n’ont aucune chance. Lorsque ces conditions durent pour des périodes prolongées, comme cela se produit parfois, une espèce entière de pathogènes peut s’éteindre… et la même chose peut arriver à une espèce végétale.
Contre les insectes
Par Mike Biggs, agronome*
il y a toujours un traitement non toxique offertpathogènes et maladies fongiques,
trouver la chenille. La guêpe pond ensuite ses œufs dans le corps de la chenille. Ils éclosent et mangent la chenille de l’intérieur. Dans d’autres cas, la plante produire des substances chimiques toxiques qui empêcheront l’attaque de la chenille et réduisant la saveur ou la digestibilité de la plante. Ainsi, même si la chenille peut réussir à manger suffisamment pour atteindre l’âge adulte, la plante peut aussi conserver une structure suffisante pour f leurir et produire une semence, ce qui est, après tout, son but principal dans la vie.
La plante obtient parfois l’aide des oiseaux en synchronisant sa production printanière de feuilles à l’éclosion des œufs des oiseaux, qui ont alors un besoin accru de nourriture et attraperont autant de chenilles que possible pour nourrir leurs petits. Les plantes utilisent donc intelligemment leur environnement, le transformant en mécanisme de défense.
Les maladies causées par les champignons, les bactéries et les virus sont un autre problème pour les plantes. Ces organismes pénètrent généralement la plante et en attaquent les cellules. Les virus
* Mike Biggs est agronome chez CanadianXpress, à Kwinana, en Australie occidentale (www.canadianxpress.com)
12 | Volume 4 – Numéro 5
INTRODUCTION | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Il faut ajouter à tout cela la grande diversité des plantes et de leurs attaquants. Certains pathogènes sont si faibles qu’ils ne peuvent causer que peu de dommages, alors que d’autres sont si virulents qu’aucune plante ne peut leur résister. Chez les humains, un bon exemple de virulence variable est le virus du rhume. Certaines souches sont faibles, d’autres sont sévères. Il y a aussi les facteurs liés à la plante. Certaines, de par leur génétique, résistent mieux aux attaques.
Qu’est-ce que tout cela signifie pour le cultivateur moyen? L’avantage principal
Acariens tétranyques : Très petits, environ 0,5 mm, souvent bruns, mais parfois rouges (figures 1 et 2). Ils attaquent d’abord le dessous des feuilles, allant ensuite aux pousses. Dans les infestations sévères, on peut bien voir une toile (comme une toile d’araignée).
• Quoi observer : Les premiers symptômes sont de petits points vert pâle de la taille d’une tête d’épingle, qui deviennent des points jaunes, sur la surface de la feuille. Ce sont des marques laissées lorsque les acariens se nourrissent. Les acariens et les œufs sont visibles sous les feuilles avec une loupe. Sur les pousses, une quantité substantielle de toile est généralement présente dans les infestations graves. Si les acariens atteignent ce stade avant que vous ne les remarquiez, ils auront déjà causé un dommage considérable et irréversible. Traitement non toxique offert.
Figure 1 et 2 : Acariens tétranyques
Pucerons : Petits (1 à 4 mm) insectes lents, à corps mou en forme de poire (figures 3, 4 et 5). Peuvent être blancs, noirs ou diverses nuances de vert. Ils se reproduisent habituellement assez rapidement et forment des colonies. Se trouvent aussi sur les feuilles, généralement en dessous. Ils peuvent avoir des ailes, bien que la plupart des individus dans une population n’en ont pas. Les pucerons sucent la sève des plantes. Une autre espèce attaque aussi les racines.
• Quoi observer : Des colonies d’insectes sur les pousses (voir photo) ou sous les feuilles, qui peuvent être racornies et tordues. Traitement non toxique offert.
Figures 3, 4 et 5 : Pucerons
Aleurodes : Petits insectes (5 à 6 mm) blancs qui volent lorsqu’on les dérange (figure 6). Au repos, on les trouve généralement sous la feuille, mais on peut parfois les voir ailleurs. Les larves sont petites (3 mm), jaunâtres, ovales et immobiles. On les trouve sous les feuilles.
• Quoi observer : De petits insectes qui volent lorsqu’on les dérange. Dans les cas d’infestations sévères, ils produisent des taches de miellat collant, qui deviennent ensuite noires à cause d’un champignon, la mélanose. Les infestations sérieuses peuvent gravement endommager les plantes. Traitement non toxique offert. Figure 6 : Aleurode
des découvertes liées à l’interaction entre les plantes et leurs parasites (maladies et insectes) a trait à l’isolement de nombreuses substances chimiques utilisées par les plantes pour se défendre. Une fois isolées, ces substances peuvent être utilisées de façon concentrée pour lutter contre les maladies et les insectes.
Le jardinier moyen peut maintenant acheter et utiliser ces produits phytochimiques (substances chimiques dérivées des plantes) pour protéger les plantes, au lieu de se servir de poisons toxiques.
La relation entre les plantes et les agents pathogènes est fascinante, et bien plus complexe que je ne l’ai décrite ici. Un article ne peut que survoler le sujet. Des études sont réalisées, partout dans le monde, afin de mieux comprendre cette relation.
Vous trouverez ci-dessous une liste d’insectes et de maladies pour lesquels il existe une solution, qu’elle soit phytochimique ou biologique et non toxique, ainsi que quelques autres, pour lesquels un poison chimique est la seule solution.
- I - Insectes
Volume 4 – Numéro 5| 13
14 | Volume 4 – Numéro 5
Acariens jaunes : Insectes microscopiques, invisibles à l’œil nu. Les premiers symptômes apparaissent sur les pousses, qui se tordent, cessent de croître, puis meurent. Ce prédateur est de plus en plus commun.
Cochenilles : Il existe un grand nombre d’espèces. La plupart sont rondes ou ovoïdes et vont de blanc à noir (figure 7). Généralement de 2 à 3 mm de diamètre. Les adultes sont immobiles.
• Quoi observer : Bosses surélevées, dures et immobiles sur les tiges, qui ne font manifestement pas partie de la plante. Elles peuvent être blanches, noires ou brunes, et leur taille varie de la tête d’une épingle à plus de 5 mm de diamètre selon les espèces. On peut s’en débarrasser avec effort. Traitement non toxique offert.
Figure 7 : Cochenille
Cochenilles farineuses : Insectes très lents, à corps mou et blanc. Longs de 3 à 4 mm, de forme ovale. Elles sont couvertes d’une substance farineuse blanche, et certaines espèces portent des filaments attachés à l’extrémité de leur corps. Elles forment souvent des colonies et produisent une grande quantité de substance blanche duveteuse qui les camoufle.
• Quoi observer : Insectes blancs et immobiles regroupés aux aisselles des feuilles le long de la tige. Elles peuvent être seules ou former des colonies. En colonie, elles produisent une substance cotonneuse qui ressemble à de la laine.
Sciarides (mouches des champignons) : Petites (2 mm) mouches noires aux ailes transparentes (figure 8). On les trouve généralement à la surface du substrat. Les larves (asticots) sont petites (1 mm) et ressemblent à des vers, avec des corps translucides et une tête noire. On les trouve dans les racines. Ce sont ces larves qui causent des dommages. Elles se nourrissent des racines et des poils
radiculaires, amenuisant la capacité de la plante à absorber les nutriments et l’eau. On croit également qu’elles sont porteuses du fusarium et de la pourriture noire des racines. Dans les cas sévères, elles tuent la plante. Elles sont particulièrement communes dans les substrats organiques, comme la tourbe de coco, mais on les trouve aussi dans les autres systèmes. Elles se présentent quand les conditions les favorisent. Elles ont besoin d’une forte humidité et d’une source alimentaire, comme des algues, des racines ou tout tissu végétal organique.
• Quoi observer : De petites mouches noires qui marchent à la surface du substrat. Elles volent lorsqu’on les dérange. Vous soupçonnez leur présence, cherchez leurs larves parmi les racines. Elles sont petites, mais visibles. Leur corps est blanc ou jaune et leur tête est noire. Les plantes exhibent les symptômes de diverses carences alimentaires. Traitement non toxique
offert. Figure 8 : Sciaride
Collemboles nivicoles : Petits insectes (0,5 mm) de gris à noirs qui sautent comme des puces lorsqu’on les dérange (figure 9). Ils s’attaquent à l’occasion aux racines et aux tiges, mais ne posent généralement aucun problème grave.
• Quoi observer : Des nuées d’insectes gris charbon qui f lottent dans la solution nutritive.
Figure 9 : Collemboles nivicoles
Pucerons des racines et cochenilles des racines : Semblables à leurs congénères s’attaquant au feuillage et aux tiges, mais ils s’attaquent aux racines. Peu communs, ils causent de grands dommages une fois en place.
• Quoi observer : Apparition d’appendices très petits, immobiles, noirs, verts ou blancs sur les racines.
INTRODUCTION | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
- II - Maladies
a) Sur les pousses, le feuillage et les f leurs
Oïdium (ou blanc) : Maladie fongique qui attaque le dessus et le dessous des feuilles et parfois les tiges (figure 10).
• Quoi observer : Apparition de taches grises poudreuses sur les feuilles. Si rien n’est fait, la feuille mourra et la plante mourra plus tard. Traitement non toxique offert.
Figure 10 : Oïdium ou blanc
Volume 4 – Numéro 5 | 15
Pourriture grise (botrytis) : Une maladie fongique très répandue, qui attaque souvent les f leurs, mais aussi les tiges et le feuillage, surtout là où le tissu végétal a été endommagé. Les conditions optimales pour la germination des spores sont une température autour de 15 à 20°C et de 8 à 12 heures d’humidité très élevée. En pratique, elle se produit le plus souvent dans la dernière étape de la période de f loraison.
• Quoi observer : Pourriture grise sur les têtes f leuries. Elles deviennent visqueuses et, dans les cas sévères, se désintègrent. La pourriture molle du feuillage est généralement causée par le botrytis. Si la maladie survient, les plantes sont trop mouillées et probablement insuffisamment ventilées. Traitement non toxique offert.
Autres maladies fongiques : Les plantes sont la proie de nombreuses maladies fongiques. Les symptômes se ressemblent : taches brunes, de forme régulière ou irrégulière, sur le feuillage. Elles peuvent être plates ou gonflées. Si vous observez ces symptômes et les voyez se propager à d’autres plantes, soupçonnez une maladie.
b) Sur les racinesPythium : Maladie fongique qui attaque les racines. L’organisme causant la maladie peut se trouver dans l’alimentation en eau, le système d’irrigation et le substrat. C’est un problème très commun et mondial.
• Quoi observer : Les extrémités de la plante se f létrissent lorsque la lumière est allumée ou que la plante est exposée au soleil. Les plantes se remettent la nuit ou lorsqu’on éteint la lumière. Lorsque la maladie progresse, le f létrissement devient permanent et répandu. Les plantes peuvent cesser leur croissance et mourir. La virulence varie grandement, de pratiquement non remarquable à une mort rapide et soudaine de la plante. Il est important de tenir compte de l’hygiène et de traiter régulièrement la solution nutritive. Traitement non toxique offert.
Phytophthora : Semblable au pythium, et même traitement. Traitement non toxique offert.
Rhizoctonie : Maladie fongique qui attaque la tige au niveau du terreau.
• Quoi observer : Une pourriture molle de la tige au niveau du substrat. Assurez-vous que les goutteurs ne mouillent pas la tige chaque fois que la plante est irriguée.
Verticilliose : Maladie fongique du système vasculaire qui pénètre par les racines.
• Quoi observer : Le premier symptôme est le f létrissement : parfois, un côté de la plante s’affaisse, puis la plante entière. Ensuite, elle meurt. En coupant la tige, on voit que le système vasculaire est de teinte brune.
Figure 11 : Verticilliose
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | INTRODUCTION
COMMANDEZ LES ANCIENS NUMÉROS ou ABONNEZ-VOUS!
6 numéros pour(frais de port et manutention + taxes inclus)
* pour le Canada et les É.-U. ou 39,99 $ pour l’Europe
28,56$*
Anciens numéros Nº 1-1 Nº 1-2 Nº 1-3 Nº 1-4 Nº 1-5 Nº 1-6 Nº 2-1 Nº 2-2 Nº 2-3 Nº 2-4 Nº 2-5 Nº 2-6 Nº 3-1 Nº 3-2 Nº 3-3 Nº 3-4 Nº 3-5 Nº 3-6 Nº 4-1 Nº 4-2 Nº 4-3 Nº 4-4
OUI, je m’abonne au magazine Le Jardinier d’Intérieur (6 numéros pour 28,56$ incluant manutention, expédition et taxes pour le Québec)
ANCIENS NUMÉROS (Cochez les numéros ci-dessus) Prix par numéro : 4,76$ (6,95$ pour l’Europe)
Europe numéro(s) X 6,95$ = $
Je suis résident du Québec*
Je suis résident du Canada&
Europe : 39,99$ pour 6 numéros Je désire que mon abonnement débute avec le numéro :
numéro(s) X 4,76$ = $
Nom/Prénom :
Âge (facultatif) : Tél. : Courriel :
Adresse : Nº App. Ville :
Province : Code postal : Pays :
Mode de paiement : Mandat-poste, chèque certifié par une banque à l’ordre de : Les Publications Vertes.
* Résidents du Québec, frais de port et manutention, ainsi que TPS et TVP inclus. & Autres provinces, avec TPS seulement = 4,44$ par numéro (TPS incluse) ou 6 numéros pour 26,62$ (TPS incluse; ajoutez éventuellement vos taxes provinciales).
Retournez ce bulletin sous enveloppe suffisamment affranchie à : Les Publications Vertes,Service des abonnements, Case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADAATTENTION : EXPIRE FIN NOVEMBRE 2009 (Source : Le Jardinier d’Intérieur #4-5)
Un numéro : 4,76$(incluant manutention,
expédition et taxes)
Volume 4 – Numéro 5| 17
Classique hydroponique :Dr. Node’s 0,4-0,2-0 de Rambridge Wholesale Supply Depuis plusieurs années, Rambridge Wholesale Supply propose un produit incomparable. Dr. Node’s 0,4-0,2-0 est un engrais spécial pour la culture hydroponique, mais qui s’adapte aussi très bien aux techniques de la culture en terre. Il est offert dans une formule prête à utiliser : il suffit d’agiter vigoureusement le f lacon avant l’utilisation du produit pour que les différentes particules et éléments nutritifs qui le composent se trouvent parfaitement mélangés.
Engrais spécialement formulé, Dr. Node’s favorise la production d’entrenœuds, réduit les intervalles et concentre l’énergie des plantes sur la croissance latérale plutôt que verticale. Cet engrais puissant renforce également les boutons et maximise le rendement des récoltes.
Son utilisation en culture hydroponique : Mélangez le produit à raison de 1 à 2 ml par litre. Appliquez la solution au début du stade de f loraison. Utilisez le mélange durant sept à quatorze jours, lors de tous les changements de solution nutritive du réservoir, ou jusqu’à ce que les plantes atteignent la hauteur désirée. Lorsque votre plante a atteint la hauteur voulue, remplissez le réservoir d’une nouvelle quantité de solution nutritive à pleine concentration.
Son utilisation en culture en terre : Mélangez le produit à raison de 5 ml par litre. Appliquez la solution au début du stade de f loraison. Utilisez le mélange durant sept à quatorze jours, lors des deuxièmes arrosages, ou jusqu’à ce que les plantes atteignent la hauteur désirée. Advenant une réutilisation du sol, inondez et drainez celui-ci trois fois à l’eau claire.
Distribué par Rambridge Wholesale Supply : www.rambridge.com.
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | MAGASINAGE
TRUCS & ASTUCES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
A Contre les petits incidents de jardinage :1) Vous avez une écharde? Avant de recourir aux ciseaux ou à la
pince à sourcils, essayez le ruban adhésif. Appliquez-le sur l’écharde et tirez. Le ruban adhésif enlève la plupart des échardes facilement et sans douleur!
2) Du sang sur des vêtements? Mettez un peu de peroxyde sur un linge et enlevez une par une toutes les taches de sang. Ça fonctionne à tous les coups.
3) Si vous vous faites piquer par un maringouin, mettez du savon sur la piqûre et vous serez soulagé instantanément.
4) Des fourmis partout? Il paraît qu’elles ne traversent jamais la craie. Vous n’avez donc qu’à tracer une ligne avec une craie sur le plancher ou là où vous désirez qu’elles arrêtent leur marche. Voyez par vous-même.
5) Pour faire partir un mal de tête après une activité de jardinage trop prolongée au soleil : coupez une lime en deux et frottez-vous-en le front. Les élancements vont partir.
B Des petits conseils pour la cuisine :1) Enveloppez vos céleris dans du papier aluminium avant de les
mettre au réfrigérateur et ils resteront frais pendant des semaines.
2) Lorsque vous achetez une boîte de tampons à récurer S.O.S., coupez-les tout de suite en deux. Vous n’aurez plus à jeter des tampons rouillés ou qui sentent mauvais et vous verrez que votre boîte de S.O.S. vous durera presque indéfiniment. De plus, cela aiguisera vos ciseaux en même temps!
3) Frottez vos vitres à la verticale à l’extérieur et à l’horizontale à l’intérieur. Cela vous permettra de voir de quel côté sont les traces de nettoyage.
4) Utilisez du vinaigre pour laver les vitres extérieures, mais ne les lavez pas
quand il fait soleil, car elles sècheront trop vite et il y aura probable- ment des traces.
5) Vaporisez vos contenants de type Tupperware avec un vaporisateur d’antiadhésif culinaire (comme Pam ou Mazola) avant d’y mettre vos sauces à spaghetti ou aux tomates,
et ils ne resteront pas tachés.
C Des astuces de décoration intérieure et d’entretien :1) Pour nettoyer des f leurs artificielles, versez du sel dans un sac
de papier puis ajoutez les f leurs. Brassez vigoureusement. Le sel absorbera la poussière et la saleté et vos f leurs auront l’air comme neuves. Un vrai charme.
2) Des marques de crayons sur les murs? Facile! Un linge mouillé avec du soda à pâte vous permettra de faire disparaître ces marques.
3) Des marques indélébiles sur le comptoir ou les petits appareils électriques? De l’alcool à friction sur un essuie-tout fera tout disparaître.
4) Si vous voulez parfumer une pièce, vous n’avez qu’à mettre un peu de parfum sur une ampoule avant d’allumer.
5) Pour que vos chandelles brûlent plus longtemps, placez-les au moins trois heures au congélateur avant de les allumer.
6) Pour enlever la cire au fond d’un chandelier en verre : le mettre au congélateur pendant deux ou trois heures. Lorsque vous le ressortez, vous n’avez qu’à le déposer à l’envers et la cire tombe.
D Maintenant, voyez ce que vous pouvez faire avec de l’Alka Seltzer :1) Nettoyer le fond d’un
vase. Remplissez le vase d’eau et mettez-y deux comprimés d’Alka Seltzer.
2) Polir vos bijoux. Mettez deux comprimés d’Alka Seltzer dans un verre d’eau et déposez-y vos bijoux pendant deux minutes... ils en ressortiront propres.
3) Déboucher un drain ou un lavabo. Versez trois comprimés d’Alka Seltzer, suivis d’une tasse de vinaigre blanc. Attendez quelques minutes et faites couler l’eau chaude.4) Nettoyer une toilette. Mettre deux comprimés d’Alka
Seltzer, laisser reposer pendant 20 minutes. Ensuite, passer la brosse et actionner la chasse d’eau.
5) Nettoyer une bouteille thermos. Remplissez-la d’eau, ajoutez quatre comprimés d’Alka Seltzer et laissez reposer une heure ou jusqu’à ce qu’elle soit propre. (C’est à se demander ce qui se passe quand on l’avale...)
Trucs & astuces Par R.L.
18 | Volume 4 – Numéro 5
20 | Volume 4 – Numéro 5
Vous aimeriez partager vos propres astuces de culture? Nous vous prions de les faire parvenir à [email protected]. Elles seront peut-être publiées dans un prochain numéro! Voici les derniers conseils reçus :
Température et hygrométrie de la pièce de culture
• Essayez de soumettre vos plantes à une différence de température d’environ 10°C entre le jour et la nuit. Les températures optimales se situent entre 26,5°C et 27,5°C – avec injection de CO2 – ou de 24,5°C à 25,5°C – sans injection de CO2 – durant le jour et de 18,5°C à 19,5°C durant la nuit.
• Un apport en CO2 peut provoquer une augmentation des rendements pouvant atteindre 20%, soit 1 500 à 1 800 ppm au cours du cycle de f loraison. Réduire l’usage de CO2 vers la fin du stade de f loraison lorsque la croissance ralentit et dès le début de la période de mûrissement.
• Le taux d’humidité ne doit pas être supérieur à 60%, car l’environnement de croissance peut être susceptible au développement de moisissures atmogènes (en suspension dans l’air). La réduction des températures permet de réduire le taux d’humidité de l’air.
• L’inspection quotidienne de vos plantes vous aidera à évaluer certains facteurs, comme la température ou l’hygrométrie, qui pourraient constituer une menace pour vos récoltes.
• D’autre part, est-il possible de pouvoir consulter au moyen de l’Internet les différents numéros de votre magazine Le Jardinier d’Intérieur et de copier le texte seulement, sans le fond coloré, d’articles qui m’intéresseraient? Merci de l’attention que vous porterez à ma demande.
– Maurice Turcotte, Qc
L’irrigation du système hydroponique
• L’eau de votre système hydroponique doit être pure. Il est toujours judicieux d’analyser votre eau avant d’y ajouter des éléments nutritifs afin d’éviter toute saturation en éléments déjà présents en quantité adéquate.
En réponse aux questions, nos articles ne sont pas offerts sur notre site Internet, ni sous forme de DVD. Si vous souhaitez un article en particulier, contactez-nous, nous vous ferons suivre un fichier PDF de l’article concerné.
Vous avez trouvé ces astuces de culture utiles? Partagez les vôtres avec nos lecteurs en les envoyant à [email protected] et elles seront peut-être publiées!
TRUCS DES LECTEURS | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
• Irriguez votre culture dès le début du cycle de lumière. Le besoin en eau est plus important au cours des périodes de luminosité et les plantes ne peuvent absorber le CO2 à moins qu’elles ne bénéficient d’une irrigation abondante. L’irrigation effectuée à la fin du cycle de lumière, de même qu’à l’obscurité, cause une augmentation des taux d’humidité et peut provoquer l’apparition d’infections ou de problèmes causés par les insectes.
• Et une question : vos numéros précédents sont-ils offerts sur DVD? Combien cela coûte-t-il? Merci,
– Lucy Hall, C.-B.
Solution nutritive• L’adage populaire affirme que « plus » ne signifie pas
nécessairement « mieux »… Un indice ppm de la solution nutritive plus élevé n’est pas toujours synonyme de croissance accélérée pour vos plantes.
• Afin que l’efficacité des éléments nutritifs soit optimale, vous devez effectuer un apport de solution nutritive à l’eau de votre réservoir tous les quatre jours. Cette mesure augmente les rendements et prévient l’apparition de bactéries et de maladies.
• Maintenez la température de l’eau du réservoir entre 18°C et 21°C. L’eau froide permet la rétention d’un plus grand volume d’oxygène tandis que des températures plus élevées peuvent provoquer la prolifération d’organismes pathogènes.
• Vérifiez quotidiennement le taux de pH afin d’être assuré que l’absorption des éléments nutritifs est adéquate. Les taux de pH appropriés varient selon les substrats de culture.
• Enfin, je consultais votre site Web et je ne vois pas comment y trouver les articles des numéros précédents. Je cherche surtout l’article « Des boutures réussies », en plusieurs parties et dont je n’ai que la quatrième. J’aimerais savoir si vos articles précédents sont offerts en ligne.
– Ted Fox, Californie
22 | Volume 4 – Numéro 5
NOUVELLES & BRÈVES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Chaque jour, à la prison de Pasco, en Floride, près de 500 laitues (rex, romaine, Bibb) sont récoltées dans la serre et transportées vers la cuisine de la prison pour nourrir les prisonniers et les agents de correction. L’équipe agricole des prisonniers cultive également des tomates Beefsteak, des tomates raisins, des poivrons, des courges, des concombres, du chou vert, des aubergines, du thym, du basilic, du persil, de l’ail et de la sauge. Il y a aussi un autre jardin, où sont cultivés des pommes de terre, du chou et d’autres légumes. La nouvelle serre, dévoilée le 26 juin 2009, remplace l’ancienne, qui avait été détruite par une tornade en 2007.
La prison dispose également d’un autre jardin hydroponique, réservé aux plantes ornementales, qui sont utilisées pour l’aménagement paysager de la prison et pour la formation horticole des prisonniers. On pense à la possibilité de vendre ces plantes au public.
(Source : St. Petersburg Times)
La mode des produits bio aidant, les débouchés du chanvre se sont diversifiés. Si l’utilisation des fibres (dans l’industrie textile) ou celle des isolants n’est pas nouvelle, on assiste depuis peu à une prolifération des « produits thérapeutiques à base de chanvre », dont le statut juridique est des plus f lous.
Le chanvre à teneur naturelle en substances actives peut ainsi servir à fabriquer des coussins thérapeutiques : on y met des f leurs et des feuilles et ces cousins sont utilisés contre l’asthme et les insomnies.
Les coussins thérapeutiques au chanvre ne sont pas illégaux, même si ce chanvre contient jusqu’à 10% de substances actives.
Cependant, certains consommateurs déchireraient, paraît-il, les housses pour fumer l’herbe séchée qui est à l’intérieur. Les tribunaux européens enquêtent, et coupent la fibre de chanvre en quatre tout en s’arrachant les cheveux!
Pour les amateurs, il existe aussi des coussins rembourrés de semences.
(Source : St. Petersburg Times)
Gotham Greens, une entreprise en démarrage menée par les jeunes entrepreneurs Viraj Puri, Eric Haley et Jennifer Nelkin de Queens (New York), convertit le toit d’une église désaffectée afin qu’il devienne la première ferme hydroponique commerciale de la métropole. Le but de l’entreprise est de fournir des aliments biologiques exempts de pesticides, tout en faisant un effort important pour réduire et éliminer les émissions de carbone et les autres problèmes environnementaux liés à la production alimentaire.
« Ce projet a une superficie d’environ 930 mètres carrés », a déclaré Viraj Puri au journaliste Nick Costales du Queens Courier. « Le projet coûtera environ 1,4 million de dollars. Pour le moment, nous avons amassé plus d’un million de dollars avec l ’aide de la corporation de développement des affaires de New York, de l ’autorité de la recherche pour le développement de l ’ énergie de l ’État de New York et d’autres investisseurs. » Jennifer Nelkin, sa partenaire, a déclaré au New York Daily News que « Le plus grand défi que nous devons relever, ce n’est pas la technologie; la technologie, nous la connaissons. Il s’agit de la déplacer vers la ville. »
La ferme hydroponique produira environ 30 tonnes de fruits, de légumes et de fines herbes chaque année, qui seront destinés à l’achat local par les restaurants, les marchés et les consommateurs. Gotham Greens a déjà contacté le marché Jamaica Farmers Market, l’entreprise Whole Foods et la chaîne de restauration rapide Just Salads, qui possède de nombreux établissements dans la ville.
« Nous allons créer des emplois de cols verts », a dit Viraj Puri. « La prochaine serre que nous planifions de construire aura quatre fois la taille de celle-ci : plus de 3 700 mètres carrés. La première nous sert à valider notre concept. »
(Source : Queens Courier, 23 juin 2009)
Aliments (et travail) hydroponiques pour prisonniers Curiosité :
coussins thérapeutiques Bangi Hanf
Queens : le toit d’une vieille église devient une ferme hydroponique
Volume 4 – Numéro 5 | 25
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | CULTURE EN TERRE
Les beaux jours s’éloignent déjà : il est temps de planifier la culture à l’extérieur pour les six mois à venir. Nous explorons ici quelques-unes des démarches essentielles à la bonne conduite d’une plantation à l’extérieur sans trop de tracas. Ces conseils sur le processus de culture et de floraison des plantes d’extérieur peuvent vous aider à parvenir à un bon résultat. Ils ne constituent en aucun cas une démarche unique ou d’étalonnage, mais représentent le fruit de l’expérience de nos collaborateurs. L’information que nous vous donnons ci-après n’est qu’empirique : elle résulte du travail et de la recherche de nos collaborateurs.
Le choix des semences et des variétés
La première chose à faire, c’est de vous procurer vos semences. Vous pouvez les commander sur Internet ou les acheter dans des magasins spécialisés, ou récupérer simplement celles de vos récoltes à l’automne. Leur apparence est déjà un bon indice de leur état de santé : une graine viable sera bien charnue (et non fripée). Elle sera d’un gris vif, gris-vert ou gris-brun et brillera si vous la frottez entre les paumes de vos mains. Une graine qui a déjà pourri éclatera facilement si vous la pressez avec les doigts. Un autre test consiste à balancer quelques-unes de vos graines sur un fer chauffé au rouge. Si elles éclatent avec un bruit craquant, c’est qu’elles sont bonnes, alors ne les gâchez pas davantage!
Faire un choix parmi les centaines de variétés offertes vous semblera peut-être une opération aveugle et compliquée. Ce qui importe, cependant, c’est de se lancer et d’expérimenter la culture des plantes qui conviennent le mieux à votre environnement extérieur. C’est avec l’expérience que vous découvrirez ce que vous aimez cultiver. Vous découvrirez au fil du temps des variétés que vous préférez cultiver régulièrement, mais peut-être aussi principalement pour votre dextérité à mener à bien la culture de telle ou telle variété, suivant des facteurs comme votre récolte, la f loraison, le rapport et le mariage des variétés entre elles. Vous devez donc décider assez rapidement quelles sont les caractéristiques recherchées parmi les
différentes variétés afin de déterminer celles que vous préférez pour constituer votre paysage et votre arrangement extérieurs.
Procédure de départ pour la germination
Une fois le choix fait, laissez tout d’abord vos graines germer. L’une des façons de faire est de les placer dans un bol avec de l’eau fraîche, que vous devez renouveler tous les jours. Après de deux à quatre jours, les graines se seront ouvertes et seront prêtes à être repiquées en intérieur sous des lampes, dans des serres ou en extérieur. À
l’extérieur, les graines ouvertes peuvent être repiquées dans le sol ou dans de grands pots. Assurez-vous que la terre possède les substances nutritives requises (voir plus loin). Pour obtenir des plantes aux racines en santé, utilisez de grands pots.
Pour la plupart des variétés, la période de f loraison commence lorsque le cycle de la lumière (photopériode) atteint 12 heures par jour. Ainsi, le début de la saison de f loraison varie pour les cultures en extérieur en fonction de la latitude. Que vous soyez au Canada, dans le sud de la France ou au Mexique, il est évident que vous ne commencerez pas votre culture en
26 | Volume 4 – Numéro 5
CULTURE EN TERRE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
même temps que vos amis qui jardinent sous d’autres cieux. Ce guide ne donne pas de calendrier précis : c’est à vous de reconnaître, où que vous soyez géographiquement, le bon moment pour amener vos boutures à l’extérieur.
La préparation des boutures
La science, rusée, nous a permis de découvrir une technique géniale afin de conserver la génétique d’une plante sans pollinisation. Les caractéristiques et les qualités que nous aimons chez une variété pourront être conservées pendant des années, et ce, sans aucune dégradation de son capital génétique. C’est pour cette raison que, lorsque nous avons trouvé notre variété favorite, nous nous empressons de la préserver en prélevant des boutures, qui constitueront des copies exactes de leur mère.
Tout d’abord, il vous faudra les instruments de base suivants afin de bouturer :
• Une lame (ciseaux, couteau) bien désinfectée afin d’éviter de contaminer la tige au niveau de la coupe;
• Un bac pouvant à la fois laisser pénétrer la lumière et maintenir un pourcentage d’humidité élevé;
• Des cubes Jiffy de grosseur petite ou moyenne;
• Une bonne plante mère en laquelle vous avez confiance.
Par la suite, les ingrédients qui s’avéreront très utiles afin de bouturer en six jours seront les hormones de croissance, les vitamines, l’humidité, la lumière et la chaleur afin d’effectuer un enracinement miracle, en moins d’une semaine.
Pour obtenir cinq litres de solution, mélangez les ingrédients suivants dans de l’eau tiède :
• 15 ml de Thrive Alive B1;• 5 ml de gel d’enracinement
Rootech de Technaflora;• 100 ml de stimulateur microbien
Bio-Vers de Cinagro;• 20 ml de GrÜv Enracinement de
Cinagro;• 3 ml de SM-90 de Nutrilife.
Vérifiez la conductivité électrique (en ppm) de votre solution; elle ne devrait pas dépasser 250 à 300 unités, selon la salinité de votre eau au départ. Si vous n’avez accès qu’à de l’eau dure, vous pouvez utiliser de l’eau distillée.
Ajustez ensuite l’acidité de la solution (son pH) à 6,5. Faites votre incision de type chirurgical à la jonction du nœud, de la feuille ou du tronc sur chaque bourgeon axillaire choisi.
Enlever l’excédent d’eau vitaminique au fond du bac afin d’éviter la moisissure et la pourriture du collet. Maintenez la
température de la pièce entre 24 et 28 degrés Celsius et maintenez un taux d’humidité élevé.
Fermez hermétiquement les dômes les quatre premiers jours, moyennant une aération quotidienne de cinq minutes, pour ensuite faire de petits trous afin qu’un échange gazeux se forme avec
Volume 4 – Numéro 5 | 27
28 | Volume 4 – Numéro 5
CULTURE EN TERRE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
l’atmosphère. Laissez-les reposer sous un néon 24 heures par jour. Les premiers « spaghettis » des racines sortiront après six jours. Transplantez, et le tour est joué!
Le choix du sol Le sol n’a pas vraiment d’importance : n’importe quelle terre qui a l’air plutôt fertile fera l’affaire. Vous pouvez aussi ajouter de l’engrais, comme du fumier de poule, pour l’enrichir avant de planter. Évitez simplement les marécages et les sols sablonneux.
Le terrain sera d’autant plus valable que la terre sera riche, neutre, comprendra du sable et très peu d’argile. Les sols qui ont leur origine dans les roches sédimentaires sont généralement considérés comme étant les meilleurs au plan de la stabilité et de la nutrition.
Avec un peu de préparation, la plupart des sols conviennent. Une trop grande compacité du sol (due à une grande quantité d’argile dans la terre) constitue quasiment le seul facteur véritablement rédhibitoire : un tel sol empêchera le développement des fines racines latérales grâce auxquelles les plantes recueillent leurs éléments nutritifs (ceux-ci sont d’ailleurs généralement peu abondants dans les sols argileux).
Un test très simple vous donnera une idée de la quantité d’argile dans votre terre : celle-ci doit être riche et pouvoir s’effriter facilement. Quelques poignées ramassées au hasard dans votre champ devraient vous donner une idée de la compacité de votre sol. Celui-ci doit pouvoir former une boule quand vous le pressez entre vos mains, mais s’effriter facilement en fines particules. Une terre qui s’agglomère trop facilement et qui ne s’émiette pas (quand vous appuyez légèrement sur la boule de terre agglomérée) est trop humide ou trop argileuse – ou, de toute façon, a un problème qui rendra pour le moins hasardeuse la culture de vos plantes.
Une bonne couche d’humus est un atout appréciable, puisque non seulement il fournit des éléments nutritifs à la plante, mais il contribue également à retenir et à répandre l’humidité du sol. Si vous plantez vos graines dans un sol pauvre, fertilisez-le au préalable à l’aide d’un engrais azoté. Veillez à ce que votre terre soit neutre : chaulez s’il le faut.
L’entretien du massif extérieur
Lorsque l’on cultive à l’extérieur, il faut savoir aménager son espace, marier les variétés, les couleurs, les textures et les hauteurs des plantes…
Les plantes ont des exigences quant à la lumière : plein soleil, mi-ombre, ombre. Vous devez vous organiser pour leur offrir la quantité de lumière requise. Étudiez la course du Soleil sur votre terrain et organisez la répartition des variétés de votre massif en fonction de celle-ci.
Placez les plantes préférant l’ombrage à l’arrière. Pensez aussi au fait que la course du Soleil se modifie en avançant dans la saison. Ensuite, vous pouvez aussi élaguer le bas de certaines plantes avoisinantes, ce qui laissera pénétrer le maximum de lumière et créera des éclaircies à intervalles réguliers pour les plantes plus petites qui souhaitent bénéficier du Soleil au maximum.
Quand vous épandez de l’engrais, ne le faites pas immédiatement après une pluie, car vous pourriez écraser la végétation et détruire l’équilibre précaire qui s’est installé entre vos variétés de plantes, qui constituent maintenant un massif des plus colorés et des plus esthétiques.
Sur ce, bonne culture!
(article réalisé avec la collaboration de J.R. Hannafin)
Volume 4 – Numéro 5| 29
30 | Volume 4 – Numéro 5
Fraises sauvages à l’intérieur(Fragaria vesca L.)
La savoureuse fraise des bois et des chemins peut aussi se cultiver facilement à l’intérieur. On peut prélever des plants dans la nature, la variété étant très résistante et très vivace. On lui offre un emplacement ensoleillé dans un sol plutôt acide qui doit rester frais et bien drainé. On peut diviser les touffes à l’automne et, si elles sont à l’extérieur, elles nécessitent une protection de paillis, car elles seront très fragilisées durant les gelées printanières. Le fruit ne se conserve pas et se consomme tout de suite.
Une variété de plantes cultivéespar notre collaborateur Fred Leduc
Toute une variété de cactusLes cactus, toutes les sortes de cactus, c’est ce que Fred préfère. Branchez-vous sur son site où il vous donnera ses conseils les plus pertinents pour avoir des cultures de cactus aussi spectaculaires que les siennes (www.fredsmagicgarden.com).
Galerie
Encourage le système immunitaireà se défendre contre les pathogènes,autant au niveauracinaire que foliaire.
Offert en exclusivité par Biofloral inc.Contactez-nous pour trouver un détaillant près de chez vous
32 | Volume 4 – Numéro 5
GalerieUne variété de plantes cultivées
Amaryllis(Hippeastrum)
Magnifique f leur d’intérieur qui embellit la maison de décembre à mars. Réveiller le bulbe, planté dans un terreau légèrement humide, à la mi-novembre en l’arrosant régulièrement et en maintenant une température ambiante de 21°C le jour et de 15 à 18°C la nuit. Ne pas fertiliser durant la f loraison et augmenter la température diurne vers les 24 à 26°C durant toute cette période.
Hibiscus hybride à floraison double(Hibiscus palustris L.)
Offre de grandes f leurs rouge-cramoisi (15 à 20 cm de diamètre) de juillet à septembre. Ses feuilles caduques sont d’un vert soutenu et sont tomenteuses (duveteuses) au revers. Arroser très fréquemment la plante placée au soleil dans un sol bien drainé et frais. Si votre plante est à l’extérieur, effectuer un paillage en hiver, qui lui permettra de résister à des températures inférieures à -8°C.
Ipomée ‘Blue Morning Heavenly’(Ipomoea tricolour L.)
Cette annuelle donne des f leurs exubérantes, d’un bleu parfait, très reconnaissable, non seulement par leur couleur, mais aussi par leur forme si caractéristique d’entonnoir. Elle f leurit tout l’été. Les graines sont très dures et parfois difficiles à faire germer. Il vaut mieux les laisser tremper quelques jours dans de l’eau froide. Puis les sortir de l’eau, gratter légèrement la surface à l’aide d’un couteau pour les scarifier et les replonger dans l’eau tiède pendant trois à quatre heures, où elles gonflent alors très vite, avant de les semer. La germination intervient dans les deux à trois jours suivants.
par notre collaborateur
Volume 4 – Numéro 5 | 33
La s
olut
ion
la p
lus
prop
re
Résu
ltats
gar
antis
Form
ule
secr
ète
d’en
zym
es
Sans
bac
térie
s
Reco
mm
andé
par
des
sci
entifi
ques
Sipc
o In
dust
ries
Ltd
.FA
BRIQ
UÉ
AU
CA
NA
DA
© 2
007
Que
lle d
iffé
renc
e fo
nt le
s en
zym
es?
“Tou
tes
les
form
ules
ne
sont
pas
éga
les”
1.
SI L
ES F
OR
MU
LES
À B
ASE
D’E
NZY
MES
C
ON
TIEN
NEN
T D
ES B
AC
TÉR
IES
: CEL
A S
IGN
IFIE
Q
UE
LES
PRO
DU
ITS
ON
T U
NE
DU
RÉE
DE
VIE
LI
MIT
ÉE S
UR
LES
RA
YON
S.Pa
rce
que
les
bact
érie
s so
nt v
ivan
tes,
les
form
ules
«
meu
rent
» d
éjà.
Par
con
séqu
ent,
elle
s pe
uven
t fo
nctio
nner
à 1
% d
e le
ur e
ffica
cité
, mai
s ja
mai
s à
un
taux
de
100
%. A
lors
pou
rquo
i pay
er p
our q
uelq
ue c
hose
qu
i ne
mar
che
pas
?2.
BA
CTÉ
RIE
INC
ON
NU
E :
Ave
z-vo
us d
éjà
vu m
ourir
un
plan
t san
s sa
voir
pour
quoi
?Q
ue s
e pa
sser
a-t-
il si
une
form
ule
d’en
zym
es c
ontie
nt
une
bact
érie
inco
nnue
– il
s’a
git p
eut-
être
d’u
ne
mau
vais
e ba
ctér
ie. P
ourq
uoi p
ayer
pou
r cel
a ?
3. P
OU
RQ
UO
I PA
YER
PO
UR
UN
PR
OD
UIT
INST
AB
LE
SAN
S Q
UA
LITÉ
ÉLE
VÉE
?Si
vou
s vo
yez
du d
épôt
dan
s la
bou
teill
e, c
’est
une
bon
ne
indi
catio
n qu
e le
pro
duit
n’es
t pas
raffi
né e
t qu’
il pe
ut-
être
dan
gere
ux p
our v
os c
ultu
res.
4. V
OU
S A
IMEZ
UTI
LISE
R D
U H
2O2 ?
Alo
rs n
e le
faite
s pa
s av
ec u
ne fo
rmul
e qu
i con
tient
des
ba
ctér
ies
– si
non,
elle
le re
nd «
inac
tif »
.5.
VO
US
OB
TEN
EZ S
EULE
MEN
T C
E PO
UR
QU
OI
VO
US
AV
EZ P
AY
É…Le
mau
vais
goû
t d’u
n pr
odui
t bas
de
gam
me
dure
bie
n pl
us lo
ngte
mps
que
la «
bon
ne a
ffaire
» d
’une
qua
lité
méd
iocr
e.6.
PO
UR
QU
OI I
NTR
OD
UIR
E D
ES B
AC
TÉR
IES
DA
NS
VO
TRE
ENV
IRO
NN
EMEN
T D
E C
ULT
UR
E C
ON
TRÔ
LÉ ?
Hyg
rozy
me™
est
san
s ba
ctér
ies
– pa
s de
mau
vais
e su
rpris
e da
ns la
bou
teill
e. D
urée
de
vie
illim
itée.
La
form
ule
est u
nifo
rme
et g
aran
tie e
ffect
ive
à 10
0%. V
ous
en a
vez
pour
vot
re a
rgen
t – p
our c
haqu
e ce
nne.
En
plus
, H
ygro
zym
e™ e
st d
’usa
ge c
ompa
tible
ave
c H
2O2 ,
tous
le
s pr
ogra
mm
es d
e fe
rtili
satio
n, é
lém
ents
nut
ritifs
et g
els
d’en
raci
nem
ent
Rie
n n
e b
at la
qu
alit
é et
les
résu
ltat
s d
e H
ygro
zym
e™.
Hyg
rozy
me
est
peut
-êtr
e bi
en
l’inv
enti
on la
plu
s ré
volu
tion
-na
ire
de c
es 1
0 de
rniè
res
an-
nées
en
hort
icul
ture
Not
re fo
rmul
e se
crèt
e ne
peu
t pas
êtr
e
recr
éée
à l’i
dent
ique
, don
c ne
vou
s y
trom
pez
pas,
nous
pou
vons
êtr
e im
ités,
mai
s JA
MA
IS d
upliq
ués.
Form
ule
Enzy
mat
ique
Hor
tico
le
AC
CR
ÉDIT
ATI
ON
SA
NS
ÉGA
LE D
E L’
IND
UST
RIE
Prod
uit
vend
u en
deh
ors
du C
anad
a so
us la
m
arqu
e H
YGRO
ZYM
E™Pr
odui
t ve
ndu
au
Cana
da s
ous
la m
arqu
e G
ROZY
ME™
La P
rem
ière
For
mul
e En
zym
a-ti
que
Hor
tico
le a
u M
onde
Apr
ès
avoi
r ob
tenu
son
doc
tora
t en
198
9,
Dr.
John
Ve
lla
a co
mm
encé
à t
rava
iller
dan
s
l’ent
repr
ise
fa-
mili
ale,
en
cr
éant
le
pl
us
gros
four
niss
eur
de s
emen
ces
en A
ustr
alie
. A
vec
une
prod
uctio
n
d’en
viro
n 25
0 m
illio
ns d
e se
men
ces
par
an,
la c
ompa
gnie
est
cons
idér
ée p
ar c
erta
in c
omm
e l’u
ne d
es m
eille
ures
com
pagn
ie
de s
emen
ces
au m
onde
.
Ave
c pl
us d
e 25
ans
d’e
xpér
ienc
e en
agr
icul
ture
, Dr.
John
est
cons
eille
r po
ur d
es f
erm
iers
com
mer
ciau
x, a
insi
que
pou
r di
f-
fére
nts
dépa
rtem
ents
agr
icol
es g
ouve
rnem
enta
ux.
Met
tant
à p
rofit
ses
obs
erva
tions
sci
entifi
ques
, D
r. Jo
hn a
trou
vé d
es s
olut
ions
aux
nom
breu
x pr
oblè
mes
que
ren
cont
rent
les
ferm
iers
aus
tral
iens
vis
ant l
a pl
us h
aute
qua
lité
de c
ultu
res,
et d
es p
rodu
its s
ains
et s
ans
mal
adie
.
Dr.
John
ten
te m
aint
enan
t de
sub
veni
r à
la d
eman
de e
n A
us-
tral
ie p
our
ses
sem
ence
s ob
tenu
es d
e fa
çon
uniq
ue.
Des
se-
men
ces
prod
uite
s de
faç
on a
ussi
org
aniq
ue q
ue p
ossi
ble
qui
perm
ette
nt à
vot
re f
amill
e de
cul
tiver
des
pro
duits
san
s ut
ilise
r
de p
rodu
its to
xiqu
es e
t noc
ifs q
ue l’
on tr
ouve
dan
s la
plu
part
des
prod
uits
impo
rtés
ven
dus
dans
les
supe
rmar
chés
de
nos
jour
s.
En 2
004,
Dr.
John
a re
çu le
pre
stig
ieux
« A
ustr
alia
n D
esig
n M
ark
Aw
ard
» po
ur la
con
cept
ion
d’un
nou
veau
sys
tèm
e d’
emba
llage
hygi
éniq
ue p
our l
es fr
uits
et l
égum
es.
Dr.
John
app
araî
t aus
si à
la té
lévi
sion
com
me
invi
té ré
gulie
r de
nom
breu
ses
émis
sion
s lo
cale
s et
nat
iona
les
de ja
rdin
age.
Ça m
arch
e!Sy
stèm
es p
ropr
es =
pla
ntes
heu
reus
es!
Dr.
Jo
hn
Vell
aSc
ienc
e et
Rec
herc
he e
n A
gric
ultu
reU
nive
rsit
é de
Syd
ney
Dos
age:
2ml /
litr
e
8 jo
urs
sans
Hyg
rozy
me
:8
jour
s av
ec 2
ml /
4 li
tres
de
Hyg
rozy
me:
Les
pla
ntes
ne
men
tent
pas
!A
ppel
ez la
lign
e d’
info
à f
rais
vir
és d
e H
ygro
zym
e : 6
04 3
17-1
553
ww
w.h
yg
rozy
me.c
om
Hyg
rozy
me™
est
un
prod
uit
pour
fai
re d
es a
ffai
res!
Bori
s,
Just
e u
n p
etit
mot
pou
r vo
us
sign
aler
qu
e n
ou
s av
on
s p
lusi
eurs
cli
ents
uti
lisa
nt
Hyg
rozym
e (H
/Z)
régu
lièr
emen
t. L
ors
qu
e H
ygro
zym
e (H
/Z)
est
uti
lisé
dan
s la
pro
du
ctio
n h
ydro
pon
iqu
e d
e la
itu
es, le
s
résu
ltat
s p
lus
rap
ides
de
crois
san
ce s
on
t as
soci
és a
vec
un
du
rée
de
vie
plu
s lo
ngu
e su
r le
s ra
yon
s. C
e
son
t le
s re
mar
qu
es d
e n
os
cult
ivat
eurs
. Q
ui
plu
s es
t, H
ygro
zym
e es
t u
n e
xcel
len
t ad
dit
if p
ou
r le
s p
lan
ta-
tion
s su
jett
es à
des
mal
adie
s d
es r
acin
es –
H/Z
par
aît
arrê
ter
le d
ével
op
pem
ent
de
la m
alad
ie, et
un
e
app
lica
tion
con
tin
ue
a m
on
tré
des
pla
nts
qu
i gu
éris
sen
t d
e m
alad
ies
fon
giq
ues
et
a p
réve
nu
la
réap
par
i-
tion
de
la m
alad
ie s
ur
des
pla
nts
plu
s je
un
es c
ult
ivés
dan
s le
mêm
e sy
stèm
e. L
es d
eux
exem
ple
s le
s p
lus
éloq
uen
ts d
e su
ccès
ave
c H
/Z s
on
t le
s su
ivan
ts :
1 : U
n c
ult
ivat
eur
exp
érim
enté
de
lait
ues
hyd
rop
on
iqu
es, q
ui
en c
ult
ive
dep
uis
plu
s d
e 15 a
ns
et n
’a g
éné-
rale
men
t eu
au
cun
pro
blè
me,
a s
ou
dai
nem
ent
trou
vé s
es p
lan
ts f
létr
is e
t m
ou
rran
t d
u p
yth
ium
et
autr
es
mal
adie
s fo
ngi
qu
es. A
prè
s av
oir
uti
lisé
de
nom
bre
ux
pro
du
its
incl
uan
t d
u c
hlo
re, d
u p
eroxy
de,
ain
si q
ue
des
« p
rod
uit
s q
ue
nou
s n
e n
om
mer
on
s p
as »
, ce
cu
ltiv
ateu
r ét
ait
à b
ou
t d
’id
ées.
J’a
i su
ggér
é l’
uti
lisa
tion
de
Hyg
rozym
e. L
e cu
ltiv
ateu
r d
isp
ose
de
plu
sieu
rs u
nit
és d
e cu
ltu
re a
vec
un
niv
eau
de
4 0
00 l
itre
s d
e
solu
tion
nu
trit
ive
réu
tili
sab
le, ch
acu
ne
des
un
ités
de
cult
ure
con
ten
ant
envi
ron
15 0
00 p
lan
ts d
e la
itu
e.
Un
e p
rem
ière
dose
de
4 l
itre
s d
e H
/Z a
été
ajo
uté
à l
’un
ité
de
cult
ure
, et
un
e d
ose
su
pp
lém
enta
ire
de
200
ml
par
jou
r a
auss
i ét
é aj
ou
tée.
Le
cult
ivat
eur
m’a
ra
pp
elé
pou
r m
e d
ire
: «
Hyg
rozym
e es
t vr
aim
ent
éton
-
nan
t ! I
l a
arrê
té l
e p
rob
lèm
e d
es l
aitu
es e
t d
e n
ou
vell
es r
acin
es s
ort
ent
de
par
tou
t. J
e n
’ai
jam
ais
vu u
n
pro
du
it f
on
ctio
nn
er a
uss
i b
ien
, et
j’e
n f
erai
ave
c jo
ie l
a p
rom
oti
on
pou
r vo
us.
Si
vou
s av
ez u
n s
eul
clie
nt
qu
i a
des
dou
tes
au s
uje
t d
e ce
pro
du
it, vo
us
pou
vez l
ui
dem
and
er d
e m
’ap
pel
er e
t je
lu
i en
par
lera
i d
e
cult
ivat
eur
à cu
ltiv
ateu
r. C
’est
vra
imen
t u
n e
xcel
len
t p
rod
uit
! »
2 : U
n a
utr
e cu
ltiv
ateu
r co
mm
erci
al e
xpér
imen
té d
e la
itu
es h
ydro
pon
iqu
es a
ren
con
tré
un
pet
it m
alh
eur
– en
eff
et, le
s ra
cin
es d
e se
s p
lan
ts d
e la
itu
e fr
aîch
emen
t p
lan
tés
(4 j
ou
rs)
entr
aien
t en
« d
éliq
ues
cen
ce »
,
les
raci
nes
tou
rnai
ent
au b
run
et
les
chose
s se
pré
sen
taie
nt
plu
tôt
mal
. C
e p
rod
uct
eur
con
cern
é m
’a
télé
ph
on
é, e
t n
ou
s av
on
s d
écid
é d
’ap
pli
qu
er 4
lit
res
de
Hyg
rozym
e à
sa s
olu
tion
nu
trit
ive
de
4 0
00 l
itre
s
(des
serv
ant
envi
ron
15 0
00 p
lan
ts),
su
ivis
par
un
ajo
ut
add
itio
nn
el d
e 200 m
l d
e H
ygro
zym
e p
ar j
ou
r.
Enco
re u
ne
fois
, le
s ré
sult
ats
on
t ét
é su
rpre
nan
ts. En
deu
x jo
urs
de
trai
tem
ent
avec
H/Z
de
nou
vell
es
raci
nes
bla
nch
es o
nt
com
men
cé à
ap
par
aîtr
e, e
t u
ne
pla
nta
tion
de
lait
ues
, q
ui
sem
bla
it n
e ja
mai
s p
ou
voir
se r
elev
er d
e so
n d
émar
rage
cat
astr
op
hiq
ue,
s’e
st r
égén
érée
et
s’es
t tr
ansf
orm
ée e
n u
ne
réco
lte
qu
e le
cult
ivat
eur
étai
t fi
er d
e p
rése
nte
r co
mm
e la
sie
nn
e. «
Hyg
rozym
e es
t u
ne
bon
ne
sub
stan
ce. Il
est
peu
t-êt
re
un
peu
ch
er, m
ais
qu
and
il
vou
s sa
uve
un
e ré
colt
e, i
l es
t p
lutô
t b
on
mar
ché.
Un
asp
ect
imp
ort
ant
de
ces
succ
ès à
con
sid
érer
est
le
fait
qu
e H
ygro
zym
e, é
tan
t u
n p
rod
uit
org
aniq
ue,
se
pré
sen
te c
om
me
un
moye
n e
ffec
tif
et s
ain
pou
r p
roté
ger
les
pla
nta
tion
s, e
t d
isp
ense
du
ris
qu
e d
es p
rob
-
lèm
es a
ssoci
és a
ux
rési
du
s ch
imiq
ues
dan
s le
s ca
s où
les
rem
èdes
ch
imiq
ues
alt
ern
atif
s so
nt
uti
lisé
s.
D’a
utr
es p
rod
uct
eurs
de
lait
ues
hyd
rop
on
iqu
es o
nt
ob
ten
u d
’exc
elle
nts
rés
ult
ats
en m
ain
ten
ant
un
ap
-
pro
visi
on
nem
ent
con
tin
u d
ura
nt
les
mois
d’h
iver
. La
plu
par
t d
e la
pro
du
ctio
n d
e la
itu
es e
n A
ust
rali
e se
fait
à l
’ext
érie
ur,
et
par
con
séq
uen
t, l
es p
lan
ts s
on
t so
um
is à
des
tem
pér
atu
res
auss
i b
asse
s q
ue
0 à
–2oC
,
mêm
e p
arfo
is p
lus
bas
ses
dan
s ce
rtai
nes
rég
ion
s, c
on
du
isan
t à
des
tau
x d
e cr
ois
san
ce p
arfo
is d
ram
atiq
ue-
men
t le
nts
, et
rés
ult
ant
en d
es r
écolt
es p
eu r
enta
ble
s. H
ygro
zym
e, d
osé
à r
aiso
n d
’1 l
itre
pou
r 1 0
00 l
itre
s
de
solu
tion
nu
trit
ive,
a d
on
né
à ce
s p
lan
tati
on
s d
’hiv
er u
ne
rela
nce
sig
nif
icat
ive,
et
a ra
ccou
rci
l’in
terv
alle
des
réc
olt
es h
iver
nal
es d
e d
eux
sem
ain
es. D
es r
ésu
ltat
s si
mil
aire
s on
t au
ssi
été
ob
ten
us
en c
ult
ure
s
hyd
rop
on
iqu
es d
e b
ok
choi.
Plu
s ré
cem
men
t, n
ou
s av
on
s ob
serv
é d
e fu
lgu
ran
ts r
ésu
ltat
s ch
ez u
n p
rod
uct
eur
de
frai
ses
hyd
rop
o-
niq
ues
. D
es f
rais
es c
ult
ivée
s en
hyd
rop
on
ie t
rait
ées
avec
1,5
ml
de
Hyg
rozym
e p
ou
r 1 l
itre
de
solu
tion
nu
trit
ive
on
t m
on
tré
un
dév
elop
pem
ent
des
rac
ines
lar
gem
ent
sup
érie
ur
à ce
lui
des
pla
nts
non
tra
ités
. Le
s
pla
nte
s tr
aité
es a
vec
Hyg
rozym
e ét
aien
t p
lus
gran
des
, av
ec d
es f
euil
les
plu
s la
rges
et
des
fru
its
plu
s gr
os
– m
ais
de
plu
s, l
es g
ros
fru
its
étai
ent
auss
i si
gnif
icat
ivem
ent
de
mei
lleu
re q
ual
ité
avec
un
goû
t p
ron
on
cé
et u
ne
mei
lleu
re d
uré
e d
e vi
e su
r le
s ra
yon
s q
ue
ceu
x d
es p
lan
ts n
on
tra
ités
.
Nou
s av
on
s au
ssi
ob
serv
é, d
ans
notr
e p
rop
re p
épin
ière
, q
ue
les
bou
ture
s et
sto
lon
s d
e fr
aisi
ers
trai
tés
avec
H/Z
im
méd
iate
men
t ap
rès
la t
ran
spla
nta
tion
, d
ével
op
pai
ent
des
rac
ines
plu
s ra
pid
emen
t, e
t ét
aien
t
prê
ts p
ou
r la
ven
te d
eux
sem
ain
es p
lus
tôt
qu
e le
s p
lan
ts n
on
tra
ités
.
Il y
a é
vid
emm
ent
bea
uco
up
de
bén
éfic
es à
tra
iter
des
pla
nt
avec
la
form
ule
Hyg
rozym
e : el
le a
pp
ort
e d
es
tau
x d
e cr
ois
san
ce é
levé
s, u
ne
mei
lleu
re d
uré
e d
e vi
e su
r le
s ra
yon
s et
un
bou
clie
r b
énéf
iqu
e an
ti-m
ala-
die
s. S
ans
com
pte
r le
bon
us
d’ê
tre
un
pro
du
it o
rgan
iqu
e.
Bori
s, n
ou
s au
ssi
avon
s d
es d
on
née
s sc
ien
tifi
qu
es q
ue
nou
s p
ou
rron
s vo
us
fair
e su
ivre
le
mois
pro
chai
n.
D’i
ci l
à, n
ou
s au
ron
s au
ssi
les
résu
ltat
s d
e n
os
cult
ure
s so
us
serr
es a
vec
trai
tem
ent
par
Hyg
rozym
e d
e
cap
sicu
ms,
tom
ates
et
con
com
bre
s.
Dr.
Joh
n V
ella
PHD
Agr
BSc
Agr
(H
on
s)
Lep
pin
gton
Sp
eed
y Se
edli
ngs
& S
up
pli
es P
ty L
td
PO B
ox
167, 35 R
iley
Road
Lep
pin
gton
NSW
2179
CE
CI
N’E
ST P
AS
UN
E C
ON
TR
IBU
TIO
N P
AY
ÉE
VO
YE
Z P
AR
VO
US
-MÊ
ME
7 jo
urs
sans
Hyg
rozy
me
:7
jour
s av
ec H
ygro
zym
e :
La s
olut
ion
la p
lus
prop
re
Résu
ltats
gar
antis
Form
ule
secr
ète
d’en
zym
es
Sans
bac
térie
s
Reco
mm
andé
par
des
sci
entifi
ques
Sipc
o In
dust
ries
Ltd
.FA
BRIQ
UÉ
AU
CA
NA
DA
© 2
007
Que
lle d
iffé
renc
e fo
nt le
s en
zym
es?
“Tou
tes
les
form
ules
ne
sont
pas
éga
les”
1.
SI L
ES F
OR
MU
LES
À B
ASE
D’E
NZY
MES
C
ON
TIEN
NEN
T D
ES B
AC
TÉR
IES
: CEL
A S
IGN
IFIE
Q
UE
LES
PRO
DU
ITS
ON
T U
NE
DU
RÉE
DE
VIE
LI
MIT
ÉE S
UR
LES
RA
YON
S.Pa
rce
que
les
bact
érie
s so
nt v
ivan
tes,
les
form
ules
«
meu
rent
» d
éjà.
Par
con
séqu
ent,
elle
s pe
uven
t fo
nctio
nner
à 1
% d
e le
ur e
ffica
cité
, mai
s ja
mai
s à
un
taux
de
100
%. A
lors
pou
rquo
i pay
er p
our q
uelq
ue c
hose
qu
i ne
mar
che
pas
?2.
BA
CTÉ
RIE
INC
ON
NU
E :
Ave
z-vo
us d
éjà
vu m
ourir
un
plan
t san
s sa
voir
pour
quoi
?Q
ue s
e pa
sser
a-t-
il si
une
form
ule
d’en
zym
es c
ontie
nt
une
bact
érie
inco
nnue
– il
s’a
git p
eut-
être
d’u
ne
mau
vais
e ba
ctér
ie. P
ourq
uoi p
ayer
pou
r cel
a ?
3. P
OU
RQ
UO
I PA
YER
PO
UR
UN
PR
OD
UIT
INST
AB
LE
SAN
S Q
UA
LITÉ
ÉLE
VÉE
?Si
vou
s vo
yez
du d
épôt
dan
s la
bou
teill
e, c
’est
une
bon
ne
indi
catio
n qu
e le
pro
duit
n’es
t pas
raffi
né e
t qu’
il pe
ut-
être
dan
gere
ux p
our v
os c
ultu
res.
4. V
OU
S A
IMEZ
UTI
LISE
R D
U H
2O2 ?
Alo
rs n
e le
faite
s pa
s av
ec u
ne fo
rmul
e qu
i con
tient
des
ba
ctér
ies
– si
non,
elle
le re
nd «
inac
tif »
.5.
VO
US
OB
TEN
EZ S
EULE
MEN
T C
E PO
UR
QU
OI
VO
US
AV
EZ P
AY
É…Le
mau
vais
goû
t d’u
n pr
odui
t bas
de
gam
me
dure
bie
n pl
us lo
ngte
mps
que
la «
bon
ne a
ffaire
» d
’une
qua
lité
méd
iocr
e.6.
PO
UR
QU
OI I
NTR
OD
UIR
E D
ES B
AC
TÉR
IES
DA
NS
VO
TRE
ENV
IRO
NN
EMEN
T D
E C
ULT
UR
E C
ON
TRÔ
LÉ ?
Hyg
rozy
me™
est
san
s ba
ctér
ies
– pa
s de
mau
vais
e su
rpris
e da
ns la
bou
teill
e. D
urée
de
vie
illim
itée.
La
form
ule
est u
nifo
rme
et g
aran
tie e
ffect
ive
à 10
0%. V
ous
en a
vez
pour
vot
re a
rgen
t – p
our c
haqu
e ce
nne.
En
plus
, H
ygro
zym
e™ e
st d
’usa
ge c
ompa
tible
ave
c H
2O2 ,
tous
le
s pr
ogra
mm
es d
e fe
rtili
satio
n, é
lém
ents
nut
ritifs
et g
els
d’en
raci
nem
ent
Rie
n n
e b
at la
qu
alit
é et
les
résu
ltat
s d
e H
ygro
zym
e™.
Hyg
rozy
me
est
peut
-êtr
e bi
en
l’inv
enti
on la
plu
s ré
volu
tion
-na
ire
de c
es 1
0 de
rniè
res
an-
nées
en
hort
icul
ture
Not
re fo
rmul
e se
crèt
e ne
peu
t pas
êtr
e
recr
éée
à l’i
dent
ique
, don
c ne
vou
s y
trom
pez
pas,
nous
pou
vons
êtr
e im
ités,
mai
s JA
MA
IS d
upliq
ués.
Form
ule
Enzy
mat
ique
Hor
tico
le
AC
CR
ÉDIT
ATI
ON
SA
NS
ÉGA
LE D
E L’
IND
UST
RIE
Prod
uit
vend
u en
deh
ors
du C
anad
a so
us la
m
arqu
e H
YGRO
ZYM
E™Pr
odui
t ve
ndu
au
Cana
da s
ous
la m
arqu
e G
ROZY
ME™
La P
rem
ière
For
mul
e En
zym
a-ti
que
Hor
tico
le a
u M
onde
Apr
ès
avoi
r ob
tenu
son
doc
tora
t en
198
9,
Dr.
John
Ve
lla
a co
mm
encé
à t
rava
iller
dan
s
l’ent
repr
ise
fa-
mili
ale,
en
cr
éant
le
pl
us
gros
four
niss
eur
de s
emen
ces
en A
ustr
alie
. A
vec
une
prod
uctio
n
d’en
viro
n 25
0 m
illio
ns d
e se
men
ces
par
an,
la c
ompa
gnie
est
cons
idér
ée p
ar c
erta
in c
omm
e l’u
ne d
es m
eille
ures
com
pagn
ie
de s
emen
ces
au m
onde
.
Ave
c pl
us d
e 25
ans
d’e
xpér
ienc
e en
agr
icul
ture
, Dr.
John
est
cons
eille
r po
ur d
es f
erm
iers
com
mer
ciau
x, a
insi
que
pou
r di
f-
fére
nts
dépa
rtem
ents
agr
icol
es g
ouve
rnem
enta
ux.
Met
tant
à p
rofit
ses
obs
erva
tions
sci
entifi
ques
, D
r. Jo
hn a
trou
vé d
es s
olut
ions
aux
nom
breu
x pr
oblè
mes
que
ren
cont
rent
les
ferm
iers
aus
tral
iens
vis
ant l
a pl
us h
aute
qua
lité
de c
ultu
res,
et d
es p
rodu
its s
ains
et s
ans
mal
adie
.
Dr.
John
ten
te m
aint
enan
t de
sub
veni
r à
la d
eman
de e
n A
us-
tral
ie p
our
ses
sem
ence
s ob
tenu
es d
e fa
çon
uniq
ue.
Des
se-
men
ces
prod
uite
s de
faç
on a
ussi
org
aniq
ue q
ue p
ossi
ble
qui
perm
ette
nt à
vot
re f
amill
e de
cul
tiver
des
pro
duits
san
s ut
ilise
r
de p
rodu
its to
xiqu
es e
t noc
ifs q
ue l’
on tr
ouve
dan
s la
plu
part
des
prod
uits
impo
rtés
ven
dus
dans
les
supe
rmar
chés
de
nos
jour
s.
En 2
004,
Dr.
John
a re
çu le
pre
stig
ieux
« A
ustr
alia
n D
esig
n M
ark
Aw
ard
» po
ur la
con
cept
ion
d’un
nou
veau
sys
tèm
e d’
emba
llage
hygi
éniq
ue p
our l
es fr
uits
et l
égum
es.
Dr.
John
app
araî
t aus
si à
la té
lévi
sion
com
me
invi
té ré
gulie
r de
nom
breu
ses
émis
sion
s lo
cale
s et
nat
iona
les
de ja
rdin
age.
Ça m
arch
e!Sy
stèm
es p
ropr
es =
pla
ntes
heu
reus
es!
Dr.
Jo
hn
Vell
aSc
ienc
e et
Rec
herc
he e
n A
gric
ultu
reU
nive
rsit
é de
Syd
ney
Dos
age:
2ml /
litr
e
8 jo
urs
sans
Hyg
rozy
me
:8
jour
s av
ec 2
ml /
4 li
tres
de
Hyg
rozy
me:
Les
pla
ntes
ne
men
tent
pas
!A
ppel
ez la
lign
e d’
info
à f
rais
vir
és d
e H
ygro
zym
e : 6
04 3
17-1
553
ww
w.h
yg
rozy
me.c
om
Hyg
rozy
me™
est
un
prod
uit
pour
fai
re d
es a
ffai
res!
Bori
s,
Just
e u
n p
etit
mot
pou
r vo
us
sign
aler
qu
e n
ou
s av
on
s p
lusi
eurs
cli
ents
uti
lisa
nt
Hyg
rozym
e (H
/Z)
régu
lièr
emen
t. L
ors
qu
e H
ygro
zym
e (H
/Z)
est
uti
lisé
dan
s la
pro
du
ctio
n h
ydro
pon
iqu
e d
e la
itu
es, le
s
résu
ltat
s p
lus
rap
ides
de
crois
san
ce s
on
t as
soci
és a
vec
un
du
rée
de
vie
plu
s lo
ngu
e su
r le
s ra
yon
s. C
e
son
t le
s re
mar
qu
es d
e n
os
cult
ivat
eurs
. Q
ui
plu
s es
t, H
ygro
zym
e es
t u
n e
xcel
len
t ad
dit
if p
ou
r le
s p
lan
ta-
tion
s su
jett
es à
des
mal
adie
s d
es r
acin
es –
H/Z
par
aît
arrê
ter
le d
ével
op
pem
ent
de
la m
alad
ie, et
un
e
app
lica
tion
con
tin
ue
a m
on
tré
des
pla
nts
qu
i gu
éris
sen
t d
e m
alad
ies
fon
giq
ues
et
a p
réve
nu
la
réap
par
i-
tion
de
la m
alad
ie s
ur
des
pla
nts
plu
s je
un
es c
ult
ivés
dan
s le
mêm
e sy
stèm
e. L
es d
eux
exem
ple
s le
s p
lus
éloq
uen
ts d
e su
ccès
ave
c H
/Z s
on
t le
s su
ivan
ts :
1 : U
n c
ult
ivat
eur
exp
érim
enté
de
lait
ues
hyd
rop
on
iqu
es, q
ui
en c
ult
ive
dep
uis
plu
s d
e 15 a
ns
et n
’a g
éné-
rale
men
t eu
au
cun
pro
blè
me,
a s
ou
dai
nem
ent
trou
vé s
es p
lan
ts f
létr
is e
t m
ou
rran
t d
u p
yth
ium
et
autr
es
mal
adie
s fo
ngi
qu
es. A
prè
s av
oir
uti
lisé
de
nom
bre
ux
pro
du
its
incl
uan
t d
u c
hlo
re, d
u p
eroxy
de,
ain
si q
ue
des
« p
rod
uit
s q
ue
nou
s n
e n
om
mer
on
s p
as »
, ce
cu
ltiv
ateu
r ét
ait
à b
ou
t d
’id
ées.
J’a
i su
ggér
é l’
uti
lisa
tion
de
Hyg
rozym
e. L
e cu
ltiv
ateu
r d
isp
ose
de
plu
sieu
rs u
nit
és d
e cu
ltu
re a
vec
un
niv
eau
de
4 0
00 l
itre
s d
e
solu
tion
nu
trit
ive
réu
tili
sab
le, ch
acu
ne
des
un
ités
de
cult
ure
con
ten
ant
envi
ron
15 0
00 p
lan
ts d
e la
itu
e.
Un
e p
rem
ière
dose
de
4 l
itre
s d
e H
/Z a
été
ajo
uté
à l
’un
ité
de
cult
ure
, et
un
e d
ose
su
pp
lém
enta
ire
de
200
ml
par
jou
r a
auss
i ét
é aj
ou
tée.
Le
cult
ivat
eur
m’a
ra
pp
elé
pou
r m
e d
ire
: «
Hyg
rozym
e es
t vr
aim
ent
éton
-
nan
t ! I
l a
arrê
té l
e p
rob
lèm
e d
es l
aitu
es e
t d
e n
ou
vell
es r
acin
es s
ort
ent
de
par
tou
t. J
e n
’ai
jam
ais
vu u
n
pro
du
it f
on
ctio
nn
er a
uss
i b
ien
, et
j’e
n f
erai
ave
c jo
ie l
a p
rom
oti
on
pou
r vo
us.
Si
vou
s av
ez u
n s
eul
clie
nt
qu
i a
des
dou
tes
au s
uje
t d
e ce
pro
du
it, vo
us
pou
vez l
ui
dem
and
er d
e m
’ap
pel
er e
t je
lu
i en
par
lera
i d
e
cult
ivat
eur
à cu
ltiv
ateu
r. C
’est
vra
imen
t u
n e
xcel
len
t p
rod
uit
! »
2 : U
n a
utr
e cu
ltiv
ateu
r co
mm
erci
al e
xpér
imen
té d
e la
itu
es h
ydro
pon
iqu
es a
ren
con
tré
un
pet
it m
alh
eur
– en
eff
et, le
s ra
cin
es d
e se
s p
lan
ts d
e la
itu
e fr
aîch
emen
t p
lan
tés
(4 j
ou
rs)
entr
aien
t en
« d
éliq
ues
cen
ce »
,
les
raci
nes
tou
rnai
ent
au b
run
et
les
chose
s se
pré
sen
taie
nt
plu
tôt
mal
. C
e p
rod
uct
eur
con
cern
é m
’a
télé
ph
on
é, e
t n
ou
s av
on
s d
écid
é d
’ap
pli
qu
er 4
lit
res
de
Hyg
rozym
e à
sa s
olu
tion
nu
trit
ive
de
4 0
00 l
itre
s
(des
serv
ant
envi
ron
15 0
00 p
lan
ts),
su
ivis
par
un
ajo
ut
add
itio
nn
el d
e 200 m
l d
e H
ygro
zym
e p
ar j
ou
r.
Enco
re u
ne
fois
, le
s ré
sult
ats
on
t ét
é su
rpre
nan
ts. En
deu
x jo
urs
de
trai
tem
ent
avec
H/Z
de
nou
vell
es
raci
nes
bla
nch
es o
nt
com
men
cé à
ap
par
aîtr
e, e
t u
ne
pla
nta
tion
de
lait
ues
, q
ui
sem
bla
it n
e ja
mai
s p
ou
voir
se r
elev
er d
e so
n d
émar
rage
cat
astr
op
hiq
ue,
s’e
st r
égén
érée
et
s’es
t tr
ansf
orm
ée e
n u
ne
réco
lte
qu
e le
cult
ivat
eur
étai
t fi
er d
e p
rése
nte
r co
mm
e la
sie
nn
e. «
Hyg
rozym
e es
t u
ne
bon
ne
sub
stan
ce. Il
est
peu
t-êt
re
un
peu
ch
er, m
ais
qu
and
il
vou
s sa
uve
un
e ré
colt
e, i
l es
t p
lutô
t b
on
mar
ché.
Un
asp
ect
imp
ort
ant
de
ces
succ
ès à
con
sid
érer
est
le
fait
qu
e H
ygro
zym
e, é
tan
t u
n p
rod
uit
org
aniq
ue,
se
pré
sen
te c
om
me
un
moye
n e
ffec
tif
et s
ain
pou
r p
roté
ger
les
pla
nta
tion
s, e
t d
isp
ense
du
ris
qu
e d
es p
rob
-
lèm
es a
ssoci
és a
ux
rési
du
s ch
imiq
ues
dan
s le
s ca
s où
les
rem
èdes
ch
imiq
ues
alt
ern
atif
s so
nt
uti
lisé
s.
D’a
utr
es p
rod
uct
eurs
de
lait
ues
hyd
rop
on
iqu
es o
nt
ob
ten
u d
’exc
elle
nts
rés
ult
ats
en m
ain
ten
ant
un
ap
-
pro
visi
on
nem
ent
con
tin
u d
ura
nt
les
mois
d’h
iver
. La
plu
par
t d
e la
pro
du
ctio
n d
e la
itu
es e
n A
ust
rali
e se
fait
à l
’ext
érie
ur,
et
par
con
séq
uen
t, l
es p
lan
ts s
on
t so
um
is à
des
tem
pér
atu
res
auss
i b
asse
s q
ue
0 à
–2oC
,
mêm
e p
arfo
is p
lus
bas
ses
dan
s ce
rtai
nes
rég
ion
s, c
on
du
isan
t à
des
tau
x d
e cr
ois
san
ce p
arfo
is d
ram
atiq
ue-
men
t le
nts
, et
rés
ult
ant
en d
es r
écolt
es p
eu r
enta
ble
s. H
ygro
zym
e, d
osé
à r
aiso
n d
’1 l
itre
pou
r 1 0
00 l
itre
s
de
solu
tion
nu
trit
ive,
a d
on
né
à ce
s p
lan
tati
on
s d
’hiv
er u
ne
rela
nce
sig
nif
icat
ive,
et
a ra
ccou
rci
l’in
terv
alle
des
réc
olt
es h
iver
nal
es d
e d
eux
sem
ain
es. D
es r
ésu
ltat
s si
mil
aire
s on
t au
ssi
été
ob
ten
us
en c
ult
ure
s
hyd
rop
on
iqu
es d
e b
ok
choi.
Plu
s ré
cem
men
t, n
ou
s av
on
s ob
serv
é d
e fu
lgu
ran
ts r
ésu
ltat
s ch
ez u
n p
rod
uct
eur
de
frai
ses
hyd
rop
o-
niq
ues
. D
es f
rais
es c
ult
ivée
s en
hyd
rop
on
ie t
rait
ées
avec
1,5
ml
de
Hyg
rozym
e p
ou
r 1 l
itre
de
solu
tion
nu
trit
ive
on
t m
on
tré
un
dév
elop
pem
ent
des
rac
ines
lar
gem
ent
sup
érie
ur
à ce
lui
des
pla
nts
non
tra
ités
. Le
s
pla
nte
s tr
aité
es a
vec
Hyg
rozym
e ét
aien
t p
lus
gran
des
, av
ec d
es f
euil
les
plu
s la
rges
et
des
fru
its
plu
s gr
os
– m
ais
de
plu
s, l
es g
ros
fru
its
étai
ent
auss
i si
gnif
icat
ivem
ent
de
mei
lleu
re q
ual
ité
avec
un
goû
t p
ron
on
cé
et u
ne
mei
lleu
re d
uré
e d
e vi
e su
r le
s ra
yon
s q
ue
ceu
x d
es p
lan
ts n
on
tra
ités
.
Nou
s av
on
s au
ssi
ob
serv
é, d
ans
notr
e p
rop
re p
épin
ière
, q
ue
les
bou
ture
s et
sto
lon
s d
e fr
aisi
ers
trai
tés
avec
H/Z
im
méd
iate
men
t ap
rès
la t
ran
spla
nta
tion
, d
ével
op
pai
ent
des
rac
ines
plu
s ra
pid
emen
t, e
t ét
aien
t
prê
ts p
ou
r la
ven
te d
eux
sem
ain
es p
lus
tôt
qu
e le
s p
lan
ts n
on
tra
ités
.
Il y
a é
vid
emm
ent
bea
uco
up
de
bén
éfic
es à
tra
iter
des
pla
nt
avec
la
form
ule
Hyg
rozym
e : el
le a
pp
ort
e d
es
tau
x d
e cr
ois
san
ce é
levé
s, u
ne
mei
lleu
re d
uré
e d
e vi
e su
r le
s ra
yon
s et
un
bou
clie
r b
énéf
iqu
e an
ti-m
ala-
die
s. S
ans
com
pte
r le
bon
us
d’ê
tre
un
pro
du
it o
rgan
iqu
e.
Bori
s, n
ou
s au
ssi
avon
s d
es d
on
née
s sc
ien
tifi
qu
es q
ue
nou
s p
ou
rron
s vo
us
fair
e su
ivre
le
mois
pro
chai
n.
D’i
ci l
à, n
ou
s au
ron
s au
ssi
les
résu
ltat
s d
e n
os
cult
ure
s so
us
serr
es a
vec
trai
tem
ent
par
Hyg
rozym
e d
e
cap
sicu
ms,
tom
ates
et
con
com
bre
s.
Dr.
Joh
n V
ella
PHD
Agr
BSc
Agr
(H
on
s)
Lep
pin
gton
Sp
eed
y Se
edli
ngs
& S
up
pli
es P
ty L
td
PO B
ox
167, 35 R
iley
Road
Lep
pin
gton
NSW
2179
CE
CI
N’E
ST P
AS
UN
E C
ON
TR
IBU
TIO
N P
AY
ÉE
VO
YE
Z P
AR
VO
US
-MÊ
ME
7 jo
urs
sans
Hyg
rozy
me
:7
jour
s av
ec H
ygro
zym
e :
Des plantes dans l’espace
Par Fred Leduc
Volume 4 – Numéro 5| 37
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | TECHNOLOGIE
Fred : Avez-vous commencé comme horticulteur ou comme scientifique?
Mike : Comme scientifique.
Fred : Quand vous êtes-vous tourné vers la culture des plantes dans l’espace, et comment cela a-t-il commencé?
Mike : Il y a environ 15 ans. C’est une histoire alambiquée. Par chance, en fait.
Fred : Quel était votre domaine auparavant?Mike : J’ai été formé en physiologie des plantes. J’ai obtenu mon
doctorat au département de foresterie de l’Université d’Édimbourg, en Écosse. Je suis parti de Mount Allison en biologie végétale.
Fred : Qu’est-ce que « l’agriculture avancée pour l’entretien de la vie »?
Mike : C’est l’un des noms les plus récents donnés aux systèmes requis pour entretenir la vie humaine dans l’espace. Cela comprend les systèmes biologiques ainsi que les systèmes physiques et chimiques conventionnels que nous utilisons présentement dans la station spatiale et la navette.
Fred : Vous parlez de remplacer ces systèmes chimiques?Mike : À long terme, oui. Pas à court terme, pas dans les
prochains trente ou quarante ans.
Fred : Pouvez-vous me donner un exemple de système?Mike : Le système qui prélève de dioxyde de carbone de l’air ou
le système qui prend de l’oxygène en bouteille et le relâche dans l’atmosphère de la station spatiale.
Fred : Pouvez-vous nous dire de quoi aura l’air un jardin sur un vaisseau spatial?
Mike : À court terme, notre recherche ne cherche pas à installer des systèmes de production végétale dans des vaisseaux, sauf de petits systèmes expérimentaux et des soi-disant
« machines à salade », parce que nous n’avons pas encore besoin de système d’entretien de la vie à long terme. Se rendre à la Lune ne prend que trois jours et sur Mars, que six mois.
Nous pouvons transporter suffisamment de nourriture pour cela sans avoir à la cultiver. De plus, la masse et le coût énergétique d’un système de production alimentaire sont trop élevés.
Fred : Ces chambres de culture ne seront que des expériences, sans servir de filtres?
Mike : Nous les utilisons pour tester des systèmes et comprendre comment le faire sur la Lune ou sur Mars. Quelle surface de production végétale sera requise pour nourrir un équipage de six personnes? Quels types de culture et comment les faire pousser? Les stratégies de gestion agricole pour le blé, le soya, les fèves, les pois et le maïs sur la Lune sont très différentes de celles utilisées ici. Nous devons repenser les pratiques agricoles de l’humanité sous différentes conditions environnementales.
Fred : Y a-t-il une liste des plantes qui seront probablement les premières à être cultivées?
Mike : Pour ce qui est des exigences pour l’alimentation de l’équipage, la liste comporte maintenant environ quarante éléments. Nous n’arriverons pas à 100% dans notre courte vie. Nous devons encore nous fier aux systèmes physiques et chimiques conventionnels tandis que les plantes sont de plus en plus développées comme systèmes d’entretien de la vie. D’abord, ce sera surtout des cultures végétatives à court terme, comme la laitue, les radis et les soi-disant cultures de salade, la ciboule.
J’ai récemment lu un article au sujet de l’agriculture dans l’espace. J’ai trouvé fascinant que le professeur Mike Dixon, directeur du CESRF de l’Université de Guelph dise : « À l’avenir, tous les astronautes seront végétariens. » Je crois depuis longtemps que l’étape ultime du jardinage intérieur se fera dans l’espace! Le professeur Dixon est l’une des sommités mondiales sur l’espace et l’agriculture avancée pour l’entretien de la vie. J’ai appelé le professeur Dixon et lui ai posé quelques questions.
Entrevue avec Mike Dixon, directeur de l’institut de recherche en systèmes environnementaux contrôlés et du programme d’agriculture d’entretien avancé de la vie et de l’espace de l’Ontario Agricultural College de l’Université de Guelph.
38 | Volume 4 – Numéro 5
Fred : Des tomates?Mike : Les tomates feront partie de la prochaine catégorie de
culture. Cette catégorie regrouperait des plantes qui produisent des fruits, comme des tomates et des poivrons, des pommes de terre – sans fruits, mais avec des tubercules – et du soya, du blé, du riz.
Fred : Quels types de substrats de croissance pourraient être utilisés et lesquels le seront probablement?
Mike : Il faut distinguer ce que la personne moyenne considère être l’espace. La personne moyenne pense conventionnellement à la station spatiale internationale et aux applications en microgravité, mais toute notre recherche est axée sur une base planétaire, où il y aura une certaine gravité, un haut et un bas, et cela élargit la portée des systèmes de production qui pourraient être utilisés. On pourrait utiliser une simple technique de culture sur film nutritif, qui n’est que de l’eau recirculée contenant une recette appropriée de nutriments : azote,
potassium, phosphore et tous les micronutriments dont les plantes ont besoin, circulant à l’infini. Ou nous pourrions utiliser des choses comme le substrat de la Lune ou de Mars, ce qu’on appelle le « régolite », ce qui n’est qu’un terme pour parler du sol à la surface, et l’utiliser comme substrat hydroponique, une contribution inerte et structurelle au système racinaire.
Fred : Comment la gravité ou son absence influence-t-elle la croissance végétale?
Mike : Jusqu’à présent, les expériences faites dans les stations spatiales depuis que les Russes ont MIR et des expériences auxquelles j’ai participé sur le blé avec la NASA dans la station spatiale internationale démontrent que les plantes remplacent typiquement le « haut » par la lumière et le « bas » par l’eau; là où se trouve l’eau est le bas, là où se trouve la lumière est le haut, et elles croissent leurs racines vers le « bas », vers l’eau, et leur architecture photosynthétique, leurs parties vertes, vers le « haut », la lumière. On peut obtenir cela en microgravité, n’importe où. La plante peut être complètement à l’envers. Les plantes se comporteront de façon plus ou moins normale si elles ont assez de lumière, la bonne température et les bons nutriments. Elles se comportent presque normalement : elles ne sont donc pas rendues confuses par le haut et le bas.
Fred : Quand pensez-vous qu’il y aura une serre sur la Lune?Mike : Nous proposons actuellement la participation
canadienne initiale à un système de croissance végétale sur la Lune. Ce ne sera pas nécessairement ce que l’on imagine comme une serre typique. Ce sera plutôt une boîte de la taille d’une boîte à pain, qui contiendra de petites plantules pour une récolte de cobayes. Ce sera probablement des Arabidopsis, le cobaye du monde végétal. Le génome de cette plante a entièrement été tracé et nous l’utilisons pour jouer avec les conditions environnementales et les fractures dues au stress pour voir comment les plantes répondent au plan génétique. Nous le ferons probablement en collaboration la NASA et l’Agence spatiale européenne pour faire croître la première plante sur la Lune.
Fred : Des serres de production sur la Lune! Seront-elles en rangées comme les serres sur la Terre, ou sous terre, dans des tunnels?
Mike : L’un des grands enjeux auxquels nous tentons de répondre, ici, à Guelph, c’est la pression. Comme tu le sais, la Lune est pratiquement dans le vide et sans atmosphère. Cela signifie que le système structurel devra fournir l’atmosphère et la pression de la Terre. La masse de l’affaire serait énorme pour soutenir cette différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur. Nous étudions donc jusqu’où on peut baisser la pression tout en ayant toujours des plantes qui réalisent toutes les fonctions d’un système d’entretien de la vie humaine, c’est-à-dire la production de la nourriture, la revitalisation de l’atmosphère avec de l’oxygène et du dioxyde de carbone, le recyclage de l’eau fraîche, et la gestion des déchets. Jusqu’à présent, les plantes ne semblent pas connaître de problème avec une pression aussi faible qu’un dixième de
TECHNOLOGIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Projet éducatif« Tomatosphère »
Par Fred Leduc
Tomatosphère est un projet éducatif auquel participent plus de 10 000 classes de partout au Canada, des États-Unis et de quelques autres pays, mais qui se concentre surtout au Canada. Chaque printemps depuis 2001, les classes de la deuxième année du primaire à la quatrième secondaire reçoivent deux séries de semences de tomate pour réaliser des expériences sur les effets du voyage dans l’espace quant à la croissance des semences et des plantes.
Pour les plus jeunes, l’expérience ne dure que quelques semaines, le temps de voir les semences germer et devenir des plantules. Pour les plus vieux, les expériences peuvent aller plus loin et comprendre plus de science. Les jeunes sont excités à l’idée de participer directement à des expériences sur l’espace!
Pour en apprendre davantage, visitez le www.tomatosphere.org.
Tomatosphère est commanditée par Agriculture et Agroalimentaire Canada, l’Agence spatiale canadienne, Heinz Canada, la fondation H.J. Heinz, les Centres d’excellence de l’Ontario, Stokes Seeds et l’Université de Guelph.
Volume 4 – Numéro 5| 39
la pression atmosphérique terrestre, tant que la température et l’éclairage sont suffisants pour leur permettre d’effectuer leur photosynthèse. Si elles peuvent croître normalement, elles le font. Nous n’avons trouvé aucune différence jusqu’à ce que l’oxygène devienne une limite. L’oxygène est la clé, l’élément atmosphérique et environnemental critique : il faut maintenir un seuil minimum d’oxygène. Dans l’atmosphère terrestre, il y a près de 21% d’oxygène, et les plantes s’attendent à un tel environnement. Si nous travaillons à un dixième de l’atmosphère terrestre, même
constituée entièrement d’oxygène, nous en sommes déjà seulement à la moitié de l’oxygène disponible dans l’atmosphère terrestre. Ce n’est pas un problème pour les plantes, tant que le seuil critique de l’oxygène est respecté. Ce seuil se trouve à environ six ou sept kilopascals sur 100. À dix kilopascals, l’atmosphère contient environ 60 à 70% d’oxygène.
Fred : Se seront donc des salles entièrement sous le sol?Mike : C’est très probable. Cependant, nous ignorons encore
beaucoup de choses, y compris l’environnement de rayonnement sur la Lune. Comment le rayonnement affectera-t-il les plantes? Ce sera l’une des premières questions que nous poserons lorsque nous commencerons à cultiver les premières plantes sur la Lune. Nous le ferons dans un système qui n’est pas protégé contre les rayonnements. De cette façon, nous pourrons poser la question, et les plantes pourront nous fournir la réponse.
Fred : À quel point la serre sur Mars sera-t-elle différente de celle sur la Lune?
Mike : Pas tant que ça, en fait, car elle aura les mêmes types de pression. Mars est un vide virtuel. Au total, l’atmosphère est à 0,6 kPa, et elle est presque entièrement composée de dioxyde de carbone; c’est une bonne chose, car le dioxyde de carbone est nécessaire à la croissance végétale. Nous pourrions donc utiliser cette ressource sur place. Heureusement, la mission Phoenix a confirmé qu’il y a beaucoup d’eau sur Mars; elle est gelée et juste sous la surface. L’idée d’aller sur Mars…
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | TECHNOLOGIE
40 | Volume 4 – Numéro 5
Des technologies différentes seront associées à la serre sur Mars et à la serre sur la Lune. Cependant, elles seront identiques de bien des façons. La Lune permettra de tester de nombreuses technologies qui seront ultimement déployées sur Mars.
Fred : Les fermes de l’espace utiliseront-elles un éclairage artificiel où la lumière du Soleil?
Mike : Les deux, je crois. La lumière du Soleil est évidemment gratuite, mais pour l’obtenir, il faut s’exposer aux rayonnements cosmiques. Une fois encore, ces questions seront parmi les questions scientifiques que nous poserons sur la physiologie et la génomique végétales une fois que nous serons sur la Lune et sur Mars. Les rayonnements cosmiques ont-ils des effets négatifs sur les plantes, tandis que nous obtenons un peu de lumière du Soleil pour la photosynthèse? Si la réponse est oui, si les rayonnements cosmiques perturbent le code génétique des plantes et créent des mutations, nous devrons nous pencher sur un bouclier contre les rayonnements, ce qui, bien sûr, préviendrait l’accès libre aux rayonnements du Soleil, car c’est un ensemble. Nous devrons ensuite trouver des options d’éclairage supplémentaires, comme les diodes électroluminescentes, dont la technologie a progressé jusqu’à un niveau très élevé.
Fred : Mais elles ne produisent pas de rayons UV.Mike : C’est vrai.
Fred : N’est-ce pas essentiel pour les fonctions des plantes?Mike : La lumière bleue l’est. Pas nécessairement ultraviolette,
mais il est certain que la plupart des plantes à f leurs ont besoin de lumière bleue à différentes longueurs d’onde pour leur reproduction. Il suffit de 7 à 10% de la quantité totale de lumière donnée à la plante. Il existe des diodes dans la partie bleue du spectre lumineux, des
rouges et même des blanches. Vous les avez vues dans les lampes de poche que vous pouvez acheter chez Canadian Tire. La technologie des diodes électroluminescentes et la chimie f luorescente, ou peu importe ce qui crée la lumière des diodes, sont maintenant très sophistiquées et puissantes, ce qui est bien, car il faut beaucoup de lumière pour la photosynthèse.
Fred : Pouvez-vous nous parler de certains des débouchés pour votre recherche?
Mike : Certainement. Le désir d’aller sur la Lune ou sur Mars et d’y cultiver des plantes pour permettre la vie humaine est véritablement le moteur de tout ce que l’on fait ici, à l’institut de recherche sur les systèmes à environnement contrôlé, à Guelph. Mais ce qui nous anime, c’est le transfert technologique vers des applications terrestres. Nous avons commencé à étudier la gestion de l’atmosphère : l’oxygène et le CO2, bien sûr, mais aussi tous les microconstituants organiques volatiles qui contaminent typiquement les espaces scellés dans l’atmosphère, tirés des gaz provenant des plantes et des matériaux que l’on retrouve dans une structure du type d’une station spatiale. Pour les traiter de façon biologique, nous avons développé ce que nous appelons des filtres biologiques. Cela a mené à la création d’une entreprise, Air Quality Solutions, où œuvrent certains de mes anciens collègues et étudiants aux cycles supérieurs. Ils ont commercialisé de l’équipement de filtration biologique de l’air intérieur afin de lutter contre le syndrome des édifices malsains dans les bâtisses institutionnelles et les grandes tours à bureaux. Ils proposent des applications domestiques et industrielles pour les ateliers de peinture de carrosserie et d’autres entreprises du genre. L’entreprise a pris beaucoup d’expansion. En fait, cette année, elle a été acquise par une plus grosse entreprise, car c’est ainsi que se font les choses, et elle se dirige vers des activités de plus grande envergure. Tant mieux!
Fred : Je sais que le plus grand filtre biologique au monde se trouve dans l’auditorium de l’édifice Guelph-Humber à Toronto et qu’il fait quatre étages de haut. Vos filtres biologiques seront-ils beaucoup plus petits?
Mike : Ils sont définitivement beaucoup plus petits; à partir d’espaces de la taille d’un bureau, ils sont passés à la taille d’une boîte à pain.
Fred : Des filtres de cette taille seront-ils efficaces?Mike : Absolument. Dans l’espace, un autre enjeu est qu’on ne
peut rien jeter. Il ne peut pas y avoir de déchets. Cela étant le cas, il faut tout recycler, et les technologies de recyclage sont encore relativement grossières, en réalité, quand on considère qu’il faut recycler absolument chaque molécule de tout ce qui y est apporté sur la Lune ou sur Mars, car c’est une question de survie, et non seulement une question d’écologie. Pour le recyclage du substrat de croissance, nous avons travaillé avec une entreprise locale et développé un substrat recyclable qui est maintenant offert sur le marché pour les serres qui souhaitent remplacer la laine minérale.
TECHNOLOGIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
42 | Volume 4 – Numéro 5
TECHNOLOGIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Fred : Quel est le matériau de base? Du polyester? Du coco? Mike : En fait, c’est un plastique. Un plastique recyclable de
catégorie 2. Il porte le 2 dans le sigle « recyclable », ce qui signifie qu’il utilise le même circuit que vos bouteilles d’eau en plastique et autres trucs du genre. Ce produit a été généré par ce projet il y a peu de temps. Nous étudions également le contrôle des agents pathogènes. Des microbes indésirables s’accumuleront dans l’écosystème sur la Lune, et nous ne pourrons pas nous permettre ce luxe, car l’écosystème n’a pas une grande capacité : il n’est pas très grand, et on ne peut se permettre d’y utiliser des produits chimiques toxiques pour contrôler les pathogènes indésirables. Sur la Lune, il faudra donc un système non toxique de désinfection des résidus. Cela nous a menés à collaborer avec une autre entreprise locale, qui a développé un système de désinfection à l’ozone aqueuse, dans lequel se dissolvent l’ozone et l’eau. L’entreprise en est à créer des applications domestiques pour la cuisine. Leur solution permet aux roses coupées de durer de deux à trois semaines, etc. Il y a toutes sortes d’applications.
Fred : Comment va le programme Tomatosphère, et comment utilisez-vous ses données?
Mike : Le programme Tomatosphère est remarquable. Il a commencé en 2000, avec des semences que Marc Garneau a apportées dans l’espace pour nous, et que nous avons distribuées à environ 2 500 classes à travers le Canada. Cette année, l’année scolaire 2008-2009, plus de 11 000 classes se sont inscrites à Tomatosphère de partout au Canada, et même aux États-Unis, mais surtout ici. Nous avons distribué des semences ayant reçu différents traitements. Chaque année, nous utilisons différents traitements, y compris 19 mois sur la station spatiale internationale, une semaine dans une salle de simulation martienne au Kennedy Space Center et une semaine d’exposition simulée à l’espace, c’est-à-dire dans un vide à -90°C, ou nous les envoyons dans notre serre équivalant aux conditions martiennes sur l’île Devon, dans l’Arctique canadien; nous y avons laissé un demi-million de semences pour une année afin d’en étudier les conséquences. Nous soumettons les semences à des expositions extrêmes et progressives, simplement pour tester si elles vont germer et croître avec vigueur. Les deux volets du programme s’adressent aux élèves de la troisième à la cinquième année, et de la deuxième à la quatrième secondaire. Le programme fait partie du programme scolaire scientifique pancanadien sur les sciences de la nutrition, de l’espace et des plantes. C’est une option tout en un pour les professeurs de sciences de ces classes. L’an prochain, nous viserons probablement 12 ou 13 000 classes.
Fred : Cela fait beaucoup d’élèves et beaucoup d’expériences. Mike : Oui, et ce qui est merveilleux, c’est que les données
qu’ils obtiennent, surtout sur la germination, ce que même un enfant de 10 ans peut réussir, sont remarquablement fiables. Une fois que la première centaine de classes nous envoient leurs données, la variation à travers le pays entier est infinitésimale : elle n’est pas mesurable. La variation parmi les données qui
proviennent de toutes les classes est presque identique à travers le pays, et est identique à celle des expériences concurrentes que nous réalisons ici à l’université.
Fred : C’est donc une très bonne confirmation. Mike : Absolument.
Fred : À propos de ces données… Y a-t-il eu un groupe de semences qui a été exposé à ces conditions extrêmes et qui vous a surpris en germant?
Mike : Oui. Quand nous les avons mises dans la salle de simulation martienne du Kennedy Space Center, je me suis dit que les rayons ultraviolets, la température extrême et une pression extrêmement basse pour une période aussi longue auraient une incidence profondément différente de celle qui s’est produite. En réalité, les semences de tomates s’en sont sorties sans aucune séquelle.
Fred : Aimeriez-vous participer à une mission spatiale un jour?Mike : Oui, mais je souffre du mal des transports, un problème
parmi les astronautes. Lorsque vous voyez un groupe de six astronautes là-haut, et que seulement cinq apparaissent sur la photo, c’est que l’autre est derrière l’appareil photo, vomissant ses biscuits à cause du mal des transports. Je crois que ça serait mon cas… mais j’aimerais vraiment aller sur la Lune.
Fred : Aviez-vous vraiment essayé de trouver une façon d’aller dans l’espace?
Mike : Non. On cherche actuellement des astronautes canadiens. Trois de mes étudiants ont posé leur candidature pour faire partie du prochain groupe d’astronautes canadiens; l’un d’eux est encore en lice : il y a donc encore de l’espoir pour que ce programme produise un astronaute. Nous produirons certainement les protocoles de formation pour les spécialistes de missions horticoles qui participeront à la contribution canadienne pour l’exploration dans les années à venir.
Fred : Merci, professeur Dixon.
Pour en apprendre davantage, visitez le www.ces.uoguelph.ca/index.shtml.
Agri-LITEMC,engrais vert et recyclableLe substrat de croissance recyclable mentionné ci-dessus est Agri-LITEMC, fabriqué par SIR Petro Chemical, une entreprise pétrochimique verte. Ce que je trouve remarquable au sujet de cette entreprise est qu’elle fabrique une éolienne à axe vertical qui est assez petite pour être utilisée pratiquement n’importe où. www.oilsponge.com
44 | Volume 4 – Numéro 5
Si vous lisez ces lignes aujourd’hui, c’est qu’à l’origine, un arbre a poussé. Bien sûr, en 2009, une grande part du papier que l’on utilise pour imprimer provient du recyclage. Il aura quand même fallu un arbre pour en arriver là. Qu’est-ce qu’un arbre? La définition peut être vaste et diversifiée. Tout dépend du point de vue de l’auteur. La majorité s’entend pour dire que l’arbre est un organisme végétal... S’en suit une litanie de termes que l’on peut ajouter ou retirer, selon l’humeur.
Le premier de ces termes, et certainement le plus controversé, est « ligneux ». Il semble aller de soi... mais pas si l’on pense que les palmiers sont des arbres. Ils ne possèdent pas de tissus ligneux. Leur « tronc » est le résultat de l’accumulation en hauteur des pétioles de feuilles mortes. Il est cependant incontestable qu’un palmier de bonne stature a toutes les apparences d’un arbre. Que faut-il en déduire? Maintenant, si l’on accepte que la lignine soit un élément indispensable à la définition de l’arbre, on se doit donc d’éliminer les palmiers, et d’inclure les minuscules saules et bouleaux des contrées nordiques. La hauteur devient un facteur de classement important pour de nombreux taxonomistes. Les arbres devraient avoir au moins une certaine hauteur pour être reconnus comme tels. Nos petits saules et bouleaux mesurent rarement plus d’un mètre. Ce sont pourtant des organismes possédant de la lignine, et qui vivent des centaines d’années.
Ah! La longévité! Voilà un autre sujet de discorde. Certains conifères vivent plusieurs milliers d’années. Chênes et érables sont généralement pluricentenaires. Si l’on doit intégrer la longévité dans la définition de l’arbre, en plus de la présence de lignine et de la hauteur, faudrait-il donc éliminer de la liste les cerisiers sauvages, qui ne vivent qu’une vingtaine d’années? Et faudrait-il y inclure les rhododendrons, qui possèdent de la lignine, qui peuvent vivre plusieurs décennies, et qui atteignent souvent plusieurs mètres de hauteur?
D’autres obstacles se présentent : les saules pleureurs et les érables Négondo ont généralement plus d’un tronc. Ces végétaux s’élèvent à plusieurs dizaines de mètres, possèdent la fameuse lignine, vivent longtemps... Mais ils ont plusieurs troncs. Voilà qui ne cadre pas avec la définition stricte de l’arbre proposée par plusieurs. De toute évidence, le débat n’est pas près de s’éteindre.
Maintenant, si nous considérons toutes les possibilités, il nous est possible d’avancer que la planète est couverte d’arbres, excluant les zones désertiques extrêmes. Au Québec, on les retrouve jusqu’à 65° de latitude, dans la toundra arbustive. Au Canada, ils atteignent le 70°. Dans l’hémisphère sud, ils s’arrêtent au Cap Horn (Chili), à la limite du 60°.
L’apparition des premières plantes ligneuses s’est produite il y a environ 400 millions d’années. Les arbres se sont adaptés à toutes les conditions et à tous les climats. Au niveau de la mer, les savanes regorgent d’espèces dont la spécialité est de survivre à l’alternance des saisons sèches et humides. À Madagascar, on retrouve le baobab, ou arbre-bouteille. Dans son tronc sont accumulées les réserves d’eau nécessaires pour éviter le stress du manque de précipitation pendant quelques mois. À l’inverse, à 5 300 mètres d’altitude, Polylepis tarapacana, une rosacée, est l’arbre qui pousse le plus haut du monde. Ce petit végétal bolivien affronte des conditions climatiques extrêmes pendant la majeure partie de sa vie. Sa croissance infiniment lente fait que son bois est d’une très grande densité, et donc très résistant aux éléments.
Au Canada, la forêt boréale occupe entre 35 et 60% du territoire du pays (selon la définition – eh oui – employée par l’auteur, c.-à-d. incluant ou non la toundra arbustive au Nord et une partie de la forêt feuillue mixte au Sud). On y recense environ 180 espèces d’arbres sauvages, des grands pins de l’ouest aux humbles amélanchiers.
Les arbres de viepremière partie : arbre généalogiquePar Sylvie Laberge
Volume 4 – Numéro 5| 45
Les sciences qui se penchent sur l’étude de la forêt sont nombreuses. L’une des principales est la sylviculture, ou foresterie, qui a été créée en 1669 en Europe. Plus récemment, on a développé la dendrologie, qui est l’étude des cernes de croissance dans les troncs. Cette science a permis aux chercheurs de faire la reconstitution du climat dans certaines parties du monde, où de très vieux arbres ont été retrouvés. Grâce à la dendrologie, par exemple, dans le sud-ouest des États-Unis, on a pu mettre au jour, en janvier 2005, l’évidence d’un cycle très marqué de périodes de sécheresse dramatiques dans le bassin de la rivière Colorado.
Les plus récentes estimations montrent que la région se trouve au début d’une toute nouvelle période aride, et que les millions de personnes qui dépendent de ce f leuve auront à faire des choix déchirants dans les années à venir.
Plus récemment, en mars 2009, au Cambodge, cette même science a permis de démontrer – si la démonstration ultime est possible – que l’abandon de la plus grande ville préindustrielle de la planète avait pour cause un évènement climatique extrême. À la lecture des cernes de croissance de conifères âgés d’environ 1 000 ans, les chercheurs ont pu démontrer qu’entre 1400 et 1500 de notre ère, une sécheresse extraordinaire et prolongée avait forcé la population d’Angkor à fuir.
L’étude sérieuse des arbres a pris naissance autour de 1824, en Europe, avec l’ouverture de l’École des arbres. Antérieurement, les connaissances concernant les arbres étaient embryonnaires. C’est seulement à partir de ce moment que les scientifiques se sont sérieusement penchés sur les questions fondamentales de l’écologie des arbres. En 1845, on découvre enfin la fonction chlorophyllienne. Viennent ensuite des réponses aux interrogations sur la circulation de la sève, la respiration, l’aide à la dépollution. Les 125 années suivantes seront riches en bouleversements.
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | ENVIRONNEMENT
46 | Volume 4 – Numéro 5
La symbolique de l’arbre aura dominé les esprits pendant l’immense majorité des siècles depuis l’apparition des hommes contemporains. Toutes les civilisations et toutes les religions auront établi l’arbre sur un piédestal, en tant que représentant sur Terre de leur Dieu respectif. Depuis toujours, les poètes auront été aux premières loges des admirateurs invétérés de ces monuments. Avec son texte « Aux arbres », Victor Hugo leur aura composé une des plus belles sérénades qui soient. Les peintres du XVIIe siècle auront, eux, ouvert la voie à l’émancipation de la représentation de l’arbre. Il ne sera plus seulement un symbole, mais deviendra par la suite un « individu ». Le XIXe siècle verra l’âge d’or de cet art, avec des œuvres où le règne végétal est le sujet dominant de la toile, la vedette, et non un simple support pour un thème plus « sérieux ». Au milieu des années 1800, l’Église catholique rejette le symbole de l’arbre comme représentant de son Dieu. Il deviendra bientôt de très mauvais goût d’admirer, de peindre, de composer des poèmes sur ce sujet. Dans de nombreux villages européens, l’arbre-patriarche de la place centrale, autour duquel la population se réunissait en toutes circonstances, sera abattu sur ordre du clergé. Le symbole qu’il représente, qui aura fait le bonheur des hommes religieux pendant des siècles, deviendra inacceptable. L’Église ne tolèrera dorénavant aucune dissidence.
Cette tradition d’arbre central revient en force en ce millénaire de technologie. Au Québec, en 2008, en présence de nombreux intervenants et dignitaires du milieu, un chêne a été planté sur le campus de l’Université Laval, au cœur de sa faculté de foresterie. En France, le dernier « vieil » hêtre pourpre du domaine de Marie-Antoinette a été abattu par une forte tempête à la fin de janvier 2009. La symbolique de ces arbres était vraiment très prononcée là-bas. Planté en 1786, il avait été fragilisé par une autre tempête d’envergure, celle-là en 1999. Cette malheureuse fin pour un arbre bicentenaire a fait quelques manchettes, signe que ces végétaux mastodontes ont encore une signification bien particulière pour les amoureux de la nature.
Au-delà de ces considérations toutes philosophiques, l’arbre aura été un produit d’exploitation beaucoup plus tôt que ce que nous serions portés à croire. Dès
l’Antiquité, Platon dénonçait la destruction des arbres dans ses écrits. Les seigneurs européens ont participé à la disparition de millions d’hectares de forêt naturelle. Les besoins pour la construction navale et civile étaient immenses, et l’on ne s’est préoccupé que beaucoup plus tard des conséquences de telles pratiques. Vint ensuite la protection « exagérée » des forêts, lesquelles devenaient propriétés exclusives des souverains, pour les besoins de la chasse, entre autres. Les serfs et les paysans n’avaient plus aucun droit sur cette ressource. Par la suite, pour satisfaire leur énorme appétit en bois de charpente, les Européens organisèrent un pillage insensé des forêts nouvellement découvertes, celles de l’Amérique du Nord. Les premiers balbutiements de protestation ont alors été entendus.
Depuis cette époque, les arbres et la forêt font l’objet de débats incessants entre les exploitants et les simples citoyens. Les raisons innombrables de protéger la forêt se doivent souvent d’être remises à l’avant-plan. La plus importante d’entre toutes, et peut-être la seule qui demeure véritablement essentielle en ces années de perturbations climatiques, en est une que nous avons tenu pour acquis depuis un certain temps déjà : la forêt soutient la vie sur Terre. Bien sûr, toutes les plantes chlorophylliennes participent à cet effort. Mais, sans les arbres, il serait beaucoup plus difficile de continuer. En forêt expérimentale, les chercheurs ont découvert que les arbres en bonne santé
pouvaient absorber 4 tonnes de CO2 à l’hectare (1 hectare = 10 000 m2). On avait cru, jusqu’à tout récemment, que seules les jeunes forêts pouvaient s’enorgueillir d’un tel résultat. Il est vrai que plus l’arbre pousse vite, plus l’absorption de gaz est élevée. Les jeunes arbres ont une croissance habituellement accélérée au cours de leurs premières années de vie. Pourtant, les vieilles forêts, selon ces scientifiques, seraient tout aussi performantes. Bien des experts restent cependant à convaincre.
Alors, quel est donc l’état de la forêt en 2009? Difficile à dire. D’un côté, il est indéniable que la forêt tropicale perd du terrain dans plusieurs régions. Les brûlis, où les paysans mettent en feu des parcelles de boisés pour les transformer en terres agricoles, peuvent être observés de l’espace
tant ils sont nombreux et intenses. Aujourd’hui, ce ne sont plus seulement les habitants d’un pays qui procèdent de la sorte : les étrangers s’y mettent aussi. La spéculation qui sévit sur les terres agricoles des pays du tiers-monde a été qualifiée par certains de crime contre l’humanité. Des millions d’hectares de terre sont achetés par des états plus riches, qui y envoient leur main-d’œuvre, leurs semences, leurs engrais, leur technologie, et qui rapportent au bercail les fruits de leur culture. Les forêts sont les plus faciles à acquérir, et une fois les arbres disparus, la fonction agricole ne se poursuit que pendant quelques années. Que reste-t-il au pays hôte? Souvent, que de la pollution et de la destruction. C’est une perte nette pour la communauté, mais aussi pour la planète. La FAO estimait que le rythme de la déforestation avait diminué entre 2000 et 2005. À 7,1 millions d’hectares perdus, c’est une baisse de 1,7 million
d’hectares par rapport à la précédente période de recherche, qui s’étendait de 1990 à 2000. Le GIEC possède des chiffres très différents, qui suivent néanmoins la même tendance : pour la période 2000-2005, le groupe maintient que les superficies préservées représentaient plutôt 200 000 hectares, passant de 13,1 à 12,9 millions d’hectares détruits.
Peu importe les chiffres, néanmoins, ce sont les êtres vivants qui souffrent du déboisement massif. L’homme, le singe, la coquerelle, le caribou sont tous dans le même bateau devant cette menace. C’est un dossier à suivre...
ENVIRONNEMENT | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Volume 4 – Numéro 5| 47
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | NOUVELLES DE L’INDUSTRIE
Vous la demandiez, elle arrive à la fin septembre!
La multiminuterie iGS-016 de Plug’N’GrowPour tous les types de jardins intérieurs, incluant les jardins verticaux!
Un meilleur contrôle de l’éclairage et de l’irrigationMinuterie d’éclairage :
• Cycle d’obscurité et de clarté de 0 à 72 heures;• Aucun calcul de minuterie par l’usager.
Minuterie d’irrigation :• Cycle de répétitions programmable jusqu’à 72 heures;• Possibilité d’irriguer seulement quand les lampes
fonctionnent;• Délais d’activation de l’irrigation ajustables après
l’allumage des lampes.
Une plus grande protection de vos plantes et de vos équipementsPour vos lampes :
• Activation automatique de la ventilation des lampes lorsqu’elles sont en fonction.
• Délais d’arrêt de la ventilation ajustables après l’extinction des lampes;
• Délais de reprise des lampes ajustables après une panne (de 5 à 30 minutes);
• Extinction automatique des lampes lors d’une surchauffe du jardin (avec alarme de températures extrêmes);
• Alarme en cas de défaillance du système d’éclairage.
Pour votre système d’irrigation• Stratégie à deux pompes pour activer une pompe d’urgence
en cas de bris de la pompe principale (avec alarme);• Arrêt des pompes et des lampes lorsque le niveau de
solution nutritive est trop bas (avec alarme).
Profitez aussi de notre garantie de trois ans sans tracas et de notre soutien technique 7 jours sur 7!
www.novabiomatique.com
annonce :
Autrefois identifiés par le genre Epiphyllum, les cultivars les plus populaires des cactus-orchidées sont maintenant regroupés dans un nouveau genre horticole : les X Epicactus. La présence d’un X devant le nom de genre indique un hybride issu de deux genres ou plus, car les cactus-orchidées ont pour parents des cactus des genres Epiphyllum, Echinopsis, Heliocereus et Nopalxochia. Comme ils sont issus de multiples croisements, il est maintenant difficile d’identifier les genres d’origine.
Les cactus-orchidéesou X Epicactus
Par Daniel Fortin,horticulteur, Centre de la nature de Laval, Québec
Volume 4 – Numéro 5| 49
Les nombreux hybrides de cactus-orchidées maintenant offerts exhibent des tiges aplaties à la bordure échancrée et présentent de grandes f leurs aux couleurs éclatantes. Ces plantes semi-épiphytes aux tiges d’abord érigées puis retombantes sont le plus souvent offertes en paniers suspendus. Certains jardiniers, cependant, les cultivent appuyées sur un support pour laisser croître en hauteur les longues tiges; l’effet est alors très différent. Chez certains cultivars, nous observons que les aréoles régulièrement réparties le long des tiges sont garnies de fines épines soyeuses. Les grandes f leurs cupuliformes (en forme d’entonnoir), aux multiples pétales, se développent le plus souvent au printemps dans une large gamme de couleurs allant du blanc pur au jaune, rose, rouge corail, rouge franc ou rose violacé. La f loraison s’étale sur plusieurs semaines et est souvent remontante.
Certains cultivars offrent des f leurs parfumées s’ouvrant durant la nuit (c’est le cas de l’espèce Epiphyllum oxypetalum que l’on surnomme la « reine de la nuit »), mais la plupart des hybrides éclosent le matin. On peut compter en même temps plusieurs f leurs ouvertes sur un même plant. En l’absence de f leurs, il est impossible de distinguer les cultivars. Le cultivar ‘Ackermannii ’, aux longues tiges à trois côtés et aux f leurs rouge-écarlate demeure un choix populaire.
Le genre Epiphyllum, dont plusieurs cultivars de cactus-orchidées sont issus, croît non pas dans les milieux désertiques, mais au sommet des grands arbres des régions tropicales, parmi les débris et les feuilles pourrissantes, dans un substrat très bien drainé et une lumière tamisée. De cette origine, les cactus-orchidées gardent une prédilection pour une terre de croissance très riche en matières organiques compostées, que vous obtiendrez en ajoutant un substrat qui facilite l’égouttement, comme du sable grossier ou de la perlite.
Les soins recommandésLes cactus-orchidées demandent une température chaude en été (19°C à 34°C) et fraîche en hiver, durant la période de repos (de 7°C à 10°C). Une humidité atmosphérique élevée favorise la f loraison au printemps et durant l’été. Il faut arroser régulièrement les plants entre mars et octobre en gardant le terreau de croissance toujours légèrement humide. Durant la f loraison, il faut arroser plus abondamment.
Une lumière vive mais tamisée est conseillée. Durant la période estivale, on peut placer les X Epicactus à l’extérieur, dans un coin légèrement ombragé. Il n’est pas rare de voir les nouveaux hybrides poursuivre alors leur f loraison. À la fin mars et en avril, période de la formation des boutons f loraux à l’intérieur, on fertilise abondamment avec un engrais faible en azote et riche en potassium (par exemple, un engrais à tomates). On cesse la fertilisation en août durant l’automne et l’hiver.
La multiplicationSi le cultivar ‘Ackermannii ’ est si populaire, c’est qu’il est multiplié depuis de nombreuses années par les amateurs. La multiplication n’est guère difficile. Au printemps, on prélève des rameaux d’environ 15 à 20 cm de longueur, que l’on fait sécher pendant deux ou trois jours. Puis on place quelques segments dans un pot rempli du terreau d’empotage déjà mentionné. Les arrosages doivent être réguliers. L’enracinement prend de trois à quatre semaines. Ensuite, on traite les plants comme les sujets adultes.
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | PLANTE D’INTÉRIEUR
50 | Volume 4 – Numéro 5
PLANTE D’INTÉRIEUR | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Connue sous son nom populaire anglais « lollipop plant », la plante sucre d’orge (Pachystachys lutea), aussi appelée plante aux crevettes jaunes, est un arbuste originaire de la partie tropicale du Pérou. Ses surnoms populaires font référence aux épis, de 10 à 15 centimètres de hauteur, composés de bractées cordiformes d’un jaune légèrement orangé, très décoratives, d’où émergent des f leurs tubuleuses blanches qui ressemblent à une confiserie ou à un suçon. La plupart des bouquins consacrés aux plantes tropicales d’intérieur parlent d’un arbuste aux tiges subligneuses atteignant 45 à 60 centimètres de hauteur, mais, dans les faits, cette plante, non taillée, devient nettement plus grande et, si elle est cultivée dans un pot de 30 cm de diamètre et plus, elle atteint facilement de 1 à 1,5 mètre de hauteur. Les feuilles opposées sur les tiges sont lancéolées et luisantes, d’un vert sombre; elles mesurent de 12 à 15 centimètres de longueur.
Si chaque véritable f leur ne dure que deux à trois jours, les épis de bractées décoratives restent attrayants pendant plusieurs semaines.
descendre sous la barre des 14°C. Les arrosages doivent être réguliers mais modérés; le substrat de croissance doit sécher légèrement entre les apports d’eau. Ces plantes ne requièrent pas de période de repos : les soins à leur donner doivent être continus. Une fertilisation régulière est conseillée, c’est-à-dire tous les mois, en omettant les trois ou quatre mois où la luminosité naturelle est plus faible (de novembre à février). Un engrais soluble de type 15-30-15 favorise la croissance et le développement des plants.
Le terreau d’empotage sera constitué d’une partie de terre tropicale, d’une partie de
La plante sucre d’orge(Pachystachys lutea)
Par Daniel FortinNotons que les inf lorescences décoratives se développent au sommet des tiges feuillées et que ces dernières tendent à perdre leur feuillage en vieillissant, laissant le bas de l’arbuste dégarni. Pour conserver un feuillage abondant, il importe de tailler régulièrement l’arbuste pour favoriser la repousse de nouvelles tiges feuillées. Cette taille doit se faire tout de suite après la f loraison.
Il existe une deuxième espèce, le Pachystachys coccinea, qui est quelquefois offerte dans les jardineries. Cette espèce, assez similaire à la plante sucre d’orge, s’en distingue par ses épis de f leurs tubulaires d’un rouge franc. Ces inf lorescences tranchent nettement sur le feuillage d’un vert foncé. À l’instar du Pachystachys lutea, cet arbuste atteint facilement 1,5 mètre et plus dans un grand pot.
Les soinsLes deux espèces du genre Pachystachys se cultivent de la même façon. Elles demandent une lumière vive, mais pas de soleil direct. La température ne doit jamais
Volume 4 – Numéro 5 | 51
mousse de tourbe et d’une partie de perlite ou de vermiculite. La plante demande des tailles régulières pour conserver un feuillage compact et fourni.
La multiplicationLa multiplication de ces espèces est relativement facile par bouturage. Pour ce faire, on prélève des boutures terminales de 8 à 12 centimètres de longueur en mai ou juin. On ne laisse que deux paires de feuilles au sommet de la bouture. La base des boutures sera plongée dans de la poudre d’enracinement et on les plantera dans un pot au mélange constitué d’une moitié terreau d’empotage et d’une moitié de perlite. On arrose abondamment en laissant de l’eau dans la soucoupe. On place le pot et les boutures dans un sac de cellophane transparent, dans un endroit lumineux et chaud, mais sans soleil direct. On vérifie régulièrement l’humidité du milieu d’enracinement et on arrose au besoin. Trois à quatre semaines plus tard, on vérifie l’enracinement des boutures et on découvre les jeunes plants; on rempote ceux-ci si le système racinaire est bien développé.
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | PLANTE D’INTÉRIEUR
La plante sucre d’orge(Pachystachys lutea)
52 | Volume 4 – Numéro 5
Un jardin tranquille, une petite fontaine murmurant à l’ombre des grands arbres... Une fin d’après-midi ensoleillée, quelques oiseaux chantent, la fraîcheur s’installe... Une ambiance bucolique, à des millions d’années de l’atmosphère qui régnait à l’aube de la naissance des plantes terrestres. Des millions d’années, littéralement. Quatre cents, pour être plus précis. Le début d’une extraordinaire épopée qui dure encore aujourd’hui. Entre le Dévonien (- 400 millions d’années) et le Mississippien (360 millions d’années), bien avant les ptérodactyles (- 150 millions d’années), ces dinosaures végétaux ont, avec les algues marines, pavé la route à l’évolution d’une vie animale plus élaborée. La formation des continents depuis la Pangée jusqu’aux terres émergées que l’on connaît aujourd’hui, puis le retrait et l’avancée des glaces jusqu’à leur retranchement boréal il y a 12 500 ans, ont façonné les formes végétales au cours des siècles.
Lorsque la couronne nord du globe était couverte d’un manteau de glace d’une épaisseur de 5 kilomètres, des îlots de verdure demeuraient sous des latitudes plus méridionales, préservant une biodiversité végétale et animale. Les ancêtres d’une panoplie de formes de vie en sont issus. Lors d’un réchauffement, la colonisation des surfaces nouvellement libérées des glaces se produisait à grande échelle. Avec l’éloignement, les espèces se diversifiaient, développant des caractères propres à leur survie dans ce nouvel environnement, menant à la spéciation, à l’augmentation de la biodiversité. Puis, un nouveau refroidissement venait effacer les progrès, les végétaux survivants se retranchant dans ces îlots plus cléments, en attente de conditions plus favorables. Quatre cent millions d’années plus tard, des vestiges surprenants demeurent.
Le plus récent de ces fossiles vivants (du moins, le croyait-on...) fut découvert en Australie en 1994. Le pin de Wollemi (Wollemia nobilis), que l’on croyait disparu depuis 90 millions d’années, renaît aujourd’hui quelque part dans les Blue Mountains, un endroit de prédilection pour touristes désireux de respirer l’air préhistorique d’une nature inviolée. Le pin de Wollemi renaît... vraiment? Depuis sa (re)découverte, cette espèce a fait l’objet de plusieurs études.
Le genre Wollemia, créé en 1995, ne comporte aucune espèce fossile, puisque la seule espèce y résidant est le pin de Wollemi. Par contre, il n’est pas faux de croire que la famille des Araucariacées, à laquelle appartient ce fameux pin, est, de fait, très
Des dinosaures dans votre cour arrière Par Sylvie Laberge
Volume 4 – Numéro 5| 53
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | ENVIRONNEMENT
ancienne. Elle atteignait son apogée entre - 200 et 65 millions d’années, dans le Jurassique. Les fossiles anciens identifiés comme étant de cette nouvelle espèce étaient en fait d’espèces de la famille des Araucariacées, dont le pollen était pratiquement identique à celui de l’individu décrit ici. Le pin de Wollemi, par conséquent, n’est qu’une nouvelle espèce, ou plutôt une espèce jamais décrite (affirmation encore contestée en 2009...)! Et puis, peut-être pour nous mystifier un peu plus encore, on apprenait que le pin de Wollemi n’est pas un pin (Pinus), mais un conifère de la famille des Araucariacées. Pour protéger ce rare spécimen, le lieu de la découverte est gardé secret.
âgé d’environ 1 000 ans, cet individu ne comporte qu’une centaine de tiges, toutes des clones de la plante mère. Feuillage extraordinaire d’un type semblable à celui des fougères, écorce rappelant le chocolat mijotant, environ 40 mètres de hauteur...
Un des arbres les plus rares de la terre, le pin de Wollemi mérite les efforts de conservation dont les botanistes font preuve dans le but de réduire la possibilité de sa totale disparition. Pour ce faire, une centaine de juvéniles ont été distribués aux jardins botaniques à travers le monde, dont un ici même, au Québec, au Jardin botanique de Montréal.
D’autres arbres peuvent toutefois prétendre au titre de fossile vivant : le spectaculaire magnolia en est un. On a retrouvé sa trace dans des sédiments antérieurs au Crétacé, datés à plus de 145 millions d’années. On dit que le magnolia serait l’ancêtre de toutes les plantes à f leurs, puisque, contrairement aux gymnospermes (la majorité des conifères) qui présentent des
graines « nues », les angiospermes, dont font partie les magnolias, ont développé une « sacoche » dans laquelle se cachent les ovaires et les ovules, qui se transformera plus tard en fruit, à l’intérieur duquel seront dissimulées les graines. Originaires du sud des États-Unis (Magnolia grandiflora) et de la Chine (Magnolia sinensis), deux souches distinctes de magnolias se retrouvent aujourd’hui dans de nombreux jardins européens et américains.
La morphologie de leur f leur, à la symétrie verticale et aux pistils et étamines disposées en spirales (au lieu de cercles successifs, comme les plantes à f leurs « modernes ») suggère un caractère très primitif. Les magnoliacées, qui comptent aussi dans leurs rangs le tulipier (Liriodendron tulipifera) et la badiane (Illicium verum) qui nous donne l’anis étoilé, sont très populaires en Chine, où l’on utilise le magnolia (écorce et pétales) dans l’élaboration de préparations aux propriétés antiallergiques et anti-inflammatoires.Pour les Asiatiques, toutefois, un autre arbre-fossile remplit un rôle médicinal bien plus important : le Ginkgo biloba (Ginkgo biloba). Ses effets thérapeutiques vont de l’amélioration de la mémoire au traitement de la maladie d’Alzheimer, en passant par la disparition des vertiges. Depuis les années 1990, on croit que le Ginkgo est l’arbre le plus vieux encore en vie sur terre.
Sa longévité individuelle peut atteindre plusieurs centaines d’années, et l’on connait des spécimens âgés d’environ 2 500 ans! Le Ginkgo biloba serait l’arbre (dans le sens strict de la définition) le plus ancien, des fossiles de cette espèce ayant été datés à plus de 270 millions d’années. Avec ses 30 mètres de haut, c’est un individu imposant, qui peut être cultivé dans presque toutes les arrière-cours canadiennes.
54 | Volume 4 – Numéro 5
ENVIRONNEMENT | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Malgré son allure typique de feuillu moderne (perte des feuilles en automne, silhouette générale, etc.), le Ginkgo appartient à l’embranchement des préspermaphytes, antérieur aux plantes à graines (gymnospermes et angiospermes). Les plantes femelles portent des ovules, qui seront fécondés par le pollen mâle et germeront immédiatement au pied du plant mère, sans passer par le stade de graine. On sait que les Chinois utilisaient le Ginkgo il y a près de 5 000 ans, puisqu’on en parlait déjà dans le plus célèbre des herbiers asiatiques, le Pen Tsao Ching (le grand classique des plantes médicinales) attribué à l’empereur Shen Nung, autour de 2 800 ans av. J.-C. Aujourd’hui, on retrouve au moins l’un de ses représentants dans tout bon parc urbain à travers le monde.
Cependant, est-il nécessaire de se tourner vers ces végétaux exotiques pour avoir devant soi un exemplaire de l’ère primaire? Que non! Vous en verrez dans un fossé près de chez vous!
L’onoclée sensible (Onoclea sensibilis) a été décrite pour la première fois de façon officielle par Linné, mais on la connaissait déjà du temps de Dioscoride (il a été la référence pendant 1 500 ans, jusqu’à Linné). En fait, cette fougère est restée pratiquement la même au cours des dernières 60 millions d’années. Les fossiles trouvés datent de l’Éocène et sont en très grande partie similaires à la plante que l’on rencontre aujourd’hui en abondance.
Elle est remarquable en plusieurs points : d’abord, ses crosses ne forment pas de couronne, comme la majorité des autres fougères, mais une « racine » coriace, au bout de laquelle s’agglutinent de quatre à six frondes. Ces « racines » permettent à l’onoclée de couvrir une grande superficie de terrain, de se déplacer, en fait. Elle peut « enjamber » des obstacles comme des rochers, des dépressions, même de petits ruisseaux, si elle y trouve un « pont » sur lequel se seront accumulés des matières nutritives et un substrat, tout de même essentiels à son maintien à la verticale. Dans des conditions optimales, elle peut parcourir une dizaine de centimètres par année. En dix ans, une petite colonie couvrira entièrement un terrain propice à son développement, profitant de cette aptitude à se déplacer pour ne laisser aucun vide.
Seule espèce de son genre, présente dans l’est de l’Amérique du Nord et l’est de l’Asie (sites très éloignés fascinant les paléobotanistes), elle présente une fronde fertile différente de la fronde stérile, à l’instar d’un petit groupe seulement, comme les osmondes ou les botryches. Au bout d’un stipe d’une hauteur de 50 centimètres se dresse un chapelet des petites perles remplies de milliers de spores. Ceux-ci germent facilement : un sol humide, ombragé, compact et mal drainé peut accueillir plusieurs dizaines de petites plantules de deux centimètres de hauteur. Au bout de trois ans, leur croissance rapide aura fait multiplier leur taille initiale par 10, voire par 15, pour atteindre une trentaine de centimètres. Cette fougère s’adapte facilement à plusieurs conditions semblant très éloignées les unes des autres, comme le bord d’un ruisseau au fond d’une vallée chaude et humide, jusqu’à 2 000 mètres d’altitude dans les Rocheuses. Cette adaptabilité lui aura sûrement permis de survivre à plusieurs ères aux climats changeants pour venir jusqu’à nous, au 21e siècle. Un autre dinosaure se cache parfois à ses côtés. Avec le pissenlit, c’est la mauvaise herbe par excellence, celle que l’on aime détester : la prêle. C’est la plus vieille du groupe décrit dans ces lignes : les plus vieux fossiles de prêles ont entre 400 et 350 millions d’années, présents bien avant la formation des continents. Les dépôts de charbon dans lesquels nous puisons nos combustibles fossiles ne seraient pas les mêmes si ce n’était de la prêle. À leur apogée, ces plantes ptéridophytes (se reproduisant par spores) atteignaient la taille de nos grands arbres, tout comme de nombreuses fougères.
Ce qui les distingue aujourd’hui, c’est la présence d’une tige fertile autonome chez certaines espèces, comme la prêle des champs (Equisetum arvense), notre prêle la plus commune, et aussi la plus répandue dans le monde. De couleur rose pâle, cette tige fertile déconcerte au premier abord. Ayant l’apparence d’un champignon, selon certains, elle émerge tôt au printemps, quelques semaines avant l’apparition de la tige stérile, verte et ramifiée, utile à la photosynthèse. Après avoir libéré ses spores, la partie fertile se fane et disparaît complètement, amenant les pauvres mortels que nous sommes à penser que ces deux individus si différents sont d’espèces différentes. La division du supercontinent initial, la Pangée, serait survenue entre - 200 et 180 millions d’années, plus de 200 millions d’années après la naissance des prêles. Voilà qui
Volume 4 – Numéro 5| 55
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | ENVIRONNEMENT
pourrait bien expliquer la répartition circumboréale de cette espèce, mais aussi l’incroyable faculté d’adaptation qu’elle démontre aujourd’hui. Capable de proliférer tant sur les rebords secs des autoroutes que dans les boisés humides et marécageux, lorsque la prêle des champs s’implante, mieux vaut faire avec que de la combattre. Répondant avec ingéniosité aux nombreux stress environnementaux que sa répartition lui impose, la prêle se couche, rampe, se relève, s’étire et prospère.
De plus, elle s’hybride avec au moins trois autres espèces de prêles. Leurs réponses individuelles aux agressions de l’environnement peuvent générer plus de 200 types distincts...
Une proche cousine, la prêle d’hiver (Equisetum hyemale), présente un contenu en silice avoisinant les 40%. Avec près de la moitié de sa composition épidermique comprenant ce principal constituant du sable, les premiers habitants utilisaient la prêle d’hiver de toutes sortes de manières : comme récurrent, affuteur, balayeur, etc. Aujourd’hui encore, elle est utilisée en décoction comme reminéralisant. Les prêles sont omniprésentes, pratiquement impossibles à éradiquer. La prêle des champs pourra envahir une parcelle de terrain perturbée en très peu de temps, rendant très difficile la culture de tout autre végétal.
En 2009, le tiers des amphibiens, le quart des mammifères et 50% des poissons de nos mers sont menacés de disparition. L’abondance de la prêle des champs et sa survie à travers les âges, en dépit de tout, doit-elle être interprétée comme un signe de l’appauvrissement graduel de la f lore moderne ou, au contraire, être considérée avec espoir, comme un monument vivant à la gloire de la résilience de mère Nature?
56 | Volume 4 – Numéro 5
NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
La HOMEbox Mini :notre bébé au potentiel inespéré
La petite sœur de nos HOMEbox a d’abord été conçue comme un appareil de démonstration. Malgré sa petite taille (seulement 30 sur 30 sur 60 cm), elle est dotée de la même finition et faite des mêmes matériaux. Elle est assez petite pour trouver place dans toute boutique.
Ce « démonstrateur » permet aux détaillants de montrer à leurs clients la grande qualité des matériaux et des principes de conception de nos HOMEbox, peu importe l’espace à leur disposition. La Minibox est doté des mêmes matériaux internes que notre HOMEbox blanche classique et que la HOMEbox argent classique. Bien sûr, elle
utilise les mêmes pôles et les mêmes connecteurs que ses grandes sœurs.
D’abord été conçue comme un appareil de démonstration? Eh oui! Bien que nous n’ayons montré notre bébé qu’à nos clients de vente en gros jusqu’à présent, et présenté son modèle lors de CannaTrade 2009, nous avons reçu de nombreuses demandes d’horticulteurs intéressés. Cela nous a pris par surprise. Maintenant… Voyons jusqu’où notre bébé peut aller! Pour nous joindre :HOMEbox, Eastside Impex GmbH, Liselotte-Herrmann-Str. 31, 10407 Berlin – Allemagne Téléphone : +49 (0)30 260 793 33, Télécopieur : +49 (0)30 260 793 35www.homebox.net et www.hbmodular.net
La Pépinière Abbotsford annonce :Le rosier Abbotsford extrêmement florifère
Ce rosier au port compact, d’une hauteur de 40 cm et d’une largeur de 60 cm, offre des f leurs doubles de 4 cm de juin à octobre. Débutant par un rose pâle, et ensuite se modifiant vers le fuchsia, il continue de varier ses tonalités de rose pour terminer par une couleur lavande foncée. Ce rosier est
très résistant aux maladies fongiques et aux insectes. Il ne requiert aucune protection hivernale. C’est un rosier idéal à utiliser pour les massifs, plates-bandes, haies, terre-pleins, balconnières et couvre-sol. Il est offert dans tous les centres de jardin.
Pour trouver un détaillant près de chez vous, consultez notre site Internet. www.pepiniereabbotsford.com
annonce :La Trimpro à essence
« Gasoline » Pour la 5e année consécutive, Trimpro offre une nouvelle effeuilleuse. L’entreprise vient de mettre la touche finale à son dernier modèle, la Trimpro à essence « Gasoline »!
Cette nouvelle effeuilleuse a été conçue précisément pour être utilisée aux champs. Nul besoin de transporter les plantes entières dans un espace intérieur : le processus d’effeuillage peut maintenant se faire entièrement et directement sur le site de culture extérieure.
La Trimpro « Gosoline » est équipée d’un moteur Honda à quatre temps, probablement le moteur à essence le plus silencieux et le plus fiable offert présentement.
L’utilisateur peut facilement régler la vitesse du moteur en tout temps. On peut utiliser la machine comme une effeuilleuse de table ou avec son dessus « Automatik », car ces deux composantes sont incluses.
La Trimpro « Gasoline » est offerte depuis juin, mais seule une quantité limitée a été fabriquée pour la saison de la récolte cette année.
Pour joindre Trimpro : [email protected], www.trimpro.ca, ou par téléphone au 450 349-0811.
58 | Volume 4 – Numéro 5
NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
North Hollywood – Le 26 Juin 2009, le Dr A.A. Thomson, Ph.D., D.A., âgé de 97 ans, créateur de SUPERThrive, a reçu une visite-surprise du maître jardinier américain Nick Federoff, qui lui a remis, au nom de Sustainable Environmental Education (SEE), sa plus grande récompense, le prix de la sensibilisation environnementale, pour l’ensemble de son œuvre.
« Je travaillais à la pépinière Blue Hills dans les années 1970 quand j’ai entendu parler de SUPERThrive, de ce qu’il pouvait faire et de son créateur. J’ai commencé à l’utiliser dans mes cultures et j’ai obtenu des résultats phénoménaux », a raconté M. Federoff. « Peu après, je me suis mis à visiter des foires et il a toujours pris le temps de me parler. Quand j’ai rencontré sa charmante épouse, June, j’ai appris qu’elle aime mon émission de radio! »
Les contributions environnementales les plus connues du Dr Thomson ont trait à son produit mondialement connu, SUPERThrive, et à ses effets impressionnants : reboisement, augmentation du volume, de la qualité et de la rapidité des récoltes, réussite dans des conditions adverses, aide mentale et psychologique, élimination de la toxicité intérieure, ranimation d’arbres et de plantes, normalisation et perfectionnement de plantes, amélioration du jardinage récréatif (et de la satisfaction) pour les enfants, les personnes handicapées et recluses.
Dr Thomson sait d’où vient sa sensibilisation quant à l’environnement. « Mon grand-père avait un verger, et mes parents soutenaient la protection de la faune et les parcs nationaux proposés par le président Theodore Roosevelt et le naturaliste John Muir », dit-il. Ses parents lui ont également donné des semences de légumes et de f leurs quand il avait sept
Le créateur de SUPERThrive®, Dr John A.A. Thomson, reçoit le prix de la sensibilisation environnementale pour l’ensemble de sa carrièrePar Dan Stevens
ans. Il affirme également avoir été inf luencé par des cours de biologie et un cours, très avant-gardiste, d’écologie en 1931.
Lorsque Nick Federoff a entendu parler du prix, il a insisté pour aller lui-même le présenter. Comme l’environnement compte, SEE a opté pour une présentation toute simple, au Vitamin Institute du Dr Thomson à North Hollywood. « C’est toujours un honneur de converser avec le Dr Thomson. Avoir eu la chance d’honorer quelqu’un qui travaille depuis près d’un siècle en faveur de l ’environnement est une leçon d’humilité et une occasion qui restera gravée à jamais dans mon esprit et mon cœur. »
On peut trouver SUPERThrive dans les pépinières, les jardineries et les détaillants. Pour plus de renseignements, visitez le www.superthrive.com.
À propos de SEESustainable Environmental Education (www.SeeUsOnline.org) est un organisme à but non lucratif dont la mission est d’unifier et d’inspirer un meilleur rendement par l’éducation, l’information, la défense et le partage d’idées pour améliorer la vie de tous. SEE innove en élargissant le champ de ses projets en éducation environnementale.
Nick FederoffNick Federoff est l’animateur de la vignette radiophonique « Things Green Garden Minute » et de la tribune téléphonique du weekend « Nick Federoff on Gardening » diffusée à travers les États-Unis depuis 1988. On peut le trouver en ligne au www.ThingsGreen.com.
Le Dr A.A. Thomson reçoit du maître jardinier américain Nick Federoff le prix de la sensibilisation environnementale, pour l ’ensemble de son œuvre.
Nouveau chez L’effeuilleuse Pro-CutLa Pro-Cut est une effeuilleuse efficace, économique et très silencieuse. Elle est utilisée pour enlever l’excès de feuilles et pour couper les tiges de divers types de plantes et de f leurs. La Pro-Cut sert aussi à couper les feuilles de plantes ou arbustes comme le romarin, l’origan, le basilic, la lavande, la coriandre et le persil, et est utilisée pour la préparation d’huiles essentielles et de mélanges de f leurs pour le pot-pourri. Elle est offerte en version manuelle ou avec moteur. Contrairement aux produits de la concurrence, dont le mécanisme est constitué de métal sur métal, la Pro-Cut est dotée d’un roulement à billes scellé. Fabriquée au Québec.
Contact : Tél. : 1 450 433-3336 ou 1 877 777-0767, télécopie : 1 450 433-6494, site Internet : www.hydrotek.ca
60 | Volume 4 – Numéro 5
NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Canna Terra Professional Plus complète la gamme Canna Terra, un programme de culture complet, de grande qualité, facile à utiliser. Il comprend tout ce dont vous avez besoin : un substrat et deux engrais en une seule partie pour la croissance et la f loraison. Tous les produits Canna Terra sont conçus pour travailler ensemble afin de vous procurer le meilleur résultat possible.
Substrat Canna Terra : Terra Professional PlusCanna Terra Professional Plus est conçu pour fonctionner et interagir avec les engrais Canna Terra. C’est un terreau à base de tourbe, fait d’ingrédients de grande qualité. Il est composé de plusieurs fractions, de grossières à fines, qui entreposent les nutriments et permettent une porosité idéale. L’écorce (partiellement décomposée) ajoutée comporte des propriétés antiseptiques et d’aération.
Ces ingrédients ne font pas appel à la perlite. Ils vous offrent une bonne fertilité et un excellent drainage. Ils favorisent également un développement racinaire extraordinaire et la formation de tiges plus robustes. Le métabolisme accéléré et le faible taux de maladies vous garantissent une production accrue. Le pH du substrat est ajusté pour le contrôle à long terme, et le substrat contient une charge de chaux suffisante pour un cycle entier.
Terra Professional Plus complète la gamme Canna Terra : • Sa charge de nutriments minéraux ajuste le taux initial des
nutriments jusqu’à l’obtention d’une bonne charge initiale, corrigeant les rapports pour qu’ils fonctionnent parfaitement avec les engrais Canna Terra.
Canna Terra : l’union des forces• Sa charge de pH est plus élevée que dans les mélanges sans
sol en vrac couramment vendus en Amérique du Nord, afin qu’il vous offre les meilleurs résultats lorsque vous le combinez aux engrais Canna Terra.
Engrais Canna Terra : Terra Vega et Terra FloresCanna Terra Vega est conçu pour subvenir aux besoins de la plante durant sa croissance. Il est riche en azote, ce qui permet une meilleure absorption de l’eau et des nutriments. Il vous procure des plantes ayant de grosses pousses vigoureuses et un développement racinaire luxuriant.
Ce sont là les caractéristiques d’une croissance saine et vigoureuse, qui forment la base requise pour une f loraison abondante. C’est la prochaine étape, au cours de laquelle la plante aura besoin de potassium et de phosphore. La disponibilité et la composition des nutriments jouent donc un rôle crucial.
Canna Terra Flores renferme tous les éléments nutritifs dont une plante a besoin pour la f loraison. Il stimule la formation des fruits, et est directement assimilable et absorbable par la plante. Les engrais Canna Terra sont des engrais en une partie, donc très faciles à utiliser. Canna Terra : l’ensemble est plus grand que la somme de ses éléments !
Pour plus de renseignements sur Canna Terra ou pour télécharger le document d’information Canna Terra, visitez le www.canna-hydroponics.ca.
Rootech Cloning Gel™, le gels d’enracinement auquel se fient les jardiniers, est maintenant offert en format de 7 g (0,25 oz). Ce nouveau format est parfait pour l’horticulteur qui travaille à petite échelle. Le contenant compact, doté d’un bouchon refermable, peut permettre de produire de 70 à 100 boutures.
Depuis longtemps, Rootech offre à ses clients le rendement dont ils dépendent. Facile à utiliser et parmi les gels d’enracinement les plus
puissants, Rootech contient 0,55% d’AIB. Il est parfait
pour le bouturage de plantes dont l’enracinement est ardu, et on peut le diluer pour les boutures qui s’enracinement plus facilement.
Pour en apprendre davantage, visitez le
www.technaflora.com.
Correction(au sujet de l ’article sur le Blumat à la page 14 de notre dernier numéro) :
Bonjour,
Comme Rambridge Wholesale est le distributeur nord-américain du Tropf-Blumat et du Blumat Jr., je souhaite vous informer que l’information fournie dans l’article de la page 14 du numéro de juillet/août 2009 du Jardinier d’Intérieur est erronée.
Les images montrent le Blumat Jr., conçu pour l’utilisation intérieure avec des plantes vertes. Le Blumat Jr. tire l’humidité du réservoir et la disperse à travers le cône de céramique. Le texte décrit correctement le fonctionnement du Tropf-Blumat (non illustré), qui est destiné exclusivement à une utilisation à l’extérieur.
Salutations cordiales,
– Peter Wiggins
Rambridge Wholesale Supply (www.rambridge.com) Téléphone : 403 230-5717Page du Blumat Jr. :www.rambridge.com/info/tropf2/blumjr3.htmlPage du Tropf-Blumat : www.rambridge.com/info/tropf2/blumat1.html et (Q&R) www.rambridge.com/info/tropf2/blumatqa.html.
TECHNAFLORA présente : Rootech Cloning Gel, maintenanten format économique
Le grand magazine hydroponique francophone est enfin là!
Contactez notre directeur des ventes et du marketing,William Fitzmaurice,
au 1 450 628-5325 ou par courriel :
Joignez-vous à nouset grandissez aVeC nOUs!
62 | Volume 4 – Numéro 5
NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
Lampes HO T5 de Green GoldLes régulateurs et les lampes HO (pour « High Output ») T5 de Green Gold sont parfaits pour les amateurs de jardinage. Ces lampes sont à spectre complet de 6 400 Kelvins, la température et l’éclairage parfaits pour vos semis, l’enracinement des boutures et les plantes mères, sans compter l’ajout d’éclairage supplémentaire pour les plantes à f leurs. Un cordon de raccord de 1,20 mètre est fourni. Il vous permet d’interconnecter 8 T5 dans un circuit parallèle. Le recouvrement des lampes T5 vous permet d’obtenir un éclairage encore plus proche de vos plantes sans risquer de les brûler. L’ensemble est léger et facile à installer, et offre un haut rendement. Le luminaire et l’ampoule de 54 watts dégagent 5 000 lumens.
Testeur Oakton SDT de basse calibrationLe nouveau testeur de poche économique pour mesurer la conductivité et les solides dissous totaux (SDT) est doté d’un grand écran d’affichage de conception ergonomique, de sorte que vous pouvez facilement consulter ses mesures en un clin d’œil. L’orientation de l’écran signifie qu’il n’est pas nécessaire de tourner votre tête ou d’incliner le testeur pour le lire. Son étui imperméable et à l’épreuve de la poussière est conçu pour une utilisation dans des conditions où l’humidité et la saleté dominent.
Pratique, attaché à votre ceinture, le testeur de poche reste accessible lorsqu’il n’est pas utilisé. Ses électrodes en acier inoxydable sont à la fois robustes et résistantes aux produits chimiques, pour une utilisation dans une vaste gamme d’applications. Sa calibration électronique en un point unique signifie que vous êtes toujours prêt à mesurer rapidement et facilement ce que vous souhaitez. Parmi ses autres caractéristiques, on trouve une fonction d’auto-arrêt pour prolonger l’autonomie de la batterie, une fonction de verrouillage de la valeur mesurée, et l’auto-diagnostic des messages d’erreur. Ces modèles de testeur SDT offrent aussi un ajustement automatique du facteur SDT entre les valeurs 0,4 à 1,0. Quatre piles (format bouton) de 1,5 V sont incluses.
Lampes fluorescentes compactes de Green GoldLes lampes f luorescentes compactes (LFC) de Green Gold sont efficaces, économes en énergie et fiables. Ce sont des lampes horticoles à basse énergie, donnant d’excellents résultats et réduisant les coûts d’exploitation pour tous les cultivateurs d’intérieur. Il n’y a pas de gaspillage de la lumière, à la différence des lampes à décharge à haute intensité et au sodium à haute
Nouveau chez
pression, dans lesquelles une grande partie de la lumière ne peut pas être utilisée par la plante. Ces lampes LFC offrent un taux de PAR (radiation active de la photosynthèse) de la lumière élevé et sont utilisées avec succès pour toutes les étapes, de la propagation végétative à la f loraison. Les lampes LFC ne génèrent pas de chaleur excessive et peuvent être utilisées directement au-dessus des plantes. C’est le secret de la croissance avec les lampes LFC de Green Gold : vous les placez directement de trois à quatre centimètres au-dessus du sommet des plantes! Contrairement aux lampes à décharge à haute intensité, cette nouvelle génération de lampes de croissance ne fera pas brûler vos plantes.
C’est un réel avantage par rapport à la croissance avec les lampes à décharge à haute intensité. Les lampes LFC de Green Gold donnent un rayonnement PAR maximum et un spectre lumineux équilibré juste au-dessus de vos plantes – là où elles en ont besoin! Elles sont conçues pour 6 000 heures de vie, avec une capacité de 11 000 lumens pour 200 W. Elles s’adaptent sur toute base de modèle standard (40 mm de diamètre – ou base « Mogul » – la base « Edison » étant de 26 mm) et ont une puissance de 6 400 Kelvins – valeur idéale pour le bouturage et la croissance végétative.
Ventilateurs TyphoonLes ventilateurs Typhoon offrent performance et qualité à prix incroyable. Ils sont dotés d’un moteur sans entretien à vitesse variable avec système antivibrations, incluant un cordon en alimentation de 2,4 mètres, et sont offerts en modèles de 10, 15, 20, 25 et 30 cm de diamètre. Ces modèles de ventilateurs sont les chefs de file dans leur catégorie.
Rappel : les effeuilleuses Strip It et Garden TransformerÀ temps pour la saison des récoltes, ces deux effeuilleuses électriques, en acier inoxydable, sont maintenant offertes chez MegaWatt. Très puissantes, ces machines donnent des résultats très convaincants. Elles s’utilisent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, sur des plantes fraîches ou sèches. Il n’est pas nécessaire de passer des heures à élaguer et à effeuiller des branches lorsque ces effeuilleuses peuvent faire le travail en un rien de temps. Cela vous permet d’économiser temps et argent. Elles sont efficaces, économiques et très silencieuses! Elles séparent les excès de brindilles et de feuilles de nombreuses variétés de plantes et de f leurs en un rien de temps et d’effort. Voir aussi le numéro précédent du Jardinier d’Intérieur, à la page 60.
Pour plus d’information, contactez MegaWatt Hydroculture au 1 800 575-2515 ou Rambridge Wholesale au 1 800 265-4769.
Ne manquez pas un numéro du
Par téléphone : 1 450 628-5325
rendez-vousà la page 16 de ce numéroet abonnez-voussans tarderou offrez un abonnementà vos amis jardiniers!
Musique pour plantes (et jardiniers)
Salut, J’ai été très heureux de voir que le Jardinier d’Intérieur a finalement fait un article musical sur LE groupe québécois de reggae (vol. 3 – numéro 6, page 64). Me semble que quand j’ai vu ceux sur Taraf de Haïdouks et Kraftwerk il y a un bout de temps, je m’étais dit : « Câline! Y pouvaient pas parler de Kaliroots à la place de ces imbéciles? » Ça a pris du temps, mais c’est finalement fait. Cool. Deux petites suggestions qui m’ont l’air aussi naturelles que Kali pour le prochain article musical : La Chango Family et Mort de Rire. Bon, Mort de Rire ne tourne pas partout comme la Chango au Québec, mais Simon Jodoin, le chanteur, est surtout plus connu pour ses efforts et travail pour les artistes (au détriment de sa carrière) avec l’AMAQ et la lutte contre Émile Subirana et la Guilde des Musiciens (Tous Contre La Guilde!) en 2002/2003, le téléchargement (quand on voit un artiste défendre les consommateurs, c’est lui qui est là), et l’autoproduction des artistes. Au cas où vous ne seriez pas au courant, sans Jodoin, Fred Fortin et autres jeunes brasseurs de merde, la scène musicale québécoise serait déjà morte. Le salaire minimum de la Guilde, bien que partant d’une bonne intention, ne ref létait la réalité que d’un très petit pourcentage des musiciens professionnels. Les gars de l’OSM ou de l’orchestre à Brathwaite peuvent demander le salaire minimum, mais un groupe de cinq membres qui joue dans un petit sous-sol à 25 places comme le Sergent Recruteur ne peut demander que 750$ minimum. Les clubs se faisaient menacer par la Guilde et c’est là que les musiciens se sont tenus debout. Un tournant dans la scène musicale québécoise et je crois que le Jardinier d’Intérieur, dans la mesure des pages qu’il consacre à « Musique pour plantes (et jardiniers) », devrait en faire un article complet. Pis la Chango Family, c’est aussi naturel que Kaliroots. Il y a beaucoup de « consanguinité » entre les deux groupes et il s’avère que ça leur permet de créer d’autant plus. Textes qui cognent dur (ils sont un des groupes avec Polémil Bazar à passer sur Musimax
et pas Musique Plus, car leurs textes sont trop compliqués pour les jeunes... paraît qu’on est tous débiles!), un son live qui vous fait danser, ils donnent plein de choses sur leur site, pis j’en passe. Mes amies trippent sur le fait qu’ils font plein de fêtes de quartier dans Centre-Sud et Hochelaga; moi, c’est le fait qu’ils auraient pu prendre un chemin plus facile (Sperme Épidémie) et ont toujours refusé.Yes, continuez comme ça! Nous, les jardiniers d’intérieur, on aime bien quand notre revue favorite s’avance sur le terrain de la musique locale!
– Lyle Howard Seave
Engrais A + BMonsieur Bredoux,J’écris concernant votre éditorial de novembre 2008 sur les engrais en deux parties (A + B). Je me présente, Pierre-Luc Comtois, fabricant des engrais marins Bio Nord et distributeur des engrais Ultra Bio et de Distrival. Ultra Bio, une entreprise du Québec, fabrique un engrais en deux parties, très concentré, et contenant le meilleur des engrais minéraux et organiques. Ce nouvel engrais en deux parties se veut le plus simple des engrais en deux parties sur le marché puisqu’aucun autre engrais liquide n’est véritablement nécessaire.Ces engrais liquides sont encore plus efficaces avec un sol riche en matières organiques. Il est conseillé, dans un mélange de tourbe et de compost ou de coco et de compost, d’ajouter de la farine de crabe (qui favorise l’enracinement rapide grâce à la chitine) et du calcium marin afin d’ajuster le pH tout au long de la fertilisation. Nous travaillons avec un biologiste et un agronome afin de fabriquer des engrais efficaces et de qualité. Pour toute question, vous pouvez me contacter. Merci,
– Pierre-Luc Comtois (www.coopunitek.com)
Adressez-nous vos commentaires à : [email protected]. Merci!
Volume 4 – Numéro 5| 63
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | COURRIER DES LECTEURS
64 | Volume 4 – Numéro 5
Bonjour, je me pose une bête question : le Soleil en été, combien fait-il de watts? Avez-vous une idée de ce que le Soleil, en été, produit comme quantité de lumens? À côté, j’aimerais savoir en comparaison ce qu’un néon produit comme lumens,
parce que je n’y connais pas grand-chose. C’est pour voir si dehors, gratuitement, je peux obtenir les mêmes résultats qu’à l’intérieur. J’ai déjà posé ma question sur un forum, et on m’a juste répondu que ma question était idiote! – Eliott
Bonjour Eliott,Il existe plusieurs unités pour définir et mesurer la quantité de lumière émise par le Soleil. En effet, selon que l’on s’intéresse à l’émission de la source de lumière, à la quantité d’énergie reçue ou encore
au renvoi indirect de la lumière par un autre corps ou objet réf léchissant, on doit se référer à des unités différentes. Pour simplifier les choses, sache que le Soleil, ici considéré comme la source primaire d’intensité lumineuse, dégage une intensité (source) mesurée en candela. Cette source lumineuse (Soleil) émet un f lux lumineux que l’on calcule en lumens. Le f lux lumineux est une source ponctuelle et uniforme d’une intensité de 1 candela, mais cette intensité est perçue au sommet d’un angle solide (qui reçoit le point lumineux) et qui a une unité de 1 stéradian (le stéradian correspond à l’angle sous-tendu par une surface de 1 m2 sur une sphère de un mètre de rayon). On obtient ainsi le f lux lumineux angulaire, qui s’exprime en lumen ou encore en candela/stéradian! La Lune, par exemple, qui est un corps réf léchissant, reçoit une partie de ce f lux lumineux et dégage en conséquence un éclairement que l’on définit en lux (une surface, en fait), et la partie de ce f lux que la Lune réf léchit vers la Terre (appelée luminance) est calculée en candela/m2!
Chacune de ces unités de mesure est aussi reliée avec la précédente :
• intensité d’une source lumineuse = candela;• f lux lumineux angulaire : 1 lumen = 1 candela/stéradian;• éclairement : 1 lux = 1 lumen/m2;• luminance : candela/m2 (ou cd/m2).
J’espère qu’à ce point-ci de notre réponse, nous n’avons pas encore perdu tous nos lecteurs!
Bref, pour répondre plus directement à ta question, lors d’une belle journée sans nuages, le Soleil émet 50 000 lux, soit 50 000 lumens/m2. À midi pile, alors qu’il est à son zénith, il peut émettre jusqu’à 100 000 lux. Par comparaison, une nuit de pleine Lune (en pleine campagne, sans éclairage artificiel de réverbère ou autre), cette dernière émet de 0,2 à 0,5 lux (0,2 à 0,5 lumen/m2). D’autre part, il ne faut pas confondre watt et lumen. Le watt est l’unité de puissance électrique qui correspond à la quantité d’énergie absorbée par une lampe où le watt est transformé en lumen. Cette unité de mesure de puissance (le watt) se calcule en multipliant le voltage – ou tension électrique – par l’intensité (en ampères) du
QUESTIONS ET RÉPONSES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR
courant qui traverse le circuit, soit (watt = volt X ampère). L’efficacité lumineuse d’une lampe est définie par le rapport lumens/watt, c’est-à-dire que plus le quotient obtenu est élevé, plus la source lumineuse sera efficace. Il n’y a pas de meilleur éclairage que celui du Soleil pour la culture des plantes. En culture intérieure, les fabricants de lampes s’efforcent d’offrir de l’équipement qui reproduira au mieux ce rapport lumens/watt que nous offre la Nature. Par exemple, l’ampoule Agro-Lite XT 1000 watts au sodium à haute pression de Philips produit 146 000 lumens (146 lumens/watt), ce qui rapproche quand même pas mal son efficacité de celle d’une belle journée ensoleillée à l’extérieur. Alors, mon cher Eliott, à ta calculette (ta question n’était pas aussi bête qu’on a bien voulu te le laisser croire, tu vois)! – P.H.
Salut,Je cultive depuis de nombreuses années et j’ai réussi à stabiliser trois hybrides F1 qui sont tout simplement superbes. J’aimerais commercialiser ces F1. De quelle façon devrais-je m’y prendre? Merci
– T.S.
Bonjour,Il faut d’abord que tu sois conscient que le marché des semences hybrides F1 est extrêmement réglementé et surveillé et qu’il est pratiquement impénétrable pour les producteurs indépendants.
En effet, il faut tout d’abord que tu réussisses à faire inscrire ta variété d’hybrides F1 dans le catalogue national de production de semences de ton pays d’origine. Pour cela, tu dois contacter l’UPOV (Union internationale pour la protection des obtentions végétales – www.upov.int), organisation intergouvernementale ayant son siège à Genève (Suisse). L’UPOV assure la protection des obtentions végétales par un droit de propriété intellectuelle. Cette convention de l’UPOV a été adoptée à Paris en 1961, et celle-ci a été révisée en 1972, 1978 et 1991. Pour entrer dans un catalogue national, tu dois apporter la preuve que tes semences sont DHS, c’est-à-dire qu’elles détiennent les trois caractéristiques suivantes : distinction, homogénéité et stabilité.
C’est dans la troisième caractéristique que se trouve le moyen pour l’UPOV d’éliminer la plupart des soumissions. En effet, pour prouver la stabilité de ton nouvel hybride F1, tu dois apporter la preuve de sa stabilité sur… 20 ans! Tu dois fournir pour chaque année un compte-rendu de ta culture de F1 qui prouve que la plante obtenue de ta semence n’a pas changé de caractéristiques d’une année à l’autre. Et surtout qu’elle ne dérive pas vers une version improductive de type F2 ou F3! Donc, j’espère que tu as commencé à travailler sur ton hybride – au moins – en 1988, et que tu as pris des notes pendant ces 20 années!
De plus, il te faudra payer un droit d’entrée dans le catalogue national de 335$ CAN par nouvel hybride. Toutes ces étapes visent à éliminer les petites associations biologiques et petits
Pour continuer à obtenir le meilleur service, envoyez vos questions à [email protected] spécialistes en jardinage vous répondront ou commenteront vos remarques.
Volume 4 – Numéro 5| 65
producteurs pour laisser la voie libre aux grosses multinationales de production de semences comme Monsanto, DuPont, Limagrain, Singenta, etc. Alors, bon courage si tu veux affronter ces consortiums internationaux!
– P.H.
Salut,J’aimerais savoir si c’est possible de trouver de l’information dans votre magazine au sujet du cactus Echinocactus Williamsii et de ses semblables. Je vous remercie à l’avance.
– Bob La Roche
Bonjour Bob,Consulte les articles de Didier Pol, professeur agréé en Sciences de la terre et de la vie, dans notre volume 2, numéro 5, aux pages 56 et 57 et dans notre volume 2, numéro 6, aux pages 24 et 25, ainsi
que celui de Soma dans notre volume 3, numéro 3, aux pages 22 et 24, et enfin celui de Drew Fergusson dans le vol. 4, numéro 2, aux pages 44 et 45. Bonne lecture!
– La Rédaction
Hé, salut la gang du Jardinier d’Intérieur! Dans le numéro 4-1 de juillet/août 2008, vous comparez deux expériences de culture différentes, l’une dans des systèmes hydroponiques à l’intérieur et l’autre en terreau à l’extérieur. Ma question concerne
l’article de Maya et de son coloc. Dans sa chambre hydroponique, elle a un contrôleur de CO2 pour que les plantes reçoivent régulièrement du dioxyde de carbone. À ce qu’il paraît, c’est surtout pour le jour, car elles en ont besoin en échange d’oxygène. Mais est-ce vraiment essentiel d’avoir un contrôleur de CO2 et quelles seraient les conséquences dans le cas où on n’en aurait pas?
– M.B.
Bonjour! Les plantes produisent tout le temps du CO2, mais elles n’en ont effectivement besoin que durant les cycles de lumière. L’utilisation d’un contrôleur (diffuseur) de CO2 pour contrôler la conductivité électrique (taux de ppm) dans notre
pièce de culture est très importante. Les minuscules stomates sous les feuilles qui servent à puiser le CO2 sont très sensibles; un taux de CO2 trop élevé activera la fermeture de ces stomates, ce qui stoppera la photosynthèse. La plante sera alors dans un état « stagnant » le temps que le taux de CO2 revienne à la normale. Ces arrêts de production provoqués par de hauts taux de CO2 sont assez néfastes au bon déroulement d’une culture. Le contraire serait moins néfaste pour vos plantes, mais tout aussi enrageant. Jouer à l’économe et mettre moins de CO2 pour éloigner le plus possible le prochain remplissage de votre bombonne peut aussi vous jouer des tours. Si vous ne mettez pas assez de dioxyde de
carbone, vous risquez de perdre votre argent à petit feu, car les plantes n’auront pas le temps d’absorber le CO2 qu’il sera déjà dispersé dans l’air! Un contrôleur de CO2 est un très bon investissement! Bonne culture.
– P.H.
Bonjour,J’aimerais savoir quelle est la meilleure sorte de pots pour planter mes plantules. Merci.
– Mathieu Collins
Bonjour Mathieu,Je te conseille les pots écologiques et organiques de type CowPots, que tu peux planter directement dans le sol. C’est un procédé fort bon pour l’environnement. Consulte le site Internet de la
compagnie qui produit ces pots à : www.cowpots.com. Bonne culture!
– P.H.
Bonjour, J’ai une jardinerie à Sainte-Julienne et j’aimerais distribuer votre magazine. Pouvez-vous me dire comment je dois faire? Merci.
– Anne Pagé, Le centre jardin Florus Pocus, – Sainte-Julienne, Québec
Bonjour Anne,Contactez notre directeur des ventes et du marketing, William Fitzmaurice, à : [email protected]. Merci,
– La Rédaction
LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | QUESTIONS ET RÉPONSES
Erratum
Dans notre dernier numéro, Vol. 4, No 4 (juillet/août 2009), le premier paragraphe de l’article de Sylvie Laberge (Les plantes médicinales : armes de destruction massive), page 44, était illisible, en raison d’une surimpression de typographie verte sur fond vert. Nous nous en excusons. Voici le paragraphe complet : « L’être humain, depuis la nuit des temps, progresse à coups d’essais et d’erreurs. La roue, l’agriculture, le feu... On s’interroge aujourd’hui sur le moment du contrôle du feu par l’homme, qui serait survenu non pas il y a 400 000 ans comme on le croyait jusqu’à tout récemment, mais il y aurait environ 750 000 ans. Si les données sont exactes, une toute nouvelle série de questions se pose. Quand l’homme a-t-il « maîtrisé » la nature au point non plus de la subir, mais de l’exploiter? »
Top Related