SITUATION DE LA FERTILITE DES SOLS EN ZONE COTONNIERE DU TOGO ET
PROPOSITION DE SON AMELIOARTION
B. BONFOH*, K. KINCHE, K.P. AKANTETOU, B. AYEVA
Mai: [email protected]
Dakar, 16-17-18 avril 2014
VIème Réunion Bilan de PR-PICA
PLAN EXPOSE
1. GENERALITE
2. CADRE NATUREL DE L’AGRICULTURE DU TOGO
3. QUELQUES DEFINITIONS
4 CLASSIFICATION PÉDOLOGIQUE ET FERTILITE
DES SOLS AU TOGO
5. PISTES D’AMELIORATION DE LA FERTILITE
2
Généralité
• Le Togo est un pays d’Afrique de l’Ouest Côtière, encastré entre le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana et le Golfe de Guinée
• Le cadre naturel de l’agriculture se subdivise en 2 zone: 1 Zone soudanien de type tropical au Nord et 1 Zone au sud du 8ème parallèle sous régime subéquatorial
• Principales cultures: céréales, racine et tubercule, coton, café et cacao.
• Rendement coton graine : moins d’1 t/ha à cause potentialité du sol et faiblesse des pratiques culturales
2. CADRE NATUREL DE L’AGRICULTURE DU TOGO
Deux zones climatiques - Au nord,
règne un climat soudanien de type
tropical avec une seule saison des
pluies (1000 à 1100 mm/an) de mai
à octobre et une saison sèche, de
novembre à avril.
au sud du 8e parallèle, un régime
subéquatorial à deux saisons de
pluies (1200 à 1700 mm par an) dont
la durée est très variable (mars à mi
– juillet pour la principale saison des
pluies et de mi- septembre à
novembre pour la petite saison des
pluies).
2. CADRE NATUREL ET AGRICULTURE DU TOGO
Les cultures principales sont les céréales (maïs, sorgho et
riz), les racines et tubercules (ignames et manioc), les
légumineuses (niébé et arachide) et les cultures de rente
(coton, café et cacao).
L’agriculture est de type pluvial (culture sèche) sauf la
riziculture qui est irriguée par endroit
Les contraintes principales qui s’exercent sur les productions
agricoles sont : (i) la courte durée de la saison des pluies avec pour
conséquence une pointe importante de travail dans les 2 mois qui
suivent le début de la saison des pluies, (ii) la faible profondeur des
sols au-dessus d’une cuirasse latéritique d’où la nécessité de
confectionner des billons pour constituer une couche arable
d’épaisseur suffisante pour les semis, (iii) ces sols des groupes des
ferrugineux tropicaux et des ferralitiques avec dominante kaolinite
sont pris en masse dure en saison sèche.
3. QUELQUES DEFINITIONS : Qu’est-ce qu’un sol? Nutrition, fertilité, engrais chimique et organique
Sol c’est la couche superficielle de la terre transformée sous l’action du climat
Sol c’est la couche de terre travaillée par les instruments aratoires, joue 3 rôles (physique, chimique et biologique ’’1 rôle majeure’’
La plante a besoin de 16 éléments pour se développer, fournis par Eau (H et O), Air (C), Sol (N, P,K, Ca, Mg, S, Fe, Mn, Zn, Cu, B, Mo, Cl)
3. QUELQUES DEFINITIONS : Qu’est-ce qu’un sol? Nutrition, fertilité, engrais chimique et organique
Fertilité: Aptitude de la terre à assurer, de façon régulière et répétée, la croissance des cultures et l’obtention de récoltes
Déterminants de la fertilité: M.O. = 1,72 x C %, Texture, Structure, Profondeur, Capacité d’adsorption, pH, absence éléments toxiques
4. CLASSIFICATION PÉDOLOGIQUE ET FERTILITÉ DES SOLS AU TOGO
Le Togo se subdivise en 6 zones éco-géographiques:
1. Zone Savanes sèches continentales du Nord avec 3 sols types de sols à MO de 0,5 à 0,7 % : ferrugineux tropicaux lessivés en profondeur (les + répandus dans la zone), sols peu évolués d’érosion, sols hydromorphes peu humifères,
2. Zone hydro morphologique de l’Oti: Sols ferrugineux lessivés sur faible profondeur avec induration ou concrétions,
3. Zone montagneuse de l’Atakora septentrional: 4 types de sols MO de 0,9 à 1,2 % (sols ferrugineux tropicaux lessivés en profondeur, sols ferralitiques, vertisols et sols peu évolués d’érosion,
4. Zone hydro morphologique du Mono (Plaine Bénino-Togolaise): 4 types de sols M.O. de 1,10 à 1,97% (ferrugineux tropicaux développés, vertisols, sols ferralitique et sols peu évolués d’érosion
5. Zone montagneuse subhumide de l’Atakora moyen et méridional: Sols ferralitiques, sols ferrugineux lessivés sur faible profondeur, sols peu évolués d’érosion sur les flancs de montagne
6. Zone sèche pré-littorale et le littoral: M.O. de 0,93 à 1,30 % Sols ferrugineux, sols ferralitiques ou ‘’ terre de barre’’ sols hydromorphes autour des lacs et sols peu évolués ou sable marin.
Globalement, on distinguent trois catégories de sol au Togo (ORSTOM ) :
Les sols riches : Ils couvent 20 % de la surface totale et comprennent :
- les sols ferralitiques de la zone montagneuse et de forêt (favorables au café et au cacao)
- les vertisols de la région d’Anié et de Kolokopé propices au coton, au riz et à la canne à sucre;
- les terres de barre du littoral et les îlots de terre basique des monts Agou.
Les sols médiocres ferrugineux ou alluvionnaires support aux cultures vivrières dans les régions de savane, Kara et Centrale
Les sols pauvres ou incultes : Ces sols sont des résultats de l’érosion, feux de brousse , des pratiques agricoles abusives.
• Fertilisation consiste à créer ou améliorer la fertilité d’un sol au moyen d’actions qui modifient les propriétés physico-chimiques et biologique du sol, de façon à assurer la pérennité du milieu sol.
5. QUELLES PISTES POUR AMÉLIORER LA FERTILITÉ DES SOLS EN ZONE COTONNIÈRE DU TOGO
L’apport d’engrais chimique suffit-il pour la fertilisation des sols?
• Au Togo, la recherche a préconisé plusieurs formules d’engrais pour la culture du coton selon les régions dont les dernières :
• Régions Savanes, Kara, Centrale, Plateaux: 150 kg NPKSB (12-20-18-5-1) 20 jas + 50 Urée 40 jas
• Région Maritime: 100 kg NPKSB (10-15-24-5-1) + 50 kg K2SO4 20 jas + 50 kg Urée 40 jas
- Pratiques actuelles de gestion de la fertilité des sols en zone cotonnière du Togo
Pratiques caractérisées par l’absence de restitution organiques et faibles apports d’engrais chimiques
Conséquence baisse du stock de Carbone et dégradation de la fertilité
Le taux de perte annuelle de C est de 2 à 12 % Soit en moyenne 730 kg / ha
Les seuils de stabilisation du stock du C dans les sols du Togo varient de 6 à 9 t / ha
- Pratiques actuelles de gestion de la fertilité des sols en zone cotonnière du Togo
Le disponible de MS de résidus de récolte pour compenser les pertes de carbone est estimé de 8 à 12 t / ha
Formule d’engrais pour l’ensemble des régions : 150 kg / ha de NPKSB (12-20-18-5-1) + 50 kg d’Urée (46 % N
- Nécessité d’actualiser la formule d’engrais au Togo ou Quelle Pratique de fertilisation ?
Nonobstant le sous dosage de l’engrais chimique qui induirait une réduction de son efficacité, les cotoncultures doutent de l’efficacité des engrais vulgarisés.
Les études d’actualisation de la formule d’engrais ont été entreprise: principes de base: Formule d’engrais vulgarisée - poudrette de bergerie - Formule engrais YARA + Nitrophosphate - Apport de doses variables de Ca et Mg:
- La formule vulgarisée ( Dose – 1,5 x Dose - Dose + Doses moyenne et forte de Ca et Mg - 7 t / ha de poudrette de bergerie + Dose)
- Formule Yara: 150 kg / ha NPKSMgBZn (13-13-19-7-5,5-0,8-0,3) + 300 kg / ha Nitrophosphate NPK (24 -6 -12)
Tableau 1: Rendement en kg/ha de coton graine suivant les
modalité de fertilisation (résultats 2013-2014)
Site de
l’étude
Formule
vulgarisé
e
1,5 x
Formule
vulgarisée
Formule
YARA +
Nitrophos
phate
Formule
vulgarisée
+ 150 kg /
ha CaO
et MgO
Formule
vulgarisée
+ 300 kg /
ha CaO et
MgO
Formule
vulgarisée
+ 7 t / ha
poudrette
de bergerie
Tantigou 996 990 1153 963 1152 1295
Kabou 2604 2540 2474 2734 2376 2864
Amoutchou 1175 1205 1192 1255 1263 1398
L’apport de poudrette de bergerie optimise l’efficacité de la formule d’engrais vulgarisée
Formule vulgarisé + Poudrette
PISTES D’AMELIORATION DE LA FERTILITE
Un constat de départ: Les sols du Togo sont globalement pauvres en M.O. (0, 5 à 1,9 % selon le degré de fertilité) et en argile
Face à la forte pression anthropique sur les terres agricoles et aux changements climatiques, l’appauvrissement et la dégradation des sols vont s’accélérer (Bilan d’éléments nutritifs négatif s’accroît)
Il est connu qu’ une variété de cotonnier d’un potentiel de 3,5 t / ha a besoin d’un sol avec un taux de M.O. sup à 1,5 % pour extérioriser ce potentiel
PISTES D’AMELIORATION DE LA FERTILITE
Les agronomes doivent mettre en œuvre l’AGROLOGIE, science qui étudie les propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols afin d’améliorer leur fertilité.
Adopter le système de production mixte agriculture / élevage – réintroduction culture attelée et meilleure gestion du bétail (10 petits ruminants logés produisent 1,5 t de poudrette / an)
Appliquer les Systèmes Intégrés de Nutrition des plantes : SINP (ici en cotonculture)
Avant d’appliquer l’engrais chimique, s’assurer à utiliser toutes les sources d’éléments nutritifs disponibles (bouses de vaches, crottes de petits ruminants, fientes de poules, pailles de céréales…)
Nécessité d’améliorer le recyclage de éléments nutritifs et d’arrêter les pertes et développer les mécanismes de reconstitution des stocks de C du sol
Promouvoir l’utilisation du compost et des légumineuses en fertilisation
Promouvoir la technique du semis direct sur couverture végétale permanent (SCV) (cf Projet EU / AVSF 2014 – 2016 dans les Savanes)
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
PLAN EXPOSE
1 Introduction 2. Objectif 3 Matériel et méthodes 4 Résultats 5 Conclusion
24
La culture cotonnière est sujette à des attaques de
plusieurs ravageurs. Plus 1326 espèces d'insectes
vivant aux dépens du cotonnier dont 480 pour
l'Afrique tropicale (PARRY, 1982).
Le cotonnier demeure donc l’une des plantes
cultivées les plus attaquées
25
1. INTRODUCTION
En absence de traitements
phytosanitaires, les pertes de rendement
sont varient entre 30 et 70 % selon les pays
et les années.
26
1. INTRODUCTION
Avec la grande diversité des ravageurs et
la lenteur de la régulation des niveaux de
populations par les auxiliaires, la
protection phytosanitaire reste tributaire
de la lutte chimique.
Avec le développement de la
résistance de H. armigera aux
pyréthrinoïdes et dans le soucis d’une
meilleure gestion du parasitisme, il
est nécessaire de disposer d’une large
gamme de produits insecticides
efficaces, de bon profil toxicologique
pour l’atteindre les objectifs de
production.
27
1. INTRODUCTION
2. OBJECTIF
Rechercher des nouvelles molécules chimiques
pour renforcer les méthodes de lutte contre les
ravageurs du cotonnier.
De nouvelles molécules chimiques
ou biologiques efficaces sont
proposées contre les différents
ravageurs
2. RESULTATS ATTENDUS
Cette étude a été réalisée sur Station et Points d’Appui dans les 6 pays PR-PICA.
Dispositif en blocs de Fisher, 4 à 10 objets et 4 à 6 répétitions , avec des parcelles élémentaires de 8 à 10 lignes de 20 m
3. MATÉRIEL ET MÉTHODES
Relevés parasitaires sur 30 plants pris par
groupe de 5 plants de façon consécutive selon
méthode diagonale du 30ème au 122e Jour
Après Levée (JAL) des cotonniers.
Observations réalisées
Observations :
chenilles carpophages : H. armigera,
Earias, D. watersi, T. leucotreta, P.
gossypiella (nombre );
Bemisia tabaci (adultes et plants attaqués)
Jassides (adultes et plants attaqués)
Pucerons (plants attaqués)
Acariens Tarsonèmes (plants attaqués)
H. derogata (plants attaqués)
Anomis flava et Spodoptera littoralis (larves
individuelles)
Dysdercus spp (larves et adultes) ;
Lygus spp (plants attaqués)
Observations : ;
analyses sanitaires des capsules vertes aux
80, 87, 94, 101 et 108e JAL ;
analyse sanitaire des capsules mûres
(ASCM) à la récolte ;
récolte de coton graine
4 RESULTATS DE L’EFFICACITE DES MATIERES ACTIVES TESTEES DE 2011 à 2013
Tableau 1: : Nombre d’année d’essai
35
matière active Nombre d’année de test
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron (15-25 g/ha) 2 3 1 3 3 3 Abamectine (10 g/ha 2 - - cyantraniliprole (40 g/ha) 3 4 1 4 2 3 diflubenzuron (150 et 175 g/ha) 2 4 1 4 3 chlorantraniliprole (20 g/ha) 2 3 2 3 3 flubendiamide/thiaclopride (24/24 et 36/36) 2 2 2 3 3 Emmamectine/acétamipride (12/16 g/ha) 3 3 téflubenzuron/alphacyperméthrine (15-15 et 18-18 g/ha)
3 1
3 3
emamectine/lufénuron (7,5-30 et 10/40) 1 2 1 2 1 spinetoram/acétamipride (14-16 g/ha) 3 3 3 4 3 deltaméthrine/pyriproxifène (12-30 g/ha) - - 3 emamectine/pyriproxifène (10-30 g/ha) 2 2 indoxacarbe/acétamipride (25-16 et 30/16 g/ha)
3
3 2
Tableau 1: Nombre d’année d’essai
36
matière active Nombre d’année de test
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
emamectine/acetamipride (12-16 g/ha) 3 lambdacyhalothrine/surfoxaflor (18-24 g/ha) 3 lufénuron-acétamipride (60-16 g/ha) 2 2 spirotétramate-imidaclorpide (30-30 g/ha) 3 lambdacyhalothrine/thiaméthoxam (16-21 g/ha) 1 bifenthrine/émamectine-benzoate (30-9,5 g/ha) 1 abamectine/acétamipride (4,8-12 et 7,5-7,5 g/ha) 1 1 avermectine/acetamipride (20-20 g/ha) 1 emamectine/lufénuron (7,5-30 et 10/40) 1 2 1 2 1
Tableau 2: Efficacité de m.a sur H. armigera
37
matière active Helicoverpa armigera
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron (15-25 g/ha) x xx xxx xx xx xxx
abamectine (10 g/ha x - xx
cyantraniliprole (40 g/ha) xxx xxx xx xxx xxx xxx
diflubenzuron (150 et 175 g/ha) xxx xx xxx xx xxx xxx
chlorantraniliprole (20 g/ha) xxx xxx xx xxx xxx
flubendiamide/thiaclopride (24/24 et 36/36) xxx xxx xxx xxx xxx
emamectine/acétamipride (12/16 g/ha) xxx xx xx
emamectine/abamectine (10-10 et 12/10) xx xxx
emamectine/lufénuron (7,5-30 et 10/40) xxx xxx xxx xxx xxx
spinetoram/acétamipride (14-16 g/ha) xxx xx xx xxx xxx
deltaméthrine/pyriproxifène (12-30 g/ha) xxx
emamectine/pyriproxifène (10-30 g/ha) xx xx indoxacarbe/acétamipride (25-16 et 30/16 g/ha)
xx xxx xxx
xxx = Bon contrôle xx = Contrôle moyen x = contrôle faible
Tableau 2: Efficacité de m.a sur H. armigera (suite)
38
matière active Helicoverpa armigera
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron/alphacyperméthrine (15-15 et 18-18 g/ha)
xx xx xx xxx
indoxacarbe/Novaluron (27-33 g/ha) xxx abamectine/acétamipride (4,8-12 et 7,5-7,5 g/ha)
xxx xxx
emamectine/acetamipride (12-16 g/ha) xxx
avermectine/acetamipride (20-20 g/ha) xxx
lambdacyhalothrine/surfoxaflor (18-24 g/ha) xxx
lufénuron-acétamipride (60-16 g/ha) xx xx
spirotétramate-imidaclorpide (30-30 g/ha) xx lambdacyhalothrine/thiaméthoxam (16-21 g/ha)
xxx
bifenthrine/émamectine-benzoate (30-9,5 g/ha)
xxx
xxx = Bon contrôle xx = Contrôle moyen x = contrôle faible
Tableau 3: Efficacité de m.a sur T. leucotreta
39
matière active Thaumatotibia leucotreta
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron (15 et 25 g/ha) x xx x
abamectine (10 g/ha x
cyantraniliprole (40 g/ha) xx xxx xx
diflubenzuron (150 et 175 g/ha) x xx x
chlorantraniliprole (20 g/ha) xx xxx xxx
flubendiamide/thiaclopride (24/24 et 36/36) xx xx
emamectine/abamectine (10-10 et 12/10) xx xx
emamectine/lufénuron (7,5-30 et 10/40) xx xx xx
spinetoram/acétamipride (14-16 g/ha) xx xx
deltaméthrine/pyriproxifène (12-30 g/ha) xxx
indoxacarbe/acétamipride (25-16 g/ha) x
xxx = Bon contrôle xx = Contrôle moyen x = contrôle faible
Tableau 3: Efficacité de m.a sur T. leucotreta (suite)
40
matière active Thaumatotibia leucotreta
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron/alphacyperméthrine (15-15 et 18-18 g/ha) XXX
indoxacarbe/Novaluron (27-33 g/ha) X abamectine/acétamipride (4,8-12 et 7,5-7,5 g/ha) X X
emamectine/acetamipride (12-16 g/ha) XX
avermectine/acetamipride (20-20 g/ha) XX lambdacyhalothrine/thiaméthoxam (16-21 g/ha) XXX
bifenthrine/émamectine (30-9,5 g/ha) XXX
xxx = Bon contrôle xx = Contrôle moyen x = contrôle faible
Tableau 4: Efficacité de m.a sur P. gossypiella
41
matière active Pectinophora gossypiella
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron (15 et 25 g/ha) x xxx x
abamectine (10 g/ha x
cyantraniliprole (40 g/ha) xx xx xx
diflubenzuron (150 et 175 g/ha) x x x
chlorantraniliprole (20 g/ha) xx xxx xxx
flubendiamide/thiaclopride (24/24 et 36/36) xx xx
emamectine/abamectine (10-10 et 12/10) xx xx
emamectine/lufénuron (7,5-30 et 10/40) xx xx xx
spinetoram/acétamipride (14-16 g/ha) xx xx
deltaméthrine/pyriproxifène (12-30 g/ha) xxx
indoxacarbe/acétamipride (30/16 g/ha) xx
xxx = Bon contrôle xx = Contrôle moyen x = contrôle faible
Tableau 4: Efficacité de m.a sur P. gossypiella (suite)
42
matière active Pectinophora gossypiella
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron/alphacyperméthrine (18-18 g/ha) XX
indoxacarbe/Novaluron (27-33 g/ha) XXX abamectine/acétamipride (4,8-12 et 7,5-7,5 g/ha) XXX X
emamectine/acetamipride (12-16 g/ha) xx
avermectine/acetamipride (20-20 g/ha) xx lambdacyhalothrine/thiaméthoxam (16-21 g/ha) XXX bifenthrine/émamectine-benzoate (30-9,5 g/ha) XXX
xxx = Bon contrôle xx = Contrôle moyen x = contrôle faible
Tableau 5: Efficacité de m.a sur B. tabaci
43
matière active Bemisia tabaci
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron (15 g/ha) x xx x x
abamectine (10 g/ha
cyantraniliprole (40 g/ha) x x x
diflubenzuron (150 g/ha) x xx x xx
chlorantraniliprole (20 g/ha) xxx x xxx
flubendiamide/thiaclopride (24/24 g/ha) xxx xxx xxx
emmamectine/acétamipride (12/16 g/ha) xx xx
emamectine/abamectine (10-10 )
emamectine/lufénuron ( 10/40) x xx x
spinetoram/acétamipride (14-16 g/ha) xx xx xxx
deltaméthrine/pyriproxifène (12-30 g/ha)
emamectine/pyriproxifène (10-30 g/ha) xx xx
indoxacarbe/acétamipride (25-16 g/ha) xxx xxx
Tableau 5: Efficacité de m.a sur B. tabaci (suite)
44
matière active Bemisia tabaci
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron/alphacyperméthrine (15-15 et 18-18 g/ha) xx xx xx xxx
indoxacarbe/Novaluron (27-33 g/ha) xxx
abamectine/acétamipride (4,8-12 g/ha) xxx
lambdacyhalothrine/surfoxaflor (18-24 g/ha) xx
lufénuron-acétamipride (60-16 g/ha) xx xx
spirotétramate-imidaclorpide (30-30 g/ha) xxx
xxx = Bon contrôle xx = Contrôle moyen x = contrôle faible
Tableau 6: Efficacité de m.a sur Jassides
45
matière active Jassides
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron (15 g/ha) x X x x
abamectine (10 g/ha
cyantraniliprole (40 g/ha) x X x
diflubenzuron (150 g/ha) x X x xx
chlorantraniliprole (20 g/ha) xx X xx
flubendiamide/thiaclopride (24/24 g/ha) xx xx xxx
emamectine/acétamipride (12/16 g/ha) xxx xxx
emamectine/abamectine (10-10 g/ha)
emamectine/lufénuron (10/40 g/ha) x X x
spinetoram/acétamipride (14-16 g/ha) xxx xxx xxx
deltaméthrine/pyriproxifène (12-30 g/ha)
emamectine/pyriproxifène (10-30 g/ha) xx xx
indoxacarbe/acétamipride (25-16 g/ha) xx xx
Tableau 6: Efficacité de m.a sur jassides (suite)
46
matière active jassides
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron/alphacyperméthrine (15-15 et 18-18 g/ha)
xx xx xx xxx
indoxacarbe/Novaluron (27-33 g/ha) xxx abamectine/acétamipride (4,8-12 et 7,5-7,5 g/ha)
xxx xxx
emamectine/acetamipride (12-16 g/ha) xxx
avermectine/acetamipride (20-20 g/ha) xxx
lambdacyhalothrine/surfoxaflor (18-24 g/ha) xxx
lufénuron-acétamipride (60-16 g/ha) xx xx
spirotétramate-imidaclorpide (30-30 g/ha) xx lambdacyhalothrine/thiaméthoxam (16-21 g/ha)
xxx
bifenthrine/émamectine-benzoate (30-9,5 g/ha)
xxx
Tableau 7: Efficacité de m.a sur Dysdercus spp
47
matière active Dysdercus
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron (15 g/ha) x
abamectine (10 g/ha
cyantraniliprole (40 g/ha) x
diflubenzuron (150 g/ha) x
chlorantraniliprole (20 g/ha) xx
flubendiamide/thiaclopride (24/24 g/ha) xxx xxx
emamectine/acétamipride (12/16 g/ha)
emamectine/abamectine (10-10 g/ha)
emamectine/lufénuron (10/40 g/ha) x téflubenzuron/alphacyperméthrine (18-18 g/ha) xxx
indoxacarbe/Novaluron (27-33 g/ha) xxx abamectine/acétamipride (4,8-12 et 7,5-7,5 g/ha) xxx bifenthrine/émamectine-benzoate (30-9,5 g/ha) xxx
Tableau 8: Efficacité de m.a sur P. latus
48
matière active P. latus
BENIN BURKINA RCI MALI SENEGAL TOGO
téflubenzuron (25 g/ha) x abamectine (10 g/ha xx cyantraniliprole (40 g/ha) xx diflubenzuron (150 et 175 g/ha) x xx chlorantraniliprole (20 g/ha) x flubendiamide/thiaclopride (24/24) x xxx emamectine/abamectine (10/10) xx emamectine/lufénuron (7,5-30 g/ha) x spinetoram/acétamipride (14-16 g/ha) x xxx téflubenzuron/alphacyperméthrine (15-15 g/ha) xxx emamectine/acetamipride (12-16 g/ha) x Avermectine/acetamipride (20-20 g/ha) x bifenthrine/émamectine-benzoate (30-9,5 g/ha) XX
Globalement tous les nouveaux produits testés se sont montrés efficaces sur les chenilles exocarpiques.
6 nouveaux produits se sont montrées efficaces sur les chenilles endocarpiques
Pour les piqueurs suceurs, plusieurs nouvelles matières actives se sont montrées efficaces.
Les produits qui se sont bien comportés pourront faire l’objet tests complémentaires satisfaire les exigences des comités d’homologation.
5 CONCLUSION
52
Je vous remercie
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