Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fa
nzin
e
Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine
OFUSK TRAVELVOYAGEREISEPUTOVANJEMATKAILUKELIONĖREISIMINEVIAJESresornjemteithioviagemlelungansafarkausafirihaerereizenVIAGGIПАДАРОЖЖАcălătoriecestovanieREJSE…
n°1
p. 3Voyage
Édito
«Le voyageur voit ce qu’il voit, le touriste voit ce qu’il est venu voir.»
G. K. C
hesterton
BONJOURBIENVENUE &BON BOYAGE…
OFUSK n°1Un fanzine,un thème, pleins de gens qui fontpleins de trucs différents tous ensembles.
TRAVELp.
4—
Ines
p. 5REISE
Denis —
KELIONĖp.
6—
Aud
rey
Je voudrais juste un peu du grain d’sa peau. Parce
que le grain de sa peau à elle quand je le touche, quand je l’effleure c’est le grand nau-frage des rivières sans fond. T’as beau nager toujours plus loin t’y vois rien et tu t’en fous, tu continues, du moins moi je continuai. Pas peur, pas peur de l’asphyxie, parc’que c’est ça que j’aimais plus que tout quand dans la nuit je me perdais dans la folie de ses mains chaudes, c’était ça juste ça. La respiration qui
s’arrête, qui s’bloque, jusqu’à te faire tourner la tête. Et le grain de sa peau. Le grain de sa peau qui devenait noir dans mes yeux à ne plus voir, ça chavirait l’coeur. Et le grain de sa peau devenait le grain de ma peau. Mais elle pouvait pas partir comme ça, m’lais-sant seul avec ma respiration continue, et l’cœur qui bat, qui bat dans un rythme sans fin. Tu m’laisses tout seul dans ma routine avec mes hauts le cœur sans goût. Tu pouvais pas partir comme ça, mais
AMO(u)RT
Triste voyage dans
le souvenir du
grain de sa peau...
Triste voyage dans
le souvenir de sa
mort...
p. 7REISIMINE
Clém
ent —
ça je te l’disais quinze fois par jour et tu riais, parc’que tu aimais ça, rire. Toujours à croire que rien n’pouvais t’atteindre, que rien n’pou-vais m’atteindre, qu’on n’était comme tu disais toujours les deux marins d’l’éternité. Et moi, je m’sentais toujours un peu con quand j’mempêchais d’y croire, parceque j’y arri-vais pas moi, de la voir la mer infinie qui brillait dans tes yeux, et parc’que chaque jour, et chaque nuit je te voyais pé-rir à p’tit feu, et tu ne cessais
de trouver milles excuses pour me convaincre que ce n’était rien, qu’ça irait mieux demain. Et moi, je r’portais toujours à demain le secours d’amour, jusqu’à l’oublier moi la bouée de sauvetage de la reine des mers. Tu m’laisses seul dans c’tocéan sans couleur.
Je suis une plaque de zinc, on m’a mise dans une poche et je me suis abîmée tout le long du voyage …
SANSCOU-LEUR
1
TRAVELp.
8—
Tom
3
p. 9PUTOVANJE
Technique —
2
1) Il prends son temps2) l’aventure d’un chemin3) Un vieille horizon
teithiop.
10—
Fra
nçoi
s
Ca y est, j’ai enfin atteint la mer, j’ai enfin atteint l’océan, j’ai enfin atteint l’océan. Je suis mainte-nant face à l’immensité de l’eau à perte de vue. Au delà de l’horizon elle continue encore, je le sais. J’ai encore marché de longues routes et de
longs moments. Elle est d’autant plus longue lorsqu’on évite les villages. Je ne voulais plus croiser de loups sur ma route, alors je n’ai pas tenté le diable, d’autant plus que j’ai encore mal à côte, encore mal à la côte et que mon oeil est encore dans une bru-me hivernale. Alors j’ai mis le temps mais maintenant, là, c’est bon, j’y suis! Je dégringole la pente qui mène à la mer, esca-lade prudemment les rochers acérés et je me retrouve le sac encore sur le dos sur le rocher le plus proche de la mer. Je peux sentir les gouttes d’eau déportées par les vagues puissantes qui m’atteignen le visage, qui s’y déposent comme pour me puri-fier du voyage et de mes blessures. Je retire mon chapeau et je salue ma mère, ma mer. Comme pour répondre à mon sa-lut, elle se retire de là où je suis et revient avec une force que je lui connaissais pas. Les vagues frappent les rochers autour de moi et l’écume jaillit comme un geyser et forme des rideaux opaques et éphémères comme pour prolonger et marquer le moment d’intimité que sont nos retrouvailles. Dans ce tumulte, moi, le voyageur meurtri, je laisse éclater ma joie en un rire sans limites et pendant de longues minutes, la mer et moi sommes les complices et acteurs du ballet des vagues et de ma joie. Puis, fatigués que nous sommes de cette effusion retrouvée, nous nous calmons communément. Je me laisse tomber sur le rocher sur lequel je me trouve, et, le sac à dos entre la pierre et ma tête, je m’assoupis. Je me laisse bercer par le roulis des vagues, le son de l’eau conduit mes rêves et l’air humide frais de l’océan me caresse la peau. Dans mes rêves, je laisse la mer me raconter sa vie, et je lui raconte la mienne. Elle comprend mon envie de solitude et elle la protégera de toute sa puissance. Elle me parle de ses fonds marins, là où l’homme n’a jamais mis les pieds, il y fait trop sombre, trop profond. Elle laisse venir à moi les milliers de voix des matelots, voyageurs et pêcheurs qu’elle a
p. 11viagem
François —
MÈRE
accueilli en elle. Elle me parle avec amertume des glaçons qui voyagent sur son dos, quittant les pôles parce qu’eux aussi ont besoin de voyager. Je lui demande de m’envahir de ses monstres marins qui créent les histoires des hommes et j’entends le chant séculaire des baleines. Je ris, je souris et je pleure dans mon sommeil. Et la mer me demande où est le bonheur. Je ne sais pas, je ne sais pas. Alors, elle me propose de venir voyager en elle, pour toujours, sans plus jamais croiser de loups, ou alors ce sont de vieux loups de mer inoffensifs, ou encore d’avoir à porter de poids sur mes épaules. Elle sait y faire la mer, pour convaincre. Elle me caresse, me séduit, me prend par la main et me chante sa plus belle mélodie. Et je me laisse séduire, je chancelle sur le point de céder, je souris et m’avance vers elle, ivre de liberté, ivre de sel et de rhum oublié, ivre de me jeter une dernière fois dans l’inconnu connu. Et au dernier moment, alors que mon pied est en ape-santeur au dessus de l’eau, je refuse impoliment son invitation. Il est trop tôt, pas encore assez tard. Je lui dis qu’il me reste à retrouver le coquelicot et sa vie éphémère, je lui crie mon amour pour elle mais aussi pour la vie, je lui montre mes muscles et mon corps charpenté pour lui faire comprendre que plus jamais les loups ne pourront me blesser. Je lui promets de revenir, de ne plus la quitter en fait, de toujours rester à ses côtés, sur ses côtes et que je viendrai souvent lui montrer ma vie. Alors, elle rit, à son tour, et les mouettes posées sur les rochers s’éveillent et s’envolent dans un brouhaha inimaginable, le roulis de l’océan se fait encore plus fort - je jurerais presque de voir le souffle des baleines au loin - et la mer, mystérieuse et un peu manipulatrice sur les bords, se laisse envelopper de sa robe de brume grise et s’échappe à mon regard de façon lascive. Alors, c’est l’embrasement de tous les feux de la mer. C’est le feu d’artifices des phares qui miroitent en tout sens pour m’indiquer où aller et surtout pour fêter mon retour en leur territoire. Alors, je tourne le dos et me mets en recherche du coquelicot… et la vie nouvelle qui peut, enfin, enfin, enfin recommencer.
VIAJESp.
12—
Fél
ix
Train Font BCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZabcdefghijklmnopqrstuvwxyz1234567890@#/+=?!%-_£$Oula on vibre!
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p. 13VOYAGE
Technique —
resorp.
14—
Ant
onin
Ça a commencé avec le Lille -T ournai — D
irect — Sans arrêt — Et puis des matins dans le M
wR —
Arrivé Mouscron Gare — Gopass — Maastricht->4h de tr ajet pour 3h à se défoncer -> 4h pour rentrer — Point de départ Point d
’arr
iver
— Ja
mais le même traj et — Si on s’arrêtait pour bouffer?! — Monter dans ce train — C’est savoir que rien n’est loin — En Belgique — M
ais que tout prend l’temps. — Ces trains là — C’est comme te
jett
er d
ans
l’can
ap des cop
ains
— D
es tr
ajet
s gom
més
, Raccro
— T
’as g
agné 5
€ — Tu pars de Mousc
ron
— G
are a
u gros Wallo
n! —
Ouv
res
une
bière, p
ose tes f
esse
s, p
rofit
es —
Rentres d
es pays les yeux noyées, le
wag
on e
mba
umé
— C
es tra
ins allé
s c’es
t l’at
tent
e, le
déb
ut de la teuf — Le t
rain
du
lendemain, tu te dis que t’es bien
— Av
ec te
s cop
ains
— Dans la descente de
LSD
— Accroches toi, le train penche — Tu veux pas rentrer — Ce train là, t’a tout fait visiter — sans jamais savoir où t’étais — Toujours le 1er pose
r — L
e de
rnier levé — Des retours en stop ratés — La Lille Flandres à l’arrivé — «Monsieur, vos papiers — «C
ontrôle d’ide ntité» — Pourvu qu’il n’arrive jamais—.
Ça a commencé avec le Lille -T ournai — D
irect — Sans arrêt — Et puis des matins dans le M
wR —
Arrivé Mouscron Gare — Gopass — Maastricht->4h de tr ajet pour 3h à se défoncer -> 4h pour rentrer — Point de départ Point d
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— Ja
mais le même traj et — Si on s’arrêtait pour bouffer?! — Monter dans ce train — C’est savoir que rien n’est loin — En Belgique — M
ais que tout prend l’temps. — Ces trains là — C’est comme te
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p. 15njem
Antonin —
usafirip.
16—
Ém
ilien
Information en transit, transmissions, réduction, accentuation, étapes.La réappropriation d’une image par différents médium.Elle gagne en perdant. L’ information véhiculée est déformée en cours de route, un début sans réelle fin, se soustrayant à l’originel au fil qu’elle évolue tout en prenant de l’ampleur.
p. 17VOYAGE
Technique —
TRAVELp.
18—
Tec
hniq
ue
p. 19MATKAILU
Nours —
lelunganp.
20—
Mat
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p. 21safarka
Mathis —
usafirip.
22—
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p. 23haere
reizenp.
24—
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p. 25VIAGGI
Anne —
ПАДАРОЖЖАp.
26—
Ann
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p. 27călătorie
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Reisp.
28—
Cla
ra
p. 29udhëtim
Clara —
bidaiap.
30—
Cla
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p. 31viatges
Clara —
vwayajp.
32—
Cam
ille
p. 33vojaĝi
Louis —
cestovaniep.
34—
Sté
phan
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Ines LackroufDenis Fleuris
Camille GonzalesTom Lombardo
Audrey CarpentierClément Goethals
Félix BisiauxAntonin Richard
François GuillerotMathis Bois
Émilien Simon Anne Loève
Stéphanie LéonardLouis PicavetNours MalosoClara Picard
OFUSKn°1
p. 35REJSE
TRAV
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Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fanzine — Fa
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