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XCitation Volume 40 Issue 1 automne 2008 l’Association Canadienne des Moniteurs de Ski Nordique 1 of 14 X X C C i i t t a a t t i i o o n n Official Newsletter of the Canadian Association of Nordic Ski Instructors Bulletin Officiel de l’Association Canadienne des Moniteurs de Ski Nordique Henry Madsen peut encore sourire à la fin d’une de ses routines au tumbling; je lui donnerais un 10,5!! – Allez à la page 8 pour des trucs pour tomber comme un pro!

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XCitation Volume 40 Issue 1 automne 2008

l’Association Canadienne des Moniteurs de Ski Nordique 1 of 14

XXCCiittaattiioonnOfficial Newsletter of the Canadian Association of Nordic Ski Instructors

Bulletin Officiel de l’Association Canadienne des Moniteurs de Ski Nordique

Henry Madsen peut encore sourire à la fin d’une de ses routines autumbling; je lui donnerais un 10,5!! – Allez à la page 8 pour des trucs

pour tomber comme un pro!

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Dans ce numéroPortrait de moniteurs 6 and 13Une retraité coureuse qui en apprend toujours 3Chute comme un pro 8Nouveau bureau national 10Demandez à un pro 12Répertoire 14

Quelque chose à dire?Les dates de tombée des prochains XCitation :

Numéro : Date de tombée :Noël 15 déc. 2008Hiver 24 janv. 2009Printemps 15 mars 2009

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Givrée par l'effort mais toujours souriante, PattyShales Lefkos nous démontre son style durant unecourse de mi-saison.

Une retraitée apprend d'importantes leçonsen préparant son retour à la course

Cet article est un résumé par Sherryl Yeager detrois articles originalement écrits par Patti ShalesLefkos et parus dans le Vernon Morning Star.

Lorsque sa hanche droite a été fracassée dansun accident d'auto, Patti Shales Lefkos a été forcéede se retirer de la course de ski patin pendant septans. Après avoir travailléavec un entraîneurpersonnel et s'être préparéepour un périple éprouvantde 800 km en régionsauvage en canot sur larivière Yukon en 2006, Pattia décidé qu'il était temps debriser son record personnelde 2 heures 9 minutes à lacourse de ski patin de 30km du lac Sovereign.

Patti a commencé le skide fond à 30 ans et le skipatin dans la quarantaine.Lorsqu'elle a pris sa retraitede son emploi de directriced'école et qu'elle adéménagé dans la vallée del'Okanagan, elle a décidé des'attaquer à la menaced'ostéoporose et d'arthrite,combinée à un légerasthme et aux séquelles del'accident d'auto encapitalisant sur sa naturecompétitive.

Son mari, Barry Hodgins,un professeur d'éducationphysique, étudiant perpétuelde la condition physique etde la nutrition, et moniteurde ski de fond comme deski alpin, est devenu sonentraîneur.

Bourrés de tartelettes ausucre et de tartes aux petitsfruits, le couple est revenu àVernon le 5 novembre 2007, excité de commencer àvivre à Silver Star à plein temps.

Ils ont commencé à marcher et plus tard à fairede la raquette pendant une heure, trois ou quatrefois par semaine. Et puis, plus de neige est tombéeet ils sont passés à l'entraînement au ski de fond en

skiant de leur chez-soi sur The Knoll au village deSilver Star pour se rendre au Bugaboos Caféprendre un latte.

"Je me sens bien en skiant, surtout aprèsl'entraînement. Le sentiment d'avoir accompliquelque chose, la sensation de bien-être physiqueet de progrès rendent l'effort de gravir les montées

satisfaisant," nous ditPatti.

Cependant,l'entraîneur a rapidementaugmenté la charge detravail, montant enraquettes au sommet deSilver Star et continuantjusqu'à Paradise Campet de retour au village,alternant avec dessessions d'une heure deski détendu à WoodlandBell, une piste pourdébutants au centre deski du lac Sovereign.Puis les choses se sontcorsées.

Après les vacancesde Noël, ses plaintes,ses grognements, sesruades et ses cris sonttombés dans l'oreille d'unsourd, à mesure que lacharge d'entraînementaugmentait.

Pendant une sessiond'entraînement, toute ensueur après une montée,se sentant épuisée, Pattiessayait d'enlever sesskis pour entrer dans lechalet pour un petitremontant, et le machin

de plastique de sa fixationa cédé et ça lui a pris dixminutes avant d'ôter sonski.

Première leçon: vérifiez votre matériel avantchaque sortie.

Après avoir continué vers le sommet de SilverStar, péniblement en grognant, ils avaient enlevédes couches de vêtement et le soleil brillait. Ils ont

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suite de la page 3remis les épaisseurs et skié pour redescendre versle village et se payer une gâterie à la pâtisserie duvillage.

Deuxième et troisième leçons: remetteztoutes les couches de vêtement que vous avez pourla descente et planifiez une destination pour vouspayer une gâterie et terminer l'entraînement.

Leçon numéro quatre: les entraînementspénibles rendent facile le jour de la course.

Avec cela derrière la tête, ils ont encore fait deuxentraînements pénibles durant les quatre jourssuivants. C'était l'idée de Patti car elle croyait avoirbesoin d'un coup de fouet pour contrebalancer lesabus du temps des fêtes. À ce moment-là,l'augmentation de son entraînement en levée depoids, en épreuves de temps et en intervallessemblait aussi être une bonne idée.

Cinquième leçon: n'augmentez pas trop dechoses en même temps. La combinaison desintervalles en montée et l'oubli d'utiliser soninhalateur ont eu raison d'elle. Deux jours de reposcomplet ont été nécessaires avant de revenirlentement à l'entraînement.

"C'était merveilleux de me sentir enforme pour la première fois depuis des

années, et à vrai dire, j'ai aimé lesexercices de vitesse et j'ai trouvé les

montées plus faciles qu'il y a troismois quand je voulais pleurer"

À la fin décembre, un séminaire de ski patin detrois heures avec June Hawkins, directrice de l'écolede ski du lac Sovereign, avait donné beaucoup dematière à Patti. Hawkins a rapidement mis le doigtsur des points à améliorer dans sa technique.

Sixième et septième leçons: même leskieur le plus aguerri peut bénéficier de leçons, etmême s'il est difficile de voir vos défauts sur l'écran,la vidéo est un outil exceptionnel pour illustrer leséléments techniques qui ont besoin de peaufinage.

Ne ménageant pas ses efforts pour profiter plusdu jour de la course, Patti a décidé de faire préparerses skis. Bonne décision.

Elle a appris que si la semelle des skis a l'airpelucheuse, avec des plaques grises ou blanchescomme les siens, elle est oxydée, bouchant lespores de la couche de surface et empêchant le fartde pénétrer.

Leçon numéro huit: trouvez un technicienqui est skieur et prend son travail au sérieux.

Patti pensait avoir tout couvert. Mais deux joursavant la course d'entraînement de mi-saison du 27janvier, elle s'est réveillée avec une douleurinsoutenable sous son omoplate gauche et la

nausée qu'elle avait ressentie une fois auparavant àcause d'une dislocation d'épaule.

Neuvième leçon: trouvez unphysiothérapeute en qui vous avez confiance, quiécoutera vos plaintes désespérées lorsque vousappelez pour un rendez-vous d'urgence.

Le diagnostic : ses côtes au niveau six étaientcoincées. Malgré des muscles endoloris après letraitement, la douleur s'est dissipée peu à peupendant les deux jours suivants et elle a été capablede terminer la course Overlander de 30 km de mi-saison au lac Stake. En effet, les premiers 27 kmont été amusants.

Il y a des années, j'ai découvert quel'entraînement est dur mais que la

course crée une dépendance.Cependant, la forme physique globale

est le vrai objectif, course ou non.Mon entraînement était à point et bien

que je ne suis pas certaine que monobjectif de courir sous les 2 heures

était une réelle possibilité, un tempsde 2 heures 10 minutes était bien

atteignable.

Patti a terminé troisième de son groupe d'âge deseulement quatre femmes de 60 et plus avec unchrono de 2 heures 25 minutes. C'était loin de sonobjectif de passer sous les 2 heures, mais avec cinqautres semaines, il y avait encore du temps pour dutravail en distance et en vitesse.

L'entraînement de janvier a peut-être rappelé àPatti la plus importante des leçons : l'attitude, c'esttout. À mesure que les distances et l'intensitéaugmentaient, elle était aux prises avec laconfiance.

L'autodémotivation rend la prochaine montéedeux fois plus difficile à skier ou à relaxersuffisamment en descente rapide avec virage aupas tournant plutôt qu'au chasse-neige.

Motivée à faire son temps prédit pour la coursede mi-saison, elle décidait de s'inscrire à une autrecourse comme entraînement agréable, en autantqu'elle puisse maintenir une cadence relaxante.

Elle a pensé que la portion de 30 km en solo dela Silver Star 75 était exactement ce qu'il lui fallait.Organisée par une équipe de bénévolesenthousiastes de Silver Star, avec des participantscostumés, la course du 3 février est un événementcomique. Excitée par l'esprit collectif et l'ambiancede la course, elle a complété les deux premièresboucles de 7,5 km trop rapidement. Elle a terminéen 2 heures 26 minutes, seulement une minute plus

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suite de la page 4lente que la semaine précédente.

"C'était merveilleux de me sentir en forme pour lapremière fois depuis des années, et à vrai dire, j'aiaimé les exercices de vitesse et j'ai trouvé lesmontées plus faciles qu'il y a trois mois quand jevoulais pleurer", disait-elle.

Satisfaite de ses progrès et peut-être un peu tropconfiante, Patti a traversé la fine démarcation entretrop peu et trop. Deux entraînements vigoureuxdeux jours d'affilés; des exercices de vitesse lesamedi après-midi et 27 km de distance lente (LSD)le lendemain matin ont laissé son systèmeimmunitaire vulnérable à un contact intime avec levirus de l'influenza A.

Pendant la semaine suivante, tous lessymptômes désagréables énumérés sur le paquetde NeoCitran se déchaînaient dans son organisme.Puis le microbe a attaqué ses bronches, mauvaissigne pour une personne qui souffre d'asthme.

Le médecin a avisé Patti que le virus de la grippedemeure dans l'organisme pendant six semaines etpeut, durant un entraînement vigoureux, attaquer le

muscle du cœur et causer du dommage durableou dans des cas extrêmes, la mort.

Plusieurs prescriptions, trois nouveaux polars etcinq DVD rassemblés, elle est rentrée chez elle.

L'entraîneur Barry l'a bordée d'une couverture sur ledivan et lui a ordonné de se reposer.

Patti a rationalisé sa déception de ne pas pouvoircompléter et réussir son objectif. "Il y a des années,j'ai découvert que l'entraînement est dur mais que lacourse crée une dépendance. Cependant, la formephysique globale est le vrai objectif, course ou non.Mon entraînement était à point et bien que je ne suispas certaine que mon objectif de courir sous les 2heures était une réelle possibilité, un temps de 2heures 10 minutes était bien atteignable."

Patti dit qu'avec ses élèves, elle avait troisrèglements : soyez prudent, faites de votre mieux,amusez-vous. Elle avait eu du plaisir pendant lasaison des courses et elle avait fait de son mieux.Elle a décidé qu'il était temps d'être prudente.

Patti Shales Lefkos est journaliste pigistetravaillant actuellement à un livre sur l'historique dela montagne Silver Star. Elle est aussi monitrice IICANSI. Pendant environ dix ans, elle a enseigné leski de façon informelle aux enfants de sixièmeannée de plusieurs écoles où elle était directrice.L'an passé, elle a enseigné de façon formelle à desélèves de quatrième année dans le programme pourécoles au lac Sovereign.

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Chris McCubbins et quelques-uns des jeunes récipiendaires de son événement GGOYBAS blottis l’uncontre l’autre pour la photo. Chris est le plus grand avec un chapeau orange…

Chris McCubbins: Un athlète, moniteur etmentor pour une collectivitéd’enfants

Par Jeff HampshireBeaucoup de moniteurs font uniquement cela,

enseigner. D’autres, comme Chris McCubbins, sontde vrais ambassadeurs et mentors du ski de fond.

Chris a commencé à skier en 1974 sur une pairede ski de bois de Fresh Air Experience. Il prétendqu’il était un mauvais skieur et que ses partenairesde ski comptaient même les secondes entre seschutes. Quand, lors d’une sortie de ski, il tombaitmoins de 10 fois, il se trouvait très bon. En fait, ilcourait et claquait des skis de plus belle, mais ils’amusait d’être dehors l’hiver dans la neige.

Chris a passé presque toutes ses 27 annéesd’enseignement auprès d’élèves du primaire desécoles de la Winnipeg 1 School Division sur KentRoad, Riverview et David Livingston. Il a pris saretraite en 2001 à 55 ans.

Chris est un moniteur certifié CANSI II quienseigne aussi au Windsor Park Nordic Center au

centre-ville de Winnipeg. Quand il n’enseigne pasou ne joue pas le rôle de mentor, on peut le voirskier des heures interminables.

En février 2003, l’événement Great Get Off YourBut and Ski Event a eu lieu pour la première fois.C’était l’idée de Chris d’organiser un événementcorporatif pour aider au lancement et aufinancement d’un programme de ski dans la ville. Leprogramme permet à une collectivité d’enfants desécoles de skier, ce qui n’aurait jamais été possibleauparavant.

Aujourd’hui, 6 écoles de Winnipeg participent auxleçons de ski et au mentoring de Chris parl’entremise du programme de la ville de 6 semaineset du programme pour jeunes à risque.

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suite de la page 6. L’expansion de ce programme est son objectif premier, et

Chris travaille avec zèle chaque année afin de le promouvoir, del’organiser et de le diriger. Grâce à l’aide de Ruth Marr, membre duconseil de l’Association manitobaine de ski de fond, au fil des ans,Chris a été capable d’augmenter le nombre de participants etsouhaite qu’un jour le programme se déroule à plein temps sur unesemaine de 5 jours.

Visitez www.getoffyourbuttandski.com afin de prendre

connaissance de la collecte de fonds corporative. Pour plus dedétails au sujet de Chris et de ses aventures comme athlète,incluant des médailles d’or aux Jeux Pan Am et aux championnatsde la NCAA, visitez la page Web CCSAM àwww.ccski.mb.ca/news_ChrisMcCubbins.htm.

.Jeff Hampshire est président et chef de la directionde Nordic Adventures & Consultants à Winnipeg,Manitoba.

Seul ou en groupe, venez vers l’ouest!CANSI Pacifique recevra le séminaire national de CANSI et l’assemblée

générale annuelle (AGA) pour la saison 2007-2008 au site des Olympiquesd’hiver 2010, à Whistler, Colombie-Britannique du 4 au 8 décembre 2008.

4-5 déc. – Télémark – Whistler Mountain6 déc. – Réunion du Comité technique et AGA – Whistler, C.-B.7-8 déc. – Ski de fond – Parc olympique de Whistler, vallée deCallaghan

Consultez souvent le site Web pour les mises à jour pour l’hébergement et autres nouvelles au sujet del’AGA. Venez vers l’ouest, voyez les nouvelles pistes de la vallée de Callaghan au Parc olympique deWhistler, joignez-vous au comité, emmenez-nous vos idées!

Ceux et celles qui sont intéressés à assister et/ou à partager de l’hébergement peuvent contacter HenryMadsen à [email protected] ou Mark Simpson à [email protected].

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C’est facile de perdre pied au ski de fondpar Henry Madsen

Une panoplie d’information a été écrite sur lesdifférentes techniques du ski de fond. Vous devezseulement taper «un pas de patin» ou «pasalternatif» sur Google et vous accédez à del’information sur les détails les plus subtils decomment le nombril doit se placer et le parallélismedu nez et des cheveux!

Bizarrement, la littérature est muette ausujet de l’une des activités les plusfréquentées par les fondeurs.Ma recherche étendue, tant surle terrain que sur la vidéo,révèle que presque tous lesskieurs tombent. Et par contre,je n’ai rien trouvé sur la posturepréparatoire appropriée, latechnique et l’exécution d’unechute.

Il semble que l’on supposeque toute chute qui a pourrésultat un ski cassé ou une articulationdisloquée reçoive automatiquement unscore de 10. Bien sûr, c’est faux. Un skicassé mérite seulement un score automatique de 5.D’autres facteurs, comme l’expression faciale, lescommentaires avant et après la chute, et la posturesur le sol doivent être pris en considération.

Parmi mes collègues fondeurs, je suis considérécomme une autorité non officielle en matière dechute, et conséquemment, j’ai pris la responsabilitéd’écrire un article final sur le sujet. J’ai tombé surles pentes pour les petits, autour d’arbres et mêmesur le plat.

J’ai noté avec un certain intérêt que mes skissemblent souvent se diriger vers une trajectoireverticale pour devenir parallèles à l’abaissement dema tête. J’entends encore les cris de ma femmequand ma tête rebondissait comme une balle dureen terrain glacé. «Hé! Tu as enlevé une motte deneige!», criait-elle. En effet, je suis l’un des seulsmoniteurs à porter régulièrement un casqueprotecteur pour enseigner le Programme Jackrabbit.J’ai tombé de T-bars, de télésièges, et de traîneauxde la patrouille sur skis dans des périodesd’affluence. J’ai même tombé d’un tabouret de bar,mais c’est une tout autre aventure!

Le type de chute que je déteste le plus senomme «le trou de poteau humain». C’est surtoutune technique hors-piste, mais j’ai exécuté cemouvement sur pistes de ski de fond entretenues

lorsque, au passage d’un autre skieur, j’étais tropprès du bord non entretenu de la piste.Essentiellement, une jambe plonge dans la neigemolle jusqu’au confluent de votre anatomie, soitautour d’un arbre ou dans la neige molle à côté de lapiste. Votre autre jambe continue son mouvementpréparatoire et sa poussée énergique à la surface.Il y a 2 problèmes avec cette technique.

Le premier est qu’inévitablement le résultat estque la jambe libre continue à propulser le skieur

autour du point pivot. Sans une interventionrapide, le skieur peut se vriller en un

tourbillon descendant. Le second problèmeest que la technique manque complètement

de style et de ce fait, a souvent pourrésultat une explosion d’injures etde blasphèmes émanant du skieur

en voie de disparaître. Digne demention, le changement de registre de

ces vulgarités à cause de «l’effet Doppler»à mesure que la frustration et la vitesse de

rotation conséquente augmentent.Une autre chute détestée est le

«claquement du fouet». Encore là, c’estsurtout une technique hors-piste, bien

qu’effectivement, je l’ai vue exécutée en terrain deski de fond vallonné. Essentiellement, vousdescendez une pente raide avec un lourd sac à dos,et puis vous croisez tout simplement vos spatules.

Autrement, pour plus de points de style, vouspouvez découper un virage et accrocher vos carresextérieures. Vos skis cessent soudain de glisser,bien que votre tête poursuive sa course, jusqu’à lafin de l’arc décrit par votre corps en balancier.

À ce point-ci, votre sac à dos bascule par-dessusvotre tête, les courroies vous relèvent par lesaisselles, vous fouettent par-dessus votre sac à dos,et claque votre corps dans la piste. Parfois cetteséquence est répétée à maintes reprises, comme unserpent à ressorts slinky de ma jeunesse.Fouet…CLAQUE… fouet…CLAQUE… fouet…CLAQUE!

Un point de style intéressant de cette techniqueest d’enfouir votre tête dans la neige au premierCLAQUEMENT, alors la tête sert de frein. Dans cecas, le sac à dos, s’il est suffisamment lourd, peutfoncer dans votre cerveau greffé de neige avecsuffisamment de force pour vous enterrer jusqu’àvos fixations. Cette technique se nomme «variationbélier». Pour obtenir les points primes significatifsde la «variation bélier», il est crucial qu’un ami soit

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suite de la page 8témoin de cette technique, de préférence un amiavec une pelle. Les patrouilleurs, en faisant leménage du printemps, ont trouvé des skieursinversés, probablement des mois après l’exécutionde la variation bélier. C’est spécialement tristepuisque des points ne peuvent être attribués sans lavérification avec des témoins oculaires.

Sans doute la chute la plus commune, etprobablement la plus embarrassante, est connuecomme la «double-poussée sur le cadeau de pitou».Ceci se produit surtout pendant les stages decertification ou lors de démonstrations aux élèves.

Dans cette technique impressionnante, laskieuse explique l’importance de l’inclinaison versl’avant pendant l’initiation à la double-pousséetraditionnelle. Elle procède ensuite à ladémonstration de la technique.

Sans se méfier de rien cependant, ladémonstratrice s’avance vers un cadeau depitou au bout de l’aire de leçon. Pourexécuter cette chute de façoneffective, un auditoire de skieursimpressionnables est aligné le long de lapiste et la monitrice commence sonaccélération avec une poussée des plusefficaces. Lorsque la vélocité effectiveest atteinte, la monitrice appuie tout sonpoids sur les bâtons, les hancheslégèrement devant les fixations, après quoi lecadeau de pitou agit immédiatement commedu velcro sur la neige.

La monitrice note maintenant que soninclinaison avant est devenue beaucoup tropagressive, la preuve étant que les spatules de sesskis sont à 15 centimètres de son nez. Ses élèvessont assez impressionnés par cette pirouette qui, àpart les skis non évasés, ressemble à Eddie theEagle pendant un saut à skis. Parce que ses mainssont maintenant en pleine extension derrière sondos, la tête de la skieuse agit alors comme une ballede caoutchouc dure au bout d’une chaussetterebondissant sur le pavé.

J’ai vu cette technique démontrée par ma femmesous des applaudissements retentissants, et un bonscore de 9. Elle aurait probablement réussi unparfait 10 si elle avait récupéré en disant quelquechose comme «mer…» au lieu du moins élégant«mau…de ma…». Pour sa défense, elle aargumenté que sa réaction était basée sur lasensation de l’impact plutôt que sur la cause del’impact.

M’ayant établi comme un expert des chutes àskis, je vais vous raconter une chute dont je suisparticulièrement fier. Tel que mentionné plus tôt, j’aiune expertise dans un nombre de techniques et de

situations, l’une étant une chute d’un télésiège.Cette chute est arrivée pendant une fin de semainede télémark dans une station touristique du Parcnational de Banff.

Nous étions 5 à skier ensemble, ce qui veut direqu’une personne n’est pas à bord du télésiègequadruple. Lors d’une remontée particulière, j’étaisinstallé au bout de la station d’embarquement à côtéde 3 skieurs alpins au physique plutôt volumineux.Ça ne m’aurait pas dérangé si leur antéro avait étéproportionné, mais leur postérieur pouvait se décrirecomme éléphantesque. À l’embarquement, il restaitdonc un tout petit siège pour moi et je me suisretrouvé planté sur la poignée de côté plutôt que surle siège.

L’inclinaison assurée du télésiège causée par lechargement inégal plaçait ma tête dangereusementproche des engrenages au-dessus de nous.Cependant, cette situation ne m’inquiétait pas autantque le fait que ma position sur les barreaux de côtérendait impossible l’abaissement de la barre de

sûreté. Heureusement, malgré que je nepuisse m’accrocher nulle part, j’ai pu me

retenir aux barreaux à travers ma culottede ski.

J’aurais probablement pu me rendre en hautdans cette fâcheuse position, mais le préposé

au télésiège, alarmé par les rires hystériquesde mes «amis», a actionné l’arrêt d’urgence,

faisant ballotter le télésiège violemment,maintenant à une hauteur de 3 mètres dans les

airs. Malgré ma prise ferme sur lesbarreaux, mes muscles épuisés m’ont fait

lâcher prise et plonger dans la neigedessous.

J’ai exécuté un numéro parfait en 3 bonds,incluant la difficile technique de coller mon nez entremes omoplates. J’ai été épargné de blessures quele télésiège aurait pu m’infliger puisque grâce à masortie, mes 3 partenaires de télésiège se sontdéplacés un peu et ont occupé toutes les 4 places.

Un point de discorde demeure du fait que mespartenaires ont alloué un score de seulement 8 à machute. Il ont en effet dit avoir considéré me décernerun 9, mais ont freiné leur générosité en sesouvenant que mes bras battaient l’air plutôt qued’être bien collés de chaque côté de mon corps. Jesuppose cependant que je devrais être heureux enconsidérant que si mes partenaires de télésiègen’avaient pu rester assis, j’aurais fait partie d’unenouvelle «variation bélier».

Si vous avez de nouvelles chutes à votrerépertoire, veuillez écrire à XCitation. D’autresmoniteurs, qui espèrent depuis longtemps le motfinal sur la technique, apprécieront certainement.

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Le secrétariat national de CANSIdéménage à Chelsea, Québec et chez

Lafleur de la CapitaleAprès avoir fait une demande de services et une recherche exhaustive, CANSI déménage son secrétariatnational à Chelsea, Québec. Lafleur de la Capitale sera responsable du secrétariat.Lafleur offre un service « clé en main » dans le domaine de la gestion de services récréatifs, de territoire etd’événements spéciaux. Ils fournissent de nombreux services dans la région de la Capitale nationale, incluantcertains associés au ski de fond. Lafleur était responsable pour la gestion globale du Parc de la Gatineau de laCN.Des membres de leur personnel sont des moniteurs CANSI, alors ils sont familiers avec nos besoins et attentes.Souhaitons la bienvenue à Danielle Griffin (coordonnatrice du secrétariat national), à Robert Lafleur et GaryFournier, les trois personnes clés qui travailleront avec CANSI.

Secrétariat CANSI National Office8 Douglas RoadChelsea Quebec J9B 1K4Phone: (819) 360-6700Cour: (819) [email protected]

Ensemble, félicitons Lafleur de la Capitale d’embarquer avec nous.Garry [email protected]

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OFFRE D’EMPLOIS

MONITEURS DE SKI DE FONDCanmore, Alberta

Trail Sports, l’école de ski de fond et la boutique de location du Canmore NordicCentre, Alberta, offre des emplois de moniteurs de ski de fond pour la saison 2008-2009.Le travail commence le 1er novembre 2008 jusqu’au 31 mars 2009.

Des emplois à temps plein (40 heures/semaine) et d’autres à temps partiel sontdisponibles. Les responsabilités comprennent l’enseignement du ski, la vente au détailet la location de matériel. Les salaires offerts sont selon l’expérience des candidats.Des opportunités de perfectionnement, des rabais sur le matériel et des occasions pourprofessionnels sont disponibles pour le personnel.

La certification de l’Association canadienne des moniteurs de ski nordique est unatout, mais des stages de certification sont disponibles sur place pour les skieursd’expérience.

Pour plus d’information, veuillezcommuniquer avec John Gallagher,

1 403 678 [email protected]

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Demandez à un pro….L’entraînement hors saison pour améliorer

l’équilibrepar Keith Nicol

Je suis un adepte de l’entraînement hors saison pour améliorerl’équilibre. En tant que moniteurs, nous savons tous que l’équilibreest le tendon d’Achille de la plupart des fondeurs. Qui a déjàentendu dire, « j’ai trop d’équilibre »?

J’ai testé une variété d’aides pour l’équilibre et dans des numérosprécédents d’XCitation, j’en ai décrit quelques-unes. Mais cet été, jesuis tombé sur une autre qui mérite d’être mentionnée. C’est leBOSU Balance Trainer.

Ce que j’aime surtout, c’est que vous pouvez facilement exercervotre équilibre sur un pied (ainsi qu’une foule d’autres exercices) eten ajustant la pression, vous pouvez obtenir plus ou moins derésistance (voir la photo).

Bien sûr, quand vous devenez bon, vous pouvez soulever despoids ou essayer l’équilibre avec les yeux fermés. Visionnez lavidéo Youtube à

http://www.youtube.com/watch?v=3R7ZSgWubtg pour voir leBOSU Balance Trainer et autres aides en action. Pour plusd’information, visitez Twist Conditioning à www.sportconditioning.ca.

Le collaborateur Keith Nicol est moniteur CANSI IV ski de fond etIII télémark. Il écrit une chronique de conseils techniques dans SkiTrax et est le délégué de la région Atlantique au Comité techniqueCANSI. Vous pouvez le rejoindre à [email protected].

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Keith Woods se repose un peu de ses virages pour nousmontrer un peu de peau… vous croiriez qu’il est sur la côteouest, mêlant la neige et les shorts comme!

Le profil d’un moniteur :La découverte tardive vous rend encore

plus enthousiaste!Par Keith Woods

J’ai découvert le ski de télémark il y a au moins 10 ans lorsd’un voyage à Mont-Tremblant. J’ai vu des gens descendre siélégamment dans un champ d’énormes bosses, et j’ai pensé enmoi-même comme ils paraissent bien. Ça a pris 5 années avantque je sois capable d’arriver à ce sport, mais mes amis, même sij’ai seulement 45 ans, j’aurais voulu découvrir le télémark beaucoupplus tôt dans la vie!

Je fais du télémark depuis deux saisons entières et j’adore ça.J’ai été capable de skier hors piste en été sur la côte ouest et ausside prolonger ma saison de ski en remontant à pied lorsque lesstations de ski de la Nouvelle-Angleterre, près de mon chalet, sontfermées pour la saison.

Dans mon autre vie d’enseignant au secondaire, j’ai deshabiletés à transférer à mon nouveau rôle de moniteur de ski. J’aihâte de répandre la joie du ski de télémark dans le sud de l’Ontariopendant la prochaine saison, où je fais partie d’un programmeprofessionnel de mentors de Ski Telemark Ltd.

Ski Télémark est la plus grosse école mobile de télémark auCanada et a fourni des services de formation à plus de 20 000clients de tous âges et aptitudes. Ski Telemark célébrera son 25e

anniversaire cette saison et je serai le 40e moniteur sur leur liste!Ski Telemark sert les clubs de ski privés et publics et leurs

membres partout au centre-sud de l’Ontario. Les propriétaires etopérateurs sont Holly Blefgen, directeur de l’école de ski et StevenKahn, gérant des opérations. Ils organisent aussi des compétitionsde télémark, des festivals et font la promotion du sport du ski detélémark par l’entremise de Ski télémark Canada. Joignez-vous ànous pour les meilleurs virages de télémark en Ontario!

L’été, je garde la forme en pédalant beaucoup, bien que jetrouve que la rando en montée abrupte et autre terrain imite mieuxle type d’entraînement pour le télémark.

J’ai tellement hâte de voir tomber la neige!

XCitation Volume 40 Issue 1 automne 2008

l’Association Canadienne des Moniteurs de Ski Nordique 14 of 14

Répertoire CANSI DirectorySecrétariat CANSI NationalOfficeRenee Scanlon4531 Southclark PlaceOttawa, Ontario K1T 3V2(613)822-1267 [email protected]

Paul Graner, [email protected] or

[email protected]

Glenn Lee, Technical [email protected]

Secrétariat XCitation OfficeSherryl Yeagerc/o CANSI National [email protected]

Regional Offices BoardRep./Délégué au

conseil

Tech. Comm.Rep/Délégué

technique

CANSI Atlantic/Atlantique Keith Payne Keith Nicolc/o Keith Payne3 Westview AvenueCornerbrook, NL A2H 3B7(709) 634-9962 [email protected]

CANSI Central Dan Bulloch Ken Schykulskic/o Sport Manitoba200 Main StreetWinnipeg, MB R3C 4M2(204) 925-5839 [email protected]

CANSI Québec Norman Thibault Norman Thibaultc/o Ski Québec4545, ave Pierre-de-CoubertinCP 1000 Succ. MMontréal, QC H1V 3R2Ph. (450) 669-5378 [email protected] or for course co-ordinators http://www.cansi.ca/en/about/contact/quebec.php

CANSI Ontario Garry Almond Paul Jorgensen14 Willard Gardens [email protected] [email protected], ON M6S 1G1 Glenn Lee1 (888) 226-7446 [email protected](416) 410-0827 [email protected] Ontario course co-ordinators by region, go to http://www.cansi.ca/en/about/contact/ontario.php

CANSI Mountain Henry Madsen Henry Madsen4511 – 109th AveEdmonton, AB T6A 1R4Ph: (780) 468-1492 [email protected]

CANSI Pacific Mark Simpson Mark Simpsonc/o Canada West Mountain School47 West BroadwayVancouver, BC V5Y 1P1Ph: (604) 420-SKIS [email protected]