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Appropriation et transmission des langues et des cultures du monde: Actes du Séminaire Doctoral International 2012 coordonnés par G. Ziegler, I. Schneider, G. Torresin et A. Simpson
Vers un outil lexical français-arabe : enjeux linguistiques, culturels et
pédagogiques
Towards a French-Arabic lexical tool: linguistic, cultural and
educational issues
Malika, Lakhdari, INALCO-PLIDAM1
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Résumé
L’apprentissage d’une langue et de la culture inhérente à celle-ci requiert des outils
didactiques adaptés aux besoins de l’apprenant. Dans cette perspective, le dictionnaire
bilingue joue un rôle indéniable. Pour autant, de nombreux ouvrages dictionnairiques à
visée pédagogique ne remplissent pas entièrement leur mission et ce, dû au fait que
certains éléments, à l’instar de l’aspect interculturel, sont occultés. Ce phénomène est
d’autant plus prégnant lorsqu’il s’agit de dictionnaires bilingues de langues de spécialité.
La présente étude met en exergue les particularités des langues spécialisées et plus
spécifiquement, de la langue biomédicale circonscrite au domaine de la
physiopathologie. On présente souvent la langue spécialisée comme disjointe de la
langue commune, en mettant notamment, l’accent sur les nombreux termes qui revêtent
un sens spécifique. Or, à l’aune des progrès réalisés en sciences et techniques, les
langues spécialisées sont le fait d’une perpétuelle dynamique. Cette constante évolution
s’accompagne de créativité lexicale et dès lors, l’apprenant, mais aussi le traducteur
peuvent se retrouver face à une réalité qui les dépasse. Pour pallier à ces obstacles, un
outil lexical d’un nouveau type doit assumer une fonction didactique eu égard de cette
pluridisciplinarité.
S’inscrivant dans le cadre de la lexicologie bilingue, l’objet central de cet article met en
exergue la transmission et la médiation de la langue et de la culture arabes dont le
champ d’application est la physiopathologie. Aussi, nous veillons à illustrer nos choix
méthodologiques, par des exemples, permettant d’appréhender au mieux les items
lexicaux en jeu.
Mots-clés: lexicographie bilingue, dictionnaire français-arabe, dictionnaire
d’apprentissage, didactique des langues spécialisées, pluridisciplinarité
Abstract
Learning a language and the inherent culture to it requires didactic tools tailored to the
needs of the learners. In this perspective, the bilingual dictionary plays an undeniable
role. Nevertheless, many wordbooks holding this pedagogical objective do not
completely accomplish their mission and, due to certain elements, intercultural aspects
are overshadowed. This phenomenon is further significant when concerning bilingual
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dictionaries of specialised languages.
The current study highlights the features of specialised languages and more specifically,
the biomedical language circumscribed to the field of pathophysiology. The specialised
language is often presented as disjoint from the common language, focusing notably on
many terms which have very specific meanings. However, in light of progress in science
and technology, specialised languages are involved in a perpetual dynamic. This
constant evolution is accompanied by lexical creativity and therefore the learner, but also
the translator may be faced with a reality that transcends them. In order to overcome
these hurdles, a new kind of lexical tool must assume a didactic function related to this
multidisciplinary approach.
As part of a bilingual lexicography framework, the core question of this paper
emphasises the transmission and mediation of Arabic language and culture whose
scope is the pathophysiology. Also, we strive to illustrate our methodological choices
through examples to better understand the lexical items at stake.
Keywords: bilingual lexicography, French-Arabic dictionaries, learner’s dictionary,
didactics of specialised languages, multidisciplinary
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1. Introduction
Les progrès en sciences et technologies de ces dernières années nous amènent à
nous interroger sur le devenir des langues spécialisées, leur enseignement, leur
apprentissage et leur médiatisation. En effet, face à la mondialisation, et à une
multiplication des besoins, les outils didactiques se doivent d’être adaptés aux divers
vocabulaires scientifiques et techniques ainsi qu’aux discours qui les véhiculent. Ce
qui met en exergue le rôle indéniable de la médiation pédagogique. Mais comment
arriver à obtenir des résultats tangibles sans outils de référence ?
2. Objectifs
L’objectif de ce travail est de saisir les enjeux linguistiques, culturels, pédagogiques
et géopolitiques que représente la compréhension du fonctionnement du vocabulaire
propre à la biologie médicale.
Dans ce cadre, la difficulté que nous affrontons est de nature double : élaborer un
outil axé sur la langue de spécialité et par ailleurs, un dictionnaire bilingue. Un tel
projet ne peut être réalisé sans une réflexion sur ce qu’est la langue, le lexique, le
vocabulaire spécialisé et sur ce que représente l’enjeu d’un dictionnaire. Cet
ensemble d’interrogations implique l’application de théories linguistiques.
Aussi, cette présente étude se limite au vocabulaire de la physiopathologie pour
essentiellement deux raisons. D’une part, le lexique médical est un domaine
extrêmement vaste ; il est donc nécessaire de circonscrire un champ d’application.
D’autre part, s’il existe des dictionnaires médicaux français-arabe, la
physiopathologie humaine reste un secteur inexploité, à notre connaissance, mais
fondamental en sciences médicales.
3. Choix méthodologiques
3.1 Public visé
La conception d’un dictionnaire bilingue français-arabe en physiopathologie serait
susceptible de prendre en compte deux catégories de lecteurs : le traducteur
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spécialisé cherchant à traduire un texte dans le domaine en question, ainsi que tout
lecteur français, francophone ou arabophone désireux de comprendre le vocabulaire
de la physiopathologie. Ceci implique ainsi, un recours à un métalangage accessible
aux destinataires de ce type de dictionnaire ayant des besoins spécifiques. Si la
langue source (dans notre cas, le français) détermine le choix de la nomenclature
comme la sélection, le nombre et le classement des entrées, d’autres informations
inhérentes à ces articles qu’elles soient stylistiques, grammaticales, sémantiques…
méritent d’être traitées également dans les deux langues : source et cible, cette
dernière étant l’arabe dans le cas présent.
Cet outil étant à visée didactique, l’obligation morale d’un lexicographe est de
montrer l’emploi des différents termes abordés. Il y a en effet ici, une mise en relation
entre cette paire de langues (Marello, 1996: 31) ; chaque langue étant empreinte de
connotations culturelles propres à une civilisation ou une nation. De plus, l’utilisation
erronée du vocabulaire peut provoquer des accidents culturels. Ceci est
particulièrement important dans le domaine scientifique où une formulation non
appropriée peut être encore plus sérieuse que dans un contexte non-scientifique.
3.2 Constitution du corpus
La conception d’un tel ouvrage nécessite de cibler précisément le champ disciplinaire
dans lequel est inscrit ce projet. A cet effet, ce corpus écrit, est constitué de manuels
scolaires et universitaires, d’articles de chercheurs et de vulgarisation de termes
français dans le domaine médical et en particulier, en physiopathologie. Le corpus
intègre, de plus, les dictionnaires existants et notamment les dictionnaires bilingues
techniques.
3.3 Conception du dictionnaire
Il est important de noter que la zone d’étude que représente la langue et culture cible
- le monde arabe - recouvre, en réalité, une aire géographique particulièrement vaste
ayant de nombreuses variations régionales. Cela dit, la traduction des termes de
physiopathologie se fera en arabe standard, langue véhiculaire, et non en dialecte.
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Si un dictionnaire général vise à compiler l’ensemble du lexique, dans la mesure du
possible, un dictionnaire spécialisé traite d’un pan particulier de la langue commune
(exemple : dictionnaire de synonymes, de l’argot…) ou recense le vocabulaire ayant
trait aux sciences et techniques (exemple : dictionnaire de médecine, de droit,…).
Ces deux types de dictionnaires peuvent se distinguer par plusieurs aspects dont le
choix et le tri des entrées, le choix du métalangage, et la microstructure du
dictionnaire.
3.3.1 Macrostructure
La sélection des entrées se fait en fonction de leur fréquence dans le corpus mais
également selon des composantes linguistiques et des critères socioculturels et
géographiques.
Toutefois, un tel projet ne peut être réalisé sans que nous définissions ce que nous
entendons par langue spécialisée et par vocabulaire relevant plus spécifiquement de
la physiopathologie.
Qu’est-ce que le vocabulaire général ? Qu’est-ce qu’un terme scientifique ou
technique ? Les contours du vocabulaire général sont perpétuellement remis en
question par l’évolution matérielle de la société, et de leur côté, les termes
scientifiques et techniques peuvent être mis en jeu dans des situations de
communication qui vont au-delà des discours spécialisés. Il est commun de dire que
les éléments propres aux langues de spécialité définis en relation étroite avec
d’autres termes au sein d’un système plus ou moins cohérent et hiérarchisé, tendent
vers une prévisibilité maximale.
Selon Ihle-Schmidt (1983: 22-24), certaines tendances caractérisent le discours
spécialisé :
• tendance à la plus haute précision possible dans une langue de spécialité
• tendance à éviter l’ambiguïté et à chercher la monosémie
• tendance à la concision et à l’économie linguistique
• tendance à l’objectivité et à la neutralité.
Mais en réalité, la frontière entre vocabulaire général et vocabulaire spécialisé n’est
pas étanche. En effet, certains termes dits spécialisés peuvent s’étendre à d’autres
champs d’application. C’est le cas de « nostalgie » qui appartenait au domaine de la
médecine au XVIIè siècle, repris par le courant littéraire du romantisme au début du
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XIXè siècle. D’autres termes, encore, ont un sens bien précis lorsqu’ils sont utilisés
par des scientifiques comme matrice, énergie,… et moins spécifique dans la langue
du quotidien (Henri Cottez, 1994: 20). Le processus de métaphorisation contribue à
ces emprunts mutuels : « à dose homéopathique » dans le langage courant ou
« mouches volantes » en ophtalmologie. Ceci est vrai également entre langues
spécialisées, on parle de « phagocytose » en politique, de « virus » en informatique
ou encore de « cancérisation » de l’économie.
Or, pour les spécialistes, la langue spécialisée doit être assujettie à une certaine
normalisation (Kocourek, 1991: 41). A un seul concept, correspond théoriquement un
seul terme2. Il est important de noter, d’ailleurs, qu’en physiopathologie, il existe peu
de synonymes.
3.3.2 Microstructure
Les entrées référencées du côté français, comportent des informations sémantiques,
grammaticales, stylistiques et culturelles indispensables pour les identifier et des
équivalents en langue arabe qui seront également accompagnés d’informations
diverses, indispensables pour une traduction appropriée.
« La lexicographie étant toujours une entreprise coûteuse, il est justifié de la préférer
multifonctionnelle. En d’autres termes, il ne coûte pas beaucoup plus cher d’avoir en
vue à la fois le thème et la version dans les deux langues, dans le cas du bilingue, et
aussi la traduction spécialisée en même temps que la lecture des belles œuvres ».
(P. Lerat, 1992: 102).
Il existe, entre les éléments formant le lexique, des relations sémantiques diverses ;
tout enseignant de langue fait comprendre à ses apprenants que le lexique est un
ensemble en partie organisé, en les invitant constamment à s’interroger sur les
divers réseaux dans lesquels un mot peut et doit s’insérer. Expliciter et mobiliser les
relations et réseaux sémantiques par des listes de mots, dégager les termes
observables dans tel ou tel domaine en se conformant à des impératifs
pédagogiques, créer des « familles » de mots reliés par leur origine, par leur forme
ou leur sens, réunir les mots dérivés et composés sur la même base, etc. constituent 2 Ce n’est pas le cas en anatomie où peuvent coexister deux terminologies (exemple : patella et rotule)
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des « passages obligés » de l’apprentissage des langues tant pour les langues
maternelles qu’étrangères. Lorsque nous nous intéressons au lexique, nous sommes
nécessairement confrontés au phénomène de synonymie et polysémie, traits
constitutifs des langues maternelles mis en perspective dans une large mesure par
les dictionnaires monolingues et bilingues, de par leur microstructure.
Les termes de physiopathologie obéissent à un certain nombre de caractères lexico-
sémantiques. Comme pour beaucoup de termes scientifiques et techniques, il s’agit
le plus souvent de substantifs (Rey-Debove, 1973: 93-94). Les informations
grammaticales présentées peuvent donc être perçues comme « rudimentaires ».
La recherche des équivalents d’une langue à l’autre est au cœur des problèmes
rencontrés dans l’élaboration des dictionnaires bilingues. Si dans un dictionnaire
général, la notion d’équivalence est discutable, qu’en est-il dans un dictionnaire de
langue de spécialité ?
Les termes scientifiques et techniques peuvent-ils être traduits sans distorsion de
sens ? D’une culture à l’autre, les termes techniques peuvent véhiculer des
connotations différentes occultées par les traductions conventionnelles. Un mot
neutre et courant dans une langue peut avoir une connotation négative ou un sens
trop spécialisé dans une autre langue. Aussi, l’enseignant et le traducteur devront
clarifier la valeur exacte du terme dans son contexte effectif.
Saisir l’emploi précis des concepts partagés par une communauté est une opération
souvent délicate. C’est grâce à des contacts souvent prolongés avec les spécialistes
du domaine à conquérir, c’est-à-dire, à travers la recherche sur le terrain, que l’on
finit par appréhender la signification précise des termes propres à l’expertise
communicative. Les différentes communautés partagent différentes façons de
penser, le cas échéant très spécialisées, et parfois difficilement transposables d’une
langue à l’autre.
4. Exemples
Afin d’illustrer ce travail, nous présentons quelques articles mettant en relief les
caractéristiques d’un tel outil didactique.
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HEPATITE n.f. االلتتههاابب االلككببدد En français, le terme « hépatite » est construit à partir d’un radical « hépato » (foie)
et d’un suffixe « -ite » (inflammation) tandis que l’arabe admet, ici, une construction
par composition (en annexion que l’on retrouve fréquemment en physiopathologie en
arabe). Littéralement : inflammation du foie.
SIDA n.m. inv. (abréviation de syndrome immunodéficitaire acquis)
Dans la majorité des cas, sigles et abréviations varient d’une langue à l’autre. Mais
SIDA est une variation diatopique en arabe standard. En effet, puisqu’il s’agit d’un
emprunt, les pays arabes francophones (Maghreb) diront plus volontiers االسیيدداا /al-sida/
mais les pays arabes anglophones (Egypte, région du Golfe) diront االإیيددزز /al-aidz/,
comme l’anglais AIDS. Cet exemple met en exergue le flou de normes
terminologiques du monde arabe. Le terme scientifique étant ممررضضاانھهیيارر االمناعة االمكتسبة.
CARDIOMYOPATHIE n.f. (syn. Myocardiopathie) إإعتلالل عضلة االقلبب En français, le terme « cardiomyopathie » est construit à partir de deux affixes
« cardia » (cœur) et myo (muscle) et d’un radical « pathie » (maladie). En arabe, il
s’agit d’une annexion à trois termes. Littéralement : dégradation du muscle du cœur.
En arabe, le terme االلققللبب /al-qalb désigne aussi bien le cœur en tant qu’organe que
le symbole que l’on lui connaît. Mais il existe un autre terme pour désigner le cœur
au sens figuré et non physiologiquement parlant : االلففؤؤاادد/al-fou’âd. Pour désigner une
maladie cardiaque ou cardiopathie, l’arabe pourra dire, entre autres, ممررضض االلققللبب
/marḍ al-qalb, qui pourrait également être employé au sens figuré. ممررضض االلففؤؤاادد est
utilisé au sens figuré dans le sens d’ « avoir mauvais cœur » mais également dans le
sens de maladie affectant le cardia (voir exemple suivant).
CARDIALGIE n.f. أأللمم االلممععددةة / أأللمم ققللببيي Ce terme est formé du préfixe « cardia » qui a deux significations « cœur » ou « cardia »
qui est l’orifice supérieur de l’estomac et du radical « algie » qui signifie douleur.
Cardialgie est un terme polysémique qui admet deux significations « douleur
cardiaque » qui se traduira par أأللمم ققللببيي ou plus rarement « douleur gastrique », qui est
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quasi-synonyme de gastralgie et qui a pour équivalent أأللمم االلممععددةة en arabe. Pour désigner
le cardia, on retrouve le terme arabe : االلففؤؤاادد/al-fou’âd.
5. Conclusion
Cette entreprise nécessite de prendre en considération les différents besoins et
attentes du public. En s’inscrivant dans une perspective lexicologique et
pédagogique, l’élaboration d’un nouveau dictionnaire de ce type pourrait contribuer
au développement d’une meilleure compétence lexicale de ses destinataires. A
l’heure où l’OMS recommande l’arabisation des termes scientifiques et techniques,
ce projet vise à mettre à la disposition de l’apprenant un outil didactique.
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