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La compagnie Rêveurciblesprésente :

Frankensteinde Fabrice MelquiotThéâtre musical

Mise en scène : Caroline Bornemann &Adrien GuschingScénographie : Sophie LécuyerAvec : Cécile Bouzon (Mary Shelley), Laurent Arnold (Victor Frankenstein) Adrien Gusching (Beurk)Musiciens : Rousse (Florian Rousseau) & Étienne BretonLumières : Martin RumeauConstruction décor : François-Xavier BretonCostumes : Oksana RechtMaquillage SFX: Justine BaillyPartenaires de création : Théâtre en Kit, Théâtre Universitaire de Nancy

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Sommaire

1. Présentation du texte par l'auteur

2. Notes d’intentions - Dramaturgie- Mise en scène

/ Le décor/ La scénographie/ Les costumes/ Une création musicale originale : ballades et univers sonores

3. Présentation de la compagnie

4. Contacts

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1. Présentation du texte par l'auteur" Tout commence une nuit de juin 1816, au bord du lac Léman. Dans la Villa Diodati, quatre poètes s’ennuient : Lord Byron, John Polidori, Percy Shelley et la jeune Mary, âgée de 19 ans. Il faut se distraire; c’est à qui imaginera l’histoire la plus effrayante. Dans son sommeil, Mary est tourmentée par la vision cauchemardesque d’une créature sans nom, composée de morceaux de corps ramenés à la vie par un médecin fou.

À son réveil, elle commence à écrire Frankenstein ou le Prométhée moderne.Dans cette pièce, Fabrice Melquiot revisite le roman gothique devenu un phare de la littérature fantastique. Il installe un décor lacustre avec des secrets au fond des eaux noires, il installe les ombres et les visages imaginés par Mary Shelley, il installe la peur, et nous pose cette question : existe-t-il des sujets pour les enfants et d’autres pour les adultes ? Peut-on à tout âge être fasciné par l’horreur ? Frankenstein est un univers qui s’ouvre et se referme comme un livre, qui déploie sa fable et ses chansons avant de retourner à l’imaginaire, comme une boîte à musique."

" Elle a dix-neuf ans. Quand elle prend l’espace, on dirait qu’elle plonge en elle. C’est une jeune femme et un château hanté."

( didascalie initiale )

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2. Notes d’intention

Dramaturgie

À la première lecture de Frankenstein, l’adaptation proposée par Fabrice Melquiot a passionné toute l’équipe de création .

• La structure de la pièce : neuf ballades ponctuent et complètent les scènes dialoguées et font de cette adaptation du roman Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley une pièce de théâtre musical originale, où la poésie de la langue de Fabrice Melquiot veine répliques et chants.

• Le point de vue choisi pour raconter l'histoire est double : celui de Mary Shelley auteure et celui de Mary Shelley femme, amoureuse du poète Percy Bysshe Shelley. Le personnage de Mary (Mary Shelley) apparaît gigantesque, à l'image de la postérité du roman, de ce mythe de la littérature gothique. En effet, en plus de jouer son propre rôle, celui d'auteure et celui de femme, Mary incarne sur scène les quatre personnages principaux du récit (Robert Walton, William, Henry Clerval et Elizabeth). Dotée de pouvoirs infinis, elle peut également se transformer en table d'étude, la table sur laquelle Beurk, la créature, sera conçue par Victor Frankenstein. Mary est omnisciente, polymorphe et c'est elle qui parle et qui construit la narration. Par cette mise en abîme de la narration, Fabrice Melquiot interroge implicitement la biographie de Mary Shelley et les circonstances de l’écriture du roman. Jouant avec la chronologie, il nous présente le personnage de Mary qui non seulement écrit son "conte d'horreur", mais qui, dans un même espace-temps, évoque son amour défunt, le poète Percy Bysshe Shelley, mort noyé, deux ans après l'écriture du roman. Par ailleurs, la pièce propose une double distance, dans sa structure (alternance de scène dialoguée et de ballade) et dans le regard que l'auteure porte sur sa propre création.

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En effet, Mary déploie son imaginaire sous les yeux des spectateurs et a également la capacité de le commenter depuis notre XXIème siècle, de s'asseoir avec les spectateurs. L'observation qu'elle porte sur son œuvre achevée il y a 200 ans ouvre un espace de réflexion qui nous intéresse et permet de nous attarder sur les résonnances du mythe dans notre actualité, tant du point de vue social (le rejet de la différence, la solitude, la violence de l’exclusion…) que du point de vue de la science (donner vie à la matière inerte, l’immortalité du corps en lien avec notre modernité technique et scientifique, la manipulation du vivant…).

Enfin, bien que s'appuyant sur le récit du roman, la pièce propose une liberté de ton et un nouveau point de vue sur le monstre. Pour la première fois, à notre connaissance, la créature porte un nom : Beurk. En l'appelant ainsi, l’auteur résume par cette interjection enfantine le dégoût qu’inspire le monstre à son environnement et à son créateur. Il en devient plus humain dans sa quête d'amour et dans sa demande à être reconnu par les autres, même s'il n'en demeure pas moins un monstre.

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Mise en scèneL'imaginaire de Mary Shelley à l'œuvre : un univers visuel et sonore entre verticalité et horizontalité

/ Le décorL’espace scénique représente l’univers mental de Mary Shelley, l'endroit où ses idées se forment, le lieu de la naissance de son imaginaire, là où elle ordonne le cours de ses idées, là où rien n’est irréalisable, à l'inverse du monde réel.L'espace est dominé par le noir. Les rideaux et le sol qui délimitent la scène sont noirs. Le sol est quadrillé irrégulièrement de lignes blanches afin de créer un damier bâti sur du vide : un espace de jeu ouvert. C'est dans ce lieu abstrait et obscur, que nous identifions comme celui de son inconscient, que Mary va commencer à raconter son histoire et que sa poésie va se déployer. Femme orchestre, elle va tirer les ficelles du drame et se glisser dans la peau de ses personnages.L'imaginaire de Mary se met en mouvement avec une voile blanche de 5 mètres sur 7, composée d'un rapiéçage de différents morceaux de tissus. La voile est articulée par les personnages (acteurs et musiciens) à l'aide de guindes. Cette masse de tissus prend différentes formes et construit différents espaces figuratifs ou abstraits. Elle se dresse dans l'espace, soulignant le vertige de l’homme créateur et destructeur de lui-même face à ses désirs. Prenant des formes étranges, elle accompagne la fuite en avant du savant et la quête de Beurk. Métamorphosant successivement l'espace, elle guide la trajectoire tragique de Victor Frankenstein. Métaphore du processus créateur de l’auteure, elle ouvre l’espace sur le « conte d’horreur » puis disparaît lorsque Mary referme le livre qu'elle a réécrit pour les spectateurs.Le bureau de Victor Frankenstein (d'une hauteur de 3 mètres), sa table d'étude, une lampe de laboratoire et un fauteuil constituent l’autre partie de la scénographie. Ces éléments noirs montés sur roulettes sont manipulés à vue par les acteurs et les musiciens. Ils apparaissent et disparaissent au gré des scènes, permettant une fluidité dans les changements d'espace. Les positionnements verticaux de la voile, associés aux mouvements horizontaux du mobilier sont les lignes de force du dispositif scénique.

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/ ScénographieSe démarquer de l’iconographie extrêmement prégnante de l’imaginaire collectif, en ré-inventant ses propres codes, représente un enjeu majeur de la scénographie de Frankenstein. Son orientation se veut donc volontairement intemporelle, sans ancrage chronologique clairement définissable, et tente plutôt de créer une distance par rapport à la narration afin de mettre en exergue le travail d’écriture de son auteur, Mary Shelley, révélant par là cette volonté inhérente au texte. Son personnage et le décor ne font plus qu’un, comme l’affirme la continuité esthétique entre ces deux éléments. Le parti pris du noir et blanc nous plonge dans l’univers macabre et gothique de Frankenstein sans pour autant s’enfoncer dans une image romantique désuète. Constituant une sorte d’espace mental de Mary Shelley, la scène esquisse une grille virtuelle sur laquelle la narration vient peu à peu s’installer. En référence également à l’échiquier, noir et blanc, les protagonistes se meuvent entre les mains de Mary Shelley comme des pions à travers cet espace imaginaire. Le traitement graphique de la scénographie, composé de lignes blanches soulignant le contour des objets noirs, déréalise le décor et renforce l’idée d’un espace fictif qui tente de devenir plan, comme un tableau aux yeux du spectateur. Objet en perpétuelle mutation, la voile blanche vient habiller les différentes scènes du récit. Un élément en contraste avec le reste du décor qui apporte un aspect plus brut, plus vivant et malléable. La manipulation affirmée sur plateau de la voile devient l’évocation poétique de cet univers littéraire en construction en même temps qu’elle suggère la page blanche de l’écrivain ou celle du livre que l’on tourne pour avancer dans le récit. Objet fragmenté, recomposé, à la manière du corps de Beurk, elle devient espace de projection au sens figuré comme littéral. Une courte vidéo, entre film et dessin animé, vient donc illustrer sur cette voile le récit d'une des ballades. Son traitement frontal, en concordance avec la verticalité de la voile, fait sortir celle-ci de son simple rôle d'écran de projection en devenant l'espace même de la narration. Dans cette vidéo-projection, les mains, telles des acteurs, viennent déplacer des dessins sous nos yeux pour animer les différentes séquences. Poursuivant ainsi l'idée d'une manipulation apparente des objets, la main, celle qui façonne, celle qui décompose, celle qui écrit, raconte, devient le motif récurrent d'une mise à distance avec la fiction.

" Créez une atmosphère propice, il s’agit tout de même d’écrire un conte d’horreur. "

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/ Croquis de recherche scénographique et photos de répétitions

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/ Les costumesIls font appel à la représentation de personnages célèbres qui sont présents dans l’imaginaire collectif. Il s’agit de traverser les époques tout en intégrant les images de cet imaginaire collectif et principalement celles liées à l’imagerie du roman gothique, exploité par le cinéma (image du monstre joué par Boris Karloff ou encore Robert de Niro, du Docteur Frankenstein joué par Colin Clive ou Gene Wilder).La blouse du scientifique nous a semblé répondre tant à l’image du Docteur du 19ème siècle qu’à celle du chercheur d’aujourd’hui, permettant ainsi une transposition moderne, tout en puisant dans l'imagerie collective. La blouse du scientifique sera aussi portée par Mary, créatrice en premier lieu de Victor Frankenstein, et déclinée en différentes couleurs (bleu marine pour Robert Walton, bleu ciel pour William, orange pour Henry Clerval et blanche pour Elizabeth).

/ Une création musicale originale : ballades et univers sonoresLe cerveau de Mary Shelley, comparable à un univers entier, est le microcosme duquel émergent des sons, des bruits et des mélodies, résonnances de ses souvenirs, de ses rêves et de ses cauchemars. Les deux compositeurs guitaristes sont, de ce fait, intégrés au dispositif scénique. Ils sont des personnages à part entière qui laissent percevoir leurs gestes, leurs attitudes. Ils sont les interlocuteurs privilégiés de Mary, à l’écoute et au service de son imaginaire et de ses désirs.

La musique est le poumon du spectacle. Elle insuffle ambiance et rythme, suspend ou sous-tend l’action scénique, chemine entre tension et détente et participe pleinement au déroulement de la narration. C’est dans la vocation contradictoire de la légèreté et de la pesanteur, de l’envol et de la chute, qu’elle évolue tout au long du spectacle. Elle impulse tantôt l’harmonie, à travers les neuf ballades écrites aux genres musicaux variés et populaires (du pop/rock au hip-hop/électro en passant par de la rythmique plus classique teintée de mélodies dans l’esprit de la musique traditionnelle espagnole). Tantôt purement électrique et dans l’esprit rebelle du rock’n’roll, elle sous-tend les affres de Victor Frankenstein (son désir haletant de défier la mort ou son retour dans sa Suisse natale). Les cordes graves frappées des guitares accompagnent les moments de suspension et de vertige du savant qui ponctuent son interminable fuite en avant. La musique rythme donc certains moments de jeu des acteurs et les enchaînements de scènes. Elle joue un rôle essentiel dans l’articulation générale du spectacle.

" Méfiez-vous de l'eau qui mord, le bord des lacs est carnivore."

( "Ballade au bord des lacs" )

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3. Présentation de la compagnie

La Compagnie Rêveurcibles est une jeune compagnie de théâtre nancéienne fondée en 2015 qui s'attache à porter sur la scène des textes d'auteurs contemporains. Elle souhaite interroger l'imaginaire collectif en se confrontant à de nouvelles écritures qui interpellent la société d'aujourd'hui, son rapport au réel, et ce, à travers des projets interdisciplinaires regroupant comédiens, musiciens et plasticiens.

Actuellement, la compagnie travaille à la création de trois spectacles : un conte musical familial, Les Bons Contes font les Bons Amis (création originale de la compagnie), Le Cas Jekyll de Christine Montalbetti (en collaboration avec le DMA du Lycée Claude Daunot de Nancy), et Frankenstein de Fabrice Melquiot, projet fondateur de la compagnie.

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L’équipe

CAROLINE BORNEMANN (Mise en scène)Sa formation théâtrale est étroitement liée à son parcours universitaire. En 1991, alors étudiante en Cinéma et en Histoire de l’Art, elle participe à la recréation du Théâtre Universitaire de Nancy, sous l’impulsion et la direction artistique de Denis Milos. En 1998, elle obtient un Master professionnel Production de films documentaires (DESS) tout en participant à la création d’un poste de Chargé du développement au sein de l’association. D’abord photographe puis comédienne au sein de la Troupe du T.U.N., elle se consacre ensuite à la pédagogie et mène des ateliers de pratique théâtrale avec des lycéens puis avec des étudiants, tout en continuant à se former au jeu (Commedia dell’arte avec Fabio Mangolini – Rome 2003 / Dire l’alexandrin avec Jean-Marie Villégier – Nancy 2008) à la danse contemporaine (Leszek Bzdyl – Nancy 2006, Sosana Marcelino – Nancy 2009), à la danse Butô (Atsushi Takenouchi – Paris 2008). Passionnée par les écritures contemporaines, elle suit de 2001 à 2007 l’Université d’été européenne proposée par le festival La Mousson d’été à Pont à Mousson, avec Jean-Pierre Ryngaert, Eloy Recoing, Joseph Danan, Jean-Marie Piemme et Pauline Sales. Elle assiste Denis Milos dans ses recherches et ses mises en scène, notamment dans des spectacles réunissant étudiants et professionnels (Pièces en un acte d’Anton Tchékhov – 2003, Histoire du soldat de Ramuz et Stravinski – 2007, Urfaust de J. W. Goethe - 2010, Ubu Roi d’Alfred Jarry - 2012, Cancrelat de Sam Holcroft – 2014). Elle est chargée du développement au Théâtre Universitaire de Nancy depuis 2000 et partage son temps entre réalisation administrative de projet, pédagogie-transmission et travail de plateau.

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SOPHIE LÉCUYER (Scénographie)Sophie Lécuyer est plasticienne. Sa démarche artistique, principalement orientée vers le dessin et la gravure, suit cependant un processus d'expérimentation qui l'amène a créer sous plusieurs formes. Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Art de Nancy en 2010, son travail dès lors fait l’objet de résidences de création et de nombreuses expositions personnelles et collectives. D'abord repérée en 2012 par la Galerie Modulab à Metz, elle expose au sein de galeries et musées en France comme à l’international (Italie, Suisse, Belgique, Allemagne, États-Unis, Portugal). Ses œuvres sont d’autre part plus largement diffusées au travers de parutions, livres et webzine, mais aussi via des ouvrages imprimés et illustrés qu’elle auto-édite. Parallèlement à cette activité, ses compétences en matière d’image et de dessin sont régulièrement sollicitées pour des commandes graphiques ou d’illustrations (New York Times, XXI, Influencia, Cambourakis). Questionnant aussi parfois l’espace à travers des systèmes d’installations permettant une autre approche de son univers graphique ("Horthus Conclusus" ou "l’Enclos"), Sophie a accepté, à la demande de la compagnie, de travailler sur la scénographie du Frankenstein.

CÉCILE BOUZON (actrice - Mary Shelley)En 2003 Cécile Bouzon passe un diplôme universitaire d’études théâtrales, et est formée en parallèle au métier de comédienne par le Théâtre Universitaire de Nancy dans le cadre de l’atelier de formation par la création et la diffusion, sous la direction de Denis Milos et Caroline Bornemann. Elle joue ainsi dans 1,2,3 de Levanov, l’Ours de Tchekhov, Le Nuage en Pantalon de Maïakowski, Urfaust de Goethe, Ubu Roi de Jarry... Depuis 2007 elle anime des ateliers d’expression corporelle et de pratique théâtrale en milieu scolaire et associatif, ainsi que pour le conseil départemental de Meurthe et Moselle. Elle pratique également le théâtre-forum au sein de la Cie Oh My Coach! depuis 2012 et collabore avec le Théâtre en Kit sur des spectacles de commande. Elle s’initie à la danse à travers divers stages (danse contemporaine avec Sozanna Marcelino, danse-théâtre avec Sarah Balsinger…) et développe par ailleurs sa technique vocale en suivant des cours de chant avec Astrid Paymal depuis 2010. Co-fondatrice de la Compagnie Les Rêveurcibles, elle travaille actuellement sur le prochain projet du Théâtre Universitaire de Nancy (Œdipe-Roi de Sophocle) et sur la création de Frankenstein.

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LAURENT ARNOLD (acteur - Victor Frankenstein)Laurent Arnold est comédien depuis 1990. Destiné à une carrière juridique dans le monde de l’entreprise, il plaque tout pour se lancer à 30 ans dans l’aventure théâtrale, essentiellement avec le Théâtre en Kit, une compagnie nancéienne fondée quelques années auparavant dans la mouvance du Festival Mondial de Théâtre Universitaire. Depuis, il a interprété plus d’une centaine de rôles dans des créations tout public ou jeune public, pour environ 3000 représentations. En 2013, il reçoit avec ses camarades du Théâtre en Kit le Prix Tournesol pour Un conte bancaire peu courant, une petite forme présentée au festival d’Avignon. La même année, il est également lauréat du magazine Direction[s] pour un travail de théâtre-forum réalisé dans le milieu hospitalier. S’il reste fidèle à sa compagnie d’origine dont il est aussi auteur et metteur en scène, cela ne l’empêche pas de collaborer avec d’autres artistes, comme par exemple pour ce Frankenstein, où il rejoint une jeune compagnie professionnelle issue du Théâtre Universitaire de Nancy pour y interpréter le rôle de Victor Frankenstein.

ADRIEN GUSCHING (acteur - Beurk)Diplômé en Arts du Spectacle et en Etudes Théâtrales (Nancy-II), Adrien Gusching est formé au plateau au sein de «l’Atelier de Formation par la Création et la Diffusion» du Théâtre Universitaire de Nancy (TUN), dirigé par Denis Milos. Il y intervient en tant que comédien dans plusieurs créations (L’Ours de Tchekhov, Histoire du Soldat de Ramuz, Urfaust de Goethe, Ubu Roi de Jarry...). Il tourne dans plusieurs courts-métrages (Coupable(s) d’A. Demange, Ceci est un message de l’IMAN d’E. Franck, Le Colleur d’Affiches de J. Dreyer), ou dans le clip des Wayfarers Chambre 607 réalisé par T. Charlut. Il collabore également avec le Théâtre en Kit (Tomblaine) sur plusieurs spectacles thématiques, alternant les fonctions entre auteur, comédien et technicien lumière. Il travaille par ailleurs avec le Théâtre de Cristal (Vannes-le-Châtel) sous la direction de Dominique Farsi. Co-fondateur de la Compagnie Les Rêveurcibles, Adrien travaille actuellement, outre Frankenstein, sur la création du conte musical Les Bons Contes font les Bons Amis, ainsi que sur une mise en scène du Cas Jekyll de Christine Montalbetti.

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ÉTIENNE BRETON (Musique)Étienne Breton commence l’apprentissage didactique de la guitare en 1996. Il intègre d’abord en 2006 le groupe de chanson française Sam’Merry’ss le Poil (avec lequel il joue jusqu’en 2008) puis en 2012 le groupe Nordine le Nordec (avec lequel il joue encore actuellement). En parallèle, il donne des cours de guitare et crée sa musique sur instrument et sur logiciel. Ayant un attrait particulier pour la composition et curieux de travailler sur un spectacle de théâtre, il accepte immédiatement de participer à l’écriture des musiques de Frankenstein, ainsi que d’y intervenir en tant que musicien de plateau.

FLORIAN ROUSSEAU (Musique)Auteur/compositeur/interprète, Florian Rousseau est diplômé de la Music Academy International (Nancy), section chant. Il obtient le premier prix de la SACEM en 2009 avec son premier album, Femmes en Fleurs, produit par Baboeup Prod. et co-arrangé avec Eddy (la) Gooyatsh. Guitariste et choriste du groupe Nordine le Nordec sur l’album Ça commence mal, il co-compose l’album Ça s’arrange pas, et joue en première partie de groupes tels que les Fatals Picards, La Chanson du Dimanche, Les Rois de la Suède, Thomas Fersen, Les Ogres de Barback, Pigalle, lors de plus de 200 concerts dans toute la France et en Belgique. Il figure par ailleurs dans plusieurs productions cinématographiques : Carnage de Roman Polanski, Cloclo avec Jeremy Renier et Benoît Magimel, Le Prénom avec Patrick Bruel, Comme des frères avec Mélanie Thierry, tourne également pour un spot C Ki SAM ?. Actuellement, Florian compose le prochain album de Nordine le Nordec, enregistre un nouveau projet solo («Rousse») à sortir courant 2016, et travaille, avec la compagnie Les Rêveurcibles, à la création d’un conte musical pour enfants (Les Bons Contes font les Bons Amis), ainsi que sur la composition et l’interprétation des musiques de Frankenstein.

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MARTIN RUMEAU (Lumières)Titulaire d’un Diplôme des Métiers d’Art en Régie du spectacle, il travaille depuis plusieurs années avec des compagnies de Théâtre et de Danse de la Région Lorraine, notamment la Cie Roland Furieux (Manque / La Double Inconstance), la Cie du Jarnisy (Tryptique Dolto, Dalida, Duras), la Cie du Bredin (Bien Lotis), la Cie l’SKBL (Aucuns de Nous ne Reviendra), la Cie LiLuo (Sorror / Etna / GoGoGo), la Cie Echo (On est pas là pour Disparaître / Matin et Soir) en régie générale ou lumière. Il a assisté l’éclairagiste Nancéien Olivier Irthum sur Tiktaalik de la Cie Vent d’Est mis en scène par Marie Noel Brin et Ubu Roi du Théâtre Universitaire de Nancy mis en scène par Denis Milos. Il a également évolué auprès de l’éclairagiste Mathieu Ferry sur les spectacles Sorror par la Cie LiLuo, Camille Mutel et Aucuns de Nous ne Reviendra par la Cie l’SKBL, Heidi Brouzing. Régisseur pour la Mousson d’été pendant 5 ans, il côtoie les écritures contemporaines. Ce sont le terrain et les rencontres qui ont enrichi sa conception de la lumière dans le spectacle.

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4. Contact

Compagnie Rêveurcibles1, rue du Crosne 54000 Nancy

Adrien Gusching 06.82.00.72.49

[email protected]