Theses on ZnO Et SnO
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5/24/2018 Theses on ZnO Et SnO
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MINISTERE DE LENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU
Facult de Gnie Electrique et dinformatique
Dpartement dElectronique
THESE
Prsente par
Farida NEMMAR BELHOCINE
Pour lobtention du diplme de
Doctorat
En ElectroniqueThme :
Etude et ralisation des cellules solaires photovoltaques
base de matriaux organiques
Devant le jury compos de :
EL KECHAI Omar Professeur Universit M. MAMMERI, Tizi-Ouzou PrsidentBELKAID Med Said Professeur Universit M. MAMMERI, Tizi-Ouzou RapporteurDJESSAS Kamel Professeur Universit de Perpignan ,France ExaminateurLAGHROUCHE Mourad Professeur Universit M. MAMMERI, Tizi-Ouzou ExaminateurCHIKOUCHE Ahmed Directeur de recherche UDES, Alger ExaminateurHADJ ARAB Amar Directeur de recherche CDER, Alger Examinateur
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Je ddie ce travail :
ma chre maman qui a tout sacrifie pour moi, grce elle que je suis l, etgrce elle que je serais loin.
mon mari et mes enfants Amel et Fatah que, Dieu vous protge. Je leurssouhaite tout le bonheur du monde, et je leurs dit : Merci pour tous les beauxmoments quils ont sacrifi pour laboutissement de ce travail .
la mmoire de mon pre, que dieu lait dans son vaste paradis.
Tous ceux et celles qui mont aid et encourage de prs comme de loin[Rabia, Saliha ,Fatiha, Nacera]
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Remerciements
REMERCIEMENTS
Le prsent travail a t ralis en partie au Laboratoire des Technologies
Avances du Gnie Electrique (LATAGE) de luniversit Mouloud
MAMMERI de Tizi-Ouzou et en partie lInstitut dElectronique du Solide et
des Systmes, luniversit de Strasbourg. Llaboration des films TCOs
(Transparent Conducting Oxides) a t faite au laboratoire LATAGE et leurs
caractrisations ont t effectues au sein de lInstitut de Physique et Chimie
des Matriaux Strasbourg (IPCMS).
Tout dabord, je remercie tout particulirement mon directeur de thse
Monsieur Mohammed Said BELKAID, Professeur luniversit Mouloud
MAMMERI, pour m'avoir confi ce travail et pour la confiance qu'il m'a
accorde ainsi que pour ses nombreux conseils, ses encouragements et son
enthousiasme communicatif. Ces orientations et discussions scientifiques mont
t dune aide considrable.
Mes remerciements sadressent Monsieur Yves Andr CHAPUIS,
enseignant-chercheur (Universit de Strasbourg), et Thomas HEISER,
Professeur luniversit de Strasbourg, pour mavoir reue au sein du
laboratoire INESS. Ils ont su morienter et me tmoigner aide et assistance.
Je voudrais remercier vivement les membres du jury qui mont faitlhonneur dexaminer ce travail, Monsieur Omar EL AKECHAI, professeur
luniversit Mouloud MAMMERI, Tizi-Ouzou en tant que prsident du jury et
Kamal DJESSAS, professeur luniversit de Perpignan, France, Mourad
LAGHROUCHE, professeur luniversit Mouloud MAMMERI, Tizi-Ouzou,
Ahmed CHIKOUCHE, directeur de recherche lUnit de Dveloppement des
Equipement Solaires (UDES), Alger et Amar HADJ ARAB directeur de
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Remerciements
recherche au Centre de Dveloppement des Energies Renouvelables (CDER),
Alger, qui ont manifest lamabilit dexaminer ce travail.
Mes remerciements concernent galement les membres du laboratoireLATAGE de mavoir soutenus, Djedjiga Hatem, Fazia BOUMEDINE, Ouiza
BOUGHIAS, Kahina LAGHA, Sadia MAIFI, Lounja CHIBANE, Ourida
OURAHMOUN, Ouardia BOUDIA, Kahina MEDJENOUN, Mohammed
MOUSSOUNI, Dalila HOCINE, Hakim TAHI et Rachid ZIRMI.
Je tiens remercier chaleureusement Guy Schmerber, Ingnieur de
recherche lIPCMS et Youssef JOUANE doctorant lINESS, pour leur aideinestimable plus spcifiquement dans lapport des outils de caractrisation.
Jexprime toute ma gratitude aux membres de lquipe du photovoltaque
organique du laboratoire INESS avec qui jai travaill, Nicolas
ZIMMERMANN, Stefan ROQUES et Phillipe KERN.
Je tiens remercier Mr Said GERMAH et Mme Horia SI YOUSSEF de
mavoir soutenue et conseill.
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Sommaire
Sommaire
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction 1
Chapitre I : les cellules solaire organiques 6
I- Le soleil 7
I-1- Constantes dillumination 7
I-2- Labsorption de la lumire 8
I-3 Les filires technologiques du photovoltaque 9
I-3-1- La filire silicium 9
a-Silicium monocristallin 9
b- Silicium polycristallin 9
c- Silicium en couches minces amorphe 9
I-3-2- Cellules en couches minces 10
a- Matriaux base de tellurure de cadmium 10
b- Matriaux base de slniure de cuivre indium 11
I-3-3- Les cellules multijonctions III-V 11
I-3-4- Les cellules nanocristallines colorant 11
I-3-5- La filire organique 12
II-Les cellules solaires organiques 12II-1 - Historique des cellules photovoltaques organiques 12
II-2- Les semi-conducteurs organiques 13
II-2- 1- Les systmes conjugus linaires 14
II-3- Fonctionnement des cellules photovoltaques organiques 16
II-3-1- absorption des photons incidents
et gnration dexcitonsA 16
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Sommaire
II-3-2- Diffusion et dissociation des excitons D 18
II-3-3- Transport et collection de charges C 18
II-4- Paramtres des cellules 19
II-4-1- Caractristique courant tension et schma quivalent 19a-Courant de court-circuit, ICC 19
b-Tension circuit ouvert, VCO 19
Facteur de forme, FF 19
c-Le rendement 20
II-4-2- Le circuit quivalent 20
a-Cas dune cellule idale 20b-Cas dune cellule relle 21
II-4-3- Structure des cellules solaires organiques 21
a-structure monocouche (jonction Schottky 21
b-Structure bicouches (jonction p-n) 22c-Structure de type htrojonction en volume 23
III- Etat de lart 25
III-1- les cellules base de petites molcules 25III-2- Les cellules solaires base de polymres 26
a.Le poly (p-phnylne vinylne) PPV 26
a-Les polythiophnes 29Chapitre II :avantages des cellules solaires organiques 31
I- Avantages et limitation des cellules solaires organiques 32II- Facteurs limitant le rendement dans dispositifs photovoltaques
organiques 34II -1- Gnration d'excitons 34
II -2- Diffusion et dissociation des excitons 35
II -3- Transport des porteurs de charge 37
II -4- Collection des lectrons la cathode 38
II -5- La collection de trous l'anode 38
III- Optimisation du processus de fabrication pour les cellules base de
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Sommaire
polymres: drivs de fullerne 39
III-1- moyens de contrle d'auto-organisation de polymre
conjugu en tant que donateur dans la couche active 40
a- Effet de poids molculaire de P3HT 40b- Effet de Rgiorgularit de P3HT 41
b- Effet de du taux d'vaporation du solvant 43
d- Effets du recuit thermique des films P3HT : PCBM 44
e- Composition du mlange donneur /accepteur 45
III- 2 - Variation du mtal de la cathode 46
III- 3- Utilisation des cellules solaires organiques
structures inverses 47
a- Avantages et ncessit de la structure inverse 47b- stratgies d'amlioration de la performance de la cellule
solaire organique structure inverse 49
IV-Dgradation des cellules photovoltaques organiques 51
IV-1- Vieillissement 51
IV- 2- Dgradations des cellules en labsence deau et doxygne 52
a- Ct cathode 52
b- Ct anode 52
IV-3- Dgradations des cellules en prsence de leau et de loxygne 53
a-Ct cathode 53
b-Ct anode 54IV-4- Dgradation des cellules sous illumination 55
IV-5- Dgradations des cellules par la temprature 55
IV-6- Techniques pour amlioration de la dure de vie des cellules
solaires organiques 57
IV-6-1- Encapsulation 57
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Sommaire
IV-6-2- Couche tampon entre la couche active et les lectrodes 57
a- Couches tampons de BCP et de TPBI 57
b- Couche tampon en Alq3 58
c-Structure inverse (Couche tampon C60) 58d-Couche tampon : LiF 60
Chapitre III :Les TCOs pour les cellules solaires organiques 61
I- Les Oxydes Transparents Conducteurs (TCO) 63
I-1- Choix de TCO pour les cellules solaires 64
I-1-1- Loxyde de Zinc ZnO 64
I-1-2- Dioxyde dtain (SnO2) 65
I-2- Dpt chimique en phase vapeur (CVD) 66
I-3- Dpt chimique en phase vapeur pression
atmosphrique (APCVD) 68
a-Nettoyage des substrats 69
b- Dpt des couches minces ZnO et SnO2par APCVD 70
II-Caractrisation des films SnO2et ZnO dposs 71
II-1- Techniques de caractrisation 71
II-1-1- Diffraction des rayons X (DRX) 71
II-1-2- Microscope lectronique balayage 72
II-1-3- Microscopie force atomique 74
II-1-4- Spectroscopie UV-visible 75II-1-5- La photoluminescence PL 76
III- Rsultats 76
III-1- Les films SnO2 76
III-1-1- La structure 76
III-1-2- Les proprits optiques 82
III-2- Les films de ZnO 84
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Sommaire
III-2-1- La structure 84
III-2-2- Proprits optiques 86
Chapitre IV :Paramtres photovoltaques des cellules 87
I- Les structures conventionnelles 88
I- 1- Exprimentation 88
I-1-1-Fabrication des dispositifs 88
a. Prparation des substrats 88
b. Dpt de couche interfaciale PEDOT : PSS 88
c. dpt de la couche active 88
d. Dpt de cathode dAluminium Al 89
I-1-2- Caractrisation 89
I-1-3- Rsultats et interprtation 91
a- Evolution des paramtres photovoltaques en fonctiondu rapport de masse de P3HT :PCBM dans le mlange 91
b- Evolution des paramtres photovoltaques en fonction la
concentration du P3HT : PCBM dans le mlange 94c- Effet du recuit thermique 96
II- Structures inverses 98
II-1-Exprimentation 98
II-1-2- Fabrication et caractrisation des cellulessolaires structure inverse 98
a.Gravure de des films ZnO et SnO2et nettoyage de le surface 98
b.Dpt de la couche active P3HT : PCBM 99
c.Dpt de la cathode MoO3/Ag 99
II-2- rsultats et interprtations 100
a- Effet de lpaisseur du SnO2et de ZnO sur les paramtresphotovoltaques des cellules 100
b- Effet de lpaisseur de la couche de MoO3 105
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Sommaire
c- Effet des rayons ultraviolets 107
d- Effet du recuit thermique sur les paramtres photovoltaques
des cellules structure inverse 109
Conclusion 112
Bibliographie 115
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Liste des figures
Figure I-1- Description du nombre air masse
Figure I-2: Evolution du diagramme des bandes en fonction de la longueur de la
chane .
Figure I-3: Principe de fonctionnement d'une cellule photovoltaque organique
Figure I-4: circuit lectrique quivalent dune cellule solaire idale sous clairement.
Figure1-5: structure de la cellule solaire organique type Schottky et son diagramme
de bandes dnergie.
Figure I-6- structure de la cellule solaire organique type bicouches et son diagramme
de bandes dnergie.
Figure 1-7:structure de la cellule solaire organique rseau interpntr.
Figure I-8:structure chimique des phtalocyanines et de merocyanine.
Figure I- 9: structure chimique du poly(p-phnylne vinylne) ou PPV.
Figure I-10:structure chimique de MEH-PPV et du fullerne C60
Figure I-11: Structures chimiques de quelques drives du polythiophne
Figure II- 1: Spectre d'absorption du mlange P3HT: PCBM (aprs recuit 160oCpendant 30 minutes) et le spectre AM1.5 [65].
Figure II-2 :Rendement des cellules solaires base de P3HT :PCBM avec diffrentesrgiorgularits du P3HT (les couleurs noir, rouge et bleu indiquent 95,2% ; 93% et90,0% respectivement) en lignes continues sans recuit et en lignes discontinues aprsrecuit 140C pendant 2 heures [67].
Figure II-3: Caractristique J(V) pour des dispositifs diffrent taux dvaporation dusolvant de la couche active. Le temps dvaporation du solvant sont : 20 min pourNo.1 ; 3min pour No 5 ; 40 S pour No 6 et 20 S pour le No 7 [10].
Figure II.4 :Variation des paramtres des dispositifs photovoltaques base deP3HT : PCBM (1:1 en masse) en fonction de temps de recuit sous AM1.5[89]
Figure II-5 :Variation des paramtres des dispositifs photovoltaques base deP3HT : PCBM en fonction de la masse du PCBM [70]
Figure III -1: structure cristalline de SnO2
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Liste des figures
Figure III-2: Reprsentation schmatique des processus de la CVD.
Figure III-3: montage exprimentale du dpt chimique en phase vapeur pression
atmosphriques (APCVD)
Figure III-4: Schma de plans rticulaires dindice h, k, et l en positions de diffraction
Figure III-6: Schma synoptique dun microscope lectronique balayage
Figure II.7: Schma synoptique dun microscope force atomique AFM
Figure III-10: Les spectres de diffraction des rayons X des chantillons SnO2.
Figure III-11: Les spectres de diffraction des rayons X des chantillons SnO2(100)nm.Figure III-12: micrographies AFM deux dimensions et trois dimensions du
SnO2(200nm)
Figure II-13- micrographies AFM 2D et 3Ddu SnO2 40nm, 100nm et 60nm
Figure III.13: Les spectres de photoluminescence SnO2 diffrentes paisseurs
Figure III-14-spectre de transmission et dabsorption du SnO2 sur des substrats dITO
en lpaisseur de la couche de SnO2
Figure III-15- Images AFM du ZnO sur des substrats dITO et sur des substrats de
verre.
Figure III-16- Spectre de photoluminescence du ZnO sur des substrats dITO en
fonction de la couche de ZnO.
Figure III-15-spectre de transmission et dabsorption du ZnO sur des substrats dITO
en fonction de la couche de ZnO.
Figure IV-1: structure des cellules solaires conventionnelles utilises dans cette tude
Figure IV -2- Dispositifs exprimentaux de dpt de la couche active des cellules .
Figure IV -3- Dispositifs exprimentaux de caractrisation lectrique des cellules
Figure IV -4: micrographes MEB des chantillons P3HT :PCBM sur des substrats de
verre, pour une concentration de 40mg/ml,pour un rapport P3HT : PCBM de 1 :04 (a),
1 :06 (b) et 1 :08 (c).
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Liste des figures
Figure IV- 3:volution du facteur de forme FF, la tension de circuit ouvert Vco , la
densit de courant court circuit Jcc et le rendement de conversion des cellules en
fonction du rapport des masse PCBM / P3HT , pour une concentration de 40mg/ml.
Figure IV-4: volution du facteur de forme FF, la tension de circuit ouvert Vco , la
densit de courant court circuit Icc et le rendement de conversion des cellules en
fonction de la concentration de mlange P3HT : PCBM, pour un rapport de masse
P3HT :PCBM de 1 : 08.
Figure IV-4: volution du facteur de forme FF, la tension de circuit ouvert Vco , la
densit de courant court circuit Icc et le rendement de conversion des cellules enfonction de la concentration de mlange P3HT : PCBM, pour un rapport de masse
P3HT :PCBM de 1 : 08.
Figure IV- 5 :spectre dabsorption des films P3HT : PCBM pour les concentrations
50mg/ml et 80mg/ml.
Figure IV-6: leffet du recuit thermique sur la caractristique courant tension I(v) tout
en fixant le rapport P3HT : PCBM 1 :1, pour les concentrations 40 mg/ml.
Figure IV-7: leffet du recuit thermique sur la caractristique courant tension I(v) tout
en fixant le rapport P3HT : PCBM 1 :08, pour la concentration de 40 mg/ml.
Figure IV-8 - structure des cellules solaires structure inverse utilises dans cette
tude.
Figure IV-9: caractristique I(V) des cellules et le tableau rcapitulatifs desparamtres photovoltaques des cellules types verre/ITO/ SnO2/P3HT : PCBM/ MoO3
/Ag en fonction de lpaisseur de SnO2, pour une paisseur de MoO3de 5nm.
Figure IV-10: les courbes I(V) des cellules en fonction de lpaisseur du SnO2, pour
une paisseur de MoO3 de 20 nm.
Figure IV-11: spectre de transmission et dabsorption des la cellules de type
ITO/SnO2/P3HT : PCBM /Ag
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Liste des figures
Figure IV-12: Caractristiques I (V) des cellules type verre/ITO/ SnO2 (40
nm)/P3HT:PCBM/ MoO3/Ag sous illumination en fonction de lpaisseur de MoO3 .
Figure IV-13: caractristiques I (V) des cellules de type : verre/ITO/ SnO2 (40 ,60 et100 nm)/P3HT:PCBM/ MoO3 ( 3 nm)/Ag en fonction de la dure des lexposition aux
rayons UV.
Figure IV-14: variations des caractristiques I-V cellule de structure
ITO/SnO2/P3HT : PCBM /MoO3 /Ag suite au recuit thermique 140C, et expos
aux rayons UVs pour diffrentes dures.
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Liste des tableaux
Tableau II-1: Densit du courant court circuit en fonction de la longueur donde aumaximum du spectre dabsorption.
Tableau II-2:Variation des paramtres des dispositifs photovoltaque base deP3HT : PCBM (1:1 en masse) en fonction de la cathode.
Tableau III-1: RMS des chantillons SnO2en fonction de leurs paisseurs
Tableau III-1: RMS des chantillons ZnO en fonction de leurs paisseurs.
Tableau IV-1- tableau des paramtres photovoltaques des cellules type Verre /ITO/
PEDOT : PSS /P3HT : PCBM (1 :1)/ Al en fonction du recuit thermique.
Tableau IV-2- tableau des paramtres photovoltaques de la cellule type verre/ITO/
PEDOT : PSS /P3HT : PCBM (1 : 08)/ Al en fonction du recuit thermique, pour laconcentration de 40 mg/ml.
Tableau IV- 4- tableau des paramtres photovoltaques des cellules type verre/ITO/
SnO2/P3HT : PCBM/ MoO3/Ag en fonction de lpaisseur de SnO2.
Tableau IV-3: tableau rcapitulatif des paramtres photovoltaques des cellules type
verre/ITO/ SnO2/P3HT : PCBM/ MoO3(3nm)/Ag en fonction des lpaisseur de
SnO2.
Tableau IV- 5: paramtres photovoltaques des cellules de type /ITO/ ZnO/P3HT :
PCBM/ MoO3/Ag en fonction de lpaisseur de ZnO.
Tableau IV- 6: paramtres photovoltaques des cellules de type /ITO/ SnO2/P3HT :
PCBM/ MoO3/Ag , aprs recuit 140C en fonction de la dure des UVs.
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Introduction
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Introduction
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Introduction :
Depuis la rvolution industrielle du 18me sicle, la consommation mondiale
dnergie na cess de crotre en parallle avec le dveloppement des technologies.
Actuellement, la production de lnergie provient essentiellement des
ressources fossiles (charbon, gaz et ptrole). Depuis le dbut des annes 1970, les
efforts ont t dcupls pour dvelopper de nouvelles sources dapprovisionnement.
La fission nuclaire a dabord t identifie puis fortement sponsorise comme une
source dnergie alternative. Aprs la catastrophe nuclaire de Tchernobyl, un grand
intrt sest port sur le dveloppement des autres sources dnergies renouvelables
non polluantes et sans risques majeurs tel que le soleil, le vent, la chaleur de la terreet les chutes deau.
Lutilisation des cellules photovoltaques pour obtenir la conversion de
lnergie solaire en lectricit est une voie prometteuse pour exploiter cette source
dnergie durable.
Le dveloppement des cellules photovoltaques a commenc en 1839 lorsque
Henri Becquerel a mis en vidence lapparition dune tension aux bornes de deuxlectrodes immerges dans une solution lectrolytique, lorsque celles-ci taient
exposes la lumire naturelle. Trente-huit ans plus tard, W. G. Adams et R. E. Day
ont observ un effet similaire en clairant un chantillon solide en slnium. En
1954, des chercheurs des laboratoires Bell Telephone Laboratories ont fabriqu la
premire cellule solaire base de silicium monocristallin, ayant un rendement de
conversion en puissance de 6%.
Le dveloppement des programmes spatiaux a ensuite entran une demande
de cellules solaires base de semi-conducteurs tels que le silicium, qui sont
rapidement devenues une source incontournable pour lalimentation des satellites.
Ce nest quau dbut des annes 1970 et surtout aprs les crises ptrolires
successives que les pays industrialiss ont port leur intrt sur les systmes
photovoltaques pour des applications terrestres. Actuellement, les rendements ont
atteint plus de 32 % en laboratoire et entre 8 et 16 % pour les cellules du commerce.
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Introduction
3
Diffrents matriaux ont t utiliss pour fabriquer ces cellules mais le
silicium cristallin occupe la plus grande part avec 87,6 % du march mondial suivi
par le silicium amorphe avec 8,3%.
Pour une utilisation intensive des modules solaires dans tous les domaines, le
prix des cellules solaires doit tre rduit dun facteur 4 pour tre comptitif sur le
march de lnergie. Le prix des semi-conducteurs utiliss et le cot lev des
tapes dlaboration demeurent un handicap pour une utilisation intensive de ce
type de dispositifs. De nouveaux dveloppements sont alors indispensables pour
produire des cellules solaires faible cot.
linitiative des chercheurs, de nombreuses innovations ont t prconisespour modifier la structure de collecte des charges et employer des matriaux autres
que le silicium.
Les cellules bases de matriaux organiques apparaissent comme une
technologie alternative aux cellules inorganiques : les matriaux organiques sont
moins chers et offrent lavantage dune laboration facile des tempratures
proches de la temprature ambiante. Cela autorise la ralisation de grandes surfaces
pouvant tre flexibles et sous forme de films minces. Ainsi les quantits des
matriaux utiliss sont faibles.
Nombreuses activits de recherches visent dvelopper de nouveaux
matriaux de bon marchs permettant doptimiser la structure des cellules solaires
organiques pour amliorer leur efficacit et diminuer leur prix de fabrication. Bien
que les cellules solaires base de loxyde dtain dop indium (ITO) comme
lectrode sont les plus exploites ces dernires annes, la pnurie de lITO ainsi que
les problmes de stabilit des dispositifs cause de lacidit de la couche tampon
PEDOT : PSS, font de la recherche une nouvelle voie dans le domaine des
matriaux, savoir les nouveaux les oxydes transparents conducteurs (TCO)
comme lectrode.
Cest dans ce contexte quentre notre travail. Il sagit de llaboration et de
ltude des proprits physiques et optiques des deux oxydes TCOs (ZnO et SnO2),
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Introduction
4
diffrentes paisseurs, afin dtudier et doptimiser les paramtres photovoltaques
des dispositifs.
Le choix de ces deux oxydes TCOs utiliss dans notre travail est bas sur les
avantages suivants :
- Ils ne sont pas toxiques.
- Ils sont trs abondants sur la terre.
- Ils ont un faible prix de revient.
Ce manuscrit est organis de la faon suivante :
La premire partie (chapitre I et chapitre II) expose en premier lieu, quelques
notions sur les cellules solaires notamment les cellules et les matriaux organiques
suivie par un ltat dart sur les diffrent travaux effectus dans le domaine du
photovoltaque organique. Ensuite, nous prsentons quelques avantages et
limitations des cellules solaires organiques ainsi que quelques solutions qui
amliorent le rendement et la stabilit de ce type de cellules.
La deuxime partie (chapitre III et chapitre IV) dcrit les diffrentes tapes
exprimentales suivies pour llaboration des couches minces SnO2 et ZnO et leurs
applications pour les cellules photovoltaques organiques structure inverse. En
premier lieu, nous dcrivons les conditions et la technique utilise pour les dpts
de ces couches de TCO, en loccurrence le dpt chimique en phase vapeur
pression atmosphrique (APCVD) et nous citons les diffrentes techniques utilises
pour la caractrisation de nos films.
Dans la dernire partie, nous exposons et discutons dabord, en dtail, les
rsultats de tous nos travaux, en commenant par les proprits structurelles et
optiques des films SnO2 et ZnO labors. Par la suite, cest ltude des cellules
photovoltaques structure conventionnelles de type ITO/PEDOT : PSS /P3HT :
PCBM/Al. Dans cette tude, nous allons illustrer les diffrents paramtres qui
influent leur rendement savoir, la concentration des matriaux de la couche active,
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Introduction
5
le recuit thermique et les rapports de masse entre le P3HT et le PCBM. Enfin, cest
lapplication des TCOs raliss pour les cellules structure inverses.
Nous terminons ce manuscrit par une conclusion gnrale dans laquelle nous
dgageons lensemble des rsultats significatifs que nous avons obtenus durant ce
parcours de travail.
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Chapitre I
Les cellules solaires organiques
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Chapitre I Les cellules solaires organiques
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Les cellules bases de matriaux organiques apparaissent comme une alternative
aux cellules inorganiques : les matriaux organiques sont moins chers et offrent
lavantage dune laboration facile des tempratures proches de la temprature
ambiante. Cela peut permettre la ralisation de composants photovoltaques,employant des couches minces, de grandes surfaces et flexibles conomisant ainsi la
quantit de matire utilise.
I- Le soleilLe Soleil est assimil un corps noir rayonnant une temprature de 6000K,
compos de gaz consistant en 70% d'hydrogne et 28% d'hlium, les 2% restants
reprsentent la plupart des autres atomes prsents dans l'univers. Son diamtre est de 1391 000 km et se trouve une distance de 150 000 000 km de la Terre.
Quant son volume, il est lquivalent de 1 300 000 fois le volume de la Terre avec
une densit de 1,41 contre 5,50 pour la Terre, sa masse est de 330 000 fois la masse de
la Terre soit 2 milliards de tonnes. Il reprsente 99,867 % de la masse totale du
systme solaire, c'est--dire que lensemble de toutes les plantes et comtes ne
reprsente presque que le millime du Soleil.
I-1- Constantes dillumination
Lintensit lumineuse issue du soleil normalement incidente sur la surface de la
terre est appele la constante solaire. Cette constante est approximativement dune
valeur de 1400 W/m2au dessus de la couche atmosphrique et est rduite sur Terre
1000 W/m cause de la rflexion et de labsorption des particules prsentes dans la
couche atmosphrique. Cette perte est appele la masse dair (AM). La dsignation
AM0 est relative une masse dair nulle pour la lumire arrivant au-dessus de notre
atmosphre incidence normale, correspondant ainsi lnergie de 1400 W/m2 qui est
aussi lnergie reue par la Terre au dessus de latmosphre. Le titre AM1 correspond
lui une mme lumire arrivant la surface terrestre soit un clairement de1000
W/m2. Lappellation AM1.5 dsigne la masse dair rencontre pour la lumire arrivant
48.2 sur la surface de la terre, soit une lumire plus faible du fait que lpaisseur de
la couche atmosphrique traverse est plus grande.
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Chapitre I Les cellules solaires organiques
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De manire gnrale, lindice m associe la masse dair (AM m) est calcul
comme suit :
m 1/ sin( ),
tant langle entre lincidence des rayons lumineux et lhorizontale la terre.
Figure I-1- Description du nombre dair-masse
I-2- Labsorption de la lumire
Dans les cellules photovoltaques plastiques, le matriau organique doit absorber
le maximum de lumire sur une paisseur assez faible pour avoir un bon rendement.
Considrons un matriau organique dune paisseur e, travers par un flux
nergtique monochromatique AM0 ; le flux nergtique traversant une paisseur x du
film organique est donn par la loi de Beer-Lambert :
)exp()(0
xx =
est le coefficient dabsorption du matriau, exprim gnralement en cm1.
On dsigne la densit optique DO par la valeur log(0/).
La transmission T, exprime en gnral en pourcentage, est dfinie par la relation
suivante :
)exp(0 ODT ==
42
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Chapitre I Les cellules solaires organiques
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I-3 - Les filires technologiques du photovoltaque
Les progrs dans le domaine de lnergie photovoltaque se font travers
plusieurs technologies et sont incessants depuis 1970. Il est noter que les rendements de
conversion prsents dans ce paragraphe constituent les records certifis (janvier 2008)
[1].
I-3-1- La filire silicium
La filire silicium reprsente actuellement 99% du march des
modules photovoltaques. Il est lun des lments les plus abondants sur Terre,
parfaitement stable et non toxique. On trouve plusieurs filires technologiques pour
le photovoltaque silicium, dune part les cellules base de silicium massif
(monocrisatllin, polycristallin, rubans) dites de premire gnration et qui
constituent lheure actuelle lessentiel des modules photovoltaques commercialiss
et dautre part la technologie base de silicium en couches minces.
a-Silicium monocristallin
Il existe deux mthodes par lesquelles il est possible dobtenir du silicium
monocristallin de qualit lectronique, mais ncessitant cependant une dpense
dnergie considrable. Le silicium obtenu permet dobtenir des rendements de
conversion records en laboratoire, de lordre de 25 % pour des cellules de 4 cm
(Universit de New South Wales, Australie) [2,1]. Linconvnient de cette
technologie est le cot prohibitif de production des matriaux.
b- Silicium polycristallin
Le silicium polycristallin est produit par des techniques de croissance quiassurent la formation dune structure colonnaire avec de gros cristaux (dnomm
silicium multicristallin) afin de limiter les effets nfastes des joints de grains. Les
rendements de conversion industriels, qui taient de lordre de 8 10% avant 1980, sont
actuellement de 16 17 % pour des (grandes) plaquettes de 200 cm2 [3].Il sagit de la
technologie la plus reprsente sur le march du photovoltaque car elle allie la fois
des rendements de conversion levs avec un cot de production faible par rapport
la filire silicium monocristallin.
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Chapitre I Les cellules solaires organiques
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c- Silicium en couches mincesamorphe
Depuis les annes 1970, des recherches intensives ont t entreprises pour
utiliser du silicium non cristallis, c'est--dire ltat amorphe. Ce sont les cellules
utilises dans des calculatrices ou des montres dites solaires . Le silicium amorpheprsente plusieurs avantages, en particulier son fonctionnement possible en intrieur
sous faible clairement contrairement au silicium cristallin, son fort coefficient
dabsorption, sa faible consommation nergtique durant le cycle de production et son
aptitude tre dpos sur des grandes surfaces (de lordre de 1 m2). Cependant, les
cellules photovoltaques base de silicium amorphe prsentent de faibles rendements
(infrieurs 10 % au niveau industriel) et une diminution assez rapide de leurs
performances au cours du temps [3]. Lavenir des couches de silicium amorphe passera
probablement par un mlange avec le silicium cristallin. En effet, les htrostructures
base de silicium amorphe/silicium cristallin prsentent des rendements de
laboratoire de plus de 21 % et de 16 % en production industrielle.
I-3-2- Cellules couches minces
a- Matriaux base de tellurure de cadmiumJusqu une date rcente, il tait admis que la filire base de Sulfure de
Cadmium et de Tellure de Cadmium (CdS-CdTe) reprsentait lune des approches les
plus prometteuses pour le photovoltaque terrestre. La bande dnergie interdite de
valeur de 1,45 eV du CdTe est idalement adapte au spectre solaire [3]. En outre,
son trs grand coefficient dabsorption fait que la quasi-totalit du spectre est absorbe
sur une profondeur de 2 m. Les rsultats sur le rendement de conversion sont trs
encourageants : prs de 11 % sur une surface de 4900 cm par BP Solarex [1].
Cependant, les problmes denvironnement associs lutilisation du Cadmium
freinent les tentatives de dveloppement de cette filire.
b- Matriaux base de slniure de cuivre indium
Avec un coefficient dabsorption 100 1000 fois plus fort que celui du
silicium cristallin (dans la gamme de 1,1 2,6 eV), le Dislniure de Cuivre et
dIndium (CIS) est un matriau trs prometteur [3]. Ce compos type I-III-VI, a unrendement thorique de lhtrojonction (n) CdS-(p)CuInSe2 qui se situe autour de 25
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Chapitre I Les cellules solaires organiques
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%. Les cellules base de composs de type Cu(Ga,In)(Se,S)2ont rcemment atteint
des rendements de conversion record de 18,8 % en laboratoire[1]. Malgr les difficults
connues pour matriser cette filire grande chelle, un rendement de 12,8 % a t
obtenu sur le plan industriel.I-3-3- Les cellules multi jonctions III-V
La filire des dispositifs multijonctions, dite de troisime gnration
permet daccder aux rendements records dans le domaine de lnergie photovoltaque
se limite actuellement aux applications spatiales. Cette technologie repose sur
lutilisation de plusieurs cellules de bandes interdites diffrentes, chacune optimise
pour une partie diffrente du spectre solaire. Les rendements les plus levs ont tobtenus avec des structures bases sur des empilements de composs III-V en pitaxie.
Ces dispositifs, parfois appels tandems fonctionnent dj, et permettent
datteindre un rendement de 32 % avec le systme triple-jonction GaInP/GaAs/Ge
sous un spectre standard [1]. Grce des systmes de concentrateurs de lumire,
permettant de dcupler la puissance solaire reue par la cellule, des rendements de plus
de 40 % ont mme t obtenus avec cette technologie, ce qui constitue un record absolu
en terme de conversion photovoltaque [4].
I-3-4- Les cellules nanocristallines colorant
Inspire par la photosynthse, lquipe de Michael Grltzel a dvelopp au dbut
des annes 1990 des cellules solaires composes dun lectrolyte, dun colorant et
dun oxyde semi-conducteur inorganique. Le meilleur rendement certifi et report est
de 10,4 % pour une cellule de 1 cm2, ralise par la socit Sharp[1]. Des tests de
stabilit effectus montrent que la dure de vie des cellules est de 20 ans en
fonctionnement. Cependant, cause de fuites possibles de llectrolyte liquide, celui-ci
est remplac par des lectrolytes solides pour lesquels les rendements chutent alors
6,7 % [5].
I-3-5- La filire organique
Si leffet photovoltaque a t observ dans les matriaux organiques depuis plus
de 30 ans, les premires cellules prsentaient des rendements de conversion en
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Chapitre I Les cellules solaires organiques
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nergie trs faibles, de lordre de 10-5%. Ds 1978, Merritt prvoyait que les valeurs
du rendement pourraient dpasser les 1 % [6], mais ce nest quen 1986 que ce
rendement a t atteint avec les travaux de Tang (PCE = 0,95 %). Pendant les
annes qui suivirent, cette valeur a parfois t reproduite avec des matriauxdiffrents, mais elle na jamais t amliore. Ce nest que depuis le dbut du XXIe
sicle que le rendement a recommenc crotre, atteignant 2,5 % avec les travaux
publis par Shaheen [7], 3,6 % avec ceux de Peumans [8] sous clairement AM1,5
avec une puissance lumineuse de 1000 W/m2 et enfin 4,2 % avec une double
htrostructure de C60 et de phtalocyanine de cuivre [9]. Lquipe de Heeger a mme
obtenu un rendement de 6,7 % avec des cellules de type tandem . Cette valeur reste
encore trs faible si on la compare aux rendements obtenus avec les autres
technologies. Cependant, plusieurs raisons justifient les efforts consentis pour
dvelopper la filire organique et qui rsident dans les avantages que prsentent ces
matriaux. En effet, ils peuvent tre mis en forme facilement par voie sche ou voie
humide (tournette, jet dencre) avec des techniques issues de lindustrie de la
microlectronique. De plus, les quantits de matriaux utilises sont relativement
faibles, les films ayant des paisseurs de 100 nm. Lingnierie molculaire permet enoutre dadapter les valeurs de la bande interdite et des niveaux dnergie. Enfin, cette
technologie permettrait daccder des modules photovoltaques flexibles et de
grandes surfaces.
II- Les cellules solaires organiques :
II-1 - Historique des cellules photovoltaques organiques
Malgr les progrs obtenus dans lamlioration du rendement des cellulessolaires organiques, le doute subsistait quant une future utilisation de ces dispositifs
cause de problmes tels que la stabilit et la dure de vie des cellules. La
commercialisation des premires diodes lectroluminescentes base de matriaux
organiques par Pioneer en 1996 a attnu les critiques concernant la stabilit des
matriaux organiques et leur capacit linorganique dans certains dispositifs
lectriques.
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Rcemment, des rendements de plus de 2,5 % ont t reports dans des
publications et un prototype ayant un rendement de 5 % a t fabriqu en laboratoire.
II-2- Les semi-conducteurs organiques :
Un semi-conducteur organique est un matriau organique possdant les
proprits de conduction des semi-conducteurs inorganiques.
Les semi-conducteurs organiques diffrent des autres matriaux organiques du
fait que leurs molcules possdent deux types de liaisons, une liaison simple de type
et une liaison double (liaison ). La liaison permet une certaine libert de
mouvement des lectrons, ce qui est lorigine du caractre semi-conducteur du
matriau.
Pour amliorer la conductivit des semi-conducteurs organiques, ces derniers
doivent tre dops. Le dopage des semi-conducteurs organiques peut seffectuer soit
par loxydation (dopage n) et rduction (dopage p), soit par le procd
lectrochimique.
Les semi-conducteurs organiques sont trs utiliss comme couche active pour les
dispositifs lectroluminescents tels que les diodes lectroluminescentes, les transistors effet de champ et les cellules solaires.
Lavantage dutilisation des semi-conducteurs organiques revient la facilit de
les laborer, leur flexibilit, la possibilit de fabriquer des dispositifs sous plusieurs
formes et surfaces, mais surtout leur faible cot de fabrication.
Les semi-conducteurs organiques offrent la possibilit de fabriquer des
dispositifs des basses tempratures et sous plusieurs formes sur des substratsflexibles comme les plastiques et le papier.
II-2-1- Les systmes conjugus linaire
Un systme conjugu linaire est dfinit comme un systme prsentant une
alternance de liaisons carbone simples () et liaisons doubles (+). Si lon parle en
termes dorbitales atomiques, cest lhybridation des orbitales 2pz du carbone
(perpendiculaires la liaison plane ) qui forme la liaison .
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Les lectrons jouent un rle majeur dans les systmes conjugus puisque leur
ionisation est aise. Au niveau molculaire, les lectrons peuvent tre jects des plus
hauts niveaux lectroniques () occups de la molcule (HOMO : Highest Occupied
Molecular Orbital) ou capturs dans les plus bas niveaux lectroniques (*) inoccups(LUMO : Lowest Unoccupied Molecular Orbital).
La mesure par lectrochimie des potentiels d'oxydation et de rduction de la
molcule donne la diffrence d'nergie entre les niveaux HOMO et LUMO. La
dlocalisation des lectrons confre au systme des proprits de polarisabilit et une
rigidit augmentant avec la conjugaison.
En effet, au fur et mesure de l'allongement de la molcule, l'cart entre chacun
des niveaux (ou *) diminue et la diffrence d'nergie entre les niveaux HOMO et
LUMO diminue aussi. Cela explique le dplacement du maximum d'absorption vers le
rouge lors de l'augmentation de la conjugaison. A la limite de la chane infinie, les
orbitales sont si proches qu'elles forment une bande d'nergie. On parle alors de bande
de conduction (BC, ensemble des orbitales *) et de bande de valence (BV, ensemble
des orbitales ) spares par une bande interdite d'nergie Eg. Le modle des bandes
permet alors d'expliquer les proprits originales des systmes conjugus en phasesolide.
Figure1-2: Evolution du diagramme des bandes en fonction de la longueur de la
chane
Energie
LUMO
HOMO
LUMO
HOMO
LUMO
HOMO
BC
BV
Ethylne Octattrane
( )2 ( )nPoly(actylne)Butadine
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Ainsi, mme pour un solide, on appellera niveau HOMO, le niveau haut de la
bande de valence et LUMO, le niveau bas de la bande de conduction. La bande
interdite du matriau Eg est l'nergie ncessaire pour former une paire lectron-trou etspare ces deux niveaux.
Enfin, on considre que la position du niveau HOMO par rapport au niveau du
vide correspond pour un solide lnergie d'ionisation Ip. De mme, la position du
niveau LUMO par rapport celui du vide correspond pour un solide laffinit
lectronique AE.
En premire approximation, on peut galer le gap Eg du matriau la diffrence
entre le premier potentiel d'oxydation Eox1et le premier potentiel de rduction Ered1
de la molcule, aux nergies de solvatation de la molcule sous sa forme oxyde (S+)
et rduite (S-) selon la relation [5] :
)11
111()()(
1
21
++= + ssEEEg redox
Avec 1et 2les permittivits dilectriques du solvant et du matriau.
On peut distinguer deux familles de systmes conjugus linaires : les polymres
et les petites molcules.
Les polymres sont constitus dun large nombre (10-103) dunits identiques,
lies ensemble par des liaisons covalentes. Ils sont dposs en films minces
gnralement partir de leurs solutions.
Les oligomres sont des petits fragments de polymres de longueur dfinie (2-12
units). Ils peuvent tre solubles ou non, et forment gnralement des films mincespolycristallins.
Les petites molcules sont complmentaires des polymres. Elles sont
gnralement dposes par vaporation sous vide.
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II-3- Fonctionnement des cellules photovoltaques organiques
Leffet photovoltaque est bas sur la conversion de lnergie lumineuse en
nergie lectrique. Cette conversion implique un ensemble de processus physiques qui
font intervenir plusieurs rendements :
1. Absorption des photons incidents et gnration dexcitons ;
2. Diffusion et dissociation des excitons ;
3. Transport et collection de charges.
II-3-1- Absorption des photons incidents et gnration dexcitonsA:
Labsorption de photons dans un solide se traduit par lapport dnergie aux lectronsdu niveau HOMO. La transition vers le niveau LUMO entrane lapparition dun trou
qui reste li llectron par interaction lectrostatique mutuelle. Le couple
lectron-trou, lectriquement neutre, est alors appele exciton (Figure I-3). Lorsque
les deux charges sont localises sur la mme molcule ou sur la mme unit monomre, il
est appel exciton de Frenkel; au contraire, si la distance entre llectron et le trou
correspond plusieurs units monomres, cest un exciton de type Wannier. Dans les
matriaux inorganiques, la valeur de lnergie de liaison des excitons est trs faible
(14,7 meV pour le silicium) et lnergie thermique est suffisante, temprature
ambiante, pour sparer les deux charges lies. Il nen est pas de mme dans les
matriaux organiques, puisque les valeurs de cette nergie sont de lordre de plusieurs
centaines de meV. Il en rsulte une difficult dissocier les charges qui restent lies
temprature ambiante. La prsence dun champ lectrique local est requise pour que
sexerce une force capable de surpasser lattraction coulombienne. Pour y parvenir,
la prsence de deux matriaux avec des niveaux nergtiques diffrents est
ncessaire. Lun est appel matriau donneur (ou de type p) pour la capacit quil
a donner un lectron, lautre matriau tant appel accepteur (ou de type n)
pour la capacit quil a accepter un ou plusieurs lectrons. En outre, la dure de vie
dun exciton est de quelques nanosecondes. Faute de dissociation, llectron rejoint le
niveau HOMO en cdant son nergie de manire radiative (photoluminescence) ou
non-radiative (chaleur).
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Figure I-3: Principe de fonctionnement d'une cellule photovoltaque organique
II-3-2- Diffusion et dissociation des excitons D :
Les excitons ont une dure de vie trs courte, de lordre de quelquesnanosecondes. Si rien ne se produit pendant ce temps , llectron et le trou se
recombinent et lnergie de lexciton se transforme en un nouveau photon ou en chaleur.
Il faut donc dissocier les charges lies avant leur recombinaison. Les excitons ne sont
pas localiss sur une molcule. Pendant leur dure de vie, ils peuvent diffuser travers
le solide en transportant de lnergie dexcitation sur une distance LD plus ou moins
grande selon le matriau considr. Si la valeur deLDpeut atteindre 4 m dans certains
matriaux inorganiques, elle est beaucoup plus courte dans les organiques avec une
valeur de 5,5 nm pour les polythiophnes par exemple [7, 8]. Pour que les excitons
puissent atteindre un site de dissociation (la jonction donneur/accepteur), il faut quils
soient gnrs une distance infrieure LDde cette interface.
Electrode transparente Electrode mtallique
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II-3-3- Transport et collection de charges C:
La dernire tape de la conversion photovoltaque consiste ramener les charges
lectriques vers les lectrodes. Les proprits de transport des matriaux organiques
ont t discutes par Schott [9]. Pour que cette diffusion soit aise, les matriaux
organiques doivent possder des mobilits de trous h et dlectrons e les plus
grandes possibles. Les valeurs publies, qui dpendent de la mthode de mesure
utilise, sont de plusieurs ordres de grandeur au-dessous de celles caractristiques des
inorganiques (pour le silicium monocristallin e = 1 500 cm2.V-1.s-1 et h = 450
cm2.V-1.s-1). Pour les matriaux organiques, les valeurs les plus grandes, on peut
citer celles du pentacne (e= 2 cm2
.V-1
.s-1
) [10]
et du poly(3-hexylthiophne) (e=0,7 cm2.V-1.s-1) [11].Elles doivent tre au moins gales 10-3cm2.V-1.s-1 pour des
paisseurs de film de 100 nm [12]. De plus, il est important que les valeurs de
mobilits soient voisines pour les deux matriaux donneur et accepteur utiliss, de
faon que les charges narrivent pas plus vite une des deux lectrodes. De manire
gnrale, le transport des charges lectriques est amlior lorsque lordre molculaire
augmente, mais galement par la purification des matriaux. Les impurets agissent
comme des piges qui diminuent fortement les mobilits [13].
II-4- Paramtres des cellules photovoltaques
Une cellule photovoltaque est caractrise par un rendement de conversion ,
une tension circuit ouvert VCO, un courant de court-circuitICCet un facteur de forme
FF. Les caractristiques courant- tension sont utilises pour dterminer ces paramtres.
II-4-1- Caractristique courant tension et schma quivalent
Les performances dune cellule solaire photovoltaques sont caractrises par un
certain nombre de paramtres, extrait de la caractristique courant- tension:
a- Courant de court-circuit ICCIl sagit du courant obtenu en court-circuitant les bornes de la cellule. Il crot
linairement avec lintensit dillumination de la cellule et dpend de la surface
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claire, de la longueur donde du rayonnement, de la mobilit des porteurs et de la
temprature.
b- Tension circuit ouvert, VCOLa tension circuit ouvert est obtenue quand le courant qui traverse la cellule est
nul.
Elle dpend de la barrire dnergie et de la rsistance shunt. Elle dcrot avec la
temprature et varie peu avec lintensit lumineuse.
c- Facteur de forme, FFLa puissance fournie au circuit extrieur par une cellule photovoltaque sous
clairement dpend de la rsistance de charge (rsistance externe place aux bornes de
la cellule). Cette puissance est maximale (note Pmax) pour un point de fonctionnement
PM(IM,VM) de la courbe courant -tension (courants compris entre 0 et ICC et tension
comprise entre 0et VCO). Ce point PMest obtenu en modifiant la valeur de la rsistance
externe quand laire du rectangle dfini par les axes Ox, Oy et les droitesx =IMet y=
VMpasse par un maximum. Il est dfini par la relation suivante :
IccV
IV
IccV
PFF
CO
mm
CO
== max
d-Le rendement :Le rendement des cellules photovoltaques dsigne le rendement de
conversion en puissance. Il est dfini comme tant le rapport entre la puissance
maximale dlivre par la cellule et la puissance lumineuse incidente Pin.
in
cocc
in P
VIFF
P
P== max
Ce rendement peut tre amlior en augmentant le facteur de forme, le courant de
court-circuit et la tension circuit ouvert.
II-4-2- Le circuit quivalent
a- Cas dune cellule idale
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Si lon considre le cas simple dune cellule idale jonction donneur-accepteur
soumise un flux lumineux, celle-ci fonctionne comme un gnrateur de courant. Son
schma quivalent (Figure I-4) est reprsent par une diode idale monte en
parallle avec une source de courant.Rsest une rsistance srie lie la rsistivitvolumique et limpdance des lectrodes et des matriaux. La pente de la courbe
I(V) au point Vco reprsente linverse de la rsistance srie (1/ Rs). Rsh est une
rsistance shunt lie aux effets de bord et aux recombinaisons volumiques. La
pente de la courbeI(V) au pointICC reprsente linverse de la rsistance shunt (1/ Rsh).
En gnral, la valeur de Rsh est plus grande que celle de Rsdau moins un ordre
de grandeur. Pour minimiser les pertes, il faut diminuer Rset augmenter Rsh. Le cas
idal est reprsent parRsh gale linfini etRsgale zro [14].
Figure I-4 : circuit lectrique quivalent dune cellule solaire idale sous
clairement.
b- Cas dune cellule relle:
Dans une cellule solaire relle, les rsistances de contact dues la rsistivit des
matriaux des lectrodes et les interfaces mtal/matriau organique, les pertes
ohmiques dues la rsistivit des lectrodes gnrent une rsistance Rs qui sassocie
au schma lectrique dune cellule solaire en srie avec le rsistance de charge Rc .
Le courant qui traverse la rsistance de charge Rc scrit alors:
+= 1
'(exp
KT
RsIvqIII sph
O I=i-Iph ,Is est le courant de saturation de la jonction et Iph est un
courant inverse proportionnel la lumire incidente.
RC-Iph
i
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II-4-3- Structure des cellules solaires organiques:
a- structure monocouche (jonction Schottky) :Ces structures sont formes dun polymre conjugu unique dpos entre deux
lectrodes : un mtal et un semi-conducteur transparent ou TCO (transparent
conducting oxide).Le schma de ce type de structure est reprsent la figure I-5. Un
des contacts mtal/ matriau organique prsente un comportement ohmique, lautre un
comportement rectifiant. Le champ lectrique gnr linterface bloquante, forme
une barrire de potentiel qui est responsable de la dissociation des excitons. Des
travaux ont dabord t mens sur le polythiophne et ses drivs [15,16], sans grand
succs (rendements infrieurs 0,001 %). Lintrt sest ensuite orient vers lepoly(p-phenylne vinylne) [17] avec des structures ITO/PPV/Al prsentant une tension
de circuit ouvert de 1,3 V. Cependant, les performances de ce type de cellules restent
trs faibles. En effet, lhtrognit de la distribution des dopants et leur
accumulation linterface mtal/polymre contribue la dcroissance du rendement
[18,19]. Enfin, si lexciton est cr prs de linterface ohmique, il doit traverser toute
lpaisseur du matriau pour atteindre le site de dissociation.
Figure1-5:exemple de structure dune cellule solaire organique type Schottky et son
diagramme de bandes dnergie.
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Pour augmenter lefficacit des cellules photovoltaques monocouches, on fait
appel au dopage de la couche active afin damliorer sa conductivit et par consquent
laugmentation du rendement de la cellule.
b - Structures bicouches (jonction p-n) :
Cette structure est compose de deux matriaux de natures diffrentes
(donneur et accepteur dlectrons) mis en contact entre deux lectrodes (Figure I-6).
Dans ce cas, les interfaces donneur/anode et accepteur/cathode sont ohmiques, donc la
dissociation des excitons peut tre attribue linterface donneur/accepteur. Ces
structures ont t dveloppes au dbut des annes 1990 par plusieurs quipes, dont
celle de A.J. Heeger Santa Barbara et les tudes menes ont dmontr lexistencedun processus de transfert dlectrons photoinduits ultra-rapide entre un polymre
conjugu et le C60[20,21]. Ces travaux portaient sur la structure MEH-PPV/C60avec
des rendements trs faibles de lordre de 0,05%. Ces structures ont ensuite t
tudies en modifiant la nature du donneur et de laccepteur, et des rendements de
lordre de 1,5 % ont t obtenus [22,23]. Un des inconvnients de cette structure
bicouche est que seuls les 10-20 nm de linterface participent la conversion
photovoltaque. Une grande partie des photons absorbs ne conduit pas la cration
de porteurs libres cause dune distance de diffusion des excitons limite. Le mlange
du donneur et de laccepteur a donc ensuite t envisag pour essayer doptimiser
ces paramtres.
Lquipe de Forrest [24] a notamment dveloppe des cellules base de CuPc
et de C60 atteignant un rendement record de 5,7 % pour ce type de cellules.
Figure I-6- exemple de structure dune cellule solaire organique type bicouche et
son diagramme de bandes dnergie.
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Pour amliorer les rendements des structures bicouches, on se doit augmenter les
paisseurs des rgions actives en utilisant des matriaux de plus grande puret et de
concevoir de nouvelles structures de cellules.
c- Structure de type htrojonction en volume
Dans cette structure, la couche active est constitue dun mlange physique entre
le donneur et laccepteur dlectrons (Figure I-7). Ce type de cellules permet de
multiplier les zones interfaciales entre le matriau donneur et le matriau accepteur et
de rduire ainsi les problmes de pertes par recombinaison des excitons gnrs loin
de linterface. Cette structure a t dveloppe paralllement par les quipes de A.
Heeger et R. Friend en 1995 [25,26], qui ont utilis comme couche active un
mlange de MEH-PPV comme donneur et du CN-PPV comme accepteur avec un
rendement nergtique de 0,9%. Par la suite, en utilisant le copolymre M3EH-PPV
comme donneur et le CN-Ether-PPV comme accepteur, Breeze et al.[27] ont obtenu un
rendement nergtique de 0,6 % mais ont multipli par cinq le rendement quantique
externe maximal avec une valeur de 2,4 %. Dautres tudes sur le mme systme
ont montr des rendements de conversion nergtique de 1,7 % aprs optimisation
par recuit thermique [28] ce qui constitue le record pour des cellules base demlanges polymre-polymre.
A partir de 1995, de nombreux travaux ont port sur le mlange de drivs du
PPV avec du C60 comme accepteur mais ce nest quen 2001 quun rendement de
2,5 % [29] a t obtenu Linz (Autriche) dans le groupe de N. Sariciftci. En
remplaant le C60 par un de ses drivs appel PCBM, prsentant une meilleure
solubilit et formant de plus petites cristallites, les rendements ont progressivementaugment pour atteindre 3 % en 2003 avec le systme MDMO-PPV/PCBM [30] .
Dautre part, lquipe de O.Inganls en Sude a montr, la fin des annes
1990, lintrt des mlanges polythiophne/C60 [31,32]. En effet le polythiophne
a la capacit dabsorber plus de photons dans linfrarouge que les drivs du PPV.
Depuis, le mlange de poly(3-hexylthiophne) rgiorgulier comme donneur et de
PCBM comme accepteur a t la base de trs nombreuses tudes[33,34,35].Une trs
grande importance a t accorde au contrle de la morphologie des films, en jouant
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notamment sur le choix des solvants et les recuits thermiques. Un rendement de
lordre de 5 % a t obtenu par lquipe de A. Heeger en 2005 avec une cellule de
structure ITO/PEDOT-PSS/P3HT:PCBM/Al, ce qui constitue un record pour les
structures htrojonction en volume [36]. Depuis, les rendements stagnent et peinent dpasser ou mme reproduire la valeur 5 %, ceci tant d notamment aux tensions de
circuit ouvert (Vco) qui plafonnent 0,7 V. Pourtant, une tude assez rcente a
dmontr que le systme P3HT : PCBM avait un potentiel de 10 % en termes de
rendement condition de pouvoir adapter les niveaux nergtiques des espces tout en
conservant leurs proprits lectroniques [37]. Pour contourner ces problmes, des
travaux rapportent le remplacement du PCBM par dautres accepteurs dlectrons
mais les meilleurs rendements obtenus sont de lordre de 0,45 % [34,35]. Lautre
facteur limitant pour le systme P3HT : PCBM est la faible absorption du P3HT
dans linfrarouge, qui a pour consquence la perte dune partie du rayonnement
solaire. Des copolymres de bande interdite de faible nergie, dits low
band-gap ont t tests comme substituant du P3HT [36,41] mais les rendements
sont jusqu prsent dcevants avec un maximum de 3,2 % pour un
mlange PCPDTBT/PCBM [42].
Figure 1-7: exemple de structure dune cellule solaire organique rseau
interpntr.
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III- Etat de lart
III-1- les cellules base de petites molcules :
Les phtalocyanines ont t largement utilises dans la ralisation des cellules PV.
A ltat oxyd, elles sont des transporteurs de trous indpendamment de la nature de
lion mtallique insr (M=Mg, Zn, Cu, Al, Cl). Les phtalocyanines (Pc) ont un fort
coefficient dabsorption (105 cm- 1) dans une large rgion du domaine visible. Des
films de quelques dizaines de manomtre dpaisseur absorbent 50 70 % de la
lumire incidente. La figure I-8 prsente la structure chimique des phtalocyanines et
de mrocyanine.
Figure I-8:structure chimique des phtalocyanines et de mrocyanine.
A.K.Ghosh et al. [43] ont ralis une cellule monocouche Al / MgPc / Ag dont le
rendement de conversion est denviron 0.01% sous une incidence monochromatique
(690 nm). Le phtalocyanine de magnsium a ensuite t remplac par la
merocyanine et une nette augmentation du rendement a t enregistr (1%). Cette
mme couche est par la suite remplace par phtalocyanines de zinc et de chloro-aluminium, ceci donne des rendements de conversion trs faibles compris entre 10- 2
% et 10- 3%.
Dans ce type de cellules, le rendement de conversion est gnralement infrieur
0.1%.
Des tudes sont principalement consacres aux couples Pc:C60 en rseau
interpntr. Un film composite de ZnPc :C60 avec une proportion en masse 1 :1 at insr entre le donneur (ZnPc) et laccepteur (MPP) dans la structure
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ITO/MPP/ZnPc/Au afin daccrotre lefficacit de la zone active pour la dissociation
des excitons. Un rendement de 1.05 % a t obtenu.
Un rendement de 2.4% est publi par Peunans et Forrest partir de la structure
ITO/PEDOT/CuPc /PTCBI/BcP/Al.
En substituant le PEDOT par le C60, le rendement est amlior 3.6%.
III-2- Les cellules solaires base de polymres :
Les trois familles de polymres utiliss pour lapplication photovoltaque sont :
les PPV poly(p-phnylne vinylne), PT (le poly-thiophne) et PF (le poly fluorne).
a-Le poly (p-phnylne vinylne) PPV :
En raison de ses proprits de fluorescence, le PPV a t dabord utilis dans les
diodes organiques lectroluminescentes. Par la suite, des tudes de cellules
photovoltaques de structure ITO/PPV/Al ont montr un rendement de conversion de
0,1 %. Cette cellule a t aussi caractrise pour de faibles intensits lumineuses. Sous
un clairement de 0,23 mW/cm2, en tenant compte de la rflexion, un rendement de
conversion de 0,07 % a t obtenu.
Les faibles performances obtenues avec la structure ITO/PPV/Al sont
principalement dues la faible mobilit des trous dans le PPV.
La dcouverte du transfert de charges entre le polymre conjugu et le C60 a
permis dlaborer et dtudier des cellules photovoltaques bases sur ces deux
matriaux suivant diffrentes configurations.
Une cellule avec la structure ITO/MEH-PPV/C60/Au a t ralise et
caractrise par N.S. Sariciftci et al.refff !!!l. Un rendement de conversion de 0,04 %
sous illumination monochromatique 514 nm avec une intensit de 1 mW/cm2 a t
obtenu.
La configuration htrojonction en volume, appele aussi rseau interpntr, a
t introduite par G. Yu en 1995. Une cellule photovoltaque a ainsi t ralise
partir dun mlange de MEH-PPV et de C60. Cette cellule a fourni un rendement de
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conversion trs significatif de 2,9 % sous un clairement monochromatique dintensit
20 mW/cm 2.
Une tude similaire a t faite en substituant le C60 par son driv PCBM, dont
la solubilit est meilleure. Cependant, le rendement de conversion obtenu est mdiocre
(de lordre de 10- 3%).
Les cellules base du rseau interpntr MDMO-PPV : PCBM ont fait lobjet
de nombreux travaux. Le rendement de conversion maximal obtenu avec cette
structure est de lordre de 2,5 % sous illumination AM 1,5.
Dautres accepteurs ont t tests avec le MEH-PPV dans la configuration
htrojonction en volume, tels que CN-PPV et PPEI. Les performances obtenues sont
peu significatives, le rendement tant infrieur 10- 3%.
Le poly (p-phnylne vinylne) ou PPV a t l'origine utilis comme film actif
dans les diodes organiques lectroluminescentes. Ce polymre conjugu (Figure I-9),
prsente galement un caractre photoconducteur s'il forme un contact rectifiant avec
l'une des lectrodes mtalliques.
Figure I- 9: structure chimique du poly(p-phnylne vinylne) ou PPV.
Des structures ITO/PPV/Al pour lesquelles le contact rectifiant se situe
l'interface Al/PPV ont t ralises par S.Kargl. Le rendement de conversion donn
tient compte des pertes de lumire lies la rflexion et il est estim 0,1 %.
Cette cellule a galement t caractrise par H. Antoniadis pour de faibles
intensits lumineuses. Sous un clairement de 0,23 mW .cm2, tenant compte de la
rflexion, un rendement de conversion de 0,07 % a t obtenu.
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Les principales limitations de cette configuration sont la recombinaison des
charges est la conduction d'une seule des deux espces lectroniques. Comme la
majorit des polymres, le PPV est de type p et transporte les trous.
La cellule ITO/PPV/Al a donc t modifie pour palier ces dfauts. Une solution,
mise en oeuvre, consiste mlanger deux espces de caractre diffrent. Le MEH-PPV
joue le rle de donneur et le fullerne C60, ou l'un de ses drivs fonctionnaliss pour
tre plus solubles, celui de l'accepteur. Leur structure est schmatise par la Figure I 10
Figure I-10:structure chimique de MEH-PPV et du fullerne C60
Le film composite favorise la proximit des deux lments et multiplie les
interfaces entre donneurs et accepteurs. Les charges gnres sont ainsi trs proches
d'un site de sparation. Le transfert est donc prs de 1000 fois plus rapide que tout
autre phnomne concurrent comme la recombinaison, qu'elle soit radiative ou non.
La continuit des deux rseaux assure ensuite le transport des lectrons et des
trous vers les lectrodes. Pour une longueur d'onde de 430 nm et un clairement de 20
mW.cm2, un rendement de collection de 29 % (lectrons/photons) et un rendement de
conversion de 2,9 % ont t mesurs avec une cellule Ca/MEH-PPV : [6,6] PCBM (1 :
4)/ITO. Le PCBM est un driv du C60 plus soluble. Dans les mmes conditions, le
rendement de conversion d'une structure ne contenant que du MEH-PPV ne dpasse
pas 3x10-2 %.
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Cette structure dite de type rseaux interpntrs a t reprise avec d'autres
composs organiques de type n comme le CN-PPV qui est un PPV sur lequel ont t
ajouts des groupes cyanos CN. Sous une limination de 20 mW.cm2 430 nm, le
rendement de conversion photovoltaque est gal 0, 25 %.
b-Les polythiophnes :Les drivs du polythiophnes PT ont t aussi largement utiliss dans les
dispositifs photovoltaques avec diffrentes configurations. La figure I-11 donne la
structure de certains matriaux base de PT utiliss dans les cellules PV.
Figure I-11: Structures chimiques de quelques drivs du polythiophne.
Les polythiophnes sont largement utiliss pour les cellules solaires organiques.
La fonctionnalisation des monomres qui constituent les chaines polymres
conditionne ses proprits finales telles que sa largeur de la bande interdite et sa
solubilit, par consquent une large varit de drivs de polythiophnes sont
synthtises et utiliss comme couches actives pour les cellules photovoltaques
organiques (OPV).
Un rendement de 3,85% est, depuis, obtenu pour une cellule constitue dun
mlange de poly (3-hexylthiophne) P3HT comme matriau donneur dlectrons et
une drive de fullerne (C60) comme accepteur. Un rendement de 3,5% est aussi
publi par Padinguer et al [49] pour une mme structure.
La premire raison pour lutilisation des mlanges des drives des
polythiophnes et fullernes P3AT : PCBM pour les OPV est le transfert ultrarapide
des lectrons photoinduits du P3AT au PCBM dcouvert dabords par Sacricitci.
En 2003, les chercheurs de Linz ont montr que le rendement de cellules
composes d'un mlange interpntr de poly (3-hexyl-thiophene) (P3HT) et dePCBM dpasse les rendements des cellules composes d'un driv de
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Chapitre I Les cellules solaires organiques
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polyphnylvinylne et de PCBM. Ds lors l'utilisation du P3HT en tant que polymre
conjugu donneur dans les mlanges interpntrs va se gnraliser dans la
communaut sur les cellules photovoltaques organiques.
La recherche sur les mlanges interpntrs continue et F. Padinger [43] a montrqu'il est possible d'augmenter le rendement jusqu' 3,5% en combinant des cycles de
recuits et l'application d'une polarisation lectrique sur les couches de mlanges
interpntrs P3HT:PCBM. Par la suite, de nombreux travaux concernant
l'optimisation de la morphologie des mlanges interpntrs P3HT:PCBM vont tre
raliss. Ces travaux montrent que les paramtres les plus importants sont le recuit
thermique, le choix du solvant et le rapport massique. Nous citerons en particulier des
travaux datant de 2005 effectus par des chercheurs de l'universit de Californie Los
Angeles (UCLA) [44] et de l'Universit de Californie Santa Barbara (UCSB) [31]
qui ont annonc des rendements de conversion externes de 5% et aussi ceux des
chercheurs de l'universit de Wake Forest qui ont atteint les 6% en 2007 [46, 47] avec
des mlanges interpntr P3HT:PCBM. Par ailleurs, les travaux des chercheurs de
l'Imperial College London [48] ont montr que la rgiorgularit du P3HT pouvait
amliorer les proprits de transport de charges dans les mlanges interpntrsP3HT:PCBM.
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On s'attend ce que la consommation d'nergie globale annuelle du monde
augmente du niveau actuel du trawatt ~13 (TW) 3050 TW d'ici 2050 [49]. Afin de
rpondre cette norme future demande, on doit considrer les proportions futures des
approvisionnements entre diverses sources d'nergie et leurs effets sur le rchauffement
de la plante. Parmi les diverses sources dnergies renouvelables, telles qu'hydro-
lectrique, nergie gothermique, olienne, solaire et de biomasse, lnergie solaire
avec un potentiel global de 1.2105TW arrivant sur terre peut tre la seule source
dnergie renouvelable dont la capacit peut satisfaire une grande partie de futuresdemandes nergtiques [49].
Bien qu'il y ait diverses approches pour utiliser l'nergie solaire, telles que
solaire thermique, l'nergie photovoltaque (PV) permet la production d'lectricit,
propre et viable, tout en rduisant au minimum les effets nfastes l'environnement, en
rduisant les missions atmosphriques.
I- Avantages et limitations des cellules organiques :
Parmi les divers types de cellules solaires, les cellules solaires organiques
ouvrent une excellente occasion pour la production et lexploitation de lnergie
solaire. Les cellules solaires organiques sont devenues un centre dintrt pour la
recherche d leur potentiel pour le faible prix de fabrication, la ralisation sur grandes
surfaces, la flexibilit
L'avantage de la technologie photovoltaque organique est que les matires
organiques utilises sont peu coteuses, elles prsentent des coefficients d'absorption
optique trs levs, elles sont ralises basses tempratures, ce qui les rend
compatibles avec les substrats en plastique. En raison du potentiel pour la fabrication
industrielle de modules base de cellules solaires organiques, le photovoltaque
organique peut tre considr au niveau industriel comme une technologie
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Chapitre II Amlioration des cellules solaires organiques
d'mergence, exigeant moins dinvestissement que les techniques de fabrication pour
les dispositifs bass sur le Silicium.
En semi-conducteurs organiques, l'absorption de la lumire produit toujours une
paire d'lectron-trou trs lie (Exciton de Frenkel), plutt que des paires d'lectron-trou
libres comme en matriaux inorganiques. Ceci se produit parce que les matires
organiques ont typiquement une faible constante dilectrique (en gnral 2- 4) et les
excitons sont localiss sur les molcules par des forces intermolculaires faibles [50].
Le faible rendement dans les dispositifs photovoltaques organiques mono-
couche est d au fait que la dissociation des excitons exige une nergie plus haute quel'nergie thermique temprature ambiante [51]. En outre, la longueur de diffusion des
excitons montre une grande fluctuation, s'tendant de 5 20 nanomtres, beaucoup
plus courte que l'paisseur de la couche active des cellules solaires organiques [52,53].
Louverture principale de la recherche dans les cellules solaires organiques est venue
en 1986 quand Tang a rapport un rendement de conversion en puissance denviron de
1% pour un dispositif photovoltaque organique htrojonction, se composant d'un
donneur d'lectrons et dune couche d'accepteur d'lectron [54]. Ce concept
d'htrojonction est le principe fondamental des cellules organiques actuelles pour
surmonter les inconvnients de la recombinaison des excitons.
Lavance significative en cellules solaires organiques a t rapporte en 1992
par Heeger et al [55, 56], qui ont prsent l'htrojonction en volume (BHJ)
mlangeant ensemble un polymre conjugu comme matriau donneur et le fullerne
(ou ses drivs) comme matriau accepteur. Depuis lors, la production de cellulessolaires base de polymres : fullerne en BHJ a amlior rapidement la dissociation
des excitons pour augmenter les rendements (Konarka 5,2% et Plextronics 5,4%) [57,
58]. Cependant, le rendement global des cellules solaires base de polymre :
fullerne en BHJ n'est pas encore assez haut pour des opportunits commerciales.
Les inconvnients actuels dutilisation des polymres dans les cellules solaires
sont la largeur de la bande dabsorption troite des polymres aussi bien que la faible
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Chapitre II Amlioration des cellules solaires organiques
stabilit des dispositifs. Un certain nombre de questions cls doivent tre surmontes
afin doptimiser la performance globale des dispositifs photovoltaques organiques, en
particulier, le courant de court-circuit Icc doit augmenter par l'amlioration de
l'absorption des polymres dans linfrarouge (IR), lutilisation de polymres faible
bande interdite comme matriau donneur et/ou en amliorant la mobilit ainsi que
collection des porteurs de charge [59]. Par exemple, un polymre organique dont la
bande interdite est plus grands que 1,9 eV, ne couvre que 24% du flux solaire global,
alors qu'un polymre de bande interdite de 1,1 eV peut couvrir ~63% du flux solaire
AM1.5G. Une autre approche pour amliorer le courant de court-circuit dans les
dispositifs photovoltaques base de polymre : fullerne BHJ est le traitement de
linterface et de la surface des lectrodes, comme les traitements plasma de la
surface de lanode [60] ou en insrant une couche bloqueur dlectron/injection des
trous entre l'anode et la couche active [61]. L'architecture de multi-jonctions pourrait
tre une approche efficace pour amliorer l'efficacit des cellules solaires organiques
[62,63].
En conclusion, la dgradation du dispositif devrait tre adresse en termes deconception du dispositif, construction des matriaux et une mthode amliore
d'encapsulation [64].
II- Facteurs limitant le rendement dans les dispositifs photovoltaques
organiques
II -1- Gnration des excitons
Dans les matriaux polymres, l'absorption optique efficace peut tre due leurcoefficient d'absorption optique lev (105 cm-1) au maximum de leur spectre
d'absorption.
En consquence, seulement quelques cent nanomtres d'paisseur de la couche active
sont exigs pour labsorption de la majorit de lumire longueur d'onde maximale
de l'absorption. Cependant, une largeur de bande d'absorption relativement troite pour
des polymres limite lefficacit de ces dispositifs. En outre, l'absorption par
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l'accepteur est pratiquement nulle (longueur donde de leur pic dabsorption suprieure
300 nanomtre) [65]. Par exemple, la figure II-1 montre la bande d'absorption troite
de la couche active base de P3HT : PCBM en htrojonction en volume.
Figure II- 1: Spectre d'absorption du mlange P3HT: PCBM (aprs recuit 160oC
pendant 30 minutes) et le spectre AM1.5 [65].
Vu le flux de photons provenant du soleil sur la surface terrestre sous AM1.5G
normalis avec une intensit de 100 mW/cm2, seulement ~19% peuvent tre absorbs par
les matriaux donneurs qui ont un gap suprieur 1,9 eV (absorption dans les longueursdondes inferieures 650 nanomtres). Ceci produit, dans ce cas, une limite suprieure de
la densit de courant de court- circuit Jcc 13,2 mA/cm2. Cependant, la nouvelle chimie
synthtique sur les polymres de faible gap a pu surmonter les limitations en technologie
photovoltaque organique actuelle en augmentant l'absorption optique [66]. Par exemple,
l'largissement de l'absorbance des polymres 900 nanomtres (1,4 eV) va augmenter
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l'absorption des photons disponibles de ~49%, fournissant une densit de courant de
court-circuit Jccmaximum de 33,7 mA/cm2.
Longueur donde
(nm)
Absorption
maximale
Densit de
courant
500 9,4 6,5
550 14 9 ,7
600 19 13,2
650 24,3 16 ,8
700 29,6 20,4
750 34,7 23,9
800 39,5 27,2
900 48,8 33,7
Tableau II-1: Densit du courant de court circuit en fonction de la longueur
donde au maximum du spectre dabsorption [66].
II -2- Diffusion et dissociation des excitons :
Bien que l'absorption optique puisse tre augmente avec le coefficient
dabsorption (1/), il y a un compromis invitable entre cette absorption optique et lalongueur de diffusion des excitons (LD) du fait que cette dernire qui caractrise la
largeur efficace de la zone active du film l'interface donneur/accepteur est en gnral
beaucoup plus faible que 1/. Cela signifie que les excitons photognrs ne peuvent
pas efficacement atteindre une interface donneur/accepteur pour la dissociation en
porteurs de charge libres. Pour les polymres conjugus, LD est infrieure 20
nanomtres [52,53]. Pour une longueur de diffusion LDsi courte dans la plupart des
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Chapitre II Amlioration des cellules solaires organiques
polymres, une nanostructure soigneusement arrange est exige pour la diffusion et
la dissociation des excitons dans une couche active de BHJ. Dans une cellule solaire
base de P3HT : PCBM BHJ , beaucoup de paramtres sont considrer pour
commander le nanostructure de la couche active, telle que le rgiorgularit de P3HT
[48], la longueur de conjugaison et de multidispersion de P3HT [68], le taux
dvaporation du solvant utilis [44], le rapport de poids de P3HT : PCBM [70], et les
conditions de recuit ( temprature, temps, atmosphre) [71]. Si ces conditions sont bien
choisies, une jonction interpntre auto-assemble de donneur-accepteur peut tre
effectivement forme lchelle nanomtrique [72]. Cette sparation de phase du
systme de deux composants se produit lchelle nanomtrique, il peut mener la
diffusion et la dissociation efficaces des excitons photognrs aux interfaces
distribues et fournir des voies continues pour le transport et la collection des lectrons
et de trous par la percolation.
II -3- Transport des porteurs de charge
Tandis que l'augmentation de 1/peut tre limite par la longueur de diffusion
des porteurs LD dans les polymres, la faible mobilit des porteurs de charge
dans les polymres peut tre un autre facteur limitatif de rendement des piles solaires
en polymre : fullerne en BHJ. Dans le film P3HT: PCBM thermiquement recuit
(croissance rapide et 1:1 % poids), on a rapport que la mobilit des lectrons et des
trous sont seulement de 310-7et ~1.510-8m2/Vs, respectivement [73]. En raison de
la basse mobilit des lectrons et des trous, l'paisseur de la couche active est limite
juste 100 nanomtres, menant une absorption limite seulement ~60% de la
lumire incidente au maximum d'absorption. Cependant, il a t rapport que la
mobilit des trous dans le mlange peut tre amliore jusqu' ~510-7m2/V.s en
variant la dure de solidification du mlange P3HT : PCBM, en utilisant un solvant
haut point d'bullition [74]. Typiquement les films de P3HT sont amorphes, mais
P3HT a un degr beaucoup plus lev de structure cristalline que d'autres polymres
ds l'auto-organisation de P3HT dans une structure lamellaire avec des feuilles
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conjugues bidimensionnelles formes par lempilement interchaines -. Selon les
conditions de traitement, les lamelles peuvent adopter deux diffrentes orientations
(planaire ou penche) et les mobilits diffrent dun facteur de plus de 100 [75]. Dans
un mlange P3HT : PCBM dpos par le processus de croissance lente, la formation
efficace de la structure commande auto-organise peut contribuer l'augmentation de
la mobilit des trous [69]. En raison de cette mobilit de trous accrue, une couche
active plus paisse peut tre fabrique (jusqu' ~300 nanomtres) menant une plus
grande efficacit de collection optique, ce qui augmente par suite la densit de courant
court circuit Jcc.
II -4- Collection des lectrons la cathode
L'optimisation des lectrodes est un autre dfi important surmonter pour les
dispositifs photovoltaques organiques. Gnralement, une cathode bicouche est
constitue d'un mtal de faible travail de sortie (Ca, Ba, Mg) ou d'une couche mince
interfaciale encapsule avec de l'Al, comme Ca/Al et LiF/Al. Le faible travail de sortie
des lectrodes est principalement responsable de l'extraction optimale de charges et du
contact ohmique avec la couche active [76]. Cependant, la nature de l'interface du
polymre/mtal faible travail de sortie est sensible aux paramtres des matriaux et
de dpt de llectrode. Des dfauts provenant des ractions chimiques et de l'inter
diffusion l'interface peuvent crer des barrires ou dcaler le niveau de Fermi des
lectrodes, menant labaissement de la tension circuit ouvert (Vco) et affectant de
manire significative la stabilit du dispositif.
II -5- La collection de trous l'anode
Pour le contact de l'anode, une faible perte optique et une faible rsistance srie
est
une question importante. Bien quune anode ITO/PEDOT : PSS est trs utilise dans
piles solaires base de P3HT : PCBM en BHJ, dues un contact ohmique avec la
couche active et sa haute transparence, quelques questions devraient tre considres
pour la haute performance et la stabilit des cellules, telle que le compromis entre la
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Chapitre II Amlioration des cellules solaires organiques
transmittance et la rsistance de l'ITO sa gravure, du fait de la nature acide forte de
PEDOT : PSS [77].
Quoique l'ITO soit probablement le plus russi des TCOs, un autre inconvnient
avec l'ITO comme TCO est que l'indium est un lment relativement rare. Bas sur le
contenu de l'indium en stock de minerai de zinc, les rserves prvues
sont seulement approximativement de 6000 tonnes de l'indium conomiquement
viable ; il y a seulement 13 annes dapprovisionnement en indium avec le taux de
consommation actuelle [78].
Afin de rpondre aux questions de l'anode, diverses solutions peuvent treenvisages, incluant les anodes alternatives de TCO [79, 80], la modification directe de
lanode d'ITO [81], le changement de la couche dinjection des trous [82,83] et
linsertion de couches bloqueuses d'lectrons [61].
III- Optimisation du processus de fabrication pour les cellules base de
polymres:drivs de fullerne
Des cellules solaires de P3HT et de PCBM sont activement tudies comme despiles solaires de grandes surfaces et qui peuvent tre soigneusement dposes sur des
substrats flexibles.
Le travail antrieur a identifi des mlanges comme une occasion prometteuse,
mlange de polymres conjugus comme un matriau donneur ensemble avec drivs
de fullerne comme matriaux accepteur [84]. Si des conditions de traitement sont bien
runies, une jonction auto-assemble donneur-accepteur interpntre peut tre forme
lchelle nanomtrique. La sparation de phase du systme se produit lchelle
nanomtrique, il peut mener la dissociation et la collection efficaces des excitons
photogners aux interfaces distribues, fournissant des voies continues pour le
transport des lectrons et de trous par la percolation [69,71].
Dans la cellule solaire base du P3HT : PCBM, beaucoup de paramtres sont
considrer pour commander les proprits de la nanostructure dune htrojonction en
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5/24/2018 Theses on ZnO Et SnO
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Chapitre II Amlioration des cellules solaires organiques
volume, y compris le rgiorgularit de P3HT [67], le poids molculaire et la
multidispersion de P3HT [68,86], la pression des vapeurs des solvants utiliss [69, 85],
le rapport de poids de P3HT : PCBM et les conditions du recuit thermique (la
temprature, temps et atmosphre) [50].
En raison de la mauvaise stabilit des dispositifs PV base de P3HT-PCBM au
processus de fabrication, de grands efforts ont t faits pour amliorer l'efficacit de
conversion de puissance ( eff) par une optimisation de la densit de courant de court-
circuit (Jcc), la tension de circuit ouvert (Vco) et le facteur de forme (FF).
III-1- moyens de contrle d'auto-organisation du polymre conjugu en tant
que donneur dans la couche active :
a- Effet du poids molculaire de P3HT
Dans les piles solaires base de polymre en BHJ, les poids molculaires
(molecular weigtht MW) de P3HT affecte le dispositif en changeant la morphologie de
la couche active [64, 65]. Ma et al [8] ont tudi la morphologie de la couche active
dune cellule solaire P3HT: PCBM en utilisant P3HT diffrents Mw : bas MWP3HT
(M n =13000g/mol, M W =26 200 g/mol, index de la multidispersion =2.01, un degr de
polymrisation (DP) =78 ); P3HT MWlev (M n =62500 g /mol, M W =153800 g/mol,
index multidispersion =2.46, DP=376 ) ; moyen MWP3HT (M W =55000 g/mol). M net
M Wdsi