Talleyrand-Dino 2
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Chronique de 1831 1862 / duchesse de
Dino ; publ. avec desannotations et un indexbiographique par la
princesse [...]Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France
http://www.bnf.fr/http://gallica.bnf.fr/ -
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Dino, Dorothe de Courlande (1792-1862 ; duchesse de). Chronique de 1831 1862 / duchesse de Dino ; publ. avec des annotations et un index biographique par la princesse
Radziwill. 1909-1910.
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DUCHESSE DE
DtNO
(PUfS
DUCHESSE DE
TALLEYRAND
ET DE
SAGAN)
CHRONIQUE
E
1831
A
1862
PM~W
avec
des
annotations
g~Mtt/M< ~M~~At~Me
PAR
LA
PRtMCESSE
RADZtWibt
NEECASTKLLANE
LIBRAIRIE
PLON
L
PLON MOURRJT
ET
C ,
IMPRUMEURS-DITEURS
S.RUEGARANCfRE6
M
1836-1840
Troisime
dition
PARIS-
1909
-
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CHRONIQUE
i83
A
862
-
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DUCHESSE
DE
D NO~
() U SDt.m.SSKDETALLEYRA
-
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Tous
droits
de
reproduction
et
de
traduction
rservs
pour
tous
pays
Pubtished:iApri[M09
Privilege
of
copyright
in
the
United States
resefvefi under
the
Act approved
MMeh
3
19M
bY
Pron-Nonrrit
et
C
-
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CHRONIQUE
Paris
e2ysM~ e 183C.
M.
de Talleyrand
prne
beaucoup
M.
Mole
pour
le
faire
recevoir
de
l Acadmie
franaise;
il
est
galement
appuy
par
M.
Royer-Collard
et
par
les
ministres;
c est
ce
qui
faisait
dire
hier
au
soif
M.
Villemain
que toutes
les
influences
les
plus
~er~e.;
et
les plus inverses
se
runissaient
pour
porter
ou
ex-
porter
M.
Mole
l Acadmie
que
lui
Villemain
l y
im-
portait
de
toutes
ses
forces
puisque
d ailleurs
le fauteuil
acadmique
n empchait
pas
d autres
siges. Les
jeux
de
mots
et
les
pointes
ne
manquaient
pas
dans
cette
phrase
ni
la malignit
non
plus
On
parlait
beaucoup
des diffrents
discours
tenus
au
Roi
l occasion de la nouvelle
anne
entre autres
de
celui
de
M. Pasquier
remarquable
par
le
mot
de
sujet
qu il
a
eu
la tmrit
de
reproduire
et
que
M.
Villemain
appelait
un
mot
progressif.
Le Roi
est
cliarm
du discours du
comte
Apponyi
et
le
1836
1
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Corps
diplomatique,
de la
rponse
du
Roi. Du
reste,
Fieschi
et
Mascara
(1)
ont
t
de
vraies
bonnes
fortunes
pour
tous
les
faiseurs de discours
on
a
remarqu
des
motions
et
des
attendrissements infinis,
et quant
M.
Dupin,
c taient des sanglots
A
propos
de
M.
Pasquier,
on
s est
amus
mettre
dans
un
mauvais
journal
qu il
est
tomb
malade
dernirement
pour
avoir
reconnu
dans
Fieschi
un
fils naturel
La
vieille
comtesse
de la Briche,
qui
commence
radoter,
a
t,
trs
srieusement,
et
avec
des
Iilas
incomparables,
raconter
cette
btise
dans
le salon
archi-carliste de
Mme
de Chastellux. Comprend-on
quelque
chose
d aussi
stupide
Les
rires
ont
.t
extrmes
Paris,
4y
-
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Le
fameux
message
du
Prsident
Jackson
1),
si impa-
tiemment
attendu,
est
arriv
par
la voie d Angleterre
au
duc de
Broglie. Celui-ci,
cinq
heures
aprs,
est
all chez
le
Roi
lui dire qu il
l avait
reu;
le
Roi
a
demand
le
voir,
M.
de Broche
lui
a
dit
qu il
tait
trs
insignifiant
et
qu il
l avait
dj
envoy
aux
journaux H
a
dit la
mme
chose son
collgue,
M.
Thiers,
qui,
sur
la
foi
de
ce
propos,
a
rpt
pendant
toute
la
soire,
ceux
qu il
rencontrait,
que
le
message
tait
de
toute
nuiiit.
Le
len-
demain,
le
Roi
et
M. Thiers
lisent
ce
message
dans
le
journal
et
le
trouvent
trs
habilement
fait, trs rude
pour
M.
de Broglie
personnellement,
mais
satisfaisant
pour
te
pays,
et
prcisment
ce
qu il fatlait
pour
terminer
le
diff-
rend. L-dessus,
conseils
sur
conseils,
discussions
vives,
enfin triomphe de la volont royale,
soutenue
par
M.
Thiers,
et
par
l effet
de laquelle
on se
tiendra
pour
suffisamment
satisfait du
message.
On
dclinera
la
m-
diation
de
l Angleterre,
en
dclarant
que
la
France
est
prte
payer
les
termes
chus de
la
somme
de 25 millions.
M.
de Broglie
a
fini
par
cder,
mais
avec
toute
la
peine
que
son amour-propre
personnel lui
causait.
Il s tait
d abord
refus
montrer
la
note
par
laquelle
il
remerciait
l Angleterre de
ses
offres
de mdiation,
mais
enfin
elle
a
1)
On
trouvera
ce
messie
aux
pices justificatives de
ce
volume.
En
1834,
Jackson
avait
rclam
au
gouvernement
de LouJs-Phuippe, de
faon trs hautaine,
une
indemnit de
25
millions, due
aux
Etats-Unis,
pour
les btiments saisis sous
l Empire, menaant
de confisquer, en
cas
de refus, les
proprits
des
Franais
tablis
sur
le
territoire
de
l Union.
Toute
lgitime
que
ft
la
rclamation,
ses
formes
blessantes
la
Crent
longtemps
repousser,
jusqu
une
rtractation
du
prsident
Jackson
eoc-,
tenue
dans
le
message
dont il
est
ici
question.
-
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t
soumise
hier
au
Roi.
On dit
qu elle
est trop
longue,
diffuse,
mtaphysique.
Les
paroles
ont
t
vives
dans
le
Conseil
des
ministres,
cependant
tout
a
fini,
parce
que
le
Roi
a
tendu la
main
au
duc de
Broglie
en
lui disant
une
parole
gracieuse.
Cela
n empche
pas
qu au fond,
l hu-
meur ne
soit
grande, d un
ct
et
de
l autre.
Au
reste,
cette
guerre
avec les tats-Unis
dplaisait beaucoup au
commerce
franais;
ainsi
ce
rsultat
dfinitif
fera,
proba-
blement, bon
effet
dans
le
public.
Paris, 11 janvier
1836. J ai
eu,
hier
matin,
la
visite
de
M.
Royer-Collard
il
venait
de
voir
M.
Berryer,
fort
dgot
et
ennuy,
qui
lui
avait
parl
de
Prague.
Il
lui
a
racont
qu on
y
pensait
et
y
disaitbeaucoup de bien
de lui,
M.
Royer;
que
Charles
X
avait rpt
plusieurs
fois
qu il
craignait
de n avoir
pas
fait
assez
attention
diffrentes
choses
qu il
lui avait dites
dans un long entretien qu ils
eurent
ensemble
l poque de la
fameuse adresse
1)
de
1830.
Mais,
ce
qui
est
curieux,
c est
que
le
vieux Roi,
ayant
voulu chercher
retrouver
ces
choses
importantes
dont
il
avait
un
vague
souvenir,
ne
put
y
parvenir.
N est-
ce pas
l
tout
l homme?
Bon
cur
et
insuffisance
Paris,
l6yo K ~e?*
1836.
On
a
cru,
hier,
qu aprs
l algarade de M.
Humann,
le
ministre
des
Finances,
la
Chambre
des
Dputs,
o
il
a
abord
si
imprudemment
la
1)
L adresse
des
321
3
mars
1830).
C tait
une
rponse
au discours
du
trne
et
les
321
dputs
y
exposaient
nettement
leur
mcontentement
de
voir
M
de
Martignac
remplac,
comme
prsident,
par
le
prince Jules
de
Polignac.
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qui
s'y rendaient
effectivement;
cela, la Marchale
se
mit
a
dire,
haute
et
aigre
voix
J'ai
un
moyen
parfait,
que
j ai
toujours
employ
avec
succs dans
tous
les
bals
que
j ai
donns
je
place
ma
femme de
chambre
derrire
la
porte,
avec un
sac
de haricots
prs
d'elle,
et
je
lui
dis
K
Mariette,
chaque
personne
qui
entrera,
vous
prendrez
un
haricot
du
grand
sac,
et
vous
le
jetterez
dans
votre
ridicule
Alors, le compte est exact,
et
c'est
la
bonne
manire,
n Le
fou
rire m'a si
bien
prise,
que
j ai
pens
ctouner.
I
en
est
arriv
autant
de
Mmes
de
Lieven,
de
Werther,
de
Lwenbieim,
qui taient
l.
Paris,
1
fvrier
I83C.
Si
j tais
dans
mon
cher
Rochecotte,
comme
l'anne
dernire,
je
croirais,
le
I ' fvrier,
entrer
dans le printemps,
aulieuqu'iciil
n'en est
rien
Depuis
quelque
temps,
je
reprends
mes
dplaisances
pour
Paris,
non pas
que
l'on
y
soit
mal
pour
moi,
au con-
traire,
mais
parce que
la
vie
y
est trop :fatigante,
l'air
trop
aigre,
les
intrts
trop
divers
et trop
multiplis,
sans
tre
assez
puissants
aucun
loisir, des
sollicitudes infinies,
avec un
vide
sensible.
A
Londres,
j tais
dans
un
monde grand
et
simple;
j y
avais
du succs
et
du
repos
tout
la fois. M. de
Talley-
rand
y
jouissait
d'une bonne
sant,
il
y
faisait
de
grandes
affaires.
Les
agitations
que
j y
ai prouves
valaient
au
moins
leur
enjeu;
j avais
le
temps
de m'occuper,
de
lire,
de
travailler,
d'crire,
de rCchir;
je
n'tais pas
bous-
cule
par
tous
les
dsuvrs.
L'impt
des
visites
ne se
prlve
Londres
que sur
une
voiture
vide
et
sur
des
-
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cartes;
enfin,
je
prenais
plaisir
vivre.
Voil
pourquoi
il
me
prend de
profonds
et
mlancoliques
regrets,
aprs
ces
annes
qui
ne
reviendront plus;
ou
bien
pour
ce
doux
et
tranquille Rochecotte,
cet
horizon
si
vaste,
ce
ciel
si
pur,
cette
maison si
propre, ces
voisins
simples
et
bien-
veillants,
mes
ouvriers,
mes
fleurs,
mon
gros
chien,
ma
petite
vache, la
chevrette, le bon Abb, le
modeste
Vestier,
le
petit
bois
ou
nous
allions
ramasser
des
pommes
de
pin;
pour ce
lieu
o
je
vaux
mieux
qu ailleurs,
parce
que
j i
le
temps
d y faire d utiles
retours
sur
moi-mme,
d y
claircir
ma
pense,
d y
pratiquer
le
bien,
d viter le mal,
de
me
mler,
par
la simplicit du
cur
et
de
l esprit,
cette
belle,
forte
et
gracieuse
nature
qui
m abrite,
me
rafrachit
et
me
repose.
Mais
trve
de
gmissements
sur
moi-mme,
inutiles
et
maussades
J ai
vu
le
docteur Ferrus,
hier,
son
retour
de
Ham.
Voici
ce
qui
s y
est
pass.
Les instructions
des
mdecins
taient extrmement
bienveillantes,
et
leurs
dispositions
aussi;
mais
il
aurait
fallu
trouver
des
motifs
faire
valoir,
et
les deux
ex-ministres
vraiment
souffrants,
MM.
de
Chantelauze
et
de
Peyronnet,
ont
refus insolemment
la
visite
des mdecins,
et
les
autres,
MM.
de Polignac
et
Guernon
de
Ranville, fort
doux,
soumis
et
dsireux
de
profiter de la
bonne
disposition du
gouvernement,
n ont,
malheureusement,
aucune
infirmit
faire valoir.
Il
faut
donc
ajourner
des adoucissementsqu on dsirait leur
ac-
corder
(1).
(1) C est
toujours
des
anciens
ministres
de Charles
X
qu il
est
question
-
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Paris,
( /c~er 1836.
J avais
t,
hier
matin,
avec
la
comtesse
Bretzenheim
qui
m en avait prie,
la
sance
de la
Chambre
des
Dputs, o
j i entendu,
pour
la
pre-
mire
fois,
M.
Thiers;
il
a
admirablement
parl
contre
la
fameuse
rduction des
rentes,
si
imprudemment
mise
en
avant
par
lI. Humann.
J avais
cru remarquer,
pendant
que
M.
Thiers
parlait,
qu il
avait
plusieurs fois
crach
le
sang;
je
lui
avais
crit
pour
lui
demander
comment
il
se
portait;
voici
un passade
extrait
de
la
rponse
que
j i
reue
de
lui
Je suis extnu;
je
n ai
pas
crach le
sang,
mais
j i
dpens,
en
quelques
moments,
bien
des
jours
de
m
vie;
je
n ai
jamais trouv
tant
de
rsistance
dans les
esprits,
et
il
faut
une
volont
de
fer
pour
sur-
monter
un
entranement aussi
visible
que
celui de la
Chambre.
Je suis
dsot
que vous
m ayez
entendu,
ces
chiffres
doivent
vous
avoir ennuye
et
vous
avoir
donn
une
triste
ide
de la tribune.
H
ne
faut
nous
entendre
et
nous
juger
que
dans
nos
jours
d lan
et
non
quand
nous
rglons
nos
comptes.
Au
surplus,
je
doute du
rsultat,
et,
sauf
le
Roi,
je
fais plutt
des
vux pour
la
retraite
du
Mi-
nistre. Lutter
contre tant
d imprudence
et
de
sottise
est
insupportable.
i)
Ce
billet
m a
bien
un peu
prpare
aux
vnements
du
soir:
cependant,
M.
Royer-CoIIard,
qui
est
venu
chez
moi
dans la
matine, croyait
au
triomphe
du
Ministre
par
l embarras
dans lequel
serait
la
Chambre d user du
sien,
si
elle l obtenait.
M
tait
dans
l admiration
du discours
de
ici.
Quelques
personnes
multipliaient les
efforts,
pour
faire rendre
-
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A. Thicrs
et
le
lui
avait
dit
la Chambre; ils
se
sont
re-
parls
cette
occasion
ce
qui
n avait
pas eu
lieu depuis
la
discussion
des
lois de Septembre.
Mon
HIs
M.
de Valenay
est
venu
diner chez
nous en
sortant
de
la
sance
de la Chambre
des
Dputs.
Il
nous a
racont
l cHarement
de
la
Chambre
aux
singulires
conclu-
sions
de
M.
Humann
et
celui des
ministres
au
sujet
de
l ajournement de
la rduction des
rentes
rejet
qui
n a
eu
lieu qu
une
majorit
de
deux
voix.
Le
JoM~Ma~
~e Paris
nous
a
appris
plus tard
les d-
missions
ministrielles
et
le
gnral
Alava
qui venait
de
voir
le duc de Broglie
nous a
dit
onze
heures du
soir
que
le
Roi avait
accept
les dmissions
et
fait
chercher
MM. Humann
et
Mol.
Je
recois
l instant le
billet
que
voici
de
M.
Thiers
K
Nous
sommes
sortis
trs
franchement trs
srieuse-
ment.
Le
Roi savait
d avance
et
d accord
avec
tous
d ac-
cord
en
particulier
avec
moi
que ce
rsultat
dcoulait
forcment de
notre
rsolution de combattre
la
rduc-
tion. Nous serions
dshonors
si
nous
ne
persistions
pas
pour
faire
composer un nouveau
Ministre
il
sera
chtif
et
misrable
peu
importe;
il faut
que
le
tiers-
parti
fasse
ses
preuves.
Le Roi
ne
peut
faire
autrement
ni
nous
non
plus le
contraire serait
une
illusion
la
Charles
X.
n
Paris 7fevrier
183C.
Il
n y
a
rien
de fait
pour
le
Ministre
si
ce
n est
la
sortie
des
anciens
Ministres qui
est
positive. On
croit
que
M.
de Broglie
ne
rentrera
ja
-
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mais
dans
aucun
Cabinet; c est
surtout
contre
lui qu est
l humeur
de la
Chambre.
M.
Thiers
n a
fait
aucune
opposition
se
retirer,
plutt
par
le
dsir
de
sortir
honorablement
et
de
se
dbarrasser
dcemment de
collgues qu il
n aimait
pas,
que
par
en-
gouement
pour
la
question,
qu il
a
cependant dfendue
avec
un
grand
talent.
Le
Roi a
fait
appeler
M.
Humann qui
a
refus,
M.
Mole
qui
a
dclin,
M. Dupin
qui
a
6aM
cam~s~ne
les
nuances
mritent
d tre
observes.
Enfin, il
n y
a
rien
du
tout
de
t
ni,
vraiment, rien
de
probable.
Des
amis
de
M.
Mole disent
qu il
ne
veut
plus se
laisser ballotter,
prier,
refuser,
trimballer,
comme
au
mois
de
novembre,
et
qu on
se
rangerait
sous
sa
loi
ou
bien
qu il
ne se
mlerait
de
rien.
Paris, 8 fvrier
l83