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2002 - 2003 DÉVELOPPER L’EXCELLENCE RAPPORT ANNUEL Notre vision Notre mission UN MIEUX-VIVRE DURABLE POUR TOUS ASSURER UN AVENIR DURABLE AUX SOCIÉTÉS EN FAVORISANT L’INNOVATION http://www.iisd.org

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Le Rapport annuel 2002 - 2003 de l’Institut international du développem

ent durable

2002 - 2003

DÉVELOPPERL’EXCELLENCE

R A P P O R T A N N U E L

Notre vision

Notre mission

U N M I E U X - V I V R E D U R A B L E P O U R T O U S

A S S U R E R U N A V E N I R D U R A B L E A U X S O C I É T É S E N F A V O R I S A N T L ’ I N N O V A T I O N

http://www.iisd.org

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L’Institut international du développement durable contribue au développement durable en formulant desrecommandations stratégiques concernant le commerceinternational etl’investissement, les politiques économiques,les changements climatiques, les mesures et indicateurs ainsique la gestion des ressources naturelles. Nous affichonssur Internet des comptes rendus de négociationsinternationales et l’information spécialisée que nousprocure notre collaboration avec des partenaires du mondeentier. Ce faisant, nous favorisons une recherche rigoureuse, le perfectionnement des compétences dans les pays endéveloppement, ainsi qu’un dialogue fructueux entre leNord et le Sud.

L’Institut a pour vision un mieux-vivre durable pour tous,et pour mission d’assurer un avenir durable aux sociétés enfavorisant l’innovation. Il bénéficie de subventions defonctionnement du gouvernement du Canada qui lui sontversées par l’Agence canadienne de développement international(ACDI) et Environnement Canada, ainsi que du gouvernementdu Manitoba. Des fonds de projet lui sont égalementaccordés par le gouvernement du Canada, la province duManitoba, d’autres gouvernements nationaux, des organismesdes Nations Unies, des fondations et des entreprises privées.L’IIDD est un organisme de bienfaisance enregistré auCanada, et visé par l’alinéa 501 (c)(3) de l’Internal RevenueCode des États-Unis.

161, avenue Portage est 6e étageWinnipeg (Manitoba)Canada R3B 0Y4Tél. : +1 (204) 958-7700Téléc. : +1 (204) 958-7710

C-402, La Maison internationale de l'environnement 13, chemin des Anémones1219 ChâtelaineGenève, SuisseTel: +41 (22) 979-9373Fax: +41 (22) 979-9054

250, rue AlbertPièce 1360Ottawa (Ontario)Canada K1P 6M1Tél. : +1 (613) 238-2296Téléc. : +1 (613) 238-8515

212 East 47th Street#21FNew York, NY10017 États-UnisTél. : +1 (212) 644-0204Téléc. : +1 (212) 644-0206

Imprimé sur du papier recyclé Imprimé au Canada, juin 2003 Direction éditoriale : Stuart Slayen, gestionnaire, publications et communications, IIDDConception graphique : Twenty3Below Graphic Design Traduction de l'anglais : Louise Leroux Impression : Premier Printing

Faits saillants 1

Mot du président de l’Institut et du président du Conseil 2

Qu’avons-nous appris?

Observations de membres

du personnel de l’Institut 4

FAQ sur L’IIDD 8

Dernières impressions 10

Les mesures et indicateurs 12

La communication des connaissances 14

Les changements climatiques et l’énergie 16

Les politiques économiques 17

Le commerce et l’investissement 18

Les services d’information 20

La gestion des ressources naturelles 21

L’equipe de l’IIDD 22

Rapport des vérificateurs 23

Bilan consolidé 24

État consolidé des résultats 25

Accords de financement 26

Annexe 1 - Fonctionnement par secteur d’activité 27

Annexe 2 - Subventions affectées à des fins particulières 28

On peut se procurer la version intégrale des états financiers vérifiésà l’adresse http://www.iisd.org/about/ ou en écrivant à l’IIDD.

Courriel : [email protected] Site web : http://www.iisd.org

TABLE DESMATIÈRES

Address Patch 10/29/2003 02:58 PM Page 2

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FAITS S A I L L A N T S

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● L’Institut a entamé le cinquième etdernier volet du projet d’initiativelocale Action 21 avec trois municipalitésroumaines. Ce projet aide les citoyensroumains et le personnel municipal àaméliorer la qualité de vie locale. Voir page 12.

● En collaboration avec l’Alliancemondiale pour le savoir etTakingITGlobal, l’IIDD a créé unecoalition pour l’accès des jeunes auxtechnologies qui mise sur la facilitéqu’ont les jeunes à se servir des technologies de l’information et descommunications pour faire avancer la cause du développement durable.Voir page 15.

● Depuis la ratification par le Canada du protocole de Kyoto,l’équipe des changements climatiqueset de l’énergie à l’IIDD a directementparticipé à la mise en œuvre du protocole. L’Institut joue un rôle deplus en plus important à l’échelle internationale dans le domaine del’évolution du climat. Voir page 16.

● Le projet d’efficacité énergétiqueTERI-Canada est presque terminé. Ceprojet d’une durée de cinq ans a coûtéplusieurs millions de dollars. Dansl’année écoulée, l’IIDD s’est surtoutoccupé de la réforme budgétaire verte.Notre collaboration avec TERI (TheEnergy and Resources Institute) enInde a été très fructueuse. Voir page 17.

● En partenariat avec le Centre international du commerce et dudéveloppement durable, l’IIDD a produit une série de 13 examens desgrands enjeux du cycle de Doha desnégociations de l’Organisation mondialedu commerce. Voir page 18.

● L’équipe du Bulletin des négocia-tions de la Terre a préparé des comptesrendus d’au moins 30 réunions desNations Unies. Voir page 20.

● L’an dernier, Linkages(http://www.iisd.ca) a reçu cinq millionsde demandes de consultation, leSommet mondial sur le développementdurable ayant constitué une période depointe. Quelque 1,2 million d’exemplairesdu Bulletin des négociations de laTerre ont été téléchargés, de même que720 000 exemplaires de rapports derecherche de l’Institut.

● Le volet nord-américain du projetMines, minéraux et développementdurable s’est conclu l’année dernière.Environ 150 personnes ont participé à ceprojet qui visait à porter l’enjeu dudéveloppement durable à l’attention del’industrie dans son ensemble. Voir page 21.

● La bibliothèque en ligne (Research Library) de l’IIDD renferme maintenant 20 000documents et liens sur le développementdurable. L’année dernière, la bibliothèque a traité quelque 1000demandes d’information et 400 prêtsentre bibliothèques. La WeeklyJournal Review, une liste de distributionélectronique d’analyses par desspécialistes d’articles de 125 revuestraitant de développement durable,compte maintenant 1700 abonnés.

● En 2002-2003, l’Institut a tiré desproduits de 8 331 750 $ des subventionsaffectées à des fins particulières, uneaugmentation de 8 % par rapport àl’année précédente. La ventilation desproduits par secteur d’activité estprésentée à la page 27.

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Jacques Gérin(Canada), président

du Conseil

David Runnalls (Canada), président-directeur général

Edward S. Ayensu(Ghana)

James Bruce(Canada)

James Carr (Canada)

Eleanor Clitheroe(Canada)

Angela Cropper(Trinité-et-Tobago)

Christian Friis Bach(Danemark)

Charles Hantho(Canada)

Nicolas Imboden(Suisse)

Aban Marker Kabraji(Pakistan)

Ashok Khosla (Inde)

Rosemarie Kuptana(Canada)

Huguette Labelle(Canada)

Elizabeth E. May(Canada)

Mark Moody-Stuart(Royaume-Uni)

Bob Page (Canada) Edward Schreyer(Canada)

Conseil d’administration

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MOT DU PRÉSIDENT DE L’INSTITUT ET DU

PRÉSIDENT DU CONSEIL

La dernière année aurait pu marquerun nouveau départ pour ledéveloppement durable à la faveur dela rencontre d’une centaine de chefsd’État et de gouvernement au Sommetmondial sur le développement durable(SMDD) tenu en août.

Les activités parallèles, où foisonnaientles exemples d’interventions desgouvernements, de la société civile etde l’entreprise privée en faveur dudéveloppement durable, onteffectivement remporté un vif succès.Par contraste, les négociationsofficielles ont déçu. Ponctuées decourageuses déclarations, ellescomportaient peu d’échéanciers, etencore moins d’engagementsfinanciers. Heureusement, presquetous les pays se sont entendus sur lelien essentiel existant entre unenvironnement mondial sain et

l’élimination de la pauvreté de massedans le monde en développement.L’IIDD connaît bien cet enjeu autourduquel s’articulent les activités de sonéquipe des politiques économiques.

En se fondant sur les travaux du prixNobel Amartya Sen, l’Institut a mis aupoint un cadre conceptuel pauvreté-environnement qu’a approuvé leconseil d’administration duProgramme des Nations Unies pourl’environnement. Ce même conseil aaussi adopté un plan de travail visantl’application de ce cadre en Afrique aucours des trois prochaines années.L’Institut s’attend à être consulté et àjouer un important rôle dans lacoordination du réseau proposé et lapréparation de profils de pays.

Le premier ministre Jean Chrétien aannoncé au SMDD que le Canada

ratifierait le protocole de Kyoto, ce quia déclenché un débat national animéayant abouti à la ratification duprotocole par le parlement endécembre. L’IIDD a pris largementpart au débat par ses nombreusesinterventions dans les médias et par sesconseils aux gouvernements duCanada et du Manitoba. Nous avonségalement étudié les liens entre leschangements climatiques et ledéveloppement en contribuant à unprojet de mécanisme dedéveloppement propre au Chili et encollaborant à l’examen desrépercussions des changementsclimatiques et de la mondialisation surl’agriculture en Inde avec le Centre forInternational Climate andEnvironmental Research (CICERO)de la Norvège et l’Energy andResources Institute (TERI) de l’Inde.

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Conseillers de l’extérieurNorm Brandson, sous-ministre, Conservation ManitobaJames Eldridge, greffier du Conseil exécutif, Province du ManitobaLen Good, président, Agence canadienne de développement internationalAlan Nymark, sous-ministre, Environnement CanadaMaureen O’Neil, présidente, Centre de recherches pour le développement internationalMary Simon, ambassadeur aux Affaires circumpolaires (MAECI)

Membres distinguésArt Hanson, scientifique principalJim MacNeill, président du ConseilémériteMaurice Strong

Amis de l’InstitutGro Harlem BrundtlandJosé GoldembergSir Shridath RamphalPrésident fondateur du ConseilLloyd McGinnis

Notre style de collaborationCet esprit de partenariat, la santé del’Institut et son efficacité en dépendent.Si notre but est le développementdurable, notre style est la collaboration.Que ce soit avec TERI concernant laréforme budgétaire verte, l’adaptationaux changements climatiques et lessubventions, avec les membres de nosréseaux du savoir en matière decommerce, d’évolution du climat et descommunications, ou avec de nombreuxinstituts de recherche sur ledéveloppement, nos partenariats onttoujours constitué pour nous uneoccasion de renforcer nos proprescapacités et celles de nos partenaires duSud et de voir à ce que l’information necircule pas uniquement du Nord au Sud.

Notre association avec le secteurprivé nous tient également à cœur.Nous avons mis la dernière main auvolet nord-américain du projetMines, minéraux et développementdurable auquel ont participé aumoins une trentaine des plus grandessociétés minières du monde, et nousfaisons toujours partie du Comitéconsultatif de Shell Canada sur leschangements climatiques.

Il ne suffit pas de formuler desrecommandations, il faut aussi les faireconnaître. Nous sommes fiers del’efficacité de nos équipes de lacommunication des connaissances etdes services d’information. Le Bulletindes négociations de la Terre (BNT) a

publié des comptes rendus détaillés deplus de 30 rencontres internationalessur l’environnement à l’intention desdélégués et des observateurs intéressésdu monde entier. Pour une onzièmeannée consécutive, le BNT a contribuéau déroulement de négociationsouvertes et transparentes tout enuniformisant les règles du jeu pourtous les négociateurs. Son équipe s’estégalement occupée d’alimentergénéreusement le site de l’IIDD,duquel près de deux millions dedocuments ont été téléchargés en 2001-2002. Notre rayonnement est une grande source de fierté.

Préparer l’avenir enplanifiant et en misantsur notre personnel

Au cours de l’année écoulée, nosactivités de recherche et de diffusionont été multiples ainsi qu’en témoignece rapport. Et nous voyons à préparerl’avenir. Le groupe de travail duConseil sur la planification à longterme a mis à jour le plan stratégiquede l’Institut et proposé des façonsd’accroître l’influence de l’IIDD et sonefficacité. Notre déficit budgétaire adiminué, et nous atteindrons le déficitzéro à la fin de la présente année.

Nous ne sommes pas des fabricants.Notre personnel représente notreprincipal atout, un personnel capabled’avoir des idées et de les faireconnaître. Nous commençons àinvestir davantage dans nos gens enleur offrant une formation de pointe etdes outils perfectionnés. En améliorant

constamment notre capacité et notrevolonté d’appuyer nos employés, nouscontinuerons à attirer les candidats lesplus brillants. Nous sommesconvaincus que l’Institut ne manquerapas de récolter les fruits de soninvestissement dans leperfectionnement de son personnel.

Nos activités ont atteint une massecritique dans les secteurs du commerceet de l’investissement, des servicesd’information et des changementsclimatiques. Dans les mois à venir,nous affecterons d’importantesressources à l’expansion de nosprogramme de gestion durable desrichesses naturelles, et à intensifier nospremiers efforts déjà fructueuxconcernant la sécurité etl’environnement, un enjeu primordialaprès les attentats du 11 septembre.Notre reconnaissance est acquise ànotre personnel, à nos associés, auxmembres du Conseil et à nospartenaires pour leur travail et pourleur dévouement à l’endroit del’Institut.

Le président du Conseil,

Jacques Gérin

Le président-directeur général,

David Runnalls

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QU’AVONS-NOUS APPRIS?

Observations de membres du personnel de l’InstitutTout au long de l’année, les membres du personnel de l’Institut font des recherches complexes et ontcollectivement des rapports avec des centaines de partenaires du monde entier. Personnellement et entant qu’organisation, nous continuons d’apprendre et de grandir. Des membres de notre personnel nouslivrent ici leurs réflexions sur les expériences et rencontres de l’année et sur les enseignements à en tirer.

Dans le cadre de notre projet d’initiativelocale Action 21, trois membres dupersonnel de l’IIDD et deux autres per-sonnes ont vécu une expérience des plusenrichissantes en donnant des séances deformation dans trois villes de Roumanie.L’intérêt et l’enthousiasme des stagiairesfaisaient plaisir à voir. L’accueil chaleureuxqu’on nous a réservé nous a montré quebien des gens s’intéressent au développe-ment durable et au programme Action 21.Nous avons constaté avec satisfaction quenous pouvions faciliter la conclusion departenariats entre Roumains ainsi qu’entreeux et l’équipe canadienne.

Voir un projet ambitieux aboutir à saconclusion procure toujours une certainesatisfaction. En mai 2002, le Programmedes Nations Unies pour l’environnementpubliait son nouveau rapport Perspectivesmondiales en matière d’environnement(GEO), le troisième d’une série de plusen plus connue et respectée. Grâce à notrecontribution qui s’est surtout faite encoulisses, nous nous sommes retrouvésdans une position idéale pour renseignernotre auditoire local sur les enjeuxmondiaux lors du lancement de GEO àWinnipeg. La nombreuse assistancecomptait des étudiants et un ministreprovincial. S’il nous reste beaucoup àapprendre pour intéresser des auditoireslocaux à ces enjeux, le lancement local deGEO y aura modestement contribué.

Qui s’intéresse à la protection de refugesfauniques ou à la salubrité de l’air pour lesgénérations futures quand il y a la guerreet que des innocents meurent? À Belgrade,un jeune Grec protecteur d’oursons m’aparlé de la demande que la direction duzoo de la capitale lui avait faite en 1999,pendant la campagne de bombardementsde la Serbie par l’OTAN, pour qu’ilvienne sauver des oursons. Cet homme afait des centaines de kilomètres, traversantdes campagnes marquées par les combats,des postes de contrôle et des barrages,pour ramener quelques oursons en Grèce.L’amour de la nature rapproche parfois lesgens de manière inattendue. C’est dans cesoccasions que naît l’espoir d’un monde oùrégnera la paix.

Peter Hardi membre associé

László Pintérdirecteur desmesures etindicateurs

Jason Switzergestionnairede projet

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Cette année, l’innovation et l’apprentissagecontinu ont retenu mon attention. Compa-rativement à l’élaboration de politiqueset aux négociations intergouvernementalesqui avancent souvent à pas de tortue, larecherche en matière de développementdurable peut progresser à pas de géant. Uneorganisation de la taille de l’IIDD se doit devoir à ce que ses chercheurs soient parmi lesmieux renseignés de la profession. J’ai donccréé dans notre Intranet deux modules bap-tisés Innovatory et Complexatory, qui sontdes répertoires virtuels renfermant notresavoir collectif sur l’innovation et la gestionadaptative complexe. Des séances deremue-méninges à l’heure du lunch ontpermis au personnel d’enrichir son bagagede connaissances. Nous avons aussi achetéde la documentation et préparé des biblio-graphies et d’autres outils d’informationque nous avons versés dans ces répertoiresélectroniques. Le Sommet mondial sur ledéveloppement durable a suscité des débatsalimentés par la recherche d’idées pourraviver le processus de Rio en collaborationavec des personnes influentes du milieu dudéveloppement durable. Nous avons égale-ment répondu aux nombreuses questions denéophytes désireux de se renseigner sur ledéveloppement durable, ce qui nous adonné, à ma collègue Stacy Matwick et àmoi, l’impression de faire un « retour versle futur ».

Ce que j’ai appris de plus important depuismon arrivée à l’IIDD il y a trois ans, c’estl’importance du Bulletin des négociations dela Terre pour les intervenants en gouver-nance de l’environnement mondial. Outreleur grande utilité pour les négociateursenvironnementaux, les résumés du BNTrenseignent les décideurs du monde entieren leur offrant des comptes rendus objectifset à jour des négociations au fil de leurdéroulement. Cela revêt une grande impor-tance pour les personnes incapables d’assis-ter à toutes les séances de négociation. Unedécouverte qui compte encore plus, c’estque les décideurs ne sont pas les seuls à lirele BNT. Dans mes recherches post-doctorales, je trouve constamment destextes d’universitaires qui parlent duBulletin comme étant la source qui faitautorité!

La question des changements climatiquesest si vaste et complexe qu’il est facile decrouler sous l’abondance de renseigne-ments. Les meilleurs projets sont ceux dontles responsables ont pu compter sur desolides réseaux, ce qui vaut à l’échelle tantinternationale que locale. Voici un exempleconcret. L’IIDD et les autres membres duRéseau du savoir sur l’évolution du climatcherchent des façons d’atténuer les injus-tices propres aux changements climatiques :les émissions proviennent surtout des paysdéveloppés, les pays en développement étantle plus exposés à en subir les conséquencesprévues; les négociations internationalessont dominées par les pays développés, lespays en développement n’y participantqu’au prix d’énormes efforts. Je suisconvaincu que les projets du Réseaucontribuent beaucoup à combler ces écartset à créer un régime plus équitable de luttecontre l’évolution du climat. Les membresdu Réseau ont collaboré à différents projetsqui n’auraient peut-être pas existé – ou eude véritables retombées positives – sans cettecollaboration. Il importe à tout prix d’en-courager les organisations de recherche surles changements climatiques des paysdéveloppés, en développement et en transi-tion à collaborer ensemble.

Marlene Roycoordonnatricedes ressourcesen information

DennisCunninghamgestionnairede projet

Andrew Baldwin rédacteur/

réviseur, BNT

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Ces derniers mois, nous avons tous deux eul’occasion d’examiner comment une organi-sation enrichit son savoir et pourquoi cetapprentissage a une telle importance pourl’Institut. Ce faisant, nous avons comprisque pour accomplir notre mission, il nousfaut améliorer constamment deux grandsaspects du rendement institutionnel.

Premièrement, compte tenu de la placequ’occupe le changement dans ses objectifs,l’IIDD est appelé à gérer le changementdes points de vue de sa façon de travailleret de la façon dont d’autres organisationsenvisagent le développement durable.Deuxièmement, afin de demeurer à lafine pointe de l’innovation en matière dedéveloppement durable, il nous faut con-stamment évaluer l’efficacité de nos inter-ventions et intégrer les leçons tirées de notreexpérience à nos nouvelles activités.

En cherchant la meilleure façon de tirerces leçons et de les faire connaître, il nousest apparu que ce qui compte avant tout,c’est la mise en œuvre proprement dite duchangement. Il faut donc mettre l’accentsur la qualité des communications et desrapports avec les personnes que noussouhaitons influencer. Les membres d’ungroupe de travail du Conseil sur la planifi-cation à long terme et les employés del’Institut s’emploient présentement àchercher des moyens d’accroître l’efficacitéde notre travail en établissant des stratégiesvisant l’identification de nos plus importantsauditoires cibles et la qualité de nos rapportsavec eux. Par ailleurs, nos processus internesde préparation et d’examen des propositionsexpliquent comment la stratégie de diffu-sion doit être conçue pour que l’on sachecomment nos partenaires et auditoires ciblesseront informés de l’état d’avancementd’une activité et de ses résultats. Enfin, ilfaudra accorder davantage d’attention àl’évaluation des extrants des projets et de lamesure dans laquelle les changementsprévus au départ sont réalisés.

Le deuxième élément mentionné nousamène à examiner la façon de créer uneculture interne de l’apprentissage et les

structures propres à l’encourager. L’IIDDencourage son personnel à contribuer à lapoursuite de différents objectifs stratégiquesde l’Institut en s’investissant dans des projetsréalisés dans divers champs d’intérêt.L’expérience a été plus ou moins fructueuseselon la nature du travail et la souplesse desemployés concernés. Cette année, nous noussommes employés à créer de nouveaux outilsd’apprentissage individuel et organisationnel,et à établir des liens entre les projets etobjectifs de différents programmes derecherche. Pour aider nos bureaux et nosassociés du monde entier, nous avonsenrichi notre service Intranet de modules deformation en gestion de projet et d’un accèsà des fichiers de soutien de projet et àd’autres outils. Nous venons de créer unoutil d’apprentissage baptisé Innovatory –une représentation visuelle du cycle de projetde l’IIDD destinée à encourager l’innovationet à déterminer quelles leçons tirer de toutesles étapes du projet, depuis l’incubationd’idées jusqu’à l’apprentissage et l’adaptation.L’an prochain, nous prévoyons tenirrégulièrement des séances d’information oùseront présentées les leçons tirées de projetsdont la conclusion approche, leçons quiseront versées dans la mémoire de l’Institut.Nous comptons bien que les résultats seronttrès intéressants.

En tant que stagiaire de l’IIDD affectéauprès de l’Institut international pourl’environnement et le développement, jesouhaitais au départ acquérir des compé-tences qui me seraient utiles plus tard dansma carrière en publicité. Mais quand vouscôtoyez jour après jour des personnes brillantesqui souhaitent influencer le cours des chosesen se détachant du mode occidental deconsommation, vos opinions ne peuventque changer. C’est du moins ce qui m’estarrivé. En tant que communicateur, je neme sens pas la compétence voulue pour parlerde développement durable autrement qu’entermes généraux. Par contre, ma formationme fait mieux voir la nécessité que les paysdu Nord décident quelles questionsdevraient retenir leur attention. LesLondoniens ont fait la preuve lors de larécente crise de la guerre en Irak que leurconscience sociale est passablement développée.Il importe donc que les grands médiasparlent des enjeux du développement. J’enviens même à me demander s’il ne vaudraitpas mieux investir dans la bonne communi-cation de résultats de recherche existantsune partie des énergies consacrées à denouvelles recherches, afin de mieux faireconnaître les initiatives de développementdurable. Je crois toujours qu’une bonnepublicité peut donner des résultats, maisencore bien plus qu’il s’agira d’un outilindispensable pour que s’opèrent devéritables changements sur le plan dudéveloppement.

Bill Glanvillevice-président,agent principaldes opérations

DarrenSwanson

associé derecherche

Jared Huberstagiaire de l’IIDD

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TomRotherham

associé de l’IIDD

NOUS APPRIS?L’année écoulée m’a convaincu qu’il estessentiel de toujours envisager les chosesd’un double point de vue, celui du fond,c’est-à-dire de ce que nous accomplissons,et celui de la forme, c’est-à-dire de la façondont nous faisons les choses. J’ai vu uneincursion dans le monde très concret del’exploitation minière révéler de grandesvérités sur la façon de dissocier la noblenotion de durabilité. Il existe différentesfaçons de procéder. Premièrement, quandon parle de gestion des ressources, ce qu’ilimporte de se demander, ce n’est pas si uneressource donnée est renouvelable ou non.Plutôt, ce qu’il faut savoir au sujet de toutesles activités humaines (qu’elles visent ounon la gestion des ressources), c’est si uneactivité humaine donnée contribue à longterme au bien-être des humains et àl’intégrité de l’écosystème. Voilà le testsuprême de la durabilité. Les deux aspectssont nécessaires. Ce critère de conceptionbidimensionnelle offre une perspectiveclaire. Pour atteindre de tels résultats, lesrapports entre les intérêts doivent être sains,tout comme la dimension économique desprojets et des collectivités ainsi que lesinstitutions et mécanismes de gouvernance.De plus, il doit exister une façon d’assurerl’apprentissage continu et de s’adapter auchangement. Dans les années à venir, cetteperspective s’imposera comme étantparfaitement logique, et c’est cet ingrédientqu’exige et offre à la fois l’industrie minière.

Pour ce qui est de la façon de faire leschoses, j’ai beaucoup appris cette année.Ce que j’ai surtout compris, c’est la forced’une petite équipe dont les membrestravaillent bien ensemble. Il nous faut deuxingrédients principaux. Premièrement, ilfaut viser un but commun compris de tous,non seulement par prescription intellectuellemais aussi à cause d’un esprit communessentiellement intuitif. Une fois cet espritcréé, plus rien n’est hors de portée.Deuxièmement, il faut constituer uneéquipe en respectant la créativité personnelle.Chacun de nous doit aider ses collègues àl’exprimer. Quelle que soit la place que l’onoccupe dans la hiérarchie, chacun assume

cette responsabilité de gestion pluri-directionnelle; en nous en acquittant bien,nous pouvons vraiment changer le cours des choses.

J’entends souvent les gens dire que voir lesjeunes prendre les choses en main est récon-fortant. Mais c’est plutôt d’urgence qu’ilfaudrait parler. Ainsi que le fait remarquerE.O. Wilson dans The Future of Life, « leshabitants des pays en développement sontdéjà bien plus jeunes que ceux des paysindustrialisés, une tendance qui ne man-quera pas de s’accentuer. Les rues de Lagos,Manaus, Karachi et d’autres villes dumonde en développement fourmillentd’enfants. Dans au moins 68 pays, les moinsde 15 ans représentent plus de 40 % de lapopulation. » Si nous réussissons à traverserles 50 à 100 prochaines années, ce sera parceque les jeunes auront repris les choses enmain. Nous ne pouvons nous permettreune culture mondiale où des jeunes blasésdeviennent des adolescents attardés à l’âgeadulte. Les jeunes du monde entier serontde plus en plus appelés à s’impliquer enprodiguant éducation et soins de santé et enrestaurant l’environnement. J’ai appris quele leadership des jeunes n’est pas une questiond’acquisition de compétences pour demain,mais une question de survie pour nous tous.

L’Institut a notamment pour rôle d’aiderdes groupes différents à bien travaillerensemble, qu’il s’agisse de l’OMC oud’ONG, de pays du Nord et du Sud, voirede différents ministères au sein d’un mêmegouvernement. Si la confiance ne règne pas,rien ne se passe. Cette année, j’ai comprisl’importance d’investir dans les rapportsavec les gens et avec les organisations. Grâceà mon travail sur le rôle des normes dans ledéveloppement durable, l’IIDD facilite lerapprochement de deux groupes n’ayantrien en commun : les ONG et les organismesnationaux responsables des normes. Notreexpérience nous enseigne qu’il existe desdomaines où la coopération peut êtreréciproquement avantageuse. Mais sansconfiance, rien ne se passe. Il n’y a pas deraccourci pour établir un climat de confiance.Cela exige du temps et parfois aussi dessacrifices. Après plus de quatre ans decollaboration avec le milieu des normes, ens’appliquant à trouver des terrains d’ententeau lieu de se concentrer sur les différencesévidentes, l’IIDD est maintenant en mesured’être un honnête intermédiaire entre cemilieu et celui des ONG. Il ne suffit pas decomprendre l’autre. L’autre doit savoir quevous le comprenez et que votre compréhensionde ses préoccupations influe sur vosopinions. C’est là que se trouve la base de la confiance et de la coopération.

Terri Willardgestionnairede projet

Tony Hodgeassocié

de l’IIDD

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FAQ FAQSUR L’ IIDD

Foire aux questions sur l’Institut internationaldu développement durable

Que

fait l’IIDD au juste?

L’Institut international dudéveloppement durable appuie lechangement en faveur dudéveloppement durable. Par nosrecherches dont nous veillons à faireconnaître les résultats, nous essayonsde convaincre les pouvoirs publics, lesgens d’affaires, les ONG et d’autresdécideurs d’adopter des lignes deconduite avantageuses à la fois pourl’économie mondiale, l’environnementplanétaire et le bien-être despopulations. Dans la perspective dudéveloppement durable, nous facilitonsla tenue de négociations internationalestransparentes et utiles. Et nous sommespersuadés de la nécessité de renforcernos propres compétences tout enaidant les organisations du monde endéveloppement qui sont nospartenaires à viser l’excellence.

En quoi

consiste le développement durable?

Le développement durable s’entend dela volonté de l’humanité de privilégierune forme de développementéconomique ne nuisant ni à l’intégritédes écosystèmes ni au bien-être despopulations. Il consiste en la recherched’une vie meilleure pour tous,aujourd’hui et demain. La définition laplus universellement acceptée se trouvedans Notre avenir commun, le rapporthistorique publié en 1987 par laCommission mondiale surl’environnement et le développement queprésidait Gro Harlem Brundtland,ancien premier ministre de la Norvège.Le développement durable y est définicomme étant : « le développement quirépond aux besoins du présent sanscompromettre la capacité des générationsfutures à répondre aux leurs ».

L’IIDD

est-il un groupe de réflexion?

En tant qu’organisme indépendantsans but lucratif, l’IIDD fait progresserle débat sur les enjeux dudéveloppement durable. Mais il estbeaucoup plus qu’un groupe deréflexion. Notre personnel fait de plusen plus de recherche appliquée. Il voità ce que les conclusions de ses propresrecherches soient bien appliquées sur leterrain. Les entreprises et lesgouvernements ont de plus en plusrecours à nos services. En qualité decoordonnateur de puissants réseaux,l’Institut facilite la conclusiond’alliances mondiales dans lesdomaines du commerce, deschangements climatiques et descommunications. Également très actifdans Internet et sur le plantechnologique, il publie des comptesrendus de négociations internationales,fait connaître les conclusions de sesrecherches au monde entier et le faitprofiter de son savoir-faire technique.

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Comment

l’Institut a-t-il vu le jour?

En 1988, l’ancien premier ministrecanadien Brian Mulroney annonçait àl’assemblée générale des Nations Uniesque le Canada s’apprêtait à lancer etfinancer un institut du développementdurable en réponse à l’appel de laCommission mondiale surl’environnement et le développement. Àl’invitation du Manitoba et de GaryFilmon, alors premier ministre de cetteprovince, l’Institut a vu le jour àWinnipeg (la capitale du Manitoba) en1990. Notre financement qui provenaitd’abord exclusivement desgouvernements du Canada et duManitoba est de plus en plus internationalet diversifié. Les gouvernements fédéralet provincial maintiennent leur appuifinancier à l’Institut, dont l’administrationcentrale se trouve toujours à Winnipeg.

L’Institut

est-il vraiment international?

Tout en étant une organisation établie auCanada, l’IIDD a une équipe et desactivités clairement internationales. Les150 employés, associés, pigistes etmembres du Conseil sur lesquels comptel’Institut sont originaires de plus de 30 pays différents. Présents sur cinqcontinents, nous avons des bureaux àWinnipeg, Ottawa, New York et Genève.

D’où

provient le financement de l’Institut?

L’IIDD dispose d’un budget d’environ11,32 millions de dollars CAN. Lefinancement de base représenteenviron 20 % de cette somme,constituée pour 80 % de subventionsaffectées à des fins particulières. Nosbailleurs de fonds sont desadministrations publiques canadienneset internationales, des organisationsinternationales, des entreprises privéeset des fondations. La portioninternationale des subventions affectéesà des fins particulières prend del’importance, presque autant de fondsprovenant de gouvernements etorganismes étrangers que canadiens.

Comment

l’Institut est-il structuré?

L’IIDD compte sept secteurs d’activité.Cinq équipes font des recherches axéessur les objectifs stratégiques suivants :les changements climatiques etl’énergie, les mesures et indicateurs, lecommerce et l’investissement, lagestion des ressources naturelles et lespolitiques économiques. Deux équipess’occupent des fonctions stratégiquessuivantes : les services d’information,qui rendent compte des négociationsinternationales touchantl’environnement et le développement,et le groupe de la communication desconnaissances qui aide nos chercheursà communiquer leurs messages auxpersonnes qu’ils souhaitent informer etimpliquer, tout en réalisant ses propresrecherches sur les communications enmatière de développement durable etsur les pratiques de participation.

Quels

sont vos auditoires cibles?

De manière générale, l’IIDD cherche àinfluencer, inspirer et renseigner lesdécideurs des gouvernements, dumilieu des affaires, de la société civileet d’autres secteurs qui sont en mesurede faire adopter des lignes de conduiteen faveur du développement durable.La composition de nos auditoires varieévidemment selon le secteur d’activitéet le moment.

Qui

fait partie de votre Conseil,et quel est son rôle?

Selon la loi canadienne, notre Conseildoit être majoritairement canadien, à50 % plus un membre. Pour 2003-2004, il compte des membresprovenant du Ghana, de Trinité-et-Tobago, du Danemark, de la Suisse,du Royaume-Uni, de la Thaïlande etdu Pakistan. Le Conseil, qui se réunitdeux fois par année au Canada,possède ses propres comités. Iladministre l’Institut, en fixe lesorientations stratégiques et voit à lasaine gestion de ses finances.

Quels

changements l’Institut a-t-ilsubis depuis sa création?

Comme toutes les organisations, l’IIDD abeaucoup changé depuis sa création. Latendance de plus en plus marquée vers lefinancement de projets particuliers estprobablement le plus importantchangement à signaler. À ses débuts,l’Institut disposait de fonds de démarragesans affectation particulière, ce qui luipermettait de faire des recherches et desinterventions générales. Aujourd’hui, nosactivités visent de plus en plus des enjeuxparticuliers. Notre rapport avec latechnologie de l’information et descommunications constitue un autrechangement de taille. Quand l’Institut a vule jour, Internet n’avait pas encore eu sapoussée de croissance. Aujourd’hui, il estl’âme de notre culture des communicationset notre plus important outil decommunication avec nos auditoires. Desmillions de documents sont téléchargés àpartir de nos sites chaque année.

Comment

se présente l’avenir pour l’IIDD?

En tant qu’organisation qui offre dessolutions stratégiques, nous nous heurtonssans cesse au problème d’avoir à proposerdes changements en faveur dudéveloppement durable dans un mondeaux mécanismes imparfaits et auxsignaux et stimulants contradictoires.Selon certains observateurs, le Sommetmondial sur le développement durabletenu l’été dernier à Johannesburgpourrait avoir été le dernier sommet surce thème. À mesure que s’imposel’urgence de l’enjeu du développementdurable, il nous faudra intervenir de plusen plus au niveau multilatéral. Parailleurs, les bailleurs de fonds étantsollicités de toutes parts, nous devronsexceller dans l’innovation. Malgré tout,l’avenir de l’IIDD est prometteur. Notrecompétence technologique, notre vastesavoir-faire, nos saines relations, notreaptitude à nous adapter au changement etnotre indéfectible passion sont autantd’atouts qui nous aident à analyser lesproblèmes et à contribuer au bien-êtreéconomique, social et environnementaldu monde entier.

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DERNIÈRES IMPRESSIONS

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NIÈR

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PRESSIO

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L’Institut international dudéveloppement durable est dirigé parun conseil d’administration qui fixe lavision stratégique de l’organisation etlui montre la voie à suivre.

En juin 2003,Aban Marker Kabraji etAshok Khosla, dont le mandat seterminait après des années devaleureux services, ont assisté à leurdernière réunion du Conseil àWinnipeg.

Aban Kabraji, membre du Conseildepuis 1994, est directricerégionale de l’UICN pour l’Asie enThaïlande. Ashok Khosla, membredu Conseil depuis 1997, estprésident du DevelopmentAlternatives Group en Inde.

Ils nous font part de leurs réflexionssur l’IIDD et sur le développementdurable.

Depuis votre entrée au Conseil,quelles ont été selon vous les plusimportantes réalisations de l’Institut?

Aban Kabraji : L’IIDD, au début financéexclusivement par des gouvernementscanadiens, est devenu une organisationdynamique, bien développée etindépendante. Tout en maintenant uneforte présence au Canada dans desdomaines comme l’agriculture et les changements climatiques, nous nous sommes trouvé des créneaux internationaux bien définis pour nosactivités liées au commerce et pour leBulletin des négociations de la Terre.Pendant des années de fort leadership,nous avons recruté d’excellents candidatsqui font de nous un joueur de premierplan sur la scène internationale.

Ashok Khosla : Parmi les contributionsde l’Institut dans différents champsd’activité, je classerais au sommet cellesqui touchent les changements climatiqueset le commerce dans le contexteenvironnemental. L’Institut s’intéresseaussi aux processus à différents niveaux.Sur le plan extérieur, il a constituéplusieurs réseaux mondiaux du savoirparticulièrement solides, tant dans leNord que dans le Sud. Ces réseaux,

outre qu’ils procurent de précieuxrenseignements à l’Institut, aident sespartenaires à renforcer leur savoir dansdes domaines d’intérêt commun. Sur leplan intérieur, l’Institut a réussi à setrouver des sources de financement trèssolides pour une organisation de lasociété civile.

Quels sont les principaux atouts de l’Institut?

Aban Kabraji : L’Institut s’est toujoursclairement défini comme une organisationplanétaire qui jette des ponts entre leCanada et le monde, ainsi que l’illustrenotre travail avec le Conseil chinois decoopération internationale en environnementet en développement. Nous avons unegrande influence et une grande crédibilitéinternationales dans les domaines deschangements climatiques et du commerce.Et nous sommes à la fine pointe descommunications électroniques grâce à nosréseaux et au BNT, le joyau de la couronne.

Ashok Khosla : Sa crédibilité dans seschamps de spécialisation renforcée parle souci de l’excellence et de la rigueurintellectuelle, qui lui confère une influenceet une légitimité considérables à l’échelletant nationale qu’internationale.

Aban Kabraj i et Ashok Khosla

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Quels seront les plus grands défis de l’Institut dans les prochaines années?

Aban Kabraji : Depuis le 11 septembre2001, les alliances internationales et lesmodes de réflexion subissent de profondsbouleversements. Dans cette conjoncture,l’Institut est appelé à choisir ce qu’il luifaut faire et dans quelle voie il doits’engager. Nous devons nous adapteraux nouvelles réalités tout en conservantnotre acuité intellectuelle.

Ashok Khosla : Le principal défi consisteraà conserver l’équilibre entre le besoin deconcentrer nos interventions afin d’atteindredes résultats, et le besoin de privilégier lapluridisciplinarité pour que les résultatsatteints soient les bons.

Êtes-vous optimiste concernantl’avenir du mouvement et du messageen faveur du développement durable?

Aban Kabraji : Je suis optimiste. La cause du développement durabledemeure tout aussi valable aujourd’huiqu’hier, peut-être même encore plus.L’idée a fait son chemin dans l’espritdes gens. Il sera difficile de faireaccepter les changements nécessaires àbrève, voire à moyenne échéance. Mais

je crois que nous finirons par y arriverà mesure que les gens prendrontconscience des problèmes. Personne nepeut vivre isolé dans son île. On peutignorer les guerres lointaines, lescatastrophes naturelles et la famine,mais si rien ne change, nous connaîtronstous tôt ou tard l’insécurité et la faim.

Ashok Khosla : Vingt ans se sont écoulésdepuis que la notion de développementdurable est entrée dans notre vocabulaire.Si personne ne prétend que les politiquesdes gouvernements – encore moins desgrandes sociétés – en subissent déjàfortement l’influence, il reste que lesdécideurs de tous les secteurs d’activitéaiment bien montrer qu’ils y sontsensibilisés. Bientôt, ils n’aurontplus d’autre choix que d’agir, vul’incompatibilité évidente entre notrebase de ressources non renouvelables etles populations et les économies enrapide croissance. La rareté de l’eaudans de nombreuses régions du mondefait maintenant partie intégrante dudiscours politique. Je crois pour mapart qu’à peine quelques décenniess’écouleront d’ici à ce qu’un débat entreinitiés se transforme en un mouvementpopulaire général – non pas parce queles gens auront acquis une certainesagesse, mais bien parce qu’ils ont uninstinct de survie très aiguisé.

Après toutes ces années au Conseil,quel sera votre souvenir le plus vif?

Aban Kabraji : C’est de mes collèguesdont je me souviendrai avec le plusd’affection. J’ai eu l’occasion derencontrer des gens vraiment remarquables tant au sein du Conseilque chez les spécialistes de l’Institut.

Ashok Khosla : Mon mandat au seindu Conseil de l’IIDD aura été l’une demes expériences les plus enrichissantesdans mon travail auprès d’instancesdécisionnelles d’organismes internationaux.Les débats très relevés étaient constammentalimentés par les excellentes contributionsdu personnel. Les discussions étaienttoujours utiles, la direction se montranttout disposée à s’en inspirer. Les membresdu Conseil favorisaient nettement laplanification proactive sans tomberdans le piège de la micro-gestion.Pour vivre cette grande expérienced’apprentissage, c’est avec plaisir quej’ai traversé l’océan plus d’unedouzaine de fois.

parlent de leur passage à l’IIDD

A B A N M A R K E R K A B R A J I

« Nous devons nous adapter aux nouvelles réalités tout en conservant notre acuité intellectuelle. »

A S H O K K H O S L A

« Le principal défi consistera à conserver l’équilibre entre le besoin de concentrer nosinterventions… et le besoin de privilégier la pluridisciplinarité. »

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LES MESURES ETINDICATEURS

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● L’IIDD et le Groupe consultatif sur lesindicateurs du développement durable(GCIDD) – une équipe d’experts dumonde entier dont l’Institut coordonnele travail – ont continué à perfectionnerle tableau de bord du développementdurable, un outil en ligne comportantdes indicateurs du développementdurable et leurs indices globaux. Grâce àune subvention de l’Agence canadiennede développement international (ACDI),d’Environnement Canada et du Forumde Bellagio sur le développement durable,le tableau de bord a été enrichi de nou-velles fonctions permettant l’analyse destendances et celle de l’indicateur DTI(distance-to-target). Le tableau de bord aété présenté à deux rencontres tenuesdans le cadre du Sommet mondial sur ledéveloppement durable à Johannesburg.On y trouve maintenant des donnéesprovenant de plus de 240 pays, et 60 indi-cateurs correspondant aux principauxindicateurs de développement durablede la Commission du développementdurable des Nations Unies. De plus enplus connu, le tableau de bord suscitetoujours l’intérêt des gouvernements,des entreprises et d’autres groupes. Cetteannée, l’IIDD l’a présenté à une rencon-tre de l’International Iron and SteelInstitute à laquelle assistaient des

représentants de 15 grands producteursd’acier. Pour plus de renseignements,consultez http://www.iisd.org/cgsdi/intro_dashboard.htm.

● L’IIDD a terminé quatre des cinqstages du projet local Action 21, uneexpérience pilote réalisée avec les munici-palités roumaines de Iasi, Oradea etRamnicu Valcea. En partenariat avecla Table ronde nationale sur l’environ-nement et l’économie du Canada et leConseil international pour les initiativesécologiques communales (ICLEI), et avecl’appui financier de l’Agence canadiennede développement international (ACDI),l’Institut collabore avec le gouvernementroumain, le Centre national du dévelop-pement durable à Bucarest et les troismunicipalités participantes au perfection-nement des compétences nécessaires àl’application dans ce pays des principesd’Action 21. Outre qu’elle améliore laqualité de vie, la formation donnée auxcitoyens et aux fonctionnaires munici-paux pour leur apprendre à collaboreravec tous les intervenants du milieu dudéveloppement communautaire crée desemplois et contribue à la démocratisationlocale. Parmi les faits saillants de l’année,signalons le succès des séances de forma-tion offertes par l’IIDD en Roumanie etl’engagement du gouvernement à faire

profiter d’autres municipalités du pro-gramme Action 21.

● Dans le cadre de sa participation à lapréparation du Rapport manitobain surle développement durable, en plus decontributions particulières comme lecalcul de l’empreinte écologique de laprovince, l’IIDD a aidé ConservationManitoba à établir les étapes à franchiret la façon de procéder. Nous avons aidéà établir le cadre analytique du rapport,collaboré avec les autorités à la conceptiond’un modèle et préparé certaines analyses.Nous avons nous-mêmes rédigé certainessections du rapport et fait des observationssur les analyses faites par différentsorganismes provinciaux. L’Institut etConservation Manitoba ont tenu uneséance de formation à l’intention desintervenants provinciaux appelés à con-tribuer au rapport. Notre équipe a fait lespremiers calculs de l’empreinte écologiqueen septembre 2002, après quoi elle aprocédé à une série de calculs sectorielset régionaux.

● Le troisième rapport Perspectivesmondiales en matière d’environnement(GEO-3) du Programme des NationsUnies pour l’environnement (PNUE) aété lancé en mai 2002 à Londres. Enqualité de centre collaborateur du PNUE

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pour l’initiative GEO, l’IIDD a organiséun lancement à son siège de Winnipeg.Aux dernières étapes de la préparationdu rapport GEO-3, notre travail a surtoutporté sur l’évaluation et l’avenir du sys-tème de production de rapports GEO.Nous avons fait une analyse du processusGEO-3 à l’aide de la matrice forces /faiblesses / occasions / menaces (SWOT)du point de vue des centres collabora-teurs. De concert avec le Centre mondialde surveillance de la conservation àCambridge, au R.-U., nous avons procédéà une analyse comparative des systèmesmondiaux d’évaluation et de productionde rapports, et mis au point une stratégiede renforcement des compétences pourles besoins d’évaluation de la Division del’alerte rapide et de l’évaluation du PNUE.

● En collaboration avec EnvironnementCanada et l’International SustainabilityIndicators Network (ISIN) établi auxÉtats-Unis, l’Institut a modifié la struc-ture du Recueil électronique des projetsse rapportant aux indicateurs de dévelop-pement durable, probablement le recueille plus exhaustif du genre. Nous avonségalement mis à jour plus de 100 entrées

du recueil pour faciliter la préparation dela nouvelle stratégie canadienne d’indica-teurs environnementaux nationaux et deproduction de rapports, et lancé lanouvelle version du recueil à la rencontreannuelle de l’ISIN tenue à Toronto enmars 2003. Voir http://www.iisd.org/measure/compendium/.

● En mars 2003, de concert avec le bureaurégional du PNUE pour l’Amériquelatine et les Antilles, nous avons conçuet donné une séance de formation surl’évaluation environnementale intégréeet la production de rapports qui aideraSainte-Lucie, un petit État insulaire desAntilles, à produire son premier rapportde type GEO sur l’état de l’environ-nement dans l’île. La méthode utiliséedans le cadre de séances antérieures deformation GEO a été adaptée au contextede Sainte-Lucie afin que les donnéessoient directement applicables auxactivités d’évaluation. Autre nouveauté,l’IIDD conseillera le gouvernement localà toutes les étapes de la préparation durapport, jusqu’à sa publication.

● En collaboration avec le GRID-Genève du PNUE et le Réseau interna-tional des centres d’information sur lesressources, mieux connu sous le nom degroupe Balaton, l’IIDD a organisé enseptembre 2002 un atelier de deux joursportant sur la vulnérabilité et l’adaptationdu milieu aux forces multiples duchangement – notamment à l’évolutiondu climat – dans la région hongroise dulac Balaton, le plus grand lac d’Europecentrale. Cet atelier a servi à jeter les basesd’un projet sur la vulnérabilité et l’adap-tation qui débute en 2003. Ce projet piloteauquel collabore le PNUE et l’Office decoordination du développement du lacBalaton s’inscrit dans la stratégie d’alerterapide du PNUE.

● Depuis le 1er avril 2003, László Pintér,qui a assumé différentes fonctions àl’IIDD depuis neuf ans, est directeur duprogramme des mesures et indicateurs.Son prédécesseur, Peter Hardi, demeuremembre associé de l’Institut.

L’équipe des mesures et indicateurs applique son savoir-faire à laconception d’outils et au renforcement des compétences de mesuredes progrès vers le développement durable.

Le programme des initiatives locales Action 21 a eu d’énormes retombéespositives sur le plan du développement communautaire en Roumanie.

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● Nos recherches sur les bonnes stratégiesde communications, l’exploitationdes réseaux et la gestion des partenariatsrenforcent l’efficacité de la poursuite de nosobjectifs stratégiques. En prévision duSommet mondial sur le développementdurable, nous avons participé, en étroitecollaboration avec le Programme desNations Unies pour le développement(PNUD) et Business Action for SustainableDevelopment (BASD), à l’organisationd’une consultation internationale électroniquesur les partenariats pour le développementdurable. Les résultats de cette consultationont été communiqués au Regional andInternational Networking Group (RING),qui a mené d’autres travaux visant lerenforcement des communications dans lecadre de partenariats de recherche. Desorganisations et des réseaux du mondeentier continuent de faire appel à nouspour savoir comment gérer des rapports decollaboration de manière à accélérer ledéveloppement durable.

● En prévision du Sommet mondial surle développement durable, l’équipe de lacommunication des connaissances adirigé pour l’Institut un examen des10 réussites et des 10 échecs mondiauxde la décennie écoulée depuis le Sommetde la Terre de Rio. Dans ce survol intituléTen Plus Ten, nous avons noté d’importantschangements graduels favorisant ledéveloppement durable, surtout sur le planlocal, mais aussi de graves lacunestémoignant dans bien des cas de l’absencede volonté politique et de bonnes stratégiespour respecter les engagements pris à Rio.Ten Plus Ten a servi à lancer le débat dansles médias canadiens tant nationaux queprovinciaux ; des interviews ont étéprésentées à la radio, et des extraits publiésdans la presse écrite. On peut consulter enligne le texte de Ten Plus Ten, de mêmequ’une version à jour de SustainableDevelopment Timeline, à l’adressehttp://www.iisd.org/briefcase/. Cet examend’envergure internationale nous a mis dans

une position favorable pour participer auProjet de recherche sur les politiques (PRP)du gouvernement du Canada. Les respons-ables du PRP ont confié à l’IIDD le soin dedéterminer les grandes priorités derecherche stratégique sur le développementdurable au Canada. Ce travail se poursuivraen 2003.

● Ces dernières années, nous avonsporté un intérêt particulier à l’applicationconcrète des technologies de l’informa-tion et des communications (TIC) afind’aider les ONG, surtout celles des paysdu Sud et des pays en transition, à mieuxcommuniquer leurs connaissances. Cetteannée, nous avons analysé de quellefaçon les TIC peuvent faciliter lepassage au développement durable, ouencore y nuire. La question a fait l’objetde deux importantes interventions àJohannesburg : la première à l’occasiond’une réunion d’experts organisée parl’IIDD et l’Agence suisse de développement,

LA COMMUNICATIONDES CONNAISSANCES

LA COMMUNICATION

DES CONNAISSANCES

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et la seconde dans le cadre du dialoguesur l’accès aux nouvelles technologiesorganisé par l’UICN (l’Union mondialepour la nature). Par la suite, nous avonsbénéficié de l’aide du Centre derecherches pour le développementinternational (CRDI) du Canada pourconstituer un groupe de jeunes analystesde pays du Sud et de pays en transitionchargé de faire un examen approfondi desrapports entre la société de l’informationet le développement durable.

● L’IIDD continue d’offrir à la prochainegénération de décideurs des occasionsde se préparer. Cette année encore, leprogramme des Jeunes leaders canadienspour un avenir durable a affecté 35 jeunesstagiaires canadiens auprès d’organisationspartenaires du monde entier, avec lesoutien financier du ministère canadiendes Affaires étrangères et du Commerceinternational (MAECI), de l’Agencecanadienne de développement international(ACDI) et de Développement des

ressources humaines Canada (DRHC)/Conseil de l’Arctique. Nous avonssouligné les réalisations de ce programmeà Johannesburg en offrant une réceptionà laquelle assistaient une trentained’ex-stagiaires participant à des activitésliées au Sommet mondial.

● Notre travail auprès des jeunes etnotre intérêt pour la société de l’informationont donné naissance à la coalition YouthCreating Digital Opportunities (YCDO).L’IIDD a créé ce réseau en 2002 avec lacollaboration de l’Alliance mondialepour le savoir (AMS) et deTakingITGlobal (TIG), dans la fouléed’interventions antérieures pour réduirele fossé numérique. Ce groupe toujoursplus nombreux d’organisations aide lesjeunes à développer leur aptitude à seservir des TIC pour œuvrer en faveurdu développement durable dans leurmilieu et à l’échelle du monde. En 2002-2003, la coalition YCDO s’est attachée àimpliquer des jeunes dans les préparatifs

du Sommet mondial sur la société del’information. Au niveau international,l’IIDD a fourni un soutien stratégiqueet logistique au caucus jeunesse duSommet. Soucieux d’assurer un bondépart aux activités locales des jeunesvisant l’application des TIC dans lecontexte du développement, l’Institut arecruté une jeune Zimbabwéenne qui,en qualité de stagiaire de l’AMS, aiderales jeunes à se trouver des occasionsd’encadrement, de financement et dereconnaissance. Les jeunes en questionsont en train de former une sociétémondiale de jeunes leaders déterminésà se servir des outils de la société del’information pour garantir à tous l’accèsaux chances, l’autonomisation et l’inclusion.Pour en savoir plus, consultezhttp://ycdo.net/.

L’équipe de la communication des connaissances continue d’encourager la pratique debonnes communications au sein de l’Institut en aidant les membres du personnel à biencommuniquer avec les personnes qu’ils souhaitent renseigner et amener à s’impliquer.

Au cours de l’année écoulée, l’IIDD a préparé des synthèses des progrèsréalisés à l’échelle mondiale et nationale en faveur du développement durable.Il a également examiné le rapport entre la nouvelle « société de l’information »et le développement durable.

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LES CHANGEMENTSCLIMATIQUESET L’ÉNERGIE

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R é a l i s a t i o n s e t f a i t s s a i l l a n t s● Depuis que le premier ministre duCanada a décidé de ratifier le protocolede Kyoto, l’Institut participe directementà sa mise en œuvre. De concert avec legouvernement fédéral, plusieurs provinces,diverses industries et d’autres groupesintéressés, l’IIDD fait la promotion del’application du protocole d’une manièrequi concorde avec les objectifs de protec-tion de l’environnement tout en préparantnotre économie à s’adapter de manièreéquitable et adéquate aux changementsqui surviendront dans un avenir axé surl’hydrogène.

● L’IIDD est maintenant beaucoup mieuxconnu dans les milieux scientifiques inter-nationaux, particulièrement en matière dedéveloppement, d’atténuation des impactset d’adaptation. En collaboration avec desinstituts de recherche du monde entier, ila participé à différents projets destinés àmontrer que « le développement d’abord »constitue la meilleure stratégie pour affron-ter les changements climatiques. L’Instituta également été invité à participer à desréunions d’experts du Groupe d’expertsintergouvernemental sur l’évolution duclimat (GIEC) portant sur des questionsliées aux changements climatiques dansle contexte du développement durable,et du double enjeu de l’adaptation et del’atténuation des impacts.

● L’équipe des changements climatiqueset de l’énergie poursuit son travail dansle cadre de plusieurs projets financés pardes organismes d’aide extérieure dontl’Agence canadienne de développementinternational (ACDI) et la U.S. Agencyfor International Development (USAID).Ces projets visent entre autres à :

● déterminer dans quelle mesure le mécanisme de développement propre peut aider à réduire les émissions de gaz provenant du secteur des trans-ports au Chili;

● analyser les effets de l’évolution du climat et de la mondialisation sur le secteur de l’agriculture en Inde;

● étudier le rapport entre l’énergie renouvelable décentralisée, le mécanisme de développement propre et le développement durable;

● améliorer la capacité des pays en développement membres du Réseau du savoir sur l’évolution du climat (http://www.cckn.net) de faire de la recherche et de la sensibilisation sur les changements climatiques et leur pertinence pour les pays en développement;

● aider les pays en développement à se prononcer sur les questions relatives à l’évolution du climat et à faire connaître leur point de vue.

● Nos projets sont réalisés enpartenariat avec une trentaine d’autresinstituts de recherche, la plupart depays en développement.

● L’IIDD a aussi accru ses contributionsdans le secteur de la vulnérabilité et del’adaptation aux changements climatiques.Entre autres activités, l’Institut a :

● agi en qualité de coordonnateur de réseau en ce qui concerne les répercussions socio-économiques de l’évolution du climat sur le plan de la santé;

● analysé l’efficacité du recours à des stratégies de conservation et de prévention des catastrophes pour aider les populations particulièrement vulnérables à s’adapter aux changementsclimatiques;

● collaboré avec Hydro-Manitoba afin d’étudier les effets hydrologiques de l’évolution du climat sur la capacité du réseau hydroélectrique.

● Finalement, l’Institut a accru soninfluence dans de nombreuses régions duCanada, notamment au Yukon, dans lesTerritoires du Nord-Ouest, en Colombie-Britannique, en Alberta, au Manitoba, enOntario, au Québec et dans l’Île-du-Prince-Édouard.

Notre équipe des changements climatiques et de l’énergiecontinue de jouer un rôle constructif et de jouir d’uneinfluence certaine dans le débat sur l’évolution du climatau Canada et partout dans le monde.L’IIDD s’emploie à proposer des solutions novatrices auxproblèmes que créent les changements climatiques.

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LES POLITIQUESÉCONOMIQUES

LES POLITIQUESÉCONOMIQUES

L’équipe des politiques économiques poursuit son examen dela relation entre la pauvreté et l’environnement, et de l’impactdes subventions.

Le projet d’efficacité énergétique TERI-Canada, d’unedurée de cinq ans, est presque terminé. Il a produitde nombreux résultats et enseignements utiles.

● L’Institut est toujours reconnu pour sacontribution au dialogue sur le lien entrela pauvreté et l’environnement. En février2003, le 22e conseil d’administration duProgramme des Nations Unies pourl’environnement a approuvé le cadreconceptuel pauvreté-environnement del’IIDD. Il a également adopté un plan detravail visant l’application du cadre enAfrique au cours des trois prochainesannées. L’Institut s’attend à être consultéet à jouer un important rôle dans la coor-dination du réseau et des études des paysen développement.

● Les travaux de l’IIDD sur la pauvretéet l’environnement se fondent sur lesécrits et enseignements du prix NobelAmartya Sen, auteur de Development asFreedom, un livre très bien accueilli par lacritique. En collaboration avec l’InstitutMazingira du Kenya, l’Institut a publiéThere is a Better Way, une bande dessinéeillustrant les travaux de Sen, auquel unbon accueil a été réservé en Afrique. Lesidées de Sen y sont exposées en motssimples accessibles à tous. L’Institut aaussi publié deux numéros de Nexus, sonbulletin présentant des analyses de la rela-tion entre la pauvreté et l’environnement.

● Anantha Duraiappah, directeur despolitiques économiques à l’Institut, a faitune importante contribution à l’Évalua-tion des écosystèmes en début de millé-naire. Il a co-signé le chapitre intitulé« Lessons Learned: Consequences forecosystems, human well-being andpoverty reduction ». L’évaluation portesur la relation entre les écosystèmes et le

bien-être des populations. Pour plusde renseignements, voir http://www.millenniumassessment.org.

● Le projet d’efficacité énergétiqueTERI-Canada d’une durée de cinq ansest presque terminé. Ce projet de plusieursmillions de dollars était financé parl’Agence canadienne de développementinternational et réalisé en partenariat avecl’Energy and Resources Institute (TERI),établi en Inde. Cette année, les travaux del’IIDD ont essentiellement porté sur laréforme budgétaire verte. Ils ont consistéà trouver des instruments budgétaires et àcréer des outils analytiques pour l’examendes incidences de l’exploitation énergé-tique sur le développement durable. Cesobjectifs ont été réalisés dans le cadre dequatre interventions distinctes :

1. Les responsables du projet ont établides possibilités de budget vert dans larecommandation budgétaire annuelledu TERI au gouvernement de l’Inde. 2. Reconnaissant que les personnes àfaible revenu consacrent à l’énergieune part plus importante de leurbudget que les mieux nantis, le projetd’indemnisation-MARKAL a préparétrois rapports sur les travaux demodélisation économique visant l’étudedes répercussions de scénarios d’atténu-ation des changements climatiques surles populations à faible revenu, et laconception d’un train de mesuresd’indemnisation des ménages touchéspar ces changements.

3. Pour combler le fossé entre lesdécideurs, la société et les systèmeséconomiques, sociaux et environne-mentaux dans lesquels nous vivons, lesresponsables du Cadre d’évaluation dela viabilité énergétique ont mis au pointla jauge de la viabilité énergétique, unoutil électronique interactif associantl’analyse des principaux indicateurs dedéveloppement énergétique durable àl’application des instrumentsstratégiques influant sur ces indicateurs.Déjà utilisée en Inde et au Canada, lajauge sera mise à la disposition dugrand public et des décideurs intéressésd’ici à 2004.

● Le projet Van Lennep sur le commerceet les subventions a débuté cette année.Ce projet qui honore la mémoire de feuEmile van Lennep, économiste réputé desPays-Bas, fait appel aux talents de noséquipes des politiques économiques et ducommerce et de l’investissement. Il vise àtrouver un moyen constructif, transparentet équitable d’aplanir les divergences entrepays développés et pays en développe-ment face aux subventions, à désamorcerl’antagonisme et la suspicion actuelles àl’égard de l’Organisation mondiale ducommerce concernant les subventions, àrenforcer les capacités de recherche pourétablir quels problèmes posent les subven-tions sur le plan commercial, et à établirdes stratégies pour s’y attaquer.

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LE COMMERCE ET L’INVESTISSEMENT

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● Quand des contradictions internesajoutées à des maladresses politiques etaux pressions d’ONG ont fait déraillerles négociations de l’Organisation pourla coopération et le développementéconomiques (OCDE) concernant l’Accordmultilatéral sur l’investissement (AMI) en1997, beaucoup ont cru que le spectred’une libéralisation généralisée s’était effacépour un bon moment. Mais c’était criertrop tôt victoire. Riche de l’expérience del’Accord de libre-échange nord-américain(ALENA), l’IIDD a entrepris d’examinerde près certaines affaires soumises àl’arbitrage en vertu de traités bilatérauxd’investissement (TBI) toujours plusnombreux. Elle a découvert que les craintesdes ONG concernant les éventuelles réper-cussions de l’AMI sur la réglementationsociale et environnementale étaient en trainde se matérialiser insidieusement. Au moins2000 TBI envahissaient à la vitesse d’unfeu de forêt le terrain laissé libre par lacombustion de l’AMI. Pire encore,d’importantes décisions d’intérêt publicse prenaient à l’abri des regards derrièredes portes scellées, dans des instancesinternationales d’arbitrage commercialdont certaines sont si obscures qu’il estimpossible de savoir quelles affaires leur

sont soumises, et qui sont les plaideurs. LesTBI constituent aujourd’hui la principalepréoccupation de l’Institut dans le domainede l’investissement. Maintenant que nouspassons les TBI au crible, le milieu del’investissement privé pourrait devoirrendre des comptes.

● Pendant des années, les partisans de laprotection de l’environnement se sont sentisfrustrés de voir les pays en développementrejeter catégoriquement leurs plans d’action.Pour les pays du Sud, ce souci pourl’environnement n’était qu’une façon desubstituer des barrières écologiques auxtarifs et aux quotas éliminés par les cyclessuccessifs de négociations commerciales.Des priorités environnementales légitimesétaient inévitablement associées aux intérêtsde pays riches cherchant à les imposer à despays aux priorités différentes. Jugeant cettesituation préoccupante vu l’urgence deprotéger l’environnement dans les nombreuxpays en développement touchés par lalibéralisation du commerce, l’Institut adécidé d’emprunter une voie nouvelle. Deconcert avec des délégations de ces pays àl’Organisation mondiale du commerce(OMC), et avec des partenaires de recherchedu Sud, il s’emploie à mettre au point unprogramme d’action concordant avec les

priorités environnementales des pays endéveloppement. Ce projet d’un « programmed’action du Sud en matière de commerceet d’environnement » devrait faciliter lapréparation d’un programme d’actionéquilibré et permettre à l’OMC de faire deréels progrès en faveur de l’environnement.

● Comment progressent les pourparlersde Doha sur le commerce multilatéral ? Laréponse peut être simple, ou extrêmementcompliquée. Les négociations qui ontdébuté au début de 2002 ont été confiéesà 17 groupes différents, le conseil généralde l’OMC faisant office de comité desnégociations. De nombreux points sontexaminés par plus d’un groupe. Aucunobservateur de l’extérieur n’est admis(surtout pas les ONG qui défendent lesintérêts du public). Si quelques bribes derenseignements filtrent, elles sont trèsdifficiles à décoder dans le bruit de fondde la ruche qu’est l’OMC. Pour essayerd’y voir clair, l’IIDD a co-produit avec leCentre international du commerce et dudéveloppement durable une série de rapports,la Doha Round Briefing Series, où sontanalysées les discussions que chacun desgroupes de négociation ont eues en 2002.Voir http://www.iisd.org/trade/wto/doha_briefing.asp.

LE COMMERCE ET L’INVESTISSEMENT

Réa l i sat ions et

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L’équipe du commerce et de l’investissement a aidé les partenaires de l’Institut àrenforcer leurs capacités, et elle a simplifié les renseignements parfois complexesissus des négociations internationales.

L’Institut s’emploie à encourager l’élaboration de politiques de commerceet d’investissement favorables au développement durable, et à les défendre.

● L’Union soviétique ne pratiquait pasle libre-échange et n’a jamais été admisedans le cercle libre-échangiste de l’Accordgénéral sur les tarifs douaniers et le com-merce (GATT). Quand la guerre froide apris fin, les 15 ex-républiques soviétiquesse sont toutes tournées vers Genève. Lamoitié environ sont maintenant membresen règle de l’OMC, le reste attendant dansl’antichambre. Cet important changements’est produit en peu de temps. Quel effetaura-t-il sur le développement durable ?On l’ignore, mais l’IIDD s’efforce defaciliter la transition. Nous avons lancéun programme qui aide ou a aidé huitex-républiques soviétiques à se préparerà adhérer à l’OMC ou à s’adapter à leurétat de membres sans sacrifier le dévelop-pement durable. Nous avons produit uneabondante documentation en russe, dont leréputé guide de l’IIDD et du PNUE surl’environnement et le commerce.

● L’OMC est connue pour manquer detransparence et tenir les non-initiés àl’écart. Grâce aux démarches de l’IIDD, leschoses changent. Nous avons délibérémentdécidé de nous mettre au diapason dumilieu du commerce en apprenant son

langage, sa culture et ses codes secrets.L’effort porte fruit. L’Institut a été lapremière ONG dont une déclaration aété publiée sur la page principale du siteInternet de l’OMC. Il se retrouve parmi les13 ONG internationales choisies pour fairepartie du nouveau Comité consultatif desONG. Il est la première ONG invitée àdonner le cours que l’OMC offre normale-ment aux représentants commerciaux depays en développement. Si notre objectifconsiste à influencer les décideurs, cetteposition favorable nous sera très utile.

● En collaboration avec la FundaciónFuturo LatinoAmericano, le Centre équa-torien du droit environnemental et d’autresorganismes, l’IIDD a été l’hôte d’atelierssur le commerce et l’environnement àQuito, en Équateur, parallèlement à laréunion ministérielle de l’automne 2002 surla zone de libre-échange des Amériques(ZLEA). À l’issue de ces rencontres de troisjours, la société civile a formulé des propo-sitions concernant les droits de propriétéintellectuelle et la biodiversité, le droit etla politique en matière d’investissement,les mécanismes de participation de la sociétécivile, et l’évaluation du développement

durable dans la ZLEA. Un rapport a étéprésenté aux 34 ministres réunis pour dis-cuter de la ZLEA. Sept propositionsémanant des ateliers ont été inscrites dans ladéclaration ministérielle.

● La deuxième phase d’implantation duRéseau du savoir sur le commerce aatteint sa vitesse de croisière au cours del’année écoulée. Cogéré par l’IIDD et leCentre international du commerce et dudéveloppement durable, ce réseau quicompte huit partenaires internationaux arelancé son site Internet àhttp://www.tradeknowledgenetwork.net,organisé de nombreux ateliers et faitd’importantes recherches sur la relationentre le commerce et le développementdurable. Le réseau aide les instituts derecherche, les gouvernements et les milieuxintéressés (gens d’affaires, universitaires etONG pour l’environnement et ledéveloppement) des pays partenaires àrenforcer leurs capacités à long terme des’attaquer aux problèmes complexes dudéveloppement durable dans le contextecommercial.

fa i t s sa i l l ants

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● Les Services d’information de l’IIDD ont offert en temps réel descomptes rendus détaillés des deuxdernières rencontres du comité préparatoireet du Sommet mondial de Johannesburgsur le développement durable. Ils ontpréparé des éditions quotidiennes duBulletin des négociations de la Terre demême que des articles et des analyses en ligne.

● En collaboration avec le Programmedes Nations Unies pour le développement(PNUD), les Services d’information del’IIDD ont publié ENB on the Side, uncompte rendu des résultats d’activités parallèles à des réunions préalables et auSommet mondial sud-africain.

● En 2002-2003, ces services ontprocédé au lancement de LinkagesUpdate, un bulletin sous forme decourriel en HTML offrant des nouvellesdes dernières et des prochaines activitésintéressant les décideurs en matière dedéveloppement durable. Cette nouvellepublication, essentiellement en versioncourriel d’une page Web comportantun lien vers le site Linkages de l’IIDD,compte maintenant quelque 30 000 lecteursdans le monde.

● L’IIDD a publié le Bulletin des négociations de la Terre lors d’au moins 30 réunions des Nations Unies grâce aufinancement des gouvernements duCanada, du Royaume-Uni, des Pays-Bas,des États-Unis, de la Suisse,

du Danemark, de l’Allemagne, de laNorvège, de la Suède, de l’Islande, de laNouvelle-Zélande, de l’Australie, del’Autriche, de la Belgique, de l’Espagne,de Taiwan et de la France, ainsi que de laCommission européenne et du PNUE.

● Différents gouvernements et organisations ont fait appel à l’IIDD pour la production de comptes rendus de réunions sur de grands enjeuxtouchant l’eau, les forêts, l’énergiedurable, les changements climatiques et la biodiversité.

LES SERVICESD’INFORMATION

L’équipe des Services d’information de l’IIDD comprend plusde 50 personnes originaires de près de 30 pays différents.

Avec le Bulletin des négociations de la Terre, l’IIDD contribue à rendretransparentes et accessibles les négociations internationales surl’environnement et le développement durable.

LES SERVICESD’INFORMATION

R é a l i s a t i o n s e t f a i t s s a i l l a n t s

Les Services d’information de l’IIDD Site Linkageshttp://www.iisd.ca

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L’équipe de l’IIDD a contribué à mettre en lumière la relation entre la sécurité et l’environnementet, avec la collaboration de groupes intéressés, est intervenue auprès des exploitants miniers etminéraux pour qu’ils intègrent le développement durable à leurs plans d’affaires.

L’Institut s’emploie à élargir son secteur de la gestion des ressources naturellesprésentement sans directeur. Une évaluation de nos projets et de nos besoinsen ressources est en cours depuis la fin de l’année financière.

● Cette année, l’activité de l’IIDD a étéintense dans le secteur de l’exploitationminière et minérale. Le projet Mines,minéraux et développement durable –Amérique du Nord (MMDD-AN) aatteint son point culminant. Il s’agit duvolet indépendant nord-américain d’unexamen mondial des pratiques d’exploita-tion minière dirigé par l’Institut interna-tional pour l’environnement et ledéveloppement (Londres). Le projet visaità établir des prescriptions industrielles afinque les activités minières soient compatiblesavec le virage de la société en faveur dudéveloppement durable. Les responsablesdu projet mondial ont présenté leurs résul-tats et recommandations à la conférence del’Initiative minière mondiale tenue àToronto en mai 2002, de même qu’auSommet mondial sur le développementdurable (SMDD) de Johannesburg, enAfrique du Sud, en août et septembre.L’équipe du projet MMDD-AN dirigé parl’IIDD en partenariat avec le Mining LifeCycle Centre de l’Université du Nevada, àReno, a présenté son rapport final à la ren-contre annuelle des ministres des Mines duCanada en septembre 2002. Les résultatsde ces travaux ont également été exposésdans le cadre de plusieurs conférences etcolloques. Environ 150 personnes issuesd’un large éventail de champs d’intérêt etprovenant de différentes régions d’Amériquedu Nord ont participé au projet.

● Bien que les questions de sécurité aientété au premier rang des préoccupationspolitiques internationales, le travail del’IIDD en matière d’environnement et desécurité a bien progressé cette année. En sefondant sur les premiers travaux du grouped’experts de l’Institut, les membres dupersonnel ont participé à différents projetsde grande envergure ou en ont pris ladirection. Ils ont notamment :

● contribué au Contrat mondial des Nations Unies sur les lignes directrices aux entreprises pour l’évaluation de l’impact des conflits;

● fait office de secrétariat d’un projet pour l’environnement et la sécurité lancé par plusieurs organismes onusiens et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe afin de chercher des solutions aux problèmes en ex-Yougoslavie et en Asie centrale;

● agi en qualité de conseiller auprès des missions de l’Unité de l’évaluation après les conflits du Programme des Nations Unies pour l’environnement en Afghanistan, en Irak et dans les territoires occupés en Palestine;

● participé à un groupe de travail sur l’environnement et les conflits de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques en Europe.

● La publication Conserving the Peace del’IIDD et de l’UICN sur les ressources, lesmoyens de subsistance et la sécurité, est deplus en plus consultée sur le terrain, et elleest présentement utilisée dans des coursdonnés entre autres à l’Université de Toronto,à l’Université d’Ottawa et à l’University ofCalifornia-Irvine. On y trouve plusieursétudes de cas de même que de nombreusesrecommandations sur la contribution despratiques de conservation à l’améliorationde la sécurité et des moyens de subsistanceà l’échelle locale.

● Arthur Hanson, membre distingué del’Institut et scientifique principal, est toujoursl’un des deux ambassadeurs ministériels pourles océans au Canada. Il s’occupe surtout del’application de la Loi sur les océans. Il aégalement présidé le comité consultatif tech-nique pour l’Initiative en Équateur à laquelledes prix ont été décernés au SMDD par lesNations Unies, en reconnaissance du fait quela conservation et l’usage durable de la biodi-versité ont permis de réduire la pauvreté depopulations de zones tropicales. ArthurHanson a aussi consacré beaucoup de sontemps à ses fonctions d’expert principal duConseil chinois de coopération internationaleen environnement et développement, qu’ilaide à se doter de nouvelles orientations enmatière de conseils stratégiques.

LA GESTION DESRESSOURCES NATURELLES

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L'ÉQU

IPE D

E L'IIDD

Mylene ArabitRod AranedaStephan BargTrineesh Mohan BiswasJodi BrowneJennifer BryantCarolee BucklerChad CarpenterJennifer CastledenAnna ChugunovaHeather CreechDennis CunninghamShawna CurtisJohn DrexhageAnantha DuraiappahLael DyckCristina EspositoKyle FargeyJanice GairBill GlanvilleVirginia GonzalesLangston James Goree VI “Kimo”

Karen GouldingDarlene GregoireChantal GuertinDebbie Xiaolin GuoMark HalleAnne HammillArthur HansonPeter HardiPat HardyPeter HughesKristen HildebrandJennifer HirschfeldRobert JonesFabienne Kalifat Turner

Darryl KutzanDeborah LehmannJason MackiJason ManaigreClarita Martinet-FayStacy MatwickCatherine MuirPrisna NuengsigkapianJo-Ellen ParryAlison PatmoreJacqueline PilonLászló PintérPumulo RoddyMarcelo RojoMarlene RoyDavid RunnallsDarlene SanchezMalena SellJennifer SenenkoIan SeymourStuart SlayenDarren SwansonJason SwitzerHenry VenemaShannon WentzTerri WillardMichelle WowchukWanhua YangJennifer Zelmer

AssociésGraham AshfordWarren BellDavid BoyerPamela ChasekAaron CosbeyPeter Dickey

Tony HodgeVictoria KellettHoward MannLuke PetersonTom RotherhamMarie-Claire SeggerIan ThomsonSteven WinkelmanChristopher Zegras

Membres associésKeith BezansonOla UllstenKonrad von Moltke

Rédacteurs du BNTKaren Alvarenga

de Oliveira Jacob Andersen Changbo Bai Andrew BaldwinTonya Barnes Nienke Beintema Emily Boyd Robynne Boyd Stanley BurgielPamela ChasekAngela Churie Elisabeth CorellDeborah DavenportFrancis Dejon Joanna DepledgeRado DimitrovPeter DoranSocorro Estrada David Fernau Brandy Filtzer

Mongi Gadhoum John Gagain, Jr.Catherine Ganzleben Langston James Goree VI “Kimo”

Jonathon Hanks Tamilla Held Laura Ivers Holly Kaufman Pia M. Kohler Fiona Koza Michael Lisowski Dagmar Lohan Leila Mead Gerhard Mulder Wagaki Mwangi Diego Noguera Prisna Nuengsigkapian Leslie Christine PaasTeya Penniman Lavanya RajamaniMarcela Rojo Yaël Ronen Charlotte Salpin Nicole Schabus Lisa Schipper Mark Schulman Richard Sherman Malena Sell Silke Speier Chris Spence Jason Switzer Elsa Tsioumani Andrey VavilovLynn Wagner Hugh Wilkins

Stagiaires Maja AndjelkovicEenjin BatsurenTrineesh BiswasLaura BogomolnyDena CatorXavier CattarinichDaniel CohnTricia ColagiovanniKarl CoxNicole DobinsonElisabeth GilmoreJordan GoldKeith GordonGwen HealeyJared HuberJames KeirsteadGlenda KohGlenna LeeGillian MoranDavid PiechotaSarah RobinEdan RotenbergErin RussellTodd SchenkChristine ShortErin SilsbeKarin SimonsonBrad SmithScott StewartCarrie TaylorRebecca WardleJennifer WestMatt Woods

Les membres de l’Institut international dudéveloppement durable représentent un vasteéventail d’antécédents, de talents et d’intérêts. Lespersonnes suivantes ont travaillé pour l’IIDD au coursde l’année financière 2002-2003.

L'ÉQUIPE DE L'IIDD

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1 9 9 8 - 2 0 0 3 É v o l u t i o n d u f i n a n c e m e n t d e L ’ I I S D

Aux membres de l’Institut international du développement durable

Nous avons vérifié le bilan consolidé de l’Institut international du développement durable au31 mars 2003 et les états consolidés des résultats, de l’évolution de l’actif net et des flux detrésorerie de l’exercice terminé à cette date. La responsabilité de ces états financiers incombe à ladirection de l’Institut. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiersen nous fondant sur notre vérification.

Notre vérification a été effectuée conformément aux normes de vérification généralementreconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manièreà fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes.La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montantset des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend égalementl’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction,ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.

À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les égards importants, une image fidèlede la situation financière de l’Institut au 31 mars 2003 ainsi que des résultats de ses activités et deses flux de trésorerie pour l’exercice terminé à cette date selon les principes comptablesgénéralement reconnus du Canada.

Comptables agréésWinnipeg (Manitoba)Le 7 mai 2003

RAPPORT DESVÉRIFICATEURS

SUBVENTIONS AFFECTÉESÀ DES FINS PARTICULIÈRESET AUTRES PRODUITS

SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT

CHARGES TOTALES

EN MILLIONSDE DOLLARS

0

2

4

6

8

10

12

1998

1999

2000

2001

2002

14

2003

7,02

8,08

9,33 9,6610,72

3,032,12 2,26

3,03

11,32

2,163,03

Exercices terminés les 31 mars

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BILAN CONSOLIDÉ31 mars 2003

2003 2002

ACTIFÀ COURT TERME

Encaisse 1 309 524 $ 1 293 208 $ Titres négociables 5 855 308 5 491 789 Débiteurs 6 390 612 6 644 663 Frais payés d’avance et dépôts 160 733 119 934

13 716 177 13 549 594

IMMOBILISATIONS 240 749 283 288

13 956 926 $ 13 832 882 $

PASSIFÀ COURT TERME

Créditeurs et charges à payer 1 412 338 $ 1 108 924 $ Produits reçus d’avance 5 866 580 5 749 768

7 278 918 6 858 692

ACTIFS NETSActifs nets investis en immobilisations 240 749 283 288 Réserve pour création de programmes 3 808 618 3 835 165 Réserve pour développement à long terme 1 462 490 1 616 471 Actifs de fonctionnement nets non affectés 1 166 151 1 239 266

6 678 008 6 974 190

13 956 926 $ 13 832 882 $

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ÉTAT CONSOLIDÉ DES RÉSULTATSDe l’exercice terminé le 31 mars 2003

2003 2002

PRODUITSSubventions affectées à des fins particulières 8 331 750 $ 7 694 117 $ Subventions de fonctionnement 2 162 556 2 259 958Intérêts 263 622 283 026Autres produits 261 429 153 853

TOTAL DES PRODUITS 11 019 357 10 390 954

CHARGESProjets

Services d’information 2 652 806 2 472 707Commerce et investissement 2 374 372 1 639 464Changements climatiques et énergie 1 400 921 1 166 182Communication des connaissances 1 067 401 1 124 075Politique économique 981 516 1 185 634Gestion des ressources naturelles 821 112 1 255 132Mesures et indicateurs 619 295 536 802Création de nouveaux projets 41 723 63 860

9 959 146 9 443 856

Administration 736 062 593 267Financement et sensibilisation 417 898 547 384Conseil d’administration 202 433 138 191

TOTAL DES CHARGES 11 315 539 10 722 698

EXCÉDENT DES CHARGES SUR LES PRODUITS (296 182) (331 744)

MONTANT PRÉLEVÉ SUR LES ACTIFS NETSActifs nets investis en immobilisations 42 539 19 455Réserve pour création de programmes 26 547 34 933Réserve pour développement à long terme 153 981 258 299

DIMINUTION DES ACTIFS DE FONCTIONNEMENT NETS (73 115) (19 057)

ACTIFS DE FONCTIONNEMENT NETS, AU DÉBUT 1 239 266 1 258 323

ACTIFS DE FONCTIONNEMENT NETS, À LA FIN 1 166 151 $ 1 239 266 $

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SUBVENTIONS AFFECTÉES À DES FINS PARTICULIÈRES L’IIDD reçoit des fonds de divers organismes publics etprivés dans le but de financer des projets précis visant la poursuite de ses objectifs stratégiques. Ces projets peuvent s’échelonnersur une période supérieure à un an. Les subventions accordées connexes sont comptabilisées lorsque les accords de financementsont conclus, et elles sont constatées dans les produits à mesure que les projets sont réalisés. Le tableau comparatif suivant résumeles engagements relatifs aux subventions affectées à des fins particulières au cours de l’exercice :

Subventions selon les accords2003 2002

(en milliers de dollars)

Gouvernements et organismescanadiens 3 361 $ 2 385 $internationaux 3 347 2 634

6 708 5 019

Organismes des Nations Unies 471 530Organismes internationaux 923 640Fondations philanthropiques 224 58Secteur privé et autres 405 421

8 731 $ 6 668 $

Les produits tirés des subventions affectées à des fins particulières et les autres produits, qui englobent les ventes de publicationset le recouvrement des coûts, sont ventilés par secteur d’activité :

Autres SubventionsSecteur d’activité produits affectées Total

(en milliers de dollars)

Services d’information – $ 2 681 $ 2 681 $Commerce et investissement 61 2 010 2 071Changements climatiques et énergie 66 1 078 1 144Communication des connaissances 5 782 787Politique économique 16 752 768Gestion des ressources naturelles 68 688 756Mesures et indicateurs 33 314 347Administration, financement et sensibilisation 12 12 24Création de nouveaux projets – 15 15

261 $ 8 332 $ 8 593 $

SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT L’IIDD a renouvelé des accords de financement avec le gouvernement duCanada (Environnement Canada et l’Agence canadienne de développement international [l’ACDI]). L’accord conclu avecl’ACDI procure à l’IIDD des subventions de fonctionnement pour une période de cinq ans allant du 1er avril 2000 au 31 mars2005. Environnement Canada renouvelle sa contribution annuellement. L’IIDD a également conclu un nouvel accord definancement d’une durée de cinq ans avec le gouvernement du Manitoba qui s’étend sur une période allant du mois d’avril 2001au 31 mars 2006. Cet accord prévoit une subvention de fonctionnement de base totalisant 4 583 600 $ et une subvention liée à desprojets particuliers pouvant atteindre un montant additionnel de 1 145 900 $ pour toute la période visée.

Le financement lié aux subventions de fonctionnement se résume comme suit :

Subventions Subventions reçuesselon les accords Exercices Subventions

2003 antérieurs à recevoir(en milliers de dollars)

Gouvernement du CanadaAgence canadienne de

développement international 5 000 $ 1 000 $ 2 000 $ 2 000 $Environnement Canada 1 000 200 400 400

Gouvernement du Manitoba 4 584 963 1 060 2 561

Produits tirés des subventions de fonctionnement 10 584 $ 2 163 $ 3 460 $ 4 961 $

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Gouvernements et organismesinternationaux 38 %

Gouvernements et organismescanadiens 40 %

Secteur privé et autres 3 %

Fondations philanthropiques 5 %

Organismes des Nations Unies 6 %

Organismes internationaux 8 %

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Changements climatiques 12 %

Mesures et indicateurs 6 %

Politique économique 9 %

Communication des connaissances 9 % Gestion des ressources naturelles 7 %

Servicesd’information 23 %

Commerce et investissement 21 %

Création de nouveux projets,financement et sensibilisation,administration, Conseild’administration 13 %

2002 - 2003PRODUITS ET CHARGES PARCATÉGORIE DE PROJETS

Charges totales de 11 315 539 $

ANNEXE 1 – FONCTIONNEMENT PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ (en milliers de dollars) De l’exercice terminé le 31 mars 2003

SUBVENTIONS AFFECTÉES À DES FINSPARTICULIÈRES ET AUTRES PRODUITS

SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT

2002 - 2003SUBVENTIONSAFFECTÉES À DESFINS PARTICULIÈRES,PAR DONATEUR

Total des subventions affectées à des fins particulières 8 331 750 $

Financé par :

Commerce Changements Communication Gestion des Mesures Création de FinancementServices et climatiques des Politique ressources et nouveaux et Conseil 2003 2002

d’information investissement et énergie connaissances économique naturelles indicateurs projets Administration sensibilisation d’administration Total Total

Produits 2 681 $ 2 071 $ 1 144 $ 787 $ 768 $ 756 $ 347 $ 15 $ 22 $ 2 $ – $ 8 593 $ 7 848 $Personnel 402 1 107 685 403 421 546 368 24 601 253 – 4 810 4 221 Consultation 988 615 337 438 332 68 67 12 1 18 – 2 876 2 951 Déplacements 975 263 199 125 115 97 86 6 30 31 – 1 927 1 896 Loyer 61 81 37 25 25 25 22 – 35 16 – 327 316 Fournitures et

autre matériel 55 82 34 20 14 22 27 – 29 26 – 309 288 Publications 43 56 25 12 11 37 20 – 1 34 – 239 234 Amortissement des

immobilisations 50 29 16 10 18 10 8 – 13 16 – 170 226 Réunions 4 92 14 13 18 2 3 – 1 12 – 159 209 Télécommunications 75 43 47 15 22 10 14 – 17 6 – 249 187 Conseil d’administration – – – – – – – – – – 202 202 138 Documents de recherche – 6 7 6 6 4 5 – 8 6 – 48 57

Total des charges 2 653 2 374 1 401 1 067 982 821 620 42 736 418 202 11 316 10 723

Excédent des charges surles subventions affectéesà des fins particulièreset autres produits 28 $ (303)$ (257) $ (280)$ (214)$ (65)$ (273)$ (27)$ (714)$ (416)$ (202) $ (2 723) $ (2 875)$

Excédent des charges sur les subventions affectées à des fins particulières et autres produits financés au moyen des éléments suivants : Subventions de fonctionnement 2 163 2 260Intérêts 264 283Excédent des charges sur les produits (296) $ (332)$

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Gouvernement du Canada (et organismes s’y rattachant)Agence canadienne de développement

international (ACDI) 1 406 $ Centre de recherches pour le

développement international (CRDI) 650Ministère des Affaires étrangères et du

Commerce international 527Conseil chinois de coopération internationale en

environnement et en développement (ACDI) 283Développement des ressources humaines Canada 81Environnement Canada 78Affaires indiennes et du Nord Canada 24Santé Canada 23Ressources naturelles Canada 20Table ronde nationale sur l’environnement

et l’économie 19Industrie Canada 17Ministère des Pêches et des Océans 5Autres 3

3 136Gouvernements provinciaux

Manitoba 203Autres 22

225 Gouvernements étrangers

Suisse 1 189Royaume-Uni 809Danemark 320Norvège 300Commission européenne 147France 143Japon 112Espagne 83Australie 65Autriche 57Chine 56Finlande 39Autres 27

3 347 Organismes des Nations Unies

Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) 144

Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) 93

Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) 90

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) 77

Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) 54

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) 13

471

Organismes internationauxConseil de la Terre 452Organisation internationale des bois tropicaux 94Union mondiale pour la nature (UICN) 84Secretariat of the 3rd World Water Form 78Banque mondiale 78Royal Institute for International Affairs (RIIA) 47The AVINA Group 32Commission de coopération environnementale

(CCE) 25Nautilus Institute for Security and

Sustainable Development 19Institut international pour l’environnement

et le développement (IIED) 10Fonds mondial pour la nature (WWF) 4

923 Fondations philanthropiques

Fondation Mott 112Winslow Foundation 77Loewen Foundation 21Fondation Winnipeg 10Fondation Rockefeller 4

224 Secteur privé et autres

University of Rhode Island 70Manitoba Hydro 60Climate Change Central 50Institute of Economic Growth 23INAB 21Crea Consulting 18McCarthy Tétrault 16Bechtel Corporation 16Golder Associates 16Secrétariat de la Convention de Bâle 16Tan Range Exploration Corporation 16World Business Council for Sustainable

Development 15Business Action for Sustainable Development 14Centre for Global Dialogue 12GKP Secretariat 9Trans Canada Pipelines 6North American Metals 5Friedrich – Ebert Stiftung 4United Way of Winnipeg 4York University (Sustainable Enterprise Academy) 4Consensus Building Institute 3ESG International 3Canada Life Securities 2Institute of Global Environment 1Shell Canada 1

405

8 731 $

ANNEXE 2 – SUBVENTIONS AFFECTÉES À DES FINS PARTICULIÈRES (en milliers de dollars)

De l’exercice terminé le 31 mars 2003

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