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EXPLORATION

Diffusée sur la TNT nationale depuis près d’un an, France Ôa décidé de placer le documentaire au cœur de sa politiqueéditoriale. L’ambition de la chaîne est de devenir un acteur dela création française, de développer de nouveaux formats etde prospecter divers genres documentaires. Afin de servircette ambition, le budget de production de France Ô évolue etreprésente en 2011 plus de 10 % de son coût de grille. Avec pourobjectif, celui de réaliser une cinquantaine de documentairesinédits au service de toutes les ouvertures :

L’humain est au cœur de toute la politique de la chaîne, il se traduit par la volonté de personnaliser chaque démarche documentaire. Convaincue que la valorisation de notre culture plurielle passe par la connaissance de l’autre, France Ô propose une évasion incarnée au sein de la diversité du monde. Tantôt à la rencontre de personnalités mythiques et universelles telles que Bob Marley, Nelson Mandela, ou Aimé Césaire, tantôt dans le décryptage de civilisations qui font écho à notre propre environnement, France Ô place toujours l’homme au centre de ses ambitions d’ouverture.

Comprendre l’homme par un regard porté sur les cultures du monde ou décrypter le monde par la connaissance de l’autre, tels sont les nouveaux axes de développement de la chaîne. Grâce à ses racines ultramarines, France Ô s’engage à poursuivre une démarche d’exploration et d’investigation des grandes zones océaniques et continentales. Et, en cette Année des Outre-mer, l’accent est particulièrement mis sur les documentaires événements comme Edouard Glissant, un monde en relation ou la collection « Archipels ».

Découvrir ou redécouvrir des artistes proches de leur public est une action « militante » initiée depuis longtemps par France Ô au moyen de documentaires musicaux. Ce sont autant de rencontres métissées avec des artistes de renom tels que Youssou N’Dour, Tom Frager ou Yuri Buenaventura, mais aussi la révélation de nouveaux talents aux Dom Tom Folies ou aux France Ô Folies. Une opportunité aussi de dévoiler des courants de musiques populaires et contemporaines notamment grâce au film Slameuses !.

Pour renforcer cette politique dès la rentrée 2011, France Ô s’adresse plus particulièrement aux jeunes actifs par le biais de nouvelles écritures documentaires. L’approche multi-écrans tient alors une place déterminante. Ainsi, les web docs et les services en contribution appuient régulièrement l’offre documentaire de l’antenne. Symbolique de cette nouvelle démarche, le projet La Plus Grande Forêt du monde permettra au public de découvrir, grâce à une équipe d’explorateurs, la richesse de la biodiversité dans les régions d’Outre-mer. Ces expéditions seront relatées « au fil de l’eau » par des web épisodes, eux-mêmes enrichis et commentés par les internautes sur les comptes facebook et twitter du programme.

L’ouverture sur le monde est une stratégie qui repose sur le rapprochement entre les hommes. En s’adaptant aux nouveaux usages numériques, France Ô met tout en œuvre via sa politique documentaire pour convaincre de nouveaux publics et créer de nouveaux échanges.

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LA PLUS GRANDE

FORÊT DU MONDE

Loin des documentaires anxiogènes, cette série en six volets présente le projet original Noah World.

Objectif de ces expéditions : faire découvrir le patrimoine planétaire et la biodiversité

en emmenant les téléspectateurs et les internautes dans le monde entier, à la rencontre de personnes

dévouées à la protection de leur environnement. Au cœur des événements de 2011 : Année

des Outre-mer et Année internationale de la forêt, Noah World met à l’honneur

les territoires d’Outre-mer et l’extraordinaire variété de leur écosystème, des contreforts tropicaux

de la Fournaise à la mangrove caribéenne, en passant par la forêt amazonienne ou les forêts boréales. Au-delà de la transmission de l’histoire

de ces explorations, Noah World recherche en permanence la contribution des téléspectateurs

et des internautes sur un site événementiel dédié.

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LE LOTUS

LE MARCHÉ DE L’AMOUR

Un jour par an, les minorités ethniques qui vivent dans les montagnes du Nord-Vietnam

se rassemblent pour chanter, danser, faire la cour et plus si affinités… Jeunes, vieux, parents,

hommes et femmes mariés, célibataires en quête d’aventures ou de liaison durable, tous ceux que

l’endogamie stricte en vigueur chez les différentes ethnies a séparés se retrouvent. Le temps

de l’équinoxe de printemps, l’amour y est libre, totalement sans mensonges ni tabous.

Emblème national du Vietnam, le lotus est omniprésent dans la culture et dans l’histoire du pays. Il représente la pureté et la beauté depuis des millénaires. Importé de l’Inde par les bouddhistes chinois, sa fleur, sacrée, est symbole de sagesse et d’éveil. Pendant

les luttes d’indépendance, la plante incarne la nation vietnamienne : sa fleur pousse dans la boue, mais s’élève vers le ciel, immaculée. Hô Chi Minh lui-même reprend cette image pour exalter le courage et la résistance du peuple vietnamien. Aujourd’hui, la culture du lotus, extrêmement rentable, se développe rapidement et cette plante, jadis vénérée, tend à devenir une marchandise exploitable. En s’appuyant sur ce symbole particulièrement présent au Vietnam, ce film aborde les questions posées par le passage à la modernité.

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PÖLI MÉMOIRE D’UNE FEMME PYGMÉE

KAPITAN DIWALWAL

Aucun guide, aucun bus, aucun taxi, aucune route ne mène à Diwalwal. Les deux moyens

qui y conduisent le plus sûrement sont la cupidité ou le désespoir, ou souvent un curieux mélange des deux, assez proche de la démence. Dans cette cité

aurifère oubliée du Mindanao, province rebelle

du sud des Philippines, un homme s’oppose aux politiciens locaux et aux multinationales au péril

de sa vie. Franco Tito « Kapitan » défend le droit des 40 000 « Abanteros », mineurs qui survivent

à peine de l’or qu’ils extraient de la montagne dans des conditions dignes du XIXe siècle. Ce film tente

de comprendre les raisons profondes qui conduisent des hommes à s’appauvrir

sur des terres dont la richesse est accaparée par les pays industrialisés.

Amandine, jeune fille pygmée, est venue en ville chercher du travail. Dans sa chambre, elle lit les extraits d’un livre trouvé sur un étal. C’est le journal de Pöli, femme pygmée, née en 1930, dont la vie a donné lieu à un récit qui est une véritable et inédite plongée dans la réalité de cette tribu. Aujourd’hui, les préoccupations quotidiennes

d’Amandine semblent bien loin de celles de Pöli : les naissances, les mariages, la chasse, la lutte pour l’indépendance d’une femme, le travail de guérisseuse et d’accoucheuse… Cet ancêtre écrivain, la seule de son état, semble hanter Amandine au point que celle-ci décide d’aller à sa rencontre. Que reste-t-il des situations d’antan ? Et si Pöli était encore en vie ? Chacun joue son propre rôle et les personnes qu’elle croise dans le village sont comme les personnages décrits dans le journal de Pöli. Jusqu’à ce qu’elle aperçoive une vieille femme…

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LE RETOUR DE MARIUS

LE MYTHE DE LA SIRÈNE

En 1931, a lieu à Paris l’Exposition coloniale censée magnifier l’Empire français, les multiples

territoires et les peuples qui lui sont rattachés. En Nouvelle-Calédonie, d’anciens coloniaux,

avec la complicité des autorités locales, décident

d’envoyer à Paris une centaine de Kanaks pour représenter l’archipel. Arrivés à Paris, ces

hommes et ces femmes sont contraints de jouer les féroces cannibales auprès des visiteurs du

Jardin d’acclimatation. Marius est l’un d’entre eux. Il ne reviendra jamais chez lui. Près de quatre-vingts ans plus tard, sa fille décide de ramener

la dépouille du vieux Kanak, enterré en Aquitaine, chez lui, dans sa tribu.

En décembre 1968, François Truffaut tourne La Sirène du Mississipi sur l’Île de la Réunion avec Jean-Paul Belmondo et Catherine Deneuve. Un scénario adapté du livre de William Irish

Waltz into Darkness. Assistants, régisseur, chauffeurs ou acteurs locaux ont tous été marqués par le tournage de ce long métrage. Quarante-deux ans plus tard, les uns et les autres livrent leurs souvenirs, les histoires et les anecdotes vécues lors du tournage. Sur les traces de ce « Mythe de la sirène », on retrouve également, au volant du cabriolet 403 de Louis Mahé, Paul Belmondo comme enquêteur.

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CHIBANIS D’ICI

EDOUARD GLISSANT, UN MONDE EN RELATION

Ils s’appellent Lahcen, Magher, Ali ou Mansour… Ces immigrés marocains de la première

génération débarquèrent en Bretagne il y a quarante ou cinquante ans, à l’époque des

Trente Glorieuses et des grands travaux de l’après-guerre. Les « Chibanis d’ici » sont ces

vieux immigrés de la première heure, Chibanis étant le surnom affectueux donné aux anciens au

Maghreb. Beaucoup d’entre eux sont restés, au terme d’un parcours qui les fit passer de l’exil

à l’enracinement dans la société bretonne. Ils n’ont pas renié leur identité, mais ils ont parfois

dû renoncer à leur projet de toujours : retourner « s’installer définitivement au pays ».

Autant de destins, de parcours singuliers qui s’entrecroisent et se répondent au fil

de ce documentaire.

Manthia Diawara a suivi Edouard Glissant sur le Queen Mary II, pour une traversée de l’Atlantique entre Southampton (Royaume-Uni) et Brooklyn (New York), ainsi qu’à la Martinique,

pays natal de l’écrivain. Voyages exceptionnels qui se sont traduits par la réalisation d’une biographie singulière. Tout en déclinant la pensée d’Edouard Glissant sous différentes thématiques, cette nouvelle approche filmique apporte un éclairage inédit sur son travail, sur la théorie de la « Relation » et son concept du « Tout-Monde ».

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EN ATTENDANT LES HOMMES

HEMA DE L’HIMALAYA

Oualata — la ville rouge à l’extrême est du désert mauritanien. Dans cet îlot, rempart éphémère

contre les sables, la vie s’écoule comme un long fleuve tranquille. Pendant que les hommes sont

partis chercher une hypothétique fortune dans les grandes villes du pays ou à l’étranger, les femmes

s’adonnent à l’art de la peinture. Elles décorent

les murs de la ville. La réalisatrice sénégalaise Katy Lena Ndiaye donne la parole à trois d’entre

elles. Dans une société qui semble dominée par la tradition, la religion et les hommes, elles

s’expriment pourtant avec une surprenante liberté sur leur manière de percevoir la relation entre les

hommes et les femmes. Après Traces, empreintes de femmes, son premier film plusieurs fois primé, Katy Lena Ndiaye poursuit avec En attendant les

hommes une œuvre tout en subtilités, un travail engagé tant sur la forme que sur le fond..

Bienvenue à Digoli. Ce petit village reculé de l’Himalaya indien résiste bien au monde moderne. C’est là que vit Hema, une tisserande rompue à la vie agricole, à ses pratiques « magiques » et autres mariages arrangés. Attachée à ses traditions, Hema est aussi témoin de l’inexorable avancée

du modernisme : le déploiement des ondes hertziennes et du téléphone mobile, l’exode des hommes en quête de travail vers la ville… Pourtant, l’implantation d’une coopérative textile à Digoli va tout changer et permettre aux femmes restées au village de fabriquer progressivement leur propre autonomie sociale et financière. Devenue formatrice, Hema va même révolutionner la vie de son village puisqu’elle va permettre à Harish de devenir le premier homme tisserand à gagner sa vie sur place !

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INVESTIGATION

LES ENFANTS PRÊCHEURS

A l’image de tout le pays, à Sumaré, une ville de 230 000 habitants dans l’Etat de São Paulo,

la religion évangélique monte en puissance. Le fer de lance de cette progression ? Les enfants, dont

l’image de pureté attire de nouveaux fidèles. Ils prient avec ferveur, donnent de l’espoir à des gens désespérés, guérissent leurs

maladies... Pour les fidèles en transe, ces enfants sont des icônes, des stars. Pour d’autres, ils ne sont que le fruit d’une épouvantable

manipulation que personne n’ose dénoncer. Souvent issus de familles pauvres qui voient là

un moyen facile de gagner de l’argent, ces jeunes prédicateurs électrisent des assemblées

de plusieurs milliers d’adultes en prêchant la parole de leur Dieu. Ainsi, Adriana, 10 ans,

au verbe facile et au geste sûr, harangue une assemblée de fidèles suspendus à ses lèvres,

micro en main, pendant près d’une heure.Elle est persuadée que la présence divine qui

l’anime va transformer la vie de ceux qui l’écoutent.

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MÉTAL HURLANT

ZANZIBAR, TERRE DES

ALBINOS

Il ne fait pas bon naître albinos en Tanzanie. Les sorciers de cet Etat d’Afrique de l’Est,

les « mgangas », véhiculent la croyance que leur sang, leur peau, leurs cheveux et leurs membres

apportent fortune et pouvoir à ceux qui les possèdent. Il n’en faut pas plus pour que les

albinos soient victimes d’une traque macabre. Aujourd’hui, moyennant des sommes d’argent

colossales, les mineurs et pêcheurs de la région des grands lacs se sont lancés dans la chasse

à l’albinos. Sans merci. Une cinquantaine de personnes auraient déjà été tuées. Certaines

fuient vers Zanzibar, où une association s’est mise en place pour venir en aide à la communauté

albinos. Mohamed, comme tant d’autres, s’est réfugié sur l’île d’Ungja après avoir été

agressé par deux hommes armés à Dar-es-Salaam. Ce documentaire part

à la rencontre de ces albinos réfugiés, qui tentent de se reconstruire non loin

de la persécution du continent.

Depuis vingt ans, des tonnes de déchets métalliques et électroniques provenant du Japon, des Etats-Unis, de l’Australie mais aussi d’Europe sont transportées et amenées dans une ville chinoise au sud de Shanghaï. Aimantés par ces monceaux de métaux, omniprésents dans le paysage urbain de Fengjiang, 50 000 travailleurs venus de l’ouest de la Chine

y forment une véritable armée. Ces « soldats verts », spécialistes du démantèlement de déchets métalliques, décomposent, découpent et recyclent ! La ville entière est rythmée par ce travail acharné et le bruit ne s’estompe qu’à la nuit tombée... Même si leurs moyens sont rudimentaires, deux millions de tonnes sont ainsi recyclées chaque année, mais souvent au détriment de la santé de ces travailleurs. Pour raconter cette expérience de l’intérieur, le réalisateur suit Han Zhang et la famille de Qiuxia Jing dans leur quotidien.

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MAI 1967… ENQUÊTE SUR UN MASSACRE

OUBLIÉ

POUR QUELQUES PÉPITES D’OR

A Pointe-à-Pitre, le 27 mai 1967, jour anniversaire de l’abolition de l’esclavage, des revendications

syndicales d’ouvriers du bâtiment tournent à l’émeute. Une répression féroce va suivre. Les parachutistes déployés en Guadeloupe

nettoient l’île avec des méthodes de pays sous dictature. Le nombre « officiel » des victimes

ne sera connu qu’en 1985, avec Georges Lemoine, secrétaire d’Etat à la France d’Outre-

mer : 87 morts. D’autres sources n’hésitent pas à évoquer le chiffre de 200… Mais aucune enquête n’a jamais été menée pour connaître la vérité sur ces journées de mai 1967. Aucun responsable militaire n’a jamais été poursuivi.

Seuls les agitateurs ont été jugés et sévèrement condamnés. Ce film raconte l’histoire inédite de

ce massacre, le plus grand commis par les autorités de la République française

après la guerre d’Algérie.

Loin de Kourou et de la base de lancement de la fusée Ariane, la Guyane abrite une autre réalité, celle de l’orpaillage illégal. Les gendarmes traquent sans relâche ces milliers de chercheurs d’or clandestins, venus pour la plupart du Brésil et du Surinam, prêts à tout pour quelques pépites

d’or. Le 7 janvier 2006, l’adjudant Alain Claverie et ses collègues procèdent à un contrôle de pirogue sur la rivière Mana au cœur de la forêt amazonienne. Le contrôle apparemment anodin tourne au drame et Alain Claverie meurt noyé. C’est la première fois qu’un gendarme disparaît lors d’une mission de lutte contre l’orpaillage clandestin. Dans cette jungle, les militaires ont-ils les moyens de mener ce combat ? Une guerre qui empoisonne la Guyane depuis le début des années 90, attisée par la flambée des cours de l’or.

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LES FEUX DE LA HONTE

RIVES MORTELLES

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Le 19 février 2002, un père de famille, Jean-Marie Goyetta, est victime d’un mystérieux tireur lors

d’affrontements entre Kanaks et Wallisiens à l’Ave Maria, à une demi-heure de Nouméa. Sept ans plus

tard, l’acquittement du jeune Wallisien, Laurent Vili, un temps suspecté du meurtre, exacerbe les tensions au moment où le territoire se

rapproche d’échéances politiques décisives. C’est son histoire qui est racontée ici. Depuis, il est

devenu joueur de rugby professionnel à Montpellier.

Le 27 octobre 2003, premier jour du ramadan, une escouade de gendarmes effectue un contrôle d’identité sur la plage d’Hamouro. Elle interpelle

treize clandestins comoriens en quête « d’un bout du paradis français » et repart. Deux heures plus tard, une quinzaine d’employés de la commune de Bandrélé, à laquelle appartient la plage, conduits par le maire, Moussa Madi, mettent le feu aux cases des clandestins. Un incident parmi tant d’autres qui illustre les mauvaises relations entre Mayotte et ses voisines comme Anjoun.

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LA LISTE DES COURSES

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THE WIND

La lutte contre le réchauffement climatique figure désormais en tête des priorités

de l’agenda politique européen et mondial. Pour relever ce défi sans précédent, les Etats ont choisi de recourir à un instrument de régulation original :

les permis d’émission négociables et, ce qui en est la conséquence directe,

la création d’un marché du « droit à polluer ». Pourquoi la Communauté internationale et l’Union

européenne ont-elles choisi de recourir à cet objet juridique mal identifié pour réguler les émissions

de gaz à effet de serre, désignées comme principaux responsables du réchauffement

climatique ? L’avenir de l’humanité pourrait-il être confié à cet outil quasi expérimental ?

Printemps 2009. La Guadeloupe et la Martinique sont en grève. Quarante jours durant ! Après maintes manifestations et autres négociations,

les accords concluent à une augmentation des bas salaires, à une application du fameux RSA et à une baisse des prix. A travers « une liste des courses », c’est-à-dire une liste des produits de première nécessité, on arrive à « dessiner » un portrait décalé de la société antillaise, de son évolution, de ses aspirations, avec humour et légèreté.

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BUJAGALI, REMOUS SUR LE NIL BLANC

MAMAO BLUES

Ce film décrit les dernières heures d’un centre hospitalier obsolète. Bientôt, à la place de l’hôpital

de Mamao à Papeete se dressera l’hôpital flambant neuf Jacques-Chirac. La caméra brosse donc

le portrait du personnel dans les services de pédiatrie, d’aides-soignantes... Des femmes

et des hommes qui restent très attachés à ces lieux où les murs ont une histoire. Ce film cherche aussi à

exprimer l’indicible et à rendre compte de cet espace, tour à tour froid et chaleureux selon

que l’on se trouve en salle d’accouchement, en pédiatrie ou dans les chambres.

Aux sources du Nil, en Ouganda, la construction d’un barrage d’une capacité de 250 mégawatts bouleverse les traditions séculaires locales. Avec la montée des eaux, des habitants vont devoir être relogés, ainsi que les esprits de leurs

ancêtres, localisés précisément à l’endroit où le cours du fleuve va être modifié. Pour procéder à ce changement inévitable, l’entreprise, obéissant à première vue à la loi du profit, n’a d’autre choix que de dialoguer avec ses propres employés respectueux de leurs traditions. La mise en chantier du barrage de Bujagali, à deux heures de la capitale ougandaise, illustre les questions que se posent les nouveaux investisseurs sur le continent africain.

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¡ JOYEUX NOËL HUGO CHAVEZ !

LE FESTIN DE MAEVA

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Hugo Chavez, le monde ne regarde plus le Venezuela

uniquement pour la beauté de ses miss. Depuis douze ans, le promoteur du socialisme du XXIe

siècle soulève en effet les passions. Chavez est-il un libérateur génial ou un populiste de

la pire espèce ? En quoi la démocratie du comandante est-elle innovante ? Quelles en

sont les faiblesses ? A travers un récit qui traite avec légèreté les questions les plus sérieuses ¡ Joyeux Noël, Hugo Chavez ! plonge au cœur

d’un des régimes à la fois les plus novateurs et les plus sulfureux d’un monde en perte de

repères politiques. Ici, loin des clichés habituels, humour, analyses, scènes de vie touchantes

ou insolites se succèdent pour rendre intelligible un des bouleversements les plus

marquants de notre temps.

A Tahiti, l’obésité concerne un adulte sur deux et plus d’un enfant sur trois. C’est l’un des taux les plus élevés au monde ! Pour mémoire, la Polynésie est, avec les Etats-Unis, le pays

où les enfants sont les plus gros. 70 % de la population souffre de surpoids. 20 % est atteinte de diabète. Rappel effrayant : en 1986, 19 % de la population polynésienne était concernée, aujourd’hui, le chiffre est de 50 % ! Cette question de l’obésité est abordée dans ce film à travers l’histoire d’une famille, dans le cadre naturel et intimiste d’un repas de fête. ¡

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LE TEMPS COMME IL PASSE SAINTE-ROSE, 1968-2010

LESDÉSORIENTÉS

Le lycée polyvalent Eugène-Delacroix à Drancy, en Seine-Saint-Denis, est une véritable entreprise,

avec 1 800 élèves et près de 200 enseignants. Au cœur de cet immense bâtiment, le réalisateur

a suivi durant deux ans le quotidien des élèves d’une classe de BEP sanitaire et social. Vingt filles

et un garçon qui se préparent au métier difficile d’auxiliaire de vie.

Ce film est le fruit d’une expérience originale. En effet, Philippe Troyon a créé avec les professeurs

du lycée un atelier d’expression libre, où les élèves se filment entre eux. Face caméra, et face

à leurs camarades, Isabelle, Prisca, Elfie, Mélanie, Quentin, Aïta et les autres se confient, évoquent

leurs expériences « sur le terrain » et les difficultés rencontrées pendant les premiers stages. Elles

(et il) expriment leurs ambitions, leurs joies, leurs doutes et racontent leurs parcours parfois

chaotiques.Comment faire pour que ces élèves, avant le

grand saut dans la vie active, puissent trouver leur voie et se passionner pour un métier qu’ils n’ont pas forcément choisi ? C’est la principale

question que pose le réalisateur. En suivant ces adolescents jusqu’aux résultats de leur examen, puis trois ans plus tard pour savoir ce qu’ils sont devenus, il esquisse une réflexion pertinente sur

l’apprentissage, le travail des professeurs, le système de notation et l’orientation scolaire.

En 1968, dans le cadre d’une série intitulée Villes et Villages produite par l’ORTF, une équipe de télévision visitait la petite ville antillaise de Sainte-Rose et lui consacrait un portrait d’une trentaine de minutes environ. On y découvre la vie quotidienne des habitants. A cette époque, la Guadeloupe avait conservé ses coutumes et ses traditions, sans

avoir encore effectué le grand saut dans la société dite de consommation. L’automobile permettait à peine le désenclavement des lieux reculés, et la télévision n’était pas encore arrivée dans chaque foyer. Plus de quarante ans après, les auteurs du documentaire sont retournés à Sainte-Rose (après Grand-Rivière en 2010) révélant à ses habitants les images des années 68. L’occasion de confronter la réalité d’hier à celle d’aujourd’hui, d’observer combien les images d’autrefois parlent encore aux gens.

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LE SANG DE KOUAN KOUAN

MAYOTTE : RIENQUE DES GOSSES

Dans la forêt vierge d’Amazonie, région qui possède la plus grande biodiversité au monde,

un crime insoupçonnable est commis contre l’humanité. La compagnie Texaco est accusée

d’avoir versé 70 milliards de litres de déchets d’hydrocarbures dans l’Amazonie équatorienne. Petroecuador, la compagnie pétrolière nationale

équatorienne, est également soupçonnée de

laisser fuir des centaines de tonnes de pétrole brut dans la jungle. La population indigène ancestrale est victime de cette course aux

profits des sociétés pétrolières. Les tribus et les animaux sont décimés par la pollution, et

de nombreuses maladies font leur apparition. Ce documentaire est dédié aux tribus Tetete et Sansahuari, leur parole ayant été muselée

à l’aube du XXIe siècle dans l’intérêt du «développement » du pays.

Des milliers de Comoriens et de Malgaches tentent chaque jour de rejoindre clandestinement Mayotte pour y vivre et bénéficier des lois sociales françaises. Si la plupart des adultes sont reconduits à la frontière, certains des enfants restent sur place. Aujourd’hui, ils sont plus de 2 000 mineurs

délaissés et livrés à eux-mêmes. Ils errent toute la journée, plus ou moins cachés, plus ou moins scolarisés. A l’heure où Mayotte est devenu le 101e département français, un rapport sénatorial n’hésite plus à parler de « bombe sociale à retardement » à propos de ces jeunes étrangers isolés présents sur le territoire national. Le documentaire trace les portraits de trois ou quatre d’entre eux et tâche de comprendre l’abandon, les angoisses, la fragilité, la solitude, mais aussi la débrouillardise et la soif de vie, malgré tout, de ces gosses de la rue mahoraise.

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MUSIQUE

YOUSSOU N’DOUR

Toute sa vie, le musicien et chanteur sénégalais Youssou N’Dour a montré une folle énergie, et a traversé le temps grâce à sa sensibilité

artistique. Comme Myriam Makeba, Manu Dibango et Mory Kanté avant lui, il a réussi à toucher

un public international, en habitant toujours sur le sol de ses ancêtres, à Dakar. Chaque étape

de sa carrière est évoquée dans ce film, notamment par la chanteuse Angélique Kidjo. Ses racines,

ses défis, ses doutes, ses angoisses, ses forces et ses espérances sont évoqués avec tendresse

et émotion. Grâce à des extraits de concerts et des entretiens, le portrait déroule une histoire

d’amour exemplaire entre cet ambassadeur de la musique sénégalaise et le public.

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SLAMEUSES !

ORIGINES CONTRÔLÉES

Mouss et Hakim, chanteurs de Zebda, groupe phare des années 2000, ont lancé une expérience, un nouveau groupe et même un festival à Toulouse,

sous le nom d’« Origines Contrôlées ». Cette manifestation vise à reprendre les chansons

de l’immigration algérienne que leurs parents

écoutaient, en les remettant au goût du jour. Les musiciens transmettent ainsi leur héritage

culturel à un public de tous horizons, rassemblé autour de valeurs universelles. Les deux

Toulousains ont réussi là où beaucoup de politiques ou d’intellectuels ont échoué :

ils parviennent à faire connaître et aimer la culture immigrée de la première génération grâce à leur

musique. Le film s’interroge sur la transmission de l’héritage culturel. Avec Mouss et Hakim,

l’histoire de l’immigration n’est plus un discours, et encore moins un « problème ».

Elles s’appellent Tata Milouda, Rim, Kamikaze, Fifty One, Amaranta… Poétesses urbaines du XXIe siècle, elles jonglent avec les mots aussi bien sur les scènes prestigieuses que sur des estrades improvisées ou dans des cafés populaires. Moins

mises en avant que leurs homologues masculins, elles font pourtant preuve de créativité et ne mâchent pas leurs mots. Dans leurs textes, elles racontent leurs vécus et expriment avec force les différences et inégalités entre les sexes, même si elles ne revendiquent pas toutes une démarche féministe. A travers le portrait de la scène slam au féminin, ce documentaire analyse ce qui unit ou sépare les hommes et les femmes, avec poésie, conviction et souvent drôlerie.

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TOM FRAGER

Plutôt que de rêver sa vie, il a choisi de vivre son rêve. Ce « surf-movie » retrace le parcours

de Tom Frager, surfeur et artiste, globe-trotter né, qui a su allier ses passions avec virtuosité. A travers

sa musique et ses voyages de la Guadeloupe à Paris en passant par les Landes, la caméra met à nu un homme singulier, qui tutoie un état d’esprit

quasi fusionnel avec les océans. Abordant les médias et la foule des salles de concert avec

une aisance tout aussi naturelle, il n’oublie pas pour autant les embûches sur son parcours.

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CONTACTS

DIRECTEUR DE L’ANTENNE ET DES PROGRAMMES

Gilles [email protected]

RELATIONS PRESSE

COORDINATION DE L’ANTENNE

Hervé Cauchy [email protected]

CONSEILLER DE PROGRAMMES Pierre Watrin [email protected]

RESPONSABLE SERVICE DE PRESSE Audrey Dauman Tél. : 01 55 22 76 [email protected]

ATTACHÉE DE PRESSE Djeneba Sangaré Tél. : 01 55 22 71 [email protected]

LE DOCUMENTAIRE

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MARIUS’ RETURN P.952 min. Directed by Brigitte Whaap. Produced by Mémoires Vives Productions. In association with France Télévisions.

The 1931 colonial exposition in Paris was intended to glorify the French Empire, its numerous territories, and the peoples it governed. In New Caldeonia, former colonials, with the cooperation of the local authorities, decide to send a hundred Kanak natives to Paris as representatives of the archipelago. Once in Paris, these men and women are forced to play the role of ferocious cannibals for the visitors of the Jardin d’Acclimation. Marius is one of them. He will never return home. Nearly 80 years later, his daughter decides to transport the remains of the old Kanak, buried in Aquitaine, to his home tribe.

THE MYTH OF THE MERMAID P.952 min. Directed by Nina Barbier. Produced by Ramlo Productions.In association with France Télévisions.

In December 1968, François Truffaut shot Mississippi Mermaid (La Sirène du Mississippi) in Reunion Island, based on William Irish’s novel, Waltz into Darkness, and starring Jean-Paul Belmondo and Catherine Deneuve. The making of this film made a great impression on assistants, producers, chauffeurs and local actors alike who took part in it. 42 years later, they share the memories, stories and anecdotes of their experiences on set. Paul Belmondo unravels the «myth of the mermaid» from behind the wheel of Louis Mahé’s 403 Cabriolet.

LOCAL CHIBANIS P.1252 min. Written and directed by Pierrick Guinard. An Eole Production.In association with France Télévisions.

Their names are Lahcen, Magher, Ali or Mansour… These first-generation Moroccan immigrants arrived

in Brittany 40-50 years ago during Les Trentes Glorieuses (Glorious Thirty) and extensive building projects after the war. The “local Chibanis” are the men and women who arrived so long ago, “Chibanis” being the affectionate term designating the elderly in the Maghreb. Many of them stayed going through a process that brought them from a state of exile to real belonging in Brittany society. Although they never renounced their identity they did give up their dreams of “returning home”. So many destinies, so many individual journeys that intertwine and influence each other in this documentary.

EDOUARD GLISSANT : A RELATIVE WORLD P.1252 min. Directed by Manthia Diawara. A K’a Yelema Production.In association with France Télévisions.

Manthia Diawara followed Edouard Glissant on the Queen Mary II in his journey across the Atlantic between Southampton (UK) and Brooklyn (New York), and Martinique, his birthplace. Amazing trips that came out of a unique biography. This new cinematic approach offers fresh perspectives on Edouard Glissant’s thought and sheds new light on his work, his “Relation” theory and his “Tout-Monde” (entire-world) theory.

HEMA FROM THE HIMALAYAS P.1352 min. Written and directed by Confino et Michel Coqblin.Produced by Mille et Une Productions.

Welcome to Digoli. This little village deep in the Indian Himalayas is resisting quite well to modernity. This is where Hema, a weaver and life-long farmer who has been participating in the “magic” practices of her society and its arranged marriages. Although very attached to her traditions, Hema is also a witness to the inevitable forward march of modernity: the spreading of radio-electric waves and the mobile phone, the exodus of men to the cities in search for work… And yet, the establishment of a textile cooperative in Digoli changed all of that and enabled women to stay in the village and become progressively

autonomous, both socially and financially. Now a trainer, Hema revolutionized village life by making it possible for Harish to become the first male weaver and to make a living without leaving his home.

WHILE WAITING FOR THE MEN P.1356 min. Written and directed by Katy Lena Ndiaye. Produced by Néon Rouge Productions, RTBF.

Oualata—the red city in utmost eastern Mauritania. Time passes like a long tranquil stream in this hamlet that is an ephemeral rampart against the sands. While the men have left to find work in big cities or abroad, the women spend their time painting decorating the walls of the city. The Senegalese director, Katy Lena Ndiaye, gives one of these women the opportunity to speak. In a society dominated by tradition, religion and men, these women express themselves with surprising freedom on their interpretation of male-female relationships. After Traces (Traces), and her award-winning Empreintes de Femmes (Women’s Imprints), Katy Lena Ndiaye has produced a work full of subtleties in En Attendant les Hommes (While Waiting for the Men)—a work committed to form and content.

INVESTIGATION

CHILDREN PREACHERS P.1652 min. Written and produced by Roberto Lugones, Florent Pfeiffer and Walter de Souza. Produced by Mano a Mano.In association with France Télévisions.

Evangelical religion is gaining ground all over the country where Sumaré, a city of 230,000 people in the state of São Paulo, is no exception. Children, whose image of purity attracts new followers, are the main draw fueling this phenomenon. They pray fervently, give hope to the hopeless, heal the sick etc. For followers in a trance state these children are icons—even stars. For others, they are the result of reprehensible manipulation nobody dares expose. Often from poor families who see a way to make some easy money, these young evangelists captivate assemblies of thousands by preaching the word of their God. 10 year-old Adriana, for example, harangues a crowd, mike in hand, of followers hanging onto her

every word for almost an hour. She is persuaded the divine presence within her will transform the life of her listeners.

ZANZIBAR, A REFUGE FOR ALBINOS P.1852 min. Written and directed by Benoît Cornuau. Produced by France Télévisions, Canal + Overseas and Beta Prod.

Being albino in Tanzania is difficult. Sorcerers in this east African State, the “mgangas” perpetuate a belief that their blood, skin, hair and limbs bring good fortune and power to those who possess them. That’s enough for albinos to become the target of unmerciful macabre hunts. Minor and fisherman of the Great Lakes area are paid colossal sums of money to hunt albinos. There have apparently already been 50 victims. Some flee to Zanzibar, where an association was founded to help the albino community. Mohamed, like so many others, took refuge on the island of Ungja after having been attacked by two armed men in Dar-es-Salaam. This film documents the life of albino refugees, who try to rebuild their lives not far from the persecution on the mainland.

SHOUTING METAL P.1852 min. Directed by Huaqing Jin. A Solferino Images and China Screen production.

For the past 20 years, tonnes of metallic and electronic waste from Japan, the United-States, Australia and Europe have been transported to a city south of Shanghai. Drawn like a magnet by these pieces of metal omnipresent in the urban landscape of Fengjiang, 50,000 workers from western China converge there forming a veritable army. These «green soldiers,» specialized in dismantling metallic waste, decompose, cut up and recycle! The entire city moves to the pulse of this backbreaking work and its sound that only subsides at nightfall. Despite their rudimentary methods, 2 million tonnes are recycled this way every year but often to the detriment of the workers’ health. The director follows Han Zhang and Qiuxia Jing’s family in their daily routine to tell this story from the inside.

Aired on national TNT for almost a year, France Ôhas decided to put documentaries at the heart of itsgrid policy. The channel’s objective is to become aplayer in French creation, develop new formats andprospect different documentary genres. To reachthis goal, France Ô’s budget has evolved in 2011 bymore than 10% from its grid cost. The aim: makingabout 50 original documentaries on all topics.

Man is the heart of all the channel’s policies as is reflected by its desire to personalize each documentary process. Convinced that valuating the plurality of our culture must be done through mutual understanding, France Ô offers an escape to learn about the world’s diversity. Whether it’s meeting mythical and universal figures like Bob Marley, Nelson Mandela and Aimé Césaire or deciphering civilizations that echo our own, France Ô always puts man at the center of its goal for openness.

Understanding man by learning about other cultures or seeing the world through someone else’s eyes, such are the channel’s development approach. Thanks to its tested sea legs/deep marine experience, France Ô is staying committed to pursuing exploration and investigation of large oceanic and continental zones. And as it is the “Année des Outre-Mer” (Year of Overseas Departments and Territories), focus will be put on documentary events such as Edouard Glissant, un monde en relation (Edouard Glissant, A Relative World) or the “Archipels” (Archipelago) collection.

Discovering or rediscovering artists who are close to their audiences has been one of France Ô’s “missions” for a long time through its musical documentaries. This means meeting high-profile artists like Youssou N’Dour, Tom Frager or Yuro Buenaventura as well as new talents on Dom Tom Folies (Dom Tom Craziness) or France Ô Folies (France Ô Craziness). It is also an opportunity to expose popular musical and contemporary currents in films like Slameuses (Slammers), for example.

France Ô is reinforcing this policy as soon as the 2011 seasons opens by targeting young professionals through new documentary writings. The multi-screen approach is still a determining factor. In this way, internet documents and contributing services often push the channel’s documentary offer. The La Plus

Grande Forêt du monde (The World’s Biggest Forest) project symbolizes this new approach. It will allow the viewers to discover the rich diversity of overseas departments and territories thanks to a team of explorers. These expeditions will be recounted as they occur in the form of web episodes on the program’s Facebook and Twitter pages where users can leave their comments and suggestions.

Better understanding our world is a strategy that relies on building bridges between people. By adapting to the new uses of digital media, France Ô is doing everything in its capabilities through its documentary policy to appeal to new audiences and create new exchanges.

Gilles CamouillyHead of broadcasting for France Ô

EXPLORATION

THE BIGGEST FOREST IN THE WORLD P.46 x 52 min. Written by Benjamine Monnerot-Dumaine. Directed by Olivier Chiabodo. Produced by Lithium Productions.In association with France Télévisions.

Far from anxiety-inducing documentaries, this six-part series presents the original project, Noah World. The objective of these expeditions is to help the viewer discover our planet and its biodiversity by bringing him (and internet audiences) around the world to meet people dedicated to protecting their environment. At the heart of 2011 events, the year of French overseas territories and the International Year of the Forest, the Noah World expedition showcases French overseas territories and the incredibly diversity of their forests, from the tropical buttresses of the Fournaise, Carribbean mangrove, Amazonian forest and the Boreal forests. Beyond transmitting the story of these expeditions, Noah World is constantly looking for contribution from viewers and net surfers on a specially conceived website.

THE LOTUS P.552 min. Written by Philippe Rostan and Catherine Fages. Directed by Philippe Rostan. A Filmover Production.In association with France Télévisions.

As the national emblem of Vietnam, the lotus is omnipresent in Vietnamese culture and history. It has symbolized purity and beauty for thousands of years. The lotus was imported from India by Chinese Buddhists and its flower, considered as sacred, represents wisdom and awareness. During the country’s struggle for independence, the plant incarnated the Vietnamese nation: its roots grow in the mud but rises to the sky, immaculate. Hô Chi Minh readapted this image to glorify the courage and resistance of the Vietnamese people. Today, lotus culture is a booming and lucrative business and, although once venerated, has become more of a marketable good. Using the symbol of the lotus that is particularly prevalent in Vietnam, this film addresses issues that stem with the rise of modernity.

THE LOVE MARKET P.552 min. Written Philippe Rostan and Brigitte Peskine. Directed by Philippe Rostan. A Filmover Production.In association with France Télévisions

For one day during the year, ethnic minorities indigenous to the mountains of North Vietnam join to sing, dance and partake in some flirtation that could lead to something more… Young, old, parents, married men and women, singles on the prowl or looking for a serious relationship and anyone bound by strict endogamy can come together. While the spring equinox happens, love becomes free, totally free of lies and taboos.

KAPITAN AT DIWALWAL : IN THE CITY OF THE CURSED GOLD P.852 min. Written and directed by Philippe Couture. An Art & Fact- Zaradoc production.In association with France Télévisions.

No guides, no buses, no taxis and no roads lead to Diwalwal. The only things that bring people there are cupidity and despair or perhaps an odd combination of both that borders on insanity. In this forgotten auriferous city in Mindanao, a rebel province in the southern Philippines, a man puts his life on the line by standing up to local politicians and multinational companies. Franco Tito “Kapitan” defends the rights of the 40,000 “Abanteros”, minors who scraped a living digging for gold in the mountains in 19th century conditions. This film attempts to better understand the profound reasons that lead those men in a land whose wealth is reaped by developed countries and makes them grow poorer.

PÖLI, MEMORIES OF A PYGMY WOMAN P.859 min.Written and directed by Jean-Daniel Bécache. Produced by Novi Productions.In association with France Télévisions.

Amandine, a young pygmy girl, came to the city to find work. She discovers a book in a market stall and reads some excerpts in her room. It’s the journal of a female pygmy, Pöli, born in 1930 whose life is a window into the reality of this tribe. Amandine’s modern-day concerns are very different from Pöli’s: births, weddings, the hunt, the struggle for female emancipation, being a healer and midwife... This one of a kind writer ancestor seems to haunt Amandine to the point where she wants to go meet her. What remains from the old days? What if Pöli was still alive? Everyone has his role to play and the people Amandine meets in the village are like the ones in Pöli’s journal. That is, until she notices an old woman...

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MAY 1967, INQUIRY INTO A FORGOTTEN MASSACRE P.1952 min. Collection Faits divers [News Items]. Written and directed by Xavier-Marie Bonnot. A Bonne Compagnie production.In association with France Télévisions.

In Pointe-à-Pitre, on May 27, 1967, the anniversary of the abolition of slavery, the construction workers union’s disgruntlement turned into a protest. A ferocious crack-down followed. Parachutists deployed in Guadeloupe sweep the island with methods akin to those of a dictatorship. The “official” number of casualties will only be known in 1985 when it was announced by Secretary of State of Overseas France Georges Lemoine: 87 deaths. Other sources are quick to claim there were 200. Somehow no inquiry was ever made to ascertain the truth about what happened during those few days in May 1967. No military decision-maker was ever investigated. Only the agitators were judged and severely punished. This film tells the untold story of this massacre, the greatest one committed by French forces since the Algerian War.

FOR A FEW GOLD NUGGETS P.1952 min. Directed by Serge Tignères. Produced by Bonne Compagnie.In partnership with France Télévisions.

On November 19th, 2009, Jean Bean, a gold washer charged with illegally mining gold and working on the black market, was given a 6-month suspended sentence and 15,000 euro fine. Before appeal, the Magistrate court of Cayenne had sentenced him to a one-year jail sentence and 50,000 euro fine. This gold rush on the banks of the Maroni River has turned some areas of French Guiana into a lawless land where gold washers often rule alone.

FATAL RIVERBANKS P.2252 min. Directed by Pascale Poirier. Produced by Bonne Compagnie.In partnership with France Télévisions.

On February 19, 2002, Jean-Marie Goyetta, a father of three, was mysteriously shot during a fight between Kanaks and Wallisians in Ave Maria, near Nouméa. Seven years later, Laurent Vili, a young Wallisian man and suspect in the case, was acquitted of murder.

FIRES OF SHAME P.2252 min. Directed by Romain Fleury. Produced by Bonne Compagnie.In partnership with France Télévisions.

On October 27th, 2003, the first day of Ramadan, a police squad carried out identity checks on the beach of Hamouro. They questioned 13 Comorians who settled there illegally for «a slice of French paradise», then left. Two hours later, a dozen employees from the town of Bandrélé, which owns the beach, led by Mayor Moussa Madi, set the immigrants’ huts on fire. Discover one of the many incidents illustrating the tensions between Mayotte and its neighboring islands like Anjouan. der, igniting tensions on the eve of decisive political change. Discover the story of this man, who has since become a professional rugby player in Montpellier.

THE GROCERY LIST P.2352 min. Directed by Gilles Elie also known as the Cosaque. Produced by La Maison Garage.In association with France Télévisions.

Spring 2009: Guadeloupe and Martinique are on strike—for 40 days! After many demonstrations and negotiations, an agreement was reached for increased salaries, implementation of the famous RSA and a decrease in prices. Going through a “grocery list,” in other words, a list of bear necessity products, we can “paint” from a new angle, a portrait of Antilles society’s evolution and aspirations, with humor and levity.

THEY’RE SELLING THE WIND P.2352 min. Written and directed by Elisabeth Jonniaux. Produced by Play Film & Vanglabeke Films.In association with France Télévisions.

The struggle against global warming is now on the top of the priorities list on the European and international political agenda. To meet this challenge that had no precedent, States chose to resort to an original regulator tool: carbon emission permits, which led directly to a “right to pollute” market. Why did the international community and the European Union choose to resort to this legally ambiguous option to regulate greenhouse emissions, which have been identified as the prime cause of global warming? Can the fate of mankind really be entrusted to this quasi experimental tool?

MAMAO BLUES P.2652 min. Directed by Jacques Navarro-Rovira. Produced by Beau Geste.In association with France Télévisions.

This film describes the final hours of an obsolete hospital. The brand-new Jacques Chirac Hospital will soon replace the Mamao Hospital in Papeete. The camera sketches the portrait of the personnel in their final acts as pediatrics, nurse’s aids and other functionaries: women and men who remain very attached to these places where the walls tell a story. This film also endeavors to express the inexpressible and to understand this place, sometimes cold, sometimes warm, depending on whether we are in the delivery room, in the pediatrics ward, or in the patients’ rooms.

BUJAGALI, EDDY ON THE WHITE NILE P.2652 min. Written and directed by Laurène Lepeytre. An A ProPos production.In association with France Télévisions.

The construction of a 250 megawatt damn at the source of the Nile in Uganda is wreaking havoc on local secular culture. Local inhabitants will have to relocate as the water level rises just where the spirits of their ancestors reside. The company involved, which is primarily concerned with profits, has no other choice but to enter into a dialogue with its own employees and be sensitive to their traditions to handle the inevitable change on the rise. The early stages of construction of the Bujagali damn, two hours from the Ugandan

capital, are examples of the doubts investors have regarding the African continent.

¡ MERRY CHRISTMAS HUGO CHAVEZ ! P.2752 min. Written and directed by Jean-Baptiste Dusséaux and Matthieu Niango. An Interscoop production.In association with France Télévisions

Since Hugo Chavez’s rise to power, Venezuela’s beautiful women aren’t the only thing grabbing the world’s attention. The promoter of 21st century socialism has been raising eyebrows for 12 years now. Is Chavez a magnanimous liberator or the worst breed of populist imaginable? What makes the comandante’s democracy innovative? What are its weaknesses? Through a narrative that addresses serious issues with good humour, Joyeux Noël Hugo Chavez (¡Merry Christmas Hugo Chavez!) takes you to the heart of one the world’s most innovative and provoking regimes of a world that is losing its political bearings. Avoiding the usual clichés, humour, analyses, touching scenes and unusual glimpses of everyday life come together to make sense of one of our time’s most distressing phenomena.

MAEVA’S FEAST P.2752 min. Directed by Dominique Agniel. Produced by L’Envol Production. In association with France Télévisions.

Obesity affects one out of two adults and more than one in three children in Tahiti. It’s one of the world’s highest obesity rates! Let us remember that Polynesia and the United States are the two countries where children are the most overweight. 70% of the population is overweight. 20% has diabetes. Shocking statistics: in 1986, 19% of the population was affected and this figure is now 50%! The question of obesity is addressed in this movie through the story of one family in the natural and intimate setting of a celebratory meal.

THE TIMES THEY ARE CHANGING, SAINTE-ROSE, 1968-2010 P.3052 min. Written and Directed by Benoît Cornuau. Produced by Beta Prod, in partnership with France Télévisions.

In the context of a 1968 series called Towns and villages (Villes et villages), produced by the ORTF (national television agency), a crew visited and filmed a roughly thirty-minute long portrait of Sainte-Rose, a small town in the French Antilles. It shows the daily life of its people, at a time when Guadeloupe had yet to leap into the so-called consumer society, and when its customs and traditions were alive and well. Cars were barely starting to bring access to faraway corners of the island, and televisions were far from common in every house. More than forty years later, the film’s authors went back to Sainte-Rose (after Grand-Rivière in 2010), to play the 1968 footage to its inhabitants. As today’s reality collides with the past, images of yesteryear still deeply resonate.

WITHOUT DIRECTION P.3052 min. Written and directed by Philippe Troyon. A Vanglabeke Films, Striana, Imaginem production in association with France Télévisions.

The Eugène-Delacroix high school of Drancy in Seine-Saint-Denis is a true enterprise with 1,800 students and almost 200 teachers. At the heart of this gigantic building, the director of this film followed the lives of students in a BEP sanitaire et social (Brevet d’Etudes Professionelles, Professional Studies Certificate in medical and psychological care) for two years as they completed their studies. 20 girls and one boy were preparing to work in the difficult field of caretaking.This film presents a genuinely original experience. Indeed, Philippe Troyon even created a self-expression workshop in collaboration with the school’s teachers where students could film one another. Seated in front of the camera and their classmates, Isabelle, Prisca, Elfie, Mélanie, Quentin, Aïta and the others open up and share their experiences “in the field” and the difficulties they encountered during their first internships. They talk about their ambitions, joys, doubts, and their occasionally chaotic career paths.How can one make sure these students will be fulfilled and passionate about a job they haven’t necessarily

chosen, before they are propelled into the working world? This is the main question the director raises. By following the lives of these adolescents up until their exams, then catching up with them three years later, he sketches a pertinent analysis of learning, the responsibility of teachers, the grading system, and scholastic guidance.

MAYOTTE: JUST KIDS P.3152 min. Directed by Charles Véron. Produced by L’Envol Productions in association with France Télévisions..

Thousands of clandestine Comorians and Malagasies secretly try reaching Mayotte on a daily basis to start a life there and benefit from French social legislation. And whereas most of the adults are returned to the border some of the children stay behind. Today, more than 2,000 minors are abandoned and left to fend for themselves. They traipse around all day, more or less hidden, more or less going to school. Just as Mayotte became France’s 101st Department, a senate report openly alluded to these isolated young aliens on French soil as a “social ticking time bomb”. This documentary paints the portrait of three or four of them to better understand their feelings of abandonment, anxiety, frailty and solitude as well as the resourcefulness and thirst for life of these youngsters walking the Mahoran streets.

THE BLOOD OF KOUAN KOUAN P.3152 min. Directed by Yorgos Avgerpoulos. Produced by Small Planet Production.

In the Amazonian rainforest, a region with the world’s greatest biodiversity, the perfect crime is being perpetrated against humanity. Texaco is accused of having poured 70 billion litres (18.5 billion gallons) of hydrocarbon waste into the equatorial Amazon. Petroecuador, the national Ecuadorian petrol company is also suspected of releasing hundreds of tonnes of crude petrol into the jungle. The ancestral indigenous population has become a victim of petrol companies’ race for profit. The tribes and animals are decimated by the pollution and many diseases are cropping up. This documentary is dedicated to the Tetete and Sansahuari tribes, their voices having been silenced at the dawn of the 21st century in the interest of the country’s “development”.

MUSIC

YOUSSOU N’DOUR P.3452 min. Written and directed by Claude Fléouter. Produced by Driftwood Productions.In association with France Télévisions.

Senegalese musician and singer, Youssou N’Dour, has shown ebullient energy throughout his entire life and has withstood the test of time thanks to his artist’s sensibilities. Like Myriam Makeba, Manu Dibango and Mory Kanté before him, he has succeeded in touching an international audience while remaining in Dakar, the home of his ancestors. In this film, among others, singer Angélique Kidjo helps bring out every stage of his career. His roots, challenges he faced, his self-doubt, anxieties, strengths and hopes are all mentioned with tenderness and emotion. This portrait painted with concert clips and interviews reveals a beautiful love story between this ambassador of Senegalese music and the public.

CONTROLLED ORIGINS P.3652 min. Written by Samia Chala and Thierry Leclère. Directed by Samia Chala. Produced by Alif Productions.In association with France Télévisions.

Zebda singers, Mouss and Hakim, a famous band in the 2000s have launched a new experience, a new band and festival in Toulouse, under the name “Origines Contrôlées” (Controlled Origins). This show aims to remixing the Algerian immigration songs their parents listened to, updating them to modern tastes. The musicians are thus transmitting their cultural heritage to an audience with broad horizons, brought together around universal values. The two natives from Toulouse have succeeded where many politicians and intellectuals have failed: they are spreading knowledge about and teaching to love the first immigrant culture through their music. The film asks questions regarding transmitting cultural heritage. With Mouss and Hakim, this history of immigration is no longer a speech even less of a «problem.»

SLAMMERS ! P.3652 min. Written and directed by Catherine Tissier. A Morgane Production.In association with France Télévisions.

Their names are Tata Milouda, Rim, Kamikaze, Fifty One and Amaranta. 21st century urban poetesses, they juggle with words just comfortably at prestigious venues, makeshift stands or in cafés. Despite being less well-known than their male counterparts, they aren’t short on talent or blushing violets. Their texts describe their own experiences and they address the gender gap with verve even if some of them deny being feminists. Through the female poetry slam scene, this documentary analyzes what separate and unites men and women, with poetry, conviction and humour.

TOM FRAGER P.3852 min. Directed by Jessy Nottola. Produced by Jack Fébus and Goyave Productions. In association with Trace TV and France Télévisions.

He chose to live his dream instead of dreaming his life away. This “surf-movie” traces the steps of Tom Frager, a born globe-trotting surfer and artist who was able to combine his passions with his talents. The camera follows this original character on his voyages to Guadeloupe, Paris, through the Landes and through his music, revealing a man who is quintessentially connected to oceans. Although entirely at ease on stage and in front of the media, he hasn’t forgotten the hardships that are a part of his life.

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CONTACTS

HEAD OF STATION AND PROGRAMS

Gilles [email protected]

PRESS RELATIONS

STATION COORDINATOR

Hervé Cauchy [email protected]

PROGRAM CONSULTANT Pierre Watrin [email protected]

PRESS DEPARTMENT MANAGER Audrey Dauman Tel. : 01 55 22 76 [email protected]

PRESS ATTACHE Djeneba Sangaré Tel. : 01 55 22 71 [email protected]

DOCUMENTARIES

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Edité par la direction de la Communication Externe et du Marketing Image - Juin 2011Directeur de la publication : Rémy PflimlinDirectrice de la Communication externe de France Ô : Laurence Ansay Réalisation : Studio France Télévisions Directeur délégué : Eric Martinet Responsable éditoriale : Gaël Nivollet Sécretaire de rédaction : Françoise JallotRédaction : Amandine Deroubaix, Anne-Laure Fournier, Stéphanie Thonnet, Beatriz Loiseau, Gaël Nivollet, Caroline CollardResponsable du service création graphique : Nathalie Autexier Responsable de la direction artistique : Philippe Baussant Responsable du service photo : Violaine Petite Iconographe : Meije Randetti, François HeppConception graphisme : Marion SorrelGraphiste : Albéric Arnould