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    CASABLANCA,UN NOUVEAU DPART

    CO SUPPL MENTS JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 CE SUPPL MENT NE PEUT TRE VENDU S PAR MENT

    SUPPLMENTS

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    LES CO SUPPLMENTS JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014

    PCIAL CASABLANCA

    Une capitale cono-mique dimensionuniverselle. Cest lob-jectif que sest fix la

    e Casablanca pour se his-rang des plus grands ples

    conomiques dans le monde.Pour y arriver, la mtropole dis-pose de tous les atouts nces-saires. Une des caractristiquesreste la bonne connectivit entermes de transport. En effet, au-

    ture pour rpondre aux besoinslogistiques de limport et de lex-port, ainsi que des zones indus-trielles et des hubs technolo-giques de pointe. Durant cettedernire dcennie, la ville a ga-lement connu des changementsprofonds. En se repositionnantdans des crneaux innovants forte valeur ajoute tels que loffs-horing, laronautique, lindustriedes nergies renouvelables et lafinance internationale, la ville sestimpose en tant que locomotivede lconomie nationale, mais

    galement en plateforme rgio-nale. Pour accompagner ce d-veloppement, des chantiers ontvu le jour et dautres sont encours de ralisation. Limage de laville est galement un lment entretenir telle enseigne quunplan damnagement urbain at compltement revisit et unplan durgence a t mis enplace. En dehors de la dimensionconomique de la ville, la mtro-pole redore son blason touris-tique en investissant dans laconstruction dun port de plai-sance et un thtre digne de sonambition. En revanche, des han-dicaps persistent et les autoritspeinent en limiter les dgts,notamment dans le transport encommun et lamnagement ur-banistique.

    jourdhui, Casablanca compte son actif un rseau dautoroutedense, un aroport nouvellementrnov permettant de cadrer da-vantage avec les normes interna-tionales, un port qui se restruc-

    ans un ultime sursaut de dignit, la capitale conomique a dcid de prendreavenir en main aprs le coup de semonce royal. La ville sest fix des objectifsambitieux. Transports, urbanisme, dveloppement conomique, collecte desres...russira-t-elle ?

    n nouveau dpart

    Sommaireouvernance massacre par la politique 2

    view : Mohamed Chaiq Benkirane, prsident de la Rgion du Grand Casablanca 21

    ds chantiers. La mtropole sur tous les fronts 22

    cte des ordres. Enin un dispositif eicace ? 24

    lation. Un plan pour en inir avec les bouchons 26

    way.Le rseau appel grandir 27

    elle ville de Znata. Une co-cit est ne 28

    inance city. Objectif, 1er rang en Afrique 29

    dactions prioritaires de proximit. Lydec entre le marteau et lenclume 3031

    ping. Galeries Lafayette diversiie son offre 32ace fait peau neuve 32

    bilier. Casa Anfa dveloppe un nouveau concept urbanistique 34

    port. Casablanca, premier hub africain 34

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    PCIAL CASABLANCA

    Lors du discours douver-ture de la session dau-tomne 2013 du Parlement,le roi a point du doigt la

    ernance de Casablanca enuant la situation complexeptit la ville plusieurs ni-. La capitale conomique a

    onne comme exemple destivits locales qui connais-de grands dysfonctionne-

    s au niveau de leur gestion lo-a bien prcis queaux Conseils com-

    ux quil revient das-a gestion des ser-de base dont len a besoin chaqueLe gouvernement

    lui se chargeorer les politiques

    ques, les plans sec-et de veiller leur mise en

    e. Le ministre nest pas respon-de lapprovisionnement ent en lectricit. Ce nest pas

    lus lui dassurer le transportc ou la propret de la com-

    du quartier ou de la ville, pasue dy garantir la qualit des

    s et des chausses. En insis-ur le rle dcisif des collectivi-

    ts locales, le souverain a dplor lasituation de la capitale cono-mique tous points de vue. Eneffet, malgr le lancement dunnouveau concept dautorit de-meurent Casablanca des para-doxes et des divergences parmi lesplus criants, notamment sociaux.Hormis cette disparit, la villeconnat une anarchie totale o lespoubelles sentassent pendant des

    jours avec des marchands ambu-

    lants dans tous les coins de rue,une circulation infernale et desagressions compter par milliers.Mais, il suffit dune visite royale et

    tous ces problmes disparatronten un clin dil. Et cest dailleurs ceque le souverain dans son discoursa signifi, criant ainsi au scandaleen dnonant le chaos dans lequelrgne la ville, alors quelle compte

    parmi les plus riches du pays. Lesouverain a donn lexemple de Fset Marrakech qui bnficient detrois ou quatre fois moins de bud-get que Casablanca et qui connais-sent un dveloppement en termesde prestations de services de base,et de qualit suprieure par rapport ce qui est accompli dans la capi-tale conomique. La meilleure illus-tration de cette dfaillance dans la

    gestion de la ville reste le systmed'puration des eaux uses qui de-meure trs faible (45%) en compa-raison avec Fs, Marrakech ou en-core Rabat, qui atteignent 100%.Suite cela, le souverain a appeldans son discours la ncessitdtablir un diagnostic qui permet-tra didentifier les origines de la failleet les moyens pour y remdier, carLessor des villes ne se mesure pasuniquement la hauteur desconstructions et des tours ni la lar-geur de leurs avenues, elle est plu-tt value en fonction des infra-

    structures et des services publicsdisponibles, la lumire de la qua-lit de vie, prcise le souverain.Do la mise en place du plan dac-tions prioritaires (PAP) effectu parle dlgataire Lydec dans lobjectif

    us rien ne va plus Casablanca et le discours royal douverture de la sessionementaire de 2013 a t ddi en grande majorit la dfaillance du systmeestion de la capitale conomique pourtant vendue comme futur hub finan-dAfrique.

    de redresser la situation et d'largirlaccs leau et llectricit. Au-jourdhui, Casablanca est un mo-dle faible en gestion territoriale, cequi la tire vers le bas, alors quelle estsuppose reprsenter un hub fi-nancier international dans un futurproche et une mgalopole dignede ce nom. Sauf que les infrastruc-tures de base font encore dfaut etne suivent pas les ambitions. Ilsagit l dun projet dont la concrti-sation exige des infrastructures etdes services de base, la consolida-

    tion des rgles de bonne gouver-nance, la mise en place dun cadre

    juridique appropri, la formation deressources humaines hautementqualifies et ladoption de tech-niques et de mthodes de gestionmodernes, soit des atouts dont nedispose pas cette grande mtro-pole, lit-on dans le discours royal.Et toute la responsabilit est rejetesur les lus locaux. Le souverain anumr les causes de cette situa-tion dplorable, savoir le mode degestion adopt par certainsconseillers lus qui se sont suc-cd la gestion de la ville, et lesantagonismes striles entre leurscomposantes respectives. La mul-tiplicit des fonctions assumespar les membres de ces conseilsainsi que le cumul des responsabi-lits font galement partie des prin-cipales raisons de cette dfaillance.Ainsi, le roi a attir lattention despartis politiques sur la ncessitduvrer pour lmergence decomptences et de nouvelles litesrgionales. Ces dernires doiventtre en mesure de prendre en main

    les affaires publiques locales. Legouvernement et le Parlement nesont pas en reste. Le souverain lesa invits acclrer ladoption dutexte sur la rgion et les autres col-lectivits territoriales. cet effet, lesautorits locales se sont mobiliseset ont mis en place un think tanklargi structur en 8 groupes. Ob-jectif : apporter des rflexions etdes ides qui permettront daboutir une stratgie de dveloppementpour la capitale conomique. Cal-qu sur le modle de Marrakech, lecitoyen y est impliqu dans llabo-

    ration du plan de remise niveaude ladite ville. Ainsi, les groupessont constitus de diffrentes cat-gories sociales et de diffrents pro-fils. Mme les Marocains rsidents ltranger sont impliqus.

    ne gouvernance massacrear la politique

    Bien que dotednormesatouts,Casablancamultiplieles dfaillancesen matirede gestion.

    La vitrine du Marocse ruralisede plus en plus.

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    SPCIAL LOGISTIQUE

    LES CO SUPPLMENTS MARDI 6 MAI 2014 21

    SPCIAL CASABLANCA

    LES CO SUPPLMENTS JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 21

    Une rduction des lus simpose

    amed Chaiq Benkiranedent de la Rgionrand Casablanca

    TERVIEW

    En quoi consiste le planpropos par le Wali ?Ce plan est en cours dlabora-tion et va tre dvoil directe-ment par le Wali de la ville. Tousles projets exhaustifs concernantla ville figurent dans ce plan quiva donner un nouveau visage Casablanca qui reste le moteurconomique du royaume. La pr-sentation du nouveau plan dac-tion est prvue, au plus tard, lafin de lanne.

    Par rapport aux infrastruc-tures routires et au transporturbain qui reprsententun volet important dansles priorits 2014, commentles projets avancent-ils ?Des travaux ont t effectus auniveau des grandes artres. titre dexemple, le projet de la ro-cade ouest qui va relier le rondpoint Route dEl Jadida DarBouazza, en passant par Lissasfaet Hay Hassani, reste un des plusgrands chantiers. En effet, cedernier stend sur 12 km et per-met aux usagers venant du ctsud daboutir directement larocade ouest. Ce projet ralisen partenariat avec la ville, la r-gion et le ministre de lquipe-ment, sera oprationnel dans lesjours venir. La rvision du Plandamnagement urbain (PDU)est galement une des priorits.Pour le tramway, trois nouvelleslignes seront lances. Ajouter cela le projet du grand pont haubans du ct de Marjane Sidi Marouf qui sexcutera sur

    1,5 km. Ce dernier permettra dedcongestionner le trafic au ni-veau de lentre de la ville. Ilcomprendra trois niveaux : lepont haubans qui se tient enhauteur, le terrestre qui va treramnag et le sous-terrain.Ces trois niveaux permettrontde fluidifier la connexion entreAn Chock et Sidi Marouf etentre laroport et la ville. Le mar-ch est dj lanc et lordre deservice a t donn. On peutgalement citer le sous-terrainde la place Dakar et de Bachkou.

    Des travaux ont galement tlancs sur le boulevard Ghandiqui sera ramnag de bout enbout. Le boulevard Abdelmou-men est aussi concern puisquildisposera de trois voies.

    opposition constructive. Une tellegestion donnera forcment unnouveau souffle et de lnergieaux dirigeants de la ville. Si londispose dun conseil responsablepas trop grand avec des SDL (so-cit de dveloppement local)pour grer les stratgies. Le poli-tique doit normalement mettre

    en place une stratgie de dve-loppement de la ville et doit treaid par ce genre de socits etde structures pour pouvoir ex-cuter sa politique, cest un peucomme le systme gouverne-mentale. Sauf que ce dernier estrduit au territoire.

    Concrtement, quest-ce quia chang depuis ?Des actions ont t menes aucours de cette anne, savoir lacration de certaines socits dedveloppement local qui vont se

    charger de grer certains sec-teurs en dysfonctionnement tellesque la collecte des ordures et lagestion du patrimoine culturel eturbanistique. Dautres rflexionsont t lances directement par leWali de Casablanca, qui a tnomm juste aprs le discoursroyal. Nous avons tenu des ru-

    nions avec lensembledes intervenants et ac-teurs politiques, cono-miques et des parte-naires privs de la

    rgion de Casablanca.Objectif : tre lcoutedes propositions afin depouvoir dresser un ta-bleau qui donne plus devisibilit sur la situation

    actuelle de la ville. partir de lnous avons pu prparer un plandaction pour le dveloppementde la ville. Au niveau des infra-structures, plusieurs voies ont touvertes (ponts, tunnels), suite aursultat de ltude mene par largion en 2004-2005. De grandsprojets ont t lancs tel que le

    relogement de bidonvilles. Eneffet, sur les 100.000 mnagesexistants, nous avons pu reloger70%. Pour les habitations mena-ant ruine, un projet est en coursdlaboration.

    CO : Lors du discoursdoctobre 2013, le roicritiqu la gouvernance

    asablanca, quenez-vous ?q Benkirane : Il ne faut pasue la capitale conomiquee dun grand problme quigouvernance. Et le pire cestagit surtout dun problme

    utionnel. Pour remdier situation dsastreuse, des

    ositions ont t formules.veau de parti RNI, une ru-se tiendra incessammentmettre plat une nouvellee. Normalement, les discus-devront conduire une d- qui permettra dapporter

    olutions. Ce quil faut savoir,quactuellement il est impos-de grer une ville de la taille

    sablanca avec 147 lus. Cee donne le vertige rien quenuant. Surtout si lon prend

    mple de la ville de New York,a taille est beaucoup plustante, mais ne compte pas

    de 21 lus. La disparit estme. Aujourdhui, ce que nousosons est bnfique pour la

    En effet, nous sommesaincus que daller vers la di-ion des lus reste la meil-

    solution. Ainsi, dans la charteproposons que la ville dis-dun maximum de 60 lus

    un nouveau systme de ges-qui permettrait davoir uneil qui soit homogne. On nepas avoir un conseil qui com-

    la majorit absolue. Ce quipte, cest de disposer dune

    prsident de la rgion du Grand Casablanca propose de rduire le nombres pour Casablanca afin d viter la disparit dans les dcisions stratgiques

    concernent la capitale conomique.

    Une ville commeNew York compte21 lus, contre 147pour Casablanca !

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    aura fallu que le roi inter-enne pour que la gestione la ville de Casablanca

    renne une autre dimension.is le discours royal docto-013, les autorits locales,a supervision du Wali, Kha-fir, ont labor un plan dur-e bien ficel visant la mise u de tous les aspects sus-bles damliorer le niveau des habitants. Ainsi, le plan estsur deux phases : la vision n terme et les priorits pour

    e en cours. Concernant leer volet-qui demeure le plusrtant- un budget de 2,820H a t allou celui-ci.e le ministre de lIntrieur amain la poche et a contri- hauteur de 1,160 MMDH.dget global a t rparti de

    re couvrir les diffrentsiers prioritaires, savoir la

    niveau des prfectures etnces de la capitale cono-e, certaines d'entre ellesdficitaires. Pour redressertuation, une enveloppe de

    MDH leur a t accordeablement (60 MDH cha-. La circulation constitue un

    ble problme pour les habi-de la ville, et cest pour cetten que ce volet figure parmiorits. Pour amliorer la cir-

    on et la scurit, le plan dur-e a consacr 110 MDH duet global cette action.somme servira quiper lae camras de surveillancen poste central de rgula-

    de la circulation. Doter less de lordre de nouveauxns de locomotion pourorer la capacit dinterven-gure galement au menu.

    urs dans cette mme pers-ve de dveloppement de laation, 360 MDH ont t al-

    la modernisation dess et des grandes artres. En19 boulevards et 13 carre-

    fours sont en cours de ramna-gement afin de fluidifier le trafic.Pour ce qui est des grandes ar-tres, des voiries supplmen-taires seront construites en plus

    de lamnagement de voiries ettrottoirs des arrondissementsdj existants. Concernant letransport en commun, le plandactions prioritaires ddie 200MDH au renouvellement des bus.Plus de 200 bus seront acquispar le dlgataire MDina Bus.Dans la mme optique, Lydec, ledlgataire charg de grer leauet lectricit de Casablanca, agalement labor un plan dac-tions prioritaire. Un budget de560 MDH a t ddi lclairagepublic et lamlioration du taux

    de raccordement au systmedassainissement. Sont particuli-rement concerns les foyers si-tus dans les zones dEl Fida, BenMsick, Derb Soltan, Moulay Ra-chid, lancienne mdina et An

    Seba; ils bnficieront dunemesure dindividualisation desbranchements en eau potable eten lectricit. Un programmedexception concerne galement

    les habitants des douarsMkanssa, Sidi Belahcen et Lah-raouine. Il sagit de dbloquerdurgence un montant de 620MDH pour mettre dispositionles services de base. Dans lamme ligne (celle de la gestiondlgue), les nouveaux dlga-taires de la ville chargs de la col-lecte des dchets solides, Sita ElBeida et Averda, ont consacr480 MDH en vue de lamliora-tion de la propret de la ville.Parmi les priorits de 2014 figuregalement le volet espaces

    verts. En effet, 245 MDH serontdestins au ramnagement duParc de la Ligue arabe et dautresespaces verts, ainsi qu la rha-bilitation du zoo de An Seba et la modernisation du stade Mo-

    circulation, la scurit, le transport urbain, le ramnagement des voiries et bien dautrests ont t soulevs dans le plan prioritaire ddi la ville de Casablanca. Les ralisationsprvues pour 2014.

    hammed V.Lors du lancementde ce plan des priorits, deschances ont t fixes pourles grands chantiers tels que lestravaux de la trmie de Dakar,qui ont pris fin en mars 2014, lamise en service de lautorouteurbaine lance en avril dernier, larocade sud-ouest qui a pris finen juillet. La mise en service duprojet de super collecteur Casa-est et la finalisation du parc dat-traction Sindibad sera effectivevers la fin de lanne.Au-del des

    priorits pour lanne 2014, leplan dactions a tabli des pro-jets tout aussi importants. Il sagitnotamment de remdier lha-bitat insalubre. cet effet, ceprogramme ambitionne de relo-ger 9.250 familles recenses.Cette opration prendra environ36 mois et ncessitera un bud-get de 1,7 MMDH. Quant lradi-cation des bidonvilles, il estprvu de reloger 55.000 famillesdans de nouveaux espaces quiproposent les quipements so-ciaux ncessaires pour une en-veloppe de 5 MMDH. Dans unautre registre, un programme deprotection contre les inonda-tions est dans le pipe. La villeconsacrera une enveloppe de850 MDH l'quipement ducanal afin de transfrer les eaude oued Bouskoura verslocan.Le volet culturel nest pasen reste. Casablanca envisagede se doter dun thtre pour unmontant de 1,4 MMDH. court terme, les autorits de laville ont soumis les objectifs at-

    teindre. titre dexemple, il s'agitde finaliser les plans dactionsstructurants tels que linter-em-ployabilit tram et bus, et de pro-cder l'extension des lignes dutramway ou encore au ramna-gement de laroport Moham-med V. La capitale conomiqueambitionne galement de deve-nir une ville sans bidonville. long terme, il est prvu de don-ner la priorit aux zones priur-baines en termes dinvestisse-ments, de dsenclaver le monderural et de dvelopper lattracti-

    vit conomique de la rgion.Les autorits concernes ambi-tionnent galement de renforcerles capacits de la socit civileet dadopter la mthodologieparticipative.

    a mtropole sur tous les frontsRANDS CHANTIERS

    Un budgetcolossalest allouaux grandschantiersde la ville :2,820 MMDH.

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    Aprs de longues prip-ties se rattachant au

    problme de la pro-pret de la ville de Ca-

    nca, des lueurs despoirmencent se dessiner. En

    lanne 2014 a t chao-pour la capitale cono-

    e. Le dpart de lancien d-aire a caus beaucoup dets, ce qui a plong la villeune ambiance morose qui asa blancheur. Il a fallu dus avant que lengagementeux dlgataires chargscollecte des dchets so-e franais Sita El Beida et le

    ais Averda, ne prennent leses en main. En effet, depuisont t retenus suite un manifestation dintrt,

    lgataires avaient convenu,e conseil de la ville, dinves-ns de nouveaux quipe-s. Aprs avoir tenu en ha-es dirigeants de la ville, la

    en service dun quipementinte a t lance officielle-Pour une enveloppe bud-

    re de 485 millions de DH,Beida et Averda ont acquis

    uveaux camions plus res-eux de lenvironnement,dune motorisation de ni-de dpollution Euro5. Il

    dune norme qui demeure

    la plus rcente sur la place. Laville de Casablanca devient, dumoins, pour lheure, la premireet lunique ville du royaume, b-nficier de cette norme. Et laprincipale caractristique de cesengins reste la rglementationdes missions de polluants at-mosphriques des moteurs es-sence, diesel ou GPL. La qualit

    de ces camions figure parmi lesexigences du nouveau cahier descharges qui est le fruit dun longapprentissage lors des exp-riences antrieures. Ainsi, nous

    avons pu tirer les points forts ettrouver des solutions pour lespoints faibles, avait dclarHouda Chichaoui, chef de divi-sion la gestion de dchets so-lides au Conseil de la ville, lors dulancement officiel de ladeuxime gnration de ce ma-triel. La nouvelle flotte com-prend ainsi 271 camions quips

    en GPS, 118 bennes pour la col-lecte des dchets de mme que18 tracteurs broyeurs de dchetsverts et des dchiqueteuses.Pour le nettoiement, 55 units de

    prs avoir tenu en haleine les gestionnaires de la ville, les dlgataires Sita El Beida etda, chargs de collecter les dchets solides lancent finalement une deuxime gnrationmatriel de pointe qui permettrait de mieux organiser ce service, trs anarchique.

    balayeuses mcaniques, aspira-trices et laveuses de voiries ontt acquises. Pour ce qui est ducontrat, la commune urbaine aconclu avec les oprateurs unedure de 7 ans durant lesquels ilsdevront collecter quotidienne-ment 3.000 tonnes dordures. Encontrepartie, la ville leur alloue unbudget de 530 millions de DH.Quant la mise en service effec-tive de cette deuxime gnra-tion, un retard se fait sentir. Duct des dlgataires, une p-riode dadaptation avec le nou-

    veau matriel et dune organisa-tion interne en fonction desdiffrentes interventions sim-pose. Pour une meilleure couver-ture de la ville, Sita El Beida etAverda procderont au fur et mesure. La premire tapeconsiste installer des bacs etdes conteneurs. Dailleurs, un re-prage des points de regroupe-ment des dchets men par unecommission compose demembres de la prfecture, de lar-rondissement, du Conseil de laville ainsi que les dlgataires, adj t valid par GPS. Pour lereprage, des critres spci-fiques ont t pris en compte,comme par exemple le fait d'vi-ter la proximit des coles, deshpitaux, des commerces ou en-core des cafs. Les premiersquartiers concerns sont Sbataet Ben MSik. Lopration stendraarrondissement par arrondisse-ment. Selon les autorits locales,lobjectif est de couvrir lensemblede la ville dici la mi-septembre. Ilsagit dun ultimatum que la com-

    mune urbaine a impos aux dl-gataires du fait que lAd Al Adhaest proche et c'est une priodeo, gnralement, le pic des d-chets est enregistr.

    nin un dispositif efficace ?LLECTE DES ORDURES

    Casablanca estla premire villedu royaume se doter dunquipement lanorme Euro5.

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    On ne peut pas imagi-ner une ville moderne

    avec un systme decirculation complte-

    anarchique. Pour accom-er le dveloppement queat la capitale conomiqueerniers temps, il est impra-mettre en place un pro-

    me bien ficel pour une or-ation de ce volet combienrtant, et cest la mission derit organisatrice des dpla-nts urbains (AODU), qui aau Conseil de la ville, il y aues semaines, le plan de

    ation du Grand Casablanca.rojet est le fruit dun travaildur trois ans et demi et alabor avec des bureauxdes spcialiss dans le do-e linternational. Ainsi, pourmire fois, Casablanca dis-dun vrai plan de circulationouvre toute la rgion, d-Abdelmalek Bout, directeurral de lAODU. En effet, cea t labor suivant leses internationales et re-

    pe lensemble des spcifici- secteur. Ce plan qui repr-

    un outil de travail a taux autorits concernesune mise en uvre qui amarr. Tous les chantiersurs actuellement se basents principes prconiss di-ment par le plan, que ce soitveau des giratoires, desou encore de la mise ni-de certains boulevards,

    se Abdelmalek Bout. Des projets ont t galement

    s lAODU. Il sagit notam-du schma directeur

    ernant les poids lourds.

    e a dfini les axes de circu-de ces derniers, les zonesites et les tranches horairesraison autorises. Selon leeur gnral de lAutorit or-atrice des dplacements ur-

    bain, lidal aurait t dinterdire

    de faon dfinitive la circulationdes poids lourds dans la ville,mais dans ce cas, ce serait lco-nomie de la ville qui en prendraitun sacr coup. Ainsi donc, dansle schma directeur, les spcia-listes ont tent de rsoudre leproblme sans quil y ait de dom-mages collatraux. cet effet, ceschma a opt pour une solutionalternative et prvoit une acces-sibilit plus intelligente pourcette catgorie de vhiculesdans la ville. titre dexemple, lar-rt municipal qui remonte aux

    annes soixante et qui interditlaccs des poids lourds dans lecentre-ville sera largi. Une hirar-chisation du rseau routier figuregalement dans la liste des prio-rits. Ce schma directeur est

    bien avanc et sera remis au

    Conseil de la ville dans les se-maines qui suivent. Autre pointculminant trait dans ce plan decirculation, le stationnement.LAODU travaille aussi sur unschma directeur pour structurerce volet. Lobjectif de cette stra-tgie nest pas de trouver des so-lutions aux automobilistes maisplutt aux transports en com-mun, qui demeurent la priorit. Ilfaut inciter les automobilistes utiliser ces moyens de transportpour dcongestionner le trafic etnous travaillons darrache-pied

    pour fournir les lments nces-saires au dveloppement de cesderniers, confie-t-il. Parmi lespriorits figure galement le ja-lonnement. Aujourdhui, la miseen place de panneaux dorienta-

    n schma directeur pour les poids lourds, un autre pour la signalisation, le jalonnement, la restructurationtransports en commun ou encore le stationnement, le plan de circulation dont se dotera la ville a pass au peigneoutes les problmatiques.

    tion sera effectue suivant unemthode scientifique. Limpor-

    tant est dindiquer le chemin leplus court sans passer par les ar-tres congestionnes. Dans lesmmes perspectives de dve-loppement, une stratgie de r-gulation des feux tricolores verra

    le jour incessamment, et pourmieux grer cet aspect, la ville sedotera dun poste central de r-gulation automatique dont lamise en place a t confie Casa Transport, qui a dj pro-cd une tude de faisabilit.Concernant la gestion des carre-fours, le plan prvoit une m-thode plus sophistique de ges-tion. Et la grande nouveaut dece plan de circulation reste lacration dun observatoire rgio-nal de mobilit. Ce dernier repr-

    sente un outil performant daide la prise de dcision, la planifi-cation ainsi qu la gestion auquotidien. Il permettra aussidvaluer lvolution de la mobi-lit. Par ailleurs et pour compl-ter le tableau, le plan envisagedinstaurer un systme dinfor-mations gographiques (SIG)qui concerne la mobilit. Quantaux transports en commun, unerestructuration est programme.Dailleurs, loprateur de trans-port collectif, MDina Bus sestdj impregn du changement

    en rvisant son systme bill-tique interoprable avec celui dutramway dans la perspectivedavoir un rseau intgr bus-tram. Pour cela, MDina Bus a d-bours 50 MDH.

    n plan pour en inir avec bouchons

    Un observatoirede la mobilitsera mis en place.

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    L

    a pression automobile estde plus en plus densedans lhypercentre, et les

    problmes de circulation blanca semblent difficiles

    ce qui explique la mise endun Plan de dplacement ur-PDU). Les scnarios du PDU on 2030 prennent en consi-on lvolution de lorganisa-

    es besoins futurs de dplace-et limpact de lusage dess de dplacement, et le tram-gure parmi les priorits. Ce, qui a ncessit un budgetMMDH, dresse aprs un an

    mi de mise en service un bilanement positif. En effet, plus

    0.000 voyageurs prennent leway chaque jour. Les 31 kilo-es de la ligne du tramway as aux habitants des quartiers

    hriques daccder plus rapi-nt au centre-ville qui de-

    e un point noir de la ville. Ainsi,mul des passages a atteint 22ns de voyages. Ct rentabi-en faut encore beaucouprenflouer les caisses de ceurbain. En effet, le dficit du

    way est estim 140 MDH. ces rsultats dcevants, la

    t Casa Transports, qui a in-23 MDH, reste optimiste etnce un objectif de 250.000 finUn travail important reste

    notamment en termes d'inter-bilit avec les bus pour int-'autres usagers et contribuerrsoudre la problmatique

    nsport urbain dans la ville etattendant la ralisation des

    s lignes prvues, dvoiley Durant, directeur gnral deTramway, la socit de dve-ment local charge de la ra-n et de lexploitation de len-

    le des lignes de transport.de permettre une offre deport moderne et gnralise,euxime ligne de mtro a-ui devait desservir les quar-

    de Moulay Rachid, Sidi Oth-

    mane, Sbata, Derb Soltane, Marifet Bourgogne tait prvue. S'inscri-vant dans les recommandations duPDU, un examen approfondi del'option mtro a t effectu. Seu-lement, cette option a t aban-donne par le Conseil de la ville lorsde la session de juillet dernier,compte tenu de son cot qui estde 12 MMDH. Dautres raisons ontcontribu labandon du projet. Ilsagit notamment des problmes

    d'insertion urbaine et de ses inci-dences en termes d'expropriation.En revanche, lors de la mme ses-sion, le trac du tramway a tadopt. Il sagit dun rseau quistend sur 80 km desservant plu-sieurs quartiers et mme des zonesqui ne concernent pas le PDU tellesque Lahraouiyine et Rahma. Ce r-seau global sera progressivementralis sur la priode 2015-2022.Pour complter le tableau, la so-cit charge de lexploitation deslignes du tramway travaille sur l'in-teroprabilit bus-tramway qui re-

    prsente un enjeu majeur dans lapolitique des dplacements dansla ville. Grce cette intgrationentre les deux modes de transport,les usagers pourront se dplaceravec plus de facilit. Le dimension-

    nement mme du tramway a teffectu en tenant compte decette donne essentielle. Avant lamise en service du tramway en d-cembre 2012, nous avons entamun processus d'intgration tarifaireavec Mdina Bus. Les autorits de laville ont pris des dispositions impor-tantes pour accorder des subven-tions au dlgataire des bus pour lamise niveau de son systme bil-lettique et le rendre compatible

    avec celui du tramway, souligneDurant. Quant aux aspects tech-niques, ils ont t traits en 2012 et2013. Aujourd'hui, les tickets detramway peuvent tre lus par lesystme de billettique des bus, etvice-versa. Il reste traiter les ques-

    algr le dficit budgtaire de la premire anne, les gestionnaires du tramwayent optimistes et prdisent un bel avenir ce moyen de transport urbain.eroprabilit semble tre un des moyens efficaces pour remdier la situation.

    tions lies au tarif du ticket bus-tram, au partage des recettes, etc.Ces questions sont en cours de r-glement au niveau du Conseilcommunal. Cependant, moins dedeux ans aprs la mise en servicedu tram, des problmes commen-cent surgir. Le plus marquantreste la rupture du contrat avecAlstrom, qui fournit les rames et quiest charg de la maintenance dutramway. Il semble quil y ait dsac-cord entre les deux parties. ceteffet, Casa Tram a dcid de re-prendre les choses en main et as-

    surera dsormais les activits den-

    tretien et de maintenance eninterne. Afin dassurer la transition,les quipes seront formes par desexperts en maintenance ferroviairede la RATP (rgie autonome destransports parisiens) et dAlstrom.Les interventions concernent aussibien le prventif (maintenance pro-gramme quotidiennement) quele correctif (maintenance en casdincident).Les accidents reprsen-tent une autre paire de manche,pour le tramway. En effet, la persis-tance de certains comportementssur la voie publique pose pro-blme. Les gestionnaires deslignes ont constat que certainsusagers ne respectent pas la prio-

    rit du tram. Ces comportementsgnrent des accidents et des per-turbations concernant lexploita-tion des lignes. 5 accidents mortelsont ainsi t enregistrs. Pour unemeilleure gestion, la socit prvoitune procdure dintervention.

    e rseau appel grandir

    Vision 2030 du PDU

    Le plan de dplacement urbain prvoit dici 2030 la construction dune ligne REde 63 km qui devrait permettre dassurer une liaison entre Mohammedia et laro-port Mohammed V en traversant Casablanca. Le PDU contient galement la trans-

    formation de lancienne autoroute urbaine en co-boulevard pour limiter la frac-ture entre lest et louest de la ville. Pour la ralisation de ces projets, le montantglobal de ces investissements avoisine les 5 milliards deuros. La dimension de ceschantiers confirme la volont de la ville de devenir une mtropole solidaire de di-mension internationale. Le choix est de mettre la politique de la mobilit au servicede la planification et de lintgration urbaine.

    De nouvelles lignes detramway sont prvuessur un trac de 80 km.

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    PCIAL CASABLANCA

    Considr comme futu-riste, le projet de la nou-velle de Zenata, qui at dclar dutilit pu-

    e, avance un rythme sou-

    aujourdhui, des ralisations enregistres, l'instar desnariats public-priv pour leant et ducation. En effet,

    ntrat a t conclu entre la So-damnagement Zenata

    qui dtient le projet, et le mi-e de la Sant. Suite cela, un manifestation dintrt in-ional a t lanc en janvier

    er. Ce ple intgr, qui serau sur 10 hectares, se veutrme aux normes nationales

    x standards internationaux. Ilosera galement une offre

    cale de pointe, travers unuet de spcialits fort po-l, des cots matriss etune gestion standardise. Ilt aussi permettre la promo-e formations aux mtiers de

    la sant dans les domaines dexcel-lence requis, ainsi que le lance-ment de programmes en matirede recherche & dveloppement.Concernant lducation, une

    convention de partenariat a gale-ment t signe avec le ministrede lEnseignement suprieur enavril dernier et une tude est tou-jours en cours. Ce projet grandiosequi promet a t confi MarjaneHolding, Sonae Sierra et Al Futtaimpour la gestion, le dveloppementet le financement suite uncontrat de partenariat avec la so-cit damnagement de Zenata. cet effet, la premire phase quicomprend le gant Ikea sera finprte en 2015. La partie ddie aursidentiel prendra de plus de

    temps. Dailleurs, le plan damna-gement est toujours dans le circuitde lhomologation par lAgence ur-baine de Casablanca. Malgr ceretard qui se rpercutera forc-ment sur les dates de livraison,

    Amine El Hajouj, directeur gnralde la Socit damnagement deZenata, annonce que le premierhabitant recevra cl en main sonbien immobilier vers fin 2016, voire

    dbut 2017 au plus tard. Le plecommercial ouvrira ses portes en2017, une date qui engage lentre-prise maintenir ses chances endpit des retards. Pour le dvelop-pement du rsidentiel, un appel manifestation dintrt internatio-nal a t lanc et des candidats ontt retenus mais la dcisionconcernant lhomologation duplan damnagement empchelvolution de la situation. Il est im-portant de noter que Zenata fait dursidentiel un induit de son activitet non linverse, prcise El Haj-

    houji. Lobjectif de ce projet est dof-frir aux habitants de Zenata uncadre de vie meilleur tout en favo-risant une mixit sociale, leconcept prvoyant des logementsdestins la classe moyenne. Plus

    oncept innovant, Zenata constitue une premire en matire damnagementurbanisme. Conforme aux standards internationaux, la ville devrait sinscrires la durabilit. Le matre duvre du projet prsente ce dernier comme la

    mire co-cit du Maroc et dAfrique.

    de 7.000 familles issues des bidon-villes seront reloges dans la cit, savoir 2.400 appartements au pride 250.000 DH, dont les bnfi-ciaires se contenteront de verser100.000 DH. Le reste sera pris encharge par le fonds social de lha-bitat et la SAZ. La ville verra la cra-tion denviron 470 ha despacesverts, ce qui reprsente 30% duterritoire de la ville. Des espacesverts, des parcs et des corridorscologiques seront conus afin defavoriser la biodiversit. Des bas-sins de rtention deau sont aussi

    prvus pour les saisons humides,de sorte favoriser la reconstitu-tion des nappes phratiques. Ceprojet, qui donnera une nouvellevie cette ville, a ncessit une en-veloppe budgtaire estime 25MMDH, dont la socit de Zenatane dispose que dune partie. Eneffet, la CDG a prvu un investisse-ment de prs de 10 MMDH. Pourlamnagement de la premirezone de dveloppement de lanouvelle ville, lAgence franaisepour le dveloppement a particip hauteur de 150 millions deuros.La zone industrielle nest pas enreste. Ce projet qui comprend ga-lement lamnagement dune zoneindustrielle susceptible de regrou-per lensemble des entreprises in-dustrielles de la rgion, recensant200 activits diverses, sera ten-due sur une superficie de 78 ha.Cette zone subventionne hau-teur de 70% est en cours de tra-vaux. Louverture de sa premirephase est prvue pour la fin dan-ne. En dehors des avantages mul-tiples de cette rgion en pleine ex-

    pansion, linterconnectivit resteun atout majeur, la ville bnficiantdune infrastructure dj existanteen termes de rseau routier. Sonemplacement entre deux grandesvilles renforce sa connectivit,contrairement dautres nouvellesvilles o ce problme a grande-ment contribu leur chec. Mal-gr cet avantage, un nouvelchangeur favorisant davantagel'accs la ville est dans le pipe,dont les travaux ne devraient pastarder dmarrer. Concernant leplan de mobilit collective, il pr-

    voit une gare multimodale avecbus, taxis, tramway, train, RER, etc.En revanche, les plans de mobilittels que les parcs linaires, les al-les pitonnes et les pistes cycla-bles auront la priorit.

    ne co-cit est ne

    Lensembleudu projet vamobiliser uneenveloppede 25 MMDH.LAFD yparticipe hauteurde 150 millionsdeuros.

    SPACES VERTS OCCUPERONT 470 HA, SOIT 30RRITOIRE DE LA NOUVELLE VILLE.

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    D

    evenir le principal centre fi-nancier du Nord et delOuest de lAfrique est lob-

    jectif de Casa Finance City.allenge qui est loin dtre impos-raliser, la place financire casa-

    aise nayant rien envier sesurrentes et regorgeant datoutseuvent en faire un hub financiernom. Dailleurs, le classementpar le Global Financial Centres

    Index, un indice influent utilis par lesmultinationales pour valuer les placesfinancires internationales, corrobore

    ce fait et place CFC la 62e position auniveau mondial, et la 2e en Afrique.En effet, en quatre ans dexistence,CFC peut se targuer dune notoritqui lui a permis de compter son actifune cinquantaine dentreprises inter-nationales telles que BNP Paribas, AIGou encore Boston Consulting Group

    qui bnficient du statut CFC. Un sta-tut qui, de par les avantages quil oc-troie ceux qui le dtiennent, semble

    de plus en plus faire valoir son attracti-vit. De bon augure lorsquon sait queCFC sest fix comme objectif dattein-dre 100 entreprises bnficiant duditstatut dici 10 ans. Pour renforcer lat-tractivit du hub national, le cadre r-glementaire sest adapt aux meilleursstandards internationaux. Toujours

    dans la mme perspective de dve-loppement, CFC a conclu des parte-nariats avec dautres places financiresinternationales telles que Singapour,Luxembourg, Londres ou encore Parisafin de favoriser lchange dexpertiseet capitaliser sur les meilleures pra-tiques. Plus encore, conformment son positionnement de hub rgional,CFC capitalise aussi sur les partena-riats Sud-Sud. Dernire ralisation endate, CFC devrait abriter le fondsAfrica 50 durant les cinquante pro-chaines annes. Lhbergement decette structure financire de la Banque

    africaine de dveloppement (BAD), d-die au financement des infrastruc-tures, est un joli coup qui ne manquerapas dimpacter le dveloppement duhub financier casablancais. Quant auvolet immobilier, les premiers bti-ments de Casa Finance City devraienttre livrs en 2017.

    euxime hub financier en Afrique et 62e lchelle internationale, Casa Finance Cityle sommet africain. Le Moroccan Financial Board, renomm Casablanca Finance Cityority, entit qui chapeaute ce chantier denvergure, saffaire sur plus dun tableau depuiss, participant ainsi lessor futur de la place.

    Objectif, 1er rang en Afrique

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    tait impratif de suivre leouvement qui consiste

    ire entrer la ville de Casa-anca dans une nouvelle

    Aprs la critique du roi aude la gouvernance de laoutes les autorits concer-se sont mobilises afin de

    oser un plan durgence. Etc, le gestionnaire deau etctricit de la ville, nest pas Avec son plan dactions

    taires de proximit (PAP),c sest fix comme objectiforation du cadre de vie desins travers le renforce-du dispositif li aux infra-ures des services fournis etissement de laccs aux ser-de base aux populations lesfavorises. Pour ce faire, le

    onnaire na pas lsin sur lesns et a dbours un mon-e 560 MDH pour mettre enun chantier denvergure quirenforcement et lamliora-es services de distribution, dlectricit, dassainisse-liquide et dclairage public.vestissement a t rparti

    nction des projets, qui sont

    mbre de 381. Le PAP repr-un effort exceptionnel en- la mesure de lattente for-

    e par le discours royal. Cestmobilisation sans prcdentnsemble des entits et desrs de lentreprise, dclarePascal Darriet, directeur g-de Lydec. Ainsi, le chantierrend cinq volets. Il sagit denissement liquide avec 34s, de lclairage public avecojets, des oprations INDH-E avec 20 projets, de voirieseaux avec 81 projets et de

    vidualisation de lalimenta-vec 28 projets.s le lancement de ce pro-

    me dactions prioritaires,c avance grand pas. Au-hui, ce sont 202 projets qui

    ont t raliss, dont 140 ddis lclairage public, totalementachevs. Par ailleurs, 152 opra-tions sont en cours de ralisa-tions et 27 autres sont en coursdtude et devraient aboutir in-cessamment. Dans les six pro-chains mois, la majorit des chan-tiers seront achevs. Il estgalement prvu de boucler 90%des projets, soit environ 340, dicila fin de lanne, prcise NicolasAugereau, directeur de la coordi-nation Lydec.

    Assainissement liquideDans ce plan de proximit, cestlassainissement liquide qui de-meure le principal bnficiaire,avec un montant dinvestisse-ment de 250 MDH. Au total, 34

    projets sont programms afin deraccorder 17.000 foyers au r-seau dassainissement publicdont 75% au niveau de DarBouazza, qui a t rcemmentdote dun rseau collectif. Pource chantier, les travaux sont djt lancs et devraient durer 2ans. Les autres zones concer-nes sont Bouskoura, ainsi queles prfectures de Mohammedia,Anfa, An Seba et Hay Moham-madi. Ces travaux ciblent tous leslotissements existants, habitsdepuis de nombreuses annes et

    ayant t autoriss pour la plu-part avec des dispositifs dassai-nissement priv. Ainsi, lobjectifprincipal consiste amliorer letaux de raccordement au rseaudassainissement liquide et de

    ur les 381 chantiers lancs par le plan dactions prioritaires de proximit (PAP), Lydec a puser, aujourdhui, 202 projets, dont 140 ddis lclairage public compltement achevs.lgataire prvoit de boucler 90% des projets dici la fin de lanne.

    protger lenvironnement ainsique le littoral des dversementsd'eaux uses.

    clairage publicLe second volet du PAP concernelclairage public, avec un montant

    global de 138 MDH. Pour ce volet, lapriorit reste la mise niveau du r-seau des zones priphriques, r-cupres en gestion dlgue de-puis avril 2013. Ces projets qui sontau nombre de 218, visent la scuri-sation des ouvrages, lextension durseau, le renouvellement des can-dlabres teints. Ainsi, 20.000 lumi-naires, 7.000 candlabres et 175 kmde cbles sont poser par Lydec.

    Ce chantier, qui a ncessit unbudget de 38 MDH, a permisdaugmenter le parc dclairage pu-blic gr par la Lydec dans les r-gions concernes, pour atteindre

    actuellement 21.500 points lumi-neux, soit une volution de 18% parrapport 2012. Le taux de disponi-bilit tait trs bas dans ces quar-tiers et ne dpassait pas les 60%dans la plupart des zones. Au-

    jourdhui, il est de lordre de 90%,souligne Mohamed Machhouri, di-recteur du ple clairage public. cet effet, le dlgataire a pu consta-ter une nette amlioration de la sa-tisfaction client, notamment aucours de ces derniers mois.

    Opration INDH-INMAE

    Ce sont quelque 119 MDH qui ontt consacrs au programmeINDH-INMAE, qui recense 20 ac-tions durgence. Ce dernier vise lesnombreux foyers situs dans desquartiers dhabitat informel. Grce

    ydec entre le marteau et lenclumeAN DACTIONS PRIORITAIRES DE PROXIMIT

    Objet decritiques souventpoliticiennes,Lydec est le premierinvestisseurde la ville.

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    Lydeca dbours

    560 MDH pourla mise en placede chantiersdenvergurevisant amliorerses servicesdestins auxCasablancais.

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    rojet, ces habitants peuventicier dun accs domicile

    ervices deau potable et das-sement liquide. Loprationet 8.930 foyers dtre raccor-ux rseaux, notamment dansovinces de Nouaceur, M-a et les prfectures de Hayni et An Chock. Parmi les

    s phares en cours figure celuiuar Hmadate, qui relve de

    mmune rurale Mejjattia OuledCette action durgence rsor-

    un problme de longue datemettra aux 1.500 habitantss -3.500 terme- daccderrvice dassainissement des

    uses. Le projet consiste ga-t raliser des travaux de ter-

    ment, de pose de canalisationdrains et mettre en service

    ranches dinfiltration desuses traites issues de laseptique collective.

    es et rseauxes voiries et rseaux, le planons prioritaires de proximitit la ralisation de 81 projetsrie et de renouvellement deux pour un montant din-sement de 34 MDH. Lestions de voirie portent es-llement sur la rfection dessuite aux travaux ralissdlgataire concernant la

    e niveau des lments de Quant au renouvellementrenforcement des rseaux,

    ojet vise la rsorption dess dinondations, la suppres-des cbles lectriques en

    cuivre nu et le remplacement despoteaux lectriques vtustes.Parmi les 48 travaux achevs fi-gurent deux raliss au niveau dela prfecture dEl Fida-Mers Sul-tan. Il sagit des projets IbnouKhaldoune et Foukara, deuxpoints noirs de la ville rsorbsgrce au PAP. Les travaux ontconsist en la pose de collec-teurs et de canalisations, permet-tant ainsi le renforcement du r-seau dassainissement liquide etla prvention des inondations.

    Individualisation de lalimen-tation en eau et lectricitLe dernier volet du PAP porte sur28 projets dont lobjectif est din-dividualiser lalimentation en eaupotable et en lectricit dans les

    bidonvilles. Le cot de ces opra-tions, qui profiteront environ12.000 foyers, est estim 19MDH. Les habitants de Sidi Ber-noussi et Mohammedia aurontdsormais un accs domiciledans les normes aux servicesdeau et dlectricit. Ils bnficie-ront, suite linstallation decompteurs individuels, dun meil-leur confort dutilisation et dunematrise de leur consommation.Sur les 28 projets programms, 6sont aujourdhui achevs, deuxautres ltude et 20 sont en

    cours de ralisation. Parmi cesderniers, il y a lieu de citer unegrande opration mene dans lebidonville Bouih, relevant delarrondissement de An Seba,qui bnficiera 2.000 foyers.

    LES CO: Casablanca souffre

    encore dun dficit en matiredinfrastructures. Quelle estvotre principale priorit en cemoment ?Jean-Pascal Darriet :Le premierenjeu de Lydec est de respecterses engagements pris devant lesautorits concernant le dploie-ment du Plan dactions priori-taires (PAP). Afin que cet effortparticulier ne se fasse pas au d-triment des investissements etde lexploitation habituels ou djprogramms, des quipes sup-plmentaires ont t recrutes etaffectes spcialement ces ac-tions de proximit. Du nouveaumatriel roulant a t lou ouachet et des marchs ont tpasss avec des entreprises sp-cialises qui travaillent sous le pi-lotage de Lydec. Les moyens quenous mettons en uvre sap-puient sur la mobilisation sansprcdent des quipes d-ployes.

    Quels sont vos enjeux pour lesmois et annes venir ?

    Le primtre de distribution del'lectricit pour Lydec est plusrestreint que celui de la distribu-tion de l'eau potable. Ceci gnrepour notre entreprise un ds-quilibre conomique de plus enplus marqu compte tenu dumodle contractuel, qui consiste utiliser les recettes dgagespar l'lectricit dans le finance-ment des infrastructures d'eaupotable et d'assainissement. R-sultat : Il y a toujours un cartconstat entre les besoins din-vestissement suivant le rythme

    actuel et les ressources disponi-bles. Cest tout lintrt et toutlenjeu de lharmonisation des p-rimtres de distribution : accder des ressources et gnrer de lavaleur pour combler lcart entre

    Jean-Pascal DarrietDirecteur gnral de Lydec

    Q/R

    ressources disponibles et be-

    soins dinvestissements. Lambi-tion est aussi de poursuivre du-rant lanne en cours leprocessus de la rvision quin-quennale. Laudit (2007-2011), quipermettra de raliser ltat deslieux de Lydec au regard des en-gagements quelle a pris et desobligations contractuelles quisont les siennes, est en cours. Ilse droule de faon assez se-reine, avec une fluidit des rela-tions et des changes avec lau-torit dlgante, ce qui est debon augure pour une rvisionabordant de faon rationnelle lesenjeux dinvestissement et dhy-pothses dvolution desconsommations fondant lavenirde la gestion dlgue.

    Comment percevez-vous lerle et lengagement de Lydecau sein du Grand Casablanca,une rgion qui ne cesse de cro-tre et de se dvelopper ?Notre entreprise en a dj fait ladmonstration en 2013, traversson effort dinvestissement sans

    prcdent, mais galement en semobilisant au plus prs du terrain,en veillant responsabiliser lesquipes locales, leur donnerdes moyens pour rpondre aubesoins des lus, des autorits,des associations au regard deleurs besoins qui sont non seule-ment techniques ou environne-mentaux mais galement soci-taux autant de sujets surlesquels Lydec a des engage-ments contractuels, mais sou-haite aussi dvelopper ses priori-ts citoyennes. Aujourdhui, ce

    partenariat est ancr davantage travers laugmentation de lef-fort dinvestissement et de mobi-lisation des quipes au profit duPlan dactions prioritaires deproximit.

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    CBRE commercialise Anfaplace Shopping Center

    Pour maintenir la mme cadence, le nouvel acqureur dAnfaplace, Delta International Property reconduit soncontrat avec CBRE qui sest charg de la commercialisation du projet. En effet, Delta International Property a plbis-

    cit CBRE pour exploiter le centre en faisant valoir son expertise autant locale quinternationale ainsi que sa parfaiteconnaissance du centre commercial. Car CBRE accompagne le projet depuis ses dbuts. Dailleurs, le cabinet deconseil en immobilier avait cltur avec succs la vente du bloc ouest du Business Center Anfaplace. Et CBRE, encontinuant sur sa lance, projette la commercialisation, en exclusivit, de deux nouveaux projets rsidentiels Ca-sablanca : le projet Atlantic Plaza Roches Noires, ax sur le moyen standing, dvelopp par le fonds dinvestisse-ments ARDIM et le projet Aabar Villas Dar Bouazza, positionn sur le haut standing.

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    PCIAL CASABLANCA

    C

    asablanca est une ville enpleine mutation qui ambi-tionne de se hisser au rangdes plus grandes mtro-

    du monde et pour ce faire, il luiisposer dune offre aussi richeiversifie dans tous les secteurs.ette politique de mall prend deeur, sur cet aspect, le Maroc, au-hui, na rien envier aux autresDans cette perspective de dve-ment, le Morocco Mall veut join-tile lagrable en amnageantuxime tage des Galeries La-e, un espace ddi pour la mai-picerie fine, la cuisine, la ptis-

    serie, la chocolaterie ainsi que descomptoirs de restauration et un salonde th. Ainsi, ce sera le premier maga-sin au Maroc qui abritera dans un seul

    endroit une offre mode, beaut, mai-son et gourmet. Ce projet est le fruitde plus de 18 mois de rflexion. Cesera un espace qui se distingue parune offre diversifie avec un largechoix de marques de renom allant delaccessible au prestigieux. Lobjectifest de faire du magasin Galeries La-fayette Casablanca, une destinationqui abrite une offre plus complte,dvoile la direction gnrale du Mo-rocco Mall. En effet, des marques

    comme Kozol, Fouta, Drouault, GreenApple, Terre exotique disposerontdsormais dune filiale au Maroc. Lesproduits du terroir ne sont pas en

    reste. Les dirigeants ont consacr unegrande importance aux produits lo-caux promouvoir. En dehors de las-pect utilitaire, la direction gnrale duMall a voulu associer cet espace auvolet artistique. Ddi galement auxcrateurs, ce nouvel endroit abriterades designers de grande renommequi exposeront leurs crations. Et pourtre la hauteur du projet, MoroccoMall na pas lsin sur les moyens et ya ddi un investissement global de

    est la premire fois que le Maroc se dote du premier magasin qui abrite dans un seul espace une offre beaut,e et gourmet. Dsormais, le deuxime tage des Galeries Lafayette est non seulement un magasin multi-univers,galement un espace ddi aux crateurs de renom.

    plus de 5 MMDH, qui ont servi au re-modeling du magasin, lequel stalesur une superficie de 1.000 m, demme qu' la personnalisation de les-

    pace gourmet et maison. Concernant,lquipement, lespace contient desprsentoirs et des meubles spciale-ment tudis. Mme lidentit visuellespcifique ltage gourmet et mai-son a t pense. Elle a t conue demanire ce quelle reprsente lesunivers qui y sont exposs, savoirlunivers chocolat et ptisserie, luni-vers cuisine, lunivers picerie fine,lunivers dcoration et enfin lunivers li-terie et linges de maison.

    Galeries Lafayette diversiie son offre

    on atout majeur, son empla-cement ; ses caractris-tiques, son architecture et

    ppartenance un complexe. Anfaplace Shopping Cen-le centre commercial, par ex-ce, qui se distingue par sa

    mit. Ce qui lui procure uneon particulire en terme deoppement. Do lintrt deInternational Property Hol-Limited, un fond dinvestisse-immobilier pour ce centre

    mercial. En effet, le gant sud-n a rachet Anfaplace Shop-Center pour un montant quie un peu plus dun milliard

    H. Cette acquisition concde

    ntre une dimension interna-e. Cest ce qui est envisagelta International Property.place deviendra la destinationopping et de divertissementtournable de la corniche de

    nfaplace fait peau neuve succs et les chiffres corroborentce constat. En effet, depuis soninauguration en fvrier 2013, Anfa-place a enregistr plus de 6 mil-lions de visiteurs. tal sur une su-perficie de 30.000 mtres carrs,le centre dispose de 1.200 placesde parking afin de faciliter laccsaux visiteurs. Quant au taux doc-cupation, il slve presque 100%,ce qui a fait du centre commercial

    un des moteurs conomiques dela zone. Ainsi, le centre compte son actif plus de 90 marques na-tionales et internationales dans dif-frents segments (mode, acces-soires et restauration) permettantainsi de crer plus de 4.500 em-plois directs et indirects.

    est pour un montant de plus dun milliard de DH que Delta Internationalperty a repris le centre commercial Anfaplace. La premire mission du nouvelurir demeure lamlioration du service client.

    Casablanca, estime Paul Simpson,directeur excutif de Delta Interna-tional Property. Pour mener bien

    sa mission, le fonds dinvestisse-ment a implant une socit maro-caine de gestion, Freedom Pro-perty Fund qui se chargera degrer le dveloppement du centre.Sa premire mission consiste amliorer le service et lexpriencedans le suivi client. Pour ce qui est

    dAnfaplace Living Resort, le com-plexe dans lequel le centre com-mercial est intgr, cest le dvelop-

    peur espagnol Inveravante qui taitet continuera dtre le propritaire.Dailleurs, louverture de lhtel cinqtoiles est prvue pour le premiertrimestre de lanne 2015. Pour rap-pel, ce projet qui a ncessit un in-vestissement global de plus de 240millions deuros, a connu un franc

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    LES CO SUPPLMENTS MARDI 6 MAI 2014

    PCIAL LOGISTIQUE

    LES CO SUPPLMENTS MARDI 6 MAI 2014

    PCIAL LOGISTIQUE

    LES CO SUPPLMENTS JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014

    PCIAL CASABLANCA

    D

    velopper un nouveauconcept durbanisme:tel est lobjectif d'AsmaInvest, le promoteur

    de raliser une partie dueau quartier Casa Anfa. s son projet Ryad dAnfa, ledinvestissement maroco-

    dien cherche mettre lasition du march des loge-s sobres et de qualit.

    ndant sur une superficie de0 m, le projet comprendlogements en apparte-s F2 (2 pices), F3, F4, du-et triplex allant de 45

    m. Ryad dAnfa comprend

    galement 11 commerces et 56bureaux. Pour la composante lo-gement, elle comprend 50% desunits conventionnes, selon le

    caheir de charge de lAgencedurbanisme et de dveloppe-ment de laroport dAnfa. Quantaux prix, ils sont partir de17.500 DH/m pour les loge-ments conventionns, 19.000DH/m pour les bureaux et le lo-gement conventionn et 21.000DH/m pour les commerces quidemeurent un bien restitu parlagence. En dehors de son em-placement, ce projet reprsentedes caractristiques urbanis-

    tiques hors pair. Ce concept de laville dans la ville permet de bn-ficier dun cadre de vie nettementmeilleur, dclare Jamal Mastari,

    directeur gnral dlgu et co-grant dAsma Invest. Et pour r-pondre aux critres spcifiquesdu projet global, le fonds dinves-tissement na pas lsin sur lesmoyens. Une enveloppe de plusde 500 MDH a t alloue Ryad dAnfa. Ainsi, cest un nou-veau concept de constructionqui verra le jour. En effet, lonconstate labsence de monoto-nie et cest ce qui distingue ceprojet. Nous avons opt pour

    travers son projet Ryad dAnfa, situ dans le nouveau quartier Casa Anfa, Asmast veut donner Casablanca un nouveau souffle en termes durbanisme.

    une richesse dans la forme ur-baine. Aucun btiment ne res-semble un autre. Mme lecadre de vie se situera lopposde ce que connaissent les rive-rains, prcise Abdallah Benman-sour, directeur gnral dAsmaInvest. En dehors de la qualitdes matriaux utiliss dans laconstruction, le promoteur anormment mis sur le respectde lenvironnement et les espaceverts. Ainsi, des jardins serontamnags sur les toits. Ryad

    dAnfa se dotera galement dunsystme de rcupration deseaux pluviales. Le promoteur en-visage dinstaurer un systmedirrigation aliment par lnergiesolaire travers des panneauphotovoltaques. Ce concept s-duit dj puisque plus de 20% duprojet est vendu, alors que lestravaux sont peine en phase dedmarrage. Quant la livraison,elle est prvue pour le deuximetrimestre de lanne 2016.

    asa Anfa dveloppe un nouveauoncept urbanistique

    travers sa plateformede correspondanceprincipale, savoir Ca-sablanca, Royal Air

    c veut faire de la capitaleomique un hub africain.un trafic national de 60%tant par celle-ci, RAM d-ses ailes en Afrique subsa-nne pour renforcer davan-

    cette position. En effet, lapagnie marocaine a pro- une mutation historique

    mpose dans le continent ennt le champ des destina-amais desservies aupara-

    asa, premier hub africain semaine et plus de 200 possibi-lits de connectivit par jour delAfrique vers le reste du monde.Et pour tre sur tout les fronts, lacompagnie marocaine sest at-

    taque un autre continent:lAmrique latine, notamment travers laccord dinterligne avecla compagnie brsilienne GOLLinhas Areas Inteligentes. Cepartenariat lui permet dasseoirsa stratgie continentale. Dansla mme perspective de dve-loppement, RAM a conclu despartenariats avec les grandsvnements africains. Ainsi, lacompagnie devient le transportofficiel de festivals en Afrique.Les tarifs promotionnels ontgalement touch les adeptes

    de la Tariqa Tijania qui peuventbnficier dun tarif attractifcomprenant le transport arien,lhbergement et le transportterrestre entre Abidjan ou Ba-mako et Fs.

    En six ans,RAM a lanc14 destinationsafricaines pouren compter

    son actif,aujourdhui,plus dunetrentaine.

    position de la plateforme Casablanca en tant que hub africain n'a de cesse de se confirmer.

    verture du ciel marocain a permis Royal Air Maroc de desservir de nouvelles destinations,mment en Afrique. Avec 80% des passagers en provenance dAfrique en continuation,ablanca devient le premier transit africain.

    vant. Dailleurs, en six ans, RAM alanc 14 destinations africainespour en compter son actif, au-jourdhui, plus dune trentaine.Et ce n'est pas prs de finir: lacompagnie arienne ne rate au-cune occasion pour tendreson rseau, notamment enAfrique de lEst. Cette nouvellecarte de destinations, RAM la

    doit sa politique de libralisa-tion adopte en 2006. En ou-vrant son ciel, le Maroc est de-venu le pays africain le plusconnect au reste du monde,notamment travers sa plate-

    forme Casablanca, par laquellepassent ces connexions delAfrique vers linternational etvice-versa. Casablanca est de-venue le tremplin entre lEuropeet lAfrique. Selon la compagnie,environ 45% du chiffre daffairesest ralis en continuation. Chif-fres lappui, la RAM assure letransport de plus dun million de

    passagers avec lAfrique dont80% en continuation, selon lesdernires statistiques communi-ques par la compagnie. Demme, lui seul, le hub de Ca-sablanca assure 1.000 vols par

    AERIEN

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