Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de...

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CECAF/ECAF SERIES 11/72 COPACE/PACE SÉRIES 11/72 Rapport du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord Agadir, Maroc, 8-17 février 2010 Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment of Demersal Resources – Subgroup North Agadir, Morocco, 8–17 February 2010

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CECAF/ECAF SERIES 11/72COPACE/PACE SÉRIES 11/72

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Rapport du Groupe de travail FAO/COPACEsur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe NordAgadir, Maroc, 8-17 février 2010

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ord. Agadir, Maroc, 8-17 février 2010

FAO

Report of the FAO/CECAF Working Groupon the Assessment of Demersal Resources – Subgroup NorthAgadir, Morocco, 8–17 February 2010

The first meeting of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment of Demersal Resources – Subgroup North was organized in Saly, Senegal, from 14 to 23 September 2004. The second meeting of Subgroup North was organized in Banjul, Gambia, 6–14 November 2007 and the third meeting in Agadir, Morocco, 8−17 February 2010. The overall objective of the Group is to contribute to the improvement of the management of demersal resources in Northwest Africa through assessment of the state of stocks and fisheries to ensure the best sustainable use of the resources for the benefit of coastal countries. The study zone for the Working Group is the CECAF zone of the Central-East Atlantic Ocean between Cap Spartel and the south of Senegal. For reasons of heterogeneity, the species and stocks assessed

by the Working Group were divided into four groups: hake, other demersal fish, shrimps and cephalopods. For each of these groups information is provided on the fisheries: sampling schemes and

sampling intensity, biological characteristics, stock identity, trends (catch, effort, biological data and abundance indices), assessment, management recommendations and future research. Approximately 26 different stocks-units were analysed and the results discussed. The quality and trends in basic data

(catch, effort, length distribution) collected by each different country and the sampling system represented some of the main discussion topics of the last 2007 meeting of this Working Group. The

results of the assessments confirm the conclusion reached at the last meeting in 2007 that most of the stocks assessed are overexploited. A summary of the assessments and management measures is given

at the end of this report.

La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord, a été organisée à Saly, Sénégal, du 14 au 23 septembre 2004. La deuxième réunion du Sous-groupe Nord a été organisée à Banjul, Gambie, 6-14 novembre 2007 et la troisième à Agadir,

Maroc, 8−17 février 2010. L’objectif général du Groupe est de contribuer à l’amélioration de l’aménagement des ressources démersales en Afrique du nord-ouest par l’évaluation de l’état des

stocks et des pêcheries afin d’assurer une meilleure utilisation de ces ressources pour le bénéfice des pays côtiers. La zone d’étude pour le Groupe de travail est la zone COPACE de l’océan Atlantique

centre-est, entre le cap Spartel et le sud du Sénégal. En raison de l’hétérogénéité des espèces et des stocks, le Groupe de travail sur les démersaux a été divisé en quatre groupes: merlus, autres

démersaux, crevettes et céphalopodes. Pour chacun de ces groupes, des informations sont données sur les pêcheries: système et intensité d’échantillonnage, caractéristiques biologiques, identité du

stock, tendances (capture, effort, données biologiques et indices d’abondance), évaluation, recommandations d’aménagement et recherche future. Environ 26 stocks-unités différents ont été

analysés et les résultats ont été discutés. La qualité et les tendances des données de base (captures, effort et distribution de taille) collectées par chaque pays et le système d’échantillonnage étaient parmi

les principaux thèmes de discussion de la dernière réunion en 2007 de ce Groupe de travail. Les résultats des évaluations confirment les conclusions de la réunion 2007, à savoir que la plupart des

stocks évalués sont surexploités. Le résumé des évaluations et des mesures de gestion est présenté dans les tableaux à la fin de ce rapport.

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   PROGRAMME FOR THE DEVELOPMENT OF FISHERIES    CECAF/ECAF SERIES 11/72  IN THE EASTERN CENTRAL ATLANTIC                                                                COPACE/PACE SÉRIES 11/72 FISHERY COMMITTEE FOR THE EASTERN CENTRAL ATLANTIC  PROGRAMME POUR LE DÉVELOPPEMENT DES PÊCHES  DANS L’ATLANTIQUE CENTRE‐EST COMITÉ DES PÊCHES POUR L’ATLANTIQUE CENTRE‐EST  

Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment  

of Demersal Resources – Subgroup North 

Agadir, Morocco, 8–17 February 2010 

 

Rapport du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des  

Ressources démersales – Sous‐groupe Nord 

Agadir, Maroc, 8‐17 février 2010  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FOOD AND AGRICULTURE ORGANIZATION OF THE UNITED NATIONS 

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE  

Rome, 2016  

   

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PREPARATION OF THIS DOCUMENT

The FAO/CECAF Working Group on demersal resources was created during the fifteenth session of the Fishery Committee for the Eastern Central Atlantic (CECAF) which was held in Abuja, Nigeria, from 1 to 3 November 2000 (FAO, 2001).

At the second meeting of the Working Group it was decided to split the Group into two subgroups: Subgroup North covering the northern CECAF zone between Cap Spartel and the south of Senegal, and Subgroup South covering the southern CECAF zone between the south of Senegal to the Congo River.

This document reports on the meeting of Subgroup North which was organized in Agadir, Morocco, from 8 to 17 February 2010.

The overall objective of the Group is to contribute to the improvement of the management of demersal resources in Northwest Africa through assessment of the state of the stocks and the fisheries to ensure the best sustainable use of the resources for the benefit of the coastal countries. In all, 17 researchers from five different countries participated in the meeting. The meeting was funded by FAO and organized by the Institut National de Recherche Halieutique (INRH) of Morocco.

FAO wishes to thank the participants of the Working Group who contributed towards this report. Our special thanks go to Stephen Cofield, Sacha Lomnitz, Anne Van Lierde and Françoise Labonté for their assistance with the final preparation of this document. Pedro Barros, Ana Maria Caramelo and Merete Tandstad were responsible for the final technical editing of this document.

PRÉPARATION DE CE DOCUMENT

Le Groupe de travail FAO/COPACE sur les ressources démersales a été créé au cours de la quinzième session du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre-Est (COPACE) qui s’est tenue à Abuja (Nigéria) du 1er au 3 novembre 2000 (FAO, 2001).

A la deuxième réunion du Groupe de travail, il a été décidé de diviser le Groupe en deux sous-groupes: le Sous-groupe Nord couvrant la zone nord du CECAF entre le Cap Spartel et le sud du Sénégal, et le Sous-groupe Sud couvrant la zone sud du CECAF entre le sud du Sénégal et le fleuve Congo.

Ce document est le compte-rendu de la réunion du Sous-groupe Nord qui a été organisée à Agadir, Maroc, du 8 au 17 février 2010.

L’objectif général du Groupe est de contribuer à l’amélioration de l’aménagement des ressources démersales en Afrique du nord-ouest par l’évaluation de l’état des stocks et des pêcheries afin d’assurer la meilleure utilisation durable de ces ressources pour le bénéfice des pays côtiers. Au total 17 chercheurs de cinq pays différents ont participé à la réunion. La réunion a été financée par la FAO et organisée par l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) du Maroc.

La FAO est reconnaissante aux participants au Groupe de travail qui ont contribué à la réalisation du présent rapport. Nos vifs remerciements vont à Stephen Cofield, Sacha Lomnitz, Anne Van Lierde et Françoise Labonté pour l'assistance apportée à l'édition finale de ce document. Pedro Barros, Ana Maria Caramelo et Merete Tandstad étaient responsables de l'édition technique finale de ce document.

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FAO. 2016. Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment of Demersal Resources – Subgroup North. Agadir, Morocco, 8–17 February 2010. Rapport du Groupe de. travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord. Agadir, Maroc, 8-17 février 2010. CECAF/ECAF Series/COPACE/PACE Séries. No. 11/72. Rome, Italie/Italy.

ABSTRACT

A permanent FAO/CECAF Working Group composed of scientists from the coastal countries and from those countries or organizations playing an active role in demersal fisheries in Central-West Africa, was created by CECAF in 2000. The first meeting of Subgroup North was organized in Saly, Senegal, from 14 to 23 September 2004.

The overall objective of the Group is to contribute to the improvement of the management of demersal resources in Northwest Africa through assessment of the state of stocks and fisheries to ensure the best sustainable use of the resources for the benefit of coastal countries. The study zone for the Working Group is the CECAF zone of the Central-East Atlantic Ocean between Cap Spartel and the south of Senegal.

For reasons of heterogeneity, the species and stocks assessed by the Working Group were divided into four groups: hake, other demersal fish, shrimps and cephalopods. For each of these groups information is provided on the fisheries: sampling schemes and sampling intensity, biological characteristics, stock identity, trends (catch, effort, biological data and abundance indices), assessment, management recommendations and future research.

Approximately 26 different stocks-units were analysed and the results discussed. The models provided reliable results for 18 of them, of which 14 are overexploited and 4 seem not to be fully exploited. For eight stocks, the results obtained by the models from the available data were not conclusive. Although the model did not give reliable results for these stocks, other information from fisheries and surveys indicate that many of them are overexploited.

The results of the assessments confirm the conclusion reached at the last 2007 meeting that most of the stocks assessed are overexploited. A summary of the assessments and management measures is given at the end of this report.

RÉSUMÉ

Un Groupe de travail permanent FAO/COPACE, composé de scientifiques des Etats côtiers et des pays ou organisations qui jouent un rôle actif dans les pêcheries démersales de l’Afrique centre-occidentale a été créé par le COPACE en 2000. La première réunion du Sous-groupe Nord a été organisée à Saly, Sénégal, du 14 au 23 septembre 2004.

L’objectif général du Groupe est de contribuer à améliorer l’aménagement des ressources démersales en Afrique du nord-ouest par l’évaluation de l’état des stocks et des pêcheries afin d’assurer une meilleure utilisation de ces ressources pour le bénéfice des pays côtiers. La zone d’étude pour le Groupe de travail est la zone COPACE de l’océan Atlantique centre-est, entre le cap Spartel et le sud du Sénégal.

En raison de l’hétérogénéité des espèces et des stocks, le Groupe de travail sur les démersaux a été divisé en quatre groupes: merlus, autres démersaux, crevettes et céphalopodes. Pour chacun de ces groupes, des informations sont données sur les pêcheries: système et intensité d’échantillonnage, caractéristiques biologiques, identité du stock, tendances (capture, effort, données biologiques et indices d’abondance), évaluation, recommandations d’aménagement et recherche future.

Environ 26 stocks-unités différents ont été analysés et les résultats ont été discutés. Les modèles appliqués ont fourni des résultats satisfaisants pour 18 d’entre eux, dont 14 qui semblent être surexploités et 4 pas pleinement exploités. Pour huit stocks, les résultats obtenus par les modèles à partir des données disponibles étaient non concluants. Bien que le modèle n'ait pas fourni de résultats fiables pour ces stocks, d’autres informations issues des pêcheries et des campagnes scientifiques en mer indiquent que beaucoup d’entre eux sont surexploités.

Les résultats des évaluations confirment les conclusions de la réunion 2007, à savoir que la plupart des stocks évalués sont surexploités. Le résumé des évaluations et des mesures de gestion est présenté dans les tableaux à la fin de ce rapport.

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CONTENTS 1.  INTRODUCTION .................................................................................................................... 1 

1.1 Terms of reference ................................................................................................................ 1 1.2 Participants ........................................................................................................................... 1 1.3 Definition of the working area .............................................................................................. 2 1.4 Structure of the report ........................................................................................................... 2 1.5 Follow-up of research recommendations .............................................................................. 2 1.6 Trends in catches .................................................................................................................. 2 1.7 Demersal surveys .................................................................................................................. 3 1.8 Data quality ........................................................................................................................... 4 1.9 Methodology and software ................................................................................................... 5

2.  HAKE ........................................................................................................................................ 6 

2.1  Fisheries .............................................................................................................................. 6 2.2 Sampling systems and intensity ............................................................................................ 6 2.3  White hake (Merluccius merluccius) ................................................................................... 8 2.4  Black hake (Merluccius polli and Merluccius senegalensis) ............................................. 11

3.  DEMERSAL FISH ................................................................................................................. 16 

3.1  Fisheries ............................................................................................................................ 16 3.2  Sampling systems and intensity ........................................................................................ 17 3.3  Red pandora (Pagellus bellottii) ........................................................................................ 17 3.4  Axillary seabream (Pagellus acarne) ................................................................................ 19 3.5  Large-eye dentex (Dentex macrophtalmus) ...................................................................... 21 3.6  Bluespotted seabream (Pagrus caeruleostictus)................................................................ 23 3.7  Seabreams (Sparus spp.) ................................................................................................... 25 3.8  Marine catfish (Arius spp.) ................................................................................................ 26 3.9  Croakers (Pseudotolithus spp.) .......................................................................................... 28 3.10     Thiof (Epinephelus aeneus) ............................................................................................... 29 3.11     Sea bream (Pagellus spp.) ................................................................................................. 32 3.12     Rubber-lip grunt (Plectorhinchus mediterraneus) ............................................................. 33 3.13     Future research .................................................................................................................. 35

4.  SHRIMPS ................................................................................................................................ 35 

4.1 Fisheries .............................................................................................................................. 35 4.2  Sampling systems and intensity ........................................................................................ 36 4.3  Deepwater rose shrimp (Parapenaeus longirostris) .......................................................... 38 4.4  Southern pink shrimp (Penaeus notialis) .......................................................................... 45

5.  CEPHALOPODS ................................................................................................................... 49 

5.1  Fisheries ............................................................................................................................ 49 5.2  Sampling systems and intensity ........................................................................................ 51 5.3  Octopus (Octopus vulgaris) ............................................................................................... 52 5.4  Cuttlefish (Sepia spp.) ....................................................................................................... 57 5.5 Squid (Loligo vulgaris) ....................................................................................................... 61 5.6  Future research .................................................................................................................. 62

6.  CONCLUSIONS .................................................................................................................... 63

TABLE 6.1………………………………………………………………………………...….70

7.  RECOMMENDATIONS ....................................................................................................... 70

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TABLE DES MATIÈRES 1.  INTRODUCTION .................................................................................................................. 72 

1.1 Termes de référence ............................................................................................................ 72 1.2 Participants ......................................................................................................................... 72 1.3 Définition de la zone de travail ........................................................................................... 73 1.4  Structure du rapport ........................................................................................................... 73 1.5  Suivi des recommandations de recherche .......................................................................... 73 1.6  Tendances dans les captures .............................................................................................. 73 1.7  Campagnes démersales ...................................................................................................... 74 1.8  Qualité des données ........................................................................................................... 75 1.9  Méthodologie et logiciel .................................................................................................... 76

2.  MERLUS ................................................................................................................................. 77 

2.1  Pêcheries ............................................................................................................................ 77 2.2  Systèmes et intensité d’échantillonnage ............................................................................ 78 2.3  Merlu blanc (Merluccius merluccius) ............................................................................... 79 2.4  Merlu noir (Merluccius polli et Merluccius senegalensis) ................................................ 83

3.  POISSONS DÉMERSAUX ................................................................................................... 88 

3.1  Pêcheries ............................................................................................................................ 88 3.2  Systèmes et intensité d’échantillonnage ............................................................................ 89 3.3  Pageot (Pagellus bellottii) ................................................................................................. 90 3.4  Bésugue ou pageot acarné (Pagellus acarne).................................................................... 92 3.5  Denté à gros yeux (Dentex macrophtalmus) ..................................................................... 94 3.6  Pagre à points bleus (Pagrus caeruleostictus) ................................................................... 96 3.7  Daurades (Sparus spp.) ...................................................................................................... 98 3.8  Machoirons (Arius spp.) .................................................................................................... 99 3.9  Otolithes (Pseudotolithus spp.) ....................................................................................... 101 3.10    Thiof (Epinephelus aeneus) .............................................................................................. 102 3.11     Pageot (Pagellus spp.) ..................................................................................................... 105 3.12     Diagramme gris (Plectorhinchus mediterraneus) ........................................................... 106 3.13     Recherche future .............................................................................................................. 108

4.  CREVETTES ........................................................................................................................ 108 

4.1 Pêcheries ........................................................................................................................... 108 4.2  Systèmes et intensité d’échantillonnage .......................................................................... 110 4.3  Crevette rose du large (Parapenaeus longirostris) .......................................................... 112 4.4  Crevette rose du sud (Penaeus notialis) .......................................................................... 119

5.  CÉPHALOPODES ............................................................................................................... 123 

5.1  Pêcheries .......................................................................................................................... 123 5.2  Systèmes et intensité d’échantillonnage .......................................................................... 125 5.3  Poulpe (Octopus vulgaris) ............................................................................................... 125 5.4  Seiches (Sepia spp.) ......................................................................................................... 131 5.5  Calmar (Loligo vulgaris) ................................................................................................. 135 5.6  Recherche future .............................................................................................................. 137

6.  CONCLUSIONS .................................................................................................................. 137

TABLEAUX 6.1…………………………………………………………………………….144

7.  RECOMMANDATIONS ..................................................................................................... 145  

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TABLES/TABLEAUX (pages 147 – 225)

FIGURES

(pages 227 – 305)

BIBLIOGRAPHY/BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………..…306

APPENDIXES/ANNEXES I. List of participants/Liste des participants ............................................................................... 309 II. Biomass dynamic model with environmental effects – User instructions .............................. 311 and Projections of future yields and stock abundance (in English only/en anglais seulement)

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1. INTRODUCTION The FAO/CECAF Working Group on the assessment of demersal resources in the Northern CECAF zone was held in Agadir, Morocco, from 8 to 17 February 2010. The general aim of the Working Group is to contribute to the improved management of demersal resources in Northwest Africa through assessment of the state of the stocks and fisheries in order to ensure a sustainable use of these resources to the benefit of coastal countries. Due to the heterogeneity of the species and stocks, the Working Group decided to divide the resources into four subgroups: hake, other demersal fish, shrimp and cephalopod. A total of 26 species and groups of species were analysed by the Working Group. The meeting was financed by the FAO and organized by the National Institute of Fisheries Research (INRH) of Morocco. A total of 17 researchers from five different countries in the Subregion and FAO participated in the meeting. The Working Group was chaired by M. Saïd Benchoucha from the INRH of Morocco.

1.1 Terms of reference

The terms of reference of the Working Group, adopted by the CECAF subcommittee were the following:

1. Update (till 2008) catch and effort statistics by country and species. 2. Update biological information on catch, in particular of length and age, if this is available, as

well as proceeding with a review of trends and the quality of available data. 3. Select the most reliable sources of data and assessment methods. 4. Assess the current state of the stocks in the subregion using available data on catch and effort,

biological data and data from the scientific surveys. 5. Present the different management options of the various stocks showing the short and long

term effects. 6. Identify gaps in the data which should be filled during future Working Group meetings.

1.2 Participants

Tarûb Bahri FAO Saïd Benchoucha (Chair) Morocco Jilali Bensbai Morocco Abdellatif Boumaaz Morocco Ana Maria Caramelo FAO Hammou El Habouz Morocco Abdelmalek Faraj Morocco Lourdes Fernández Peralta Spain Eva García Isarch Spain Fatna Kssiba Morocco Mohamed Moustapha Ould Bouzouma Mauritania Khallahi Ould Brahim Mauritania Beyah Ould Maissa Mauritania Asberr Mendy Gambia Pedro Pascual Spain Birane Samb Senegal

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Djiga Thiao Senegal Complete names and details of all the participants are given in Appendix I.

1.3 Definition of the working area

The Working Group study area is the CECAF Northern zone of the Central–Eastern Atlantic, between Cape Spartel and the south of Senegal.

1.4 Structure of the report

The Working Group report is divided into four sections, relating to the different subgroups: hake, other demersal fish, shrimp and cephalopods. The Table 1.4.1 gives the definition of the units analysed by group. For each of these subgroups, data are given on the fisheries, sampling pattern and intensity, biological characteristics, stock identity, trends in the indicators of the fisheries (catch, effort, biological data and abundance indices), assessments, and catch effort projections (2009–2013), as well as management recommendations and future research.

1.5 Follow-up of research recommendations

Several recommendations were formulated during the 2007 Working Group meeting. The actions that had been carried out to address the recommendations are provided in Table 1.5.1. The Working Group noted that work has been undertaken to improve statistical and biological sampling systems in the countries of the Subregion, including the use of onboard observers. Studies on biological aspects and stock units of certain species studied by the Working Group have started. Studies have also been undertaken to better understand the effect of environmental factors on the abundance of certain species. Finally, selecty tests have been carried out or are planned and progress has been made in the use of data from the scientific surveys. However, for different reasons, certain recommendations have not been taken into consideration. The recommendations that were taken into consideration still needs to be follow-up in the common period, and actions need to be initiated for those recommendations that have still not been addressed.

1.6 Trends in catches

The total catch of demersal resources analysed by the Working Group was 178 000 tonnes in 2008. Total catch of these resources has tended to decrease since 1999. From 1990 to 2008, demersal catch has fluctuated around an average of 170 000 tonnes (Figure 1.6.1). The most important species group in the region in terms of catch is the cephalopods, particularly octopus (Octopus vulgaris) which represented around 47 percent of total demersal catch during the study period. Total catch of octopus has decreased from 159 000 tonnes in 1999 to 82 000 tonnes in 2008. Annual catch of cuttlefish (Sepia spp.) shows a decreasing trend over the last years. During the period 1990-2001, catches have varied around an average value of 31 000 tonnes whereas they fluctuated around an average of 20 000 tonnes in 2002–2008. Catches of Loligo vulgaris have seen a sharp decline, from 17 800 tonnes in 2000 to 5 600 tonnes in 2008. Catches of deepwater rose shrimp Parapenaeus have remained stable over the last ten years with values around 16 000 tonnes. Catches of Southern Pink Shrimp (Penaeus notialis) have decreased over the last ten years, going from 5 800 tonnes in 1999 to 2 600 tonnes in 2008. Catches of black hake (Merluccius Polli and Merluccius Senegalensis) decreased from 17 000 tonnes in 1999 to 8 300 tonnes in 2008, those of white hake (Merluccius Merluccius) increased between from 7 500 tonnes in 1997 to 11 300 tonnes in 2003, after which they fell off reaching a value of

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4 200 tonnes in 2008. Catches of other demersal fish species fluctuated between 27 000 and 50 000 tonnes in 1990-2005, decreasing to 39 000 tonnes in 2008.

1.7 Demersal surveys

Twelve scientific surveys were carried out in the study area between November 2007 and December 2008. No scientific survey was carried out in Morocco in 2008/2009 on stocks of white hake and deepwater rose shrimp in the north. The INRH carried out seven bottom trawling surveys to assess cephalopods between May 2007 and December 2008 (May, September, November and December 2007, May, September, October-November 2008) onboard the R/V CHARIF AL IDRISSI in the area between Cape Bojador and Cape Blanc. Two types of survey were carried out: stock evaluation surveys to follow up on the state of the stock of cephalopods and associated fish and follow-up surveys on octopus reproduction and recruitment, which took place in spring and autumn respectively. The surveys were carried out following a random, stratified, mesh sampling network. For the assessment, the network was composed of 95 stations whereas for the follow-up of reproduction and recruitment it was composed of 65 stations. The surveyed areas stretch from the coast (20 m) to depths of 100 m. The gear used was a Spanish cephalopod trawler cephalopod trawler, with a bag of 60 mm mesh covered with a layer of non-selective 20 mm mesh in order to study the benthic and semi-benthic populations in their entirety. The duration of each trawl was 30 minutes. Abundance indices of octopus are generally higher in autumn than in spring. They showed an improvement in 2008 compared to 2007 for the spring and a notable decrease between 2007 and 2008 for the autumn. The abundance index for other cephalopods (squid and cuttlefish) showed a marked improvement in 2008 compared to 2007. Since the last Working Group meeting, two surveys have been carried out in Mauritania on board the R/V AL AWAM, during the 2008 cold and warm seasons. During the cold season survey, 100 trawls were carried out, of which 16 were in the continental slope, thereby covering depths of between 10 and 570 m. A number of 224 species were found in the trawls. The most abundant species was Helicolenus dactylopterus, whereas the most recurrent was Trachurus trecae, found in 81 stations, followed by Octopus vulgaris (63 stations), then Pagellus bellottii (48 stations). The greatest diversity was observed in the south with 150 taxons of which 69 were found in stratum 1 (0–30 m). The northern zone was less rich in terms of species’ diversity, notably in stratum 5 (400–600 m). During the warm season, a total of 113 trawls were carried out, of which 19 specific to the stations following the impact of the biological closed season on octopus abundance. Of the 235 species identified, the most common were Trachurus trecae and Octopus vulgaris found in 81 stations, followed by Sepia officinalis (75 stations) and Pagellus bellottii (68 stations). The greatest diversity was found in the bathymetric coastal strata (<30 m) with an average of 93 taxons. The offshore zone in the north was the least rich in diversity notably in strata 30–200 m and 400–600 m. Spain carried out three surveys in Mauritania between 2007 and 2009 onboard the R/V VIZCONDE DE EZA. An additional survey was programmed for November 2010. The 2007 survey covered waters of a depth between 400 and 2 000 m, whereas the 2008 and 2009 surveyed part of the continental shelf, thus covering depths of between 80 and 2 000 m. These surveys aimed at mapping the distribution, abundance and biodiversity of demersal fish, cephalopod and shrimp. Bathymetric maps were also drawn using a multi-faceted acoustic sonde. Samples of megabenthos were collected, particularly during the 2009 survey, using different types of gear. This last survey was multi-disciplinary: as well as fish yields obtained with a bottom trawl (Lofoten type), information on hydrology, composition and ichthyoplankton abundance was collected over the entire area.

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In Senegal four surveys were carried out in 2008 on board the R/V ITAF DEME: two coastal demersal surveys and two assessment surveys of deepwater demersal stocks. One coastal demersal survey was carried out during the cold season (March–April) and one during the warm season (August). For each survey a total of 80 half-hour trawls were carried out in three bathymetric strata (10–50 m, 50–100 m and 100–200 m) and by zone (north, centre and south). Close to 60 percent of total catch, estimated at 34 tonnes, was caught during the cold season. The five most important catches were horse mackerel (Trachurus spp., 4 794 kg), bigeye grunt (Brachydeuterus auritus, 1 625 kg), red pandora (Pagellus bellotti, 1 172 kg), goatfish (Pseudupeneus prayensis, 1 027 kg) and deepwater dentex (Dentex spp., 1 303 kg). Octopus (Octopus vulgaris), for which fisheries management is envisaged, came in 11th place with a total weight of 473 kg. Total catch of white grouper (Epinephelus aeneus) was 104 kg, with a majority of juveniles caught mainly in the south. The two assessment surveys of deepwater demersal stocks in 2008 were carried out during the cold season (April–May) and during the warm season (September). For each survey a total of 54 trawls of 30 minutes length were carried out between 175 and 650 m in the north, the centre and the south of the exclusive economic zone (EEZ). Larger catches were caught during the warm season (6.7 tonnes) than during the cold season (6 tonnes), with catch per unit of effort (CPUE) of 123 kg/trawl and 111 kg/trawl, respectively. The specific abundance (total number of taxons found) is as important in the warm season as it is in the cold season (155 taxons against 150). Yields decreased with depth and were highest in the northern zone whatever the season. The first 20 taxons in terms of catch or yield include a few species of commercial interest such as hake Merluccius spp., brotula (Brotula barbata) and saint-pierre (Zeus faber mauritanicus). Two species were selected for the elaboration of management plans for deepwater fisheries: black hake (Merluccius senegalensis and M. polli) and deepwater rose shrimp (Parapenaeus longirostris). From an abundance point of view, hake is the second taxon after Chlorophthalmus atlanticus. They are caught at depths of between 120 and 700 m. As for the deepwater rose shrimp Parapenaeus longirostris, the paucity of catch (a total of 25 kg in 108 stations) is essentially linked to the inefficiency of the gear used. Its average abundance index is around 240 g/trawls and is practically the same in the north as in the south where higher values are found. This species is caught at depths of between 150 and 650 m.

1.8 Data quality

The quality and trends in the data (catch, effort and length frequencies) collected by each country were one of the main themes under discussion in the 2007 meeting of the Working Group. Even if improvements have been noted over the last years, problems remain in the survey data, in catch sampling and in the databases, in particular for the breakdown of catch and effort data by species. Uncertainties in stock definition were also found. The quality of the data series must therefore be improved in the future.

1.8.1 Sampling systems and intensity Sampling of biological parameters (length, weight, sexual maturity, fertility, etc.) is carried out during the surveys and on coastal fishery catches. Each year, Morocco and Mauritania conduct several surveys during which all trawls are sampled. In 1988, Morocco established a sampling plan in the landing ports which initially targeted white hake and was extended to deepwater rose shrimp in 2002. Regular sampling of catches should also be done for cephalopods and the other fish species. Landings of white hake by the Spanish fleet are in Vigo, where no sampling system exists, consequently, there are no data for these landings. On the other hand, landings of freezer trawlers in the port of Cadiz are regularly sampled by the Spanish Institute of Oceanography (IEO).

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Octopus data come from commercial fisheries in Morocco and Mauritania. In Morocco, these data are provided by the ministry. In Mauritania, they are provided by an organization of producers, the Mauritanian society for the marketing of fish (SMCP). However, data are still missing on catch of the Spanish freezer trawlers and the artisanal fishery in Mauritania. Landings of demersal fish are sampled in Morocco, and in Senegal for the artisanal fishery. In Mauritania no sampling is carried out on landings of the national fleet and catches of the foreign fleet. Specific recommendations for each species are given in their respective chapters.

1.9 Methodology and software

A total of 26 species/groups of species/stocks were analysed by the Working Group (Table 1.4.1). After a revision of the available data, the Working Group decided that the only applicable methods for all the stock groups were the dynamic models (Appendix II). In order to assess the current state of the stocks and estimate the model parameters, a version of this dynamic model was incorporated into an Excel spreadsheet with an observation error estimator (Haddon, 2001). The model was fitted to the data using the non-linear optimizer built into the Excel Solver. The data required are annual estimates (or quarterly estimates if possible) of total catch by stock, as well as reliable stock abundance indices. In general, the Working Group adopted the abundance estimates from the surveys, even though the reliability of some of these has still to be verified. During the assessment discussion, doubts were raised on the reliability of certain abundance estimates, but it was not possible to verify these. On the other hand, their weight was decreased during the fit of the model in order to minimize the effect of the poor reliability of the analyses. For certain stocks, it was possible to use length-based models. Analysis of cohorts based on length frequencies (length composition analysis [LCA], see below) (Jones, 1984) was used to estimate the current level of F (mortality rate by fishery), as well as the exploitation pattern by fishery over the last years. Analysis of yields by recruit based on their length frequencies was then used to estimate the biological reference points (BRP) Fmax and F0.1. The LCA, as well as the analysis of recruits based on their length frequencies, was recorded in an Excel spreadsheet. Reference points for management recommendations In order to guarantee coherent management recommendations, the 2010 Working Group decided to continue using the biological reference points (BRP) adopted by the FAO Working Group on the assessment of small pelagics off the coast of Northwest Africa. The Bcur/BMSY and Fcur/FMSY indices were therefore used as limit reference points (LRP) while the Bcur/B0.1 and Fcur/F0.1 indices were selected as target reference points (TRP). A detailed explanation of these points of reference is given in the FAO Working Group report on the assessment of small pelagics of the coast of Northwest Africa (FAO, 2006). Projections In keeping with predefined scenarios using the Schaefer model adjusted to the time series data, medium term projections of future yields and the development of the state of the stocks were carried out using a spreadsheet which allowed the standardization of the data and results of all stocks (Appendix II). For these projections, a period of five years was used. The starting point for all these projections is the stock situation estimated from the latest available data. Future management strategies were defined based on changes in fishing mortality and/or catch with respect to the data estimates of the last available year.

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For each stock, two scenarios were considered. The first is the status quo which considers future yields and stock development in the case where fishing mortality remains unchanged in respect to that of the data series used for the assessments of the previous year. The second scenario takes into consideration a constant level of fishing mortality corresponding to the recommended catch level for the following year for each stock. 2. HAKE

2.1 Fisheries

The geographic and bathymetric distribution of the different hake species and their fisheries differ from country to country in the subregion. In Morocco, the main hake species caught by the coastal fishery is white hake (Merluccius merluccius). Black hake (M. senegalensis and M. polli) are found in the southern zone of Morocco (south of Tarfaya) where all three species are fished in small amounts by the Moroccan coastal fleet. The coastal fishery targeting white hake generally operates in North Morocco (Tangiers–Tarfaya). This species is also caught by around 20 longliners belonging to Hispano-Moroccan joint ventures which have been operating in Morocco since the end of 2001. The European Union boats operating under agreements between the two parties were stopped between 1999 and 2006. The last agreement signed in 2006 forbids the fishery of white hake but allows black hake fishery south of 29ºN. However, only one Spanish trawler (170 GRT, 540 HP and 33 m long) currently fishes this species in this region. In Mauritania, the hake fishery is geared towards exploitation of black hake (M. senegalensis and M. polli). In the past, this resource was exploited by several national and foreign fleets. Between 2007 and 2008, the black hake stock was targeted by Spanish trawler fleets practising fresh fishery, as well as by Spanish bottom longliners and some vessels from other countries. Additionally, these species form a significant part of bycatches by cephalopod trawlers, shrimpers and pelagic trawlers. The Mauritanian trawler fleet targeting black hake ceased activity in 2007. The Spanish trawler fleet in Mauritania has tended to fish deeper and deeper zones, reaching 1 000 m. In 2008, this fleet comprised eight trawlers built in 2000 (169 GRT, 478 HP and 32 m average length). The Spanish longliner fleet was composed of four vessels in 2007 and two in 2008 (69 GRT, 330 HP and 24 m average length). In Senegal, Spanish trawlers were the only fleet targeting black hake until 2005. Black hake is also caught in small quantities by Senegalese trawlers (old Spanish vessels) which have been practising deepwater fishery since 2000. These species also form part of the bycatch of coastal trawlers and the artisanal fishery.

2.2 Sampling systems and intensity

2.2.1 Catch and effort In Morocco, catch data such as weight and value and effort (fishing trips per days) of white hake by day, boat and port, are available in the National Fisheries Office (ONP). These data are inputted daily at each port through an input system (MAIA system)1 and are transferred daily from the Moroccan ports to the seat of the ONP in Casablanca. These data are regularly and annually made available to the INRH. Field studies are carried out by the INRH to estimate the number of days by fishing trip relative to each boat and to each type of fishery. Using the MAIA system of the ONP and the studies

1 Maia : statistical fishery system which includes daily landings by species for all Moroccan ports système statistique des pêches qui inclut les débarquements journaliers par espèce et qui couvre l’ensemble des ports marocains (www.onp.ma).

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carried out by the INRH, annual catches (in kilos or in tonnes) for each fleet and actual annual effort (fishing days) exerted on each species are calculated.

Catch and effort data (fishing days) for the trawlers and Spanish longliners targeting black hake in the waters of Mauritania and Senegal are available until 2008 in the IEO database. These are fresh fish fleets which undertake numerous fishing trips, making the follow-up difficult. It should be noted that effort coverage has improved since 2001 following a revision and retrieval by the IEO of the onboard logs (Table 2.2.1a). Total effort is estimated from available real data by fishing trip. The catch data series broken down by type of fishery and fishing trip are considered very reliable due to the fact that these data come from the registered landings of all fishing vessels. The IMROP fisheries logbook database was used to estimate catch and effort of other fleets (not Spanish). Over the last years, this database has been revised in order to improve the quality. Thus the catch and effort data estimated from this database have been corrected. Following these revisions, the Group decided that the series of the period before 2007 needs no further correction. The two black hake species are not separated in the fishery statistics. Proportions of these two species in the Spanish hake trawler catches have therefore been estimated on the results of several IEO scientific observers onboard this fleet between 2002 and 2007. More than 90 percent of the landings are composed of M. polli (Table 2.2.1b). Boardings by the IEO on board hake trawlers have shown a variability of black hake discards of between 0.3 and 39 percent of total catch. The amount of discards depends on the fishing vessel strategy and the hydrological season (Table 2.2.1c).

2.2.2 Length frequencies Tables 2.2.2a and 2.2.2b show the sampling intensity of white and black hake respectively. There has been no white hake sampling from the surveys since the third quarter of 2007. A total of 38 length frequency samples of this species have been collected by the coastal fishery over the last two years. Black hake length frequencies are obtained by the IEO for the two combined species (Merluccius spp.) from landings in the port of Cadiz. A high number of samples, 117, were taken between 2007 and 2008. During the boarding of IEO observers on board the Spanish trawlers in 2007, the measurements were taken for both black hake species separately.

2.2.3 Biological parameters Due to the fact that the research vessel was not available, no survey was carried out by the INRH in 2008 or 2009 on white hake. In Morocco, sampling intensity of white hake during the surveys is high, reaching 74 percent of the total 2007 catch with a 100 percent coverage (all trawls were sampled). Sampling intensities of the coastal fishery landings is poor, reaching only 0.001 percent of the total 2008 catch. Between 2003 and 2008, the Mauritanian Institute for Oceanographic Research and Fisheries (IMROP) carried out several surveys onboard the R/V AL AWAM as part of its Follow-up of demersal resources in the Mauritanian EEZ. These surveys were carried out at depths of between 10 and 700 m during the cold and warm seasons. The IEO programme of boarding observers began in 2002 and continued until 2007 (ten boardings) with four boardings in 2009. During the survey series until 2007, 4 to 12 percent of the total weight

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catch of black hake was sampled (Table 2.2.1b). Biological sampling of these species should be carried out onboard commercial vessels or during the surveys, as the landed individuals are eviscerated. Surveys onboard the Spanish R/V VIZCONDE DE EZA carried out by the IEO in Mauritania, in collaboration with the IMROP, in 2007, 2008 and 2009, collected numerous data relative to yield, distribution and the biology of the species of black hake in the zone (M. senegalensis and M. polli). There is no biological sampling programme targeting hake in Senegal.

2.3 White hake (Merluccius merluccius)

2.3.1 Biological characteristics The biological characteristics of this species have been described in numerous scientific works (Sarano, 1983; Maurin, 1954; Poinsard and Villegas, 1975; Goñi, 1983; García, 1982; Goñi and Cervantes, 1986a, b; Turner and El Ouairi, 1986; El Ouairi, 1990; Ramos, et al 1990; Ramos and Fernández, 1995; Lloris, et al, 2003; Meiners, 2007).

2.3.2 Stock identity The population of white hake in Morocco is considered to be a single stock.

2.3.3 Data trends Catch Registered annual catch of the Moroccan coastal fleet saw a continued increase between 1998 and 2003 with production reaching 11 300 tonnes in 2003, which corresponds to almost the double of registered landings in 2002. Between 2003 and 2008, a fall in catches was observed (Table and Figure 2.3.3a). Effort Global effort carried out on white hake increased continually from 1995, reaching a maximum level of 169 000 fishing days in 2004. For the rest of the period a decline has been observed (Table and Figure 2.3.3b). Abundance indices CPUE The variation in the catch per unit of effort (CPUE) of the Moroccan coastal fleet shows its highest level of 96kg/fishing day was reached in 1995 before declining in 1998. Yields improved in 2003 (77 kg/fishing day) before progressively declining to reach 32 kg/fishing day in 2008 (Table and Figure 2.3.3c). Surveys The survey index also shows a continual decline from 2003 to 2007 (Figure 2.3.3d). Biological data Detailed information on the biology of white hake has been obtained thanks to the sampling of coastal fishery landings in the ports of Larache and Agadir. Study of the sex-ratio of this species shows a slight predominance of females, 54 percent of the total sample against 46 percent of males. The total length at first sexual maturity is 34 cm for females. The equation of the length-weight ratio is the following (for both sexes combined): P = 0,0176 L2,6754

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Growth parameters for the total population were also estimated: L∞ = 101,3 cm; K = 0,096 year-1 and to = -1,05 year The biological parameters of white hake are summarized in Table 2.3.3d. Length composition and other information Analysis of the length structures of white hake landings by the coastal fishery show that the average catch length declined from 27 cm in 2001 to 23 cm in 2008 (Table and Figure 2.3.3e). The average white hake length estimated during the INRH survey in June 2007 was 22 cm. The percentage of juveniles (up to 26cm) in the coastal fishery catches is has been continually increasing since 2000 (Figure 2.3.3f). Current management measures In Morocco, the management measures applied to the coastal white hake fishery are the following:

Freezing of investment since 1992. Application of a mesh size greater than or equal to 50 mm. Ban on fishing within 3 nautical miles of the coastline. Introduction of a retail size of 20 cm. Limiting the lengths of fixed nets to 1 000 m and their mesh size to 70 mm.

Nevertheless a white hake fishery management plan is in preparation by the INRH and the Directorate of Marine Fisheries (DPMA) in Morocco.

2.3.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model in an Excel spreadsheet was used to assess the state of the white hake (Merluccius merluccius) stock (Appendix II). Data on length composition were available for the period 1988–2008. The LCA analytical model and a yield by recruit model were also used. Data Three assessment tests were carried out with the global model:

a first test with the total catch between 1995 and 2008 and the white hake abundance indices from the 1995 to 2007 surveys (knowing that the model allows the estimation of the 2008 abundance index);

a second test with the 1995 to 2007 catches and the same abundance index as above; a third test with the complete catch series and the coastal fishery CPUEs from 1995 to 2008.

The fit of the model was carried out taking into consideration an environmental effect for the 1997– 2000 period on stock abundance, in accordance with the results of studies on the effect of the North Atlantic Oscillation (NAO) on hake abundance carried out by the IEO team (Meiners, 2007; Meiners et al., 2006; 2007) and presented to the CECAF Working Group in 2007. For the LCA analytical model, the average length frequencies of the years 1998–2008 were used, given that the lifespan of this species can reach 12 years. Results The model used fits well to the two abundance indices series (tests 1 and 3) and the fit to the abundance indices from the surveys is marginally better (Figure 2.3.4a). The Working Group adopted the assessment results carried out with the aid of the total catch between 1995 and 2007, this is the

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series that best represents the real stock abundance, given that the surveys cover the whole distribution area of the species. The assessment results indicate that the white hake stock is overexploited, with catches that exceed the natural stock production (Table 2.3.4a). Current effort is higher than effort corresponding to a sustainable biomass. Table 2.3.4a: Summary results on the state of the Merluccius merluccius stock in the CECAF

northern subregion Stock/abundance index Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY Merluccius merluccius/surveys 243% 57% 371% 63% 334%

Fcur/FSYcur: Ratio between the observed fishing mortality coefficient during the last year of the series and the coefficient that would give a sustainable yield at current biomass levels.

Bcur/B0.1: Ratio between the estimated biomass for the last year and the biomass corresponding to F0.1 Fcur/F0.1: Ratio between the observed fishing mortality coefficient during the last year of the series and F0.1 Bcur/BMSY: Ratio between the estimated biomass for the last year and the biomass coefficient corresponding to FMSY. Fcur/FMSY: Ratio between the observed fishing mortality coefficient during the last year of the series and the coefficient giving

maximum long-term sustainable yield.

Table 2.3.4b shows the results of the LCA analytical model. The yield by recruit model shows that there is an overexploitation of growth (Figure 2.3.4b). Table 2.3.4b: Summary of the LCA results for Merluccius merluccius in the CECAF

northern subregion Stock Fcur/F0.1 Fcur/FMax Merluccius merluccius (Morocco) 833% 294%

Fcur/F0.1: Ratio between the observed fishing mortality coefficient during the last year of the series and F0.1 Fcur/FMax: Ratio between the fishing mortality coefficient observed during the last year of the series and FMax. Discussion Assessment results show that the white hake stock is overexploited. Effort is much higher than target effort F0.1 and surpasses the effort necessary to keep the biomass at its current level. Current biomass is less than target biomass B0.1. This diagnosis is confirmed by a continuous fall in the coastal fishery abundance indices since 2003. The results of the LCA analytical model confirm the overexploitation of the stock. Data analysis of last year’s effort is high amongst juveniles and young individuals.

2.3.5 Projections The Working Group proceeded with the projection of white hake catch and abundance for the next five years using different scenarios. Catch Scenario 1: Keep the catch at its current level (status quo) Keeping the catch at its current level would lead to a drastic decline in sustainable catch and relative abundance. Scenario 2: Decreasing the catch by 20 percent. A 20 percent decrease in catch would lead to a fall in the sustainable catch and relative abundance but would be less pronounced than the status quo scenario. Scenario 3: Decreasing the catch by 40 percent.

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A 40 percent decrease in catch would improve the sustainable catch. However, the relative abundance would remain weak and below the abundance corresponding to the MSY (Figure 2.3.5a). Effort Scenario 4: Maintain effort at its current state (status quo). Maintaining effort at its current state would lead to a fall in catch, in the sustainable catch and in the relative abundance. Scenario 5: Decreasing the effort by 20 percent. A decrease in effort by 20 percent would have no effect on catch or relative abundance. These would continue to decline despite the reduction in effort. Scenario 6: Decreasing the effort by 40 percent. A decrease in effort by 40 percent would lead to a recovery in the catch, relative abundance and sustainable catch (Figure 2.3.5b).

2.3.6 Management recommendations Based on the results of the assessments, the Working Group decided to recommend the following management measures:

Reduce the current effort (2008). Ban fishing in the months of June and July in order to protect juveniles. Increase mesh size of trawls targeting white hake (the percentage of juveniles in the landings

was 76 percent in 2008).

2.3.7 Future research The Working Group recommends that the following actions be carried out:

Assess bycatch and discards of white hake in other fisheries. Break down catch and effort targeting white hake by type (trawlers, longliners and artisanal

fishery). Improve data quality of the 24 coastal freezer trawlers targeting white hake in Northern

Morocco. Collect catch and effort data on longliners which have been operating in Moroccan waters

since 2001 by Hispano-Moroccan joint ventures. Carry out studies on the possibility of using separators trawls and grills to separate catches of

white hake and shrimp.

2.4 Black hake (Merluccius polli and Merluccius senegalensis)

2.4.1 Biological characteristics The two black hake species are found in Moroccan, Mauritanian and Senegalese waters. The Senegalese hake (Merluccius senegalensis, Cadenat, 1950), found exclusively in the Eastern Central Atlantic, is caught between 33° N and 10° N, whereas the tropical African hake (Merluccius polli, Cadenat, 1950) is fished between 25° N and 18.5° S (Fernández et al., 2008; Lloris, et al., 2003). The two species are not separated in commercial statistics as outwardly they are very similar. The maximum length is 87 cm for the Senegalese hake (Fernández, pers. comm.) and 80 cm for the tropical African hake (Lloris, et al., 2003). The average length of the two species increases with depth (Fernández et al., 2006b).

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Recent studies have shown that the M. senegalensis is caught at depths of less than 500 m, whereas M. polli is found in depths of up to 1 000 m. Spawning takes place during the cold season south of Mauritania and Senegal (Wysokinski, 1986; Sobrino et al., 1990; Fernández et al., 2007; Fernández et al., 2009a; Fernández et al., 2009b). The two species participate in latitudinal migrations in the area (Garcia, 1982; Fernández et al., 2008).

2.4.2 Stock identity No detailed studies on black hake stock identity are available.

2.4.3 Data trends A data series of catch and effort of black hake in the southern zone of Morocco was provided by the Working Group for the 2003–2008 period. Catch Catches of black hake reached a maximum of 22 600 tonnes in 1993 and were stable between 15 000 and 19 000 tonnes over the 1994–2002 period, before declining until 2008 (Table 2.4.3a and Figure 2.4.3a). Catches by the Moroccan coastal fleet registered a decline from 2003 to 2008. Thus, the quantities landed of this species fell from 1 027 to 785 tonnes. On the other hand, Spanish boats caught 170 tonnes in 2007 and 690 tonnes in 2008. Catches in Mauritania represented 83 percent of total production of the CECAF zone for the period 2000–2008. Most of these were carried out by Spanish hake trawlers. Large catches of black hake have begun to appear in catches of the demersal and pelagic fleets (Table 2.4.3a and Figures 2.4.3b and c). In Senegal, since the withdrawal of the European (Spanish) fleet, the black hake stock is no longer targeted by a specific fishery, being now a bycatch. This explains the low level of declared catches between 2006 and 2008 (Table 2.4.3a and Figure 2.4.3d). Effort The Moroccan coastal fleet effort shows the same trend as catches. It fell from 18 600 days in 2003 to 6 700 days in 2008. As for the Spanish trawler effort, the number of fishing days increased from 50 in 2007 to 300 in 2008 (Table 2.4.3b). In Mauritania, Spanish trawler fresh fish effort stabilized around 2 000 fishing days between 2004 and 2007, before decreasing in 2008 (1 700 days). Spanish longliner effort shows a slight increase after 2006, but shows values below 300 days over the last two years (Table 2.4.3b and Figure 2.4.3e). In Senegal, the effort of the Spanish hake trawlers was described during the last Working Group (Table 2.4.3b and Figure 2.4.3f). Currently there is no longer any black hake effort as there is no fishing agreement between Senegal and the EU. Abundance indices CPUE Trends in CPUE of fleets targeting black hake are similar in Mauritania and Senegal. After the heavy declines observed in 2002, the indices improved slightly, reaching levels similar to those in the early 1990s, exceeding 3 200 kg/fishing day in 2005 and 2008 for fresh fish trawlers and around 1 200 kg/day for Spanish longliners in Mauritania between 2005 and 2008 (Figures 2.4.3g,h). Surveys

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Mauritania Abundance indices for black hake recorded during the surveys carried out by the IMROP, are shown in Table 2.4.3c. These indices show that the best yields for both species were recorded in the central and southern sectors. Biological data Distribution and abundance Black hake distribution depends on depth. Both species overlap between 100 and 500 m. The average depth, estimated from data provided by the observers onboard the hake trawlers between 2002 and 2007, was 529 m (Table 2.2.1b). Yields were higher to the south of Cape Timiris for both species (Fernández et al., 2006b). The IMROP surveys also showed a greater abundance of black hake in the centre and south of Mauritanian waters (Table 2.4.3c). Length frequencies The IEO presented length compositions of black hake commercial catches of the trawlers operating in Mauritania in 1991–2008 (Table 2.4.3d). It should be noted that from 1998 to 2001, no sampling was carried out. Length compositions were therefore obtained from a standard frequency calculated using data from previous years. In 2002 and 2003, compositions were estimated from two and four embarkations, respectively. For the other years, length compositions were obtained by sampling the landings of four to six boats per month. Sampling is stratified by commercial categories of hake. The samples are weighed by total monthly catch per category. An increase in average lengths of individuals caught over the last years can be seen (Figure 2.4.3i), which is probably the result of applying the norm on a minimum length of 30 cm and of a change in strategy by the fishers who fish more and more in deeper zones. Length-weight ratio The length-weight ratio parameters for the whole of the Merluccius spp. population in Mauritania are the following: a = 0.00098 and b = 2.92 (lengths in centimetres, weights in grammes). They have been calculated based on samples of 10 850 M. polli individuals and 2 770 M. senegalensis individuals. These samples were collected on board the Spanish hake trawlers in 2003. Spawning and sexual maturity Spawning takes place between November and February for both species (Fernández et al., 2007). Data collected by the IEO during surveys onboard trawlers and longliners provided results on the spawning zones which seem to be localized to the south of Cape Timiris during the cold season, away from the permanent upwelling of Cape Blanc. Mature M. polli females are mainly to the south of 17.5º N, with a peak between 16º and 17º N. Their distribution extends to Cape Timiris (19.5º N) in February, but in a very small proportion. In the case of M. senegalensis, the distribution into two groups of mature females is between 16º and 19.5º N, one group to the south of Cape Timiris (December–February) and the other around 17º N (November) (Figure 2.4.3j). Ovulating mature M. polli individuals (Stage III) are found between 500 and 700 m depths for both sexes, whereas those of M. senegalensis are concentrated at depths of between 200 and 350 m (Figure 2.4.3k). Based on the biological sampling carried out during the spawning season 2003–2004, length at first sexual maturity was estimated. This length is lower for males (M. senegalensis: 33cm and M. polli: 34cm) than for females (39 cm for both species). M. senegalensis matures at a smaller size than M. senegalensis, 35 cm against 37 cm, with no separation by sex (Fernández et al., 2006a).

2.4.4 Assessment

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Methods The Schaefer dynamic production model in an Excel spreadsheet was used to assess the state of the stock of black hake fisheries. The model is described in detail in Appendix II. Data The data available on the exploitation of this species in Morocco are unsuitable for making assessments in this zone using Biodyn. The reasons for this are the interruption in Moroccan fishery data between 2000 and 2002 and the absence of a representative CPUE for the species abundance after the withdrawal of the Spanish fleet with the ending of the Morocco–EU fishery agreement in 1999. For the assessments of black hake in Mauritania and Senegal–Gambia, total catch of each country was used. The CPUE series of the Spanish fresh fish hake trawlers in each zone were used as abundance index series. These data cover the period 1983–2008. To fit the model to the Senegalese stock, an environmental effect was taken into account for the years 2002–2004 and the years 1985 and 1995 were based on the work of Meiners, Fernández, and Salmerón (2010). An assessment was undertaken for the whole of the Mauritania+Senegal–Gambia zone. The catch series between 1983 and 2008 for the whole zone and the CPUE of the Spanish trawlers operating in Mauritania were used. This CPUE series was chosen as it was the most complete and representative of the resource abundance. The model was fitted taking into account catches from all vessels (including the Spanish freezer trawlers) and bycatches. Data on length structure collected by the IEO teams from landings of hake vessels in 1991–2008 were obtained. However, in view of several uncertainties about the beginning of the series, only the 2004– 2008 data were used to run the LCA analytical model (see Section 2.4.3). Results For the black hake stocks of Mauritania and Senegal–Gambia which were assessed separately, the production model fits each zone satisfactorily (Figures 2.4.4a and 2.4.4b). The results show that the stocks of both zones aren’t fully exploited, with current biomasses greater than the sustainable biomass BMSY and the target biomass B0.1 (Table 2.4.4a). Current effort is below the optimum effort FMSY and the target effort F0.1. Assuming a single stock for the whole Mauritanian–Senegalese–Gambian zone, the assessment results are not conclusive as the abundance indices used do not cover the entire distribution zone of the stock. Table 2.4.4a: Summary of the results on the state of the Merluccius spp. stock in the northern CECAF

subregion Stock/abundance index Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY Merluccius spp. (Mauritania)/CPUE Spanish fresh fish trawlers, 1983–2008

71% 132% 43% 145% 39%

Merluccius spp. (Senegal)/CPUE Spanish fresh fish trawlers, 1983–2005

9% 169% 1% 186% 1%

Fcur/FSYcur: Ratio between the observed fishing mortality coefficient during the last year of the series and the coefficient that would give a sustainable yield at current biomass levels.

Bcur/B0.1: Ratio between the estimated biomass for the last year and the biomass corresponding to F0.1. Fcur/F0.1: Ratio between the observed fishing mortality coefficient during the last year of the series and F0.1 Bcur/BMSY: Ratio between the estimated biomass for the last year and the biomass coefficient corresponding to FMSY. Fcur/FMSY: Ratio between the observed fishing mortality coefficient during the last year of the series and the coefficient giving maximum

long-term sustainable yield.

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Table 2.4.4b shows the results obtained using the LCA analytical model. These results show that the stock is in an increasing state of overexploitation. This situation is not consistent with that of the stock estimated using Biodyn. Because of this the LCA results were not validated by the Group. Table 2.4.4b: Summary of the LCA results for Merluccius spp. in Mauritania Stock Fcur/F0.1 Fcur/FMax

Merluccius spp. (Mauritania) 238% 69% Fcur/F0.1: Ratio between the observed fishing mortality coefficient during the last year of the series and F0.1 Fcur/FMax: Ratio between the fishing mortality coefficient observed during the last year of the series and FMax

Discussion Results from the assessments of both zones individually, using the new series of revised data (see section 2.2.1) show that the stocks of black hake are not fully exploited in both zones. In the case of Senegal–Gambia, the fact that the stock is not fully exploited is due to the low level of effort exercised on the stock since the withdrawal of the Spanish fleet in 2006. In Mauritania effort has also been reduced over the last years. These results are different to those of the Working Group of 2007 which concluded that the black hake stock was overexploited. This can be explained by the fact that the data used by this Working Group were different (following a revision of the CRODT, IEO and IMROP databases) than those used by the previous Group.

2.4.5 Projections The Working Group analysed the black hake catch and abundance projections. Mauritania Scenario 1: Maintain effort at its current level (status quo). From 2009, one can see a slight increase in catch which remains below the sustainable level until 2013. As for the biomass, it would increase to a higher level than the BMSY (Figure 2.4.5a). Senegal Scenario 1: Maintain effort at its current level (status quo). Catch remains at the same level as the sustainable catch and abundance increases to a level above BMSY (Figure 2.4.5b).

2.4.6 Management recommendations The Working Group recommends that current fishing effort should not be increased in either zone, whilst waiting for confirmation on the state of the stocks.

2.4.7 Future research The Working Group gives priority to the following recommendations:

Improve the follow-up of catch and effort for black hake as a target and bycatch species for all

fleets operating in Senegal. Breakdown by type of fishery the catch and effort of the targeted black hake in Morocco

(trawlers, longliners and artisanal fishery). Continue the observation programme in Mauritania on board the Spanish trawlers and carry

out embarkations on the fleets which catch black hake as bycatch. Coordination between IEO and IMROP to elaborate the methodology to be used would improve efficiency.

Set up similar sea observation programmes in Senegal and Morocco to breakdown catches of black hake by species and estimate discards.

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Set up a study programme of selective trawls to assess the length of the first hake catch and test more selective gears in order to decrease the impact of this gear on demersal communities.

Carry out more detailed studies on the influence of environmental parameters on the abundance of this resource in the subregion.

3. DEMERSAL FISH Demersal fish live close to or on the ocean bottom, sometimes buried in the mud or sand, as their morphology is adapted to this way of living. They consist of many species that are exploited on a sustained basis.

3.1 Fisheries

In view of their generally high commercial value, the coastal demersal resources attract keen interest in all the four countries of the northern CECAF zone. They are exploited by industrial (national and foreign) and artisanal fleets and their fisheries are multispecific. Furthermore, the demersal fish species often constitute bycatch of other specialized fisheries such as the cephalopod, hake or shrimp fisheries. In 2010 the Working Group assessed the stocks of the following species: Pagellus bellottii, Pagellus acarne, Pagellus spp, Dentex macrophthalmus, Pagrus caeruleostictus, Sparus spp., Arius spp., Pseudotholitus spp. and Epinephelus aeneus. The annual catch and trend of landings are given in Table 3.1.1a and Figure 3.1.1a respectively. The total catch of these species fluctuated between a level of around 27 000 tonnes in 1994 and 50 000 in 2005 with an annual average of 36 000 tonnes in the period 1990-2008. In Morocco, the demersal resources are exploited by a heterogeneous fleet composed of Moroccan cephalopod freezer trawlers (Ceph. N), inshore trawler and long line fishing units (coastal), artisanal canoes (artisanal), chartered Russian vessels operating within the framework of the Morocco – Russia fishing agreement, the new Morocco – EU fishing agreement of 2007 for Spanish artisanal fishing units and for the supply of small pelagics freezer units of Dakhla and Lâayoune. Only the long line fishing units and part of the artisanal fishery canoes target the demersal fish. The other units capture them as bycatch. In Mauritania, the demersal resources are exploited by the artisanal fishery and by trawlers including foreign cephalopod trawlers (Ceph. E), national cephalopod trawlers (N. Ceph), foreign and national hake trawlers (Merlu), foreign and national shrimp trawlers (Crevet), foreign pelagic trawlers (Pelagic) and foreign and national demersal fishers (Poisson). In Senegal, demersal resources are exploited by the industrial and artisanal fisheries. The latter is divided into two groups: the motorized line fishing canoes which go out on daily trips and the ice canoes (equipped with ice boxes) which go out for several days. The demersal resources are also exploited by Senegalese and foreign trawlers comprising freezer and ice trawlers which fish within the framework of fishing agreements. The artisanal fleet is currently composed of 12 619 canoes and there were 100 Senegalese trawlers in 2005. In Gambia, demersal species are exploited by artisanal and industrial fleets. The artisanal fishery is multigear and targets all the coastal demersal species, including those in the estuary. The industrial fleet, mainly of foreign origin, is mostly composed of freezer trawlers (PI) which unload their catch in foreign ports. The fisheries data collection system has been improved since 2005; it now covers more landing sites in estuaries and fresh waters and the data are collected more frequently, which has resulted in a better estimate of catch and effort. The effort series of these fleets are given in Table 3.1.1b.

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3.2 Sampling systems and intensity

3.2.1 Catch and effort The fishery data collection systems and the biological parameters of demersal fish were described in the last Working Group report (FAO, 2006). Given that the two Pagellus bellottii and Pagellus erythrinus species are not distinguished in the statistics of Morocco, it was decided to consider only one group (Pagellus spp.). However, the declarations of national cephalopod freezer trawlers for the years 2007 and 2008 did not make it possible to extract the actual quantities caught by this group, probably listed in other fish categories. Moreover, a large quantity of demersal resources exploited by chartered boats and mainly composed of the seabream group is not disaggregated according to species. It would be important to calculate the proportion of Dentex macrophthalmus in this group. Due to the restructuring of the database, almost all the data from Senegal were updated with regard to the 2007 Working Group. Details on this subject are provided in a FAO 2010 document. Floating average catch estimates were made for the year 2009. During this Working Group, artisanal fishery catch and effort data for Mauritania were provided for the period 1991 to 2008. The last three years of this series were estimated using a floating average. For Gambia, catch and effort estimates have been provided for the artisanal fishery and industrial fishery.

3.2.2 Biological parameters For most of the countries, biological sampling of demersal fish mainly takes place during scientific surveys by the research vessels. In Morocco, the length and weight of the main demersal species are recorded during coastal fishery landings in the ports where there are INRH sampling stations and in artisanal fishery sites under the control of INRH regional centres (Dakhla and Laâyoune). In Mauritania, since 2007 the IMROP has been conducting a programme on bio-ecological studies (growth, reproduction, biometry and length structures) of landings of the main species by artisanal and coastal fisheries. In Senegal length frequency samples are regularly taken in the artisanal fishery landing centres by CRODT samplers.

3.3 Red pandora (Pagellus bellottii)

3.3.1 Biological characteristics Red pandora is found on hard as well as sandy bottoms, generally in zones of depths of over 100 m. This species is omnivorous with a predominantly carnivorous diet (including crustaceans, cephalopods, small fish, amphioxus and worms). In the Eastern Atlantic, the species is distributed from the Strait of Gibraltar to Angola, including the Southwestern Mediterranean and the Canary Islands.

3.3.2 Stock identity The Working Group considered it to be a single stock that is exploited by the industrial and artisanal fisheries in the whole subregion.

3.3.3 Data trends Catch

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Total catch of Pagellus bellottii (Table 3.1.1a and Figure 3.3.3a) fluctuated between 1990 and 2001 with an average value of around 8 100 tonnes. From 2002 to 2007, a declining trend was observed. In 2008, the catches increased and attained a level of about 7 700 tonnes. The most important catches in the northern region of CECAF took place in Senegal. Effort The fishing effort shows slight differences between the study zones (Table and Figure 3.1.1b). In Morocco and Mauritania, no effort clearly targeting this species is observed in the industrial fishery. This species is targeted by the artisanal sector in Senegal with the biggest catches carried out by the motorized line fishing canoes (PML) and icebox canoes (PG). The effort of the former has been increasing since 2001 while that of the latter is rather stable. Abundance indices CPUE The CPUE of the Moroccan, Mauritanian and Gambian industrial fleets fluctuated greatly during the period analysed (1990–2008). From 1996 to 2004, in Mauritania, the best yields obtained were from pelagic trawlers with an abundance peak in 1998 (Table 3.3.3c and Figure 3.3.3b). In Senegal where the species is the most exploited, the CPUE of the icebox canoes shows an upward trend since 2000 (Figure 3.3.3c). The CPUE of motorized line fishing canoes however shows a decline from 1993 with a peak in 1999 due to a particularly cold year. Scientific surveys Abundance indices of the R/V AL AWAM surveys The series of abundance indices (in kg/30 min) obtained in Mauritania for Pagellus bellottii from the assessment surveys of the R/V AL AWAM is given in Table 3.3.3b and shown in Figure 3.3.3d. However, errors were noticed in the series used during the 2007 Working Group. This series was therefore replaced by a more comprehensive and correct version. This index shows a fluctuation over the years with a slight improvement in abundance in the last few years. Biological data Length composition and other information Senegal presented a series of length frequencies of the artisanal fishery from 1990 to 2007. The analysis of this data shows that the average length of Pagellus bellottii does not indicate any particular trend and was between 20 and 21 cm during the whole period.

3.3.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the stock and fisheries of Pagellus bellottii (Appendix II). Data The total catch series of Pagellus bellottii for the entire northern CECAF zone (Mauritania, Senegal and Gambia) were used. After several attempts with different abundance series (icebox canoes, national cephalopod trawlers of Mauritania), the Working Group decided to use the CPUE of icebox canoes of the Senegalese artisanal fishery. The use of the CPUEs of the motorized line fishing canoes to carry out the assessments in 2010 did not give satisfactory results. Results The model provides a satisfactory fit to the data (Figure 3.3.4). The current biomass is higher than the one corresponding to the biomass B0.1. However, the current fishing effort is lower than that which would produce a sustainable yield at the current biomass level (Table 3.3.4).

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Table 3.3.4: Indicators on the state of the stock and fishery of Pagellus bellottii in the northern CECAF subregion

Stock/abundance index Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Pagellus bellottii (Mauritania, Senegal and Gambia)/CPUE of Senegalese icebox canoes

106% 141% 53% 155% 48%

Bcur/B0.1: Relationship between the estimated biomass for the last year and the biomass corresponding to F0.1. Fcur/FSYcur: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and that which would produce

a sustainable yield at the current biomass level. Fcur/FMSY: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and that which would produce

a maximum sustainable yield over the long term. Fcur/F0.1: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and F0.1.

Discussion The analysis of the model results indicate that the Pagellus bellottii stock (Mauritania, Senegal and Gambia) is fully exploited compared with the previous overexploitation situation. This diagnosis is in line with the increase in abundance indices measured in the Mauritania EEZ by the R/V AL AWAM (Table 3.3.3b). These indices show an increase of 22 kg/min in 2006 to 28 kg/min in 2008. Moreover, a continuous increase is observed in the CPUE of the ice canoes and motorized line fishing canoes in Senegal. Nevertheless, it is important to note that the abundance index used is that of the ice canoes whose fishing zone is often situated outside Senegal and more specifically towards the southern countries. This situation would result in an overestimation of catches in the study zone. A recent study undertaken within the framework of one thesis (Thiao, 2009) indicates that in Senegal, specifically within the Petite Côte (Mbour and Joal), the CPUE trend has increased significantly since the beginning of the 2000s. It is particularly in Mbour where they reached a record level of around 15 kg/trip during the period 2005–2006.

3.3.5 Projections The Working Group made a projection for catch and abundance over five years based on the scenario of maintaining fishing effort at its current level (status quo). Maintaining the fishing effort at its current level would not lead to an increase in catch for the year 2009. The catch declined slightly and then stabilized during the last three years at the sustainable catch level for 2011–2013. Concerning the biomass, it would drop to a lower level but stabilize above BMSY (Figure 3.3.5).

3.3.6 Management recommendations As a precautionary measure, the 2008 effort level should be maintained whilst waiting to know whether the upward abundance trend can be maintained.

3.4 Axillary seabream (Pagellus acarne)

3.4.1 Biological characteristics This benthopelagic species is found at depths of up to 500 m. It can be found on hard bottoms as well as sandy bottoms. The sea bream generally lives in depths of 100 m, as the young are coastal species. This is a hermaphrodite and omnivorous species which feeds on molluscs and crustaceans. This species is found in the Eastern Atlantic of the gulf of Gascogne up to Senegal, including Cape Verde, Acores, Madeira and Canary Islands.

3.4.2 Stock identity The axillary seabream (Pagellus acarne) population is considered to be a single stock.

3.4.3 Data trends

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Catch The axillary seabream is mainly exploited by the deepsea trawler fleet, coastal fishing units (longliners and trawlers) and artisanal fishing boats. The catch statistics, before 2007, did not make it possible to distinguish the quantities landed of this species by coastal and artisanal fisheries. These quantities are therefore put together in the same coastal group. The catches of the Moroccan and Spanish artisanal fisheries have been added from 2007. It is observed that there is an alternating trend between the catches of deepsea trawlers and those of coastal fleets. The catches of this species by the cephalopod freezer trawlers declined from 2001 before stabilizing during the period 2004–2006 and dropping once again. In the coastal fishery, the catches declined between 1999 and 2002, before stabilizing at average values of around 1 200 tonnes during the period 2002–2006. The catches then went up in 2006 and 2008 (Table 3.1.1a and Figure 3.4.3a). During the last five years, the coastal fisheries fished nearly five times more that the deepsea fisheries. Effort Only the longliners and some canoes direct their effort at demersal fish. For the other units, the effort is rather directed at the octopus or the hake and shrimps. For this series only the effort of the cephalopod deepsea fishing vessels is available (Table 3.1.1b). Abundance indices CPUE The CPUE of the axillary seabream landed by deepsea fisheries attained a maximum 77 kg/fishing day in 2001 before falling and reaching a level of around 16 kg/fishing day in 2006 (Table 3.4.3a and Figure 3.4.3b). The CPUEs declined during the last two years. It should be noted that for the years 2007 and 2008, the catch of Pagellus acarne could be underestimated. Scientific surveys The axillary bream is caught during surveys carried out between Bojador and Lagouira and those conducted between Tanger and Agadir. In 2008 the survey was not carried out in the northern zone. This species is however more abundant in the south. The abundance indices observed for this species in the survey carried out in the south of Bojador show a downward trend. The semi-hourly yields stabilized around 2.6 kg per half-hour during the last three years (Table 3.4.3b and Figure 3.4.3c). Biological data Length composition and other information Sampling of axillary seabream has been carried out by the INRH regional centre in Laâyoune since 2003. It is also done on board the R/V CHARIF AL IDRISSI during the bottom-trawl surveys. The data are not available to this Working Group. Current management measures The axillary seabream is exploited by the deepsea, coastal and artisanal cephalopod fisheries. The management measures applied to this species are the same as those applied to all fisheries.

3.4.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the stock and fisheries of Pagellus acarne (Appendix II). Data The series of total landings for all the fleets (coastal, deepsea cephalopod vessels, longliners and Moroccan and Spanish artisanal fisheries) of the axillary seabream (Pagellus acarne) was used by the Working Group. It should be noted that the low catches over the last few years can be due to the extension of the biological rest season in recent years.

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The Working Group used the abundance indices (kg/h) of the trawl surveys carried out between Bojador and Lagouira. Results The model used with the abundance indices series of surveys provides a satisfactory fit (Figure 3.4.4). According to the assessments the axillary seabream stock is overexploited, a result already observed in 2007 (FAO, 2012) (Table 3.4.4). The current estimated biomass is lower than the target biomass of B0.1 and the current fishing effort is higher than the target effort (F0.1).

Table 3.4.4: Indicators on the state of the stock and fishery of Pagellus acarne in the

northern subregion of CECAF Stock/abundance index Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY Pagellus acarne/Moroccan surveys 138% 32% 252% 35% 227%

Bcur/B0.1: Relationship between the estimated biomass for the last year and the biomass corresponding to F0.1. Fcur/FSYcur: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and that which would produce

a sustainable yield at the current biomass level. Fcur/FMSY: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and that which would produce

a maximum sustainable yield over the long term. Fcur/F0.1: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and F0.1.

Discussion The assessments show that the stock is overexploited. This situation is similar to that observed in 2007.

3.4.5 Projections The Working Group made a projection of catches and abundance over five years with two scenarios: Scenario 1: Maintain the fishing effort at its current level (status quo). Maintaining the fishing effort at its current level would lead to stability in the catch in 2009 which remains at the same sustainable catch level and maximum sustainable yield (MSY). Concerning the biomass, it would increase slightly without reaching the levels of sustainable maximum biomass and target effort F0.1 (Figure 3.4.5a). Scenario 2: Reduction in the current effort level (decline of 10 percent in fishing effort). If the fishing effort is reduced by 10 percent, the catches will be stabilized at the same level as the sustainable catch and maximum sustainable yield (MSY) during five years (2009–2013). Concerning the biomass, it would rise slightly without reaching the level of the maximum sustainable biomass (Figure 3.4.5b).

3.4.6 Management recommendations Taking the results of the assessment into account, the Working Group decided to recommend the following management measures:

Reduce the fishing effort exerted on the axillary seabream stock to allow the stock to recover Monitor the application of the rules in force.

3.5 Large-eye dentex (Dentex macrophtalmus)

3.5.1 Biological characteristics

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The large-eye dentex is distributed over the whole subregion. The adult species generally live at depths of between 10 and 300 m, while the juveniles can be found in shallow waters.

3.5.2 Stock identity The large-eye dentex is found in Morocco, Mauritania, Senegal and Gambia. Due to the lack of detailed information, the Working Group decided to consider a single stock for the whole region.

3.5.3 Data trends Catch Total catches of the species are shown in Figure 3.5.3a. In Mauritania, the catches fluctuated between 150 and 500 tonnes up to 2003 and then increased to 2 300 tonnes in 2004. In 2005, the catches again dropped before rising in 2006 to around 1 100 tonnes. In Morocco, an upward trend was observed between 1990 and 1997 followed by fluctuations until 2006. A substantial drop is visible between 2005 and 2006 (from 3 800 to 1 900 tonnes). In Senegal, a decreasing trend is observed from 1990 to 1994, followed by an increase until 1996. After 1999, the catches decline until 2008. In Gambia, this species is not separated in the catches of demersal fish. Effort Dentex macrophtalmus is not a targeted species but constitutes a bycatch of different fleets comprising the Moroccan and Mauritanian cephalopod trawlers as well as the Mauritanian pelagic and demersal trawlers. It is also a bycatch of the Senegalese artisanal fishery, in particular by the motorized line fishing canoes and icebox canoes. The fishing effort of all these fleets is indicated in Table 3.1.1b. Abundance indices CPUE The CPUE series of the main fleets fishing Dentex macrophtalmus showed different fluctuations over the period under analysis (Table 3.5.3a and Figure 3.5.3b). Except for the decreasing CPUE trend in the Senegalese artisanal fishery (motorized line fishing canoes and icebox canoes), all the other fleets show fluctuating yields over the whole period. From 2005, the CPUEs of the Mauritanian cephalopod trawlers show an upward trend (Figure 3.5.3b). Scientific surveys The annual average catch rate (kg/30 min) of Dentex macrophtalmus from the scientific surveys in Mauritania show fluctuations with very low catch rates from 1995 to 2008 (Figure 3.5.3c). Biological data Length composition and other information No length composition data or that related to other biological parameters (growth, reproduction, feeding, etc.) of Dentex macrophtalmus was provided to the Working Group.

3.5.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the stock and fisheries of Dentex macrophtalmus. This model is described in detail in Appendix II of this report. Data The catch series of Dentex macrophtalmus for Morocco, Mauritania and Senegal as well as the abundance indices from the surveys in Mauritania were used for the model. Many countries do not separate the different dentex species from the other sparid species in their catches. It is therefore possible that data provided for this species can actually be for one of the two dentex species and this can lead to the disparities observed in the catches reported and the actual catches obtained.

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Several other abundance species were taken into account by the Working Group, but as Dentex macrophtalmus is not a targeted species and is found mainly in shallow waters, it is estimated that none of the other indices available provided reliable information on the abundance of this species. For example, the Moroccan cephalopod trawlers only cover the coastal zone up to a depth of 100 m, thus do not cover the main zone of the juvenile population of the species, as observed in the length distribution of catches (which was not presented to the Working Group). Results The available data were not sufficient to obtain conclusive results for the assessment of Dentex macrophtalmus. Discussion The model does not provide a reasonable fit to the data. It is difficult to explain the high catches when the abundance index of the past few years is very low. Even if no result has been obtained from the model, care should be taken in the management of this species because the abundance index from the Mauritanian survey indicates very low levels for this species.

3.5.5 Management recommendations The quality of the fit did not allow precise conclusion to be drawn on the state of the stock. However, because of low catch rates observed in recent years during the surveys in Mauritania, a precautionary approach would consist in not increasing the current fishing effort on the species.

3.6 Bluespotted seabream (Pagrus caeruleostictus)

3.6.1 Biological characteristics The biological characteristics of P. caeruleostictus in the West African region have been studied by various authors. The species is found on a large part of the continental shelf, between 10 and 80 m depth. It is most abundant between depths of 15 and 35 m. This species prefers cooler waters (<15°C) and generally lives on hard (rocky) sandy or sandy-muddy bottoms, below the thermocline. In West Africa, the bluespotted seabream migrates in relation to its life-cycle. Those migrations happen parallel to the coast with greater amplitudes in Mauritania and Senegal. In addition, after having reached a certain size, the more coastal young individuals migrate further offshore where food is more abundant.

3.6.2 Stock identity The P. caeruleostictus species is sold under the name of bluespotted seabream. It appears to be a single stock which is exploited by the same types of fishery, industrial and artisanal. The Working Group therefore decided to assess it as a single stock.

3.6.3 Data trends Catch Total landings of P. caeruleostictus (Figure 3.6.3a) tend to fluctuate with an overall decreasing trend observed in recent years. The landings of Mauritania and Senegal before 2001 appear to have opposing fluctuations with a decline in Senegal and an increase in Mauritania. However, in Senegal the catch level has been more or less stable since 1995 at around 4 000 tonnes per year. Taking into account the artisanal fishery catches in Mauritania, the landings are about the same in Mauritania and Senegal. Effort

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In the Senegalese artisanal fishery this species is mainly targeted by the line fishing motorized canoes and ice canoes. In Mauritania this species is targeted by the line fishing artisanal fishery. It is also caught by Mauritanian and Senegalese trawlers. A general increasing trend in the effort of these fleets can be seen over the whole period (Table 3.1.1b). An exception to this is the number of the Senegalese line fishing motorized canoe which decreased between 1998 and 2001. However, as previously noted, this could be due to a problem with the database. In 2006, the number of line fishing canoes increased (PML) while that of gill nets (FD) dropped. The effort of the line fishing Mauritanian artisanal fishery is on the rise during the period studied (1990–2008). Abundance indices CPUE The CPUE series of P. caeruleostictus for the Mauritanian industrial fleet fluctuated greatly over the period 1990–2003. Subsequently, between 2004 and 2006, a general upward trend is observed with an exception for the industrial pelagic fishery operating in Mauritania which was nil in 2006. Both the Senegalese industrial fleets and the Senegalese ice canoes show decreasing trends in their CPUE (Table 3.6.3a and Table and Figure 3.6.3b). The CPUE of the Mauritanian artisanal fishery for this species has not changed since 1994. Scientific surveys The abundance index series of P. caeruleostictus in Mauritania estimated by the R/V AL AWAM surveys show fluctuations, with a downward trend since 2002 (Figure 3.6.3c). Biological data Length composition and other information No new data on length frequency was available to the Working Group.

3.6.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the stock and fisheries of P. caeruleostictus. This model is described in detail in Appendix II of this report. Data The catch series of P. caeruleostictus for Mauritania and Senegal were used as total catch series. For the abundance index series, the Working Group tested the CPUE series of the Mauritanian artisanal fishery (hand line) and that of the Senegalese ice canoes. As the latter can operate outside the waters of the zone, the Mauritanian artisanal fishery series was adopted for the assessments. Results The model provides a satisfactory fit to the data considering only the catch series from 1994 (Figure 3.6.4). The results of the model indicate that the stock is overexploited. The current fishing effort is far higher than that which would produce a sustainable yield at the current biomass level (Table 3.6.4). The current biomass is far higher than that corresponding to the biomass B0.1. Table 3.6.4: Indicators on the state of the stock and the fishery of Pagrus caeruleostictus

in the northern CECAF subregion

Stock/abundance index Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Mauritania + Senegal/CPUE Mauritanian artisanal fishery (hand line)

98% 48% 160% 52% 144%

Bcur/B0.1: Relationship between the estimated biomass for the last year and the biomass corresponding to F0.1. Fcur/FSYcur: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and the coefficient that would

give a sustainable yield at the current biomass level. Fcur/FMSY: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and the coefficient that would

produce a maximum long term sustainable yield. Fcur/F0.1: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and F0.1.

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3.6.5 Projections The Working Group made a projection for catch and abundance over five years with two scenarios: Scenario 1: Maintain the fishing effort at its current level (status quo). Maintaining the fishing effort for this species would lead to a slight increase in catches in 2009 and then stabilize during the period 2012–2013 at the same level as that of sustainable catches (Figure 3.6.5a). Scenario 2: Change the current effort level (20 percent reduction in fishing effort). The 20 percent reduction in fishing effort allows for a more rapid rebuilding of the stock after a slight fall in catches in 2009 (Figure 3.6.5b).

3.6.6 Discussion The 2010 assessment produces the same diagnosis as the last Working Group in 2007 (FAO, 2012), although the abundance index used is that of the Mauritanian artisanal fishery instead of that of the Senegalese ice canoes. The S. caeruleostictus stock is therefore overexploited.

3.6.7 Management recommendations The Working Group recommends that the fishing effort in this fishery be reduced to bring biomass to a sustainable level.

3.7 Seabreams (Sparus spp.)

3.7.1 Biological characteristics The Sparus spp. group consists of Sparus auriga and Sparus aurata. Sparus auriga is a benthopelagic species living at average depths of 170 m that is found in the region between Portugal and Angola. It is found in rocky bottom areas and it feeds on crustaceans and molluscs. The young migrate towards the coast. Sparus aurata is a demersal species which can be found from the Strait of Gibraltar up to the Canary Islands on rocky and sandy bottoms. The young live in shallow waters (30 m) and the adults migrate up to depths of 150 m. This is a sedentary species which lives alone or in small shoals. In the spring, the species migrates towards coastal zones, near lagoons and estuaries. It is a carnivorous species and occasionally herbivorous which mainly feeds on molluscs. It also lives in salty and highly salty waters.

3.7.2 Stock identity The seabream (Sparus spp.) population is considered to be a single stock.

3.7.3 Data trends Catch Seabream catches by the cephalopod freezer trawlers show an increasing trend with catches ranging between 300 tonnes in 1995 and 3 700 tonnes in 2007 (Table 3.1.1a and Figure 3.7.3a). Effort The effort is similar to that of the other species in Morocco (Table 3.1.1b). Abundance indices CPUE

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The CPUEs of the most important seabreams are those of the deepsea cephalopod trawlers. They showed an improvement from the year 2000 with a maximum of 96 kg/fishing day in 2007. In 2008 the CPUE index is 77 kg/fishing day (Table 3.7.3a and Figure 3.7.3b). Scientific surveys Sparus spp. are generally found during the scientific surveys carried out in the south of Morocco. The abundance indices vary between 0.3 and 11.3 kg/30 min in 2005 for the autumn scientific survey (Table 3.7.3b and Figure 3.7.3c). The overall trend of the scientific surveys’ abundance indices until 2007 is quite similar to the trend of the commercial CPUEs. A decline in the index was observed in 2008. Biological data Length composition and other information Sampling of length composition of Sparus auriga coastal fishery landings started at the Laâyoune and Dakhla centre. But given their weak abundance indices, Sparus spp. are not sampled during the scientific surveys. Current management measures As with the axillary seabream, seabream are exploited by the deepsea, coastal and artisanal cephalopod fisheries. The management measures applied to this species are the same as those applied to these fisheries (see chapters on cephalopods and hake).

3.7.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the stock and fisheries of Sparus spp. (Appendix II). Data The series of total sea bream (Sparus spp.) landings estimated by the Working Group was used as the total catch series of the stock. The CPUEs of the Moroccan deepsea cephalopod trawlers and those of abundance indices from the surveys were used. Results The available data did not make it possible to obtain conclusive results for the assessment of Sparus spp. Discussion The poor fit of the model could be due to the fact that the CPUEs do not really reflect the stock abundance.

3.7.5 Management recommendations In view of the substantial catches recorded in recent years, any increase in the fishing effort should be avoided while waiting for more precise assessments.

3.8 Marine catfish (Arius spp.)

3.8.1 Biological characteristics No study of the biological characteristics of the marine catfish has been carried out in the region. However they are distributed over the whole region.

3.8.2 Stock identity

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The marine catfish Arius spp. group consists of the following species: Arius heudolotii, Arius gambiensis and Arius mercatoris and are distributed across the continental shelf from Gambia to Senegal. Marine catfish are thus considered to be a single stock and the Working Group decided to assess this stock as a single management unit.

3.8.3 Data trends Catch Marine catfish are landed by the industrial and artisanal fleets in Senegal and Gambia, as target species or bycatches. The landings of Arius spp. in Senegal show large fluctuations during the period 1990–2008, varying between 1 650 tonnes in 1996 and 12 500 tonnes in 2005 (Figure 3.8.3a). The landings of Arius spp. show a decline between 1992 and 1996 followed by an increase in 1997 and 1998. The largest landings of these species were observed in 2005 (over 12 500 tonnes) after which the landings dropped to around 3 870 tonnes in 2008. In Gambia, the fluctuations observed in the landings are less pronounced with a general increasing trend, from 970 tonnes in 2004 to over 3 600 tonnes in 2008 (Figure 3.8.3a); the lowest catches were recorded in 1997 (63 tonnes) and the highest in 2008 (3 600 tonnes). Effort Most of the marine catfish catches of the industrial fleet between 1990 and 1999 come from the Senegalese ice trawlers (PIS GLA), with a peak of over 5 600 tonnes in 1997 (Table 3.1.1a). It looks like there was a change in fishing strategy because the catches of freezer trawlers were dominant for these species between 2000 and 2008. As concerns the artisanal fishery, the largest catches for these species since 1998 come from the Senegalese fresh fishing fleet. The change in fishing strategy is not accompanied by any notable change in the effort level of the two industrial fleets targeting Arius spp. (Table 3.1.1b). Abundance indices CPUE The CPUEs of the two dominant fishing segments in Senegal, PIS GLA and Senegalese freezer trawlers (PIS CON) show trends similar to those of the total catches of Senegalese ice trawlers between 1990 and 1999 and those of Senegalese freezer trawlers between 2000 and 2006. The highest CPUEs for each fleet were observed in 1997 and 1998 respectively (Figure 3.8.3b). The CPUE of the Senegalese freezer trawlers showed large fluctuations during the 1990s before stabilizing around lower values from 2002 (Table 3.8.3a). For the Gambian industrial fishery, the CPUE remains stable around very low values during the 1990s. A very large increase is observed in 2004 which was maintained until 2006. Scientific surveys No data from the research surveys on Arius spp. were presented to the Working Group by the countries in the region. Biological data Length composition and other information Data on length composition series of Arius spp. were not provided to the Working Group.

3.8.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the stock of Arius (Appendix II).

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Data The data used for the model fit were the total catches of marine catfishes in Gambia and Senegal. Several CPUE series of the industrial and artisanal fleets (PIS GLA, PML, PG and PI-G)2 operating in the two countries were used to apply the model. Results The results obtained with the CPUEs of the above-mentioned fleets were not conclusive for the assessment of marine catfishes in Senegal and Gambia. The model gives inconsistent results. Discussion The poor fit of the model could be due to the fact that the CPUEs are not a true reflection of stock abundance but are more representative of the fishing strategies used by the fleets operating on the continental shelves of Gambia and Senegal. The lack of data on Mauritania could also be due to the poor fit of the model.

3.8.5 Management recommendations Despite the absence of conclusive assessments and due to the decreasing trend in catches, it is recommended, as a precautionary approach, not to increase the effort on marine catfish stocks until better assessments are available.

3.9 Croakers (Pseudotolithus spp.)

3.9.1 Biological characteristics Croakers include the coastal species P. elongatus, P. typus, P. senegalensis and P. brachygnatus (or P. senegallus) largely distributed over the whole region. They are found on muddy, sandy and rocky bottoms. Smaller individuals can be found along the coast, but rarely in estuaries. The species feeds mainly on fish, shrimp and crabs.

3.9.2 Stock identity Croakers are mainly distributed and exploited in the southern part of the region in Senegal and Gambia. Consequently, the Working Group decided to consider them as a shared stock between these two countries and to assess them as a single stock.

3.9.3 Data trends Catch Pseudotolithus spp. considered by the Working Group are mainly caught and landed by the artisanal and industrial fleets. The highest total landings for both countries (6 600 tonnes) were recorded in 1990 (Table 3.1.1a). About 3 600 tonnes came from Gambian industrial fisheries. A fluctuation in the total landings of the stock was observed during the period analysed 1990–2008 (Figure 3.9.3a). Although the total catches of these species fluctuate over the years, an increasing trend was observed in 2008 in Gambia. Effort Croakers are mainly caught and landed by the demersal fleets of Senegal and Gambia, but are not an important species group for these fleets (Table 3.1.1b). Most of the industrial and artisanal fleets operating in the two countries land Pseudotolitus spp. Among the fleets landing these species, the effort of Gambian industrial trawlers show a steady decline between 2001 and 2006 followed by an increase in 2007 and another decline (Table 3.1.1.b). In Senegal, the effort of freezer trawlers shows a decreasing trend between 2002 and 2008 while that of the freezer trawlers is relatively stable between 2004 and 2006 with a sudden increase in 2007. For

2 Senegalese ice trawlers (PIS GLA); Pirogue liner with engin (PML) ; Pirogue with ice (PG) ; Gambian industrial Fishery (PI-G)

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the Senegalese and Gambian artisanal fisheries, the gears that catch these species the most are the set gillnets. Abundance indices CPUE The CPUE of the Gambian industrial fishery fluctuates over the years, with a decline between 2002 and 2005, followed by an increase up to a maximum CPUE value of the series in 2008 (Table 3.9.3a and Figure 3.9.3b). In Senegal, the CPUE of the ice and freezer trawlers tends to stabilize around low values during the last few years of the series. Scientific surveys Data of Pseudotolithus spp. from the research surveys were not available for use by the Working Group. Biological data Length composition and other information No data on length frequencies or on other biological parameters (growth, reproduction, feeding, etc. of Pseudotolithus spp.) were provided to the Working Group.

3.9.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used for the assessment of the state of the stock and the fisheries of Pseudotholitus spp. (Appendix II). Data Total catch data of Pseudotholitus spp. from Gambia and Senegal as well as the CPUE of the industrial fisheries of the two countries were used for the assessment. Results Despite the repeated tests with different data sets available during the Working Group, the model provides a poor fit. None of the results obtained with the various data sets was conclusive. Discussion The Working Group noted that, in spite of uncertainties relating to the CPUE of the different fleets catching this species group, the general trend (catches and CPUE) is on the increase and shows large fluctuations.

3.9.5 Management recommendations The assessment not being conclusive due to insufficient catch and effort data available to the Working Group, a precautionary approach is recommended and the fishing effort should not exceed the current level.

3.10 Thiof (Epinephelus aeneus)

3.1.0.1 Biological characteristics Thiof or white grouper (Epinephelus aenus) is a coastal demersal species belonging to the Serranid family. Its bathymetric distribution ranges between 20 and 200 m in depth, but it is mainly fished at depths of between 30 and 60 m. The species is found on the rocky bottoms of the continental shelf. The young individuals (less than 30 cm) are concentrated along the coast, notably in the estuaries. They can also be found between depths of 30 and 100 m, mainly in sandy areas, but also in rocky areas.

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The two main spawning areas are the Petite Côte of Senegal and the south of the Baie du Lévrier in Mauritania. The main concentration of juveniles is found in the mangrove estuary of the central Sine Saloum delta in Senegal. The species is a voracious predator which feeds on fish, cephalopods and crustaceans.

3.10.2 Stock identity For Epinephelus aeneus, a single management unit was identified for the three countries (Mauritania, Senegal and Gambia).

3.10.3 Data trends Catch Landings of white grouper show a decreasing trend until 2007, before increasing in 2008 (Table 3.1.1a and Figure 3.10.3a). This increase in catches is mainly due to the artisanal fishery in Mauritania whose data was provided to this Working Group for the first time. The total catches of white grouper declined from around 3 000 tonnes in 1996 to 1 000 tonnes in 2006. The most important catches occurred in Senegal with an average of 868 tonnes over the last five years. The annual averages over the same period are 200 tonnes in Gambia and nearly 60 tonnes in Mauritania. Most of the fish landed in Senegal is from the artisanal fishery, in particular the ice canoes. Effort The white grouper is targeted by the artisanal and industrial fleets of all the countries. The ice and freezer trawler effort of the Senegalese industrial fishery shows an overall decreasing trend in recent years except for the ice trawlers of the Senegalese industrial fishery (Table 3.1.1b). The effort of the Mauritanian artisanal fishery effort and more particularly of the liners is on the increase since the 1990s. However the values over the last three years are estimated by a floating average of the values of the past few years. Effort of the Mauritanian fish trawlers remained relatively stable, peaking in 2002, before falling again in 2003 to 2001 levels. The effort subsequently increased until 2006 before dropping. In Mauritania, the national cephalopod trawlers and pelagic trawlers also catch this species as bycatch. Abundance indices CPUE In general, the CPUEs of Epinephelus aeneus show a decreasing trend throughout the study period 1990–2007 (Table 3.10.3a and Figure 3.10.3b). The yields of the artisanal fishery in Mauritania show an increasing trend between 1990 and 1994 followed by a decline until 2007 before recovering in 2008. A decreasing trend is observed before 2007 for the ice canoe fishery. An increase in the CPUE is noted for this artisanal ice canoe fishery in 2008. Scientific surveys Abundance indices from the IMROP R/V AL AWAM surveys decreased between 1982 and 2006 (Table 3.10.3b and Figure 3.10.3c). It is important to note that the surveys were carried out by two different vessels but with the same characteristics. The first operated from 1982 to 1996 and the second (R/V AL AWAM) from 1997. In order to have a consistent series, a Generalized Linear Model (GLM) abundance standardized index was calculated (Beyah, 2008). This index shows a decline over the whole period from 1982 to 2006. In the cold season the survey index drops from 5.8 kg/30 min in 2006 to 1.1 kg/30 min in 2007. Biological data Length composition and other information The length frequencies of white groupers caught by the Senegalese artisanal fishery are available from 1990 to 2006 but were not analysed by this Working Group.

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As part of a (CRODT/JICA, 2006)3 project, the growth of the white grouper was estimated by scale reading. The following parameters were obtained: L∞ = 99.29 cm, K= 0.145 an-1 and T0 = -0.23 an In Mauritania, the IMROP carried out a reading of the white groupers. The growth parameters of the white grouper obtained are: L∞: 114.8 cm; K: 0.1024 year-1; T0: -1.349 year

3.10.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the stock and the fishery of Epinephelus aeneus. This model is described in detail in Appendix II of this report. Data For catch data, the Working Group collated total catches of all the fleets of the three countries (Mauritania, Senegal and Gambia). This year a catch series from the artisanal fishery in Mauritania was provided and taken into account. For the abundance index series, the CPUE series of the ice canoes of the Senegalese artisanal fishery provided the best fit. Results Using the CPUE of the ice canoes, the model provides a satisfactory fit to the Epinephelus aenus species of Mauritania, Senegal and Gambia (Figure 3.10.4). As in the case of the previous assessment, the results from the fit indicate that the stock is overexploited. The current biomass is below that corresponding to the biomass B0.1. The current fishing effort is far higher than that which would produce a sustainable yield at the current biomass level (Table 3.10.4). Table 3.10.4: Indicators of the state of the stock and the fishery of Epinephelus aeneus in

the northern subregion of CECAF Stock/abundance index Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY Epinephelus aeneus (Mauritania, Senegal and Gambia)/CPUE Senegalese ice canoes

1204% 3% 2629% 3% 2366%

Bcur/B0.1: Relationship between the estimated biomass for the last year and the biomass corresponding to F0.1. Fcur/FSYcur: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and the coefficient that would

provide a sustainable yield at the current biomass level. Fcur/FMSY: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and the coefficient that would

provide a maximum sustainable yield over the long term. Fcur/F0.1: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and F0.1.

Discussion Despite the increase in catches of the artisanal fishery in Mauritania and an increase in the abundance index in 2007 in the R/V AL AWAM survey results, the results of the model indicate a deterioration of the stock situation. The Epinephelus aeneus stock in the region shows a risk of extinction. The catches declared in Senegal include most probably those obtained in the neighbouring waters.

3.10.5 Projections The Working Group made a projection of catches and abundance over five years based on the two following scenarios: 3 CRODT/JICA – Oceanographic Research Center Dakar-Thiaroye/ Japan International Cooperation Agency

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Scenario 1: Maintain the effort at its current level (status quo). Maintaining the effort at its current level would give rise to a substantial decline in catches in 2009, followed by a steady drop until 2013. The relative biomass will diminish if the effort is maintained (Figure 3.10.5a). Scenario 2: Stop fishing. If the current effort level was reduced to zero over five years, the catches would decline until 2013. The relative biomass would then record a slight increase (Figure 3.10.5b).

3.10.6 Management recommendations Taking into consideration the results of the assessment, the CPUE trends as well as the abundance indices obtained from the surveys, the Working Group believes that the stock risks extinction and reiterates its recommendation that the fishery directed at this species be stopped.

3.11 Sea bream (Pagellus spp.)

3.11.1 Biological characteristics This group consists of Pagellus bellottii and Pagellus erythrinus. Pagellus erythrinus is a benthopelagic species living in depths of up to 300 m. In the Eastern Atlantic, the distribution of this species is from Norway up to Guinea-Bissau. It is found in shallow waters on different types of bottoms (rocky, sandy and muddy); during winter, it migrates to the deepest bottom areas.

3.11.2 Stock identity The population of sea bream (Pagellus spp.) is considered to be a single stock on the Moroccan continental shelf. This species is found in all types of bottoms from the Strait of Gibraltar up to Lagouira (20o50’N).

3.11.3 Data trends Catch This species group includes the other sea bream species, namely Pagellus bellotti and Pagellus erythrinus. The landings of the deepsea cephalopod fleets are continuously increasing. In 2006, they reached a level of 1 600 tonnes. The catches recorded in 2007 and 2008 have reduced, but this is no doubt due to an underestimation. In Morocco, the catches fell from 124 tonnes in 2002 to 45 tonnes in 2008 for the artisanal fishery and rose from 54 tonnes to 531 tonnes for the coastal fishery (Table 3.1.1a and Figure 3.11.3a). Effort Only the longliners and a few boats target the demersal fishes. For the other units, the effort is rather directed at the octopus or hake and shrimps. For this series only the effort of the cephalopod deepsea fishery is available (Table 3.1.1b). Abundance indices CPUE The CPUEs of the deepsea cephalopod fishery show an increase between 1999 and 2004. However, from 2005, a fall in the CPUEs is observed which represent only half of those recorded in 2004, or 34 kg/fishing day (Table 3.11.3a and Figure 3.11.3b). The CPUEs of the years 2007 and 2008 are the lowest of all the series due to the low catches declared over the last two years. Scientific surveys

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The sea breams are caught during the surveys carried out between Bojador and Lagouira and during those undertaken between Tanger and Agadir. In 2008 the survey was not carried out in the northern zone. This species is however more abundant in the south. The abundance indices observed for this species in the surveys carried out in the south of Bojador show a decreasing trend. The yields diminish from 4.3 kg/30 min in 2007 to 3 kg/30 min in 2008 (Table 3.11.3b and Figure 3.11.3c). Biological data Length composition and other information Among this species group, only Pagellus erythrinus undergoes biological sampling at the Laâyoune port. Current management measures Like the the axillary seabream, Pagellus spp. are exploited by the deepsea, coastal and artisanal cephalopod fisheries. The management measures applied to this species are the same as those applied to all these fisheries (see chapters on the cephalopods and hake).

3.11.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used for the assessment of the state of the stock and the fisheries of Pagellus spp. (Appendix II). Data The series of total landings of Pagellus spp. estimated by the Working Group was used as the total catch data series of the stock. Two series of abundance indices were used. These are the CPUE series of the Moroccan deepsea cephalopod trawlers and the series of abundance indices from the surveys. Results The available data did not make it possible to obtain conclusive results for the assessment of Pagellus spp. However, the evolution of fisheries abundance indices and that of the scientific surveys indicates a decline which could be a sign of overexploitation of this stock. Discussion The poor fit of the model could be due to the fact that the CPUEs do not truly reflect the stock abundance. The Pagellus spp. group actually seems to become a target when the most sought-after species like the cephalopods are not available.

3.11.5 Management recommendations In view of the substantial catches recorded in recent years, it is necessary to avoid any increase in the fishing effort until better assessments are obtained.

3.12 Rubber-lip grunt (Plectorhinchus mediterraneus)

3.12.1 Biological characteristics Plectorhinchus mediterraneus lives on sandy, muddy, gravel bottoms and on Posidonia meadows in coastal waters at depths of 10 to 150 m. This species reproduces in the spring; it feeds on benthic invertebrates and zooplankton. It is distributed in the Eastern Atlantic region from Portugal to Angola; it is also found in the Mediterranean.

3.12.2 Stock identity The population of rubber-lip grunt (Plectorhinchus mediterraneus) is considered to be a single stock.

3.12.3 Data trends

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Catch The rubber-lip grunt is caught mainly by deepsea trawler fleets, coastal fishing units (longliners and trawlers) and artisanal fishery boats. The catch statistics date back to 1998 for the national cephalopod trawlers, while for the other segments regular series data are only obtained from 2004 (Table 3.1.1a). Total catches increased from 1997 before falling from the year 2006 (Figure 3.12.3a). It is noticed that the catch trend is similar between the deepsea trawlers and the coastal fleet. The catches of this species increased progressively from 1997 before falling in 2006. Effort Only the longliners and some artisanal boats direct their effort at demersal fishes. For the other units, the effort is rather directed at the octopus or the hake and shrimps. The effort series available is shown in Table 3.12.3a. Abundance indices CPUE The rubber-lip grunt is mainly landed by the longliners with average CPUEs in the region of 247 kg/fishing day, followed by the national cephalopod trawlers and artisanal boats with 26 kg/fishing day and coastal trawlers (15 kg/fishing day) (Table 3.12.3b and Figure 3.12.3b). The CPUEs show an increasing trend until 2006, followed by a decline. Scientific surveys The rubber-lip grunt is mainly caught during surveys conducted between Bojador and Lagouira. This species is however more abundant in the south. The abundance indices observed for this species show a decreasing trend in Southern Morocco (Table 3.12.3c and Figure 3.12.3c). Biological data Length composition and other information Sampling of the rubber-lip grunt has been carried out by the INRH regional centre in Dakhla since 2004 and in Laâyoune (since 2009). Current management measures The rubber-lip grunt is exploited by the deepsea, coastal and artisanal cephalopod fisheries. The management measures applied to this species are the same as those applied to each of these fisheries.

3.12.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the rubber-lip grunt (Appendix II). Data The series of total landings (coastal fleet + deepsea cephalopod trawlers + Dakhla and Lâayoun longliners + artisanal fishery) of the rubber-lip grunt (Plectorhinchus mediterraneus) was adopted by the Working Group to assess this stock. The Working Group found it appropriate to use the abundance indices (kg/h) of trawl surveys carried out between Bojador and Lagouira as this species is more abundant in the south of Bojador. Results The available data did not make it possible to obtain conclusive results for the assessment of Plectorhinchus mediterraneus. Discussion The results obtained from the model were considered unsatisfactory because of the short data series of abundance indices of scientific surveys available for this species. However, there is a strong likelihood

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that the stock is overexploited, given the decline in the abundance index and the maintenance of rather high catches during the last few years of the series.

3.12.5 Management recommendations In spite of the uncertainty of the assessments and in view of the abundance indices and catch trends, it is recommended not to increase the current fishing effort level.

3.13 Future research

The Working Group reiterated the need to Follow-up on the recommendations formulated during its previous session:

Improve research on the identification of species for the naming of the groups. Promote information exchange between scientists at regional level and scientists from various

countries involved in the demersal fisheries.

Moreover, in spite of research efforts recognized by the Working Group, research recommendations were made for demersal fish by the Working Group:

Strengthen and improve the collection of statistical information for the demersal fisheries. Make available all the bio-ecological data (length frequencies, sex-ratio, age, zone and period

of reproduction), notably of scientific surveys. Further the analysis and exploration of scientific survey data.

4. SHRIMPS

4.1 Fisheries

The exploitation of crustaceans in the western coastal states of Africa has a relatively long history. Two main groups of shrimps are commercially important in the region from Morocco to Guinea-Bissau, the coastal shrimps, represented principally by the southern pink shrimp Penaeus notialis, and the deepwater shrimps, of which the deepwater rose shrimp Parapenaeus longirostris is the most important. Other less abundant shrimp species are also caught in the area: Melicertus kerathurus, Aristeus antennatus, Aristeus varidens, Plesionika heterocarpus and Plesiopenaeus edwardsianus. In Morocco, shrimps are exploited by the national fleet, composed of coastal trawlers which operate on the continental shelf at depths shallower than 150 m and deepsea trawlers with a larger area of operation. The coastal trawler fleet includes approximately 400 units. This fleet operates near their home ports and carries out short duration fishing trips. The deepsea fleet started operations in 1985 with units of less than 200 GRT, carrying out fishing trips of between 45 and 50 days. In 2008, the fleet comprised 60 units (Table 4.1a). Another fleet of coastal freezer trawlers started targeting the pink shrimp in 2004 with four units. This number was increased to 24 units in 2008. The Spanish fleet in Morocco ceased operating on 30 November 1999, with the expiry of the Morocco–European Union Fishing Agreement. The Spanish fleet was composed mainly of fresh and frozen fish trawler units authorized in accordance with fishing agreements. Their area of operation was limited to the north of Tarfaya (28°44’ N parallel), outside the 12 nm stretch. The new Morocco-European Union Fishing Agreement signed in 2006 does not include fishing of crustaceans. In 2008, the shrimp fleet operating in Mauritania was composed of 39 vessels, including 8 Mauritanian and 31 European units (Table 4.1a). The European fleet is dominated by Spanish flag units (25 vessels) which account for over 80 percent of this fleet. The shrimp fleet operating in Mauritania decreased considerably compared with the year 2006 when they comprised 81 units. The most affected segments are those of Mauritanian and foreign vessels other than Spanish.

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The Mauritanian fleet declined from 27 vessels in 2006 to only 8 vessels in 2008. This decrease in the number of vessels is due to the low abundance of coastal shrimps (P. notialis), a target species of this fleet and the improvement in octopus yields, a species on which these units have focused. The catches of shrimp boats are made up of mainly P. longirostris (68.3 percent) and P. notialis (17.75 percent). This composition is different from that observed in 2006, with an increase in the share of P. longirostris compared with P. notialis. A description of the fishery in Senegal before 2006 is available in the FAO 2007 Working Group Report (FAO, 2012). From 1982, a certain number of Spanish vessels took Senegalese nationality, giving rise to a national fleet exploiting the deep waters. In 2005, 13 Spanish vessels were operating in the Senegalese zone. Their number dropped to 5 units in 2006. The activities of the Spanish fleet ceased in the zone with the end of the Senegal–European Union fishing agreement in July 2006. With the non renewal of the fishing agreement, the pink shrimp is now mainly exploited by some 20 Senegalese flag deepsea fishing trawlers. The crustacean fishery targeting coastal shrimps is highly developed in Senegal and Gambia, with two fleets, industrial and artisanal, catching in particular P. notialis. The number of units of the artisanal fleet in Senegal is about 12 000 canoes (Table 4.1a). However, apart from a single very specific fishery operating in the estuaries, the exploitation of the artisanal fleet is not really directed at the coastal shrimps. In Gambia, the southern pink shrimp (P. notialis) is targeted by both the artisanal and industrial fisheries. The artisanal fisheries operate within 12 miles, in the estuary and tributaries, in the dirty and brackish waters using different gears. More than 10 small individual boats using spread nets are towed by motorboat towards the fishing zones. According to the last survey conducted in the country in 2006, there are 229 fishing boats using spread nets in Gambia (Table 4.1a). The industrial fishery comprises large vessels with a licence to fish in Gambian waters. These boats land their catches in foreign ports, but not in the country. The number of licenses granted for shrimp trawlers is declining, with 41 licences issued in 2004 and 15 in 2008. Catches of P. monodon, were observed in the landings of artisanal fishers in the Senegal–Gambia zone. Unfortunately not enough information is available on the distribution and abundance of this species although its landings are increasing. It is necessary to monitor the landings of this species.

4.1.1 Management measures for shrimps Countries in the region are striving to regulate the shrimp fishery and in so doing, have already established some management regulations. Current measures in place in most of the countries are related to the control of sizes of individuals captured, and include mesh sizes, gears and rates of bycatches and zoning. A summary of these technical measures is given in Tables 4.1.1a and 4.1.1b. In Morocco, a fisheries management plan for shrimps is under preparation. In Mauritania, in addition to the usual closed season observed in September and October, a second closed season of two months was instituted in 2008 during the months of April and May. It is important to note that no restrictions are placed on total fishing effort total or landings in any of the countries. There exists only a restriction on the effort of foreign fleets contained as conditions in respective fishing agreements.

4.2 Sampling systems and intensity

4.2.1 Catch and effort

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Catch and effort data are collected for all fleets targeting shrimps in the CECAF region. In Morocco, all catch and effort data from the coastal fishery are gathered by the Office national des pêches (National Fisheries Office) which manages the fish markets in the landing ports, while data for the shrimp freezer fishery are collected by the maritime fisheries department. These data are complemented by surveys carried out with fisheries managers and seamen fishers to know the fishing strategies and duration of trips conducted by fleets that target shrimps. In Mauritania, the catch and effort data of the shrimp fleets are recorded in the database “Journal de pêche”, information which comes from logbooks completed by ship captains. This logbook contains the statistics describing fishing activities since 1991 (quantities caught, number of hours, number of operations per boat, per day, per species or group of species and per geographic zone). The data are gathered and entered by the DSPCM4 (control agency), and a copy of this database is domiciled at the IMROP. The logbooks of Spanish shrimp boats are provided by the National Association of Seafood Freezer Vessel Ship Owners (ANAMAR) to the IEO which enters them in a database and analyses them. The catch data of P. longirostris and P. notialis are extracted from this database. This fishery being multi-specific, the effort for the main target species (P. longirostris and P. notialis among others) was calculated, as in previous years, using a method based on the work of the IEO/IMROP (Sobrino, I., Diop, M. & García, T., 2002) which helps to determine specific efforts for Spanish shrimp fleet operating in Mauritanian waters. In Senegal, the observers of the Department for the Protection and Control of Fisheries on board these foreign fishing vessels collect the data on the activities of these vessels. These data are transmitted in the form of slips to the Dakar Thiaroye Oceanographic Research Centre (CRODT) and the Maritime Fisheries Department (DPM). The latter is responsible for the centralization of fishery statistics for the different administrations. Concerning the national industrial fishing vessels, the catch declarations are made by the captains to the DPM. The effort of these vessels is obtained using surveys conducted by the CRODT on landing. Artisanal fishery is monitored through a network of investigators of the CRODT present at the various landing sites. They collect effort and catch data of the artisanal boats. The catches are estimated through sampling of about 10 percent of daily trips. The Working group incorporated a new data series related to the foreign fleet operating in Senegal (other than Spain). It should be noted that the effort of boats whose capacity is less than 250 GRT was modified in 2005 and 2006 because the old values corresponded to estimates which have now been replaced by real data. For national trawlers, the 2008 data correspond to estimates until the actual statistics are obtained, while for the foreign fleet, the series end in 2006 following the end of fishing agreements with the European Community. It should also be indicated that for artisanal fishery, the overall effort is given for information. In fact, apart from a very specific fishery operating in the estuaries of the Sine Saloum and Casamance rivers and for which fishing statistics are not monitored, the artisanal fleet does not target coastal shrimps. Catch and effort data are collected in Gambia as part of surveys to monitor the production and effort of the artisanal fishery and when observers are onboard the industrial fleet. Statistical data are collected by gear, 10 days a month for the artisanal sector. As concerns the industrial fishery, the observers on board collect catch and effort data, as well as other information on fisheries and transmit them daily by radio to the Fisheries Department. The completed forms are submitted to the administration at the end of the mission.

4.2.2 Length frequencies

4 Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer.

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In Morocco, a length sampling programme for the pink shrimp P. longirostris of commercial catches of coastal trawlers has been instituted in one of the landing ports since 2002. Presently, the sampling operations are conducted regularly at two landing ports (Larache–Agadir). The biological sampling data come from Agadir ports for the 2002–2005 series, from Casablanca for the period 2004–2005 and from Larache for the year 2006. For the period 2007–2008, the length structures were obtained from coastal trawler catches of the ports of Agadir and Larache. Sampling is conducted once or twice a month and per port. The quantities sampled vary between 3 and 4 kg per month. A total of 23 sampling operations were conducted in 2007 and 28 in 2008. The total number of shrimps measured was 5 825 in 2007 and 5 058 in 2008 (Table 4.2.2a). In Morocco, the pink shrimp landed by the shrimp freezer vessels is sorted into several commercial groups. However due to different classification systems used by different companies, data on size categories cannot yet be obtained. A sampling programme for the main species targeted by the Spanish fleet operating in Mauritania (P. longirostris and P. notialis) was developed in 2007 and 2008 by the IEO as part of the national data collection programme of the EU. Shrimp samples in Mauritania were provided by shrimp freezer companies based in Huelva and analysed at the IEO oceanographic centre in Cadiz. Moreover, in November 2007, the personnel of the Spanish fisheries office in Nouadhibou initiated a collaboration with the IEO for sampling of fresh shrimps provided by Spanish shrimp trawlers operating in Mauritanian waters. In 2007, the IEO in Cadiz collected 46 P. longirostris samples, totalling 73 kg and 18 P. notialis samples, totalling 37.5 kg. In 2008, 34 samples of P. longirostris (59 kg) and 23 of P. notialis (30 kg) were collected and analysed (Tables 4.2.2a and 4.2.2b).

4.2.3 Biological parameters In Morocco, the biologic parameters of the pink shrimp (P. longirostris) have been monitored since 2002, through sampling of landings of coastal trawlers in the ports of Larache and Agadir. The monthly development of the average length based on landings of the coastal fishery, shows that it varies between 19 and 22 mm between 2002 and 2008 (Table 4.2.2c). During the period 2003–2008, as part of the national data collection programme of the European Union, the IEO collected length data and biological data of crustaceans fished by the Spanish fleet in Mauritanian waters. Further, occasional collaboration took place with the Spanish fisheries office in Nouadhibou for the sampling of fresh shrimp provided by Spanish shrimp trawlers operating in Mauritanian waters. However, due to the numerous problems encountered in obtaining these fresh samples, the collaboration was inconsistent and was unfortunately interrupted following the closure of the Spanish fisheries office in October 2009. The biological sampling programme conducted by the IEO during the period 2003–2008 was not able to collect all the required samples (all the average categories for each month of the year). This, as well as the establishment of the closed fishing season prevented the study of a complete annual biological cycle of this species. Nevertheless, efforts were made to study parameters like the length at first maturity, the sex-ratio and length-weight ratio.

4.3 Deepwater rose shrimp (Parapenaeus longirostris)

4.3.1 Biological characteristics The parameters of linear growth and length-weight ratio were estimated based on the commercial catches of Moroccan coastal trawlers in the landing ports (Table 4.2.2c). Length-weight ratio

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The length-weight ratio equations obtained from the biological sampling of coastal fishery catches in the port of Casablanca between June 2004 and June 2005 are indicated in Table 4.3.1a. Table 4.3.1: Length-weight ratio of the pink shrimp (P.longirostris) by sex in the Moroccan

waters Sex Ratio equation Number R² Test of student (t) Female P = 0,0053 × Lc 2,2523 1 842 0,932 15.10 Male P = 0,0067 × Lc 2,1517 1 082 0,844 15.70 Female+Male P = 0,0051 × Lc 2,2557 2 924 0,917 14.36

P: Individual weight in grammes L: Length of the carapace in millimetres

The parameters of the length-weight ratio (for the males, females and the whole population) obtained from biological samples of P. longirostris carried out on catches of Spanish shrimp trawlers operating in Mauritanian waters are indicated in Table 4.3.1b. The coefficient of variation (CV) of these parameters, as well as the number of individuals used to calculate them, are indicated below. Table 4.3.1b: Length-weight ratio (by sex and total population) of the pink shrimp

(P. logirostris) in the catches of the Spanish fleet in Mauritanian waters. Sampling years: 2007 and 2008

Year Parameter Males CV Females CV Total CV

2007 a 0,.0012 0.068 0.0011 0.041 0.001 0.033 B 2.6963 0.008 2.7334 0.005 2.7524 0.004 Ind Number 1807 3316 5123

2008 A 0.0035 0.099 0.0036 0.041 0.0027 0.034 B 2.3911 0.013 2.3879 0.005 2.4751 0.004 Ind Number 1 605 3 706 5 311

CV=coefficient of variation

Growth The linear growth equations of Von Bertalanffy obtained for the deepwater rose shrimp (biological sampling at the port of Casablanca in 2004–2005) are as follows: Lc = 51.28 (1 - exp-0,827 (t + 0,30)) for the females. Lc = 42.51 (1 - exp-0,934 (t + 0,33)) for the males. Lc = 49.86 (1 - exp-0,939 (t + 0,32)) for both sexes. Lc = length of carapace in mm. t = time in years. For the weight growth, the equations obtained are as follows: Wt = 37.64 (1 - exp-0,8266 (t + 0,30)) 2,25 for the females. Wt = 21.39 (1 - exp-0,9336 (t + 0,33)) 2,15 for the males. Wt = 34.46 (1 - exp-0,9393 (t + 0,32)) 2,26 for both sexes. Wt: Individual weight in grammes Sex-ratio The overall sex-ratio is 0.63 for the females and 0.37 for the males of this species. Out of 2 924 individuals examined from landings of the coastal fishery in the port of Casablanca during the period 2004–2005, 1 842 were female and 1 082 male.

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The sex-ratio of the deepwater shrimp established by the IEO changed between the sampling of 2007 and that of 2008 (Table 4.3.1.c). In 2007, the sex-ratio was 1:0.4 (females: males), while in 2008 it was 1:0.3. This is probably due to problems linked to obtaining monthly samples of average commercial categories of shrimps landed at the Spanish port of Huelva. Table 4.3.1c: Proportion and number of males and females (%) and total number of

individuals of deepwater rose shrimps (P. longirostris) sampled in Spanish catches in Mauritanian waters. Sampling years: 2007 and 2008

2007 2008 % Females 64.7 71.9 % Males 35.3 28.1 Number of individuals 7 920 6 705

Length at first maturity The length at first sexual maturity was estimated at 23.44 mm of CL, corresponding to a total length of 11.20 cm. The weight at first sexual maturity is 6.41 g and the corresponding age is 0.44 years. The deficiencies in the Mauritanian shrimp sampling system linked to the lack of monthly sampling of all categories required and to the closed fishing seasons in Mauritanian waters prevented the IEO from analysing a full annual biological cycle and identifying the reproduction period of P. longirostris in Mauritania. The lengths at first maturity indicated in Table 4.3.1.d have been calculated on the basis of the months during which the abundance of females was the highest. Table 4.3.1d: Length at first maturity (mm of the cephalothorax length) of males

and females of the deepwater rose shrimp (P. longirostris) in Mauritanian waters

Mauritania (2003–2008) Males: 12.9–14.8 Females: 25–28.5

Environmental effects Recent studies conducted using data collected in the Moroccan Atlantic Ocean during trawler surveys in 1981–2004 showed a marked relationship between the egg laying of females of deepwater rose shrimp (P. longirostris) and the high salinity in the Moroccan Atlantic waters (Benchoucha, et al, 2008). It would seem that the high salinity favours the egg laying of this species, while the temperature would only affect the catch level (abundance). Besides, a preliminary study of the effects of the different environmental parameters on the abundance of P. longirostris in Mauritanian waters was carried out by the IEO using available Sea Surface Temperature, surface temperature anomalies, North Atlantic Oscillation indices (García-Isarch, comm. pers.). The results of analyses of correlations between the monthly, quarterly and annual series of these parameters and the Spanish CPUEs of P. longisrostris showed a significant negative correlation between the shrimp abundance and the temperature anomaly (SST-month-1, SST-month-2, SST-quarter 1 and SST annual anomaly). The quarterly CPUEs and the SSTs of the previous quarter showed the largest negative correlation.

4.3.2 Stock identity The deepwater rose shrimp (P. longirostris) lives on sandy and muddy bottoms, at depths between 20 and 700 m. This species is found between the northern boundary of Cape Spartel (35°47’ N) and the southern region of Sidi Ifni (29°22’ N). In the waters of Mauritania, the P. longirostris fishery is carried out mainly between 21 ° and 19 °N. A new fishery targeting P. longirostris in Senegalese waters from 16 °N is being developed.

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Considering the fact that P. longirostris is found in geographically different areas, the Working Group adopted three fishery units: Morocco, Mauritania and Senegal-Gambia.

4.3.3 Data trends Catch The global trend of landings of P. longirostris in the region during the period 1980–2008 showed a gradual increase from the beginning of the series until 1998, when landings reached a maximum of 20 704 tonnes (Table 4.3.3a and Figure 4.3.3a). The catches subsequently oscillated around 16 000 tonnes. Globally, the total catches of the region followed the same trend as that in Moroccan waters from where the largest part of the landings originate. In Morocco, a continuous increase in shrimp freezer trawler landings was observed until 2001, followed by a decline to the catch level of coastal trawlers in 2004 (Figure 4.3.3.b). The catches of deepwater rose shrimp by the Spanish fleet in Mauritania show large fluctuations (Figure 4.3.3.b), with the maximum catches over the last twenty years being those recorded in 2007 (5 000 tonnes). The production of the Mauritanian fleet shows a rise until 2003 (1 457 tonnes), followed by a decline, before reaching 271 tonnes in 2008. The catch of other foreign fleets show the same trend with a maximum of 964 tonnes in 2006 (Figure 4.3.3.b). In Senegal, the total catches of the Spanish fleet show a decline until 2006, when the Senegal–EU fishing agreement came to an end. The increase in catches from Senegalese trawlers could be due to the change from the Spanish flag to the Senegalese flag. Apart from an exceptional peak of 6 319 tonnes in 1998, the landings are relatively stable until the end of the 90s. From 2000, the total landings of the Senegal–Gambia zone rose slightly, from 1 118 tonnes to 3 027 tonnes in 2006, when the fishing agreement with Spain ended. During the same period, the catches of national trawlers increased, exceeding 2 500 tonnes. In 2008, the landings of the zone are estimated at 2 797 tonnes (Figure 4.3.3b). Effort In Moroccan waters, the fishing effort of coastal trawlers shows a sharp increase between 1995 and 2001, from 45 000 to 120 000 fishing days, which subsequently stabilized around 112 000 fishing days. The effort exerted by the shrimp freezer trawling fleet stabilized around an average of 17 000 fishing days from 2002 (Table 4.3.3b and Figure 4.3.3c). The fishing effort of the Spanish fleet for the deepwater rose shrimp in Mauritanian waters stabilized around 4 000–5 000 fishing days during the last nine years (Table 4.3.3b and Figure 4.3.3c), although they suffered a significant drop in 2005 due to a concentration of effort on P. notialis this year. The Mauritanian fleet started the deepwater rose shrimp fishery in 2000, thus increasing the fishing effort until 2003. From 2004, the fishing effort was reduced, reaching its lowest value (482 fishing days) in 2008 (Figure 4.3.3c). The effort of the other shrimp freezer trawlers in Mauritania shows an increasing trend over the period 1997–2005, then a declining trend until 2008 (Figure 4.3.3c). The fleet of Spanish shrimp freezer trawlers off the coast of Senegal oscillated with marked peaks in 1980, 1989 and 2001. Beyond 2001, the trend is on the decline (Figure 4.3.3c). The effort of Senegalese trawlers remained relatively stable around 24 000 days at sea during the years 2006–2008.

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Abundance indices CPUE In Morocco, the catch per unit of effort (CPUE) of shrimp freezer trawlers showed a gradual decrease from 2000 before stabilizing between 220 and 260 fishing days during the last five years. For the coastal trawlers, the CPUEs show relatively stable values between 1998 and 2008, with a maximum of 61fishing days in 2006 (Table 4.3.3c and Figure 4.3.3d). The CPUEs of the three shrimp fleets targeting deepwater shrimp in Mauritanian waters show similar trends, with cyclical fluctuations typical of species with a short life cycle that are heavily dependent on recruitment as in the case of P. longirostris (Table 4.3.3c and Figure 4.3.3d). The maximum value of the series of Spanish CPUEs is observed in 2007 (1 000 kg/fishing day); the 2008 value is slightly lower, but indicates abundance levels that are still high. Compared with those of the Spanish fleet, the CPUEs of Mauritanian and foreign fleets (apart from the Spanish fleet) register a peak one year later, with values of 560 and 260 kg/fishing day respectively. The effort of the Senegalese industrial fleet could not be used to calculate the CPUE, as the effort of trawlers targeting shrimps was not available. Scientific surveys Morocco The evolution of abundance indices of deepwater rose shrimp P. longirostris obtained from scientific surveys conducted by the INRH in the Moroccan North Atlantic zone showed a decreasing trend from 2000 to 2007 (Table 4.3.3d). Mauritania Abundance indices estimated during scientific surveys conducted by the IMROP showed that the best yields were obtained in 2004, with 3.25 kg/30 min. These indices subsequently fell and reached the lowest level in 2006. From 2007, an improvement in yields of this species is observed (Table 4.3.3e and Figure 4.3.3e). Senegal Four trawling surveys (in the coastal zone/deep waters and during the warm/cold season) were conducted in Senegalese waters in 2008. The highest yields of P. longirostris were obtained during the survey in deep waters in the warm season. However, in the coastal zone, the catches of deepwater shrimp were higher during the cold season than in the warm season. Moreover, this species was the most abundant during the warm season, particularly in the northern part of the zone studied. Biological data Length composition and other information Morocco A study of the evolution of the mean length of the deepwater rose shrimp (carapace length in mm) was carried out on data from a series of data from the INRH scientific research series (1993–2007). It was shown that the mean length increases with depth.

4.3.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the stock and fisheries of Parapenaeus longirostris. The model is described in Appendix II of this report. Given the availability of data on length composition from 2002 to 2008, the LCA analytic model (Length composition analysis) and a Yield per Recruit model were also used to assess the state of the stock of this species.

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Data The deepwater rose shrimp being a species with a short life cycle, the Working Group decided to use a shorter time series which describes the natural fluctuations of the abundance of this species. For Morocco, total catch (1997–2008), abundance indices of surveys at sea of the R/V CHARIF AL IDRISSI (1997–2007) and the CPUE series of Moroccan shrimp freeze trawlers (1997–2008) were used. The average of length frequencies for the years 2002–2008 was used for the LCA analytic model. Assessments were made for Mauritania using the total catches and the CPUEs of Spanish shrimp freezer trawlers in Mauritania (1996–2008). For Senegal–Gambia, assessments were made using the total catches (1997–2008), and the CPUEs of Spanish shrimp freezer trawlers in Senegal (1997–2006). For the Mauritania, Senegal and Gambia zone a trial assessment was done with the total catches of the three countries as well as the CPUEs of Spanish shrimp freezer trawlers in Mauritania for the period 1996–2008. Results The model gave acceptable fits to the data for the stocks of Morocco, Mauritania, Senegal–Gambia and for the Mauritania–Senegal–Gambia zone (Figure 4.3.4a). The results obtained for the last three stocks, are similar to the stock situation of the pink shrimp. For Morocco, the model gives similar results for the two series of abundance indices (CPUE and abundance index of scientific surveys). However, the best fit was obtained with the CPUEs of shrimp freezer trawlers. The assessment results show that the stock of deepwater rose shrimp is overexploited (Table 4.3.4a). The current biomass is less than the target biomass B0. It was also observed that the current fishing effort is higher than the target effort F0.1. In Mauritania, the model showed that the Parapenaeus longirostris stock is underexploited. In fact, the current biomass is higher than the target biomass B0.1 and the current effort is lower than the effort F0.1 corresponding to the target biomass (Table 4.3.4a). In Senegal–Gambia, the model shows that the deepwater rose shrimp stock is underexploited and in the same situation as in Mauritania. The current biomass is higher than the target biomass B0.1 and the current effort is lower than the target effort F0.1. The trial carried out for Mauritania–Senegal–Gambia gave results similar to those of separate assessments per country. Table 4.3.4a: Indicators on the state of the stock and the fishery of Parapenaeus

longirostris in the northern subregion of CECAF

Stock/abundance index Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Morocco/Moroccan shrimp freezer trawlers 1997–2008

142% 34% 255% 38% 230%

Mauritania/Spanish freezer trawlers 1996–2008

102% 121% 77% 133% 69%

Senegal–Gambia/Spanish freezer trawlers 1997–2008

124% 118% 97% 130% 87%

Bcur/B0.1: Relationship between the estimated biomass for the last year and the biomass corresponding to F0.1. Fcur/FSYcur: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and the coefficient that would

provide a sustainable yield at the current biomass level.

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Fcur/FMSY: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and the coefficient that would give a long term maximum sustainable yield over the long term.

Fcur/F0.1: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year and F0.1. Table 4.3.4b shows the results obtained with the LCA analytic model. The yield per recruit model shows that there is an overexploitation of growth (Figure 4.3.4b). Table 4.3.4b: Summary of LCA results of Parapenaeus longirostris in Morocco Stock Fcur/F0.1 Fcur/FMax Parapenaeus longirostris (Morocco)

250% 161%

Fcur/F0.1: Relationship between the fishing mortality coefficient observed for the last year of the series and F0.1. Fcur/FMax: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and FMax.

Discussion The model fits for the different assessments are acceptable, but there are other factors which should be taken into consideration in the analysis of stock situations. For Morocco, the results show that the deepwater rose shrimp stock shows signs of overexploitation, thus confirming the decreasing trend of the CPUEs. The results of the LCA analytic model confirm the overexploited state of the stock. The fishing effort for the last year of data analysed is high for the juveniles and young individuals. For Mauritania, the deepwater rose shrimp stock seems to be in a good state. This could be due to the good recruitment in 2007 and a decrease in fishing effort by a reduction in the number of boats targeting this species in Mauritanian waters. However, the assessment results should be taken with care due to: (i) natural fluctuations of the species (short life cycle and therefore highly dependent on recruitment) and (ii) the fact that the current effort (Fcur) is higher than the effort which would give a sustainable yield at the current biomass level (FSYcur). For Senegal–Gambia, the assessment result shows that the stock is not fully exploited, but this result should be interpreted with caution because, on the one hand Fcur is higher than FSYcur and on the other hand the assessments were carried out without the abundance indices of the last two years of the series. The assessments carried out for the Mauritania–Senegal–Gambia stocks grouped together or separated show a similar result (stock not fully exploited). However, the Working Group decided to adopt the separate assessments because of the uncertainty about the stock identity.

4.3.5 Projections The Working Group made a projection of catches and abundance over five years based on different scenarios for each of the stocks. Morocco Scenario 1: Maintain the fishing effort at its current level (status quo). Maintaining the fishing effort at its current level would lead to a reduction in catch in 2009 which will remain below the sustainable catch level and which will stabilize over the next four years. The relative abundance index will show a reduction in 2009 and then stabilize over the following years by remaining far below the relative abundance corresponding to the MSY (Figure 4.3.5a). Scenario 2: Change the current effort level (Reduction of 40 percent in the fishing effort). If the fishing effort is reduced by 40 percent, a reduction will affect the catches in 2009, followed by a gradual increase over the next four years. However, the catch level will be below the sustainable yield during the five years of the projection. The abundance which will stabilize in 2009 will be followed by

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a considerable increase during the next four years while remaining below the relative abundance corresponding to the MSY (Figure 4.3.5.b).

4.3.6 Management recommendations Taken into consideration the assessment results, the Working Group made the following recommendations for the three stocks/units: Morocco

Greatly reduce the current effort (2008) to obtain a sustainable catch level allowing for the rebuilding of the stock.

Mauritania

Do not increase the current fishing effort. Senegal–Gambia

Do not increase the current level of fishing effort.

4.3.7 Future research Certain recommendations concerning future research made in 2007 were not taken into consideration. The Working Group made the following recommendations for future research on P. longirostris:

Continue and extend the biological sampling programme of catches to the main landing ports of this species.

Improve knowledge of the biology of this species. Continue the selectivity studies to reduce bycatches. Review the method for estimating the fishing effort for shrimps in Mauritania. Monitor the exploitation indicators of the new coastal freezer trawlers in Morocco.

4.4 Southern pink shrimp (Penaeus notialis)

4.4.1 Biological characteristics The main biological characteristics of this stock in the area are presented in the previous reports of the CECAF demersal Working Group. Penaeus notialis reaches a length of 1.8 cm (total length) at the age of 3–4 months. At this age, the species migrates to the sea where it grows until the age of 22 months when it attains maximum length (about 20 cm TL) (Garcia, 1976). Biological sampling operations on the lengths of Penaeus notialis in the catches of the Spanish fleet operating in Mauritania have been carried out by the IEO. The sampling intensity for P. notialis is presented in Table 4.2.2b. Length-weight ratio Table 4.4.1b indicates the parameters of the length-weight ratio (for the males, females and for the whole population) obtained from the biological sampling carried out on P. notialis catches by the Spanish shrimp fleet operating in Mauritanian waters. The Table also shows the coefficient of variation of the estimates, as well as the number of individuals used to obtain them. Table 4.4.1b: Length-weight ratio (by sex and for the whole population) of the

southern pink shrimp (Penaeus notialis) caught by the Spanish fleet in Mauritanian waters. Sampling years: 2006, 2007 and 2008

Year Parameter Males CV Females CV Total CV

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2006 a 0.0012 0.104 0.0034 0.045 0.0031 0.039 b 2.8375 0.011 2.5449 0.005 2.5655 0.004 Number of ind. 510 2420 2930

2007 a 0,0043 0,116 0.007 0.078 0.0045 0?077 b 2,4638 0,014 2.3285 0.009 2.4548 0.009 Number of ind. 291 783 1074

2008 a 0.008 0.272 0.0043 0.09 0.0042 0.072 b 2.2668 0.035 2.4766 0.01 2.4818 0.008 Number of ind. 284 1 307 1 591

Sex-ratio The analysis of P. notialis samples collected in Mauritania by the IEO shows a sex ratio of 1:0.2 (Females: Males) in 2007 and 2008 (Table 4.4.1.c). This sex ratio probably does not reflect the true situation of the population for these years, given that it was not possible to obtain samples for all the commercial categories and for all the months. Smaller categories (bigger sizes) were provided to sample, thus increasing the proportion of females. Table 4.4.1c: Proportion and number of males and females (%) of the southern pink

shrimp (Penaeus notialis) caught by the Spanish fleet in Mauritanian waters. Sampling years: 2007 and 2008

2007 2008 % Females 83.2 80.5 % Males 16.8 19.5 Number of individuals 688 2399

Size at first maturity Deficiencies in the sampling system for Mauritanian shrimps (due to the lack of samples for each month and covering all categories of Mauritanian shrimps, as well as the closed fishing period in Mauritanian waters) did not permit the IEO to cover a full biological cycle for one year. The reproduction period could therefore not be identified for P. notialis in Mauritanian waters. The lengths at first maturity indicated in Table 4.4.1d have been calculated on the basis of the months for which the abundance of mature females is the highest. Table 4.4.1d: Size at first maturity (Cephalothorax length in mm) of females of the

southern pink shrimp (Penaeus notialis) in Mauritanian waters

Mauritania (2003–2008) Females: 37.26–39.66

Environmental effects Preliminary studies have been carried out by the IEO in order to analyse the relationships between certain environmental/climatic parameters (SST, SST anomaly, rainfall, NAO index) and the abundance fluctuations of the southern pink shrimp P. notialis based on the monthly, quarterly and annual CPUE series (García-Isarch, pers. comm.). The highest and most significant positive correlation is observed between the Spanish CPUEs of P. notialis and the SSTs (SST-month, SST-month-1, SST-quarter-1 and SST-quarter-2), the SST anomaly (month-6 and quarter-2) and the rate of rainfall (month and month-1).

4.4.2 Stock identity Two different units of P. notialis have been identified in this area. A reproduction and nursery area is situated in the Banc d’Arguin (Mauritania) and another at the mouth of the Senegal River. The unit associated with the Senegal River is considered to be composed of four subunits associated with the Senegal River, Saloum, Gambia and Casamance. However, it is not possible to obtain disaggregated

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information (landing and effort) for the different sub-units defined here. For this reason, the Working Group decided to carry out an assessment for only two stock-units, one in Mauritania and the other in Senegal–Gambia.

4.4.3 Data trends Catch Total catches in the region showed a fluctuating trend in the last few years with a maximum of around 6 000 tonnes in 1999 followed by a decrease over the rest of the period (Table 4.4.3a and Figure 4.4.3a). The total catches in Mauritanian waters show an increasing trend, reaching the highest values in 2005–2006 (around 2 700 tonnes), followed by a decrease to a minimum of 800 tonnes in 2008. Similarly, the catches of P. notialis Spanish shrimp freezer trawlers fluctuate between 1978 and 2008. After the peak recorded in 2006 (around 1 800 tonnes), there is a decrease in Spanish catches during the last two years of the series (Figure 4.4.3b). On the other hand, the catches of the Mauritanian freezer fleet stabilized around 700 tonnes during the period 2001–2006. From this year the catches show a decreasing trend, with only 140 tonnes in 2008. The landings of other freezer fleets operating in the area showed a fluctuating trend with a peak of 930 tonnes in 2005. The increase in catches in 2007 was followed by a decrease in 2008. In the Senegalese and Gambian waters, catches of the Senegalese industrial fleet (lower than 250 GRT) showed a decreasing trend between 1987 and 2006. These attained their minimum value (1 000 tonnes) during the last two years 2007–2008 (Figure 4.4.3b). The catches of the other fleets remain very low, in particular from 2002. Effort The Mauritanian freezer fleet showed a decrease in fishing effort, from 5 400 fishing days in 2002 to 500 in 2008 (Table 4.4.3b and Figure 4.4.3c). This decrease is due to the declaration of a second halt in fishing in 2008 and to the transformation of the majority of national shrimp trawlers into cephalopod trawlers. The effort of the other fleets operating in Mauritanian waters is highly variable. It attained a maximum of 5 000 fishing days in 2004–2005. From 2006, this effort declined to 400 days in 2008 (Figure 4.4.3c). During the last 10 years, the fishing effort of the Spanish fleet of freezer trawlers targeting P. notialis in Mauritanian waters oscillated between a maximum of 4 400 fishing days in 1999 and a minimum of 2 200–2 400 fishing days for the last two years of the series (Figure 4.4.3c). The effort of the Senegalese industrial fleet (less than 250 GRT) showed a gradual decrease from 2005 falling from 23 000 days at sea to around 21 000 in 2008 (Table 4.4.3b and Figure 4.4.3c). The fishing effort of the Gambian industrial fleet increased to attain a maximum of 4 700 fishing days in 2003. From 2004, this effort fell to 1 300 fishing days in 2008. Abundance indices CPUE The CPUE trend is decreasing over the last ten years, with the minimum value being 237 kg/fishing day in 2008 (Table 4.4.3c and Figure 4.4.3d). The CPUEs of the Mauritanian freezer fleet increased from 2004 to reach a maximum of 300 kg/fishing day in 2008. The yield of the other fleets operating in the area dropped from 400 kg/fishing day jour in 2007 to 300 kg/fishing day in 2008 (Figure 4.4.3d).

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The yields obtained in the Senegal–Gambia zone, show an increasing trend during the past few years. Thus the CPUEs of the Senegalese trawlers (<250 GRT) rose from 20 kg/day at sea in 2005 to 55 in 2008. The CPUEs of the Gambian industrial fleet show a decreasing trend until 2004 (28 kg/fishing day), followed by a slight increase with 136 kg/fishing day in 2008 (Table 4.4.3c and Figure 4.3.3d). Scientific surveys Mauritania The abundance indices estimated by the IMROP during scientific surveys show a decreasing trend from 2004 to 2008, from 1.5 to 0.4 kg/30 min (Table 4.3.3.d). Senegal Four trawl surveys (in coastal zones/deep waters and during the cold/warm season) were carried out in Senegalese waters in 2008. The catches of P. notialis from surveys in coastal area in the warm season were higher than those in the cold season. Moreover, this species was the most abundant crustacean during the surveys carried out in the coastal area during the warm season, particularly in the south of the studied zone and at depths between 15 and 65 metres.

4.4.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the stock and fisheries of P. notialis. The model is described in Appendix II of this report. Data The coastal shrimp being a species with a short life cycle, the Working Group decided to use shorter time series which describe the natural fluctuations in the abundance of this species. Assessments were carried out for Mauritania using the total catch and the CPUEs of Spanish shrimp freezer trawlers in Mauritania (1998–2008). For Senegal–Gambia, assessments were carried out using the total catches and the CPUEs of Senegalese trawlers with a GRT less than 250 (1997–2008). Results The dynamic production model fits relatively well the data from Mauritania and those from Senegal–Gambia (Figure 4.4.4). The Mauritanian stock of southern pink shrimp P. notialis is overexploited in terms of biomass. The current biomass is lower than the target biomass B0.1 (Table 4.4.4), but the Fcur is also lower than F0.1. For Senegal–Gambia, the results show that the coastal shrimp stock is overexploited (Table 4.4.4). Current biomass is less than the target biomass B0.1. It was also observed that the current fishing effort is higher than F0.1. Table 4.4.4: Indicators on the state of the stock and the fishery of Penaeus notialis in the

northern CECAF subregion Stock/abundance index Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Mauritania/Spanish freezer trawlers, 1998–2008

41% 71% 55% 78% 49%

Senegal–Gambia/Senegalese industrial trawlers

68% 46% 113% 50% 102%

Bcur/B0.1: Relationship between the estimated biomass for the last year and the biomass corresponding to F0.1. Fcur/FSYcur: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year and the coefficient that would provide a

sustainable yield at the current biomass level.

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Fcur/FMSY: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year and the coefficient that would provide a maximum sustainable yield over the long term.

Fcur/F0.1: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and F0.1.

Discussion Whether in Mauritania or in Senegal–Gambia, the model shows a good fit, indicating a situation of overexploitation (in terms of biomass in the case of Mauritania). P. notialis is a species with a short life span whose abundance strongly depends on recruitment which is itself linked to environmental factors. The observed decrease in abundance during the last three years could be due to the combined effect of the environment and the fishery.

4.4.5 Projections The Working Group made a projection of catches and abundance over five years based on different scenarios for each stock. Mauritania Scenario 1: Maintain the fishing effort at its current level (status quo). Maintaining the fishing effort at its current level would lead to a slight and gradual increase in catch over the projected five years. However, the catches would still remain below the sustainable yield. The relative abundance will increase progressively to exceed, in 2011, the level corresponding to MSY (Figure 4.4.5a). Senegal–Gambia Scenario 1: Maintain the fishing effort at its current level (status quo). Catches will increase and stabilize during the last two years (2012–2013). The abundance will increase from 2009 and subsequently stabilize below the MSY (Figure 4.4.5b).

4.4.6 Management recommendations Taking into consideration the results of the assessments, the Working Group recommends not to increase the current fishing effort (2008) in Mauritania and to reduce the current fishing effort (2008) in the Senegal–Gambia area.

4.4.7 Future research The Working Group made the following recommendations for future research on P. notialis:

Improve knowledge of the biology of this species. Continue the biological sampling programme for Mauritanian catches. Carry out stock identity studies. Study the possible relationships between environmental factors (SST, rain, etc.) and the

abundance of the species. Carry out selectivity studies to reduce bycatches. Monitor the landings of Penaeus monodon in Senegal and in Gambia.

5. CEPHALOPODS

5.1 Fisheries

The main target species in the cephalopod fisheries are octopus (Octopus vulgaris), cuttlefish (Sepia spp., of which most are Sepia officinalis, S. bertheloti and S. hierredda) and squid

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(Loligo vulgaris). Octopus is the dominant species in the subregion and accounts for 70 to 80 percent of total cephalopod landings. Morocco In Morocco, the cephalopod fishery has undergone much change since its beginning, in the 1950s. Its background description is presented in the Working Group 2007 report. The cephalopod fishery is currently made up of three fleets: deepsea, artisanal and coastal. In 2008, the deepsea fleet was composed of 277 freezer trawlers. These units have a length ranging from 30 to 40 m, a tonnage of 200 to 600 GRT and engine power between 600 and 2000 HP. The artisanal fleet is composed of around 4 000 wooden boats with a tonnage of less than 2 GRT and equipped with outboard engines, with an engine power between 15 and 25 HP. The coastal fleet consisted of around 150 trawlers in 2008; only 100 are authorized to fish per trip. Their average power and tonnage are 400 HP and 60 GRT respectively. They use an atomic trawl with a mesh size of 60 mm. Since 2003, the presence of about 100 longliners of 235 HP fishing squid and cuttlefish has been observed. The cephalopod fishery is currently run by a management plan based on the combination of the limitation of the Total Authorized Catch (TAC) applied on a seasonal basis and several measures aimed at limiting fishing pressure (fishing licences, biological rest period, confinement, etc.). The TAC is determined for each season and divided into global quotas by segment (63 percent for the deepsea fleet, 26 percent for the artisanal fleet and 11 percent for the coastal fleet). The global quota per segment is then divided into individual quotas for the deepsea and artisanal fleets. There are two periods of biological rest a year of two months each. The first takes place in the spring and is aimed at protecting reproduction, while the second takes place in autumn and is intended to protect the recruitment. The commercial size of octopus is T7 (500–800 g). A tolerance threshold for category T8 (300–500 g) is set between 5 and 10 percent according to the season. Mauritania The fishing agreements dating back to 1996 allowed European Union vessels to fish for octopus in Mauritania. These vessels exert great fishing effort and, within the framework of the last EU-Mauritania fishing agreement signed in 2006, the number of vessels authorized to fish for cephalopods fell from 54 in 2006 to 35 in 2007. The total number of cephalopod vessels (national and foreign) operating in Mauritanian waters was 177 in 2006 and 146 in August 2007 (Table 5.1). The cephalopod ice and freezer trawlers have similar characteristics, with the exception of their method of preservation. The foreign vessels, dominated by Spanish cephalopod vessels, have an average length of 34 m, a tonnage of 287 GRT and 896 HP engine power. The national boats are slightly smaller, 258 GRT on average in 2006. The artisanal fishery is composed of small wooden, aluminum or plastic units of generally less than 16 m in length and power less than 50 HP. These units fish using a wide variety of gears: hand lines, long lines, squid net, octopus pot, fish pot and gillnet (ray net, spot net, shark net, tollo net, sole net, shoulder net, sea bream net, trammel net and félé-félé). Table 5.1: Cephalopod fleet in Mauritania (2000–2007) Fleet/year 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Foreign cephalopod vessels 51 70 67 65 58 54 54 35 National cephalopod vessels 110 132 126 130 139 139 123 111

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Total 161 202 193 195 197 193 177 146 Management measures currently in force in the Cape Blanc fishery are:

A closed fishing season in September and October (measure in force since 1996). Another two- month closure in spring has been in force since 2008.

Since 2003, no new licences for the Mauritanian industrial fishery for octopus have been issued and the units that have left the fleet have not been replaced. There is no restriction on the number of canoes fishing for octopus or the number of pots employed by them.

A minimum mesh size of 70 mm in the industrial fleet other than shrimpers. A minimum landing weight of 500 g (eviscerated) for octopus. Trawling (industrial fishing in general) banned in waters of depths less than 20 m.

Senegal and Gambia In Senegal, cephalopods are exploited by the industrial fishery and artisanal fishery. The industrial fishery involves fish trawlers (172 in 2000, 117 in 2004 and 84 in 2008) which target both coastal demersal fish species and cephalopods. In 2008, this fleet which consists of 84 coastal demersal trawlers (78 Senegalese, 5 Mauritanian and 1 Gambian) had no European fishing unit because of the suspension of Senegal/European Union fishing agreements since June 2006. The average gross tonnage is 171 GRT for coastal trawlers. The artisanal fishing gears targeting cephalopods are mainly the jig, pot, and trammel. The jig is mainly used for octopus fishing while the pot and trammel are used to catch cuttlefish. In 2008, the number of artisanal fishing units was 1 473 for the jig, 212 for the pot and 205 for trammel.

5.2 Sampling systems and intensity

5.2.1 Catch and effort The sampling system in force in the different countries was described in previous CECAF reports (FAO, 2004, 2007). The Working Group had no knowledge of modifications of sampling systems of the different research institutions.

5.2.2 Biological parameters Biological sampling in the region is regularly conducted at the main landing ports of the region. In Morocco, biological sampling is carried out at the main landing ports/sites covered by the INRH regional centres as well as on board R/V CHARIF AL IDRISSI and R/V AL AMIR MOULAY ABDALLAH. Sampling intensity (sample/catch ratio) carried out in 2007 (0.3 percent) is higher than in 2008 (0.1 percent) (Table 5.2.2a). Other biological sampling is occasionally done directly on board high seas fishing units by INRH scientific observers. A programme for updating octopus biological parameters in Mauritania was established by the IEO in collaboration with a private Spanish firm between 2007 and 2009. The samples are collected from landings of octopus artisanal fisheries. Sampling intensity is 0.02 percent in 2007 and 0.01 percent in 2008 (Table 5.2.2a). Sampling of octopus, cuttlefish and squid caught by the Spanish fleet operating in the subregion is also carried out by the IEO as part of the project ‘National programme for data collection and management of fisheries’ within the framework of a common fishery policy of the European Union. This

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programme provides data on biometric parameters, among which are the length frequency distribution of catches, and biology; the results are presented in the different sections of this report. Information on sampling intensity is available for research vessels in Morocco and Mauritania (Table 5.2.2b).

5.3 Octopus (Octopus vulgaris)

5.3.1 Biological characteristics Recent data on the biology of octopus were collected at landing sites of the Mauritanian artisanal fishery between 2007 and 2009 and on board Spanish industrial fishing vessels in 2007 and 2008. Information on the sex ratio and size at first sexual maturity is presented in Table 5.3.1d. Table 5.3.1d: Data on first sexual maturity and sex ratio between 2007 and 2009 for

Octopus vulgaris Sex Lt50 (cm) Sex ratio N

Mauritania industrial fishery Males 8.8 59% 204

Females 12.9 41% 123

Mauritania artisanal fishery Males 8.8 59% 562

Females 12.3 41% 536

5.3.2 Stock identity Three different octopus stocks have been identified in the subregion since the first assessment Working Group held in 1978:

Dakhla stock (26 °N–21 °N) Cape Blanc stock (21 °N–16 °N) Senegal–Gambia stock (16 °N–12 °N)

This stock identification was based on fishery data that have recently been confirmed using more accurate fishing information including vessel satellite tracking (VMS) as well as genetic analyses.

5.3.3 Data trends Catch Dakhla stock (26 °N–21 °N) The evolution of octopus catches is the same for all the fleets. It is characterized by a general decreasing trend from 1991. The year 2000 however experienced a record total catch of around 107 000 tonnes while the year 2003 corresponds to the least catch with around 18 000 tonnes. A slight increase in catch is observed from 2005 to 2008 when total production reached a level of 43 500 tonnes (Table and Figure 5.3.3a). Catches from Moroccan freezer trawlers dominate and represent 59 percent of total landings in 2008. The coastal trawlers which started operating in1994 accounted for about 13 percent of total catch compared with 28 percent for the artisanal fleet in 2008. Cape Blanc stock (21 °N–16 °N) In recent years, between 2000 and 2008, octopus landings in Mauritania have remained within a range of 20 000 to 32 000 tonnes (irrespective of fleet) (Table and Figure 5.3.3a). Since the start of the fishery in 1995, the production of Spanish cephalopod trawlers has steadily increased until 2000, when it reached 12 300 tonnes. This maximum value was followed by a continued decrease until 2003 (6 400 tonnes) and a recovery in 2004 (7 300 tonnes) and 2005

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(9 300 tonnes). From 2005, catches decreased continuously until 2008. During this year, the vessels did not fish for five months (Table and Figure 5.3.3a). The Mauritanian cephalopod artisanal fishery, encouraged by different government policies, is becoming increasingly important, accounting for over 20 percent of catches (24 percent of catches in 2007). In addition to catches of these fleets it is important to take into consideration those from other cephalopod vessels, notably European. Bycatches of the other fleets (shrimpers, fishing boats, hake trawlers) are very small in recent years. Senegal–Gambia stock (16 °N–12 °N) Total landings from the Senegal–Gambia stock in the period 1990–2008 ranged between a minimum of 2 800 tonnes in 2001 and a maximum of 44 000 tonnes in 1999. Between 2006 and 2008, there was a decrease in catch, from 8 900 to 6 500 tonnes (Table and Figure 5.3.3a). Effort Dakhla stock The effort of each cephalopod fishing fleet follows a different trend. The deepsea fleet shows a general decreasing trend followed by a stabilisation around 41 000 fishing days from 2005. The coastal fleet however shows an increasing trend reaching 25 000 fishing days in 2008. The artisanal fishing effort shows an upward trend until 2002 which largely made up for the decrease in deepsea fishing effort mainly due to the departure of the community fleet. It then fell sharply in 2004 because of the application of the new strategy limiting the fishing capacity of the artisanal fishery. This effort reached 124 570 fishing days in 2008 (Table 5.3.3b). Cape Blanc stock Fishing effort on octopus in Mauritania saw marked variations from 1990 to 2008. The effort of ice trawlers saw a steady increase from 1990 which stabilized between 1996 and 2002 before falling until 2008 (6 400 fishing days) (Table and Figure 5.3.3b). The effort in fishing days of national freezer trawlers indicates a global increasing trend until 2007 (22 500 fishing days) before decreasing in 2008 (15 800 fishing days). The European freezer trawlers (notably Spanish) which entered the Mauritanian waters at the end of 1995 as part of fishing agreements saw their effort increase steadily to reach a maximum of 13 800 fishing days (of which 12 600 fishing days for the Spanish fleet) in 2002. Subsequently, the effort of the European fleet experienced a sharp decline to 6 200 fishing days (of which 4 360 for the Spanish fleet) in 2008 (the Spanish vessels had stopped operating for five months of the year 2008). The artisanal fishing effort increased considerably between 1990 and 1995, passing from 58 000 sea trips to 234 000. It then declined until 1999 (72 000 trips) before increasing until 2008 (316 000 trips). Senegal–Gambia stock Most of the effort on the Senegal–Gambia stock is achieved by the Senegalese industrial and artisanal fleets. The effort of the artisanal fleet (motorized line fishing canoes) experienced declines in 2000 and 2001, followed by an increase in subsequent years (Table and Figure 5.3.3b). The effort of the industrial fishery increased slightly, reaching 32 000 sea days in 2006 and 28 100 sea days in 2008. Abundance indices CPUE Dakhla stock The CPUEs of cephalopod fishing fleets show rather different overall trends.

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The CPUEs of the deepsea freezer trawler fleet in Morocco show a decreasing trend with two maximums in 1991 (1 200 kg/day) and in 2000 (900 kg/fishing day) and two minimums in 1997 (400 kg/day) and in 2003 (290 kg/day). The CPUEs stabilize during the period 2005–2008 between 470 and 570 kg/day (Table and Figure 5.3.3c). However, the CPUEs of the artisanal fleet show an increase with sharp fluctuations and reach a level of around 100 kg/day in 2008. The CPUEs of the coastal fleet indicate a general trend that is far more stable with a maximum of 450 kg/day, and then they fall to around 60 kg/day in 2004. From 2007, the CPUEs stabilize around 200 kg/day. Cape Blanc stock For the recent period, the octopus CPUE shows an overall increasing trend for all the cephalopod fleets except the Spanish trawlers which show a decreasing trend between 2005 and 2008, passing from 900 kg/fishing day to 860 kg/fishing day (Table and Figure 5.3.3c). Senegal–Gambia stock Over the past few years the CPUEs are clearly on the decline. For the Senegalese trawlers, they were above 300 kg/day at sea while they hardly exceed 100 kg/day at sea in recent years. Large fluctuations are noted for the artisanal fishery but the current CPUE levels remain low, around 5 kg/trip in 2007 and 2008 (Table and Figure 5.3.3c). Scientific surveys Dakhla stock The evolution of abundance indices obtained from scientific surveys carried out by the INRH (Morocco) shows a general decreasing trend until 2003. The abundance indices then increased slightly and stabilized between 10 and 12 kg/30 min (Figure 5.3.3d). The year 2008 saw an annual mean yield of 11.39 kg/30 min. Cape Blanc stock The catches (in kg/30 min) of the R/V AL AWAM are highly fluctuating. They show a continuous decreasing trend. The abundance indices which were 12 kg/30 min in 1990 decreased sharply to a minimum of 1.3 kg/30 min in 2002. From this year, the global increasing trend was extended until 2008 (8.5 kg/30 min) (Figure 5.3.3d). Senegal–Gambia stock No scientific survey results for octopus from Senegal and Gambia were presented to the Working Group. Biological data Length distribution and other information In the Dakhla stock, the average size recorded during the different scientific surveys shows large fluctuations depending on whether the surveys were conducted in autumn or in spring. For Mauritania, the average individual weight of octopus during the scientific surveys, irrespective of season, shows a continuous decrease from 1 360 g in January 1982 to1 138 g in October 2008 (Table 5.3.3.d and Figures 5.3.3e).

5.3.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the stock and fisheries of Octopus vulgaris. The model is described in Appendix II of this report. Dakhla stock

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Data For the assessment, series of total catches in tonnes in the zone between 26°N and 20°50’ N for the three national fleet segments were used. The Working Group used two different series of abundance indices: the CPUEs of the Moroccan deepsea cephalopod fishery and the abundance indices of trawling surveys conducted in the area located between Cape Bojador and Lagouira. For the model fit, it was decided to use only the series from 2001 to 2008, insofar as the exploitation strategy was modified in 2008, with the establishment of a cephalopod fishery based on a quota system. Moreover, the results used were those obtained from the abundance indices (scientific surveys) as they better represent the stock biomass. Results The model provides a good fit to the data (Figure 5.3.4a). The current biomass corresponds to half the target biomass B0.1 (Table 5.3.4a) and the fishing effort for the last year is far higher than that which would produce the biomass B0.1. Discussion The results show that the Dakhla octopus stock is overexploited as mentioned in previous diagnostics. Cape Blanc stock Data The data series of total catches from 1990 to 2008 is very heterogeneous in terms of the level of catches and data quality. During the years 1990–1995, the catches were relatively high compared with the period 1996–2006. The series from 1999 to 2008 was used for the analysis, because the exploitation level seems more homogeneous during this period. The overall catches comprise data from the industrial fishery and the artisanal fishery. The CPUEs used in the model are those of the Mauritanian ice trawlers. Results The model fit is acceptable (Figure 5.3.4b). The current biomass is less than the target biomass B0.1

and the fishing effort for the last year is higher than that corresponding to B0.1 (Table 5.3.4a). Discussion The Cape Blanc stock is overexploited. The results are similar to those obtained in previous assessments (CECAF Working Group for 2004, 2007 and IMROP 2006) despite the reduction in fishing effort and improvement in abundance indices observed from 2006 during the scientific surveys. Senegal–Gambia stock Data Total annual landing data for the period 2002–2008 were used for the analysis. The CPUEs for the Senegalese industrial fleet targeting cephalopods were used as abundance indices for the model fit. Results The model fit is very satisfactory (Figure 5.3.4c). The current biomass is far lower than the target biomass B0.1 and the fishing effort for the last year is higher than that corresponding to B0.1 (Table 5.3.4a). Discussion The assessment results are presented in Table 5.3.4a. These diagnostics show that the stock is overexploited in terms of both biomass and fishing mortality. However, the fishing mortality in the last year is lower than that necessary to maintain the stock at the current level (the Fcur/FSYcur rate is lower than 100 percent). It should however be noted that maintaining the effort level of 2008 would

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not be sufficient to bring the stock to the biomass level corresponding to the target reference point of B0.1. Table 5.3.4a: Indicators on the state of the stock and the fishery of Octopus vulgaris

Stock/abundance index Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Dakhla stock/surveys 163 % 56 % 181 % 62 % 163 % Cape Blanc stock/CPUE Mauritanian cephalopod ice trawlers

119 % 79 % 150 % 86 % 135 %

Senegal–Gambia/Senegalese industrial freezer vessels

65% 34% 118% 37% 106%

Bcur/B0.1: Relationship between the estimated biomass for the last year and the biomass corresponding to F0.1. Fcur/FSYcur: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and the coefficient that would

provide a sustainable yield at the current biomass level. Fcur/FMSY: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and the coefficient that would

give a maximum sustainable yield over the long term. Fcur/F0.1: Relationship between the fishing mortality observed over the last year of the series and F0.1.

5.3.5 Projections The Working Group made catch and abundance projections over five years based on two scenarios for octopus. Dakhla stock Scenario 1: Maintain the fishing effort at its current level (status quo). This scenario would lead to a slight decrease in the relative abundance index in 2009, which would then stabilize from 2010. The catch would remain stable at the same level as the MSY (Figure 5.3.5a). Scenario 2: Reduce the fishing effort by 30 percent This scenario would lead to a decrease in catches in 2009 which would be followed by an increase in 2010 then stabilization the following years, at a level slightly lower than the MSY. The relative abundance index would increase in 2010 and stabilize in the following years at a level lower than the UMSY (Figure 5.3.5b). Cape Blanc Scenario 1: Maintain the fishing effort at its current level (status quo). This scenario would lead to a reduction in the abundance during the next two years and a small increase during the third year, followed by a stabilization of the relative abundance index. The catches would fall in 2009 and 2010 before experiencing a slight improvement during the third year. Subsequently, the catches would stabilize at the MSY level (Figure 5.3.5c). Scenario 2: Reduction in the current fishing effort by 20 percent This scenario would lead to a reduction in the relative abundance during the first year, followed by stabilization during the other years. The catch would decrease during the first year before stabilizing at a level slightly lower than the MSY (Figure 5.3.5d). Senegal–Gambia Scenario 1: Maintain the fishing effort at its current level (status quo). This scenario would lead to an increase in catch during the two years 2009 and 2010, then to stabilization from the third year. The relative abundance of the stock follows the same trend during the three projected years (Figure 5.3.5e). Scenario 2: Reduction in fishing effort by 20 percent.

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A rapid increase in relative abundance and catch would be observed during the first two years 2009 and 2010. From the third year, these two indicators would reach practically the same sustainable level for the stock (Figure 5.3.5f).

5.3.6 Management recommendations The assessment indicates that all octopus stocks in the subregion are overexploited. The Working Group thus recommends that fishing effort should be reduced in all fisheries targeting octopus in the subregion. It is also recommended to strengthen the management control measures.

5.4 Cuttlefish (Sepia spp.)

5.4.1 Biological characteristics New data on the biology of this species were presented to the Working Group. They concern the size at first sexual maturity and the growth parameters of Sepia officinalis of the Cape Blanc stock (Table 5.4.3d). Recent data (2007 and 2008) were collected during landings of the Spanish industrial fleet operating in Mauritania. These data show a greater abundance of females (57.3 percent of the total) compared with the males. The sizes at first sexual maturity are around 16 cm in dorsal length of the mantle of both sexes.

5.4.2 Stock identity During the 2003 meeting, the Working Group adopted the definition of three administrative stocks as follows:

Dakhla stock (26 °N–21 °N) Cape Blanc stock (21 °N–16 °N) Senegal–Gambia stock (16 °N–12 °N)

In the absence of new information on stock structure, the Working Group did not discuss further these stock definitions, and these were thus used.

5.4.3 Data trends Catch In Morocco, after a slight decrease at the beginning of the period, the catches seem to indicate a general increasing trend from 25 000 tonnes in 1993 to 40 000 tonnes in 2000. A decreasing trend is observed until 2004 (15 800 tonnes), then a slight increase in 2005 (16 447 tonnes) and stabilization around 15 000 tonnes between 2006 and 2008 (Table and Figure 5.4.3a). In Mauritania, total quantities of cuttlefish fished by the different fleets show a general decreasing trend during the whole period, passing from 7 100 tonnes in 1990 to 3 100 tonnes in 2008. This catch is mainly due to Mauritanian industrial fleets (freezer and ice vessels) (Table and Figure 5.4.3a). The total catch of cuttlefish of the Senegal–Gambia stock experienced a decreasing trend from a maximum value of 13 800 tonnes in 1991. The data series shows other secondary maxima in 1997 (7 400 tonnes) and 2003 (5 800 tonnes). From 2005 to 2008, the total catch for the zone hardly exceeds 3 000 tonnes (Table 5.4.3a). Effort The fishing effort on these species is part of the global effort directed at cephalopods and is presented in Table 5.4.3b which describes the effort applied to octopus. A particular ‘temporary’ effort targeting

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the cuttlefish and squid was observed in Morocco. This involves artisanal boats and coastal units (longliners and trawlers) (Table 5.4.3b).

CPUE In Morocco, the CPUEs of freezer vessels were relatively stable from 1990 to 1998 before increasing to reach a peak in 2000 and 2001. They then declined until 2003 before increasing steadily during the last few years (Figure 5.4.3c). In Mauritania, the evolution of cuttlefish CPUEs can be subdivided into three periods. The first period corresponds to a relatively high CPUE level (notably for the Mauritanian freezer vessels), with yields between 380 kg and 200 kg/fishing day, in particular at the beginning of the series, from 1990 to 1994. A second period is observed between 1998 and 2001, with CPUEs situated at an average level, around 140 kg. The last period corresponds to the lowest CPUE level, with values around 100 kg/fishing day. This period extends from 2003 to 2008 (Table 5.4.3c and Figure 5.4.3b). In the Senegal–Gambia zone, the Senegalese industrial trawlers have almost negligible CPUEs during the whole period. In the last two years 2007–2008, the CPUEs of the artisanal fishery are around 2 kg/trip, while those of the Gambian industrial vessels oscillate around 300 kg/day at sea. Scientific surveys Abundance indices of cuttlefish (annual average yield) from the Dakhla stock obtained from research surveys carried out by the INRH indicate 3 periods. The first period is between1990 and 1997 with rather low yields not exceeding 0.9 kg/30 min (1997). The second period from 1998 to 2001 is characterized by very high yields reaching 3.7 kg/30 min in 1999. After 2001, the yields begin to fall and stabilize between 0.9 and 1.4 kg/30 min (2008) (Figure 5.4.3c). In Cape Blanc, the abundance of cuttlefish is much lower than that of the Dakhla stock. Its abundance indices show a slight downward trend. After several oscillations, the yields from trawl surveys show a large decrease in their annual levels between 2003 and 2007. In 2008, a noticeable improvement was observed (5 kg/30 min) (Figure 5.4.3c). No new abundance index for the cuttlefish during scientific surveys for the Senegal–Gambia stock was submitted to the Working Group. Biological data, length distribution and other information New information related to the average size, size at first sexual maturity, growth parameters, sex-ratio and the length-weight ratio of cuttlefish in the subregion is presented in Table and Figure 5.4.3d. In Cape Blanc, the average individual weight of cuttlefish (Sepia officinalis) varies between 200 and 900 g. A slight decreasing trend is observed in the different surveys carried out from 1982 to 2008. During the recent period (2004–2008), this average weight does not exceed 470 g.

5.4.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the cuttlefish (Sepia spp.) stocks in the subregion. The model is described in Appendix II of this report. Dakhla stock Data As in the case of octopus, the Working Group used the data for the period 2001–2008.

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The cuttlefish total catch data for the zone between 20°50’ N and 26 °N was used in the model and tests were conducted with two series of abundance indices: the CPUE series of Moroccan cephalopod freezer trawlers and the abundance indices of trawl surveys. Results The model provided a good fit to the CPUE series of the Moroccan cephalopod freezer trawlers (Figure 5.4.4a). The current biomass is far lower than the target biomass B0.1. The fishing effort of the last year is far higher than the effort corresponding to B0.1 (Table 5.4.4a). Discussion The Dakhla stock of Sepia spp. is overexploited. The evolution of abundance indices for trawl surveys shows a decreasing trend. Cape Blanc stock Data The total catch series estimated by the Working Group for the zone between 21 ºN and 16 °N, for the period 1990–2006, was used in the assessment model as a series of total catches for the Cape Blanc Sepia spp. stock. As an abundance index, the Working Group used the CPUE series of Mauritanian cephalopod freezer and ice trawlers, of other cephalopod trawlers and indices obtained from surveys. Results The model gave a poor fit to the data used and the results were considered unreliable. Discussion In light of the evolution of the CPUE of Mauritanian trawlers and other cephalopod vessels and the collapse of abundance indices of scientific surveys, the Working Group estimates that the 2004 diagnosis indicating that the stock is overexploited remains valid. Senegal–Gambia stock Data Total annual landing data of all fleets exploiting cuttlefish in the period 1990–2008 were used for the analysis. However, data for 2008 (catch and effort) of Senegalese trawlers are estimates which are yet to be confirmed. Moreover, data for the Gambian artisanal fleet for 2005 and 2006 have been revised (Table 5.4.3a). The high catch and CPUE values observed in the 1990s have been taken into consideration in the analysis. The fleet of Spanish freezer trawlers having been withdrawn from the fishery in 2006, with the end of the Senegal–EU Fishing Agreement, the assessment of the Working Group is based on the CPUE of the Senegalese industrial fleet which is considered to be the most representative of the stock abundance. Results The model fit is satisfactory (Figure 5.4.4b). The current biomass is slightly lower than the target biomass B0.1 and the fishing effort in the last year is lower than that which would produce a sustainable production (Table 5.4.4a). Discussion Assessment results for cuttlefish (Senegal–Gambia) are consistent with previous results (2007). Whilst in 2007 the biomass was lower than B0.1, a rebuilding of the stock and an improvement in the situation is observed. This is due to a decrease in the total effort, resulting from a slight reduction in the effort of national fleets (PAsen) and the departure of the European fleet.

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Other tests have been carried out using a shorter period but their fitting was not conclusive. That is due to the fact that the model has not been provided with catch data for the 1990s. Table 5.4.4a: Indicators on the state of the stock and the fishery of Sepia spp.

Stock/abundance index Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Sepia spp. Dakhla stock/ Moroccan cephalopod freezer trawlers

156% 25% 298% 27% 269%

Sepia spp. Senegal–Gambia/ CPUE Senegalese industrial vessels

42% 91% 47% 100% 42%

Bcur/B0.1: Relationship between the estimated biomass for the last year and the corresponding biomass at F0.1. Fcur/FSYcur: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and the coefficient that would

provide a sustainable yield at the current biomass level. Fcur/FMSY: Relationship between the fishing mortality coefficient observed over the last year of the series and the coefficient that would

provide a maximum long term sustainable yield over the long term. Fcur/F0.1: Ratio between the fishing mortality observed over the last year of the series and F0.1.

5.4.5 Projections The Working Group made a projection of catch and abundance over five years based on two scenarios for the cuttlefish stock. Scenario 1: Maintain the fishing effort at its current level (status quo). Dakhla stock This scenario would lead to a slight increase in catch for the first year, followed by a sharp decline the following years. Abundance would show a decrease in the first year and then stabilize from the third year. Senegal–Gambia stock This scenario would lead to a slight increase in catch in 2009 and 2010, followed by a big drop in 2011 and a recovery the next year. The relative abundance shows a decline of around 40 percent in the target biomass, followed by an increase. Scenario 2: Decrease of 20 percent in the 2008 fishing effort. Dakhla stock This scenario would lead to a decrease in catch in 2009, followed by an increase in 2010, then stabilization the following years in sustainable yield. The relative abundance index would experience a slight reduction in 2009, then a slight increase in 2010 and stabilize the following years at a level far lower than UMSY. Senegal–Gambia stock This scenario shows the same result as the status quo characterized by sharp fluctuations in catch around a level much lower than the sustainable maximum production.

5.4.6 Management recommendations Cuttlefish stocks in the region (Dakhla, Cape Blanc) indicate a much reduced biomass and fishing pressure which far exceeds the stock production capacity. There is a need to reduce the cuttlefish fishing mortality. For Senegal-Gambia, the fishing effort should not exceed the current level.

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5.5 Squid (Loligo vulgaris)

5.5.1 Biological characteristics During the last two years (2007 and 2008), sampling carried out on board of Spanish vessels operating in Mauritanian waters helped in the calculation of some biological parameters. The sex ratio is in favour of the males with 62.6 percent of individuals analysed. The size at first sexual maturity is 26 cm in dorsal length of the mantle for the males and 18 cm for the females.

5.5.2 Stock identity No information is available on the identity of any squid stocks existing in the subregion. This species which extends up to Mauritania is very rare in catches occurring in Senegal and Gambia.

5.5.3 Data trends Catch In Morocco, the evolution of squid landings by deepsea fleets showed large fluctuations from one year to another. The catches of coastal fishing units (trawlers and longliners) and small boats are also characterized by considerable variations. Among these units, the largest quantities of squid are landed by coastal trawlers (Table and Figure 5.5.3a). From 2004, the catches remain low compared with previous years. In 2008, they are close to 3 700 tonnes. During the 2003–2008 period, squid catches in Mauritania oscillated between 800 tonnes (2003) and 1 800 tonnes (2008). The majority of these catches were from Mauritanian freezer trawlers and Spanish trawlers (Table 5.5.3b and Figure 5.5.3b). In the Senegal and Gambia zone, the squid catches are marked by large fluctuations. The artisanal fishery catches showed an increase between 2004 and 2008, passing from 40 to 70 tonnes. Those of the Senegalese industrial fishery were highly variable around an annual average of 100 tonnes (2004–2008). Effort As for cuttlefish, there is no effort data on squid in Mauritania. The effort to be taken into consideration is that of cephalopod vessels mainly targeting octopus (Table 5.4.3b) A particular and ʺtemporaryʺ effort targeting squid was observed in Morocco involving artisanal boats and coastal units (longliners and trawlers) (Table 5.3.3b). Abundance indices CPUE The squid CPUEs show the same general trend as the catches. In 2004, they show low values (15 kg/fishing day for coastal and artisanal fisheries and 5 kg for deepsea fisheries). The year 2005 is marked by an improvement in the squid CPUEs for three fleet segments (Table 5.5.3b). In 2008, the CPUEs for the deepsea, coastal and artisanal fisheries are 58, 75 and 45 kg/fishing day respectively. During the recent years (2007 and 2008), a considerable improvement in the CPUEs is observed in Mauritania particularly for the Spanish trawlers. Since their entry into the fishery, they have remained the most efficient, recording the best yields. In 2008, the CPUE of these vessels is 170 kg/fishing day. As far as Senegal and Gambia are concerned, the CPUEs have remained low. The CPUE of the industrial fishery is around 3 kg/day at sea. That of the artisanal fishery is practically nil (Figure 5.5.3b). Scientific surveys In Morocco, the abundance indices (annual yields) of scientific surveys on squid show the same trend as the CPUEs of the commercial fishery. The yield experience a decline from a maximum of 9.28 kg/30 min observed in 2000 to a value of 1.1 kg/30 min in 2003–2004. In recent years, the yield

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remains quite low, with values between 1 and 2 kg/30 min. In 2008, the average annual yield is 2.3 kg/30 min (Figure 5.5.3c). The annual abundance indices of squid in the scientific surveys conducted in Mauritania are highly variable. A general decreasing trend in these indices is observed from 1990 to 2008. In 2008, the average catch is less than 1 kg/30 min. Biological data Length distribution and other information Information on the average length of the Dakhla squid stock is presented in Figure 5.5.3d and Table 5.5.3c. The average individual weight of squid (Loligo vulgaris) reported in scientific surveys conducted in Mauritania, irrespective of season, shows a decreasing trend from September 1986 to October 2008. This average individual weight is only 125 g in October 2008.

5.5.4 Assessment Methods The Schaefer dynamic production model implemented on an Excel spreadsheet was used to assess the state of the squid (Loligo vulgaris.) stocks in the subregion. The model is described in Appendix II of this report. Dakhla stock Data The data series of total catches of squid in the zone between 20°50’ N and 26 °N was used in the model. Two abundance indices series were used; the CPUE series of Moroccan cephalopod freezer trawlers and the abundance indices of trawl surveys. Results The Schaefer model does not give a good fit to the data used and the results were considered unreliable. Discussion Considering the evolution of the CPUEs of freezer trawlers and the reduction in abundance indices of the exploratory surveys, the Working Group estimates that the stock is overexploited. Cape Blanc stock and Senegal–Gambia stock During the Working Group, no evaluation was done on squid for these stocks.

5.5.5 Management recommendations The squid stocks in the region show a decrease in the CPUEs of freezer trawlers and abundance indices due to great fishing pressure. In most of the fisheries, squid is essentially a bycatch of the fleets which mainly target octopus. As a result, any recommendation concerning squid should take into consideration its possible effects on the octopus stock. The Working Group thus recommends a reduction in effort in the subregion.

5.6 Future research

The Working Group makes the following recommendations in terms of research:

Prepare seasonal or monthly data (preferably) on catches, effort and abundance indices for the next meeting of the Working Group.

Continue studies on octopus stock units and extend this study to other cephalopod species (cuttlefish and squid).

Continue biological studies related to cuttlefish and squid.

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Analyse environmental data to better understand the abundance stock fluctuations Test models more adapted to these species with short life spans.

6. CONCLUSIONS The assessment results confirm the conclusion reached by the 2007 meeting that most of the stocks assessed are overexploited. A summary sheet with assessment results and recommendations is presented in Table 6.1. The Working Group applied the Schaefer dynamic production models to carry out the assessments. These models do not take into consideration the variations in the exploitation pattern. The stocks for which the length frequency data were available (hake, shrimp and some fish stocks) have been assessed using length based models (LCA, Yield per Recruit). During this year’s meeting, simple medium-term projections of future yields and stock development were made based on predefined scenarios using the Schaefer model fitted to the historical data series. The Working Group discussed the use of projections in the assessment and advisory process. A detailed discussion of the results took place and is summarized in this report. The assessment results show that the thiof (Epinephelus aeneus) stock in Mauritania, Gambia and Senegal continues to be severely overexploited. This critical situation had already been observed in 2004 and in 2007. Thirteen stocks are considered to be overexploited. These stocks include white hake (Merluccius merluccius) in Morocco, red pandora (Pagellus bellotti) in Mauritania, in Senegal–Gambia, axillary seabream (Pagellus acarne) in Morocco, bluespotted seabream (Pagrus caeruleostictus) in Mauritania and in Senegal, deepwater pink shrimp (Parapenaeus longirostris) in Morocco, southern pink shrimp (Penaeus notialis) in Mauritania and in Senegal–Gambia, octopus (Octopus vulgaris) in Dakhla, Cape Blanc and in Senegal–Gambia, cuttlefish (Sepia spp.) in Dakhla, Cape Blanc and Senegal–Gambia, although this last stock seems to be in recovery according to the 2010 assessments. Four stocks seem not to be fully exploited: two Merluccius spp. stocks in Mauritania and in Senegal–Gambia and two Parapenaeus longirostris stocks in the same zones. The assessment results are not satisfactory for eight of the stocks or groups of species due to uncertainties about the data available. These include seven stocks of groups of fish: Pseudotolithus spp. (Senegal–Gambia), Pagellus spp. (Morocco), Dentex macrophtalmus (Morocco, Mauritania and Senegal–Gambia), Sparus spp. (Morocco), Arius spp. (Senegal–Gambia) and Loligo vulgaris (Dakhla stock). However, although the model did not provide reliable results for these stocks/groups of species, other information obtained from the fisheries and scientific surveys indicate that they are fully exploited. In view of these results, it is necessary to ensure that current restrictions imposed on these fisheries are respected. Additional steps should be taken to prevent further deterioration of stocks. Moreover, most stocks in the region are shared between two or more countries. The Working Group strongly recommends strengthening regional cooperation in research and management. The Working Group members should hold discussions with the leaders of their countries on their expectations regarding management advice provided by scientists. Papers on this subject should be presented at the next meeting. Although data related to catch, effort and biological parameters provided to the Working Group have increased in the last years, there are still some gaps. Reliable catch data are still insufficient for the majority of demersal fish stocks. Catch, effort and biological sampling data are often incomplete in certain cases for the last year (2008). This should be improved during future working groups.

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Uncertainty of the series is linked to unreported catches or misreporting, lack of information on discards, etc. Assessment of the state of stocks and their exploitation is highly dependent on estimates of catches, past and present. Therefore, the quality and reliability of the assessments and the recommendations of the Working Group are dependent on the reliability of catch data. These issues should therefore be discussed and addressed urgently.

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Table 6.1: Assessment and management recommendations summary sheet – CECAF NORTH (Morocco-Mauritania-Senegal-Gambia)

Production model

targets LCA Target

Subgroup/unit

Region CLY5

(tonnes) (5 year avg.)

Bcur/B0.1 (%)

Fcur/F0.1

(%) Fcur/F0.1

(%) Assessment Management recommendations

(2010 and 2011)

Hakes

Merluccius merluccius

Morocco 4209

(6919) 57% 371% 833% Overexploited

Reduce the current fishing effort (2008) Close fishing during the months of June and

July to protect the juveniles Increase the mesh size of trawlers Control and apply the existing regulations

Merluccius polli and M. senegalensis

Morocco The fishery

ended in 1999.

n.a. n.a. n.a. n.a. n.a.

Mauritania 6712

(7808) 132%

43%

n.a.

Fully exploited (uncertainty in the

assessments)

Fishing effort should not exceed the current level of 2008 until confirmation of the situation of the stock.

Senegal-Gambia

107 (585)

169% 1% n.a. Fully exploited

(uncertainty in the assessments)

Fishing effort should not exceed the current level.

*2008 (average 2004-2008).

5 Last year means 2008 if nothing else is mentioned.

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Table 6.1 (cont.): Assessment and management recommendations summary sheet – CECAF NORTH (Morocco-Mauritania-Senegal-Gambia)

Production model targets

LCA Target

Subgroup/unit Region CLY6

(tonnes) (5 year avg.)

Bcur/B0.1 (%)

Fcur/F0.1

(%) Fcur/F0.1

(%) Assessment Management recommendations

Other demersal fish

Pagellus bellottii Mauritania, Senegal

and Gambia 7698

(6154) 141% 53%

na Overexploited

Fishing effort should not exceed the current level (2008) .

Pagellus acarne Morocco 2664

(2471) 32% 252%

na

Overexploited

Reduce the current (2008) fishing effort

Monitor existing management measures

Pagellus spp. Morocco 621

(1307) - -

na Fully exploited (uncertainty in the assessments)

Fishing effort should not exceed the current level.

Dentex macrophtalmus

Morocco, Mauritania, Senegal

2202 (3766)

- - na Fully exploited (uncertainty in the

assessments). Survey index in Mauritania shows a decrease.

Fishing effort should not exceed the current level.

Pagrus caeruleostictus

Mauritania and Senegal

2287 (3292)

65% 183%

na

Overexploited

Fishing effort in this fishery be reduced to bring biomass to a sustainable level.

6 Last year means 2008 if nothing else is mentioned.

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Table 6.1 (cont.): Assessment and management recommendations summary sheet – CECAF NORTH (Morocco-Mauritania-Senegal-Gambia)

Production model targets LCA Target

Subgroup/unit Region CLY7 (tonnes)

(5 year avg.) Bcur/B0.1

(%) Fcur/F0.1

(%) Fcur/F0.1

(%) Assessment Management

recommendations

Sparus spp. Morocco 3569

(2843) - -

n.a. Fully exploited (uncertainty in the

assessments)

Fishing effort should not exceed the current level (2008).

Arius spp. Senegal and Gambia 7499

(9426) - -

- Fully exploited (uncertainty in the

assessments)

Fishing effort should not exceed the current level (2008).

Pseudotolithus spp. Senegal and Gambia 3608

(3763) - -

Fully exploited (uncertainty in the

assessments)

Fishing effort should not exceed the current level.

Epinephelus aeneus Mauritania, Senegal and

Gambia 2036

(1275) 5% 970%

n.a.

Overexploited

The stock risks extinction and theWG reiterates its recommendation that the fishery directed at this species be stopped

Plectorhinchus mediterraneus

Morocco 4741

(4315) - -

n.a. Fully exploited (uncertainty in the

assessments)

Fishing effort should not exceed the current level (2008).

7 Last year means 2008 if nothing else is mentioned.

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Table 6.1 (cont.): Assessment and management recommendations summary sheet – CECAF NORTH (Morocco-Mauritania-Senegal-Gambia)

Production model targets

LCA Target

Subgroup/unit Region CLY8

(tonnes) (5 year avg.)

Bcur/B0.1 (%)

Fcur/F0.1

(%) Fcur/F0.1

(%) Assessment Management recommendations

Shrimps

Parapeneus longirostris

Morocco 8682

(8564) 34 255

-

Overexploited Reduce significantly the current fishing effort (2008) to achieve a sustainable catch level allowing the recovery of the stock.

Mauritania 3242

(3486) 121 77

n.a. Not fully exploited Fishing effort should not exceed the current level (2008).

Senegal and Gambia

2797 (2945)

118 97 n.a. Not fully exploited As a precautionary measure, do not increase

fishing effort above current level (2008).

Penaeus notialis

Mauritania 800

(2123) 60 65

n.a. Overexploited Fishing effort should not exceed the current level (2008), to achieve a sustainable catch level permitting recovery of the biomass of the stock.

Senegal and Gambia

1800 (1655)

46 113 n.a.

Overexploited Reduce significantly the current fishing effort (2008).

8 Last year means 2008 if nothing else is mentioned.

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Table 6.1 (cont.): Assessment and management recommendations summary sheet – CECAF NORTH (Morocco-Mauritania-Senegal-Gambia)

Production model targets LCA Target

Subgroup/unit Region CLY9

(tonnes) (5 year avg.)

Bcur/B0.1 (%)

Fcur/F0.1

(%) Assessment Management recommendations

Octopus vulgaris

Dakhla de Cap Boujdor à Lagouira

(26°N-20°50’N)

43491 (30941)

56% 181%

n.a.

Overexploited Reduce the current fishing effort of all fleets

targeting octopus. Strengthen control of management measures.

Cap Blanc (20°N-16°N)

32016 (26663)

79% 150%

n.a.

Overexploited Reduce the current fishing effort of all fleets

targeting octopus. Strengthen control of management measures

Stock Senegal-Gambia

6513 (7736)

34% 118%

n.a.

Overexploited Reduce the current fishing effort of all fleets

targeting octopus. Strengthen control of management measures.

Sepia spp.

Dakhla (26°N-20°50’N)

14819 (13642)

25% 298%

n.a.

Overexploited

Reduce the current fishing effort. Catches of cuttlefish in the octopus fishery should

be monitored to avoid that octopus fishing effort is redirected to cuttlefish.

Cap Blanc (20°N-16°N)

3144 (3323)

- -

n.a. Overexploited (uncertainty in the assessments). Survey indices in Mauritania show

a decrease.

Reduce the current fishing effort (2008). The analysis indicate a much reduced biomass and fishing pressure which far exceeds the stock production capacity

Senegal-Gambia 3105

(4189) 82% 27%

n.a. Overexploited

Fishing effort should not exceed the current level (2008).

Loligo vulgaris Dakhla

(26°N-20°50’N) 3652

(2690) - -

n.a. Results of the model are not conclusive. Survey

indices show an increase in 2008

Reduce the current fishing effort.

9 Last year means 2008 if nothing else is mentioned.

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7. RECOMMENDATIONS The specific recommendations for each species group are provided in their respective chapters of the Working Group report.

1. Inform managers of the poor state of demersal stocks in their countries so that they can implement the recommendations made by the CECAF/COPACE Working Groups organized by FAO.

2. Prepare all the databases necessary for the assessment so that they can be sent to all

participants, FAO and the chairperson of the Working Group at least one month before the start of the Working Group.

3. Present in time all the data available in the countries to the Working Group (i.e. catch,

corresponding effort, abundance indices, and length and age composition of the catches).

4. Improve the system of data collection so that the species and catch origin can be better identified.

5. Study the effects of environmental factors on demersal species’ abundance.

6. Carry out regular national and regional scientific surveys covering the entire distribution of the stocks to obtain more reliable abundance indices for each stock.

7. Carry out intercalibration exercises to assess performance of the trawl nets of the different

research vessels in Morocco, Mauritania and Senegal.

8. Urgently organize regional seminars or study groups covering different subject (shared stocks, environmental effects, biology, identification of stocks, etc.) between the members of the Working Group.

9. Organize a training course on assessment methods focusing on methods for short-

lived species.

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1. INTRODUCTION Le Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales dans la zone CECAF Nord s’est réuni à Agadir, Maroc, du 8 au 17 février 2010. L’objectif général du Groupe de travail est de contribuer à l’amélioration de l’aménagement des ressources démersales en Afrique du nord-ouest grâce à l’évaluation de l’état des stocks et des pêcheries afin d’assurer une utilisation durable de ces ressources au bénéfice des pays côtiers. En raison de l’hétérogénéité des espèces et des stocks, le Groupe de travail a décidé de diviser les ressources en quatre sous-groupes: merlus, autres poissons démersaux, crevettes et céphalopodes. Un total de 26 espèces et groupes d’espèces a été analysé par le Groupe de travail. La réunion a été financée par la FAO et organisée par l’Institut national de recherche halieutique (INRH) du Maroc. Au total, 17 chercheurs de cinq pays différents de la sous-région et de la FAO ont participé à cette réunion. Le Groupe de travail a été présidé par M. Saïd Benchoucha de l’INRH du Maroc.

1.1 Termes de référence

Les termes de référence du Groupe de travail qui ont été adoptés par le Sous-Comité COPACE étaient les suivants:

1. Mettre à jour (jusqu’en 2008) les statistiques de capture et d’effort par pays et par espèces. 2. Regrouper et mettre à jour l’information biologique relative aux captures, en particulier la

taille et l’âge, si celle-ci est disponible, ainsi que procéder à la revue des tendances et de la qualité des données disponibles.

3. Sélectionner les sources de données et des méthodes d’évaluation les plus fiables. 4. Évaluer l’état actuel des différents stocks de la sous-région en utilisant l’information

disponible sur la capture et l’effort, les données biologiques et les données des campagnes scientifiques.

5. Présenter les différentes options d’aménagement des différents stocks en indiquant les effets à court et à long terme.

6. Identifier les lacunes dans les données qui devront être comblées au cours des futures réunions du Groupe de travail.

1.2 Participants

Tarûb Bahri FAO Saïd Benchoucha (Président) Maroc Jilali Bensbai Maroc Abdellatif Boumaaz Maroc Ana Maria Caramelo FAO Hammou El Habouz Maroc Abdelmalek Faraj Maroc Lourdes Fernández Peralta Espagne Eva García Isarch Espagne Fatna Kssiba Maroc Mohamed Moustapha Ould Bouzouma Mauritanie Khallahi Ould Brahim Mauritanie Beyah Ould Maissa Mauritanie Asberr Mendy Gambie Pedro Pascual Espagne

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Birane Samb Sénégal Djiga Thiao Sénégal

Les noms complets ainsi que les coordonnées de tous les participants sont fournis dans l’Annexe I.

1.3 Définition de la zone de travail

La zone d’étude pour le Groupe de travail est la zone Nord du COPACE de l’Atlantique Centre-Est, entre le Cap Spartel et le sud du Sénégal.

1.4 Structure du rapport

Le rapport du Groupe de travail est subdivisé en quatre parties, relatives aux différents sous-groupes: merlus, autres poissons démersaux, crevettes et céphalopodes. Le tableau 1.4.1 fournit la définition des unités analysées par groupe. Pour chacun de ces sous-groupes, des informations sont fournies sur les pêcheries, les schémas et l’intensité d’échantillonnage, les caractéristiques biologiques, l’identité des stocks, les tendances des indicateurs des pêcheries (capture, effort, données biologiques et indices d’abondance), les évaluations et les projections des captures et efforts pour les cinq prochaines années (2009-2013), ainsi que des recommandations d’aménagement et de recherche future.

1.5 Suivi des recommandations de recherche

Plusieurs recommandations ont été formulées lors de la session 2007 du Groupe de travail. Les actions qui ont été menées pour les adresser sont présentées dans le tableau 1.5.1. Le Groupe de travail a noté que des travaux ont été entrepris pour améliorer les systèmes statistique et d’échantillonnage biologique dans les pays de la sous-région, y compris en ce qui concerne l’embarquement d’observateurs. Des études sur les aspects biologiques et sur les unités de stocks de certaines espèces analysées dans le cadre de ce Groupe de travail ont débuté. Des études ont également été entreprises pour mieux comprendre l’effet des paramètres environnementaux sur l’abondance de certaines espèces pendant la période commune et des actions doivent être menées pour les recommandations qui n’ont pas encore été adressées. Enfin, des tests de sélectivité ont été réalisés ou planifiés et des progrès ont été faits dans le traitement des données de campagnes scientifiques. Cependant, pour différentes raisons, certaines recommandations n’ont pas été prises en compte. Les recommandations qui ont été prises en considération doivent faire l’objet d’un suivi et d’un renforcement.

1.6 Tendances dans les captures

La capture totale des ressources demersales analysée par le Groupe de travail était de 178 000 tonnes en 2008. Les captures totales de ces ressources tendent à diminuer depuis 1999. Pendant la période 1990-2008, les captures de démersaux ont fluctué autour d’une moyenne de 170 000 tonnes (figure 1.6.1). Le groupe d’espèces le plus important de la région en matière de capture est celui des céphalopodes, notamment le poulpe (Octopus vulgaris) qui représente environ 47 pour cent des captures totales de demersaux durant la période d’étude. Les captures totales de poulpe ont baissé de 159 000 tonnes en 1999 à 82 000 tonnes en 2008. Les captures annuelles de seiches (Sepia spp.) montrent une tendance à la baisse durant les dernières années. Au cours de la période 1990-2001, les captures ont oscillé autour d’une valeur moyenne de 31 000 tonnes tandis qu’elles ont fluctué autour d’une valeur moyenne de 20 000 tonnes durant la période 2002-2008. Les captures de Loligo vulgaris ont enregistré une baisse apparente de 17 800 tonnes en 2000 à 5 600 tonnes en 2008. Les captures de crevette rose du large (Parapenaeus) sont restées stables au cours des dix dernières années avec des valeurs oscillant autour de 16 000 tonnes. Les captures de crevette rose du Sud

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(Penaeus notialis) ont baissé au cours des dix dernières années, passant de 5 800 tonnes en 1999 à 2 600 tonnes en 2008. Les captures de merlu noir (Merluccius Polli et Merluccius Senegalensis) ont diminué de 17 000 tonnes en 1999 à 8 300 tonnes en 2008, tandis que celles de merlu blanc (Merluccius Merluccius) ont augmenté de 7 500 tonnes en 1997 à 11 300 tonnes en 2003, date à partir de laquelle les captures ont chuté pour atteindre une valeur de 4 200 tonnes en 2008. Les captures des autres espèces de poissons démersaux ont fluctué entre 27 000 et 50 000 tonnes durant la période1990-2005. Elles ont ensuite baissé à 39 000 tonnes en 2008.

1.7 Campagnes démersales

Douze campagnes scientifiques ont été réalisées dans la zone d’étude entre novembre 2007 et décembre 2008. Au Maroc, aucune campagne scientifique n’a été effectuée en 2008/2009 sur les stocks de merlu blanc et de crevette rose du large dans le nord. L’Institut national de recherche halieutique a réalisé sept campagnes de prospection par chalutage de fond pour le suivi des céphalopodes entre mai 2007 et décembre 2008 (mai, septembre, novembre et décembre 2007, mai, septembre, octobre-novembre 2008) à bord du N/R CHARIF AL IDRISSI dans la zone comprise entre Cap Boujdour et Cap Blanc. Deux types de prospection ont été conduits: les campagnes d'évaluation de stock pour le suivi de l’état du stock des céphalopodes et des poissons associés et les campagnes de suivi de la reproduction et du recrutement du poulpe qui ont lieu respectivement au printemps et en automne. Les campagnes ont été effectuées suivant un réseau d’échantillonnage aléatoire stratifié maillé. Pour l'évaluation, le réseau est composé de 95 stations tandis que pour le suivi de la reproduction et du recrutement, il est composé de 65 stations. Les zones prospectées s’étendent de la côte (20 mètres) aux fonds de 100 mètres. L’engin utilisé est un chalutier de pêcherie espagnole de céphalopodes dont le sac, de 60 mm de maille, est couvert d’une nappe non sélective de 20 mm de maille afin d’étudier les populations benthiques et semi-benthiques dans leur ensemble. La durée de chaque trait est de 30 minutes. Les indices d’abondances du poulpe sont généralement plus élevés en automne qu'au printemps. Ils ont montré une amélioration en 2008 par rapport à 2007 pour le printemps et une baisse notable entre 2007 et 2008 pour l’automne. L’indice d’abondance des autres céphalopodes (calmar et seiche) a montré une nette amélioration en 2008 par rapport à 2007. En Mauritanie, depuis la dernière réunion du Groupe de travail, deux campagnes ont été réalisées à bord du N/R AL AWAM, durant la saison froide et la saison chaude de 2008. La campagne en saison froide a permis d’effectuer 100 traits de chalut dont 16 situés dans la zone du talus, couvrant ainsi des profondeurs entre 10 et 570 mètres. Un nombre de 224 espèces a été recensé dans les traits de chalut. L’espèce la plus abondante était Helicolenus dactylopterus, tandis que la plus occurrente était Trachurus trecae, signalée dans 81 stations, suivie de Octopus vulgaris (63 stations), puis Pagellus bellottii (48 stations). La plus grande diversité est observée dans le sud, avec 150 taxons dont 69 sont rencontrés dans la strate 1 (0-30 m). La zone nord était la moins riche en termes de diversité des espèces notamment dans sa strate 5 (400-600 m). Durant la campagne en saison chaude, un total de 113 traits de chalut ont été effectués, dont 19 correspondant aux stations systématiques de suivi de l’impact de l’arrêt biologique sur l’abondance de poulpe. Sur les 235 espèces rencontrées, les plus occurrentes étaient Trachurus trecae et Octopus vulgaris signalées dans 81 stations, suivies de Sepia officinalis (75 stations) et Pagellus bellottii (68 stations). Les diversités les plus élevées sont rencontrées dans les strates bathymétriques côtières (< 30 m) avec en moyenne 93 taxons. La zone du large dans le nord est la moins riche en termes de diversité faunistique, notamment les strates 30-200 mètres et 400-600 mètres.

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L’Espagne a mené trois campagnes scientifiques entre 2007 et 2009 en Mauritanie à bord du N/R VIZCONDE DE EZA. Une campagne supplémentaire a été programmée pour novembre 2010. La campagne 2007 a couvert les eaux profondes entre 400 et 2 000 mètres, tandis que les campagnes 2008 et 2009 ont également prospecté une partie du plateau continental, couvrant ainsi des profondeurs entre 80 et 2 000 mètres. Ces campagnes visent à cartographier la distribution, l’abondance et la biodiversité des poissons démersaux, des céphalopodes et des crevettes. Des cartes bathymétriques ont également été établies à l’aide d’un sondeur acoustique multifaisceaux. Des échantillons de mégabenthos ont été récoltés, en particulier durant la campagne 2009, à l’aide de différents types d’engins. Cette dernière campagne a été multidisciplinaire: outre les rendements de pêche obtenus avec un chalut de fond (type Lofoten), de l’information sur l’hydrologie et sur la composition et l’abondance ichtyoplanctonique a été récoltée dans toute la zone. Au Sénégal, quatre campagnes ont été effectuées à bord du N/R ITAF DEME en 2008: deux campagnes démersales côtières et deux campagnes d’évaluation des stocks démersaux profonds. Une campagne démersale côtière a été menée durant la saison froide (mars-avril) et une durant la saison chaude (août). Pour chaque campagne, un total de 80 traits de chalut d’une demi-heure ont été effectués dans trois strates bathymétriques (10-50 mètres, 50-100 mètres et 100-200 mètres) et zonales (nord, centre et sud). Près de 60 pour cent de la capture totale, estimée à 34 tonnes, a été récoltée durant la saison froide. Les cinq plus importantes captures spécifiques sont dues au chinchard noir (Trachurus spp., 4 794 kg), au pelon (Brachydeuterus auritus, 1 625 kg), au pageot (Pagellus bellotti, 1 172 kg), au rouget (Pseudupeneus prayensis, 1 027 kg) et au denté profond Dentex spp. (1 303 kg). Le poulpe Octopus vulgaris, pour lequel il est envisagé un aménagement de la pêcherie, occupe le onzième rang avec un poids total de 473 kg. La capture totale de thiof (Epinephelus aeneus) est de 104 kg, avec une dominance de juvéniles (loguères) pêchés surtout au sud. Les deux campagnes d’évaluation des stocks démersaux profonds de 2008 ont été réalisées durant la saison froide (avril-mai) et durant la saison chaude (septembre). Pour chaque campagne, un total de 54 traits de chalut d’une demi-heure a été effectué entre 175 et 650 mètres, dans le nord, le centre et le sud de la zone économique exclusive (ZEE). Les captures sont plus importantes en saison chaude (6,7 tonnes) qu’en saison froide (6 tonnes), avec des prises par unité d’effort (CPUEs) respectives de 123 kg/trait et 111 kg/trait. La richesse spécifique (nombre total de taxons rencontrés) est aussi importante en saison chaude qu’en saison froide (155 taxons contre 150). Les rendements décroissent avec la profondeur et sont plus élevés en zone Nord quelle que soit la saison. Les 20 premiers taxons en termes de captures ou rendement comptent peu d’espèces d’intérêt commercial telles que le merlu (Merluccius spp.), la brotule (Brotula barbata) ou le saint-pierre (Zeus faber mauritanicus). Deux espèces sont ciblées dans le cadre de l’élaboration des plans d’aménagement des pêcheries profondes: le merlu noir (Merluccius senegalensis et M. polli) et la crevette gamba (Parapenaeus longirostris). Du point de vue de l’abondance, les merlus constituent le deuxième taxon après Chlorophthalmus atlanticus. Ils sont capturés à des profondeurs comprises entre 120 et 700 mètres. Quant à la crevette gamba Parapenaeus longirostris, la faiblesse de ses captures (25 kg au total dans 108 stations) est essentiellement liée à l’inefficacité de l’engin de pêche utilisé. Son indice d’abondance moyen est d’environ 240 g/trait et est quasiment le même au nord et au sud où l’on note les plus importantes valeurs. Cette espèce est capturée à des profondeurs comprises entre 150 et 650 mètres.

1.8 Qualité des données

La qualité et les tendances des données (capture, effort et fréquences de taille) collectées par chaque pays ont été l’un des principaux thèmes de discussion de la réunion 2007 du Groupe de travail (FAO,

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2012). Même si des améliorations ont été relevées ces dernières années, il subsiste tout de même des problèmes dans les données des campagnes scientifiques, dans l’échantillonnage des captures et dans les bases de données, en particulier pour la ventilation des données de capture et d’effort de pêche par espèce. On relève également des incertitudes dans la définition des stocks. La qualité des séries de données doit donc être améliorée dans le futur.

1.8.1 Systèmes et intensité d’échantillonnage L’échantillonnage des paramètres biologiques (taille, poids, maturité sexuelle, fécondité, etc.) est effectué au cours des campagnes scientifiques et sur les captures de la pêche côtière. Chaque année, le Maroc et la Mauritanie réalisent plusieurs campagnes scientifiques au cours desquelles tous les traits de chalut sont échantillonnés. En 1988, le Maroc a établi un plan d’échantillonnage dans les ports de débarquement qui ciblait initialement le merlu blanc et qui a été étendu à la crevette rose du large en 2002. L’échantillonnage régulier des captures devrait également concerner les céphalopodes et les autres espèces de poissons. Les débarquements de merlus blancs de la flottille espagnole ont lieu à Vigo où il n’existe pas de système d’échantillonnage et, par conséquent, aucune donnée sur ces débarquements. En revanche, les débarquements des chalutiers glaciers dans le port de Cadiz sont régulièrement échantillonnés par l’Institut espagnol d’océanographie (IEO). Les données sur le poulpe proviennent des pêcheries commerciales du Maroc et de la Mauritanie. Au Maroc, ces données sont fournies par le ministère. En Mauritanie, elles sont fournies par l’organisation des producteurs, la Société mauritanienne pour la commercialisation du poisson (SMCP). Cependant, il manque encore des informations sur les captures des chalutiers congélateurs espagnols et la pêcherie artisanale en Mauritanie. Les débarquements de poissons démersaux sont échantillonnés au Maroc et, pour la pêcherie artisanale, au Sénégal. En Mauritanie, il n’existe pas d’échantillonnage des débarquements de la flottille nationale et des captures de la flottille étrangère. Des recommandations particulières pour chaque espèce sont reportées dans leurs sections respectives.

1.9 Méthodologie et logiciel

Un total de 26 espèces/groupes d’espèces/stock a été analysé par le Groupe de travail (tableau 1.4.1). Après révision des données disponibles, le Groupe de travail a conclu que les seules méthodes applicables à l’ensemble des groupes de stock étaient les modèles dynamiques (Annexe II). Afin d’évaluer l’état actuel des stocks et estimer les paramètres du modèle, une version de ce modèle dynamique a été enregistrée dans une feuille de calcul Excel avec un modèle d’erreur d’observation (Haddon, 2001). Le modèle a été ajusté aux données en utilisant la fonction d’optimisation non linéaire incorporée dans Excel (outil solveur). Les données requises sont des estimations annuelles (si possible trimestrielles) des captures totales par stock, ainsi que des indices fiables d’abondance de stock. D’une manière générale, le Groupe de travail a privilégié l’utilisation des estimations d’abondance fournies par les campagnes scientifiques, bien que la fiabilité de certaines d’entre elles reste à vérifier. Durant la discussion des évaluations, des doutes ont été émis sur la fiabilité de certaines estimations d’abondance, mais il n’a pas été possible de les vérifier. En revanche, leur poids a été diminué lors de l’ajustement du modèle afin de minimiser l’effet de leur faible fiabilité sur les analyses. Pour certains stocks, il a été possible d'utiliser des modèles structurés en taille. L’analyse de cohortes basée sur les fréquences de tailles (analyse de la composition par taille [LCA], ci-après) (Jones, 1984) a été utilisée pour estimer le niveau de F actuel (taux de mortalité par pêche), ainsi que le schéma d’exploitation de la pêcherie au cours des dernières années. L’analyse des rendements par recrue basée

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sur les fréquences de tailles a ensuite été utilisée pour estimer les points de référence biolo-giques (BRP) Fmax et F0.1. La LCA ainsi que l’analyse des rendements par recrue basée sur les fréquences de tailles ont été enregistrées dans une feuille de calcul Excel. Points de référence pour les conseils d’aménagement Afin de garantir la cohérence des conseils d’aménagement, le Groupe de travail 2010 a décidé de continuer à utiliser les points de référence biologique (BRP) adoptés par le Groupe de travail de la FAO sur l’évaluation des petits pélagiques au large de l’Afrique nord-ouest. Les indices Bcur/BMSY et Fcur/FMSY ont donc été utilisés comme points de référence limites (PRL) tandis que les indices Bcur/B0.1

et Fcur/F0.1 ont été choisis comme points de référence cibles (PRC). Une explication détaillée de ces points de référence et de leur utilisation dans l’aménagement des pêcheries est fournie dans le Rapport du Groupe de travail FAO sur l’évaluation des petits pélagiques au large de l’Afrique nord-ouest (FAO, 2006). Projections En accord avec des scénarios prédéfinis utilisant le modèle de Schaefer ajusté aux données chronologiques, des projections à moyen terme des rendements futurs et des évolutions de l’état des stocks ont été réalisées en utilisant une feuille de calcul qui permet d’uniformiser les données et les résultats pour tous les stocks (Annexe II). Une perspective sur cinq ans a été utilisée pour ces projections. Le point de départ de toutes les projections est la situation du stock estimée grâce aux dernières données disponibles. De futures stratégies d’aménagement ont été définies en fonction des changements dans la mortalité par pêche et/ou des captures par rapport aux estimations de la dernière année de données disponibles. Pour chaque stock, deux scénarios ont été pris en compte. Le premier est le «status quo» qui considère les rendements futurs et le développement des stocks dans le cas où la mortalité par pêche reste inchangée par rapport à celle de la dernière année de la série de données utilisée pour les évaluations. Le deuxième scénario prend en compte un niveau de mortalité par pêche constant qui correspond au niveau de capture recommandé pour l’année suivante pour chaque stock. 2. MERLUS

2.1 Pêcheries

La distribution géographique et bathymétrique des différentes espèces de merlus et de leurs pêcheries diffère d’un pays à l’autre de la sous-région. Au Maroc, la principale espèce de merlus capturée par la pêche côtière est le merlu blanc (Merluccius merluccius). Les merlus noirs (M. senegalensis et M. polli) sont rencontrés dans la zone sud du Maroc (sud de Tarfaya) où les trois espèces sont pêchées en faibles quantités par la flottille côtière marocaine. La pêche côtière ciblant le merlu blanc opère généralement dans le nord du Maroc (Tanger-Tarfaya). Cette espèce est aussi capturée par une vingtaine de palangriers appartenant à des sociétés mixtes hispano-marocaines qui opèrent au Maroc depuis la fin de l’année 2001. L’activité des bateaux de l’Union européenne, opérant dans le cadre des accords entre les deux parties, s’est interrompue entre 1999 et 2006. Le dernier accord signé à 2006 interdit la pêche au merlu blanc mais permet la pêche du merlu noir au sud de 29ºN. Cependant, un seul chalutier espagnol (170 TJB, 540 CV et 33 mètres de longueur) pêche actuellement cette espèce dans cette région. En Mauritanie, la pêcherie merlutière est orientée vers l’exploitation du merlu noir (M. senegalensis et M. polli). Par le passé, cette ressource a fait l’objet d’exploitation par plusieurs flottilles nationales et étrangères. Durant la période récente (2007-2008), le stock de merlu noir a été ciblé par les flottilles chalutières espagnoles qui pratiquent la pêche fraîche, ainsi que par des palangriers de fond espagnols et quelques unités d’autres nationalités. De plus, ces espèces constituent une partie non négligeable des

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captures accessoires des céphalopodiers, des crevettiers et des chalutiers pélagiques. La flottille de chalutiers mauritaniens ciblant le merlu noir a cessé son activité en 2007. La flottille chalutière espagnole en Mauritanie a tendance à pêcher dans des zones de plus en plus profondes, atteignant les 1 000 mètres. En 2008, cette flottille était composée de huit bateaux chalutiers construits en 2000 (169 TJB, 478 CV et 32 mètres de longueur en moyenne). La flottille palangrière espagnole, elle, était composée de quatre unités en 2007 et deux unités en 2008 (69 TJB, 330 CV et 24 mètres en moyenne). Au Sénégal, les chalutiers espagnols constituaient la seule flottille ciblant les merlus noirs jusqu’en 2005. Le merlu noir est également capturé en faibles quantités par des chalutiers sénégalais (anciens bateaux espagnols) qui exercent une pêche profonde depuis l’année 2000. Ces espèces font également partie des pêches accessoires des chalutiers côtiers et de la pêcherie artisanale.

2.2 Systèmes et intensité d’échantillonnage

2.2.1 Capture et effort Au Maroc, les données relatives aux captures en poids et en valeur et à l’effort de pêche (sorties en jours de pêche) du merlu blanc par jour, par bateau et par port, sont disponibles auprès de l’Office national des pêches (ONP). Ces données sont saisies quotidiennement au niveau de chaque port dans un système de saisie (système MAIA)10 et sont transférées quotidiennent à partir de tous les ports marocains au siège de l’ONP à Casablanca. Ces données sont mises régulièrement et annuellement à la disposition de l’INRH. Des enquêtes de terrain sont réalisées par l’INRH pour l’estimation du nombre de jours par marée relatif à chaque bateau et à chaque métier. Àpartir du système MAIA de l’ONP et des enquêtes réalisées par l’INRH, les captures annuelles (en kilos ou en tonnes) de chaque flottille et l’effort de pêche annuel réel (jours de pêche) exercé sur chaque espèce sont calculés. Les données de captures et d’effort (jours de pêche) des chalutiers et des palangriers espagnols ciblant le merlu noir dans les eaux mauritaniennes et sénégalaises sont disponibles jusqu’en 2008 dans la base de données de l’IEO. Il s’agit de flottilles de pêche fraîche réalisant de nombreuses marées, ce qui rend leur suivi difficile. On doit noter ici que la couverture des efforts a été améliorée depuis 2001 suite à une révision et à la récupération des journaux de bord par l’IEO (tableau 2.2.1a). Les efforts totaux sont estimés à partir des données réelles disponibles par marée. La série des données de captures ventilées par métier et marée a été jugée très fiable du fait que ces données sont issues des débarquements enregistrés de tous les navires de pêche. La base de données «Journal de pêche» de l’IMROP a été utilisée pour estimer les captures et les efforts des autres flottilles (non espagnoles). Ces dernières années cette base a fait l’objet d’une révision afin d’assurer une meilleure gestion de ces données et d’en améliorer la qualité. De ce fait, les estimations des captures et des efforts estimés à partir de cette base ont été corrigées. Suite à ces révisions, le Groupe a jugé que la série qui couvre la période antérieure à 2007 ne nécessite plus aucune correction. Les deux espèces de merlus noirs ne sont pas séparées dans les statistiques de pêche, les proportions des deux espèces de merlus dans les captures des chalutiers merlutiers espagnols ont donc été estimées en se basant sur les résultats de plusieurs embarquements d’observateurs scientifiques de l’IEO à bord de cette flottille entre 2002 et 2007. Plus de 90 pour cent des débarquements sont constitués par M. polli (tableau 2.2.1b).

10 Maia : système statistique des pêches qui inclut les débarquements journaliers par espèce et qui couvre l’ensemble des ports marocains (www.onp.ma).

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Les embarquements réalisés par l’IEO à bord des chalutiers merlutiers, ont montré une variabilité dans les rejets de merlu noir oscillant entre 0,3 et 39 pour cent des captures totales de cette espèce. Les quantités rejetées dépendent de la stratégie de pêche du bateau et de la saison hydrologique (tableau 2.2.1c).

2.2.2 Fréquences de taille Les tableaux 2.2.2a et 2.2.2b présentent l’intensité d’échantillonnage pour le merlu blanc et le merlu noir, respectivement. Il n’y a pas d’échantillonnage de merlu blanc en provenance des campagnes scientifiques à partir du troisième trimestre 2007. Un total de 38 échantillons de fréquence de taille pour cette espèce a été récolté dans la pêcherie côtière durant les deux dernières années. Les fréquences de taille du merlu noir sont obtenues par l’IEO pour les deux espèces mélangées (Merluccius spp.) à partir des débarquements au port de Cádiz. Un nombre élevé d’échantillons a été réalisé en 2007 et 2008, soit un total de 117. Pendant les embarquements d’observateurs effectués par l’IEO à bord des chalutiers espagnols en 2007, les mensurations ont été faites pour les deux espèces de merlu noir séparées.

2.2.3 Paramètres biologiques Faute de disponibilité du navire de recherche, aucune campagne scientifique n’a été réalisée par l’INRH en 2008 et en 2009 sur le merlu blanc. Au Maroc, l’intensité d’échantillonnage du merlu blanc au cours des campagnes scientifiques est élevée. Elle a atteint 74 pour cent de la capture totale en 2007 alors que le taux de couverture est de 100 pour cent (tous les traits de chalut sont échantillonnés). L’intensité d’échantillonnage des débarquements de la pêche côtière est faible et n’atteint que 0,001 pour cent de la capture totale en 2008. Entre 2003 et 2008, l’IMROP a réalisé plusieurs campagnes à bord du N/R AL AWAM dans le cadre de son activité de suivi des ressources démersales de la ZEE mauritanienne. Ces campagnes ont été réalisées entre 10 et 700 mètres de profondeur pendant les saisons froide et chaude. Le Programme d’embarquement des observateurs de l’IEO initié en 2002 a été poursuivi en 2007 (dix embarquements) et 2009 (quatre embarquements). Pendant la série des campagnes jusqu’à 2007, 4 à 12 pour cent du poids total de la capture du merlu noir a été échantillonné (tableau 2.2.1b). L’échantillonnage biologique de ces espèces doit être effectué à bord des navires commerciaux ou au cours des campagnes scientifiques, car les individus débarqués sont éviscérés. Les campagnes réalisées à bord du navire espagnol N/R VIZCONDE DE EZA par l’IEO en Mauritanie, en collaboration avec l’IMROP, en 2007, 2008 et 2009 ont permis d’obtenir de nombreuses informations relatives aux rendements, à la distribution et à la biologie des espèces de merlu noir de la zone (M. senegalensis et M. polli). Il n’y a pas de programme d’échantillonnage biologique ciblant le merlu au Sénégal.

2.3 Merlu blanc (Merluccius merluccius)

2.3.1 Caractéristiques biologiques Les caractéristiques biologiques de cette espèce sont décrites dans de nombreux travaux scientifiques (Sarano, 1983; Maurin, 1954; Poinsard et Villegas, 1975; Goñi, 1983; Garcia, 1982; Goñi et Cervantes, 1986a,b; Turner et El Ouairi, 1986; El Ouairi, 1990; Ramos et al., 1990; Ramos et Fernández, 1995; Lloris et al., 2003; Meiners, 2007).

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2.3.2 Identité du stock La population de merlu blanc du Maroc est considérée comme un unique stock.

2.3.3 Tendances des données Captures La capture annuelle enregistrée par la flottille côtière marocaine a connu une augmentation continue de 1998 à 2003. La production a atteint 11 300 tonnes en 2003, ce qui correspond presque au double des débarquements enregistrés en 2002. De 2003 à 2008, une chute des captures a été observée (tableau et figure 2.3.3a). Effort L’effort de pêche global exercé sur le merlu blanc a augmenté de façon continue à partir de 1995 pour atteindre un niveau maximal de 169 000 jours de pêche en 2004. Une tendance à la baisse a été observée pour le reste de la période (tableau et figure 2.3.3b). Indices d’abondance CPUE L’évolution des prises par unité d’effort de la flottille côtière marocaine montre qu’elle a enregistré son niveau le plus haut en 1995 avec 96 kg/jour de pêche, avant de subir une chute en 1998. Les rendements se sont améliorés en 2003 (77 kg/jour de pêche) pour chuter à nouveau de façon progressive et atteindre 32 kg/jour de pêche en 2008 (tableau et figure 2.3.3c). Campagnes scientifiques L’indice de campagne scientifique montre également une diminution continue de 2003 à 2007 (figure 2.3.3d). Données biologiques Des informations détaillées sur la biologie du merlu blanc ont été obtenues grâce à l’échantillonnage des débarquements de la pêcherie côtière dans les ports de Larache et d’Agadir. L’étude du sex-ratio de cette espèce montre une légère prépondérance des femelles qui représentent 54 pour cent de l’ensemble de l’échantillon contre 46 pour cent de mâles. La taille de première maturité sexuelle est de 34 cm de longueur totale chez les femelles. L’équation de la relation taille-poids est la suivante: P = 0,0176 L2,6754 (pour les deux sexes confondus).

Les paramètres de croissance ont également été estimés pour l’ensemble de la population: L∞ = 101,3 cm; K = 0,096 /an-1 et to = -1,05 an. Les paramètres biologiques pour le merlu blanc sont synthétisés dans le tableau 2.3.3d. Composition par tailles et autres informations L’analyse de l’évolution des structures de tailles des débarquements de merlu blanc de la pêcherie côtière montre que la taille moyenne des captures a diminué de 27 cm en 2001 à 23 cm en 2008 (tableau et figure 2.3.3e). La taille moyenne du merlu blanc estimée durant la campagne scientifique réalisée par l’INRH en juin de 2007 est de 22 cm. Le pourcentage de juvéniles (jusqu’à 26 cm) dans les captures de la pêcherie côtière est en augmentation continue depuis 2000 (figure 2.3.3f). Mesures d’aménagement en cours

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Au Maroc, les mesures d’aménagement appliquées à la pêcherie côtière ciblant le merlu blanc sont les suivantes:

Gel des investissements depuis 1992. Application d’un maillage supérieur ou égal à 50 mm. Interdiction de la pêche à moins de 3 milles de la ligne de côte. Instauration d’une taille marchande de 20 cm. Limitation des longeurs des filets fixes à 1 000 mètres et de leur maillage à 70 mm.

Cependant, un plan d’aménagement de la pêche au merlu blanc est en cours de préparation par l’INRH et la Direction des pêches maritimes au Maroc.

2.3.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place dans une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock de merlu blanc (Merluccius merluccius) (Annexe II). Des données sur la composition en tailles étant disponibles pour la période 1988-2008, le modèle analytique LCA et un modèle de rendement par recrue ont également été utilisés. Données Trois essais d’évaluation ont été effectués avec le modèle global:

Un premier essai avec la capture totale de 1995 à 2008 et la série des indices d’abondance du merlu blanc issus des campagnes scientifiques de 1995 à 2007 (sachant que le modèle permet d’estimer l’indice d’abondance pour l’année 2008).

Un deuxième essai avec les captures de 1995 à 2007 et la même série d’indice d’abondance que ci-dessus.

Un troisième essai avec la série complète des captures et les CPUE de la pêcherie côtière de 1995 à 2008.

L’ajustement du modèle a été effectué en tenant compte d’un effet environnemental durant la période 1997-2000 sur l’abondance du stock, conformément aux résultats des études sur l’influence de l’Oscillation nord-atlantique (NAO) sur l’abondance des merlus réalisées par l’équipe de l’IEO, (Meiners, 2007; Meiners et al., 2006; 2007) et présentées durant le Groupe de travail COPACE de 2007 (FAO, 2012). Pour le modèle analytique LCA, la moyenne des fréquences de tailles des années 1998-2008 a été utilisée étant donnée la durée de vie de l’espèce qui peut atteindre 12 ans. Résultats Le modèle utilisé s’ajuste bien aux deux séries d’indices d’abondance (essais 1 et 3) et l’ajustement avec les indices d’abondance des campagnes scientifiques est légèrement meilleur (figure 2.3.4a). Le Groupe de travail a adopté les résultats des évaluations effectuées à l’aide de la capture totale de 1995 à 2008 et la série des indices d’abondance des campagnes de 1995 à 2007, car c’est la série qui représente au mieux l’abondance réelle du stock, étant donné que les campagnes scientifiques couvrent toute l’aire de distribution de l’espèce. Les résultats des évaluations indiquent que le stock de merlu blanc est surexploité, avec des captures qui dépassent la production naturelle du stock (tableau 2.3.4a). L’effort de pêche actuel est supérieur à l’effort de pêche qui correspondrait à la biomasse durable. Tableau 2.3.4a: Résumé des résultats sur l’état du stock de Merluccius merluccius dans la

sous-zone nord du COPACE Stock/indice d’abondance Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

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Merluccius merluccius/campagnes 243% 57% 371% 63% 334% Fcur/FSYcur: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable au niveau de biomasse actuelle. Bcur/B0.1: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière année et la biomasse correspondante à F0.1. Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1. Bcur/BMSY: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière et le coefficient de biomasse correspondant à FMSY. Fcur/FMSY: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable maximale à long terme.

Le tableau 2.3.4b montre les résultats obtenus avec le modèle analytique LCA. Le modèle de rendement par recrue montre qu’il y a une surexploitation de croissance (figure 2.3.4b). Tableau 2.3.4b: Résumé des résultats de LCA de Merluccius merluccius dans la sous-zone

nord du COPACE Stock Fcur/F0.1 Fcur/FMax Merluccius merluccius (Maroc) 833% 294%

Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1. Fcur/FMax: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et FMax.

Discussion Les résultats des évaluations montrent que le stock de merlu blanc est surexploité. L’effort de pêche est largement supérieur à celui de l’effort cible (F0.1) et dépasse celui qui maintiendrait la biomasse à son niveau actuel. La biomasse actuelle est inférieure à la biomasse cible B0.1. Ce diagnostic est confirmé par la chute continue des indices d’abondances de la pêcherie côtière observée depuis 2003. Les résultats du modèle analytique LCA confirment l’état de surexploitation du stock. L’effort de pêche pour la dernière année de données analysées est élevé chez les juvéniles et les jeunes individus.

2.3.5 Projections Le Groupe de travail a procédé à la projection des captures et de l’abondance sur cinq ans en suivant différents scénarios pour le merlu blanc. Capture Scénario 1: Maintien de la capture à son niveau actuel (status quo). Le maintien de la capture à son niveau actuel, entraînerait une chute drastique de la capture durable et de l’abondance relative. Scénario 2: Diminution de la capture de 20 pour cent. Une diminution de la capture de 20 pour cent induirait une chute de la capture durable et de l’abondance relative mais d’une façon moins prononcée que dans la situation de status quo. Scénario 3: Diminution de la capture de 40 pour cent. Une diminution de la capture de 40 pour cent aurait pour effet l’amélioration de la capture durable. L’abondance relative resterait cependant faible et inférieure à l’abondance correspondant au MSY (figure 2.3.5a). Effort Scénario 4: Maintien de l’effort de pêche à son état actuel (status quo). Le maintien de l’effort de pêche à son état actuel entraînerait une chute de la capture, de la capture durable et de l’abondance relative. Scénario 5: Diminution de l’effort de pêche de 20 pour cent.

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Une diminution de l’effort de pêche de 20 pour cent n’aurait d’effet ni sur les captures, ni sur l’abondance relative. Ces dernières continueraient à chuter malgré la diminution de l’effort de pêche. Scénario 6: Diminution de l’effort de pêche de 40 pour cent. Une diminution de l’effort de pêche de 40 pour cent induirait un redressement de la capture, de l’abondance relative et de la capture durable (figure 2.3.5b).

2.3.6 Recommandations d’aménagement Sur la base des résultats des évaluations, le Groupe de travail a décidé de recommander les mesures d’aménagement suivantes:

Réduire l’effort de pêche actuel (2008). Interdire la pêche pendant les mois de juin et juillet afin de préserver les juvéniles. Augmenter le maillage du chalut ciblant la merlu blanc (le pourcentage de juvéniles dans les

débarquements était de 76 pour cent en 2008). Contrôler l’application de la règlementation.

2.3.7 Recherche future Le Groupe de travail recommande que les actions suivantes soient menées:

Évaluer les prises accessoires et les rejets de merlu blanc des autres pêcheries. Ventiler les captures et l’effort de pêche ciblant le merlu blanc par métier (chalutiers,

palangriers et pêche artisanale). Améliorer la qualité des données sur les 24 chalutiers côtiers congélateurs ciblant le merlu

blanc au nord du Maroc. Collecter les données (capture et effort de pêche) sur l'activité des palangriers qui opèrent dans

les eaux marocaines depuis 2001 dans le cadre des sociétés mixtes hispano-marocaines. Réaliser des études sur les possibilités d’utilisation de chaluts séparateurs et de grilles pour

séparer les captures de merlu blanc de celles des crevettes.

2.4 Merlu noir (Merluccius polli et Merluccius senegalensis)

2.4.1 Caractéristiques biologiques Deux espèces de merlus noirs sont rencontrées dans les eaux marocaine, mauritanienne et sénégalaise. Le merlu sénégalais (Merluccius senegalensis, Cadenat, 1950), rencontré exclusivement en Atlantique centre-oriental, est capturé entre 33 °N et 10 °N, tandis que le merlu d’Afrique tropicale (Merluccius polli, Cadenat, 1950) est pêché entre 25 °N et 18.5 °S (Fernández, et al., 2008; Lloris, et al., 2003). Les deux espèces ne sont pas séparées dans les statistiques commerciales car elles présentent un aspect extérieur très similaire. La taille maximale est de 87 cm pour le merlu sénégalais (Fernández, comm. pers.) et 80 cm pour le merlu d’Afrique tropicale (op.cit.). La taille moyenne des deux espèces augmente avec la profondeur (Fernández, et al., 2006b). Des études récentes montrent que M. senegalensis est capturé à des profondeurs inférieures à 500 mètres, tandis que M. polli est présent jusqu’à 1 000 mètres de profondeur. La ponte a lieu pendant la saison froide au sud de la Mauritanie et au Sénégal (Wysokinski, 1986; Sobrino, et al., 1990; Fernández, et al., 2007; 2009a,b). Les deux espèces effectuent des migrations latitudinales dans la zone (Garcia, 1982; Fernández et al., 2008).

2.4.2 Identité du stock

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On ne dispose pas d’études approfondies sur l’identité des stocks de merlus noirs.

2.4.3 Tendances des données Une série de données de captures et d’effort sur le merlu noir a été fournie au Groupe de travail pour la période 2003-2008 (Tableaux 2.4.a et b). Captures Les captures de merlu noir ont atteint un maximum de 22 600 tonnes en 1993 et se sont stabilisées entre 15 000 et 19 000 tonnes au cours de la période 1994-2002, avant d’entamer une chute qui s’est poursuivie jusqu’en 2008 (tableau et figure 2.4.3a). Les captures de la flottille côtière marocaine ont enregistré une baisse de 2003 à 2008. Ainsi, les quantités débarquées de cette espèce sont passées de 1 027 à 785 tonnes. D’autre part les bateaux espagnols ont capturé 170 tonnes en 2007 et 690 tonnes en 2008. Les captures mauritaniennes représentent 83 pour cent de la production totale de la zone COPACE durant la période 2000-2008. La plus grande partie est réalisée par les chalutiers merlutiers espagnols. Des captures importantes de merlus noirs ont commencé à apparaître dans les prises des flottilles démersales et pélagiques (tableau 2.4.3a et figures 2.4.3b et 2.4.3c). Au Sénégal, depuis le retrait de la flottille européenne (espagnole) le stock de merlu noir n’est plus ciblé par une pêcherie spécifique, il n’est capturé qu’accessoirement. Ceci explique le faible niveau des captures déclarées entre 2006 et 2008 (tableau 2.4.3a et figure 2.4.3d). Effort L’effort de la flottille côtière marocaine enregistre la même tendance que celle des captures: il est passé de 18 600 jours en 2003 à 6 700 jours en 2008. Concernant l’effort des chalutiers espagnols, le nombre de jours de pêche est passé de 50 en 2007 à 300 en 2008 (tableau 2.4.3b). En Mauritanie, l’effort de pêche des chalutiers espagnols de pêche fraîche s’est stabilisé autour de 2 000 jours de pêche entre 2004 et 2007, avant de diminuer en 2008 (1 700 jours). L’effort des palangriers espagnols présente une légère augmentation après 2006, mais conserve des valeurs inférieures à 300 jours pour les deux dernières années (tableau 2.4.3b et figure 2.4.3e). Au Sénégal, l’évolution de l’effort des chalutiers merlutiers espagnols a été décrit dans le dernier groupe de travail (tableau 2.4.3b et figure 2.4.3f). Actuellement, il n’y a plus d’effort orienté vers le merlu noir car aucun accord de pêche n’existe entre le Sénégal et l’UE. Indices d’abondance CPUE L’évolution des CPUE des flottilles ciblant le merlu noir est similaire en Mauritanie et au Sénégal. Après les brusques diminutions observées en 2002, ces indices se sont légèrement améliorés, atteignant des niveaux similaires à ceux du début des années 1990, dépassant 3 200 kg/jour de pêche en 2005 et 2008 pour les chalutiers de pêche fraîche et autour de 1 200 kg/jour pour les palangriers espagnols en Mauritanie entre 2005 et 2008 (figures 2.4.3g et h). Campagnes scientifiques Mauritanie Les indices d’abondance de merlu noir obtenus dans les campagnes scientifiques réalisées par l’IMROP sont indiqués dans le tableau 2.4.3c. Ces indices ont montré que les meilleurs rendements ont été obtenus pour les deux espèces dans les secteurs centre et sud.

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Données biologiques Distribution et abondance La distribution du merlu noir dépend de la profondeur. Les deux espèces se chevauchent entre 100 et 500 mètres. La profondeur moyenne de pêche estimée à partir des données d’observateurs embarqués à bord des merlutiers entre 2002 et 2007 est de 529 mètres (tableau 2.2.1b). Les rendements sont plus élevés au sud de Cap Timiris pour les deux espèces (Fernández et al., 2006b) Les campagnes scientifiques de l’IMROP on montré aussi une abondance supérieure de merlu noir dans le centre et sud des eaux mauritaniennes (tableau 2.4.3c). Fréquence de taille L’IEO a présenté les compositions de taille des captures commerciales de merlus noirs des chalutiers opérant en Mauritanie entre 1991 et 2008 (tableau 2.4.3d). Il faut noter que pour la période 1998-2001, aucun échantillonnage n’a été effectué, les compositions de tailles ont donc été obtenues à partir d’une fréquence standard élaborée à l’aide des données des années précédentes. En 2002 et 2003 les compositions sont estimées avec deux et quatre embarquements réalisés, respectivement. Pour les autres années, les compositions de tailles sont obtenues à partir de l’échantillonnage des débarquements au port de quatre à six bateaux par mois. L’échantillonnage est stratifié par catégorie commerciale de merlu. Les échantillons sont pondérés par la capture mensuelle totale par catégorie. On observe une augmentation des tailles moyennes des individus capturés dans les dernières années (figure 2.4.3i), ce qui est probablement le résultat de l’application de la norme sur la taille minimale de 30 cm et le changement de stratégie des pêcheurs qui pêchent de plus en plus dans des zones profondes. Relation taille-poids Les paramètres de la relation taille-poids pour l’ensemble de la population de Merluccius spp. en Mauritanie sont les suivantes: a = 0,00098 et b = 2,92 (tailles en centimètres, poids en grammes). Ils ont été calculés à la base des échantillons composés de 10 850 individus de M. polli et 2 770 individus de M. senegalensis. Ces échantillons ont été collectés à bord des chalutiers merlutiers espagnols en 2003. Ponte et maturité sexuelle La ponte a lieu entre les mois de novembre et février pour les deux espèces (Fernández, et al., 2007). Les données collectées pendant les campagnes scientifiques de l’IEO à bord des chalutiers et des palangriers ont fourni des résultats sur les zones de pontes qui semblent se localiser au sud du cap Timiris pendant la saison froide, à l’écart de l’upwelling permanent de Cap Blanc. Les femelles matures de M. polli sont surtout localisées au sud de 17,5 ºN, avec un pic entre 16 et 17 ºN. Leur distribution s’étend jusqu’au cap Timiris (19,5 ºN) en février, mais en proportion très faible. Dans le cas du M. senegalensis, la distribution des femelles matures est comprise entre 16 et 19,5 ºN, avec deux groupes, au sud du cap Timiris (décembre-février) et autour de 17 ºN (novembre) (figure 2.4.3j). Les individus matures en ponte (Stade III) de M. polli sont trouvés entre 500 et 700 mètres de profondeur pour les deux sexes, alors que ceux de M. senegalensis sont concentrés entre 200 et 350 mètres de profondeur (figure 2.4.3k). Sur la base de l’échantillonnage biologique mené au cours de la saison de ponte pendant la période 2003-2004, la taille à la première maturité sexuelle a été estimée. Cette taille est inférieure chez les mâles (M. senegalensis: 33 cm et M. polli: 34 cm) que les femelles (39 cm pour les deux espèces). M. senegalensis mûrit à une taille plus petite que M. polli, 35 cm contre 37 cm, sans séparation par sexe (Fernández et al., 2006a).

2.4.4 Évaluation Méthodes

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Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place dans une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries de merlus noirs. Ce modèle est décrit en détail dans l’Annexe II. Données Les données disponibles sur l’exploitation de cette espèce au Maroc sont impropres pour faire des évaluations pour cette zone avec le Biodyn. Les raisons sont l’existence d’une interruption dans les données sur la pêcherie marocaine entre 2000 et 2002 et l’absence d’une CPUE représentative de l’abondance de l’espèce après le retrait de la flottille espagnole à la fin de l’Accord de pêche Maroc-UE en 1999. Pour les évaluations de merlu noir en Mauritanie et au Sénégal-Gambie les captures totales de chaque pays ont été utilisées. Les séries de CPUE des chalutiers merlutiers espagnols de pêche fraîche de chaque zone ont été utilisées comme séries d’indices d’abondance. Ces données couvrent la période 1983-2008. Pour l’ajustement du modèle pour le stock du Sénégal, un effet environnemental a également été pris en compte durant la période 2002-2004 et les années 1985 et 1995 sur la base du travail de Meiners et al., 2010. Une évaluation pour l’ensemble de la zone Mauritanie+Sénégal-Gambie a été effectuée. La série de captures entre 1983 et 2008 réalisées dans toute la zone et la CPUE des bateaux chalutiers espagnols qui opèrent en Mauritanie ont été utilisés. Cette série de CPUE a été choisie comme étant la série la plus complète et représentative de l’abondance de la ressource. Par ailleurs, le modèle a été ajusté en tenant compte des captures de tous les bateaux (y compris les congélateurs espagnols) et des captures accessoires. Les données de structures de taille collectées par les équipes de l’IEO lors des débarquements des unités de la pêche merlutière pour la période 1991-2008 ont été mobilisées. Cependant au vu des incertitudes sur le début de la série seules les données de 2004 à 2008 ont été utilisées pour faire tourner le modèle analytique LCA (voir section 2.4.3). Résultats Pour les stocks de merlu noir de la Mauritanie et du Sénégal-Gambie évalués séparément, le modèle de production donne un ajustement satisfaisant pour chaque zone (figures 2.4.4a et b). Les résultats de ces évaluations montrent que les stocks des deux zones ne sont pas en état de pleine exploitation, avec des biomasses actuelles supérieures à la biomasse durable BMSY et à la biomasse cible B0.1 (tableau 2.4.4a). Aussi l’effort actuel est à un niveau plus bas que l’effort optimum FMSY et l’effort cible F0.1. Sous l’hypothèse d’un seul stock pour la zone mauritano-sénégalaise-gambienne, les résultats des évaluations ne sont pas concluants car les données des indices d’abondance utilisées ne couvrent pas toute la zone de distribution du stock. Tableau 2.4.4a : Résumé des résultats sur l’état du stock de Merluccius spp. dans la sous-zone nord

du COPACE Stock/indice d’abondance Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY Merluccius spp. (Mauritanie)/CPUE chalutiers espagnols de pêche fraîche, années 1983-2008

71% 132% 43% 145% 39%

Merluccius spp. (Sénégal)/CPUE chalutiers espagnols de pêche fraîche, années 1983-2005

9% 169% 1% 186% 1%

Fcur/FSYcur: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui donnerait une capture durable au niveau de biomasse actuelle.

Bcur/B0.1: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière année et la biomasse correspondante à F0.1. Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1. Bcur/BMSY: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière année et le coefficient de biomasse correspondant à FMSY.

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Fcur/FMSY: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui donnerait une capture durable maximale à long terme.

Le tableau 2.4.4b présente les résultats obtenus avec le modèle analytique LCA. Ces résultats montrent que le stock est un état de surexploitation de croissance. Cette situation n’est pas cohérente avec la situation du stock estimé avec le Biodyn. De ce fait les résultats de la LCA n’ont pas été validés par le Groupe. Tableau 2.4.4b : Résumé des résultats de LCA de Merluccius spp. en Mauritanie Stock Fcur/F0.1 Fcur/FMax

Merluccius spp. (Mauritanie) 238% 69% Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1. Fcur/FMax: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et FMax.

Discussion Les résultats des évaluations réalisées pour les deux zones séparément, avec la nouvelle série de données révisées (voir section 2.2.1) montrent que les stocks de merlu noir ne sont pas pleinement exploités dans les deux zones. Dans le cas de Sénégal-Gambie, le fait que le stock ne soit pas pleinement exploité serait dû au faible niveau d’effort exercé sur le stock depuis le retrait de la flottille espagnole en 2006. En Mauritanie l’effort a également connu une baisse ces dernières années. Ces résultats sont différents de ceux du Groupe de travail 2007 qui a conclu que le stock de merlu noir était surexploité. Ceci s’explique par l’effet que les jeux de données utilisés par ce GT sont différents (suite à la révision des bases de données du CRODT, de l’IEO et de l’IMROP) de ceux qui ont été utilisés par le groupe précédent.

2.4.5 Projections Le Groupe de travail a analysé les projections des captures et de l’abondance de merlu noir. Mauritanie Scénario 1: Maintien de l’effort de pêche à son niveau actuel (status quo). A partir de 2009, on observe une légère augmentation de la capture qui reste inférieure à la capture durable jusqu’en 2013. Quant à la biomasse, elle augmenterait à un niveau supérieur à celui de BMSY (figure 2.4.5a). Sénégal Scénario 1: Maintien de l’effort de pêche à son niveau actuel (status quo). La capture reste au même niveau que la capture durable et l’abondance augmente à un niveau plus élevé que celui de BMSY (figure 2.4.5b).

2.4.6 Recommandations d’aménagement Le Groupe de travail recommande de n’augmenter l’effort de pêche actuel pour aucune des deux zones, en attendant la confirmation de l’état des stocks.

2.4.7 Recherche future Le Groupe de travail émet en priorité les recommandations suivantes:

Améliorer le suivi des captures et de l’effort pour le merlu noir comme espèce-cible et accessoire pour toutes les flottilles au Sénégal.

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Ventiler les captures et l’effort de pêche ciblant le merlu noir par métier au Maroc (chalutiers, palangriers et pêche artisanale).

Poursuivre le programme d’observation en Mauritanie à bord des bateaux chalutiers espagnols et réaliser des embarquements sur les flottilles qui pêchent le merlu noir comme espèce accessoire. Une coordination entre l’IEO et l’IMROP pour la réalisation de ce travail et l’élaboration de la méthodologie à utiliser permettrait de gagner en efficacité.

Mettre en place un programme d’observation en mer similaire au Sénégal et au Maroc afin de ventiler les captures de merlus noirs par espèce et estimer les rejets de cette espèce.

Mettre en place un programme d’étude de sélectivité du chalut pour évaluer la taille de première capture de merlu et tester des engins plus sélectifs afin de diminuer l’impact de cet engin sur les communautés démersales.

Approfondir les études sur l’influence des paramètres environnementaux sur l’abondance de la ressource dans la sous-région.

3. POISSONS DÉMERSAUX Les poissons démersaux vivent à proximité ou sur le fond même, parfois enfouis dans la vase ou le sable, leur morphologie étant adaptée à ce mode de vie. Ils comprennent de nombreuses espèces qui font l'objet d'une exploitation soutenue.

3.1 Pêcheries

Compte tenu de leur valeur marchande généralement élevée, les ressources démersales côtières suscitent un vif intérêt dans l'ensemble des quatre pays de la zone nord du COPACE. Elles sont exploitées par des flottilles industrielles (nationale et étrangère) et artisanales et font l’objet de pêcheries multispécifiques. De plus, les espèces de poissons démersaux constituent souvent les captures accessoires de pêcheries spécialisées telles que les pêcheries céphalopodières, merluttières ou crevettières. Le Groupe de travail 2010 a évalué les stocks des espèces suivantes: Pagellus bellottii, Pagellus acarne, Pagellus spp., Dentex macrophthalmus, Pagrus caeruleostictus, Sparus spp., Arius spp., Pseudotholitus spp. et Epinephelus aeneus. Le tableau et la figure 3.1.1a présentent respectivement les captures annuelles et l’évolution des débarquements. L’ensemble des captures de ces espèces fluctue entre environ 27 000 tonnes en 1994 et 50 000 tonnes en 2005, avec une moyenne annuelle de 36 000 tonnes dans le period 1990-2008. Au Maroc, les poissons démersaux sont exploités par une flottille hétérogène composée de chalutiers congélateurs céphalopodiers marocains (Ceph. N), d’unités de pêche littorale chalutière et palangrière (côtière), de pirogues artisanales (artisanal), de navires russes affrétés opérant dans le cadre de l’accord de pêche Maroc-Russie, du nouvel Accord de pêche Maroc-UE de 2007 pour des unités de pêche artisanale espagnole et pour le ravitaillement des unités de congélations des petits pélagiques de Dakhla et Lâayoune. Seules les unités de la pêche palangrière et une partie des pirogues de la pêcherie artisanale ciblent les poissons démersaux. Les autres unités les capturent comme prises accessoires. En Mauritanie, les ressources démersales sont exploitées par la pêche artisanale et par des chalutiers qui comprennent des céphalopodiers étrangers (Ceph. E), des céphalopodiers nationaux (Ceph. N), des merlutiers étrangers et nationaux (Merlu), des crevettiers étrangers et nationaux (Crevet), des chalutiers pélagiques étrangers (Pelagic) et des poissonniers démersaux étrangers et nationaux (Poisson). Au Sénégal, les poissons démersaux sont capturés par les pêcheries industrielle et artisanale. Cette dernière se divise en deux catégories: les pirogues moteur ligne qui effectuent des sorties quotidiennes et les pirogues glacières (équipées de cale à glace) qui font des marées de plusieurs jours. Les ressources démersales sont également capturées par les chalutiers sénégalais et étrangers comprenant

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des congélateurs et des glaciers qui pêchent dans le cadre d’accords de pêche. La flottille artisanale est actuellement composée de 12 619 pirogues et on comptait 100 chalutiers sénégalais en 2005. En Gambie, les espèces démersales sont ciblées par les flottilles industrielle et artisanale. La pêche artisanale est multi-engins et cible toutes les espèces démersales cotières, y compris dans l’estuaire. La flottille industrielle, principalement étrangère, est composée en majorité de chalutiers congélateurs (PI) qui débarquent leur capture dans des ports étrangers. Le système de collecte des statistiques de pêche a été amélioré depuis 2005; il couvre à présent plus de lieux de débarquements estuariens et en eau douce et les données sont récoltées à une plus grande fréquence. Cela a conduit à une meilleure estimation des captures et de l’effort. Les séries d’effort de ces flottilles sont fournies dans le tableau 3.1.1b.

3.2 Systèmes et intensité d’échantillonnage

3.2.1 Capture et effort Les systèmes de collecte des statistiques de pêche et des paramètres biologiques pour les poissons démersaux ont été décrits dans le rapport du précédent Groupe de travail (FAO, 2012). Étant donné que les deux espèces Pagellus bellottii et Pagellus erythrinus ne sont pas distinguées dans les statistiques du Maroc, il a été décidé de considérer un seul groupe (Pagellus spp.). Cependant, les déclarations des céphalopodiers congélateurs nationaux pour les années 2007 et 2008 n’ont pas permis de dégager les quantités réellement pêchées pour ce groupe, probablement classées dans d’autres catégories de poisson. En outre, une importante quantité de ressources démersales pêchées par des navires actifs dans le cadre de l’affrètement et principalement constituées du groupe de dentés n’est pas ventilée par espèces. Il serait important de calculer la proportion de Dentex macrophthalmus dans ce groupe. En raison de la restructuration de la base de données, la quasi-totalité des données du Sénégal a été réactualisée par rapport au Groupe de travail de 2007. Un document fournit les détails à ce sujet (FAO, 2010). Pour l’année 2009, des estimations de capture par moyenne mobile ont été faites. Durant ce Groupe de travail, des données de captures et d’effort de la pêche artisanale de la Mauritanie ont été fournies pour la période allant de 1991 à 2008. Les trois dernières années de cette série ont été estimées par une moyenne mobile. Pour la Gambie, des estimations des captures et d’effort ont été fournies pour la pêcherie artisanale et la pêche industrielle.

3.2.2 Paramètres biologiques Pour la plupart des pays, l’échantillonnage biologique des poissons démersaux est principalement réalisé pendant les campagnes scientifiques des navires de recherche. Au Maroc, la taille et le poids des principales espèces démersales sont prélevés lors des débarquements de la pêche côtière dans les ports où il y a des stations d’échantillonnage de l’INRH et dans les sites de pêcherie artisanale relevant des centres régionaux de l’INRH (Dakhla et Laâyoune). En Mauritanie, depuis 2007, l’IMROP mène un programme sur des études bio-écologiques (croissance, reproduction, biométrie et structures de taille) des principales espèces débarquées par la pêche artisanale et côtière. Au Sénégal, des échantillons de fréquence de taille sont régulièrement prélevés dans les centres de débarquement de la pêcherie artisanale par les échantillonneurs du CRODT.

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3.3 Pageot (Pagellus bellottii)

3.3.1 Caractéristiques biologiques Le pageot se rencontre à la fois sur les fonds durs et sur les fonds sableux, généralement dans les zones de plus de 100 mètres de profondeur. Cette espèce est omnivore avec un régime principalement carnivore (crustacés, céphalopodes, petits poissons, amphioxus et vers). Dans l’Atlantique oriental, la distribution de l’espèce va du détroit de Gibraltar à l’Angola. L’espèce est également présente en Méditerranée sud-occidentale et aux Îles Canaries.

3.3.2 Identité du stock Le Groupe de travail a considéré l’existence d’un stock unique exploité par les pêcheries industrielles et artisanales dans toute la sous-zone.

3.3.3 Tendances des données Captures Les captures totales de Pagellus bellottii (tableau 3.1.1a et figure 3.3.3a), ont fluctué entre 1990 et 2001 avec une valeur moyenne d’environ 8 100 tonnes. De 2002 à 2007, on observe une tendance à la baisse. En 2008 les captures augmentent et atteignent environ 7 700 tonnes. Les captures les plus importantes dans la région Nord du COPACE sont réalisées au Sénégal. Effort L’effort de pêche présente de légères différences entre les zones d’étude (tableau 3.1.1b). Au Maroc et en Mauritanie, on n’observe pas d’effort ciblant clairement cette espèce dans la pêcherie industrielle. Cette espèce est ciblée par le secteur artisanal au Sénégal avec les captures les plus importantes effectuées par les pirogues moteur ligne (PML) et les pirogues glacières (PG). L’effort des premières augmente depuis 2001 alors que celui des secondes est plutôt stable. Indices d’abondance CPUE La CPUE des flottilles industrielles du Maroc, de Mauritanie et de Gambie montrent d’importantes fluctuations pendant la période analysée (1990-2008). De 1996 à 2004, en Mauritanie, les meilleurs rendements obtenus sont réalisés par les chalutiers pélagiques avec un pic d’abondance en 1998 (tableau 3.3.3c et figure 3.3.3b). Au Sénégal où l’espèce est la plus capturée, la CPUE des pirogues glacières montre une tendance à la hausse depuis 2000 (figure 3.3.3c). La CPUE des pirogues moteur ligne présente par contre une baisse depuis 1993 avec un pic en 1999 dû à une année particulièrement froide. Campagnes scientifiques Indices d’abondance des campagnes du N/R AL AWAM La série des indices d’abondance (en kg/30 mn) obtenue en Mauritanie pour Pagellus bellottii à partir des campagnes d’évaluation du N/R AL AWAM est fournie dans le tableau 3.3.3b et sur la figure 3.3.3d. Cependant, des erreurs ont été décelées dans la série utilisée lors du Groupe de travail 2007. Celle-ci a donc été remplacée par une série plus complète et corrigée. Cet indice montre une fluctuation au cours des années avec une légère amélioration de l’abondance dans les dernières années. Données biologiques Composition par taille et autres informations Le Sénégal a présenté une série des fréquences de taille de la pêcherie artisanale de 1990 à 2007. L’analyse de ces données montre que la taille moyenne de Pagellus bellottii ne présente aucune tendance particulière et se situe entre 20 et 21 cm au cours de toute la période.

3.3.4 Évaluation Méthodes

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Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries de Pagellus bellottii (Annexe II). Données Les captures totales de Pagellus bellottii pour toute la zone nord du COPACE (Mauritanie, Sénégal et Gambie) ont été utilisées. Après plusieurs tentatives effectuées avec différentes séries d´abondance (pirogues glacières, chalutiers céphalopodiers nationaux de Mauritanie), le Groupe de travail a décidé d'utiliser la CPUE des pirogues glacières de la pêcherie artisanale sénégalaise. L’utilisation des CPUE des pirogues moteur ligne pour effectuer les évaluations en 2010 n’a pas donné de résultats satisfaisants. Résultats Le modèle donne un bon ajustement des données (figure 3.3.4). La biomasse actuelle est supérieure à celle qui correspond à la biomasse B0.1. Toutefois, l’effort de pêche actuel est inférieur à celui qui produirait un rendement durable au niveau de la biomasse actuelle (tableau 3.3.4). Tableau 3.3.4 : Indicateurs sur l’état du stock et de la pêcherie de Pagellus bellottii dans la sous-

zone nord du COPACE Stock/indice d’abondance Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Pagellus bellottii (Mauritanie, Sénégal et Gambie)/CPUE des pirogues glacières sénégalaises

106% 141% 53% 155% 48%

Bcur/B0.1: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière année et la biomasse correspondante à F0.1. Fcur/FSYcur: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable au niveau de biomasse actuelle. Fcur/FMSY: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable maximale à long terme. Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1.

Discussion L’analyse des résultats du modèle indique que le stock de Pagellus bellottii (Mauritanie, Sénégal et Gambie) est pleinement exploité en comparaison avec la situation de surexploitation antérieure. Ce diagnostic est en conformité avec l’accroissement des indices d’abondance mesurés dans la ZEE de la Mauritanie par le N/R AL AWAM (tableau 3.3.3b). Ces indices accusent une hausse de 22 kg/min en 2006 à 28 kg/min en 2008. De plus, on observe un accroissement continu de la CPUE des pirogues glacières et des pirogues moteurs lignes au Sénégal. Toutefois, il est important de noter que l’indice d’abondance utilisé est celui des pirogues glacières dont la zone de pêche se situe souvent en dehors du Sénégal et plus précisément vers les pays du sud. Cette situation aurait comme influence une surestimation des captures dans la zone d’étude. Une étude récente réalisée dans le cadre d’une thèse (Thiao, 2009) indique qu’au Sénégal, plus précisément au niveau de la Petite Côte (Mbour et Joal), la tendance des CPUE augmente de façon significative depuis le début des années 2000. C’est notamment à Mbour où elles ont atteint un niveau record d’environ 15 kg/sortie courant 2005-2006.

3.3.5 Projections Le Groupe de travail a procédé à la projection des captures et de l’abondance sur cinq ans en suivant le scenario du maintien de l’effort de pêche à son niveau actuel (status quo). Le maintien de l’effort de pêche à son niveau actuel ne conduirait pas à une augmentation de la capture en 2009. La capture diminue légèrement pour se stabiliser au cours des trois dernières années au niveau des captures durables 2011-2013. Quant à la biomasse, elle diminuerait à un niveau plus bas mais se stabilise au-dessus de BMSY (figure 3.3.5).

3.3.6 Recommandations d’aménagement Comme approche de précaution, le niveau d’effort de 2008 doit être maintenu en attendant de savoir si la tendance à la hausse de l’abondance se maintient.

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3.4 Bésugue ou pageot acarné (Pagellus acarne)

3.4.1 Caractéristiques biologiques Cette espèce benthopélagique est présente jusqu’à 500 mètres de profondeur. On la trouve à la fois sur fonds durs et fonds sableux. Le pageot vit en général à 100 mètres de profondeur, les jeunes étant côtiers. Il s’agit d’une espèce hermaphrodite et omnivore qui se nourrit de mollusques et de crustacés. Cette espèce se rencontre dans l’Atlantique oriental du golfe de Gascogne jusqu’au Sénégal, y compris au Cap-Vert, aux Açores, à Madère et aux Îles Canaries.

3.4.2 Identité du stock La population de pageot acarné (Pagellus acarne) est considérée comme ne formant qu’un seul stock.

3.4.3 Tendances des données Captures Le pageot acarné est capturé essentiellement par la flottille chalutière hauturière, les unités de la pêche côtière (palangrière et chalutière) et les barques de la pêcherie artisanale. Les statistiques de capture, avant l’année 2007, ne permettent pas de distinguer les quantités débarquées de cette espèce par la pêcherie côtière et artisanale. Celles-ci sont donc regroupées dans la même catégorie côtière. Les captures de la pêche artisanale marocaine et espagnole ont été rajoutées à partir de l’année 2007. On constate qu’il y a une alternance entre les captures des chalutiers hauturiers et celles de la flottille côtière. Les captures de cette espèce par les céphalopodiers congélateurs baissent à partir de 2001 avant de se stabiliser durant la période 2004-2006 pour régresser à nouveau. Dans la pêcherie côtière, les captures ont baissé entre 1999 et 2002, avant de se stabiliser à des valeurs moyennes de l’ordre de 1 200 tonnes durant la période 2002-2006. Les captures ont ensuite augmenté en 2006 et 2008. (tableau 3.1.1a et figure 3.4.3a). Durant les cinq dernières années, la pêche côtière a pêché près de cinq fois plus que la pêche hauturière. Effort Seuls les palangriers et quelques pirogues dirigent leur effort sur les poissons démersaux. Pour les autres unités, l’effort est plutôt dirigé vers le poulpe ou vers les merlus et les crevettes. On ne dispose pour cette série que de l’effort de la pêche hauturière céphalopodière (tableau 3.1.1b). Indices d’abondance CPUE La CPUE du pageot acarné débarqué par la pêche hauturière a atteint un maximum de 77 kg/jour de pêche en 2001 avant de chuter et d’atteindre environ 16 kg/jour de pêche en 2006 (tableau 3.4.3a et figure 3.4.3b). Les CPUE baissent durant les deux dernières années. Il faut noter que, pour les années 2007 et 2008, la capture en Pagellus acarne pourrait être sous-estimée. Campagnes scientifiques Le pageot acarné est capturé aussi bien au cours des campagnes réalisées entre Boujdour et Lgouira qu’au cours de celles effectuées entre Tanger et Agadir. En 2008, la campagne n’a pas été effectuée dans la zone nord. Cette espèce est cependant plus abondante au sud. Les indices d’abondance observés pour cette espèce dans la campagne réalisée au sud de Boujdour présentent une tendance à la baisse. Les rendements se sont stabilisés à 2,6 kg par demi-heure au cours des trois dernières années (tableau 3.4.3b et figure 3.4.3c). Données biologiques Composition par taille et autres informations

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L’échantillonnage du pageot acarné est réalisé par le centre régional de l’INRH de Laâyoune depuis 2003. Il est également réalisé à bord du N/R CHARIF AL IDRISSI lors des campagnes de chalutage de fond. Les données ne sont pas disponibles pour ce groupe de travail. Mesures d’aménagement en cours Le pageot acarné est exploité par les pêcheries céphalopodière hauturière, côtière et artisanale. Les mesures d’aménagement appliquées à cette espèce sont les mêmes que celles appliquées à chacune de ces pêcheries. 3.4.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries de Pagellus acarne (Annexe II). Données La série des débarquements totaux comprenant l’ensemble des flottilles (côtière, céphalopodiers hauturiers, palangriers et pêche artisanale marocaine et espagnole) du pageot acarné (Pagellus acarne) a été utilisée par le Groupe de travail. Il faut souligner que les faibles captures des dernières années sont peut-être dues au repos biologique de plus en plus prolongé au cours de ces dernières années. Le Groupe de travail a utilisé les indices d’abondance (kg/h) des campagnes de chalutage réalisées entre Boujdour et Lagouira. Résultats Le modèle utilisé avec la série des indices d’abondance des campagnes donne un ajustement satisfaisant (figure 3.4.4). Le stock de pageot acarné présente une situation de surexploitation, résultat déjà observé en 2007 (tableau 3.4.4). La biomasse actuelle estimée est inférieure à la biomasse cible de B0.1.et l’effort de pêche actuel est supérieur à l’effort cible (F0.1).

Tableau 3.4.4 : Indicateurs sur l’état du stock et de la pêche de Pagellus acarne dans la sous-zone

nord du COPACE Stock/indice d’abondance Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Pagellus acarne/Campagnes marocaines 138% 32% 252% 35% 227% Bcur/B0.1: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière année et la biomasse correspondante à F0.1. Fcur/FSYcur: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable au niveau de biomasse actuelle. Fcur/FMSY: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable maximale à long terme. Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1.

Discussion Les évaluations montrent que le stock est surexploité. Cette situation est similaire à celle constatée en 2007.

3.4.5 Projections Le Groupe de travail a procédé à la projection des captures et de l’abondance sur cinq ans avec deux scénarios: Scénario 1: Maintenir l’effort de pêche à son niveau actuel (status quo). Le maintien de l’effort de pêche à son niveau actuel conduirait à une stabilité de la capture en 2009 qui reste au même niveau que celui durable des captures et le rendement maximal durable (MSY). Quant à

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la biomasse, elle augmenterait légèrement sans atteindre les niveaux de la biomasse maximale durable et l’effort cible F0.1 (figure 3.4.5a). Scénario 2: Réduction du niveau de l’effort actuel (diminution de 10 pour cent de l’effort de pêche). Si on diminue l’effort de pêche de 10 pour cent, les captures se stabiliseront au même niveau que celles durables des prises et le rendement maximum durable (MSY) durant les cinq années (2009-2013). Quant à la biomasse, elle augmenterait légèrement sans atteindre les niveaux de la biomasse maximale durable (figure 3.4.5b).

3.4.6 Recommandations d’aménagement Etant donné les résultats des évaluations, le Groupe de travail recommande les mesures d’aména-gement suivantes:

Réduire l’effort de pêche exercé sur le stock de pageot acarne (bésugue) pour permettre au stock de se reconstituer.

Assurer un suivi de l’application de la règlementation en vigueur.

3.5 Denté à gros yeux (Dentex macrophtalmus)

3.5.1 Caractéristiques biologiques Le denté à gros yeux est présent dans l’ensemble de la sous-région. Les adultes vivent généralement entre 10 et 300 mètres de profondeur, tandis que les juvéniles peuvent se trouver dans des eaux moins profondes.

3.5.2 Identité du stock Le denté à gros yeux est présent au Maroc, en Mauritanie, au Sénégal et en Gambie. En raison du manque d’information détaillée, le Groupe de travail a décidé de considérer un seul stock pour l’ensemble de la région.

3.5.3 Tendances des données Captures Les captures de l’espèce sont représentées sur la figure 3.5.3a. En Mauritanie, elles ont fluctué entre 150 et 500 tonnes jusqu’en 2003 pour ensuite augmenter à 2 300 tonnes en 2004. En 2005, les captures ont de nouveau baissé avant d’augmenter en 2006 à environ 1 100 tonnes. Au Maroc, on observe une tendance à la hausse entre 1990 et 1997 suivie de fluctuations jusqu’en 2006. Une chute substantielle est visible entre 2005 et 2006 (de 3 800 à 1 900 tonnes). Au Sénégal, on observe une tendance à la baisse de 1990 à 1994, suivie d’une augmentation jusqu’en 1996. À partir de 1999, les captures baissent jusqu’en 2008. En Gambie, cette espèce n’est pas séparée dans les captures de poissons démersaux. Effort Le Dentex macrophtalmus n’est pas une espèce ciblée mais constitue une prise accessoire de différentes flottilles comprenant les céphalopodiers marocains et mauritaniens ainsi que les chalutiers pélagiques et démersaux mauritaniens. Il est aussi capturé accessoirement par la pêcherie artisanale sénégalaise, en particulier par les pirogues moteur ligne et les pirogues glacières. L’effort de pêche de toutes ces flottilles est indiqué dans le tableau 3.1.1b.

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Indices d’abondance CPUE Les séries de CPUE des principales flottilles capturant Dentex macrophtalmus ont fluctué différemment durant la période analysée (tableau 3.5.3a et figure 3.5.3b). Mis à part la tendance décroissante de la CPUE de la pêcherie artisanale sénégalaise (pirogues moteur ligne et pirogues glacières), toutes les autres flottilles présentent des fluctuations au cours de toute la période. Depuis 2005, les CPUE des céphalopodiers de la Mauritanie ont une tendance à la hausse (figure 3.5.3b). Campagnes scientifiques Le taux de capture moyen annuel (kg/30 min) de Dentex macrophtalmus des campagnes scientifiques en Mauritanie présente des fluctuations avec de très faibles taux de capture de 1995 à 2008 (figure 3.5.3c). Données biologiques Composition par taille et autres informations Aucune donnée de composition par taille ou relative à d’autres paramètres biologiques (croissance, reproduction, alimentation, etc.) de Dentex macrophtalmus n’a été fournie au Groupe de travail.

3.5.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries de Dentex macrophtalmus. Ce modèle est décrit en détail dans l’Annexe II. Données Les séries de captures de Dentex macrophtalmus pour le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal ainsi que les indices d’abondance pour les campagnes en Mauritanie ont été utilisées pour le modèle. De nombreux pays ne séparent pas les différentes espèces de dentés des autres espèces de sparidés dans leurs captures. Il est donc possible que ce qui est reporté pour cette espèce soit en fait, pour l’une ou l’autre des espèces de dentés et ceci peut provoquer des disparités observées entre les captures reportées et les captures réelles. Plusieurs autres séries d’abondance ont été prises en compte par le Groupe de travail, mais comme le Dentex macrophtalmus n’est pas une espèce ciblée et qu’elle se trouve principalement dans les eaux plus profondes, on a estimé qu’aucun des autres indices d’abondance disponible ne fournissait de bonnes indications au sujet de l’abondance de cette espèce. Par exemple, les céphalopodiers marocains ne couvrent que la zone côtière jusqu’à 100 mètres de profondeur, donc ne couvrent pas la zone principale de présence de la partie juvénile de la population de l’espèce, comme observé dans la distribution en taille des captures (qui n’a pas été présentée au Groupe de travail). Résultats Les données disponibles n’étaient pas suffisantes pour obtenir des résultats concluants pour l’évaluation de Dentex macrophtalmus. Discussion Le modèle ne fournit pas un ajustement raisonnable des données. Il est difficile d’expliquer les captures élevées au moment où l’indice d’abondance des dernières années est très faible. Même si aucun résultat n’a été obtenu à partir du modèle, la prudence devrait prévaloir dans la gestion de cette espèce car l’indice d’abondance de la campagne mauritanienne indique des niveaux très bas pour cette espèce.

3.5.5 Recommandations d’aménagement

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La qualité de l’ajustement ne permet pas de fournir une conclusion précise sur l’état du stock. Cependant, en raison des faibles taux de capture observés au cours des dernières années durant les campagnes en Mauritanie, une approche de précaution consisterait à ne pas augmenter l’effort de pêche actuel sur l’espèce.

3.6 Pagre à points bleus (Pagrus caeruleostictus)

3.6.1 Caractéristiques biologiques Les caractéristiques biologiques de P. caeruleostictus ont été étudiées dans la région ouest-africaine par différents auteurs. L’espèce est présente sur la plus grande partie du plateau continental, entre 10 et 80 mètres de profondeur. Elle est plus abondante entre 15 et 35 mètres de profondeur. Il s’agit d’une espèce qui préfère les eaux froides (<15°C) et qui vit généralement sur des fonds durs (rocheux) sableux ou sablo-vaseux, au-dessous de la thermocline. En Afrique de l’ouest, les migrations du pagre à points bleus sont liées à sa reproduction. Elles sont parallèles à la côte avec des amplitudes plus grandes en Mauritanie et au Sénégal. Après avoir atteint une certaine taille, les jeunes individus quittent le littoral pour le large où la nourriture est plus abondante.

3.6.2 Identité du stock L’espèce P. caeruleostictus est connue sous le nom de pagre à points bleus. Elle semble constituer un stock unique exploité par les mêmes types de pêcheries industrielles et artisanales. Le Groupe de travail a donc décidé de l’évaluer comme un seul stock.

3.6.3 Tendance des données Captures Les débarquements totaux de P. caeruleostictus (figure 3.6.3a) présentent des fluctuations avec une tendance générale à la baisse ces dernières années. Les débarquements en Mauritanie et au Sénégal avant 2001 présentent des fluctuations opposées avec une baisse au Sénégal et une hausse en Mauritanie. Toutefois, au Sénégal le niveau des captures est resté plus ou moins stable depuis 1995 à environ 4 000 tonnes par an. En prenant en compte les prises de la pêche artisanale en Mauritanie, les débarquements sont du même ordre en Mauritanie et au Sénégal. Effort Dans la pêcherie artisanale sénégalaise, cette espèce est principalement ciblée par les pirogues motorisées pêchant à la ligne et les pirogues glacières. En Mauritanie cette espèce est ciblée par la pêche artisanale pêchant à la ligne. Elle est également capturée par les chalutiers mauritaniens et sénégalais. On remarque une tendance générale à la hausse de l’effort de ces flottilles pendant toute la période (tableau 3.1.1b). Le nombre des pirogues sénégalaises motorisées pêchant à la ligne constitue cependant une exception et présente une diminution entre 1998 et 2001. Cependant ceci pourrait être dû, comme cela a été relevé précédemment, à un problème avec la base de données. En 2006, le nombre de pirogues à la ligne augmente alors que celui des filets maillants baisse. L’effort de la pêche artisanale mauritanienne pêchant à la ligne est en augmentation au cours de la période étudiée (1990-2008). Indices d’abondance CPUE Les séries de CPUE de P. caeruleostictus de flottille industrielle mauritanienne ont fortement fluctué au cours de la période 1990-2003. Ensuite, entre 2004 et 2006, on observe une tendance générale à la hausse avec une exception pour la pêcherie pélagique industrielle opérant en Mauritanie qui est nulle en 2006. La CPUE des flottilles industrielles sénégalaises comme celle des pirogues glacières sénégalaises présentent une tendance à la baisse (tableau 3.6.3a et figure 3.6.3b). La CPUE de la pêche artisanale mauritanienne pour cette espèce n’a pas varié depuis 1994.

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Campagnes scientifiques Il n’y a pas de nouveaux données de fréquence de taille disponible au groupe de travaille. Données biologiques Composition par taille et autres informations L’analyse de la fréquence de taille de P. caeruleostictus montre une distribution bimodale des tailles dans toutes les campagnes scientifiques du N/R AL AWAM (figure 3.6.3d).

3.6.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries de P. caeruleostictus. Ce modèle est décrit en détail dans l’Annexe II. Données Les séries de captures de P. caeruleostictus pour la Mauritanie et le Sénégal ont été utilisées comme séries de captures totales. Pour la série d'indices d'abondance, le Groupe de travail a testé la série de CPUE de la pêche artisanale mauritanienne (ligne à main) et celle des pirogues glacières sénégalaises. Etant donné que ces derniers peuvent opérer en dehors des eaux de la zone, la série de la pêche artisanale mauritanienne a été retenue pour les évaluations. Résultats Le modèle donne un ajustement satisfaisant aux données en considérant seulement la série des captures à partir de 1994 (figure 3.6.4). Les résultats du modèle indiquent que le stock est surexploité. L’effort de pêche actuel est largement supérieur à celui qui produirait un rendement durable au niveau de la biomasse actuelle (tableau 3.6.4). La biomasse actuelle est légèrement supérieure à celle qui correspond à la biomasse B0.1. Tableau 3.6.4 : Indicateurs de l’état du stock et de la pêche de Pagrus caeruleostictus dans la sous-

zone nord du COPACE

Stock/indice d’abondance Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Mauritanie + Sénégal/CPUE Pêche artisanale mauritanienne (ligne à main)

98% 48% 160% 52% 144%

Bcur/B0.1: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière année et la biomasse correspondante à F0.1. Fcur/FSYcur: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable au niveau de biomasse actuelle. Fcur/FMSY: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable maximale à long terme. Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1.

3.6.5 Projection Le Groupe de travail a procédé à la projection des captures et de l’abondance sur cinq ans avec deux scénarios: Scénario 1: Maintenir l’effort de pêche à son état actuel (status quo). Le maintien de l’effort de pêche pour cette espèce conduirait à une légère augmentation de la capture en 2009 pour se stabiliser durant 2012-2013 au même niveau que celui des captures durables (figure 3.6.5a). Scénario 2: Changer le niveau de l’effort actuel (diminution de 20 pour cent de l’effort de pêche).

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La diminution de l’effort de pêche de 20 pour cent permet un rétablissement plus rapide du stock après une légère chute des captures en 2009 (figure 3.6.5b).

3.6.6 Discussion L’évaluation de 2010 produit le même diagnostic que celui du dernier groupe de travail en 2007 (FAO, 2012), bien que l’indice d’abondance utilisé soit celui de la pêche artisanale mauritanienne au lieu de celui des pirogues glacières du Sénégal. Le stock de S. caeruleostictus est donc surexploité.

3.6.7 Recommandations d’aménagement Le Groupe de travail recommande que l'effort de pêche dans cette pêcherie soit réduit pour ramener la biomasse au niveau durable.

3.7 Daurades (Sparus spp.)

3.7.1 Caractéristiques biologiques Le groupe Sparus spp. comprend Sparus auriga et Sparus aurata. Sparus auriga est une espèce benthopélagique vivant à des profondeurs moyennes de 170 mètres que l’on rencontre du Portugal jusqu’à l’Angola. On la trouve dans les fonds rocheux et elle se nourrit de crustacés et de mollusques. Les jeunes migrent vers le littoral. Sparus aurata est une espèce demersale présente du détroit de Gibraltar jusqu’aux Îles Canaries sur les fonds rocheux et sableux. Les jeunes vivent dans les eaux peu profondes (30 m) et les adultes migrent jusqu’à 150 mètres de profondeur. Il s’agit d’une espèce sédentaire qui vit en solitaire ou en petits bancs. Au printemps, l’espèce migre vers les zones littorales, près des lagunes et des estuaires. C’est une espèce carnivore et occasionnellement herbivore qui se nourrit essentiellement des mollusques. Elle vit également dans les eaux salines et hypersalines.

3.7.2 Identité du stock La population de dorades (Sparus spp.) est considérée comme ne formant qu’un seul stock.

3.7.3 Tendances des données Captures Les captures de ce groupe d’espèce par les céphalopodiers congélateurs montrent une tendance à la hausse avec des captures variant entre 300 tonnes en 1995 et 3 700 tonnes en 2007 (tableau 3.1.1a et figure 3.7.3a). Effort L’effort est similaire à celui des autres espèces au Maroc (tableau 3.1.1b). Indices d’abondance CPUE Les CPUE de pagres les plus importants sont ceux de la flottille céphalopodière hauturière. Elles ont connu une amélioration à partir de l’année 2000 avec un maximum de 96 kg/jour de pêche en 2007. En 2008 l’indice de CPUE est de 77 kg/jour de pêche (tableau 3.7.3a et figure 3.7.3b). Campagnes scientifiques Les Sparus spp. se rencontrent essentiellement au cours des prospections scientifiques réalisées au sud du Maroc. Les indices d’abondance oscillent entre 0,3 et 11,3 kg/30 minutes en 2005 pour la campagne scientifique d’automne (tableau 3.7.3b et figure 3.7.3c). La tendance globale des indices d'abondance des campagnes scientifiques jusqu’en 2007 est assez similaire à celle des CPUE commerciales. En 2008 l’indice a baissé.

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Données biologiques Composition par taille et autres informations L’échantillonnage de la composition en taille des débarquements de la pêche côtière de Sparus auriga a été commencé par le centre de Laâyoune et de Dakhla. Mais vu leurs faibles indices d’abondance, les Sparus spp. ne font pas l’objet d’un échantillonnage biologique au cours des campagnes scientifiques. Mesures d’aménagement en cours Comme le pageot acarné, les dorades sont exploitées par les pêcheries céphalopodière hauturière, côtière et artisanale. Les mesures d’aménagement appliquées à cette espèce sont les mêmes que celles qui sont appliquées à chacune de ces pêcheries (voir les chapitres sur céphalopodes et merlus).

3.7.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries de Sparus spp. (Annexe II). Données La série de débarquements totaux de la dorade (Sparus spp.) estimée par le Groupe de travail a été utilisée comme série des captures totales du stock. Les CPUE des céphalopodiers hauturiers marocains et celles des indices d’abondance des campagnes ont été utilisées. Résultats Les données disponibles n’ont pas permis d’obtenir des résultats concluants pour l’évaluation des Sparus spp. Discussion Le faible niveau d’ajustement du modèle pourrait s’expliquer par le fait que les CPUE ne reflètent pas réellement l’abondance du stock.

3.7.5 Recommandations d’aménagement Compte tenu des importantes captures enregistrées ces dernières années, il est nécessaire d’éviter toute augmentation de l’effort de pêche en attendant des évaluations plus précises.

3.8 Machoirons (Arius spp.)

3.8.1 Caractéristiques biologiques Il n'y a pas d'études connues sur les caractéristiques biologiques des poissons-chats marins dans la région. Cependant la distribution de ces espèces concerne toute la région.

3.8.2 Identité du stock Le groupe des machoirons Arius spp. comprend les espèces suivantes: Arius heudolotii, Arius gambiensis et Arius mercatoris et a une distribution qui s’étend sur le plateau continental de la Gambie et du Sénégal. Les machoirons sont donc considérés comme un seul stock et le Groupe de travail a décidé d’évaluer ce stock comme une seule unité d’aménagement.

3.8.3 Tendances des données Captures Les machoirons sont débarqués à la fois par la flottille industrielle et artisanale au Sénégal et en Gambie, comme espèces-cibles ou captures accessoires. Les débarquements de Arius spp. au Sénégal présentent d’importantes fluctuations durant la période 1990-2008, variant entre 1 650 tonnes en 1996 et 12 500 tonnes en 2005 (figure 3.8.3a). Les débarquements de Arius spp. sont caractérisés par une baisse entre 1992 et 1996 suivie d’une augmentation en 1997 et 1998. Les débarquements les plus élevés de ces espèces ont été observés en 2005 (plus de 12 500 tonnes) après quoi les débarquements

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ont baissé à environ 3 870 tonnes en 2008. En Gambie, les fluctuations observées dans les débarquements sont moins prononcées avec une tendance générale à la hausse, passant de 970 tonnes en 2004 à plus de 3 600 tonnes en 2008 (figure 3.8.3a); les captures les plus faibles ont été enregistrées en 1997 (63 tonnes) et les plus élevées en 2008 (3 600 tonnes). Effort La majeure partie des captures de machoiron de la flottille industrielle entre 1990 et 1999 provient des chalutiers glaciers sénégalais (PIS GLA), avec un pic de plus de 5 600 tonnes en 1997 (tableau 3.1.1a). Il semble y avoir eu un changement de stratégie de pêche car les captures des chalutiers congélateurs sont dominantes pour ces espèces entre 2000 et 2008. En ce qui concerne la pêche artisanale, les captures les plus élevées pour ces espèces depuis 1998 proviennent de la flottille de pêche fraîche sénégalaise. Le changement de stratégie de pêche ne s’est accompagné d’aucun changement notable dans le niveau de l’effort déployé par les deux flottilles industrielles ciblant les Arius spp. (tableau 3.1.1b). Indices d’abondance CPUE Les CPUE des deux segments de pêche dominants au Sénégal, Pêche industrielle sénégalaise glacier (PIS GLA) et Pêche industrielle sénégalaise congélateur (PIS CON) montrent des tendances similaires à celles des captures totales des chalutiers glaciers sénégalais entre 1990 et 1999 et à celles des chalutiers congélateurs sénégalais entre 2000 et 2006. Les CPUE les plus élevées ont été observées pour chaque flottille respectivement en 1997 et 1998 (figure 3.8.3b). La CPUE des chalutiers glaciers sénégalais est caractérisée par d’importantes fluctuations au cours des années 1990 avant de se stabiliser autour de valeurs plus faibles à partir de 2002 (tableau 3.8.3a). Pour la pêcherie industrielle gambienne, la CPUE est stable autour de valeurs très faibles au cours des années 1990. On observe une très forte augmentation en 2004 qui s’est maintenue jusqu’en 2006. Campagnes scientifiques Aucune donnée de campagne scientifique sur Arius spp. n’a été présentée au Groupe de travail par les pays de la région. Données biologiques Composition par taille et autres informations Aucune série de composition en taille de Arius spp. n’a été mise à la disposition du Groupe de travail.

3.8.4 Évaluation Méthodes L’évaluation de Arius spp. a été effectuée à l’aide du modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel (Annexe II). Données Les données utilisées pour l’ajustement du modèle étaient celles de la capture totale de machoirons en Gambie et au Sénégal. Plusieurs séries de CPUE des flottilles industrielles et artisanales (PIS GLA, PML, PG et PI-G) en activité dans les deux pays ont été utilisées pour appliquer le modèle. Résultats Les résultats obtenus avec les CPUE des flottilles mentionnées ci-dessus n’étaient pas concluants pour l’évaluation des machoirons au Sénégal et en Gambie, le modèle fournissant des résultats inconsistants. Discussion Le faible niveau d’ajustement du modèle pourrait s’expliquer par le fait que les CPUE utilisées ne reflètent pas réellement l’abondance du stock mais représentent davantage les stratégies de pêche employées par les flottilles en activité sur les plateaux continentaux de Gambie et du Sénégal.

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L’absence de données sur la Mauritanie pourrait également expliquer le faible niveau d’ajustement du modèle.

3.8.5 Recommandations d’aménagement Malgré l’absence d’évaluations concluantes et en raison de la tendance décroissante des captures, il est recommandé, au titre de l’approche de précaution, de ne pas augmenter l’effort sur les stocks de machoirons en attendant d’obtenir des évaluations plus fiables.

3.9 Otolithes (Pseudotolithus spp.)

3.9.1 Caractéristiques biologiques Les otolithes comprennent les espèces littorales P. elongatus, P. typus, P. senegalensis et P. brachygnatus (ou P. senegallus) largement distribuées dans toute la région. Elles se trouvent sur les fonds vaseux, sablonneux et rocheux. Les petits individus sont présents sur les côtes et plus rarement dans les estuaires. Les otolithes se nourrissent principalement de poissons, de crevettes et de crabes.

3.9.2 Identité du stock Les otolithes sont principalement distribués et exploités dans la partie sud de la région, c’est-à-dire au Sénégal et en Gambie. Le Groupe de travail a par conséquent décidé de les considérer comme un stock partagé entre ces deux pays et de les évaluer comme un seul stock.

3.9.3 Tendances des données Captures Les Pseudotolithus spp. considérés par le Groupe de travail sont principalement capturés et débarqués par les flottilles artisanales et industrielles. Les débarquements totaux les plus élevés de l’ensemble des deux pays (6 600 tonnes) ont été enregistrés en 1990 (tableau 3.1.1a). Environ 3 600 tonnes provenaient des pêcheries industrielles gambiennes. Une fluctuation dans les débarquements totaux du stock est observée durant la période analysée 1990-2008 (figure 3.9.3a). Bien que les captures totales de ces espèces fluctuent au cours des années, une tendance à la hausse a été observée en 2008 en Gambie. Effort Les otolithes sont principalement capturés et débarqués par les flottilles démersales du Sénégal et de la Gambie mais ne constituent pas un groupe d’espèces importantes pour ces flottilles (tableau 3.1.1b). La majorité des flottilles industrielles et artisanales opérant dans les deux pays débarquent Pseudotolitus spp. Parmi les flottilles qui débarquent ces espèces, l’effort des chalutiers industriels gambiens présente une baisse régulière entre 2001 et 2006 suivie d’une hausse en 2007 et d’une nouvelle baisse (tableau 3.1.1b). Au Sénégal, l’effort des chalutiers glaciers présente une tendance à la baisse entre 2002 et 2008 tandis que celui des chalutiers congélateurs est assez stable entre 2004 et 2006 avec une brusque augmentation en 2007. Pour les pêcheries artisanales sénégalaise et gambienne, les engins qui capturent ces espèces sont essentiellement des filets dormants. Indices d’abondance CPUE La CPUE de la pêcherie industrielle gambienne montre des fluctuations au cours des années, avec une baisse entre 2002 et 2005, suivie d’une hausse jusqu’à la valeur maximale de CPUE de la série en 2008 (tableau 3.9.3a et figure 3.9.3b). Au Sénégal, la CPUE des chalutiers glaciers et congélateurs tend à se stabiliser autour de valeurs basses au cours des dernières années de la série. Campagnes scientifiques Aucune donnée relative aux campagnes de recherche sur Pseudotolithus spp. n’était disponible pour être utilisée par le Groupe de travail.

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Données biologiques Composition par taille et autres informations Aucune donnée sur les fréquences de taille ou sur les autres paramètres biologiques (croissance, reproduction, alimentation, etc. de Pseudotolithus spp.) n’a été fournie au Groupe de travail.

3.9.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries de Pseudotholitus spp. (Annexe II). Données Les données utilisées dans le modèle étaient celles de la capture totale de Pseudotholitus spp. en Gambie et au Sénégal ainsi que la CPUE des pêcheries industrielles des deux pays. Résultats Malgré les essais répétés avec différents jeux de données disponibles durant le Groupe de travail, le modèle n’a pas fourni un bon ajustement. Aucun des résultats obtenus avec les différents jeux de données n’est concluant. Discussion Le Groupe de travail a relevé que, malgré les incertitudes concernant les CPUE des différentes flottilles capturant ce groupe d’espèces, la tendance générale (captures et CPUE) est en hausse et montre des fluctuations importantes.

3.9.5 Recommandations d’aménagement L’évaluation n’étant pas concluante en raison des données insuffisantes de capture et d’effort disponibles pour le Groupe de travail, une approche de précaution est recommandée et l’effort de pêche ne devrait pas dépasser le niveau actuel.

3.10 Thiof (Epinephelus aeneus)

3.10.1 Caractéristiques biologiques Le thiof ou mérou blanc (Epinephelus aenus) est une espèce démersale côtière appartenant à la famille des serranidés. Sa distribution bathymétrique est comprise entre 20 et 200 mètres, mais sa principale zone de pêche se situe entre 30 et 60 mètres. L’espèce se rencontre sur les fonds rocheux du plateau continental. Les jeunes individus (moins de 30 cm) se concentrent sur le littoral, notamment dans les estuaires. On les trouve aussi entre 30 et 100 mètres de profondeur, surtout dans les zones principalement sableuses, mais également dans les zones rocheuses. Les deux principales zones de reproduction sont la Petite Côte du Sénégal et le sud de la Baie du Lévrier en Mauritanie. La principale zone de concentration des juvéniles se situe dans l’estuaire à mangrove du delta central du Sine Saloum au Sénégal. Le thiof est un prédateur vorace qui se nourrit de poissons, de céphalopodes et de crustacés.

3.10.2 Identité du stock Pour Epinephelus aeneus, une seule unité de gestion a été retenue pour les trois pays (Mauritanie, Sénégal et Gambie).

3.10.3 Tendances des données Captures

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Les débarquements de thiof montrent une tendance décroissante jusqu’en 2007, avant d’augmenter en 2008 (tableau 3.1.1a et figure 3.10.3a). Cette augmentation des prises est surtout le fait de la pêche artisanale en Mauritanie dont les données ont été fournies pour ce groupe de travail pour la première fois. Les captures totales du thiof ont décliné d’environ 3 000 tonnes en 1996 à 1 000 tonnes en 2006. Les captures les plus importantes sont réalisées au Sénégal avec 868 tonnes en moyenne durant les cinq dernières années. Les moyennes annuelles sur la même période sont de 200 tonnes en Gambie et près de 60 tonnes en Mauritanie. La majorité des quantités débarquées au Sénégal sont le fait de la pêcherie artisanale, notamment des pirogues glacières. Effort Le thiof est ciblé par les flottilles artisanale et industrielle de l’ensemble des pays. L’effort total des chalutiers glaciers et congélateurs de la pêche industrielle sénégalaise présente une tendance globale à la baisse au cours des dernières années, sauf pour les glaciers de la pêcherie industrielle sénégalaise (tableau 3.1.1b). L’effort de la pêche artisanale mauritanienne et plus particulièrement celui des ligneurs est en augmentation depuis les années 1990, cependant les valeurs des trois dernières années sont estimées par une moyenne mobile sur les valeurs des dernières années. L’effort des poissonniers en Mauritanie est resté assez stable, avec un pic en 2002, avant de retomber en 2003 au même niveau qu’en 2001. L’effort augmente par la suite jusqu’en 2006 avant de chuter. En Mauritanie, les céphalopodiers nationaux et les chalutiers pélagiques capturent cette espèce comme prise accessoire. Indices d’abondance CPUE En général, les CPUE de Epinephelus aeneus présentent une tendance à la baisse pendant la période d’étude 1990-2007 (tableau 3.10.3a et figure 3.10.3b). Les rendements de la pêche artisanale en Mauritanie montrent une tendance à la hausse entre 1990 et 1994 suivie d’une diminution jusqu’en 2007 avant de se redresser en 2008. Une tendance à la baisse est observée avant 2007 pour la pêcherie des pirogues glacières. La hausse de la CPUE est notée pour cette pêcherie glacière artisanale en 2008. Campagnes scientifiques Les indices d’abondance des campagnes scientifiques du N/R AL AWAM de l’IMROP diminuent entre 1982 et 2006 (tableau 3.10.3b et figure 3.10.3c). Il est important de souligner que les campagnes ont été réalisées par deux bateaux différents mais ayant les mêmes caractéristiques. Le premier a opéré de 1982 à 1996 et le second (N/R AL AWAM) à partir de 1997. Afin d’avoir une série cohérente, un indice d’abondance standardisé par le modèle linéaire généralisé (GLM) a été calculé (Beyah, 2008). Cet indice montre une diminution sur toute la période de 1982 à 2006. En saison froide, l’indice des campagnes baisse de 5,8 kg/30 min de trait en 2006 à 1,1 kg/30 min de trait en 2007. Données biologiques Composition par taille et autres informations Les fréquences de taille des thiofs capturés par la pêcherie artisanale sénégalaise sont disponibles de 1990 à 2006 mais n’ont pas été analysées au cours de ce groupe de travail. Dans le cadre d’un projet (CRODT/JICA, 2006), l’estimation de la croissance du thiof a été effectuée par la lecture des écailles. Les paramètres suivants ont été obtenus: L∞ = 99.29 cm, K= 0.145 an-1 et T0 = -0.23 an

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En Mauritanie l’IMROP a procédé à une lecture des otolithes. Les paramètres de croissance du Thiof obtenus sont: L∞: 114.8 cm; K: 0.1024 an-1; T0: -1.349 an

3.10.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel, a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries d’Epinephelus aeneus. Ce modèle est décrit en détail dans l’Annexe II. Données Pour les données de captures, le Groupe de travail a regroupé les captures totales de toutes les flottilles des trois pays (Mauritanie, Sénégal et Gambie). Cette année, une série de capture de la pêche artisanale en Mauritanie a été fournie et prise en compte. Pour la série d'indices d'abondance, la série de CPUE des pirogues glacières de la pêcherie artisanale sénégalaise a fourni le meilleur ajustement. Résultats L’ajustement du modèle à l’espèce Epinephelus aenus de la Mauritanie, Sénégal et Gambie a donné des résultats jugés satisfaisants en utilisant la CPUE des pirogues glacières (figure 3.10.4). Comme pour la précédente évaluation, les résultats de l'ajustement indiquent que le stock est surexploité. La biomasse actuelle est inférieure à celle qui correspond à la biomasse B0.1. L’effort de pêche actuel est largement supérieur à celui qui produirait un rendement durable au niveau de la biomasse actuelle (tableau 3.10.4). Tableau 3.10.4 : Indicateurs sur l’état du stock et de la pêche d’Epinephelus aeneus dans la sous-

zone nord du COPACE Stock/indice d’abondance Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY Epinephelus aeneus (Mauritanie, Sénégal et Gambie)/CPUE pirogues glacières sénégalaises

1204% 3% 2629% 3% 2366%

Bcur/B0.1: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière année et la biomasse correspondante à F0.1. Fcur/FSYcur: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable au niveau de biomasse actuelle. Fcur/FMSY: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable maximale à long terme. Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1

Discussion Malgré l’augmentation des prises de la pêcherie artisanale en Mauritanie et un accroissement de l’indice d’abondance en 2007 dans les résultats de campagne du N/R AL AWAM, les résultats du modèle indiquent une dégradation de la situation du stock. Le stock d’Epinephelus aeneus dans la région présente des risques d’extinction. Les captures déclarées au Sénégal incluent très probablement celles réalisées dans les eaux voisines.

3.10.5 Projections Le Groupe de travail a procédé à la projection des captures et de l’abondance sur cinq ans en suivant les deux scénarios suivants: Scénario 1: Maintien de l’effort à son niveau actuel (status quo). Le maintien de l’effort à son niveau actuel engendrerait une baisse importante des captures en 2009, suivie d’une baisse régulière jusqu’en 2013. La biomasse relative diminuera si l’effort est maintenu (figure 3.10.5a).

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Scénario 2: Arrêt de la pêche. Si le niveau de l’effort actuel était réduit à zéro pendant cinq ans, les captures diminueraient jusqu’en 2013. La biomasse relative enregistrerait alors une légère augmentation (figure 3.10.5b).

3.10.6 Recommandations d’aménagement En considérant les résultats obtenus par l'évaluation, les tendances des CPUE et celles des indices d’abondance obtenus à partir des campagnes, le Groupe de travail considère que le stock présente un risque d'extinction et recommande de nouveau un arrêt complet de la pêche dirigée sur cette espèce.

3.11 Pageot (Pagellus spp.)

3.11.1 Caractéristiques biologiques Ce groupe comprend Pagellus bellottii et Pagellus erythrinus. Pagellus erythrinus est une espèce benthopélagique vivant jusqu’à 300 mètres de profondeur. Dans l’Atlantique est, la distribution de cette espèce va de la Norvège jusqu’à la Guinée-Bissau. On la trouve dans les eaux peu profondes sur différents types de fonds (rocheux, sableux et vaseux); pendant l’hiver, elle migre vers les fonds les plus profonds.

3.11.2 Identité du stock La population du pageot (Pagellus spp.) est considérée comme un seul stock sur le plateau continental marocain. Cette espèce est présente sur tous les types de fonds du détroit de Gibraltar jusqu'à Lagouira (20o50’N).

3.11.3 Tendances des données Captures Ce groupe d’espèces regroupe les autres espèces de pageots, à savoir Pagellus bellotti et Pagellus erythrinus. Les débarquements de la flottille céphalopodière hauturière augmentent de façon continue. En 2006, ils atteignaient 1 600 tonnes. Les captures des années 2007 et 2008 ont diminué, mais ceci est sans doute lié à une sous-estimation. Au Maroc, les captures sont passées de 124 tonnes en 2002 à 45 tonnes en 2008 pour la pêcherie artisanale et de 54 tonnes à 531 tonnes pour la pêcherie côtière (tableau 3.1.1a et figure 3.11.3a). Effort Seuls les palangriers et quelques barques ciblent les poissons démersaux. Pour les autres unités, l’effort est plutôt dirigé vers le poulpe ou vers les merlus et crevettes. On ne dispose pour cette série que de l’effort de la pêche hauturière céphalopodière (tableau 3.1.1b). Indices d’abondance CPUE Les CPUE de la pêche céphalopodière hauturière montrent une hausse entre 1999 et 2004. Cependant, à partir de 2005, on observe une chute des CPUE qui ne représentent plus que la moitié de celles enregistrées en 2004, c’est-à-dire 34 kg/jour de pêche (tableau 3.11.3a et figure 3.11.3b). Les CPUE des années 2007 et 2008 sont les plus basses de toute la série en raison des faibles captures déclarées durant ces deux dernières années. Campagnes scientifiques Les pageots sont capturés aussi bien au cours des campagnes réalisées entre Boujdour et Lagouira qu’au cours de celles effectuées entre Tanger et Agadir. En 2008 la campagne n’a pas été effectuée dans la zone nord. Cette espèce est cependant plus abondante au sud. Les indices d’abondance observés pour cette espèce dans les campagnes réalisées au sud de Boujdour présentent une tendance à la baisse. Les rendements diminuent de 4,3 kg/30 min en 2007 à 3 kg/30 min en 2008 (tableau 3.11.3b et figure 3.11.3c).

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Données biologiques Composition par taille et autres informations Parmi ce groupe d’espèces, seul Pagellus erythrinus fait l’objet d’un échantillonnage biologique dans le port de Laâyoune. Mesures d’aménagement en cours Tout comme le pageot acarné, les Pagellus spp. sont exploités par les pêcheries céphalopodière hauturière, côtière et artisanale. Les mesures d’aménagement appliquées à cette espèce sont les mêmes que celles qui sont appliquées à chacune de ces pêcheries (voir chapitres céphalopodes et merlus).

3.11.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries de Pagellus spp. (Annexe II). Données La série des débarquements totaux de Pagellus spp. estimée par le Groupe de travail a été utilisée comme série de captures totales du stock. Deux séries d’indices d’abondance ont été utilisées. Il s’agit de la série des CPUE des céphalopodiers hauturiers marocains et de la série des indices d’abondance des campagnes. Résultats Les données disponibles n’ont pas permis d’obtenir des résultats concluants pour l’évaluation des Pagellus spp. Cependant, l’évolution des indices d’abondance de la pêche et celle des campagnes scientifiques indique une régression qui pourrait être signe d’une surexploitation de ce stock. Discussion Le faible niveau d’ajustement du modèle pourrait s’expliquer par le fait que les CPUE ne reflètent pas réellement l’abondance du stock. Le groupe Pagellus spp. semble en effet devenir une cible lorsque les espèces plus recherchées comme les céphalopodes ne sont pas disponibles.

3.11.5 Recommandations d’aménagement Compte tenu des importantes captures enregistrées ces dernières années, il est nécessaire d’éviter toute augmentation de l’effort de pêche en attendant des évaluations plus précises.

3.12 Diagramme gris (Plectorhinchus mediterraneus)

3.12.1 Caractéristiques biologiques Plectorhinchus mediterraneus vit sur des fonds sableux, vaseux, de graviers et d’herbiers de posidonies dans les eaux côtières de 10 à 150 mètres de profondeur. Cette espèce se reproduit au printemps; elle se nourrit d’invertébrés benthiques et de zooplancton. Sa distribution en Atlantique Est s’étend du Portugal à l’Angola; elle est également présente en Méditerranée.

3.12.2 Identité du stock La population de diagramme gris (Plectorhinchus mediterraneus) est considérée comme ne formant qu’un seul stock.

3.12.3 Tendances des données Captures Le diagramme gris est capturé essentiellement par les flottilles chalutières hauturières, les unités de la pêche côtière (palangrière et chalutière) et les barques de la pêcherie artisanale. Les statistiques de captures remontent à 1998 pour les céphalopodiers nationaux, tandis que pour les autres segments la

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série n’est régulière que depuis 2004 (tableau 3.1.1a). Les captures totales ont augmenté depuis 1997 avant de chuter à partir de l’année 2006 (figure 3.12.3a). On constate qu’il y a une même tendance de capture entre les chalutiers hauturiers et la flottille côtière. Les captures de cette espèce ont augmenté progressivement depuis 1997 avant de chuter en 2006. Effort Seuls les palangriers et quelques barques artisanales dirigent leur effort sur les poissons démersaux. Pour les autres unités, l’effort est plutôt dirigé vers le poulpe ou vers les merlus et les crevettes. La série de l’effort disponible est présentée dans le tableau 3.12.3a. Indices d’abondance CPUE Le diagramme gris est débarqué essentiellement par les palangriers avec des CPUEs moyennes de l’ordre de 247 kg/jour de pêche, suivi des céphalopodiers nationaux et des barques artisanales avec 26 kg/jour de pêche et des chalutiers côtiers (15 kg/jour de pêche) (tableau 3.12.3b et figure 3.12.3b). L’évolution des CPUEs démontre une tendance à la hausse jusqu’en 2006, suivie d’une baisse. Campagnes scientifiques Le diagramme gris est capturé essentiellement au cours des campagnes réalisées entre Boujdour et Lagouira. Cette espèce est cependant plus abondante au sud. Les indices d’abondance observés pour cette espèce présentent une tendance à la baisse au sud du Maroc (tableau et figure 3.12.3c). Données biologiques Composition par taille et autres informations L’échantillonnage du diagramme gris est réalisé par le centre régional de l’INRH à Dakhla depuis 2004 et à Laâyoune (depuis 2009). Mesures d’aménagement en cours Le diagramme gris est exploité par les pêcheries céphalopodière hauturière, côtière et artisanale. Les mesures d’aménagement appliquées à cette espèce sont les mêmes que celles appliquées à chacune de ces pêcheries.

3.12.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation du diagramme gris (annexe 2). Données La série des débarquements totaux (flottille côtière + céphalopodiers hauturiers+palangriers de Dakhla et Lâayoune+pêche artisanale) du diagramme gris (Plectorhinchus mediterraneus) a été adoptée par le Groupe de travail pour l’évaluation de ce stock. Le Groupe de travail a jugé opportun d’utiliser les indices d’abondance (kg/h) des campagnes de chalutage réalisées entre Boujdour et Lagouira puisque cette espèce est plus abondante au sud de Boujdour. Résultats Les données disponibles n’ont pas permis d’obtenir des résultats concluants pour l’évaluation de Plectorhinchus mediterraneus. Discussion Les résultats obtenus par le modèle ont été jugés non satisfaisants en raison de la courte série de données des indices d’abondance des campagnes scientifiques disponibles pour cette espèce.

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Toutefois, il y a de fortes probabilités que le stock soit surexploité, étant donné la baisse de l’indice d’abondance et le maintien de captures assez élevées au cours des dernières années de la série.

3.12.5 Recommandations d’aménagement En dépit de l’incertitude des évaluations et étant donné les tendances des indices d’abondance et des captures, il est recommandé de ne pas augmenter le niveau de l’effort de pêche actuel.

3.13 Recherche future

Le Groupe de travail a réitéré la nécessité de donner suite aux recommandations formulées lors de sa précédente session:

Améliorer la recherche sur l’identification des espèces et pour l’appellation des groupes. Favoriser des échanges d’information entre les scientifiques au niveau régional et les

scientifiques des différents pays impliqués dans les pêches démersales.

Par ailleurs, en dépit des efforts de recherche reconnus par le Groupe de travail, les recommandations en matière de recherche ont été formulées pour les poissons démersaux par le Groupe de travail:

Renforcer et améliorer la collecte d’informations statistiques pour les pêcheries démersales. Rendre disponible toutes les données bioécologiques (fréquences de taille, sex-ratio, âge, zone

et période de reproduction), notamment des campagnes scientifiques. Approfondir l’analyse et l’exploration des données scientifiques des campagnes.

4. CREVETTES

4.1 Pêcheries

L’exploitation des ressources de crustacés des côtes ouest-africaines est relativement ancienne. Du Maroc à la Guinée-Bissau, deux groupes principaux de crevettes sont importants commercialement. Il s’agit des crevettes côtières, principalement représentées par la crevette rose du sud Penaeus notialis, et des crevettes profondes, principalement représentées par la crevette rose Parapenaeus longirostris. D’autres crevettes moins abondantes sont également capturées dans la zone: Melicertus kerathurus, Aristeus antennatus, Aristeus varidens, Plesionika heterocarpus et Plesiopenaeus edwardsianus. Au Maroc, les crevettes sont exploitées par la flottille nationale composée de chalutiers côtiers qui fréquentent le plateau continental à des profondeurs ne dépassant pas 150 mètres et de chalutiers hauturiers à très large rayon d’action. Les chalutiers côtiers comptent environ 400 unités. Ils opèrent à proximité de leur port d’attache et effectuent des marées de courte durée. La flottille hauturière a commencé à opérer en 1985 avec des unités ayant un tonnage inférieur à 200 TJB et effectue des marées de 45 à 50 jours. En 2008, cette flottille comptait 60 unités (tableau 4.1a). Une autre flottille de chalutiers côtiers congélateurs a commencé à cibler la crevette rose en 2004 avec 4 unités. Ce nombre a augmenté pour atteindre 24 unités en 2008. L’activité des unités de pêche espagnoles au Maroc a pris fin le 30 novembre 1999, suite à l’expiration de l’accord de pêche Maroc-Union européenne. La flottille espagnole était surtout composée d’unités chalutières de pêche fraîche et de congélateurs autorisés dans le cadre des accords de pêche. Leur zone d’activité était limitée au nord de Tarfaya (parallèle 28°44’N), à l’extérieur de la bande des 12 milles nautiques. Le nouvel accord de pêche Maroc-Union européenne signé en 2006 n’inclut pas la pêche aux crustacés. En 2008, la flottille crevettière opérant en Mauritanie était composée de 39 navires, dont 8 unités mauritaniennes et 31 européennes (tableau 4.1a). La flottille européenne est dominée par les unités battant pavillon espagnol (25 navires) qui représente plus de 80 pour cent de cette flottille. La flottille

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crevettière opérant en Mauritanie a connu une diminution sensible par rapport à l’année 2006 où elle était de 81 unités. Les segments les plus touchés sont ceux de la Mauritanie et les étrangers autres qu’espagnols. La flottille mauritanienne est passée de 27 navires en 2006 à seulement 8 navires en 2008. Cette diminution du nombre de navires s’explique par la faible abondance de la crevette côtière (P. notialis), espèce-cible de cette flottille et l’amélioration des rendements de poulpe, espèce sur laquelle ces unités se sont orientées. Les captures des crevettiers sont composées essentiellement de P. longirostris (68,3 pour cent) et P. notialis (17,75 pour cent). Cette composition est différente de celle observée en 2006, avec une augmentation de la part de P. longirostris par rapport à P. notialis. Une description de la pêcherie au Sénégal avant 2006 est disponible dans le rapport FAO de 2007. À partir de 1982, certains navires espagnols ont pris la nationalité sénégalaise, donnant ainsi naissance à une flottille nationale exploitant les eaux profondes. En 2005, 13 navires espagnols étaient actifs dans la zone sénégalaise. Leur nombre a baissé à 5 unités en 2006. L’activité de la flottille espagnole a cessé dans la zone avec la fin de l’accord de pêche Sénégal-Union européenne en juillet 2006. Avec le non-renouvellement de l’accord de pêche, à ce jour la crevette rose est essentiellement exploitée par une vingtaine de chalutiers de pêche profonde battant pavillon sénégalais. La pêcherie de crustacés ciblant les crevettes côtières est très développée au Sénégal et en Gambie, avec deux flottilles, industrielle et artisanale, capturant notamment P. notialis. Le nombre d’unités de la flottille artisanale est d’environ 12 000 pirogues au Sénégal (tableau 4.1a). Cependant, en dehors d’une seule pêcherie très spécifique opérant dans les estuaires, l’exploitation de la flottille artisanale n’est pas réellement orientée vers la crevette côtière. En Gambie, la crevette rose du sud (P. notialis) est ciblée à la fois par les pêcheries artisanales et industrielles. Les pêcheries artisanales opèrent à l’intérieur des 12 milles, dans l’estuaire et les affluents, dans les eaux salées et saumâtres et à l’aide de différents engins. Plus de 10 petits canots individuels utilisant les filets à l’étalage sont remorqués par un canot à moteur vers les zones de pêche. Selon la dernière enquête conduite dans le pays en 2006, il y aurait 229 canots de pêche utilisant des filets à l’étalage en Gambie (tableau 4.1a). La pêcherie industrielle compte de grands navires ayant une licence pour pêcher dans les eaux gambiennes. Ces bateaux débarquent leurs captures dans des ports étrangers, mais pas dans le pays. Le nombre de licences pour les chalutiers crevettiers est en baisse, avec 41 licences en 2004 et 15 en 2008. Les prises de P. monodon, ont été observées dans les débarquements des pêcheurs artisanaux dans la zone Sénégal-Gambie. On ne dispose malheureusement pas de suffisamment d’informations sur la distribution et l’abondance de cette espèce bien que ses débarquements augmentent. Il faudrait procéder à un suivi des débarquements de cette espèce.

4.1.1 Mesures d’aménagement pour les crevettes Les pays de la région s’efforcent de réglementer la pêcherie crevettière et ont déjà mis en place quelques options d’aménagement. Les mesures actuellement mises en place dans la plupart des pays sont liées au contrôle des tailles des individus capturés, de maillage, des engins et des taux des prises accessoires et du zonage. Un résumé de ces mesures techniques est présenté dans les tableaux 4.1.1a et 4.1.1b. Au Maroc, un plan d’aménagement des pêcheries de la crevette est en cours de préparation. En Mauritanie, en plus de l’arrêt habituellement observé en septembre et octobre, un second arrêt de deux mois a été instauré en 2008 durant les mois d’avril et mai.

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Il est important de souligner qu’aucune restriction n’est appliquée sur l’effort total de pêche ou sur les débarquements dans les différents pays. Il n’existe qu’une restriction relative à l’effort des flottilles étrangères contenue dans les conditions des accords de pêche respectifs.

4.2 Systèmes et intensité d’échantillonnage

4.2.1 Capture et effort Les données de captures et d’effort de pêche sont collectées pour toutes les flottilles ciblant les crevettes dans la région du COPACE. Au Maroc, toutes les données de captures et effort de la pêche côtière sont récoltées par l’Office national des pêches qui gère les halles au poisson dans les ports de débarquement, tandis que les données relatives à la pêche crevettière congélatrice sont collectées par le Département des pêches maritimes. Ces données sont complétées par des enquêtes menées auprès des patrons de pêche et marins pêcheurs afin de connaître les statégies de pêche et les durées de marées de la flottille ciblant la crevette. En Mauritanie, les données des captures et d’effort de la flottille crevettière sont consignées dans la base de données «Journal de pêche», informations qui proviennent des journaux remplis par les commandants des bateaux. Ce journal contient les statistiques décrivant l’activité de pêche depuis 1991 (quantité pêchée, nombre d’heures, nombre d’opérations par bateau, par jour, par espèce ou groupe d’espèces et par zone géographique). Les données sont récoltées et saisies par la DSPCM11 (organe de contrôle), une copie de cette base est domiciliée à l’IMROP. Les journaux de bord des crevettiers espagnols sont fournis par l'Association nationale des armateurs de navires de pêche congélateurs de fruits de mer (ANAMAR) à l’IEO qui les saisit dans une base de données et les analyse. Les données de captures de P. longirostris et P. notialis sont extraites de cette base de données. Cette pêcherie étant multi-spécifique, l’effort pour les principales espèces-cibles (P. longirostris et P. notialis entre autres) a été calculé, comme les années précédentes, en utilisant une méthode basée sur le travail de l’IEO/IMROP (Sobrino, I., Diop, M. & García, T., 2002) qui permet de déterminer des efforts spécifiques pour la flottille crevettière espagnole opérant dans les eaux mauritaniennes. Au Sénégal, les observateurs de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches embarqués à bord des navires de pêche étrangers collectent les données sur l’activité de ceux-ci. Ces données sont transmises sous forme de bordereaux au Centre de recherches océanographiques Dakar- Thiaroye (CRODT) et à la Direction des pêches maritimes (DPM). Cette dernière assure un rôle de centralisation des statistiques de pêche pour les différentes administrations. En ce qui concerne les navires nationaux de pêche industrielle, les déclarations de captures sont faites par les capitaines à la DPM. L’effort de ceux-ci est obtenu au moyen d’enquêtes menées par le CRODT au débarquement. La pêche artisanale est suivie grâce à un réseau d’enquêteurs du CRODT installés dans les différents lieux de débarquement. Ils collectent les données d’effort et de captures des embarcations artisanales. Les captures sont estimées à travers un échantillonnage portant sur environ 10 pour cent des sorties quotidiennes. Le Groupe de travail a intégré une nouvelle série de données relative à la flottille étrangère opérant au Sénégal (autres que l’Espagne). Il faut noter que l’effort des bateaux, dont la capacité est inférieure à 250 TJB, a été modifié en 2005 et 2006 car les anciennes valeurs correspondaient à des estimations qui ont été maintenant remplacées par les données effectives. Pour les chalutiers nationaux, les données 2008 correspondent à des estimations en attendant la disponibilité des statistiques effectives, tandis que pour la flottille étrangère, les séries s’arrêtent en 2006 suite à la fin des accords de pêche avec l’Union européenne. Il faut par ailleurs signaler que, pour la pêche artisanale, il s’agit de l’effort global qui n’est mentionné qu’à titre indicatif. En effet, mise à part une pêcherie très spécifique opérant dans les estuaires des

11 Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer.

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fleuves Sine Saloum et Casamance et pour laquelle il n’existe pas de suivi des statistiques de pêche, la flottille artisanale ne cible pas du tout la crevette côtière. Les données de captures et d’effort sont collectées en Gambie dans le cadre de campagnes de suivi de la production et de l’effort de la pêche artisanale et lors des embarquements d’observateurs sur la flottille industrielle. Des données statistiques sont récoltées par engin, dix jours par mois pour le secteur artisanal. En ce qui concerne la pêche industrielle, les observateurs embarqués récoltent des données de capture, d’effort, ainsi que d’autres informations sur la pêcherie et les transmettent quotidiennement par radio au Département des pêches. Les formulaires complétés sont remis à l’Administration à la fin de la mission.

4.2.2 Fréquences de taille Au Maroc, un programme d’échantillonnage des tailles de la crevette rose (P. longirostris) des captures commerciales des chalutiers côtiers a été instauré dans l’un des ports de débarquement depuis 2002. Actuellement, les opérations d’échantillonnage sont menées régulièrement dans deux ports de débarquement (Larache et Agadir). Les données d’échantillonnage biologique proviennent des ports d’Agadir pour la série 2002-2005, de Casablanca pour la période 2004-2005 et de Larache pour l’année 2006. Pour la période 2007-2008, les structures de tailles ont été obtenues à partir des prises des chalutiers côtiers des ports d’Agadir et Larache. L’échantillonnage s’effectue une ou deux fois par mois et par port. Les quantités échantillonnées varient entre 3 et 4 kg par mois. Un total de 23 opérations d’échantillonnage ont été effectuées en 2007 et 28 en 2008. Le nombre total de crevettes mesurées a été de 5 825 en 2007 et 5 058 en 2008 (tableau 4.2.2a). Au Maroc, la crevette rose débarquée par les crevettiers congélateurs est triée en plusieurs catégories commerciales. En raison des divers systèmes de classification employés par les différentes compagnies, les données relatives aux classes de taille ne peuvent pas encore être obtenues. Un programme d’échantillonnage des principales espèces ciblées par la flottille espagnole en Mauritanie (P. longirostris and P. notialis) a été développé en 2007 et 2008 par l’IEO dans le cadre du Programme national de collecte de données de l’Union européenne. Des échantillons de crevette de Mauritanie ont été obtenus auprès d’entreprises de crevettiers congélateurs de Huelva et analysés au centre océnaographique de l’IEO à Cadiz. De plus, en novembre 2007, le personnel du Bureau des pêches espagnol de Nouadhibou a démarré une collaboration avec l’IEO pour l’échantillonnage de crevettes fraîches fournies par les crevettiers espagnols opérant en eaux mauritaniennes. En 2007, l’IEO de Cadiz a récolté 46 échantillons de P. longirostris, pour un total de 73 kg et 18 échantillons de P. notialis, pour un total de 37,5 kg. En 2008, 34 échantillons de P. longirostris (59 kg) et 23 de P. notialis (30 kg) ont été récoltés et analysés (tableaux 4.2.2a et 4.2.2b).

4.2.3 Paramètres biologiques Au Maroc, le suivi de la biologie de la crevette rose (P. longirostris) se fait, depuis 2002, à travers l’échantillonnage des débarquements de la pêche chalutière côtière dans les ports de Larache et Agadir. L’évolution mensuelle de la taille moyenne à partir des débarquements de la pêche côtière montre que celle-ci varie entre 19 et 22 mm entre 2002 et 2008 (tableau 4.2.2c). Durant la période 2003-2008, dans le cadre du Programme national de collecte de données de l’UE, l’IEO a récolté des données de taille et des données biologiques de crustacés pêchés par la flottille espagnole en eaux mauritaniennes. De plus, une collaboration intermittente a eu lieu avec le bureau des pêches espagnol de Nouadhibou pour l’échantillonnage de crevettes fraîches fournies par les crevettiers espagnols opérant dans les eaux mauritaniennes. Toutefois, en raison des nombreux

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problèmes rencontrés pour l’obtention de ces échantillons frais, la collaboration a été irrégulière et a malheureusement été interrompue à la suite de la fermeture du bureau espagnol des pêches en octobre 2009. Le Programme d’échantillonnage biologique mené par l’IEO durant la période 2003-2008 n’a pas réussi à collecter tous les échantillons requis (toutes les catégories moyennes pour chaque mois de l’année). Ceci ainsi que l’établissement de saison de fermeture de la pêche ont empêché l’étude d’un cycle biologique annuel complet de cette espèce. Toutefois, des efforts ont été faits pour étudier des paramètres tels que la taille à première maturité, le sex-ratio et la relation taille-poids.

4.3 Crevette rose du large (Parapenaeus longirostris)

4.3.1 Caractéristiques biologiques Les paramètres de la croissance linéaire et de la relation taille-poids ont été estimés à partir des prises commerciales des chalutiers côtiers marocains dans les ports de débarquement. Relation taille-poids Les équations de la relation taille-poids obtenues à partir de l’échantillonnage biologique des captures de la pêche côtière dans le port de Casablanca entre juin 2004 et juin 2005 figurent dans le tableau 4.2.2c. Tableau 4.3.1a : Relation taille-poids de la crevette rose (P.longirostris) par sexe dans les eaux

marocaines Sexe Équation de la relation Effectifs R² Test de Student (t) Femelles P = 0,0053 × Lc 2,2523 1 842 0,932 15,10 Mâles P = 0,0067 × Lc 2,1517 1 082 0,844 15,70 Femelles+mâles P = 0,0051 × Lc 2,2557 2 924 0,917 14,36

P: Poids individuel en grammes L: Longueur de la carapace en millimètres

Les paramètres de la relation taille-poids (pour les mâles, les femelles et l’ensemble de la population) obtenus à partir des échantillonnages biologiques de P. longirostris effectués sur les captures de crevettiers espagnols opérant dans les eaux mauritaniennes sont reportés dans le tableau 4.3.1b. Le coefficient de variation (CV) de l’estimation de ces paramètres, ainsi que le nombre d’individus utilisés pour les calculer sont indiqués. Tableau 4.3.1b : Relation taille-poids (par sexe et population totale) de la crevette rose (P. logirostris)

dans les captures de la flottille espagnole dans les eaux mauritaniennes. Années d’échantillonnage: 2007 et 2008

Année Paramètre Mâles CV Femelles CV Total CV

2007 a 0,0012 0,068 0,0011 0,041 0,001 0,033 b 2,6963 0,008 2,7334 0,005 2,7524 0,004 Nombre ind. 1 807 3 316 5 123

2008 a 0,0035 0,099 0,0036 0,041 0,0027 0,034 b 2,3911 0,013 2,3879 0,005 2,4751 0,004 Nombre ind. 1 605 3 706 5 311

CV = coefficient de variation

La croissance Les équations de croissance linéaires de Von Bertalanffy obtenues pour la crevette rose du large (échantillonnage biologique dans le port de Casablanca en 2004-2005) sont les suivantes: Lc = 51,28 (1 - exp-0,827 (t + 0,30)) pour les femelles Lc = 42,51 (1 - exp-0,934 (t + 0,33)) pour les mâles Lc = 49,86 (1 - exp-0,939 (t + 0,32)) pour les sexes combinés

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Lc = longueur de la carapace en mm t = temps en année Pour la croissance pondérale, les équations obtenues sont les suivantes: Wt = 37,64 (1 - exp-0,8266 (t + 0,30)) 2,25 pour les femelles Wt = 21,39 (1 - exp-0,9336 (t + 0,33)) 2,15 pour les mâles Wt = 34,46 (1 - exp-0,9393 (t + 0,32)) 2,26 pour les sexes combinés Wt = Poids individuel en gramme Sex-ratio Le sex-ratio global est de 0,63 pour les femelles et de 0,37 pour les mâles de cette espèce. Sur 2 924 individus examinés à partir des débarquements de la pêche côtière dans le port de Casablanca durant la période 2004-2005, 1 842 étaient des femelles et 1 082 des mâles. Le sex-ratio de la crevette du large établi par l’IEO a changé entre l’échantillonnage de 2007 et celui de 2008 (tableau 4.3.1.c). En 2007, le sex-ratio était de 1:0,4 (femelles-mâles), tandis qu’en 2008 il était de 1:0,3. Ceci est probablement dû aux problèmes liés à l’obtention d’échantillons mensuels des catégories commerciales moyennes de crevettes débarquées dans le port espagnol de Huelva. Tableau 4.3.1c : Proportion et nombre de mâles et de femelles (%) et nombre total d’individus de

crevette du large (P. longirostris) échantillonnés dans les captures espagnoles en eaux mauritaniennes. Années d’échantillonnage: 2007 et 2008

2007 2008 % Femelles 64,7 71,9 % Mâles 35,3 28,1 Nombre d’individus 7920 6705

Taille à première maturité La taille à première maturité sexuelle a été estimée à 23,44 mm de longueur à la carapace, correspondant à une longueur totale de 11,20 cm. Le poids de première maturité sexuelle est de 6,41 g et l’âge correspondant est de 0,44 an. Les défaillances dans le système d’échantillonnage des crevettes mauritaniennes liées au manque d’échantillons mensuels de toutes les catégories requises et aux saisons de fermeture de la pêche en eaux mauritaniennes a empêché l’IEO d’analyser un cycle biologique annuel complet et d’identifier la période de reproduction de P. longirostris en Mauritanie. Les tailles à première maturité indiquée dans le tableau 4.3.1d ont été calculées sur la base des mois durant lesquels l’abondance de femelles était la plus élevée.

Tableau 4.3.1d : Taille à première maturité (mm de la longueur de céphalothorax) des mâles et des

femelles de crevette du large (P. longirostris) dans les eaux mauritaniennes

Mauritanie (2003-2008) Mâles: 12,9-14,8 Femelles: 25-28,5

Effets environnementaux De récentes études menées à l’aide de données récoltées dans l’océan Atlantique marocain lors de campagnes de chalutage en 1981-2004 ont mis en évidence une relation marquée entre la ponte des femelles de crevette du large (P. longirostris) et la salinité élevée dans les eaux atlantiques marocaines (Benchoucha et al., 2008). Il semblerait que la salinité élevée favorise la ponte de cette espèce, tandis que la température n’affecterait que les niveaux des captures (abondance).

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Par ailleurs, une étude préliminaire sur les effets de différents paramètres environnementaux sur l’abondance de P. longirostris dans les eaux mauritaniennes a été menée par l’IEO à l’aide des séries temporelles de température de surface, des anomalies de température de surface, de l’oscillation nord-atlantique (García-Isarch, comm. pers.). Les résultats des analyses de corrélations entre les séries mensuelles, trimestrielles et annuelles de ces paramètres et les CPUE espagnoles de P. longisrostris ont montré une corrélation négative significative entre l’abondance de crevettes et l’anomalie de température (SST-mois-1, SST-mois-2, SST-trimestre-1 et anomalie annuelle de SST). Les CPUEs trimestrielles et les SST du trimestre précédent présentaient la corrélation négative la plus importante.

4.3.2 Identité du stock La crevette rose profonde (P. longirostris) vit sur les fonds sableux et vaseux, à des profondeurs comprises entre 20 et 700 mètres. Cette espèce est présente entre la limite nord de Cap Spartel (35°47’ N) et la région sud de Sidi Ifni (29°22’ N). Dans les eaux mauritaniennes, la pêche cible P. longirostris principalement entre 21° et 19°N. La pêche ciblant P. longirostris dans les eaux sénégalaises à partir de 16°N est en cours de développement. Compte tenu du fait que P. longirostris se trouve dans des zones géographiquement différentes, le Groupe de travail a adopté trois stock-unités: Maroc, Mauritanie et Sénégal-Gambie.

4.3.3 Tendances des données Captures Les captures de P. longirostris dans la région durant la période 1980-2008 présentaient une tendance à la hausse graduelle du début de la série jusqu’en 1998, année où les débarquements ont atteint un tonnage maximal de 20 704 tonnes (tableau et figure 4.3.3a). Les captures ont ensuite oscillé autour de 16 000 tonnes. Globalement, les captures totales de la région ont suivi la même évolution que celle des captures dans les eaux marocaines d’où provient la majeure partie des débarquements. Au Maroc, on observe une augmentation continue des captures des crevettiers congélateurs jusqu’en 2001, suivie d’une baisse menant au niveau des chalutiers côtiers en 2004 (figure 4.3.3b). Les captures de crevette rose du large de la flottille espagnole en Mauritanie montrent d’importantes fluctuations (figure 4.3.3b), les captures maximales des vingt dernières années étant celles de 2007 (5 000 tonnes). La production de la flottille mauritanienne enregistre une hausse jusqu’en 2003 (1 457 tonnes), suivie d’une baisse, avant d’atteindre 271 tonnes en 2008. La capture des autres flottilles étrangères montrent la même tendance avec un maximum de 964 tonnes en 2006 (figure 4.3.3b). Au Sénégal, la capture totale de la flottille espagnole montre une baisse jusqu’en 2006, date de la fin d’accord de pêche Sénégal-UE. La hausse des captures des chalutiers sénégalais pourrait s’expliquer par le changement de pavillons espagnols en sénégalais. Mis à part un pic exceptionel de 6 319 tonnes en 1998, les débarquements sont relativement stables jusqu’à la fin des années 1990. À partir de 2000, les débarquements totaux de la zone Sénégal-Gambie ont légèrement augmenté, passant de 1 118 tonnes à 3 027 tonnes en 2006, année de la fin de l’accord de pêche avec l’Espagne. Au cours de cette période, les captures des chalutiers nationaux ont augmenté, dépassant 2 500 tonnes. En 2008, les débarquements de la zone sont estimés à 2 797 tonnes (figure 4.3.3b). Effort Dans les eaux marocaines, l’effort de pêche des chalutiers côtiers montre une forte augmentation entre 1995 et 2001, passant de 45 000 à 120 000 jours de pêche, suivie d’une stabilisation autour de 112 000 jours de pêche. L'effort exercé par la flottille des crevettiers congélateurs se stabilise autour d’une moyenne de 17 000 jours de pêche à partir de 2002 (tableau 4.3.3b et figure 4.3.3c).

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L’effort de pêche de la flottille espagnole pour la crevette du large dans les eaux mauritaniennes s’est stabilisé autour de 4 000-5 000 jours de pêche durant les neuf dernières années (tableau 4.3.3b et figure 4.3.3c), bien qu’il ait subi une baisse significative en 2005 en raison d’une concentration de l’effort sur P. notialis cette année-là. La flottille mauritanienne a débuté la pêcherie de la crevette du large en 2000, augmentant ainsi l’effort de pêche jusqu’en 2003. À partir de 2004, l’effort de pêche a été réduit, atteignant sa valeur la plus faible (482 jours de pêche) en 2008 (figure 4.3.3c). L’effort des autres crevettiers congélateurs en Mauritanie montre une tendance à la hausse sur la période 1997-2005, puis une tendance à la baisse jusqu’en 2008 (figure 4.3.3c). La flottille des crevettiers congélateurs espagnols au large du Sénégal a montré une oscillation avec des pics marqués en 1980, 1989 et 2001. Au-delà de 2001, la tendance est à la baisse (figure 4.3.3c). L’effort des chalutiers sénégalais est resté relativement stable autour de 24 000 jours de mer au cours années 2006-2008. Indices d’abondance CPUE Au Maroc, les captures par unité d’effort (CPUE) des crevettiers congélateurs ont montré une diminution progressive depuis 2000 pour se stabiliser entre 220 et 260 jours de pêche durant les cinq dernières années. Pour les chalutiers côtiers, les CPUE présentent des valeurs relativement stables entre 1998 et 2008, avec un maximum de 61 jours de pêche en 2006 (tableau 4.3.3c et figure 4.3.3d). Les CPUE des trois flottilles crevettières ciblant la crevette du large dans les eaux mauritaniennes montrent des tendances similaires, avec des fluctuations cycliques typiques des espèces à court cycle de vie et très dépendantes du recrutement comme dans le cas de P. longirostris (tableau 4.3.3c et figure 4.3.3d). La valeur maximale des séries de CPUE espagnoles est observée en 2007 (1 000 kg/jour de pêche); la valeur de 2008 est légèrement inférieure, mais indique des niveaux d’abondance encore élevés. Comparées à celles de la flottille espagnole, les CPUE des flottilles mauritanienne et étrangère (à l’exception de la flottille espagnole) enregistrent un pic un an plus tard, avec des valeurs respectives de 560 et 260 kg/jour de pêche. L’effort de la flottille industrielle sénégalaise n’a pas pu être utilisé pour le calcul de CPUE, l’effort des chalutiers ciblant les crevettes n’étant pas disponible. Campagnes scientifiques Maroc L’évolution des indices d’abondance de la crevette rose profonde P. longirostris issus des campagnes scientifiques effectuées par l’INRH dans la zone atlantique nord marocaine a montré une tendance à la baisse de 2000 à 2007 (tableau 4.3.3d). Mauritanie Les indices d’abondance issus des campagnes scientifiques réalisées par l’IMROP ont montré que les meilleurs rendements ont été obtenus en 2004, avec 3,25 kg /30 minutes. Ces indices ont ensuite chuté pour atteindre le niveau le plus bas en 2006. À partir de 2007, on observe une amélioration des rendements de cette espèce (tableau et figure 4.3.3e). Sénégal Quatre campagnes de chalutage (en zone côtière/eaux profondes et durant la saison chaude/froide) ont été menées dans les eaux sénégalaises en 2008. Les captures les plus élevées de P. longirostris ont été obtenues durant la campagne en eaux profondes en saison chaude. Toutefois, dans la zone côtière, les captures de crevette du large étaient plus élevées pendant la saison froide que pendant la saison

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chaude. De plus, cette espèce était le crustacé le plus abondant durant la saison chaude, en particulier dans la partie nord de la zone étudiée. Données biologiques Composition des tailles et autres informations Maroc Une étude sur l'évolution de la longueur moyenne de la crevette rose (longueur de la carapace en mm) a été réalisée à partir de la série des données des campagnes scientifiques de l'INRH (1993-2007). La longueur moyenne augmente avec la profondeur.

4.3.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries de Parapenaeus longirostris. Le modèle est décrit dans l’Annexe II de ce rapport. Etant donné la disponibilité des données sur la composition en tailles de 2002 à 2008, le modèle analytique LCA (analyse de la composition par taille) et un modèle de rendement par recrue ont été aussi utilisés pour l’évaluation de l’état du stock de cette espèce. Données La crevette rose étant une espèce à courte durée de vie, le Groupe a décidé d’utiliser des séries chronologiques plus courtes qui décrivent les fluctuations naturelles de l’abondance de cette espèce. Pour le Maroc, des séries de captures totales (1997-2008), d’indices d’abondance des campagnes en mer du N/R CHARIF AL IDRISSI (1997-2007) et des CPUE des crevettiers congélateurs marocains (1997- 2008) ont été utilisées. La moyenne des fréquences de tailles des années 2002-2008 a été utilisée pour le modèle analytique LCA. Des évaluations ont été effectuées pour la Mauritanie en utilisant les captures totales et les CPUE des crevettiers espagnols congélateurs en Mauritanie (1996-2008). Pour le Sénégal-Gambie, des évaluations ont été effectuées en utilisant des captures totales (1997-2008), les CPUE des crevettiers congélateurs espagnols au Sénégal (1997-2006). Pour la zone Mauritanie, Sénégal et Gambie un essai d’évaluation a été effectué avec les captures totales des trois pays ainsi que les CPUE des crevettiers congélateurs espagnols en Mauritanie pour la période 1996-2008. Résultats L’ajustement du modèle est acceptable pour les stocks du Maroc, de la Mauritanie, du Sénégal-Gambie et pour la Mauritanie-Sénégal-Gambie (figure 4.3.4a). Les résultats obtenus pour ces trois derniers, cas sont similaires en ce qui concerne la situation du stock de la crevette rose. Pour le Maroc, le modèle donne des résultats semblables pour les deux séries d’indices d’abondance (CPUE et indice d’abondance des campagnes scientifiques). Cependant, le meilleur ajustement a été obtenu avec les CPUE des chalutiers crevettiers congélateurs. Les résultats d’évaluation montrent que le stock de crevette rose profonde est surexploité (tableau 4.3.4a). La biomasse actuelle est inférieure à la biomasse cible B0.. Il a également été observé que l’effort de pêche actuel est supérieur à l’effort cible F0.1. En Mauritanie, le modèle a montré que le stock de Parapenaeus longirostris est sous-exploité. En effet, la biomasse actuelle est supérieure à la biomasse cible B0.1 et l’effort actuel est inférieur à l’effort F0.1 correspondant à la biomasse cible (tableau 4.3.4a).

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En Sénégal-Gambie, le modèle montre que le stock de crevette rose est sous exploité et en sitution similaire à celle de la Mauritanie. La biomasse actuelle est supérieure à la biomasse cible B0.1 et l’effort actuel est inférieur à l’effort cible F0.1. L’essai effectué pour Mauritanie-Sénégal-Gambie a donné des résultats semblables à ceux des évaluations séparées par pays. Tableau 4.3.4a : Indicateurs sur l’état du stock et de la pêche de Parapenaeus longirostris dans la

sous-zone nord du COPACE

Stock/indice d’abondance Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Maroc/crevettiers congélateurs marocains 1997-2008

142% 34% 255% 38% 230%

Mauritanie/chalutiers congélateurs espagnols 1996-2008

102% 121% 77% 133% 69%

Sénégal-Gambie/chalutiers congélateurs espagnols 1997-2008

124% 118% 97% 130% 87%

Bcur/B0.1: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière année et la biomasse correspondante à F0.1. Fcur/FSYcur: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable au niveau de biomasse actuelle. Fcur/FMSY: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable maximale à long terme. Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1. Le tableau 4.3.4b montre les résultats obtenus avec le modèle analytique LCA. Le modèle de rendement par recrue montre qu’il y a une surexploitation de croissance (figure 4.3.4b). Tableau 4.3.4b : Résumé des résultats de LCA de Parapenaeus longirostris au Maroc Stock Fcur/F0.1 Fcur/FMax Parapenaeus longirostris (Maroc) 250% 161%

Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1. Fcur/FMax: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et FMax.

Discussion Les ajustements du modèle pour les différentes évaluations sont acceptables, mais il y a d’autres facteurs qui devraient être pris en considération dans les analyses des situations des stocks. Au Maroc, les résultats montrent que le stock de crevette rose présente des signes de surexploitation, confirmant ainsi la tendance décroissante des CPUE. Les résultats du modèle analytique LCA confirment l’état de surexploitation du stock. L’effort de pêche pour la dernière année de données analysées est élevé chez les juvéniles et les jeunes individus. Pour la Mauritanie, le stock de crevette rose semble être en bon état. Ceci pourrait être dû au bon recrutement de 2007 et à une diminution de l’effort de pêche par une réduction du nombre de bateaux ciblant cette espèce dans les eaux mauritaniennes. Toutefois, les résultats des évaluations doivent être pris avec prudence en raison: (i) des fluctuations naturelles propres à l’espèce (courte durée de vie et par conséquent dépendant fortement du recrutement) et (ii) du fait que l’effort actuel (Fcur) est supérieur à l’effort qui donnerait une capture durable au niveau de la biomasse actuelle (FSYcur). Pour le Sénégal-Gambie, le résultat de l’évaluation montre que le stock n´est pas pleinement exploité, mais ce résultat doit être interprété avec prudence car, d’une part Fcur est supérieur à FSYcur et d’autre part les évaluations ont été effectuées sans les indices d’abondance des deux dernières années de la série.

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Les évaluations effectuées pour les stocks de Mauritanie-Sénégal-Gambie regroupés ou séparés montrent un résultat similaire (stock non pleinement exploité). Cependant, le Groupe de travail a décidé d’adopter les évaluations séparées en raison de l’incertitude de l’identité du stock.

4.3.5 Projections Le Groupe de travail a procédé à la projection des captures et de l’abondance sur cinq ans en suivant différents scénarios pour chacun des stocks. Maroc Scénario 1: Maintenir l’effort de pêche à son niveau actuel (status quo). Le maintien de l’effort de pêche à son niveau actuel conduirait à une réduction de la capture en 2009 qui restera au-dessous de la capture durable et qui se stabilisera durant les quatre prochaines années. L’indice d’abondance relative montrera une diminution en 2009 suivie d’une stabilisation durant les années suivantes en restant largement au-dessous de l’abondance relative correspondant au MSY (figure 4.3.5a). Scénario 2: Changer le niveau de l’effort actuel (diminution de 40 pour cent de l’effort de pêche). Si on diminue l’effort de pêche de 40 pour cent, une diminution affectera les captures en 2009, suivie d’une augmentation progressive durant les quatre années suivantes. Cependant, le niveau des captures se situera au-dessous de la capture durable durant les cinq années de projection. L’abondance qui se stabilisera en 2009 sera suivie par une augmentation importante durant les quatre années suivantes tout en restant au-dessous de l’abondance relative correspondant au MSY (figure 4.3.5b).

4.3.6 Recommandations d’aménagement Compte tenu des résultats des évaluations, le Groupe de travail a fait les recommandations suivantes pour les trois stocks/unités: Maroc Réduire fortement l’effort actuel (2008) pour obtenir un niveau de captures durable permettant la reconstitution du stock. Mauritanie Ne pas augmenter l’effort de pêche actuel. Sénégal-Gambie Ne pas augmenter l’effort de pêche.

4.3.7 Recherche future Certaines recommandations en matière de recherche future formulées en 2007 n’ont pas été prises en considération. Le Groupe de travail a fait les recommandations suivantes pour la recherche future sur P. longirostris:

Poursuivre et étendre le programme d’échantillonnage biologique des captures aux principaux ports de débarquement de cette espèce.

Améliorer les connaissances sur la biologie de cette espèce. Poursuivre les études de sélectivité pour réduire les captures accessoire. Réviser la méthode d’estimation de l’effort de pêche sur les crevettes en Mauritanie. Assurer un suivi des indicateurs d’exploitation des nouveaux chalutiers côtiers congélateurs

au Maroc.

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4.4 Crevette rose du sud (Penaeus notialis)

4.4.1 Caractéristiques biologiques Les principales caractéristiques biologiques de ce stock dans la zone sont présentées dans les précédents rapports du Groupe de travail COPACE sur les démersaux. Penaeus notialis atteint une longueur de 1,8 cm (longueur totale) à l’âge de 3-4 mois. À cet âge, l’espèce migre de l’estuaire vers la mer où elle grandit et atteint sa longueur maximale (environ 20 cm de longueur totale) à l’âge de 22 mois (Garcia, 1976). Des opérations d’échantillonnage biologique sur les tailles de Penaeus notialis dans les captures de la flottille espagnole opérant en Mauritanie ont été effectuées par l’IEO. L’intensité d’échantillonnage pour P. notialis est présentée dans le tableau 4.2.2b. Relation taille-poids Le tableau 4.4.1b présente les paramètres de la relation taille-poids (pour les mâles, les femelles et pour l’ensemble de la population) obtenus à partir de l’échantillonnage biologique sur les captures de P. notialis de la flottille crevettière espagnole opérant dans les eaux mauritaniennes. Le tableau indique également le coefficient de variation des estimations, ainsi que le nombre d’individus utilisés pour les obtenir. Tableau 4.4.1b : Relation taille-poids (par sexe et pour l’ensemble de la population) de la crevette

rose du sud (Penaeus notialis) capturée par la flottille espagnole dans les eaux mauritaniennes. Années d’échantillonnage: 2006, 2007 et 2008

Année Paramètre Mâles CV Femelles CV Total CV

2006 a 0,0012 0,104 0,0034 0,045 0,0031 0,039 b 2,8375 0,011 2,5449 0,005 2,5655 0,004 Nombre d’ind. 510 2 420 2 930

2007 a 0,0043 0,116 0,007 0,078 0,0045 0,077 b 2,4638 0,014 2,3285 0,009 2,4548 0,009 Nombre d’ind. 291 783 1 074

2008 a 0,008 0,272 0,0043 0,09 0,0042 0,072 b 2,2668 0,035 2,4766 0,01 2,4818 0,008 Nombre d’ind. 284 1 307 1 591

Sex-ratio L’analyse des échantillons de P. notialis récoltés en Mauritanie par l’IEO montrent un sex-ratio de 1:0,2 (femelles:mâles) en 2007 et 2008 (tableau 4.4.1c). Ce sex-ratio ne reflète probablement pas la situation réelle de la population pour ces années, étant donné qu’il n’a pas été possible d’obtenir des échantillons de toutes les catégories commerciales et pour tous les mois. Les catégories mineures (de taille majeure) ont servi d’échantillon et ont donc augmenté la proportion des femelles. Tableau 4.4.1c : Proportion et nombre de mâles et de femelles (%) de crevettes roses du sud

(Penaeus notialis) capturées par la flottille espagnole en eaux mauritaniennes. Années d’échantillonnage: 2007 et 2008

2007 2008 % Femelles 83,2 80,5 % Mâles 16,8 19,5 Nombre d’individus 688 2 399

Taille à première maturité

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Des défaillances du système d’échantillonnage des crevettes mauritaniennes (dues au manque d’échantillons pour chaque mois et couvrant toutes les catégories de crevettes mauritaniennes, ainsi qu’à la période de fermeture de la pêche en eaux mauritaniennes) n’ont pas permis à l’IEO de couvrir un cycle biologique complet sur une année. Par conséquent, la période de reproduction n’a pas pu être identifiée pour P. notialis dans les eaux mauritaniennes. Les tailles à première maturité indiquées dans le tableau 4.4.1d ont été calculées sur la base des mois pour lesquels l’abondance de femelles matures est la plus élevée. Tableau 4.4.1d : Taille à première maturité (longueur de cephalotorax en millimètres) des femelles de

crevette rose du sud (Penaeus notialis) dans les eaux mauritaniennes

Mauritanie (2003-2008) Femelles: 37,26-39,66

Effets environnementaux Des études préliminaires ont été menées par l’IEO afin d’analyser les relations entre certains paramètres environnementaux/climatiques (SST, anomalie de SST, pluviométrie, indice NAO) et les fluctuations d’abondance de la crevette rose du sud P. notialis sur la base de séries de CPUE mensuelles, trimestrielles et annuelles (García-Isarch, comm. pers.). La corrélation positive la plus élevée et la plus significative est observée entre les CPUE espagnoles de P. notialis et les SST (SST-mois, SST-mois-1, SST-trimestre-1 et SST-trimestre-2), l’anomalie de SST (mois-6 et trimestre-2) et le taux de pluviométrie (mois et mois-1).

4.4.2 Identité du stock Deux unités différentes de P. notialis ont été identifiées dans ce secteur. Une zone de reproduction et d’élevage est située dans le Banc d’Arguin (Mauritanie) et une autre à l’embouchure du fleuve Sénégal. L’unité associée au fleuve Sénégal est considérée comme étant composée de quatre sous-unités associées aux zones du fleuve Sénégal, de Saloum, de Gambie et de Casamance. Cependant, il n’est pas possible d’obtenir des informations ventilées (débarquement et effort) pour ces différentes sous-unités. Pour cette raison, le Groupe de travail a décidé de ne procéder à l’évaluation que de deux stock-unités, l’un en Mauritanie et l’autre en Sénégal-Gambie.

4.4.3 Tendances des données Captures Les captures totales dans la région ont montré des fluctuations au cours des dernières années avec un maximum d’environ 6 000 tonnes en 1999 suivi d’une baisse sur le reste de la période (tableau 4.4.3a et figure 4.4.3a). Le total des captures en eaux mauritaniennes montre une tendance croissante, atteignant les valeurs les plus élevées en 2005-2006 (environ 2 700 tonnes), suivie d’une baisse jusqu’à un minimum de 800 tonnes en 2008. De la même manière, les captures de P. notialis des crevettiers congélateurs espagnols fluctuent entre 1978 et 2008. Après le pic enregistré en 2006 (environ 1 800 tonnes), on observe une chute des captures espagnoles durant les deux dernières années de la série (figure 4.4.3b). D’autre part, les captures de la flottille des congélateurs mauritaniens ont montré une stabilisation autour de 700 tonnes durant la période 2001-2006. À partir de cette année, les captures montrent une tendance à la baisse, avec seulement 140 tonnes en 2008. Les captures des autres flottilles de congélateurs opérant dans la zone ont montré des fluctuations avec un pic de 930 tonnes en 2005. L’augmentation des captures en 2007 a été suivie d’une baisse en 2008. Dans les eaux du Sénégal-Gambie, les captures de la flottille industrielle sénégalaise (inférieure à 250 TJB) ont montré une tendance à la baisse entre 1987 et 2006. Elles ont atteint leur valeur minimale (1 000 tonnes) au cours des deux dernières années 2007-2008 (figure 4.4.3b). Les captures des autres flottilles restent très basses, notamment depuis 2002.

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Effort La flottille des congélateurs de Mauritanie a montré une diminution de l’effort de pêche, passant de 5 400 jours de pêche en 2002 à 500 en 2008 (tableau 4.4.3b et figure 4.4.3c). Cette diminution est due à l’instauration d’un second arrêt de pêche en 2008 et à la transformation de la majorité des crevettiers nationaux en céphalopodiers. L’effort des autres flottilles opérant dans les eaux mauritaniennes est très variable. Il a atteint un maximum de 5 000 jours de pêche en 2004-2005. À partir de 2006, cet effort a diminué pour atteindre 400 jours en 2008 (figure 4.4.3c). Au cours des dix dernières années, l’effort de pêche de la flottille espagnole de chalutiers congélateurs ciblant P. notialis dans les eaux mauritaniennes a oscillé entre un maximum de 4 400 jours de pêche en 1999 et un minimum de 2 200-2 400 jours de pêche pour les deux dernières années de la série (figure 4.4.3c). L’effort de la flottille industrielle sénégalaise (inférieure à 250 TJB) a montré une baisse progessive à partir de 2005 en passant de 23 000 jours de mer à environ 21 000 en 2008 (tableau 4.4.3b et figure 4.4.3c). L’effort de pêche de la flottille industrielle de Gambie a augmenté pour atteindre un maximum de 4 700 jours de pêche en 2003. À partir de 2004, cet effort a baissé pour atteindre 1 300 jours de pêche en 2008. Indices d’abondance CPUE La tendance des CPUE est décroissante sur les dix dernières années, la valeur minimum étant de 237 kg/jour de pêche en 2008 (tableau 4.4.3c et figure 4.4.3d). Les CPUE de la flottille des congélateurs mauritaniens ont augmenté à partir de 2004 pour atteindre un maximum de 300 kg/jour de pêche en 2008. Le rendement des autres flottilles opérant dans la zone est passé de 400 kg/jour de pêche en 2007 à 300 kg/jour de pêche en 2008 (figure 4.4.3d). Les rendements obtenus dans la zone Sénégal-Gambie, montrent une tendance à la hausse durant les années récentes. Ainsi, les CPUE des chalutiers sénégalais (<250 TJB) sont passées de 20 kg/jour de mer en 2005 à 55 en 2008. Les CPUE de la flottille industrielle gambienne présentent une tendance à la baisse jusqu’en 2004 (28 kg/jour de pêche), suivie d’une légère augmentation avec 136 kg/jour de pêche en 2008 (tableau 4.4.3c et figure 4.3.3d). Campagnes scientifiques Mauritanie Les indices d’abondance estimés par l’IMROP au cours des campagnes scientifiques montrent une tendance à la baisse de 2004 à 2008, passant de 1,5 à 0,4 kg/30 min (tableau 4.3.3.d). Sénégal Quatre campagnes de chalutage (en zone côtière/eaux profondes et durant la saison chaude/froide) ont été menées dans les eaux sénégalaises en 2008. Les captures de P. notialis des campagnes en zone côtière en saison chaude étaient plus élevées que celles de la saison froide. De plus, cette espèce était le crustacé le plus abondant durant les campagnes menées dans la zone côtière en saison chaude, en particulier dans le sud de la zone étudiée et à des profondeurs comprises entre 15 et 65 mètres.

4.4.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries de P. notialis. Le modèle est décrit dans l’Annexe II de ce rapport.

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Données La crevette côtière étant une espèce à courte durée de vie, le Groupe de travail a décidé d’utiliser des séries chronologiques plus courtes qui décrivent les fluctuations naturelles de l’abondance de cette espèce. Des évaluations ont été effectuées pour la Mauritanie en utilisant les captures totales et les CPUE des crevettiers congélateurs espagnols en Mauritanie (1998-2008). Pour le Senégal-Gambie, des évaluations ont été effectuées en utilisant des captures totales et les CPUE des chalutiers sénégalais avec un TJB inférieur à 250 (1997-2008). Résultats Le modèle de production dynamique s’ajuste aux données de Mauritanie et à celles de Sénégal-Gambie (figure 4.4.4). Le stock mauritanien de la crevette rose du sud (P. notialis) est surexploité en termes de biomasse. La biomasse actuelle est inférieure à la biomasse cible B0.1 (tableau 4.4.4), mais le Fcur est également inférieur à F0.1. Pour le Sénégal-Gambie, les résultats montrent que le stock de la crevette côtière est surexploité (tableau 4.4.4). La biomasse actuelle est inférieure à la biomasse cible B0.1. Il a également été observé que l’effort de pêche actuel est plus élevé que F0.1. Tableau 4.4.4 : Indicateurs sur l’état du stock et de la pêche de Penaeus notialis dans la sous-zone

nord du COPACE

Stock/indice d’abondance Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Mauritanie/chalutiers congélateurs espagnols 1998-2008

41% 71% 55% 78% 49%

Sénégal Gambie/chalutiers industriels sénégalais

68% 46% 113% 50% 102%

Bcur/B0.1: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière année et la biomasse correspondante à F0.1. Fcur/FSYcur: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable au niveau de biomasse actuelle. Fcur/FMSY: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable maximale à long terme. Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1.

Discussion Que ce soit en Mauritanie ou en Sénégal-Gambie, le modèle montre un bon ajustement et indique une situation de surexploitation (en termes de biomasse dans le cas de la Mauritanie). P. notialis est une espèce à courte durée de vie dont l’abondance dépend fortement du recrutement qui lui-même est lié aux facteurs environnementaux. La baisse d’abondance observée durant les trois dernières années pourrait être due à la combinaison de l’effet de l’environnement et de celui de la pêche.

4.4.5 Projections Le Groupe de travail a procédé à la projection des captures et de l’abondance sur cinq ans en suivant différents scénarios pour chacun des stocks. Mauritanie Scénario 1: Maintenir l’effort de pêche à son niveau actuel (status quo). Le maintien de l’effort de pêche à son niveau actuel conduirait à une légère et progressive augmentation de la capture au cours des cinq années de projection. Cependant, les captures resteraient

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toujours au-dessous de la capture durable. L’abondance relative augmentera progressivement pour dépasser, en 2011, le niveau correspondant à MSY (figure 4.4.5a). Sénégal-Gambie Scénario 1: Maintien de l’effort de pêche à son niveau actuel (status quo). Les captures augmenteront pour se stabiliser durant les deux dernières années (2012-2013). L’abondance augmentera à partir de 2009 pour se stabiliser par la suite au-dessous de MSY. (figure 4.4.5b).

4.4.6 Recommandations d’aménagement Compte tenu des résultats des évaluations, le Groupe de travail recommande de ne pas augmenter l’effort de pêche actuel (2008) en Mauritanie et de réduire l’effort de pêche actuel (2008) dans la zone Sénégal-Gambie.

4.4.7 Recherche future Le Groupe de travail a fait les recommandations suivantes pour la recherche future sur le P. notialis:

Améliorer les connaissances sur la biologie de cette espèce. Poursuivre le programme d’échantillonnage biologique des captures mauritaniennes. Étudier l’identité des stocks. Étudier les relations possibles entre les facteurs environnementaux (SST, pluie, etc.) et

l'abondance de l'espèce. Étudier la sélectivité pour réduire les captures accessoires. Procéder à un suivi des débarquements de Penaeus monodon au Sénégal et en Gambie.

5. CÉPHALOPODES

5.1 Pêcheries

Les principales espèces-cibles sont le poulpe (Octopus vulgaris), la seiche (Sepia spp.), principalement Sepia officinalis, S. bertheloti et S. hierredda) et le calmar (Loligo vulgaris). Le poulpe est l’espèce dominante dans la sous-région et représente 70 à 80 pour cent des débarquements totaux de céphalopodes. Maroc Au Maroc, la pêcherie céphalopodière a connu beaucoup de changements depuis ses débuts, dans les années 1950. Sa description historique est présentée dans le rapport du Groupe de travail de 2007. Actuellement, la pêcherie céphalopodière est constituée de trois flottilles: hauturière, artisanale et côtière. En 2008, la flottille hauturière était composée de 277 chalutiers congélateurs. Ces unités ont une longueur allant de 30 à 40 mètres, un tonnage allant de 200 à 600 TJB et une puissance motrice comprise entre 600 et 2 000 CV. La flottille artisanale est composée d’environ 4 000 barques en bois jaugeant moins de 2 tonnes et équipées de moteurs hors-bord d'une puissance motrice comprise entre 15 et 25 CV. La flottille côtière était constituée d'environ 150 chalutiers en 2008; seuls 100 sont autorisés à pêcher par marée. Leur puissance et leur tonnage moyen sont respectivement de 400 CV et de 60 TJB. Ils utilisent un chalut atomique avec un maillage de 60 mm. Depuis 2003, on observe par ailleurs la présence d’une centaine de palangriers d’une puissance de 235 CV pêchant le calmar et la seiche.

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La pêcherie céphalopodière est actuellement gérée par un plan d’aménagement fondé sur la combinaison de la limitation de la capture totale autorisée (TAC) sur une base saisonnière et plusieurs mesures visant à limiter la pression de pêche (licences de pêche, repos biologique, cantonnement, etc.). Le TAC est déterminé pour chaque saison et réparti en quota global par segment (63 pour cent pour la flottille hauturière, 26 pour cent pour la flottille artisanale et 11 pour cent pour la flottille côtière). Le quota global par segment est ensuite partagé en quotas individuels pour les flottilles hauturière et artisanale. Il y a deux périodes de repos biologique par an, d’une durée de deux mois chacune. La première a lieu au printemps et vise à protéger la reproduction, tandis que la seconde a lieu en automne et vise à protéger le recrutement. La taille marchande du poulpe est T7 (500-800 g). Un seuil de tolérance de la catégorie T8 (300-500 g) est fixé entre 5 et 10 pour cent en fonction des saisons. Mauritanie Les accords de pêche datant de 1996 ont permis aux navires de l’Union européenne de pêcher le poulpe en Mauritanie. Ces derniers exercent un important effort de pêche et, dans le cadre du dernier accord de pêche UE-Mauritanie signé en 2006, le nombre de navires autorisés à pêcher les céphalopodes est passé de 54 en 2006 à 35 en 2007. Le nombre total de navires céphalopodiers (nationaux et étrangers) en activité dans les eaux mauritaniennes était de 177 en 2006 et de 146 en août 2007 (tableau 5.1). Les glaciers et les congélateurs céphalopodiers possèdent des caractéristiques très proches, exception faite de leur mode de conservation. Les navires étrangers, dominés par les céphalopodiers espagnols, mesurent en moyenne 34 mètres, leur capacité de tonnage est de 287 TJB et leur puissance de 896 CV. Les bateaux nationaux sont légèrement plus petits, de 258 TJB en moyenne en 2006. La pêcherie artisanale est constituée de petites unités en bois, en aluminium ou en plastique de longueur généralement inférieure à 16 mètres et d’une puissance inférieure à 50 CV. Ces unités pêchent au moyen d’une grande diversité d’engins: la ligne à main, la palangre, le filet calmar, le pot à poulpe, le casier et le filet maillant (filet raie, filet courbine, filet requin, filet tollo, filet sole, filet épaule, filet dorade, filet trémail, félé-félé).

Tableau 5.1 : La flottille de céphalopodiers en Mauritanie (2000-2007) Flottille/année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Céphalopodiers étrangers 51 70 67 65 58 54 54 35 Céphalopodiers nationaux 110 132 126 130 139 139 123 111 Total 161 202 193 195 197 193 177 146

Les mesures d’aménagement actuellement en vigueur dans la pêcherie du Cap Blanc sont:

Une fermeture de la pêche saisonnière en septembre et octobre (mesure en vigueur depuis 1996). Une autre fermeture de deux mois au printemps est également en vigueur depuis 2008.

Depuis 2003, aucun nouveau permis n’a été octroyé à la pêcherie industrielle mauritanienne du poulpe et les unités qui ont quitté la flottille n’ont pas été remplacées. Il n’y a pas de restriction quant au nombre de pirogues pêchant le poulpe ou au nombre de casiers employés.

Taille minimum de 70 mm des maillages dans la flottille industrielle autre que crevettière. Poids minimum des débarquements du poulpe de 500 g (éviscéré). Chalutage (pêche industrielle en général) interdit dans les eaux d’une profondeur inférieure

à 20 mètres.

Sénégal et Gambie

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Au Sénégal, les céphalopodes sont exploités par la pêche industrielle et la pêche artisanale. La pêcherie industrielle concerne les chalutiers poissonniers (172 en 2000, 117 en 2004 et 84 en 2008) qui ciblent à la fois les espèces de poissons démersaux côtiers et les céphalopodes. En 2008, cette flottille qui comprend 84 chalutiers de type démersal côtier (78 sénégalais, 5 mauritaniens et un gambien) ne comportait aucune unité de pêche européenne du fait de la suspension des accords de pêche Sénégal/Union européenne depuis juin 2006. Le tonnage de jauge brut moyen est de 171 TJB pour les chalutiers côtiers. Les engins de la pêche artisanale ciblant les céphalopodes sont principalement la turlutte, le casier, et le trémail. La turlutte est destinée surtout à la pêche du poulpe tandis que le casier et le trémail sont utilisés pour capturer la seiche. En 2008, le nombre d’unités de pêche artisanale est de 1 473 pour la turlute, 212 pour le casier et 205 pour le trémail.

5.2 Systèmes et intensité d’échantillonnage

5.2.1 Capture et effort Le système d’échantillonnage en vigueur dans les différents pays a fait l’objet d’une description dans les précédents rapports COPACE (FAO, 2004, 2012). Le GT n’a pas eu connaissance de modifications des systèmes d’échantillonnages des différentes institutions de recherche.

5.2.2 Paramètres biologiques L’échantillonnage biologique est régulièrement pratiqué dans les principaux ports de débarquement de la région. Au Maroc, l’échantillonnage biologique est effectué dans les principaux ports/sites de débarquement couverts par les centres régionaux de l'INRH ainsi qu’à bord des navires de recherche N/R CHARIF AL IDRISSI et N/R AL AMIR MOULAY ABDALLAH. L’intensité d’échantillonnage (ratio échantillons/capture) réalisé en 2007 (0,3 pour cent) est supérieure à celui de 2008 (0,1 pour cent) (tableau 5.2.2a). D'autres échantillonnages biologiques sont occasionnellement effectués directement à bord des unités de la pêche hauturière par des observateurs scientifiques de l'INRH. Un programme pour la mise à jour des paramètres biologiques du poulpe en Mauritanie a été mis en place par l’IEO en collaboration avec une entreprise privée espagnole entre 2007 et 2009. Les échantillons sont collectés dans les débarquements de la pêcherie artisanale de poulpe. L’intensité d’échantillonnage est de 0,02 pour cent en 2007 et 0,01 pour cent en 2008 (tableau 5.2.2a). L’échantillonnage correspondant au poulpe, à la seiche et au calmar capturés par la flottille espagnole opérant dans la sous-région est également réalisé par l’IEO au sein du projet «Programme national de collecte des données pour l’aménagement des pêcheries» dans le cadre de la politique commune des pêches de l’Union européenne. Ce programme fournit des données sur les paramètres biométriques, parmi lesquels les distributions des fréquences de taille de la capture, et la biologie; les résultats sont présentés dans les différentes sections de ce rapport. Les informations relatives à l’intensité d´échantillonnage sont disponibles pour les navires de recherche au Maroc et en Mauritanie (tableau 5.2.2b).

5.3 Poulpe (Octopus vulgaris)

5.3.1 Caractéristiques biologiques

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Des données récentes sur la biologie du poulpe ont été collectées dans les sites de débarquements de la pêche artisanale mauritanienne entre 2007 et 2009 et à bord des navires de pêche industrielle espagnols en 2007 et 2008. Les informations sur le sex-ratio et la taille à première maturité sexuelle sont présentées dans le tableau 5.3.1d. Tableau 5.3.1d : Données de première maturité sexuelle et de sex-ratio entre 2007 et 2009 pour

Octopus vulgaris Sexe Lt50 (cm) Sex-ratio N

Mauritanie pêche industrielle Mâles 8,8 59% 204

Femelles 12,9 41% 123

Mauritanie pêche artisanale Mâles 8,8 59% 562

Femelles 12,3 41% 536

5.3.2 Identité du stock Trois différents stocks de poulpe ont été identifiés dans la sous-région depuis la première évaluation du Groupe de travail en 1978:

Stock Dakhla (26 °N-21 °N) Stock Cap Blanc (21 °N-16 °N) Stock Sénégal-Gambie (16 °N-12 °N)

Cette identification de stock était basée sur des données relatives à la pêcherie qui ont été récemment confirmées en utilisant des informations plus précises, grâce au système de contrôle des navires par satellite (VMS) et des analyses génétiques.

5.3.3 Tendances des données Captures Stock Dakhla (26 °N-21 °N) L’évolution des captures de poulpe est la même pour toutes les flottilles. Elle se caractérise par une tendance générale à la baisse à partir de 1991. L’année 2000 a toutefois connu une capture totale record de l’ordre de 107 000 tonnes tandis que l’année 2003 correspond au minimum des captures avec environ 18 000 tonnes. Une légère hausse des captures est observée de 2005 à 2008 où la production a atteint un niveau total de 43 500 tonnes (tableau et figure 5.3.3a). La capture des chalutiers congélateurs marocains domine et représente 59 pour cent des quantités totales débarquées en 2008. Les chalutiers côtiers qui ont commencé leur activité en 1994 réalisent en 2008 environ 13 pour cent de la capture totale contre 28 pour cent pour la flottille artisanale. Stock Cap Blanc (21 °N-16 °N) Au cours des années récentes, c'est-à-dire entre 2000 et 2008, les captures réalisées en Mauritanie sont restées dans un intervalle compris entre 20 000 et 32 000 tonnes (toutes flottilles confondues) (tableau et figure 5.3.3a). Depuis le début de la pêcherie, en 1995, la production des chalutiers céphalopodiers espagnols a constamment augmenté jusqu’en 2000, année où elle a atteint 12 300 tonnes. Cette valeur maximale a été suivie d’une diminution continue jusqu’en 2003 (6 400 tonnes) et d’une reprise en 2004 (7 300 tonnes) et 2005 (9 300 tonnes). À partir de 2005, les captures montrent une baisse continue jusqu’en 2008, année durant laquelle ces navires n’ont pas pêché durant cinq mois (tableau et figure 5.3.3a).

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La pêche artisanale céphalopodière mauritanienne, encouragée par les différentes politiques du gouvernement, devient de plus en plus importante, représentant plus de 20 pour cent des captures (24 pour cent des captures en 2007). Il faut ajouter aux captures de ces flottilles celles d’autres céphalopodiers, notamment européens. Les captures accessoires des autres flottilles (crevettiers, poissonniers, merluttiers) sont très faibles durant les années récentes. Stock Sénégal-Gambie (16 °N-12 °N) Les débarquements totaux du stock Sénégal-Gambie, pendant la période 1990-2008 varient entre un minimum de 2 800 tonnes en 2001 et un maximum de 44 000 tonnes en 1999. Entre 2006 et 2008, les captures ont enregistré une baisse, passant de 8 900 à 6 500 tonnes (tableau et figure 5.3.3a). Effort Stock Dakhla L’effort de chaque flottille de la pêche céphalopodière suit une évolution différente. La flottille hauturière présente une tendance générale à la baisse suivie d’une stabilisation autour de 41 000 jours de pêche à partir de 2005. La flottille côtière présente au contraire une tendance à la hausse pour atteindre 25 000 jours de pêche en 2008. L’effort de la pêche artisanale connaît une tendance à la hausse jusqu’en 2002 qui a amplement compensé la baisse de l’effort de pêche hauturière lié notamment au départ de la flottille communautaire. Il a ensuite fortement baissé en 2004 à cause de l’application de la nouvelle stratégie limitant la capacité de pêche du segment artisanal. Cet effort a atteint 124 570 jours de pêche en 2008 (tableau 5.3.3b). Stock Cap Blanc L’effort de pêche appliqué au poulpe en Mauritanie a connu d’importantes variations de 1990 à 2008. L’effort des glaciers enregistre une hausse soutenue à partir de 1990 pour se stabiliser entre 1996 et 2002 avant de baisser jusqu’en 2008 (6 400 jours de pêche) (tableau et figure 5.3.3b). L’effort en jours de pêche des congélateurs nationaux indique une tendance globale à la hausse jusqu’à 2007 (22 500 jours de pêche) avant de diminuer en 2008 (15 800 jours de pêche). Les congélateurs européens (notamment espagnols) qui sont entrés dans les eaux mauritaniennes fin 1995 dans le cadre des accords de pêche ont vu leur effort s’accroître de manière continue jusqu’à atteindre un maximum de 13 800 jours de pêche (dont 12 600 jours de pêche pour les espagnols) en 2002. Par la suite, l’effort de la flottille européenne a connu une forte baisse jusqu’à 6 200 jours de pêche (dont 4 360 pour les espagnols) en 2008 (les navires espagnols avaient arrêté leur activité pendant cinq mois de l’année 2008). L’effort de la pêche artisanale a augmenté de façon sensible entre 1990 et 1995, passant de 58 000 sorties en mer à 234 000. Il a, par la suite, baissé jusqu’en 1999 (72 000 sorties) avant d’augmenter jusqu’en 2008 (316 000 sorties). Stock Sénégal-Gambie La plus grande partie de l’effort dirigé sur le stock Sénégal-Gambie est réalisé par les flottilles industrielle et artisanale sénégalaises. L’effort de la flottille artisanale (pirogues moteur ligne), a connu des baisses en 2000 et 2001, suivies d’une hausse les années suivantes (tableau et figure 5.3.3b). L’effort de la pêche industrielle a légèrement augmenté, atteignant 32 000 jours de mer en 2006 et 28 100 jours de mer en 2008. Indices d’abondance CPUE

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Stock Dakhla Les CPUE des flottilles de la pêche céphalopodière présentent globalement des tendances assez différentes. Pour la flottille des congélateurs hauturiers au Maroc, les CPUE présentent une tendance à la baisse avec deux maximums en 1991 (1 200 kg/jour) et en 2000 (900 kg/jour de pêche) et deux minimums en 1997 (400 kg/jour) et en 2003 (290 kg/jour). Les CPUE se stabilisent durant la période 2005-2008 entre 470 et 570 kg/jour (tableau et figure 5.3.3c). Pour la flottille artisanale, les CPUE présentent au contraire une hausse, mais avec de fortes fluctuations, et atteignent environ 100 kg/jour en 2008. Les CPUE de la flottille côtière présentent une tendance globale beaucoup plus stable avec un maximum de 450 kg/jour puis elles chutent à environ 60 kg/jour en 2004. À partir de 2007, les CPUE se stabilisent à environ 200 kg/jour. Stock Cap Blanc Pour la période récente, les CPUE de poulpe indiquent des évolutions globales à la hausse pour la totalité des flottilles céphalopodières hormis les chalutiers espagnols qui présentent une tendance à la baisse entre 2005 et 2008, passant de 900 kg/jour de pêche à 860 kg/jour de pêche (tableau et figure 5.3.3c). Stock Sénégal-Gambie Au cours de ces dernières années, les CPUE sont nettement en baisse. Pour les chalutiers sénégalais, elles étaient au-dessus de 300 kg/jour de mer alors qu’elles dépassent à peine 100 kg/jour de mer au cours des dernières années. Pour la pêche artisanale, on note d’importantes fluctuations mais les niveaux actuels des CPUE restent faibles, environ 5 kg/sortie en 2007 et 2008 (tableau et figure 5.3.3c). Campagnes scientifiques Stock Dakhla L’évolution des indices d’abondance des campagnes scientifiques réalisées par l’INRH (Maroc) montre une tendance générale à la baisse jusqu’en 2003. Les indices d’abondance ont légèrement augmenté par la suite et se sont stabilisés entre environ 10 et 12 kg/30 min (figure 5.3.3d). L'année 2008 a connu un rendement moyen annuel de 11,39 kg/30 min. Stock Cap Blanc Les captures par trait de 30 minutes du N/R AL AWAM sont très fluctuantes. Elles indiquent une tendance continue à la baisse. Les indices d’abondance qui étaient de 12 kg/30 min en 1990 baissent fortement pour atteindre un minimum de 1,3 kg/30 min en 2002. À partir de cette année, la tendance globale à l’accroissement se prolonge jusqu’en 2008 (8,5 kg/30 min) (figure 5.3.3d). Stock Sénégal-Gambie Aucun résultat des campagnes de recherche du poulpe du Sénégal et de Gambie n’a été présenté au Groupe de travail. Données biologiques Distribution des longueurs et autres informations Dans le stock de Dakhla, la taille moyenne relevée au cours des différentes campagnes de prospection scientifique montre des fluctuations importantes selon qu’il s’agisse des campagnes réalisées en automne ou au printemps. Pour la Mauritanie, le poids moyen individuel du poulpe dans les campagnes scientifiques, toutes saisons confondues, montre une chute continue de 1 360 g en janvier 1982 à 1 138 g en octobre 2008 (figures 5.3.3e et f).

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5.3.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état du stock et des pêcheries d’Octopus vulgaris. Le modèle est décrit dans l’Annexe II. Stock Dakhla Données La série des captures en tonnes de la zone du 26 °N au 20°50’ N des trois segments de la flottille nationale a été utilisée. Le Groupe de travail a utilisé deux séries d’indices d’abondances différentes: les CPUE de la pêche céphalopodière hauturière marocaine et les indices d’abondance des campagnes de chalutage dans la zone située entre le Cap Boujdour et Lagouira. Pour l’ajustement du modèle, il a été décidé de ne retenir que la série allant de 2001 à 2008, dans la mesure où la stratégie d’exploitation a été modifiée en 2008, avec la mise en place d’un plan d’aménagement de la pêcherie céphalopodière basé sur un système de quotas. Par ailleurs, ce sont les résultats obtenus à partir des indices d’abondances (campagnes scientifiques) qui ont été utilisés car ils représentent mieux la biomasse du stock. Résultats Le modèle donne un ajustement satisfaisant (figure 5.3.4a). La biomasse actuelle correspond à la moitié de la biomasse cible B0.1 (tableau 5.3.4a) et l’effort de pêche de la dernière année est largement supérieur à celui qui amènerait la biomasse à B0.1. Discussion Les résultats indiquent que le stock de poulpe de Dakhla est surexploité à l’instar des diagnostics précédents. Stock Cap Blanc Données La série des données de captures totales de 1990 à 2008 est très hétérogène en termes de niveau de captures et de qualité des données. Au cours des années 1990-1995, les captures étaient relativement élevées par rapport à la période 1996-2006. La série de 1999 à 2008 a été retenue pour l’analyse, car le niveau d’exploitation semble plus homogène durant cette période. Les captures globales comprennent les données de la pêcherie industrielle et de la pêcherie artisanale. Les CPUE utilisées dans le modèle sont celles des glaciers mauritaniens. Résultats Le modèle montre un ajustement acceptable (figure 5.3.4b). La biomasse actuelle est inférieure à la biomasse cible B0.1 et l’effort de pêche de la dernière année est supérieur à celui qui correspond à B0.1 (tableau 5.3.4a). Discussion Le stock du Cap Blanc est surexploité. Les résultats sont analogues à ceux des précédentes évaluations (Groupe de travail COPACE 2004, 2007 et IMROP 2006) malgré la baisse de l’effort de pêche et l’amélioration des indices d’abondance constatée à partir de 2006 durant les campagnes scientifiques. Stock Sénégal-Gambie Données Les données annuelles totales de débarquement de la période 2002-2008 ont été utilisées pour l’analyse. Les CPUE de la flottille industrielle sénégalaise ciblant les céphalopodes ont été utilisées comme indices d’abondance pour l’ajustement du modèle. Résultats

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L’ajustement du modèle est très satisfaisant (figure 5.3.4c). La biomasse actuelle est largement inférieure à la biomasse cible B0.1 et l’effort de pêche de la dernière année est supérieur à celui qui correspond à B0.1 (tableau 5.3.4a). Discussion Les résultats de l’évaluation sont présentés dans le tableau 5.3.4a. Ces diagnostics montrent que le stock est surexploité aussi bien en termes de biomasse que de mortalité de pêche. Néanmoins, la mortalité par pêche de la dernière année est inférieure à celle nécessaire pour maintenir le stock au niveau actuel (le taux Fcur/FSYcur est inférieur à 100 pour cent). Il faut cependant remarquer que le maintien du niveau d’effort de 2008 ne serait pas suffisant pour amener le stock au niveau de biomasse correspondant au point cible de référence de B0.1. Tableau 5.3.4a : Indicateurs sur l’état et la pêche d’Octopus vulgaris Stock/indice d’abondance Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Stock Dakhla/campagnes 163 % 56 % 181 % 62 % 163 % Stock Cap Blanc/CPUE céphalopodiers glaciers mauritaniens

119 % 79 % 150 % 86 % 135 %

Sénégal-Gambie/congélateurs industriels sénégalais

65% 34% 118% 37% 106%

Bcur/B0.1: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière année et la biomasse correspondante à F0.1. Fcur/FSYcur: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable au niveau de biomasse actuelle. Fcur/FMSY: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable maximale à long terme. Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1.

5.3.5 Projections Le Groupe de travail a effectué la projection des captures et de l’abondance sur cinq ans selon deux scénarios pour le poulpe. Stock de Dakhla Scénario 1: Maintien de l’effort de pêche à son niveau actuel (status quo). Ce scénario conduirait à une légère diminution de l’indice d’abondance relatif en 2009, suivie d’une stabilisation à partir de 2010. La capture resterait stable au même niveau que MSY (figure 5.3.5a). Scénario 2: Diminution de l’effort de pêche de 30 pour cent. Ce scénario entraînerait une diminution des captures en 2009 qui serait suivie d’une augmentation en 2010 puis d’une stabilisation les années suivantes, à un niveau légèrement inférieur au MSY. L’indice d’abondance relatif subirait une augmentation en 2010 et se stabiliserait les années suivantes à un niveau inférieur à UMSY (figure 5.3.5b). Cap Blanc Scénario 1: Maintien l’effort de pêche à son niveau actuel (statu quo). Ce scénario conduirait à une baisse de l’abondance durant les deux années suivantes et à un faible accroissement durant la troisième année, suivi d’une stabilisation de l’indice d’abondance relative. Les captures baisseraient en 2009 et 2010 avant d’enregistrer une faible amélioration durant la troisième année. Par la suite, les captures se stabiliseraient au niveau du MSY (figure 5.3.5c). Scénario 2: Diminution de l’effort de pêche actuel de 20 pour cent. Ce scénario entraînerait une diminution de l’abondance relative durant la première année, suivie d’une stabilisation au cours des autres années. Les captures diminueraient au cours de la première année avant de se stabiliser à un niveau légèrement inférieur au MSY (figure 5.3.5d).

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Sénégal-Gambie Scénario 1: Maintien de l’effort de pêche à son niveau actuel (status quo). Ce scénario conduirait à une augmentation des captures au cours des deux années 2009 et 2010, puis à une stabilisation à partir de la troisième année. L’abondance relative du stock suit la même évolution durant les trois années de projection (figure 5.3.5e). Scénario 2: Diminution de l’effort de pêche de 20 pour cent. On observerait une augmentation rapide de l’abondance relative et des captures durant les deux premières années 2009 et 2010. À partir de la troisième année, ces deux indicateurs atteindraient pratiquement le niveau durable pour le stock (figure 5.3.5f).

5.3.6 Recommandations d’aménagement L’évaluation indique que les stocks de poulpe dans la sous-région sont surexploités. Par conséquent, le Groupe de travail recommande une réduction de l’effort de pêche ciblant le poulpe dans toute la sous-région. Il est également recommandé de renforcer le contrôle des mesures d’aménagement.

5.4 Seiches (Sepia spp.)

5.4.1 Caractéristiques biologiques De nouvelles données sur la biologie de ces espèces ont été présentées au Groupe de travail. Elles concernent la taille de première maturité sexuelle et les paramètres de croissance de Sepia officinalis du stock Cap Blanc (tableau 5.4.3d). Des données récentes (2007 et 2008) ont été collectées dans les débarquements de la pêche industrielle espagnole opérant en Mauritanie. Ces données montrent une plus grande abondance de femelles (57,3 pour cent du total) par rapport aux mâles. Les tailles de première maturité sexuelle se situent autour de 16 cm de longueur dorsale du manteau des deux sexes.

5.4.2 Identité du stock Au cours de la réunion de 2003, le Groupe de travail a adopté la définition de trois stocks administratifs:

Stock Dakhla (26 °N-21 °N) Stock Cap Blanc (21 °N-16 °N) Stock Sénégal-Gambie (16 °N-12 °N)

En l’absence de nouvelles informations sur la structure du stock, le Groupe de travail n’a pas discuté les définitions de ces stocks qui ont donc été utilisés comme tels.

5.4.3 Tendances des données Captures Au Maroc, après une légère baisse au début de la période, les captures semblent indiquer une tendance globale à la hausse allant de 25 000 tonnes en 1993 à 40 000 tonnes en 2000. Une tendance à la baisse est constatée jusqu’en 2004 (15 800 tonnes), puis une légère augmentation en 2005 (16 447 tonnes) et une stabilisation autour de 15 000 tonnes entre 2006 et 2008 (tableau et figure 5.4.3a). En Mauritanie, les quantités totales de seiche pêchées par les différentes flottilles indiquent une tendance globale à la baisse durant toute la période, passant de 7 100 tonnes en 1990 à 3 100 tonnes en

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2008. Ces captures sont surtout le fait des flottilles industrielles mauritaniennes (congélateurs et glaciers) (tableau et figure 5.4.3a). La capture totale de seiches du stock Sénégal-Gambie a connu une tendance décroissante à partir d’une valeur maximale de 13 800 tonnes en 1991. La série de données montre d’autres maxima secondaires en 1997 (7 400 tonnes) et 2003 (5 800 tonnes). De 2005 à 2008, les captures totales de la zone dépassent à peine 3 000 tonnes (tableau 5.4.3a). Effort L’effort de pêche sur ces espèces entre dans le cadre de l’effort global orienté vers les céphalopodes et présenté dans le tableau 5.4.3b qui décrit l’effort appliqué au poulpe. Un effort particulier et «temporaire» orienté sur les seiches et les calmars a été observé au Maroc. Il s’agit de barques artisanales et d’unités côtières (palangriers et chalutiers) (tableau 5.4.3b). CPUE Au Maroc, les CPUE des congélateurs ont été relativement stables de 1990 à 1998 avant d’augmenter jusqu’à atteindre un pic en 2000 et 2001. Elles baissent ensuite jusqu’en 2003 avant d’augmenter régulièrement au cours des dernières années (figure 5.4.3c). En Mauritanie, l’évolution des CPUE de la seiche peut être subdivisée en trois périodes. La première période, correspond à un niveau de CPUE relativement élevé (notamment pour les congélateurs mauritaniens), avec des rendements compris entre 380 kg et 200 kg/jour de pêche, en particulier au début de la série, de 1990 à 1994. Une seconde période est observée entre 1998 et 2001, avec des CPUE se situant à un niveau moyen, autour de 140 kg. La dernière période correspond au plus faible niveau des CPUE, avec des valeurs se situant autour de 100 kg/jour de pêche. Cette période s’étend de 2003 à 2008 (tableau 5.4.3c et figure 5.4.3b). Dans la zone Sénégal-Gambie, les chalutiers industriels sénégalais ont des CPUE presque négligeables au cours de toute la période. Au cours des deux dernières années 2007-2008, les CPUE de la pêche artisanale se situent autour de 2 kg/sortie, tandis que celles des navires industriels gambiens oscillent autour de 300 kg/jour de mer. Campagnes scientifiques La série d’indices d’abondance (rendement moyen annuel) de la seiche du stock de Dakhla obtenus au cours des campagnes de recherche réalisées par l’INRH présente trois périodes. La première entre 1990 et 1997 avec des rendements assez bas ne dépassant pas 0,9 kg/30 min (1997). La deuxième période allant de 1998 à 2001 se caractérise par de très forts rendements atteignant 3,7 kg/30 min en 1999. Après 2001, les rendements chutent et se stabilisent entre 0,9 et 1.4 kg/30 min (2008) (figure 5.4.3c). Au Cap Blanc, l’abondance des seiches est nettement plus basse que celle du stock de Dakhla. Ses indices d’abondances indiquent une légère tendance à la baisse. Après plusieurs oscillations, les rendements des campagnes de chalutage montrent une forte diminution de leurs niveaux annuels entre 2003 et 2007. En 2008, une amélioration sensible a été observée (5 kg/30 min) (figure 5.4.3c). Aucun nouvel indice d’abondance de la seiche obtenu lors de campagnes scientifiques pour le stock Sénégal-Gambie n’a été soumis au Groupe de travail. Données biologiques, distribution des longueurs et autres informations Les nouvelles informations relatives à la taille moyenne, à la taille de première maturité sexuelle, aux paramètres de croissance, au sex-ratio et à la relation taille-poids des seiches de la sous-région sont fournies dans le tableau 5.4.3d et figure 5.4.3d.

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Au Cap Blanc, le poids individuel moyen de la seiche (Sepia officinalis) varie entre 200 et 900 g. Une légère tendance à la baisse est observée dans les différentes campagnes (de 1982 à 2008). Durant la période récente (2004-2008), ce poids moyen ne dépasse pas 470 g.

5.4.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état des stocks de seiche (Sepia spp.) dans la sous-région. Le modèle est décrit dans l’Annexe II. Stock Dakhla Données Comme pour le poulpe, le Groupe de travail a utilisé les données de la période 2001-2008. La série des données de la capture totale de la seiche dans la zone comprise entre 20°50’ N et 26 °N a été utilisée dans le modèle et des tests ont été effectués avec deux séries d’indices d'abondance: la série de CPUE des céphalopodiers congélateurs marocains et celle des indices d’abondance des campagnes de chalutage. Résultats Le modèle a donné un ajustement satisfaisant avec la série des CPUE des céphalopodiers congélateurs marocains (figure 5.4.4a). La biomasse actuelle est largement inférieure à la biomasse cible B0.1. L’effort de pêche de la dernière année est largement supérieur à l’effort qui correspond à B0.1 (tableau 5.4.4a). Discussion Le stock de Dakhla de Sepia spp. est surexploité. L’évolution des indices d’abondances des campagnes de chalutage montre une tendance à la baisse. Stock Cap Blanc Données La série de captures totales estimées par le Groupe de travail pour la région comprise entre 21 º N et 16 °N, pour la période 1990-2006, a été utilisée dans le modèle d’évaluation comme série de captures totales du stock de Sepia spp. du Cap Blanc. Les séries d’indice d’abondance utilisés par le Groupe de travail sont les CPUE des céphalopodiers congélateurs et glaciers mauritaniens, des autres céphalopodiers et des indices des campagnes. Résultats Le modèle s’ajuste mal aux données utilisées et les résultats ont été jugés non fiables. Discussion Compte tenu de l’évolution des CPUE des chalutiers mauritaniens et autres céphalopodiers et de l’effondrement des indices d’abondance des campagnes de prospection scientifique, le Groupe de travail estime que le diagnostic de 2004 indiquant que le stock est surexploité reste valable. Stock Sénégal-Gambie Données Les données annuelles totales de débarquement de seiche de la période 1990-2008 ont été utilisées dans leur totalité pour l’analyse. Toutefois, les données de l’année 2008 (capture et effort) des chalutiers sénégalais sont des estimations qui restent à confirmer. Par ailleurs, les données de la flottille artisanale gambienne des années 2005 et 2006 ont été corrigées (Table 5.4.3a). Les valeurs élevées de capture et de CPUE observées dans les années 1990 ont été prises en compte dans l’analyse.

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La flottille des chalutiers congélateurs espagnols s’étant retirée de la pêcherie en 2006, en raison de la fin de l’accord de pêche Sénégal-UE, l’évaluation du Groupe de travail se base sur la CPUE de la flottille industrielle sénégalaise qui est considérée comme la plus représentative de l’abondance du stock. Résultats L’ajustement du modèle est jugé satisfaisant (figure 5.4.4b). La biomasse actuelle est légèrement inférieure à la biomasse cible B0.1 et l’effort de pêche de la dernière année est inférieur à celui qui produirait une production durable (tableau 5.4.4a). Discussion Les résultats de l’évaluation de la seiche (Sénégal-Gambie) sont cohérents avec les résultats antérieurs (2007). Tandis qu’en 2007 la biomasse était très inférieure à B0.1 on remarque une reconstitution du stock et une amélioration de la situation. Ceci s’explique par une diminution de l’effort total, résultat d’une légère diminution de l’effort des flottilles nationales (PAsen) et du départ de la flottille européenne. D’autres essais ont été effectués en utilisant une période plus courte mais leur ajustement n’était pas concluant. Cela s’explique par le fait que le modèle n’ait pas été alimenté avec les données de capture des années 1990. Tableau 5.4.4a : Indicateurs sur l’état et la pêche de Sepia spp.

Stock/indice d’abondance Fcur/FSYcur Bcur/B0.1 Fcur/F0.1 Bcur/BMSY Fcur/FMSY

Sepia spp. Dakhla stock)/ céphalopodes congélateurs marocains

156 % 25 % 298 % 27 % 269 %

Sepia spp. Sénégal-Gambie/ CPUE industrielles sénégalaises

22% 82% 27% 91% 25%

Bcur/B0.1: Rapport entre la biomasse estimée pour la dernière année et la biomasse correspondante à F0.1. Fcur/FSYcur: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable au niveau de biomasse actuelle. Fcur/FMSY: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et le coefficient qui

donnerait une capture durable maximale à long terme. Fcur/F0.1: Rapport entre le coefficient de mortalité par pêche effectivement observé la dernière année de la série et F0.1.

5.4.5 Projections Le Groupe de travail a effectué la projection des captures et de l’abondance sur cinq ans en suivant deux scénarios pour les stocks de seiche. Scénario 1: Maintien de l’effort de pêche à son niveau actuel (status quo). Stock de Dakhla Ce scénario conduirait à une légère augmentation de la capture pour la première année, suivie d’une forte baisse les années suivantes. L’abondance présenterait une baisse dès la première année suivie d’une stabilisation à partir de la troisième année. Stock Sénégal-Gambie Ce scénario conduirait à une légère augmentation de la capture en 2009 et 2010, suivie d'une importante chute en 2011 et d'une reprise l'année suivante. L’abondance relative montre une chute d’environ 40 pour cent de la biomasse cible, suivie d’une augmentation. Scénario 2: Diminution de 20 pour cent de l’effort de pêche de 2008. Stock de Dakhla

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Ce scénario conduirait à une diminution des captures en 2009, suivie d’une augmentation en 2010, puis d’une stabilisation les années suivantes au niveau de la capture durable. L’indice d’abondance relatif subirait une légère diminution en 2009, puis une légère augmentation en 2010 et se stabiliserait les années suivantes à un niveau largement inférieur à UMSY. Stock Sénégal-Gambie Ce scénario présente le même résultat que le status quo caractérisé par de fortes fluctuations de la capture autour d'un niveau bien inférieur à celui de la production maximale durable.

5.4.6 Recommandations d’aménagement Les stocks de seiche dans la région (Dakhla, Cap Blanc) indiquent une biomasse très réduite et une pression de pêche qui dépasse nettement la capacité de production du stock. Il y a lieu de réduire la mortalité par pêche de la seiche. Pour la Sénégambie, l’effort de pêche ne doit pas excéder le niveau actuel.

5.5 Calmar (Loligo vulgaris)

5.5.1 Caractéristiques biologiques Au cours des deux dernières années (2007 et 2008), un échantillonnage à bord des navires espagnols opérant dans les eaux mauritaniennes a permis le calcul de quelques paramètres biologiques. Le sex-ratio est en faveur des mâles avec 62,6 pour cent des individus analysés. La taille de première maturité sexuelle est de 26 cm de longueur dorsale du manteau pour les mâles et 18 cm pour les femelles.

5.5.2 Identité du stock Aucune information n’est disponible sur l’identité des éventuels stocks de calmar existant dans la sous-région. Cette espèce qui s’étend jusqu’en Mauritanie est très rare dans les captures réalisées au Sénégal et en Gambie.

5.5.3 Tendances des données Captures Au Maroc, l’évolution des captures de calmar débarquées par le segment hauturier a connu d’importantes fluctuations d’une année à l’autre. Les captures des unités de la pêche côtière (chalutiers et palangriers) et des barques se caractérisent également par des variations considérables. Parmi ces unités, ce sont les chalutiers côtiers qui débarquent les quantités les plus importantes de calmar (tableau et figure 5.5.3a). À partir de 2004, les captures restent faibles par rapport aux années précédentes. En 2008, elles sont de l'ordre de 3 700 tonnes. Au cours de la période comprise entre 2003 et 2008, les captures de calmar en Mauritanie ont varié entre 800 tonnes (2003) et 1 800 tonnes (2008). La majorité de ces captures est réalisée par les congélateurs mauritaniens et les chalutiers espagnols (tableau 5.5.3b et figure 5.5.3b). Dans la zone Sénégal et Gambie, les captures de calmar sont marquées par de grandes fluctuations. Les captures de la pêche artisanale ont enregistré une hausse entre 2004 et 2008, passant de 40 à 70 tonnes. Celles de la pêche industrielle sénégalaise ont connu une forte variabilité autour d’une moyenne annuelle de 100 tonnes (2004-2008). Effort Comme pour le cas de la seiche, il n’existe pas de données d’effort dirigé vers le calmar en Mauritanie. L’effort à prendre en compte est celui des navires céphalopodiers qui ciblent surtout le poulpe (tableau 5.4.3b). Un effort particulier et «temporaire» orienté sur les calmars a été observé au Maroc. Il s’agit de barques artisanales et d’unités côtières (palangriers et chalutiers) (tableau 5.3.3b). Indices d’abondance

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CPUE Les CPUE du calmar présentent la même tendance générale que les captures. En 2004, elles présentent de faibles valeurs (15 kg/jour de pêche pour la pêche côtière et artisanale et 5 kg pour la pêche hauturière). L’année 2005 est marquée par une amélioration des CPUE du calmar pour les trois segments de flottilles (tableau 5.5.3b). En 2008, les CPUE pour la pêche hauturière, côtière et artisanale sont respectivement de 58, 75 et 45 kg/jour de pêche. Au cours des années récentes (2007 et 2008), une amélioration sensible des CPUE est constatée en Mauritanie notamment pour les chalutiers espagnols. Depuis leur entrée dans la pêcherie, ces derniers restent les plus performants, enregistrant les meilleurs rendements. En 2008, la CPUE de ces navires est de 170 kg/jour de pêche. En ce qui concerne le Sénégal et la Gambie, les CPUE sont restées faibles. La CPUE de la pêche industrielle se situe autour de 3 kg/jour de mer. Celles de la pêche artisanale sont pratiquement nulles. Campagnes scientifiques Au Maroc, les indices d'abondance (rendements annuels) des campagnes scientifiques du calmar présentent la même tendance que les CPUE de la pêche commerciale. Le rendement subit une chute entre un maximum de 9,28 kg/30 min observé en 2000 à une valeur de 1,1 kg/30 min en 2003-2004. Ces dernières années, les rendements restent assez faibles, avec des valeurs comprises entre 1 et 2 kg/30 min. En 2008, le rendement annuel moyen est de 2,3 kg/30 min (figure 5.5.3c). Les indices d’abondance annuels de calmar dans les campagnes scientifiques en Mauritanie sont très variables. Une tendance globale à la baisse de ces indices est observée de 1990 à 2008. En 2008, les captures moyennes sont inférieures à 1 kg/30 minutes. Données biologiques Distribution des longueurs et autres informations Les informations sur la taille moyenne du calmar du stock Dakhla sont présentées dans la figure 5.5.3d et le tableau 5.5.3c. Le poids individuel moyen du calmar (Loligo vulgaris) signalé dans les campagnes scientifiques en Mauritanie, toutes saisons confondues, montre une tendance à la chute de septembre 1986 à octobre 2008. Ce poids individuel moyen est seulement de 125 g en octobre 2008.

5.5.4 Évaluation Méthodes Le modèle de production dynamique de Schaefer mis en place sur une feuille de calcul Excel a été utilisé pour l’évaluation de l’état des stocks du calmar (Loligo vulgaris.) dans la sous-région. Le modèle est décrit dans l’Annexe II. Stock Dakhla Données La série des données de la capture totale du calmar dans la zone comprise entre 20°50’ N et 26 °N a été utilisée dans le modèle. Deux séries d’indices d’abondance ont été utilisées, la série de CPUE des céphalopodiers congélateurs marocains et les indices d’abondances des campagnes de chalutage. Résultats Le modèle s’ajuste mal aux données utilisées et les résultats ont été jugés non fiables. Discussion Compte tenu de l’évolution des CPUE des chalutiers congélateurs et de la diminution des indices d’abondances des campagnes de prospection, le Groupe de travail estime que le stock est surexploité. Stock Cap Blanc et Stock Sénégal-Gambie

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Lors du Groupe de travail, aucune évaluation n’a pu être réalisée sur le calmar pour ces stocks.

5.5.5 Recommandations d’aménagement Les stocks de calmar dans la région montrent une chute des CPUE des chalutiers congélateurs et des indices d’abondance en raison d’une importante pression par pêche. Dans la plupart des pêcheries, le calmar est essentiellement une prise accessoire des flottilles qui ciblent principalement le poulpe. De ce fait, toute recommandation concernant le calmar devra prendre en compte ses éventuels effets sur le stock de poulpe. Le Groupe de travail recommande donc une réduction d’effort dans la sous-région.

5.6 Recherche future

Le Groupe de travail émet les recommandations suivantes en termes de recherche:

Préparer les données saisonnières ou mensuelles (de préférence) sur les captures, l’effort et les indices d’abondance pour la prochaine réunion du Groupe de travail.

Poursuivre les études sur les unités des stocks de poulpe et étendre cette étude aux autres espèces de céphalopodes (seiche et calmar).

Poursuivre les études biologiques relatives aux seiches et au calmar. Analyser les données environnementales pour mieux comprendre les fluctuations de l’abon-

dance du stock Tester des modèles plus adaptés à ces espèces à la courte durée de vie.

6. CONCLUSIONS Les résultats des évaluations confirment la conclusion de la réunion 2007, à savoir que la plupart des stocks évalués sont surexploités. Une fiche récapitulative contenant les résultats de l’évaluation et les recommandations est présentée dans le tableau 6.1. Le Groupe de travail a appliqué des modèles dynamiques de production de Schaefer pour effectuer les évaluations. Ces modèles ne prennent pas en compte les variations dans le régime d’exploitation. Les stocks pour lesquels des données de fréquence de taille étaient disponibles (merlus, crevettes et quelques stocks de poissons) ont été évalués à l’aide de modèles basés sur la taille (LCA, Rendement par recrue). Lors de la réunion de cette année, de simples prévisions à moyen terme des rendements futurs et du développement du niveau du stock ont été réalisées à partir de scénarios prédéfinis en utilisant le modèle de Schaefer ajusté aux donnes des séries chronologiques. Le Groupe de travail a discuté de l’utilisation des projections dans le processus d’évaluation et de conseil. Une discussion approfondie des résultats a eu lieu et est résumée dans ce rapport. Le résultat des évaluations montrent que le stock de thiof (Epinephelus aeneus) en Mauritanie, en Gambie et au Sénégal continue à être sévèrement surexploité. Cette situation critique avait déjà été observée en 2004 et en 2007. Treize stocks sont considérés comme étant surexploités. Il s’agit du merlu blanc (Merluccius merluccius) au Maroc, du pageot (Pagellus bellotti) en Mauritanie, au Sénégal-Gambie, du pageot acarné (Pagellus acarne) au Maroc, du pagre à points bleus (Pagrus caeruleostictus) en Mauritanie et au Sénégal, de la crevette rose du large (Parapenaeus longirostris) au Maroc, de la crevette rose du sud (Penaeus notialis) en Mauritanie et au Sénégal-Gambie, du poulpe (Octopus vulgaris) de Dakhla, du Cap Blanc et du Sénégal-Gambie, de la seiche (Sepia spp.) de Dakhla, du Cap Blanc et de Sénégal-Gambie, bien que ce dernier stock semble être en redressement d’après les évaluations de 2010. Quatre stocks semblent ne pas être pleinement exploités: deux stocks de Merluccius spp. en Mauritanie et au Sénégal-Gambie et deux stocks de Parapenaeus longirostris de ces mêmes zones.

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Les résultats des évaluations ne sont pas satisfaisants pour huit des stocks ou groupes d’espèces en raison des incertitudes des données disponibles. Il s’agit de sept stocks de groupes de poissons: Pseudotolithus spp. (Sénégal-Gambie), Pagellus spp. (Maroc), Dentex macrophtalmus (Maroc, Mauritanie et Sénégal-Gambie), Sparus spp. (Maroc), Arius spp. (Sénégal-Gambie) et Loligo vulgaris (stock de Dakhla). Toutefois, bien que le modèle n’ait pas fourni de résultats fiables pour ces stocks/groupes d’espèces, d’autres informations provenant des pêcheries et des campagnes scientifiques indiquent qu’ils sont pleinement exploités. Au vu de ces résultats, il est nécessaire de garantir que les restrictions imposées actuellement dans ces pêcheries soient respectées. De nouvelles mesures devraient également être prises pour éviter une dégradation ultérieure des stocks. De plus, la plupart des stocks de la région étant partagés entre deux ou plusieurs pays de la région, le Groupe de travail recommande fortement de renforcer la coopération régionale pour la recherche et l’aménagement. Les membres du Groupe de travail devraient s’entretenir avec les responsables de leur pays de leurs attentes en matière de conseil d’aménagement fourni par les scientifiques. Des documents de travail sur ce sujet devraient être présentés lors de la prochaine réunion. Bien que les données relatives à la capture, à l’effort et aux paramètres biologiques mises à la disposition du Groupe de travail aient augmenté ces dernières années, des lacunes persistent. Les données de capture fiables sont encore insuffisantes pour la majorité des stocks de poissons démersaux. Les données de capture et d’effort ainsi que les données d’échantillonnage biologique sont parfois incomplètes pour la dernière année (2008). Ceci doit être amélioré lors des futurs groupes de travail. L’incertitude des séries est liée aux captures non déclarées ou aux déclarations fallacieuses, au manque d’information sur les rejets, etc. L’évaluation de l’état des stocks et de leur exploitation dépend fortement des estimations des niveaux de capture passés et actuels. Par conséquent, la qualité et la fiabilité des évaluations et des recommandations émises par le Groupe de travail sont conditionnées par la fiabilité des données de captures. Ces questions devraient donc être discutées de manière urgente et avec insistance.

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Tableaux 6.1 : Résumé sur les évaluations et les recommandations en matière d´ aménagement– CECAF NORD (Maroc -Mauritanie-Sénégal-Gambie)

Objectifs de modèle

de production LCA Objectifs

Sous-groupe/unité

Région CLY12

(tonnes) (5 ans en moyenne)

Bcur/B0.1 (%)

Fcur/F0.1

(%) Fcur/F0.1

(%) Evaluation Recommandations de gestion

(2010 et 2011)

Hakes

Merluccius merluccius

Maroc 4209

(6919) 57% 371% 833% Surexploités

Réduire l’effort de pêche actuel (2008). Interdire la pêche pendant les mois de juin et

juillet afin de préserver les juvéniles. Augmenter le maillage du chalut ciblant la

merlu blanc (le pourcentage de juvéniles dans les débarquements était de 76 pour cent en 2008).

Contrôler l’application de la règlementation.

Merluccius polli et M. senegalensis

Maroc La pêche

est terminé en 1999.

n.a. n.a. n.a. n.a. n.a.

Mauritanie 6712

(7808) 132%

43%

n.a.

Pleinement exploitées (incertitude dans les

évaluations)

L’effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel de 2008 jusqu´à la confirmation de la situation du stock.

Sénégal-Gambie

107 (585)

169% 1% n.a. Pleinement exploitées (incertitude dans les

évaluations)

L’effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel (2008).

*2008 (en moyenne 2004-2008).

12 Signifie l'année dernière 2008, si rien d’autre n’est mentionné.

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Tableaux 6.1 (cont.) : Résumé sur les évaluations et les recommandations en matière d´ aménagement– CECAF NORD (Maroc-Mauritanie-Sénégal-Gambie)

Objectifs de modèle de production

LCA Objectifs

Sous-groupe/unité Région CLY13

(tonnes) (5 ans en moyenne)

Bcur/B0.1 (%)

Fcur/F0.1

(%) Fcur/F0.1

(%) Evaluation Recommandations de

gestions

Autres poissons démersaux

Pagellus bellottii Mauritanie, Sénégal

et Gambie 7698

(6154) 141% 53%

na Surexploités

L’effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel (2008).

Pagellus acarne Maroc 2664

(2471) 32% 252%

na

Surexploités

Réduire le (2008) effort de pêche actuel

Assurer un suivi de l’application de la règlementation en vigueur

Pagellus spp. Maroc 621

(1307) - -

na Pleinement exploitées (incertitude

dans les évaluations)

L’effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel (2008).

Dentex macrophtalmus

Maroc, Mauritanie, Sénégal

2202 (3766)

- -

na Pleinement exploitées (incertitude dans les évaluations). Indice de

l'enquête en Mauritanie montre une diminution.

L’effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel (2008).

Pagrus caeruleostictus

Mauritanie et Sénégal

2287 (3292)

65% 183%

na

Surexploités

L'effort de pêche dans cette pêcherie soit réduit pour ramener la biomasse au niveau durable.

13 Signifie l'année dernière 2008, si rien d’autre n’est mentionné.

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141

Tableaux 6.1 (cont.) : Résumé sur les évaluations et les recommandations en matière d´ aménagement– CECAF NORD (Maroc-Mauritanie-

Sénégal-Gambie)

Objectifs de modèle de production

LCA Objectifs

Sous-groupe/unité Région CLY14

(tonnes) (5 ans en moyenne)

Bcur/B0.1 (%)

Fcur/F0.1

(%) Fcur/F0.1

(%) Evaluation Recommandations de

gestions

Sparus spp. Maroc 3569

(2843) - -

n.a. Pleinement exploitées (incertitude

dans les évaluations)

L'effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel (2008).

Arius spp. Sénégal et Gambie 7499

(9426) - -

- Pleinement exploitées (incertitude

dans les évaluations)

L'effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel (2008).

Pseudotolithus spp. Sénégal et Gambie 3608

(3763) - -

Pleinement exploitées (incertitude

dans les évaluations)

L'effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel (2008).

Epinephelus aeneus Mauritanie, Sénégal

et Gambie 2036

(1275) 5% 970%

n.a.

Surexploités

Le stock présente un risque d'extinction et le GT recommande de nouveau un arrêt complet de la pêche dirigée sur cette espèce.

Plectorhinchus mediterraneus

Maroc 4741

(4315) - -

n.a. Pleinement exploitées (incertitude dans les évaluations)

L'effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel.

14 Signifie l'année dernière 2008, si rien d'autre n’est mentionné.

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142

Tableaux 6.1 (cont.) : Résumé sur les évaluations et les recommandations en matière d´ aménagement– CECAF NORD (Maroc-Mauritanie-Sénégal-Gambie)

Objectifs de modèle de production

LCA Objectifs

Sous-groupe/unité Région CLY15

(tonnes) (5 ans en moyenne)

Bcur/B0.1 (%)

Fcur/F0.1

(%) Fcur/F0.1

(%) Evaluation Recommandations de

gestions

Parapeneus longirostris

Maroc 8682

(8564) 34 255

-

Surexploités

Réduire de manière significative l'effort de pêche en cours (2008) pour atteindre un niveau de capture durable permettant la récupération du stock.

Mauritanie 3242

(3486) 121 77

n.a. Pas pleinement exploité L'effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel (2008).

Sénégal et Gambie 2797

(2945) 118 97

n.a. Pas pleinement exploité Par mesure de précaution, ne pas augmenter l'effort de pêche au-dessus du niveau actuel (2008).

Penaeus notialis

Mauritanie 800

(2123) 60 65

n.a. Surexploités L'effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel (2008), pour atteindre un niveau de capture durable en permettant la récupération de la biomasse du stock.

Sénégal et Gambie 1800

(1655) 46 113

n.a. Surexploités

Réduire de manière significative l'effort de pêche en cours (2008).

15 Signifie l'année dernière 2008, si rien d'autre n’est mentionné.

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143

Tableaux 6.1 (cont.) : Résumé sur les évaluations et les recommandations en matière d´ aménagement– CECAF NORD (Maroc-Mauritanie-Sénégal-Gambie)

Objectifs de modèle

de production

LCA

Objectifs

Sous-groupe/unité Région CLY16

(tonnes) (5 ans en moyenne)

Bcur/B0.1 (%)

Fcur/F0.1

(%) Evaluation Recommandations de

gestions

Octopus vulgaris

Dakhla de Cap Boujdor à Lagouira

(26°N-20°50’N)

43491 (30941)

56% 181%

n.a.

Surexploités

Réduire l’effort de pêche actuel de toutes les flottilles ciblant le poulpe

Renforcer le contrôle des mesures de gestion

Cap Blanc (20°N-16°N)

32016 (26663)

79% 150%

n.a.

Surexploités

Réduire l’effort de pêche actuel de toutes les flottilles ciblant le poulpe

Renforcer le contrôle des mesures de gestion

Stock Senegal-Gambia

6513 (7736)

34% 118%

n.a.

Surexploités

Réduire l’effort de pêche actuel de toutes les flottilles ciblant le poulpe

Renforcer le contrôle des mesures de gestion

Sepia spp.

Dakhla (26°N-20°50’N)

14819 (13642)

25% 298%

n.a.

Surexploités

Réduire l’effort de pêche actuel Les captures de seiches à la

pêcherie de poulpe doivent être surveilles pour éviter que l’effort de pêche au poulpe est redirigé vers la seiche

Cap Blanc (20°N-16°N)

3144 (3323)

- -

n.a.

Surexploités (incertitude dans les évaluations). Indices de l'enquête en Mauritanie montrent une diminution.

Réduire l'effort de pêche actuel (2008). Biomasse très réduite et une pression de pêche qui dépasse nettement la capacité de production du stock.

16 Signifie l'année dernière 2008, si rien d'autre n’est mentionné.

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144

Senegal-Gambia 3105

(4189) 82% 27%

n.a. Surexploités

L’effort de pêche ne doit pas dépasser le niveau actuel (2008)

Loligo vulgaris Dakhla

(26°N-20°50’N) 3652

(2690) - -

n.a. Les résultats du modèle ne sont pas concluants. Indices de l'enquête montrent une

augmentation en 2008

Réduire l'effort de pêche actuel (2008).

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145

7. RECOMMANDATIONS Les recommandations plus spécifiques pour chaque groupe d´espèces sont reportées dans leurs chapitres respectifs.

1. Sensibiliser les gestionnaires sur l`état préoccupant des stocks démersaux dans leurs pays afin qu’ils appliquent les recommandations formulées par les Groupes de travail CECAF/COPACE organisés par la FAO.

2. Préparer toutes les bases de données nécessaires aux évaluations afin qu’elles soient envoyées à tous les participants, à la FAO et au président du Groupe de travail au minimum un mois avant le début des groupes de travail.

3. Toutes les données disponibles dans les pays devraient être présentées à temps au Groupe de

travail (à savoir, captures, effort de pêche correspondant, indices d’abondance, composition en taille et en âge des captures).

4. Améliorer le système de collecte des données par une meilleure identification des espèces et

de l’origine des captures.

5. Étudier les effets des facteurs environnementaux sur l’abondance des espèces demersales.

6. Réaliser des campagnes scientifiques nationales et régionales régulières qui couvrent toute la

distribution des stocks dans le but d’obtenir des indices d’abondance plus fiables pour chaque stock.

7. Effectuer une intercalibration des chaluts des différents navires de recherche du Maroc, de la

Mauritanie et du Sénégal.

8. Organiser urgemment des séminaires régionaux thématiques ou des groupes d’étude entre les

membres de ce Groupe de travail (stocks partagés, effets environnementaux, biologie, identification des stocks, etc.).

9. Organiser un cours de formation sur les méthodes d’évaluation des stocks adaptées aux

espèces à vie courte.

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146

TABLES/TABLEAUX

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147

Table 1.4.1 : Definition of the units analysed by each subgroup/Définition des unités analysées par chaque sous-groupe

Sous-groupe nord/espèce/groupe d’espèces Zone

Merlu

Merluccius merluccius Maroc

Merluccius polli et Merluccius senegalensis Maroc

Merluccius polli et Merluccius senegalensis Mauritanie

Merluccius polli et Merluccius senegalensis Sénégal + Gambie

Merluccius polli et Merluccius senegalensis Mauritanie + Sénégal + Gambie

Poissons démersaux

Pagellus bellottii Mauritanie + Sénégal + Gambie

Pagellus acarne Maroc

Pagellus spp. Maroc

Sparus spp. Maroc

Pagrus caeruleostictus Mauritanie + Sénégal

Plectorhynchus mediterraneus Maroc

Dentex macrophtalmus Maroc + Mauritanie + Sénégal

Arius spp. Sénégal + Gambie

Pseudotolithus spp. Sénégal + Gambie

Epinephelus aeneus Sénégal + Gambie + Mauritanie

Plectorhinchus mediterraneus Maroc

Crevette du nord

Parapenaeus longirostris Maroc

Parapenaeus longirostris Mauritanie

Parapenaeus longirostris Sénégal + Gambie

Penaeus notialis Mauritanie

Penaeus notialis Sénégal + Gambie

Céphalopodes

Octopus vulgaris Dakhla (26N - 20N)

Octopus vulgaris Cap Blanc (20N - 16N)

Octopus vulgaris Sénégal + Gambie

Sepia spp. Maroc

Sepia spp. Sénégal + Gambie

Sepia spp. Cap Blanc (20N - 16N)

Loligo vulgaris Dakhla (26N - 20N)

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148

Table 1.5.1 : Research recommendations made for 2008 and 2009/Bilan des recommandations de recherche pour 2008 et 2009

Sous-groupe/unité Recommandations de recherche

futures (2008 et 2009) Action prise

Merlu blanc (Merluccius merluccius)

1.Évaluer les prises accessoires et les rejets en merlus des autres pêcheries.

Aucune.

2. Recueillir des données (capture et effort de pêche) sur l'activité des palangriers qui opèrent dans les eaux marocaines depuis fin 2001 dans le cadre des sociétés mixtes hispano-marocaines.

Aucune. L’Administration ne fournissant pas ces données, il impossible de les obtenir pour le moment.

3. Réaliser des études sur les possibilités d’utilisation de chaluts séparateurs et de grilles pour séparer les captures de merlu blanc de celles des crevettes.

Aucune.

Merlu noir (Merluccius polli et Merluccius senegalensis)

1. Améliorer le suivi des captures accessoires de merlus noirs éventuel-lement réalisées par les autres flottilles au Sénégal.

Aucune.

2. Mettre en place un programme d’observation en mer afin de ventiler les captures de merlus noirs par espèce au Sénégal et au Maroc et continuer avec le programme actuel de l’IEO en Mauritanie.

Aucune action n’est possible au Sénégal tant qu’il n’y aura pas d’Accord de pêche com-munautaire. Au Maroc seuls 1-2 bateaux ont opéré en 2007 et 2008 et aucune action n’a été prise. L’IEO organisera des embarquements d’observateurs au Maroc en 2010, à raison d’un par trimestre, à bord du seul bateau qui opérera cette année. Le premier aura lieu en mars. En Mauritanie 10 embarquements d’obser-vateurs ont eu lieu en 2007, 4 en 2009 et aucun en 2008. En 2010, l’IMROP organisera des embarquements d’obser-vateurs à bord des bateaux merlutiers.

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149

Table 1.5.1 (cont.) : Research recommendations for 2008 and 2009/Bilan des recommandations de recherche pour 2008 et 2009

Sous-groupe/unité Recommandations de recherche

futures (2008 et 2009) Action prise

Merlu noir (Merluccius polli et Merluccius senegalensis)

3. Approfondir les études sur l’influence des paramètres environnementaux sur l’abondance des ressources dans la sous région.

Un article a été publié sur la question (Meiners et al., 2010). En 2010 les données hydrologiques provenant des campagnes effectuées au Maroc et en Mauritanie ainsi que les variables climatiques (princi-palement indice de l’Oscillation nord-atlantique, NAO) seront traitées pour analyser leur influence sur l’abondance des ressources dans l’ensemble de la zone

Autres poissons démersaux (Pagellus bellottii, Dentex macrophtalmus, Sparus spp., Arius spp., Pseudotolithus spp. et Epinephelus aeneus)

1. Renforcer et améliorer la collecte d’informations statistiques pour les pêcheries démersales. Sénégal: un nouveau bulletin statistique couvrant la période 1997-2008 a été publié.

Mauritanie: Le système de suivi de la PAC (Pêche artisanale et côtière) et de gestion des statistiques de la pêche industrielle a été amélioré. Maroc: L'Office National des Pêches (ONP) a procédé à plusieurs améliorations de la collecte de données statistiques notamment grâce au système (Maia)17. Un Système d’Information Halieutique est également en cours de réalisation. Gambie: Le système de collecte de données statistiques a été étendu à la zone estuarienne et aux eaux douces. Des rapports statistiques sont préparés régulièrement

2. Améliorer la recherche au niveau de l’identification des espèces dans l’appellation des groupes.

Aucune.

17 Maia: système statistique des pêches qui inclut les débarquements journaliers par espèce et qui couvre l’ensemble des ports marocains (www.onp.ma).

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150

Table 1.5.1 (cont.) : Research recommendations for 2008 and 2009/Bilan des recommandations de recherche pour 2008 et 2009

Sous-groupe/unité Recommandations de recherche

futures (2008 et 2009) Action prise

Autres poissons démersaux (Pagellus bellottii, Dentex macrophtalmus, Sparus spp., Arius spp., Pseudotolithus spp. et Epinephelus aeneus)

3. Obtenir des informations biologiques sur les captures (fréquences de taille, sex-ratio, âge, zone et période de reproduction).

Maroc: Depuis 2004, un suivi régulier de fréquence de tailles des débarquements de la pêche côtière se fait à Dakhla pour les espèces suivantes: Argyrosomus regius, Dentex canariensis, Dentex gibosus et Plectorynchus mediterraneus. Mauritanie: Une étude de croissance de Epinephelus aeneus, Solea senegalensis et Synaptura lusitanica est en cours. Sénégal: Un programme d’échantillonnage biologique à bord des crevettiers a été effectué de novembre 2008 à novembre 2009. De plus un programme d’étude biologique sur le thiof a démarré en collaboration entre le CRODT, l’Université de Dakar (IFAN) et l’IRD (France).

4. Approfondir l’analyse et l’exploration des données scientifiques des campagnes.

Mauritanie: deux études ont été effectuées sur les communautés benthiques18 et sur les estimations d’abondance par GLM et l’évaluation des stocks démersaux19. Sénégal: Deux thèses ont été soutenues, une sur la pêcherie démersale côtière avec essai de modélisation de la dynamique de l’exploitation des stocks20 et une sur les indicateurs de durabilité21.

5. Favoriser des échanges d’informations entre les scientifiques au niveau régional et les scientifiques des différents pays impliqués dans les pêches démersales.

Aucune

18 Kide S.O., 2009. Evolution spatiotemporelle des indices d’abondance d’assemblages (ichtyofaunes) benthiques. Application aux campagnes océanographiques dans la zone économique exclusive mauritanienne. Mémoire de Master en Océanographie, Spécialité Biologie et Ecologie Marines, Université de la Méditerranée (Aix Marseille II), 44 pp. 19 Ould Meissa B., 2008. Evaluation des ressources ichtyologiques démersales du plateau continental mauritaniene. Mémoire de Master en Sciences Agronomiques et Agroalimentaires, spécialité sciences halieutiques et aquacoles, Agrocampus Ouest, Ecole National Supérieure d’Agronomie de Rennes, 35 pp. 20 Fall M., 2009. Pêcheries démersale côtière au Sénégal – Essai de modélisation de la dynamique de l’exploitation des stocks. Thèse de doctorat en Ecologie Fonctionnelle, Université Montpellier 2 Sciences et Techniques du Languedoc, 233 pp. 21 Thiao D., 2009. Un système d’indicateurs de durabilité des pêcheries côtières comme outil de gestion intégrée des ressources halieutiques sénégalaises. Thèse de doctorat en Sciences Economiques (Spécialité Développement Soutenable Intégré), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, 398 pp.

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151

Table 1.5.1 (cont.) : Research recommendations for 2008 and 2009/Bilan des recommandations de recherche pour 2008 et 2009

Sous-groupe/unité Recommandations de recherche future

(2008 et 2009) Action prise

Crevettes Parapeneus longirostris

1. Renforcer le programme échantillonnage biologique mis en place pour les débarquements des chalutiers côtiers et des crevettiers industriels dans les ports marocains.

- Ce système d’échantillonnage a déjà été mis en place pour les chalutiers côtiers et continue à être utilisé. - Les prises des chalutiers congélateurs ne sont pas encore échantillonnées.

2. Poursuivre le programme d’échantillonnage biologique des captures mauritaniennes avec l’appui du bureau espagnol des pêches de Nouadhibou.

Dans le cadre du Programme national de collecte de données de l’Union européenne, l’IEO a récolté les échantillons suivants: - Période 2003-2008: données

biologiques et mesures de longueur obtenues à partir d’échantillons congelés récoltés dans les eaux mauritaniennes.

- Période novembre 2007-juin 2008: Échantillonnage irrégulier de crevettes fraîches effectué par le bureau espagnol des pêches de Nouadhibou.

- Janvier 2010: Lancement d’un programme d’observateurs à bord des navires espagnols dans les eaux mauritaniennes.

3. Améliorer les connaissances sur la biologie de cette espèce.

- Calcul de paramètres tels que la taille à première maturité, sex-ratio et relation longueur-poids de P. longirostris en Mauritanie par l’IEO. - Un programme d’échantillonnage biologique a débuté au Sénégal avec l’embarquement d’observateurs scientifiques à bord de crevettiers sénégalais de novembre 2008 à novembre 2009.

4. Mener des études de sélectivité pour réduire les captures accessoires.

- En Mauritanie, un test avec chalut séparateur a été réalisé à bord du N/R AL AWAM en 2008. - Un autre test est envisagé à bord d’un crevettier commercial en 2010.

5. Renforcer le suivi de l’exploitation (capture et effort) au niveau du stock de la zone Sénégal-Gambie.

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152

Table 1.5.1 (cont.) : Research recommendations for 2008 and 2009/Bilan des

recommandations de recherche pour 2008 et 2009

Sous-groupe/unité Recommandations de recherche future

(2008 et 2009) Action prise

Crevettes Penaeus notialis

1. Améliorer les connaissances sur la biologie de cette espèce.

Obtention de paramètres tels que la taille à première maturité, sex-ratio et relation longueur-poids de P. notialis en Mauritanie par l’IEO. - 4 campagnes de prospection ont été effectuées au Sénégal: 2 hauturières et 2 côtières.

2. Poursuivre le programme d’échantillonnage biologique des captures mauritaniennes avec L’appui du bureau espagnol des pêches de Nouadhibou.

Dans le cadre du Programme national de collecte de données de l’UE, l’IEO a: récolté les échantillons suivants: - Période 2003-2008: données

biologiques et mesures de longueur obtenues à partir d’échantillons congelés récoltés dans les eaux mauritaniennes.

- Période Novembre 2007-Juin 2008: Échantillonnage irrégulier de crevettes fraîches effectué par le bureau espagnol des pêches de Nouadhibou.

- Janvier 2010: Lancement d’un programme d’observateurs à bord des navires espagnols dans les eaux mauritaniennes.

3. Améliorer les informations sur les captures et l`effort de pêche par zone de pêche (flottilles du Sénégal et de Gambie).

Les données de capture et d’effort ont été mises à la disposition du groupe de travail.

4. Étudier l’identité des stocks. Aucune.

5. Étudier les relations possibles entre les facteurs environnementaux (température de surface de la mer, pluie, etc.) et l'abondance de l'espèce.

- Des essais ont été effectués par l’IEO avec l’intégration de nouvelles données (jusqu’à 2008).

6. Étudier la sélectivité pour réduire les captures accessoires.

- En Mauritanie, Un test avec chalut séparateur a été réalisé à bord du N/R AL AWAM en 2008. - Un autre test est envisagé à bord d’un crevettier commercial en 2010.

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153

Table 1.5.1 (cont.) : Research recommendations for 2008 and 2009/Bilan des recommandations de recherche pour 2008 et 2009

Sous-groupe/unité

Recommandations de recherche future (2008 et 2009)

Action prise

Céphalopodes Octopus vulgaris et Sepia sp.

1. Préparer les données saisonnières ou (de préférence) mensuelles sur les captures, l’effort et les indices d’abondance pour la prochaine réunion du Groupe de travail.

Maroc: Les captures et efforts mensuels sont disponibles pour la pêche artisanale, la pêche côtière et la pêche industrielle. Des indices d’abondance sont disponibles mais irréguliers. Mauritanie: Les données mensuelles de captures et d’effort sont disponibles pour la pêche industrielle. Elles sont en cours de validation pour la pêche artisanale et côtière. Des indices d’abondance mensuels provenant de campagnes de chalutage sont disponibles.

2. Poursuivre les études sur les unités des stocks de poulpe et étendre cette étude aux autres espèces de céphalopodes (seiche et calmar).

Tentatives de séparation des stocks à l’aide des données du projet ISTAM (stock du Cap Blanc et stock de Dakhla). Il n’y a pas d’études génétiques dans les pays de la sous- région.

3. Poursuivre les études biologiques relatives aux seiches et au calmar.

Maroc: La collecte de données biologiques sur ces deux espèces se poursuit dans le cadre des campagnes de chalutage démersales. Mauritanie: Des échantillons des prin-cipales espèces de céphalopodes pêchées en Mauritanie sont fournis à l’IEO au moment du débarquement (Règlement de l’UE).

4. Analyser les données environnementales pour mieux comprendre les fluctuations de l’abondance du stock.

Mauritanie: Une étude préliminaire sur les fluctuations environnementales (réchauf-fement climatique, anomalies de température, etc.) est actuellement en cours à l’IMROP.

5. Tester des modèles plus adaptés à ces espèces à courte durée de vie.

Mauritanie: Un premier travail sur le modèle de déplétion a été fait dans le cadre d’un master. Maroc: un modèle de déplétion a été ajusté dans le cadre hiérarchique bayésien.

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154

Table 2.2.1a : Coverage (%) of real efforts by trip of Spanish fleets targeting black hakes from logbooks of the IEO database (2008 data are provisional)/Couverture (%) des efforts réels par marée des bateaux espagnols ciblant le merlu noir à partir des journaux de bord dans la base des données de l’IEO (les données 2008 sont provisoires)

Année Chalut

Mauritanie Palangre

Mauritanie Chalut Sénégal

Chalut Maroc

1988 92

1989 39

1990 57

1991 75

1992 93 100 96

1993 90 100 100

1994 95 100 92

1995 91 100 87

1996 88 100 97

1997 98 90 100

1998 94 100 87

1999 95 95 94

2000 96 100 80

2001 78 100 100

2002 89 100 48

2003 86 100 77

2004 90 87 76

2005 73 100 50

2006 89 63 -

2007 90 91 - 15

2008 70 13 - 4

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155

Table 2.2.1b: Percentages of black hakes, M. polli and M. senegalensis, in the catches sampled in the Spanish trawlers in the Mauritanian EEZ. IEO data from observers/Pourcentage de merlus noirs, M. polli et M. senegalensis, dans les captures des chalutiers espagnols dans la ZEE mauritanienne. Données IEO provenant des observateurs

Période d’embarquement

Saison Prof. max (m)

Prof. min (m)

Prof. moy. (m)

Poids échantill.

(kg)

Poids échantill.

(%)

M. polli (%)

M. seneg-alensis

(%)

Mars-avril 2002 froide 722 389 537 477 4 66.5 33.5

Juillet-août 2002 froide-chaude 869 389 597 1327 12 96.3 3.7

Mars-2003 froide 892 352 559 2264 6 88.2 11.8

Mai- juin 2003 froide-chaude 667 93 331 1801 4 58.6 41.4

Novembre-décembre 2003

chaude-froide 870 519 722 3943 12 100 0

décembre 2003 chaude-froide 870 111 729 4292 10 98.7 1.3

Avril-mai 2004 froide 963 259 556 3307 6 84.1 15.9

Février 2005 froide 759 111 385 3643 6 90.8 9.2

Octobre 2005 chaude 815 111 607 4341 5 93.0 7.0

Novembre-décembre 2005

chaude-froide 833 426 630 4617 6 94.1 5.9

Décembre 2005 chaude-froide 854 426 594 4396 7 94.3 5.7

Février 2006 froide 722 370 535 5992 10 77.7 22.3

Mai 2006 froide 852 111 429 4002 7 77.3 22.7

Juillet 2006 froide-chaude 574 380 469 1686 4 87.5 12.5

Janvier 2007 froide 1098 260 591 3324 7 99.3 0.7

Février 2007 froide 778 407 613 1542 5 97.6 2.4

Avril 2007 froide 611 315 484 2094 8 87.7 12.3

Mai 2007 froide 689 111 390 2874 6 91.9 8.1

Juin 2007 froide-chaude 752 100 409 2848 7 93.4 6.6

Juillet 2007 froide-chaude 1024 93 499 2365 4 91.1 8.9

Août 2007 chaude 717 130 540 2354 8 95.1 4.9

Octobre 2007 chaude 900 108 517 3137 6 97.5 2.5

Novembre 2007 (campagne 1)

chaude-froide 774 378 561 3006 5

99.0 1.0

Novembre 2007 (campagne 2)

chaude-froide 902 198 423 1266 8

89.9 10.1

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156

Table 2.2.1c: Retained and discarded catches of black hakes. IEO data from observers in the spanish trawlers in the EEZ Mauritanian/Captures de merlu noi retenues et rejetées. Données IEO provenant des observateurs á bord des chalutiers espagnols dans la ZEE mauritanienne

Période d’embarquement Saison

hydrologique

Nombre de traits de chalut

Capture retenue (kg)

Capture rejetée (kg)

% rejet

Juin 2003 froide-chaude 70 36946 7357 20

Février 2005 froide 63 55964 6281 11

Octobre 2005 chaude 61 72703 19191 26

Novembre-décembre 2005 chaude-froide 49 71310 6978 10

Décembre 2005 chaude-froide 46 54425 10833 20

Février 2006 froide 52 51715 10865 21

Mai 2006 froide 64 50998 5845 12

Juillet 2006 froide-chaude 33 29232 10467 36

Janvier 2007 froide 52 44057 797 1,2

Février 2007 froide 40 29495 630 2,1

Avril 2007 froide 34 25220 2038 7,5

Mai 2007 froide 53 40591 9265 19

Juin 2007 froide-chaude 62 35739 5136 13

Juillet 2007 froide-chaude 73 41228 14762 26

Août 2007 chaude 48 21557 7662 26

Octobre 2007 chaude 62 40183 10335 20

Novembre 2007 chaude-froide 51 39183 24813 39

Novembre 2007 chaude-froide 22 14374 570 4

Mai 2009 froide 29 25845 286 1,1

Juin 2009 froide-chaude 43 29431 8294 22

Décembre 2009 chaude-froide 35 39963 105 0,3

Décembre 2009 chaude-froide 24 24918 1672 6,3

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157

Table 2.2.2a : Intensity of sampling – white hake Merluccius merluccius in Morocco in 2007 and 2008/Intensité d’échantillonnage - merlu blanc (Merluccius merluccius) au Maroc en 2007 et 2008

Zone/unités Flottille 1er

trimestre2ème

trimestre3ème

trimestre 4ème

trimestre Total

Maroc 2007

Pêche côtière

Capture totale en tonnes 5981 Poids total de l’échantillon (kg) 247 86 57 57 447 Nombre d’échantillons 9 12 10 3 34 Nombre de poissons mesurés 1301 680 465 320 2766 Nombre de poissons dont l’âge a été déterminé

Campagnes

Capture totale en kg 99 291 390 Poids total de l’échantillon (kg) 91 196 287 Nombre d’échantillons 45 65 110 Nombre de poissons mesurés 1155 4846 6001 Nombre de poissons dont l’âge a été déterminé

Zone/unités Flottille 1er

trimestre2ème

trimestre3ème

trimestre 4ème

trimestreTotal

Maroc 2008

Pêche côtière

Capture totale en tonnes 4209 Poids total de l’échantillon (kg) 38 3 3 44 Nombre d’échantillons 2 1 1 4 Nombre de poissons mesurés 245 19 91 355 Nombre de poissons dont l’âge a été déterminé

Campagnes

Capture totale en kg Poids total de l’échantillon (kg) Nombre d’échantillons Nombre de poissons mesurés Nombre de poissons dont l’âge a été déterminé

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158

Table 2.2.2b: Sampling intensity of black hakes in Mauritania in 2007 and 2008. Length frequencies sampling for Merluccius spp. and biological sampling for separated black hakes, Merluccius polli and M. senegalensis/Intensité d’échantillonnage du merlu noir en Mauritanie en 2007 et 2008. Échantillonnage des fréquences de taille pour Merluccius spp. et échantillonnage biologique séparée par espèce du merlu noir, Merluccius polli et M. senegalensis

Zone/units Fleet quarter 1 quarter 2quarter 3 quarter 4 Total

Mauritania 2007

Spanish trawlers (LF market sampling) Merluccius spp.

total catch in tonnes 1396 1372 1173 1680 5621 total weight of samples in kg

2479 2584 2676 2091 9830

number of samples 14 16 15 13 58 number of fish measured 4197 3965 4139 3092 15393number fish aged

Spanish trawlers (Biological sampling on board)

total catch in tonnes 1396 1372 1173 1680 5621 total weight of samples in kg

N.A. N.A. N.A. N.A. 0

number of samples N.A. N.A. N.A. N.A. 0 M. polli number of fish measured 1865 1817 1311 1970 6963 M. senegalensis number of fish measured 50 568 50 230 898 M. polli number fish aged 355 340 515 588 1798 M. senegalensis number fish aged 45 434 0 65 544

Zone/units

Fleet

quarter

1 quarter

2 quarter

3 quarter

4 Total

Mauritania 2008

Spanish trawlers (LF market sampling) Merluccius spp.

total catch in tonnes 1446 1398 1166 1628 5638total weight of samples in kg

2435 2023 2081 2108 8647

number of samples 16 13 14 16 59

number of fish measured 3828 3038 3194 3216 13276

number fish aged

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159

Table 2.3.3a : Catches (tonnes) of white hake (Merluccius merluccius) in Morocco by fleet and country / captures (tonnes) de merlu blanc (Merluccius merluccius) au Maroc par flottilles et par pays

Pays 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 Maroc 2728 2000 2170 1993 2124 3302 3317 4089 4123 4265Espagne 0 3724 4986 5100 4270 4758 6435 7078 5043 3788Portugal 0 0 0 176 240 575 2342 1766 1351 1131

Total 2728 5724 7156 7269 6634 8635 12094 12933 10517 9184

Flottille/pays 1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Chalutiers Maroc

5372

5986

5799

3736

4991.

3 5826

3012

2420

1195

2231

3297

4897

6355

11314

10036

8745

5623

5981

4209

Chalutiers Espagne (50 mm)

761

2523

1751

1635

1609

946

2014

1313

625

657

Chalutiers Espagne (60 mm)

189

Palangriers Espagne

906

732

1190

945

593

387

1751

1014

661

497

Filets maillants Espagne

982

1155

3454

3421

1790

593

1635

1900

1468

1469

Palangriers Portugal

1692

1260

1181

1029

776

607

898

893

868

537

Total 9902

11656

13375

10766

9759

8359

9310

7540

4817

5391

3297

4897

6355

11314

10036

8745

5623

5981

4209

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160

Table 2.3.3b : Effort (in fishing days) on white hake (Merluccius merluccius) in Morocco by fleet / Effort (en jours de pêche) exercé sur le merlu blanc (Merluccius merluccius) au Maroc par les différentes flottilles

Flottille/pays 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999

Chalutiers Maroc 100362 106750 98919 91609 76807 60866 86258 80102 113776 147058

Chalutiers Espagne (40-50 mm) 20500 23565 20093 15860 17537 5960 16568 14756 11251 7644

Chalutiers Espagne (60 mm) 175 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Palangriers Espagne 2759 1682 2053 1562 1364 702 3491 6736 5197 4955

Fileyeurs Espagne 2832 2508 4638 5914 3456 1298 4181 6494 5903 5418

Palangriers Portugal

Flottille/pays 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Chalutiers Maroc 147568 162324 159078 146717 169146 145238 130194 137036 133165

Chalutiers Espagne (40-50mm) -

Chalutiers Espagne (60mm) -

Palangriers Espagne -

Fileyeurs Espagne -

Palangriers Portugal

Table 2.3.3c: CPUE (in kg/fishing days) on white hake (Merluccius merluccius) in Morocco by fleet/CPUE (en kg/jours de pêche) sur le merlu blanc (Merluccius merluccius) au Maroc par les différentes flottilles

Flottille/pays 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Chalutiers Maroc 54 56 59 41 65 96 35 30 11 15 22 30 40 77 59 60 43 44 32

Chalutiers Espagne (40-50mm) 37 107 87 103 92 159 122 89 56 86

Chalutiers Espagne (60mm) 1080 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Palangriers Espagne 328 435 580 605 435 551 502 151 127 100

Fileyeurs Espagne 347 461 745 578 518 457 391 293 249 271

Palangriers Portugal

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161

Table 2.3.3d : Biological parameters for white hake (Merluccius merluccius) in Morocco/Paramètres biologiques du merlu blanc (Merluccius merluccius) au Maroc

Length-weight relationship (costal fishery sampling, 2007-2008)/Relation taille-poids (échantillonnage de la pêcherie côtière, 2007-2008)

Sexe a b R N

Total 0.0176 2.6754 0.90 552

a: facteur de condition b: constante allométrique R: facteur de corrélation N: effectif

Growth parameters (scientific surveys, 2003-2005)/Paramètres de croissance (campagnes scientifiques, 2003-2005)

L∞ (cm) K (an-1) t0 (an) Ø’ Intervalle

d’âges

Intervalle de tailles

(cm) Effectif

Mâles 73.94 0.117 -1.6 2.81 0-5 10-46 129

Femelles 110.81 0.084 -1.29 3 0-6 14-66 144

Total 101.3 0.096 -1.05 2.99 0-6 7-66 337 Sex-ratio (Costal fishery sampling, 2007-2008)/Sex-ratio (échantillonnage de la pêcherie côtière, 2007-2008)

Sexe % Effectif Période

Femelles 54 699 2007-2008

Mâles 46 Length at first sexual maturity for females (costal fishery sampling, 2007-2008)/Taille à première maturité sexuelle des femelles (échantillonnage de la pêcherie côtière, 2007-2008)

Sexe L50 (cm) Effectif Période

Femelles 33.86 552 2007-2008

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162

Table 2.3.3e: Evolution of the mean length of white hake Merluccius merluccius in Morocco (coastal fishery sampling, 1988-2008)/Évolution de la longueur moyenne du merlu blanc Merluccius merluccius dans les débarquements au Maroc (échantillonnage de la pêcherie côtière, 1988-2008)

Lt (cm)/années 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 8 0 0 0 0 0 124 0 46 0 0 0 0

10 0 0 0 12 452 819 132 522 131 31 0 0 12 10 0 847 1445 4745 2788 3673 1439 4342 596 0 0 14 526 337 7394 5699 10136 4743 9360 2464 8372 345 0 0 16 4353 8205 16019 10392 12185 8131 13898 6100 10182 2158 0 0 18 9064 17088 24716 13106 11785 12973 15527 5079 9918 2553 1982 275 20 9943 16901 17814 8862 12614 9652 7094 3338 5556 2172 5127 1116 22 9636 12494 6530 7263 12417 6318 6513 2871 3088 1998 8566 1614 24 6759 6969 3258 6475 10147 3766 6513 2527 3191 1866 9447 2167 26 3776 5907 2834 3643 7245 1971 4220 2399 1153 1558 10910 2298 28 3356 6441 6799 2794 4321 1315 2887 2189 525 1798 10340 1943 30 2416 3979 9027 2407 2075 794 1221 920 300 1894 8487 1421 32 1667 1598 5850 1509 1333 598 606 353 296 1189 4039 502 34 965 433 1991 1118 680 374 238 253 138 783 472 84 36 547 164 498 646 302 201 110 92 68 460 190 51 38 268 96 213 340 286 133 100 54 28 243 34 21 40 167 29 97 54 104 93 11 62 2 146 22 3 42 118 4 80 29 80 60 6 27 6 62 11 1 44 46 2 62 22 51 0 8 60 1 35

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163

Table 2.3.3e (cont.) : Evolution of the mean length of white hake Merluccius merluccius in Morocco (coastal fishery sampling, 1988-2008)/Évolution de la longueur moyenne du merlu blanc Merluccius merluccius dans les débarquements au Maroc (échantillonnage de la pêcherie côtière, 1988-2008)

Lt(cm)/années 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 46 26 7 17 1 4 27 11 39 48 6 4 17 0 7 63 5 50 1 10 0 10 52 1 20 0 25 54 0 12 0 10 56 0 12 15 5 58 4 3 60 1 8 62 8 64 5 66 15 68 0 70 19 72 3 74 5 76 78

Nombre total 53650 80647 104028 65834 91110 54869 72126 30886 47364 19923 59627 11496Captures (tonnes) 4123 4265 5372 5986 5799 3736 4991 5826 3012 2420 1195 2231Lt moyennes (cm) 22.54 21.75 21.33 20.73 20.38 19.29 19.18 20.20 17.79 23.83 25.76 25.51Poids moyen (g) 77 53 52 91 64 68 69 189 64 121 20 194

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Table 2.3.3e (cont.) : Evolution of the mean length of white hake Merluccius merluccius in Morocco (Coastal fishery sampling, 1988-2008)/Évolution de la longueur moyenne du merlu blanc Merluccius merluccius dans les débarquements au Maroc (échantillonnage de la pêcherie côtière, 1988-2008)

Lt(cm)/années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 8 0 0 0 0 0 0 0 0 16

10 0 0 0 51 72 188 79 154 238 12 0 0 220 642 0 1342 1640 2214 285 14 0 72 1167 1436 1369 12158 10315 10011 655 16 0 281 2347 1821 7855 12749 10284 6026 4003 18 47 821 4199 6760 12322 18787 9306 3080 6954 20 383 1693 4824 7620 8936 8884 4905 2118 7811 22 920 2055 3816 12919 12755 7891 5820 3619 3393 24 1565 2793 3995 12835 15853 11084 6877 4832 1501 26 1739 2684 8339 8515 11962 8884 6624 6257 1145 28 2053 2320 6580 6907 6197 6280 4479 6064 1914 30 1943 2716 4008 6758 4540 4536 2965 3562 1064 32 1516 1959 2822 6038 3459 2281 2113 2830 1064 34 805 1303 1246 3737 1153 456 2744 943 1064 36 72 957 1410 2572 576 510 489 558 967 38 24 535 860 1543 937 403 505 385 484 40 18 304 357 1544 432 188 284 212 455 42 6 194 191 542 649 161 110 96 484 44 57 131 45 432 107 79 154 290

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Table 2.3.3e (cont.) : Evolution of the mean length of white hake Merluccius merluccius in Morocco (Coastal fishery sampling, 1988-2008)/Évolution de la longueur moyenne du merlu blanc Merluccius merluccius dans les débarquements au Maroc (échantillonnage de la pêcherie côtière, 1988-2008)

Lt(cm)/années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 46 35 136 139 360 295 173 77 298 48 25 64 72 144 161 63 39 104 50 89 55 288 242 79 19 112 52 78 11 72 242 32 0 8 54 45 46 0 16 0 5 56 33 78 0 0 0 0 58 18 7 0 16 0 11 60 32 29 27 16 0 7 62 17 27 0 0 5 64 38 4 0 0 0 66 0 25 0 0 0 68 31 24 0 0 0 70 0 0 16 0 0 72 7 0 0 0 74 3 0 0 76 0 0 78 0 0

Nombre total 11090 20806 47098 82805 90365 97855 70029 53250 34338 Captures (tonnes) 3297 4897 6355 11314 10036 8745 5623 5981 4209 Lt moyennes (cm) 27.74 27.40 25.58 25.69 23.67 21.25 21.60 22.17 22.94 Poids moyen (g) 297 235 135 137 111 89 80 112 123

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Table 2.4.3a : Landings (tonnes) of black hake (m. Senegalensis and m. Polli) by zone and fleet/Debarquements (tonnes) de merlus noirs (m. Senegalensis et m. Polli) par zone et par flottille

Zone Flottille 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Sénégal

Cha. Esp. Fraîche 4617 4402 2735 2815 1136 1517 3216 3735 1487 2488 Cha Esp. Cong. 1142 836 65 286 Autres pêcheries 22 25 99 32 17 47 45 120 345 108 Total Sénégal 4639 4427 2834 2847 1153 47 45 120 1517 4703 4571 1552 2882

Mauritanie

Cha. Esp. Fraîche 12754 8331 6580 6545 8176 9511 10229 10224 8481 8719 8860 9405 10503 Cha Esp. Cong. 122 4331 4824 1794 2750 Cha. Esp. Dem. 712 1559 1026 Pal. Esp. Cong. 71 155 179 242 Pal. Esp. Fraîche 377 211 Cha. Mau. Autres merlutiers 173 40 89 Autres chalutiers 656 430 696 186 211 Total Mauritanie 12754 8331 6580 6545 8176 9511 10229 10224 9258 13551 15796 13374 14821

Maroc

Cha. Esp. Fraîche 3251 2436 1914 3037 2018 1112 2889 1380 1324 310 297 440 128 Pal. Esp. Fraîche 162 240 153 180 302 82 Fil. Esp. Fraîche 390 394 319 332 561 497 687 584 463 1034 1069 358 160 Total Maroc 3641 2830 2233 3369 2579 1609 3576 2126 2027 1497 1546 1100 370

Toutes zones* Palangriers portugais 8 31 8 114 55 488 703 667 697 538 330 1 8 TOTAL 21042 15619 11655 12875 11963 11655 14553 13137 13499 20289 22243 16027 18081

* Les données de la flottille portugaise ont été extraites du Rapport COPACE/PACE Séries 1997/72. Cha. Esp. Fraîche Chalutiers espagnols de pêche fraîche Cha Sén Côtière Chalutiers sénégalais de pêche côtière Crev. Esp.Cong. Crevettiers espagnols congélateurs Cha.Esp. Dem. Chalutiers espagnols démersaux Pal. Esp. Cong. Palangriers espagnols congélateurs Pal. Esp. Fraîche Palangriers espagnols de pêche fraîche Fil. Esp. Fraîche Fileyeurs espagnols de pêche fraîche Cha. Mau. Chalutiers mauritaniens

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Table 2.4.3a (cont.) : Landings (tonnes) of black hake (M. senegalensis and M. polli) by zone and fleet/Débarquements (tonnes) de merlus noirs (M. senegalensis et M. polli) par zone et par flottille

Zone Flottille 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Sénégal

Cha. Esp. Fraîche 998 1176 2563 1682 1645 1812 684 1348 876 456 Cha Esp. Cong. 139 132 532 256 483 Autres pêcheries 107 1 7 318 588 297 1035 202 150 196 107

Total Sénégal 1137 1415 3096 1945 1963 2400 1464 2383 1078 606 0 196 107

Mauritanie

Cha. Esp. Fraîche 8813 9275 7218 6885 8939 9508 7093 5672 4592 4386 3824 5621 5638 Cha Esp. Cong. 1012 Cha. Esp. Dém. 147 24 176 161 20 565 1832 706 89 4 2 Pal. Esp. Cong. 407 Pal. Esp. Fraîche 734 1112 1498 1446 1610 1184 615 432 149 85 269 232 Cha. Mau. 59 813 1015 1545 1318 815 401 453 140 116 0 0 Autres merlutiers 50 399 422 758 170 609 472 25 Autres chalutiers 1618 1177 1080 1666 1387 3103 3866 1630 1671 3179 2617 1006 817

Total Mauritanie 12047 11269 10399 11225 13337 16104 15189 9446 7995 8028 7253 7368 6712

Maroc

Cha. Esp. Fraîche 601 957 1608 1383 170 692 Pal. Esp. Fraîche 1136 2059 2527 1990 Fil. Esp. Fraîche 797 856 464 278

Pêch. côtière Maroc 1027 1711 1179 793 557 785

Total Maroc 2534 3872 4599 3651 1027 1711 1179 793 727 1477 Toutes zones* Palangriers portugais 1

TOTAL 16218 16795 18538 17080 15217 18150 17430 13624 12283 10238 8744 8291 8296 * Les données de la flottille portugaise ont été extraites du Rapport COPACE/PACE Séries 1997/72. Cha. Esp. Fraîche Chalutiers espagnols de pêche fraîche Cha Sén Côtière Chalutiers sénégalais de pêche côtière Crev. Esp.Cong. Crevettiers espagnols congélateurs Cha.Esp. Dem. Chalutiers espagnols démersaux Pal. Esp. Cong. Palangriers espagnols congélateurs Pal. Esp. Fraîche Palangriers espagnols de pêche fraîche Fil.Esp. Fraîche Fileyeurs espagnols de pêche fraîche Cha. Mau. Chalutiers mauritanien

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Table 2.4.3b : Effort (in fishing days) of fleets targeting black hake (M. senegalensis and M. polli) by zone and fleet/Évolution des efforts (jours de pêche) des flottilles ciblant les merlus noirs (M. senegalensis et M. polli) par zone et par flottille

Zone Flottille 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 Sénégal Cha. Esp. Fraîche 825 1256 950 721 299 393 644 940 292 438

Mauritanie

Cha. Esp. Fraîche 3195 3480 3057 2072 2518 2883 3509 4041 3170 3116 3270 3093 3084 Cha Esp. Cong. 255 1775 1289 1266 985 Cha. Esp. Dem. 1324 2448 2146 Pal. Esp. Cong. 55 161 170 156 Pal. Esp. Fraîche 293 200 Cha. Mau. Autres merlutiers 169 245 331

Maroc

Cha. Esp. Fraîche 866 958 1097 1582 1053 510 1445 797 876 161 202 421 71

Pal. Esp. Fraîche 1682 2053 1562 1364 702

Fil. Esp. Fraîche 3285 3998 2832 2508 4638 5914 3456 1298

Pêch. Côtière Maroc

Zone Flottille 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Sénégal Cha. Esp. Fraîche 168 200 382 249 214 220 186 429 315 200

Mauritanie

Cha. Esp. Fraîche 2451 2263 1598 1423 1760 2442 3291 2654 2028 1897 2058 2216 1697 Cha Esp. Cong. 569 Cha. Esp. Dem. 1052 2414 1333 1157 130 1229 2744 855 1338 1227 641 Pal. Esp. Cong. 207 Pal. Esp. Fraîche 350 534 952 814 717 699 520 485 135 71 231 183 Cha. Mau. 241 377 686 516 455 284 324 215 90 Autres merlutiers 52 34 53 256 184 448 130 242 198 10

Maroc

Cha. Esp. Fraîche 290 304 391 348 51 308 Pal. Esp. Fraîche 3491 6736 5197 4955

Fil. Esp. Fraîche 4181 6494 5903 5418

Pêch. Côtière Maroc 18597 17512 16757 12106 9091 6717 Cha. Esp. Fraîche Chalutiers espagnols de pêche fraîche Cha Sén Côtière Chalutiers sénégalais de pêche côtière Crev. Esp.Cong. Crevettiers espagnols congélateurs Cha.Esp. Dem. Chalutiers espagnols démersaux

Pal. Esp. Cong. Palangriers espagnols congélateurs Pal. Esp. Fraîche Palangriers espagnols de pêche fraîche Fil.Esp. Fraîche Fileyeurs espagnols de pêche fraîche

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Table 2.4.3c: Abundance index (kg/30mn) of black hakes, M. senegalensis and M. polli in Mauritania. Data from trawl survey of R/V AL-AWAM of IMROP (2003-2007)/Indice d’abondance du merlu noir M. senegalensis et M. polli en Mauritanie. Données provenant des campagnes de chalutage du N/R AL-AWAM de l’IMROP (2003-2007)

Merluccius senegalensis 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Saison Nor

d Centr

e Sud

Nord

Centre

Sud

Nord

Centre

Sud

Nord

Centre

Sud

Nord

Centre

Sud

Nord

Centre

Sud

Chaude 18 87 5 7 13 0 2 5 4 20 112

Chaude-froide 5 4 Froide 1 2 17 3 7 9 6 4 9 6 10 60

Froide-chaude 19 31 22 15 0 0 17

Merlucius polli 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Saison Nor

d Centr

e Sud

Nord

Centre

Sud

Nord

Centre

Sud

Nord

Centre

Sud

Nord

Centre

Sud

Nord

Centre

Sud

Chaude 103 35 19 35 41 1 26 52 8 29 61 Chaude-froide 1 5

Froide 16 6 37 4 25 14 2 30 14

Froide-chaude 137 6 6 23 4 26 47 grey cells: no survey/cases grises: aucune campagne

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Table 2.4.3d : Evolution of the size frequency of black hake (Merluccius spp.) in Mauritania (Spanish trawl fleet, 1991-2008)/Évolution de la distribution de taille du merlu noir (Merluccius spp.) en Mauritanie (Flottille des chalutiers espagnols (1991-2008)

Taille (cm)

1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999

15 0 0 0 0 0 0 0 0 016 0 0 0 0 0 0 0 0 017 0 0 0 10703 4116 0 0 1717 186618 0 0 0 17838 33415 6386 0 6690 726719 0 0 0 92528 54245 6728 0 17796 1933320 14464 0 0 219885 161593 30639 0 49467 5374021 46576 4119 6648 334450 362310 50348 0 93308 10136722 134087 64986 94611 544711 502437 98584 5817 167645 18212523 203772 135290 219258 667386 591063 162833 13084 231181 25114824 382543 303564 488723 1029791 716950 328895 20912 379555 41233925 502599 721326 975688 1156771 682534 370161 66374 519407 56427026 687595 1276290 1630020 1291323 815758 436483 134666 728097 79098527 1040609 1624895 2356479 1373858 809885 450132 195941 911417 99013928 1626633 2136652 3344799 1382056 974423 519834 268600 1190132 129292829 2253502 2303650 3426757 1700853 949870 576310 376891 1344807 146097730 2098571 2338609 3598818 2186368 894276 633333 468160 1417686 154017031 1943000 2319903 3225504 2239711 701107 580621 589990 1345449 146174732 1676560 2297742 2445274 1854633 701225 543531 721301 1187188 128989333 1417269 2095197 1510788 1411874 570168 543972 977824 987550 107311934 1069944 1899260 999586 1101436 643937 507914 1242155 861905 93685935 860188 1541998 605205 847578 567621 510089 1315022 717358 77997636 795454 1229000 440296 695593 600010 578968 1397493 653279 71004737 768194 909481 426734 484007 638331 644452 1175236 565425 61396938 896612 903641 414384 482570 671587 679686 1046238 561231 60796039 1099446 941862 492140 470924 716805 725123 919010 582373 62881240 1187004 1006644 517046 546652 735208 762333 900811 608723 65182641 1104606 997173 630701 604114 794759 805597 885269 624066 65682842 1078729 1016127 683647 705949 967610 850842 932582 667922 68652743 821350 899282 784846 801366 1037300 828246 954990 658697 65761944 754996 805077 746423 822395 1130942 840869 959338 654094 63448445 786398 722394 785395 820868 1094172 805128 901041 643756 60146246 764024 631440 759559 874216 1075263 731630 705547 612935 54139447 703678 513736 693241 872537 935428 658861 512476 548634 46239148 579668 398342 630718 775123 883461 638305 519920 503688 40485049 472146 279006 419850 664841 819066 643215 531887 439131 34489050 371698 209250 301619 535677 957166 603184 517707 403244 31076251 240042 141481 229695 408501 705427 526056 468287 315146 23921452 172313 94379 142131 345311 678515 650015 469394 296234 22383853 113622 53169 101456 223313 506736 471671 335916 209894 15793454 83279 37659 61383 221494 351038 436098 274241 170290 12816455 69062 25696 48820 142001 192340 275436 213858 112453 8454256 51555 9804 43979 78941 153563 205874 161563 82017 6163257 17564 14983 33770 74594 118456 184458 139599 67882 5095458 26935 3724 22092 52131 56902 125283 82880 43035 3230359 14994 1717 17500 37254 47770 102260 41893 30637 2299760 13876 667 13507 24124 31541 46092 42026 19985 1500161 6305 667 14728 22609 10500 52075 17937 14516 1089662 5494 0 8252 2963 19902 17464 22796 8944 671363 0 0 4788 5569 9452 10551 7893 4449 333964 0 0 3600 2412 3127 8650 3927 2526 189665 0 0 849 3740 3244 2780 2739 1552 1165

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171

Table 2.4.3d (cont.) : Evolution of the size frequency of black hake (Merluccius spp.) in Mauritania (Spanish trawl fleet, 1991-2008)/Évolution de la distribution de taille du merlu noir (Merluccius spp.) en Mauritanie (Flottille des chalutiers espagnols (1991-2008)

Taille (cm)

1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999

66 0 0 0 848 1336 5111 2306 1118 83967 1335 0 0 551 2045 0 1044 578 43468 1004 0 0 551 0 431 0 230 17369 0 0 0 0 2549 0 0 296 22270 1979 0 0 0 0 3900 0 684 51371 0 0 0 0 0 0 0 0 072 0 0 0 0 0 0 0 0 073 0 0 0 0 0 0 0 0 074 0 0 0 0 0 0 0 0 075 0 0 0 0 0 0 0 0 076 0 0 0 0 0 0 0 0 077 0 0 0 0 0 0 0 0 078 0 0 0 0 0 0 0 0 079 0 0 0 0 0 0 0 0 080 0 0 0 0 0 0 0 0 081 0 0 0 0 0 0 0 0 0Nb

exemp 28961274 32909882 34401307 31267492 26688484 20277437 21544581 22268019 22766838

Capt. (kg)

8481175 8719100 8860213 9405401 10502583 8812611 9274860 7217551 6884598

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172

Table 2.4.3d (cont.) : Evolution of the size frequency of black hake (Merluccius spp.) in Mauritania (Spanish trawl fleet, 1991-2008)/Évolution de la distribution de taille du merlu noir (Merluccius spp.) en Mauritanie (Flottille des chalutiers espagnols (1991-2008)

Taille (cm)

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

15 0 0 0 0 0 0 0 0 016 0 0 0 0 0 0 0 0 017 2470 2146 0 0 0 0 0 0 018 9622 8361 0 0 0 0 0 0 019 25597 22241 0 0 0 0 0 0 020 71152 61825 5422 0 0 0 0 0 021 134211 116617 5422 0 0 0 0 0 022 241136 209525 7522 0 0 0 0 0 023 332523 288932 15442 0 0 0 0 0 024 545941 474372 34250 0 0 0 0 0 025 747100 649160 64038 0 0 0 0 0 026 1047273 909982 123105 0 0 0 0 0 027 1310954 1139097 161787 0 0 0 0 0 028 1711850 1487438 181390 0 0 0 0 0 029 1934377 1681113 226361 0 0 5612 1429 0 030 2039270 1772694 216281 0 7236 13898 1429 1586 249631 1935544 1683761 182242 42 30130 57035 7835 24143 445932 1708160 1487888 173721 347 85621 144924 31330 55804 1689233 1421365 1241099 128706 12395 118102 220019 71267 124939 3558334 1241433 1090070 151501 270306 352659 413421 179792 233277 11458735 1034314 917346 179800 271855 720931 411029 278385 370175 25250536 942449 848400 146829 405760 902074 539492 349527 483601 35744337 816353 756240 98495 378863 948753 678462 441334 592939 46524638 809690 773672 337716 512793 1210521 734536 556394 696397 66007639 838520 823805 397615 498186 956322 855066 616798 736860 90903640 868961 873513 743124 433778 893994 876434 678301 786421 71227341 873643 901084 614162 487053 777978 778446 604811 649792 63329442 909654 964184 880670 418559 788051 821262 572526 583527 68318643 866611 943292 729774 301438 557172 620160 516378 477506 47989844 831401 928545 869657 307503 545509 525606 474506 399800 38528045 781735 898576 616305 219915 420139 467179 417888 368392 31743946 694166 828175 813871 328799 404889 379361 325943 368607 22484747 585617 720158 649294 252570 307568 345010 302247 388344 22852548 506002 642316 675981 351501 321364 339561 283236 381313 28383149 428129 551818 633794 302719 320727 318400 268146 339693 25393150 383559 500768 706672 364875 305760 307179 250820 304867 26881951 293866 387663 466539 402189 308539 285890 242330 293104 27352552 274585 363366 520160 388494 287476 232212 208112 265319 22533853 193483 256787 484713 390100 235895 206615 171730 198882 18604254 157024 208366 334989 331419 221910 158144 142267 148653 18236855 103543 137503 180907 273394 198821 156203 127452 131734 13700556 75472 100258 139298 234473 141809 131091 124035 93841 12345557 62376 82923 88400 166524 99257 89668 88181 77377 9975658 39544 52570 32869 120530 72688 78151 71064 69513 9571659 28152 37425 29113 98521 48036 50004 60188 53489 7107160 18364 24413 27573 75924 35069 46868 52339 53444 5440661 13338 17732 25653 49744 22285 34668 38699 23517 4169862 8218 10925 19262 36412 15801 22536 34678 30455 3216663 4088 5435 14036 26299 23701 28000 21970 17581 1705464 2321 3086 13220 14175 7595 13500 20768 17152 1688865 1426 1896 6261 10134 4947 14723 7076 12714 14520

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173

Table 2.4.3d (cont.) : Evolution of the size frequency of black hake (Merluccius spp.) in Mauritania (Spanish trawl fleet, 1991-2008)/Évolution de la distribution de taille du merlu noir (Merluccius spp.) en Mauritanie (Flottille des chalutiers espagnols (1991-2008)

Taille (cm)

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

66 1027 1366 6045 11090 9712 2431 7708 9932 1075567 531 706 0 5028 2082 6102 6196 11587 801468 212 281 2259 5101 2900 4082 4136 5806 689069 272 362 1565 4590 2658 2556 3554 6932 772570 628 835 0 2255 2322 628 3022 3481 676671 0 0 0 1876 754 1473 1177 3784 761972 0 0 0 0 2981 1427 670 2818 381173 0 0 0 0 1559 2477 460 1859 250974 0 0 0 1542 931 1978 388 280 376675 0 0 0 0 431 161 659 1257 171176 0 0 2465 0 0 0 506 1098 077 0 0 0 0 0 579 0 481 178778 0 0 0 0 0 0 0 740 31679 0 0 0 0 0 161 177 0 49980 0 0 0 0 0 670 460 0 081 0 0 0 0 0 0 0 0 1096Nb

exemp. 29909252 28892111 8769071 12725659 11425090 8670324 9904813 8923918

Capt. (kg)

8939268 9469060 6433258 5979459 6167434 5297487 5621056 5638080

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174

Table 3.1.1a : Catch (tonnes) for the main demersal fish species (1990–2008)/Capture (tonnes) pour les principales espèces de poissons démersaux (1990-2008)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Pagellus bellottii

Mauritanie

Ceph.E 4 22 385 435 735 316 1116 615 902 390 224 456 588 423 489 Ceph.N 67 980 886 752 1552 1444 1181 597 657 252 1330 756 1306 557 54 105 46 68 73 Crevet 0 0 1 6 11 14 5 18 34 12 6 9 26 8 22 25 42 30 32 Merlu 0 0 0 1 4 1 7 6 5 3 6 14 0 0 0 0 0 Poiss 39 359 389 73 192 232 67 15 48 52 22 37 30 33 33 32 PA 21 20 36 47 61 81 71 62 71 299 705 493 526 626 518 184 98 478 Pelagiq 19 730 1213 559 302 928 915 1412 3318 838 1731 790 2206 1055 345 45 0 23 11 Total 86 1731 907 1396 720 2862 2641 2732 1726 1561 4500 2929 3693 1503 1308 1178 894 675 1116

PIS ind Pêche industrielle sénégalaise indéterminé ST Senne tournante PIS CON Pêche industrielle sénégalaise congélateur DIV Divers PIS GLA Pêche industrielle sénégalaise glacier Ceph.E Céphalopodiers étrangers PIEC ind Pêche industrielle étrangère côtière indéterminé Ceph.N Céphalopodiers nationaux PIEC CON Pêche industrielle étrangère côtière congélateur Crevet Crevettiers PIEC GLA Pêche industrielle étrangère côtière glacier Merlu Merluttiers FD Filet dormant Poiss Poissoniers FME Filet maillant encerclant Pelagiq Chalutiers pélagiques PG Pirogue glacière Ceph.N Céphalopodiers nationaux PML Pirogue moteur ligne artisanal Pêche artisanale PVL Pirogue voile ligne Coastal Pêche côtière SP Senne de plage Art espa Pêche artisanale espagnole

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175

Table 3.1.1a (cont.) : Catch (tonnes) for the main demersal fish species (1990–2008)/Capture (tonnes) pour les principales espèces de poissons démersaux (1990-2008)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Pagellus bellottii

Sénégal

PIS ind 1 79 271 217 414 218 664 442 306 256 351 304 131 304 PIS CON 1437 1742 1661 854 352 390 589 1755 454 551 870 665 738 502 531 365 466 589 454 PIS GLA 1199 862 697 692 560 586 752 1217 531 402 169 181 193 186 149 130 155 229 145 PIEC ind 22 159 146 312 292 85 32 149 106 5 87

PIEC CON 1965 1346 546 531 342 117 117 171 157 209 164 251 20 24 0 0 8 PIEC GLA 645 370 155 280 289 274 222 147 85 119 166 113 0 0 0 0 0 FD 16 39 48 165 289 128 140 56 120 233 217 11 16 30 183 157 123 16 47

FME 1 0 0 0 0 8 4 0 0 PG 656 647 672 628 624 642 508 468 765 951 504 935 1139 1321 1427 1881 1543 1862 2485

PML 2905 2709 3422 3974 3585 3669 3781 3644 2849 4558 2796 2256 2757 2104 1893 2023 2007 2190 2830 PVL 17 28 26 8 15 23 16 13 14 18 28 14 26 32 46 19 32 25 52 SP 1 4 0 0 5 0 0 0 0 1 1 ST 6 35 17 9 20 4 89 62 19 22 1 12 0 1 10 0 4 7 6

DIV 0 0 0 0 4 2 0 7 3 0 2 Total 8848 7783 7268 7140 6076 5834 6297 7962 5358 7789 5426 5189 5369 4656 4600 4947 4736 5050 6325

Gambie PI 260 189 95 72 26 103 124 335 299 262 495 437 397 437 390 200 190 236 257 Total 9194 9703 8270 8608 6822 8800 9062 11029 7383 9613 10421 8555 9458 6596 6298 6325 5819 5961 7698

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176

Table 3.1.1a (cont.) : Catch (tonnes) for the main demersal fish species (1990–2008)/Capture (tonnes) pour les principales espèces de poissons démersaux (1990-2008)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Pagellus acarne

Maroc

Ceph.N 1015 1840 2084 1941 2292 665 2633 2889 2795 1318 3118 3974 3397 743 657 598 628 53 170 Coastal 706 537 516 386 537 826 659 1207 2830 2144 1701 928 1122 1435 1531 1298 1356 3569 2494 artisanal 0 2 Art espa 1 1 Total 1721 2377 2600 2327 2829 1491 3292 4096 5625 3462 4819 4902 4519 2178 2188 1896 1983 3623 2667

Pagellus spp.

Maroc

Ceph.N 300 326 1046 1085 1242 1309 1330 1522 841 335 1702 1755 1454 1625 1611 1563 1600 2 13 artisanal N 0 0 0 0 4 1 0 0 0 3 0 1 124 137 105 150 152 1 45 Coastal 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 54 69 134 149 366 531 Art espa 11 32 Total 300 326 1046 1085 1246 1310 1330 1522 841 338 1702 1756 1578 1817 1785 1847 1901 380 621

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Table 3.1.1a (cont.) : Catch (tonnes) for the main demersal fish species (1990–2008)/Capture (tonnes) pour les principales espèces de poissons démersaux (1990-2008)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Dentex macrophthalmus

Maroc

Ceph.N 675 1564 1536 1751 2295 2452 2932 3697 1746 1192 3367 3839 3265 1488 2574 3161 1451 372 47

artisanal 2 3 13 4 0 33 7

Coastal 64 64 324 640 477 294 717

Art espa 0.2 0.1

Total 675 1564 1536 1751 2295 2452 2932 3697 1746 1192 3367 3839 3331 1555 2911 3805 1928 699 771

Mauritanie

Ceph.E 2 1 59 22 38 36 321 104 227 98 1624 633 884 1047 855

Ceph.N 4 52 216 44 36 55 81 9 13 14 58 7 45 19 231 70 174 158 134

Crevet 0 0 0 8 4 1 1 1 1 2 10 4 27 8 36 95 55 62 71

Merlu 0 0 1 22 11 5 5 11 13 11 17 15 57 360 24 26 137 62

Poiss 50 127 37 19 11 10 9 24 22 55 23 39 31 35 35 34

Pelagiq 1 39 296 32 7 35 63 21 67 46 76 7 76 36 15 14 0 10 8

Total 5 91 513 158 185 134 228 75 142 118 506 159 487 184 2305 867 1174 1449 1163

Sénégal

PVL 0 0 0 1 13 17 6 6 0

PML 751 796 968 627 312 884 2106 1186 1952 1210 635 467 721 387 167 172 242 281 195

FD 15 8 0 0 0 0 2 1 0 0 3 7 8 8 4 2

PG 92 81 3 10 11 6 19 308 820 446 325 446 167 93 88 88 90 315 70

ST 0 4 1 19 2 9 4 0 2 0

SP 0 4 0

DIV 0 1 0 0

Total 858 893 973 637 323 890 2125 1495 2793 1660 962 927 917 480 272 268 339.2 608 268

Total 1538 2548 3022 2546 2803 3476 5285 5267 4681 2970 4835 4925 4735 2219 5488 4940 3441 2756 2202

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178

Table 3.1.1a (cont.) : Catch (tonnes) for the main demersal fish species (1990–2008)/Capture (tonnes) pour les principales espèces de poissons démersaux (1990-2008)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Pagrus caeruleostictus

Mauritanie

Ceph.E 2 7 164 170 133 94 111 397 240 104 203 212 247 221 227

Ceph.N 33 485 73 341 299 485 510 239 109 75 134 517 337 144 244 381 282 302 322

Crevet 0 0 0 6 4 7 4 11 7 4 3 16 29 9 27 12 17 19 16

Merlu 0 0 0 0 7 1 0 1 1 0.24 0 0 0 0

Poiss 40 118 195 60 118 47 25 8 82 59 25 42 33.5 37.75 38 36

PA 460 429 780 221 144 119 592 897 700 1078 1814 1713 1815 2889 1720 1680 1343 1670

Pelagiq 9 362 100 254 58 312 395 565 551 250 174 540 569 272 154 165 160 165

Total 42 1307 602 1423 700 1150 1252 1695 1751 1149 1508 3367 2948 2369 3560 2523 2263 2082 2436

Sénégal

PVL 98 61 45 25 53 50 65 68 48 31 33 30 14 64 95 78 79 55 92

PML 1287 1014 1020 810 646 689 725 947 800 560 606 854 495 680 536 1364 860 673 636

FD 86 75 124 104 158 156 241 136 82 166 309 131 129 154 248 357 253 115 160

PG 725 2572 2024 1824 1790 1483 875 1359 1178 1276 1291 1078 384 579 1516 1354 1150 426 685

ST 3 3 0 0 4 5 24 102 151 6 51 3 0 1 3 8 4 10 15

FME 0 0 3 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0

SP 14 40 6 1 15 2 7 1 0 0 1 5 0 0 1 1

DIV 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0

PIS 0 5 118 55 219 220 422 259 373 355 399 376 164 313

PIS CON 1,697 750 753 581 632 98 109 285 247 224 209 223 262 248 231 265 248 357 290

PIS GLA 655 996 825 409 481 442 395 543 302 326 178 125 142 101 161 52 105 130 96

PIEC 22 36 56 144 83 20 55 37 9 33

PIEC CON 607 750 350 279 103 91 347 62 118 93 39 81 19 4 4

PIEC GLA 367 259 87 106 128 109 103 50 38 41 74 66 0

Total 5539 6519 5237 4140 4011 3125 2897 3694 3055 2999 3156 3101 1726 2259 3182 3888 3113 1932 2287

Total 5581 7826 5839 5563 4711 4275 4149 5389 4806 4148 4665 6468 4674 4628 6741 6411 5376 4014 4722

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179

Table 3.1.1a (cont.) : Catch (tonnes) for the main demersal fish species (1990–2008)/Capture (tonnes) pour les principales espèces de poissons démersaux (1990-2008)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Sparus spp. Maroc

Ceph.N 396 235 235 179 168 206 304 436 191 356 657 599 1079 418 1320 2385 1149 3720 3412

Coastal 136 128 255 121 118 85 167 101 114 139 226 275 290 291 97 835 934 205 149

Artisanal N 3 6

Arti espa 0 6

Total 532 363 490 300 286 291 471 537 305 495 883 874 1369 709 1417 3220 2083 3928 3573

Arius spp.

Sénégal

PIS 19 6 87 1023 30 174 371 127 278 470 315 354 46 238

PIS CON 711 306 283 293 313 319 374 1001 2057 202 1113 1396 696 787 1324 1428 1180 1487 1365

PIS GLA 3224 1192 3132 1872 1816 1373 613 5633 2568 672 112 444 99 133 105 65 101 151 106

PIEC 2 454 5 8 30 0 0 2 4 0 2

PIEC CON 25 4 8 10 18 5 2 6 11 5 103 30 5 0 0 0 0

PIEC GLA 1 1 0 0 0 7 4 12 5 0 4 5 0 0 0 0 0

FD 879 199 281 407 444 448 447 229 296 184 502 267 113 332 1120 4607 2020 1210 573

PG 185 70 231 192 174 98 117 76 555 589 797 1950 3441 1358 2022 4513 2631 1317 404

PML 1304 313 517 404 140 48 69 73 253 61 192 361 533 1118 545 1228 964 531 1160

PVL 0 0 0 1 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 181 11 65 10 4

SP 19 1 3 11 1 8 11 12 6 0 191 1 5 7 0 162 56 0 0

ST 15 27 124 31 137 0 3 25 165 30 26 171 85 54 150 185 130 376 18

DIV 0 0 4 1 0

Total 6366 2113 4579 3221 3045 2326 1646 7608 6945 1785 3245 4998 5105 4070 5920 12514 7501 5130 3868

Gambie

PA 319 187 434 357 302 846 158 1 234 517 814 749 950 1 236 702 774 2210 2526 2563 3423

PI 265 371 120 65 135 121 145 63 20 86 152 381 405 381 191 98 93 112 208

Total 584 558 554 422 437 967 303 63 537 900 901 1331 405 1083 965 2308 2619 2675 3631

Total 7482 3034 5623 3943 3768 3584 2420 8208 7787 3180 5029 7203 6879 5862 8302 18042 12203 11733 11072

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180

Table 3.1.1a (cont.) : Catch (tonnes) for the main demersal fish species (1990–2008)/Capture (tonnes) pour les principales espèces de poissons démersaux (1990-2008)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Pseudotholithus spp.

Sénégal

PIS 204 33 57 13 10 8 24 6 13 0 6

PIS CON 191 104 161 108 56 30 79 227 270 46 103 149 227 120 66 115 100 127 114

PIS GLA 13 7 9 13 21 25 11 88 133 3 20 16 19 7 12 7 9 4 6

PIEC 4 76 1 2 1 10 0 3 1 0 1 PIEC CON 30 17 13 19 10 2 7 1 2 2 19 8 0 0 0 0 0 PIEC GLA 0 3 1 0 0 2 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0

PVL 1 0 1 2 1 1 5 2 0 1 1 1 5 1 6 2 3 4 4

PML 48 14 35 13 15 19 37 43 21 11 28 180 148 57 83 54 64 253 153

FD 1552 357 594 667 785 353 473 277 1236 640 911 173 306 222 720 1391 778 227 185

PG 28 9 17 12 5 5 6 2 24 3 21 39 257 689 738 352 593 128 194

ST 138 263 43 512 378 5 4 3 201 11 884 362 282 1266 176 260 567 148 113

FME 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 5 0 2 3 0

SP 73 8 10 20 27 17 14 12 20 13 185 131 11 9 33 17 20 2 0

DIV 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Total 2079 781 885 1367 1299 460 635 731 2113 767 2229 1084 1266 2382 1864 2203 2150 895 776

Gambie

P I 3586 1875 242 764 496 446 535 466 453 563 342 1730 1840 557 266 136 129 135 163

PA 965 528 532 1245 504 1421 1252 1011 867 1389 1280 1760 1946 1855 1205 2524 1841 1858 2669

Total 6630 3184 1659 3376 2299 2327 2422 2208 3433 2719 3851 4574 5052 4794 3335 4863 4120 2888 3608

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181

Table 3.1.1a (cont.) : Catch (tonnes) for the main demersal fish species (1990–2008)/Capture (tonnes) pour les principales espèces de poissons démersaux (1990-2008)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Epinephelus aeneus

Mauritanie

Ceph.E 1 4 86 15 26 19 22 14 19 8 11 6 25 14 15

Ceph.N 7 102 132 102 64 265 257 21 22 16 28 18 28 12 23 12 34 23 23

Crevet 0 0 0 2 0 3 1 1 1 1 0 0 2 0 0.55 0.32 0.46 0.4 0.4

Merlu 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0.16 0.1 0.1

Poiss 13 17 89 20 10 6 6 1 2 3 1

PA 312 291 529 591 598 282 488 584 438 872 1132 715 989 823 889 624 622 1109

Pelagiq 2 76 181 76 12 170 199 50 110 52 36 18 47 23 0.5

Total 9 490 604 723 684 1129 845 585 750 532 959 1184 814 1033 858 908 683 660 1148

Sénégal

PIS 1 21 22 29 12 3 19 46 25 25 32 8 16

PIS CON 156 54 81 91 80 47 22 80 43 38 19 21 50 26 24 17 22 34 20

PIS GLA 81 88 98 97 56 62 172 88 44 33 6 10 13 7 11 15 11 22 8

PIEC 4 8 45 27 11 8 1 2 6 4 0 3

PIEC CON 257 262 96 175 133 44 87 34 40 29 19 25 0 0 0 0 0

PIEC GLA 192 114 43 80 110 78 68 45 37 18 20 15 0 0 0 0 0

PVL 25 17 9 9 15 12 34 33 17 13 4 4 12 8 41 11 20 10 10

PML 463 333 449 576 517 430 515 527 267 172 231 178 248 385 268 383 345 305 364

FD 25 71 60 74 139 117 121 74 77 58 203 30 167 69 94 46 70 41 21

PG 893 845 873 1107 935 981 1090 782 670 1086 686 656 532 364 164 348 292 111 243

ST 1 1 40 0 5 9 32 29 5 24 13 0 0 0 0 1 0 0 0

FME 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

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182

Table 3.1.1a (cont.) : Catch (tonnes) for the main demersal fish species (1990–2008)/Capture (tonnes) pour les principales espèces de poissons démersaux (1990-2008)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Epinephelus aeneus

Gambie

SP 1 0 2 3 2 3 2 0 1 0 4 2 0 1

DIV 34 5 3 14 16 34 13 13 1 9 5 8 5 14 51 15 27 22 26

Total 2131 1789 1761 2223 2009 1816 2159 1773 1251 1520 1227 954 1049 924 682 860 822 552 708

PA (G) 86 52 33 42 54 118 62 53 30 108 49 63 66 45 56 55 167 71 74

PI (G) 315 574 118 208 241 217 261 298 156 316 196 235 300 123 102 52 49 98 106

Total 401 626 151 250 295 335 323 351 186 424 245 298 366 168 158 107 216 169 180

Total 2541 2905 2516 3196 2988 3280 3326 2709 2187 2476 2431 2436 2229 2125 1698 1875 1722 1381 2036

Plectorynchus mediterraneus

Maroc

Ceph.N 295 1088 721 972 1131 823 957 657 1178 2277 1944 1835 Coastal Chal Laayoune 98 77 599 598 526 541 Coastal Pal Laayoune 81 32 78 69 61 19 Pal Mar Dakhla 1159 939 1701 2089 1725 1989 Artisanal Dakhla 239 48 902 596 402 385 357

Total 295 1088 721 972 1131 1062 2343 2606 4152 5435 4641 4741

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183

Tableau 3.1.1b : Total effort of the main fleets targeting demersal fish (Moroccan, Mauritanian and Gambian industrial fishery – effort in fishing days; Senegalese industrial fishery – days at sea; Senegalese artisanal fishery – number of trips/Effort total des principales flottilles qui ciblent les poissons démersaux (pêche industrielle Maroc, Mauritanie et Gambie – effort en jours de pêche; pêche industrielle Sénégal – jours de mer; pêche artisanale Sénégal – nombre de sorties)

Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Maroc

Ceph.N 71 189 67 361 63 289 49 225 70 903 71 966 75 720 59 785 65 054 62 115 60 955 51 401 50 760 41 782 24728 44793 39696 38647 44451

artisanal 0 0 0 0 83 0 0 0 476 782 0 0 73237 105257 88337 104212 112704 10850 1302

PAL Dakhla 17664 17816

PAL LAAY 3780 3501

Coastal 0 0 0 0 11586 8740 13043 11541 9481 9397 15411 26537 24069 23309 31225 40401 40587 26922 31808

artis espagnol 724 1196

Mauritanie

Ceph.E (RIM) 79 452 4 911 6 858 8 351 10 004 11 878 13 251 14 614 4 550 11231 11152 7295 9389 6157

Ceph.N (RIM) 1 244 19 699 20 257 24 876 29 283 36 454 40 890 38 209 27 897 26 914 27 610 29 758 29 989 22 544 30306 31580 22646 32118 22179

Crevet (RIM) 10 434 4 732 5 254 5 879 5 205 5 907 6 668 9 488 8 912 10 547 11 314 16 012 7 765 12509 10198 9362 12935 5734

Merlu (RIM) 491 5 103 4 999 4 981 3 968 3 406 2 139 1 930 2 151 2 751 3 351 4 661 2 711 3039 2420 2448 2948 2037

Poiss (RIM) 1 324 2 448 3 090 1 681 2 880 2 269 2 819 2 114 2 423 4 618 2 241 3151 3478 953 1583 1297

PA 12028 12353 11855 11876 13327 10363 11938 33195 50997 55261 94361 156089 142467 138215 176571 140692 151826 156363 149627

Pelagiq (RIM) 239 8 134 8 460 7 460 4 112 7 850 10 648 8 778 10 603 11 113 10 533 10 104 12 345 8 164 11124 8611 8407 11621 12111

Mauritanie Maroc Ceph.E Céphalopodiers étrangers Ceph.N Céphalopodiers nationaux Ceph.N Céphalopodiers nationaux artisanal Pêche artisanale Crevet Crevettiers Coastal Pêche côtière Merlu Merluttiers Poiss Poissoniers Pelagiq Chalutiers pélagiques PA Pêche artisanale avec effort des ligneurs (nombre de sorties)

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184

Tableau 3.1.1b (cont.) : Total effort of the main fleets targeting demersal fish (Moroccan, Mauritanian and Gambian industrial fishery – effort in fishing days; Senegalese industrial fishery – days at sea; Senegalese artisanal fishery – number of trips/Effort total des principales flottilles qui ciblent les poissons démersaux (pêche industrielle Maroc, Mauritanie et Gambie – effort en jours de pêche; pêche industrielle Sénégal – jours de mer; pêche artisanale Sénégal – nombre de sorties)

Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Sénégal

PIS Ind 20 1696 2736 6231 6880 5224 8027 11152 12699 10894 10296 11296 996 10829

PIS CON 17828 18554 16008 17716 18816 18222 19508 20907 18396 18985 16960 16893 15925 14355 13325 13064 13581 17309 13323

PIS GLA 8896 8358 8117 6300 7197 9888 11102 13099 7610 12341 6979 8121 8228 7429 5613 2840 5294 4835 4582

PIEC Ind 18 1413 1523 1480 1100 423 506 1292 908 576 253

PIEC CON 2363 2052 873 1269 710 819 942 1229 1909 1745 979 950 139 68 72 10 50

PIEC GLA 1093 665 266 545 566 579 434 682 851 303 561 488 54 0 0 0 0

PIEP S 3954 4827 1922 4297 3372 2005 4250 4673 3276 4472 3275 2140 1356 1571 321

PVL 27879 29788 29412 13868 25783 35872 41305 63417 57616 48086 53449 39805 33900 51919 62294 66996 60403 52.054 57530

PML 358812 355948 366253 354586 391526 402017 393617 458765 530144 562303 473781 419210 529636 599169 627483 548259 591637 469577 475092

FD 180581 164072 173036 199537 212265 287644 343881 331951 303997 301980 459537 336518 355756 292013 477005 460060 409693 338803 333268

PG 11857 15450 15959 19353 17496 20576 24044 24521 25192 23340 22999 26095 24970 22757 24933 22937 23542 16909 18441

SP 6554 7709 7576 6389 8783 16475 15708 9523 9644 10803 10804 6273 4392 3828 19071 14317 12405 12860 9633

DIV 3368 2505 4048 2424 5834 9801 8795 10722 11284 10519 16188 13990 11741 12373 22062 23306 19247 22125 25330 Gambie PI 7 920 9 620 8 820 6 030 3 061 4 050 4 860 5 220 4 410 6 750 6 030 6 660 6 251 4 791 4655 2630 1444 2388 1751

PIS ind Pêche industrielle sénégalaise indéterminé DIV Divers PIS CON Pêche industrielle sénégalaise congélateur PI Pêche industrielle PIS GLA Pêche industrielle sénégalaise glacier PIEC ind Pêche industrielle étrangère côtière indéterminé PIEC CON Pêche industrielle étrangère côtière congélateur PIEC GLA Pêche industrielle étrangère côtière glacier FD Filet dormant FME Filet maillant encerclant PG Pirogue glacière PML Pirogue moteur ligne PVL Pirogue voile ligne SP Senne de plage ST Senne tournante

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185

Tableau 3.3.3a : Pagellus bellottii. CPUE of the main fleets targeting demersal fish (Moroccan, Mauritanian and Gambian industrial fishery – CPUE in kg/fishing days; Senegalese industrial fishery – kg/days at sea; Senegalese artisanal fishery – kg/number of trips/CPUE des principales flottilles qui ciblent les poissons démersaux (pêche industrielle Maroc, Mauritanie et Gambie – CPUE en kg/jours de pêche; pêche industrielle Sénégal – kg/jours de mer; pêche artisanale Sénégal – kg/nombre de sorties)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Pagellus bellottii

Mauritanie

Ceph.E 4 22 385 435 735 316 1 116 615 902 390 224 456 588 423 485

Ceph.N 67 980 886 752 1 552 1 444 1 181 597 657 252 1 330 756 1 306 557 54 105 46 68 73

Crevet 0 0 1 6 11 14 5 18 34 12 6 9 26 8 22 25 42 30 32

Merlu 0 0 0 1 4 1 7 6 5 3 6 14 0 0 0 0 0

Poiss 39 359 389 73 192 232 67 15 48 52 22 37 29,5 33 33 32

PA 21 20 36 47 61 81 71 62 71 299 705 493 526 626 518 184 98 478

Pelagiq 19 730 1 213 559 302 928 915 1 412 3 318 838 1 731 790 2 206 1 055 345 45 022?5 112,5

Total 86 1731 907 1396 720 1418 1460 1320 1726 1561 323 2929 1487 1503 1308 1178 894 675 1116

Sénégal

PIS ind 1 79 271 217 414 218 664 442 306 256 351 304 131 304

PIS CON 1437 1742 1661 854 352 390 589 1755 454 551 870 665 738 502 531 365 466 589 454

PIS GLA 1199 862 697 692 560 586 752 1217 531 402 169 181 193 186 149 130 155 229 145

PIEC ind 22 159 146 312 292 85 32 149 106 5 87

PIEC CON 1965 1346 546 531 342 117 117 171 157 209 164 251 20 24 0 0 8

PIEC GLA 645 370 155 280 289 274 222 147 85 119 166 113 0 0 0 0 0

FD 16 39 48 165 289 128 140 56 120 233 217 11 16 30 183 157 123 16 47

FME 1 0 0 0 0 8 4 0 0

PG 656 647 672 628 624 642 508 468 765 951 504 935 1139 1321 1427 1881 1543 1862 2485

PML 2905 2709 3422 3974 3585 3669 3781 3644 2849 4558 2796 2256 2757 2104 1893 2023 2007 2190 2830

PVL 17 28 26 8 15 23 16 13 14 18 28 14 26 32 46 19 32 25 52

SP 1 4 0 0 5 0 0 0 0 1 1

ST 6 35 17 9 20 4 89 62 19 22 1 12 0 1 10 0 4 7 6

DIV 0 0 0 0 4 2 0 7 3 0 2

Total 8848 7783 7268 7140 6076 5834 6297 7962 5358 7789 5426 5189 5369 4656 4600 4947 4736 5050 6325

Gambie PI 260 189 95 72 26 103 124 335 299 262 495 437 397 437 390 200 190 236 257

Total Total 9194 9703 8270 8608 6822 7356 7881 9617 7383 9613 6244 8555 7252 6596 6298 6325 5819 5961 7698

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186

Tableau 3.3.3b : Pagellus bellottii. Abundance indices (kg/30 min) obtained during the scientific surveys in Mauritania with R/V AL AWAM / Indices d'abondance (kg/30 min) obtenus lors des campagnes scientifiques en Mauritanie avec N/R AL AWAM

Saison/année 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

chaude 20.0 5.0 10.0 33.0 26.0 18.0 43.0 32.0 83.0froide 10 23 8 14 12 15 12 10 4 14 5

Saison/année 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 chaude 10.0 23.0 16.0 17.0 28.0 23.0 12.0 14.0 14.0 92.0 22.0 28.0 29froide 15 7.0 5.0 4.0 5.0 1.0 8.0 5.0 12.0 6.0 11

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187

Tableau 3.3.3c : CPUE (kg/fishing days) or (kg/trip) for Pagellus bellottii (1990-2008)/CPUE (kg/jour de pêche) ou (kg/sortie) pour Pagellus bellottii (1990-2008)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Pagellus bellottii

Mauritanie

Ceph.E (RIM) 50.6 48.7 78.4 63.4 88.0 31.6 94.0 46.4 61.7 85.7 19.9 40.9 80.6 45.0 79.4

Ceph.N (RIM) 53.9 49.7 43.7 30.2 53.0 39.6 28.9 15.6 23.6 9.4 48.2 25.4 43.5 24.7 1.8 3.3 2.0 2.1 3.3

Crevet 0.0 0.0 0.2 1.1 1.9 2.7 0.8 2.7 3.6 1.3 0.6 0.8 1.6 1.0 1.8 2.5 4.5 2.3 5.6

Merlu 0.0 0.0 0.0 0.2 1.0 0.3 3.3 3.1 2.3 1.1 1.8 3.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0

Poiss (RIM) 29.5 146.7 125.9 43.4 66.7 102.2 23.8 7.1 19.8 11.3 9.8 11.7 8.5 34.9 21.0 24.7

PA

Pelagiq (RIM) 79.5 89.7 143.4 74.9 73.4 118.2 85.9 160.9 312.9 75.4 164.3 78.2 178.7 129.2 31.0 5.2 0.0 1.9 0.9

Sénégal

PIS ind 26.2 46.4 99.0 34.9 60.2 41.7 82.7 39.7 24.1 23.5 34.1 26.9 131.8 28.1

PIS CON 80.6 93.9 103.8 48.2 18.7 21.4 30.2 84.0 24.7 29.0 51.3 39.4 46.4 35.0 39.8 28.0 34.3 34.0 34.1

PIS GLA 134.8 103.2 85.9 109.8 77.8 59.2 67.8 92.9 69.8 32.6 24.2 22.2 23.5 25.1 26.5 45.7 29.3 47.4 31.5

PIEC ind 0.0 112.6 95.9 210.6 265.8 201.2 62.4 115.7 116.7 8.8 343.2

PIEC CON 831.5 656.0 625.8 418.0 481.5 143.2 124.2 138.8 82.0 119.8 167.0 264.7 140.6 358.6 0.0 0.0 162.6

PIEC GLA 590.5 556.0 582.3 513.7 510.2 472.6 512.0 215.5 100.3 394.2 296.4 231.0 0.2

PVL 0.6 0.9 0.9 0.6 0.6 0.7 0.4 0.2 0.2 0.4 0.5 0.4 0.8 0.6 0.7 0.3 0.5 0.5 0.9

PML 8.1 7.6 9.3 11.2 9.2 9.1 9.6 7.9 5.4 8.1 5.9 5.4 5.2 3.5 3.0 3.7 3.4 4.7 6.0

FD 0.1 0.2 0.3 0.8 1.4 0.4 0.4 0.2 0.4 0.8 0.5 0.0 0.0 0.1 0.4 0.3 0.3 0.05 0.14

PG 55.4 41.9 42.1 32.5 35.6 31.2 21.1 19.1 30.4 40.7 21.9 35.8 45.6 58.0 57.2 82.0 65.5 110.1 134.7

SP 0.1 0.5 0.0 0.0 0.3 0.0 0.0 0.0 0.0 0.2 0.1 0.0

DIV 0.0 0.0 0.0 0.0 0.3 0.1 0.0 0.3 0.1

Gambie PI (G) 32.8 19.6 10.8 11.9 8.5 25.4 25.5 64.2 67.8 38.8 82.1 65.6 63.5 91.2 83.8 76.0 131.6 99 147

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188

Tableau 3.4.3a : Pagellus acarne. CPUE of the main fleets targeting demersal fish (Moroccan) CPUE in kg / fishing days/CPUE des principales flottilles qui ciblent les poissons démersaux (pêche industrielle Maroc) CPUE en kg/jours de pêche

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Pagellus acarne

Maroc Ceph.N 14.26 27.32 32.93 39.43 32.33 9.24 34.77 48.32 42.96 21.22 51.15 77.31 66.92 17.78 26.57 13.35 15.81 1.4 3.8

Tableau 3.4.3b : Pagellus acarne. Abundance index in South Atlantic and in the north of Morocco (surveys, series 1983-2008) / Indices d'abondance en atlantique sud et nord du Maroc (campagnes, série 1983-2008)

Zone 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1993 1994 1995North 2.7 6.0 2.8 5.4 4.7 4.6 4.7 4.0 6.4 14.4 4.4South 4.3 5.9 3.9 1.8 2.3 1.8 2.9 0.0 3.1 0.8 1.4 2.8

Zone 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008North 9.0 8.5 1.6 5.7 6.2 9.8 9.4 6.2 4.7 3.7 2.4 2.6 2.6South 2.8 1.0 0.6 1.3 2.2 1.6 3.8 1.9 0.4 5.7 0.2 0.6

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189

Tableau 3.5.3a : Dentex macrophtalmus. CPUE of the main fleets targeting demersal fish (Moroccan and Mauritanian industrial fishery – CPUE in kg/fishing days; Senegalese industrial fishery – kg/days at sea; Senegalese artisanal fishery – kg/number of trips/CPUE des principales flottilles qui ciblent les poissons démersaux (pêche industrielle Maroc et Mauritanie – CPUE en kg/jours de pêche; pêche industrielle Sénégal – kg/jours de mer; pêche artisanale Sénégal – kg/nombre de sorties)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Dentex macrophthalmus

Maroc

Ceph.N 9.5 23.2 24.3 35.6 32.4 34.1 38.7 61.8 26.8 19.2 55.2 74.7 64.3 35.6 104.1 70.6 36.6 9.6 1.1

Artisanal 0.0 0.0 0.1 0.0 0.0 3.0 5.4

Coastal 2.7 2.7 10.4 15.8 11.8 6.1 13.5

Mauritanie

Ceph.E 25.3 2.2 12.0 3.2 4.6 3.6 27.0 7.8 15.5 21.5 144.6 56.8 121.2 0.01 0.00

Ceph.N 3.2 2.6 10.7 1.8 1.2 1.5 2.0 0.2 0.5 0.5 2.1 0.2 1.5 0.8 7.6 2.2 7.7 111.5 138.8

Crevet 0.0 0.0 0.0 1.5 0.7 0.2 0.2 0.1 0.1 0.2 0.9 0.4 1.7 1.0 2.9 9.3 5.9 4.9 6.0

Merlu 0.0 0.2 4.4 2.2 1.3 1.5 5.1 6.7 5.1 6.2 4.5 12.2 0.0 118.5 9.9 10.6 4.8 12.3

Poiss 37.8 51.9 12.0 11.3 3.8 4.4 3.2 11.4 9.1 11.9 10.3 12.4 8.9 36.7 46.4 30.5

Pelagiq 4.2 4.8 35.0 4.3 1.7 4.5 5.9 2.4 6.3 4.1 7.2 0.7 6.2 4.4 1.3 1.6 0.0 22.1 26.0

Sénégal

PVL 0.0 0.0 0.0 0.0 0.3 0.5 0.1 0.0 0.8 0.7

PML 2.1 2.2 2.6 1.8 0.8 2.2 5.3 2.6 3.7 2.2 1.3 1.1 1.4 0.6 0.3 0.3 0.4 0.1 0.0

FD 0.1 0.1 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.6 0.4

PG 7.8 5.2 0.2 0.5 0.6 0.3 0.8 12.5 32.6 19.1 14.1 17.1 6.7 4.1 3.5 3.8 3.8 0.0 0.0

ST 18.6 3.8

SP 0.0 0.5 0.0 0.0

DIV 0.0 0.2 0.0 0.0 0.0

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190

Tableau 3.6.3a : Sparus caeruleostictus. CPUE of the main fleets targeting demersal fish (Mauritanian industrial fishery – CPUE in kg/fishing days; Senegalese industrial fishery – kg/days at sea; Senegalese artisanal fishery – kg/number of trips/CPUE des principales flottilles qui ciblent les poissons démersaux (pêche industrielle Mauritanie – CPUE en kg/jours de pêche; pêche industrielle Sénégal – kg/jours de mer; pêche artisanale Sénégal – kg/nombre de sorties)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Sparus caeruleostictus

Mauritanie

Ceph.E 25.3 15.5 33.4 24.8 15.9 9.4 9.3 30.0 16.4 22.9 18.1 19.0 33.9 23.5 36.8 Ceph.N 26.5 24.6 3.6 13.7 10.2 13.3 12.5 6.3 3.9 2.8 4.9 17.4 11.2 6.4 8.1 12.1 12.5 9.4 14.5 Crevet 0.0 0.0 0.0 1.1 0.7 1.3 0.7 1.6 0.7 0.4 0.3 1.4 1.8 1.2 2.2 1.2 1.8 1.4 2.8 Merlu 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 3.6 0.5 0.0 0.3 0.2 0.0 0.1 0.0 0.0 0.0 0.0 Poiss 30.2 48.2 63.1 35.7 41.0 20.7 8.9 3.8 33.8 12.8 11.2 13.3 9.6 39.6 23.8 28.0 Pelagiq 37.7 44.5 11.8 34.0 14.1 39.7 37.1 64.4 52.0 22.5 16.5 53.4 46.1 33.3 13.8 19.2 0.0 8.6 11.2

Sénégal

PVL 3.5 2.1 1.5 1.8 2.1 1.4 1.6 1.1 0.8 0.6 0.6 0.8 0.4 1.2 1.5 1.2 1.3 13.7 13.6 PML 3.6 2.8 2.8 2.3 1.7 1.7 1.8 2.1 1.5 1.0 1.3 2.0 0.9 1.1 0.9 2.5 1.5 1.1 1.6 FD 0.5 0.5 0.7 0.5 0.7 0.5 0.7 0.4 0.3 0.6 0.7 0.4 0.4 0.5 0.5 0.8 0.6 1.4 1.3 PG 61.1 166.

4126.

994.3 102.3 72.1 36.4 55.4 46.8 54.7 56.1 41.3 15.4 25.5 60.8 59.0 48.8

0.3 0.5 ST 25.2 37.1 FME SP 2.2 5.1 0.8 0.2 1.7 0.1 0.5 0.1 0.0 0.0 0.1 0.7 0.0 0.1 0.1 0.0 DIV 0.2 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.1 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 PIS Ind 4.1 2.9 43.0 8.8 31.9 42.2 52.6 23.3 29.4 32.6 38.8 33.3 PIS CON 95.2 40.4 47.0 32.8 33.6 5.4 5.6 13.6 13.4 11.8 12.3 13.2 16.5 17.2 17.3 20.3 18.3 165 29 PIS GLA 73.7 119.

1101.

664.8 66.9 44.7 35.6 41.5 39.7 26.4 25.5 15.4 17.3 13.6 28.6 18.4 19.8

21 22 PIEC Ind 0.0 15.9 23.5 37.8 130.7 197.0 39.2 42.2 40.3 16.2 27 21 PIEC CON

256.9 365.6

400.9

219.5 145.5 111.7 368.0 50.8 61.7 53.4 39.7 85.7 137.7 55.9 0.0 0.0 76.0

PIEC GLA

335.3 389.4

325.9

194.4 226.5 188.4 237.3 73.7 44.3 135.1

132.4

134.6 3.6

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191

Table 3.6.3b : Sparus caeruleostictus. Biomass index (kg/30 min) obtained during the scientific surveys in Mauritania with R/V Al AWAM and

N'DIAGO/Indices de biomasse (kg/30 min) obtenus lors des campagnes scientifiques en Mauritanie par le N/R Al AWAM et N'DIAGO

Saison/année 1982 1983 1984 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

chaude 61.8 66.5 32.6 12.6 22.2 31.2 99.8 27.2 67.7 37.3 44.8 47.0 60.0 47.4 50.0 31.9 46.2 22.4 10.4 17 froide 13.1 43.0 7.6 0.8 13.1 17.1 61.1 35.8 106.7 23.1 10.0 1.1 57.9 10.7 22.9 52.1 142.4 65.4 24.3 25.8 16.2 14.4 9.9

Table 3.7.3a : Sparus spp. CPUE of the Moroccan “céphalopodiers” in kg/fishing days/CPUE des céphalopodiers nationaux marocains (pêche industrielle Maroc) CPUE en kg/jours de pêche

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Sparus spp. Maroc Ceph.N 5.56 3.49 3.71 3.64 2.37 2.86 4.01 7.29 2.94 5.73 10.78 11.65 21.26 10 53.38 53.24 28.95 96 77

Tableau 3.7.3b: Sparus spp. Abundance indices (kg/30 min) obtained during the scientific surveys in Marocco with R/V CHARIF AL IDRISSI/Indices d’abondance (kg/30 min) obtenus lors des campagnes scientifiques au Maroc avec N/R CHARIF AL IDRISSI

Saison/année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Printemps 0.4 1.3 0.4 1.1 0.2/0.5 0.8 1.7 1.1 Automne 0.1 0.4 0.6 0.5 0.3 3.0 11.3 0.27 0.28

Hiver 0.0 0.0 0.8 0.2/2.5 0

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192

Table 3.8.3a : Arius spp. CPUE of the main fleets targeting demersal fish (Senegalese industrial fishery – kg/days at sea; Senegalese artisanal fishery – kg/number of trips/CPUE des principales flottilles qui ciblent les poissons démersaux (pêche industrielle Sénégal – kg/jours de mer; pêche artisanale Sénégal – kg/nombre de sorties)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Arius spp.

Sénégal

PIS Ind 980.51 3.62 31.66 164.16 4.42 33.23 46.28 11.41 21.89 43.15 30.57 31.36 46.6 22.0

PIS CON 39.89 16.51 17.69 16.52 16.66 17.49 19.16 47.86 111.82 10.64 65.61 82.65 43.69 54.81 99.36 109.34 86.86 85.9 102.5

PIS GLA 362.46 142.64 385.78 297.10 252.27 138.81 55.19 430.01 337.43 54.41 16.05 54.69 12.09 17.89 18.66 22.93 19.06 31.3 23.1

PIEC Ind 0.00 320.96 3.41 5.44 26.98 0.00 0.35 1.44 4.07 0.00 7.32

PIEC CON 10.51 1.80 9.64 8.12 25.68 6.43 2.13 5.03 5.78 2.87 105.39 32.00 36.02 6.10 0.00 0.00 2.77

PIEC GLA 1.13 1.32 0.11 0.08 0.10 12.16 8.52 16.93 5.31 0.00 7.71 9.28 1.67

FD 4.87 1.21 1.62 2.04 2.09 1.56 1.30 0.69 0.97 0.61 1.09 0.79 0.32 1.14 2.35 10.01 4.93 3.57 1.72

PG 15.58 4.51 14.46 9.91 9.97 4.76 4.85 3.11 22.02 25.23 34.64 74.74 137.79 59.67 81.08 196.78 111.76 77.91 21.90

PML 3.63 0.88 1.41 1.14 0.36 0.12 0.18 0.16 0.48 0.11 0.41 0.86 1.01 1.87 0.87 2.24 1.63 1.13 2.44

PVL 0.01 0.01 0.02 0.07 0.02 0.01 0.01 0.01 0.02 0.00 0.02 0.01 0.03 0.03 2.91 0.17 1.07 0.19 0.06

SP 2.93 0.16 0.35 1.79 0.16 0.51 0.71 1.29 0.65 0.00 17.71 0.23 1.07 1.74 0.00 11.29 4.52

ST

DIV 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.38 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

GambiePA 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

PI (G) 33.46 38.57 13.61 10.78 44.10 29.88 29.84 12.07 4.54 12.74 25.21 57.21 64.79 79.52 41.03 37.26 64.40 46.9 118.8

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193

Table 3.9.3a: Pseudotolithus spp. CPUE by country, Senegal and Gambia/Pseudotolithus spp. CPUE, par pays, Sénégal et Gambie Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Pseudotholithus spp.Sénégal

PIS 0.00 0.00 0.00 32.78 4.86 10.89 1.62 0.88 0.66 2.22 0.57 1.13 0.27 0.58

PIS CON 10.72 5.59 10.03 6.12 2.99 1.62 4.04 10.86 14.65 2.45 6.05 8.82 14.24 8.37 4.98 8.77 7.39 7.31 8.54

PIS GLA 1.45 0.86 1.16 2.10 2.96 2.53 1.02 6.72 17.45 0.24 2.82 1.95 2.29 0.92 2.12 2.42 1.61 0.79 1.40

PIEC 0.00 53.63 0.45 1.22 1.30 22.57 0.02 2.23 0.70 0.00 4.64

PIEC CON 12.78 8.38 14.67 15.29 14.27 2.94 7.21 0.44 0.85 1.30 19.41 8.53 2.90 0.00 0.00 0.00 0.00

PIEC GLA 0.02 3.80 4.58 0.04 0.00 3.39 0.00 0.10 1.83 0.13 0.00 0.00 0.00

PVL 0.04 0.01 0.04 0.11 0.04 0.03 0.12 0.03 0.01 0.03 0.02 0.04 0.16 0.02 0.10 0.03 0.05 0.08 0.08

PML 0.13 0.04 0.10 0.04 0.04 0.05 0.09 0.09 0.04 0.02 0.06 0.43 0.28 0.09 0.13 0.10 0.11 0.54 0.32

FD 8.59 2.17 3.43 3.34 3.70 1.23 1.37 0.83 4.07 2.12 1.98 0.52 0.86 0.76 1.51 3.02 1.90 0.67 0.56

PG 2.40 0.57 1.05 0.63 0.28 0.24 0.23 0.10 0.94 0.14 0.90 1.51 10.30 30.29 29.61 15.36 25.20 7.57 10.51

ST

FME

SP 11.15 1.00 1.29 3.18 3.10 1.03 0.88 1.21 2.02 1.20 17.08 20.89 2.59 2.22 1.72 1.20 1.57

DIV 0.07 0.09 0.08 0.09 0.04 0.02 0.03 0.02 0.02 0.02 0.02 0.02 0.02 0.02 0.02 0.01 0.02

Gambie P I (Gambie) 39.77 59.67 13.38 34.49 78.73 53.58 53.70 57.09 35.37 46.81 32.50 35.29 47.99 25.67 21.91 19.77 33.93 56.53 93.09

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Table 3.10.3a : Epinephelus aeneus. CPUE of the main fleets targeting demersal fish (Gambia and Mauritanian industrial fishery – CPUE in kg/fishing days; Senegalese industrial fishery – kg/days at sea; Senegalese artisanal fishery – kg/number of trips/CPUE des principales flottilles qui ciblent les poissons démersaux (pêche industrielle Gambie et Mauritanie – CPUE en kg/jours de pêche; Pêche industrielle Sénégal – kg/jours de mer; Pêche artisanale Sénégal – kg/nombre de sorties)

Espèce Zone Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Epinephelus aeneus

Mauritanie

Ceph.E 12.66 8.85 17.51 2.19 3.11 1.90 1.85 1.06 1.30 1.76 0.98 0.54 3.43 1.49 2.44 Ceph.N (RIM) 5.63 5.18 6.52 4.10 2.19 7.27 6.29 0.55 0.79 0.59 1.01 0.60 0.93 0.53 0.76 0.38 1.50 0.72 1.04

Crevet 0.00 0.00 0.00 0.38 0.00 0.58 0.17 0.15 0.11 0.11 0.00 0.00 0.12 0.00 0.04 0.03 0.05 0.03 0.07

Merlu 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.52 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.07 0.02 0.03 Poiss (RIM) 9.82 6.94 28.80 11.90 3.47 2.64 2.13 0.47 0.83 0.65 0.45 0.00 0.00 0.00 0 0 Pelagiq (RIM) 8.37 9.34 21.39 10.19 2.92 21.66 18.69 5.70 10.37 4.68 3.42 1.78 3.81 2.82 0.04 0.00 0.00 0 0

Sénégal

PIS 0.00 0.70 7.68 3.59 4.17 2.26 0.39 1.67 3.62 2.32 2.41 2.83 7.63 1.43

PIS CON 8.73 2.90 5.03 5.13 4.23 2.56 1.14 3.81 2.36 2.02 1.13 1.24 3.15 1.81 1.80 1.28 1.64 1.97 1.5

PIS GLA 9.10 10.52 12.05 15.46 7.81 6.31 15.54 6.75 5.83 2.68 0.91 1.19 1.62 0.93 1.88 5.32 2.05 4.57 1.85

PIEC 0.00 31.81 17.48 7.50 7.65 2.71 4.70 4.33 3.98 0.30 12.35

PIEC CON 108.82 127.55 110.21 137.50 186.99 53.88 92.78 27.97 21.08 16.34 19.49 26.41 3.53 3.06 0.00 0.00 1.39

PIEC GLA 175.70 170.82 161.10 147.15 193.70 135.33 156.35 65.35 43.34 59.17 36.42 31.54 0.24

PVL 0.91 0.58 0.31 0.67 0.60 0.34 0.82 0.53 0.29 0.26 0.08 0.09 0.35 0.15 0.65 0.16 0.33 0.2 0.17

PML 1.29 0.93 1.23 1.62 1.32 1.07 1.31 1.15 0.50 0.31 0.49 0.42 0.47 0.64 0.43 0.70 0.58 0.65 0.77

FD 0.14 0.44 0.35 0.37 0.65 0.41 0.35 0.22 0.25 0.19 0.44 0.09 0.47 0.24 0.20 0.10 0.17 0.12 0.06

PG 75.27 54.67 54.71 57.21 53.43 47.66 45.32 31.89 26.60 46.51 29.83 25.14 21.29 15.98 6.56 15.15 12.39 6.55 13.2

ST

FME

SP 0.22 0.01 0.26 0.39 0.09 0.16 0.18 0.01 0.09 0.02 0.62 0.08 0.01 0.07

DIV 10.14 1.99 0.70 5.69 2.80 3.51 1.44 1.19 0.08 0.82 0.31 0.54 0.42 1.11 2.33 0.65 1.39

Gambie PI (G) 39.77 59.67 13.38 34.49 78.73 53.58 53.70 57.09 35.37 46.81 32.50 35.29 47.99 25.67 21.91 19.77 33.93 41.04 60.54

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Table 3.10.3b : Epinephelus aeneus Biomass index (kg/30 min), surveys in Mauritania on board R/V Al AWAM and N'DIAGO/Indices de Biomasse (kg/30 min), campagnes en Mauritanie à bord des N/R Al AWAM et N'DIAGO

Saison/année 1982 1983 1984 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

chaude 24.0 58.0 - 12.0 14.0 22.0 49.0 - 24.0 49.0 15.0 7.0 21.0 1.0 4.0 10.0 6.0 7.0 2.0 3.0 6.6 2.7 - - 3.7

froide 33.0 68.0 45.0 7.0 28.0 47.0 48.0 32.0 16.0 - 16.0 5.0 8.0 31.0 - 13.0 6.0 7.0 4.0 8.0 3.6 2.3 - 5.8 - 1.1

Table 3.11.3a : Pagellus spp. CPUE in kg/fishing days of the national “céphalopodiers” in Morocco/CPUE kg/jours de mer; pêche artisanale des céphalopodiers nationaux au Maroc

Espèce Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Pagellus

spp. Ceph.N 4.21 4.84 16.53 22.04 17.52 18.19 17.56 25.46 12.93 5.39 27.92 34.14 28.64 38.89 65.16 34.90 40.30 0.05 0.29

Table 3.11.3b : Pagellus spp. Biomass index (kg/30 min) surveys in Morocco by R/V CHARIF AL IDRISSI/Indices de biomasse (kg/30 min) Campagne scientifique au Maroc par le N/R CHARIF AL IDRISSI

Saison/année 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Printemps 6.4 3.6 9.8 8.2 5.4 15.3 20.0/6.9 11.2 6.5 5 Automne 5.0 1.7 6.3 6.4 6.0 5.7 12.6 11.3 4.3 3 Hiver 4.0 7.5/10.1

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Table 3.12.3a : Total effort of the main fleets targeting Plectorinchus mediterraneus in Morocco (effort in fishing days)/Effort total des principales flottilles ciblant Plectorinchus mediterraneus au Maroc (effort en jours de pêche)

Flottille 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Plectorynchus mediterraneus

Ceph.N (Maroc) 59785 65054 62115 60955 51401 50760 41782 24728 44793 39696 38647 44451

Coastal Chal Laayoune 18884 23140 30554 28834 22505 27064 Coastal Pal Laayoune 4058 3570 4298 3780 3501

artisanal Dakh 8640 13500 17460 16740 16740 19410 19410 Pal .Mar. Fra. Dakh** 4425 4028 6278 7455 8044 6960 Cha.Cot. Mar. 11541 9481 9397 15411 26537 24069 10750

Ceph.N (Maroc) : Céphalopodiers nationaux Coastal Chal Laayoune : Chalutiers côtiers Laayoune Coastal Pal Laayoune: Palangriers côtiers Laayoune artisanal Dakh : Pêche artisanale Dakhla Pal .Mar. Fra. Dak : Palangriers marocains Dakhla Cha.Cot. Mar. : Chalutiers côtières marocains

Table 3.12.3b: Plectorhinchus mediterraneus. CPUE of the different fleets in Morocco/Plectorhinchus mediterraneus. CPUE des différentes

flottilles au Maroc

Flottille 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Ceph.N 5 17 12 16 22 16 23 27 26 57 50 41

Coastal Chal Laay 5 3 20 21 23 20Coastal Pal Laay 8 22 16 16 5

Pal Mar Dakh 262 233 271 280 214 286

artisanal Dakh 28 4 52 36 24 20 18

Total 5 17 12 16 22 44 294 322 374 398 324 371

Ceph.N : Céphalopodiers nationaux Coastal Chal Laayoune : Chalutiers côtiers Laayoune Coastal Pal Laayoune: Palangriers côtiers Laayoune artisanal Dakh : Pêche artisanale Dakhla Pal .Mar. Dak : Palangriers marocains Dakhla Cha.Cot. Mar. : Chalutiers côtières marocains

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Table 3.12.3c : Abundance index of Plectorhinchus mediterraneus Morocco (surveys, series 2000-2008)/Indices d'abondance de Plectorhinchus mediterraneus en atlantique sud au Maroc (campagnes, série 2000-2008)

Zone 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Plectorinchus mediterraneus 3.5 2.5 8.9 17.0 12 12 8 8 5.2

Table 4.1a : Number of vessels licensed to fish the two main shrimp species in the CECAF North subregion in 2008/Nombre de bateaux ayant une licence pour pêcher les deux principales espèces de crevettes dans la sous-région COPACE nord en 2008

Pays/région Flottille P. longirostris P. notialis

Maroc Crevet.Mar. Cong. 60 -

Crevet.Mar.Fraîche 400 -

Mauritanie

Crevet. Esp.Cong. 25 28

Crevet.Maurit.Cong. 8 8

Autres Crevet.Cong. 6 6

Sénégal PI Sen 16 -

PA Sen 20 12000*

Sénégal et Gambie Crevet. Esp.Cong. 0 0

Gambie PI Gambie - 15

PA Gambie - 229

*Pirogues

Table 4.1.1a : Minimum landing sizes for shrimps established by the countries in the CECAF North subregion/Tailles minimums des débarquements de crevettes établies par les pays de la sous-région COPACE nord

Espèces Maroc Mauritanie Sénégal Gambie

Parapenaeus longirostris 10,5 cm TL 6 cm TL - -

Penaeus notialis - 200/kg - -

TL Total length

Table 4.1.1b : Minimum mesh sizes (mm, stretched mesh) for shrimp trawlers established by the countries in the CECAF North subregion/Tailles minimums des maillages (mm, maille étirée) pour les crevettiers établies par les pays de la sous-région CECAF nord

Espèces Maroc Mauritanie Sénégal Gambie

Parapenaeus longirostris 50 50 - 40

Penaeus notialis 50 50 50 50

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Table 4.2.2a : Sampling intensity length frequencies for Parapenaeus longirostris obtained

from commercial landings in 2007 and 2008/Intensité d'échantillonnage des fréquences de longueur pour Parapenaeus longirostris obtenues à partir des débarquements commerciaux en 2007 et 2008

Zone/unités Flottille 1er

trimestre 2ème

trimestre 3ème

trimestre 4ème

trimestre Total

Maroc 2007

Crevet.Mar.Fraîche

1442 1376 1276 1567 5661

4 3 9 7 23

4.7 3.2 10.0 6.7 24.6

605 685 2573 1962 5825

Mauritanie 2007

Cha. Esp.Cong. (échantillonnage IEO)

2061 2004 390 467 4922

27.6 27.2 10.0 8.6 73

16 14 6 10 46

4164 3115 1337 2526 11142

0 0 0 0 0

Sénégal+Gambie 2007 Cha. Esp.Cong.

Zone/unités Flottille 1er

trimestre 2ème

trimestre 3ème

trimestre 4ème

trimestre Total

Maroc 2008

Crevet.Mar.Fraîche

1209 1286 1119 963 4578

6 6 8 8 28

10.3 12.0 9.6 8.4 40.3

1419 1211 1295 1133 5058

Mauritanie 2008

Cha. Esp.Cong. (échantillonnage IEO)

1102 591 375 798 2867

23.7 21.9 13.5 0.0 59

14 12 8 0 34

3188 1947 1323 0 6458

0 0 0 0 0

Sénégal+Gambie 2008 Cha. Esp.Cong.

Top figure: Total catch in tonnes. Second figure: Total weight of samples. Third figure: Number of samples.

Fourth figure: Number of fish measured. Fifth figure: Number of fish aged.

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199

Table 4.2.2b : Sampling intensity for length frequencies for Penaeus notialis in Spanish commercial landings in 2007 and 2008 in Mauritania/Intensité d'échantillonnage des fréquences de longueur pour Penaeus notialis obtenues à partir des débarquements commerciaux espagnols en Mauritanie en 2007 et 2008

Zone/unités Flottille 1er

trimestre2ème

trimestre 3ème

trimestre 4ème

trimestre Total

Mauritanie 2007

Cha. Esp.Cong. (échantillonnage IEO)

131 48 325 196 699

0.0 0.0 16.6 20.8 37.5

0 0 8 10 18

0 0 691 735 1426

0 0 0 0 0

Zone/unités Flottille 1er

trimestre 2ème

trimestre 3ème

trimestre 4ème

trimestre Total

Mauritanie 2008 (Échantillonnage IEO)

Cha. Esp.Cong.

76 44 289 146 555

7.0 12.4 10.9 0.0 30.2

2 12 9 0 23

90 605 531 0 1226

0 0 0 0 0 Top figure: Total catch in tonnes. Second figure: Total weight of samples. Third figure: Number of samples. Fourth figure: Number of fish measured. Fifth figure: Number of fish aged.

Table 4.2.2c : Length composition (carapace length Lc in mm) of deep water pink shrimp (Parapenaeus longirostris) in costal trawler landings in Morocco/Composition de taille (longueur de la carapace Lc en mm) de la crevette rose (Parapenaeus longirostris) dans les débarquements des chalutiers côtiers au Maroc

Longueur de la carapace Lc (mm)

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

10 8384057 469915 278020 0 526716 0 15446611 84377915 0 4099622 2300001 1386769 244146 54063312 23020023 1149696 10642579 3521396 1905348 1220730 162189813 0 1600685 21419354 5432214 3834347 2563533 370719514 7847658 9591792 49765659 10460703 8218234 7934744 648759215 9492553 16614239 69763771 19043216 15699108 23560087 919075516 30181826 38162498 57231789 13993900 30050310 33814219 888182217 51602432 59705712 56136397 18726820 61851525 54688701 1544664718 80169148 104515982 83295767 38736893 96751345 70191971 3151116019 84223455 123051294 91663942 47439963 102236146 66407708 4247827920 165417546 135239613 102066649 99177363 124759919 101320584 6819694621 72363682 106668429 78898170 98643127 89099128 80201956 6981884422 58732234 104500950 85530518 57274662 56655047 82277197 7491623823 38220251 71901098 71833791 66458235 33194246 61158569 5761599324 26633124 49304796 49342129 51452696 22470864 46387737 4410017725 13996152 30443210 38672946 64494562 24777943 35645314 34137090

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200

Table 4.2.2c (cont.) : Length composition (carapace length Lc in mm) of deep water pink shrimp (Parapenaeus longirostris) in costal trawler landings in Morocco/Composition de taille (longueur de la carapace Lc en mm) de la crevette rose (Parapenaeus longirostris) dans les débarquements des chalutiers côtiers au Maroc

Longueur de la carapace Lc (mm)

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

26 8339898 15385614 23300050 34204138 18580262 22461431 2463740227 4838706 9109471 13798988 31381440 13150402 10986569 1583281328 4741303 1463600 9124531 19589698 3420820 3173898 787779029 1632236 1982728 5272398 19194729 1499113 2685606 378442930 1241310 799385 5861620 4975758 764349 2075241 316656331 390926 799385 977055 7042101 230288 976584 146743132 527241 0 1972942 5995522 37921 244146 54063333 0 0 4953712 2628179 370366 122073 69509934 0 0 1725930 4733507 37921 122073 30893335 0 388760 1310046 3679342 0 488292 15446636 0 0 0 1459371 0 122073 7723337 0 0 1015133 2413357 90381 0 15446638 0 77233

Total 776373676 882848854 939953506 734452893 711598818 711075179 527580228Captures (tonnes) 3636.16 4326.96 4282.08 4365.68 4035.68 5661 4578Lc moyenne (mm) 18.71 20.29 19.84 22.22 19.98 20.56 21.62

Poids moyen (g) 4.68 4.90 4.56 5.94 5.67 7.96 8.67

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201

Table 4.3.3a : Annual catch in tonnes of Parapenaeus longirostris by country and fleet (1980–2008)/Évolution annuelle des captures en tonnes de Parapenaeus longirostris par pays et flottille (1980-2008)

Région/unité Flottilles 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Maroc

Crevet. Esp. Fraîche 5480 2311 1837 1604 2444 1132 1525 1338 1282 2588 1224 2032 Crevet. Esp.Cong. 1245 1017 1621 1293 1542 1004 1131 719 962 466 594 Crevet.Mar. Cong. 489 486 879 1690 2599 2255 2812 3184 3600 5292 5224 5010 Crevet.Mar.Fraîche 2512 2984 2578 2606 3335 3205 1294 Total Maroc 5969 4042 3733 4915 6336 7441 8325 8231 8207 12177 10119 8930

Mauritanie

Crevet. Esp.Cong. 1003 2182 2382 1496 652 494 1261 1440 975 901 Crevet.Maurit.Cong. Autres Crevet.Cong. Autre Cha. (Bycatch) 3 1 41 49 11 Total Mauritanie 0 0 1003 2182 2382 1496 652 497 1262 1481 1024 912

Sénégal et Gambie

PI sen 28 0 14 2 1 9 4 3 0 0,128 0 8,430 0,430 188 52 258 PAsen 0,365 0,043 0,059 0,001 1,039 0 2 Crevet. Esp.Cong. 4771 2041 1529 1634 1078 1413 929 901 1830 1633 1464 1301 919 1753 1551 1486 1016 PI E sans Espagne 373 389 604 683 517

Total Sénégal et Gambie 4771 2069 1529 1648 1080 1414 938 905 1833 1633 1464 1301 1300 2142 2344 2221 1792

Total région 4771 2069 1529 1648 1080 7383 4980 5641 8930 10351 10401 10278 10028 11611 16002 13364 11634 Crevet. Esp. Fraîche Chalutiers espagnols fraîche Crevet. Esp.Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar. Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar.Fraîche Chalutiers marocains fraîche Crevet.Maurit.Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Autres Crevet.Cong. Chalutiers congélateurs autres nationalités Autres Cha. (captures accessoires) Autres chalutiers Mauritanie PI Sen Pêche industrielle Sénégal PA Sen Pêche artisanale Sénégal

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202

Table 4.3.3a (cont.): Annual catch in tonnes of Parapenaeus longirostris by country and fleet (1980-2008)/Évolution annuelle des captures en tonnes de Parapenaeus longirostris par pays et flottille (1980–2008)

Région/unité Flottilles 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Maroc

Crevet. Esp. Fraîche 1630 1127 1105 Crevet. Esp.Cong. 1075 1256 809 Crevet.Mar. Cong. 5188 7050 8561 8606 8690 7089 5949 4020 4158 3600 4014 4104Crevet.Mar.Fraîche 2072 2719 3046 2833 3028 3200 4150 4282 4366 4036 5661 4578Total Maroc 9965 12152 13521 11439 11718 10289 10099 8302 8524 7636 9675 8682

Mauritanie

Crevet. Esp.Cong. 1212 2036 1402 1850 2335 1321 2574 1939 996 1757 4921,98 2866,57Crevet.Maurit.Cong. 256 687 427 1457 1016 457 344 685,3 271,018Autres Crevet.Cong. 253 156 72 136 181 196 237 556 270 964 265,221 104,058Autres Cha. (captures accessoires) 43 41 18 29 99 6 1 11 5,08 0,57 3,108 0Total Mauritanie 1508 2233 1492 2271 3302 1950 4269 3523 1727,4 3065 5875,6 3241,6

Sénégal et Gambie

PI sen 83 3857 726 132 1505 2497 3154 2532 2968 2885 2621 2795PA sen 0 11 0,151 0,578 15 4 0,813 2 22 8 0 2

Crevet. Esp.Cong. 298 666 698 656 1042 560 508 241 297 74 PI E sans Espagne 878 1786 1190 329 715 125 129 144 73 60

Total Sénégal et Gambie 1259 6319 2614 1118 3277 3186 3792 2919 3360 3027 2621 2797

Total région 12732 20704 17627 14828 18297 15425 18160 14744 13611 13728 18172 14720 Crevet. Esp. Fraîche Chalutiers espagnols fraîche Crevet. Esp.Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar. Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar.Fraîche Chalutiers marocains fraîche Crevet.Maurit.Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Autres Crevet.Cong. Chalutiers congélateurs autres nationalités Autres Cha. (captures accessoires) Autres chalutiers Mauritanie PI Sen Pêche industrielle Sénégal PA Sen Pêche artisanale Sénégal

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203

Table 4.3.3b : Annual effort in fishing days for direct fishing to Parapenaeus longirostris except for Senegal industrial fishery (PI) in sea days/Évolution annuelle de l'effort en jours de pêche ciblant Parapenaeus longirostris sauf pour la pêche industrielle (PI) du Sénégal en jours de mer

Région/unité Flottille 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995

Maroc

Crevet. Esp. Fraîche 30127 26202 27284 17235 21093 20500 23565 20093 15860 17537 5960 Crevet. Esp.Cong. 11679 12494 14395 18880 17360 10800 9800 5680 5960 2920 Crevet.Mar. Cong. 714 1510 2841 4788 6339 6443 7397 7839 12066 10806 10404 Crevet.Mar.Fraîche 74952 79722 73874 68416 57361 45456

Mauritanie Crevet. Esp.Cong. 4060 9100 10074 6269 2966 1989 2698 2680 2338 Crevet.Maurit.Cong. Autres Crevet.Cong.

Sénégal et Gambie PI sen 30180 29630 29218 30656 29211 33826

Crevet. Esp.Cong. 4515 2148 1377 2220 1264 1292 1747 1513 2621 2880 2482 1932 1306 2080 1875 1735

PI E sans Espagne 2648 2747 2155,2 2562 Crevet. Esp. Fraîche Chalutiers espagnols fraîche Crevet. Esp.Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar. Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar.Fraîche Chalutiers marocains fraîche Crevet.Maurit.Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Autres Crevet.Cong. Chalutiers congélateurs autres nationalités Autres Cha. (captures accessoires) Autres chalutiers Mauritanie PI Sen Pêche industrielle Sénégal PA Sen Pêche artisanale Sénégal

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204

Table 4.3.3b (cont.) : Annual effort in fishing days for direct fishing to Parapenaeus longirostris except for Senegal industrial fishery (PI) in sea days/Évolution annuelle de l'effort en jours de pêche ciblant Parapenaeus longirostris sauf pour la pêche industrielle (PI) du Sénégal en jours de mer

Région/unité Flottille 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Maroc

Crevet. Esp. Fraîche 16567 14756 11251 7644

Crevet. Esp.Cong. 6360 6880 6560 5560 Crevet.Mar. Cong. 12270 13171 15273 16255 16500 18214 17810 17559 16121 16308 16253 16320 17564 Crevet.Mar.Fraîche 64419 59801 84970 109825 110206 121226 118803 117130 118285 119370 120578 119974 119672

Mauritanie Crevet. Esp.Cong. 2137 2129 3655 3330 4512 4758 4337 4392 4430 2835 4012 4912 4172 Crevet.Maurit.Cong. 1813 2669 5404 2842 4323 2814 2423 1823 482 Autres Crevet.Cong. 1197 1491 479 895 949 2713 833 3780 4605 2935 2127 401

Sénégal et Gambie

PI sen 37071,9 36742 32237 38206 29163 33041 35232 34456 29812 26824 23684 24796 25101,3

Crevet. Esp.Cong. 1593 307 957 1043 1041 1434 855 808 304 687 139 0 0

PI E sans Espagne 1779 1698 3293 3630 2235 3038 2420 1332 1051,8 884,4 182 67 0 Crevet. Esp. Fraîche Chalutiers espagnols fraîche Crevet. Esp.Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar. Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar.Fraîche Chalutiers marocains fraîche Crevet.Maurit.Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Autres Crevet.Cong. Chalutiers congélateurs autres nationalités Autres Cha. (captures accessoires) Autres chalutiers Mauritanie PI Sen Pêche industrielle Sénégal PA Sen Pêche artisanale Sénégal

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205

Table 4.3.3c : Annual CPUE in kg/fishing days for direct fishing to Parapenaeus longirostris except for Senegal industrial fishery (PI) in kg/sea days/Évolution annuelle des CPUEs (kg/jours de pêche) de Parapenaeus longirostris par pays et flottille en kg/jour de mer, sauf pour la pêche industrielle (PI) du Sénégal en jours de mer

Région/unité Flottille 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994

Maroc

Crevet. Esp. Fraîche 182 88 67 93 116 55 65 67 81 148Crevet. Esp.Cong. 0 107 81 113 68 89 93 115 127 161Crevet.Mar. Cong. 685 322 309 353 410 350 380 406 298 490Crevet.Mar.Fraîche 34 37 35 38 58

Mauritanie Crevet. Esp.Cong. 247 240 236 239 220 248 467 537Crevet.Maurit.Cong. 0 0 0 0 0Autres Crevet.Cong. 0 0 0 0 0

Sénégal et Gambie

PI Sen 490 425 488 491 500 477 698 567

Crevet. Esp.Cong. 1057 950 1110 736 853 1094 532 596 698 567 590 673 704,0 843 827

PI E sans Espagne 141 142 280 Crevet. Esp. Fraîche Chalutiers espagnols fraîche Crevet. Esp.Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar. Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar.Fraîche Chalutiers marocains fraîche Crevet.Maurit.Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Autres Crevet.Cong. Chalutiers congélateurs autres nationalités Autres Cha. (captures accessoires) Autres chalutiers Mauritanie PI Sen Pêche industrielle Sénégal PA Sen Pêche artisanale Sénégal

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206

Table 4.3.3c (cont.): Annual CPUE in kg/fishing days for direct fishing to Parapenaeus longirostris except for Senegal industrial fishery (PI) in kg/sea days/Évolution annuelle des CPUEs (kg/jours de pêche) de Parapenaeus longirostris par pays et flottille en kg/jour de mer, sauf pour la pêche industrielle (PI) du Sénégal en jours de mer

Région/unité Flottilles 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Maroc

Crevet. Esp. Fraîche 205 123 110 100 145 Crevet. Esp.Cong. 160 93 156 191 146 Crevet.Mar. Cong. 502 408 394 462 527 522 477 398 339 249 255 221 246 234Crevet.Mar.Fraîche 71 20 35 32 28 26 25 27 35 40 24 61 47 38

Mauritanie Crevet. Esp.Cong. 417 422 569 557 421 409 494 305 589 438 351 438 1002 687Crevet.Maurit.Cong. 0 0 0 0 0 141 258 79 513 235 162 142 376 562Autres Crevet.Cong. 0 0 36 27 39 32 104 2 1 147 59 0 125 259

Sénégal et Gambie

PI sen

PA sen 857 638 972 489

Crevet. Esp.Cong. 266 291 517 542 669 651 726 397 381 792,582 433 530 Crevet. Esp. Fraîche Chalutiers espagnols fraîche Crevet. Esp.Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar. Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Mar.Fraîche Chalutier marocain fraîche Crevet.Maurit.Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Autres Crevet.Cong. Chalutiers congélateurs autres nationalités Autre Ch. (captures accessoires) Autres chalutiers Mauritanie PI Sen Pêche industrelle Sénégal PA Sen Pêche artisanale Sénégal PI E sans Espagne Chalutiers étrangers pêchant au Sénégal à l’exception des chalutiers espagnols

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207

Table 4.3.3d: Abundance indices (kg/hour) by stratum of Parapenaeus longirostris obtained by INRH off Morocco from 2000 to 2007/Indices d’abondance (kg/heure) par strate obtenus par l’INRH au Maroc de 2000 à 2007

Zone Larache-El Jadida

Strate 0-100 m 101-200 m 201-500 m 501-1000 m Moyenne stratifiée

Surface (km²)

3255 6297 2435 5402

2000 19.36 11.57 4.03 0.03 8.39 2001 3.12 10.77 7.59 0.30 5.64 2002 4.09 9.77 11.36 0.17 5.95 2003 2.94 8.65 4.45 0.14 4.35 2004 2.45 2.67 2.58 0.08 1.81 2005 1.15 3.51 4.45 0.06 2.13

2006 4.01 2.40 1.44 0.15 1.87

2007 1.01 1.58 1.45 0.03 0.97

Zone Essaouira-Agadir Surface (km²)

1583 1462 1553 3029

2000 8.09 10.32 16.74 0.49 7.26 2001 5.65 11.28 11.07 0.52 5.79 2002 5.36 0.28 16.35 0.00 4.50 2003 0.07 6.04 3.37 0.02 1.87 2004 0.32 0.00 2.43 0.00 0.56 2005 2.12 6.26 2.53 0.00 2.15

2006 3.35 5.06 1.58 0.00 1.99

2007 2.24 0.79 2.32 0.00 1.09

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208

Table 4.3.3e: Abundance indices (kg/30 minutes) obtained for Parapenaeus longirostris by IMROP in Mauritania from 2000 to 2008 / Indices d’abondance (kg/30 minutes) obtenus pour l’IMROP en Mauritanie de 2000 à 2008

Espèce 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Parapenaeus longirostris 1.00 1.03 0.08 1.57 3.25 1.00 0.46 1.59 1.93

Table 4.4.3ª: Annual catch in tonnes of Penaeus notialis by country and fleet/Captures annuelles en tonnes de Penaeus notialis par pays et flottille

Pays Flottille 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Mauritanie

Crevet. Esp.Cong. 551 1033 1082 1017 491 474 405 597 1007 1643 1384 1065 2165 1158 1179 986 815 963 1108 1791 699 555 Crevet.Maurit.Cong. 142 403 651 807 624 748 703 707 458 142 Autres Crevet.Cong. 52 155 417 78 182 155 736 101 698 929 217 785 103 Autre Ch. 8 1 4 15 31 18 48 39 11 48 42 32 2 7 1 0 1 Total 551 1033 1082 1017 491 482 406 601 1022 1726 1557 1530 2424 1754 2033 2571 1572 2411 2747 2716 1942 800

Sénégal

PI (<250 TJB) sen 3260 2573 2571 2174 1947 1769 1932 1534 2339 2149 2090 2246 2097 1592 2063 1755 2053 1129 1151 1444 975 1190 PI autres sen 520 398 196 242 298 233 264 269 331 481 620 318 479 452 303 138 247 84 119 150 69 113 PA sen 49 17 12 51 63 36 252 177 55 21 80 46 23 37 74 121 120 91 7 0,19 Total 3780 2971 2816 2434 2257 2053 2259 1839 2923 2808 2765 2585 2656 2090 2389 1931 2373 1334 1390 1685 1051 1303

Gambie PI 210 365 557 501 602 570 475 348 437 352 511 365 132 126 131 152 171 PA 559 367 339 489 397 357 308 211 213 98 76 0 230 167 326

Sénégal et Gambie Total 3780 2971 2816 2434 2257 2263 2624 2955 3791 3749 3824 3457 3361 2835 2952 2655 2836 1542 1516 2046 1370 1800

Total région 4331 4004 3898 3451 2748 2745 3030 3556 4813 5475 5381 4987 5785 4589 4985 5226 4408 3953 4263 4762 3313 2601

Crevet. Esp.Cong. Chalutiers espagnols congélateurs Crevet.Maurit.Cong . Chalutiers mauritaniens congélateurs Autres Crevet.Cong. Chalutiers congélateurs autres nationalités Autre Ch. (captures accessoires) PI (<250 TJB) sen chalutiers sénégalais avec tjb<250 PA sen Effort global de la pêche artisanale au Sénégal PI Pêche industrielle en Gambie PA Pêche artisanale en Gambie

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209

Table 4.4.3b : Annual effort in fishing days for direct fishing to Penaeus notialis except for Senegal industrial fishery (PI) in sea days/Évolution annuelle de l'effort en jours de pêche ciblant Penaeus notialis sauf pour la pêche industrielle (PI) du Sénégal en jours de mer

Pays/unité Flottille 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999

Mauritanie

Crevet. Esp.Cong. 4060 9100 10074 3479 2353 2017 1599 1987 2806 3438 3683 3298 4392 Crevet.Maurit.Cong. 428 Autres Crevet.Cong. 312 1197 1491 479

Sénégal PI (<250 TJB) sen 22390 22112 22894 22460 20968 19435 19419 22284 24758 26809 30405 26351 33558 PA sen 177803 149498 223280 207486 221281 185694 705095 688174 633927 436994

Gambie PI 5130 3510 1800 2250 1890 2340 1620 1260

Pays/unité Flottille 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Mauritanie

Crevet. Esp.Cong. 3700 2395 3879 3262 3271 2511 3814 2190 2343Crevet.Maurit.Cong. 1813 2669 5404 2842 4322 2814 2422 1823 482Autres Crevet.Cong. 895 949 2713 833 4916 4873 3126 2127 401

Sénégal PI (<250 TJB) sen 25969 27368 28052 28078 23974 23268 20556 21048 21624PA sen 683010 314196 335672 444292 1232848 1135875 1116927 994339 1005721

Gambie PI 3150 4680 4757 2776 1988 1872 1684 1755 1256 Crevet. Esp.Cong. Chalutiers espagnols Congélateurs Crevet.Maurit.Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Autres Crevet.Cong. Chalutiers congélateurs autres nationalités PI (<250 TJB) sen Chalutiers sénégalais avec TJB<250 PA sen Effort global de la pêche artisanale au Sénégal PI Pêche industrielle en Gambie PA Pêche artisanale en Gambie

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210

Table 4.4.3c : Annual CPUE in kg/fishing days for direct fishing to Penaeus notialis except for Senegal industrial fishery (PI) in sea days/Évolution annuelle des CPUE en kg/jours de pêche ciblant Penaeus notialis sauf pour lapêche industrielle (PI) du Sénégal en jours de mer

Pays/unité Flottille

1987

1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Mauritanie

Crevet. Esp.Cong. 136 114 107 292 209 235 253 301 359 478 376 323 493 313 492 254 250 249 384 290 319 237 Crevet.Maurit.Cong. 332 222 244 149 220 144 266 290 251 294 Autres Crevet.Cong. 168 129 279 163 203 164 271 121 21 143 297 369 256

Sénégal PI (<250 TJB) sen 146 116 112 97 93 91 99 69 94 80 69 85 62 61 75 63 73 47 22 42 46 55

Gambie PI Gambie 104 310 223 318 244 293 277 139 75 107 131 66 67 78 86,6 136 PA

Crevet. Esp.Cong. Chalutiers Espagnols Congélateurs Crevet.Maurit.Cong. Chalutiers Mauritanian Congélateurs Autres Crevet.Cong. Chalutiers Congélateurs autres nationalités PI Pêche industrielle PA Pêche artisanale

Table 4.4.3d : Abundance indices (kg/30 minutes) obtained for Penaeus notialis by IMROP from 2000 to 2008 / Indices d’abondance (kg/30

minutes) obtenus pour Penaeus notialis par l’IMROP de 2000 à 2008 Espèce 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Penaeus notialis 0.63 0.66 1.50 1.09 0.50 0.56 0.39

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211

Table 5.2.2a : Intensity of sampling for Octopus vulgaris artisanal fishery in the port of Nouadhibou/Intensité d’échantillonnage de la pêcherie artisanale pour Octopus vulgaris dans le port de Nouadhibou

Source: CANAEST (Spanish fisheries consulting)

Pêche artisanale à Nouadhibou

1er trimestre2ème

trimestre 3 ème

trimestre 4 ème

trimestre Total

2007 Poids total des

échantillons (kg)

- 464 356 421 12412008 351 308 508 498 16652009 529 398 471 1398

2007 Nombre d’échantillons

- 7 4 5 16

2008 5 4 5 5 192009 6 4 5 152007

Nombre de poissons mesurés

- 314 271 353 9382008 198 260 477 291 12262009 335 257 438 1030

Intensity of sampling for Octopus vulgaris landings in the port of Dakhla of the artisanal fleet operating in Morocco/Intensité d’échantillonnage de la pêcherie artisanale pour Octopus vulgaris dans le port de Dakhla Pêche

artisanale à Dakhla

1er trimestre2ème

trimestre 3 ème

trimestre 4 ème

trimestre Total

2007 Poids total des échantillons (kg)

4412 4404 2431 112472008 7584 7246 148302007

Nombre d’échantillons 11 7 10 28

2008 26 22 482007 Nombre de poissons

mesurés 2279 1680 2236 6195

2008 6071 3877 9948

Intensity of sampling for Octopus vulgaris landings in the port of Laâyoune of the coastal fishery operating in Morocco/Intensité d’échantillonnage de la pêcherie côtière pour Octopus vulgaris dans le port de Laâyoune

Pêche côtière à Laâyoune

1er trimestre2ème

trimestre 3 ème

trimestre 4 ème

trimestre Total

2007 Poids total des échantillons (kg)

1079 2536 36152008 3711 7222 109332007

Nombre d’échantillons 31 122 153

2008 154 77 2312007 Nombre de poissons

mesurés 791125 2536394 3327519

2008 3485 1152 4637

Intensity of sampling for Octopus vulgaris landings in the port of Las Palmas of the Spanish industrial fleet operating in Mauritania/Intensité d’échantillonnage de la flottille industrielle espagnole opérant en Mauritanie pour Octopus vulgaris dans le port de Las Palmas

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212

Pêche industrielle en

Mauritanie 1er trimestre

2ème trimestre

3 ème trimestre

4 ème trimestre

Total

2007 Poids total des échantillons (kg)

86 30 - 294 4102008 - - - 198 198

2007 Nombre d’échantillons

6 2 2 10

2008 - - - 6 62007 Nombre de poissons

mesurés 60 21 165 246

2008 - - - 138 138

Intensity of sampling for Sepia spp. landings in the port of Las Palmas of the Spanish industrial fleet operating in Mauritania/Intensité d’échantillonnage de la flottille industrielle espagnole opérant en Mauritanie pour Sepia spp. dans le port de Las Palmas

Pêche industrielle en

Mauritanie 1er trimestre

2ème trimestre

3 ème trimestre

4 ème trimestre

Total

2007 Poids total des échantillons (kg)

201,4 13 49,6 - 2642008 - 71,6 43,6 15,3 130,5

2007 Nombre d’échantillons

9 1 2 - 12

2008 - 3 2 7 122007 Nombre de poissons

mesurés 340 17 123 - 480

2008 - 106 25 241 372

Intensity of sampling for Loligo vulgaris landings Spanish industrial fleet operating in Mauritania/Intensité d’échantillonnage de la flottille industrielle espagnole opérant en Mauritanie pour Loligo vulgaris Pêche

industrielle en Mauritanie

1er trimestre2ème

trimestre 3 ème

trimestre 4 ème

trimestre Total

2007 Poids total des échantillons (kg)

- - 43,9 - 43,92008 - 16,6 72,8 89,4

2007 Nombre d’échantillons

1 - 12008 - 2 1 32007 Nombre de poissons

mesurés 386 - 386

2008 - 17 422 439

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213

Table 5.2.2b : Summary of LF sampling carried out on Loligo vulgaris in 2005, 2006, 2007 and 2008 surveys in Morocco on board R/V CHARIF AL IDRISSI/Résumé des échantillonnages de fréquences de taille effectués pour Loligo vulgaris en 2005, 2006, 2007 et 2008 au Maroc à bord du N/R CHARIF AL IDRISSI

Top figure: total catch in kg Second figure: number of samples Third figure: total weight of LF samples (kg) Fourth figure: number of fish measured

jan.-mars avril-juin juill.-sept. oct.-déc.

Hiver Printemps Été Automne Total

2005

Capture totale en kg 323 487 810Nombre d’échantillons 90 90 180Poids total des échantillons utilisés pour la fréquence de taille (kg) 323 487 810Nombre d’individus mesurés 1202 1933 3135

2006

Capture totale en kg 63 52 74 189Nombre d’échantillons 90 90 90 270Poids total des échantillons utilisés pour la fréquence de taille (kg) 63 52 74 189Nombre d’individus mesurés 221 478 249 948

2007

Capture totale en kg 166 72 36 88 362Nombre d’échantillons 90 90 67 89 336Poids total des échantillons utilisés pour la fréquence de taille (kg) 166 72 36 88 362Nombre d’individus mesurés 391 331 96 758 1576

2008

Capture totale en kg 214 122 224 560Nombre d’échantillons 91 50 95 236Poids total des échantillons utilisés pour la fréquence de taille (kg) 214 122 224 560Nombre d’individus mesurés 612 570 814 1996

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214

Table 5.3.3a: Catch in tonnes of Octopus vulgaris by stock and fleet (1990–2008)/Captures en tonnes de Octopus vulgaris par stock et flottille (1990-2008)

Stock Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Dakhla

Cha.Mar. Cong. 50500 71066 57088 59045 51759 52812 34831 25900 41170 52881 55373 39652 25467 12046 10821 21023 18430 16004 25665

Cha.Cot. Mar. 4229 3190 3000 2500 3000 4000 7000 10138 10355 2655 1518 3473 4182 4911 5692

Art. Mar. 3000 4500 8000 12000 13000 15000 27000 45000 30707 20959 10947 5624 9712 6135 9383 12134

Cha. Esp. 25102 40557 33656 37942 26766 14483 17795 8681 12065 8703

Total Dakhla 75602 111623 90744 99987 87254 78485 67626 50081 71235 92584 107373 80497 56781 25648 17963 34208 28747 30298 43491

Cap Blanc

Ceph.Mau. Cong. 18395 20577 27552 19430 14294 14067 14616 6417 4186 5720 6235 6020 5800 7346 8107 10342 6583 10075 9667

Ceph. Ref.Mau. 720 1180 4111 6877 4947 5660 5914 3939 3897 4560 5193 5114 4310 3612 4136 4302 3105 2858 2981

Autres Ceph. 110 40 208 466 745 1250 859 469 368 514 615 629 1382 1516

Autres flottilles

(captures accessoires) 44 342 1 7 11 1 7 0 7 1 6 0 0

Art. Mau. 3690 7253 12963 11929 7795 5596 5818 4024 3368 3631 3953 5963 3500 2467 4994 5073 4815 6012 14095

Ceph. Esp. 347 3194 3379 5492 7501 12265 10268 8514 6402 7321 9306 6482 4639 3757

Total stock Cap

Blanc 22849 29352 44626 38236 27037 25787 29594 17968 17416 22157 28896 28224 22600 20195 25074 29645 21614 24966 32016

Sénégal et Gambie

P.I Sen 6190 10492 3437 2627 3377 1732 1859 1438 1463 25863 2701 1928 12837 7266 3447 3939 4328 2955 3741

P.A.Sen. 5141 11077 2294 1639 6196 2241 1692 1400 3878 14461 1933 698 9803 5663 5052 2930 4548 2662 2542

P. I. Gam. 1346 1390 170 164 449 404 485 288 132 2758 781 122 884 1362 802 499 36 113 230

Cha. Esp. 181 8 81 49 179 170 79 297 1222 39 93 203 534 510 344

Total Sénégal et

Gambie 12677 23140 5909 4511 10071 4556 4206 3205 5770 44304 5454 2841 23727 14825 9811 7712 8912 5730 6513

Total stock Total 111128 164115 141279 142734 124362 108828 101426 71254 94421 159045 141723 111562 103108 60668 52848 71565 59273 60994 82020

Cha.Mar. Cong. Chalutiers marocains congélateurs P.I. Sen Pêche artisanale Sénégal Cha.Cot. Mar. Chalutiers côtiers marocains P.A.Sen Pêche industrielle Sénégal Art. Mar. Artisanaux marocains (pêche artisanale marocaine) P.I. Gam. Pêche industrielle Gambie Cha.Mau. Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Autres Ceph Autres céphalopodiers en Mauritanie Cha. Mau. Ref. Chalutiers mauritaniens réfrigérateurs Cha. Esp. Chalutiers espagnols Art. Mau. Artisanaux mauritaniens (pêche artisanale mauritanienne) Autres flottilles Autres flottilles (non céphalopodières)

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215

Table 5.3.3b : Effort on Octopus vulgaris/cephalopods by fleet, by stock and by year (1990–2008) (in fishing days), except for Senegal industrial fishery (in days at sea), and artisanal (in numbers of trips)/Effort sur Octopus vulgaris/céphalopodes par flottille, par stock et par année (1990-2008) (en jours de pêche), sauf pour la pêche industrielle du Sénégal (en jours de mer), et artisanale (en nombre de sorties)

Stock Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Dakhla

Cha.Mar. Cong. 71189 67361 63289 49225 70903 71966 75720 59785 65054 62115 60955 51401 50760 41782 24728 44793 39696 38647 44451

Cha.Cot. Mar. 11586 8740 13043 11541 9481 9397 15411 26537 24069 18884 23140 30554 28834 20594 25304

Art. Mar. 29750

044625

059500

064855

0 73304

083300

079560

083671

473921

179733

548112

154680

108876

99862 12457

0

Cha. Esp. 35261 32520 29082 30723 25680 17827 29369 17431 18538 11921

Cap Blanc

Cha.Mau. Cong. 19960 15958 14424 13372 15805 20933 26736 22803 12762 11676 12728 15720 17659 14969 21548 22900 16061 22382 15823

Cha. Ref.Mau. 2376 3457 4899 9204 11437 13876 15733 16131 15834 15923 16783 16662 17761 16233 13855 12972 9541 9736 6356

Autres Ceph. 174 90 809 1065 1159 1397 1383 1182 567 1100 1061 956 2712 1797

Autres flottilles (captures accessoires)

60 269 139 453 77 138 669 2772 7133 7081 779

Art. Mau. 55800 50400 5994010422

010800

023400

019368

017046

0 96120 72180 75960 84060

112400

8656314713

615640

121550

5224824,

4 31631

0

Cha. Esp. 609 5241 6864 8361 9323 10997 12072 12589 10084 9584 10249 7454 6677 4360

Sénégal et Gambie

P.I.Sen 30180 29630 29218 30656 29211 33826 37072 42071 40770 46407 35079 39374 39279 37983 32168 28357 32836 23140 28111

P.A.Sen 35881

235594

836625

335458

639152

640201

739361

745876

5 53014

456230

347378

141921

052963

659916

962748

354825

959163

7469577

475092

P. I. Gam. 7920 9620 8820 6030 3061 4050 4860 5220 4410 5827 6030 6356 6251 6508 4255 2630 2476 2388 1751

Cha. Esp. 202 114 241 94 462 421 210 503 536 129 218 439 1134 926 359

Cha.Mar. Cong. Chalutiers marocains congélateurs Cha.Cot. Mar. Chalutiers côtiers marocains Art. Mar. Artisanaux marocains (pêche artisanale marocaine) Cha.Mau. Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Cha. Mau. Ref. Chalutiers mauritaniens réfrigérateurs Art. Mau. Artisanaux mauritaniens (pêche artisanale mauritanienne) Cha. Esp. Chalutiers espagnols P.I. Sen Pêche artisanale Sénégal P.A.Sen Pêche industrielle Sénégal P.I. Gam. Pêche industrielle Gambie Autres Ceph Autres céphalopodiers en Mauritanie Autres flottilles Autres flottilles (non céphalopodières)

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216

Table 5.3.3c : Annual CPUE for Octopus vulgaris/cephalopods by fleet, by stock and by year (1990–2008) (in kg/fishing days) except Senegal industrial fishery in kg/days at sea and artisanal fishery in kg/numbers of trips/Évolution annuelle des CPUEs de Octopus vulgaris/céphalopodes par flottille, par stock et par année (1990-2008) (en kg/jours de pêche) sauf la pêcherie industrielle Sénégal en kg/jours en mer et la pêcherie artisanale en kg/nombres de sorties

Stock Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Dakhla

Cha.Mar. Cong. 709.38 1055.00 902.02 1199.49 730.00 733.85 460.00 433.22 632.86 851.34 908.42 771.42 501.71 288.31 437.60 469.34 464.28 414.10 577.38

Cha.Cot. Mar. 365.01 364.99 230.01 216.62 316.42 425.67 454.22 382.03 430.22 140.60 65.60 113.67 145.04 238.49 224.94

Art. Mar. 15.13 17.93 20.17 20.04 20.46 32.41 56.56 36.70 28.35 13.73 116.89 62.79 56.35 93.96 97.41

Cha. Esp. 711.89 1247.14 1157.28 1234.97 1042.29 812.42 605.91 498.02 650.83 730.06

Cap Blanc

Cha.Mau. Cong. 921.59 1289.45 1910.15 1453.04 904.40 672.00 546.69 281.41 328.01 489.89 489.86 382.95 328.44 490.75 376.25 451.62 409.89 450.12 610.92

Cha. Ref. Mau. 303.03 341.34 839.15 747.18 432.54 407.90 375.88 244.19 246.12 286.38 309.42 306.93 242.67 222.51 298.50 331.67 325.41 293.57 468.99

Autres Ceph. 631.66 446.19 257.68 437.45 642.63 895.00 621.41 396.53 649.05 467.70 580.08 657.43 509.46 843.77

Autres flottilles

(captures accessoires)

732.60 1269.54 10.72 15.74 149.22 3.99 10.57 0.01 1.04 0.18 7.88

Art. Mau. 66.13 143.91 216.27 114.46 72.18 23.91 30.04 23.61 35.04 50.30 52.04 70.94 31.14 28.50 33.94 32.43 22.345 26.74 44.56

Cha. Esp. 569.79 609.43 492.28 656.86 804.57 1115.30 850.56 676.30 634.87 763.88 907.99 869.60 694.82 861.58

Sénégal et Gambie

P.I.Sen 205.10 354.11 117.63 85.69 115.61 51.20 50.15 34.18 35.88 557.31 77.00 48.97 326.82 191.30 107.16 138.92 131.81 127.70 133.08

P.A.Sen 14.33 31.12 6.26 4.62 15.83 5.57 4.30 3.05 7.32 25.72 4.08 1.67 18.51 9.45 8.05 5.34 7.69 5.67 5.35

P. I. Gam. 169.95 144.49 19.27 27.20 146.68 99.75 99.79 55.17 29.93 473.31 129.52 19.19 141.42 209.28 188.48 189.85 14.42 47.32 131.35

Cha. Esp. 896.04 70.18 336.10 521.28 387.45 403.80 376.19 590.46 2279.85 302.33 426.61 462.41 470.90 550.76 958.22

Cha.Mar. Cong. Chalutiers marocains congélateurs Autres Ceph Autres céphalopodiers en Mauritanie Cha.Cot. Mar. Chalutiers côtiers marocains Autres flottilles Autres flottilles (non céphalopodières) Art. Mar. Artisanaux marocains (pêche artisanale marocaine) Cha.Mau. Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Cha. Mau. Ref. Chalutiers mauritaniens réfrigérateurs Art. Mau. Artisanaux mauritaniens (pêche artisanale mauritanienne) Cha. Esp. Chalutiers espagnols P.I. Sen Pêche artisanale Sénégal P.A.Sen Pêche industrielle Sénégal P.I. Gam. Pêche industrielle Gambie

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217

Table 5.3.3d : Biological data of Octopus vulgaris from Dakhla and Cap Blanc/Données biologiques de Octopus vulgaris de Dakhla et Cap Blanc

Longeur à première maturité

Pays Sexe Lt50 (cm) N

Mauritanie1) Mâles 6.6 147 Femelles 12.6 125

Maroc2) Mâles 7

Femelles 11

Sex-ratio Pays Sexe 2003 2004 2005 2006

Mauritanie1) Mâles 54% Femelles 41%

Maroc3) Mâles 48% 55% 52% 48%

Femelles 52% 45% 49% 51%

Rapport longueur-poids Sexe a b R2 N

Mauritanie1) Mâles 2.71 2.26 0.69 284 Femelles 4.48 2.08 0.61 216

Maroc2) Mâles 7.38 1.12 0.97 Femelles 8.57 0.82 0.99

Paramètres von Bertallanfy

Maroc2)

L∞ (Dm cm) 26

K 0.6

Score ® 1.000

N 41313

Mauritanie4)

k 0.32Tzero -0.34Linf 41.89

1) National Data Collection. IEO: 2004. 2) Dridi, A, Srairi, A, Boumaaz, A., octobre 2007. 3) Données artisanales, Dakhla. 4) El Omrani, Bensbai et Manchih, 2002.

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218

Table 5.4.3a: Catch in tonnes of cuttlefish (Sepia spp.) by stock and fleet (1990–2008)/Captures en tonnes de seiche (Sepia spp.) par stock et flottille (1990-2008)

Stock Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Dakhla

Cha.Mar. Cong. 11600 8644 8394 6820 13756 11805 11429 15640 13608 18984 31309 26199 11020 6655 6853 14597 13497 13439 12542 Cha.Cot. Mar. 516

553 1616 11861192 1741

Art. Mar. 37 38 45 234 147 30 536 Cha. Esp. 4900 2666 2421 3133 4966 2539 3430 2874 2985 2096 Total Dakhla 16500 11310 10815 9953 18722 14344 14859 18514 16593 21080 31309 26199 11057 7209 7451 16447 14830 14661 14819

Cap Blanc

Ceph. Mau. Cong. 6505 6037 5167 4108 3211 2835

3889

1674 1716 1710 1822 2395 1116 1627

1255 1722 1325

1846 1760 Ceph. Mau. Ref. 609 512 580 1524 1943 1736

1822

1022 1722 2272 2462 2375 992 1430

1470 1381 579

997 592 Autres Ceph. 0 410 702 2065 1891 1296 0 25 46 127 175 185 32 52 169 184 103 129 114 Autres flottilles (captures accessoires) 3 1 17 25 0 79 124 156 47 193 16 27 137 421

1 83 Ceph. Esp. 76 349 267 745 1198 1112 1573 669 265 818 738 366 390 595

Total Cap Blanc 7117 6960 6466 7722 7045 6022 6184 3144 4276 5500 5587 6555 2946 3795

3712 4025 23733362 3144

Cha.Mar. Cong. Chalutiers marocains congélateurs Cha.Cot. Mar. Chalutiers côtiers marocains Art. Mar. Artisanaux marocains (pêche artisanale marocaine) Cha.Mau. Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Cha. Mau. Ref. Chalutiers mauritaniens réfrigérateurs Art. Mau. Artisanaux mauritaniens (pêche artisanale mauritanienne) Cha. Esp. Chalutiers espagnols P.I. Sen Pêche artisanale Sénégal P.A.Sen Pêche industrielle Sénégal P.I. Gam. Pêche industrielle Gambie Autres Ceph Autres céphalopodiers en Mauritanie

Autres flottilles Autres flottilles (non céphalopodières)

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219

Table 5.4.3a (cont.): Catch in tonnes of Cuttlefish (Sepia spp.) by stock and fleet (1990–2008)/Captures en tonnes de seiche (Sepia spp.) par stock et flottille (1990-2008)

Stock Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Sénégal et Gambie

P.I.Sen. 6199 7892 5661 4663 3957 3942 4098 5211 5347 3597 1589 1512 2243 2481 1817 1132 1810 1542 1495 P.A.Sen. 1517 1504 1625 1333 1048 1177 1237 1247 892 728 639 735 1006 1407 1819 1776 1668 981 900 PA Gam 39 0 0 9 325 184 137 98 380 422 1499 54 956 321 1958 1143 751 548

PI Gam 2651 4237 1082 1494 1336 1203 1443 760 775 683 662 589 870 723 540 209 102 164,2 162,5

Cha. Esp. 141 1 174 51 186 170 83 239 99 46 39 207 209 99 8

Total Sénégal et Gambie 10406 13774 8370 7664 6401 6833 7132 7438 7350 5486 3358 4375 4380 5776 4596 5084 4723 3438 3105

TOTAL Sepia spp.

nord

34023 32044 25651 25339 32168 27199 28175 29096 28219 32066 40254 37129 18383 16779 15759 25556 21926 21462 21068 Cha.Mar. Cong. Chalutiers marocains congélateurs Cha.Cot. Mar. Chalutiers côtiers marocains Art. Mar. Artisanaux marocains (pêche artisanale marocaine) Cha.Mau. Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Cha. Mau. Ref. Chalutiers mauritaniens réfrigérateurs Art. Mau. Artisanaux mauritaniens (pêche artisanale mauritanienne) Cha. Esp. Chalutiers espagnols P.I. Sen Pêche artisanale Sénégal P.A.Sen Pêche industrielle Sénégal P.I. Gam. Pêche industrielle Gambie Autres Ceph Autres Céphalopodiers en Mauritanie

Autres flottilles Autres flottilles (non céphalopodières)

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220

Table 5.4.3b: Effort on Sepia spp. and Loligo vulgaris (in fishing days) between 1990 and 2006 in Morocco/Effort sur Sepia spp. et Loligo vulgaris (en jours de pêche) de 1990 à 2006 au Maroc

Stock Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Dakhla

Mar. Cong. 71189 67361 63289 49225 70903 71966 75720 59785 65054 62115 60955 51401 50760 41782 24728 44793 39696

Cot. Mar. 7202 7534 10246 11249 Art. Mar. Total 2150 15161 27735 19739 35092 40526

Cha. Esp. 35261 32520 29082 30723 25680 17827 29369 17431 18538 11921

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221

Table 5.4.3c : CPUE in kg/fishing days for Sepia spp. except for Senegal industrial fishery (PI) in kg/sea days and Sénégal artisanal kg/number of trips (1990–2008)/CPUE en kg/jours de pêche pour Sepia spp. sauf pour la pêcherie industrielle Sénégal (PI) en kg/jours en mer et Sénégal artisanal kg/nombre de sorties (1990-2008)

Stock Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Dakhla

Cha.Mar. Cong. 162,95 128,32 132,63 138,55 194,01 164,04 150,94 261,60 209,18 305,63 513,64 509,70 217,10 159,28 277,13 325,87 340,01 347,74 282,15

Cha.Cot. Mar. 71,65 73,41 157,73 105,43 72,80 78,88

Art. Mar. 0,00 2,44 1,37 2,28 6,67 3,63 50,00 55,94

Cha. Esp. 138,96 81,98 83,25 101,98 193,38 142,42 116,79 164,88 161,02 175,82

Cap Blanc

Cha.Mau. Cong. 325,90 378,31 358,22 307,21 203,16 135,43 145,45 73,41 134,46 146,45 143,15 152,35 63,20 108,69 58,25 75,18 82,51 82,48 111,23

Cha. Ref.Mau. 256,31 148,11 118,39 165,58 169,89 125,11 115,79 63,36 108,75 142,69 146,70 142,54 55,85 88,09 106,11 106,48 60,67 102,37 93,13

Autres Ceph. 0,00 30,90 43,19 109,58 125,27 133,77 27,34 91,05 153,23 173,41 108,01 47,67 63,56

Autres flottilles (captures ccessoires)

50,00 3,72 0,00 174,39 1610,39 1130,43 70,25 9,74 19,21

Art. Mau. 0,32 1,80 1,57 7,75 16,60 14,64 18,71 5,95 3,06

Cha. Esp. 124,79 66,59 38,90 89,10 128,50 101,12 130,30 53,14 26,28 85,35 72,01 49,10 58,40 136,53

Sénégal et Gambie

P.I.sen 205,38 266,36 193,76 152,12 135,45 116,54 110,55 123,87 131,15 77,50 45,31 38,41 57,10 65,31 56,47 39,93 55,12 66,64 53,18

P.A.sen 4,23 4,22 4,44 3,76 2,68 2,93 3,14 2,72 1,68 1,29 1,35 1,75 1,90 2,35 2,90 3,24 2,82 2,09 1,89

P. I. Gam. 334,72 440,44 122,68 247,76 436,46 297,04 296,91 145,59 175,74 117,21 109,78 92,67 139,18 111,09 75,44 744,49 461,63 314,49 312,96

Cha. Esp. 698,02 8,77 721,99 542,55 402,60 403,80 395,24 475,15 184,70 356,59 178,90 471,53 184,30 106,91 22,28

Cha.Mar. Cong. Chalutiers marocains congélateurs Cha.Cot. Mar. Chalutiers côtiers marocains Art. Mar. Artisanaux marocains (pêche artisanale marocaine) Cha.Mau. Cong. Chalutiers mauritaniens congélateurs Cha. Mau. Ref. Chalutiers mauritaniens réfrigérateurs Art. Mau. Artisanaux mauritaniens (pêche artisanale mauritanienne) Cha. Esp. Chalutiers espagnols P.I. Sen Pêche artisanale Sénégal P.A.Sen Pêche industrielle Sénégal P.I. Gam. Pêche industrielle Gambie Autres Ceph Autres Céphalopodiers en Mauritanie

Autres flottilles Autres flottilles (non céphalopodières)

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222

Table 5.4.3d : Biological parameters for Sepia officinalis from Dakhla and Cape Blanc stocks / Paramètres biologiques pour Sepia officinalis des stocks de Dakhla et Cap Blanc

Pays Longueur à première maturité

Mauritanie1)

Sexe Lt50 (cm) N

Mâles 19.08 296

Femelles 27.57 430

Mâles 16

Femelles 17

Mauritanie1)

Sex-ratio

Sexe (%) n Mâles 46 1552

Femelles 53,7 1810

Pays Rapport longueur-poids Sexe a b R2 N

Mauritanie1) Mâles 0,28 2,66 0,97 1493Femelles 0,29 2,66 0,97 1738

Maroc2)

Mâles 5,83 0,37 0,92

Femelles 6,17 0,37 0,88

Maroc2)

Paramètres von Bertallanfy

L∞ (Dm_cm) 51,51 K 0,09 Score ® 1,000 N 1457

1) National Data Collection. IE0:2003, 2004, 2005. 2) Boumaaz, A, Dridi.A, Srairi.A, octobre 2007.

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223

Table 5.5.3a : Catch (tonnes) of squids, Loligo vulgaris by stock and fleet (1990–2008)/Captures (tonnes) de calmars, Loligo vulgaris par stock et par flottille (1990-2008)

Stock Flottille 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Dakhla

Cha.Mar. Cong. 4100 7596 7250 13031 8215 13249 8164 4671 9208 6824 13730 7336 2035 724 122 3733 1937 775 2576

Cha.Cot. Mar. 183 120 881 266 42 659

Art. Mar. 32 0 0 1 68 0 2 77 266 84 301 1253 341 29 417

Ceph. Esp. 3024 2469 2605 4545 3077 1707 4240 1613 2466 2052

Total stock Dakhla

7124 10065 9855 17576 11324 14956 12404 6285 11742 8876 13732 7413 2301 991 543 5867 2544 846 3652

Cap Blanc

Ceph.Mau. Cong. 1114 1247 1432 1471 935 1511 2014 1261 1017 1355 1151 1058 293 224 281 353 92 1334 627

Ceph. Ref.Mau. 22 170 71 148 167 467 932 894 792 1006 1081 938 624 179 193 237 100 178 173

Autres Ceph. 127 472 638 721 960 1 48 49 188 120 101 35 4 20 32 3 117 91

Autres flottilles (captures accessoires)

180 28 64 1 181 43 110 305 313 6 66 288 81 5 171

Ceph. Esp. 359 447 595 784 2297 1687 1538 1376 325 339 681 246 641 747

Total stock Cap Blanc

1136 1724 2003 2321 1824 3478 3438 2908 2947 5159 4045 3701 2616 813 833 1303 441 2275 1808

Sénégal et Gambie

P.I.Sen 28 15 48 44 27 9 50 9 2 32 44 90 218 74 83 137 98 57 97

P.A.Sen 11 2 3 3 12 6 16 3 59 24 21 40 16 10 44 52 35 35 71

Cha. Esp. 2 0 5 2 0 0 1 1 0 0

Total Sénégal et Gambie

39 17 50 49 39 19 68 11 61 57 66 130 234 85 127 189 133 91,51 168,42

Total stocks

Total 8300 11806 11908 19946 13187 18453 15909 9204 14750 14091 17843 11244 5151 1889 1503 7359 3118 3212 5629

Cha.Mar. Cong. Chalutiers marocains congélateurs Cha. Esp. Chalutiers espagnols Cha.Cot. Mar. Chalutiers côtiers marocains P.I. Sen Pêche artisanale Sénégal Art. Mar. Artisanaux marocains (pêche artisanale marocaine) P.A.Sen Pêche industrielle Sénégal Cha.Mau. Cong. Chalutiers mauritaniens Congélateurs P.I. Gam. Pêche industrielle Gambie Cha. Mau. Ref. Chalutiers mauritaniens Réfrigérateurs Autres Ceph Autres Céphalopodiers en Mauritanie

Art. Mau. Artisanaux mauritaniens (pêche artisanale mauritanienne) Autres flottilles Autres flottilles (non céphalopodières)

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224

Table 5.5.3b : CPUE (kg/fishing days) of Loligo vulgaris except for Senegal industrial fishery (PI) in kg/sea days and Senegal artisanal kg/number of trips (1990–2006)/CPUE (kg/jours de pêche) de Loligo vulgaris sauf pour la pêcherie industrielle Sénégal (PI) en kg/jours en mer et Sénégal artisanal kg/nombre de sorties (1990-2006)

Stock Flottilles 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Dakhla

Cha.Mar. Cong. 57,59 112,77 114,55 264,72 115,86 184,10 107,82 78,13 141,54 109,86 225,25 142,72 40,09 17,33 4,93 83,34 48,80 20,05 57,95

Cha.Cot. Mar. 25,41 15,93 85,99 23,65 9,38 75,16

Art. Mar. 35,82 17,54 3,03 15,25 35,71 8,41 77,13 45,22

Cha. Esp. 85,76 75,92 89,57 147,93 119,82 95,75 144,37 92,54 133,02 172,13

Cap Blanc

Cha.Mau. Cong. 55,81 78,14 99,28 110,01 59,16 72,18 75,33 55,29 79,69 116,02 90,43 67,30 16,59 14,96 13,04 15,40 5,73 59,60 39,63

Cha. Ref.Mau. 9,39 49,18 14,49 16,08 14,60 33,66 59,27 55,42 50,02 63,18 64,41 56,30 35,13 11,03 13,92 18,31 10,47 18,30 27,14

Autres Ceph. 11,11 59,33 46,01 162,21 85,90 73,03 30,01 6,65 18,08 29,74 3,57 43,09 50,43

Autres flottilles (captures accessoires) 0,00 669,14 7,19 399,56 558,44 797,10 455,90 23,81 40,38 0,00 0,00

Cha. Esp. 85,29 86,68 93,77 246,38 153,41 127,40 109,27 32,23 35,37 66,45 33,00 95,96 171,25

Sénégal et Gambie

P.I.sen 0,94 0,49 1,63 1,44 0,94 0,27 1,35 0,20 0,04 0,69 1,24 2,29 5,55 1,94 2,59 4,85 2,98 2,46 3,45

P.A.sen 0,03 0,01 0,01 0,01 0,03 0,01 0,04 0,01 0,11 0,04 0,05 0,10 0,03 0,02 0,07 0,09 0,06 0,07 0,15

Cha. Esp. 6,22 1,06 10,17 4,28 0,00 0,10 0,84 4,03 0,00 0,00 0,97 0,05 1,17

Cha.Mar. Cong. Chalutiers marocains congélateurs Cha.Cot. Mar. Chalutiers côtiers marocains Art. Mar. Artisanaux marocains (pêche artisanale marocaine) Cha.Mau. Cong. Chalutiers Mauritaniens Congélateurs Cha. Mau. Ref. Chalutiers Mauritaniens Réfrigérateurs Art. Mau. Artisanaux Mauritaniens (pêche artisanale mauritanienne) Cha. Esp. Chalutiers espagnols P.I. Sen Pêche artisanale Sénégal P.A.Sen Pêche industrielle Sénégal P.I. Gam. Pêche industrielle Gambie Autres Ceph. Autres Céphalopodiers en Mauritanie

Autres flottilles Autres flottilles (non céphalopodières)

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225

Table 5.5.3c : Biological parameters for Loligo vulgares from Dakhla and Cap Blanc stocks/Paramètres biologiques pour Loligo vulgares des stocks Dakhla et Cap Blanc

Longueur à première maturité Pays Sexe Lt50 (cm) N

Mauritanie1) Mâles 37.4 235 Femelles 19.6 323

Moroc2)

Mâles 21

Femelles 18

Sex-ratio Pays Sexe (%) n

Mauritanie1)

Mâles 53.6 1872

Femelles 46.4 1622

Rapport longueur-poids Pays Sexe a b R2 N

Mauritanie1) Mâles 0.12 2.48 0.96 1858Femelles 0.1 2.56 0.95 1612

Morocco2) Mâles 4.99 0.24 0.93

Femelles 2.27 0.13 0.99

Pays Paramètres von Bertallanfy

Maroc2)

L∞ (Dm cm) 59

K 0.12

Score ® 0.124

N 68138

1) National Data Collection. IE0:2003, 2004, 2005. 2) Boumaaz, A., Dridi, A. et Srairi, A., octobre 2007.

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226

FIGURES

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227

Figure 1.6.1 : Demersal resources catch trends in the CECAF northern subregion by species

group (weight in tonnes)/Tendances des débarquements de ressources démersales dans la sous-région nord du COPACE, par groupes d'espèces (en tonnes)

0

50000

100000

150000

200000

250000

300000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ch

Years

Demersals North

Total Demersals Octopus vulgarisSepia spp. Loligo vulgarisParapenaeus longirostris Penaeus notialisMerluccius merluccius Merluccius sppPagellus bellottii Pagellus acarne

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228

Figure 2.3.3a : Catch (tonnes) of white hake (Merluccius merluccius) in Morocco by fleet

and country/Captures (tonnes) de merlu blanc (Merluccius merluccius) au Maroc par les différentes flottilles et pays

Figure 2.3.3b : Effort (in fishing days) carried out on white hake (Merluccius merluccius) in

Morocco by fleet/Effort (en jours de pêche) exercé sur le merlu blanc (Merluccius merluccius) au Maroc par les différentes flottilles

0

4000

8000

12000

16000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

CatchesMerluccius merluccius

Morocco

côtiers Mar ChalEsp PalEsp FilEsp Portugal Total

0

20000

40000

60000

80000

100000

120000

140000

160000

180000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Eff

ort (

Fis

hing

day

s)

Years

EffortMerluccius merluccius

Morocco

côtiers Mar ChalEsp PalEsp FilEsp

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229

Figure 2.3.3c : Catch per unit of effort (kg/fishing days) of white hake (Merluccius

merluccius) by fleet/Prise par unité d’effort (kg/jours de pêche) du merlu blanc (Merluccius merluccius) des différentes flottilles

Figure 2.3.3d : Abundance indices (stratified averages) of white hake (Merluccius

merluccius) observed during the research surveys/Indices d’abondance (moyennes stratifiées) du merlu blanc (Merluccius merluccius) observés au cours des campagnes scientifiques

0

200

400

600

800

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

s)

Years

CPUEMerluccius merluccius

Morocco

côtiers Mar ChalEsp PalEsp FilEsp

0

5

10

15

20

25

1982 1984 1986 1988 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

kg/h

Years

Indices of abundanceMerluccius merluccius

Morocco-Surveys

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230

Figure 2.3.3e: Evolution of the mean length of white hake Merluccius merluccius in

Morocco/Évolution de la longueur moyenne du merlu blanc Merluccius merluccius au Maroc

Figure 2.3.3f : Percentage of juveniles of white hake Merluccius merluccius in Morocco

(coastal fishery sampling)/Pourcentage de juvéniles de merlu blanc Merluccius merluccius au Maroc (échantillonnage de la pêcherie côtière)

0

5

10

15

20

25

30

1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Mea

n to

tal l

engt

h (c

m)

Years

Mean total lengthMerluccius merluccius

Morocco

0

20

40

60

80

100

120

1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

%

Years

Pourcentage of juvenilesMerluccius merluccius

Morocco

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231

Figure 2.3.4a : Trends in observed and estimated abundance indices for the white hake

(Merluccius merluccius) stock (abundance indices-survey) and total catch/Tendances des indices d’abondance observés et estimés par le modèle de production pour le stock de merlu blanc (Merluccius merluccius) (indices d’abondance-campagnes) et des captures totales

Figure 2.3.4b : Yield per recruit analysis for Merluccius merluccius/Analyse de la capture par

recrue pour le stock de merlu blanc (Merluccius merluccius)

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

0

5000

10000

15000

20000

25000

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Cat

ch

Abu

nd. I

ndex

Observed and predicted Abundance Indices SurveysMerluccius merluccius - Morocco

ObsAbIndex PredAbIndex ObsCatch

FMaxF0.1 FCur0

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

0.6

0.7

0.8

0.9

1

0

0.02

0.04

0.06

0.08

0.1

0.12

0.14

0% 20% 40% 60% 80% 100% 120% 140% 160% 180% 200%F (year-1)

Yield per Recruit AnalysisMerlluccius merlluccius

Y/R U-Function % Wmed Catch %B0

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232

Figure 2.3.5a : Projected trends in catches and abundance of Merluccius merluccius –

Scenario 1 (Status quo) and Scenario 3 (40% decrease in catch) and /Prédiction des tendances dans les captures et de l’abondance pour Merluccius merluccius – Scénario 1 (Status quo) et Scenario 3 (40% diminution de la capture)

MSY

0%

100%

200%

300%

400%

500%

600%

1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Merluccius merluccius - Morocco - Status QuoCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

UMSY

U0.1

0%

50%

100%

150%

200%

250%

1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Merluccius merluccius - Morocco - Status QuoPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

Page 243: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

233

Figure 2.3.5b : Projected trends in catches and abundance of Merluccius merluccius –

Scenario 5 (40% decrease in effort) and /Prédiction des tendances dans les captures et de l’abondance pour Merluccius merluccius –Scenario 3 (40% diminution de l´effort)

MSY

0%

100%

200%

300%

400%

500%

600%

1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Merluccius merluccius - Morocco - Reduction Effort 40% Catches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

UMSY

U0.1

0%

50%

100%

150%

200%

250%

1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Merluccius merluccius - Morocco - Reduction Effort 40% Predicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

Page 244: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

234

Figure 2.4.3a : Catches (tonnes) of black hake, Merluccius polli and M. senegalensis, in the

north of CECAF area/Captures (tonnes) de merlu noir, Merluccius polli and M. senegalensis, dans le nord de la zone COPACE

Figure 2.4.3b : Catches (tonnes) of black hake, Merluccius polli and M. senegalensis, in Mauritania/Captures (tonnes) de merlu noir, Merluccius polli and M. senegalensis, en Mauritanie

0

5000

10000

15000

20000

25000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Merluccius polli & M. senegalensisCECAF area

Total Mauritanie Sénégal Maroc Portugal

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Merluccius polli & M. senegalensisMauritania

Chal Esp Frais Chal Esp Cong Pal EspChal Mau Autres merlut Autres Chalut.

,

Page 245: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

235

Figure 2.4.3c : Total bycatch of black hake (above) and its evolution (below) of the fleets

fishing in the Mauritanian EEZ between 1990 and 2008/Capture accessoire totale de merlus noirs (en haut) et son évolution (en bas) par les flottilles pêchant dans la ZEE mauritanienne pour la période 1990-2008

0 5000 10000 15000

Divers

Spanish TrawlDemEsp. Dem.

Ceph.Maurit.

Foreignshrimpers.Étranger

Foreign Cephalop

Pelagic

Tonnes

By-catch total merlus noirs Mauritanie 1990-2008

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ch (

tonn

e)

By-catch merlus noirs Mauritanie

Pelagique Ceph.Étranger Crevet.Étranger Ceph.Maurit. Cha. Esp. Dem. Divers

Page 246: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

236

Figure 2.4.3d : Trends in the landings of black hake by the industrial fleets in Senegal

(tonnes)/Tendances des débarquements de merlus noirs par les flottilles industrielles au Sénégal (tonnes)

Figure 2.4.3e: Effort of black hake, Merluccius polli and M. senegalensis, in

Mauritania/Effort de merlu noir, Merluccius polli and M. senegalensis, en Mauritanie

0

1000

2000

3000

4000

5000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)Merluccius polli & M. senegalensis

Senegal

Chal Esp Frais Chal Esp Cong Autres Pêch

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

4500

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Eff

ort (

Fis

hing

day

s)

Years

Merluccius polli & M. senegalensisMauritania

Chal Esp Frais Chal Esp Cong Pal Esp Chal Mau Autres merlut

Page 247: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

237

Figure 2.4.3f : Trends in the effort series of the fleets exploiting black hake in

Senegal/Tendances dans les séries d’effort des flottilles exploitant les merlus noirs au Sénégal

Figure 2.4.3g : Trends in the CPUE series of the fleets exploiting black hake in Mauritania/Tendances dans les séries de CPUE des flottilles exploitant les merlus noirs au Mauritanie

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Eff

ort (

Fis

hing

day

s)

Years

Merluccius polli & M. senegalensisSenegal

Chal Esp Frais

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

)

Merluccius polli & M. senegalensisMauritania

Chal Esp Frais Chal Esp Cong Pal Esp Chal Mau

Page 248: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

238

Figure 2.4.3h : Trends in the CPUE series of the fleets exploiting black hake in

Senegal/Tendances dans les séries de CPUE des flottilles exploitant les merlus noirs au Sénégal

Figure 2.4.3i : Mean size of Merluccius spp coming from Mauritania in the landings in the

Port of Cadiz/Taille moyenne de Merluccius spp. en provenance de Mauritanie dans les débarquements au port de Cadiz

0

2000

4000

6000

8000

10000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

s )

Merluccius polli & M. senegalensis Senegal

Chal Esp Frais

25

30

35

40

45

50

1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007

Mea

n le

ngth

(cm

)

Année

Merluccius spp.

Page 249: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

239

Figure 2.4.3j: Percentage of mature spawning females of black hakes, M. polli and M.

senegalensis, in the Mauritanian EEZ. IEO data from the observers on trawlers fleet and longline experimental surveys during 2003-2007. Pourcentage de femelles matures en ponte de merlu noir M. polli et M. senegalensis dans la ZEE mauritanienne. Données IEO provenant des observateurs à bord de la flottille de chalutiers et des campagnes palangrières expérimentales durant la période 2003-2007

-19 -18 -17 -16W

16

16.5

17

17.5

18

18.5

19

19.5

20

20.5

21

N

-19 -18 -17 -16 -19 -18 -17 -16 -19 -18 -17 -16 W

16

16.5

17

17.5

18

18.5

19

19.5

20

20.5

21

N

-19 -18 -17 -16W

16

16.5

17

17.5

18

18.5

19

19.5

20

20.5

21

N

-19 -18 -17 -16 -19 -18 -17 -16 -19 -18 -17 -16 W

16

16.5

17

17.5

18

18.5

19

19.5

20

20.5

21

N

December JanuaryNovember February-19 -18 -17 -16W

16

16.5

17

17.5

18

18.5

19

19.5

20

20.5

21

N

-19 -18 -17 -16 -19 -18 -17 -16 -19 -18 -17 -16 W

16

16.5

17

17.5

18

18.5

19

19.5

20

20.5

21

N

-19 -18 -17 -16W

16

16.5

17

17.5

18

18.5

19

19.5

20

20.5

21

N

-19 -18 -17 -16 -19 -18 -17 -16 -19 -18 -17 -16 W

16

16.5

17

17.5

18

18.5

19

19.5

20

20.5

21

N

December JanuaryNovember February

Page 250: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

240

Figure 2.4.3k: Percentage of state of maturity of females (square) and males (circle) of black

hakes, M. senegalensis (line broken) and M. polli (line solide), in the EEZ Mauritanien. IEO data from the observers in trawlers fleet and longline experimental surveys during 2003-2004

Figure 2.4.4a : Trends in observed and estimated abundance indices for the black hake stock

(Merluccius spp) in Mauritania /Tendances des indices d’abondance observés et estimés par le modèle de production pour le stock de merlu noir (Merluccius spp) en Mauritanie

100

300

500

700

1 2 3 4

Mea

n d

epth

(m

)

Maturity stages

M. polli Females M. polli Males

M. senegalensis Females M. senegalensis Males

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000

18000

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010

Cat

ch

Abu

nd. I

ndex

Observed and predicted Abundance IndicesMerluccius spp. - Mauritanie

ObsAbIndex PredictedAbIndex Catch

Page 251: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

241

Figure 2.4.4b : Trends in observed and estimated abundance indices for the black hake stock

(Merluccius spp) in Senegal /Tendances des indices d’abondance observés et estimés par le modèle de production pour le stock de merlu noir (Merluccius spp) au Senegal

Figure 2.4.5a : Projected trends in catches and abundance of Merluccius spp. –Scenario 1 (Status Quo effort) and /Prédiction des tendances dans les captures et de l’abondance pour Merluccius spp. –Scenario 1 (Status Quo effort)

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

4500

5000

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

8000

9000

1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010

Cat

ch

Abu

nd. I

ndex

Observed and predicted Abundance IndicesMerluccius spp -Senegal

ObsAbIndex PredictedAbIndex Catch

MSY

-300%

-200%

-100%

0%

100%

200%

300%

400%

500%

1983 1988 1993 1998 2003 2008 2013

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Merluccius spp. - Mauritanie Status quo effortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY

Page 252: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

242

Figure 2.4.5a (cont.) : Projected trends in catches and abundance of Merluccius spp. –

Scenario 1 (Status Quo effort) and /Prédiction des tendances dans les captures et de l’abondance pour Merluccius spp. –Scenario 1 (Status Quo effort)

Figure 2.4.5b : Projected trends in catches and abundance of Merluccius spp. –Scenario 1

(Status Quo effort) and /Prédiction des tendances dans les captures et de l’abondance pour Merluccius spp. –Scenario 1 (Status Quo effort)

UMSY

U0.1

0%

50%

100%

150%

200%

250%

1983 1988 1993 1998 2003 2008 2013

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Merluccius spp. - Mauritanie Status Quo effortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

MSY

-200%

-100%

0%

100%

200%

300%

400%

500%

600%

1983 1988 1993 1998 2003 2008 2013

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Merluccius spp. - Senegal Status quo EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

Page 253: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

243

Figure 2.4.5b (cont.) : Projected trends in catches and abundance of Merluccius spp. –

Scenario 1 (Status Quo effort) and /Prédiction des tendances dans les captures et de l’abondance pour Merluccius spp. –Scenario 1 (Status Quo effort)

Figure 3.1.1a : Catches (tonnes) of demersal fishes in CECAF North/Captures (en tonnes des

poissons démersaux dans l’ensemble des pays du nord du COPACE

UMSY

U0.1

0%

50%

100%

150%

200%

250%

300%

1983 1988 1993 1998 2003 2008 2013

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Merluccius spp. - Senegal Status Quo effortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

0

10000

20000

30000

40000

50000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Demersal fishes

Pagellus bellottii Pagellus acarne Dentex macrophthalmusPagrus caeruleostictus Sparus spp. Arius spp.

Page 254: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

244

Figure 3.1.1b: Effort (fishing days) of the main fleet fishing demersal fishes in Mauritania,

and Senegal/Effort des principales flottilles pêchant des poissons démersaux en Mauritanie and Senegal

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

35000

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Fis

hing

day

s

Fis

hing

day

s

Mauritania Industrial

Ceph.E (RIM) Merlu (RIM) Pelagiq (RIM) Crevet (RIM) Ceph.N (RIM)

0

5000

10000

15000

20000

25000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Fis

hing

day

s

Senegal Industrial

PIS CON PIS GLA PIEC CON PIEC GLA PIEP S

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245

Figure 3.1.1b (cont.) : Effort (fishing days) of the main fleet fishing demersal fishes in Mauritania, and Senegal/Effort des principales flottilles pêchant des poissons démersaux en Mauritanie et Sénégal

Figure 3.3.3a: Total catches of Pagellus bellottii/Captures totales de Pagellus bellottii

0

100000

200000

300000

400000

500000

600000

700000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Num

ber

of T

rips

Senegal artisanal

PVL PML FD PG SP DIV

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Pagellus bellottii

Mauritanie Senegal Gambie Total

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246

Figure 3.3.3b : Catch per unit effort (CPUE) of the main fleets fishing Pagelus bellottii in the

CECAF northern subregion (RIM: Mauritania; G: Gambia)/Capture par unité d'effort (CPUE) des principales flottilles pêchant Pagelus bellottii dans la sous-région nord du COPACE (RIM: Mauritanie; G: Gambie)

Figure 3.3.3c : Catch per unit effort (CPUE) of the main fleets fishing Pagelus bellottii in

Senegal (PG: canoes equipped with ice blocks; PML: canoes with engine)/ Capture par unité d'effort (CPUE) des principales flottilles pêchant Pagelus bellottii au Sénégal (PG: pirogues glacières ; PML: pirogues moteur ligne)

0

50

100

150

200

250

300

350

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(Kg/

fish

ing

days

)

Years

Pagellus bellottiiMauritania & The Gambie

Ceph.E (RIM) Ceph.N (RIM) Poiss (RIM) PI (G) Pelagiq (RIM)

0

20

40

60

80

100

120

140

160

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(Kg/

Out

ing)

Years

Pagellus bellottiSenegal

PG PML

Page 257: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

247

Figure 3.3.3d : Trends in abundance indices of Pagelus bellottii in Mauritania/Évolution des

indices d’abondance de Pagelus bellottii en Mauritanie

Figure 3.3.4: Pagellus bellottii. Trends in the observed and estimated abundance indices

(CPUE motorized line canoes in Senegal)/Pagellus bellotti. Tendances des indices d’abondance observés et estimés (CPUE pirogues à moteur pêchant à la ligne au Sénégal)

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Indi

ces

d'ab

onda

nce(

Kg/

30m

)Pagellus bellottii

Mauritania R/V AL AWAN

chaude froide

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

02000400060008000

10000120001400016000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ch (

tonn

es)

Abu

ndan

ce in

dex

Year

Pagellus bellottii

ObsCPUE PredCPUE obsCatches

Page 258: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

248

Figure 3.3.5: Pagellus bellottii. Projections of biomass and catches under status quo scenario

(fishing effort maintained at its current level)/Pagellus bellotti. Projections de la biomasse et des captures selon le scénario de status quo (effort de pêche maintenu à son niveau actuel)

Figure 3.3.5 (cont.): Pagellus bellottii. Projections of biomass and catches under status quo

scenario (fishing effort maintained at its current level)/Pagellus bellotti. Projections de la biomasse et des captures selon le scénario de status quo (effort de pêche maintenu à son niveau actuel)

MSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Pagelus Belottii - Status quo EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

UMSY

U0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Pagelus belottii -Status Quo effortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

Page 259: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

249

Figure 3.4.3a : Pagellus acarne. Total catches in Morocco/ Captures totales au Maroc

Figure 3.4.3b : Pagellus acarne. CPUE of the main fleet targeting demersal fish (Moroccan)

CPUE in kg/fishing days/ CPUE des principales flottilles qui ciblent les poisons démersaux (pêche industrielle Maroc) CPUE en kg/jours de pêche

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Pagellus acarneMorocco

Total Ceph.N Coastal

0

20

40

60

80

100

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

s)

Years

Pagellus acarneMorocco

Ceph.N (Morocco)

Page 260: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

250

Figure 3.4.3c : Pagellus acarne. Trends in abundance indices of Atlantic south and north of

Morocco (surveys 1983–2008)/ Évolution des indices d'abondance dans l’Atlantique sud et au nord du Maroc (campagnes, 1983-2008)

Figure 3.4.4 : Pagellus acarne. Trends in the observed and estimated abundance indices (kg/h

of Morocco surveys)/Tendances des indices d’abondance observés et estimés (kg/h des campagnes marocaines)

0

4

8

12

16

1983 1986 1989 1993 1996 1999 2002 2005 2008

kg/h

our

Years

Pagellus acarneMorocco R/V

South North

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

0

5000

10000

15000

20000

25000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

Abu

ndan

ce in

dex

ObsAbIndex PredAbIndex ObsCatch

Pagellus acarneMorocco

Page 261: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

251

Figure 3.4.5a : Pagellus acarne Projections of biomass and catches under status quo scenario (fishing effort maintained at its current level)/ Projections de la biomasse et des captures selon le scénario de status quo (effort de pêche maintenu à son niveau actuel)

Figure 3.4.5a (cont.) : Pagellus acarne Projections of biomass and catches under status quo

scenario (fishing effort maintained at its current level)/ Projections de la biomasse et des captures selon le scénario de status quo (effort de pêche maintenu à son niveau actuel)

MSY

-2500%

-2000%

-1500%

-1000%

-500%

0%

500%

1000%

1500%

2000%

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Pagelus acarne - Status quo EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

UMSY

U0.1

0%

50%

100%

150%

200%

250%

300%

350%

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Pagelus acarne-Status Quo effortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY

Page 262: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

252

Figure 3.4.5 b : Pagellus acarne Projections of biomass and catches under 10 percent

reduction scenario 2 (10 percent reduction of fishing effort)/ Projections de la biomasse et des captures selon le scénario 2 de 10 pourcent réduction de l´effort

Figure 3.4.5 b (cont.) : Pagellus acarne Projections of biomass and catches under 10 percent

reduction scenario 2 (10 percent reduction of fishing effort)/ Projections de la biomasse et des captures selon le scénario 2 de 10 pourcent réduction de l´effort

MSY

-2500%

-2000%

-1500%

-1000%

-500%

0%

500%

1000%

1500%

2000%

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Pagelus acarne - Reduction 10% EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

UMSY

U0.1

0%

50%

100%

150%

200%

250%

300%

350%

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Pagelus acarne-Reduction 10% effortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

Page 263: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

253

Figure 3.5.3a : Dentex macrophtalmus. - Total catches in CECAF North/Captures totales

dans la zone COPACE nord

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Dentex macrophtalmus

Maroc Mauritanie Sénégal TOTAL

Page 264: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

254

Figure 3.5.3b : Dentex macrophtalmus. CPUE of the main fleets targeting demersal fish

CPUE in kg/fishing days/ CPUE des principales flottilles qui ciblent les poissons démersaux CPUE en kg/jours de pêche

0

40

80

120

160

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

kg/

fish

ng d

ays)

Dentex macrophtalmusMorocco+Mauritania

Ceph.N (Maroc) Ceph.E Ceph.N (RIM)Crevet Merlu Poiss (RIM)

0

10

20

30

40

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

kg/

fish

ng d

ays)

Years

Dentex macrophtalmusSenegal

PML PG

Page 265: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

255

Figure 3.5.3c : Dentex marcopthalmus Trends in abundance indices (kg/30 min) – R/V AL AWAM (Mauritania)/Évolution des indices d'abondance (kg/30 min) avec le N/R AL AWAM (Mauritanie)

Figure 3.6.3a : Pagrus caeruleostictus. Total landings by country in the CECAF northern

subregion/ /Débarquements totaux par pays dans la sous-région nord du COPACE

0

5

10

15

20

1982 1987 1991 1995 1999 2003 2007

Yie

ld (

kg/3

0min

.)

Years

Dentex macrophtalmusR/V AL AWAN

Hot season Cold season Mean

0

2000

4000

6000

8000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Pagrus caeruleostictus

Mauritanie Sénégal

Page 266: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

256

Figure 3.6.3b : Pagrus caeruleostictus. CPUE (kg/fishing days or kg/outing) for the main fleets (1990-2008)/CPUE (kg/jours de pêche ou kg/sortie) pour les principales flottilles (1990-2008)

0

20

40

60

80

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(Kg/

day)

Years

Pagrus caeruleostictusMauritania

Ceph.E Ceph.N (RIM) Pelagiq (RIM) Poiss

0

60

120

180

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(Kg/

outin

g)

Years

Pagrus caeruleostictusSenegal

PG

Page 267: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

257

Figure 3.6.3b (cont.) : Pagrus caeruleostictus. CPUE (kg/fishing days or kg/outing) for the main fleets (1990-2008)/CPUE (kg/jours de pêche ou kg/sortie) pour les principales flottilles (1990-2008)

Figure 3.6.3c: Pagrus caeruleostictus. Abundance indices by R/V AL AWAM/Pagrus

caeruleostictus. Indices d'abondance par le N/ R AL AWAM

0

100

200

300

400

500

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(K

g/da

y)

Years

Pagrus caeruleostictusSenegal

PIS Ind PIS CON PIS GLA PIEC CON PIEC GLA

0

50

100

150

1982 1984 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007

kg/h

our

Years

Sparus caeruleostictusAbundance indices R/V AL AWAN

Hot season Cold season

Page 268: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

258

Figure 3.6.3d : Total length frequencies for Sparus caeruleostictus, surveys with R/V AL

AWAM and N'DIAGO/Fréquence de longueur pour Sparus caeruleostictus pour les campagnes des N/R AL AWAM et N'DIAGO

Figure 3.6.4 : Pagrus caeruleostictus. Trends in the observed and estimated abundance

indices (CPUE artisanal fishery in Mauritania)/Tendance des indices d’abondance observés et estimés (CPUE pêcherie artisanale en Mauritanie)

0

50

100

150

200

250

3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 33 36 39 42 45 48

Num

bres

TL (cm)

Sparus Caeruleostictuswarm season

Awam Out-06 N'Diago Set-00 N'Diago Set-89

020406080

100120

3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 33 36 39 42 45 48

Num

bres

TL (cm)

Sparus Caeruleostictuscold season

Awam Abr-06 Awam Abr-01 N'Diago Mar-90

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

0

5000

10000

15000

20000

25000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ch

Abu

ndan

ce in

dex

ObsAbIndex PredAbIndex ObsCatch

Pagrus caeruleostictus

Page 269: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

259

Figure 3.6.5a : Pagrus caeruleostictus.- Projections of biomass and catches under status quo

scenario (fishing effort maintained at its current level)/Projections de la biomasse et des captures selon le scénario de status quo (effort de pêche maintenu à son niveau actuel)

MSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Pagrus caeruleostictus - Status quo EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

UMSY

U0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Pagelus acarne-Status Quo effortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

Page 270: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

260

Figure 3.6.5b : Pagrus caeruleostictus.- Projections of biomass relative to U0.1 scenario 2

(fishing effort -20%)/ Projections de la biomasse relative à U0.1 selon le scénario 2 (effort de pêche moins 20% du niveau actuel)

MSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Pagrus caeruleostictus - - Reduction 20% EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

UMSY

U0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Pagrus caeruleostictus - - Reduction 20% EffortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

Page 271: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

261

Figure 3.7.3a : Sparus spp. - Total catches in Morocco/Captures totaux au Maroc

Figure 3.7.3b: Sparus spp. CPUE of national cephalopod trawlers in Morocco/ Sparus spp.

CPUE des céphalopodiers nationaux au Maroc

Figure 3.7.3c : Sparus spp. Abundance indices (kg/30 min) obtained during the scientific

surveys in Morocco with R/V CHARIF AL IDRISSI/Indices d’abondance (kg/30 min) obtenus lors des campagnes scientifiques au Maroc avec le N/R CHARIF AL IDRISSI

010002000300040005000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Sparus sppMorocco

0

20

40

60

80

100

120

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(t/f

ishi

ng d

ays)

Years

Sparus sppMorocco

Ceph.N

0

2

4

6

8

10

12

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009Abu

nd. I

ndex

(kg

/30

min

.)

Years

Sparus spp.R/V CHARIF AL IDRISSI

Spring Autumn Winter

Page 272: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

262

Figure 3.8.3a: Arius spp. Total catches in Senegal and Gambia/Arius spp. Débarquements totaux au Sénégal et en Gambie

Figure 3.8.3b : CPUE (kg/days at sea) of the main fleets targeting Arius spp./CPUE (kg/jours

de mer) des principales flottilles ciblant Arius spp.

0

100

200

300

400

500

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(Kg/

day)

Years

Arius sppSenegal & The Gambia

PIS CON PIS GLA PI (G)

0

20

40

60

80

100

120

140

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(Kg/

day)

Years

Arius sppThe Gambia

PI (G)

0

4000

8000

12000

16000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

catc

hes

(ton

nes)

Arius sppSenegal & The Gambia

Senegal The Gambia

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263

Figure 3.9.3a: Pseudotolithus spp. Total landings by country in the CECAF northern sub-

area/ Pseudotolithus spp. Débarquements totaux, par pays, dans la sous-région nord du COPACE

Figure 3.9.3b: Pseudotolithus spp. CPUE by country, Senegal and The

Gambia/Pseudotolithus spp. CPUE par pays, Sénégal et Gambie

0

1000

2000

3000

4000

5000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ch (

tonn

es)

Years

Pseudotholithus sppSenegal & The Gambia

The Gambia Senegal

0

2

4

6

8

10

0

20

40

60

80

100

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

Gam

bia

(kg/

outin

g)

CP

UE

Sen

(K

g/da

y)

Years

Pseudotholithus sppSenegal & Gambia

PIS GLA PIEC CON P I (Gambia) FD

Page 274: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

264

Figure 3.10.3a : Epinephelus aeneus. - Total landings by country in the CECAF northern subregion/Débarquements totaux, par pays, dans la sous-région nord du COPACE

Figure 3.10.3b: Epinephelus aeneus. CPUE by country, Mauritania, and The Gambia/

Epinephelus aeneus. CPUE, par pays, Mauritanie, et Gambie

0

500

1000

1500

2000

2500

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)Epinephelus aenus

Mauritania, Senegal and Gambia

Mauritanie Senegal The Gambia

0

20

40

60

80

100

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(Kg/

day)

Years

Epinephelus aeneusMauritanie & The Gambia

Ceph.N (RIM) Poiss (RIM) PI (G) PA (RIM)

Page 275: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

265

Figure 3.10.3c: Evolution of abundances indices of Epinephelus aeneus by the R/V Al Awam

/ Evolution des indices d'aboondance de Epinephelus aeneus par le R/V Al Awam

Figure 3.10.4: Epinephelus aeneus. Trends in the observed and estimated abundance indices

(CPUE ice canoes in Senegal)/Epinephelus aeneus. Tendances des indices d’abondance observés et estimés (CPUE pirogues glacières au Sénégal)

0

20

40

60

80

1982 1984 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007Years

Epinephelus aeneusR/V AL AWAN - Mauritania

Hot season Cold season

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000

70000

80000

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ch

Abu

ndan

ce in

dex

ObsCatch ObsAbIndex PredAbIndex

Epinephelus aeneus

Page 276: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

266

Figure 3.10.5a: Epinephelus aenus. Projections of biomass and catches under status quo

scenario (fishing effort maintained at its current level)/Epinephelus aenus. Projections de la biomasse et des captures selon le scénario de status quo (effort de pêche maintenu à son niveau actuel)

Figure 3.10.5a (cont.) : Epinephelus aenus. Projections of biomass and catches under status

quo scenario (fishing effort maintained at its current level)/Epinephelus aenus. Projections de la biomasse et des captures selon le scénario de status quo (effort de pêche maintenu à son niveau actuel)

MSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Epinephelus aeneus - Status quo EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

UMSY

U0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Epinephelus aeneus - Status quo EffortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY

Page 277: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

267

Figure 3.10.5b: Epinephelus aenus. Projections of biomass and catches under end fishing

scenario/ Epinephelus aenus. Projections de la biomasse et des captures selon le scénario de fin de pêche

MSY

0%

50%

100%

150%

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Epinephelus aeneus - 0% EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

UMSY

U0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Epinephelus aeneus - 0% EffortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

Page 278: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

268

Figure 3.11.3a: Pagellus spp. (P. bellottii, P. erythrinus). Total catches by Marocco in the

CECAF northern subregion/Pagellus spp. (P. bellottii, P. erythrinus). Captures totaux du Maroc dans la sous-région nord du COPACE

Figure 3.11.3b: Pagellus spp. (P. bellottii, P. erythrinus). CPUE by cephalopod trawlers in Marocco in the CECAF northern subregion/Pagellus spp. (P. bellottii, P. erythrinus). CPUE des céphalopodiers du Maroc dans la sous-région nord du COPACE

0

400

800

1200

1600

2000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Pagellus spp.Morocco

0

20

40

60

80

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008CP

UE

(kg

/fis

hing

day

s)

Years

Pagellus spp.Morocco

Page 279: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

269

Figure 3.11.3c: Pagellus spp. Abundance indices (kg/30 min) obtained during the scientific

surveys in Morocco with R/V CHARIF AL IDRISSI/Pagellus spp. Indices d’abondance (kg/30 min) obtenus lors des campagnes scientifiques au Maroc avec le N/R CHARIF AL IDRISSI

Figure 3.12.3a : Trend of Plectorynchus mediterraneus catches in Morocco/Évolution des

captures de Plectorynchus mediterraneus au Maroc

0

4

8

12

16

20

1998 2000 2002 2004 2006 2008

kg/3

0 m

in

Years

Pagellus spp.Surveys R/V CHARIF AL IDRISSI

Spring Fall

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Cat

shes

(to

nnes

)

Plectorynchus mediterraneus

Ceph.N Coastal Chal Laayoune Coastal Pal LaayounePal Mar Dakhla Artisanal Dakhla Total

Page 280: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

270

Figure 3.12.3b: Plectorynchus mediterraneus. Trend of the CPUE in

Morocco/ Plectorynchus mediterraneus. Évolution des CPUE au Maroc

Figure 3.12.3c: Plectorhinchus mediterraneus. Abundance indices (kg/30 min) obtained

during the scientific surveys in Morocco with R/V CHARIF AL IDRISSI/ Plectorhinchus mediterraneus. Indices d’abondance (kg/30 min) obtenus lors des campagnes scientifiques au Maroc avec le N/R CHARIF AL IDRISSI

0

10

20

30

40

50

60

70

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

s)

Years

Plectorinchus mediteraneus

Ceph.N (Morocco)

0

4

8

12

16

20

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

kg/3

0 m

in

Years

Abondance indices by Morocco R/V CHARIF AL IDRISSIPlectorinchus méditeraneus

Page 281: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

271

Figure 4.3.3a : Annual catches in tonnes of Parapenaeus longirostris by country/

/Captures annuelles en tonnes de Parapenaeus longirostris par pays

Figure 4.3.3b : Catches (tonnes) of deepwater pink shrimp (Parapenaeus longirostris) from

the main fleets fishing in the CECAF northern subregion/Captures (tonnes) de Morocco de la crevette rose en eau profonde (Parapenaeus longirostris) des principales flottilles pêchant dans la sous-région nord du COPACE

0

5000

10000

15000

20000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Morocco Mauritania Total Senegal&Gambia

CatchesParapenaeus longirostris

Total Region

0

2000

4000

6000

8000

10000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Year

Crevet. Esp. Fraîche Crevet. Esp.Cong. Crevet.Mar. Cong. Crevet.Mar.Fraîche

CatchesParapenaeus longirostris

Morocco

Page 282: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

272

Figure 4.3.3b (cont.) : Catches (tonnes) of deepwater pink shrimp (Parapenaeus longirostris)

from the main fleets fishing in the CECAF northern subregion/Captures (tonnes) de la crevette rose en eau profonde (Parapenaeus longirostris) des principales flottilles pêchant dans la sous-région nord du COPACE

0

1000

2000

3000

4000

5000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Year

Crevet. Esp.Cong. Crevet.Maurit.Cong. Autres Crevet.Cong. Autre Cha. (Bycatch)

CatchesParapenaeus longirostris

Mauritania

0

1000

2000

3000

4000

5000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006

Cat

ches

(to

nnes

)

Year

PI sen PA sen Crevet. Esp.Cong. PI E sans Espagne

CatchesParapenaeus longirostrisSenegal & The Gambia

Page 283: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

273

Figure 4.3.3c: Annual effort (in fishing days) of Parapenaeus longirostris by country and fleet/Effort annuel (en jours de pêche) de Parapenaeus longirostris par pays et flottille

0

30000

60000

90000

120000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Eff

orts

(F

ishi

ng d

ays)

Year

EffortsParapenaeus longirostris

Morocco

Crevet. Esp. Fraîche Crevet. Esp.Cong. Crevet.Mar. Cong. Crevet.Mar.Fraîche

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Eff

orts

(F

ishi

ng d

ays)

Year

Crevet. Esp.Cong. Crevet.Maurit.Cong. Autres Crevet.Cong.

EffortsParapenaeus longirostris

Mauritania

0

10000

20000

30000

40000

50000

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Eff

orts

(da

ys a

t sea

)

Eff

orts

(F

ishi

ng d

ays)

Year

Crevet. Esp.Cong. PI E sans Espagne PI sen

EffortsParapenaeus longirostrisSenegal&The Gambia

Page 284: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

274

Figure 4.3.3d: CPUE in kg/day of Parapenaeus longirostris by fleet and country/CPUE en kg/par jour de Parapenaeus longirostris par flottille et pays

0

200

400

600

800

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(K

g/fi

shin

g da

ys)

CPUEParapenaeus longirostris

Morocco

Maroc Crevet. Esp. Fraîche Maroc Crevet. Esp.Cong.Maroc Crevet.Mar. Cong. Maroc Crevet.Mar.Fraîche

0

200

400

600

800

1000

1200

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(K

g/fi

shin

g da

ys)

CPUEParapenaeus longirostris

Mauritania

Crevet. Esp.Cong. Crevet.Maurit.Cong. Autres Crevet.Cong.

0

200

400

600

800

1000

1200

1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(K

g/fi

shin

g da

ys)

CPUEParapenaeus longirostrisSenegal&The Gambia

Crevet. Esp.Cong. PI E sans Espagne

Page 285: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

275

Figure 4.3.3e: Abundance indices obtained for Parapenaeus longirostris by the Research

Vessels of INRH and IMROP from 2000 to 2008/Indices d´abundance de les navires scientifiques de l´INRH et de l´IMROP

0.0

1.0

2.0

3.0

4.0

5.0

6.0

7.0

8.0

9.0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Abu

ndan

ce in

dex

(kg/

h)

Years

Parapenaeus longirostrisMorocco Research Vessel

0.0

0.5

1.0

1.5

2.0

2.5

3.0

3.5

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Abu

ndan

ce in

dex

(kg/

30m

in)

Years

Parapenaeus longirostrisMauritania Research Vessel

Page 286: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

276

Figure 4.3.4a: Parapenaeus longirostris. Trends in observed and estimated abundance

indices and catches /Parapenaeus longirostris. Tendances des indices d’abondance et de capture observés et estimés

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010

Cat

ch (

t)

Abu

nd. I

ndex

Parapenaeus longirostris-MoroccoObserved and predicted Abundance Indices

PredAbIndex ObsAbIndex ObsCatch

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

0

200

400

600

800

1000

1200

1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010

Cat

ch (

t)

Abu

nd. I

ndex

Parapenaeus longirostris-MauritaniaObserved and predicted Abundance Indices

PredAbIndex ObsAbIndex ObsCatch

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

0

200

400

600

800

1000

1200

1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010

Cat

ch (

t)

Abu

nd. I

ndex

Parapenaeus longirostris-Senegal & The GambiaObserved and predicted Abundance Indices

PredAbIndex ObsAbIndex ObsCatch

Page 287: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

277

Figure 4.3.4b : Parapenaeus longirostris. Length Cohort Analysis and Yield per Recruit

Analysis/Analyse de cohorts pour longueur et Analyse du rendement par recrue

10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35

Num

bers

Length

Length Cohort AnalysisParapenaeus longirostris

Numbers Catch Natural Deaths Fi

FMaxF0.1 FCur0

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

0.6

0.7

0.8

0.9

1

0.00

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

0% 20% 40% 60% 80% 100% 120% 140% 160% 180% 200%

F (year-1)

Yield per Recruit AnalysisParapenaeus longirostris

Y/R U-Function % Wmed Catch %B0

Page 288: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

278

Figure 4.3.5a: P.longirostris.- Projections of biomass and catches under status quo scenario/

/P. longirostris. Projections de la biomasse et des captures selon le scénario de status quo

MSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Parapenaeus longirostris - Morocco - Status quo EffortCatches (Relative to MSY)

CatchesMSY

UMSY

U0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Parapenaeus longirostris - Morocco - Status Quo effortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY

Page 289: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

279

Figure 4.3.5b: P. longirostris.Maroc Projections of biomass and catches (-40% effort) under

scenario 2/ /P. longirostris. Projections de la biomasse et des captures (-40% effort) selon le scénario 2

MSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Parapenaeus longirostris - Morocco - reduction 40% EffortCatches (Relative to MSY)

Catches

UMSY

U0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Parapenaeus longirostris - Morocco - reduction 40% EffortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY

Page 290: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

280

Figure 4.4.3a : Annual catches in tonnes of Penaeus notialis by country/Captures annuelles

en tonnes de par pays

Figure 4.4.3b : Annual catches in tonnes of Penaeus notialis by country and fleet/Captures

annuelles en tonnes par pays et flottille

0

1000

2000

3000

1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007

Cat

ches

(to

nnes

)

YearCrevet. Esp.Cong. Crevet.Maurit.Cong.

CatchesPenaeus notialis

Mauritania

0

1000

2000

3000

4000

1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007

Cat

ches

(to

nnes

)

YearPI (<250 TJB) sen PI autres sen PA sen PI gamb PA gamb

CatchesPenaeus notialis

Senegal & The Gambia

0

2000

4000

6000

8000

1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007

Cat

ches

(to

nnes

)

YearTotal Mauritania Senegambia

CatchesPenaeus notialis

Page 291: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

281

Figure 4.4.3c : Effort (in fishing days, except for Senegal artisanal fishery (PA) in fishing

trips) of the main fleets fishing Penaeus notialis in the CECAF northern subregion/Effort (en jours de pêche, sauf pour la pêcherie artisanale au Sénégal (PA) en jours de mer) des principales flottilles capturant Penaeus notialis dans la sous-zone nord du COPACE

0

2000

4000

6000

8000

10000

1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007

Eff

orts

(F

ishi

ng d

ays)

Year

EffortsPenaeus notialis

Mauritania

Crevet. Esp.Cong. Crevet.Maurit.Cong. Autres Crevet.Cong.

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

35000

40000

45000

50000

0

200000

400000

600000

800000

1000000

1200000

1400000

1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007

Eff

orts

(F

ishi

ng d

ays)

Eff

orts

(F

ishi

ng tr

ips)

PA

Sen

PA Sen PI (<250 TJB) sen PI gamb

EffortsPenaeus notialis

Senegal & The Gambia

Page 292: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

282

Figure 4.4.3d: CPUE (in kg/day) of the main fleets fishing Penaeus notialis in the CECAF northern subregion/CPUE (en kg/jour) des principales flottilles capturant Penaeus notialis dans la sous-région nord du COPACE

0

200

400

600

1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007

CP

UE

(K

g/fi

shin

g da

ys)

CPUEPenaeus notialis

Mauritania

Crevet. Esp.Cong. Crevet.Maurit.Cong. Autres Crevet.Cong.

0

100

200

300

400

1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007

CP

UE

(K

g/fi

shin

g da

ys)

CPUEPenaeus notialis

Senegal&Gambia

PI (<250 TJB) sen PI Gambia

Page 293: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

283

Figure 4.4.4: Penaeus notialis. Trends in the observed and estimated abundance indices and catches / Tendances des indices d’abondance et de capture observés et estimés.

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010

Cat

ch (

t)

Abu

nd. I

ndex

Penaeus notialis-MauritaniaObserved and predicted Abundance Indices

PredAbIndex ObsAbIndex ObsCatch

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

4500

0

200

400

600

800

1000

1200

1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010

Cat

ch (

t)

Abu

nd. I

ndex

Penaeus notialis - Senegal & The GambiaObserved and predicted Abundance Indices

PredAbIndex ObsAbIndex ObsCatch

Page 294: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

284

Figure 4.4.5a: P. notialis. Projections of biomass and catches under status quo scenario (fishing effort maintained at its current level)/P. notialis. Projections de la biomasse et des captures selon le scénario de status quo (effort de pêche maintenu à son niveau actuel)

MSY

0%

50%

100%

150%

200%

250%

1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Penaeus notialis - Mauritania - Status quo EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

UMSY

U0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Penaeus notialis - Mauritania - Status quo EffortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

Page 295: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

285

Figure 4.4.5b: P. notialis.- Projections of biomass and catches under status quo scenario (fishing effort maintained at its current level)/ Projections de la biomasse et des captures selon le scénario de status quo (effort de pêche maintenu à son niveau actuel)

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

180%

1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Penaeus notialis - Senegal&The Gambia - Status quo EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSYSust. Catches

MSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Penaeus notialis - Senegal&The Gambia - Status quo EffortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

Predicted Rel Ab. Indx Rel Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

U0 1

UMSY

Page 296: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

286

Figure 5.3.3a: Catch in tonnes of Octopus vulgaris by stock and fleet (1990–2006) in the CECAF northern subregion/Capture en tonnes de Octopus vulgaris par stock et par flottille (1990-2006) dans la sous-région nord du COPACE

0

20000

40000

60000

80000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Octopus vulgaris Dakhla stock

Cha.Mar. Cong. Cha.Cot. Mar. Art. Mar. Cha. Esp.

0

7500

15000

22500

30000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Octopus vulgaris Cap Blanc stock

Ceph.Mau. Cong. Ceph. Ref.Mau. Autres Ceph.Ceph. Esp. Art. Mau.

0

7500

15000

22500

30000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Octopus vulgaris Senegal& The Gambia stock

P.I sen P.A.sen. P. I. Gam. Cha. Esp.

Page 297: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

287

Figure 5.3.3b: Cephalopods: effort in fishing days of the main fleet fishing cephalopod stocks in the CECAF northern subregion/Céphalopodes: effort en jours de pêche de la flottille principale pêchant les stocks de céphalopodes dans la sous-région COPACE nord

0

250000

500000

750000

1000000

0

20000

40000

60000

80000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Eff

ort (

Fis

hing

day

s)

Eff

ort (

fish

ing

days

)

Years

Octopus vulgarisDakhla stock

Cha.Mar. Cong. Cha.Cot. Mar. Cha. Esp. Art. Mar.

0

50000

100000

150000

200000

250000

300000

350000

0

10000

20000

30000

40000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Eff

ort (

Fis

hing

day

s)

Eff

ort (

fish

ing

days

)

Years

Cephalopods Cap Blanc stock

Cha.Mau. Cong. Cha. Ref.Mau.autres flotilles (by-catch) Cha. Esp.

0

400

800

1200

0

200000

400000

600000

800000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Eff

ort (

Fis

hing

day

s)

Eff

ort (

fish

ing

days

)

Years

Cephalopods Senegal&The Gambia stock

P.I.sen P.A.sen P. I. Gam. Cha. Esp.

Page 298: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

288

Figure 5.3.3c: Senegal artisanal fishery in number of trips/CPUE par stock des principales

fottilles pêchant dans la sous-région COPACE nord (en kg/jours de pêche) sauf la pêche industrielle au Sénégal en kg/jours en mer et la pêche artisanale au Sénégal en nombre de sorties

0

50

100

150

0

400

800

1200

1600

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

s)

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

s)

Years

Octopus vulgaris Dakhla stock

Cha.Mar. Cong. Cha.Cot. Mar. Cha. Esp. Art. Mar.

0

100

200

300

0

600

1200

1800

2400

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

s)

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

s)

Years

Octopus vulgaris Cap Blanc stock

Cha.Mau. Cong. Cha. Ref.Mau. Autres Ceph.

Cha. Esp. Art. Mau.

0

5

10

15

20

25

30

35

0

500

1000

1500

2000

2500

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

s)

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

s)

Years

Octopus vulgaris Senegal&The Gambia stock

P.A.sen P. I. Gam. Cha. Esp. P.I.sen

Page 299: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

289

Figure 5.3.3d: Indices of abundance (kg/30min) of Octopus vulgaris off Mauritania and Morocco obtained from the trawl surveys (1990–2008)/Indices d’abondance (kg/30min) de Octopus vulgaris au large de la Mauritanie et du Maroc obtenus lors des campagnes scientifiques (1990-2008)

0

10

20

30

40

50

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

kg/3

0 m

in.

Years

Octopus vulgarisDakhla stock

Surveys

0

2

4

6

8

10

12

14

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

kg/3

0 m

in.

Years

Octopus vulgarisCap Blanc stock

Surveys

Page 300: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

290

Figure 5.3.3e: Evolution of the mean length of Octopus vulgaris observed during the research surveys in Morocco/Évolution de la longueur moyenne de Octopus vulgaris obtenue lors des campagnes scientifiques au Maroc

Figure 5.3.3f: Evolution of the mean weight of Octopus vulgaris in Mauritania surveys (1982–2008)/ Évolution du poids moyen de Octopus vulgaris obtenus lors des campagnes de la Mauritanie (1982-2008)

0

2

4

6

8

10

1290

03

9011

9110

9305

9404

9506

9604

9704

9810

9910

0010

0110

0210

0310

0404

0505

0511

0609 70

5

711

805

811

909

Mea

n L

engt

h (c

m)

Year month

Octopus vulgarisDakhla stock

0

500

1000

1500

2000

2500

8201

8301

8310

8703

8809

8906

8912

9108

9312

9409

9605

9804

9812

9910

0007

0104

0203

0402

0512

0709

mea

n w

eght

(g)

Year month

Octopus vulgarisCap Blanc stock

Page 301: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

291

Figure 5.3.4a: Octopus vulgaris - Dakhla stock. Trends in the observed and estimated abundance indices and catches (abundances indices – Morocco: surveys data)/ stock Dakhla. Tendances des indices d’abondance et de capture observés et estimés (indices d’abondance – Maroc: données de campagnes)

Figure 5.3.4b: Octopus vulgaris, Cape Blanc stock. Trends in the observed and estimated abundance indices and catches (abundances indices – Mauritania: Mauritanian freezers)/stock de Cap Blanc. Tendances des indices d’abondance et de capture observés et estimés (indices d’abondance – Mauritanie: glaciers mauritaniens)

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000

70000

80000

90000

0

5000

10000

15000

20000

25000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Abu

nd. I

ndex

Octopus vulgarisDakhla stock

ObsAbIndex PredictedAbIndex Catch

0

10000

20000

30000

40000

0

10000

20000

30000

40000

50000

1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010

Cat

ches

(to

nnes

)

Abu

nd. I

ndex

Years

Octopus vulgarisCape Blanc Stock

ObsAbIndex PredAbIndex ObsCatch

Page 302: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

292

Figure 5.3.4c: Octopus vulgaris - Senegal and Gambia stock. Trends in the observed and estimated abundance indices and catches (abundances indices of industrial fishery in Senegal)/ stock Sénégal et Gambie. Tendances des indices d’abondance et de capture observés et estimés (indices d’abondance de la pêche industrielle au Sénégal)

Figure 5.3.5a: Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Dakhla stock – Scenario 1 (status quo)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris stock de Dakhla – Scénario 1 (status quo)

0

5000

10000

15000

20000

25000

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

35000

40000

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Cat

ches

(to

nnes

)

Abu

nd. I

ndex

Years

Octopus vulgarisSenegal & The Gambia

ObsAbIndex PredAbIndex ObsCatch

MSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

180%

200%

2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Octopus vulgaris -Dakhla- Status quo EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

Page 303: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

293

Figure 5.3.5a(cont.): Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Dakhla stock –

Scenario 1 (status quo)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris stock de Dakhla – Scénario 1 (status quo)

Figure 5.3.5b: Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Dakhla stock – Scenario 2 (-30% effort)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris stock de Dakhla – Scénario 2 (-30% effort)

UMSY

U0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Octopus vulgaris Dakhla- Status Quo effortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

PredAbIndx Rel. Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

MSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

180%

200%

2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Octopus vulgaris Dakhla- Reduction 30% EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

Page 304: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

294

Figure 5.3.5b (cont.): Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Dakhla stock –

Scenario 2 (-30% effort)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris stock de Dakhla – Scénario 2 (-30% effort)

Figure 5.3.5c: Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Cape Blanc stock – Scenario 1 (status quo)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris stock de Cap Blanc– Scénario 1 (status quo)

UMSY

U0.1

0

1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Octopus vulgaris Dakhla- Reduction 30% EffortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

PredAbIndx Rel. Ab. Indx MSY Rel Ab. Indx 0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Octopus vulgaris Cape Blanc- Status quo EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

MS

Page 305: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

295

Figure 5.3.5c (cont.): Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Cape Blanc stock

– Scenario 1 (status quo)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris stock de Cap Blanc– Scénario 1 (status quo)

Figure 5.3.5d: Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Cap Blanc stock – Scenario2 (-20% effort)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris stock de Cap Blanc – Scénario 2 (-20% effort)

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Octopus vulgaris Cape Blanc- Status Quo effortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

PredAbIndx UMSY U0.1

U0 1

UMSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Octopus vulgaris Cape Blanc - Reduction 20% EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

MS

Page 306: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

296

Figure 5.3.5d (cont.): Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Cap Blanc stock – Scenario2 (-20% effort)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris stock de Cap Blanc – Scénario 2 (-20% effort)

Figure 5.3.5e: Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Senegal-Gambia stock – Scenario 1 (status quo)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris Stock Sénégal-Gambie – Scénario 1 (status quo)

0

1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Octopus vulgaris Cape Blanc - Reduction 20% EffortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

PredAbIndx UMSY U0.1

U0 1

U

MSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Octopus vulgaris Senegal & The Gambia - Status quo EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

Page 307: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

297

Figure 5.3.5e(cont.): Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Senegal-Gambia

stock – Scenario 1 (status quo)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris Stock Sénégal-Gambie – Scénario 1 (status quo)

Figure 5.3.5f: Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Senegal-Gambia stock – Scenario 2 (-20 % effort)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris stock de Sénégal-Gambie – Scénario 2 (-20 % effort)

UMSY

U0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Octopus vulgaris Cape Blanc- Status Quo effortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

PredAbIndx UMSY U0.1

MSY

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

140%

160%

2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e C

atch

es

Time

Octopus vulgaris Senegal & The Gambia - Reduction 20% EffortCatches (Relative to MSY)

Catches MSY Sust. Catches

Page 308: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

298

Figure 5.3.5f (cont.): Predicted catches and abundance of Octopus vulgaris Senegal-Gambia

stock – Scenario 2 (-20 % effort)/Prédictions des captures et de l’abondance de Octopus vulgaris stock de Sénégal-Gambie – Scénario 2 (-20 % effort).

UMSY

U0.1

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

2002 2004 2006 2008 2010 2012

Rel

ativ

e A

bund

. Ind

ex

Time

Octopus vulgaris Senegal & The Gambia - Reduction 20% EffortPredicted Abundance Indices (Relative to U0.1)

PredAbIndx UMSY U0.1

Page 309: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

299

Figure 5.4.3a: Catch in tonnes of Sepia spp. by stock and fleet (1990–2006) CECAF northern subregion/Capture en tonnes de Sepia spp. par stock et par flottille (1990-2006), sous-région CECAF nord

0

10000

20000

30000

40000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Sepia spp.Stock Dakhla

Cha.Mar. Cong. Cha.Cot. Mar. Art. Mar. Cha. Esp.

0

2000

4000

6000

8000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Sepia spp.Stock Cap Blanc

Ceph. Mau. Cong. Ceph. Mau. Ref. Autres Ceph. Ceph. Esp.

0

2500

5000

7500

10000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Sepia spp.Stock Senegal & Gambie

P.I.sen. P.A.sen. PA Gam PI Gam Cha. Esp.

Page 310: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

300

Figure 5.4.3b: CPUE in kg/fishing days for Sepia spp. except for Senegal industrial fishery (PI) in kg/sea days and Senegal artisanal in kg/number of trips (1990–2006)/CPUE en kg/jours de pêche pour Sepia spp. sauf pour la pêcherie industrielle du Sénégal (PI) en kg/jours en

0

200

400

600

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

)

Years

Sepia sppStock Dakhla

Cha.Mar. Cong. Cha.Cot. Mar. Art. Mar. Cha. Esp.

0

100

200

300

400

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(kg

/fis

hing

day

)

Years

SepiasppStock Cape Blanc

Cha.Mau. Cong. Cha. Ref.Mau. Autres Ceph.Art. Mau. Cha. Esp.

0.0

1.0

2.0

3.0

4.0

5.0

0

100

200

300

400

500

600

700

800

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

kg/n

umbe

r of

trip

CP

UE

(kg

/sea

day

)

Sepia spp.Stock Senegal&Gambia

P.I.sen P. I. Gam. Cha. Esp. P.A.sen

Page 311: Report of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment ...La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord,

301

Figure 5.4.3c: Indices of abundance (kg/30 min) of Sepia officinalis off Mauritania and Morocco obtained from the trawl surveys/Indices d’abondance (kg/30 min) of Sepia officinalis au large de la Mauritanie et du Maroc obtenus lors des campagnes scientifiques

Figure 5.4.3d: Evolution of the mean length of Sepia spp. observed during the research surveys in Dakhla/Évolution de la longueur moyenne de Sepia spp. observée lors des campagnes scientifiques en Dakhla

0.0

1.0

2.0

3.0

4.0

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

kg/3

0 m

in.

Years

Sepia officinalisDakhla stock Surveys

0.0

1.0

2.0

3.0

4.0

5.0

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

kg/3

0 m

in.

Years

Sepia officinalisCap Blanc stock Surveys

0

5

10

15

20

25

9810

0010

0110

0210

0310

0404

0409

0505

0511

0609 70

5

711

805

811

911

mea

n le

ngth

(cm

)

year month

Sepia spp.Dakhla stock

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302

Figure 5.4.4a: Sepia spp. Dakhla stock – Trends in the observed and estimated abundance indices and catches Sepia spp. stock Dakhla – Tendances des indices d’abondance et de capture observés et estimés.

Figure 5.4.4b: Sepia spp. Senegal and The Gambia stock – Trends in the observed and estimated abundance indices and catches/Tendances des indices d’abondance et de capture observés et estimés.

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

0

100

200

300

400

500

600

2000 2002 2004 2006 2008 2010

Cat

ches

(to

nnes

)

Abu

nd. I

ndex

Years

Sepia sppDakhla

ObsAbIndex PredAbIndex ObsCatch

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

8000

0

20

40

60

80

100

120

140

1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010

Cat

ches

(to

nnes

)

Abu

nd. I

ndex

Years

Sepia spp.Senegal&Gambia

ObsAbIndex PredAbIndex ObsCatch

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303

Figure 5.5.3a: Catch in tonnes of Loligo vulgaris by stock and fleet (1990–2006), CECAF northern subregion/Capture en tonnes de Loligo vulgaris par stock et par flottille (1990-2006), sous-région COPACE nord

0

5000

10000

15000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Loligo vulgarisDakhla stock

Cha.Mar. Cong. Cha.Cot. Mar. Art. Mar. Ceph. Esp.

0

1000

2000

3000

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Loligo vulgarisCap Blanc stock

Ceph.Mau. Cong. Ceph. Ref.Mau. Autres Ceph.

Autres flotilles (By-Cacth) Ceph. Esp.

0

50

100

150

200

250

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

Cat

ches

(to

nnes

)

Years

Loligo vulgarisSenegal- The Gambie stock

P.I.sen P.A.sen Cha. Esp.

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304

Figure 5.5.3b: CPUE (in kg/fishing days) for Loligo vulgaris except for Senegal industrial fishery (PI) in kg/sea days and Senegal artisanal kg/number of trips (1990–2006)/CPUE (en kg/jours de pêche) pour Loligo vulgaris sauf pour la pêche industrielle au Sénégal (PI) en kg/jours en mer et la pêche artisanale au Sénégal en nombre de sorties

0

50

100

150

200

250

300

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008CP

UE

(K

g/fi

shin

g da

ys)

Years

Loligo vulgarisDakhla stock

Cha.Mar. Cong. Cha.Cot. Mar. Art. Mar. Cha. Esp.

050

100150200250300

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

CP

UE

(K

g/fi

shin

g da

ys)

Years

Loligo vulgarisCap Blanc stock

Cha.Mau. Cong. Cha. Ref.Mau. Autres Ceph. #¡REF! Cha. Esp.

0

1

2

3

4

5

6

0

2

4

6

8

10

12

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006

CP

UE

(K

g/N

. of

trip

)

CP

UE

(K

g/fi

shin

g da

ys)

Years

Loligo vulgarisSenegal-Gambie stock

P.I.sen P. I. Gam. Cha. Esp. P.A.sen

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305

Figure 5.5.3c: Dakhla stock - Indices of abundance (kg/30 min) of Loligo vulgaris obtained from the trawl surveys/Indices d’abondance (kg/30 min) de Loligo vulgaris obtenus lors des campagnes scientifiques.

Figure 5.5.3d: Evolution of the mean length of Loligo vulgaris observed during the research surveys in Morocco/Évolution de la longueur moyenne de Loligo vulgaris observée lors des campagnes scientifiques au Maroc

0

5

10

15

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008

kg/3

0 m

in.

Years

Loligo vulgarisDakhla stock R/V Surveys

0

5

10

15

20

25

30

9010

9110

9310

9506

9610

9810

0003

0110

0303

0404

0412

0511

0611 80

5

911

mea

n le

ngth

(cm

)

year month

Loligo vulgarisDakhla stock

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APPENDIX/ANNEXE I List of participants/liste des participants

Prénom Nom Organisation Adresse Pays Tél. Fax E-mail  Tarub Bahri

 FAO

Viale delle Terme di Caracalla 00153 Rome

Italie +39 0657055233 +39 0657053020 [email protected]

 Said Benchoucha

 INRH

BP 5268 Dradeb Tanger 90000

Maroc +212 5 39 946 587 +212 5 39 32 51 39 [email protected] / [email protected]

 

Jilali Bensbai  

INRH BP 127 Bis (civ) Dakhla

Maroc +212 662604063 +212 528930156 [email protected]

 

Abdellatif Boumaaz  

INRH 2 rue Tiznit Casablanca

Maroc +212 022297329 +212 48930156 [email protected]

 Khallahi Brahim

 IMROP

BP 22 Nouadhibou

Mauritanie +222 5748449 +222 2421009

+222 5745081 [email protected]

 Ana Maria Caramelo

 FAO

R. Part. Alameda linha Torres -2 1750-214 Lisboa

Portugal +3517587189 +39 06 570523020 [email protected]

 

Hammou EL Habouz  

INRH BP 5221QI Agadir

Maroc +212 61756857 +212 028825868

+212 028827415 [email protected]

 

Abdelmalek Faraj  

INRH 2 rue Tiznit Casablanca

Maroc +212 522484542 +212 522484542 [email protected]

 Lourdes

Fernández Peralta

 IEO

Puerto Pesquero s/n 29640 Fuengirola Málaga

Espagne +34 952197124 Direct 952197066

+34952463808 [email protected]

   Eva

 García Isarch

   IEO

Centro Oceanográfico de Càdiz Puerto pesquero Muelle Levante s/n 11006 Càdiz

  Espagne

  +34 956 294189

  +34 956 294232

  [email protected]

 

Fatna Kssiba  

INRH BP 75 Ville d’El Marssa

Maroc +212 612168332 +212 528 99 88 12 [email protected]

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310

Prénom Nom Organisation Adresse Pays Tél. Fax E-mail Laâyoune  

Asberr Mendy Fisheries Department

6, rue Marina Parade Banjul

Gambie +220 99007952 +220 4202355

+220 4202355 [email protected]

Mohamed Moustapha

Ould Bouzouma

 

IMROP BP 22, Nouadhibou

Mauritanie +222 2421027 +222 5745081 [email protected] [email protected]

 

Beyah Ould Maissa  

IMROP BP 22 Nouadhibou

Mauritanie +222 5745124 +222 5745081 [email protected]

 Pedro

Pascual Alayon

 IEO

Centro Oceanográfico de Canarias

Espagne +34 922 549439 +34 922 549554 [email protected]

 

 Birane

 Samb

 

 CRODT

BP 2241 Site Laboratoire National d’Elevage Hann Dakar

 Sénégal

 +221 338328265

 +221 338328262

 [email protected]

 

 Djiga

 Thiao

 

 CRODT

BP 2241 Site Laboratoire National d’Elevage Hann Dakar

 Sénégal

 +221 338328265

 +221 338328262

 [email protected]

Assistance administrative: Mme Rajae Tazi (INRH, Agadir)

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APPENDIX/ANNEXE II. PART 1 Biomass dynamic model with environmental effects – User instructions

by Pedro de Barros

1. GENERAL INSTRUCTIONS 1.1. Data entry Data and initial parameter estimates should be entered only in the cells coloured green (Figure 1). All other cells are either not used, or used to calculate quantities used by the model. Data must be entered for all the data columns coloured green, and also for initial values of the parameters. Additionally, the model control settings may be entered (in the cells coloured orange – Figure 1). If these control settings are not changed, they may be left at their default values.

Figure 1. The main areas in the model worksheet

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1.2. Defining the parameters to be estimated non-linearly (using Solver) The non-linear estimation procedures suffer from a number of limitations, of which the most important is probably that the estimates obtained will depend on the start values defined. Therefore, one should try to keep the number of parameters to be estimated non-linearly to the minimum possible values. As a minimum, one must estimate r and K by fitting the model to the data using the solver algorithm. When defining the parameters to estimate, one should as much as possible set constraints (maximum and minimum values) so that the algorithm is limited to reasonable values, defined by the researchers. Use the spreadsheet area of Minimum and Maximum values to define these. 2. DETAILED INSTRUCTIONS Entering data The following data MUST be entered in the appropriate cells of the worksheet (Figure 2): 2.1.1. Years of the data (Year) All years from the first to the last in the data set should be entered, consecutively. The first year should be entered in the cell immediately below the header “Year” and run consecutively until the last one. No empty cells should exist between the data, only after the last year. 2.1.2. Total catch per year (ObsCatch) Total catch is REQUIRED for ALL years in the data series. The model will fail if catch data is missing for any of the years (the reason is that catch is essential to calculating stock abundance the following year). This column should be filled like the one for year. 2.1.3. Abundance index (ObsAbIndex) This column should be filled like the previous ones. However, if there is no abundance index for a given year, this can be left blank. The model will still run correctly without a few years of data of Abundance indices (if there are many, however, the reliability of results will be doubtful). 2.1.4. Timing of the abundance index (FractionOfYear) When the abundance index corresponds to e.g. a scientific survey, or to a fishery concentrated in a short season, it will not represent the average abundance of the stock during the year, but rather this same abundance at the time of the survey or fishery. The values in this column represent the

timing of the abundance index as a fraction of year (0.5 = July 1st). It should be set to a value corresponding roughly to the mid-point of the survey or of the fishing season. If the abundance index corresponds to a CPUE from a year-long fishery, this value should be set to 0.5 (mid-year). 2.1.5. Environment level This column will include any index that can be considered to represent a deviation of the average growth conditions of the stock in each year. If a series of environmental indices exist (e.g. a series of upwelling indices) these can be used as the environmental level. If not, and there is external scientific evidence that there were particular years with exceptional conditions, then an arbitrary positive (for good growth) or negative (for poor growth) environmental level can be set for that year. If there is no information on environmental elements affecting the carrying capacity and/or the intrinsic growth rate of the stock, or it is considered that these parameters do not vary significantly, then the values in this column can be left at their default values of 0. 2.1.6. Weights

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Is some cases, there are doubts about the reliability or the representativeness (compared with the rest of the series) of one or a few of the abundance indices used (e.g. if there is a year with less complete coverage, or with uncommon distribution conditions). In these cases, the corresponding value of the abundance index will not be as reliable as the remaining of the series. These points can be given less weight in the fitting of the model, by setting a value less than 1 in the corresponding row of the column Weights. Notes: The number of consecutive non-empty cells in column Year is used to define the number of years in the data to fit. Therefore, only years for which catch data is available must be entered, and all cells below these must be empty (use “Delete”). In the calculated columns (to the right of the column “Weights”) the rows below the last year of data should NOT be deleted. The worksheet will ignore those below the last year of data. Deleting these rows will force one to rebuild them when a new data point is entered.

Figure 2. Spreadsheet section for entering the data for model fitting Initial parameter values Enter the initial values (initial “guesstimates”) of the parameters in the appropriate cells. As a minimum, initial values for the parameters r (intrinsic rate of growth), K (Carrying capacity, or Virgin Biomass) and BI/K (Stock Biomass at the start of the data series, as a proportion of the Virgin Biomass) are required. Defining appropriate start values to these parameters may be difficult, and may require a bit of trial and error. However, setting adequate initial values is essential for the success of the estimation procedure. One should start by defining an adequate value for BI/K.

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To start the model running, it is necessary to give it a start point, the stock status at the start of the data series, BI (Initial Biomass). It is often very difficult to provide reasonable values for this parameter, but it may be easier to provide, from the knowledge of the scientists involved with the stock, a first estimate of the level of depletion of the stock at start of the data series available. This approach is similar to the idea of using the Exploitation Ratio € to start the calculation in a VPA, as suggested by Cadima (2004). The first estimate of this value will be named BI/KGuess. A start value for r is usually found by setting r to a value similar to the natural mortality coefficient assumed for the stock. A start value for K is usually more difficult, but a value consistent with the remaining parameters can also be found using a simple reasoning, as follows;

1- “Guess” the value of average stock Biomass during the period included in the assessment, (BGuess );

2- Calculate the average value of the Abundance Index used in the same period, (AIAverage ). Make sure to include only real values of the abundance index, and to ignore any missing values;

3- Calculate a first estimate for the catchability coefficient q, as qGuess = AIAverage / BGuess ;

4- Calculate a first estimate of the stock Biomass at the start of the series, (BStart), using the value of the abundance Index at the start of the series, (AIStart), and the first estimate of the catchability coefficient q, qGuess , as Bstart = AIStart/qGuess;

5- The first estimate of K (KGuess ) is then given by KGuess =BStart/(BI/KGuess ) This procedure is implemented in the worksheet “InitialValues”, within the workbook supplied (Figure 3).

Figure 3. Estimation of the initial value for K implemented in the worksheet “InitialValues” Setting limits to the estimation When using non-linear estimation, it is advisable to set limits to the values the parameters may take. To do this, enter the appropriate values in the “tolerance” column for the estimation of r and K. If BI/K is to be estimated by the model, the upper and lower limits should be entered directly. Whenever the initial values for the parameters are modified, the values in cells InitialValues should be set to the same values entered in the cells used for the model parameters (Figure 4).

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Figure 4. Process of defining the limits to the estimation in the model worksheet 2.2. Model control In its current version, the model implementation allows the user to choose 3 main aspects of the calculation, (1) the type of environmental effect (simple multiplicative or exponential), (2) to estimate or not the catchability coefficient (q) and (3) the set of parameters to use for calculating the reference points and the current status of the stock relative to these reference points.

Figure 5. Cells of the spreadsheet used to control the options in the calculations of the model

2.3. Choice of environmental effect type The model includes two different formulations for the effect of the environment level on the r and K parameters of each year. To select the type of environmental effect, set the value in cell EnvEffectType (Figure 5) to one of the following values:

0 – No effect 1 – Additive formulation: EM=1+(EE*|EL|^SIGN(EL))

2 – Exponential formulation: EM=e(EE*EL) EM: Environmental multiplier EE: Environmental effect: Measures the overall intensity of the environmental effect. Usually estimated by Solver as a part of the fitting routines; EL: Environmental level: Indicator of level of environment, for each year (normally, will be deviations from the average). 2.4. Use of q The user may choose to estimate the catchability coefficient q, or set it as fixed.

To select whether to estimate or to use the fixed value, set the value in cell q_Estimation (Figure 5) to one of the following values:

0 – Use the fixed value set for the start 1 – Estimate the catchability coefficient

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The user should never include q as one more parameter to be estimated by Solver. If it is meant to be estimated, it should be estimated using the linear approximation given in the worksheet (just set q_estimation to 1). 2.5. Estimation of current (in the last year of data) biomass Even if the absolute Biomass values are not used directly (and they may be misleading, given the degree of uncertainty involved in their estimation), they are necessary to estimate the F-values, since these are calculated as F=B/Y. The stock Biomass in the last year of data, that is used as a main element in calculating the current status of the stock or the fishery, may be calculated in one of two ways: Either taken directly from the model, as the Biomass value predicted by the model, or using the observed abundance index for that year, and the estimated q, to calculate B=U/q. The choice of the best option is not straightforward. However, if the quality of the total catch data in the last few years is low, this will affect strongly the reliability of the Biomass estimates from the model. In this case, it is better to calculate the Biomass using the Abundance Index for last year and the overall q. To achieve this, set Quality of catch information for last few years (Figure 5) to 0 (bad quality). Otherwise, set it to 1, to use the Biomass estimates from the model. Notes: The quality referred to here is not of the LAST catch data point (it has no effect) but rather the few years before the last. 2.6. Variable r and K (depending on environment level of each year) When using the option of introducing an environmental level indicator, different values of r and K are calculated for every year in the data set. In this situation, it becomes difficult to choose which is the best value of the parameters to use in the calculation of the overall reference points. The best option will depend on the situation at hand. To define the option to use, set the value in cell “Parameter set” (Figure 5) to one of the following values:

1 – Overall r (estimated by the fitting procedure, independent of the environmental effects used in the fitting); 2 – Average value of the r-values estimated for each year in the data series (using the environmental levels for each year); 3 (or other value): Precautionary option – the smallest of the two previous values.

2.6.1. Running the model (estimating the parameters)

This is usually done using the “Solver” tool in Excel. Call the tool (Figure 6).

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Figure 6. Starting the solver routine, for parameter estimation Define the cell whose value is to be minimized Target cell (Objective Function) – Figure 7, and the cells that are to be manipulated for achieving this (By changing cells). You may choose all 4 parameters r, K, BI/K and EnvironmentEffect (if an environment effect is being estimated), or only a subset of these. You should not set the model to estimate q, as this is usually not defined enough by the data. Set also, as much as possible, the constraints – use the constraints area in the spreadsheet. Do not set constraints for the Environment effect.

Figure 7. Setting the parameters for the solver routine.

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After pressing “Solve”, the following dialog should be seen.

Figure 8. Dialog indicating the successful completion of the model fitting procedure After pressing the OK button, the diagnostics can be assessed. 3. DIAGNOSTICS OF FIT Like any model fitted to data, it is essential to assess the quality of the fit of the model to the particular data set used in each run. The model will almost always produce an estimate, but the reliability of the model fitting that produced these estimates should always be checked before accepting the results. There may be several reasons why a production model may not fit well a particular data set. Some of the most common ones are;

• Lack of contrast in the data • “One-Way trip” • Abundance index does not represent the whole stock • Catch data are not representative of all catches, but come from only a part of the fleet,

or are fixed estimates

To help assess the quality of this fit, a few indicators are provided.

3.1. Objective function The actual value of the objective function (Figure 9) is the first measurement of the goodness-of-fit of the model. High values indicate a better fit. However, it is difficult to evaluate exactly what is “high”, and this is thus not usual as a diagnostics statistic.

Figure 9. Cells holding the values of the objective function of the model fit, and of the Pearson linear correlation coefficient r.

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3.2. Pearson linear regression coefficient between the predicted and observed abundance indices This coefficient (9) will not detect a non-linear relation but will measure how closely the predicted abundance indices follow the observed ones. High values should be Figure aimed for.

3.3. Plot of Predicted vs Observed Abundance Indices

Figure 10. Plot of the relation between the predicted and the observed abundance indices. This plot can be used to detect severe deviations from the linear relationship between the observed abundance indices and those predicted by the model This plot presents, in a graphical way, the relation between the Abundance Index observed (or given to the model) and the Abundance index estimated by the model, on the basis of the estimated biomass. The desirable characteristics for this plot is a linear relation between the predicted and observed indices, with slope 1. Undesirable characteristics include:

a) a flat plot (no relation between predicted and observed);

b) a non-linear relation (cyclic, asymptotic or curved relation)

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3.4. Residual plot

Figure 11. Plot of residuals used to assess if there are indications of any lack of fit in the adjustment of the model to the data

The residual plot is used to evaluate whether there are trends in the deviations between the observed and predicted abundance indices data. As long as the residuals are reasonably well-dispersed, with no patterns, there is usually no reason to concern. Unusually large or small residuals concentrated at a given range of the predicted abundances, however, should be looked into carefully, as they may indicate a model misspecification, or problems with the data.

3.5. Trends in Biomass Indices and total catch data

Figure 12. Plot of the trends in observed and estimated abundance indices, as well as of the reported catches, for each year in the period analysed. The model is based on the assumptions that stock biomass tends to grow to a maximum level that can be sustained by the environment, and that this growth is decreased by the catches taken from it.

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So, generally speaking, stock biomass trends should reflect the catches taken from it. A year with very high catches should see a reduction in stock biomass the following year, and vice-versa, a year with low catches should be followed by an increase in stock biomass. Therefore, checking the plot of catches and stock abundance indices for these patterns gives a first indication of the reliability of the fit of the model to the data. A pattern where similar catch levels at similar Biomass levels are followed by both increases and decreases in biomass will in general indicate a contradiction between the data and the model. This may indicate several difficulties with the data, of which the most common are incomplete or inaccurate catch data, or abundance indices that do not represent the whole stock (e.g. they miss the larger adults or the juveniles). In some cases, however, a sudden change in the reaction of the stock to exploitation may also indicate that there was an environmental change or pulse that modified the average biomass growth rate of the stock (e.g. exceptional conditions that lead to a peak in recruitment). If the change in environmental conditions can be demonstrated by other, external data (e.g. similar anomalies arising simultaneously in several stocks, or Sea Surface Temperature data, or precipitation indices) then this can be included in the model by the introduction of an Environment level, for that year, that will account for the positive or negative changes in the growth conditions (intrinsic rate of increase and carrying capacity) observed or assumed for that year. 4. INTERPRETATION OF RESULTS Once the model is satisfactorily fitted to the data, it is important to interpret the results from this fit. The model implementation provides several auxiliary ways to view and interpret the data. 4.1. Current (last year) situation Usually, stock assessment scientists and managers are most concerned with the status of the stock in the last year of data. So, the model implementation computes several numerical and graphical diagnostics of the condition of the stock and the fishery in the last year (Figure 13).

Figure 13. Summaries of the status of the stock and the fisheries in the last year of data

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Of the different indices presented, the ones highlighted in yellow are the ones most important for the stock diagnostics, and of these, special importance is given to the ratios B/BMSY and FCur/FSYCur. The first of these ratios indicates the current status of the stock biomass relative to the Biomass that would provide the Maximum sustainable yield, and provides an indication of the current stock status relative to a target stock status. In most situations, one would want the stock to be slightly above BMSY, i.e., with a B/BMSY ratio slightly above 1. The second indicates the value of the yield currently being extracted from the stock, relative to the yield the same stock can provide while keeping its abundance constant for next year, i.e. to the sustainable yield of the stock. Values of this ratio below 1 indicate that the stock biomass will tend to grow, while values above 1 indicate a situation leading to a decline in stock biomass. To ease the interpretation of the results for the last year of data, the estimated stock Biomass for the last year of data and the corresponding catch are presented relatively to the Biomass that would produce the Maximum Sustainable Yield and to the Sustainable Yield, respectively, in the plot in the chart sheet "CurrentSituation" (Figure 14).

Figure 14. Graphical presentation of the status of the stock and the fishery in the last year of available data, relatively to the Reference Points estimated for the stock 4.2. Time-patterns Besides the situation in the last year of data, it may be useful to assess the trends in these indices along the period analysed. All these indices are calculated for each year in the main spreadsheet, but for ease of presentation and interpretation they are also presented graphically (Figure 15). Three main indicators are presented: a) Ratio Bi/BMSY. This ratio indicates whether the estimated stock biomass, in any given year, is above or below the Biomass producing the Maximum Sustainable Yield;

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b) Ratio Fi/FSYi. This ratio indicates whether the estimated fishing mortality coefficient, in any given year, is above or below the fishing mortality coefficient producing the sustainable yield in that year. Values below 100 pour cent indicate that the catch taken is lower than the natural production of the stock, and thus that stock biomass is expected to increase the following year, while values above 100 pour cent indicate a situation where fishing mortality exceeds the stock natural production, and thus where stock biomass will decline.

c) Ratio DBi/Bi. This ratio indicates the change in estimated Biomass relative to current Biomass (in any given year). Positive values indicate a year of increase in Biomass, while negative values reflect years of declining biomass.

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a)

b)

c)

c) Figure 15. Graphical presentation of the evolution of the main stock status diagnostics along the period included in the analysis. a) Ratio Bi/BMSY; b) Ratio Fi/FSYi; c) Ratio DBi/Bi.

Trends in diagnostic ratios

0%

50%

100%

150%

200%

250%

"B/BMSY"

Trends in diagnostic ratios

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%"Fi/FSYi"

Trends in diagnostic ratios

-100%

-50%

0%

50%

100%DBi/Bi

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APPENDIX/ANNEX II. PART 2 Projections of future yields and stock abundance using dynamic surplus production

models - General concepts and implementation as excel spreadsheets

by Pedro de Barros 1. INTRODUCTION

a) Management measures available to fisheries managers Fisheries managers have at their disposal a wide array of management measures that are usually classified into three groups, (a) input control measures; (b) output control measures and (c) technical measures. Input and output control measures aim to control the overall fishing level, i.e., the total mortality applied to the stock, while technical measures intend to control the way how this total mortality is distributed by the different size- or age-groups of the stock. Input control measures include all the management measures that limit the fishing effort applied to the fishery, and include limitations of fishing licences, of total number of fishing days, or any other similar measures; Output control measures are those measures that limit the total catch removed from the stock, usually as total biomass removed, but sometimes also as numbers of individuals. Limitations of Total Allowable Catch (TAC) are the most common form of these measures. Finally, technical measures include those measures like mesh size limitations, minimum landing sizes, or closed areas and seasons. The advantages and disadvantages of different management measures are discussed by several reference books, like e.g. Hilborn and Walters (1992) or Hogarth et al. (2006). b) Projections in the fish stock assessment process The fish stock assessment process includes in general at least four main steps, besides the data collection steps:

1. Deciding the best model to represent the dynamics of the stock and the fisheries, based on (i) the characteristics of the stock and the fishery, (ii) the management measures considered, and (iii) the data available on the fishery and the catches;

2. Estimating the parameters of the model (fitting the model to the data available) and calculating, where possible, the Biological Reference Points (BRP’s);

3. Assessing the current status and the historical trends of the stock and the fishery (in Biomass, Fishing Mortality, Average Size or any other indicator of stock status) relative to the BRP’s chosen to manage the stock;

4. Evaluating the likely consequences, for the stock and the fishery, of alternative management options. This most often involves projecting the development of the stock and of the catches, as well as of other statistics of the stock and the fishery, under different options for management or future scenarios.

The projection of stock and fishery status under different assumptions regarding the dynamics of the stock and the management measures applied is an essential step in the provision of management advice, as it allows managers to evaluate the likely consequences, for the stock and the fishery, of the different management options at their disposal.

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Projections can be done for the long-term, medium-term or short-term. Each of these has different purposes and properties that must be considered carefully when deciding which ones to carry out. Long-term projections, also called equilibrium projections, are used to assess the average long-term relation between the main indicators of stock and fishery status on one hand and fishing level, or other quantities defining a fishery, on the other. They require the assumption that all conditions are kept constant for a time-period at least as long as the life-span of the target species, and do not depend on the current state of the stocks, which is not taken into account. Also, they do not include time as a variable. As such, they can not be used to assess management measures that vary with time (e.g. a policy of decreasing TAC progressively), nor do they allow one to predict the status of stocks or fisheries at any defined point in time. These projections are mostly used to estimate the values of Biological Reference Points, estimate desirable states of the fisheries and compare the long-term merits of alternative management measures. Short-term projections, on the other hand, are usually made for a period of 1-2 years after the current year/period. They depend strongly on the current state of the stock and the fishery, and assess their evolution at different times after the current moment/time. Because they consider time explicitly, they can be used to assess the effects of management measures varying with time, and to predict the status of the stocks and fisheries at different points in time within the time-frame they consider. Finally, mid-term projections are usually made for a period of 3-10 years from current time. They use the same equations as short-term projections, prolonging them for a longer period. They can thus be used for the same purposes as short-term projections. As they extend farther from the current year, however, they become more and more dependent on the assumptions of the model, and less on the estimates of current stock and fishery status. As such, particular care must be exercized when interpreting the results of such projections. This effect is more marked the shorter the life-span of the stocks being analysed, since with long-lived species the individuals currently present in the stock will influence its total abundance for a longer number of years. Both long-term and short-term projections can be carried out based on production or structural models. However, only projections based on structural (age-, length- or stage-structured models) can be used to assess the effect of technical measures. When the data available for a fishery are only total catch and effort, or catch and abundance indices, only production models can be used, and thus the only management measures that can be assessed are those based on input or output control. When using and fitting Production Models, like the Schaefer logistic model, the estimation of the parameters leads in almost all cases to carrying out a long-term projection, since the average long- term response of the stock and the fishery to changes in fishing level are direct functions of the stock parameters. Carrying out short-term and medium-term projections, however, requires carrying forward the dynamic version of the models, under different assumptions for the catches taken from the stock, as a consequence of different input or output control management measures. Even though the equations used for this forward projection of the stock and the fishery are the same as used for the population model of the fitting version, it is usual to separate the task of fitting the model to data (i.e. estimating its parameters) from the task of using the estimated parameters to analyse the consequences of different management measures. This is mostly because the

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327

calculations used to fit the models using the dynamic version of these models require intensive computations, and it is thus usually desired to keep the corresponding programmes as simple and light as possible. It should be noted that projections, either long-term or short-term, should not be taken for predictions of actual stock abundance or catch values. As such, they should not be used to actually predict stock abundance or catch at any period. Rather, they should be used to assess the relative merits of alternative competing management options, and as such inform better the process of deciding which management measures are more likely to drive the stock and the fishery in the direction desired by managers. 2. WORKBOOKS FOR PROJECTIONS USING THE PRODUCTION MODELS The spreadsheets used for fitting the dynamic version of the Schaefer logistic model are not meant for doing projections. In fact, the need of running numerical optimization routines for the estimation of the parameters implies that one should avoid very complicated sheets. Accordingly, a new workbook was prepared, to run projections based on the data available and the parameters estimated for the stock and the fishery. It should be noted that this sheet should not be used for estimating parameters, but rather to analyse the likely consequences of different management options (set as changes in effort or total catch relative to current levels) on the future trends in catches and stock abundance. This workbook is meant for doing deterministic projections, i.e., projections where the results are always the same for a given set of (a) initial conditions (stock size at the start of the projection period) (b) stock dynamics parameters and (c) stock exploitation strategy (TAC or Fishing Effort control). 3. POSSIBLE ANALYSES The model implementation in the workbook can run projections with the following main characteristics:

a) Dynamic projections based on the Schaefer model; b) Deterministic projections. Running a simulation with the same data and parameters

will always produce the same results. Accordingly, this workbook will not produce stochastic simulations, and thus cannot be used for running e.g. risk analysis;

c) The stock dynamics are based on the Schaefer model parameters provided to the model; d) The start point of the simulations is the stock status estimated by the model for the last

year of available data;

It should be noted that because the simulation is based on a surplus production model, the workbook can not be used to simulate management strategies based on technical measures.

a) Management strategies simulated The implementation of the model can currently simulate the following management strategies: 3.1.1. Constant exploitation strategies In this kind of projection, it is assumed that the exploitation strategy (either total catch or total fishing mortality) is constant for all years being projected. The management measures under this type of can be defined as (1) TAC fixed at the same constant level for all years in the projection or (2) fishing mortality fixed at the same constant level for all years in the projection.

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Constant TAC In this type of projection/simulation, total catch is fixed at the TAC level established by management from the first to the last year of the projection. It is assumed that there are no enforcement/declaration problems, so that the catch actually taken corresponds exactly to the TAC specified. For simplification, the TAC is given as a percentage of the average catch in the reference period (a period of the last 1 to 5 years of available data).

Constant fixed total fishing mortality This projection mode corresponds to a management option of fixing total effort, in the assumption that there is no change in catchability, and therefore that fishing mortality is effectively proportional to fishing effort. The actual management measures that will achieve this control of total fishing mortality are not specified, but the simulation assumes that fishing mortality is effectively controlled. For simplification, the fishing mortality for the projection is given as a percentage of the fishing mortality estimated for the last year of data available. 3.1.2. Variable exploitation strategies In this set of strategies, managers can allow for varying TAC or fishing mortality at each year in the projection time. This requires specifying the TAC or the fishing mortality (both as values relative to the average values in the reference period) for each time-period covered by the projection. Otherwise, the projection proceeds as for the case of the constant TAC or fishing mortality strategies. An important issue to remember when defining the management strategy to simulate is how catch is related to stock abundance. When using TAC management control, the total catch taken each year is fixed externally. This catch does not depend on stock abundance or other aspects of stock status. When an effort control strategy is chosen, however, the total fishing effort exerted on the stock each year is fixed. In this system, total catch is determined by the effort applied to the average stock abundance during the year, and thus depends on stock abundance.

4. ORGANIZATION/STRUCTURE OF THE WORKBOOK The workbook is divided into several sheets that correspond to different parts of the operation of the simulation: a) Data Input and projection control The input of the stock and fisheries data, as well as the definition of the conditions for the projection, is separate from the calculations or the presentation of output. This way, it is possible to allow the users to specify the input data and parameters, as well as the conditions for the simulation, in a simpler setup than if this input was joined with the calculations. All input and control parameters are entered into the same sheet, sheet “Input”. b) Sheet “Input” This sheet is used to enter the model parameters estimated for the stock, historical data available for the stock and the fishery, and for defining the conditions for the projections. The following information is entered into this sheet:

Historical data Stock model parameters Model control parameters Projection control parameters

c) Calculations The calculations for the historical part of the model are separated from those of the projection part. This is done for logical reasons, but also to allow dimensioning separately each of the components of the calculations. Two sheets are used to do these calculations. Sheet

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“ObservedPast” holds all calculations for the historical part of the model, while sheet “Projected” contains the calculations for the projection part. These data are joined together in a sheet “DataPlots” that organizes the data into a single set, for the plots. d) Output The output is presented mostly in graphical form, in the plot sheets “Abundance” (Figure 10) and “Catches” (Figure 11). In both of these, the estimated and projected trends in stock abundance and catches are presented as values relative to adequate reference points. So, abundance is represented by the value of the estimated abundance index as a percentage of the value of this abundance index at the target biomass B0.1, while catches are presented as a percentage of MSY. e) Sheet “Data Plots” This sheet contains the calculations for the plots of catches and stock abundance. It is not meant to be modified by the user, and it is protected to avoid accidental modifications to the workbook. 5. OPERATING INSTRUCTIONS a) Setting overall options The presentation of the data from the workbook relies on some Visual Basic procedures. Therefore, for the workbook to function properly, it is necessary to configure Excel in order to allow running macros. The following procedure should be used:

Open Excel with a blank worksheet

Figure 1- Selection of the “Options” dialogue Under the menu item “Tools”, choose “Options” Then in the “Security” tab click on “Macro security”

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Figure 2. The “Security” tab under the “Options” dialogue In the “Security Level” tab, choose “Medium” (Figure 3). This setting will allow you to permit running the macros in the worksheet without compromising the overall security of your computing environment.

Figure 3. Setting the macro security level to “Medium”. When opening the workbook, a warning message will appear, asking whether to allow the macros to run (Figure 4). Choose “Enable Macros” in this dialogue, and the sheet will load properly.

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Figure 4. Dialogue that should appear when opening this workbook Note: Under newer versions of Microsoft Excel, the procedure may be different from the one described above. In all cases, however, it will be necessary to set the macro security level to a level allowing selected macros to run, with previous user approval. b) Data Entry All data (for the historical period) and parameter estimates should be entered in the worksheet “Input”. Data and parameter estimates (that may have been estimated by fitting the model to data using the fitting workbook) should be entered only in the cells coloured green (Figure 5). All other cells are either not used, or used to calculate quantities used by the model. The parameters for the projection, including the number of years to project, and the values of catch or fishing effort to simulate (relative to the current “base” values) should also be set in this sheet.

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Figure 5. The main areas in the worksheet for model input and projection control c) Entering historical data The data for the historical period should be entered first (Figure 6). These data correspond to the data available to fit the model, and should be entered exactly as used for the fitting process. They will be used to replicate the estimated trends of catch and stock abundance in the historical period, and establish the base conditions to which the projection values are related.

Figure 6. Section of the worksheet to enter the historical data The settings in this section should be set exactly to the same values entered when fitting the model (estimating the parameters).

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Years of data (Time) All years from the first to the last in the historical data set should be entered, consecutively. The first year should be entered in the cell immediately below the header “Year” and run consecutively until the last one. No empty cells should exist between the data, only after the last year. Note that the worksheet uses the number of consecutive non-empty cells in this column to define the time interval of the historical part of the modelling, and failing to fill this properly will result in inadequate calculations. Total Catch per year (ObsCatch) Total catch is REQUIRED for ALL years in the historical data series. The model will fail if catch data is missing for any of these years (the reason is that catch is essential to calculating stock abundance the following year). This column should be filled like the one for year;

Abundance Index (ObsAbIndex) This column should be filled like the previous ones. It will contain an Index of stock abundance for as many years as possible, of the series of years considered. Only one index series can be entered, because it is considered impossible, or at least unreliable, to combine adequately several index series without detailed information on each of them. If it is desired to include information on more than one abundance index, these should be combined in a separate analysis that should take into account the relative reliability of each of the indices.

Timing of the abundance index (Fraction Of Year) When the abundance index corresponds to e.g. a scientific survey, or to a fishery concentrated in a short season, it will not represent the average abundance of the stock during the year, but rather this same abundance at the time of the survey or fishery. The values in this column

represent the timing of the abundance index as a fraction of year (0.5 = July 1st). It should be set to a value corresponding roughly to the mid-point of the survey or of the fishing season. If the abundance index corresponds to a CPUE from a year-long fishery, this value should be set to 0.5 (mid-year).

Environment Level This column contains an index of “relative environmental quality” for each year in the data series. This index should reflect, as much as possible, the overall quality of the environment for stock growth relative to the “average” years. Years considered as “average” should have the value “0” for this index, while years more favourable than the average will have a positive value, and years less favourable will have negative values. This column will include any index that can be considered to represent a deviation of the average growth conditions of the stock in each year. If a series of environmental indices exist (e.g. a series of upwelling indices) these can be used as the environmental level. If not, and there is external scientific evidence that there were particular years with exceptional conditions, then an arbitrary positive (for good growth) or negative (for poor growth) environmental level can be set for that year. If there is no information on environmental elements affecting the carrying capacity and/or the intrinsic growth rate of the stock, or it is considered that these parameters do not vary significantly, then the values in this column should be left at their default value of 0. Weights This column will include the weights given to each estimate of the abundance index in the fitting procedure. These weights should be proportional to the reliability of the different estimates. This may mean that they should be proportional to the variance of the estimates, if this is available, but they may be used simply to downweigh some particularly troublesome or doubtful points. In some cases, there are doubts about the reliability or the representativeness (compared with the rest of the series) of one or a few of the abundance indices used (e.g. if there is a year with less complete coverage, or with uncommon distribution conditions). In these cases, the corresponding value of the abundance index will not be as reliable as the remaining of the

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series. These points can be given less weight in the fitting of the model, by setting a value less than 1 in the corresponding row of the column Weights. The weights are not used in the projection sheet, but should be entered, to establish a record to the fitting procedure used to obtain the current parameter estimates. Notes The number of consecutive non-empty cells in column Year is used to define the number of years in the data to fit. Therefore, only years for which catch data is available must be entered, and all cells below these must be empty (use “Clear contents”). In the calculated columns (to the right of the column “Weights”) the rows below the last year of data should NOT be deleted. The worksheet will ignore those below the last year of data. Deleting these rows will force one to rebuild them when a new data point is entered. 6. ESTIMATED STOCK PARAMETERS The values estimated for the main stock parameters should be entered in the section headed “Estimated Population Parameters” (Figure 7). Values must be entered for r (intrinsic rate of growth), K (Carrying capacity, or Virgin Biomass) and BI/K (Stock Biomass at the start of the data series, as a proportion of the Virgin Biomass. The estimated value of the constant of proportionality between the estimated biomasses ad the corresponding abundance indices, q (sometimes called the catchability coefficient) should also be set. If an environment effect was used for fitting the model, the value of the estimated coefficient should also be entered in the appropriate cell. It should be noted that the value of the parameters in this section should be set exactly to the same values estimated from fitting the model to the historical data.

Figure 7. Spreadsheet area for entering the population parameters

7. MODEL FITTING CONTROL The parameters of model fitting (figure 8) should also be entered in the appropriate section of the input sheet.

Figure 8. Spreadsheet area for entering the model control parameters

a) Type of Environment Effect: Select how the environment level affects the model parameters r and K. Select NONE (no effect), MULT (Multiplicative effect) or EXP

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(Exponential effect); b) Environment Effect on r: Set to YES if the environment is assumed to affect the

growth capacity of the stock (r); c) Environment Effect on K: Set to YES if the environment is assumed to affect the

maximum (virgin) stock Biomass (K);

d) Reference Biomass: Specifies whether the Biomass natural growth rate is assumed to depend on Biomass at the start of the year or at mid-year;

e) Parameter set: Specify which set of parameters to use for estimating the Biological Reference Points. When using the option of introducing an environmental level indicator, different values of r and K are calculated for every year in the data set. In this situation, it becomes difficult to choose which is the best value of the parameters to use in the calculation of the overall reference points. The best option will depend on the situation at hand. Three options are available: Fixed- Use the overall r and K parameters estimated by the model fitting; Average – Use the average of the year-specific r and K calculated for the series of years; Precautionary – Use the smallest of the two previous sets. It should be noted that all these sets will be equal if there is no Environment Effect;

f) Quality of catch information for the last years. Set to Good, if these data are reliable, or Poor otherwise. This parameter will influence the estimation of the abundance on the last year of data. If the catch data during the last years is considered good, the abundance on this last year is that calculated by the Schaefer model; However, if the quality of the total catch data in the last few years is poor, this will affect strongly the reliability of the Biomass estimates from the model. In this case, it is better to calculate the Biomass using the Abundance Index for last year and the overall coefficient of proportionality q, as B=U/q;

g) q estimation: Set to Fixed if the coefficient of proportionality q should be fixed (set to the value given by the user or estimated numerically); Set to Estimate if q should be estimated linearly from the series of estimated abundances and abundance indices;

The settings in this section should be set exactly to the same values/options used when fitting the model to the historical data. This way, the historical part of the fitted model will reproduce exactly the fitting procedure, and the projection will reflect the average conditions observed during the period used to fit the model.

8. PROJECTION CONTROL To run the projection simulation, it is necessary to define the main aspects of this simulation,

Figure 9. Spreadsheet section used to control the options for the projections The settings in this section define the options available for running the projections. a) Number of years to project: This option simply defines the number of years (from the

year immediately after the last year in the historical data series) to use for the projection;

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b) Projection type: Set to Effort if it is intended to simulate a management strategy based on limitation of fishing mortality (effort); Set to Catch if the projection is based on a TAC-based management strategy;

c) Use Fixed Values: Set to TRUE if fixed Catch or Fishing Mortality values (in percentage of current values) are given for each year of the projection; Set to FALSE if a constant TAC or Fishing Mortality (both given as a percentage of the corresponding average value in the reference period) is used instead;

d) Number of Years in Reference Period: Number of years (in the end of the data series) to use as the Reference Period for the calculations of the relative changes in Catch or Fishing Mortality;

e) Constant value (in % of the values in the reference period) of the values of Catch or Fishing Mortality (depending on the projection type chosen) for the projection, if a Constant TAC or Fishing Mortality is chosen for the projection;

Output The model outputs the projections of stock abundance and total catch for all years in the period covered by the projections.

In all cases, these are presented as values relative to the reference points adopted (B0.1 and MSY). The main tools offered to analyse these projections are the plots in sheets “Abundance” (Figure 10) and “Catches” (Figure 11). In both of these, the current year, and thus the separation between the historical and the projected periods is indicated by a vertical line, allowing a better visualisation of the two periods that must be interpreted separately.

Figure 10. Spreadsheet Plot of the trends in observed and projected Abundance Indices (Relative to U0.1)

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ISSN 1014-9228

The first meeting of the FAO/CECAF Working Group on the Assessment of Demersal Resources – Subgroup North was organized in Saly, Senegal, from 14 to 23 September 2004. The second meeting of Subgroup North was organized in Banjul, Gambia, 6–14 November 2007 and the third meeting in Agadir,

the management of demersal resources in Northwest Africa through assessment of the state of stocks and fisheries to ensure the best sustainable use of the resources for the benefit of coastal countries. The study zone for the Working Group is the CECAF zone of the Central-East Atlantic Ocean between Cap Spartel and the south of Senegal. For reasons of heterogeneity, the species and stocks assessed

by the Working Group were divided into four groups: hake, other demersal fish, shrimps and cephalopods. For each of these groups information is provided on the fisheries: sampling schemes and

sampling intensity, biological characteristics, stock identity, trends (catch, effort, biological data and abundance indices), assessment, management recommendations and future research. Approximately 26 different stocks-units were analysed and the results discussed. The quality and trends in basic data

(catch, effort, length distribution) collected by each different country and the sampling system represented some of the main discussion topics of the last 2007 meeting of this Working Group. The

results of the assessments confirm the conclusion reached at the last meeting in 2007 that most of the stocks assessed are overexploited. A summary of the assessments and management measures is given

at the end of this report.

La première réunion du Groupe de travail FAO/COPACE sur l’évaluation des ressources démersales – Sous-groupe Nord, a été organisée à Saly, Sénégal, du 14 au 23 septembre 2004. La deuxième réunion du Sous-groupe Nord a été organisée à Banjul, Gambie, 6-14 novembre 2007 et la troisième à Agadir,

l’aménagement des ressources démersales en Afrique du nord-ouest par l’évaluation de l’état des stocks et des pêcheries afin d’assurer une meilleure utilisation de ces ressources pour le bénéfice des

pays côtiers. La zone d’étude pour le Groupe de travail est la zone COPACE de l’océan Atlantique centre-est, entre le cap Spartel et le sud du Sénégal. En raison de l’hétérogénéité des espèces et des

stocks, le Groupe de travail sur les démersaux a été divisé en quatre groupes: merlus, autres démersaux, crevettes et céphalopodes. Pour chacun de ces groupes, des informations sont données

sur les pêcheries: système et intensité d’échantillonnage, caractéristiques biologiques, identité du stock, tendances (capture, effort, données biologiques et indices d’abondance), évaluation,

recommandations d’aménagement et recherche future. Environ 26 stocks-unités différents ont été analysés et les résultats ont été discutés. La qualité et les tendances des données de base (captures,

effort et distribution de taille) collectées par chaque pays et le système d’échantillonnage étaient parmi les principaux thèmes de discussion de la dernière réunion en 2007 de ce Groupe de travail. Les

résultats des évaluations confirment les conclusions de la réunion 2007, à savoir que la plupart des stocks évalués sont surexploités. Le résumé des évaluations et des mesures de gestion est présenté

dans les tableaux à la fin de ce rapport.

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