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PURCHASED FOR THE
UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY
FROM THE
CANADA COUNCIL SPECIAL GRANTFOR
CLASSICS B
RECHERCHESSUR LE
TRAIT DISIS ET D'OSIRISDE PLUTARQUE
Extrait
des Mmoires publis paret la
la
Classe des lettres et des sciences morales
et politiques
Classe des beaux-arts de l'Acadmie royale de Belgique.t.
Deuxime
srie, collection in-S,
XI, 1913.
RECHERCHESSUR LE
TRAIT
D'ISIS
ET DOSIRIS
DE PLUTARQUEPAR
LonPROFESSEURA
PARMENTIERL'UNIVERSITE DE LI(;E
BRUXELLESHenri
LAMERTIN,r)8-ti2,
Libraire -diteur
rue Coudenborg, 58-62
1913
A MON MAITRE ET AMI
CHARLES MICHEL1882-1912
^ JUL161969
INTRODUCTJON
La plus grandedu DeIside et
partie de cet opuscule traite de
deux chapitresil
Osmde
de Plutarque,
dans lesquels
n'est
question que de Sarapis. Je n'ai pas voulu cependant intituler
mon
travail
Sarapis chez Plutai^que, parce que ce
titre aurait
pula
donner une ide inexacte de son vritable
objet.
En
effet,
raison qui m'a dtermin l'entreprendre n'est point le dsird'expliquer, d'aprs Plutarque, la nature du dieu Sarapis, sonorigine,
son culte ouici
tel
ou
tel
de ses attributs. Toutes les
questions ont t
tudies dans
un
intrt
simplement philo-
logique
:
celui de la critique et de l'exgse de Plutarque. S'il
se trouve
que ces questions
se rattachent surtout au
nom
decas
Sarapis, c'est qu'il faut bien que laconcret.
mthode s'applique
un
M'tant efforc de faire du trait d'Isis et d'Osiris une lecture
un peu approfondie,
j'ai
rencontr de nombreuses difficults de
texte et d'interprtation,t
dont
les
solutions n'ont pas encore11
donnes
ni
mme
quelquefois recherches srieusement.
m'a paru que
les chapitres
XXVIII
et
XXIX,
consacrs presque
entirement l'explication du
nom
de Sarapis et formant ainsi
une
petite section facile dtacher, posaient
eux seuls une
_srie de
4
_
problmes typiques
et
pouvaient fournir matire une
tude qui prsenterait une certaine unit.
La premire des recherches qui ont aboutitravail a
la rdaction de ce
pour objetet
la
crux
:
oi Travro; riyo'JvTo; Tifx ya/Jcw|xaT)
EuNAPE, Vitae Sophist. prooem.,Quaest. conviv., V,.S,
(*)
p.
678 C.
enfin qu'il(le
6
d'Isis
adresse son
trait
et
d'Osiris
une dame
Delphes, Kla, suprieure du Collge des Thyiades de Dioetinitie,
nysos(chap.
par tradition de famille,
la
religion d'Osiris
XXXV).surplus, en ce qui concernefiit-elleici
Au
cette questionelle n'aurait
de source,
l'hypothse d'Apionlit
dmontre,
gure d'uti-
pour nous
et
ne
ferait
en
somme que
dplacer
le
problme.partielui
Plutarque nesa
cite
nulle part Apion. Qu'il ait pris en
science celui-ci ou
un autre compilateur,
il
ne
a
emprunt que des renseignements
attrihus dans cette source
d'autres auteurs; ce sont ces auteurs seuls que Plutarque a cits,
quand
il
le
jugeait bon, et
il
trouvait leurs
noms dans
la
com-
pilation qui les rsumait soit directement, soit sans doute plus
souvent
encoreentre
indirectement.
Pendantet
les
six
sicles
qui
s'coulent
Hcate de Milet
Plutarque,
historiens,(les
gographes,
prigtes,
paradoxographes,vrai
spcialistes
igyptiaka constituent un
genre) ont multipli les crits
sur l'Egypte, qui ne cessait pas d'exciter la curiosit des Grecs.
Rien que pour desfside, voici, sauf
dtails
purement gyptiens dans
le
De
omission,
la liste touffue
des auteurs cits par
Plutarque, lequel est cependant assez sobre de rfrences nominales(^):
Hellanicus, Aristagoras de Milet, Hraclide Pontique, Eudoxe,
Hcate d'Abdre, Manthon, Phylarque, Alexarque (sans doutele frre
du
roi
de Macdoine, Cassandre,
cit d'aprs
un Ariston
de date inconnue), Archmaque d'Eube, vhmre, Antikleids,
()
Je juge inutile d'indiquer
ici
les
passages o ces
noms
apparaissent.
On peut
les trouver
facilement dans l'index de l'dition e Parlhev.
7Mnaseas de Patrae, Heimaios, Castor. Ce dernier, contemporainde Cicron, parat tre l'crivainle
plus rcent dont le
nom
est
mentionn.
En
fait
d'ouvrages cits simplement par leur(chap.
titre,lfJivoL
on trouveToO
-zk puyt.a ypjjiijLaTa
XXIX),
v TO^;
Upor;(cliap.
'0(T{p',5o(;
et v
-zoZc,
iTTvypacpOjUvo'.; ycvs.^X'io.; "lipo'j
LU),
v -zalq 'EpfjLo yo|jLva',; p/fko^,
(chap. LXI)
.
Dans
le
plus grand
nombre des*
cas,
Plutarque s'en rfre d'une faon gnrale unTa A'iy-T'.a,ol p6ye'-''/^
galement d'Osiris.
L'identification d'Osiris avec
Dionysos
se
trouve dj chezl,
Hrodote (H, 42, 144)et
et tait
devenue classique. Partant delesil
invoquant une phrase d'Heraclite,
exgtes que suit Plusuit:
tarqne avaient donc raisonn-dire Osiris, est le
comme
Dionysos,
c'est-
mmeil
qu'Hads; or, Sarapisse
son tour n'estavec Hads.
qu'Osiris devenu dieu;
confond donc
lui aussi
Le passage d'Heraclited'Alexandrie, Protrepticiis
est cit(I,
plus au long chez Clment
26, 6, Sthlin; Herac. Fragm.,
127 Bywater; 15 Diels)Ef'|i.Ti
:
yp
A!.ovuo-(}3 7ro|jnrYiv
iTrowOvTO xal
U|jLveov
oco-jjia
aSooicnv,'AiSy;;to'j'ZT^
vat.^(TTaTa S'rpyaaT'
av
(^)
,
cpT,o-lv
'RpxleLTO'
w-jto 5sttjv
xal ^lovu^o^y t(oTWjjiaTo,
\k(jJ.vrj-ncf.i
xal TjvaLouo-'-v , otototo^j
^t-
{jl.S:'/)v
w
iyw
ol^(xi,
otov
Bi
ttjV
sitoveStffTOv
Pour comprendre Plutarque,rtablir dansO'JTO, T O'JV.
il
faut bien, avec Wyttenbacli,(ojto,
son texte, d'aprs Clment,
otew au lieu de
Quantdakis,
XY^paivojfTw,
si
l'on peut hsiter le remplacer chez
Plutarque paril
XYiva!!ojart.v
de Clment,
comme
l'a tait
M. Hernar-
ne parat pas douteux que
XTiva!!ou(Ti.v
soit la leon origi-
(*)(*)
OT)
Bernardakis, manuscrits, xal Markland.
s't'pYaaxai
Clment. La correction est de Schleiermacher.
nale, etil
12 les
a t prfr
bon droit par
deux minents diteurs
d'Heraclite,
Bywater
et Diels.il
Dansles
le
passage en question de Tobscur phsien,
meun
parat certain que l'interprtation doit partir du jeu detrois expressions a^Bowiai-v, vaiosaraTa,'XiZr\^.:
mots surexemple,3'.o;;
C'est l
procd qui n'est pas rare chez Heraclitefr. fr.
voir par
20114tels
(Diels)$vvo(})
jeu de mots suret ^uyi.
{Jipou;;
fr.
48 sur
j3w; et
Naturellement, lorsque l'expression de
la
pense s'assujettit
de
jeux de son,
la
phrase est impossible traduire. Si ce
n'tait pas
en l'honneur de Dionysos qu'ils faisaient leur pros'ils
cession, et2oioL (en
ne chantaient pas leur chant en l'honneur des;
l'honneur des parties honteuses
je
comprendsles;
a''Bo{ot^'.v
comme un
datif correspondant Dionysos),fait
choses qu'ils
font seraient avaiBaraTa (tout
/iontes)
maisils
c'est
le
mmeils
qu'Aids et Dionysos en l'honneur de qui(^).
dlirent elles
divaguent
On
voit
par l'intermdiaire de
dva',5(7TaTa,
comment, en jouant sur on passe des awora
sons,Aior.:
en clbrantpuisque
les a^Sota, leurASri
conduite est tout autre qu'avai8;,ainsi.
c'est
{=
Dionysos) qu'ils s'adressentAwvjo-w eta''ooio',arL
Si dans le premier
membrelesle
se correspon-
dent,
il
me
parat
que
deux verbes qui viennent aprs tcw
doivent tre choisis suivant
mme
paralllisme. Or, de
mme
que
(jiaivovTai
convient au premier terme Awvd)le
TtofjLUiv iro'.oGvTo,
on va voir quele fait
sens que l'on est
amen
donner
XYivaioixr'.vjjjivcov
semblablement correspondre au second terme
aaaa
Si l'on nglige Suidas o le
mot
est
not sans explication,
le
verbe
).7ivaiw
n'apparat,
ma
connaissance, en grec qu'unele
seconde
fois, et cette fois
encore dans
Protrepticus de Clment.
(*)
Il
me semble que
l'interprtation:
de M. Diels (Herakleitos vones nicht Dionysos wre,
Ephesos,
2 dit.) est assez diffrente
Denn wenn
dem
sie die Pro-
zession veranstalten
und das
Phalloslied singen, so wr's ein ganz schndliches
Tun.
Ist
doch Hades eins mit Dionvsos,
dem
sie
da toben und Fastnacht feiern!
Dansl'emploiwOVTa TTGU.T;, TsXcOv7,07,
\s
Protrepticus (to;etc.,XT,va(-
ce passage, tout au dbut duTTapoivovTa,
p.
4,
4
Sthlin),
du mot semble bien tre dj une rminiscence ducit
fragment d'Heraclite qui seraD'aprs une scolietrs
un peu plus
loin par Clment.
digne d'attention sur ce passage des'appliquait particulirement auil
Clment
(^),
le
verbe
Xr.vait^oj
chant qui accompagnait l'ivresse des orgies bachiques, etconvient donc
mieux au contexte queunelectio facilior,
la variante 7ipatvot>Tiv. le
Celle-ci parat tresoit, lui aussi,11
bien que
verbe Aripaivw
rarement
attest
(^).
est trsle
remarquable que
les interprtes
dont Plutarque
reproduit
raisonnement avaient d carter une explication duTwjjia Ti
passage d'Heraclite (01 yp aEwOvTe; "Aw7iv sysT^at t^'jyri^ olo'^ Tiapacppovoa'Ti;yopo'jT'..)
xal
\kz^\jo\jpi>ytav ovojJiaojJLSVYjVIci
dpyjxiyMi; (^) tt, T o'.aAxTw
xal toi;
yp{ji{jLaa'. ';(p7iar|jivov.
donc on inventait une version
phrygienne que l'on attribuaitgien Laomdon, dontle
hymoits,
petit-fils
du phry-
peuple passait frquemment,
comme\,
onsur
sait,
pour
tre le plus ancien de la terre.le
Vient maintenantla
passage d'Arnobe [Adv. nations,:
-j-'j
lgende de
la
desse phrygienne
Apud Timotheum, non
ignobilem theologorum
unum
nec non apud alios aeque doctos
super Magna deorum Matre superque sacris eius origo haecsita est,
ex reconditis antiquitatum
libris et
ex intimis eruta,
quemadmodumdela
ipse scribit insinuatque, mysteriis.le
Pas plus que
passage de Diodore ne garantit l'existence
posie phrygienne d'un Thymoits, le texte d'Arnobe nela
prouve rien au sujet detlieologiis et
ralit des crits
du imothe
le
des
alii
aeque
docti. 11 est possible
qu'un faussaireait
d'poque tardivesa source
se soit paret
lui-mme
(^),
ou plutt
paril
du
nomle
du
titre
de l'exgte leusinien. Mais
est
tout fourni,
fait
invraisemblable que
mme
ce pseudo-Timothe ait
commele
suggre M. Lvy,
l'extrait
de Plutarque sur
Sarapis qui est prcisment en contradiction avec l'interprtation
donne par
Timothe, historique ou lgendaire, pour lequel
le faussaire voulait se faire passer.
(1)
Cf.
ScHWARTZ dans Pauly-Wissowa,et
.s.
v.
Diodoros, V, col. 673.
(2)(5)
Dindorf
Vogel corrigent en pjaixoi.
C'est l'opinion d'IsiDORE Lvy,
Revue de VHistoire des Religiom, LXI (1910),
p. 196.
^
21
mSarapisoo 'Apyo'jo'
=
d'ordonner. Absurde est cette explication de Pbylarque...
Phylarque, contemporain d'Aratuscrit desMcrToptat
fin
du
IIP sicle), avait
que Plutarque a lues
et cite
frquemment.Histoires
A coup
sur, notre extrait pourrait appartenir ces
qui, d'aprs les
nombreux fragments conservs, renfermaientfr.
des digressions et des anecdotes extraordinaires de toute sorte(par exemple sur l'Inde,
80
et
87; sur l'Egypte,Maisil
fr.
20
et
40;
MiiLLEH,
IHG,
I,
pp.
334
et suiv.).
avait crit d'autreset des "Aypacpa,(^). 11ici
ouvrages aussi, notamment une
'Et:!.to{jlyi {juj^tx-r,
sans doute galement de contenu mytbographiquesutit
nous
de constater que Plutarque parat bien citerle
d'aprs
un rsum de seconde main, commeimprcis et incomplet de l'extrait.11
montre
le
caractre
ne devait d'ailleurs avoir
aucun got de recbercber
et
de prsenter ses lecteurs les
(')
Aucun des manuscrits queCf.
j'ai
collationns n'crit (puXap'/^oo.
()I,
SrsEMiHL. GeschicfUe der griechclien Litteratiir in der Alexandriney'zeit5:if).
p.
631, n.
_dtails (l'unetait
-22
rationaliste tait bien
opinion dont
le
caractre
pour
lui tre antipatiiique.le fr.
D'aprs
40" o
il
parle de Philadelphe avec beaucoup
de libert, on a suppos trs vraisemblablement que Pbylarquen'a pas crit Alexandrie ni sous l'influence de la cour gyptienne.les
On
le voit
de
mme
ici,
semble-t-il, traiter sans respect
dieux et l'antiquit vnrable de l'Egypte en plaant Apis et
Osiris parmi le butin rapport d l'Inde par Dionysos.
De
plus,
on7:v,
dirait
que l'tymologie de Sarapis,
tire
du grec
Taps'.v to
est invente prcisment pour tre oppose l'tymologie
gyptienne sairei que nous avons signale plus baut et dont
nous aurons l'occasion de montrer
l'antiquit.
Comment
d'ailleurs
Pbylarque
passait-
il
de
la
mention
d'Osiris et Apis, qui fait penser
pour Sarapis l'analyse bien que
connue Osiristoute diffrente
-|-
Apis, Sarapis lui-mme et l'tymologieto uv, c'est cel'tat
o-aips'.v
du
texte,
que
Plutarque lui-mme
trouvait
dj absurde,
ne donne gure
moyen deApis.
conjecturer.
Le plus probable
est
que Pbylarqueavec Osiris et
prtendait que Sarapis n'avait rien de
commun
23
IV
Sarapis"XzoTzy.
=
^op
"AmooTOTroWepaTr,v
yp TaTa toOe'Jva'.
!.Xpyoj,
tcoXw
o'
(*)
twv
asyvtwv oxovo|JL(T5a!,,
.rey
tov
lpaTr'-v,
A^
"Atiwo iropov olJtwA/,5t,
xal '^aAx; Tiva sv
Msjjicpet,
TT'jXa;
xal
xwxjto'j[iiap'j
TrpoaayopcUOfJisva,rj'kr^^o-^
oTav'
^y.iz'Zb)^^.
-o^^
Wtzlv,'h{^
vovecr^a'.,
xal
^o^o\jau-
|jva-5a'..11
y a dans celte phrase trois propositions. Quant au sensles
littral,
deux premires, A) ox,
s^vau..
ovojjLeo-^at.,
B)
xal
yaAx...(les
t];o!poLK7a;
n'offrent pas de difficult et l'on peut mettre
noms
sur les dtails qu'elles nous transmettent.sTi'AajjLpvea-.Sat.,
Le sens du troisime membre, C) ow...
et sa
liaison avec ce qui prcde n'ont pas encore t expliqus d'une
faon satisfaisante et devront nous arrter assez longuement..4)
Beaucoup plus absurde
est
l'explication de ceux qui
disent que Sarapis n'est pas un dieu, mais que c'est le cercueil
d'Apis que l'on
nomme
ainsi.
Le plus ancien garant qui nouslogie Top"A7r',8o; est1,
soit cit
pour
cette
tymo-
Nymphodore chez Clment:
d'Alexandrie,
Stromata,
2i, i06, 6 (p. 08, 28, Sthlin)V
N'JIJLCpOWpO Be 6 'Ap.Cp?.7roXiTY|
XpiTW NOjUilJKOV 'Ao-ia TGV
^Att'.v
TGV TaOpov TXUT7ja'avTa xal Tap'.'/^u3VTa ei o-opv oLTzoTe^e'jBai v
tw
vaw ToOT'JVTi.Srfia
Tt.(jLOi{i.vo'j
BaijJLOVo;, xvT'j5v 2op6a7r!.v xX7i.S:r,va!. xal
Spa-'.v
Twl Twv 'j'ywpiwv
'jaxEpov.
Ce Nymphodore, auteur deAjjLcpiTcoX'iTTi
Nomimale
barbarica, n'est appelil
que dans ce seul passage de Clment;le
est trs
vraisemblablement
mme que
paradoxographe qu'Athne
(1)
x suppl. Squire.
.
Ilepl
24
unUepiTzkou^ (*)
appelle Nvinpliodore de Syracuse et qui avait crit un ouvrage
Twv
v lt.xA'!a .Srau|j.ao(jLvwv et
Onil
le place
gnralement
l'poque de Pliiladelphe, et
mme
a
d
crire avant
260
si
l'on
admet avecScol.
le scoliaste
d'Apol-
lonius de
Rhodes que17...
celui-ci l'a utilis:
pour des
dtails ethno-
graphiques de ses Argonautiques
Apoll.
Hhod.,[scil.
111,
202
=
fr.
(o
p/j^t,
N'j{ji.cp6owpo;11,
w
/.xooij.rTia-e
'AiroA-
Ao'jvw)... Cf. le
mme
scoliaste,
1010
=
fr.
i5.
Nymphodore neses devanciers.
parat pas s'tre fait scrupule de reproduirele
Par exemple,
fragment 21 (Scol. Sophoc,des Egyptiens, est emprunt le
OEd.
Col., 337), sur les
murs
Hrodote, avec une seule et curieuse addition dont voiciSsostris a impos aux
sens
:
hommes
les
travaux des femmes et auxpolitique,
femmesles
les
travaux deset les
hommes, par
pour effminerde ren-
hommesCette
empcher de revendiquer
l'galit et
verser son autorit.interprtationrationaliste
des
institutions
s'inspire
exactement de
l'esprit qui poussait HcaLe
d'Ahdre inventer1,
galement des explications politiques, par exemple Diodore,89, 5
(=
Plutarque,
De
fside, ch.
LXXU,
p.
380)
{^)
:
les rois
d'Egypte, pour empcher leur peuple de s'unir contre eux, ont
(*)
Les fragments emprunts aux Nomiina et aux deux autres uvres sont critsle
dans
mme
esprit.
11
y
a
mme
quelque chose de caractristique dansToyxtfjitofjLvou atuiovoc;
la
rencontre d'expressions'Apavou vsw
commeOnIl
sv Tcp vatf
chez Clmentfr.
et
iriytopto'j oat'fxovoi;II, p.
chez men, N. ., XI, 20 (Nymphodore.les
3;
MuLLER, FHG,
376).
sait
combien souvent
anciens sont dsigns, tantt
par leur lieu de naissance, tantt par leur rsidence.(2)
Pour
l'attribution
Hcate,
cf.
Ed.
Schwartz dans Pauly-Wissowa,
V.
col. 674, s. V.
Diodoros.
faut rapprocher de ce passage d'Hcale le rcit d'un
auteur juif (Artapanos) qui attribue l'honneur de ce stratagme politique Mose,conseiller
du
roi
Chenephrs3ev
:
e'-ri
8e tt)v ttoXiv et X' vofAo; teXslv xat x(rccf> xtov
vopiiv aTTOx^at xv
aB(pBri
(*)
uap t TeT5a?. xal tocpoxovTe.
ToOaira. ttjv toO
xivYi(7!.v
e^pTio-^at.
La premire explication du nom de Sarapislarque ngligeable, la seconde absurde,la
a
paru Plu-
troisime plus absurde:
encore; en voici une enfin qui(c
lui
parat assez raisonnable
Plus modre
est l'opinion
que
c'est d'aprs l'lan (to Tcjso-.ra'.
xal T aoo-^ai)
donn au mouvement simultan dede'seefy^ai
l'univers qu'il
est
nomm
.ici
Sarapis est donc drivIl
ou
(jo^^oli et(^).
de
7:v.il
n'y a pas lieu de proposer des corrections
Surtout,
ne
faut pas
songer supprimer
xal -o
(Tocr5a',,
comme
le voulait
Squire, car cette leon inattendue est prcisment ce qui garantitle
mieux
l'authenticit
du passageo-oCa-^at.,
et ce qui lui
donne son prino,
cipal intrt.
La forme
avec la voyelle
a t choisie
videmment pour prciser cette
et spcialiser le
sens de TssT^ai, eta
nous devons rechercher quelle raison particulireforme une pareille fonction. Cette raison, queest possible
pu donner
je crois qu'il
de l'indiquer avec une grande vraisemblance. Nouseffet,
savons, en
le
substantif
roO
avait t
adopt par
Dmocrite
comme un
terme technique pour dsigner une sorte
(*)
[jLExpitoxEpot
Baxter et Bernardakis;
a t suppl par Xylander.
Il
ne
aut pas vouloir mettre trop de correction grammaticale dans cette succession
rapide de notes.C^)
aupsd^at de Semler pour aEa.Sat est vraiment mauvais; dstsu^at seraitil
galement un changement arbitraire, bien qu' premire vuecf.
soit assez tentant,
De
Iside^
LXUI,
p.
376 C
:
fA^aivet xal x ffetaxpov xi aeisa^ai 8e
x ovxa xal
|jLTi8i7roxe
7taua3^ai cpopa.:
A rapprocher une tymologie de
Seipto;, Scol. Apollon.
Rh.,
II,
517
il
Tcap x
6 vofAO^xTii; ^TTO 'Iouaitov i x 7roXXo(; s^stv X