Rapport 2009 Chapter II

8/16/2019 Rapport 2009 Chapter II

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Parole d'utilisateurTémoignage : Virtualisation

Le passage du vépéciste d’articles de cuisine à la virtualisation Hyper-Vrésulte de la conjonction de trois facteurs. En soi, ceux-ci n’ont riend’exceptionnel et peuvent donc se retrouver dans une multituded’autres PME. Le premier a été de compter dans son parc de machinesun certain nombre de serveurs Windows Server 2003 arrivant en finde vie et dont il fallait par conséquent prévoir le remplacement pardes versions 2008.

Le deuxième facteur a été l’état de saturation de la petite salleblanche d’une quinzaine de m² de la PME. Elle était occupée par troisarmoires, les deux premières pour l’ERP maison sur deux AS/400 (l’un

en production, l’autre en secours) et la dernière pour la vingtainede serveurs d’applications métier et les onduleurs. Leur consom-mation électrique n’avait cessé d’augmenter et il était impossible d’yrajouter le moindre équipement supplémentaire, surtout que les deuxsystèmes de climatisation (l’un de 10 kW, l’autre de secours de 6 kW)étaient déjà arrivés aux limites de leurs capacités. En cas d’incident surle premier, le système de secours n’aurait jamais suffi à garder la salleà la bonne température.

Hyper-V, la certitude de rester dans un environnementconnu et maîtriséEnfin dernier facteur, celui qui a précipité la décision : la solide

Microsoft-philie de Cyril Rebreyend, le responsable informatique deMathon. “Nous sommes très à jour sur l’évolution des techno-logies Microsoft, explique-t-il. J’étais par avance convaincu que

La PME grenobloise de 80 personnes est le

leader en France de la vente par correspon-

dance d’articles de cuisine pour particuliers.

Avec une facilité déconcertante, elle vient de

virtualiserses20serveursd’applicationsmétier

surdeuxmachinesdevirtualisationentolérance

depannessousMicrosoftHyper-V.Unefoisde

plus, latechnologieHyper-Va tenutoutes ses

promessestantentermesdesimplicitéquede

réductiondescoûts.

Mathon divise son parcde serveurs d’applications par dix


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pour régler mes problèmes de serveurs en fin de vie et de salle informatiqueengorgée il n’y avait pas de meilleur choix possible que la virtualisation sous

Windows Server Hyper-V.”

Il n’était donc pas nécessaire de re-tester Hyper-V face à d’autres solutions de virtualisationdu marché. “Avec Hyper-V, complète Cyril Rebreyend, nous avions la certitude de resterdans un univers que nous maîtrisons.”

De plus, sur le plan de sa simplicité et de sa richesse fonctionnelle, Hyper-V n’a pas à rougirdevant les dernières évolutions de son concurrent. “Certes, quand nous avions lancénotre projet, précise le responsable informatique de Mathon, il lui manquait encore lapossibilité de déplacer par simple drag and drop un serveur virtuel d’un serveur devirtualisation sur un autre serveur de virtualisation. Mais Hyper-V nous l’apporterafin 2009 sans supplément de prix avec plein d’autres fonctionnalités nouvelles, parfois

même supérieures.”

Une infrastructure virtualisée louée à l’annéeEnfin, Hyper-V ne souffrait d’aucune discussion sur le plan des coûts. De tradition, Mathonest un adepte des solutions Microsoft en location. “C’est la garantie de disposer enpermanence des solutions les plus évoluées”, souligne le responsable informatique. Lasolution de virtualisation Hyper-V n’y dérogea pas. Elle fut prise elle aussi en location. Pour lavingtaine de serveurs d’application existants, deux serveurs de virtualisation allaient suffire.Leur coût de location total sera donc de 2 500 euros par an. En achat de licence, le coûtaurait été de 7 500 euros, à comparer aux 30 000 euros qu’aurait coûté l’achat en licence dedeux serveurs de virtualisation à la concurrence !

À ce coût de location, restent à ajouter 2 500 euros/an pour le coût de location de deuxserveurs Microsoft Server 2008 Enterprise Edition, devant accueillir les deux serveurs devirtualisation Hyper-V, ainsi que le coût d’achat de deux machines physiques HP DL580-G5,qui, pour pouvoir satisfaire des besoins de long terme, ont d’emblée été pourvues chacunede quatre processeurs Intel Xeon à six cœurs et de 64 Go de RAM.

Mathon a virtualisé sa vingtaine de serveurs d’applications métier sur deux serveurs HP DL580-G5 viaWindows Server 2008 Hyper-V.

Avant Microsoft Hyper-V Après Microsoft Hyper-V

En BrefMathon propose quelque 3 000 articlesde cuisine d’une trentaine de marquesdifférentes, mais suivant les bons vieuxprincipes de la vente par correspon-dance. Les clients font leur choix sur leWeb, le catalogue papier ou au magasinMathon Boutique. Ils passent commandepar mail, fax, courrier postal ou télé-phone et règlent leurs achats par cartebancaire.www.mathon.fr

MissionVirtualiser une vingtaine de serveursd’application métier sur deux serveursen tolérance de pannes.

Enjeux du projetDésencombrer la salle informatique,réduire la consommation électrique etles frais de location annuelle.

Bénéfices• Dix fois moins de serveurs• Consommation électrique divisée

par dix• Infrastructure de virtualisation louée

à l’année, donc toujours à jour• Cluster de virtualisation à tolérance

de pannes• Reprise d’activité complète en moins

de 24 heures

PartenaireAXONE Group

PANORAMADE LA SOLUTION


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Configurée en cluster à tolérance de

pannes par AXONE GroupMathon a fait le choix de configurer ces deuxserveurs de virtualisation en cluster, de sortequ’en cas d’incident, ils puissent se relayer l’unl’autre avec l’ensemble des serveurs virtuelsqu’ils hébergent. Cette configuration en clusterà tolérance de pannes a été réalisée par DidierFalighero d’AXONE Group, société de servicesspécialisée de l’agglomération grenobloise,comptant six techniciens certifiés Gold Microsoftsur les systèmes d’exploitation Windows 2003et 2008 ainsi que sur la messagerie Microsoft

Exchange. “Cette configuration en cluster estsans doute l’opération la plus complexe d’unevirtualisation de serveurs, explique DidierFalighero. Mais n’exagérons rien. Elle reste à laportée d’un technicien expérimenté. Mathonaurait pu la réaliser lui-même, s’il avait eu letemps de s’y former.” Didier Falighero, pourqui c’est désormais une opération de routine, l’aréalisée en deux jours.

Dans le cas présent, elle a consisté à installerle système d’exploitation Windows Server 2008Enterprise sur les deux serveurs HP DL580-G5, puis

à le rattacher à un espace de stockage logique(un LUN, Logical Unit Number), géré par unebaie de disques, afin de permettre la sauvegarderégulière des images disques des deux serveursde virtualisation. Ensuite, il a suffi d’installer lesrôles de cluster sur chacun de ces deux serveurs devirtualisation, puis leur rôle d’hyperviseur Hyper-V.Avant de mettre cette configuration en production,Didier Falighero en a évidemment vérifié le bonfonctionnement sur site sur une machine test avecl’outil de validation Microsoft correspondant. “Laprocédure est bien cadrée, explique-t-il. Depuis

que nous la mettons en œuvre, elle n’a jamaisdonné lieu à des dysfonctionnements.”

Migration Hyper-V sans aide extérieure

C’est ensuite Cyril Rebreyend, le responsable infor-matique de Mathon, qui s’est chargé de migrer unà un les anciens serveurs d’application sur cettenouvelle infrastructure de virtualisation. Pour cefaire, il s’est évidemment servi du System CenterVirtual Manager de Microsoft. “Un outil fantas-tique”, dit-il. Il lance cette transformation endix à quinze clics, puis la réalise dans un délaide 30 minutes à 4 heures par serveur, selon sonvolume de données. “Je l’ai réalisée au rythmed’un ou deux serveurs par mois, explique-t-il, enfonction des urgences et des disponibilités du

moment, et prioritairement sur les serveurs quidevaient être remplacés sans plus attendre.” S’ilen avait eu le temps, Cyril Rebreyend aurait pu lamener à bien d’un seul coup en une semaine pourl’ensemble de son parc. Désormais automatiséeet simplifiée à l’extrême, l’opération pourrait êtreconfiée à un non-informaticien. Un novice l’assimi-lerait après une ou deux virtualisations.

Mathon a ainsi virtualisé en six mois, à son rythme,“tout ce qui était virtualisable” : l’impression etle partage de fichiers bien sûr, le serveur MicrosoftOffice, l’application de publipostage, un grand

nombre de petits outils développés en interne avecVisual Basic pour la plupart, le serveur de messa-gerie, le serveur de bases de données SQL Server,

jusqu’au pare-feu Microsoft ISA Server 2006. N’apour le moment échappé à ce programme quel’ERP maison, puisqu’il tourne sur un AS/400redondé, non virtualisable par définition. Mais dansl’avenir, il n’est pas exclu que Mathon décide de leremplacer par un ERP Microsoft Dynamics NAV ouAX, auquel cas il serait immédiatement virtuali-sable sur le cluster Hyper-V existant, sans nécessiterl’adjonction de capacités supplémentaires, puisque

ce cluster a été doté d’emblée de huit processeursà six cœurs.

“Familier des environnements Microsoft, j’ai pu migrer moi-même un àun tous nos serveurs d’application sur deux serveurs de virtualisation.Microsoft Server Hyper-V a été si bien automatisé qu’il est maintenant àla portée des non-informaticiens.” Cyril Rebreyend,Responsable informatique de Mathon

PRODUITSUTILISÉS

Microsoft® WindowsServer 2008 EnterpriseEdition avec le rôled’Hyper-V

Microsoft® SQLServer

Microsoft® Office2007

Microsoft® SystemCenter

2 serveursHP DL580-G5,dotés chacun de4 processeurs IntelXeon à 6 cœurs et de64 Go RAM

IBM System StorageDS3400, 5To dedisques en SAS


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Le site de Mathon à Saint Marcellin, près de Grenoble.

C o n c e p t i o n & r é a l i s a t i o n : i n d e x e l - 0 1 5 5 2 5 2 5 2 5 - w w w . i n d e x e l . c o m

Enfin, une reprise d’activité complète en moins de 24 heuresLe nouveau cluster Hyper-V de Mathon a évidemment simplifié les opérations de sauve-

garde des données et de reprise d’activité. La sauvegarde des données est réalisée unefois par jour sur bandes, avec Backup Exec. Celle des serveurs de virtualisation, chaquedimanche et sur disques, et cela par simple recopie des images de leur disque virtuel sur unemachine physique située dans un bâtiment voisin. En cas d’incident majeur, il suffira donc dereprendre les fichiers des dernières images de disque virtuel sur n’importe quel ordinateur, ycompris un PC portable, avec les données de la dernière sauvegarde quotidienne, pour fairerepartir l’ensemble de l’activité de l’entreprise en moins d’une journée.

Pour le bilan énergétique, le nouveau cluster tient également ses promesses. La consom-mation électrique des nouvelles machines étant équivalente à celle des anciennes, la factureEDF a été divisée par dix, puisque le nombre de serveurs a été divisé par dix. La climatisationde 10 kW réclamera moins de puissance dans des proportions similaires, et la climatisation

de secours de 6 kW n’aura pas besoin d’être augmentée.

À PROPOS D’AXONE

GROUPAXONE Group est une société deservices et de distribution informa-tique, certifiée Microsoft Gold Partner.Basée à St-Martin-d’Hères (38), elleest spécialisée dans l’intégration desolutions d’infrastructure et de gestionpour les PME-PMI de la région Rhône-Alpes. Elle est également expertedésormais dans la migration de plates-formes 2000/2003 vers des solutionsde virtualisation Microsoft Hyper-V àtolérance de pannes.www.axone-group.com

“Plus besoin de lesévangéliser. À partird’un ou deux serveurs, je prévois que tous nosclients PME passerontrapidement à la virtuali-sation Hyper-V en modelicence louée. Car c’est la

seule façon de ne jamaisavoir une informatiqueobsolète et de disposerd’une vraie reprised’activité, comme les grands comptes.”

Enguerrand De Carvalho,Directeur général AXONE Group

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