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MARDI 17 JUIN 2008 N° 1429www.20minutes.fr VENDREDI 16 MARS 2012 N° 2224

MUSIQUE

Le rock en chambre des Bedrooms Bands P. 16

LUC CHATEL

« Des solutions pour les décrocheurs » P. 10

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FUSILLADEÀ MONTAUBANDES MILITAIRES TUÉSEN PLEINE RUE P.11 F.

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Le dernier plongeon de la Strasbourgeoise Aurore Mongel P. 36

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JUSTICE

Le garde des Sceaux confirme la rénovation du tribunal d’ici à 5 ans P.5

ÉDITION DE STRASBOURG

VENDREDI 16 MARS 20124 GRAND STRASBOURG

ARNAUD GUIGUITANT

C ’est un espace qui ferait pâlir d’envie n’importe quel incondi-tionnel des nouvelles technolo-

gies. L’université de Strasbourg a inau-guré jeudi son centre de culture numérique. Unique dans l’est de la France, il sera opérationnel lundi. Im-planté au rez-de-chaussée de l’Atrium, sur le campus de l’Esplanade, il jouit des dernières avancées technologiques. Étu-diants et enseignants auront ainsi accès à une salle de travail de « 15 places » avec des équipements multimédias der-nier cri, de huit bureaux connectés et d’un système de téléprésence, rendant possible de multiples visioconférences en simultané grâce à une webcam. « On peut aller jusqu’à 16 connexions, ex-plique son concepteur, Guillaume Hert. La démarche est de créer du lien, de partager les savoirs en exploitant tout le potentiel du numérique. »

Fini les tableaux noirsConnecté en Wi-Fi, l’espace est aussi équipé d’une salle de formation, dotée

d’une classe mobile de 24 postes et dont la curiosité se trouve au mur : fini les tableaux noirs, place aux tableaux blancs interactifs que l’on pilote comme une tablette tactile. « Le numérique est un enjeu stratégique. Il faut donner aux étu-diants les bons outils », souligne Cathe-rine Mongenet, vice-présidente de

l’Unistra, en charge de la politique nu-mérique. « Nous avons 42 000 étudiants de la génération Y qui ont les yeux bra-qués sur nous, explique le président de l’université, Alain Beretz. Ce centre en témoigne : le développement du numé-rique doit être au cœur de notre projet universitaire », conclut-il. W

UNIVERSITÉ Le centre de culture numérique a été inauguré à l’Esplanade

UN CAMPUS À LA POINTE

Ce dispositif dernier cri permet de mener des visioconférences en simultané.

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Une nouvelle étape a été franchie jeudi dans la réalisation de l’exten-sion de la ligne D du tramway vers Kehl. A l’occasion d’un conseil de l’Eurodistrict, une convention de coo-pération a été signée entre Stras-bourg et la ville allemande, précisant un peu plus ce que sera le futur chan-tier transfrontalier. « Avant, on tour-nait le dos au Rhin. Maintenant, la ville se construit face au Rhin avec la ville de Kehl », a déclaré Jacques Bigot, le président PS de la CUS, signataire de la convention avec l’Eurodistrict et les villes de Strasbourg et Kehl. Un ca-lendrier détaillé des travaux a par ailleurs été présenté. Une enquête publique strasbourgeoise va être menée de juin à septembre, avant un début de chantier en mars 2013. La partie française de l’extension des-servira les quartiers de la Citadelle, de la Starcoop et du Port-du-Rhin. Quant à la mise en service jusqu’à la gare de Kehl, elle n’est pas prévue avant fin 2015. W A. G.

TRANSPORTS

En bonne voie vers Kehl

VENDREDI 16 MARS 2012 5GRAND STRASBOURG

PHILIPPE WENDLING

E n raison de sa vétusté, le palais de justice du quai Finkmatt va faire l’objet d’une vaste rénovation. Sa

façade sera conservée, mais l’intérieur

sera démoli et reconstruit. « Le calen-drier sera tenu », a indiqué, jeudi, le Garde des Sceaux, Michel Mercier, en visite à Strasbourg. L’opération sera couverte à hauteur de 9 millions d’euros par les collectivités et de 54,2 millions

par l’Etat. « Le préfet est en train de fi-naliser la convention financière, précise le ministre. Un jury désignera le 22 mars le maître d’œuvre du chantier. » Si les choses suivent leur cours, le tri-bunal devrait être transféré provisoire-ment dans des préfabriqués, installés sur le parvis du palais et rue Finkmatt, « entre août et décembre 2013, précise son président Benoît Rault. Le premier coup de pioche dans le palais sera donné à la fin 2013. Les travaux dure-ront deux ans, deux ans et demi », afin de permettre sa réouverture fin 2016-début 2017. W

Michel Mercier a visité le tribunal administratif dans la matinée de jeudi.

JUSTICE Le Garde des Sceaux était en visite à Strasbourg jeudi

LE TRIBUNAL BIENTÔT RÉNOVÉ

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W DÉMATÉRIALISATIONMichel Mercier s’est fait expliquer le système de travail collectif dématérialisé testé par le tribunal administratif de Strasbourg depuis 2009. Fini le papier, les magistrats, rapporteurs et greffiers recourent à un système informatisé. Il sera « généralisé en 2013 à toutes les juridictions et les contentieux », a indiqué Jean-Marc Sauvé, le vice-président du Conseil d’Etat.

Projection du futur centre.

L’ouverture du centre des marques de Roppenheim, prévue le 25 avril, se pré-cise. Neinver, le gestionnaire du site, a dévoilé, jeudi, le nom de quelques-unes des enseignes qui viendront occuper ses 107  boutiques et restaurants. Parmi elles : Calvin Klein, Desigual, Guess, Nike, Le Temps des cerises, Dockers et Quicksilver. Les chaussures Heschung, les vêtements Mise au Green et les pains d’épices Fortwenger représenteront le savoir-faire alsacien. Les marques pro-poseront toutes des produits « avec des réductions allant de -30 % à -70 % sur

les collections de l’an passé », précise Neinver qui espère 1,5 à 2 millions de visiteurs par an. Une affluence qui pour-rait se faire au détriment des commerces traditionnels du département, notam-ment à Haguenau et Lauterbourg, dé-plorent des associations profession-nelles. Afin de mesurer l’impact du centre sur leurs activités, « des informa-tions ont été collectées en décembre auprès des commerçants, d’autres le seront dans six mois puis un an », an-nonce Geneviève Werlé de la chambre de commerce et d’industrie. W P. W.

COMMERCES

Roppenheim déstocke ses marques

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« La crise économique et sociale favo-rise une offensive sécuritaire, xéno-phobe, islamophobe et raciste qui me-nace les droits et libertés démocratiques des résidents étrangers », estime le col-lectif strasbourgeois D’ailleurs nous sommes d’ici. Afin de dénoncer « le ra-cisme et les idéologies d’exclusion », il appelle à une marche au départ de la place Kléber, samedi à 14 h 30. Il orga-nisera aussi une conférence sur « Les migrants, boucs émissaires de la crise », mercredi à 20 h 15, à la maison des syn-dicats, 1, rue Sédillot. W P. W.

MANIFESTATION

Un défilé contre le racisme

FAITS DIVERSUn engin explosif à SélestatUn engin explosif de 50 cm de long et 10 cm de diamètre a été découvert par des ouvriers sur un chantier, jeudi vers 10 h 45, à Sélestat. Un périmètre de sécurité d’une centaine de mètres a été instauré et quatre pavillons évacués afin de permettre aux démineurs de neutraliser cette bombe, encore active, datant de la Seconde Guerre mondiale.

POLLUTIONAlerte aux particulesEn raison d’un taux de particules supérieur à la normale, l’Aspa, l’agence de qualité de l’air, a déclenché, jeudi, une procédure d’information de la population dans toute la région. Elle invite à privilégier les transports en commun et à réduire les vitesses de tous les véhicules à moteur. Les publics fragiles doivent éviter les activités physiques. Plus d’infos sur www.atmo-alsace.net.

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LE CHIFFRE

40MILLIONS D’EUROS INVESTIS. LE GROUPE MARS VA POSER

CET APRÈS-MIDI LA PREMIÈRE PIERRE DU CHANTIER

D’EXTENSION DE SON USINE DE M&M’S À HAGUENAU.

Autre projet évoqué jeudi par Michel Mercier : la trans-formation en établissement pénitentiaire de la caserne Lyautey, au Neuhof. Le mi-nistre, qui devait visiter le site, y a renoncé après une levée de boucliers d’élus. Cette im-plantation serait « absurde en termes d’image pour un

quartier en pleine rénova-tion », pointe la conseillère générale Pascale Jurdant-Pfeiffer (Nouveau centre). Partageant cette opinion, le premier adjoint (PS) Robert Herrmann déplore aussi que « l’Etat n’ait jamais fait part de sa volonté » à la mairie. « Nous n’avons pas ciblé la

caserne Lyautey en particu-lier », a tenu à rassurer Mi-chel Mercier tout en précisant que «  le gouvernement re-cherche bien » une caserne dans la ville ou le départe-ment pour «  organiser un système de détention, plutôt de courtes peines ». L’établis-sement serait nécessaire, car

faute de places dans les pri-sons, «  80 000  personnes condamnées n’exécutent pas leur peine dans le pays  ». Selon Armand Marx, bâton-nier de l’ordre des avocats, Strasbourg doit « à tout prix accueillir » cette prison pour garantir son statut « de place forte de la justice ». W P. W.

Un projet de prison dans une caserne du Bas-Rhin

SORTIES

Des orchidées au parc de l’OrangerieUne exposition d’orchidées se tient à partir de samedi jusqu’à lundi au pavillon Joséphine du parc de l’Orangerie avec des espèces de France, d’Allemagne, d’Italie et d’Amérique du Sud. Des conseils de rempotage et de soins seront donnés aux visiteurs avec la possibilité d’assister à un atelier scientifique avec la culture « in vitro ». Entrée : 5 €.

EXPOSITIONS

C’est de l’art ou du cochon ? Un bon plan insolite pour occuper son week-end. À partir de ce vendredi et jusqu’au 27 avril, le CEFPPA, situé au 77, route du Rhin à Illkirch, propose une exposition intitulée « Dans le cochon, tout est bon ». Une manière originale de découvrir le travail de 17 plasticiens.

Les arts déco ouvrent leurs portesDurant tout le week-end, vingt salles de l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, située 1, rue de l’Académie, se transformeront en espaces d’exposition et gérées par des étudiants. Objectif,

ouvrir le dialogue entre le public et les futurs artistes. Ouvert de 11 h à 19 h.

BON PLAN

De la brocante à FegersheimLe 13e Salon antiquité et belle brocante se tient ce week-end de 10 h à 18 h au Centre sportif et culturel de Fegersheim. Meubles, vaisselles, tapis, monnaies, bibelots, il y en aura pour tous les goûts.

SOLIDARITÉ

Un spectacle pour l’AfriqueLe Centre socioculturel Fossé des Treize, situé au 6, rue Finkmatt, organise samedi à 19 h, une fête africaine au profit d’une maternité en Guinée. Au programme, spectacle de musique, danse, chants, contes, défilés. Entrée : de 5 € à 8 €.

INFO-SERVICES

VENDREDI 16 MARS 20126 GRAND STRASBOURG

20 Minutes Strasbourg2, rue du Saumon. 67000 StrasbourgTél. 03 88 23 96 36 - Fax. 03 88 23 96 30strasbourg@20minutes.frContact commercial : Laurence Kintz : 06 21 96 13 69 lkintz@20minutes.fr

20 °C3 °C

19 °C1 °C

météo

MATIN APRÈS-MIDI

Demain à Strasbourg

Il y a du soleil dans l’EireUn temps brumeux persistera le long de la Manche, et des entrées maritimes sont attendues sur le golfe du Lion. Les autres régions seront plus favorisées, puisque le soleil s’imposera largement accompagné d’un thermomètre qui affi chera des températures printanières.

APRÈS-MIDI MATIN

Aujourd’hui à Strasbourg... et en France

VENDREDI 16 MARS 20128 ÉLECTIONS 2012

aujourd’hui sur

W VIDÉOInstauration d’un salaire maximum, consultations privées à l’hôpital, valeurs de la droite : Xavier Bertrand était l’invité de « Face au Web », l’émission de Newsring.fr et 20minutes.fr. Retrouvez ses réponses en vidéo, vendredi après-midi.

Hollande a-t-il sous estimé l’extrême gauche ?Le candidat socialiste n’a jamais consi-déré Jean-Luc Mélenchon comme une menace. Plutôt comme un allié du se-cond tour. A plusieurs reprises, François Hollande a commenté avec bienveillance la campagne du candidat du Front de gauche qui « ramène » des voix vers la gauche, des abstentionnistes ou un élec-torat populaire tenté par le vote Le Pen. Cette semaine, sondages en baisse obli-gent, le ton a changé. La plupart des ténors socialistes ont rappelé l’impor-

tance d’un vote utile dès le premier tour. De l’élection présidentielle dépendra également le rapport de force à gauche en cas de victoire. « Si on termine très haut, que le PS n’a pas le monopole, Hollande aura forcément moins les mains libres », prévient François Dela-pierre, directeur de campagne. Alors que le PS a conclu un accord électoral avec Europe Ecologie-Les Verts, Hollande a toujours affirmé qu’il commencerait à discuter avec le Front de gauche au soir

du premier tour. « Hollande est un homme qui réagit en fonction des rap-ports de force. Il juge, il jauge avant de décider », décrypte Rémi Lefebvre, poli-tologue. Et, en cas de bon résultat du Front de gauche, il devra peut-être com-poser avec Mélenchon, notamment en vue des Législatives. Car le PS n’a eu la majorité absolue à l’Assemblée natio-nale qu’entre 1981 et 1986. Le reste du temps, il a dû composer avec les autres partis de gauche. W M. GO.

BANLIEUESTour de France d’AClefeuLe collectif de défense des habitants des banlieues va sillonner le pays pour y promouvoir ses 23 propositions pour les banlieues lors de rencontres avec les citoyens. A son retour, AClefeu, présentera ses propositions aux candidats et leur demandera de les insérer dans leur programme.

ESSENCESapin veut bloquer les prixInvité d’Europe 1, Michel Sapin, chargé du programme économique de François Hollande, a déclaré au sujet des prix de l’essence qu’il fallait « dans un premier temps les bloquer ». « On a parfaitement le droit de le faire », a-t-il expliqué.

FNPas de consigne pour Le PenMarine Le Pen exclut d’ores et déjà de donner des consignes de vote au second tour de l’élection. « Je ne peux pas faire cela, parce que je suis en résistance contre le système », explique-t-elle dans une interview au Figaro Magazine.

éCHOS DE CAMPAGNE

MATTHIEU GOAR

I l y a eu Le Bourget pour François Hollande et Villepinte pour Nicolas Sarkozy. Jean-Luc Mélenchon a, lui,

choisi la rue pour rassembler. Di-manche, jour anniversaire du début de la Commune de Paris, le candidat du Front de gauche organise une grande « marche du peuple », à Paris, entre Nation et Bastille, ponctué d’un meeting où il prendra la parole et développera sa vision d’une VIe République. Mot d’ordre : « Le 18 mars, reprenons la Bastille ! ». « Il faut que ce soit une bombe à fragmentation. Que l’énergie qui s’en dégage se propage dans tout le territoire et que d’autres réunions sur des places soient organisées partout », espère le directeur de campagne, Fran-çois Delapierre, qui a été un des artisans de cet événement.

Charléty et Villepinte trop cherImpossible de savoir combien de per-sonnes répondront présentes à l’invi-tation du Front de gauche, crédité de 11 % dans les intentions de vote. « On

table sur 15 000 personnes de province et 15 000 de la région parisienne », ré-sume Delapierre. Ce grand rassemble-ment a été imaginé en début d’année. L’équipe de Mélenchon avait d’abord pensé louer une salle, mais le succès des meetings de Mélenchon les a ame-

nés à voir plus grand. Le stade Char-léty ? Villepinte ? Trop cher. « On s’est dit ensuite qu’une marche, comme à l’époque des grandes manifestations contre les retraites, et qu’un meeting sur une place, avec l’écho des révolu-tions arabes il y a un an, permettaient aux gens de s’emparer de l’événe-ment », explique Delapierre. Dans le cortège sont attendus de nombreux ouvriers en lutte comme ceux de Pe-troplus, de Paru Vendu, de M. Real, croisés pendant ses déplacements. La manifestation a pour but d’envoyer un signe fort à Hollande (lire ci-dessous), Sarkozy et Le Pen. Car Mélenchon vise déjà les 15 %. « Il y a une dynamique indéniable. Mélenchon fait une cam-pagne à l’ancienne, avec des vrais mar-queurs identitaires à gauche [les visites d’usine ou les meetings], tout en arri-vant à agréger les militants commu-nistes, les altermondialistes, l’extrême gauche traditionnelle », détaille Rémi Lefebvre, politologue. Le Front de gauche a déjà prévu un autre meeting en plein air le 5 avril à Toulouse et sans doute un troisième à Marseille. W

FRONT DE GAUCHE Dimanche, 30 000 personnes sont attendues à Paris

MÉLENCHON EST EN MARCHE

Jean-Luc Mélenchon est crédité de 11 % d’intentions de vote.

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VENDREDI 16 MARS 2012 9 ÉLECTIONS 2012

aujourd’hui sur

W CHATVous interviewez Stéphane Alliès, l’un des auteurs de la biographie Mélenchon le plébéien.Il répondra à toutes vos questions sur le candidat du Front de gauche ce vendredi à partir de 15 h.

« Qu’est-ce que vous voulez que j’aie à foutre de ce que vous me dites ? »

Nicolas Sarkozy, agacé par la question d’un journaliste, s’est

ensuite rattrapé en s’excusant et en blaguant

avec son interlocuteur.

C’EST DIT !

FRONT NATIONAL

Marine Le Pen à la pêche aux voix

Une situation sociale tendue. Pour son premier déplacement en tant que can-didate assurée d’avoir ses 500 signa-tures, Marine Le Pen a ciblé jeudi la ville de Sète (Hérault), un bastion ouvrier. Mardi et mercredi, les pêcheurs y ont bloqué le port pour protester contre la hausse du prix du carburant. Ils mena-cent désormais d’étendre le mouvement à toute la Méditerranée si une rencontre mardi prochain à Paris avec les autorités

n’aboutit à rien. Se présentant comme « petite-fille de marin pêcheur », Marine Le Pen a rencontré à huis clos les repré-sentants de la profession dans les locaux de la Coopérative des pêcheurs. Elle dé-nonce devant les caméras leur « double peine » : à savoir les quotas de pêche et la hausse du carburant. « On en parle pour les automobilistes, les routiers mais jamais pour les marins pêcheurs », dénonce celle qui parle d’« une volonté de faire disparaître la pêche française ». La candidate du FN « prend l’engage-ment » de baisser de plus de 20 % la TIPP sur l’essence pour les pêcheurs. Qui l’applaudissent. W

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

À SÈTEALEXANDRE SULZER

VINCENT VANTIGHEM

C’est parce qu’il «  man-quait de moyens  » que Jean-Pierre Chevène-

ment a annoncé, début février, son retrait. C’est pour la même raison que le « Che » a décidé, cette semaine, de rallier Fran-çois Hollande. « Oui, reconnaît Jean-Luc Laurent, le président du MRC. L’aspect financier est un élément important dans l’ac-cord signé avec le PS…  » Le soutien au candidat socialiste s’est négocié contre neuf cir-conscriptions aux législatives. Autant de chances pour le MRC d’obtenir des députés. Autant de chances surtout de grignoter une part des 80 millions d’euros d’aide publique versée chaque

année à l’ensemble des partis. Une aide distribuée en fonction de la présence aux législatives, explique ainsi la Commission nationale des comptes de cam-pagnee et des finances pu-bliques (CNCCFP). Un parti y a droit s’il a présenté au moins cinquante candidats ayant ob-tenu au moins 1 % des voix.

Un accord PCD-UMPL’équation peut paraître com-plexe. Mais le résultat est im-pressionnant. En 2007, lors des dernières législatives, chaque voix a rapporté 1,68 € par an. Chaque parlementaire élu, 44 000 €. Une somme pour un parti comme le MRC, qui a dé-pensé 100 000 € pour la cam-pagne avortée de Chevènement.

Christine Boutin (PCD) a dé-pensé près de dix fois plus. Après avoir investi ses deniers personnels, la candidate a négo-cié âprement son ralliement à Nicolas Sarkozy. « Nous avons obtenu deux circonscriptions », lâche Antony Couzian-Mar-chand, son ex-directeur de cam-

pagne. Il n’y a que Frédéric Ni-hous qui n’a rien «  dealé du tout » avec le candidat auquel il s’est rallié. « J’y suis de 200 000 € de ma poche. Mais je n’ai rien réclamé à l’UMP. Le plus impor-tant en politique, ce sont les idées. » Aceci près qu’il faut avoir les moyens de les défendre. W

FINANCES Les petits candidats négocient âprement leur ralliement aux grands partis

UN SOUTIEN, ÇA PEUT COÛTER CHER

Jean-Pierre Chevènement a obtenu neuf circonscriptions en échange de son soutien au PS.

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W VILLEPINIl a expliqué sur France 2 qu’il n’aurait pas ses signatures. Et précisé : « le ralliement ne fait pas partie de son tempérament ».

VENDREDI 16 MARS 201210 FRANCE

Même en temps de crise, les vacances doivent rester une parenthèse enchan-tée. Selon une enquête de CCM Bench-mark Group révélée ce jeudi et portant sur les Français qui ont l’intention de partir en vacances cet été, 39 % d’entre eux comptent dépenser autant pour cette période que l’an dernier, et 28 % davantage. Les Français prévoient d’ailleurs de partir un jour de plus cette année : 17,8  jours au lieu de 16,8 en

2011. En termes de destinations, la ré-gion Paca figure toujours en tête, suivie par le Languedoc-Roussillon et la Bre-tagne. A noter aussi : « la progression de la Corse qui gagne trois points par rapport à l’an dernier », souligne Gilles Blanc, directeur d’études chez CCM Benchmark Group. Quant à ceux qui partent à l’étranger, ils seront aussi nombreux en 2012 qu’en 2011 (un tiers des sondés). L’Espagne reste toujours

le pays le plus convoité par les Français, suivie de l’Italie et des Etats-Unis. « Mais l’instabilité économique de la Grèce la pénalise puisqu’elle passe de la 4e à la 8e place des pays choisis par les vacanciers. La Tunisie ne parvient pas non plus à relever la tête et de-meure à la 6e place. Un contexte qui bénéficie au Canada, qui gagne deux places dans le classement. Le charme des grandes espaces ? W D. B.

TOURISME

Les vacances d’été restent sacrées pour les Français

Il avait une envie pressante de faire retirer la photo. Le quinquagénaire surpris en train d’uriner dans sa cour par les caméras de Google Street View a été débouté, jeudi, par le juge des ré-férés du tribunal de grande instance d’Angers (Maine-et-Loire). La magis-trate a estimé que la plainte contre la société Google France n’était pas va-lable, dans la mesure où le service est édité par Google USA. « Elle nous a in-vité à nous retourner contre Google USA, ce que nous ne ferons probable-ment pas : le lendemain de l’audience, l’image a été retirée du service », a dit Jean-Noël Bouillaud, l’avocat du quin-quagénaire, dont l’image était jusque-là simplement floutée. « A défaut d’avoir gagné en droit, nous avons gagné en fait. » Le plaignant, qui avait aussi ré-clamé 10 000 € de dommages et inté-rêts « à titre secondaire » lors de l’au-dience du 1er mars, avait dit être l’objet de « moqueries » dans son village de-puis. « A la campagne, tout le monde se connaît ! L’info a fait le tour de la com-mune », avait indiqué l’avocat. W

À NANTES, GUILLAUME FROUIN

INSOLITE

La photo du pipi retirée du Web

SOCIALUne première offre de reprise pour PetroplusL’investisseur suisse Gary Klesch a fait une offre pour la reprise de la raffinerie française de Petroplus à Petit-Couronne (Seine-Maritime) qui permettrait de préserver de 410 à 550 emplois.

JUSTICEL’immunité de Guérini levéeLe Sénat, où la gauche est majoritaire, a levé jeudi l’immunité parlementaire du sénateur Jean-Noël Guérini (PS), mis en examen en septembre dernier pour une affaire de marchés publics frauduleux qui embarrasse le PS.

SÉCURITÉ ROUTIÈRELes salariés imprudentsSelon un sondage Ifop pour l’association Promotion et suivi de la Sécurité routière en entreprise dévoilé jeudi, 63 % des salariés passent ou reçoivent des appels au volant lors de leurs déplacements.

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DELPHINE BANCAUD

Thème de campagne pour tous les candidats à la présidentielle : la lutte contre décrochage scolaire.

L’occasion pour le ministre de l’Educa-tion, qui fera un déplacement sur le sujet lundi, de revenir en exclusivité pour 20 minutes sur son action dans le domaine.

Combien de décrocheurs ont été identifiés par le système interministériel d’échanges des informations mis en place en 2011 ?Entre juin et octobre 2011, 233  129 élèves ont quitté le système scolaire, dont 164 609 ont été perdus de vue par les acteurs de l’éducation et de l’inser-tion. Plus de 80 % d’entre eux ont entre 16 et 19 ans et 55 % sont des garçons. La moitié d’entre eux sont issus de la voie professionnelle et un quart de l’ensei-gnement général technologique. Rai-sons de leur décrochage : une erreur d’orientation, des difficultés familiales ou un enchaînement de mauvais résul-tats scolaires.

Qu’en est-il de l’implantation des plateformes de suivi des décrocheurs, que vous avez généralisées depuis un an ?Il en existe aujourd’hui 372 qui maillent tout le territoire. Elles rassemblent tous les acteurs susceptibles d’aider les dé-crocheurs (Pôle emploi, l’Education na-tionale, les missions locales, les centres de formation des apprentis…).

Quels sont leurs résultats ?Les plateformes ont pris 165 875 contacts, réalisé 89 884 entretiens et trouvé des solutions pour 58 254 décrocheurs : les jeunes ont repris une formation, conclu un contrat en alternance, décroché un stage ou même un emploi pour 7 115 d’entre eux.Près de la moitié des décrocheurs que vous contactez ne donnent pas suite. Comment les convaincre de se faire accompagner  ?Le dispositif n’est opérationnel que de-puis cette rentrée. Lorsque ces jeunes constateront que ces plateformes ont permis de nouveaux départs pour beau-

coup de leurs camarades, ils n’hésite-ront plus à accepter leur aide.Pensez-vous que cette action auprès des décrocheurs perdurera quel que soit le prochain gouvernement ?Nicolas Sarkozy a fait de la lutte contre le décrochage une priorité. C’était la pre-mière fois qu’un gouvernement s’y atte-lait car le sujet était tabou. S’il est réélu, nous continuerons cette politique de suivi personnalisé de ces jeunes. C’est en effet la seule qui soit efficace. La politique d’égalitarisme de François Hollande qui ne propose que vingt heures de forma-tion par an à tous les décrocheurs est une pure impasse. W

Selon Luc Chatel, « plus de 80 % des décrocheurs ont entre 16 et 19 ans ».

LUC CHATEL Le ministre de l’Education revient sur son action

« DES SOLUTIONS TROUVÉES POUR 58 254 DÉCROCHEURS »

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« La première fois qu’un gouvernement s’attelle à ce sujet tabou. »

FAITS DIVERSUne nounou incarcérée après la mort d’un bébéSelon une information de RTL révélée ce jeudi, une jeune femme a été mise en examen mercredi soir par un juge d’instruction parisien pour « homicide involontaire » et incarcérée, après la mort d’un bébé de 10 mois dont elle avait la garde.

Un forcené interpellé dans la Somme Selon Le Courrier Picard, l’homme armé d’une carabine qui a endommagé plusieurs voitures à Albert (Somme) et menacé des automobilistes jeudi a été interpellé devant son domicile.

SOCIALLa loi encadrant le droit de grève dans l’aérien validéLa loi encadrant le droit de grève dans le transport aérien, que les syndicats voient comme une remise en cause de ce droit, a été validée jeudi par le Conseil constitutionnel.

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VENDREDI 16 MARS 2012 11FRANCE

WILLIAM MOLINIÉ (AVEC BÉATRICE COLIN, À TOULOUSE)

L a quinzaine de douilles retrouvées à proximité de la scène de crime atteste de la violence de la fu-

sillade. Deux militaires du 17e régiment du génie parachutiste de Montauban (Tarn-et-Garonne), âgés de 24 et 26 ans, sont morts sur le coup après avoir été la cible de tirs jeudi en début d’après-midi dans la ville. Un troisième soldat, âgé de 28 ans, a été grièvement blessé, son pronostic vital étant « engagé », selon l’armée, jeudi soir. « Les trois soldats étaient en train de retirer de l’argent à proximité de la caserne quand ils ont été agressés par arme à feu », précise une source militaire.

Un autre militaire tué dimancheSelon les premiers éléments de l’en-quête, le tireur qui aurait agi seul a pris la fuite à bord d’un « deux-roues à mo-teur thermique  » et était activement recherché. D’après une source policière, « il n’a pas été identifié, car son visage était protégé par une visière ». Les trois

militaires étaient en uniforme, mais plus en service, selon l’armée.L’enquête a été confiée au SRPJ de Tou-louse, qui enquête déjà sur le meurtre d’un autre militaire de 30 ans tué par balles, dimanche dernier, par un motard dans un quartier résidentiel de Toulouse. Simple coïncidence ou répétition d’un

même mode opératoire ? « A l’heure actuelle, rien ne nous permet d’établir un lien entre ces deux faits, mais rien ne nous permet non plus de l’exclure », explique une autre source policière. « Les deux parquets [Toulouse et Mon-tauban] travaillent en étroite collabo-ration », indique une source judiciaire. W

FAITS DIVERS Une fusillade à Montauban a fait deux morts et un blessé

DEUX SOLDATS TUÉS PAR BALLES

L’enquête a été confiée au service régional de police judiciaire de Toulouse.

F. L

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12 MONDE

EUROPECohn-Bendit se rêve en président de la CommissionDaniel Cohn-Bendit se verrait bien président de la Commission européenne en 2014 à la tête d’une coalition progressiste alliant libéraux, Verts et socialistes.

SYRIEDémonstration de force du régime syrienLe régime de Bachar al-Assad a fait défiler des milliers de personnes brandissant des portraits du président syrien dans les grandes villes du pays jeudi, jour anniversaire du début du soulèvement contre le pouvoir.

seco

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20ARMELLE LE GOFF

U ne vraie gifle. Guerre. Et si ça nous arrivait ? est un livre dans lequel nos destins basculent. « Ima-

gine : c’est la guerre, non pas en Irak ou en Afghanistan, quelque part très loin, mais ici, en Europe, en France, chez nous », écrit Janne Teller. Qu’est-ce que cela ferait d’aller chercher refuge ailleurs, dans un autre pays ? Janne Tel-ler nous envoie, en famille, en Egypte : « Vous vivez dans un camp, abrités sous des tentes. Tu n’as plus froid, tu ne crains plus ni les bombardements, ni les ro-quettes […]. » L’espace de quelques lignes, elle nous plonge dans la vie d’un réfugié. Et, tout à coup, on mesure ce que signifie la douleur de l’exil, d’être loin de chez soi et déraciné.

La réalité renverséeEn Egypte, rien n’est possible car « l’exa-men de demande d’asile traîne en lon-gueur », écrit Janne Teller. Alors, à l’in-térieur, à force d’ennui, la colère gronde. Mais le temps passe et lorsque la paix revient en France, le retour n’est plus possible. Malgré tout, « ta vie n’est pas

du tout ce qu’elle aurait dû être. Elle t’a été volée pour une autre, une autre vie qui n’est vraie ni ici ni là-bas ». Janne Teller a voulu un livre qui a le for-mat d’un passeport. Comme pour incar-ner ces flux de circulation humaine de-venus si problématiques aujourd’hui. A l’origine de ce texte, il y a une profonde indignation face aux termes du débat sur les réfugiés qui s’est emparé du Dane-mark en 2001. « Un débat qui semblait oublier que l’on parlait d’être humains », raconte-t-elle. Elle-même vient d’une famille d’immigrés austro-allemands. Aux lendemains de la Première Guerre mondiale, son grand-père a marché de l’Allemagne jusqu’au Danemark. Sa mère, originaire d’Autriche, a été prise en charge par la Croix-Rouge et envoyé au Danemark pour se refaire une santé. Elle, a longtemps travaillé pour les Na-tions unies sur les déplacés. Aujourd’hui, le temps de quelques lignes, elle a ren-versé la réalité. Pour nous rappeler à notre humanité. W

Guerre. Et si ça nous arrivait ? de Janne Teller. Illustrations de Jean-François Martin. Ed. les Grandes Personnes. 7,90 €.

CONFLITS Dans son dernier ouvrage, Janne Teller met son lecteur dans la peau d’un réfugié

LA GUERRE, ICI...

Le livre de Janne Teller aide à mieux comprendre l’immigration et l’exclusion.

V. W

ARTN

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20 M

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13MONDE

LUCIE ROMANO (AVEC REUTERS)

L es causes de l’accident de car qui a coûté la vie à 28 personnes, dont 22 enfants belges et néer-

landais, mardi soir en Suisse, n’ont pas encore été déterminées. Une enquête est en cours. Trois hypothèses sont évo-quées : un défaut technique du car, un malaise du chauffeur et une erreur hu-maine. La première semblait exclue par de nombreux témoignages en raison du caractère récent du véhicule. La piste de la fatigue semblait aussi écartée dès mercredi : les temps de conduite ont été respectés. L’autopsie du corps du chauffeur décédé devrait prochaine-ment lever des incertitudes.Une nouvelle piste est apparue jeudi,

deux quotidiens suisses ont rapporté les témoignages d’enfants rescapés qui ac-créditaient la thèse du défaut d’attention. Quelques secondes avant le drame, un passager aurait demandé au conducteur de mettre un DVD. Le temps de baisser les yeux pour insérer le disque, le chauf-feur aurait perdu le contrôle du véhicule et percuté de plein fouet la paroi d’un tunnel près de Sierre, dans le canton du Valais. Une version qui n’était confirmée jeudi soir ni par la justice ni par la police suisses. Jeudi, les familles des victimes se sont recueillies sur les lieux de l’ac-cident. L’identification des corps était encore en cours. Huit des vingt-quatre blessés était en cours de rapatriement en Belgique dans la soirée et l’état de trois patients restait critique. W

SUISSE Les causes de l’accident sont inconnues

UNE INATTENTION À L’ORIGINE DU DRAME ?

L. G

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Le car transportant des enfants a subi un choc d’une rare violence.

THOMAS LUBANGA

Peine maximale requiseLe procureur de la Cour pénale inter-nationale (CPI) a annoncé jeudi qu’il demanderait «  une peine proche du maximum » à l’encontre de l’ancien chef de milice de République démocra-tique du Congo (RDC), Thomas Lubanga. « Si nous demandions un an par enfant, nous serions bien au-delà des trente ans prévus par le statut de Rome », a déclaré Luis Moreno-Ocampo à La Haye. Thomas Lubanga, 51 ans, avait été reconnu coupable mercredi de crimes de guerre, pour avoir utilisé des

enfants-soldats lors de la guerre civile en Ituri (nord-est de la RDC). Il s’agissait du premier verdict de l’histoire de la CPI. W L.R.

Mercredi, Lubanga a été reconnu coupable de crimes de guerre.

EJ. D

ANIE

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ENDIVES

Les producteurs manifestentPlus de 200 producteurs d’endives de-vraient manifester ce vendredi à Paris. Ils entendent ainsi « faire part de leur incompréhension » après la sanction de leur filière par l’Autorité de la concur-rence. Cette dernière vient de condam-ner les endiviers à une amende de 3,6 millions d’euros pour entente illé-gale sur les prix.Selon l’Autorité, les producteurs et plu-sieurs de leurs organisations profes-sionnelles coordonneraient leur poli-tique tarifaire et commerciale depuis 1998. La FNSEA, principal syndicat agri-

cole, dénonce une décision qui « glorifie l’action de la grande distribution » et rappelle qu’en quatorze ans, les pro-ducteurs d’endives sont passés, en France, de 5 000 à 530. L’Autorité estime de son côté avoir justement tenu compte du contre-pouvoir de la grande distri-bution pour prononcer « ces sanctions modérées ». Elle affirme également que le droit de la concurrence n’est pas un frein au développement des produc-teurs et qu’il peut, au contraire, « les aider à mieux négocier face aux acteurs de la grande distribution ». W C.B.

SOCIALLes métallos d’ArcelorMittal n’iront pas à l’ElyséeEnviron 150 salariés de l’aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) se sont rendus jeudi à Paris pour manifester devant le siège de campagne de Nicolas Sarkozy, dont ils ont été chassés avec du gaz lacrymogène. Du coup, les syndicats ont déclaré qu’ils refusaient l’invitation du chef de l’Etat lundi à l’Elysée.

PALMARÈSLes meilleurs sites de e-tourismeLes Travel d’Or 2012 ont distingué Promovac dans la catégorie agences en ligne et Bookings dans la catégorie hôtels.

seco

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VENDREDI 16 MARS 201214 ÉCONOMIE

CÉLINE BOFF

A vis à tous les salariés qui se sentent crevés, stressés ou débordés…

Ce vendredi se tient la Journée nationale du sommeil. L’occa-sion de rappeler qu’en France, 30 % des travailleurs ne dor-ment pas suffisamment. Ils sont sans doute bien plus nom-breux à rêver de piquer, de temps en temps, un bon petit somme sur leur lieu de travail. Anthony Bleton, PDG de la so-ciété lyonnaise Novius, le fait très régulièrement. « Je suis un adepte de la sieste, mais au travail, c’est le tabou absolu. Pour dormir, il faut se cacher dans les toilettes ou dans sa voiture… Ce que je faisais sou-

vent. Un jour, je me suis dit qu’en tant que patron, je devais être cohérent avec mes actes et j’ai décidé d’aménager une salle de sieste ouverte à tous les salariés… A commencer par moi-même ! »

Plus d’accidents en début d’après-midiA Neuilly, la société d’audit et de conseil PwC est allée plus loin en proposant à ses 2 500 sa-lariés une salle de sieste avec des poufs, des fauteuils de massage et un espace dédié aux modelages et aux séances de yoga, tai-chi et gym sué-doise. « Le succès est dithy-rambique : un peu plus de deux ans après sa création, plus de 6 000 siestes et 3 500 massages

ont été pratiqués », se réjouit David Filiol, analyste à l’origine du projet. Reste que ces exemples sont rares. Sixta, ca-binet de conseil spécialisé dans ce domaine, a bien du mal à signer des contrats. « Les diri-geants montrent de l’intérêt, mais ils ont peur de l’image

qu’un tel espace pourrait véhi-culer auprès de leurs clients et même de leurs équipes. La clé selon moi, c’est que la demande émane des salariés, via le mé-decin du travail ou le CHSCT. » Pour convaincre, il suffira peut-être de rappeler que la sieste est essentielle à l’être humain.

Les courbes d’accidentologie le confirment : les pics se produi-sent pendant la nuit et en début d’après-midi. Une étude de la Nasa a par ailleurs démontré qu’une sieste d’une vingtaine de minutes accroît la concentra-tion de 34 % et la productivité de 25 %. W

TENDANCE Quelques entreprises proposent à leur salariés des pauses dodo

LA SIESTE SORT LE TRAVAIL DE SA TORPEUR

Entre 12 h et 14 h, il y a souvent la queue pour accéder à la salle de sieste de Novius.

C. V

ILLE

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SHOPPING. Le « color block » ou l’art d’associer des couleurs flashy sans paraître vulgaire. CUISINE. Après le Whif, le Whaf. Ou la cuisine sur des petits nuages de saveur. CULTURE. Amazon est présent au Salon du livre. La médium Patricia Darré aussi. HIGH-TECH. Nous avons testé le nouvel iPad, mis en vente aujourd’hui. TV-MÉDIAS. Grégoire compose pour les Enfoirés. Et tout notre cahier week-end sur www.20minutes.fr.

VENDREDI 16 MARS

OUVREZ LES OREILLERS

GÉNÉRATION « BEDROOMS »BENJAMIN CHAPON

«Q uand je réécoute cette chanson, la première image qui me vient c’est

une pile de sous-vêtements sales. » Le premier album des Django Django, quatre Ecossais de Londres, a été conçu dans l’exigu appartement de Dave. « Quand il était vraiment trop en bordel, on allait chez moi, explique Neff. On met-tait le matos son dans le salon et on jouait dans la chambre. »

Pop des champs, garage des villesUn Bedroom Band. La traduction fran-çaise est gentiment surannée : « groupe de chambre à coucher ». Le phénomène n’est pas neuf et n’est, en somme, que le cousin urbain du rock garage, inventé par de jeunes fous dans le garage de leurs parents. Mais aujourd’hui, avec un ordi et un ou deux micros, ces groupes ont les moyens techniques d’enregistrer le fruit de leurs expérimentations rock. Pour Django Django, ça donne une pop folle, le disque le plus excitant du mo-ment. « Nous avions des goûts très dif-férents, raconte Dave MacLean. La pro-miscuité a créé une intimité musicale. » Aujourd’hui, Django Django a un lieu où répéter. « Mais on a nos meilleurs idées en tournée, dans des chambres d’hôtel minuscules qui puent la chaussette... »

Faire tourner son litEn France, le trio Revolver a créé la « pop de chambre » avec son premier album sorti en 2009. « On ne pouvait pas jouer trop fort à cause des voisins », raconte Ambroise. Après une tournée de deux ans qui les a vus passer par les Etats-Unis, leur deuxième album, Let Go, est autrement plus dynamique. « Les

concerts, ça a été un gros choc. On a eu de plus en plus envie de faire danser les gens. La chanson “Get Around” est de-venue un rockabilly hyper rapide. » Sor-tir de leurs bedrooms pour goûter aux salles combles en France et aux plans galère aux Etats-Unis, a fait mûrir Re-volver. « Les Américains, ils écoutent aussi bien Rihanna que Kurt Vile, et ça ne pose de problème à personne. Ils ont un rapport très premier degré à la mu-sique qui nous a décomplexés. On as-sume mieux nos influences un peu hon-teuses comme Abba ou Toto. »

La plus grande chambre du mondeAutre Bedroom Band qui a réussi, Breton est un groupe londonien installé depuis peu dans une ancienne banque désaf-fectée qu’ils ont appelé le Breton Lab. « Il y a une cantine, une chambre forte, et j’ai mis une batterie dans ma chambre, l’ancien bureau d’un directeur, raconte Roman Rappak. Il y a dix ans, ce lieu aurait été changé en appartements hyper chers. Grâce à la crise écono-mique, ça a été laissé à l’abandon. Et pour éviter que des junkies ne le squat-tent, la mairie nous a autorisés à nous y

installer. » Fonctionnant comme un col-lectif de vidéastes et musiciens, Breton y a concocté son premier album, Other People’s Problems, une fusion pop à la beauté froide et nébuleuse. « Trouver cet endroit a tout changé, estime Roman Rappak. Mais à un moment, il nous a fallu quitter le Lab. Notre musique com-mençait à manquer d’âme. On est allé enregistrer dans les studios de Sigur Ros, en Islande. » Rien de mieux qu’un bol d’air frais islan-dais pour éviter les odeurs de renfermé des chambres à coucher. W

Revolver, Django Django et Breton, trois groupes qui ont ouvert la fenêtre pour aérer leurs bedrooms.

S. L

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R/ D

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VENDREDI 16 MARS 201220 BIEN-ÊTRE

MAYA CORREO

« A l’approche du printemps, portons notre attention sur notre hara, le centre

de notre énergie. » Au Centre de danse du Marais, à Paris, le cours commence. De yoga ? Non, de Nia, Now I Am (main-tenant je suis). Chacun improvise une danse sur une musique planante, pour relâcher les tensions. Puis c’est une suc-cession de chorégraphies dynamiques.

Un effet euphorisantTrois pas en avant, trois pas en arrière, un punch avec les poings, un kick avec les jambes… Tous les muscles tra-vaillent. Régine Petit montre des mou-vements simples, appelés « katas » comme au karaté. Né aux Etats-Unis dans les années 1980, le Nia s’inspire à la fois des arts martiaux – tai-chi-chuan, taekwondo, aïkido –, de la danse jazz,

de la danse moderne et des techniques de prise de conscience du corps. « Il ne s’agit pas de maîtriser toutes ces disci-plines, mais de puiser ce qu’il y a d’es-sentiel dans chacune », précise Régine Petit. En Caroline du Nord, cette ex-professeur d’éducation physique et de fitness a obtenu sa certification, puis sa « ceinture noire » de NIA. Il y a cinq ans, elle a créé l’association Danse ta vie en France. Les débutants participent au stage de découverte mensuel ou se mê-lent directement aux habitués. Au Nia, on ajuste l’effort et le rythme à sa forme. Seul le plaisir compte dans cette activité à effet euphorisant. « On peut même pousser la voix en effectuant un mou-vement. On se libère ! On s’affirme ! Cela donne de la force dans la vie. On réalise que l’on a des ressources en soi. » A la fin du cours, le pouls se calme, on s’étire, on respire, on se détend, grâce à une posture de yoga. W

I LIKE TO MOVE IT

ET MAINTENANT, POUR ÊTRE TOI, TU DANSES LE NIA

W BOUGE TA VIE !Cours et stages à Paris (Centre de danse du Marais, 4e ; Ecole de danse, 10e ; Villa d’Orléans, 14e, etc.). Séance d’essai : 10 €. Aussi, en région parisienne (Versailles, Poissy, Saint-Germain-en-Laye, etc.) et à Bordeaux, Cherbourg, Grenoble, Marseille, Mulhouse, Nantes, Nice, Toulouse, etc. Inscriptions toute l’année. Toutes les infos sur www.nianow.fr.

Au début du cours de Nia, chacun improvise une danse sur une musique planante, pour relacher les tensions, ensuite, on fait des petits mouvements appelés « katas » comme au karaté.

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LA RÉDACTION DU ROUTARD

C omme dans tous les ports de la Méditerranée, c’est en bateau qu’il faut arriver à Cagliari pour

apprécier le site exceptionnel de la ca-pitale de la Sardaigne. Au fond d’une vaste baie, bordée par des étangs, la ville s’étend sur des petites collines dont la plus remarquable est le Castello (la ci-tadelle), cœur historique haut perché. Cagliari se découvre à pied, un bon moyen pour aller et venir du port au Castello, en musardant de ruelle en ruelle, de place en place.

Surplombée par un éléphantOn commencera bien sûr par la piazza Palazzo où se dressent la cathédrale, le palazzo Regio (ancien palais royal) construit en 1337, et l’ancien palazzo di Citta. Empruntez-les via Lamarmora et via Canelles, encore habitées par les vieilles familles nobles sardes, qui tra-versent le Castello du nord au sud. Peu de commerces, pas de restaurants ni de petits cafés, mais de beaux ateliers d’artisans et antiquaires. Pour une vue

panoramique sur la ville, montez au sommet de la tour dell’Elefante (30 m et 119 marches), érigée en 1307. Au nord du Castello, la Citadella dei musei rassemble plusieurs musées : le Museo archeologico nazionale, le Museo d’arte siamese et la Pinacoteca nazionale. Ne manquez pas le premier qui expose l’his-

toire agitée de la Sardaigne. On ira aussi se balader dans le jardin bota-nique qui sur plus de 12 ha renferme quelque 500 espèces venues du monde entier. Continuez par l’her-barium, qui expose près de 50 000 plantes séchées et présentées sous forme d’herbier. Superbe. W

DOLCE VITA

PAIN, AMOUR ET CAGLIARI

Le site de la ville de Cagliari, capitale de la Sardaigne, est exceptionnel.

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BONNES ADRESSES

Residenza B & B KastrumDans un vieux palais du XIXe siècle rénové. Les chambres, décorées et aménagées avec soin, donnent sur une ruelle calme. Demandez la chambre-suite panoramique, la plus belle. Sur le toit, une adorable petite terrasse d’où la vue est superbe. Via Nicolo Canelles, 78. Tél. : 348 001 22 80. Doubles de 60 à 80 € selon saison, petit déj’ inclus. Ammentos RistoranteDes formules abordables et de la cuisine sarde, solide, goûteuse et copieuse (le fameux pain sarde). Accueil chaleureux en prime. Via Sassari, 120. Tél. : 070 651 075. Ouv. tlj midi et soir. Formules de 13 à 30 €.

Antico CaffèLe rendez-vous des intellectuels et artistes de la ville. Créé en 1855, il a échappé aux bombardements de la dernière guerre. Terrasse recherchée. Salle voûtée, panneaux et superbe bar en bois sombre. Excellents cocktails, mais aussi grande variété de thés et cafés, possibilité de se restaurer… Piazza Costituzione, 10/11. Tél. : 070 658 206. Ouv. tlj jusque tard.

A lire : Guide du Routard « Sardaigne 2012 »

VENDREDI 16 MARS 2012 21WEEK-ENDEn partenariat avec le Guide du Routard

VENDREDI 16 MARS 201222 CULTURE

KARINE PAPILLAUD

Ç a lui est tombé dessus il y a dix-sept ans. Patricia Darré est journaliste à

France Bleu dans le Berry quand une nuit, une voix lui somme de prendre un papier et d’écrire. C’est ainsi qu’a com-mencé son parcours de mé-dium. Elle le raconte dans Un souffle vers l’éternité (Michel Lafon), un livre pas prosélyte, plutôt humble et enrichissant, à condition de rester ouvert..

Le retour de l’ésotérismes« Au début, confie l’auteur, j’ai vu des neurologues et des psy-chiatres pour me rassurer. Ce qui compte pour moi, c’est de discerner ce qui vient de ma culture et de mon inconscient avec cet ailleurs. » Dur, dur de savoir à quoi s’en tenir dans ce

domaine. Un bon signe, elle est mal vue des médiums « profes-sionnels », car elle prône la totale gratuité de ces pratiques qui relient les vivants aux es-prits. Et les lecteurs ne s’y trompent pas : à peine un mois après sa sortie, son livre était la troisième meilleure vente des essais en France, il est au-jourd’hui en dixième position (source Livres-Hebdo). Patricia Darré a choisi son moment, 2012. « Car notre époque est réellement en train de changer,

le mouvement des Indignés n’est qu’un début. » En 2012, l’époque n’est plus à l’occulte dans la tradition Nostradamus, son exégète Jean-Charles de Fontbrune a disparu fin 2011. Le développement personnel avec Christophe André, la spi-ritualité ont grignoté les terri-toires du mystère. En 2012, on prédit le grand retour du cha-manisme et de son avatar amé-ricain, le channeling. Beaucoup de livres donc, mais pas mal à trier aussi. W

SIXIÈME SENS

UNE JOURNALISTE PLUS QUE SPIRITUELLE

Patricia Darré raconte son expérience dans un essai.

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HAU

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W LA FOI SELON FRANZ-OLIVIER GIESBERT « Nous nous surpasserons enfin quand notre espèce saura humaniser sa relation au vivant », écrit Giesbert, patron du Point, mis à nu dans Dieu, ma mère et moi (Gallimard), où il évoque sa foi chrétienne, résolument naïve. L’auteur invite à une méditation joyeuse. Un livre de partage et de lumineuse expérience.

24 CULTURE

AMAZ

ON

KARINE PAPILLAUD

A mazon, la plus ancienne librai-rie en ligne, inaugure son pre-mier stand au Salon du livre.

L’occasion d’exposer son Kindle, ta-blette de lecture en vente depuis oc-tobre, et, pour 20 Minutes, d’interroger son PDG en France, Xavier Garambois, sur les peurs qu’Amazon cristallise.

Amazon va-t-il tuer les libraires, comme on le dit souvent ?Amazon existe depuis dix ans et la li-brairie indépendante a continué de tenir sa part de marché. Ce sont surtout les clubs de lecture et les grandes sur-faces alimentaires qui ont accusé le coup. Peut-être même que le numé-rique ramènera les lecteurs en librai-rie… Des données américaines, alle-mandes et anglaises, pays où nous avons un recul suffisant, montrent que six mois après avoir acquis un Kindle, les clients d’Amazon achètent trois fois plus de livres sous format papier ou numérique qu’avant.

Quel sens donnez-vous à votre présence au Salon du Livre ?C’est pour nous la possibilité de parler à nos lecteurs, leur montrer ce qu’est le Kindle et leur faire comprendre la simplicité de l‘écosystème de la lecture autour de cette tablette.

Privilégiez-vous les best-sellers ?On vend 800 000 titres français diffé-rents et nos parts de marché sont plus importantes chez un petit éditeur comme Eyrolles que chez un gros comme XO. Nous fonctionnons sur le principe de la longue traîne : on vend un peu de tout mais sur un grand nombre de titres et sur le long terme. Les best-sellers n’impactent pas notre chiffre d’affaires.

Comment envisagez-vous l’arrivée du livre numérique en France ?La commercialisation du livre va chan-ger, c’est inévitable. Mais l’enjeu reste, à mon sens, la création : nous voulons tous, éditeurs, distributeurs, lecteurs, des livres de qualité. W

XAVIER GARAMBOIS

« MAIS L’ENJEU RESTE LA CRÉATION »

Xavier Garambois est le PDG de la filiale France du site Amazon.

Vexant ! Le classement des meilleures ventes depuis octobre sur Amazon.fr est une gifle pour les écrivains de best-sellers : pas d’Amélie Nothomb ou de Fred Vargas en vue, mais un certain David Forrest – inconnu au Who’s Who des écrivains car il est autoédité – qui cartonne en 4e position, derrière…

Maupassant et Conan Doyle ! Son roman En série - Journal d’un tueur a aussi été numéro 1 des ventes sur l’iBookstore. En 18e position du Top Amazon, on retrouve une de ses nou-velles, encadrée à quelques titres près par David Foenkinos et Delphine de Vigan. Mais derrière la Bible ! W

TOP-FLOP

Les best-sellers boudés sur Amazon

VENDREDI 16 MARS 201226 PAUSE

Service édité par Cellfish Média – RCS B 420 919 904. 71030 : inscription en 2 SMS.0.5EUR/SMS hors coût d’envoi. MINEURS DEMANDEZ L’AUTORISATION A VOS PARENTS.

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HOROSCOPE Bélier du 21 mars au 20 avril

Pourquoi s’embrouiller l’esprit de questions sans véritable importance. Vous prenez beaucoup de distance.

Taureau du 21 avril au 21 mai Aujourd’hui ressemble à hier et cela finit par vous lasser. Vous espérez qu’un événement intéressant arrive.

Gémeaux du 22 mai au 21 juin Vos ambitions peuvent se concrétiser grâce aux moyens que vous vous donnez pour parvenir à vos fins.

Cancer du 22 juin au 22 juillet Vous comprenez qu’il est nécessaire de s’adapter aux nouvelles situations pour avancer plus rapidement.

Lion du 23 juillet au 23 août En équipe, vous donnez libre cours à vos projets les plus fous. Chacun sait que vous pouvez les réaliser.

Vierge du 24 août au 23 septembre Vous restez dans le mouvement, quoi qu’il arrive. C’est le seul moyen de pouvoir saisir les bonnes occasions.

Balance du 24 sept. au 23 octobre Vous avez besoin d’être rassuré. C’est uniquement auprès de vos proches que vous trouvez un vrai réconfort.

Scorpion du 24 oct. au 22 nov.

Plus il y a d’agitation autour de vous, plus vous prenez la poudre d’escampette pour agir en silence.

Sagittaire du 23 nov. au 21 déc. Vous faites confiance à votre capacité de résoudre, sur le terrain, les problèmes qui pourraient survenir.

Capricorne du 22 déc. au 20 janvier Si vous ne suivez pas toujours les règles, vous essayez cependant de demeurer fidèle à vos convictions.

Verseau du 21 janvier au 18 février Un cap supplémentaire peut être franchi aujourd’hui. Restez à l’écoute de tout ce qui peut vous faire évoluer.

Poissons du 19 février au 20 mars Vous avez une vision éloignée de celle de votre entourage. Cela ne doit pas vous empêcher d’être entendu.

Jouez en ligne et retrouvez toutes les solutions des jeux sur 20minutes.fr

MOTS FLÉCHÉS N°2060 Le printemps

SUDOKU N°1229 4 5 3 2 2 9 5 6 7 2 8 3 6 8 1 3 5 4 7 7 8 3 6 8 5 1 3 3 4 6 9 3 6 8

MoyenEn partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9

Solution du sudoku n° 1228 9 1 3 7 8 2 4 5 6 5 4 2 6 1 9 8 3 7 6 7 8 4 3 5 2 9 1 7 2 9 1 5 4 6 8 3 1 8 4 2 6 3 5 7 9 3 6 5 9 7 8 1 4 2 8 3 7 5 2 6 9 1 4 4 5 6 3 9 1 7 2 8 2 9 1 8 4 7 3 6 5

POUPON

TRÊVE HI- VERNALE

ARRIVÉE DES

ŒUFSNOTE

BONNE RÉPONSE

POISON

ÉTONNÉ OU

APLATI

COUVRIT D’UN

MÉTAL

PASSÉ À LA

MEULES’ACHÈVE

PRIÈRE EN LATIN

GENTIL GRAND-

PÈRECUBE

ARBRE OU TIGE

BRUIT À RÉ-

PÉTITIONADORÉS

C’EST CELUI DES

AMOURS

APPEL

DEMEU- RÉE

ELLE EST BIEN

VERTE

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BEAU BRIN

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PRÉFIXE QUI

RÉUNIT

BASE DE TIR

À BONNE DISTANCE

G A I R E AA L E V I N E E D U T

A N A B O L I S A N TS I R L I A N E M I E

S A S S E E S S E NL E I M T

U E P E IU S V

E R Z E ES S O V F P C

D R O M A D A I R EC R E O L E A L B U M

A U T A R C I EE P S G E A N T

T E L E C E S

SOLUTION DE LA

GRILLE N° 2059

L’information est un droit

20 Minutes, 2 759 000 lecteurs, LNM 15+1er quotidien national (TNS Epiq 2010)50-52, bd Haussmann, CS 10300 75427 Paris Cedex 09Tél. : 01 53 26 65 65 Fax : 01 53 26 65 10Fax rédaction : 01 53 26 65 68E-mail : info@20minutes.frEdité par 20 Minutes France, SAS au capital de 5 694 848 €, RCS Paris 438 049 843Actionnaires : Schibsted ASA, Sofiouest,

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VENDREDI 16 MARS 2012 27CUISINE

STÉPHANE LEBLANC

L e Whaf à la portée de tous, c’est pour bientôt. L’appareil à fabri-quer des nuages de saveur, créé

en 2009 par le scientifique David Ed-wards, inventeur de la cuisine aérienne et du designer Marc Bretillot, sera bien-tôt commercialisé, fort de ses nom-breux adeptes parmi les plus grands chefs du monde entier. Une exposition*, à Paris, relate l’histoire de cet appareil au nom étrange.

Le Whaf comme une madeleine de ProustLe Whaf fait suite au Whif, lancé il y a quelques années. Celui-ci permet, par exemple, d’inspirer des effluves de poudre chocolatée avec son café. Le Whaf se décline sur le même principe, mais à partir de liquides transformés en vapeur, en vue d’être associés au mieux avec son plat. « Le nuage correspond très souvent à un souvenir », souligne

Marc Brétillot. Le Whaf comme une ma-deleine de Proust. Massimo Bottura, de l’Osteria Francesca à Modène, l’a adapté pour l’un de ses grands chocs gustatifs : le canard Apicius d’Alain Senderens. Et le chef italien de faire planer un nuage de caramel épicé au-dessus du bouillon de son canard. Ben Shewry de l’Attica, à Melbourne, joue la carte de la perfor-mance en superposant trois Whaf « gin-gembre », « eau de riz » et « sauce soja » au-dessus de tranches de poisson cru afin de donner l’impression de man-ger des sushis… quelque peu dématé-rialisés.De l’eau de riz à la place du riz, serait-ce le secret d’un régime sans féculent ? Et, pourquoi pas, sans matières grasses avec un Whaf de beurre en suspension sur ses tartines ? « Les mécanismes de la satiété sont compliqués, relève Marc Bretillot. Avec le Whaf, vous n’absorbez rien. Vous avez une impression gustative, mais cela ne comble pas votre faim. » W

* Jusqu’au 15 avril au Laboratoire, Paris 1er.

Tout dans le goût, (presque) rien dans le compteur à calories. Pour un régime pas trop affligé, c’est sur la saveur qu’il faut miser. L’orgie commence avec le thé Euphoria de Kusmi, un maté grillé aux arômes chocolat-orange. Direc-tion ensuite Lafeeregime.com, ou lafeedesgourmets.com qui proposent une aromathèque : arôme foie gras, crêpe suzette, tarte au citron meringué, lardons et pommes de terre rissolées, tout y est pour renforcer le goût d’un biscuit au son. Pour la touche dessert, on finira par le marshmallow sans sucre ou le flan à la rose et à l’agar-agar bio de gourmandises-light.com. W

SUCCÉDANÉS

Petite faim sans trop de dégâts

LA MÉMOIRE DANS L’ESTOMAC

LA GOURMANDISESUR UN PETIT NUAGE

Un petit whaf de tartiflette avec vos patates à l’eau ?

FLOR

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A FLEUR DE PEAU

Les Trio Pâtisserie de Laura Mercier, pour être belle à croquerDu beurre et de la crème, comme on rêve d’en verser dans un moule à gâ-teau. Avec une bonne odeur de figues fraîches mêlées à l’abricot, ou bien, si l’on préfère, du lait de coco et d’amande infusé de gousses de vanille… Ce sont

les bases des deux Trio Pâtisserie que

Laura Mercier lancera en mai. De vraies crèmes pâtissières, soyeuses et pleines de goût… mais qui ne se mangent pas ! Ces gourmandises-là n’ont pas de rai-son de se retrouver sous votre épi-derme. Mais bien plutôt sur votre peau, qui vous saura gré de la réconforter ainsi. Ces Trio Pâtisserie se composent

d’une crème lavante pour le corps, d’une crème soufflée hydratante et d’une eau gour-

mande. Les petits-fours sucrés qui symbolisent les deux parfums sont bien tentants, mais ils ne sont là que pour la photo. W S.L.

Figues- abricot ou lait de coco, tentants mais sans danger pour la ligne. Les tubes des nouveaux Trio Pâtisserie de Laura Mercier sont moins efficaces dans l’estomac que sur la peau.

CRISTALLIN

Lalique habille Jean-Michel JarreJamais la notion de « son cristallin » n’aura été aussi juste qu’avec l’AeroSystem One par Lalique. Scel-lant la rencontre entre la perfection sonore et l’artisanat d’art, la station d’accueil tubu-laire pour iPod et iPhone, lancée en 2010 par Jarre Tech-nologies, s’habille aujourd’hui de cristal pour une série limitée à 999 exemplaires.

Un objet d’exception

« Dans notre do-maine, on a inté-rêt à ce que les gens apprécient le design et les beaux objets », revendique Ro-

land Caville, pré-sident de Jarre

Technologies.Avec son rétroéclairage blanc, l’AeroSystem One se métamor-phose en sculpture sonore unique et magnifique. Une mini-réplique du vi-sage féminin ornant la colonne est même incrustée dans la télécom-mande.A l’origine, il était pourtant peu pro-bable que les chemins de la cristalle-rie René Lalique et ceux du colosse des synthétiseurs Jean-Michel Jarre se croisent. « Cela s’est passé par ha-sard, il y a eu comme quelque chose de chimique. Chacun a mis sa volonté, ses compétences et ses dons artis-tiques en commun sans la moindre once d’ego », raconte l’intarissable Roland Caville.Le résultat est à la hau-teur du prestige de ses auteurs, gran-diose, ravissant tout à la fois l’œil et l’oreille. Evidemment, l’AeroSystem One by Lalique n’est pas évidente à fondre dans une décoration Njut ! by Ikea. Mais vendue à 12 000 € (contre 800 € pour le modèle classique), l’ad-mirable docking station risque de n’at-tirer qu’une certaine catégorie de pri-vilégiés. W CHRISTOPHE SÉFRIN

L’AeroSystem One par Lalique.

CHRISTOPHE SÉFRIN

«A lors, l’iPad 3 » ? « Euh, non, on dit juste l’iPad, main-

tenant… » Difficile d’expliquer à tout un chacun pourquoi la troi-sième version de la tablette d’Apple se passe de numéro. En revanche, il est facile d’en dé-montrer les évolutions après avoir pu tester en avant-pre-mière durant dix jours le nouvel iPad, en vente depuis vendredi.

L’as de la définitionAvec sa résolution de 2 048 x 1 536 pixels (soit 3,1 millions de pixels), son écran fait très clai-rement la différence. Nous l’avons testé en vidéo, en photo, avec la lecture de livres ou jour-

naux numériques et, bien sûr, avec des jeux vidéo. Le constat est implacable : la différence avec l’iPad 2 saute aux yeux. L’augmentation de la saturation de + 44 % en accroît notable-ment le confort visuel, avec des images beaucoup plus chaudes. Autre apport, le capteur qui passe à 5 mégapixels en photo et autorise l’enregistrement vidéo en 1080 p. Nous avons réalisé les mêmes images avec un iPad 2 et le nouvel iPad. Elles sont beaucoup plus riches en détails sur le petit dernier. Exemple avec une vidéo tournée au bord d’un lac. Avec l’iPad 2, la surface de l’eau semble ne constituer qu’un bloc homo-gène. Avec l’iPad, on distingue nettement les mouvements de

l’eau, beaucoup plus naturels. En toute honnêteté, il nous a été impossible de juger du véritable apport du nouveau processeur à quatre cœurs baptisé « A5X » embarqué dans la tablette. Et pour des raisons évidentes, il nous fut impossible d’apprécier sa compatibilité 4G, les réseaux

à grande vitesse n’étant pas encore déployés dans l’Hexa-gone. Petit constat : même s’il ne pèse que 51 grammes de plus que son prédécesseur, ce petit surpoids se fait sentir. Conseiller aux possesseurs de l’iPad 1 ou 2 d’évoluer vers la version 3 ? Certainement pas, à

moins qu’ils ne soient des pas-sionnés d’image, l’une des vo-cations premières de cette nou-velle mouture disponible à partir de 489 €, contre 409 € désormais pour l’iPad 2. En at-tendant un éventuel iPad mini, autour duquel les rumeurs se font insistantes. W

(R)ÉVOLUTION

LE NOUVEL IPAD FAIT SON NUMÉRO

La différence entre l’iPad 2 et l’iPad tient essentiellement à la résolution vidéo.

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VENDREDI 16 MARS 201228 HIGH-TECH

VENDREDI 16 MARS 201230 SHOPPING

MAYA CORREO

L e look noir sur noir avec une touche de gris peut incarner le comble du

raffinement ou la déprime hi-vernale. Comme le premier bain de soleil printanier, le besoin en devient presque primaire : des couleurs, maintenant ! Les an-nées 1970 ont apporté une folie joyeuse, et les années 1980, une audace flashy à la mode.

Provoquer l’euphorieChristian Lacroix et Benetton ont créé sur cette idée des va-riations de style célèbres. Et le design a fini d’ouvrir la voie à cette tendance actuelle nom-mée, à l’américaine, « color block » (bloc de couleur). « Il s’agit d’associer des couleurs vives en contraste. De réaliser des aplats de monochromes, résume Alexandra Jubé, chef de

projet au cabinet international de style Nelly Rodi. L’an dernier, le violet, par exemple, se mêlait au vert émeraude. Cet été, les couleurs seront pastel. » Comme chez Promod ou Ame-rican Vintage, les nouvelles collections intègrent le lilas, le melon, le vert d’eau, etc. Mais jouent aussi avec le bleu roi. Bien sûr, tout l’art consiste à oser tout en évitant les fautes de goût. Si on préfère y aller par étapes, on commence par dé-pareiller des sous-vêtements acidulés. Puis, on invente un contraste sur une robe colorée simplement avec un sac ou des chaussures. Une tenue jugée criarde peut s’adoucir avec un élément beige, gris, ou rose poudré. Le « color block » doit provoquer l’euphorie sans taper dans l’œil. Le maquillage suit illico le mouvement, qui égaye même la déco et le high-tech. W

PRINTEMPS PRIMAIRE

LA MODE HAUTE EN COULEUR

Le « color block » doit provoquer l’euphorie sans taper dans l’œil. Ici, dans la collection Promod.

W PALETTE D’ACCESSOIRESLe groupe ModeLabs a déposé sa propre marque ColorBlock et décliné des casques pour téléphones en violet, orange, vert anis, etc. De 24,90 à 39,90 € sur www.colorblock.eu.On peut acheter d’autres accessoires colorés sur www.colorblock.fr, dont des casques audio Urbanears, des montres Breo, des bracelets et cadrans O’Clock. Pile dans la tendance, le Pack Lilas Block est à 89 € au lieu de 110 € en ce moment.

PROM

OD

VOTRE SOIRÉE TÉLÉ

« Le bal des enfoirés ». Concert. Enregistré à Lyon, dans la Halle Tony Garnier, en 2012. Avec Alizée, Jean-Louis Aubert, Chimène Badi, Amel Bent... Cet hiver, les Restos du cœur ne chôment pas .

«Les murmures de la forêt». Réalisation : R. Bertrand (Fr., 2001). 1h30. Avec Anne Richard, Jean-François Balmer. Un livre pourrait contenir la solution d’une enquête.

Présenté par Georges Pernoud. « L’invasion des méduses ». A la découverte de créatu-res nées il y a 600 millions d’années. « Rendez-vous avec les crabes ». « Au pays de l’ours blanc ».

·· Comédie dramati-que de S. Azzeddine (Fr., 2011). 1h14. Avec François Cluzet, Jérémie Duvall. Un adolescent vit entre une mère alitée, une sœur fri-vole et un père dévoué.

Réalisation : Benoît Jac-quot (Fr., 2004). (1/2). 1h35. Avec Catherine Deneuve, Heinz Bennent. La rencontre de la descen-dante de l’empereur Napo-léon et Freud, le père de la psychanalyse.

« Le petit frère ». (USA, 2006). Avec Mark Harmon, Cote de Pablo, Lauren Holly. Ziva se retrouve soupçon-née d’avoir causé la mort d’un suspect lors d’une garde à vue.

FRANCE 5FRANCE 4 W9 NRJ 12TMC DIRECT 8

20.30 RugbyTournoi des VI Nations des moins de 20 ans 2012. Pays de Galles / France. A Colwyn Bay. En direct.22.25 Les Chevaliers du fiel Théâtre.

20.35 On n’est pas que des cobayes !Magazine. Présenté par Agathe Lecaron, Vincent Chatelain, David Lowe.21.30 2012, les grandes questions Magazine.

20.50 Enquête d’actionMagazine. Présenté par Marie-Ange Casalta. « Com-ment payer moins cher? » « Les folies des stations de ski ».23.20 Enquête d’action

20.35 Florence LarrieuTéléfilm de Pierre Boutron (Fr., 2000). «Suspectes». Avec Florence Pernel.Florence instruit le dossier d’une détenue dangereuse.22.25 Florence Larrieu

20.50 Le Monsieur d’en faceTéléfilm de A. Robillard (Fr., 2006). Avec Y. Rénier. Les heurs et malheurs d’une jeune mère trentenaire.22.30 Valentine Téléfilm.

20.45 Ovnis, extraterrestres : révélations sur des phénomènes inexpliquésDocumentaire (2012).22.25 Extraterrestres : science-fiction ou réalité ?

VENDREDI 16 MARS 201232 TV-MÉDIAS

RECUEILLI PAR ALICE COFFIN

L a chanson des Enfoirés 2012 « Encore un hiver » a été compo-sée par Grégoire et Jean-Jacques

Goldman.

On vous a demandé d’écrire cette chanson ?Je l’avais en tête en me réveillant un matin. Depuis la chanson originelle des Restos du cœur, il n’y avait pas eu de chanson originale. On reprenait des gros tubes, dont les droits étaient re-versés aux auteurs. Alors que Goldman ou moi, on reverse toujours les droits de nos chansons aux Restos quand elles sont utilisées.

Le texte dénonce : « qu’ils soient bleus, blancs, rouges ; les vœux, les discours, rien ne bouge »...La période de campagne joue. Cela fait vingt-sept ans que les Restos existent, pourtant c’est aux gouvernements de s’occuper de ceux qui ont faim. On n’a pas mâché nos mots. Il fallait frapper du poing sur la table même si on sait

que cela ne changera pas grand-chose.

Vous mettez tous les gouvernements dans le même lot ?Je suis artiste, je prends part à une cause, mais mes opinions politiques sont d’ordre privé. Depuis mon premier succès, j’ai été sollicité par tout le

monde, à gauche comme à droite, mais je ne veux pas m’impliquer politique-ment. Les chansons appartiennent aux gens. W

Après « Le bal des Enfoirés », ce soir sur TF1 et RTL, le double CD et le DVD seront en vente demain au profit des Restos. Chaque vente permet à l’association de distribuer 18 repas.

GRÉGOIRE

« ON N’A PAS MÂCHÉ NOS MOTS »

Grégoire, révélé par « Toi + Moi », a écrit une chanson pour les Enfoirés.

ISOP

IX /

SIPA

MÉTIERBonjour, qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? Chef de clan ? Alors admire Hélène Fillières dans Mafiosa (lundi à 20 h 55 sur Canal+). Journaliste d’investigation pour déterrer des affaires Bettencourt ou Karachi ? Tu peux t’inspirer de la série The Hour (mardi à 20 h 40 sur Orange Cinémax) ou regarder le thriller scandinave Millénium (jeudi à 20 h 50 sur W9). Mais choisis bien. Car La détresse psychologique au travail, le tabou (mardi à 21 h 30 sur Arte) guette. Et tu risques de gagner une célébrité dans Confessions intimes (vendredi à 23 h 20 sur TF1) ou de te retrouver A l’infirmerie (jeudi à 23 h 20 sur Arte), un docu sur la vie d’une infirmière au collège. Enfin, si tu aimes l’originalité, On n’est pas que des cobayes ! (vendredi à 20 h 35 sur France 5) répondra à la question que tu te poses depuis toujours. Dompteur de requins, ça existe ? W JOËL MÉTREAU

É

Mire Express…Notre sélection tv de la semaine

Mark Ryder (Cesare Borgia).

FILS PRO DAGUE

Dans la saison 2 de « Borgia »Cesare, c’est la star

A nous deux pape et papa ! La saison 2 de « Borgia », la série de Canal+ signée Tom Fontana (« Oz ») est en pleine pro-duction. Contrairement à la saison 1, la famille italienne a droit à des tournages en Italie, en plus de Prague. « Une partie de la saison 2 se passe à la cour de

Naples », détaille Fabrice de la Patel-lière, directeur de la fiction française de Canal+. La saison 1 était celle de l’ascen-sion de Rodrigo, devenu à force d’intri-gues, menaces et poulet rôti fourré aux pots-de-vin, souverain pontife sous le nom d’Alexandre VI. La saison 2 « sera centrée sur son fils, Cesare, comme la saison 3 le sera sans doute sur Lucre-zia », confirme Klaus Zimmermann, di-recteur général d’Atlantique Productions (Lagardère). A la fin de la saison 1, le fiston au meurtre facile et à la dague légère s’émancipait de son paternel au prix de quelques cadavres. Mark Ryder, interprète, rencontré à Londres par 20 Minutes, confirme : « Je savais que Cesare allait changer radicalement, vivre une traversée, un parcours initiatique. » De jeunot imprévisible, Cesare devient stratége sans pitié. « Il a 18 ans au début, il est frêle, semble fragile, ce n’est pas le fils préféré, rappelle Mark Ryder, mais il va devenir le Prince de Machiavel, celui que l’histoire a retenu. Progressivement, il devient plus fort, plus rusé, plus brillant… et choquant de violence. » L’as-cension d’un prince de Sang. W

DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE

À LONDRESANNE KERLOC’H

CAN

AL+

TOURNOI DES VI NATIONS

Yachvili et Attoub titulairesLes sélectionneurs de l’équipe de France ont procédé jeudi à six change-ments dans le XV de départ pour défier le pays de Galles, une équipe qui peut remporter le Grand Chelem, samedi, à Cardiff. Pour cette dernière partie, Phi-lippe Saint-André a décidé de titulariser le parisien David Attoub, qui n’a pas en-core joué une seule minute dans ce Tournoi. A la mêlée, Dimitri Yachvili re-trouve une place de titulaire, alors que Lionel Beauxis, malgré une prestation moyenne contre les Anglais, reste à l’ouverture. W A. M. AVEC REUTERS

VENDREDI 16 MARS 201234 SPORT

RUGBYCaveman au LOUViré du Racing début février, Sébastien Chabal aurait trouvé un club. Selon Le Progrès, le plus célèbre des rugbymen français devrait s’engager avec Lyon (Top 14) la semaine prochaine. Un contrat de deux ans n’attend plus que la signature de Chabal.

TENNISGilles Simon en quarts Gilles Simon a gagné sa place en quarts de finale du Masters 1000 d’Indian Wells dans la nuit de mercredi à jeudi. Il a battu l’Américain Ryan Harrisson (7-6, 5-7, 6-1).

CYCLISMEThor Hushovd (BMC) forfait pour Milan-San Remo«Lundi, je me suis réveillé avec de la fièvre. Je me suis senti mal pendant deux jours et cela ne me laisse aucune chance de courir samedi », a expliqué le Norvégien.

secondes20LE CHIFFRE

4COMME LE NOMBRE DE

DEUXIÈMES PLACES OBTENUES PAR ALEXIS PINTURAULT.

LE SKIEUR FRANÇAIS TERMINE JEUDI 2E DU SUPER G DE

SCHLADMING, EN AUTRICHE.

Sur le papier, une qualification pour les JO ne tient pas à grand-chose. Une place dans les deux premiers dans un temps minimum assurera à n’importe quel nageur engagé aux championnats de France de Dunkerque (18 au 25 mars), son billet pour Londres. Simple mais insidieux, puisque tous les leaders sont condamnés à briller dans le bassin, à 131 jours du début des Jeux.

La fin des passe-droitsDe Manaudou à Lacourt en passant par Bernard, les nageurs français ont appris à ne plus observer les finales en pei-gnoir. « Quand on a des nageurs de qualité, des entraîneurs de qualité et qu’on leur pose des conditions d’exi-gence élevées, les résultats suivent », observe méthodiquement Christian Donzé, le directeur technique. Dans les bassins, les passe-droits n’existent plus. Il n’est pas exclu qu’un cador passe exceptionnellement à côté de son rendez-vous ou tombe malade. Christian Donzé, répond à cette éven-tualité avec flegme : « Si on a déjà deux qualifiés, comment fait-on pour en éli-miner un ? C’est la réalité de la compé-tition. Apprendre à se préparer pour le

jour J, c’est aussi un objectif. »En 2012, le jour J (celui des JO) est pour-tant prévu pour le mois d’août et il n’est pas évident pour un nageur d’atteindre un pic de forme quatre mois auparavant. « Par rapport aux standards de la Fina, le niveau demandé à Dunkerque corres-pond à peu près à l’accès aux demi-fi-nales. Si on a l’ambition d’aller aux JO, ça passe à un niveau potentiel de demi-finaliste au mois de mars. C’est le che-min normal. » W R. S.

NATATION

A la chasse aux minima à Dunkerque

D. J

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Laure Manaudou sera à Dunkerque.

FORMULE 1 Pour la première fois depuis treize ans, il y aura trois Français au départ d’un Grand Prix

DU TRAVAIL DE PRO POUR LES BLEUSANTOINE MAES

T reize ans après Panis, Alesi, Sarrazin, ce week-end, lors du

Grand Prix d’Australie, il y aura trois Français sur la grille de départ. Romain Grosjean (Lotus-Renault), Charles Pic (Marussia) et Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) ne se battront sû-rement pas pour le titre de champion du monde. Mais au moins, ils remettent la France sur la mappemonde de la For-mule 1.

Romain Grosjean (Lotus-Renault) :le revenantLe train de la F1 est passé deux fois. A 25 ans, le pilote né à Ge-nève, mais qui court sous l i cence

française a déjà sept Grand Prix dans ses bagages. Une expérience qui remonte à 2009, chez Renault, qui aurait pu lui fermer à tout jamais les portes de la F1. « Là, l’équipe est stable, l’objectif est clair. C’est une vraie chance », ex-plique Romain Grosjean.

« Je suis comme Voeckler »Des trois Français du circuit, il est aujourd’hui celui qui a le plus de chances de finir dans les points, grâce à la qualité de sa Lotus. « L’équipe veut faire 4e des constructeurs. Un po-dium ? C’est encore un peu tôt pour en parler. Mais je suis comme Thomas Voeckler, je veux devenir populaire en fai-sant des résultats. » On n’en saura pas plus à propos des ambitions du bonhomme. Une prudence inspirée de sa pre-mière expérience ratée. « J’ai énormément appris. Je ne vois plus du tout les choses de la

même façon », sourit Romain Grosjean.

Charles Pic (Marussia) : le bizuthChez Charles Pic, seule la che-mise au nom de l’écurie Marussia trahit qu’on a affaire à un pilote. Vi-sage poupon et dégaine d’ado, il fait ses premiers pas dans le grand monde, sans stress ni peur. « Je suis impatient de commencer. Et plus, je vais m’en approcher, plus je vais y penser. » Et quand on lui de-mande ce qui lui traversera la tête quand les feux vont s’allu-mer sur la grille, c’est à peine s’il rougit.

Couvé par Olivier PanisA tout juste 22 ans, il sait que prendre un point dans la saison sera déjà un exploit : outre le fait

d’être l’un des plus jeunes du plateau, il est aussi le dernier à avoir pu « dégrossir » sa mono-place en essais privés. Le natif de Montélimar se doute que ce ne sont pas ses résultats qui vont lui permettre de faire les gros titres. Mais ça, il le sait de-puis longtemps. Chaperonné par le groupe Lagardère, couvé par Olivier Panis, le petit Fran-çais a pour parrain Eric Ber-nard, lui-même ancien pilote de F1. Autant dire qu’il est tombé dedans quand il était petit. Et pourtant, « je n’ai jamais eu de modèle. Je regardais tout le monde, et je prenais ce que je pouvais prendre », raconte Pic. Aujourd’hui, c’est lui qui sera au volant.

Jean-Eric Vergne

(Toro Rosso) : le prédestiné

Sourire en bandou-

lière, mèche rebelle et barbe de trois jours, Jean-Eric Vergne (21 ans) n’a pas l’air ravagé par la trouille au mo-ment d’enfiler pour la pre-mière fois de sa carrière un costume de titulaire en F1.

Habitué à la pressionPilote espoir, pilote simulateur, pilote d’essai, il a gravi tous les échelons chez Redbull, au point qu’on lui a offert cet hiver un baquet chez Torro Rosso. La pression ? « Quand tu gagnes la course en faisant la pole, mais que ton patron t’appelle pour t’engueuler de pas avoir fait le meilleur temps, tu t’y habi-tues », sourit Vergne. Au-jourd’hui, il avoue du bout des lèvres que son objectif est « de prendre le plus de points pos-sible ». Mais ne peut s’empê-cher d’affirmer « qu’une fois qu’on met le casque sur la tête, on a envie de battre tout le monde ». W J.

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VENDREDI 16 MARS 2012 35SPORT

Samedi : Caen-PSG, Nancy-Montpellier, Marseille-Dijon, Bordeaux-Ajaccio, Auxerre-Evian TG, Lorient-Brest, Saint-Etienne-LyonDimanche : Rennes-Toulouse, Sochaux-Nice, Lille-Valenciennes

CLASSEMENTPts Diff.

1 PSG 58 +232 Montpellier 57 +263 Lille 47 +154 Saint-Etienne 46 +65 Rennes 44 +66 Toulouse 44 +57 Lyon 43 +88 Marseille 39 +79 Bordeaux 39 +3

10 Evian TG 33 -111 Valenciennes 31 -212 Brest 30 -213 Ajaccio 29 -1814 Caen 28 -1015 Lorient 28 -1016 Nice 27 -517 Nancy 27 -1118 Dijon 27 -1519 Auxerre 24 -820 Sochaux 24 -17

EN LIGUE 1

28e JOURNÉE

BERTRAND VOLPILHAC

« Dans les prochaines se-maines, Eric Abidal va devoir subir une trans-

plantation du foie. » Laconique, le com-muniqué du FC Barcelone est tombé jeudi, à 13 h. Un an après avoir été opéré d’une tumeur au foie, le latéral gauche du Barça et de l’équipe de France doit donc s’en faire greffer un nouveau. Et si « Abi » peut déjà compter sur le sou-tien de son entourage et de ses coépui-piers du Barça, cette nouvelle opération inquiète quant à la suite de la carrière de l’ancien Lyonnais.

L’Euro en juin ? « Pas pensable »« Trois possibilités expliquent cette né-cessité de greffe, explique Dr Térèsa Antonini, hépatologue à l’hôpital Paul-Brousse en région parisienne. Soit le cancer est revenu, auquel cas on ne peut pas réopérer à plusieurs reprises et il faut donc un nouveau foie. Soit le foie qui

est resté a trop souffert de l’opération et ne fonctionne pas bien. Enfin, il se peut aussi qu’il y ait eu des complications chirurgicales qui font que le foie ne peut pas être suffisamment performant pour assurer une survie. » Le FC Barcelone

explique que cette intervention est « pré-vue depuis le début du traitement ». « Il y a une mortalité importante de 10 % après un an et il y a beaucoup plus de personnes en attente d’organes dispo-nibles », poursuit l’hépatologue. Si la greffe s’opère sans complication, Eric Abidal pourrait dans l’absolu pour-suivre sa carrière. En revanche, pour l’Euro en juin, le délai est bien trop court. « Pour une transplantation, on préconise à un patient lambda six mois sans faire de sport, précise Dr Antonini. Déjà, il y a deux à trois semaines d’hospitalisation, et la cicatrisation interdit l’effort phy-sique. Pour un joueur pro, c’est difficile de dire, la période de récupération peut être plus courte. Mais le voir en pleine forme en juin, ce n’est absolument pas pensable, ce serait fou. » W

FOOTBALL A priori, le défenseur ne participera pas à l’Euro avec les Bleus

LA TRANSPLANTATION DU FOIE D’ÉRIC ABIDAL EN QUESTIONS

Abidal a déjà été opéré il y a un an.

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EAU

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FOOTBALL

Keller a déjà joué le match à SteinseltzPour l’équipe 1 du Racing, le match à Steinseltz, samedi à 16 h, est une pre-mière. Pour François Keller, non. L’en-traîneur strasbourgeois a déjà coaché la réserve du RCS dans ce coin du Bas-Rhin en Coupe d’Alsace. Mais il y a aussi joué dans cette même compétition. « Je ne m’en rappelle pas », avoue-t-il inter-pellé quand ce quart de finale de 2002 lui est évoqué. Lors de cette victoire strasbourgeoise, on trouvait à ses côtés Nordine Sam, Gaëtan Krebs ou encore le regretté Fabrice Viau et en face les toujours présents frères Juncker. « Il y

avait déjà 1 200 personnes au stade, re-marque Keller. C’est le charme de ce match. Tout le monde parle d’un traque-nard, d’un match piège. Moi, je trouve que c’est une superbe fête. »A Steinseltz, samedi, devant 1 700 spec-tateurs, nouveau record pour le club, les Strasbourgeois ne devront toutefois pas oublier de prendre les 4 points de la vic-toire, eux qui restent sur trois nuls en CFA 2. « Si on monte en fin de saison, ce genre de matchs sera indélébile pour nous et pour eux. Sans la montée, ça les banalisera », reconnaît Keller. W F. H.

BASKETSIG-Nancy pour une revancheBattus par Nancy, mardi, en Coupe de France (72-62), les Strasbourgeois retrouvent les Lorrains, samedi à 19 h au Rhenus pour la 22e journée de Pro A. La SIG reste sur huit défaites consécutives face à Nancy.

FOOTBALLSchilick pour la passe de quatre, le FCV pour le maintienFace à l’Asim, samedi à 17 h, Schiltigheim va tenter d’aligner une 4e victoire consécutive en CFA 2. Dimanche à 15 h, les Fédinoises, elles, chercheront à asseoir leur maintien en D1 face à Guingamp.

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VENDREDI 16 MARS 201236 STRASBOURG SPORT

FLORÉAL HERNANDEZ

L undi soir, Aurore Mongel était tout sourire lors de la remise des trophées

sportifs de la ville de Stras-bourg. La nageuse de l’ASPTT était récompensée pour son titre de championne de France  2011 sur 100  m pa-pillon. L’an prochain, elle se verrait bien recevoir un autre trophée pour un nouveau titre national mais surtout pour sa participation aux Jeux de Londres. A partir de dimanche, Mongel joue sa qualification olympique aux championnats de France à Dunkerque. Elle s’aligne sur six courses (50, 100 et 200 m papillon et nage libre) avec l’espoir d’obtenir un billet

pour ses troisièmes JO. « Je suis consciente que ce sera difficile de décrocher une qua-lification mais elle sera d’au-tant plus belle », avoue la na-geuse de 29 ans.

30 h d’entraînement hebdoCar les minima requis par la Fédération sont drastiques. « Il y a un temps à réaliser en série, en demi-finale et en finale, et il faut finir à l’une des deux pre-mières places en finale  », énonce Mongel. Les Jeux re-présentent sa dernière grande échéance car ensuite, la cham-pionne d’Europe 2008 du 200 m papillon s’installera définitive-ment comme kiné. « Je serai contente d’arrêter car ça va changer mon style de vie, re-

connaît celle qui s’est entraî-née près de 30 h par semaine avec deux séances par jour pour préparer les champion-nats de France. Mais ça me manquera.  » Pour éviter un arrêt trop brusque, Mongel es-père papillonner une dernière fois à Londres. W

NATATION La Strasbourgeoise va chercher son billet pour les Jeux aux Championnats de France

LES DERNIERS PAPILLONNAGES DE MONGEL

Aux championnats de France 2011 à Schiltigheim, Aurore Mongel avait décroché un titre.

W UN VISA POUR TROIS AUTRES ALSACIENSParmi les nageurs alsaciens présents à Dunkerque,trois peuvent prétendre à un billet pour Londres. Déjàdu voyage à Pékin en 2008, le Mulhousien Sébastien Rouault, spécialiste du 800 et 1 500 m, et la Bas-Rhinoise licenciée à Amiens Ophélie Etienne visent la passe de deux. Le brasseur d’Obernai Jérémy Peter peut créer la surprise.

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