Paris 11eme - le bonbon 01/2010

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 11eme arrondissement de janvier 2010.

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édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

Directeur de la publication

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Marie Arquié

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Secrétaire de Rédaction

Fabienne Brifault

Design original

Tom & Léo

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Rédaction

Laura Potron, Rosco, Laurent Deburges,

Violette Milk, Rémy Grand, Edouard,

Victoire D’Aboville, Marie Arquié,

Camille Herbert, Yann-Edouard Colleu,

Marc Assin

Photographes

Thomas Pirel, Rémi Desclaux, Hervé

Goluza, Zoé Forget

Maquette

Camille Villetard

Illustrateurs

Edouard Baribeaud, Lotie,

Guillaume Ponsin

Styliste

Hélène Druet et Nora Hilton

Remerciements

Patience Durand

Chef de pub

Fanny Lavedan

06 67 77 31 07

Petites annonces

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Le Bonbon

30, place St Georges,

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

OJD : en cours de validation

Imprimeur

Centre Impression

Bonjour, à vous passants, flâneurs, amis, curieux et critiques, ce bonbon de janvier met un peu de côté sa nature nominale pour vous aider dans ce mois post-orgiaque, et privilégie

les belles choses sur les bonnes choses.

L‘équipe du Bonbon 11ème se propose de compenser votre jeûne néo-annuel par une profusion de nourritures artistiques et esthétiques dont il serait bête de se priver.

Alors goinfrez-vous de galeries authentiques et de design vintage, savourez des disques rares chez Bimbo Towers, ou grignotez la finesse des bijoux finement ciselés de Delphine Pariente. Peut-être préférez-vous la douceur sucrée d’une belle histoire comme on oublie qu’il en existe, ou pourquoi pas la saveur épicée d’une passion toujours renouvelée selon Pascal Monfort. Et comme digestif, histoire de vous détendre, le chef vous propose la liqueur un peu amère d’une société sous surveillance, un coup de gueule à pousser sans modération.

En somme, faites-vous plaisir sans culpabiliser ni pour votre ligne ni pour votre pécule puisque le bonbon regorge à son habitude de prix allégés.

Et comme janvier est une période propice aux dictons populaires, j’ose en profiter et vous certifier que l’appétit vient en mangeant alors jetez un œil neuf à votre quartier, fouinez, dénichez et n’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions ou remarques à [email protected]

Le Bonbon 11ème vous dit bonne année et vous souhaite toute la curiosité possible.

Marie Arquierédactrice en chef

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

Bar, RestaurantRediffusion sportive sur grand écranConcert Live vendredi et samedi93, Rue Amelot – Tél. 01 43 57 83 71

ITALIAN STYLE CAFE

UN ApéRITIF AU ChoIx oFFERT

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sommairemiam miam !

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Bon en arrièrePage 18. Le Bon Look

Page 20. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 24. les BonbonsPage 34. Le Bon AstroPage 36. Le Casse BonbonPage 38. Le Bon AstroPage 41. Le Bon Fil

Page 42. Le Bon HommePage 44. Les Bons ShopsPage 46. Le Bon ArtisanPage 48. Les Bons P'tits DaiblesPage 50. Le Bon EcoloPage 54. Le Bon AgendaPage 56. Les Bonnes Adresses

Page 6. Franck...

Page 22. guacamole de paris

Page 14. cabinet d’amateur

Page 42. loic barrouk Page 52. le conte est bon

Page 18. le bon look

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le Bon timingles évènements à ne pas manquer

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ALEx ANgI, SoLo ShowT Certains réfléchissent à la nature de l’art ou à sa mort prochaine, Alex Angi réfléchit à la mort de la nature. Ses œuvres traitent de notre société, des problèmes actuels de notre planète ou encore de la révolution génétique. Selon lui, le monde est en danger mais l’art peut avoir un impact sur cette évolution. Première exposition en France.Samedi 9 janvier 2010, Galerie Madga Danyszt78 rue Amelot / www.madga-gallery.com

CUTE AS A CAT Le bien inspiré Yvan Taïeb (Roy music), vous invite à partager ses coups de cœurs musicaux à la mensuelle Cute As A Cat. Au programme de janvier : Binoculars, Old Mountain Station, Kilmanjarot Lundi 11 janvier 2010, 20h00, Réservoir 16 Rue de la Forge Royale http://www.myspace.com/thebandbinoculars

A good TImE4SoULIls sont six beaux garçons habitant dans le 11e. Ils sont passionnés de musique et, comme ils mixent uniquement avec des vinyles, ils se retrouvent quotidiennement chez Betino’s record pour dénicher leurs pépites. Chacun des Time4soul a son univers et une sensibilité groove indéniable. Ils vous invitent à un apéro chill et amical. Assurément un bon moment. 16 janvier 2010, Downtown Café46, rue Jean-Pierre-Timbaud / 01 43 14 29 66 13

CLEKCLEKBoom- SpECIAL TChIKY’S B-dAY!Jonathan Chaoul aka Tchiky al Dente et Adrien Creuse aka The Boo, nouveaux directeurs artistiques de la Favela Chic, vous invitent à une soirée inoubliable pour rire, sourire, danser, être ensemble tout simplement… Mercredi 6 janvier 2010, la Favela Chic18, rue du Faubourg-du-Temple 01 40 21 38 14

apéro miX

concert

vernissage

clubbing

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le Bon commerçantteXte rosco / photo hervé goluza

Si certaines grandes enseignes revendiquent bruyamment leur militantisme culturel, d’autres bien plus discrètes, passent du discours à l’acte et contribuent avec témérité à la diffusion d’artistes singuliers. Franck et sa boutique Bimbo Tower en est un exemple flagrant.

Bonjour, je suis un vinyle de jazz expérimental. Je me souviens de mon arrivée à la boutique Bimbo Tower, lorsque Franck, mon nouveau maître, me rangea délicatement au milieu d’autres disques beaux et étranges que vous ne trouverez qu’ici, au 5 du passage Saint-Antoine. Je me rappelle qu’au début je ne comprenais pas très bien pourquoi le magasin s’appelait de la sorte, ne voyant pas le rapport que nous pouvions entretenir avec les Bimbos, ces plantureuses créatures à la chevelure peroxydée… Jusqu’au jour où un vieux 33 tours de musique répétitive me mit au parfum : Bimbo signifie en japonais « fauché ». Il y a 13 ans de cela lorsque Franck créa son affaire, il décida de l’appeler la « tour des fauchés »,

comme pour rendre hommage aux bazars et autres « Tout à 10 balles »…

Et il est vrai que j’ai côtoyé, hormis mes semblables sonores, un peu de tout : des livres auto-édités, des mangas décalés, des goodies exotiques, des articles de farce et attrapes… Un peu de tout, certes, mais toujours placé sous le signe du hors-norme. Franck fonctionne comme ça, il s’échappe de la distribution mainstream et crée une galaxie personnelle en cherchant de nouveaux noms dans un Ailleurs constitué de fanzines, d’émissions radio spécialisées et de concerts confidentiels. Sans lui, sans doute n’aurions nous pas trouvé notre place dans les circuits classiques et serions restés muets.A première vue, vous penserez sûrement que la devanture de l’échoppe est sobre mais ne vous y trompez pas, Bimbo Tower est un temple de l’underground connu dans le monde entier, et j’ai souvent défilé entre les mains de clients d’autres continents, de grands journalistes musicaux et de personnalités du cinéma venus

LES RICHES HEURES DE LA TOUR DES FAUCHES

FRANCK, FoNdAteuR de BimBo toweR

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Franck / bimbo tower

ici dégoter la perle rare… Et si désormais Bimbo Tower fait figure de référence, c’est en grande partie grâce à la personnalité riche et complexe de notre propriétaire. Celui-ci n’a en effet jamais raccroché son activisme et multiplie les engagements culturels, qu’ils soient radiophoniques (à l’antenne de radio Aligre), festivaliers (en tant que membre fondateur du Sonic Contest) ou encore purement artistiques. Car Franck est également musicien et joue avec sa femme au sein de leur groupe Dragibus, schizo-extension punk et kiddult de Bimbo Tower. Visitez leur univers, et vous aurez un aperçu de la douce folie qui sommeille chez ce barbu aux yeux clairs, douce folie qui oscille entre résistance et passion, et qui caractérise ceux qui, avec discernement, luttent contre l’uniformisation totalisante des réseaux dominants.Tout n’est pas dit et ainsi, je l’espère, l’envie et la curiosité vous mèneront à l’homme et à son antre, pour écouter ou feuilleter des artistes parallèles qui officient dans une quasi-clandestinité, pour découvrir un monde souterrain dont vous ne soupçonniez sans doute pas l’existence… Quant à moi il faut maintenant que je vous laisse, je crois que je viens de trouver acquéreur, et mon heure est venue de faire ce pourquoi j’ai été conçu, faire tourner les têtes et rêver les corps de mes rythmes secrets…

bimbotower5, passage Saint-Antoinewww.bimbo.tower.free.fr

dragibus www.dragibus.orgwww.myspace.com/dragibusmusic

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la Bonne étoileteXte yann-edouard colleu / photo chloé duPard

Pascal touche à tout : Journaliste, Éditeur, Auteur/Compositeur au sein du groupe The Shoppings, Cadre chez Nike. Il nous reçoit chez lui, dans le 11ème, avec simplicité pour nous parler des vies qu’il mène avec une passion naïve au premier abord, au premier abord seulement. Au fond : c’est un sans faute.

Parle moi de The Shoppings : comment as tu commencé dans la musique ? Le premier album s’est fait très vite, un

peu comme une blague. Être chanteur dans un groupe de rock est quelque chose de super excitant. Jouer avec une guitare, devant des filles qui pleurent, c’est un peu un rêve de gosse finalement...(Rires)

De quoi est-ce parti ?On a fait une première version de « Salut à Toi » qui est partie chez Nova, les gens de Libé ont entendu le titre, ont écrit un article, le buzz a commencé. Par la suite on a fait l’album. J’ai toujours aimé écrire, surtout dans la presse et sur la mode, mon domaine. Quand tu écris une chanson, tu es vraiment très libre sur les règles : ça m’amusait d’écrire de façon mitraillette, des textes qui étaient d’apparence assez simples.

Ce qui était une « blague de potes » a finalement reçu un réel intérêt médiatique.Un « micro- succès » oui : 3000 CD vendus, un peu plus en digital, pas mal de visites sur Myspace, des fans... Interviews dans Trax, les Inrocks... Par la suite, j’ai eu une forme de responsabilité, « Est-ce que ça va plaire ? », ce genre de questions, et j’ai eu du mal à écrire... Maintenant ça va mieux, je sais ce qu’il me reste à faire !

Etre dans un groupe a dû vous aider avec les filles...Alors là... Il vaut mieux être prof pour ça ! En effet : à côté de tes activités artistiques,

tu enseignes la mode dans plusieurs écoles de Paris.Oui, j’ai enseigné pendant dix ans l’histoire et la sociologie de la mode. J’adore ça, même si Nike prend la majorité de mon temps.

Tu n’arrêtes jamais...Produire, c’est simplement la définition de la liberté, sans vouloir faire de la philosophie de bas étage. Paris est une ville magnifique mais compliquée. Même dans tes loisirs, tu es dans une situation de compétition. Si tu as un label,

“ PRoDuIRe, C’eST SIMPLeMeNT LA DÉFINITIoN DeLA LIBeRTÉ ”

JE FAIS DOnC JE SUIS…Pascal Monfort

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ou n’importe quoi, la ville devient géniale : les portes s’ouvrent, les gens te connaissent, tu t’amuses. Tout ça est très excitant. Il n’y a rien de mieux que créer gratuitement. The Shoppings et Yummy (son magazine de Junk Food) m’ont fait perdre plus d’argent que je n’en ai gagné mais en attendant, aujourd’hui, ils sont là ! Ces choses me donnent une forme d’équilibre qui m’empêche de sombrer dans un pragmatisme qui me rend parfois dingues.

Tu parles de Paris, pourquoi le 11ème ?C’est un arrondissement pratique. Je rentre souvent de soirées à pied ! C’est un quartier qui a un bon équilibre et un bon mélange de genre aussi. Je ne sors pas trop dans le 11ème, sauf au Bottle Shop, où je vais depuis longtemps. J’aime bien aussi le bar qui n’a pas de nom, dans le passage de la main d’or. Ils ne passent que du Rockab’, du rock et du Punk sur 45

tours. Et pour dîner, même si c’est cliché, je suis obligé de te dire le Chateaubriand. Je conseille également le Bo Bun du Paris Hanoï pour les lendemains de cuite !

Ses adresses :Le Chateaubriand 129, avenue Parmentier / Tél.01 43 57 45 95Paris Hanoï74, rue de Charonne / Tél. 01 47 00 47 59

l’album ‘ the shoppings ’ Myspace.com/theshoppingsUn 45 tours est en préparation avec Thomas Lélu. / Son magazine, Yummy, est disponible chez Colette

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les Bons planson a testé pour vous

Violette and Co Librairie féministe, homo, etc. par Laurent Deburge

Non loin d’oberkampf et de son animation branchée, les désespérés de tous poils et les incompris du cheveux

retrouvent vite le sourire en poussant la porte du salon de Rénato qui s’impose depuis 4 ans par ses couleurs et son ambiance chaleureusement pop. Ici on se sent ailleurs et surtout à l’aise. L’équipe vous accueille avec sourire et compétence.Confortablement installé dans un fauteuil design, dégustant un café offert par la maison, on peut tranquillement laisser aller son imagination capillaire ; nos as du ciseau maîtrisent aussi bien le style décadent chic que le BCBG choc. La tolérance est le maître mot de cette maison

acidulée, on ne vous y juge pas et votre tête ne servira pas de terrain d’expérimentation, mais sera

le lieu d’une créative collaboration. L’art de la cisaille n’est pas le seul atout du salon.

Rénato expert en massage crânien, transforme votre shampooing en

véritable moment de relaxation, on se laisse bercer par la musique planante et le doux murmure de l’eau... A la finition, pas d’effet carton bombardé de laque, on vous laissera le soin de vous coiffer

selon votre inspiration. Les prix sont aussi sympathiques que nos

hôtes (entre 27 et 47 euros) et on en sort fier d’être le plus beau, avec

juste une nouvelle envie : revenir… Rénato Baldi 48, rue de la Folie-Mericourt

Tél. 01 47 00 65 15

Renato Baldi J’ai mis de l’or dans mes cheveux… par Rémy Grand

Catherine Florian et Chris-tine Lemoine ont ouvert en 2004 cette librairie

spécialisée, seule librairie fé-ministe en France, et consacrée aux homosexualités de tous les genres, Il y a foule ce soir, au 1er étage de la librairie Violette and Co,

consacré aux expositions et aux rencontres avec les auteurs. Un bel hom-me de 40 ans, laissant voir force tatouages aux avant-bras, parle de son livre, Mauvais genre (Hugo&Cie). Je dé-couvre qu’Axel Léotard est « biologiquement » une femme. S’ensuit un

échange avec le public, dans lequel on reconnaît Bambi, une pionnière du transsexualisme, ainsi que la réalisatrice Josée Dayan. Soirée étonnante dans un lieu qui ne l’est pas moins. Le nom de la librairie fait référence à Violette Leduc, mais aussi au bouquet de violettes, sym-

bole de reconnaissance lesbien lancé par la poétesse parnassienne Renée Vivien vers 1900. Dans cet espace lumineux et coloré, les li-vres sont mis en valeur selon les catégories qui déterminent la ligne de la maison : féminisme (Wendy Delorme, Insurrections! en terri-toire sexuel) ; homosexualité mas-culine (Un sang pareil au mien, de Jorge Marchant Lazcano) ou sciences humaines (Monique Wittig, Judith Butler). Plongée pas-sionnante dans un univers marqué par la liberté, Violette and Co ne laisse pas indifférent et contribue à ouvrir les esprits Violette and Co 102, rue de Charonne

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les bons plans

Hors des sentiers battus du marketing et de la grande distribution, Michel Moulherat s’attache à mettre en avant des vins

naturels. Chez lui il n’y a pas que les bouteilles qui soient insolites : sa magnifique cave toute en pierre de taille recèle un joyeux bric-à-brac, harmonieux désordre dans lequel il fait bon déambuler à la recherche de la bouteille qu’on ne trouvera nulle part ailleurs.

Amoureux du terroir et de ceux qui lui donnent vie, cet ancien sommelier du Crillon surprend par la variété de sa cave. Si tous les terroirs sont représentés ainsi que certains vins étrangers, les domaines les plus illustres brillent par leur absence.

Ce qui intéresse Michel ce sont ces petites exploitations aussi discrètes que leur vin est bon. Car plus que de prestigieuses étiquettes, c’est du plaisir en bouteille qu’il propose. Un plaisir qu’il veut accessible avec des

bouteilles entre 8 et 30 euros Et pour aborder cette nouvelle année, il mise sur des vins légers, jeunes et denses. Pourquoi pas un Bordeaux ou un Merlot ? Avec sa jovialité et sa bonhomie, Michel guidera le curieux dans cette cave aux merveilles en déclamant sa passion et son amour du précieux breuvage.

Et lorsque l’amateur séduit reviendra (ils reviennent tous), il se fera une joie d’échanger ses impressions avec lui afin de pouvoir mieux le satisfaire encore.

rappeler les saveurs portugaises ; vous y trouverez même folklore et fado pour égayer votre soirée !(Attention, « l’abus d’alcool est dangereux pour la santé »)

La cave de l’insolite30, rue de la Folie MéricourtOuvert du mardi au samedi de 10h30 à 20h

La cave de l’insolite Nulle Part Ailleurs Communiqué par Edouard Boyer

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le Bon artteXte nora h I lTon / photo rém I desclaux

Dans la charmante rue de La Forge royale, à l’écart du brouhaha du faubourg saint-Antoine, Patrick Chaurin a donné forme a sa passion en créant Le Cabinet d’Amateur. une galerie unique où les genres et les talents se côtoient et se répondent.

Créé en octobre 2007, Le Cabinet d’Amateur a choisi de présenter un large choix d’artistes peintres,

d’illustrateurs, de photographes, mais aussi de graphistes et d’affichistes contemporains. Patrick Chaurin, le propriétaire des lieux nous présente la galerie et son concept en ces termes : « Le Cabinet d’Amateur est une galerie qui a la spécificité de présenter majoritairement des œuvres sur papier avec une gamme de prix raisonnable, pour que les collectionneurs, les amateurs d’art, puissent acquérir une œuvre originale à partir de 100 ou 200 euros par exemple. C’est vraiment une volonté, on est

sur du petit format et on présente beaucoup de créations et d’artistes, au travers d’expositions collectives ou d’expositions personnelles, et ce tout au long de l’année. » Et en effet, tout au long des murs, les toiles, les sérigraphies et autres formes se déclinent, se réinventent du fait même de leur proximité.Cette démarche d’artistes engagés est l’opportunité d’une démocratisation du marché de l’art en permettant, d’une part une meilleure promotion et diffusion de la jeune création contemporaine et d’autre part, la mise

sur le marché d’œuvres originales à des prix abordables comparés à ceux des pièces uniques. Dans cette logique, le Cabinet d’Amateur édite également des estampes d’artistes peintres et des photographies. On

l’aura compris Patrick se veut proche de sa clientèle et de ses artistes et y réussi avec une simplicité désarmante. Le nom si particulier de la galerie fait référence à une notion du xixe où la mode était aux

“ ICI NouS SoMMeS PLuTôT PouR LA MuLTIPLICITÉ, LARICHeSSe DeS DIFFÉReNTeS CRÉATIoNS quI Se CôToIeNT ”

Un nOUvEAU LIEU POUR LES ARTS vISUELS

LE CABINET D’AMATEUR

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cabinets de peintures avec leurs accrochages très denses, du sol au plafond : « Un petit peu moins ostentatoire, nous explique Patrick Chaurin, que les installations des grandes galeries désertes, où l’on présente généralement une œuvre à la fois ». Et cette salutaire multiplicité, Patrick la trouve parfois à deux pas de sa porte, chez des artistes de tout talent et de toute discipline qu’il découvre dans le quartier. La galerie conserve également un lien privilégié avec les pionniers de « l’art de rue »,

comme Mystic ou encore le collectif VLP (Vive la Peinture). Le Cabinet d’Amateur s’inscrit dans un ici et maintenant, dans son temps et son espace, pour proposer un sens global dans lequel tous les multiples s’étreignent.

le cabinet d’amateur12, rue de la Forge RoyaleTél. 01 43 48 14 06

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Bon en arriÈre

A u 94 de la rue de Charonne est sis un édifice formé de pierres meulières et de briques roses au nom évocateur : le Palais de la Femme. Halte-là ! Au flâneur lubrique

qui serait attiré par ce titre fellinien : l’homme ici n’a pas droit de cité. Car c’est un établissement de l’Armée du Salut destiné originellement à l’hébergement de jeunes femmes seules en grande difficulté. Mais que ce lieu soit réservé à la gent féminine ne date pas d’hier puisqu’à cet emplacement existait l’ancien couvent des Filles-de-la-Croix, communauté dominicaine établie en 1641 sur un vaste domaine de quarante-deux hectares.

Il est pourtant un homme, et pas des moindres, qui seul ait droit de séjourner parmi les fleurs : le génial Hercule Savinien Cyrano de Bergerac. L’amoureux secret de sa tendre cousine, la précieuse Roxane (selon Rostand), l’auteur de L’Autre Monde (1657-1962), premier ouvrage de science-fiction, qui visita la Lune et le Soleil, aurait été inhumé en 1655 dans le cimetière du Couvent, privilège accordé par sa tante, la prieure Catherine de Cyrano. Fervent lecteur, il reposerait « sous le meuble du fond de la Bibliothèque ».

Les religieuses seront expulsées en 1792 et ne revien-dront qu’en 1825. Le percement de la rue Faidherbe, en 1888, amputant le domaine, conduira à la fermeture du couvent puis à sa démolition en 1906. Ironiquement, l’actuel bâtiment édifié en 1910 fût d’abord un « hôtel populaire pour hommes célibataires », établissement pionnier en France, dans le cadre du Groupe des Maisons Ouvrières. C’est l’œuvre de la riche mais discrète Amicie Lebaudy, née Piou, qui

consacrera son argent « sale » à des œuvres sociales. Elle voulait expier

les malversations financières de son « grand coquinos » de mari qui

aboutirent en 1882 au krach de l’Union Générale, cette banque

catholique dont l’effondre-ment inspirera L’Argent à Zola (1891).

Hôpital de guerre à partir de 1914, puis bureau du Minis-

tère des Pensions, l’immeuble est racheté en 1926 par l’Armée du Salut.

Les grands travaux de modernisation achevés l’été dernier et largement subventionnés, ont nourri quelques controverses, du fait de l’évolution des conditions d’accueil. Le lieu s’est ouvert également aux étudiantes et travailleuses, dans un souci de mixité, sociale… Image : Carte postale de 1920

teXte laurenT deburge

Le Palais de la FemmeUnE HISTOIRE DE CéLIbATAIRE

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le Bon fille Fil d’inFo avec l’aimable collaboration de la mairie

leBonbon.fr

Pour vous mettre l’eau à la bouche pour venir en janvier à l’Aktéon théâtre :

Les Liaisons dangereuses d’après Choderlos de LaclosBrèves de TchékhovUn ut de poitrine de LabicheInconnu à cette adresse de Kressman TaylorPorte de Montreuil de Léa FazerLa noce chez les petits bourgeois de Brecht

Aktéon Théâtre 11, rue du Général Blaise Tél. 01.43.38.74.62

Marché d’art et de création Paris-Bastille

Une commission mensuelle sélectionne les candidatures avant de les communiquer au gestionnaire du Marché d’art et de création qui prend alors contact avec les artistes.

Tous les samedi de 10 heures à 19 heures boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris

Renseignements : 01.53.57.42.60Merci d’adresser votre candidature à : Anne Brandy, Adjointe chargée de l’Artisanat et des Métiers d’art Mairie du 11e, 12, Place Léon Blum 75536 Paris cedex 11 Contact avec les artistes :01 53 27 11 26

Maison des Métallos

La Maison des Métallos est aujourd’hui un établissement culturel de la Ville de Paris. Après d’importants travaux de rénovation, sa réouverture en 2007 a signé une nouvelle aire pour ce lieu d’échanges culturels.

Maison des Métallos94, rue Jean-Pierre Timbaud 75011 ParisTél. 01 47 00 25 20 www.maisondesmetallos.org

Aide au logement étudiant

Vous êtes propriétaire et vous disposez d’un logement vide chez vous ou indépendant ? N’attendez plus ! Faites-nous confiance pour vous permettre de loger des étudiants, stagiaires, ou des Erasmus.

CEP Entraide Etudiants 5, rue de l’Abbaye 75006 PARISTél. 01 55 42 81 23

Le Musée Edith Piaf

Le musée se situe dans le quartier où Edith Piaf a passé sa jeunesse. Il conserve les objets personnels, les do-cuments audiovisuels et les représentations artistiques de la chanteuse.

5, rue Crespin du Gast Tél. 01.43.55.52.72 Jours et horaires d’ouverture : Lundi, mardi, merc. : 13h - 18h Jeudi : 10h - 12hUniquement sur rendez-vous.

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le Bon hommeteXte cam I lle h erberT / photo Thomas P I re l

LOIC BARROUK

“ Le MINISTèRe De LA CuLTuRe S’IL exISTe eST Le GRAND ABSeNT. ”

Le Café de la Danse niché dans un bras silencieux de l’agitée rue de Lappe, gros cube de brique laqué noir, s’est imposé, entre les mains de Loïc Barrouck, comme un incontournable de la scène française.

À l’origine du nom, une compagnie de danse, qui s’y installe en 1985. Loïc Barrouck reprend la salle en 1990

au moment où le lieu connaît d’importantes difficultés financières : « Très vite, j’ai adapté le lieu afin d’élargir la programmation et de ne pas la limiter à la danse.» Aujourd’hui, cette salle de spectacles pluridisciplinaire de 500 places est un acteur culturel majeur du 11ème arrondissement, et son rayonnement s’étend bien au-delà de Paris.Depuis la réouverture en 1991, la proportion des spectacles en location est d’environ 70%. Les 30% restants se font dans le cadre de contrat de production ou de co-réalisation, impliquant artistiquement et financièrement l’équipe du Café de la danse. Le Café de la Danse est entièrement privé et reçoit très peu de subventions de fonctionnement de la Ville de Paris. La Ville, le Conseil Régional et le Centre National des Variétés ont récemment plus largement aidé pour les travaux d’isolation

acoustique et de mise en conformité. Le Ministère de la Culture, s’il existe, est le grand absent…En parallèle de la programmation et de la location, l’équipe actuelle développe une activité d’édition, de production discographique et de tournée d’artistes. L’implication est variable en fonction des projets : de la production d’un concert isolé à l’accompagnement sur l’ensemble des aspects de la carrière de l’artiste. Le Café de la danse a croisé des carrières comme celle de Brigitte Fontaine, Gianmaria Testa, Lili Boniche, Le Cirque des Mirages, etc. Il a

initié des événements aussi différents que les festivals Les Belles Nuits du Ramadan ou Du Bouge au Conservatoire, présentant les nombreuses facettes de l’accordéon. « Depuis près de deux ans,

nous produisons une programmation d’artistes en solo, intitulée Ouvrez les Guillemets. Actuellement, nous participons très activement à la carrière des groupes Gush et Caravan Palace pour lesquels nous produisons, éditons les albums, et gérons les tournées tant en France qu’à l’international. »Le Café de la danse est un outil à la disposition des acteurs culturels et des industries du disque, aussi bien les responsables de majors que de micro-labels indépendants, et parfois

AU bOUT DE LA PATIEnCE IL y A LE CIEL

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les artistes en direct. « Nous tâchons de nous adapter au monde du spectacle vivant en perpétuelle mutation. Dans tous les cas, rien ne doit nous éloigner du principal acteur de notre métier, le public. Rester en alerte et accessible, à l’affût de ses commentaires m’a toujours parut essentiel. Le public du Café de la danse est celui des artistes et des spectacles. » Un bon nombre de personnes s’intéressent déjà à ses propositions artistiques et ça tombe bien puisque Loïc Barrouk s’est fixé comme objectif de pérenniser la salle en impliquant le

public en tant que prescripteur, à terme, dans le fonctionnement du Café de la danse.

Ta découverte dans le quartier :Les passages et les cours de la Bastille

caFé de la danse5, passage Louis Philippe Tél. 01 47 00 57 59

janvier 2010 | — 21

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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

LES BRICoLES CommuniquéSimPLement iDéAL

Seize ans qu’elles en rêvaient. 16 ans que le resto idéal trottait dans leur esprit. Gaëlle et Céline ont finalement franchi le pas. Deux copines de caractère pour une adresse qui n’en manque pas.

C’est au sens strict du terme que Gaëlle et Céline vous accueillent dans leurs Bricoles, tant on se sent immédiatement chez soi en franchissant leur porte. Dans une ancienne brocante au rez-de-chaussée d’un immeuble centenaire, nos deux hôtesses ont su conjuguer une authentique atmosphère début de siècle avec des éléments plus contemporains. Les moulures au plafond, le carrelage d’époque et les vieux portraits aux murs côtoient ainsi de discrètes guirlandes, des tables colorées et des chaises vintage. Un mélange subtil et chaleureux. A l’image des lieux, la cuisine se veut simple et sans faux artifices. Pour le déjeuner (en semaine), l’œuf mayo fait concurrence au toast de chèvre chaud au miel (3,50 euros). Viennent ensuite les savoureuses tartines salées (7,50 euros) habillées de charcuterie ou de fromage. A moins de se laisser tenter par un tartare ou une salade de chèvre chaud. Quant aux desserts, ils changent en permanence en fonction des envies et des inspirations.

Le soir, Les Bricoles se fait bar à vins avec planches de charcuterie et/ou fromage (6,50/12 euros), soupes ou Mont d’Or au four ! Côté vin, passionnées du breuvage des dieux, Gaëlle et Céline se feront un plaisir (et même un devoir) de vous conseiller la meilleure combinaison. Au gré de leurs découvertes, leur cave fait résonner des accents bordelais, corse ou bourguignon ; elle passe du Jura à la vallée du Rhône avant de s’attarder sous le chaud soleil Italien (le pêché mignon de Céline, semble-t-il). Une carte des vins aussi généreuse et accessible (de 18 à 30 euros) c’est assez rare pour être applaudi. Enfin, le dimanche, place au brunch pour les grands (9,50 ou 15 euros) et les p’tiots (7euros). En réalité, Les Bricoles c’est plus qu’un excellent restaurant à taille humaine… c’est le salon de deux copines. Elles y insufflent leurs caractères pour une ambiance chaude et conviviale, vivante et souriante. Et à l’occasion, leurs soirées à thème vous feront regretter l’heure du départ. Mais ce sera pour mieux savourer l’inévitable envie d’y revenir. Edouard Boyer

43, rue Servan / Metro Rue Saint Maur.Tél. OI 47 00 96 64 / Du mardi au dimanche. Fermé samedi midi et dimanche soir.

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les bons shops

LES ULTImESDéCo et meubLeS XXe

quand le vintage industriel et le design contemporain flirtent avec les années 60 !

Un univers singulier, mélange de style rural et industriel, de matériaux bruts et de surfaces brossées…Pas étonnant que ce showroom/dépôt-vente ait trouvé sa place dans ce quartier de tradition artisanale ! À l’origine, Hervé a créé une entreprise de bâtiment et une autre de décoration d’intérieur (3B Aménagement). Emmanuelle Peraldi et Hervé De Gruzoir, ne suivent pas les tendances. Ils chinent, sélectionnent et présentent ce qui leur semble « cohérent par rapport à leur univers personnel. » Savant mélange d’époques et de cultures, on y trouve les fameuses chaises des 50’s : les Friso Kramer (140 euros les six), un “Daybed“ hollandais unique (440 euros). Hervé, peintre passionné, crée des scénographies complètes en vitrine mélangeant tradition et vie locale, avec sa série de coussins en tartan, réalisés par des artisans du quartier ! Un style épuré, des murs sombres « pour présenter comme dans un écrin », des photos d’architecture de l’artiste Pierre-Olivier Deschamps : une sobriété classieuse, qui dénote avec les prix proposés ! Cet univers titille la madeleine des quarantenaires, tandis que la nouvelle génération, en manque de nostalgie, en raffole ! Laura Potron

10, passage Thiéré Tél. 01 42 93 10 11

LES ENFANTS dU SUd té ! (tient ! nDRL)

Il y a moins d’un an, à deux pas de la place Léon Blum, apportés par le mistral et le vent de Barran, les enfants du sud, se sont installés et l’avenue Ledru Rollin a repris bonne mine.

Le sud au sens large, Axel est de Nice et Boris de Toulouse. Ils ont décoré ce bout de trottoir de chaises d’écoliers colorées et ont privilégié le bois brut pour l’intérieur. La chaleur est le maître-mot de ce bistrot, envahi dès le matin d’habitués. On retrouve ici les amoureux des bonnes choses quand elles sont servies avec bonne humeur. Quotidiennement, Slim Zetouni, ancien cuistot du Twinz (restaurant méditerranéen de Vincent Cassel et Mathieu Kassovitz), se rend au marché pour sélectionner les produits de saison avec lesquels il concocte un menu complet, varié et savoureux pour 13 euros. Le soir l’apéro vous est servi accompagné de pissaladières maison et il n’est pas rare que les propriétaires se mêlent à vous pour commenter les évènements du jour avec humour et un accent bien marqué, comme il se doit. Et pour le dîner, on vous conseille de goûter à leur délicieux tartare et de prendre votre temps. Comme dans le sud les enfants se couchent tard. Ce n’est pas un hasard si votre bonbon du 11ème y établit souvent ses bureaux. Marie Arquie

164, avenue Ledru Rollin Du lundi au samedi de 8h00 à 2h00

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Delphine Pariente

le Bon artisanteXte marI e arQu I e / photo h ervé goluza

Dans son atelier de la rue de Charonne, Delphine Pariente recrée une féminité à la fois grandiose et intime avec une simplicité désarmante. Je crois qu’on appelle ça une vocation.

J e rejoins Delphine Pariente dans sa petite boutique/atelier de la rue de Charonne

qu’elle a ouverte il y a deux ans. Cette ancienne étudiante en droit a commencé par hasard dans la mode il y a 10 ans en confectionnant, souvenez-vous, les petits sacs pailletés aux messages originaux et tendres. Après des collaborations prestigieuses comme Christian Lacroix, cette amoureuse de la création s’est sentie piégée « Le fonctionnement de mon entreprise ne me convenait plus, les stocks à gérer, les intermédiaires, la répétition, rien de tout ça ne me ressemblait. Un matin j’ai tout arrêté » Le changement ne s’est pas fait sans douleur. « Je me suis questionnée pendant deux ans sur ce que j’aimais vraiment faire avant de me lancer ».

Aujourd’hui Delphine est heureuse quand elle chine, fouine, cherche des pièces du passé. J’aime cette recherche constante qui me permets de façonner des pièces uniques, de révéler une modernité du passé qui n’est jamais très éloignée d’une éthique de l’élégance. « Ce

qui me fais le plus peur c’est d’être à la mode, d’être vintage. D’enlever par la popularité, leur intemporalité aux pièces que je trouve. »Ses modèles sont des icônes de la féminité, Marilyn comme Greta Garbo la fascinent mais elle admet une préférence pour Romy Schneider, pour cette simplicité dont l’élégance est absolue. « Etre une femme permet de rendre la politesse au monde, se préparer est un rituel généreux bien plus que narcissique, savoir recevoir, plaire… »

Alors Delphine accueille les femmes de tout genre et façonne les bijoux à leur image. « Ce que j’offre aux clientes, c’est de l’unicité, du personnel ». Cette quête la comble, c’est pourquoi il n’existe pas de stock de ses créations, et que sa marge ne dépasse jamais deux fois le prix d’achat (main d’œuvre comprise). « Je veux que les gens sortent heureux, pas ruinés ». Cette « adoption » rapide de ses créations lui permet de retourner amoureusement à ses recherches. Elle a gardé de son ancienne expérience le goût du message qu’elle grave désormais à la demande sur de jolies médailles de tailles diverses.

Par ailleurs, Delphine a le plus grand plaisir à adapter au monde actuel vos souvenirs, tout en

QUAnD L’éLégAnCE EST UnE évIDEnCE SImPLE

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respectant leur nostalgie gracieuse et affective. Apportez vos pièces anciennes, vos boucles d’oreilles dépareillées, la vieille montre de votre grand-mère, elle leur insufflera une vie nouvelle si semblable à la vôtre que vous en serez émues. Chez Delphine rien n’est jamais figé, tout est ouvert à la rencontre, au changement, aux aléas : « Ma vie, lorsque j’ai arrêté mon entreprise n’a pas été facile, mais ça m’a appris à ne pas m’attacher aux choses matérielles, à profiter de ce que j’ai au moment où je le fais ».

Delphine est une orfèvre, une artiste, une garante de l’élégance du passé et une contributrice à la beauté du présent. Elle a la douceur de ceux qui aiment intensément sans jamais rien exiger en retour, à part la liberté de donner comme elle l’entend. Alors elle est unique, précieuse et abordable tout comme ses bijoux, et tant d’autres choses encore, mais il

vous faudra passer au 30 rue de Charonne ou au 10 rue de Birague dans sa nouvelle boutique pour le découvrir.

Et il vous faudra prendre le temps, le même temps qu’elle prendra toujours pour vous satisfaire. C’est l’élément le plus précieux de ses créations, et ça n’a pas de prix.

delphine pariente30, rue de Charonne, 75011 ParisTél. 01 43 38 36 70Du lundi au samedi

autre boutique10, rue de Birague, 75004 Paris

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les Bons petits diaBlesteXte laura PoTron

Le CCFJ, offre un atelier pour enfants qui sort de l’ordinaire : l’oSHIBANA. Sorte d’Herbier européen. eveil à la nature et spiritualité garantie

Faites découvrir à vos bout de chou l’art de créer des œuvres à partir de plantes, légumes et fleurs séchées, associées à du

papier coloré. Grâce à une approche créative de l’utilisation des matériaux, une feuille devient un arbre, et des pétales une montagne !Pendant des siècles, les Japonais ont accordé une attention spéciale pour les fleurs et les plantes qui les entourent, honorant la source de terre qui relie tous les êtres vivants. Au fil du temps, l’enthousiasme pour ce métier s’est propagé du Japon à l’Angleterre victorienne, à travers l’Europe, et maintenant, aux États-Unis.La conservation des fleurs remonte aux prémices de l’Histoire. Déjà, au Moyen-Orient, les ossements d’un homme datant de la préhistoire

avaient été trouvés recouverts d’un manteau de délicates fleurs sauvages…Les fleurs séchées ont toujours trouvé diverses utilisations. Chaque civilisation a développé sa propre interprétation de l’Herbier. Les Egyptiens antiques utilisaient des céréales et des herbes pour leurs morts, tandis que les moines du Moyen Age récoltaient et séchaient les fleurs et les herbes à des fins médicinales.C’est ce patrimoine à la fois spirituel et artistique que le centre culturel Franco-Japonais propose de faire découvrir à vos chers enfants.L’Oshibana offre bien plus que la simple conservation de la beauté et la grâce des fleurs. En travaillant sur des conceptions durables, nous contribuons à stimuler la mémoire de notre attachement à la nature, et ce, dès le plus jeune âge…

atelier oshinabaCCFJ, 8-10, passage TurquetilTarifs : 9 euros pour adulte et 7 pour enfantTél. 01 43 48 83 64

OshibanaAtelier

Au centre culturel franco-japonais

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Chez luluberlu, les figurines SoS fantômes, G.I. Joe, les livres Aglae et Sidonie et leurs amis d’un autre temps, attendent bien sagement qu’on vienne leur donner vie. un plaisir pour les enfants… et les autres.

Noël est passé, les enfants sont comblés… oui, mais et nous alors ? Le grand pull de tante Ursule n’a pas tout à fait éveillé nos

ardeurs, et même le téléphone high-tech qu’on voulait laisse un goût âpre dans la bouche.Pas de panique, c’est aux grands enfants de se faire plaisir en utilisant leur progéniture comme excuse sur le mode du « tu vas voir, à ton âge j’adorais ça ». A la fois incroyablement nostalgique pour vous et éducatif pour lui (ben quoi, c’est important l’histoire !), luluberlu a tout pour plaire. Dans cette charmante boutique nsituée au 2, rue du Grand Prieuré, c’est un souffle venu de votre enfance qui vous accueillera, et vous n’en croirez pas vos yeux. Ils sont tous là, les GI JOE bien rangés, les Goldorak combatifs et les Chevaliers du zodiaque athlétiques. Votre enfant, lui, sera

guidé par vos souvenirs : les rôles s’inversent, le temps d’arpenter les rayonnages, et ça fait du bien ! Vous pourrez ainsi lui raconter combien vous admiriez Superman, ou Zorro, ou Capitaine Flamme, et lui faire partager un peu de votre univers tout en vous offrant une émouvante ballade aux pays du passé. Quel bonheur de pouvoir lui lire Aglaé et Sidonie, de l’aider à commencer sa collection d’images Panini ou encore de lui transmettre votre passion coupable pour les figurines de (l’ancien) Starwars… Et si votre enfant ne trouve rien à sa convenance, vous, en revanche, pourrez repartir avec l’ouvrage Nos jouets 70.80, de Barbie aux transformers par S. Carletti et V. Dubost, de quoi rentrer immédiatement à la maison pour le feuilleter avec bon chocolat chaud et des dragibus.

luluberlu2, rue du Grand PrieuréTél. 01 43 55 12 52

Être un enfant n’a pas d’âge

teXte marc ass In

LuluBerlu

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le Bon écolo

quAND BÉBÉ GRANDIT Au veRT

teXte marI e arQu I e

Au 39, Cité industrielle se cache paradoxalement un havre naturel, une crèche pas comme les autres : bio, écologique, et soucieuse de la nature profonde de l’enfant.

Association loi 1901 formée par les parents des enfants inscrits, la crèche embrasse les théories de Maria Montessori, pour qui il est primordial d’offrir à l’enfant un cadre adapté à ses besoins psychologiques en respectant son rythme propre et ses particularités. La crèche propose donc deux semaines d’adaptation aux nouveaux venus, et met à disposition des enfants, des animateurs centrés sur l’individualité de chacun. A cette vision de l’éducation est venue se greffer une éthique bio et écolo à laquelle les parents sont très sensibles. Je rencontre Eva et Raphaëlle à la Renaissance, deux jeunes mamans très investies dans les premiers pas éducatifs de leur progéniture. Chaque parent a une fonction de gestion à assumer en plus de la demie journée de présence requise à la crèche. « C’est un bon moyen de ne pas couper le cordon trop brutalement, de rester concerné d’une manière active », m’assure Raphaëlle. Eva s’occupe de la

cuisine. Il y a trois ans, la crèche a adopté une charte bio qui compose tous les repas de 90% d’aliments biologiques. Alors Eva concocte des menus dont elle commande les ingrédients à la biocop du 11ème qui les livre, comble de l’écolo, à vélo. Elle s’efforce, me dit-elle, de rendre les repas non seulement savoureux et sains mais aussi pédagogiques pour ouvrir l’enfant à de nouvelles saveurs . « Les parents se battent pour

aller manger là-bas », plaisante Raphaëlle. Cette dernière s’occupe des travaux

de la crèche qui a l’ambition de devenir bio du sol au plafond, et

ce littéralement : chauffage au sol pour l’économie d’énergie, colle et peinture bio pour la préservation de la santé des occupants. Chaque

mois les parents se réunissent en assemblée générale pour

discuter de nouvelles propositions plus audacieuses, comme les

couches recyclables qui ne font pas encore l’unanimité ou l’utilisation de l’eau

courante pour endiguer la profusion des bouteilles en plastique. Et oui, être parent est un engagement dans cette crèche, où l’amour d’un enfant conduit à la défense du monde dans lequel il va grandir.

crèche balustrade39, rue de la Cité Industrielle

CrèChe parentale de la Cité industrielle

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teXte v IcTo Ire d ’abov I lle

Couleurs, odeurs, et goût, vos sens seront comblés par ces petites créations pâtissières bonnes pour la ligne et la santé. quand l’Angleterre bio s’installe dans le 11ème, c’est pour notre plus grand bonheur.

Au départ Cup Cakes’n Co est une cuisine en famille et pour la famille : Maggie et Rebecca, les deux sœurs d’origine anglaise, c o n c o c t e n t l e u r s g â t e a u x multicolores pour régaler amis et enfants qui en redemandent. Alors elles décident de plaquer leur travail pour ouvrir l’échoppe aux mille gâteaux : Farandole de gâteaux aux noms séduisants : Miss Violette, Paris Texas, Ipanema et j’en passe, sans oublier scones, crumbles, bagels et les smoothies si furieusement tendance ! C’est ainsi que Cup Cakes’n Co ouvre ses portes en octobre 2008 en pleine déroute financière mondiale. Pour ces mères de famille sympathiques la formule magique est simple, bonne et colorée. Depuis un an, l’essai s’est transformé en réussite : avec leurs Cup Cakes à 3,50 euros et leurs formules à 9,80 euros, les deux sœurs travaillent sans cesse, loin du marasme. L’ambiance est familiale et ça plaît. Une

deuxième boutique dans le 6ème arrondissement devrait d’ailleurs bientôt voir le jour. Maggie et Rebecca mettent du sens dans leurs gâteaux en choisissant le naturel comme principe : farine et lait bio d’une part, absence de gélatine, d’additif ou de poudre chimique d’autre part. Les nouvelles entrepreneuses cuisinent à l’artisanal dans l’arrière-boutique, tout simplement. C’est là qu’elles testent de nouvelles recettes au gré de leurs

humeurs. En 2010, les plus gourmandes seront heureuses de déguster leur

toute dernière création : le Cup Cake sans sucre ni beurre mais

tellement gourmand, grâce notamment au sirop d’agave bio qui fait son apparition en pâtisserie. Anniversaires, Baby Shower, Baptêmes : pas de panique les Cup Cakes

girls vous livrent à domicile (entre 14 et 20 euros) leurs petits

gâteaux personnalisés : des étoiles, des personnages, des dessins à croquer.

On vous le promet, petits et grands seront séduits par ces friandises qui ont le sens de la fête. En famille, entre copines ou en amoureux, je vous conseille ces délicieuses friandises, formidables remparts contre la dépression hivernale !

cup cakes’n co 25, rue de la Forge Royale

DoNNez DeS CouLeuRS à voS PLAISIRS

Cup Cakes’n Bio

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le conte est BonteXte v IcTo Ire dabov I lle / photo JI ll WolFe

« Au Bonheur des dames » réincarné au 42, rue de la roquette : rendez vous à La Clinique du rasoir pour un zest de poésie dans votre mousse à raser !

Vous êtes Antoine Doinel, le héros de feu François Truffaut le bien aimé. Le suffrage universel vient d’être institué par le Général de Gaulle, le téléphone fait sa timide apparition dans les ménages et les français franchissent le cap de la modernité en s’armant de leurs automobiles et de leurs rasoirs électriques ! C’est là que Monssieur Guillaume intervient. Au début des années 60, c’est un jeune parisien de 18 ans qui reprend cette échoppe et se propose, gentlemen, de réparer vos rasoirs. « Pourquoi pas ? » se dit ce grand gaillard devenu un père tranquille. En 1960, on peut tout faire

et gagner sa vie. L’opéra de la Bastille n’existe pas, c’est une gare de banlieue qui permet à tous les amateurs de danse de s’encanailler dans les bals de la rue Lappe. La population est familiale et populaire, tout le monde se connaît : l’agitation citadine n’affole pas la Roquette et ses habitants. A la Bastille on mène une petite vie tranquille tout en accédant progressivement à la société de consommation. M. Guillaume travaille à son rythme et sa petite entreprise marche bien. Constamment appelé à l’aide par les grandes enseignes qui ne parviennent pas à réparer leur matériel, lui le fait simplement avec ses petites mains. Connu dans le tout Paris pour son savoir-faire et sa bonne humeur, M. Guillaume a soigné des rasoirs prestigieux… Il aime se souvenir du photographe du Commandant Cousteau, entré

LA SAgESSE RASéE DE PRèS

Sur le fil du raSoir

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dans sa boutique le matin et reparti le soir, après une conversation sans fin sur l’Amérique du Sud. Chaque jour apporte son lot de curieux et M. Guillaume, s’en amuse, cultive le personnage. Il ne désespère pas d’avoir un jour une clientèle féminine : « Vous ferez appel à moi ! Toutes les jolies femmes ont de la barbe en vieillissant ». Décontenançant mais on aurait presque envie d’avoir du poil au menton pour avoir l’occasion d’écouter ses calembours. M. Guillaume sait parler aux femmes ! Et il les plaint de devoir faire face aux métrosexuels d’aujourd’hui qu’il voit entrer dans son magasin. Il ne comprend pas ces nouveaux séducteurs en slim, barbe de trois jours faussement négligés qui s’excusent d’exister. De son temps, il fallait être un homme,

porter beau, cravate, costard, mine rasée et regard assumé. Pas évident de lui expliquer pourquoi ça a changé. Mémoire vivante du quartier et de Paris, notre chirurgien du rasoir vit avec son temps, mais ce dernier le dépasse. Il n’aime pas cette époque où les hommes sont des petits mecs ; où l’alcool devient beuverie

;

où le manque de confiance en soi devient peur de l’autre. La Bastille a changé. Niché dans son observatoire, il compatit avec cette époque qui va dans tous les sens. M. Guillaume n’est pas philosophe, c’est un sage.

la clinique du rasoir 42, rue de la roquetteOuverture : 10h30 – 12h30 / 16h-19h30

janvier 2010 | — 31

Page 32: Paris 11eme - le bonbon 01/2010

agenda des maniFestations culturelles

le Bon agenda

sport

Venez pratiquer un sport esthétique, ludique

et physique : le bâton français. Ce sport, tout

comme la canne de combat est enseigné

dans le plus grand club français, composé

exclusivement de bénévoles...tout ça, dans

le 11ème à l’ASCA (association sportive de

canne d’arme). Tous les renseignements sur

le site www.batoncanne.com

théâtre

21h tous les soirs, relâche les 21 et 25

janvier - Sho-Bo-Gen-Zo - JOSEF NADJ

/ JOELLE LEANDRE

Au Théâtre de la Bastille

Inspiré des écrits du maître zen Dogen, ce

duo musical puissant vous ouvrira les portes

d’un imaginaire de l’ailleurs et de l’intime

réunis dans un instant poétique.

Plein tarif 22 euros / tarif réduit 14 euros /

Etudiants 13 euros.

Le 25/01 - Soirée spéciale autour de

l’encyclopédie de la parole - projet

collectif initié par JORIS LACOSTE.

Au Théâtre de la bastille

L’encyclopédie de la parole collecte le

document oral, interroge le parlé pour le

confronter à son étrangeté fondamentale

et à sa cocasserie de principe.Dans le

cadre des représentations de « Parlement »,

monologue jubilatoire composé en puisant

dans le corpus, le collectif présentera une

pièce sonore de Pierre-Yves Macé, suivi

d’une conférence à 20h00.

Entrée libre, réservation conseillée.

expositions

Du 24/01 au 30/01 - « Art design

Automobile japonais » - par 5 grands

illustrateurs japonais.

Au Centre culturel franco-japonais

de 12h à 18h

Entrée libre

Designers participants

Tsutomu AOTO

Toshiharu INAGAKI

Makoto OUCHI

Hideo KODAMA

Takashi JUFUKU

Du 22/01 au 20/03 - L’agence Thonik -

À la Galerie Anatome

L’agence Thonik, de THOMAS

WIDDERSHOVEN et NIKKI GONNISSEN,

est l’une des plus représentatives du design

néerlandais.

Le 28/01 à 19h30 - « Langage et typogra-

phie » - Conférence-rencontre

À la Galerie Anatome

Livraison, revue d’art contemporain, et, à

l’occasion du numéro 13, revue de design

graphique, se propose d’investir le champ

du langage et de la typographie. La parole

est donnée à vingt créateurs de caractères,

graphistes, critiques et historiens de l’art

abordant cette thématique sous les angles

théorique, littéraire et graphique.

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Page 33: Paris 11eme - le bonbon 01/2010

le bon agenda

Jusqu’au 20/01 - Superpositions -

RUTH-MARIA OBRIST, JÉRÔME TOURON,

BEAT ZODERER

À la galerie La Ferronnerie

Ces trois artistes rassemblés pour

superpositions jouent et se jouent de la

référence à l’art géométrique. Ils proposent

notamment pour cette exposition une

intervention in situ réalisée à trois dans la

galerie La Ferronnerie.

Prolongation jusqu’au 10 janvier ! -

Wall Street Art -Une exposition

remarquable de VLP (Vive La Peinture) !!

À la Galerie Keller

A voir absolument, tout simplement.

Du 5/01 au 14/01 - Le Grandiloquent

Moustache Poésie Club - À la Loge

ASTIEN, ED WOOD et MATHURIN, grands

poètes de ce siècle, viennent vous conter

l’ascension irrésistible du grandiloquent

Moustache Poésie Club.

Du 5/01au 26/01 - Coco, pièce inache-

vée de Koltès - À la Loge

Huis clos mettant aux prises Coco Chanel et

sa domestique Consuelo, dans une mise en

scène de Chloé Bernadoux. Exaltant...

Du 5/01 au 17/01 - Accrochage -

Au Cabinet d’Amateur

Works on Paper (II)

Les artistes sortent de leur réserve.

Dessins, peintures, collages, lithographies,

sérigraphies, gravures, pochoirs, multiples

DAVID CHAMBARD, CÉLINE GUICHARD,

STÉPHANE HARDEL, FRÉDÉRIC HÉGO,

PATRICK JANNIN, DOMINIQUE LARRIVAZ

EMMA MALIG, PASCAL MARGAT, PAUL

MARTIN, MISS.TIS, PAELLA, MICHEL

RABANELLY, MICKAËL BETHE-

SÉLASSIÉ, VLP (Vive La Peinture), PASCAL

VOCHELET...

Du 19/01 au 31/0 - L.N.2.3 -

La griffe d’HÉLÈNE LHOTE envahit le

Cabinet d’Amateur.

« Les éclats lumineux de ses miroirs

découpés ponctuent la cadence urbaine

et les rythmes installés ; ils témoignent

d’un passage, d’une affection, de la

reconnaissance d’un lieu ou d’une présence.

Réminiscences de la culture persane qui lui

était familière, ces miroirs sont le signe fort

d’un monde qui ne s’oublie pas » Vernissage

le mardi 19 janvier 2010 à partir de 18 h.

ConCerts

Le 19/01 - Concert Rock -

HELLO ELEPHANT (groupe Franco-

Islandais) en Concert au Café de la Plage

avec en première partie un invité surprise...

GRATUIT

éVÈneMent

Ouverture des soldes d’hiver

le 6 janvier 2010…

janvier 2010 | — 33

Page 34: Paris 11eme - le bonbon 01/2010

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

1/ b I sTr oT am e loT

80, rue Amelot

Tél. 01 43 38 85 25

2/ b o uQ u eT d e s v I n s

49, rue Amelot

Tél. 01 47 00 39 29

3/ c o nv e r s o n s

49, rue Saint Sébastien

Tél. 01 43 55 24 73

4/ d e n !s

13, rue Saint Sabin

Tél. 01 43 14 04 79

5/ ITa l Ian sTyl e ca F e

93, Rue Amelot

01 43 57 83 71

6/ l e Tabar I n

21, rue Amelot

Tél. 01 48 07 15 22

7/ r e naTo ba ld I

48, rue de la Folie Méricourt

Tél. 01 47 00 65 15

8/ l a cac h eTTe a mal I c e

14, rue Ternaux

Tél. 01 48 06 52 32

9/ Fb I v o lTa I r e I m m ob I l I e r

3, place Léon Blum

Tél. 01 43 73 00 30

10/ c h e z l e s F I l l e s

3, passage de la Bonne Graine

Tél. 01 55 28 57 05

11/ nadJa car loTTI

43, rue de la Folie Méricourt

Tél. 06 03 73 02 97

12/1001 F e n eTr e s

71 rue Condorcet 75009

Tél: 01 45 33 03 86

13/ n e W n I o u l lav I l l e

32 rue de l’Orillon

Tél. 01 40 21 98 38

14/ ca F e d I v an

60, rue de la Roquette

Tél. 01 48 05 72 36

15/ s h o P I

42 avenue Ledru Rollin 75011

16/Th eaTr e c oTe c o u r

2, rue Edouard Lockroy

Tél. 01 47 00 43 55

34 —

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