NOTE DE CONJONCTURE || 1er trimestre 2017€¦ · l’Observatoire des Transports du CNCC, ses...
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NOTE DE CONJONCTURE || 1er trimestre 2017
N
° 010 d
écem
bre
2017
Bon Mauvais
1
SO
MM
AIR
E NAVIRES P6
P6 – Nombre journalier de navires à la bouée de base / attendus
COÛT DE TRANSPORT MARITIME P7
P7 –Conteneurs
P10 –Véhicules
DELAIS DE PASSAGE PORTUAIRE DE MARCHANDISES P12
P12 – Conteneurs
P13 – Véhicules
DOSSIER P3
Note de conjoncture - N° 010 -
AVANT - PROPOS DU DIRECTEUR GENERAL P2
FRET AERIEN P14
P14–Tonnage
P16–Délais de passage aéroportuaire
2
AVANT – PROPOS DU DIRECTEUR GENERAL
« Obtenez en un clic les informations du
commerce extérieur via le Cameroon Trade Hub »
Le Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC) suit l’évolution d’un certain nombre d’indicateurs de performance du commerce international en vue d’une meilleure connaissance du commerce et du transport. Il le fait, à travers son Observatoire des Transports, important instrument d’aide à la décision. Les indicateurs retenus décrivent la conjoncture des transports et du commerce extérieur du Cameroun. Tous les modes de transports sont pris en compte, aussi bien le mode maritime que le mode aérien. Le mode terrestre sera intégré dans les prochains numéros. La Note de Conjoncture du CNCC, est ce document, qui analyse trimestriellement l’actualité des transports et du commerce à travers le suivi de l’évolution d’indicateurs clés de toute la chaîne des transports. Il constitue par conséquent un important outil de prise de décision aussi bien pour les acteurs privés que pour les pouvoirs publics.
Le dossier spécial proposé par ce numéro porte sur
le lancement du portail baptisé « Cameroon Trade
Hub » par le CNCC (www.cameroontradehub.cm).
Celui-ci permet de mettre à la disposition des
usagers, toutes les informations sur les procédures
du commerce extérieur.
L’analyse de l’évolution des principaux indicateurs
en matière de transport de marchandises établie
qu’en termes de nombre de navires en attente à la
bouée de base, le 4e trimestre 2016 et le 1er
trimestre 2017 présentaient la même situation (13
navires en moyenne par jour).
Le séjour des véhicules d’occasion importés connait
une hausse d’environ 2 jours dans chacun des parcs
(TMFD et SOCOMAR).
Malgré une augmentation de 9% des marchandises
exportées par voie aérienne, le fret aérien affiche au
1er trimestre 2017 un tonnage égal à 5 461 ; soit un
recul de 4.6%.
Vous trouverez dans la présente édition des
informations détaillées sur ces différentes
questions.
Bonne lecture !
2 Note de conjoncture - N° 001 - Octobre 2014
2 Note de conjoncture - N° 010 -
Auguste MBAPPE PENDA
3
DOSSIER | Lancement du Cameroun Trade Hub
par le CNCC
Un portail d’informations commerciales mis en
place par le CNCC
Le 20 novembre 2017, le Gouverneur de la région du
Littoral a présidé au musée maritime de Douala, la
cérémonie de lancement officiel du tout premier Portail
d’informations sur les procédures d’entrée et de sortie de
marchandises, baptisé : « Cameroon Trade Hub ». Cette
infrastructure numérique mis en place par le CNCC, répond
aux nombreuses sollicitations des chargeurs s’agissant des
difficultés d’accès aux informations d’une part et s'inscrit en
droite ligne des mesures prescrites par l'Accord sur la
Facilitation des Echanges (AFE) adopté le 07 décembre
2013 à Bali (Indonésie) par l’Organisation Mondiale du
Commerce (OMC) et ratifié par le Cameroun suivant le
Décret N° 2016/210 du 25 avril 2016 du Président de la
République d’autre part. Cet Accord est entré en vigueur le
22 février 2017.
Objectif
Consultable à l’adresse www.cameroontradehub.cm, et
disponible en français et en anglais, ce portail numérique a
pour objectif principal de mettre à la disposition des usagers,
des investisseurs et de toute personne intéressée, les
informations relatives au commerce extérieur et au transport
international en République du Cameroun. De manière
spécifique, il est question de mettre à la disposition des
opérateurs économiques les informations suivantes :
une description des procédures et des démarches
pratiques nécessaires aux fins de l'importation, de
l'exportation et du transit aussi bien par voie
maritime, aérienne que terrestre ;
un spécimen des formulaires et documents requis pour
l'importation l'exportation ou le transit ;
les coordonnées des différents intervenants dans la
chaîne logistique ;
les lois et règlements régissant le commerce
international au Cameroun ;
les statistiques sur le volume des marchandises
échangées, ventilées suivant les pays de provenance ou de
destination, ainsi que la nature des produits.
Présentation du portail
Le portail Cameroon Trade Hub repose sur une architecture
simple et facile à parcourir. Les principales informations du
portail concernent le commerce extérieur du Cameroun et le
transport des marchandises. Elles sont logées dans les rubriques
spécialisées suivantes :
Procédures : cette rubrique constitue le cœur même du
portail. Elle apporte les réponses quant à l’ensemble des
formalités à remplir dans le cadre des échanges
internationaux. Les informations données ici, permettent
aux chargeurs de connaitre avec exactitude la totalité des
étapes à parcourir pour effectuer leurs opérations
(exportation, importation ou transit) de bout en bout.
3 Note de conjoncture - N° 010 -
3 Note de conjoncture - N° 010 -
4
L’usager à la possibilité de choisir l’opération à
effectuer, le pays d’origine /destination, le type de
conditionnement, le mode de transport et la nature de
la marchandise. Après validation, l’ensemble des
formalités à remplir s’affiche. Pour chaque formalité,
les documents requis sont présentés, l’administration
auprès de laquelle elle est effectuée, le document
délivré ainsi que le coût. Par ailleurs, le portail
propose un spécimen de chaque document (pièces
requises et document délivré) ainsi que la base légale
de chaque formalité. Est également donnée dans cette
rubrique, la liste des acteurs du commerce
international avec la possibilité d’accéder directement
dans leur site internet respectif.
Documentation : elle fournit un recueil de textes et lois afférant aux différentes procédures d’importation, d’exportation et de transit tant au niveau national qu’au niveau des pays sans littoral que sont le Tchad et la République Centrafricaine. Il est également proposé aux usagers, des manuels qui sont disponibles au Centre de Documentation du CNCC et consultables gratuitement.
Outils : cette rubrique offre le suivi des cargaisons, le
programme des escales des navires ainsi que les
statistiques. Le suivi des cargaisons permet de
connaitre la position exacte de sa cargaison en mer ; le
tracking se fait sur la base du numéro de Bordereau
Electronique de Suivi de Cargaison (BESC), et de
celui de la carte de contribuable. La position de la
marchandise ainsi que la liste des différents
transbordements sont données. Le programme des
escales des navires renseigne sur les navires attendus,
ceux à la bouée de base, ceux à quai et ceux qui
viennent de quitter le port de Douala. Le sous menu
statistiques, permet à l’usager de pouvoir obtenir un
certains nombre d’informations chiffrées (flux
entrant /flux sortant par pays, par type de
marchandises, etc.). D’autres indicateurs tels le
nombre moyen de navires à la bouée de base et les
délais de passage sont également disponibles.
Opportunités : Ce menu présente l’AGOA et les
APE.
- AGOA : l’African Growth and Opportunity Act.
Cette opportunité promeut le développement
économique en Afrique sub-saharienne en
favorisant la promotion d’une vaste gamme
d’activités et en accordant des avantages aux
créateurs d’entreprises et aux agriculteurs et en
facilitant la commercialisation et les
investissements entre les Etats Unis et les pays
d’Afrique sub-saharienne.
- APE les Accords de partenariat Economique
(APE) sont des accords commerciaux visant à
développer le libre échange entre l’Union
européenne et les pays ACP (Afrique Caraïbes
Pacifique).
Observatoire des Transports : Ici, est présenté
l’Observatoire des Transports du CNCC, ses missions
et actions sur le terrain ainsi que les différentes
parties prenantes intégrant son Comité de Veille. Ce
menu met également à la disposition des usagers les
différentes publications de l’Observatoire des
Transports notamment les notes de conjoncture qui
sont consultables en ligne et téléchargeables. En
outre, un tableau de bord présentant la situation
d’indicateurs clés en matière de transport de
marchandises est fourni ; ceci pour d’avantage aider à
une meilleure prise de décision.
Actualité : cette rubrique donne les nouvelles sur le
transport et le commerce. Le chargeur y trouvera un
agenda qui retrace les différents rendez-vous, les
rencontres et séminaires relatifs à ces secteurs
d’activités.
FAQ : l’usager y trouvera les réponses aux questions
fréquemment posées et peut également laisser ses
préoccupations en vue d’une réponse ultérieure par les
opérateurs du CNCC.
4 Note de conjoncture - N° 010 -
5
Mise à jour du portail
Les procédures du commerce extérieur étant dynamiques,
le CNCC a travaillera avec les points focaux des différents
intervenants en matière de commerce extérieur du
Cameroun afin de garantir l’actualisation des informations
disponibles. Ainsi le Cameroon Trade Hub restera un lieu
fiable d’information en matière de pratique du commerce
international.
Il s’agit de :
Ministère des Transports
Ministère des Finances
Ministère du Commerce
Ministère de l’Agriculture et du Développement
Rural
Ministère de l’Elevage, des Pêches et des
Industries Animales
Ministère des Forêts et de la Faune
Ministère de la Santé Publique
Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique
Ministère de l’Economie, de la Planification et de
l’Aménagement du territoire
Ministère des Travaux Publics
Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de
l’Economie Sociale et de l’Artisanat
Direction Générale des Douanes
Guichet Unique des Opérations du Commerce
Extérieur du Cameroun
Port Autonome de Douala
Port Autonome de Kribi
Société Générale de Surveillance
Agence des Normes et de la Qualité
Office National de Caco et de Café
Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café
Centre Divisionnaire des Impôts
Agence de Promotion des Investissements
Groupement Inter-patronal du Cameroun
Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et
d’Artisanat du Cameroun
Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et
des Forêts du Cameroun
Contact
Pour toute préoccupation relative au portail du Cameroon
Trade Hub, les usagers sont priés de bien vouloir nous
contacter via l’adresse mail : [email protected].
Visitez le site internet du Cameroon trade hub, au
www.cameroontradehub.cm
5 Note de conjoncture - N° 010 -
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NAVIRE | Nombre journalier de navires à la bouée de base / attendus
Graphique 1: Nombre journalier de navires à la bouée de base et attendus (en moyenne)
Source : PAD Le nombre moyen de navires attendus par jour au port
de Douala, est resté stable au cours des trois premiers
mois de l’année 2017. En effet, lors des conférences de la
capitainerie, les consignataires et agents maritimes
annonçaient en moyenne 25 navires devant arriver dans
les prochains jours. Cette stabilité s’oppose à l’évolution
observée durant le 4e trimestre 2016 où on observait une
variation en dents de scie avec un nombre de navires
attendus compris entre 25 et 17 en moyenne par jour.
Pour ce qui est du nombre moyen de navires en attente à
la bouée de base par jour, on constate que la tendance
baissière observée au cours du 4e trimestre 2016 n’a pas
été maintenu durant les trois premiers mois de l’année
2017. Le mois de février 2017 constitue la période où
l’affluence à la bouée de base était la plus importante ; en
moyenne 17 navires y étaient stationnés durant chaque
jour de ce mois.
L’analyse des quartiles confirme l’hypothèse selon
laquelle le mois de février serait celui où la bouée de base
était la plus saturée. En effet, durant ce mois on a
enregistré la valeur journalière la plus élevée (27 navires
en attente). De plus, un jour sur deux la bouée de base
comptait au moins 20 navires.
Au mois de mars, la situation est significativement moins
inquiétante. On enregistrait en moyenne 9 navires par
jour en attente. Il faut également souligner qu’en mars
2017, le nombre de navires en attente ne dépassait pas la
barre de 13 par jour.
0
5
10
15
20
25
30
35
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oct.-16 nov.-16 déc.-16 janv.-17 févr.-17 mars-17
25
17 21
25 25 25
15
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12 17
9
Attendus Bouée de base
Situation moins inquiétante à la bouée de base au mois de mars après l’affluence enregistrée en février
6 Note de conjoncture - N° 010 -
7
COÛT DE TRANSPORT MARITIME | Conteneur 20’
Graphique 2: Coût moyen de transport maritime conteneur
20’ frigo (en €)
Source : CNCC
Le coût de transport d’un conteneur 20 pieds frigorifique
du port de Havre au port de Douala, a conservé sa
structure entre le 4e trimestre 2016 et le 1er trimestre
2017. En moyenne, il fallait débourser autour de 2 580 €.
Les tarifs pratiqués s’écartaient de la moyenne de plus ou
moins 200 €.
Au port d’Anvers, on enregistre une hausse de 2.6% du
coût moyen de transport d’un conteneur 20 pieds
frigorifiques. Au cours du 4e trimestre 2016, les tarifs
pratiqués étaient concentrés (autour de 2 700 €). Au 1er
trimestre 2017 par contre, ils sont plus dispersés (plus ou
moins 250 € de la moyenne). Toutefois, trois chargeurs sur
quatre ont déclaré avoir payé au cours de ce trimestre un
fret égal à 2 700 €.
Tableau 1: Coût moyen de transport maritime conteneur 20’ sec (en €)
PAYS PORTS T4 2016 T1 2017 Variation PAYS PORTS T4 2016 T1 2017 Variation
Côte d'ivoire Abidjan 1 224 1 211 -1,1% Chine
Qingdao 1 964 1 967 0,2%
Afrique du Sud Durban
1 328 1 426 7,4% Shanghai
2 029 2 046 0,8%
Allemagne Hambourg
1 673 1 673 0,0% Inde Nhava Sheva
1 996 1 971 -1,3%
Belgique Anvers 1 620 1 654 2,1% EAU Jebel Ali 1 999 1 997 -0,1%
Espagne Valence 1 633 1 599 -2,1% Etats-Unis Houston 2 355 2 405 2,1%
France Le Havre 1 650 1 671 1,3% Source : CNCC
Le coût moyen de transport d’un conteneur 20 pieds sec du
port d’Abidjan au port de Douala a connu une baisse de 1.1%.
Au port de Durban par contre la tendance est haussière
(+7.4%) où il s’élève à 1 426 €.
Des principaux ports d’embarquement européens de ce type
de conteneurs, seul le port de Valence (-2.1%) présente une
baisse. Au port de Hambourg, les tarifs pratiqués au 1er
trimestre 2017 sont similaires à ceux du trimestre précédent.
En effet, les chargeurs ayant emprunté ce port déclarent avoir
déboursé 1 673 € pour assurer le transport de leur conteneur
jusqu’au port de Douala. L’augmentation la plus significative
est enregistrée au port d’Anvers (+2.1%) où le coût moyen de
transport s’élève à 1 654 € au cours du 1er trimestre 2017.
Dans chacun de ces principaux ports de départ européens, 25% des chargeurs ont payé plus de 1 800 € à titre de frais de transport de leur conteneur. Aux ports de Qingdao et de Shanghai, principaux ports de départ chinois, les tarifs pratiqués au cours des deux trimestres étudiés sont restés quasiment inchangés ; la variation y est inférieure à 1% et l’écart maximal à la moyenne demeure égal à 200 €. La situation est la même au port de Jebel Ali ; où on n’observe pas de réel changement entre les deux trimestres considérés. Au port de Houston, le coût moyen de transport est passé de 2 355 € à 2 405 € ; soit une hausse de 2.1%. Les prix pratiqués dans ce port sont plus dispersés qu’ailleurs, plus ou moins 350 € de la moyenne. Cependant un chargeur sur deux a déboursé la somme de 2 500 € pour garantir l’acheminement de son conteneur au port de Douala.
2 450
2 500
2 550
2 600
2 650
2 700
2 750
2 800
Anvers Le Havre
T4 2016 2 709 2 579
T1 2017 2 778 2 587
+2.6
+0.3
Hausse du coût moyen de transport d’un 20’ sec au port d’Anvers (2.6%) et stabilité au port du Havre
7 Note de conjoncture - N° 010 -
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COÛT DE TRANSPORT MARITIME | Conteneur 40’
Graphique 3: Coût moyen de transport maritime conteneur 40’ frigo(en €)
Source : CNCC Au cours du 1er trimestre 2017, le coût moyen de transport d’un
conteneur 40 pieds frigorifique du port de Cape Town au port de
Douala s’élevait à 2 670 € ; soit une augmentation de 2.3%. Au
port de Dakar la tendance est inverse et le la baisse est d’environ
1%. Les tarifs y sont moins dispersés (plus ou moins 120 € de la
moyenne) comparativement au port sud africain (plus ou moins
350 € de la moyenne).
Au Port-Vendres, la baisse est extraordinaire, le coût moyen de
transport passe de 2 791 € à 2 267 € ; soit un recul de 18.8%. La
moitié des chargeurs ont déclaré avoir payé moins de 2000 €
pour le transport de leur conteneur. Au port d’Anvers, on assiste
plutôt à une hausse (+3.6%) du coût moyen de transport. Au
cours du 1er trimestre 2017, un chargeur sur deux a déboursé au
moins 2 800€ pour garantir le transport de sa cargaison jusqu’au
port de Douala.
Les conteneurs 40 pieds frigorifiques en provenance des
principaux ports asiatiques conservent la structure de leur
coût de transport.
Au port de Buenos Aires, les tarifs pratiqués s’éloignent
parfois de 220 € de la moyenne au cours du 1er trimestre
2017 ; soit 100 € de moins qu’au trimestre précédent.
Trois chargeurs sur quatre ont dépensé un montant
compris entre 3 600 € et 3 700 € pour le transport de leur
cargaison.
Dakar Cape Town Anvers Port-Vendres Zhanjiang Ho Chi Minh Buenos Aires
T4 2016 2 950 2 609 2 819 2 791 3 500 3 500 3 795
T1 2017 2 926 2 670 2 920 2 267 3 500 3 500 3 718
-
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
- 0.8%
+2.3% +3.6%
-18.8%
0% -2%
0%
Baisse de 18.8% du coût moyen de transport d’un conteneur 40’ frigorifique au Port-Vendres
8 Note de conjoncture - N° 010 -
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COÛT DE TRANSPORT MARITIME | Conteneur 40’
Tableau 2: Coût moyen de transport maritime conteneur 40’ sec (en €)
PAYS PORTS T4 2016 T1 2017 Variation
PAYS PORTS T4 2016 T1 2017 Variation
Afrique du Sud
Durban 2 038 1 999 -1,9%
Allemagne Hambourg 2 658 2 614 -1,7%
Chine Ningbo 2 706 2 675 -1,1%
France Le Havre 2 571 2 575 0,1%
Qingdao 2 821 2 877 2,0%
Espagne Valence 2 641 2 611 -1,1%
Inde Nhava Sheva 2 940 2 803 -4,7%
Royaume Uni
Felixstowe 2 640 2 748 4,1%
EAU Jebel Ali 2 940 2 913 -0,9%
Belgique Anvers 2 658 2 549 -4,1%
Canada Montréal 3 117 3 055 -2,0%
Pays-Bas Rotterdam 2 664 2 557 -4,0%
Etats-Unis Baltimore 3 136 3 112 -0,8%
Italie Gênes 2 852 2 830 -0,8%
Source : CNCC
Le coût moyen de transport d’un conteneur 40 pieds sec dans le
principal port d’embarquement africain est passé de 2 038 € au 4e
trimestre 2016 à 1 999 € au 1er trimestre 2017 ; soit une
diminution d’environ 2%. Les tarifs sont assez proches les uns
des autres (plus ou moins 80 €) et plus de la moitié des chargeurs
ont déboursé exactement 2 000 € à titre de taux de fret.
Des principaux points d’embarquement asiatiques, c’est le port
de Nhava Sheva (-4.7%) qui présente la baisse la plus
significative en matière de coût moyen de transport. Les tarifs
pratiqués dans ce port s’éloignent d’au plus 400 € de la moyenne.
La hausse la plus significative est enregistrée au port de Qingdao
(+2%). Le coût de transport d’un conteneur 40 pieds sec y passe
en moyenne de 2 821 € à 2 877 €. Les ports de Jebel Ali et de
Ningbo connaissent une baisse de 1%. Cependant, les tarifs sont
plus concentrés au port chinois (plus ou moins 200 € de la
moyenne) par rapport au port de Jebel Ali où l’écart à la
moyenne frôle parfois 400 €.
Dans les ports asiatiques cités précédemment, la moitié des
chargeurs a déclaré avoir déboursé moins de 2 800 € pour ce qui
est des frais d’acheminement de leur conteneur au port de
Douala.
Aux ports de Montréal (-2%) et de Baltimore (-0.8%) le coût
moyen de transport d’un conteneur 40 pieds sec connait
une tendance baissière. Au port de Baltimore où les
tarifs sont moins dispersés (plus ou moins 200 € de la
moyenne) on observe que près de 60% des chargeurs ont
versé entre 3 000 € et 3 125 € pour le transport de leur
conteneur. Au port de Montréal la même proportion a
payé un montant compris entre 2 800 € et 3 050 €.
En dehors des ports du Havre (+0.1%) et de Felixstowe
(+4.1%), tous les autres principaux ports
d’embarquement européens affichent une baisse de leur
coût moyen de transport. Au port du Havre, on
observe une stabilité des tarifs pratiqués, en moyenne le
chargeur débourse 2 575 € ; l’écart à la moyenne ne
dépasse pas 150 €. A Felixstowe par contre, les tarifs
sont plus éloignés les uns des autres (plus ou moins 350
€ de la moyenne).
La moitié des chargeurs ayant emprunté l’un des
principaux ports européens cités ci-dessus a versé au
plus 2 600 € comme frais de transport de son conteneur
pour le port de Douala.
Hausse du coût moyen de transport d’un conteneur 40 pieds sec au port de Felixstowe (+4.1%)
9 Note de conjoncture - N° 010 -
10
COÛT DE TRANSPORT MARITIME | Véhicules
Graphique 4: Coût moyen de transport véhicule de tourisme et de transport en commun (en €)
Source : CNCC Entre le 4e trimestre 2016 et le 1er trimestre 2017, le coût
de transport maritime des véhicules de tourisme est resté
inchangé dans les principaux ports d’embarquement que
sont Anvers et Hambourg. Au port belge, les chargeurs
ont déboursé en moyenne 364 € pour assurer le transport
de leur véhicule. Les tarifs pratiqués s’éloignaient d’au
plus 125 € de la moyenne. Au port de Hambourg, les
chargeurs ont déclaré payé en moyenne 366 € à titre de
taux de fret pour leur véhicule. Les prix qui y sont
pratiqués sont assez proches comparativement au port
d’Anvers (plus ou moins 95 € de la moyenne). Dans
chacun de ces ports, trois chargeurs sur quatre ont été
facturé à moins de 350 € par véhicule en matière de
transport maritime.
Le coût moyen de transport des Minibus au port d’Anvers
est passé de 455 € à 465 € ; enregistrant ainsi une hausse
de 2.2% pour le compte du 1er trimestre 2017. Au port de
Hambourg, la situation est inverse, on observe une baisse
de 3.6% et le coût moyen de transport de ce type d’engins
s’élève à 461 € au 1er trimestre 2017.
Les tarifs au port d’Anvers sont moins dispersés (plus ou
moins 200 € de la moyenne) comparativement au port de
Hambourg (plus ou moins 280 € de la moyenne).
Toutefois, on note qu’en général, 25% des Minibus
importés via ces ports ont eu comme coût de transport un
montant supérieur à 450 €.
Pour ce qui est du transport des Bus, on constate que pour
les deux principaux ports d’embarquement le coût a baissé
en moyenne. Au port d’Anvers, il passe de 3 100 € à 2 752
€. ; ce qui correspond à un recul de 11.2%. Tandis qu’au
port d’Hambourg il passe de 2 900 € à 2 825 € ; soit une
baisse de 2.6%.
364 366 455 478
3 100 2 900
364 366 465 461
2 752 2 825
-
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
Anvers Hambourg Anvers Hambourg Anvers Hambourg
VHCLE TOURISME MINIBUS BUS
T4 2016 T1 2017
Stabilité du coût moyen de transport d’un véhicule de tourisme à Hambourg et Anvers
10 Note de conjoncture - N° 010 -
11
COÛT DE TRANSPORT MARITIME | Véhicules
Graphique 5: Coût moyen de transport camion et autres engins lourds (en €)
Source : CNCC
Des principaux ports d’embarquement des Camions à
destination du port de Douala, seul celui de Hambourg
affiche une hausse du coût de transport de ce type
d’engins. En effet, pour transporter un Camion de ce port
pour le port de Douala, les chargeurs ont dû débourser en
moyenne 2 156 € au cours du 1er trimestre 2017 ; soit
3.5% de plus qu’au trimestre précédent. La moitié des
chargeurs ayant emprunté ce port a affirmé avoir dépensé
moins de 2 100 € comme frais de transport maritime de
leur engin.
La baisse la plus significative est enregistrée au port de
Genève où le coût moyen de transport passe de 1 785 € à
1 571 € entre le 4e trimestre 2016 et le 1er trimestre 2017.
40% des camions ayant été embarqué au port de Genève
ont coûté exactement 1 500 € pour leur transport jusqu’au
port de Douala.
Une tendance baissière est également observée au port
d’Anvers. Ici, le coût moyen de transport d’un camion au
cours du 1er trimestre 2017 s’élève à 2 173 € ; soit une
baisse de 7% par rapport au trimestre précédent.
Les tarifs pratiqués dans ce port sont plus dispersés
qu’ailleurs (900 € de la moyenne contre 800 € ailleurs).
Six chargeurs sur dix ont déclaré avoir versé plus de
2 000 € à titre de taux de fret pour leur engin.
Au cours du 1er trimestre 2017, le coût moyen de
transport des autres engins lourds a baissé dans les
principaux ports d’embarquement. A Hambourg où la
réduction est le plus significative (-22.3%), les chargeurs
ont dépensé en moyenne 1 908 € au cours du 1er trimestre
2017 à titre de transport de leur engin. Les tarifs
pratiqués au cours de ce trimestre sont plus proches qu’au
cours du trimestre précédent (plus ou moins 500 € de la
moyenne contre 1 100 €).
Au port d’Anvers, la baisse est moins significative (-1%).
Le coût moyen de transport d’un engin lourd passe de
2 760 € à 2 731 €. L’écart à la moyenne des tarifs
pratiqués reste le même entre le 4e trimestre 2016 et le 1er
trimestre 2017 (plus ou moins 1 200 €). Un chargeur sur
deux déclare avoir été facturé à moins de 2 600 € pour le
transport de son engin.
-
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
Anvers Hambourg Genève Anvers Hambourg
AUTRES LOURDS
T4 2016 2 336 2 084 1 785 2 760 2 455
T1 2017 2 173 2 156 1 571 2 731 1 908
- 7% +3.5%
- 12%
- 1%
-22.3%
Des principaux ports de départ des camions, seul Hambourg (+3.5%) affiche une hausse du coût moyen de transport
11 Note de conjoncture - N° 010 -
12
DELAIS DE PASSAGE PORTUAIRE DE MARCHANDISES| Conteneurs
Tableau 3: Délai de passage portuaire des conteneurs en destination du Cameroun (en jours)
oct-16 nov-16 déc-16 T4 2016 janv-17 févr-17 mars-17 T1 2017
Moyenne 17,7 14,1 18,8 16,8 18,2 16,5 16,2 17,4
Variation 2,8% -20,3% 33,3% -3,2% -9,3% -1,8% 3,57%
1er Quartile 8 6 10 8 8 8 7 8
2e Quartile 13 12 16 14 15 13 12 14
3e Quartile 24 19 24 21 25 21 20 23
Source : Comité National de Facilitation des Echanges (CONAFE)
Au cours du 1er trimestre 2017, un conteneur importé
séjournait en moyenne 17 jours au port de Douala, soit
environ une journée de plus qu’au cours du 4e trimestre
2016. Cette statistique est tirée vers le haut par les
valeurs observées au cours du mois de janvier 2017. En
effet, ce mois totalise 50% des conteneurs sorties du port
au cours du 1er trimestre 2017. De plus, janvier 2017
possède le pire délai de passage ; en moyenne un
conteneur séjournait 18 jours au port ; situation similaire
à celle enregistrée pendant le mois de décembre 2016.
Au cours du mois de février 2017, le délai moyen de
passage des conteneurs à l’import a connu une baisse
d’environ 10%. Il se situe à 16.5 jours. La même tendance
est observée au cours du mois de mars 2017, mais avec
une amplitude moins forte (-1.8%). Au cours de ce mois,
un conteneur importé séjournait en moyenne 16 jours ;
c’est le meilleur record mensuel enregistré au cours du 1er
trimestre 2017.
L’analyse des quartiles révèle de meilleures performances
pour le mois de mars et les mauvaises pour celui de
janvier. En au plus 12 jours, la moitié des cargaisons
étaient sortie au cours du mois de mars. Pour avoir cette
même proportion en janvier, il fallait attendre 3 jours de
plus.
Globalement, on note que pour le compte des deux
trimestres étudiés, au plus deux semaines ont suffis à la
moitié des chargeurs pour faire sortir leur conteneur à
l’importation du port de Douala. Cependant, pour le 1er
trimestre 2017, on constate que 25% des conteneurs ont
séjourné plus de 23 jours, soit 5 points de plus par
rapport au trimestre précédent.
Au 1er trimestre 2017, le mois de mars affiche la meilleure célérité dans la sortie des conteneurs à l’import
12 Note de conjoncture - N° 010 -
13
DELAIS DE PASSAGE PORTUAIRE DE MARCHANDISES| Véhicules
Tableau 4: Délai de passage portuaire des véhicules d’occasion à l’import au port de Douala (en jours)
Parc Auto TMFD SOCOMAR
Période T4 2016 T1 2017 T4 2016 T1 2017
Moyenne 15,0 16,3 22,1 24,2
Variation 8,9%
9,6%
1er Quartile 5 7 13 14
2e Quartile 10 12 17 20
3e Quartile 18 21 27 29
Source : Terminal Mixte Fruitier de Douala (TMFD) / Société Camerounaise d’Opérations Maritimes (SOCOMAR)
Au parc TMFD, les véhicules d’occasion importés ont
séjourné en moyenne 16 jours au cours du 1er trimestre
2017, soit un jour de plus comparativement au 4e
trimestre 2016. Le 1er trimestre 2017 connaitrait donc
les pires records. Cette hypothèse est d’ailleurs certifiée
lors de l’analyse des différents quartiles. En effet, pour
25% de ce type de cargaisons, il aurait fallut attendre au
moins une semaine pour voir l’ensemble des formalités
de dédouanement s’achever. Tandis qu’au 4e trimestre
2016, en au plus 5 jours, cette même proportion les avait
toutes bouclé. On enregistre par ailleurs que, le quart
des chargeurs ayant fait sortis leur véhicule d’occasion
au par TMFD au cours du 1er trimestre 2017, ont mis au
moins 3 semaines pour réaliser toutes les procédures. Or
le trimestre précédent moins de 20% des chargeurs
avaient mis autant de temps pour faire sortir leur
véhicule de ce terminal.
Au parc SOCOMAR, l’évolution du délai de passage des
véhicules d’occasion importés a une tendance similaire à
celle observée au parc TMFD. En moyenne, les
véhicules y ont séjourné 24 jours au cours du 1er
trimestre 2017, c’est-à-dire 2 jours de plus qu’au 4e
trimestre 2016. Les valeurs des quartiles montrent que
dans ce parc également, les véhicules sont sortis avec
plus de célérité au cours du 4e trimestre 2016
comparativement au 1er trimestre 2017. On observe
notamment que la moitié des cargaisons sortie au 1er
trimestre 2017 a séjourné au plus 20 jours au parc
SOCOMAR, tandis qu’au trimestre précédent, cette
même proportion avait mis au plus 17 jours dans ce
terminal.
Au 1er trimestre 2017, les délais de passage des véhicules d’occasion sont plus longs dans les deux
parcs comparativement au trimestre précédent
13 Note de conjoncture - N° 010 -
14
FRET AERIEN | Tonnage
Le fret aérien qui se situait à 5 723 tonnes au cours du 4e trimestre 2016 a connu une baisse de 4.6% au cours du 1er
trimestre 2017 et se chiffre à 5 461 tonnes.
Tableau 5: Fret aérien import par type de marchandises (en tonnes)
Type de Marchandises T4 2016 T1 2017
T3 2016 Tonnage % Tonnage %
COLIS DIVERS 1 515 58,8 1 231 60,8 -18,7%
GROUPAGES 559 21,7 394 19,5 -29,5%
PRODUITS DANGEREUX 226 8,8 162 8,0 -28,4%
PRODUITS PHARMACEUTIQUES 87 3,4 143 7,1 65,1%
COLIS DIPLOMATIQUES 27 1,1 21 1,0 -22,7%
PERISSABLES 35 1,4 16 0,8 -54,7%
AUTRES 126 4,9 57 2,8 -54,9%
TOTAL 2 575 100 2 024 100 -21,4% Source : ADC Au cours du 1er trimestre 2017, le volume des
importations par voie aérienne représentait 37% du fret
aérien global. Le fret aérien à l’import est passé de 2 575
tonnes à 2 024 tonnes ; soit une diminution de 21.4%.
La structuration du fret aérien à l’import est restée la
même au cours des deux trimestres étudiés. Les Colis
Divers occupent la première place avec 60.8%, suivi
respectivement des Groupages (19.5%), des Produits
Dangereux (8%) et des Produits pharmaceutiques (7.1%).
Les autres types de cargaisons ont chacun une part
inférieure à 1%.
En dehors des Produits pharmaceutiques (+65.1%) qui
affichent une hausse de leur volume, tous les autres types
de marchandises possèdent une variation négative.
Les Colis divers passent de 1 515 tonnes à 1 231 tonnes ;
soit une baisse de 18.7%. Les marchandises en groupage
et les Produits dangereux affichent une diminution qui
tourne autour de 29% et leur volume au cours du 1er
trimestre 2017 est de 394 tonnes et 162 tonnes
respectivement.
La chute la plus significative est observée pour les Périssables.
Ils baissent de moitié et s’élève à 16 tonnes pour le compte du
1er trimestre 2017.
Les cargaisons qui sont arrivées au Cameroun par voies
aériennes provenaient essentiellement de Paris (20.3%), de
Bruxelles (13.2%) et de Hong Kong (12.6%).
PARIS 20,3%
BRUXELLES 13,2%
HONG KONG 12,6%
BOMBAY 6,6% PUDONG 5,50%
AMSTERDAM 2,70%
FRANCFORT 2,3%
ADDIS ABEBA 2,10%
AUTRES 34,7%
Baisse de 21.4% du fret aérien à destination du Cameroun
14 Note de conjoncture - N° 010 -
15
FRET AERIEN | Tonnage
Tableau 6: Fret aérien export par type de marchandises (en tonnes)
Type de Marchandises T4 2016 T1 2017
Variation Tonnage % Tonnage %
PERISSABLES 919 29,2 1 744 50,7 90%
VIVRES 1 617 51,4 1 207 35,1 -25%
COLIS DIVERS 392 12,5 292 8,5 -26%
FLEURS 69 2,2 38 1,1 -45%
PRODUITS PHARMACEUTIQUES 22 0,7 24 0,7 11%
GROUPAGES 27 0,9 20 0,6 -26%
PRODUITS DANGEREUX 8 0,3 5 0,1 -41%
AUTRES 94 3,0 107 3,1 14%
TOTAL 3 148 100 3 437 100 9% Source : ADC
Au 1er trimestre 2017, les marchandises sorties du
Cameroun par voies aériennes continuent de dominer le
fret aérien (67% du fret global). Le fret aérien à l’export
enregistre une hausse de 9% et s’évalue à 3 437 tonnes
pour le compte du 1er trimestre 2017.
Les Périssables qui correspondaient à la 3e marchandises la
plus exportées au 4e trimestre 2016, prennent la première
place au 1er trimestre 2017. En effet, au cours des deux
périodes considérées, ils passent de 919 à 1 744 tonnes. Ils
doublent pratiquement de volume.
Les Vivres qui occupaient la première place au 4e trimestre
se retrouvent à la deuxième place. Ils représentent au 1er
trimestre 2017 35.1% du fret aérien export. Leur tonnage
passe de 1 617 à 1 207 ; soit une baisse de 25%. Une chute
similaire est enregistrée pour les Colis divers et les
marchandises en Groupage (- 26%).
Les Produits pharmaceutiques passent de 22 à 24 tonnes ;
soit une hausse de 11%. La baisse la plus significative est
observée pour les Fleurs qui chutent pratiquement de
moitié. Leur volume passe de 69 à 38 tonnes entre le 4e
trimestre 2016 et le 1er trimestre 2017.
Les marchandises exportées par voies aériennes vont
essentiellement à Bruxelles (43.8%), à Paris (33.3%), Lagos
(4.5%) et Orly (4.1%).
BRUXELLES 43,80%
PARIS 33,30%
LAGOS 4,50%
ORLY 4,10%
BANGUI 2,80%
GENEVE 1,40% AUTRES
10,10%
Hausse de 9% du fret aérien en partance du Cameroun
15 Note de conjoncture - N° 010 -
16
FRET AERIEN | Délais de passage aéroportuaire
Graphique 6 : Répartition du fret selon le délai de passage aéroportuaire
IMPORT EXPORT
Source : ADC
Entre le 4e trimestre 2016 et le 1er trimestre 2017, le délai de
passage aéroportuaire des cargaisons à l’import est resté le
même en moyenne (3 jours). On note tout de même qu’au
1er trimestre 2017 la proportion de cargaison ayant un
séjour prolongé était inférieure à celle de la période
précédente.
En effet, la proportion de marchandises ayant séjourné plus
de 5 jours au terminal est passée de 19% à 17% entre le 4e
trimestre 2016 et le 1er trimestre 2017 ; soit deux points de
moins. Les cargaisons qui ont attendus 2 à 3 jours avant de
sortir de l’aéroport représentaient 27% au cours du 1er
trimestre 2017 ; soit 1 point de moins qu’au trimestre
précédent.
Les marchandises ayant passée une seule journée au
terminal représentaient 27% du fret aérien import au 1er
trimestre 2017 ; soit 2 points de plus qu’en fin 2016.
On note par ailleurs que les cargaisons sortie le jour même de
leur arrivée, comme au 4e trimestre 2016, représente 13% du
fret aérien import.
Le délai de passage aéroportuaire des marchandises exportées
par voies aériennes est resté également le même, aussi bien en
moyenne (2 jours) qu’au niveau des différents quartiles.
Comme au 4e trimestre 2016, on note au cours du 1er
trimestre 2017 que 53% du fret aérien export a été expédié le
jour de leur arrivée à l’aéroport. 22% a séjourné une journée
avant d’être expédié et le quart a dû attendre plus d’une
journée avant de prendre la direction de sa destination finale.
13% 13%
25% 27%
28% 27%
15% 16%
19% 17%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
T4 2016 T1 2017
0 j 1 j 2 à 3 j 4 à 5 j plus de 5 j
0%
20%
40%
60%
80%
100%
T4 2016 T1 2017
53% 53%
22% 22%
25% 25%
0 j 1 j plus de 1 j
16 Note de conjoncture - N° 010 -
A l’import, la vitesse d’enlèvement des cargaisons s’est légèrement améliorer au cours du 1er trimestre 2017
A l’export, situation identique au cours des deux trimestres étudiés
17
DIRECTEUR DE PUBLICATION :
Auguste MBAPPE PENDA
REDACTEUR EN CHEF :
Alex NKONDJE EKENGLO
EQUIPE DE REDACTION :
Elvis DONFACK TSAGUIM
Hermann NGASSA NKENGNE
Jean Jacques NKOLO
Marguerite LEWONO MBASSI
Christopher AGWAGWA
Le Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC) adresse
ses sincères remerciements aux différentes administrations
qui ont contribué à l’élaboration de cette note :
Comité National de Facilitation des Echanges(CONAFE)
Douala International Terminal (DIT)
Terminal Mixte Fruitier Douala (TMFD)
Aéroports Du Cameroun (ADC)
Société Camerounaise d’Opérations Maritimes (SOCOMAR)
17 Note de conjoncture - N° 010 -
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NOTE DE CONJONCTURE || 1er Trimestre 2017
CONSEIL NATIONAL DES CHARGEURS DU CAMEROUN (CNCC)
DIRECTION GENERALE
B.P. 15 88 DOUALA
TEL : (237)233 43 67 67 / 233 43 67 69
FAX : (237)233 43 70 17
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REPRESENTATION DE PARIS,
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Tel : +33 (0) 142210626 / email : [email protected]
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ANTENNE REGIONALE DU SUD – KRIBI
Tel : (237) 222 46 16 37
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ANTENNE REGIONALE DU SUD - OUEST – LIMBE
Tel : (237) 233 33 21 36 / 233 33 21 38