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BANQUE DE FINANCEMENT & D’INVESTISSEMENT / ÉPARGNE / SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS
www.am.natixis.com
Pascal VoisinDirecteur général de Natixis Asset Management
La reprise dans les pays
développés sera-t-elle
durable ?
L’inflation menace-t-elle
la croissance de la zone
émergente ?
Y a-t-il un début de
règlement au problème des
dettes souveraines ? Quelles
stratégies et allocation de
portefeuilles adopter en ce
début d’année 2011 ?
Voici quelques-unes des
questions abordées lors
de l’Atelier "Perspectives
2011" de Natixis Asset
Management qui a réuni
près de 380 participants le
19 janvier dernier autour
de Pascal Voisin, Directeur
général, Philippe Waechter,
Directeur de la Recherche
Économique, Ibrahima
Kobar, Directeur Gestion de
Taux, Emmanuel Bourdeix,
Directeur Gestion Actions,
diversifiée et structurée et
Franck Nicolas, Directeur
Allocation globale et ALM.
Atelier "Perspectives 2011"
NEWSLETTERJANVIER 2011
19 janvier 2011 - Hôtel Four Seasons George V
"La reprise généralisée de l’activité autorise à reprendre du risque sur certaines catégories d’actifs : les actions mais aussi les obligations high yield."
2010 n’a pas été exempte de surprises et 2011 pourrait nous en réserver de nouvelles. En ce début d’année, quatre éléments structurent le paysage économique et financier : les problèmes de financement des dettes souveraines, particulièrement dans la zone euro, les incertitudes sur la conjoncture américaine qui envoie des
signaux contradictoires quant à la profondeur de la reprise, les fluctuations des parités euro/dollar et la croissance confirmée des pays émergents. Cette dernière laisse enfin entrevoir un phénomène de découplage de ces économies par rapport à celles des pays occidentaux.Face à ces évolutions, trois messages sont à retenir. Tout d’abord la nécessité de rester vigilant car les problèmes de dette souveraine ne sont pas résolus. La reprise généralisée de l’activité autorise à reprendre du risque sur certaines catégories d’actifs : les actions mais aussi les obligations high yield. Enfin, le niveau de valorisation de certains pays émergents et les tensions inflationnistes qui se manifestent dans certains d'entre eux (Chine, Inde…). plaident pour une attitude plus prudente les concernant.
"2011 : la quadrature du cercle ?"
L'Atelier Natixis Asset Management du 19 janvier dernier a réuni près de 380 participants.
NEWSLETTER - JANVIER 2011 / / / ATELIER "PERSPECTIVES 2011" - PARIS2 /
Reprise sous contrainte mais reprise
"La reprise de l’activité s’annonce plus robuste et plus autonome qu’en 2010. Mais elle ne sera pas exempte de contraintes qui génèreront de la volatilité."
Une croissance plus autonome et plus robusteAmorcée au printemps 2009 par l’intervention des
États et des banques centrales, la reprise a connu à
l'été 2010, une phase d’essoufflement. Les économies
émergentes, qui avaient joué un rôle majeur dans ce
rebond, ont éprouvé le besoin de consolider. Les effets
d'impulsion des politiques budgétaires étaient épuisés.
Depuis le mois d'octobre, les indicateurs d'enquête
s’améliorent à nouveau. La production industrielle et le
commerce mondial repartent également à la hausse.
La croissance apparaît plus endogène qu’il y a quelques
mois. Elle devrait être plus robuste et plus durable
reflétant davantage le comportement des acteurs de
l'économie que l'impulsion des politiques économiques.
Philippe WaechterDirecteur de la Recherche Économique
…mais une reprise sans rattrapage Le taux de croissance constaté depuis la reprise, au sein des
pays industrialisés, est proche de celui qui prévalait avant la
crise. Il n’y a pas de phénomène de rattrapage. Cela veut dire
que les tensions sur l’appareil productif et sur le marché du
travail seront limitées.
L’emploi, à fin 2010, est toujours, tant aux États-Unis qu'en
zone euro, très au-dessous des niveaux observés avant
la récession. Les ménages restent inquiets et devraient
continuer de se désendetter.
En d'autres termes, les signaux provenant des entreprises sont
plutôt positifs mais les ménages restent affectés par l'emploi
qui ne reprend qu'à un rythme insuffisant, un endettement
parfois excessif et dans le cas américain un marché immobilier
manquant de ressort.
C'est ce qui explique qu'il y ait de la croissance mais sans
rattrapage du niveau qui aurait pu être observé sans la
récession.
Indicateurs mondiaux d'activité et enquête PMI/markit
Zone Euro - Croissance Trimestrielle du PIB et ratio Nouvelles Commandes sur Stock
-40
-30
-20
-10
0
10
20
30
2004 2005 2006 2007 2008 2009 201030
35
40
45
50
55
60
65
Production industrielle (Source CPB) Commerce mondial en volume (Source CPB)
Enquête PMI/markit - Monde Secteur Manufacturier (échelle de droite)
Variation trimestrielle - Taux annuel
Octobre et novembre
-10
-8
-6
-4
-2
0
2
4
6
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 20110,40
0,50
0,60
0,70
0,80
0,90
1,00
1,10
1,20
1,30
Croissance trimestrielle du PIB
Ratio Nouvelles Commandes sur Stocks
Source : Datastream – Natixis Asset Management
Source : Datastream – Natixis Asset Management
Une reprise générale…Tous les pays enregistrent des signaux cohérents sur
l’amélioration de l’activité : hausse des commandes et baisse
relative des stocks. Que ce soit aux États-Unis, dans la zone
euro, en Russie, ou en Asie. Le Japon est en retard.
WWW.AM.NATIXIS.COM / 3
Une plus grande hétérogénéité des pays de la zone euroL’écart de croissance entre les pays du nord de la zone euro
(Allemagne, France…) et ceux du sud (Italie, Espagne, Grèce…)
devrait perdurer en 2011. S'y ajoute la question de la dette
souveraine qui provoque des situations plus hétérogènes.
Les européens souhaitent rééquilibrer leur situation interne
en corrigeant progressivement leurs finances publiques et
en trouvant une solution à la question de la dette souveraine.
C'est pour cela que la croissance est modeste et que de
fait la politique monétaire devrait être maintenue comme
accommodante cette année.
"Pour contenir l’inflation générée par la hausse des prix des matières premières, les pays émergents pourraient être amenés à réévaluer leurs monnaies."
L’envolée des prix des matières premières crée de l’inflationUne raison majeure de la hausse du prix des matières
premières est l'évolution de la structure de la demande.
Sur le marché du pétrole, par exemple, l’augmentation des
besoins des pays émergents est telle que leur poids relatif
dans la demande devient quasiment équivalent à celui des
pays développés. Ce changement dans la demande s'observe
sur de nombreuses matières premières provoquant des
pressions à la hausse. C'est ce qu'indique le graphique sur
l'indice CRB. En outre, les conditions monétaires facilitent les
prises de position sur ce type d'actif.
Cette envolée des cours provoque une inflation plus forte
notamment dans les pays émergents. Pour l’enrayer, les
gouvernements utilisent actuellement l’arme des taux. Mais
ces prix étant mondiaux, ils pourraient être amenés, ce qui
serait plus efficace, à réévaluer leurs monnaies. Cela pourrait
être le cas du yuan, la monnaie chinoise.
Les pays occidentaux sont également touchés par ces hausses
de prix. Cependant, les banques centrales font aujourd’hui
l’hypothèse que cette inflation importée ne se diffusera pas
au reste de l’économie et notamment qu'elle ne provoquera
pas de hausse des salaires. Le taux d’inflation sous-jacent est
bas et devrait le rester en l’absence de tensions sur l’appareil
productif et en raison de taux de chômage élevés. La Fed
comme la BCE devraient conserver des taux bas en 2011.
Source : Datastream – Natixis Asset Management
Production industrielle (base 100 - S1 2008)
Indice CRB des matières premières
75
80
85
90
95
100
105
jan-08 juil-08 jan-09 juil-09 jan-10 juil-10
France Allemagne Espagne Zone euro Italie
Source : Datastream – Natixis Asset Management
150200250300350400450500550600650
1991 1994 1997 2000 2003 2006 2009
NEWSLETTER - JANVIER 2011 / / / ATELIER "PERSPECTIVES 2011" - PARIS4 /
Risque souverain, bis repetita
"Le marché des titres high yield offre des opportunités en raison de leur rendement et d’un taux de défaut inférieur à sa moyenne long terme."
Le risque souverain n’est pas partout de même natureLes tensions restent vives. La crise qui a frappé la Grèce et
l’Irlande et touche aujourd’hui le Portugal et l’Espagne présente
certes des similitudes, mais aussi des différences. Pour la
Grèce comme pour le Portugal, les difficultés proviennent de
la dérive des déficits publics. Pour l’Irlande et l’Espagne, elles
découlent de l’explosion de la bulle immobilière qui a impacté
le système bancaire.
S’il est indéniable tant pour la Grèce, l’Irlande et le Portugal,
que leurs dettes devront être restructurées à partir de 2013,
les mesures prises par l’Espagne nous semblent de nature à
rassurer les marchés.
Un marché favorable aux obligations high yieldLe crédit reste intéressant en termes de valorisation. Mais les
opportunités se situent aujourd’hui surtout sur le marché des
titres high yield en raison de leur rendement et d’un taux moyen
de défaut sur cette classe d’actifs inférieur à sa moyenne long
terme (1,8 % prévu à l’horizon novembre 2011 contre 4,4 %).
Ibrahima Kobar Directeur Gestion Taux
Le potentiel de hausse des taux longs apparaît limité en zone euroTant qu’elle devra apporter son soutien aux États européens
en rachetant les dettes, la BCE hésitera à augmenter son
taux directeur de peur de générer une crise systémique. Elle
tardera donc à suivre la Fed si cette dernière venait à prendre
cette décision et, en tout état de cause, l’ampleur de la hausse
devrait être moindre. Les politiques monétaires devraient
donc rester accommodantes. Nous voyons par exemple
le Bund allemand évoluer au dernier semestre 2010 entre
2,90 % et 3,40 % contre 3 % aujourd’hui.
Vers une pentification de la courbe des taux aux États-Unis La reprise de l’activité et les anticipations inflationnistes liées
aux hausses de prix des matières premières poussent à une
pentification de la courbe des taux américains. Toutefois, la
politique de quantitative easing de la Fed freine le mouvement.
La Fed s’est en effet engagée à racheter des titres à hauteur de
600 milliards de dollars jusqu’en juin 2011.
Indices CDS : Ratio Xover vs. IG Main
Spreads versus bunds (10 ans)
Source : Bloomberg - Natixis Asset Management
Source : Bloomberg - Natixis Asset Management
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1
Forte surperformance du High yield euro
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824
581
220
391
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0
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Italie GrèceIrlande EspagnePortugal
WWW.AM.NATIXIS.COM / 5
L’année des actions
"Dans un marché qui devrait progresser de 10 %, il faudra revenir progressivement sur les actions de la zone euro et
être plus prudent sur les marchés émergents."
Des valorisations attractives par rapport aux autres classes d’actifsLes conditions sont réunies pour que 2011 soit encore une
année faste aux actions. Les multiples de valorisation sont
raisonnables. Mais surtout leur valorisation relative par rapport
aux autres classes d’actifs leur est favorable. Le taux de
profit des entreprises américaines est aujourd’hui largement
supérieur au rendement des titres. Une situation rarissime qui
devrait inciter les entreprises à s’endetter pour racheter leurs
titres ou faire des acquisitions.
Emmanuel Bourdeix Directeur Gestion Actions,
diversifiée et structurée
Des marchés qui pourraient croître de 10 % Avec des multiples de valorisation attendus autour de 11, une
croissance des résultats comprise entre 12 % et 15 % et la
reprise des opérations de fusions-acquisitions, les bourses
devraient progresser de l’ordre de 10 %. Le marché devrait
profiter du retour des institutionnels qui ont délaissé les actions
d’abord en raison de la crise, puis dans un souci d’anticipation
des nouvelles normes réglementaires pénalisantes pour la
classe d’actifs.
La hausse ne sera pas linéaire. Le marché devrait alterner des
phases de faible volatilité (quand les résultats des entreprises
prendront le pas sur la macroéconomie) et des phases de
fort repli (quand ce sera l’inverse). En conséquence, nous
continuons de privilégier une approche tactique et flexible et
nous profiterons des faibles niveaux de volatilité pour acheter à
bon compte des options de protection à la baisse.
Priorité aux actions européennes Bien que les fondamentaux restent favorables aux marchés
émergents, nous sommes plus prudents cette année sur
cette classe d’actifs. Leur différentiel de croissance est
déjà intégré dans les cours alors qu’a contrario, les risques
d’inflation (et potentiellement de contraction de l’activité si les
politiques monétaires devenaient trop restrictives) ne sont pas
complètement pris en compte.
Nous privilégions les actions américaines et européennes, en
particulier la zone euro. Il existe un potentiel de rattrapage de
ses marchés dès que les problèmes de dettes souveraines
s’atténueront.
Prise de profit sur les cycliques Le marché a été favorable en 2010 aux cycliques au détriment
des défensives et des financières. Il nous paraît opportun de
prendre ses bénéfices sur les premières. Il est encore trop tôt
pour se repositionner sur les financières, sauf sur les banques
de détail qui devraient bénéficier d’une courbe de taux bien
plus pentue en moyenne qu’en 2010 pour leur activité de crédit.
Nous restons favorables aux petites et moyennes capitalisations
en raison notamment de l’accélération des opérations de
fusions-acquisitions.
Earning Yield - Bond Yield (based on 12 Month forward earning for S&P 500 and 10 Yard T-Bill Yield)
Earnings Yield - Bond Yield Average +1 Std -1 Std10 Year Average +1 Std (10 Years) -1 Std (10 Years)
-4,00%
-2,00%
0,00%
2,00%
4,00%
6,00%
8,00%
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mars-8
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1
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8
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9
mars-1
0
Source : Datastream - Natixis Asset Management
C’est la fin du "tout binaire"Deuxième postulat : le marché est à deux vitesses et seuls
quelques secteurs tirent la cote. L’amélioration du cycle plaide
désormais pour une diversification des portefeuilles. C’est la fin
du "tout émergent" ou "du tout cyclique".
Les valeurs exportatrices émergentes sont moins attrayantesEnfin, même si les marchés émergents demeurent un bon
thème d’investissement dans une optique de long terme,
2011 pourrait marquer une inflexion sur ces marchés compte
tenu des tensions inflationnistes et de la volonté des pouvoirs
publics de promouvoir la consommation interne.
Préférer les obligations high yieldNotre allocation d’actifs a évolué (voir tableau ci-contre). Les
obligations d’État (Allemagne et France) ont joué pleinement le
rôle de valeur refuge mais il n’y a plus grand chose à gagner sur
cette classe d’actifs. Mieux vaut alléger les positions au profit
des obligations privées en allant jusqu’au high yield.
NEWSLETTER - JANVIER 2011 / / / ATELIER "PERSPECTIVES 2011" - PARIS6 /
Allocations d’actifs : entre convalescence et normalisation
"S’alléger sur les obligations, les valeurs cycliques, l’or, le franc suisse et le yen et se renforcer sur les défensives, les obligations high yield, la Russie et les monnaies asiatiques."
"En 2011, mieux vaut jouer la hausse des devises des pays émergents que les actions émergentes et privilégier les titres de la zone euro."
Les marchés actions ne sont plus aussi risquésIl nous faut cesser d’accréditer aujourd’hui trois idées
largement répandues :
La première, c’est que les marchés actions sont pour
longtemps peu rentables. Cela devrait être moins vrai
aujourd’hui : l’activité redémarre lentement mais plus
solidement, les bilans des sociétés sont sains, les mesures
prises pour consolider les finances publiques vont dans le bon
sens, même s’il reste du chemin à parcourir. Tout concourt à
une reprise des marchés actions et la prime de risque qui reste
élevée (voir graphique) devrait se détendre si des nouvelles
rassurantes émergent sur le plan des finances publiques.
Nous pouvons donc commencer à alléger sur les actifs de
couverture et augmenter les actifs de long terme : actions,
matières premières….
Franck Nicolas
Directeur Allocation globale et ALM
Source : Shiller, FMI, Natixis Asset Management
-4,0
-2,0
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
61 64 67 70 73 76 79 82 85 88 91 94 97 00 03 06 09 12 15
Prime de risque du S&P 500 (en%)
Croissance mondiale (en %)
Croissance mondiale et prime de risque du S&P 500 (en %)
WWW.AM.NATIXIS.COM / 7
Allocations d’actifs : entre convalescence et normalisation
///// Nous contacter : [email protected]
Achevé de rédiger le 24/01/2011.
TauxCash € +Obligations État euro 1-3 - -Obligations État Euro 1-7 -Souverain international -Inflation euro =Inflation international +Crédit =High yield +Emergents =
ActionsEuro ++Europe +
Europe ex euro +Cycliques =Croissance + +Financières +Défensives +Small caps =
US +Japon =Pacifique -Asie émergente -Europe émergente =Latam -
Actifs alternatifsOr -Pétrole =Métaux industriels +Agriculture + +Immobilier +Hedge Fund +Volatilité -
DevisesEuro =Dollar +Livre +Yen -Franc suisse -Dollar australien + +Dollar canadien + +Devises émergentes + +
Allocations d'actifs - Portefeuille modèle pour 2011
Jouer la hausse des devises émergentesDe même, nous pouvons commencer à réduire notre
exposition sur l’or même si la banque centrale chinoise
continuera d’en acheter pour augmenter ses réserves.
Du coté des devises, il existe un potentiel de hausse sur les
monnaies émergentes. En revanche, nous pouvons diminuer
notre exposition sur les deux monnaies qui ont servi l’an
dernier de valeur refuge : le yen et le franc suisse.
Moins de cycliques et plus de défensivesSur les actions, nous privilégions les actions des pays
développés. Nous sommes en effet prudents sur les actions
émergentes à l’exception de la Russie où nous investissons
pour la thématique du pétrole.
Sur le plan sectoriel, on peut alléger les cycliques, se renforcer
sur les défensives et prévoir de revenir sur les financières au
fur et à mesure que les problèmes de dettes souveraines se
règleront.
Natixis Asset Management est l’expert européen de Natixis
Global Asset Management qui figure parmi les 15 premiers
gestionnaires d’actifs au monde avec 526,5 milliards d’euros
d’actifs sous gestion et 2 800 collaborateurs.
Natixis AM rassemble environ 670 collaborateurs et se situe
parmi les principaux gestionnaires d’actifs en Europe avec
près de 304 milliards d’euros sous gestion. Elle propose une
gamme complète de produits et de solutions de gestion
à une clientèle diversifiée d’investisseurs institutionnels,
de grandes entreprises, de distributeurs, ainsi qu’aux
réseaux bancaires.
Natixis Asset Management couvre les principales classes
d’actifs, zones géographiques et styles de gestion et bénéficie
d’expertises reconnues sur les gestions actions, obligations et
monétaires européennes, ainsi que sur la gestion diversifiée,
occupant des positions de leader sur ces domaines.
NATIXIS ASSET MANAGEMENT EN BREF
Échelle allant de - - à ++Source : Natixis Asset Management
Achevé de rédiger le 31/01/2011
NATIXIS ASSET MANAGEMENT21, quai d’Austerlitz - 75634 Paris cedex 13 Tél. +33 1 78 40 80 00 Société anonyme au capital de 50 434 604,76 euros Agréée en qualité de Société de Gestion de Portefeuille sous le numéro GP 90-009 en date du 22 mai 1990 Immatriculée au RCS de Paris sous le numéro 329 450 738
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