New Institut de formation et de rec - Le Management...

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Le Management Appréciatif ® un programme de L’Institut Français d’Appreciative Inquiry Jean-Christophe Barralis

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    un programme de ���L’Institut Français d’Appreciative Inquiry ���

    ���Jean-Christophe Barralis ���

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  • 1. Avant-propos

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  • Le contexte

    Le contexte ? Notre quotidien : de l’information médiatique, aux discours politiques, en passant par les discussions sociales en entreprise ou chez soi…voici un échantillon de ce que nous lisons ou entendons :

    q  « Dans notre monde en constant changement, aux composantes de plus en plus complexes… »q  « L’année a été marquée par des difficultés économiques et financières, des déficits, un chômage important. Dans ce contexte, des efforts sont demandés à tous… »q  « Dans un monde incertain en perpétuelle évolution où l’incertitude plane… et dans une société en crise… »q  « Cela ne changera jamais… »q  «  Dans une organisation à forte contrainte où les procédures règnent et où les moyens diminuent… »q  « En 2014, le marché européen restera toujours incertain et devrait baisser d’au moins 3 % avec un marché français en baisse de 3 à 5 %, dans ce contexte nous poursuivrons nos efforts… »

    …Alors, sommes-nous condamnés à vivre dans la peur ? 3

  • La question…

    Ce florilège de petites phrases donne un aperçu de l’ état d’esprit régnant dans les organisations et dans notre société. Comment faire quand il penche au profit de l’inquiétude, voire de la peur ? Y-a-t-il une autre réalité ?

    Dans cette morosité ambiante, comment un manager, un dirigeant peut-il susciter au quotidien l’engagement, la motivation et la coopération dans son organisation ?

    q  Comment agir avec efficacité en préservant le bien-être individuel et collectif ?q  Comment identifier les forces d’une équipe, en comprendre le fonctionnement pour les développer ? q  Comment donner du sens à l’action dans la période incertaine que nous traversons ?

  • L’histoire

    Là où les anciens modèles peuvent trouver leurs limites, là où se présente toujours la contrainte de faire « du plus » ou « du mieux », dans un paysage où la menace des RPS et de la crise rodent, nous nous sommes posé la question de profiter des solides apports d’une discipline scientifique récente: la psychologie positive.

    Celle-ci étudie les « systèmes » lorsqu’ils fonctionnent de manière optimale et donnent des résultats. Nous avons pris appui sur ces travaux pour réfléchir à un modèle original de management, qui pourrait permettre de penser la vie au travail différemment, tout en maintenant l’objectif de la performance en vue.

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  • C’était ambitieux, mais dans un monde ou l’économie positive prend son envol et où la responsabilité sociétale des entreprises se développe, être « appréciatif » nous a semblé compatible avec ce monde en mouvement…

    Une fois le concept écrit, nous l’avons expérimenté auprès de partenaires dont les retours positifs nous ont engagé à poursuivre nos recherches.

    Voici en quelques mots la naissance du Management Appréciatif que nous proposons aujourd’hui à un public élargi.

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  • L’Organisation Appréciative ®

    L’Organisation Appréciative telle que nous la percevons intègre un fonctionnement managérial socialement responsable vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes.

    Ne perdant pas de vue la performance économique, elle favorise:

    q  L’intérêt porté au métier et au sens du travailq  La confianceq  Le lien socialq  La coopération, l’altruisme q  La joie et la célébrationq La liberté, l’autonomie et la créativité q  La bientraitance institutionnelle et la reconnaissanceq  Le soin porté aux salariés comme aux clients

  • De la RSE à L’économie positive…

    •  C’est une vision positive des êtres humains au travail et de leurs relations qui fonde les approches nouvelles telles que :q  la RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) q  la QVT (Qualité de Vie au Travail), q  l’économie positive, q  la psychologie positive scientifiqueq  les démarches appréciatives,

    •  Ces approches reposent sur l’idée que l’altruisme et la coopération constituent des moteurs de l’activité humaine s’ils sont encouragés. Elles valorisent la prise en compte de « l’autre », passé, présent et à venir plutôt que la satisfaction immédiate des intérêts individuels de court-terme, les relations nourries et constructives plutôt que les simples transactions.

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  • 2.  Le Manager Appréciatif

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  • Introduction

    Le Manager Appréciatif ®* est un concept créé en 2009 par l’IFAI, à partir des travaux de deux courants scientifiques :

    –  Le courant de la psychologie positive développé en France par Jacques Lecomte, Charles Martin-Krumm, Rebecca Shankland et leurs collègues à la suite des recherches conduites par Martin Seligman, Mihaly Csikszentmihaly, Christopher Perterson et bien d’autres aux Etats-Unis

    –  L’approche en accompagnement des organisations -Appreciative Inquiry- développée à l’Université de Cleveland, par David Cooperrider et Ron Fry, puis, en France, par l’Institut Français d‘Appreciative Inquiry

    * Le Management Appréciatif est une marque déposée par Jean-Christophe Barralis et l’IFAI

  • La posture…

    Le Manager Appréciatif est dans une posture appréciative singulière qui lui permet de :

    –  Repérer les forces et les atouts de son équipe –  Diriger son attention sur les réussites–  Utiliser un langage appréciatif–  Cultiver l’optimisme–  Susciter la coopération, l’entraide et la générosité–  Faciliter l’autonomie et la créativité–  Construire et partager un sens pour l’action–  Reconnaître les efforts autant que les résultats–  Veiller au fort sentiment d’efficacité personnelle

  • 3.  La formation au Management Appréciatif

  • Finalité et objectifs de la formation

    Finalité :Les études récentes démontrent que le bien-être précède le succès au travail et soulignent le rôle central du management dans ce domaine. La finalité de ce stage est de faire découvrir aux responsables d’organisations une approche différente et provocante qui les amène à viser le bien-être en lien avec la performance.

    Public : Les responsables souhaitant s’approprier une méthode de management innovante, s’appuyant sur les forces, les atouts et les expériences réussies des équipes, afin d’animer au quotidien, de piloter des projets et de favoriser le changement collectif et individuel.

    Objectifs :q  Vivre l’expérience d’une posture appréciativeq  Connaître les études récentes sur les organisations issues de nouvelles disciplines scientifiques : la psychologie positive et l’Appreciative Inquiryq  Acquérir des outils simples et pratiques inspirés de la psychologie positive appliquée au travailq  Apprendre à conduire une intervention appréciative dans un projet de changement

  • Contenu général de la formation

    1. Les fondamentaux de l’approche appréciative–  Ce que nous enseigne la psychologie positive au travail–  Le cadre de référence d’une posture appréciative–  Les composantes du bien être ou du bonheur au travail–  Les entreprises libérées par une Démarche Appréciative

    2. Le Management par les points forts−  Le langage appréciatif et le « constructionisme » social −  Les moyens développant l’optimisme, le sens, le plaisir, la vocation, la

    reconnaissance, l’altruisme, la coopération et la créativité au travail−  Les moyens pour reconnaitre les forces d’une équipe−  Les notions de motivation, d’engagement et de satisfaction au travail

    selon la psychologie positive−  Les principes de reconnaissance, bienveillance et de bientraitance

  • Contenu général de la formation

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    3. La mise en pratique de la méthode « Appreciative Inquiry »Rappel de la méthode AIL’outil stratégique SOAR : Strenghts – Opportunities - Aspirations-Results (Forces-Aspirations-Opportunités-Résultats)

  • Concepts et auteurs de référence

    •  Le sens: Victor Frankl, Jacques Lecomte•  Le sentiment d’auto efficacité: Albert Bandura•  Le flux, l’expérience optimale: Mihaly Csikszentmihalyi •  L’optimisme: Martin Seligman•  Les forces et vertus: Martin Seligman et Christopher Peterson•  Les émotions positives: Barbara Fredrickson•  L’Appreciative Inquiry: David Cooperrider, Jean Pagès et Jean-Christophe

    Barralis•  La bonté humaine et la psychologie positive : Jacques Lecomte•  Le bonheur (Happiness): Sonja Liubomirsky•  La gratitude: Rebecca Shankland•  La motivation: Fabien Fenouillet et Daniel Favre•  La psychologie positive en environnement professionnel: Charles Martin-

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  • Modalités

    •  Durée : lundi 30 mai

    •  Budget : 450 Euros HT

    •  Modalités pédagogiques– Apports théoriques– Exercices d’application sur le terrain entre les deux sessions– Expérimentation à partir des cas des participants

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    Cofondateur

    Jean Christophe Barralis, 50 ans

    Cofondateur de l’Institut Français d’Appreciative Inquiry

    Titulaire du « Appreciative Inquiry Certificate in Positive Business an Society Change » de la Wheatherhead School of Management Case Western Reserve University de ClevelandAgréé par la Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse (FF2P) et par la Fédération Française des Coachs Professionnels (FFCPro). Administrateur de l’Association Française et francophone de Psychologie Positive (AFFPP)Créateur des concepts de Management Appréciatif et d’OrganisationAppréciative (marques déposées)Intervenant dans le DU de Psychologie Positive de l’Université Pierre-Mendès France animé par Rebecca Shankland et dans le Master de Psychologie Positive appliquée de l’Université Anglia Ruskin de Cambridge, animé par Ilona Boniwell

  • Presse

    lundi 28 octobre 2013 LE FIGARO

    !

    14 SANTÉ

    !"#$%& '( )$*+ ,( '- .$/0&$/+-+%$/1PSYCHIATRE, Jacques-AntoineMalarewicz partage son tempsentre son travail de consultant etson cabinet de psychothé-rapeute. Il vient de publier Petitsdeuils en entreprise (éd. Pear-son-le Village Mondial).

    LE FIGARO. - Vous êtesun spécialiste des systèmes, etdonc de la famille autant que del’entreprise. Quels sont les liensentre l’histoire familiale d’unepersonne et sa capacité à devenirunmanager compétent ?Jacques-Antoine MALAREWICZ. -On a observé que les aînés desfratries ont une nette tendance àprendre davantage de responsa-bilités que leurs cadets. Ils sem-blent prédisposés au contrôle despersonnes, mais aussi des situa-tions. De même, les enfants uni-ques qui ont dû, seuls, prendre encharge les sollicitations du coupleparental, et ont donc eu intérêt às’en dégager tôt, seront mieuxarmés pour savoir se confronteraux personnes. Enfin, les rési-lients, ceux qui se sont relevés de

    grandes difficultés ou traumasprécoces, auront tendance àmieux contrôler les situations. Àl’inverse, sera en difficulté com-me manager celui qui n’a pas ap-pris à se confronter aux autres.C’est souvent le cas d’un cadetqui a eu du mal à quitter ses pa-rents car ceux-ci n’avaient juste-ment aucune envie de le lâcher.

    Le bonmanager serait donc celuiqui a le goût de la confrontation ?Il ne cultive pas le conflit maisest capable de confronter lesautres car il sait se mettre en po-sition basse, se tenant à la foisdans la hiérarchie et la paritéavec les autres pour pouvoirvraiment les rencontrer. Unehumilité bien éloignée du « lea-der charismatique » qui, lui, n’ade cesse de se rendre indispen-

    sable, de s’affirmer comme« chef » et d’engendrer des ca-tastrophes après son départ, no-tamment parce que la posturequ’il cultive empêche ses collè-gues de se déployer.

    Quelles grandes évolutionsobservez-vous lors de vosséminaires en entreprise ?Des changements énormes no-tamment avec l’arrivée dansl’entreprise de la génération Y.Ces trentenaires, parce qu’ilsont eu des parents paritaires, lesbaby-boomers, revendiquentfort la parité. Si leur chef a unevision trop classique de l’autori-té, ça se passe donc mal entreeux. De plus, ces jeunes ne culti-vent aucun sentiment d’appar-tenance à l’entreprise et peuventfacilement lui être « infidèles ».Ainsi, ils savent, sans étatd’âme, juxtaposer leurs expé-riences professionnelles.

    Et quelles conséquencespour les managers ?Ceux qui, peu clairs, mélangent

    contexte privé et contexte pro-fessionnel en paieront les frais.Car la dimension affective dansl’entreprise n’est pas assez priseen compte et peut mener à degraves malentendus, voire à uneforme de maltraitance. Les ma-nagers doivent donc aujourd’huiavoir à la fois des compétencestechniques, savoir gérer des si-tuations, mais surtout ils doiventfaire preuve de talent relation-nel, toutes compétences qui, trèsdifférentes, demandent à êtreréunies… Un sacré défi !

    Ce profil idéal peut-ils’apprendre ?En tout cas, devenir un bon chefdemande du temps. Aujourd’hui,de même que les enfants devenusde vrais « consommateurs deparents » envoient ceux-ci àl’École des parents pour qu’ilssoient « coachés » dans leur rôleéducatif, les salariés doivent bé-néficier de la part de leur hiérar-chie d’une formation qui relèvedésormais du « savoir-être ». ■

    PROPOS RECUEILLIS PAR P. S.

    JACQUES-ANTOINEMALAREWICZPsychiatre

    IL EXAMINAIT et pensait crayon à lamain... pas seulement pour écrire.« Ses dessins révèlent une connaissanceprofonde de l’humain, un diagnosticaverti des anomalies anatomiques ainsiqu’un talent indéniable sous l’inspirationd’artistes romantiques tels que Delacroixou Ingres. » Pour vous qui pensiezconnaître Jean-Martin Charcot(1825-1893), médecin géant de sontemps, ou qui souhaitez le découvrir,une solution possible : délectez-vousde Charcot, une vie avec l’image,de Catherine Bouchara, médecinpsychiatre qui exerce l’hypnoseau pavillon de l’enfant et de l’adolescentà l’hôpital de la Pitié-Salpétrière.C’est une collection exceptionnelle quiest présentée ici. Plume, crayon, fusain,en noir et blanc ou en couleur, Charcotse révèle un très bon dessinateur et

    continue aujourd’hui encore de nousimpressionner et de nous enrichir.Lui qui vécu dans une période (derniertiers du XIXe siècle) particulièrementrévolutionnaire dans le domainemédical et scientifique, a imposé sonempreinte à jamais dans le domaine destroubles psychiques. Il disait, dans unelettre à son fils, le célèbre explorateurJean-Baptiste Charcot : « La science etl’art sont alliés, deux enfants d’Apollon.»Et ce livre le prouve au plus haut point.« Dès sa thèse, Charcot installe unecircularité entre l’observation, le texteet l’image », écrit Catherine Bouchara.À cette époque, les « aliénistes »,comme on appelle les médecins qui sechargent des personnes atteintes detroubles psychiques, étaient invités aux« voyages thérapeutiques », « des prisesde haschich pour accéder à l’expérience

    hallucinatoire des patients ». Les dessinsde Charcot sous « H » sont parlants.Le chanvre indien sera d’ailleursexpérimenté à la Salpétrière commetraitement de l’hystérie.Quand il commence à la Salpétrière,chez les « chroniques », entre lepavillon des « incurables » et celuides « épileptiques », il est vite repérépar ses chefs. « Aucun jeune médecinde la génération de Charcot ne souhaitetravailler dans cet hospice », maisCharcot « imagine le futur (…).

    Il assume ce qu’il nomme un “muséepathologique vivant”». Il s’intéresseà tout, de l’interprétation des rêvesau faith-healing, le concept de « la foiqui guérit », avec les méditations dansles sanctuaires et les pèlerinages,ce qu’il pensait être « cette puissancede l’esprit sur le corps ».C’est aussi un promoteur de l’hypnose,technique entraînant un « état modifiéde la conscience » (et non unendormissement). Il la considèrecomme un sujet d’étude scientifiqueet comme une méthode d’investigationpermettant d’induire un « étatexpérimental » pour mieuxcomprendre les symptômes de sespatient(e)s.Il croque aussi, toujours aussihabilement, des paysages, sescontemporains, des notabilités ou des

    anonymes, tient des carnets de voyages,et exécute même des dessins pourenfants (ce n’est peut-être pas la peinede leur montrer…). Il s’intéresse aux« démoniaques », puis aux « difformes »,mais « il récuse l’étroite vision de sescontemporains, écrivant : “L’hommenormal, que veut-on dire par là? S’ilexistait, ce serait un monstre.”».Zola fréquentait assidûment ses leçonset Freud viendrasix mois enrichirses connaissances.On aurait aimé êtreà leur place.

    CHARCOT. UNE VIEAVEC L’IMAGEDe Catherine Bouchara,éd. Philippe Rey,240 p., 39€.

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  • Article dans la revue biologiste info

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  • Ecole Nationale de la Sécurité Sociale

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    L’EN3S a choisi d’intégrer le concept du manager appréciatif dans son offre de formation.Depuis 2010 environ 50 cadres dirigeants ont suivi ce stage.

  • Caisse Centrale de la Mutualité Sociale Agricole

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    L’université des cadres dirigeants de la CCMSA propose le concept du dirigeant appréciatif dans son offre de formation.Depuis 2011 environ 80 cadres dirigeants ont suivi ce stage.

  • Publications

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    Premier livre en Français 2007

    Chapitre sur le sens au travail avec l’Appreciative Inquity 2013

    Edition enrichie 2014

  • Nous contacter…

    Institut Français d’Appreciative Inquiry

    149, Av du Maine-75014 ParisJean-Christophe Barralis

    [email protected] ���

    www.ifai-appreciativeinquiry.com ���

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