Nantes Passion 124

NantesNantesle magazine de l ’ information municipale PassionPassion

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Enquête sur les commercesde l’agglomération nantaiseEnquête sur les commercesde l’agglomération nantaise

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Avril 2002 • N A N T E S P A S S I O N • 3

sommaire

Nantes Passion.Directeur de la publication : Jean-Marc AYRAULT.

Co-directeur de la publication, directeur de la communication : Guy LORANT.Rédacteur en chef : Philippe BOUGLÉ.

Rédaction : Loïc ABED-DENESLE, Noèle B., Rodolphe DELAROQUE, Jean-Noël FÉVRIER, Michaël GHEERBRANT, Sandra RATAUD, Cécile ROMER.

Photos : Stéphan MENORET, Régis ROUTIER.Ont collaboré à ce numéro : Jacques CHANÉAC, Anne MATHIEU, Emmanuelle MORIN, Maya NICCOLI

Maquette : Laurent BEAUMONT-MCM. Mise en page : LE SQUARE DESHOULIÈRES. Impression, photogravure : ACTIS.

Régie publicitaire : Éditions Scoop, 4 boulevard Jean-Moulin, 44000 Nantes, tél. 02 40 95 11 11, fax 02 40 95 09 65.

Dépôt légal 2e trimestre 2002. Éditeur : Direction de la Communication, tél. 02 40 41 67 00. Mairie de Nantes, 2, rue de l’Hôtel de Ville, 44094 Nantes cedex 1.

Stand. Général : tél. 02 40 41 90 00. http://www.nantes.fr – e-mail : [email protected] : 147 000 exemplaires. ISSN : 1164-4125.

un mois d’actualitéUn petit journal dans le journal.

Le tour d’horizon de l’actualité nantaise.

la villeL’actualité

de la vie municipale.La Communauté urbaine adopte

son budgetProjet d’extension

du passage PommerayeRestauration achevée pour l’église

Notre-Dame de Toutes-AidesUne nouvelle halle pour la Beaujoire

Concertation pour les nouvelles lignes de tram

Feu vert pour le “Zénith” et le stade d’athlétisme

quartiersL’actualité

de la vie quotidienne.L’église Saint-Luc,

édifice remarquable du XXe siècleLes médiateurs bénévoles

des DervallièresLe “steel-band” de la Petite-Sensive

Une Maison des Jeux au Champ de Mars

L’expo Regards croisés sur Bellevue

dossierEnquête sur les commerces de l’agglomération nantaise

Nantes métropoleL’actualité de l’Ouest

Atlantique.Un pôle biotechnologies sur l’île de NantesMobilisation pour l’Agence européenne

de sécurité maritime

sortirL’actualité

de la vie culturelle.Festival au Théâtre universitaire

Plissé Dansé à GraslinLe guide de vos sorties, l’agendamusique, théâtre, danse, expos,

jeune public…

détenteL’actualité de vos loisirs.

Espaces verts, la carte de la protectionbiologique

Livres, disques du mois…

Nantes pratiqueLes numéros utiles, les infos service

pour bien vivre la ville.

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Espaces verts, la carte de la protectionbiologiquePour entretenir et protéger les 1 000 hectares de verdure de la Ville, le SEVE privilégie une approche écologique durable adpatée à chaque site. Tous les conseils pour “jardiner propre”.

Le conseil de laCommunauté urbainea approuvé la décisiond’aménager un pôled’activité dédié aux biotechnologiessur une partie desterrains actuellementoccupés parl’entreprise Alstom, au cœur de l’île de Nantes. Explication.

Festival étudiant auThéâtre universitaireDu 22 avril au 4 mai, le Festivaluniversitaire va montrer unecinquantaine de spectacles montés par 450 étudiants. Une profusion deprojets qui reflètent les activités du TU,lieu désormais incontournable dupaysage culturel nantais. Événement.

Un pôle pour les biotechnologies sur l’île de Nantes

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Projet d’extensiondu passagePommerayeLe célèbre passage couvert nantaisdevrait être flanqué d’ici 2006 d’une nouvelle aile donnant sur la rue Santeuil, dans un total respectde ce monument historique. Le point sur le projet.

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un moisd’actualité

élect ions

Les électeurs sont appelés auxurnes pour l’élection présidentielle, le21 avril pour le premier tour et le 5 maipour le second tour. Pour orchestrerles opérations, le service Affaires élec-torales et militaires de la Ville se mobi-lise. Des renforts viennent prêter mainforte aux 11 agents que compte le ser-vice en temps normal. Et le jour J, en-viron un millier d’agents sera à piedd’œuvre pour tenir les bureaux de vote. Près de 180 000 électeurs sont ap-pelés à se déplacer dans les 202 bu-reaux de vote de la ville, répartis sur47 sites. Parmi eux, on comptabilise17 604 nouveaux inscrits (contre 14276 l’an passé). Dans le cadre de lamise à jour des listes électorales, ànoter que l’inscription des jeunes de

Présidentielle: mode d’emploi

18 ans est maintenant systématique,via le recensement réalisé pour l’Ap-pel à la défense nationale dans le

cadre du Parcours de citoyenneté. Pour voter, il suffit de se présenter àson bureau de vote qui sera ouvert de8 h à 19 h, en présentant si possible sacarte d’électeur et obligatoirementune pièce d’identité (carte nationaled’identité, passeport, permis deconduire, titre de transport de la SNCFavec photographie, carte d’invaliditécivile ou militaire avec photographie...)

Les quatre régatiers nantais, équi-piers au sein du Défi français, conti-nuent de préparer, dans le cadre d’unprogramme intensif, la coupe del’America à Lorient. Aux sorties d’en-traînement en mer succèdent lesphases de développement à terre, où

voi le

chaque membre de l’équipage assureun suivi logistique et technique. Pro-chaine étape : la mise à l’eau, en mai,du class America, construit au chan-tier Multiplast à Vannes. Pour Thierryet Olivier Douillard, Fred Guilmin etLuc Pillot, l’aventure continue !

Coupe de l’America

Ces titres doivent être en cours de va-lidité à l’exception de la carte d’iden-tité ou du passeport. Même périmés,ils seront acceptés. Pour voter par procuration, l’électeurdoit faire une démarche auprès du tri-bunal d’instance, ou d’un commissa-riat de police ou encore de la gendar-merie. Les pièces à fournir étant diffé-rentes selon les situations, il estconseillé de se renseigner avant de sedéplacer. Toute procuration doit êtrejustifiée (raison de santé, obligationprofessionnelle ou familiale, va-cances...) et des justificatifs seront de-mandés. Si pour des raisons de santé,vous ne pouvez vous déplacer, la pro-curation pourra être établie à votre do-micile par un officier de police judi-ciaire auquel vous devrez remettre uncertificat médical ou autre justificatif.Un conseil : ne pas attendre le derniermoment pour effectuer les formalités. Pour en savoir plus, consulter le siteInternet de la Ville de Nantes:http://www.nantes.fr

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• N A N T E S P A S S I O N • Avril 20026


tourisme

L’Office de tourisme de Nantes pro-pose depuis mars un service innovantpermettant de découvrir le cœur histo-rique de Nantes grâce à son téléphonemobile. Pour l’utiliser, il suffit de se procurer lacarte Allovisit et son code personnalisédiffusés gratuitement auprès des officesde tourisme, aéroports, gares et hôtels… Ensuite, pour un coût de 0,34 € la mi-nute, vous composez le 0 892 682 511et suivez votre propre itinéraire touris-tique au gré des touches de votre clavier.Le circuit proposé comporte sept étapesde deux minutes chacune menant d’un

mémoire aventure

Visiter Nantes avec son portable

Le Musée municipal de l’impri-merie (24, quai de la Fosse) pro-pose une journée portes ouvertessamedi 4 mai de 10 h à 12 h et de14 h à 18 h.Près de 160 000 visiteurs ont déjàfranchi les portes du Musée de l’im-primerie depuis son ouverture en dé-cembre 1986. Pourtant, combien deNantais connaissent-ils ce lieuchargé d’histoire, véritable conser-vatoire vivant des gestes et des mé-tiers du Livre, de Gutenberg (environ1440) jusqu’à la fin du XXe siècle ?Niché dans les entrailles du bâtiment

salonsVélo. La FUBicy, Fédération française des usagers de la bicyclette, organi-se sa 4e journée d’étude le 12 avril à la Cité des congrès, sur le thème duchoix du vélo comme mode de déplacement, pour aller au travail ou faire sescourses… Entrée payante sur inscription. Le 13, entre 9 h et 11 h 30, baladeà vélo gratuite à travers Nantes. Contact : Association Place aux Vélos.Tél : 02 40 20 04 00. Internet : www.fubicy.org

de la Médiathèque, il présente sescollections et ses savoir-faire surquelque 700 m2. Les techniques quiy sont réunies permettent de fabri-quer un livre complet : papier, texte,illustration, reliure, dorure, selon desméthodes qui, pour certaines, sont àjamais révolues.Une trentaine de professionnels tra-vailleront ce jour-là devant le public.À noter également que le musée pré-sente, du 4 au 31 mai, une expositiond’œuvres réalisées par des impri-meurs.Renseignements : 02 40 73 26 55.

endroit clé à l’autre de la ville. Cathé-drale, château des ducs de Bretagne,place du Bouffay, rue Kervégan, île Fey-deau, passage Pommeraye, placeRoyale et le cours des Cinquantes-Otages font l’objet d’une balade cultu-relle agrémentée de documents so-nores et d’interviews de personnalitésnantaises dont Jacques Demy. Autreavantage : la bande annonce est dispo-nible en permanence, jour et nuit. Nantes est ainsi la première ville à tes-ter en libre accès la carte Allovisit àl’échelle de son centre-ville. Renseignements : 02 40 20 60 00.

Depuis son départ de Nantes le 10février dernier, le Belem, après avoirquitté Dakar le 14 mars, dernière es-cale avant la grande traversée de l’At-lantique, a fait route vers le Brésil. Letrois-mâts barque devait accoster leport de Belem à Pâques avant de ga-gner, en ce mois d’avril, Macapa, enAmazonie, puis Cayenne, en Guyane.Le 8 mai, l’escale de Saint-Pierre de laMartinique aura une forte valeur sym-bolique. Le Belem participera au cen-tenaire de l’éruption de la MontagnePelée, tragédie dont il fut témoin en1902. C’est la première fois depuis1907 que le voilier nantais accosteradans ce port. Vous pouvez suivre l’odyssée du Be-lem sur le site internet www.nantes.fr

Plus d’infos :www.belem-odyssee.com

L’Odyssée Atlantique du Belem

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Unconservatoire

vivantdes métiers

du livre.

Portes ouvertes au Muséede l’imprimerie

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Prolongeant l’exposition organiséel’été dernier à Sarrebruck dans lecadre du jumelage de Nantes avec laville sarroise, le musée du château desducs de Bretagne présente, du 20 avrilau 30 septembre, une exposition sur leparcours artistique du sculpteur etpoète nantais Gérard Voisin. Des premières œuvres sur bois datantdes années 1960 aux bronzes récem-ment sortis des fonderies, une cen-taine d’œuvres exposée dans le bâti-ment du Harnachement retracera lacarrière et les différentes époques decréation de l’artiste. Certaines sculp-tures monumentales seront exposées

exposi t ion

Gérard Voisin expose au Château

mémoire

dans la cour du château. Le visiteur pourra également découvrirune sélection d’objets (dessins et li-thographies de Corneille, peintures deBram Van Velde, photographies deDoisneau...) collectionnés par lesculpteur durant un demi-siècle. L’ex-position donnera lieu, en présence del’artiste, à un cycle de visites, confé-rences, animations et ateliers de sen-sibilisation à l’univers de la sculpture,du bois et de la glaise, auprès dugrand public et des scolaires. Exposition visible tous les jourssauf le mardi, de 10 h à 18 h.Renseignements : 02 40 41 56 56.

Les 26, 27 et 28 avril, se tient l’édi-tion 2002 de Ram Dam à l’Ouest, lerendez-vous vivement “déconseilléaux plus de 30 ans” co-organisé par le CRIJ(Centre régional info jeu-nesse) et la Cité descongrès. Pour cet évé-nement consacré auxpassions des jeunes :culture, sport, vacances,citoyenneté et engage-ment, mobilité... la Citédes congrès va de nou-veau vibrer trois jours durant avec“des infos, une expo et des démos”.Parmi les temps forts, le “Marché” deRam Dam à l’Ouest, l’espace jobsd’été, le cyber espace géant, des ini-

tiations sportives permanentes (esca-lade, sports de combat...), desconcerts, un festival de fictions

courtes indépendantes,une soirée hip hop avecle Lieu unique, un défiléde mode et d’autres sur-prises.Quant au stand de laVille de Nantes, il pré-sentera l’opération Initia-tive Ville - “le prix desjeunes qui font bouger laville” - avec une exposi-

tion des lauréats 2001, le collectif deplasticiens nantais “7 ou vu”.Contact : 02 51 88 20 00. Internet :www.ramdamalouest.com. E-mail :[email protected]

jeunesse

Ram Dam à l’Ouest

Les étudiants de l’Institut supérieureuropéen de gestion de Nantes (ISEG),font l’événement du 27 avril au 3 maiavec une semaine d’animations bapti-sée “Formes et couleurs”. Cinq mani-

étudiants

La semaine-événement de l’Institut supérieur européen de gestionfestations grand public au programme:opération “Une toile pour un toit” auprofit de Logement Fraternité samedi27 place du Bouffay, rallye nantais (àpied, vélo, roller, skate, patinette...) di-

Pour sa 5e édition, la Remontée dusel du Guérande sur la Loire, ce pé-riple de quatre semaines de la pres-qu’île guérandaise et du parc de Brièrejusqu’à Saumur en carrioles à cheval

et en gabares organisé par l’ASPCAC(traduisez : Association de sauvegardedu patrimoine du commerce ancien,du colportage et des fours à pain), feraescale du 2 au 5 mai sur la plage deSaint-Sébastien-sur-Loire (boulevarddes Pas-Enchantés), où elle sera ac-cueillie par l’association Loire pourTous. Au programme, ateliers pédago-giques, dégustation d’anguilles et deproduits du terroir, contes et chants demarins, bal guinguette...Contact : Loire pour Tous - Maisondes associations, Rue Anatole-de-Monzie - 44200 Nantes.Tél/fax : 02 40 47 52 50.Internet : www.loirepourtous.fr.st/

La Remontée du sel fait étapeà Saint-Sébastien

manche 28, théâtre lundi 29, nuit étu-diante en réseau dans 7 villes deFrance le mardi 30, cirque, spectaclesde rue, structure gonflable et vols cap-tifs en montgolfière le mercredi 1er mai.

Renseignements :ISEG - 28, rue Armand-Brossard -44000 Nantes.Tél : 02 51 72 27 16.E-mail : [email protected]

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Première fête de la glissesur l’île de Nantes

roller

La première grande Fête de la glissesera organisée à Nantes, le samedi 27avril, sur l’Ile de Nantes, à proximité duPalais des sports de Beaulieu.De très nombreux pratiquants du roller- une discipline sportive en pleine ex-pansion dans notre région -, des ama-teurs jusqu’aux compétiteurs de trèshaut niveau, sont attendus à ce grandrassemblement organisé par le Co-mité 44 de roller skating et les clubs dudépartement.Sur un parcours allant de la pointe del’île (CRAPA) jusqu’au bd des Martyrs-Nantais, en longeant la Loire et le Pa-lais des sports, les randonneurs serontinvités à ouvrir le circuit à 15 h 30.Puis ce sera au tour de la haute com-pétition (manche de la Coupe duMonde et de la “French Cup”), à partirde 16 h 30, avec une épreuve de25 km open, ouverte aux rollers trèsconfirmés, et un marathon spectacu-laire, avec les “ stars “ de la discipline,parmi lesquels plusieurs patineursprofessionnels de la région nantaise,

l’une des meilleures de France, avecdix titres mondiaux.De nombreuses animations, sur le vil-

lage roller, ponctueront cette journéedédiée aux amateurs de la glisse.http://www.fetedelaglisse.com/

rendez-vous sport i fs

Sur votre agendad’avril…

BASKET-BALL (N2F) : ALPCM /Rouen - Gymnase du Coudray

FOOTBALL (D1) : FCNA / Lorient -Stade de la Beaujoire Louis-Fonteneau

FOOTBALL : Challenge ChristianPouvreau - FC Toutes-Aides -Stade du RACC

RINK-HOCKEY : Tournoi internationalminimes et cadets - NARH -Gymnase du Croissant

HOCKEY SUBAQUATIQUE:Championnat de France - Centre

subaquatique nantais - Piscine Léo-Lagrange

RUGBY (2e division fédérale) :SNUC / CS Meaux - Stade Pascal-Laporte

VOLLEY-BALL (N2F) : Léo-Lagrange VB /Clamart - Gymnase Gaston-Turpin

ATHLÉTISME : 59e tour de Nantes -FSGT 44

FOOTBALL / Mondialde la Saint-Pierre : Plaines de jeux del’Éraudière et de la Noë-Lambert

KENDO :Championnats d’Europe - Palais desSports de Beaulieu

RINK-HOCKEY (N1) : NARH /Coutras - Gymnase du Croissant

FOOTBALL : Tournoi des13, 15 et 17 ans - Stade de la Saint-Médard-de-Doulon

FOOTBALL : Coupe FranceTélécom des quartiers - Stade de laBeaujoire

HANDBALL (N1M) : HBCN / Rezé -Centre sportif Mangin-Beaulieu

BASKET-BALL (Pro B) :L’Hermine / Saint-Quentin BB -Palais des Sports de Beaulieu

BASKET-BALL (Pro B) :

L’Hermine / Maurienne SB -Palais des Sports de Beaulieu

27 ROLLER SKATING :Fête de la glisse - Ile Beaulieu

AVIRON : Régataïades -UNA - Stade nautique de l’Erdre

HANDBALL (N1F) : NLA / LesHerbiers - Palais des Sports de Beaulieu

VOLLEY-BALL (N2F) : Léo-Lagrange VB /Tulle - Gymnase Gaston-Turpin

… et de mai

CYCLISME : Grand prix cyclistedu muguet - Nantes Doulon Vélo Sportle 1er

le 28

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le 13

Un an après le Mondial de handball,au cours duquel Nantes a accueillil’Équipe de France, Daniel Costantini,l’ex-entraîneur des Champions duMonde, a accepté de parrainer ungrand tournoi de jeunes des quartiers,organisé par le HBC Nantes, en leverde rideau ( à partir de 10 h) du derbyentre le HBCN et l’ASB Rezé, ledimanche 21 avril.Contact : 02 40 48 79 72.

handball

Costantini deretour à Nantes

Desamateursjusqu’auxcompétiteursde hautniveau.

Daniel Costantini.

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Jonelière et la Beaujoire, les 27 et 28avril. Parmi celles-ci, la Républiquetchèque, l’Italie, la Hongrie, la Rouma-nie ou encore l’Allemagne.La représentation française sera éga-lement de grande qualité, avecl’équipe de l’Université de Nantes, etla venue d’universités et grandesécoles de la France entière. Quatrecents rameuses et rameurs (dont lamoitié d’étrangers) sont attendus àNantes pour cette compétition quicompte parmi les plus importants ras-semblements européens de l’avironuniversitaire.Tél/Fax : 02 51 12 58 81.http://www.una.asso.fre-mail : [email protected]

Les Régataïades fêtent leur 20 ans

aviron universi taire

basket bal l

Le Palais des sports de Beau-lieu s’apprête à accueillir, pour lapremière fois à Nantes, du 16 au21 avril, les championnats d’Eu-rope de kendo (juniors et seniors,hommes et femmes, en individuelet par équipe), avec trois centsathlètes combattants, en prove-nance de vingt-cinq nations. Lea-der en Europe, la France détient letitre par équipe depuis 1989.Tél. 02 41 73 32 55, http://www.ffjda.com/kendo/ Kendo.europe2002

Les “Maîtres” (nageurs de 25 à 90ans et plus...) se retrouveront les 8 et 9mai à la piscine Jules-Verne pour la 9e

édition du Grand Prix international deNantes. L’an passé, 250 nageursavaient répondu à l’invitation de

Les championnats de France universitaires à NantesDeux mois à peine après avoir or-ganisé l’épreuve nationale de karaté,le Comité régional du sport “U” orga-nise les championnats de France uni-

Grand Prix internationaldes Maîtres

l’ASPTT ; 2 records du monde et 3 re-cords de France avaient été décro-chés.Tél/fax : 02 51 72 30 00,http://perso.wanadoo.fr/nantes.asptt.natation

natat ion

versitaires de basket ball, du 6 au 8mai, au Palais des sports de Beau-lieu. Près de 600 compétitrices etcompétiteurs de 34 équipes sont at-

tendus, soit 62 matches pour l’attri-bution des titres 2002.Tél. 02 40 94 49 50,http://www.sport-u-nantes.com

L’étape nantaise de la Coupe deFrance télécom des quartiers sera or-ganisée le dimanche 21 avril, au stadede la Beaujoire - Louis-Fonteneau, parla Ville de Nantes, en partenariat avecl’Office municipal du sport, le FCNA etla société Orange. 16 équipes de“moins de 13 ans” licenciés dans lesclubs nantais et 16 équipes des quar-tiers de la ville s’affronteront.Contact : 02 51 89 73 84.

footbal l

Coupe de Francetélécom des quartiers

AVIRON : Championnat inter-académieFFSU - Stade nautique de l’Erdre

FOOTBALL (D1) : FCNA /Bordeaux - Stade de la BeaujoireLouis-Fonteneau

BASKET-BALL (N2F) : ALPCM / Evreux- Gymnase du Coudray

HANDBALL (N1M) : HBCN / Falaise -Centre sportif Mangin-Beaulieu

BASKET-BALL :Championnat de France universitaires- Palais des Sports de Beaulieu

NATATION : 9e grand prixinternational masters -Piscine Jules-Verne

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du 6 au 8

le 4kendo

Championnats d’Europe du 16 au 21 avril

Vingt nations ont participé auxRégataïades internationales universi-taires de Nantes, depuis la création decette épreuve il y a... vingt ans. L’UNA(Université Nantes Aviron), organisa-trice de cette grande compétition an-nuelle, a tenté de les réunir toutes,pour fêter sa vingtième édition.Une quinzaine seront finalement pré-sentes au rendez-vous nantais, sur lestade nautique de l’Erdre, entre la

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un moisd’actualitéun moisd’actualité

sécuri té

santé

sol idari té

Aux termes d’un avenant au Contratlocal de sécurité* adopté vendredi 8mars, 40 gardiens de la paix supplé-mentaires vont êtres recrutés d’ici à2003 : 20 cette année, 20 l’année pro-chaine. Les effectifs de police de l’ag-glomération nantaise dépasserontalors le chiffre de 1 000 agents. S’y ajouteront 40 CRS, qui viendrontrenforcer l’action de la brigade de gen-darmerie (50 hommes) créée récem-ment pour intervenir entre 14 heures et1 heure du matin dans le centre-ville etles quartiers sensibles pour des mis-sions de sécurisation.La dégradation de la situation dans lecentre-ville de Nantes a conduitd’autre part la Ville de Nantes à mettreen place d’une équipe de quatre édu-cateurs de rue dans l’hyper-centre. Ilsauront plus particulièrement en charge

les jeunes errants et les sans domicilefixe. Des places supplémentaires vonten outre être créées pour l’accueil de

Renforcement des moyens en centre-ville

ces personnes au foyer Saint-Benoît.Plusieurs postes de travailleurs so-ciaux vont être créés pour renforcer

les structures intervenant dans le do-maine social : 1 poste en faveur duSAMU social, 1 poste en faveur dufoyer St-Benoît, 1 poste et demi en fa-veur de l’ADAVI, association d’aideaux victimes, et 1 poste en faveur deMédecins du Monde, pour venir enaide aux prostitué(e)s. Les moyens de lutte contre les tagsvont être renforcés, avec la créationd’une cinquième équipe de nettoyage.

*Le Contrat local de sécurité a été si-gné en 1998 entre l’État et 13 collecti-vités locales, dont la Ville de Nantes.

“Toutes pompes dehors” pour les enfants hospitalisésLa 3e édition de l’opération “Toutespompes dehors”, collecte de chaus-sures destinée à aider les enfants ma-lades du service onco pédiatrique duCHU de Nantes, se déroulera du 22avril au 4 mai. Créée à l’initiative de la

Jeune Chambre économique, cetteaction est relayée cette année par l’as-sociation Onco Plein Air (AOPA).Des points de collecte seront mis àla disposition du public en mairiecentrale, dans les mairies annexes,

dans des maisons de retraite, dansdes établissements scolaires, auCHU et dans certains hôpitaux. Lessamedis 27 avril et 4 mai, un camionde collecte stationnera au croise-ment du cours des Cinquante-

Avec les concoursd’une douzaine de parte-naires, l’association SOSFemmes de Nantes semobilise pour la semainedépartementale sur lesviolences envers lesfemmes, qui se dérouleradu 22 au 26 avril 2002 sur Nantes,Saint-Nazaire et Châteaubriant.Temps fort le 25 avril à Nantes, avecune journée réservée aux profession-

nels et aux associations.En soirée, une confé-rence-débat sur le thème“D’une génération àl’autre” pour tout public.Des ateliers accueilleront400 jeunes des collèges,lycées, et centres de loi-

sirs pour repérer avec eux ce qui per-met de sortir des mécanismes de laviolence. Contact : 02 40 12 12 40.

Violences envers les femmesinsert ion

L’association “Un jeune, un parrain,un emploi”, qui a pour but de mettreen relation des jeunes diplômés à larecherche de leur premier emploi avecun professionnel, qui les accompagneet les conseille afin de leur faciliterl’accès au monde du travail, a décidéd’étendre son action de parrainageauprès des jeunes des quartiers dits“sensibles”. L’objectif est de suivre 80jeunes des quartiers prioritaires des

agglomérations nantaise et nazai-rienne et de faire en sorte que 70 %d’entre eux trouvent une solution àleur problème d’emploi à l’issue duparrainage.À Nantes, les Dervallières et Malakoffsont les quartiers qui bénéficieront enpremier lieu de cette action.Tél : 02 40 47 00 83.12, rue des Trois-Croissants44000 Nantes.

“Un jeune, un parrain, un emploi”s’investit dans les quartiers sensibles

Otages et de la rue de la Barillerie.Contact : AOPA - Fabienne Morillon- La Garne - 44860 Saint-Aignan-de-Grand-Lieu.Tél : 02 40 65 54 81 ;e-mail : [email protected]

Des effectifssupplémentairespour des missionsde sécurisation.

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la villel’actualité de la vie municipale

13Avril 2002 • N A N T E S P A S S I O N •

L e budget général de la Communautéurbaine, adopté le 15 mars, s’élèveà 908 millions d’euros. Il est consti-tué d’un budget principal de

775 millions d’euros, dont 548,6 millionsd’euros de mouvements réels (3,6 milliards defrancs) et de cinq budgets annexes, dontcelui de l’eau (55,9 millions d’euros) et celui

de l’assainissement (74,2 millions d’euros). Ilest plus important que celui de la Région(717 millions d’euros) et plus de deux foisplus élevé que celui de la Ville de Nantes(367 millions d’euros). L’importance de cebudget, l’étendue des compétences propresà la Communauté font qu’aujourd’hui il n’estplus possible d’apprécier à leur juste mesureles actions engagées sur une année budgé-taire sans rapprocher le budget de la com-mune considérée de celui de la Commu-nauté urbaine. Il suffira, pour s’en convaincre,d’observer qu’en 2002, la Ville de Nantesprévoit 49,3 millions d’euros d’investisse-ments nouveaux quand la Communauté enprévoit 204, soit plus du quadruple (1).

Des ressources importantesD’où la Communauté urbaine de Nantes tire-t-elle ces importantes ressources ? Ce sontd’une part, les entreprises, à travers la taxeprofessionnelle et le versement transports,d’autre part les usagers, à travers, notam-ment, les redevances d’eau et d’assainisse-ment, qui apportent à la Communauté la partprincipale de ses recettes (55%). Le produitde la taxe profess ionnel le at te int

La Communauté urbaine a adopté son premier budgetde plein exercice. Un budgetimportant, concernantdirectement la ville de Nantes et les Nantais,notamment en ce qui concerne lesinvestissements prévus sur le territoire communal.

A N A L Y S E ▼

242,1 millions d’euros, soit une augmentationde 4,5%, alors que les taux restent inchangésdepuis trois ans. C’est bien l’accroissementde la richesse de l’agglomération qui financeprincipalement son développement. Les ressources en provenance de l’État ontconnu une évolution considérable entrel’époque du District et celle de la Commu-nauté : en 2000, le District avait reçu de l’État une dotation globale de fonctionne-ment (le principal apport de l’État aux col-lectivités) de 85 F/habitant, soit 12,96 e ; en2002, elle recevra 68,7 e par habitant ! Parrapport à l’année dernière, les ressources enprovenance de l’État sont en hausse de 3,5%.Elles ne représentent cependant que 20%du total. Les emprunts seront limités à 18%.

Soutien aux communes et ambition communautaireLa Communauté urbaine mobilise une partieprépondérante des ressources fiscales glo-bales de l’agglomération. Elle doit assurerd’importantes missions de proximité (voirie, propreté, éclairage, aménagement del’espace public) tout en portant les grandes

La Communautéurbaine adopte son budget

Divers

Gestion financière

Gestion administrative

Solidarité intercommunale

Enseignement supérieur et recherche Développement économique

Développement urbain

Environnementet cadre de vie

Eauet assainissement

Déplacements

18 %

11 %

10 %

8 %3 %2 %

13 %

18 %

13 %

4 %

Divers(dont participations)

Emprunts

Usagers

État

Fiscalité

44 %

20 %11 %

18 %

7 %

Les recettes

Suite p. 14 ▲

Les dépenses

MPNtes Pass 24/VILL 29/03/2002 12:39 Page 13



ambitions communautaires. Tel est le cadredans lequel se sont situés les élus commu-nautaires au moment de faire leurs choixbudgétaires.

Retour de fiscalité Tout d’abord, la Communauté a décidé deretourner directement aux communes unepartie de ses recettes fiscales. Elle leur ver-sera d’une part une attribution de compen-sation, destinée à compenser la perte derecette fiscale liée à l’adoption de la taxeprofessionnelle unique d’agglomération,d’autre part, une dotation de solidarité com-munautaire, destinée à faire profiter chaquecommune de l’augmentation de la richessecollective. Le montant total de ces dotationsest en hausse de 5,2% par rapport à l’annéedernière. Il s’établit à 84,5 millions d’euros,dont 41,9 millions d’euros pour la Ville deNantes.

Des moyens pour les pôlesPar ailleurs, les 10 pôles de proximité de laCommunauté (dont 7 couvrent le territoirede Nantes) vont bénéficier d’un budget defonctionnement total de 11,4 millions d’eurosleur permettant d’assurer l’entretien de lavoirie, l’éclairage public, la propreté de l’es-pace public. Pour la Ville de Nantes, cettesomme s’élève à 4,6 millions d’euros. En outre, dans le cadre de contrats de

co-développement qui seront signés entrevilles et communauté, les pôles auront unecapacité d’investissement propre leur per-mettant d’effectuer des travaux de petitsaménagements de l’espace public, tels lesaménagements de sécurité aux abords desécoles ou les aménagements de voirie enfaveur des cyclistes etc. Pour la ville deNantes, ces investissements s’élèveront à10,6 millions d’euros.

▲

Des investissements de portée communautaire● Déplacements et transports publics.Le premier poste d’investissement prévu aubudget communautaire concerne les trans-ports publics : 119,7 millions d’euros y seront

consacrés. Ces fonds permettront notam-ment d’acquérir de nouveaux autobus fonc-tionnant au gaz naturel, d’engager les pre-mières dépenses liées à l’aménagement de la

Poursuivre l’aménagement depromenades le long des cours d’eau.

Donner des moyens aux pôles de proximité.

Mettre en place le réseau haut débit. Poursuivre l’aménagement de la route de Vannes.



la ville

desserte ferroviaire Nantes-Vertou ou au pro-longement des lignes de tram 3 vers le nord-ouest et 2 vers le sud-ouest. Un nouveauparc de stationnement sera construit au Pré-Gauchet.● Espace public. S’agissant de l’aména-gement de l’espace public, l’année 2002 doitmarquer l’engagement de plusieurs projetsmajeurs à travers des études opérationnellesou de premiers travaux. Sur l’île de Nantes, onnotera les premiers travaux prévus sur lesecteur du palais de justice. De même sepoursuivront les projets sur Malakoff, le Breil-Malleville, la route de Vannes, la place Sarrail,à Rezé, ou le boulevard des Pas-Enchantés,à Saint-Sébastien, ou encore l’échangeur deBellevue, sur le périphérique. On notera également une forte augmentationdes crédits en faveur du logement social (4,1 millions d’euros).● Environnement. Les ressources affec-

tées à ce secteur atteignent 4,2 millions d’euros, doublant par rapport à l’année dernière. Elles doivent permettre, notam-ment, d’amplifier les efforts de reconquêtedes cours d’eau de l’agglomération et depoursuivre les aménagements de prome-nades au fil de l’eau.● Grands équipements. Jugés “d’intérêtcommunautaire” par plus des deux tiers duconseil communautaire, les projets d’unesalle de spectacle de grande capacité (detype Zénith) et d’un stade couvert d’athlétismevont faire l’objet des premières études.● Développement économique. L’inves-tissement principal dans ce domaine serasans conteste la mise en service du réseauhaut débit de l’agglomération (réseau O-Méga), pour lequel est prévue une sommede 8,15 millions d’euros. Une réalisation d’importance, reliant entre eux les établis-sements d’enseignement supérieur, les admi-

nistrations et les centres de recherche. Pré-vue également cette année, la constructiond’une nouvelle halle dans le parc des expo-sitions de la Beaujoire. ● Enseignement supérieur et recherche.La Communauté urbaine consacrera 5,4 mil-lions d’euros à la poursuite du réaménage-ment du campus universitaire du Tertre. Elleversera 3,6 millions d’euros de subventionsd’équipement au bénéfice, notamment, del’ENITIAA, de l’École vétérinaire, de l’Écolenationale de la Marine marchande, de Subatech, de l’IFREMER, de l’Institut desmatériaux. L’École supérieure de commercede Nantes, Audencia, bénéficiera d’une subvention de fonctionnement de 1 milliond’euros.

Michaël Gheerbrant

(1) On rapprochera également ce chiffre de la capacitémaximale d’investissement qu’avait l’agglomération à l’époque du District : 76 millions d’euros.

Aménager le campus du Tertre. Poursuivre le grand projet de ville sur Malakoff.

Assurer la gestion du port de l’Erdre. Apporter des moyens accrus à l’habitat social.




Le passage Pommerayedevrait être flanqué d’ici2006 d’une nouvelle ailedonnant sur la rue Santeuil,dans un total respect du monument historique.Explication.

A M É N A G E M E N T ▼

Un projet d’extension du passage Pommeraye

L a Socpresse, société propriétairedu quotidien nantais Presse-Océan,possède rue Santeuil un ensembleimmobilier mitoyen du passage

Pommeraye. Trois immeubles au total. Le n° 8, un ancien hôtel, est entièrementoccupé par la rédaction du journal. Il en estde même du petit immeuble du n° 10. Quantau 12 de la rue Santeuil, un bel immeuble dudébut du XIXe siècle, il est en grande partiedésaffecté : 3 000 m2 inoccupés, sans compter les sous-sols qui jouxtent les niveauxinférieurs du passage.C’est ici que se trouvaient naguère, du temps

de l’imprimerie au plomb, les rotatives et lessalles d’expédition d’où partaient au petitjour les éditions du quotidien.C’est ici que se situe l’essentiel du projetd’extension du passage Pommeraye. Uneopération immobilière étudiée par la Socpresse en lien étroit avec la ville.

2 000 m2 de surfacescommercialesLe nouvel ensemble permettrait de créerenviron 2 000 m2 de surfaces commerciales,reliées au passage à chacun de ses troisniveaux : la galerie haute (qui correspond aurez-de-chaussée du n° 12), la galerie de laFosse où, dans les caves de Presse-Océan,sont enfouis les vestiges d’une maison noble

du XVIe (voir encadré), et la galerie médiane,dans laquelle la Ville vient de faire l’acquisi-tion des locaux de Moyon-Avenard.

Renforcer l’attractivité du centre-villeSi la Ville a fait usage de son droit de pré-emption (1) sur cette galerie d’art qui a cesséson activité en décembre dernier après 117 ans de présence dans le passage Pommeraye, c’est parce qu’elle voit dans leprojet de la Socpresse une opportunitéunique, à un emplacement prestigieux, derenforcer l’attractivité commerciale du centre-ville (lire aussi notre dossier page 26) et quela galerie Moyon-Avenard, localisée très exac-tement à l’articulation des deux sites, est

Un escalier monumentalOuvert en 1843, le passagePommeraye est aujourd’huiconsidéré comme l’un desplus beaux passages couvertsdu XIXe siècle en Europe. Uneréussite architecturale tirantparti de la forte déclivité duterrain : 9 m 40 de déniveléentre la rue de la Fosse et larue Santeuil, sur une longueurde 134 mètres. “C’est de cettedifficulté même que jaillit l’idéesi heureuse d’un escaliermonumental distribuant surtrois niveaux les galeries duvolume central.” (André Péron,in Le Passage Pommeraye -Coiffard libraire-éditeur).



la ville

ye

stratégique pour la réalisation de ce projet, quiintéresse déjà plusieurs enseignes nationaleset internationales.

Objectif : printemps 2006“L’aménagement, indique la Socpresse, seracontemporain, mais se fera en harmonie et

dans un total respect du monument historiquequ’est le passage Pommeraye”.Les vestiges du vieux manoir seront mis envaleur et la façade du n° 12 de la rue Santeuilsera conservée. Quant aux deux autresimmeubles, ils laisseront place à une nouvelleconstruction qui abritera, sur 2 000 m2 (contre

1 500 m2 actuellement), les services de Presse-Océan, y compris la régie publicitaireet les ventes aujourd’hui excentrés sur lazone industrielle de Saint-Herblain. 700 m2 delogements dans les étages supérieurs com-plèteront le programme. Pour accompagnercette restructuration importante du centre-ville, la rue Santeuil sera réaménagée en voiesemi-piétonne dans la continuité de la rueBoileau.Le montage opérationnel du projet est particulièrement complexe, compte tenudes contra intes du sous-sol et de l’exiguïté des lieux pour réaliser le chantier.On table cependant sur un début des travaux à l’été 2004 et une livraison auprintemps 2006.

(1) Le champion de ski nautique Patrice Martin,qui vient de mettre un terme à sa carrièresportive, souhaitait y ouvrir un magasin. La Ville lui a proposé une solution permettant de concilierson projet à court terme, tout en préservant les possibilités de liaison entre les locaux de Presse-Océan et le passage Pommeraye.

Le mystère du vieux manoir

C’est une étrange bâtisseengloutie dans une cave sombreet poussiéreuse, au 2e sous-solde Presse-Océan. Colonisés par les toiles d’araignée et les chauves-souris, ce sont les vestiges, arasés et enfouislors de la construction dupassage Pommeraye, d’unemaison noble du XVIe siècle : le manoir de Bouvet, parfoisdénommé “manoir des Bretons”.Les archivesgardent peu de traces decette mystérieusedemeure, sinonqu’elle faisaitpartie de la tenue de Bouvet(située entre les actuelles ruesJean-JacquesRousseau etScribe), propriétéde la familleGrilleau desPavillons, que lereceveur généralJean-Jacques-

Louis Graslin acquit en 1776pour urbaniser un nouveauquartier de Nantes qui allaitporter son nom.Fenêtres en pierre, clés de voûtes, piliers de cheminée,puits, escalier en colimaçon…toutes ces traces remarquablesdu passé de Nantes serontsauvegardées et accessibles au public.

Les immeubles de Presse-Océan, rue Santeuil.




Restauration achevéepour l’église Notre-Dame de Toutes-Aides

R éalisés dans le cadre du plan de rénovationdes églises décidé par la Ville, les travaux por-taient sur la restauration du clocher (restructu-ration de la partie affaiblie, scellement des

pierres, consolidation de la croix, grillage anti-pigeons,brossage des pierres…) et de la façade (restructuration etconsolidation des maçonneries, mise en place d’un tiranten carbone pour stabiliser les deux arcs…). D’importantstravaux de couverture et de charpente ont également étéréalisés sur la chapelle, la partie la plus ancienne de l’église qui date du XVIIe siècle. Pour mener à bien cechantier, il a été fait appel au savoir-faire d’artisans hautement qualifiés. Le coût de l’opération s’élève à 472 024 euros (environ 3 millions de francs) financés parla Ville avec l’aide du Conseil général à hauteur de 21%. D’autres travaux sont actuellement entrepris sur les édi-fices cultuels nantais : restauration du clocher de Saint-Nicolas, réfection de la couverture et de la charpente deSaint-Martin de Chantenay en cours d’achèvement, restauration d’une partie des vitraux de Saint-Similienégalement en finition.

Après un an de travaux, la réhabilitation de l’église de Notre-Dame de Toutes-Aides est terminée.

Concertation pnouvelles lign

La Communauté urbaineengage au mois d’avril la concertation préalable sur les projets de ligne 4 et de prolongement de la ligne 3de tramway jusqu’à Pirmil.

A vec la liaison ferroviaire Nantes-Vertou et la réorganisation du réseaud’autobus, ces deux lignes assure-

ront en 2006 la desserte sud-est de l’agglo-mération.

Une nouvellepour la BeauLe parc des expositions de la Beaujoire sera doté en 2004d’une nouvelle halle baptisée“hall 6”.

I l s’agit de compléter l’offre de surfaces,actuellement insuffisante, par un espacede grandes dimensions pouvant accueillir

L e Conseil de la Communauté urbainedu 15 mars dernier a déclaré “d’intérêtcommunautaire” la réalisation de deux

équipements : ● Un stade couvert d’athlétisme permet-

tant la pratique de cette discipline en hiver,l’éclosion de jeunes talents, ainsi que l’organisation à Nantes de manifestationsd’envergure, championnat régional ou

Feu vert pour le “Zénith”et le stade d’athlétisme

national. Cet équipement bénéficie déjàd’une inscr ipt ion dans le ContratÉtat/Région 2000-2006.

● Une salle culturelle de grande capacitédu type “Zénith”. L’agglomération est bienpourvue en salles de spectacle de petite etmoyenne capacité, mais elle n’est pas dansle circuit des grands concerts. Si certainsétablissements (Parc des expositions de laBeaujoire, Palais des sports de Beaulieu...)ont pu autrefois les accueillir, il n’en est plusde même aujourd’hui en raison des nouvellesrègles de sécurité et des contraintes tech-niques, leur médiocre acoustique en parti-culier... La nouvelle salle aurait une jauge de6 000 à 8 000 spectateurs.Ces deux projets sont désormais sur les rails.Des études vont pouvoir être lancées pourleur réalisation.Un “Zénith” pour les grands concerts.

Un “tram-bus” équipera la ligne 4.

Le projet, dessiné par le cabinet d’archite cte


19

la ville

E N B R E F

n pour lesgnes de tram

Le développement d’un nouveautype de matériel de transport public– le “tram-bus” – a permis récem-ment de se dégager des difficultésqui guettaient la ligne 3 sud-est. Cevéhicule, qui équipera la future ligne 4, peut fonctionner en sitepropre grâce à un système de gui-dage optique. Il présente des carac-téristiques proches du tramway,confort, régularité, sécurité. De plus,il peut franchir sans difficulté le pontde la Rotonde et , de ce fa i t ,

emprunter l’itinéraire le plus direct pour relierle centre-ville : la deuxième ligne de ponts. Lecoût de réalisation de la ligne est moins élevéet la durée des travaux plus courte.La concertation se déroulera de la mi-avril àla mi-mai. Deux réunions publiques auront lieuà Nantes, à la mairie annexe Nantes-Sud etau Foyer des jeunes travailleurs du boule-vard Vincent-Gâche. Dans ces mêmes lieux,une documentation sera mise à la dispositiondu public, de même qu’un registre pourrecueillir les remarques. Une exposition pré-sentera les grands axes du projet.

lle halle aujoire

en priorité des manifestations commerciales,mais aussi des manifestations associatives,culturelles et sportives.Le hall 6 sera implanté au sud des bâtimentsexistants, à côté des halls 1, 2 et 3, aveclesquels il sera relié par un prolongement dela galerie de liaison qui les unit aujourd’hui au

Grand palais. Il offrira une surfaceau sol de 5 000 m2 sans portéeintermédiaire pour une hauteurutile de 9 mètres. Le projet com-porte également des salles deréunion et des bureaux en balconavec vue panoramique sur le parcet l’Erdre.La construction débutera en avril2003, après la Foire internatio-nale, et sera achevée pouraccueillir la Foire 2004 et les Floralies, après onze mois de travaux. Coût prévisionnel : 6,6 Me HT.

L e Port autonome de Nantes – Saint-Nazaire va construire un nouveauposte à quai sur le site de Cheviré, à

proximité de l’agglomération et des grandsaxes de communication, pour répondre à lafois aux besoins liés à la croissance des trafics*, et à l’enclavement et l’obsolescencedu quai Wilson.Ce poste 4 sera situé à l’amont immédiat dupont de Cheviré, en continuité du poste 3 aval. Les travaux comprennent la démolitionde l’ancienne estacade et la mise au profil dela berge, l’enlèvement de cinq ducs d’Albe(pieux d’accostage) en béton armé, laconstruction d’un quai de 180 mètres delong, la reconstitution de terre-pleins au doitdu nouveau quai et l’établissement d’une

▼ Un pôled’animation pour le campusDans le cadre du réaménagement desespaces publics du campus universitairedu Tertre, un pôle d’animation va êtreconstruit entre les facultés de Droit et de Lettres. Ce nouvel équipementaccueillera, sur 1 000 m2 environ, unespace d’accueil et de services, un pôleassociatif, un lieu convivial de rencontreset d’échanges, ainsi que les servicesgénéraux du pôle. La Communautéurbaine va lancer un concours de maîtrised’œuvre pour sa réalisation.

Port : un 4e poste à Cheviré

souille à la même cote que le poste 3. Dansun premier temps, ce quai utilisera l’outillageexistant sur Cheviré ou transféré de Wilson.La création de Cheviré 4 est inscrite au planÉtat-Région 2000-2006 pour un montant de9 910 000 e HT, financés par le Port pour23,12 % et, à hauteur de 19,22 % chacun, par la Région, le Département et la Commu-nauté urbaine. Les travaux s’engageront l’étéprochain pour une mise en service fin 2003 /début 2004.

* Avec un trafic de 31,9 millions de tonnes en2001, Nantes – Saint-Nazaire est le premier portfrançais de la façade atlantique et vise un objectifde 41 millions de tonnes pour 2015.

Avril 2002 • N A N T E S P A S S I O N •

hite ctes AIA.



quartiers projecteurl’actualité de la vie quotidienne

É V O C A T I O N ▼

Au cœur du quartier du Breil,l’église Saint-Luc passeinaperçue. L’édifice, construitpar un grand architectefrançais, Pierre Pinsard, n’est pas immédiatementidentifié comme lieu cultuelmais s’apparente plus àquelconque équipement de quartier des années 60.Ces particularités lui valentaujourd’hui d’être reconnucomme un édificeremarquable de l’architecturedu XXe siècle.

É glise polyvalente Saint-Luc faitaujourd’hui partie des mille deuxcents monuments du XXe sièclerecensés par le ministère de la

Culture comme présentant un intérêt archi-tectural. Propriété du diocèse, elle témoignede l’époque militante pendant laquelle cer-tains prêtres et notamment l’abbé MichelBrion, secrétaire de l’Évêché de Nantes et responsable des Centres religieux du diocèsede Nantes, défendaient une église ouverte surles quartiers et la vie sociale. Ces exigencess’inscrivaient dans la volonté du Concile deVatican II d’adapter l’Église catholique aumonde moderne et aux nouvelles pratiques.

Une innovation sociale“C’est pourquoi le projet de Saint-Luc visaità banaliser le lieu de culte, à le fondre dansson environnement. Il était l’antithèse del’église monumentale et triomphante”,

explique Pierre Lebrun, architecte lillois etauteur d’une thèse sur les lieux de cultecatholique en France durant les trente glo-rieuses. L’édifice se devait donc d’être sobre,simple, minimal. “C’est un projet très aboutiet très poussé, poursuit-il. Du point de vuesocial, cette église était une véritable inno-vation. Elle s’ouvrait à la vie profane et ses

20

L’église Saint-Luc

Un témoin remade l’architecture

locaux devaient pouvoir servir à d’autresusages que le culte”, poursuit-il. “Dans lesannées 60, avec la construction de nouveauxquartiers, il fallait en effet inciter les popula-tions à venir à l’église car il était difficile pourles prêtres d’aller dans les familles”, se sou-vient l’abbé Jean Vincent, fondateur de laparoisse.

Un système ingénieux de cloisons escamotables, imaginé par Jean Prouvé.

Une architecture minimaliste, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

MPNtes Pass 24/QUARTiers 29/03/2002 12:35 Page 20


quartiers

La Maison du Peuplechrétien.

Aussi, pour qu’elle réponde au mieux à cetteexigence d’ouverture, la Maison du Peuplechrétien comme on l’appelait à l’époque,offrait un espace modulable par un systèmede cloisons mobiles qui permettait d’isolerl’autel et les fonts baptismaux pour accueilliren journée et en soirée des réunions et desactivités socioculturelles.

Un édifice estampilléLe projet architectural fut confié à Pierre Pinsard, dont trois réalisations sont aujour-d’hui labellisées par le ministère de la Culture(la crypte de Lourdes, le couvent des Dominicains de Lille et l’église d’Armbouts

Une Maison du Peupleen pleine époquecontestataire Avant que le nom de Saint-Luclui soit associé, l’église duquartier du Breil était appeléeMaison du Peuple (chrétien). Sa référence au lieu cultuel nefigurant qu’entre parenthèses.“Nous étions en pleine périodecontestataire”, se souvientl’abbé Charles Goubin qui yofficia de 1967 à 1976. Pendantces années-là, le bâtiment a étéinvesti par le centre social. “En 1968, pendant la grève desBatignolles, Georges Moustakis’est même produit dans lagrande salle de l’église”, sesouvient l’abbé. Nous avonségalement eu des objecteursde conscience qui ont occupéles lieux pendant une quinzainede jours, en s’enchaînant les uns aux autres. Il a fallul’intervention des forces del’ordre pour les faire évacuer.”La vocation polyvalente du lieu s’est ensuite peu à peuétiolée avec la constructiond’équipements publics sur lequartier. Le nom de Saint-Luclui fut alors donné et une croixfut posée sur la façade pourmieux identifier le lieu de culte.

“À cette époque, lorsque l’on parlait d’église, on pensait à Le Corbusier, au béton, à la sculpture, à un langage plastique très mode. Mais la Maison du Peuple chrétien, c’est un tout autre esprit,quelque chose d’extrêmement pur et simple, juste et sans rien de trop. L’idée était de pouvoir susciterune émotion mais d’une autre manière qu’avec un langage imagé (…) “Le principe des cloisons escamotables dans le solétait très simple mais également très osé (…). Les murs en façade ont été réalisés avec despanneaux en aluminium. C’était aussi très osé car très fragile. Mais l’ensemble était très élégant,très minimaliste aussi bien à l’intérieur qu’àl’extérieur. C’est le programme qui nous a poussés à concevoir l’édifice dans cet esprit.”

● Entretien avec Hugo Vollmar. Extrait de “Le complexe du monument, les lieux de culte catholique en France durant les trente glorieuses” de Pierre Lebrun.

marquable re du XXe siècle

Cappel, près de Dunkerque). Il fut assistédans ce projet par son collaborateur, HugoVollmar. Saint-Luc porte aussi l’emprunte del’ingénieur Jean Prouvé, l’un des pionniers del’architecture industrialisée, qui avait été sollicité par Pinsard pour réaliser les cloi-sons escamotables. “Ces signatures ont aussimotivé l’intervention auprès de la Drac (Direction régionale de l’action culturelle)pour que l’église Saint-Luc fasse l’objet d’uneattention particulière”, explique Pierre Lebrun.“Mais, nous ne sommes qu’au début d’uneréflexion sur Saint-Luc poursuit Jean-LouisKerouanton, chargé de mission à l’Inventairegénéral de la Drac. La liste établie par leministère de la Culture, sur laquelle ne figu-rent pour l’instant que douze bâtiments desPays de la Loire (dont l’église Saint-Luc),signifie seulement que l’édifice mérite quel’on s’en préoccupe, sans préjuger pour l’instant d’une mesure de protection.”

Isabelle Robin

L’architecte Hugo Vollmar se souvient…

Le curé de la paroisse, l’abbé Épiard, et deux paroissiens du quartier du Breil.



▼ Breil-Malville : “Quandla campagne s’éloigne”Le groupe d’historiens amateurs du Breilvient de publier le 3e numéro de leur revue“Sans mémoire, pas d’avenir”, intitulé “Quandla campagne s’éloigne…” Dans ce nouveaucahier, ils abordent les années 50, cettepériode où “tout va bouger. Les propriétés de notre quartier sont démantelées par lessuccessions, les terressont abandonnées ettrès convoitées. C’est lacrise, la Ville de Nantesdoit faire face à unedemande accrue denouveaux logements…”Une évocation qui nousmène de l’avenue desPlantes au boulevardBoulay-Paty en passant par la Petite-Broderie, le lotissement “Moyse”, la Maisonfamiliale, la Jalotterie, le Grand-Carcouët et l’école du Breil, construite en 1958, et qui nécessita la destruction du château qui empiétait sur sa cour.● Pour vous procurer les cahiers, contactez :Marie-Thérèse Guillou (02 40 59 14 66) ou Michelle Pottier (02 40 59 77 16).

▼ Dervallières : atelierde création audiovisuelleAnimé par l’association La Luna depuisjanvier, un atelier de création audiovisuelleconvie les jeunes du quartier à s’initier au maniement de la caméra et au montageaudiovisuel pour leur donner la parole etréaliser des films personnels. Les ateliers sont ouverts à tous, le mercredi, de 17 h 30 à 19 h 30. ● Contact : La Luna, 02 40 58 07 19.

E N B R E F

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À proximité de l’ancienne piscine de laRoche, chemin du Relais, la nouvellesalle festive de Malakoff a ouvert ses

portes aux habitants et associations. La pre-mière salle (141m2) peut accueillir une cen-taine de convives, la deuxième, plutôt dédiéeaux réunions, a une capacité d’accueil d’unetrentaine de personnes. Equipée de mobilier(tables et chaises), elle dispose égalementd’un coin cuisine pour réchauffer les plats. Cetéquipement provisoire permettra de répondre

I nstallée rue Antoine Watteau aux Dervallières, l’équipe de médiateurs béné-voles est là pour aider à renouer le dia-

logue entre voisins. “On nous sollicite essen-tiellement sur des problèmes de voisinage. Lamajorité des demandes de médiation quenous traitons concerne notamment les nui-sances sonores”, explique l’une des douzebénévoles de l’équipe. Créée en 1995 à l’ini-tiative de la Ville, cette médiation sociale viseà régler les petits conflits qui empoisson-nent la vie quotidienne. “Une écoute attentive permet déjà de dédramatiser lasituation et suffit parfois pour régler le conflit.Sinon, nous invitons les personnes concer-nées à une première rencontre pour rappro-cher les points de vue.” Dans bien des cas,ces litiges révèlent surtout un manque decommunication et de dialogue. Avec un peu

de bon sens et de bonne volonté, les chosesretrouvent leur cours normal. “Nous jouons unrôle modeste mais essentiel pour restaurerdes liens sociaux.”Depuis sa création, plus de 250 dossiers ontété traités. Sans compter les appels télé-phoniques qui ne donnent pas lieu à d’autresdémarches. Ce service est proposé gratui-tement à tous les Nantais. “Nous assuronsbien sûr la confidentialité et travaillons entoute neutralité. C’est important pour établirun climat de confiance et c’est indispensablepour trouver un terrain d’entente entre lesdeux parties.”

● Contact : 32, rue Antoine-Watteau. Tél. : 02 40 46 66 15. Permanences : mardi, de 18 h à 20 h, mercredi et jeudi, de 14 h à 16 h.

Une salle festive pour le quartierà la demande de la popula-tion, en attendant que la salle festive soit intégrée à la restructuration globale duquartier dans le cadre duGrand Projet de Ville (GPV).

● Réservation : 02 40 41 31 28.

quartiersl’actualité de la vie quotidienne

Des médiateursbénévolesPour régler les conflits de la vie quotidienne.



U n groupe de jeunes et d’adultes desquart iers nord passionnés demusiques caraïbes vient de créer un

“steel-band”, autrement dit un orchestre detambours métalliques fabriqués avec desfûts de pétrole recyclés. Une musique issuede la culture antillaise, et plus spécialementde l’île de Trinidad.Depuis le 9 janvier, ils se retrouvent tous lesmercredis au centre socioculturel de la Petite-Sensive pour deux ateliers d’initiation,animés par Mokhtar El Mohktari et DavidCanu de l’association Calyps’Atlantic, la plusgrande formation de l’Ouest.Dans un bruit de tonnerre mélodieux et rythmé, les apprentis musiciens du centresocioculturel font résonner ces instruments

dont les sonorités inci-tent immédiatement à lafête. Ils ont eux mêmesfabriqué leurs “steel-drums”, rutilants et chro-més, lors d’un atelierorganisé dans les locauxde Calyps’Atlantic. Lesvieux fûts ont été découpés puis décapés,façonnés et enfin accor-dés. Un vrai travail detitan, car loin des déli-

cates manipulations permettant d’accorderun piano ou une guitare, ajuster un “six bass”ou un “doo-doob” pour lui faire jouer lagamme sans fausse note, se fait en force, àcoups de marteau. Festives et populaires,les musiques jouées par le steel-band n’im-pliquent pas nécessairement d’apprendre lesolfège et il reste encore quelques placeslibres dans les ateliers.

● Contact :Anne-Françoise Chauvel et François GendronCentre Social de la Petite-Sensive23, rue Santos-Dumont - Tél. : 02 40 40 69 63.● Ateliers :Chaque mercredi de 10 h à 12 h (enfants) de 17 h à 19 h (jeunes et adultes).

D ans le quartier de la Madeleine, au 9 rue des Olivettes, un collectif d’as-sociations regroupées autour d’“En

jouez-vous ?” vient de créer une Maison desJeux, afin de faire vivre et de développer laculture ludique populaire dans toute sa diver-sité : jeux traditionnels, d’adresse, de rôles,de cartes ou de figurines… “Notre structurea un rôle de centre de ressources documen-taires, explique Bertrand Vignond’“En jouez-vous ?”. C’est éga-lement un lieu de réflexion avecun espace dédié aux expositions,où l ’on peut auss i jouer.”L’association propose aussi desanimations dans les cafés etd’autres lieux de vie, festivals,écoles, ludothèques ou fêtes devillage. “Nous aimerions aussialler là où il y a de la souffrance,comme les hôpitaux ou les

prisons”. Prêt aux collectivités, initiations etmanifestations, expositions, constitution d’unebase documentaire, fête nationale du Jeu le 25mai prochain… Les projets ne manquent pas !

● Ouverture au public : Mardi 18 h - 22 h, mercredi 14 h - 19 h,vendredi 14 h - 19 h. Contact : 02 40 35 75 67.

E N B R E F

Nant

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▼ Nantes Erdre :Festiv’Erdre les 4 et 25 maiRegroupées en collectif, douze associationsdu quartier Nantes Erdre se réclamant de l’éducation populaire et totalisant plus de3 000 adhérents, ainsi que les établissementspublics du quartier comptant 2 500 élèves,organisent les samedis 4 et 25 mai, une grande fête de la citoyenneté.Cette 2e édition de Festiv’Erdre se dérouledonc sur deux journées, mais aussi sur

plusieurs sites. Le 4 mai en matinée, classesouvertes au collège Rutigliano, pas athlétiqueet lâcher de ballons pour les écoles primairessur les stades de l’Éraudière, de la Beaujoireet F.-Dallet, pique-nique familial à laBeaujoire, forum sportif et culturel l’après-midi dans le hall n° 5. Le 25 mai, fest-nozaux salons Mauduit avec quatre groupesnantais.● Contact : Amicale laïque des Marsauderies 1, rue de la Bertinière 44300 Nantes. Tél : 02 40 50 08 10.

▼ Saint-Félix : souvenirs de la MorrhonièreL’association“Mémoires d’un quartier Saint-Félix”prépare son livreIV, qui seraconsacré auxsouvenirs de la Morrhonière,cette cité-jardinconstruite en 1926 par l’Office d’habitations à bon marché (on ne disait pas encore HLM)de la Ville de Nantes. Une cité peuplée degens pauvres, qui développèrent une sociétéfaite de vraie solidarité, d’entraide et de fêtes.Parution à l’automne prochain.● Contact : Mémoire d’un quartier Saint-Félix – 39, rue Félix-Thomas 44000 Nantes. Tél : 02 40 74 23 93.

Une Maison des Jeux

quartiers

Le “steel-band” dela Petite-Sensive



quartiersl’actualité de la vie quotidienne

Belle

vue

▼ Regards croiséssur Bellevue

“D ans le quartier, on vient de par-tout, nous sommes tous colorés.Nous avons tous les âges. Nos his-

toires sont des trains en marche avec desmémoires qui se souviennent, des futurs quiluttent et qui rêvent…” C’est autour de cetterichesse culturelle, que la Confédération syndicale des familles (CSF) Bellevue-

Bourderies, a imaginé une exposition sur lavie du quartier et celle de ses habitants.“L’idée était de réunir les gens et des asso-ciations de Bellevue autour d’un projet pourse rencontrer et mieux se connaître, expliqueHubert Roulo, coordinateur du projet. Quel’on soit Breton, Italien, Maghrébin, Portu-gais, ici, nous sommes tous des migrants.

E N B R E F▼ Sainte-Anne : L’Écrit de la butteAu sommaire du derniernuméro du journal de quartier L’Écrit de la butte Sainte-Anne, undossier sur le devenir del’ancienne école des fillesde la place des Garennes,qui abritait la FEN jusqu’àson déménagement pour la Maison des syndicats del’île de Nantes, une évocation par l’historienJean Duret du tunnel SNCF, creusé de 1937à 1941 sous le joli parc du couvent desOblates, une rencontre avec l’artiste GérardVoisin, auteur de l’Arbre de la liberté, sculptéen 1989 pour célébrer le bicentenaire de laRévolution dans un orme planté sur la butteen 1848, et un portrait de l’architecte navalThierry Damiens, qui vient de s’installer place Lechat.● Contact : ASBA (Association de la butteSainte-Anne) – 1, rue Sainte-Marthe – 44100 Nantes. Tél/fax : 02 40 69 83 84.

Nous voulions travailler sur cette spécificitépour la valoriser et la faire connaître.”Une trentaine de personnes ont participé à laréalisation de l’exposition intitulée “Cité cock-tail, regards croisés sur Bellevue”. Très vite,l’idée de la présenter sous la forme d’un trains’est imposée. “C’est un clin d’œil qui faitréférence au voyage”. Trois wagons, troisescales. Le premier symbolise le passé, lesorigines du quartier et de ses habitants, ledeuxième le présent, la vie telle qu’elle s’organise à Bellevue et le troisième l’avenir. “Cet espace est plus particulièrement dédiéaux enfants, à leurs projets, et à leur imagi-nation”. Les témoignages foisonnent : de beaux textesà travers lesquels chacun dit son histoire,parle de la solidarité mais aussi de la nostal-gie qu’il a de son pays. “Nous avons aussi uneéquipe qui a fait un roman photo sur Bellevue,une autre qui a filmé les habitants”. Des par-cours découvertes du quartier seront égale-ment proposés pendant toute la durée del’exposition, ainsi que des lectures publiques.“Après, nous espérons que notre expositiontournera dans d’autres quartiers. Peut-êtredonnera-t-elle des idées à certains ?”

● Exposition Cité Cocktail, Regards croisés sur Bellevue, du 13 au 18 mai, à la Maison des Habitants, place des Lauriers.

L ’aventure a commencé en octobre der-nier. “Nous avons monté un atelierd’écriture à la maison des citoyens de

Bellevue”, explique Marco Pereira, anima-teur audiovisuel de l’association Les Quais dela mémoire. Une dizaine de jeunes de 17 à 20ans se sont investis dans le projet. “Nousavons commencé par travailler sur un scénariopuis sur les dialogues”. Ainsi est née

l’histoire de Zebelleu, un racketteur qui finitlui-même par se faire racketter. Après s’êtrefrottés aux jeux de rôle, les apprentis comé-diens se sont prêtés au jeu de la caméra quia sillonné le quartier. “Maintenant, nous espé-rons être dans les temps pour une premièreprojection publique au rendez-vous de RamDam à l’Ouest avant de présenter Zebelleudans divers festivals de courts métrages”.

Zebelleu : tournage d’un court métrage

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Le premier wagon de l’exposition raconte le passé du quartier et de ses habitants.


26

dossier

Cinq pôles d’importance régionale, constitués degaleries marchandes, cinq pôles intermédiairesaménagés à proximité du périphérique, six pôlesintermédiaires intercommunaux ou inter-quartiers etsoixante-cinq pôles de proximité dont trente et unlocalisés à Nantes (voir encadré) constituent le paysage commercial de l’agglomération nantaise.

Un paysage qui a beaucoup évolué au cours des dix dernières années.En 1989, l’agglomération comptait 4 109 points de vente totalisant 541 980 m2 de surfacecommerciale ; en 2001,on dénombrait 3 641commerces totalisant725 341 m2. 11% decommerces en moins,34% de surface mar-chande en plus. Laconcentrat ion estmanifeste. La densité commerciale dans l’agglomération nantaiseest aujourd’hui de 1 308 m2 pour 1 000 habitants. Mais ces chiffres nerendent compte ni des disparités ni des évolutions qui se dessinent.

Des évolutions contrastéesDans le centre-ville en pleine mutation, le dynamisme commercial estdepuis quelques années manifeste, comme en témoignent les implan-tations actuelles de grandes enseignes. En périphérie, le commerce développé autour de la grande distribu-tion semble arrivé aujourd’hui à maturité, voire à saturation. Avec seizehypermarchés, l’agglomération nantaise figure parmi les plus équipéesen France. Une situation qui se traduit par un coût de la vie modérépour le consommateur. Dans les quartiers, le commerce de proximité,

Un paysagecommercial

en forteévolution.


directement soumis à cette concurrence, est contraint de s’adapter.Mais, comme le centre-ville, il possède des atouts indéniables.

Centre-ville : des atouts à conforterAvec 1 300 commerces implantés au cœur de Nantes, le centre-villeest, dit-on souvent, la plus grande galerie commerciale à ciel ouvertde la région. Mais cette analogie a ces limites et la concurrence avec

Le commerce dans l’agglomération nantaise conà nouveau d’importantes évolutions avec l’agrandprogrammé de Beaulieu, l’ouverture d’Ikéa à Atlaainsi que celles de Go Sport et H&M en centre-vDans ce contexte en mutation, le commerce de pcherche à valoriser ses atouts. Enquête.Dossier : Loïc Abed-Denesle et Emmanuelle Morin. Photos : Stéphan Ménoret et Régis Routier

Enquête sur lede l’aggloméra

La nouvelle galerie marchande du centre Atlantis.

MP Ntes Pass 24/DOSS 29/03/2002 12:23 Page 26


Suite p. 28 ▲

onnaît ndissementtlantis,

e-ville. e proximité,

l’offre proposée en périphérie est forte. Pour y faire face, plusieurs ini-tiatives ont été prises. Un certain nombre de commerçants se sontregroupés au sein de l’association Plein Centre, afin de se constitueren force de proposition, animer le centre-ville, fédérer les énergies. À l’initiative de la Ville et de la CCI (Chambre de commerce et d’Industrie), une manager de ville, Noëlle Corlay, a été recrutée, avecpour mission de dynamiser l’activité commerciale dans le centre-

ville et les quartiers, en partenariat avec les associations de com-merçants. “Aujourd’hui, le centre-ville bouge, assure-t-elle. On levoit avec l’arrivée d’enseignes comme Go Sport ou H&M. D’autres vontvenir. La place Saint-Pierre, la rue Saint-Léonard connaissent unedynamique nouvelle, tout comme l’allée des Tanneurs, le cours des 50-Otages ou les rues Suffren ou Grétry. L’état d’esprit est constructif.

es commercesation nantaise

Rue du Calvaire, H & M succède à Marks & Spencer.

Place Zola, à Chantenay.



dossier

Plein Centre. Et la concurrence avec les pôles commerciaux de péri-phérie et d’agglomération ? “Depuis l’ouverture d’Atlantis, nous ressentons fortement cette concurrence. Mais cela va se lisser. Atlantis trouvera sa clientèle. La venue d’Ikéa va drainer une clientèlequi vient de très loin. Je ne pense pas qu’elle se rendra ensuite spon-tanément en centre-ville. À nous de faire les efforts, au niveau de l’offrecommerciale comme de l’attraction touristique, pour en capter une partie. C’est un travail au long cours, mais le jeu en vaut la chandelle !”Pour Bertrand Forestier, responsable de l’observatoire du commerceà la CCI de Nantes et de Saint-Nazaire, l’atout du centre-ville réside dans une triple vocation. “Il s’agit d’assurer un service deproximité auprès de la population résidante (sur un bassin de 150 000habitants). Veiller également à sa vocation symbolique : l’image métro-politaine, c’est le cœur de ville ! La troisième recouvre l’emploi. C’est

Un maillage commercialde forte densité● 725 341 m2 de surfaces commerciales

● 250 grandes surfaces spécialisées

● 36 441 points de vente dont 16 hypermarchés,58 supermarchés, 5 grands magasins, 250 grandes surfaces spécialisées.

● 82 pôles commerciaux dont celui de l’hypercentre qui réunit plus de 1 300 commerces

● 5 pôles commerciaux d’importancerégionale : - Atlantis à Saint-Herblain, Paridis à Nantes, la route de Vannes et Atout Sud à Rezé sont localisés en périphérie,- Beaulieu à proximité du centre-ville.

● 5 pôles intermédiaires ont été aménagés à proximité du périphérique, dans l’agglomération nantaise :- Viv’Erdre à La Chapelle-sur-Erdre- Grand Val à Orvault- Pôle Sud à Basse-Goulaine- Saint-Séb’Boulevard à Saint-Sébastien-sur-Loire- Océane à Rezé.

● 6 pôles intermédiaires intercommunaux ou inter-quartiers : - La Montagne Plus, - Thouaré Rive-droite,- le pôle de la route de Paris à la hauteur de Carquefou et Sainte-Luce-sur-Loire,- le centre commercial des Châtaigniers à Saint-Herblain,- les quartiers Zola et Dalby à Nantes.

● 65 pôles de proximité, dont 31 localisés à Nantes, assurent le maillage de l’agglomération en commerces. Ils regroupent des magasins de petites surfaces et généralement un supermarché.

Sources et statistiques : AURAN.

Les commerçants ont une approche différente de leur travail. Ilsdeviennent acteurs de leur environnement”.Les mutations du centre-ville ont eu un rôle déterminant dans cetteévolution. Ainsi l’arrivée de Go Sport (2 800 m2) dans l’immeubleconstruit à la place de la Trésorerie générale sur une place Bretagnetotalement rénovée, témoigne de l’attractivité nouvelle du centre-ville. Déjà, au début des années 90, l’aménagement piétonnier de larue de La Barillerie avait permis de conforter cet axe. L’ouverture dela FNAC, en octobre 1996, étape importante, a été suivie par l’implantation d’autres “locomotives”», puis, à l’automne 1998 par laréouverture des Galeries Lafayette du quartier Decré, entièrement réno-vées, redevenues, avec le BHV, le grand magasin de Nantes. D’autresenseignes suivront, permettant au centre de Nantes de renouer avecune attractivité naturelle. L’enjeu est d’importance : il s’agit, rienmoins que de préserver le modèle de ville européen, lieu de vie etd’échanges, de mixité et d’activités. “Le développement urbain passeégalement par le commerce”, souligne Véronique Crespin, directriced’une enseigne de maroquinerie de luxe rue Crébillon et secrétaire de Noëlle Corlay, manager de ville.

Véronique Crespin, secrétaire de Plein Centre.

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là que se polarisent des flux d’emplois et d’actifs. Le cœur de ville aune multifonctionnalité unique dans l’agglomération. Mais attention :Atlantis commence à intégrer ces différentes dimensions. “Atlantis, lecentre” veut devenir un vrai centre de vie. Le centre-ville doit releverce nouveau défi.”

Pôles périphériques : toujours plus ? L’actualité de ces dernières semaines, en matière de commerce, a étémarquée par deux faits d’importance : la décision d’agrandir le Centrecommercial Beaulieu de 7 840 m2 de surfaces commerciales supplémentaires et l’ouverture d’Ikéa (24 000 m2, dont 13 000 m2

de surface de vente), à Atlantis. Mais ces deux pôles ne sont cepen-dant pas de même nature.Le Centre commercial Beaulieu, inauguré en 1975, connaît une muta-tion. Conçu à l’origine comme un équipement de périphérie, il tend àse rapprocher d’un centre-ville que le projet “île de Nantes” chercheà agrandir. Les transformations prévues doivent faire de “Beaulieu -rive gauche” un équipement ouvert sur son quartier, sur les rives dela Loire et les espaces publics environnants, partie intégrante de la ville.Mais c’est sur la dimension commerciale que Jean-François Bouvier,son directeur, tient à insister. “Je ne m’inscris pas spécialement danscette discussion de centre commercial de centre-ville ou de périphérie.Notre spécificité, ce sont nos enseignes, dont certaines que l’on netrouve nulle part ailleurs. Le débat est de savoir comment répondre auxattentes de notre clientèle.” L’ouverture de Virgin, en mai prochain,devrait conforter ce positionnement autour de l’attractivité d’enseignes fortes.Atlantis, créé en 1988, est devenu, dans sa nouvelle configuration, leplus grand pôle commercial du grand Ouest. Près de 65 hectares sontdédiés à la grande distribution et aux loisirs. L’ouverture d’Ikéa ren-force cette position dominante. L’enseigne suédoise s’adosse pour lapremière fois à une galerie marchande contiguë. Le centre commer-cial a profité de cette opération pour doubler le nombre de ses bou-tiques (80 au total) et concevoir un projet architectural ambitieux. Del’avis de son directeur, Didier Ronté, “avec ce nouveau pôle, Atlantis

est plus attractif. Nous avions une offre identique à celle du centre-ville,mais il nous manquait une locomotive. Il y a sept ans, avoir voulu attirer Ikéa à Atlantis s’avérait visionnaire. Si nous n’y étions pas parvenus, Atlantis ne se serait pas agrandi et nous n’aurions pas eu l’implantation de certaines enseignes”.

Un challenge pour le commerce de proximité Présent dans tous les quartiers nantais, le commerce de proximitéredresse la tête après plusieurs années difficiles. Pour faire face à laconcurrence de la grande distribution, les commerçants ont dûs’adapter.

Jean-François Bouvier, directeur du Centre commercial Beaulieu.

Didier Ronté, directeur d’Atlantis.

Suite p. 30 ▲



dossier

“Comme son nom l’indique, le commerce de proximité, c’est celui quiest facilement accessible de chez soi à pied. Il est important pour tousceux qui n’ont pas de voiture, pour les personnes âgées, pour ceux quirentrent du travail et ont quelques courses à faire… Ce sont plutôt descommerces de bouche, la boulangerie du coin de la rue, le boucher-traiteur ou la supérette en bas de l’immeuble”, explique Yvette Cha-berlot, présidente de l’UFC Que Choisir 44. Qu’ils soient isolés ouregroupés en “pôles”, les commerces de proximité exercent unefonction essentielle : celle d’apporter une offre commerciale au plusprès des Nantais. Selon les spécialistes, il existe dans ce domaine un “trépied” quifavorise la dynamique de tous les autres : tabac, boulangerie, phar-macie. Sur cette base, on observe en effet que les autres commercesse développent plus facilement : boucherie-traiteur, supérette (150 àmoins de 300m2), salon de coiffure, pressing, fleuriste, poissonnerie…Autres atouts propices à l’épanouissement du commerce de quartier :la proximité d’une école ou d’un service public (bureau de poste, mairie annexe…), ainsi que la présence d’un marché. Enfin, difficile dedynamiser la vie commerciale d’un quartier si les commerces ne sontpas visibles, s’ils sont difficiles d’accès et si les possibilités de stationnement pour la clientèle sont limitées.

Améliorer l’environnement Les situations sont inégales suivant les quartiers. “Certains pôlescommerciaux ont besoin d’être épaulés, dans les zones d’habitatsocial par exemple. Le commerce vit de flux. Lorsque la richessevive locale est plus faible, des efforts doivent être réalisés, à traversnotamment la politique menée dans ces quartiers. Cela assure un main-tien de l’activité, note Bertrand Forestier. L’enjeu est d’améliorer lesaccès et les fonctionnalités urbaines pour dynamiser le commerce deproximité.”Les efforts entrepris depuis plusieurs années dans l’aménagementurbain de certains quartiers commencent à porter leurs fruits. LeCentre commercial des Dervallières, en perte de vitesse jusqu’en1995, a ainsi retrouvé une nouvelle dynamique : visibilité des com-merces depuis le boulevard Jean-Ingres, accès facilité à la placedes Dervallières, signalisation claire, stationnement facile, implanta-tion d’une moyenne surface, véritable locomotive locale du com-

merce de la place… À Bellevue, à l’oc-casion du prolongement de la premièreligne de tramway, la place Mendès-Francea été entièrement réaménagée. Un stationnement aisé, la présence de services publics (bureau de poste, com-missariat de police), une offre commer-

ciale diversifiée, un marché à proximité : les commerces de la placene désemplissent pas. Au Vieux-Doulon, l’aménagement de la placecentrale et la présence d’un grand marché le samedi ont dynamisé lescommerces, fidélisé une clientèle et développé de nouveaux réflexesde consommation. Richard Goureau, opticien au rond-point de Paris, préside l’UNACOD,l’association qui regroupe les commerçants de quartier au sein d’uneseule fédération. Il n’élude pas les difficultés rencontrées par le com-merce de proximité dans certains secteurs de Nantes. “À la Contrieou aux Bourderies, il y a beaucoup à faire. C’est conjoncturel mais noussommes prêts à les aider.” L’incendie criminel de la supérette du

Richard Goureau, président de l’UNACOD.

Place Mendès-France, à Bellevue.

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Un nécessairearbitrageDans un contexte concurrentiel aussi rude, il faut des instances de régulation. La principale est la Commissiondépartementale de l’équipementcommercial, créée par la loi.L’agglomération nantaise s’est égalementdotée, depuis 1991, d’une Charted’orientation commerciale del’agglomération nantaise.

La CDEC La Commission départementale de l’équipementcommercial est l’organe de régulation au niveaude l’urbanisme commercial. Présidée par le préfet,elle est composée de six membres et siège une fois par mois, statuant notamment sur les demandes d’agrandissement ou d’ouvertured’enseignes à vocation commerciale de plus de 300 m2. Y participent le maire de la commune concernée,le président de la Communauté urbaine, les associations de consommateurs, la Chambredes métiers et la Chambre de commerce et d’industrie.Récemment, la CDEC a autorisé le Centrecommercial de Beaulieu à passer de 20 000 m2

à 27 000 m2, mais a refusé trois grands dossiersd’agrandissement au Géant de La Chapelle-sur-Erdre, aux Leclerc de Paridis et de Grand Val à Orvault.

La Charte d’orientation commerciale Depuis 1991, l’agglomération nantaise disposed’une Charte d’orientation commerciale,paraphée, pour la troisième fois, en juin 1998, etqui doit l’être à nouveau cette année. Elle associela Communauté urbaine de Nantes, la Chambrede commerce et d’industrie de Nantes-Saint-Nazaire et la Chambre des métiers de Loire-Atlantique.À partir d’éléments d’analyse précis, que lui fournit l’Observatoire commercial de l’agglomération nantaise, les signatairess’efforcent de maintenir et développer la spécificité et l’attractivité du pôle centre de l’agglomération et des pôles commerciaux et artisanaux de centre-ville et de quartiers. À partir des besoins et des attentes des consommateurs, déterminés par l’étude de leurs comportements, la Charte permetd’orienter les nouvelles implantationscommerciales vers des zones prioritairespréalablement définies. En plus de renforcer et développer les pôles existants, ce dispositifpermet de traiter les friches commerciales ainsi que les zones d’activité expressémentreconnues d’intérêt d’agglomération.

Breil-Malville est intervenu alors que l’opération menée sur le centrecommercial doit être lancée cette année, afin d’y renforcer l’offre…

Une relation de confianceAprès une chute de 6,8% du nombre de petits commerces entre 1989et 2001, la tendance semble aujourd’hui s’inverser. “Le commerce deproximité a tout à gagner aujourd’hui. Il existe là une problématique defidélisation” assure Noëlle Corlay. Richard Goureau renchérit : “Il fautvendre ce que les autres ne vendent pas, du label, de la qualité. Nousn’avons pas le choix. Je crois très fort au guide du commerce que nouséditerons au début de l’année 2003.” De nombreux commerçantsl’ont bien compris : qualité des produits, harmonisation des prix,horaires décalés et relation privilégiée avec la clientèle. Le commercede proximité représente souvent davantage qu’un simple échange éco-nomique entre deux parties. Les commerçants jouent un rôle social fon-damental dans un quartier : “Il y a un rapport direct d’information, deconvivialité, de confiance entre un commerçant et ses clients” faitremarquer Yvette Chaberlot. Une présence humaine irremplaçable.

La route de Vannes,qui doit êtreentièrementréaménagée.



Nantes Métropolel’actualité de l’Ouest Atlantique

Le conseil de la Communautéurbaine a approuvé la décision d’aménager un pôle d’activité dédié aux biotechnologies sur une partie des terrainsactuellement occupés par l’entreprise Alstom, au cœur de l’île de Nantes.

P R É S E N T A T I O N ▼

chaque entreprise. Ainsi pourraient voir lejour un incubateur, une pépinière, un hôteld’entreprises, toutes structures d’accompa-gnement des jeunes entreprises, dotées deservices communs, ainsi que des locaux pourles entreprises parvenues au stade du déve-loppement en site propre. Un stade auquelrépond déjà en partie le site BioOuest aménagé récemment à Saint-Herblain.La réalisation se ferait en deux phases, entre2002 et 2008/2010.

tionale de type Eurofins, l’entreprise pharedes biotechnologies nantaises (voir enca-dré), ces entreprises ont évidemment desbesoins en espace, comme en structuresd’accompagnement bien différents les unsdes autres. Tout l’intérêt du site Alstom est précisémentde pouvoir répondre à la plupart de ces situa-tions, de pouvoir offrir, grâce à l’espace dis-ponible et à la modularité des locaux, unvéritable parcours de développement à

L e développement des biotechnolo-gies depuis dix ans est impression-nant. Mais porté dès l’origine parune politique volontariste du CHU,

s’appuyant sur un pôle de recherche consa-cré aux sciences du vivant reconnu au niveauinternational, ce secteur d’avenir reste aujour-d’hui très lié à la recherche. La création d’un véritable pôle d’entreprisesnécessite la réalisation de locaux adaptés, suffisamment évolutifs pour suivre le déve-loppement de ce secteur dans les dix annéesà venir, géographiquement proche du pôlesanté regroupé sur l’île Gloriette, autour duCHU et de la nouvelle faculté de médecine. Une opportunité exceptionnelle de créer untel pôle s’offre aujourd’hui avec la volontémanifestée par l’entreprise Alstom, implantéeau cœur de l’île de Nantes, à courte distancede l’île Gloriette, de libérer une partie de sonemprise. Il s’agit d’un périmètre de 30 000 m2

de terrain compris entre les rues Lanoue-Bras-de-Fer, Arthur-III et de La Tour-d’Auvergne, équipé de halles industrielles detrès grand volume, intéressantes sur le plandu patrimoine, et une fois réhabilitées, par-faitement adaptables à l’implantation depetites entreprises. La Communauté urbaine projette doncd’acheter ce terrain et d’y aménager deslocaux évolutifs, adaptés au développementde ce secteur, et à l’accompagnement dejeunes entreprises en phase de croissance.Car entre le labo de recherche et la multina-

Un pôle pour les biotecsur l’île de Nantes

Trois hectares de terrain disponibles…

Esquisse d’aménagement proposée par Alexandre Chemetoff dans le cadre de son co

MP Ntes Pass 24/MÉTRO 29/03/2002 12:27 Page 32

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Nantes Métropole


Première réalisation prévue : l’aménagementdu hall 13, d’une capacité de 2 000 m2, en vued’y implanter une pépinière d’entreprises.Ce premier projet se substitue à l’idée envi-

Uneopportunitéexceptionnelle.

sagée précédemment, d’implanter cette pépi-nière dans les anciens locaux de l’IDRAC,un laboratoire départemental situé à proxi-mité. Un site qui n’offrait pas les possibilitésde développement du site Alstom. Il s’agit d’un projet d’envergure donnant àNantes, dans un contexte de forte concur-rence, un atout décisif sur un des créneaux dedéveloppement économique les plus pro-metteurs.

MG

Eurofins choisit NantesGilles Martin, le patrond’Eurofins Scientifics, laprestigieuse entreprise de biotechnologies nantaise,multinationale employantaujourd’hui 2 000 personnesdans neuf pays européens ainsi qu’aux États-Unis, vientde prendre une décisionlongtemps attendue sur lesbords de la Loire. C’est àNantes et non pas à Munichque s’installera le grand centrede recherche de l’entreprise.Les labos qui vont êtreconstruits à la Géraudièrepourront accueillir 150 personnes dont unetrentaine de chercheurs de haut niveau dans lesdomaines de référenced’Eurofins, l’authentificationdes composants alimentaireset notamment, des OGM. Un investissement de 7,5 millions d’euros, aidé àhauteur de 600 000 euros parl’ensemble des collectivitéslocales. Un atout considérablepour le jeune et déjà réputépôle biotechnologique nantais.

echnologies

… et un patrimoine industriel valorisable.

Premièreréalisationprévue : une pépinièredans le hall 13.

Un sitegéographiquement

proche du pôlesanté de l’île

Gloriette.

on contrat d’assistance sur l’île de Nantes.



Nantes Métropolel’actualité de l’Ouest Atlantique

Mobilisation pour l’ASEM(Agence européenne de sécurité maritime)

La décision d’implanter dansla métropole Nantes – Saint-Nazaire le siège de l’Agenceeuropéenne pour la sécuritémaritime devrait être priseau prochain sommeteuropéen, les 21 et 22 juin àSéville. En attendant, tous lesacteurs locaux se mobilisent.

L es autorités françaises ont décidé deproposer aux États membres de laCommunauté européenne la can-didature de Nantes – Saint-Nazaire

pour y installer la future Agence de sécuritémaritime, créée dans le cadre des mesurescommunautaires prises à la suite du naufrage de l’Erika.Également candidates à l’accueil de l’AESM :Gênes (Italie), Lisbonne (Portugal), Le Pirée

(Grèce) et Southampton (Royaume-Uni).Les atouts de Nantes ? D’abord sa positiongéographique. On l’a vu encore avec la maréenoire de l’Erika, la façade atlantique françaisedemeure la plus exposée au risque. 50 000navires font route chaque année au large denos côtes.La métropole abrite également le premierpôle européen de construction navale. Elle estdevenue, avec des établissements commel’IFREMER, le pôle pluridisciplinaire “mer etlittoral” de l’Université de Nantes, l’Institutsupérieur de recherche en économie maritime (ISEMAR) ou encore l’École cen-trale, spécialisée dans l’hydrodynamiquenavale, une place internationalement recon-nue dans la connaissance des milieux marinset littoraux.En outre, l’École nationale de la marine mar-chande de Nantes a lancé, en septembre2001, la toute première unité de formation - à vocation européenne - d’inspecteurs de lasécurité maritime.Parce que la venue dans la métropole d’un

organisme européen constitue, au-delà dusymbole, un enjeu majeur de développementéconomique et de renforcement de notreattractivité internationale, l’ensemble descollectivités locales (Région, Département,Communauté urbaine de Nantes et Com-munauté d’agglomération de la région nazai-rienne et de l’estuaire) sont aujourd’hui enga-gées dans une campagne active vis à visdes autorités européennes et des gouver-nements des Quinze, auxquels il reviendra dedécider du lieu d’implantation de l’agence.Tous les acteurs concernés, responsableséconomiques, scientifiques ou universitaires,sont également mobilisés autour de la candidature métropolitaine.Un site Internet dédié à cette candidature aété mis en ligne. On peut s’y informer et laisser un message de soutien.

● http://www.nsn-candidature.com

Une AESM, pour quoi faire ?L’Agence européenne pour lasécurité maritime devra évaluerl’efficacité des mesures misesen place. Elle aura pour tâchela collecte d’informations,l’exploitation de bases dedonnées, l’évaluation et l’auditdes sociétés de classificationmaritime et l’organisation demissions d’inspection dans lesÉtats membres pour vérifier lesconditions de contrôle de l’étatdes ports. Elle pourra assisterles inspecteurs nationaux de sécurité des navires et desurveillance du trafic maritimedans leurs tâches.L’AESM générera la créationdirecte de 55 emplois. Sur les 5 premières années,son budget est estimé à prèsde 28 millions d’euros,entièrement assumés par le budget général de l’Union.

Le nettoyage du littoral après la marée noire de l’Érika. Ici, Batz-sur-Mer.



sortirl’actualité de la vie culturelle

viser s’il le faut… Pour un projet que l’on sentfragile, on mettra en garde le metteur enscène s’il risque d’emmener la troupe aucasse-pipe. Du coup, les étudiants se sententun devoir d’être prêts, de présenter quelquechose de correct, ils prennent conscienceque le festival a une tenue dont ils sont partie prenante”.Cette année, une création originale “Habibi àdeux heures d’ici” dirigée par Fabrice Evenoet Abderrazzak Zitouny, va réunir quatre étu-diants nantais et quatre étudiants marocains.Présentée d’abord au Festival d’Agadir, la

2002, pour la 8e édition, promet une cin-quantaine de spectacles montés par pasmoins de 39 troupes étudiantes nantaises !Sur des projets très divers : textes contem-porains, improvisations, textes écrits par desétudiants, formes nouvelles mêlant théâtre,danse, musique et vidéo, et même… unepièce lyrique. Sans oublier les rendez-vousannuels que sont “Courts en fac”, une soiréede courts-métrages, et la traditionnelle soiréeen langue allemande.

La passion des arts de la scèneCertains étudiants sont passés par le Conser-vatoire, beaucoup fréquentent les ateliers etstages organisés par le TU, mais d’autressont amateurs, mus par leur seule passiondes arts de la scène. “Il y a des choses éton-nantes qui tiennent la route et la qualité d’en-semble est en nette amélioration” dit ThomasMary chargé de la communication. Et pour-suit Fabienne Brochard, “on ne sélectionnepas. Notre rôle, c’est d’accompagner, éven-tuellement de réorienter si le projet est trop“mégalo”. L’équipe technique joue le mêmejeu que nous : elle conseille, elle sait impro-

Un reflet dudynamismede la vieculturelleétudiante.

Théâtre universitaire :

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Du 22 avril au 4 mai, le Festival universitaire va montrer une cinquantainede spectacles montés par quelque 450 étudiants-artistes. Une profusion deprojets qui reflètent bientoutes les activités du TUdont la programmation faitaujourd’hui partie intégrantedu paysage culturel nantais.

L e Théâtre universitaire est né en1994 avec trois cordes à son arc :la formation, la création, la diffu-sion. Et c’est là une singularité bien

nantaise que d’avoir sur le campus un véri-table lieu culturel diffusant des spectaclesde théâtre et de danse, engagé dans le soutien à la création théâtrale contempo-raine, et fréquenté par un public qui ne soitpas seulement étudiant. Le lieu est très vivant. Le bar plein tous lesmidis. Quand il y a concert tous les quinzejours, il double allègrement son public etreçoit 400 personnes. La salle de répétitiontourne à fond. Deux temps forts rythmentl’année du TU : “les Arts entremêlés” pendantune semaine en décembre, puis le festival auprintemps*. Sa ligne n’a pas changé depuisl’origine : pour Fabienne Brochard chargéedes programmations étudiantes, “dès ledébut, l’idée ne fut pas de faire un festivalcompétitif avec des prix, mais un inventaire dece que produit la vie culturelle étudiante.Maintenant, on est plutôt submergé par lesdemandes”. Le festival 2001 a fait 7 000entrées payantes hors concerts. L’année

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sortir

pièce sera donnée ensuite sur la scène du TUles mardis 23 et 30 avril.

L’art d’accueillir…Depuis quelques années, le TU confie éga-lement à des metteurs en scène la mission demener des créations avec des étudiants-comédiens très motivés. Pascal Arbeille, Florence Dupeu, Laurent Maindon ont menéces projets à plus long terme. Thierry Pilondémarre à son tour un travail autour de Racine qui sera présenté en 2002-03. Pour qui est curieux des arts de la scène, lessaisons du TU ont su se faire alléchantes aufil des saisons. Aujourd’hui “scène conven-tionnée – théâtre”, il poursuit dans sa voie desoutien aux jeunes créations, accueille enrésidence, notamment des compagnieslocales. C’est peu de dire que l’équipe s’investit, que son enthousiasme est com-municatif. “C’est vrai que Judith Magre ou Brumachon remplissent la salle à peine lespectacle annoncé. Mais nous aimons tra-vailler sur des paris”. Exemples tout récentsavec les résidences de la chorégraphe Nathalie Béasse ou encore la compagnie

Vis-à-Vis. “C’était un texte d’une comédiennede 24 ans, Sonia Willi, avec des comédienstrès jeunes… On a travaillé beaucoup plus,mais c’était formidable”. Le fonctionnement et l’entretien du lieu repré-sentent un coût annuel important et le budgetartistique ne dépasse guère 90 000 e.** “Maissi on apporte moins d’argent dans les créa-tions, dit Thomas Mary, on met beaucoupd’huile de coude. On aide les compagniespour tous les coûts techniques, pour larecherche de subventions, on fait venir les diffuseurs, on valorise autant qu’on peut”.“Mort accidentelle d’un anarchiste” de DarioFo a eu 120 dates, “Le système Ribadier” de Feydeau ou “La Maison de Poupée” d’Ibsentournent beaucoup… “Après, cela dépendde l’état d’esprit de la troupe : la Cie Crac veutdiffuser, le Théâtre du Loup est plus dans lacréation. La Cie Brumachon est accueillie tousles ans. Les danseurs aiment la salle, on a unpublic pour eux, ils adorent”.

Une circulation des spectaclesLe Théâtre du campus que dirige CatherineBizouarn associe de plus en plus son nom à

une salle qui compte…d’autres salles de l’agglomération pour desréalisations ou productions de spectacles.Il y voit l’opportunité de brasser les publics,et aussi de programmer des spectacles plusonéreux qu’il n’aurait pu faire venir seul.Parallèlement, “une grosse structure commela MCLA s’offre la possibilité d’accueillir desspectacles plus intimistes qui trouveraientmoins bien leur place sur la scène de l’Espace 44”. Et conclut Thomas Mary “pournous s’ouvrir, c’est tout bénéfice, on a uneprogrammation plus homogène dans la qua-lité. On attire un autre public chez nous, et oninvite les jeunes à aller vers d’autres salles”.

Noèle B.

* Dans la foulée, du 2 au 4 mai, “Scène ouverte”propose des rencontres universitaires de danse,organisées par la chorégraphe FrançoiseChedmail, avec des troupes françaises, et européennes.** Le TU est une association liée à l’Universitémais indépendante : il est subventionné par celle-ci, le Ministère de la Culture, la Ville de Nantes. Il reçoit également des aides à la création du Département et de la Région.

La jeune équipe du TU (absente : Catherine Bizouarn).

En mars, le Théâtre à spirale dePoitiers dans “le Balcon” de Jean Genet.



sortirl’actualité de la vie culturelle

Flora Théfaine et ses danseurs amateurss’offrent GraslinFruit d’un an de résidence artistique au studio de répétition Saint-Georges des Batignolles, Plissé dansé sera créé les 27 et 28 avril sur la scène du théâtre Graslin. Un vrai défi pour 27 danseursdébutants et leur chorégraphe.

I ls étaient 27, “vierges de tout”, il y aonze mois à l’issue du stage de sélec-tion. Ils seront 27 dans quelquessemaines sur l’illustre scène de Graslin.

Aucun de ces apprentis-danseurs ne s’estdéfilé devant l’ampleur du projet. L’adhésionà ce défi a été telle que la séparation leur faitdéjà peur, plus peut-être que la perspectivedu grand soir de la création. “Ils délirent,

réclament une suite, parlent de tournée enAfrique ou ailleurs…”, rapporte Flora Théfaine,leur maître à danser, encore entièrementabsorbée par l’aventure qu’elle file depuisdes mois. Car les 300 heures de travail pro-grammées n’auront pas été de trop pourextraire de cette drôle de “famille artistique”une création digne de ce nom.

Du bonheurVariation sur le thème de Plissé soleil, le pre-mier spectacle de Flora, l’écriture chorégra-

phique de Plissé dansé s’est nourrie des sou-venirs des amateurs. “Il y est aussi questionde labours et de semailles, de travaux deschamps et des saisons, explique Flora. Maisils ont fait voler en éclat l’argument de Plissésoleil en se l’appropriant”. De cette effusionde souvenirs, la chorégraphe a puisé l’essence de la création d’où jaillissent, selonun rythme naturel, “vendanges, paludiers,asperges, muguet. Ça vient d’eux, c’est lacouleur de leur terroir qui ressort”. Et c’estbien là tout le propos de la chorégraphe de lacompagnie Kossiwa, qui a déployé des tré-sors de pédagogie et de psychologie pourjongler entre ces “27 états d’âmes”. Semoquant de la technique, Flora s’est accro-chée à deux ou trois convictions pour menersa barque : “la sincérité du mouvement, qu’ilséprouvent du bonheur et que ça leur ressemble”.

Comme un accouchementMoins d’un an après, le groupe est plus soudéque jamais. Et Plissé dansé prend forme, àgrand renfort de rendez-vous hors calendrieret au gré de répétitions publiques souventdonnées “à guichet fermé” (dernière : le 13avril à 15 h 30 / inscriptions : 02 51 89 79 00).Les ateliers percussions dirigés par PierreMarcault, auteur de la musique originale duspectacle, se poursuivent, ainsi que la confec-tion des costumes, réalisés par les élèvesdu lycée Léonard de Vinci (La Bottière), épau-lés par Martine Ritz, costumière de Kossiwa.Des costumes qui n’attendent plus que debriller sous les projecteurs de Graslin, dansune valse de lumières orchestrée par les sta-giaires de l’école STAFF de Carquefou, guidés par la régisseur lumière Cathy Rauzet.Flora est déjà convaincue que Plissé dansésera “à la hauteur. C’est comme un accou-chement, si le bébé est petit, avec de grandesoreilles, je l’aimerai quand même. Il sort demoi, donc il sera forcément beau”.

Maya Niccoli

● Représentations samedi 27 à 20 h 30 etdimanche 28 avril à 16 h au théâtre Graslin.Tarifs : 7, 62 euros / 6,10 euros / 3,05 euros.Réservations : 02 40 69 77 18.

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Pour FloraThéfaine, faire danser des amateurs,c’est retourneraux sources de la danse, “art populaire,généreux ethumble. Un don”.

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“La Verita in cimento”de Vivaldi Une découverte absolue : c’est la première représentationcontemporaine de cet ouvragede jeunesse de Vivaldi,admirable tant par sa qualitémusicale que théâtrale. Grâce à l’ensemble Matheus,elle participe à l’exhumationdes opéras du prolifiquecompositeur italien. Une intrigue cornélienne revueà la mode vénitienne dans un pittoresque Orient de convention. Mise en scène,Christian Gangneron. ● Samedi 13 avril à 20 h et dimanche 14 à 14 h 30Théâtre Graslin.

“Le Triptyque” de Puccini Paris dans les années 1900, un couvent au XVIIIe, Florencemédiévale… Trois lieux, troisépoques, trois milieux sociaux :Puccini réalise avec “LeTriptyque” son œuvre totale enjouant sur les registres tragique,lyrique et comique. Avec BarryAnderson et Lisa Houben, et à noter le retour de Rita Gorrdans un rôle qu’elle n’a jamaischanté. (Voir égalementConférences-débats).● Vendredi 3 mai, mardi 7 à 20 h, dimanche 5 à 14 h 30Théâtre Graslin.

Marc Soustrotrevient…L’ancien chef de l’ONPL,aujourd’hui directeur musicalde l’orchestre de Bonn en Allemagne et de celuid’Eindhoven aux Pays-Bas,revient diriger les phalanges de Nantes et Angers le temps

de deux concerts.Au programme :“Iberia” de Debussy,“Symphonieespagnole pour violon etorchestre” deLalo, “Symphonien°5” de Prokofiev.David Grimal,violon.● Samedi 13avril, mercredi 17

à 20 h 30 Cité des Congrès.

Orchestre national de Lyon Hubert Soudant a tenu à inviterpour l’année du 30e anniversairede l’ONPL l’orchestre de Lyonqu’il tient pour la référencemusicale à l’heure actuelle.“Œuvre pour orchestre” de Jay Alan Yim, “Concerto pourviolon et orchestre” de Sibelius,“La Valse” de Ravel. Direction Alan Gilbert, Jennifer Gilbert, violon.● Mardi 7 mai 20 h 30 Cité des Congrès.

Le violoncelle de WispelweyPieter Wispelwey qui joue aussibien sur instrument baroque

que moderne est considérécomme l’un des meilleursvioloncellistes de sa génération.Il est accompagné de PaoloGiacometti, piano. Œuvres de Franck, Brahms et Schubert.Un concert du CREA.● Lundi 29 avril 20 h 30Auditorium du Conservatoire.

L’Heure musicale du jeudiConcerts proposés par leConservatoire de Nantes etl’Université permanente. Jazz -François Ripoche trio jeudi 25avril. “Le Carnaval” de

musique classiqueSchumann, Catherine Gouget,piano jeudi 2 mai.● À 18 h 30 Auditorium du Conservatoire.

Les “Contes & légendes” de La Philhar“La flûte enchantée” (ouverture)de Mozart, “Schéhérazade” deRimsky-Korsakov, “King Arthur”de Schoonenbeek, “Ma mèrel’Oye” de Ravel, “Loch Ness”de De Meij. Renseignements :02 40 49 83 52.● Dimanche 5 mai 18 hAuditorium du Conservatoire.

Les concerts de laMaîtrise de la Perverie“Les Chants du Monde” et les “Zigeunerlieder” chantstziganes de Brahms par lechœur d’enfants, le chœur de femmes et l’ensemble vocaldimanche 28 avril 17 hAuditorium du Conservatoire.“Musique sacrée” dimanche 5 mai 16 h église Sainte-Croix.Renseignements : 02 51 12 43 77.

Centre musical de la BalinièrePrimavoi, approche de la construction sonore de la polyphonie italienne baroquepar les stagiaires de l’Aria et deSei Voci samedi 13 avril à 18 h.Patrick Scheyder jouera sur

deux pianos originaux de lapériode romantique, un pianocarré Rousselot de 1830 et unpiano à queue Pleyel de 1842.Œuvres de Schubert, Chopin etLiszt vendredi 26 avril 20 h 30.

Concert de l’UnionOrchestrale 44 Chorale et orchestre sous la direction de Gaël Peron.Pascal Melio à l’orgue. Œuvres de Bach, Vivaldi,Haydn. Renseignements : 02 51 82 20 22.● Vendredi 3 mai à 20 h 30,église Saint-Paul Rezé.

Folle journée à l’égliseRené Martin invite AnthonyLeroy, violoncelle, et SandraMoubarak, pianiste, pour un programme Bach etRachmaninov.● Dimanche 28 avril à 16 h 30,église du Bourg, Saint-Sébastien.

El maestro de musica,duo de guitaresLe duo Astor, Gaëlle Chiche etFrancisco Sanchez Bernier, esten résidence à Capellia et feradécouvrir le répertoire classiquepour guitare. Concerts àdomicile ou décentralisés à la Chapelle-sur-Erdre.● Du mardi 23 au samedi 27 avril.

sortir agendal’actualité de la vie culturelle nantaise du 10 avril au 10 mai 2002

La “Malle d’êtres” de Laurent CailletonLe comédien revêt centvisages, cocasse, émouvant,acerbe… Une performancesélectionnée pour les prochains“Devos de l’humour”.Réservations : 02 40 74 09 29.● Mercredi 10, jeudi 11,vendredi 12 et samedi 13 avrilà 20 h 30. Violon dingue, rue Lebrun.

“Le cabaret des p’tits travers”Par la toute nouvelle Cie del’Aparté, sur un texte de FlorentNitz, mise en scène PascaleSaumer. La “comédie de la vie”jouée avec humour et dérision.● Jusqu’au samedi 13 avril,

les vendredis et samedis 20 h 30 Théâtre du P’tit Archipel.

Théâtre de Poche“Au secours, elles veulenttoutes des bébés !” jusqu’au samedi 13 avril.“Les Mauvais Bougres”duocomique du 16 avril au 11 mai.● Du mardi au samedi à 21 h.Dimanche 21 et 29 avril à 17 h.

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Laurent Cailleton.

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musiques actuellesNathalie Loriers : piano - Sal la Rocca : basse - Franck Agulhon : batterie.Lauréate des Djangos d’or 99,Nathalie Loriers a sorti sonnouvel album, “Silent spring”chez Pygmalion Records avec des comparses-complicestotalement à l’unisson de ses conceptions musicalesjeudi 2 mai 21 h.

Ram Dam à l’Ouest “Idem” et “Hocus Pocus”, les deux groupes quireprésenteront les Pays-de-Loire au festival desdécouvertes du Printemps de Bourges, jouent à Ram Damvendredi 26 avril Cité desCongrès. Warm Up avec DJVener, Coup 2 cross…, SwollenMembers (Vancourver), M. Lenfeaturing Jean Grae et M. Live,DJ Vener samedi 27 avril, à partir de 20 h Lieu Unique.

Tremplin Révélations“Exile” de Poitiers, “Athenaïs”de Montpellier, “Mouettes et Chardons” de Nantes et “Venice” de Paris.● Mercredi 24 avril à 21 h,Wilton’s Club, 23, rue de Rieux.

La BarakasonBoukakes et Kanjar’oc,reggae, ragga, rock, groove enavant-goût du prochain festivalTerra incognita vendredi 19 avril.Cartes blanches à…Solidarité Tibet : OrangeBlossom + Kaly samedi 27. Le bœuf des meufs avec Le Maximum Kouette, rock,reggae, chanson, ska, LesSuprêmes Dindes rock effréné + Radiolalala chanson façonfranche rigolade vendredi 3 mai.● Concerts à 20 h 30, allée du Dauphiné.

A l’OlympicThe Notwist + BernhardFleischmann + Margo mercredi10 avril. La Jam Session,ragga festif + Spring Groovevendredi 12 avril. Soirée Hard-Nation versus Massiv’Junglesamedi 13 avril de 22 h à 4 h.Soirée rap Cannibal Ox + Less’du Neuf mercredi 17 avril. Punkrock garage The (International)Noise Conspiracy + Looptroopjeudi 18 avril. Electro pop avecRinôcerôse + The DetroitGrand Pubahs vendredi 19avril. Festival Shamrocksamedi 20 avril. Ska roots avecRude Boy System + The JimMurple Memorial mercredi 24avril. Soirée D-Click TheYoungsters techno samedi 27avril de 22 h à 4 h. Hip hopSaïan Supa Crew mardi 30 avril.Folk rock Joseph Arthur+ Shannon Wright + LaetitiaSheriff jeudi 2 mai. FestivalPam découverte de mouvementsmusicaux indépendants àtravers 4 formations françaisesamedi 4 mai. Hip hop avecThe Herbaliser + AbstractKeal Agram + Karré Magikmardi 7 mai. Ska dub RudaSalska + Zenzile mercredi 8 mai(attention à la Trocardière).● Concerts à 20 h 30.

Au PannonicaRégis Huby sextet “simplesound” création. Régis Huby :violon - Vincent Courtois :violoncelle - Bruno Chevillon :contrebasse - Olivier Benoit :guitare - Catherine Delaunay :clarinettes - Roland Pinsard :clarinettes. Un partenariatPannonica / Europa JazzFestival / Festival italienRoccella Jonica jeudi 25 avril21 h. Nathalie Loriers trio

Deux soirées de fêtepour les 20 ans de La Bouche d’Air

Tout est 20… Jean Brizais a tenu à ce que la première soirée soit programmée par une artiste de 20 ans qui a choisi d’inviterdes artistes de quelque 20 ans. Quant à Chanson Plus Bifluorée, c’est le 20e concert qu’ils vont donner à la Bouche d’air et ils réserventquelques surprises...

■ Carte blanche à Jeanne Cherhalqui invite Les Jambons, David Buhatois,Mathieu Bouchet, les Pilleurs d’épaves,Paul et Robin vendredi 26 avril à 21 h.

■ Chanson Plus Bifluoréesamedi 27 avril à 21 h, salle Paul Fort.Également ce même jour, DuettoGordon Mc Arthur highland-bagpipes,sax et chant, et Franz Kardinovitch,piano, dès 10 h parvis de laMédiathèque, et à 18 h au Pannonica.

concerts/spectacles

Slava KazykinChanteur, clarinettiste etsaxophoniste ukrainien, cet ancien interprète du groupeTranslave, lauréat du concoursnational de la chansonfrançaise, vient d’enregistrer unCD intitulé “Quartier Bouffay”,largement inspiré de la musiquetraditionnelle de l’Europe del’Est. Il est accompagné de quatre musiciens. Réservations : 02 40 95 70 70.● Mardi 23 avril à 21 h salle Paul Fort.

Les Palétuviers “Un siècle, quelques chansonset nous” par quatre chanteurs-comédiens-danseurs. Un concert coup de cœur de l’ARC.● Mercredi 24 avril à 20 h 30Théâtre municipal de Rezé.

“Accordéon’Iles” à Basse-Indre

Festivalorganisé par le Cercleceltique desIles d’Indre. Une premièresoirée jazzy

avec Ronan Robert Réunionpuis Richard Galliano le vendredi. Une secondesoirée musique et danses avec Alain Pennec quartet, suivi d’un fest-noz avec Kof a Kof et Talar le samedi.Renseignements : 02 51 70 10 55.● Vendredi 26 et samedi 27avril salle municipale d’Indre.

Lio chante PrévertAccompagnée par un piano et un accordéon, la chanteusepropose un spectacle tout en sensualité feutrée.● Vendredi 3 mai à 20 h 30Capellia.

L’Ultima récitalLa der des ders à Nantes duspectacle culte de lavolumineuse Ulrike von Glott(Marianne James) et de sa frêlepianiste Yvonne de Saint-Coffre(Ariane Cadier).● Mardi 23 avril 20 h 30 Cité des Congrès.

Les Amuse Girls Un trio vocal fémininévidemment…● Vendredi 26 avril 21 hThéâtre de la Gobinière.

• N A N T E S P A S S I O N • Avril 2002The (International) Noise Conspiracy.



sortir

Deschamps etMakeïeff dans “La Cour des Grands” La troupe de JérômeDeschamps et Macha Makeïeffrevient avec “La Cour desGrands” qui prend cette foispour cible l’élite, les battants,les gagnants, les médaillés, lesencensés, bref tous ceux quiflirtent avec les sommets. Un nouveau spectacle quichange radicalement d’universles Deschamps/Deschiens !● Du lundi 22 avril à 20 h au dimanche 5 mai. A 20 h 30sauf le mardi à 20 h et le dimanche à 15 h. Relâche dimanche 28 avril et 1er mai Espace 44.

“Ni perdus ni retrouvés”Quatre pièces courtes del’Australien Daniel Keene misesen scène par Hervé Guilloteau,un “ancien” du Studio Théâtrequi a, ces dernières années,fondé Meta Jupe, monté

“Peepshow dans les Alpes”, etjoué dans “Les Frères Robert”et “Les Mains sales”. Keene est un dramaturge de la réalitécontemporaine. Des histoires“1re pression à froid, un universoù se manifestent à la foisl’inattendu et l’inéluctable”.Cette création fait suite à une résidence à LU.● Jeudi 2, vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 mai à 20 h 30, Lieu Unique.

“Donna Giovanni” par la Cie Bel Viaggio :La compagnie que dirigeChantal David et son metteuren scène Carlo Boso,spécialistes reconnus decommedia dell’arte, a choisi de faire de Don Juan unefemme et de travailler sur laséduction au féminin. Chants,danses, duels, combats dedague et de fourche, claquettesen sabots… un spectacle totalcréé à Sainte-Luce après desrépétitions publiques aux

Dervallières et à la Bottière. Tél : 02 28 01 43 90.● Vendredi 3 et samedi 4 mai20 h 30 Ligéria.

Au Terrain NeutreThéâtre“Un riche, trois pauvres”d’après Calaferte par la Cie Contes à Rebours deSaint-Herblain, mise en scèneAurélien Mallard jusqu’ausamedi 13 avril. “La cerise sur le gâteau” solo de clowninterprété par Sylvie Bitterlinjeudi 18, vendredi 19 et samedi20 avril. “Rave” récitalacoustique de variété enivranteinterprété par les Epuisettes et les Jambons du mardi 30 avril au samedi 4 mai.● A 21 h TNT, 11, allée de la Maison-Rouge.

La Cie du Jeu de PaumePour clore sa saison, la Cie d’Alain Faure présente“L’Epreuve” de Marivaux suivides “Précieuses Ridicules” de Molière. Réservations Comité des Fêtes.● Dimanche 28 avril 15 h salle Vasse.

LINA contre TIR…impro…La Ligue d’ImprovisationNantes Atlantique, s’affronte à la Troupe d’ImprovisationRennaise. La LINA compteaujourd’hui douze comédiensprofessionnels venus du théâtreclassique, du conte, de lachanson, du théâtre de rue et du cirque, tous liés par leur goût pour cet art aussi populaire que périlleux.Les intéressés proposentégalement des matches à la demande et sur mesure.Réservations au 02 40 49 18 51.● Samedi 20 avril 20 h 30Maison de quartier de Doulon.

“Patate” de Marcel AchardAvec Bernard Menez.● Mardi 23 avril 20 h 30Théâtre Graslin.

Hommage à Jean-Michel RibesLe Théâtre du Sphinx faitchaque année une “Quinzainedes auteurs”. Patrice Foureauinvite ainsi auteurs confirmés et nouvelles plumes pour

permettre la rencontre entre lepublic et ceux qui sont souventles oubliés des spectacles.Cette année, c’est Jean-MichelRibes, auteur, metteur enscène, réalisateur, et directeurdu théâtre du Rond-Point à Paris qui aura carte blanchepour inviter auteurs,comédiens, et autres gens de spectacle. Panorama de l’œuvre deRibes du 17 au 21 avril.Hommage à l’auteur en saprésence du 23 au 26 avril. Autre temps fort de cettequinzaine, première mondialede “Jeux de planches”,dernière pièce de Jean-PaulAlègre, en sa présence, mise en scène Patrice Foureau,mardi 23 avril 21 h.Nuit des auteurs (pièces de Alègre, Grumberg, Ribes…)samedi 27 avril.Renseignements : 02 40 20 31 05.● Du 17 au 28 avril. 9, rue Monteil.

Le Pain de MénageLa pièce de Jules Renard avec Marie-José Brighel et Gérard Bourgarel de Rencontre Fortuite théâtre.● Vendredi 3 mai 21 h Théâtre de la Gobinière.

Ma culture, ta culture,notre cultureSpectacle à l’initiative del’Institut la Papotière Moissonsnouvelles. Renseignements : 02 40 14 50 50.● Mercredi 24 avril 20 h 30salle Paul Fort.

théâtreYs tragédieDe Ronan Cheviller par le Collectif Is Théâtre,mise en scène Emerick Guézou.Le collectif IsThéâtre a été crééà Nantes en 1997sous l’impulsiond’Emerick Guézou,“ancien” duConservatoire etdu Studio Théâtre.Il tisse des liensentre le théâtre et la danse, les arts plastiques, la musique et puise sa matière littéraire dans lapoésie, le récit, les imaginaires populaires del’extrême Occident, fortement influencés par laprésence des éléments. La légende de la villed’Ys avec le personnage de Dahut femme del’autre monde, moultes fois réinterprétée au coursdes siècles, avait donc tout pour séduire legroupe d’artistes. À partir du texte de RonanCheviller, auteur et comédien, la mise en scènejoue de diverses trouvailles : chœur antique,marionnettes, épopée ou farce… Après sacréation à Brest en janvier, la pièce est donnée auStudio-Théâtre. Renseignements : 02 40 29 07 61.● Mercredi 24, jeudi 25, vendredi 26 et samedi 27 avril 20 h 30, 5, rue du Ballet.

“Fauves”Reprise de cette piècefortement personnelle deClaude Brumachon créée lors des Allumées en 1991 pour onze danseurs. Un balletsec, saccadé de tendressemalheureuse, où les corpsaffichent leur violence et leur difficulté à établir desrelations. Un univers baroque et mystérieux.● Vendredi 26 et samedi 27 avril à 20 h 30 Onyx.

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l’actualité de la vie culturelle nantaise du 10 avril au 10 mai 2002

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Oursins et animauxrayonnants au Muséum Oursons et ophiures, lys, concombres ou étoilesde mer, ces animaux marins partagent le mêmesecret de fabrication à savoir de construire leursquelette calcaire selon un plan rayonnant avecune prédilection pour le chiffre 5… Regardscroisés d’un artiste (sculptures et photographiesde Vincent Leray) et de scientifiques sur deséchinodermes fossiles et vivants. Beauté formelleet intérêt naturaliste seront au rendez-vous. ● Jusqu’au dimanche 18 août. Rencontre avec StéphaneAuffret, directeur de l’Océarium du Croisic, samedi 27 avril 11 h.● Pour les visites commentées et activités enfants et jeunes,consulter : www.museum.nantes.frEt aussi… Installation de Jean-Marc Savic jusqu’au 20 mai péristyle de la rue Voltaire.

Helmut Federle auMusée des Beaux-ArtsPeintures, dessins,photographies, objets, pour une large part inédits :l’exposition retrace pour la première fois le parcours de l’artiste suisse depuis les origines de sa démarche à partir du paysage alpin. Nourrie ensuite des abstractionsgéométriques du début du 20e siècle, et de références

à la peinture américaine, elletrouve son aboutissementformel avec la série de 26tableaux “Pour les oiseaux” et El Omrane. Une œuvreabstraite, d’un lyrisme austère,où les états d’âme sont traduitsde manière minimaliste.● Jusqu’au lundi 3 juin.

“Les imprimeurss’exposent” Le Musée de l’Imprimerieprésente une expositiond’œuvres – dessins, peintures,sculptures, photos – réaliséespar des professionnels del’imprimerie. Renseignements :02 40 73 26 55. (Voir pages Actualités).● Du samedi 4 au vendredi 31 mai Musée de l’Imprimerieespace Jacques-Demy.

La petite fille et le corbeau De Daniel Lemahieu par la Compagnie GarinTrousseboeuf. Marionnettes,objets et mime. Une petite filleoubliée sur le bord de la routepar son père rencontre uncorbeau seul avec son œuf à couver depuis la mort de sa compagne…● Mardi 7 mai à 19 h Capellia.

“En attendant le petit Poucet”Par la Cie Pour ainsi dire, à partirde 5 ans. Le Grand et la Petitequittent un pays en ruine, et partent à la recherche d’un petit coin vu en rêve où ils pourront quitter leurs chaussures et se reposerun peu…● Mardi 23 avril 20 h 30 et samedi 27 avril à 18 h Théâtre Athénor Espace CIO.

“L’enfant d’éléphant”Par la Cie La Berlue, à partir de3 ans. Une aventure initiatiqueavec masques et marionnettes.● Jusqu’au samedi 13 avril 15 h Terrain Neutre Théâtre.

“La cerise sur le gâteau”Par Atelier du XIX et la Cie

du Passeur, à partir de 7 ans.L’éveil de Désirée, sédentaire et renfrognée, qui va peu à peudevenir une voyageuse libre et sans bagage.● Mardi 16, mercredi 17, jeudi 18, vendredi 19, samedi 20 avril à 15 h Terrain Neutre Théâtre.

“Les aventures deMonsieur Monsieur”Marionnettes à partir de 3 ans.Après “Jardin de Poche”,

Pascal Vergnault crée quatrepetites histoires qui racontentles aventures de deux sourispeu ordinaires. ● Mardi 16, mercredi 17 et jeudi 17 avril, à 14 h et 16 h.Piano’cktail Bouguenais.

Le P’tit Archipel“L’ogre qui aimait le gruyère”pour les 3 à 11 ans le mercrediet le dimanche hors vacancesscolaires et tous les jourspendant les vacances scolaires,à 15 h. “L’incroyable aventurede Tonin” pour les 2 à 8 ans le mercredi et le dimanche hors vacances scolaires, et tous les jours pendant lesvacances scolaires, à 16 h 30.Réservations : 02 40 69 10 20.● Théâtre du P’tit Archipel, 3 bis, rue Sévigné.

“Plic & Ploc” Par la Cie Astuce et Compagnie,théâtre interactif pour les plus de 4 ans.● Mercredi 10 avril 10 h 30 et 15 h Onyx.

“Du rififi au château….”… “ou les inventions de laprincesse Agrippine” A partir de 4 ans.● Tous les mercredis,vacances scolaires du mardi au vendredi, à 15 hThéâtre de Poche.

“Bout à bout”De et par la Compagnie Paq’la Lune, une pièce ludiquepour cinq danseurs-clowns. A partir de 5 ans.● Mercredi 24 avril à 19 h 00 Théâtre Boris-Vian Couëron.

jeune public musées

Poésies expérimentales etc.L’association [VER], le FRAC des Pays de la Loire et le Muséedes Beaux-Arts présentent un festival de poésie contemporaine :lectures, concerts, performances, rencontres.Installation-performance-lecture avec Frédéric Acquaviva,Pierre-André Arcand, Maria Faustino, Camille Cholain, CharlesPennequin, Manuel Joseph et Emmanuel Rabu vendredi 26 avril18 h 30 MBA.■ Musique improvisée avec Giuseppe Ielasi et Domenico Sciajnoen collaboration avec APO 33 samedi 27 avril 15 h 30 MBA.■ Lecture-performance-concert avec Jérôme Bertin, SylvainCourtoux, Julien Blaine, Joëlle Léandre, Philippe Beck, AntoineDufeu et Charles-Mezence Briseul samedi 27 avril 17 h MBA.■ Lecture-performance-concert avec John Giorno, Jean-Michel Espitallier, Kristoff K. Roll, Christophe Manon, PhilippeBoisnard et Bernard Barbet dimanche 28 avril à 18h FRAC.

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sortir


Figures et mythologiesdu camouflage à l’ERBANLes motifs de camouflage font fureur dans la modevestimentaire. Paradoxalement,la stratégie guerrière de dissimulation est devenueaccessoire de séduction. Mais ce phénomène actueln’est que l’exemple le plusrécent, chaque époque, chaque société ayant réinventé le camouflage… Expositionorganisée en collaboration avecl’École Nationale des Beaux-Arts de Bourges, par MichelAubry et Michel Weemans.● Du 2 mai au 25 mai École régionale des Beaux-Arts de Nantes.

Vidéo Naïve etNocturnes du MBALe Musée des Beaux-Arts de Nantes, en collaborationavec l’association Vidéozarts,propose un événementcinématographique. Cettemanifestation s’inscrit dans lecadre des Nocturnes du MBA.● Jeudi 25 avril à 19h00.

Apo 33 au Lieu unique Christian Rennesz et KeithRowe Duo une rencontre entredeux générations de guitaristesexpérimentaux. Kapotte Muziek(Frans de Waard / PeterDuimelinks / Roel Meelkoop)trois compositeurs hollandaisde musique électronique et électroacoustique qui manipulent des objets trouvés sur place.● Vendredi 10 mai à 20 h 30Salon de musique Lieu Unique.

Arnaud Théval à Saint-Herblain“Sous le soleil” cinqinstallations de l’artiste nantaiset une exposition (vidéos, son, diaporama) à Terminus 3réalisée avec Laurent Lavolé,Dominique Leroy et YanRambaud. Les images et leslieux retenus par Arnaud Thévalsoulignent les problématiquesliées aux déplacements, à lafrontière, à la liberté et à lasurveillance de l’individu dansl’espace public. Dans le cadre

du projet culturel herblinoisd’explorer et de donner à voircette ville complexe qui ne se lit pas d’emblée. Tél : 02 51 808 800. ● Jusqu’au dimanche 28 avril,les mercredi, vendredi, samediet dimanche, de 15 h à 19 h à Terminus 3, rue Gustave-EiffelSaint-Herblain.

Saverio Lucariello au FRACL’artiste napolitain a conçupour le FRAC deux installationsavec des vidéos dont l’une monumentale. Le Montdes Efforts, le Mont desIndifférences et la Colline des Hésitations proposent une lecture parodique de la société dans laquelle le spectateur se trouvehabilement manipulé et emporté sous l’œil malicieux de l’artiste, acteur des vidéos.● Exposition du 25 avril au 16 juin. Performance le 24 à 19 h 30.

David Michaël Clarkeau FRAC Dans ces dernièresphotographies, l’artiste de Glasgow qui vit à Nantes,interroge la nature de l’art et sa relation personnelle à l’art, pour lui essentiellementconceptuel.● Exposition du 25 avril au 16 juin salle Mario-Toran.

Dominique Sanson“Autres traces”, dernières toilesissues d’un travail sur lesmatières et terres naturelles.● Du lundi 15 avril au lundi 29avril Manoir du Parc de Procé.

Aquarelles, pastels et huiles C’est le 3e salon del’association “Aux plaisirs des yeux”. Egalement des BDprésentées à Angoulême.Renseignements : 02 51 81 02 87.● Du mardi 30 avril au dimanche 12 mai Manoir du Parc de Procé.

Le “Moi” de la photographieUne manifestation de l’atelierphoto de la MJC J. Prévert du Mans sur le thème del’autoportrait : 4 photographesfrançais et 5 artistes européensont participé à l’aventure. 96photographies sont exposées.● Jusqu’au samedi 20 avrilOnyx.

Univers Ludopien à la Maison de l’Outre-MerL’univers de l’artiste Phélix Ludop…● Jusqu’au samedi 27 avril,88, quai de la Fosse.

Francine ToulemondeBronzes, oeuvres récentes. Tél : 02 51 82 45 60.● Jusqu’au 20 avril Galerie de Arte, 15, rue du Château.

Raana Farnoud etKandjura Coulibaly● Jusqu’au 28 avril Galerie Le Rayon vert.

La PeauŒuvres deBrisse, Peloille,Soulié,Verdeguer. Tél :02 51 88 25 20 et02 40 26 85 73.● Jusqu’au 11mai Forum de la MCLApassage Pommeraye et Centre d’arts contemporains de la Rairie Pont-Saint-Martin.

Mahrab, Welcome to SinaïPhotographies de ScarlettCoten à la rencontre des Bédouins du Sinaï.● Jusqu’au mercredi 8 maiFNAC.

“Petites histoires avec la mer” Œuvres de Daniel Le Saux et Charlotte Madézo. Et “Déambulation maritime”création de Delphine et Philippe Chevrinais.● Jusqu’au samedi 27 avrilMédiathèque Saint-Sébastien.

Marie-Dominique Pot à Artéchéri“Corbeilles : papier et journalplastique” histoires d’art.Renseignements : 02 40 75 45 34.● Samedi 20 avril à 9 h 30,Maison des Isles Trentemoult.

musique/arts visuels expositionsMémoire de l’industrieen Bretagne“Au-delà des clichés…” Uneexposition photographique d’YvesBerrier, fruit de sa rencontre avec deux historiens, spécialistesd’archéologie industrielle, proposéepar la Maison des Hommes et des techniques et le Collectif des associations du patrimoineindustriel et portuaire. Un livreaccompagne l’expo. Les 27 et 28 avril, visites des chantiers navals et démonstration de rivetageet d’épissures. Tél : 02 40 08 20 22.● Jusqu’au 15 juin Ateliers et Chantiers de Nantes, 2 bis, bd Léon-Bureau.

“Sous le soleil” d’Arnaud Théval.


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sortir agenda


conférences-débats

Sortir pratique : ● ACCOORD : 02 40 74 02 52 ● ARC Centre musical de La Balinière,

Rezé : 02 51 70 78 00 ● Auditorium du Conservatoire : 02 51 25 00 20 ● Barakason, Rezé :

02 40 75 57 28 ● Bibliothèque municipale : 02 40 41 95 95 ● Capellia : 02 40 72 97 58 ● Cité

des Congrès : 02 51 88 20 00 ● Comité des Fêtes : 02 40 35 75 52 ● ERBAN : 02 40 35 90 27

● Escall, Saint-Sébastien-sur-Loire : 02 40 80 85 85 ● Espace Ligeria, Sainte-Luce-sur-Loire :

02 28 01 43 90 ● FNAC : 02 51 72 47 24 ● FRAC : 02 28 01 50 00 ● Galerie Le Rayon Vert :

02 40 71 88 27 ● L’heure musicale du Jeudi : 02 51 25 00 20 ● L’Olympic : 02 51 80 60 80

● La Bouche d’Air : 02 40 73 40 20 ● Lieu Unique, CRDC : 02 40 12 14 34 ● Maison de la Poésie :

02 40 69 22 32 ● Maison des Syndicats : 02 40 20 46 33 ● Maison de l’Outre-Mer :

02 40 71 76 57 ● MCLA Espace 44 : 02 51 88 25 25 ● Médiathèque Hermeland, Saint-Herblain :

02 40 95 27 50 ● Médiathèque, Saint-Sébastien-sur-Loire : 02 40 80 86 20 ● Musée des Beaux-

Arts : 02 40 41 65 65 ● Musée du Château des Ducs de Bretagne : 02 40 41 56 56 ● Muséum :

02 40 99 26 20 ● Office de Tourisme Nantes : 02 40 20 60 00 ● ONPL : 02 51 25 29 29 ● Onyx :

02 40 92 24 00 ● Opéra Théâtre Graslin : 02 40 69 77 18 ● Pannonica : 02 40 48 74 74 ●

Piano’cktail : 02 40 65 05 25 ● Studio Théâtre : 02 40 29 07 61 ● Théâtre Boris Vian, Couëron :

02 40 86 53 13 ● Terrain Neutre Théâtre : 02 40 12 12 28 ● Théâtre Athénor : 02 40 12 41 42

● Théâtre de la Gobinière, Orvault : 02 51 78 33 33 ● Théâtre de Poche : 02 40 47 34 44 ●

Théâtre du P’tit Archipel : 02 40 69 10 20 ● Théâtre Universitaire : 02 40 14 33 34

livres, lecture, contesLa Fête à Jules Corto Loisirs et la Bibliothèquemunicipale proposent desenquêtes sur l’univers de JulesVerne : mardi 16 avril de 9 h 30à 17 h pour les jeunes de 8 à 14 ans. Dimanche 21 avril de 14 h 30 à 18 h, tout public.Inscriptions : 02 40 69 72 52. ● Rendez-vous : Musée Jules-Verne, rue de l’Hermitage.

La Fête à Jules bis“Mademoiselle Ré-dièze et Monsieur Mi-bémol” un concert-lecture par la Cie

Arludie et l’école de musiquede Saint-Herblain. Une œuvredans laquelle Jules Verneexprime son goût pour lefantastique et… la musique.Réservations : 02 40 69 72 52 .● Dimanche 21 avril à 20 h 30médiathèque Jacques-Demy.

Malika FerdjoukhL’auteur de “Fais-moi peur” et de “Sombres citrouilles”, est l’invitée de Nantes LivresJeunes. Tél : 02 51 72 14 14.● Mardi 23 avril de 18 h à 20 h Maison des Hommes et des techniques.

Jean-Claude PirotteLe poète, romancier et essayiste est l’invité de la Maison de la Poésie pour “Poèmes en cavale”.● Mercredi 24 avril 19 h 30Pannonica.

Dyna-motsBalades à vélo et lectures :“Terrainconnu” observations du milieu naturel guidées et lectures. Renseignements :02 40 29 06 09.● Dimanche 28 avril entre Nantes et Paimboeuf et dimanche 5 mai, à Nantesau plus près des rivières.

Le Frigo de CopiLecture par Eric Ferrat et Mehdi Lecourt.● Vendredi 3 mai 20 h 30Studio-Théâtre.

Veillées ContesPar les conteurs de Paroles de Marmite. Spectacle decontes pour adultesvendredi 26 avril à 20 h 30.Veillée-conte tout public en scène ouverte samedi 4mai à 20 h 30, salle Jules VallèsMédiathèque. Renseignements :02 40 43 95 21.

Slam Poésie● Vendredi 26 avril à partir de 19 h bar du Lieu Unique.

Café littéraire “L’Ivre de lecture”D’après le roman “Chut !” deJean-Marie Gourio, une lecturede Philippe Mathé de la Cie Bibliothéâtre de Saint-Barthélémy d’Anjou pour cloreles cafés littéraires de Capellia. ● Mardi 30 avril à 20 h 30,Capellia.

Les Bâtisseurs de rêvesA l’initiative des villes de Nanteset Saint-Nazaire, des Chantiers de l’Atlantique et de laCommunauté urbaine de Nantes, une exposition de maquettes des géants des mers dont le Queen Mary 2et de modèles en bois de pales d’hélices.● Du 23 avril au 24 mai hall de l’Opéra, Théâtre Graslin.

Foire aux Disques et BDEntrée gratuite. Tél : 06 83 77 64 25.● Dimanche 14 avril place du Bouffay.

“La Grande Veillée”Chant, musique et contetraditionnels… une soiréetradition orale et culturespopulaires en partenariat avec Dastum 44. ● Samedi 27 avril à 19 hPianock’tail.

Liban-Nantes AmitiéL’association convie à son dîner libanais annuelorganisé au profit d’actionshumanitaires. Animations.Renseignements : 02 40 32 66 78ou 02 40 76 10 64.● Samedi 4 mai à 18 h 30,salle St-Joseph (N.D. de Toutes-Joies).

L’infiniment grand et l’infiniment petitUn “Hors pistes scientifique”par Daniel Ardouin, spécialiste de physique des particules, et Laurent Maindon,dramaturge et metteur enscène.● Samedi 27 avril 18 h salon de musique Lieu Unique.

Autour du “Triptyquede Puccini” à l’Opéra“Trois joyaux du vérisme italien”évoqués par le musicologue

Patrick Barbier jeudi 25 avril 20 h CCO Tour Bretagne. Débatavec le département d’Italiende l’Université “La mort : de latragédie à la farce” mardi 30avril 18 h (amphi 414).Colloque international sur les livrets d’opéra vendredi 3 et samedi 4 mai à l’UniversitéRenseignements : 02 40 14 12 13.

Les mardis du MuséumLes îles oubliées de l’Insulinde,à bord de la Boudeuse parSégolène Château, médecin du bord. ● Mardi 7 mai à 20 h 30Muséum.

Les Mammifèrescarnivores de Loire-AtlantiquePar Didier Montfort de la Liguede Protection des Oiseaux. Tél : 02 51 82 02 97.● Jeudi 25 avril 19 hManufacture salle deconférences 2e étage.

Nantes HistoireCycle cinéma : “Le cinéma français et les prémisses de mai 68”.● Lundi 29 avril à 20 h, salle Bonne-Garde, rue du Frère-Louis.

divers


ser chaque espace vert en fonction de sescaractéristiques propres et de ses spécifi-cités végétales. Sur le terrain, nous avonsdéfini 11 quartiers. 23 équipes géographiques


Nantes Passion : quelles sont les caractéristiques des espaces vertsnantais ?

Jacques Soignon : Nantes va atteindre les1 000 hectares avec l’ouverture prochainedu square du Lait de Mai dans le quartier duChamp de Mars. Cette surface, qui a plus quedoublé en vingt ans, situe notre ville dans lepeloton de tête national avec 37 m2 dispo-nibles par habitant. Par ailleurs, seul Paris ala chance d’avoir comme Nantes six grandsparcs intra muros. Chaque Nantais vit à proxi-mité d’un square, d’un parc ou d’une couléeverte, souvent reliés les uns aux autres grâceà un maillage de plus en plus serré. Cesespaces verts sont très diversifiés (voir enca-dré) en terme de reliefs, de paysages, maisaussi de flore puisqu’on recense 11 000espèces végétales différentes.

Quelles options privilégiez-vous pour les protéger ?J.S : Nous avons décidé de respecter ces différences tout en les consolidant. Il s’agitd’une gestion adaptée à chaque site en fonc-tion de son environnement, de ses spécifi-cités. Nous avons fait le choix d’un moded’entretien durable en adaptant nos inter-ventions au cas par cas. Nos 428 salariésont suivi une formation spécifique.

détentel’actualité de vos loisirs

Pour entretenir et protégerles mille hectares de verdurede Nantes, le ServiceEspaces VertsEnvironnement (SEVE)privilégie une approcheécologique durable adaptée à chaque site. Explicationsavec Jacques Soignon,directeur, et FrançoiseBarret, ingénieur paysagiste.

I N T E R V I E W ▼

Concrètement, quels sont les outils à votre disposition ?Françoise Barret : Nous avons élaboré unetypologie qui permet de recenser et de clas-

Espaces verts, la carte de la protection biologi

Françoise Barret et Jacques Soignon.

MP Ntes Pass 24/ DÉTENT 29/03/2002 12:20 Page 46


détente

ont été mises en place qui interviennent surles mille points d’intervention recensés. Notrevolonté est de concilier esthétisme, efficacité et respect de l’environnement.

Quels moyens utilisez-vous pour diminuerl’utilisation de produits polluants ?J.S. : Le SEVE veille scrupuleusement àn’utiliser que les quantités strictement néces-

e gique

1000 hectares et 11000espècesvégétalesdifférentes.

● Ne laissez jamais le sol nu.Implantez des couvre sols aupied de vos plantes, arbres oumassifs. Choisissez le paillage(plastique, jute) ou les engraisverts, les composts, broyadesde feuilles, de bois de taille.

● Offrez le gîte et le couvert aux antiparasites. Nourrissezles, notamment en eau sucréeplacée dans des fonds debouteilles plastique. Ilsdeviendront vos plus fidèlesauxiliaires dans la lutte contre les pucerons et autresparasites.

Jardiner propre : les conseils du SEVE

● Ne persistez pas à conservercertaines plantes quinécessitent un traitementcoûteux et permanent. Mieux vaut les remplacer par des espèces résistantes nejustifiant pas de traitement.Votre grainetier vous aidera à bien choisir la variété, qu’il s’agisse d’un arbre ou d’une plante.

Ces choix de bon sens, naturelset économiques vous permettrontde réduire le recours auxproduits polluants et de changerl’écosystème de votre jardin.

saires de produits chimiques. En cinq ans, laconsommation a diminué de 30%. On privi-légie aussi le recours à des produits non polluants ou moins toxiques. Mais il faut rester lucides. Si on renonce à tout usage dedésherbants, l’herbe va pousser partout enville et ce sera le tollé chez les riverains. Ondoit prendre en compte tous les paramètres.

F.B. : Dans les parcs, nous mettons en œuvreles principes de la protection biologique inté-grée. Nous observons les espèces, les para-sites et les antiparasites qui peuvent être nosauxiliaires. Réunir les espèces évite la mono-spécificité. Il faut donc les faire cohabiter etutiliser chacun d’entre eux. On fait parfoisdes lâchers d’antiparasites (coccinelles, chry-sopes, syrphes) mais de manière ciblée, parexemple sur des rosiers plus touchés par lapollution en ville. À la Beaujoire où il y a 25 000rosiers, nous n’avons plus recours aux insec-ticides. Dans les serres, on les a aussi aban-donnés au bénéfice des prédateurs naturelspour arriver à zéro traitement des espèces.

J.S : Il faut admettre qu’on ne passe paspartout du jour au lendemain du tout traite-ment au très peu de traitement. Mais nousrecherchons en permanence les produits lesmoins nocifs possibles tout en développant

Typologie des espacesverts nantais● Parcs et Squares : 232 ha● Accompagnement

de voies : 70 ha● Accompagnement

de bâtiment publics : 18 ha● Accompagnement

habitations : 100 ha● Etablissements industriels

et commerciaux : 5 ha● Etablissements sociaux

éducatifs : 38 ha● Sports : 140 ha● Cimetières : 45 ha● Espaces naturels : 180 ha● Campings : 9 ha● Jardins familiaux :

10 ha (690 lots)● Arbres d’alignement :

20 000 unités● Etablissement horticole :

12 ha

nos recherches de techniques basées surl’observation et l’utilisation des élémentsnaturels évoluant sur chaque site.

Propos recueillis par Jacques Chanéac

À la roseraie de la Beaujoire, on n’aplus recours aux insecticides.



à lire à écouterDe père en filsLe thème “De père en fils” a été proposépar David Ryan à une dizaine d’artistesnantais. Il “s’est imposé comme le besoinde renouer avec sa propre mémoire, dedénouer les paroles laissées en héritage, de les comprendre, de les ramener àsoi…”. Fabrice Hybert, Arnaud Théval,Robert Millin, Bernard Plantive… ont ainsiécrit et créé une œuvre graphique. Ce mince ouvrage, postfacé d’un beautexte signé Bernard Martin, est édité sous la jaquette élégante des éditions Joca seria.

● Editions Joca seria (10 e)

Reflets de LoireL’exposition “Reflets de Loire”, conçue parl’association Loire pour Tous, vient d’être

éditée en livre. Un beaulivre au format àl’italienne. 53 photosde Léon Benon etJoël Leglandenluminées de textes poétiques de Thérèse André-Abdélaziz pour

célébrer, de Bouchemaine à Trentemoult, la Loire châtelaine etsouveraine, éternelle et nonchalante,chuchotante, à peine troublée par lecortège festif d’une flotille de plates, degalopins et de toues cabanées, de voilesligériennes ou… de gondoles vénitiennes.

détentel’actualité de vos loisirs

Un hommage amoureux “à cette régionimprécise où l’eau et la terre se confondentselon les caprices de la lumière et deséléments”.

● Éditions Loire pour Tous (14 e).

Le frise-livre des vachesDans le cadre du Programme européend’éducation à la biodiversité Sauvegarde,dont l’objectif est de dresser l’inventaire des races animales et plantes cultivées surle vieux continent, les scientifiques PhilippeDubois et Jean-Baptiste de Panafieu sesont associés pour nous parler des vaches.Cela donne un intéressant ouvragepédagogique sur ce ruminant de noscontrées verdoyantes, figure mythologiqueet sacrée, productrice laitière oubouchère… De la Prim’Holstein à laMontbéliarde, de la Charolaise à la Salers…le livre dresse le portrait des 38 races devaches françaises dont la Nantaise, unerace dont on référenceprès de 280sujets vivant àce jour en Loire-Atlantique. En prime, se trouvent des affichesencyclopédiqueset des cartespostales qui ont étéprésentées cetteannée au Salon international de l’agriculturepour restaurer auprès du public l’imaged’une agriculture riche par sa diversité et son utilité.

La mort de Jacques VachéNantes, 6 janvier 1919. Dans la chambre 34 du GrandHôtel de France, place Graslin, Jacques Vaché,23 ans, succombe à une overdosed’opium. À travers les rapports de police et les articles du Phare de la Loire et de Ouest-Éclair relatantl’événement, et au fil du récit imaginaireet halluciné des dernières heures d’un“suicidé de la société” dans une ville qui panse à peine les blessures vives de la Première Guerre mondiale,Stéphane Pajot invite à redécouvrir ce faitdivers tragique qui marqua la naissancedu surréalisme. Ami de Vaché qu’ilrencontra à Nantes en 1916, André Breton a toujoursestimé que le jeune dandy nantais, auteur de fulgurantes “Lettres de guerre”, fut l’initiateur et le détonateur du mouvement surréaliste.● Éditions d’Orbestier (12 e).

BabelEn public… est le titre du second et nouvelalbum du groupe Babel. Les huit musiciensde la formation habitués des scènes localesy produisent un rock festif, tantôt funktantôt ska suivant les morceaux.Enregistrés à l’occasion d’un concert à lasalle chantenaysienne de l’Olympic en avril2001, les cinq titres attestent des influencesrock de la formation. Si vous y étiez ce soir-là, vous aurez peut-être une chanced’entendre votre voix parmi les huit centsd’une salle chauffée par des solosendiablés de cuivres et guitares.

● Contact : 02 40 89 24 11.www.babelmusic.free.fr

LC BluesLes Disques en chantier, labelphonographique baséà Saint-Nazaire,dont la vocationest d’aider dejeunes artistesligériens, présentele premier disquedu groupe LCBlues. Intitulé “Lesheures tardives”,l’album est né de la rencontre de deuxpassionnés de blues, Thierry et David. S’y trouvent douze compositions originalespour guitares, dobro et harmonica.

● Contact : 02 40 70 85 02.

Ce premier ouvrage publié par une maisond’éditions nantaise, destiné aux enfantsautant qu’aux adultes, en appelle d’autres àvenir sur les moutons, chèvres et cochons.

● Editions Gulf Stream (10 e)

Nulle !Quand on se croit moche, pas intéressante,avec des parents tout à fait ordinaires, etqu’on attribue - à tort ou à raison - à tousles copains et copines de sa classe cequ’on n’a pas : charme, talents, famillesbrillantes… la vie est bien douloureuse, eton se trouve… nulle !Heureusement un amisaura astucieusementretourner la situation. Une histoire d’HubertBen Kemoun, illustréepar Vanessa Hié, dans lacollection “Huit et plus”de Casterman, qui traitedu manque de confianceen soi et de la honte des parents.

● Casterman.



Nantes pratiqueLes infos service pour bien vivre sa ville

Urgences et coordonnées utiles

Numéros vertsTravaux de Voirie Accueil ......................................................................................... 08 00 00 40 00SOS Sans-Abri ............................................................................................................................ 115Allo Enfance Maltraitée ............................................................................................................... 119Drogue Info Service ................................................................................................. 08 00 23 13 13Tabac Info Service .................................................................................................... 0 803 309 310Sida Info Service .......................................................................................................08 00 84 08 00Enfance et Partage .................................................................................................. 08 00 05 12 34Famille ....................................................................................................................... 0 800 333 666Petite enfance .......................................................................................................... 08 00 29 12 91Allô Propreté ............................................................................................................. 0 800 344 000Discrimination raciale info .......................................................................................................... 114

Hôtel de Ville 2, rue de l’Hôtel de Ville - 44094 Nantes Cedex 01Standard tous services - accueil - renseignements : .................................... 02 40 41 90 00.................................................................................................................. Fax : 02 40 41 92 39Nantes sur Internet : ............................................................................... http://www.nantes.fr

Mairies annexes Nantes Barberie : 103, rue Pierre Yvernogeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 41 66 80Nantes Beaulieu : Place de la Galarne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 41 58 80Nantes Bellevue : Place des Lauriers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 41 67 21Nantes Bottière : 69, rue de la Bottière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 41 67 60Nantes Chantenay : 143, bd de la Liberté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 41 92 50Nantes Dervallières : Place des Dervallières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 41 66 84Nantes Doulon : 37, bd Louis-Millet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 41 92 17Nantes Malakoff : Place de Prague . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 41 67 25Nantes Nord : 41, route de la Chapelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 41 67 55Nantes Ranzay : 249, route de Saint-Joseph . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 41 66 50Nantes Sud : 69, bd Joliot-Curie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 40 41 94 02

Pompiers ..................... 18 ou 02 40 37 85 85Police ........................... 17 ou 02 40 37 21 21Urgence médicale....................................... 15 Gendarmerie .......................... 02 40 48 79 77SOS médecins....................... 02 40 50 30 30Centre anti-poison..................... 02 41 48 21 21Centre anti-poison animaux ....... 02 40 68 77 40CHU - CHR............................ 02 40 08 33 33EDF Dépannage...................... 0 810 333 044

GDF Dépannage..................... 0 810 433 444Allô TAN................................... 0 810 444 444Nantes AVF ............................ 02 40 08 22 02Direction de l’eau de la Communauté Urbaine....................................... 02 40 18 88 00Fourrière animale et SPA......... 02 40 93 76 61Animaux Assistance................ 02 40 33 22 77S.O.S. Amitié ........................... 02 40 04 04 04ANTEA détresse personnes âgées.... 02 40 71 04 05

Où?Quand?Comment?

Qui? Quoi?Où?Quand?

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3615 Nantes......vous dit tout, tout de suite

0,37F ou 1,29F la minute selon la rubrique consultée

Guide des emplois saisonniersNouvelle publication du CRIJ, Centre régionalinformation jeunesse, un guide de 60 pagesregroupant l’ensemble des pistes et informa-tions utiles pour la recherche d’un emploi sai-sonnier dans les Pays de la Loire ou plus loin :lieux de consultation d’offres, sites Minitel etInternet, descriptif de postes et modalités decandidatures…Cette brochure est en consultation au CRIJ etdans le réseau information jeunesse, ou envente (3 euros, 4,5 euros par correspondance).

● CRIJ – 28, rue du Calvaire – BP 80214 – 44002 Nantes cedex 1. Tél : 02 51 72 94 50. Internet : www.multimania.com/crijpdl

Problème de réception TVou radio ? Un n° AzurVous ne recevez plus vos principales chaînes TV ? La réception de ceschaînes ou de votre station FM est brouillée ? TDF met à la dispositiondes auditeurs et des téléspectateurs de chaînes hertziennes un numéroAzur unique (coût d’un appel local), accessible 7 jours sur 7, de 8 h 30

à 22 h en semaineet de 9 h à 22 h le

week-end. Dès réception, TDF contacte ses équipes techniquesrégionales pour vérifier s’il s’agit d’une panne sur ses émetteurs oud’un problème de brouillage sur votre zone.Vous pouvez également vous connecter sur le site Internet www.tdf.fr(rubrique FAQ).

Emploi et formation sur InternetLe CARIF-OREF(Centre d’animationet de ressourcespour l’informationsur la formationcontinue – Observa-toire régional surl’emploi et la forma-tion) des Pays de laLoire vient de lancerun nouveau siteInternet où il recenseplus de 3 000 propositions de stage régionaux. Les organismes de for-mation peuvent y saisir directement leurs offres, et les entreprises ydéposer un appel d’offre électronique pour leurs projets de formation.Le site propose également une revue de presse hebdomadaire enligne, l’accès à son centre de documentation, des fiches techniquessur la réglementation, ainsi qu’un millier de tableaux statistiques parmétiers, diplômes, spécialités de formation ou secteurs d’activité.

● http://www.cariforef-pdl.org

http://www.nantes.fre-mail : [email protected]

École des parentsL’accueil, l’écoute et l’accompagnement des familles à toutes lesétapes de la vie, c’est la mission que s’est fixée l’École des parents etdes éducateurs de Loire-Atlantique, qui propose différents services :un espace écoute jeunes anonyme et gratuit pour les 15/25 ans(lundi/mercredi/jeudi/vendredi de 15 h à 19 h au 21, allée Baco ou au02 40 47 71 28), un point écoute parents (02 40 35 47 73), des groupesd’échange et de soutien à la fonction parentale, des groupesd’échange et de réflexion pour les futurs parents, des consultationsindividuelles sur rendez-vous, des soirées-débats, des animations etdes formations.À noter, une conférence le 25 avril à 20 h 30 salle Bretagne (23, rue Villebois-Mareuil) par le Dr Daniel Marcelli : “Peut-on encore dire NONaux adolescents ?”

● Renseignements : 02 40 35 47 73.

MP Ntes Pass 24/PRATIK 29/03/2002 12:29 Page 50

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