Moussem Culturel International d'Assilah 33
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33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
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du 20 Juin au 22 Juillet 2011
S o u S l e H a u t P a t r o n a g e d e S a M a j e S t é l e r o i M o H a M M e d V i
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
Sa Majesté Le Roi Mohammed VI
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By devoting its main symposium to this global issue, the Al Mu’tamid
Ibn Abbad Summer University is confirming the reputation gained by the
Assilah Forum at national, regional and international levels as a leading
institution dedicated to illustrating a basic fact, namely that culture is a
powerful lever, an inexhaustible source of human creativity. Culture is
at least as important in life as materiel factors, especially in this area
of the knowledge and communication-based society. It has an important
role to play, not only in promoting sustainable development, but also in
addressing major current and future global issues*.
I am sure you will make the most of the characteristic features of the
Assilah Forum and of its Summer University, particularly the spirit of free,
constructive debate, fruitful interaction between civilizations and cultures
and commitment to the principles of universal brotherhood and citizenship,
solidarity, tolerance, moderation and respect for human dignity .
Message of H.M. The King addressed to Assilah’s 32nd International Cultural Moussem
Assilah, 10 July 2010
* “Renewable Energy: A leap towards Human Development”
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Al dedicar la Universidad de verano Al Moatamid Ibn Abbad su coloquio
principal a este tema universal, no hace sino consolidar el reconocido
resplandor nacional, regional y mundial de que goza el Foro de Arcila,
en tanto que foco dedicado a la consagración de una realidad consistente
en admitir que la cultura es una fuerte palanca y una inagotable energía
humana, cuya importancia no es meno, sino más bien superior a la de
los factores meramente materiales, particularmente en la época de la
sociedad del saber y de la comunicación. Tal importancia no sólo reside en
promover el desarollo sostenible, sino también en deliberar acerca de las
principales cuestiones mundiales, tanto actuales como futuras.*
Para ello partís del espíritu de debate libre y constructivo que caracteriza al
Foro de Arcila y a su universidad de verano, así como de cuanto os anima
como convicciones, sobre todo las virtudes de la interacción de culturas y
civilizaciones, la fraternidad, la ciudadanía universal, la solidaridad, la
tolerancia la moderación y el respeo de la dignidad humana .
Mensaje Real dirigido en32° Moussem Cultural Internacional de Assilah
Assilah, 10 de Julio de 2010
* “Energías renovables: un aumento en el desarollo”
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En dédiant son principal colloque à ce thème universel, l’Université
Al-Moâtamid Ibn Abbad confirme et conforte le rayonnement dont le
Forum d’Assilah jouit à l’échelle nationale, régionale et internationale, en
tant que lieu phare où la culture est consacrée comme puissant levier et
comme vivier inépuisable de créativité humaine. Mieux encore, la matrice
culturelle est tout aussi importante – sinon davantage – que les ingrédients
proprement matériels. Cela vaut plus particulièrement à l’ère de la société
du savoir et de la communication, où la culture est un outil qui contribue
non seulement à la promotion du développement global, mais aussi au
règlement des grandes problématiques mondiales, présentes et futures*.
Pour mener à bonne fin votre mission, vous pouvez compter sur ce qui
fait la notoriété du Forum d’Assilah et de son Université d’Eté, à savoir
une prédilection pour le débat libre et constructif, pour les vertus de
l’interaction civilisationnelle et culturelle, de la fraternité humaine, de la
citoyenneté universelle, de la solidarité, de la tolérance, de la modération
et du respect de la dignité humaine .
Message Royal adressé au 32ème Moussem Culturel International d’Assilah
Assilah, le 10 juillet 2010
* "Les énergies renouvelables : un bond pour le développement".
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Programme
Activités culturelles et artistiques de l’Etat du Koweït
26ème session de l’Université d’Eté Al Moutamid Ibn Abbad
Ateliers d’arts plastiques
Atelier de broderie
Ateliers d’enfants
Expositions
Peinture murale
Concerts de musique, de chants et de danse
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
Cérémonie d’ouverturedu 32ème Moussem Culturel International d’Assilah
Bibliothèque Prince Bandar Bin SultanSamedi 10 juillet 2010
Tribune d’honneur de la cérémonie d’ouverture du 32ème Moussem d’Assilah. Allocution de Mohamed Benaïssa, Secrétaire Général de la Fondation du Forum d'Assilah. De G/D Amadou Boubakar Cissé, ancien Premier Ministre du Niger, Othman Benjelloun, Président du Groupement Professionnel des Banques du Maroc et PDG de BMCE Bank (Maroc), Bensalem Himmich, Ministre de la Culture (Maroc), Shukri Mohammed Ghanem, Président de National Oil Corporation et ancien Premier Ministre de la Lybie , Miguel Angel Moratinos, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération (Espagne), Abdul Rahman Mohammed Al Owais, Ministre de la Culture, de la Jeunesse et du Développement des Ressources Communautaires (EAU), Mohamed Moatassim, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI (Maroc), Amina Benkhadra, Ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement (Maroc), Sheikha Rasha Al-Hamoud Al-Jaber Al-Sabah, Représentante de S.A. le Président du Conseil des Ministres du Koweït, Mohamed Hassad, Wali de la Région Tanger-Tétouan, Gouverneur de la Province d'Assilah (Maroc), Sultan Al-Jaber, Directeur Exécutif de MASDAR (EAU) et Hicham Al-Khatib, Représentant de S.A.R. le Prince Hassan Bin Talal et Vice Président Honoraire du Conseil Mondial de l'Énergie (Jordanie)
Allocution de Mme Amina Benkhadra, Ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement (Maroc).
Allocation de M. Abdul-Rahman Al Owais Ministre de la Culture, de la Jeunesse et du Développement des Ressources Communautaires (EAU).
M. Mohamed Moatassim, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI donnant lecture du Message Royal adressé aux participants du Colloque.
Allocution de M. Bensalem Himmich, Ministre de la Culture (Maroc).
Sheikha Rasha Al-Hamoud Al-Jaber Al-Sabah donnant lecture du message de S.A. le Président du Conseil des Ministres du Koweït.
Allocution de M. Miguel Angel Moratinos, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération (Espagne).
Allocution de M. Othman Benjelloun, Président du Groupement professionnel des Banques du Maroc et Président de la BMCE BANK.
Allocution de M. Amadou Boubakar Cissé, Ancien Premier Ministre, Ancien Vice Président de la Banque Islamique de Développement (Niger).
Allocution de M. Sultan Al-Jaber, Directeur Exécutif de MASDAR (EAU).
Allocution de M. Shukri Mohammed Ghanem, Président de National Oil Corporation (Libye).
Allocution de M. Hicham Al-Khatib, Vice Président Honoraire du Conseil Mondial de l'Energie, représentant de SAR le Prince Hassan Bin Tallal (Jordanie).
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Université d’EtéAl Moutamid Ibn Abbad
(26ème Session)
Colloques et ConférencesAssilah, du 1er au 22 Juillet 2011
Centre Hassan II des Rencontres Internationales
Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
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Peinture murale de l'artiste Joaquim Pina Hoste (Espagne) - Assilah, Juillet 2010
ColloqueImmigration : de l’Identité Nationale
à l’Identité UniverselleCentre Hassan II des Rencontres Internationales
Du Samedi 2 au Lundi 4 Juillet 2011
Coordinateur du colloque Mohamed Benaïssa (Maroc)Ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la CoopérationSecrétaire Général de la Fondation du Forum d'Assilah
En collaboration avec le Ministère Chargéde la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger
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Si la mondialisation, dans sa quintessence, veut dire la disparition des frontières géographiques, économiques et même politiques pour stimuler les énergies créatives et productives de l’homme, sans restriction aucune, pour assurer son bien-être, il n’en demeure pas moins que les mouvements d’immigration étaient par le passé un prélude à la mondialisation des temps contemporains. Autant dire que chaque époque a sa propre dynamique de mondialisation.
Il paraît ici pertinent de poser la question de savoir comment concilier enjeu de la mondialisation forcée et réalité des frontières fermées ? A quel point contribue la liberté de mouvement et de circulation dans tous les sens au rapprochement entre les peuples, les civilisations et les cultures ainsi qu’au règlement des conflits, dans la perspective de fédérer les énergies et les volontés communes face aux dangers ?
Conscient du caractère universel de la problématique de l’immigration, le Secrétaire Général des Nations Unies a considéré le phénomène migratoire comme l’une des priorités de l’agenda international pour l’année 2005. Cette déclaration du Secrétaire Général a été suivie par le lancement d’initiatives et de manifestations internationales importantes, dont le Dialogue de Haut Niveau sur les Migrations Internationales et le Développement organisé en 2006 à New York par l’Assemblée générale de l’ONU, lequel dialogue a débouché sur la mise en place du Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMMD). Ce forum a tenu jusqu’ici quatre sessions dans quatre Etats.
Il convient aussi de rappeler le processus de concertations tenues aux niveaux continental et régional. L’on cite à titre d’exemple la Conférence euroafricaine sur la migration et le développement, organisée à Rabat en été 2006.
Les approches scientifiques débattues au cours de ces différentes rencontres ont fait ressortir que le phénomène de l’immigration demeure bénéfique, voire nécessaire, et générateur de richesses. Les pays riches en ont toujours grandement besoin, particulièrement dans les secteurs économique et industriel qui font appel aux petites et moyennes compétences des pays en développement.
Or, ces rapports scientifiques sont loin de convaincre une bonne partie des pays occidentaux de faire en sorte que les mesures drastiques
Immigration : de l’identité nationale à l’identité universelle
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
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imposées aux immigrés soient allégées. En revanche, ces pays persistent à faire l’amalgame démagogique entre la réglementation et l’organisation des flux migratoires d’une part, et les dispositifs législatifs relatifs à la lutte contre le terrorisme d’autre part.
Par ailleurs, force est de constater que certains médias des pays d’accueil renoncent parfois à leur rôle de sensibilisation et d’information, allant même jusqu’à la diffusion d’idées erronées en prétendant que les immigrés seraient à l’origine de la recrudescence du chômage et de la crise économique. Ce traitement médiatique des questions des immigrés favorise en effet la montée des campagnes de racisme et de dénigrement de leurs cultures, valeurs religieuses et identité, dressant autant d’obstacles à leur intégration et créant un climat de tension.
Soucieuse de lutter contre la xénophobie sous toutes ses formes dans nombre de sociétés, l’Organisation des Nations Unies a fait du débat sur l’immigration une condition pour la réussite du "dialogue des civilisations". C’est justement dans cette optique que s’inscrit la vision de l’Université d’Eté Al Moutamid Ibn Abbad.
Notre université avait réservé, dans de précédentes sessions, une place de choix aux questions de l’immigration à l’occasion de colloques sur le dialogue Est Ouest, la coopération entre le Nord et le Sud ainsi qu’entre les pays du Sud eux-mêmes.
En consécration de cette conception, nous vous suggérons ci-après de grands axes de réflexion pour notre colloque afin de pouvoir recueillir vos observations :
Examiner les obstacles à l’échange et à la coordination culturelle entre les pays émetteurs et ceux d’accueil de migrants ;
Suivre et mettre en évidence les contributions des générations d’immigrés dans les domaines de la littérature et des arts dans les pays où ils sont établis ;
Politisation des questions de l’immigration et montée du racisme, avec leur impact négatif sur la coexistence entre les cultures au sein des sociétés d’accueil de migrants.
Analyse des "discours" de l’immigration, en mettant en lumière les structures qui les régissent ainsi que les soucis et angoisses de l’autre qui entravent l’intégration des étrangers. L’accent doit être mis sur le rôle des médias dans ce sens.
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If globalisation, in its very essence, means the disappearance of geographical, economic and even political frontiers in order to stimulate with no restrictions whatsoever the creative and productive energies of man and to ensure his well-being, the fact remains that “migrations” were in the past a prelude to the globalisation of modern times. In other words, each epoch has its own action of globalisation.
It seems relevant at this point to ask how the risk invested in forced immigration can be compatible with the reality of closed frontiers. To what extent is freedom of movement and circulation in every direction conducive to uniting people, civilisations and cultures, as well as settling conflicts, all with the purpose of combining energies and common will in the face of danger?
Conscious of the universal character of the immigration problem, the secretary general of the United Nations considered the migration phenomenon to be one of the priorities on the international agenda for 2005. This very declaration was followed up by the triggering of initiatives and important international demonstrations such as the high level Dialogue on international migration and the development organised in 2006 in New York by the General Assembly of UN. This dialogue led to the setting up of the Global Forum on Migration and Development (GFMD) which has so far held four sessions in four States.
It is also important to note the numerous meetings held at continental and regional levels, to cite an example, the Euro-African Conference on Migration and Development, held in Rabat in the summer of 2006.
The scientific approaches argued during these different meetings underlined the fact that the immigration phenomenon remains beneficial, even necessary and generating wealth: Rich countries are always deeply in need of immigration, particularly in the economic and industrial sectors requiring unskilled and semi-skilled competences from the developing countries.
However convincing they may be, these scientific reports fall short of persuading western countries to alleviate the drastic measures imposed on immigrants.
Immigration :from national identity to universal identity
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On the contrary, these countries indulge in confusing demagogic misinformation between the control and organisation of migratory influx, on the one hand, and the legislative operations regarding the fight against terrorism, on the other.
Furthermore, there is no denying that certain media in the host countries sometimes relinquish their role of raising public awareness and informing, and even go as far as to spread erroneous ideas by claiming that immigrants are the cause of the rise in unemployment and of the economic crisis. This media coverage of the immigrants’ questions indeed favours the rise of racist campaigns and the denigration of their culture, religious values and identity, setting up numerous obstacles to their integration and creating a climate of tension.
Mindful of the fight against xenophobia in all its forms and in numerous societies, the United Nations Organisation produced from a debate on immigration a condition for the success of a “dialogue of civilisations”. It is exactly with this aspect in mind that the Summer University Al Mouatamid Ibn Abbad centres its vision.
In previous sessions, our university kept a choice place for questions on immigration during the colloquia on the East-West dialogue, on the cooperation between North and South and also between the countries of the south themselves.
In association with this concept we suggest, as follows, the main lines of thought concerning our colloquium in order to channel your observations.
Examine the obstacles to the exchange and to the cultural coordination between the issuing country and the host country of the migrants;
Follow and highlight the contributions of the generations of immigrants in the fields of literature and arts in the countries where they have settled;
Politicisation of questions on immigration and the increase in racism including their negative impact on the coexistence between the cultures in the host societies of the immigrants;
Analysis of immigration “discourse” bringing to light the structures which govern it and including the worries and anguish of those who hinder the integration of foreigners. The focus in this sense must be on the role of the media.
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Séance inaugurale :
John Agyekum Kufuor (Ghana)Ancien Président de la République
Coprésident du Forum afro-arabo-latino-américain d’Assilah
Sheikh Mohammed Sabah Al-Salem Al-Sabah (Koweït)Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères
Fouad Siniora (Liban)Ancien Président du Conseil des Ministres
Mohamed AmeurMinistre délégué auprès du Premier Ministre chargéde la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger
Bensalem Himmich (Maroc)Ministre de la Culture
Driss El Yazami (Maroc)Président du Conseil National des Droits de l’Homme
Nasser Jouda (Jordanie)Ministre des Affaires Etrangères
Trinidad Jiménez García-Herrera (Espagne)Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
Madické Niang (Sénégal)Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères
Soumeylou Boubeye Maiga (Mali)Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale
Miguel Angel Moratinos (Espagne) Député
Ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
Luis Filipe Marques Amado (Portugal)Ancien Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères
Jorge Taiana (Argentine)Ancien Ministre des Affaires Etrangères
Mohamed BenaïssaSecrétaire Général de la Fondation du Forum d'Assilah
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Les participants *
Henry Odein Ajumogobia (Nigeria)Ministre des Affaires EtrangèresAbuja
Mohamed Akhardid (Maroc/Allemagne)Membre du Réseau des Compétences germano-marocainBerlin
Nana Addo Dankwa Akufo Addo (Ghana)Ancien Ministre des Affaires EtrangèresAccra
Samy Abdulatif Al-Nacef (Koweït)Ministre de l'Information Koweït
Shaikha Rasha Al-Hamoud Al-Jaber Al-Sabah (Koweït)ConseillèreCabinet de S.A. le Premier MinistreKoweït
Ridwan Al-Sayyid (Liban)Professeur d'Etudes IslamiquesUniversité libanaiseRédacteur en Chef de Al-IjtihadMembre du Conseil d'Administration du Prix Sheikh ZayedBeyrouth
Abdelmajid Amrani (Algérie)Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences HumainesDirecteur de l'Observatoire du Dialogue des Cultures et dela MondialisationAlger
Meryém Aouam (Maroc)Professeur de l'Enseignement SupérieurFaculté des Sciences Juridiques, Economiques et SocialesUniversité Mohammed VRabat
* Par ordre alphabétique latin.
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Abdelreda Assiri (Koweït)DoyenFaculté des Sciences SocialesUniversité de KoweïtKoweït
Abdelmalek Attamimi (Koweït)Directeur du Département d'HistoireUniversité de KoweïtKoweït
Djibril Bassole (Burkina Faso)Ministre des Affaires Etrangères etde la Coopération RégionaleOuagadougou
Tahar Benjelloun (Maroc)Romancier/PoèteMembre de l’Académie GoncourtParis
Jorge Borges (Cap-Vert)Ministre des Relations ExtérieuresPraia
Victor Barbosa Borges (Cap-Vert)Ancien Ministre des Affaires EtrangèresPraia
Najat Boungab (Maroc/France)AnimatriceAssociation Migration et DéveloppementMarseille
Mustapha Bouras (France)Président du FORIMForum des Organisations de Solidarité InternationalIssu de l'ImmigrationDunkerque
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Anas Bouslamti (Maroc/EAU)Rédacteur en ChefDubaï TVDubaï
Abdeslam Bouteyeb (Maroc)PrésidentCentre de Mémoire Commune et l’AvenirMeknès
Georges Rebelo Chikoti (Angola)Ministre des Relations ExtérieuresLuanda
Driss Dahak (Maroc)Secrétaire Général du GouvernementAncien Président de la Cour SuprêmeRabat
Joseph Bandabla Dauda (Sierra Leone)Ministre des Affaires Etrangères et dela Coopération InternationaleFreetown
Mouhamed Dioury (Maroc/Canada)EconomisteEnseignant/ChercheurDépartement des Sciences SocialesCégep Xavier-François-GarneauMontréal
Abderrahim El Atri (Maroc)Sociologue/ChercheurMembre de l’Organisation des Ecrivains Sans FrontièresKénitra
Patricia Espinosa Cantellano (Mexique)Ministre des Relations ExtérieuresMexico
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Amani El Badah (Koweït)
Professeur de PhilosophieUniversité de KoweïtKoweït
Cheikh Tidiane Gadio (Sénégal)
Ancien Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères etdes Sénégalais à l’ExtérieurDakar
David Gerson (U.S.A.)
CinéasteWashington
Osman Hashim (Soudan)
Ancien Ministre des FinancesConseiller de développement internationalProspect, Kentucky
Fatima Houda-Pépin (Canada)
Députée, Première Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale du QuébecQuébec
Hassina Hemamid (Algérie)
Chercheur/Spécialiste en Histoire Moderneet ContemporaineMembre de l'Observatoire du Dialogue des Cultureset de la MondialisationAlger
Hassan Ahmed Ibrahim (Soudan)
Doyen de l'ISTACInternational Institute of Islamic Thought and CivilizationInternational Islamic University Malaysia (IIUM)Kuala Lumpur
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Bouchra Jdaini (Maroc)Professeur en Droit PrivéFaculté des Sciences Juridiques, Economiques et SocialesUniversité Ibn ZohrAgadir
Nasser Jouda (Jordanie)Ministre des Affaires EtrangèresAmman
Jean-Marie Kacou-Gervais (Côte d'Ivoire)Ministre des Affaires EtrangèresYamoussoukro
Mohamed Khachani (Maroc)Coordinateur du Groupe de Recherches etd'Etudes sur les migrationsFaculté de Droit Université Mohammed V Rabat
Kabine Komara (République de Guinée)Ancien Premier MinistreConsultant InternationalConakry
Sam Kutesa (Ouganda)Ministre des Affaires EtrangèresKampala
Mohamed Lemseffer (Qatar)Professeur de Sciences PolitiquesUniversité de QatarDoha
Oussama Loukili (Maroc/France)Chargé des Relations InternationalesAJS : le bon emploi de la solidaritéDunkerque
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Tarik Mitri (Liban)Ancien Ministre de l'InformationBeyrouth
Sayyed Ataollah Mohajerani (Iran)Penseur/ChercheurAncien Ministre de la Culture et de l’OrientationLondres
Bazoum Mohamed (Niger)Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération,de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’EtrangerNiamey
Abelardo Moreno (Cuba)Ambassadeur Représentant Permanent dela République Populaire de Cuba auprès des Nations UniesNew York
Ferdinand Ngoh Ngoh (Cameroun)Secrétaire GénéralMinistère des Relations Extérieures et de Pointfocal national pour les questions de migrationsYaoundé
Farhan Nizami (Royaume-Uni)Directeur FondateurOxford Centre of Islamic StudiesOxford
Mohamed Abdallah Nouiri (Bahraïn)EcrivainManama
Mohamed Mahmoud Ould Mahmoud Saleh (Mauritanie)Professeur de Droit et des Sciences PolitiquesUniversité de NouakchottNouakchott
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Kafia Ramadan (Koweït)Membre du Conseil National pour la Culture,l'Art et la LittératureKoweït
Peter Schatzer (Autriche)Chef de Cabinet du Directeur Général de (IOM)Organisation Mondiale pour les MigrationsGenève
Bruno Stagno (Costa Rica)Ancien Ministre des Affaires EtrangèresSan José
Paul Toungui (Gabon)Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères,de la Francophonie et de l’Intégration RégionaleLibreville
Raphael Tuju (Kenya)Conseiller du Président de la RépubliqueAncien Ministre des Affaires EtrangèresNairobi
Fernando Valdes Fernandez (Espagne)Professeur d'Archéologie IslamiqueUniversité Autonome de MadridMadrid
Juan Velit Granda (Pérou)Ecrivain/ Journaliste chroniqueurProfesseur universitaire/PolitologueLima
Tarik Youssef (E.A.U.)School of Government StudiesDubaï
Intervention de Madame Amina Benkhadra, Ministre marocaine de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement.
Intervention de Raphael Tuju, Conseiller du Président du Kenya.
G/D Mauro Ramos Massa, Directeur du cabinet du Président Eléctobas (Brésil), Ibrahim Oweiss, Professeur Emérite de l'Université Georgetown (Egypte) et Amadou Boubakar Cissé (Niger).
Photos du 32ème Moussem Culturel International d’Assilah« Les énergies renouvelables : un bond pour le développement humain »
Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Dimanche 11 - Lundi 12 Juillet 2010
Séance plénière
Intervention de Sultan Al-Jaber (EAU) à sa droite Raphael Tuju, Conseiller du Président du Kenya, à sa gauche Mohamed Benaïssa, Amina Benkhadra (Maroc) et Shukri Mohammed Ghanem (Libye).
Intervention de Mohamed H'Midouche (Maroc), Représentant Résident Régional de la BAD à Dakar. A sa droite Rapahael Tuju (Kenya) et à sa gauche Jean-Daniel Tordjman (France), Ambasadeur Délégué au Pôle de Compétitivité chargé de mission pour le projet de la ville nouvelle de Masdar.
Intervention de Louis Seck Ministre des Energies Renouvelables (Sénégal). G/D. Younès Maâmar, Président de la SiliconCPV (UK) et coordinateur du colloque (Maroc), Philippe Poux, Directeur Financier de Areva Solar (France) et Othmane Zarzour, Directeur de Projet de MASDAR Carbon (Syrie).
Intervention de Younès Maâmar (Maroc) Président de la Silicon CPV (UK), coordinateur du colloque. A sa droite Jigar Shah, Directeur Général de Carbon War Room, Fondateur de Sun Eddison (USA) et à sa gauche Philippe Poux, Directeur Financier de Areva Solar (France).
Photo souvenir des participants du colloque au Palais de la Culture d'Assilah.
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Vue aérienne de la ville du Koweït, au centre l'une des portes de la muraille de la ville.
Coordinateur du colloque Abderrahim El Allam (Maroc)Critique littéraire
ColloqueLe Koweït : un demi-siècle au service
du Rayonnement Culturel ArabeCentre Hassan II des Rencontres Internationales
Mardi 5 - Mercredi 6 Juillet 2011
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L’intérêt de ce colloque réside dans les questions tant historiques que structurelles qu’il soulève pour mettre en évidence le rôle pionnier marquant de l’Etat du Koweït dans la promotion et le développement de la culture arabe au fil de plus d’un demi-siècle.
Toute une conjonction de facteurs a joué un rôle clé dans l’émergence culturelle du Koweït comme porteur d’un message culturel par excellence, ainsi que dans l’action historique que ce pays n’a cessé de déployer depuis son indépendance au service de la culture arabo-islamique et de sa diffusion, et ce à la faveur de ses institutions, centres culturels et médias.
Le Koweït a en effet grandement contribué à la protection de l’identité arabo-islamique, à l’authentification de la pensée islamique, à la sauvegarde du patrimoine et de l’art arabe, à la promotion de la recherche scientifique, de la culture de l’enfant et de l’homme arabe en général.
Il est en outre constamment soucieux de soutenir les projets culturels arabes et d’en encourager les porteurs, engagé en cela en faveur du développement et de la défense de la place de la culture arabe dans le monde, du resserrement des liens entre les intellectuels et les instances culturelles arabes, en œuvrant incessamment pour hisser la culture arabe à un rang élevé, consacrer sa présence et en éclairer l’avenir.
Ce colloque a pour objet de rapprocher l’évolution de l’action culturelle du Koweït durant un demi-siècle en se penchant sur les axes suivants :
Rôle de l’Etat du Koweït dans le développement de la culture arabe au fil d’un demi-siècle ;
Contribution des médias koweïtiens à la promotion de la culture arabe et à sa diffusion dans le monde arabe et l’étranger ;
Rôle des institutions et centres culturels du Koweït dans la promotion et la diffusion de la culture arabe à travers le monde.
Le Koweït : un demi-siècle au service du rayonnement culturel arabe
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
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Within the framework initiated by the Assilah Forum Foundation, the summer University, Al Mouatamid Ibn Abbad, is organising an important colloquium on the theme « Kuwait: half a century devoted to Arab cultural enlightenment », as a tribute to the State of Kuwait, our brother and guest of honour at the 33rd Assilah International Cultural Festival.
The interest in this colloquium lies in both the historical and structural questions raised to highlight the outstanding pioneer role which the State of Kuwait has undertaken in promoting and developing Arab culture over more than half a century.
A range of factors has combined to play a key role in the cultural emergence of Kuwait as the bearer of a cultural message, par excellence, and in the historical moves that this country has constantly deployed since its independence for the benefit of Arab-Islamic culture and its diffusion, entirely in favour of its institutions, cultural centres and media.
Indeed, Kuwait has contributed enormously to preserve Arab-Islamic identity and to authenticate Islamic thought, to safeguard the heritage of Arabic Art, to promote scientific research, children’s culture and people of Arab descent in general.
Furthermore, it is a State which has always been anxious to support Arab, cultural projects and to encourage those engaged in them. Its commitment is to defend the place for Arab culture in the world, to strengthen the ties between intellectuals and cultural Arab players by working consistently to raise Arab culture to a high level, to venerate its presence and enlighten its future.
The aim of this colloquium is to present a close insight into the development of the cultural movement in Kuwait through half a century, focusing on the following lines of discussion.
The role of the State of Kuwait in the development of Arab culture over half a century;
The contribution of the Kuwaiti media in promoting Arab culture and circulating it around the Arab world and abroad;
The role of the institutions and cultural centres in Kuwait in promoting and circulating Arab culture around the world.
Kuwait : Half a century devoted to Arab cultural enlightenment
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Les participants *
Mohamed Hassan Abdallah Aly (Egypte)Chercheur/Critique littéraireLe Caire
Kamal Abellatif (Maroc)Académicien/ChercheurProfesseur de l'Enseignement SupérieurUniversité Mohammed VRabat
Abdelghani Abou El Aazm (Maroc)ChercheurProfesseur de l’Enseignement SupérieurUniversité Hassan IICasablanca
Hicham Alaoui (Maroc)Chercheur/Critique littéraireRabat
Saïd Bensaïd Alaoui (Maroc)Professeur/ChercheurAncien doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences HumainesUniversité Mohammed VRabat
Soulaïman Ibrahim Al-Askari (Koweït)Rédacteur en Chef de la revue « Al-Arabi»Ancien Secrétaire Général du Conseil National de la Culture,des Arts et des LettresKoweït
Mohamed Ghanem Al-Rumaïhi (Koweït)Professeur de SociologieUniversité du KoweïtAncien Secrétaire Général du Conseil National de la Culture,des Arts et des LettresKoweït
* Par ordre alphabétique latin.
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Sheikha Hussah Sabah Al-Salim Al-Sabah (Koweït)Directrice GénéraleLa Maison du Patrimoine islamiqueKoweït
Mohamed Al-Sanoussi (Koweït)Membre du Conseil National de la Culture, des Arts et des LettresAncien Ministre de l'InformationKoweït
Abderrahim El Allam (Maroc)Critique littéraire/écrivainRabat
Moulay Ahmed El Madini (Maroc)Romancier/Critique littéraireParis
Jihad Fadel (Liban)Critique littéraireDirecteur du Bureau "Al Arab"Beyrouth
Moncef Mezghanni (Tunisie)PoèteTunis
Abderrahim Mouadden (Maroc)Chercheur/nouvellisteProfesseur de l'Enseignement Supérieur Université Ibn TofaïlKénitra
Abderrassoul Salmane (Koweït)Président du Conseil d'AdministrationAssociation des Arts PlastiquesKoweït
Nabil Badr Soulaïman (Syrie)Critique littéraire/RomancierLattaquié
Intervention de Tarek Mitri (Liban), Ministre de l'Information. A sa gauche Mohamed Benaïssa.
Intervention de Moubarak Rabie, Ancien Doyen de l'Université Hassan II (Maroc). A sa gauche Khaled Hroub, Directeur du Cambridge Arab Media Project à l'Université de Cambridge (Palestine)
Intervention de Ahmed El Madini, Romancier (Maroc). A sa gauche Hassouna Mosbahi, Journaliste / Ecrivain (Tunisie).
Photos du 32ème Moussem Culturel International d’Assilah« Dialogue des cultures arabes : réalités et aspirations »
Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Dimanche 11 - Lundi 12 Juillet 2010
Vue d'ensemble des conférenciers.
La poétesse marocaine Ouafaa Lamrani.
Intervention de Mohamed Sabila, Enseignant/Chercheur (Maroc). G/D Rachida Benmassoud, Chercheur/Critique littéraire (Maroc), Tarek Mitri, Ministre de l'Information (Liban), Kamal Abdellatif, Chercheur/Académicien (Maroc), Mohamed Benaïssa et Abdallah Ould Bah, Ecrivain/Analyste politique (Mauritanie).
Intervention de Ali Harb, Penseur (Liban).
G/D Mohammed Al-Qaq, S.G. de l'Union des Ecrivains (Jordanie), Hassan Ibrahim, Ecrivain/Journaliste (Soudan) et Hani Nakshabandi, Ecrivain/Journaliste (Arabie Saoudite).
Intervention de Amara Lakhous, Romancier (Algérie). A sa gauche Hassouna Mosbahi Journaliste/Ecrivain (Tunisie).
G/D Rachida Benamassoud (Maroc), Tarek Mitri (Liban), Kamal Abdellatif (Maroc) et Mohamed Benaïssa.
Intervention de Kamal Abdellatif, Chercheur/Académicien (Maroc).
Un ancien bateau koweïtien.
RencontreL'art de la calligraphie arabe au Koweït
Centre Hassan II des Rencontres InternationalesJeudi 7 Juillet 2011
Calligraphie arabe.
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L'art de la calligraphie Arabe au Koweït
M'Hana Al MhanaProfesseur / Chercheur
Waïl Al RoumiProfesseur / Chercheur
Farid AbdalCalligraphe
Farid Al AliCalligraphe
Calligraphie arabe.
Porte du Palais de la Culture - Assilah, 2010.
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ColloqueLes technologies des énergies renouvelables
et nucléaires et leur impact surle développement dans les pays du sud
Centre Hassan II des Rencontres InternationalesVendredi 8 - Samedi 9 Juillet 2011
Coucher de soleil à Assilah - Juillet 2010.
En Collaboration avecl'Institut MASDAR de Sciences et de Technologie
Notre ère est de plus en plus marquée par des défis majeurs et exceptionnels en conséquence du changement climatique. Le besoin de réduire notre dépendance aux hydrocarbures fossiles se traduit par trouver de nouveaux moyens susceptibles de maintenir l’énergie à la portée de tous, en palliant le manque de richesses en hydrocarbures. Ainsi, générer de l’énergie renouvelable à partir de sources non émettrices de carbone est la solution la plus solvable pour résoudre le problème ; cependant, l’efficience de l’énergie revêt une importance cruciale. En effet, dans la quête de solutions aux problèmes mondiaux communs, la technologie jouera un rôle primordial puisque les coûts unitaires diminuent avec le temps faisant que l’échelle de changement ne peut être restreinte à l’électricité seule ; elle doit englober la croissance et l’innovation technologiques dans tous les secteurs.
La planification urbaine efficace a également un rôle important à jouer dans l’économie de l’énergie ; le dernier rapport des Nations unies Rapport mondial sur les établissements humains, villes et changement climatique : directives des politiques a insisté sur le fait que les zones les plus intensives en énergie dans le monde sont urbaines.
Les effets politiques du changement climatique sont importants en matière d’élaboration et d’exécution des politiques sur l’énergie. En terme de sécurité énergétique, les prix élevés du pétrole suscitent déjà l’élaboration de législations, la commercialisation et l’innovation en matière des technologies des énergies propres. Cependant, il existe actuellement une corrélation entre les politiques à court terme et les transformations structurelles à long terme nécessaires pour l’avenir de la planète.
Les décideurs doivent trouver une solution viable en proposant une politique d’énergie durable. Et tel qu’il ressort du rapport de Pew Environment, « l’investissement dans l’énergie propre n’est pas uniquement un moyen pour affronter le changement climatique, mais
Les technologies des énergies renouvelables et nucléaires et leur impact sur les pays du sud
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
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également les sources des énergies propres sont un composant vital vers une croissance économique durable dans une atmosphère de volatilité accrue des prix des sources traditionnelles d’énergie et du souci majeur lié à l’énergie nucléaire». Un autre rapport publié par le Forum économique mondial en collaboration avec Bloomberg New Energy Finance, intitulé Green Investing 2011: Reducing the Cost of Financing (Investissement vert 2011 : Réduire les coûts de financement) met l’accent sur la flexibilité du secteur de l’énergie verte ; malgré la crise économique, les investissements en 2010 ont atteint 250 milliards de dollars par an et sont toujours en progression.
Le dynamisme pour investir en énergie nucléaire pour l’avenir s’est toujours manifesté pour les décideurs, scientifiques et chercheurs tant en menaces qu’en opportunités. La dévastation ayant ravagé le Japon, suivie par la fusion de la centrale nucléaire Fukushima a mis en relief le débat sur l’énergie nucléaire et a ravivé les inquiétudes publiques suscitées par les accidents de Tchernobyl et de Three Mile Island. Le mauvais historique de la sécurité de l’industrie nucléaire, en plus de la production de radiations et des déchets radioactifs susceptibles de nuire à l’environnement et aux populations, a terni la réputation de l’énergie nucléaire en tant que source alternative d’énergie. En outre, puisque la connaissance scientifique et la technologie nécessaires pour produire la puissance nucléaire sont celles mêmes nécessaires pour fabriquer des armes nucléaires, certains ont avancé que l’acquisition de la puissance nucléaire par les « états rebelles » va à l’encontre de la sécurité mondiale, notamment dans cette ère du terrorisme. Et étant donné les contextes international et régional actuels, le sort de l’énergie nucléaire demeure toujours ambigu.
Dans le débat sur la génération de l’énergie renouvelable, le rôle des pays en développement devient progressivement crucial et important. Selon le rapport de Pew Environment Group, édition 2010, « Il est évident que le centre de gravité de l’investissement en énergie nucléaire passe de l’Ouest (Europe et Etats-Unis) à l’Est (Chine, Inde, Emirats Arabes Unis et autres pays asiatiques) ». En effet, le Sud du monde regorge de sources d’énergie renouvelable, allant de l’énergie
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solaire et géothermique, à l’énergie éolienne et biomasse. Par ailleurs, il dispose d’une main-d’œuvre apte à faire fonctionner les systèmes pour exploiter ces sources renouvelables.
Les marchés des énergies renouvelables ont connu des taux de croissance rapide dans les pays en développement. En effet, ces pays développent collectivement plus de la moitié de la capacité mondiale en puissance renouvelable. En Amérique latine, le Brésil se classe premier producteur mondial d’éthanol dérivé de canne à sucre, il construit également de nouvelles stations d’énergie éolienne et biomasse. En Afrique, le programme d’énergie solaire du Kenya a bénéficié d’un grand intérêt en matière d’investissement et de recherche.
Au Moyen-Orient, les Emirats Arabes Unis (MASDAR) sont devenus une plateforme de production de l’énergie renouvelable, de recherche et d’investissement. Et ce ne sont que des exemples parmi d’autres ; Le rapport mondial de 2010 sur l’état des énergies renouvelables, publié par Renewable Energy Policy Network for the 21st Century’s (REN21) fait état de plusieurs pays en développement engagés dans la production des énergies renouvelables, dont l’Argentine, Costa Rica, Egypte, Indonésie, Maroc, Tanzanie, Thaïlande, Tunisie et Uruguay.
De même, les nouvelles technologies énergétiques sont capables de réduire la pauvreté dans les pays en développement. Le même rapport publié par REN21 constate qu’en 2010, environ 3 millions de ménages produisent de l’énergie à partir de petits systèmes solaires PV, et 30 millions environ d’autres ménages ruraux utilisent le biogaz fabriqué à partir de digesteurs ménagers pour la cuisson et l’éclairage, et que 160 millions environ de ménages partout dans le monde utilisent des cuisinières biomasses.
L’avenir des énergies renouvelables dans les pays du Sud est particulièrement prometteur : la capacité à produire de l’énergie signifie que les pays en développement peuvent devenir moins vulnérables aux fluctuations des prix des hydrocarbures fossiles, plus capables de créer de nouveaux emplois et atténuer la menace du changement climatique mondial.
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L’année dernière, notre université d’été a organisé en collaboration avec MASDAR un colloque sous le thème « Energies renouvelables: un bond vers le développement humain ».
Pour la conférence de cette année, organisée en collaboration avec l’Institut des Sciences et Technologies de MASDAR, nous proposons les quelques thèmes larges suivants pour cerner l’impact de la production des énergies renouvelables et de la technologie, ainsi que le sort de l’énergie nucléaire, sur les pays du sud :
La collaboration Nord Sud et l’échange des connaissances sur les technologies énergétiques ; étudier les contraintes à l’adoption à l’échelle internationale des technologies des énergies renouvelables dans les pays en développement.
Financer les initiatives des nouvelles énergies et les challenges vers l’investissement en énergies renouvelables dans les pays en développement, et les facteurs cruciaux pour accroître les opportunités d’investissement dans le sud.
Evaluation des opportunités et menaces dans la poursuite de l’énergie nucléaire dans les pays en développement au lendemain de la catastrophe du Fukushima.
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The world today is increasingly presented with massive and unprecedented challenges brought about by climate change. The need to reduce our dependency on fossil fuels means finding new ways to keep energy affordable whilst eliminating fuel poverty. Generating renewable energy from non-carbon producing sources has the strong potential to solve the problem but energy efficiency will also be potentially important. In finding solutions to our globally shared problems, technology will play a central role as unit costs fall over time yet the scale of the change cannot be confined to just electricity; it must encompass technological growth and innovation across all sectors. Effective urban planning also has a key role to play to save energy; the latest United Nations Global Report on Human Settlements, Cities and Climate Change: Policy Directions stressed that the most energy-intensive areas in the world are indeed urban.
The political implications of climate change are central to energy policy formulation and implementation. In terms of energy security, the high prices of oil are already increasing the legislation, commercialization and innovation of clean energy technologies. However, a trade-off currently exists between the short-term nature of politics and the long-term structural transformations required for the future of the planet. Policy makers are yet to find a compelling narrative to advance a sustainable energy policy. As the 2010 Pew Environment report puts it, “Investment in clean energy is no longer only a means to addressing the issue of climate change, but in a time of increasing price volatility of traditional sources of energy and heightened concerns related to nuclear energy, clean energy sources are becoming a vital component to sustained economic growth.” Another report published by the World Economic Forum in collaboration with Bloomberg New Energy Finance, entitled Green Investing 2011: Reducing the Cost of Financing, highlights the resilience of the green energy sector; despite the economic crisis, investments in 2010 amounted to US $250 billion per annum and are making progress.
Renewable and Nuclear Energy Technologies and their impact on the countries of south
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The drive to invest in nuclear energy for the future has long presented policy makers, scientists, and researchers alike with a number of threats and opportunities. The devastation that struck Japan and the Fukushima nuclear meltdown that ensued has revived the nuclear energy debate and reawakened public fears that were ignited following the accidents of Chernobyl and Three Mile Island. The nuclear industry’s weak safety record, in addition to the production of radiation and radioactive waste that can cause damage to the environment and populations, has harmed the reputation of nuclear energy as an alternative energy source. Furthermore, because the scientific understanding and technology needed to generate nuclear power is the same as that needed to create nuclear weapons, some have argued that the adoption of nuclear power by “rogue states” is against the security interests of the world, especially in the age of terrorism. Given the current global and regional contexts, the fate of nuclear energy thus has yet to be seen.
In the discussion of renewable energy generation, the role of developing countries is becoming increasingly relevant and important. According to the 2010 Edition of the Pew Environment Group report “it is clear that the center of gravity for clean energy investment is shifting from the West (Europe and the United States) to the East (China, India, the United Arab Emirates and other Asian nations).” Indeed, the south of the world has abundant renewable energy, from solar and geothermal energy, to wind power and biomass. In addition, it has a labor force able to manufacture the systems to harness these renewables.
The rate of growth of renewable energy markets has been increasingly rapid in the developing world; in fact, countries of the south are collectively developing more than half of the world’s renewable power capacity. In Latin America, Brazil has emerged as the world’s biggest producer of sugar-derived ethanol, and has been building new wind power and biomass plants. In Africa, Kenya’s solar energy program has drawn much investment and research attention. In the Middle East, the United Arab Emirates (MASDAR) has become a hub for renewable energy generation, research, and investment. This is only to cite a few examples. The ‘Renewables 2010 Global Status Report,’ published by the Renewable Energy Policy Network for the 21st Century’s (REN21)
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cites more countries of the south committed to renewable energy generation such as Argentina, Costa Rica, Egypt, Indonesia, Morocco, Tanzania, Thailand, Tunisia and Uruguay among many others.
New energy technologies further have the potential to alleviate poverty in developing countries. The same report by REN21 notes that in 2010 an estimated 3 million households derived power from small solar PV systems, an estimated 30 million other rural households used biogas made from household-scale digesters for cooking and lighting, and that an estimated 160 million households world-wide use biomass cook stoves.
The future of renewable energy in the south of the world is clearly promising: the ability to generate energy means a developing country can become less vulnerable to fossil fuel price rises, create new jobs, and help mitigate the threat of global climate change.
Last year, our summer university hosted in collaboration with MASDAR a colloquium on “Renewable Energy: A Leap towards Human Development”
For this year conference, which being organized in collaboration with MASDAR Institute of Science and Technology, we suggest, as follows, some broad themes to consider the impact of renewable energy generation and technology, as well as the fate of nuclear energy, on the countries of the south:
North-South collaboration and knowledge exchange on new energy technologies; examine the constraints to mainstream adoption of renewable energy technologies in the developing world.
Financing new energy initiatives and the challenges to investment in renewable energy in the developing countries, and what factors are relevant to the increase in investment opportunities for the south.
Assessment of the opportunities and threats in the pursuit of nuclear of energy in developing countries in the aftermath of the Fukushima disaster.
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Séance inaugurale
S.A. Sheikh Abdullah Bin Zayed Al Nahyan (E.A.U.)Ministre des Affaires Etrangères
Amina Benkhadra (Maroc)Ministre de l'Energie, des Mines
de l'Eau et de l'Environnement
Farooq Abdullah (Inde)Ministre des Energies
Nouvelles et Renouvelables
Eric Besson (France)Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et
de l’Economie numérique
Bernardino Leon Gross (Espagne)Secrétaire Général à la
Présidence du gouvernement
Ahmed Beshara (Koweït)Président du Programme de l'Energie Nucléaire
Institut koweïtien de la Recherche
Mohamed BenaïssaSecrétaire Général
Fondation du Forum d'Assilah
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Les participants *
Amina Al Farhane (Koweït)Professeur de Physique Université de KoweïtKoweït
Adnan Amin (E.A.U.)Directeur GénéralInternational Renewable Energy Agency (IRENA)Abu Dhabi
Robert C. Armstrong (U.S.A.)Directeur AdjointMIT Energy Initiative(Massachussets Institute of Technology) Boston
Mustapha Bakkoury (Maroc)Directeur Général de MASENAgence Marocaine de l'Energie SolaireRabat
Florent Brunet (France)Chargé de la Zone EMEA pour l'activité solaireAREVAFrance
José Danoso Alonso (Espagne)Président de l'Association Patronale EolienneMadrid
Jean-Louis Edde (Liban)IngénieurPrésident de la Société Green Enterprisesspécialisée dans l'environnementet les énergies alternativesBeyrouth
* Par ordre alphabétique latin.
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Farouk El-Baz (Egypte/U.S.A.)Directeur /ProfesseurCentre pour la Télédétection Université de BostonBoston
Abderrahim El Hafidi (Maroc)Directeur d'Electricité et des Energies RenouvelablesMinistère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'EnvironnementRabat
Walid Mohamed Hamad El Malik (Soudan)Agence de l'EnvironnementAbu Dhabi
Ramon Fiestas (Espagne)Président du Comité Latino-américain GWECGlobal Wind Energy CouncilBruxelles
José Maria Gonzalez Vélez (Espagne)Président de APPAAssociation des Producteurs des Energies RenouvelablesMadrid
Atsuo Kuroda (Japon)Vice-présidentAgence Japonaise pour la Coopération InternationaleTokyo
Pablo Longueira (Chili)SénateurSénatSantiago
Younès Maâmar (Maroc)Président Silicon CPV (UK)Ancien Directeur Général de l'ONEOffice National d'ElectricitéCasablanca
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Mostapha Maarifi (Koweït)Président du Département de PhysiqueUniversité de KoweïtKoweït
Pedro Marín (Espagne)Ancien Secrétaire d’EtatMinistère de l’Energie et de l’IndustrieMadrid
Andrea Molina (Chili)DéputéeSantiago
Rajendra Pachauri (Inde)Directeur TATA Energy Research InstituteNew Delhi
Youssef Shatilla (U.S.A.)Vice-doyen aux Affaires AcadémiquesMasdar Institute of Science and TechnologyAbu Dhabi
Adnan Shibab-Eldin (Koweït)Directeur GénéralFondation du Koweït pour l'Avancement des SciencesKoweït
Mai Shimatami (Japon)Directrice du Département Moyen-Orient et AfriqueMinistère de l'Economie, du Commerce et de l'IndustrieTokyo
Une demeure dans l'ancienne médina d'asilah - Juillet 2010.
Séance plénière.
Kamal Abdellatif, Ahmed El Madini et Mohamed Benaïssa.
G/D Abdesslam Ben Abde El Ali, Kamal Abdellatif, Ahmed El Madini, Mohamed Benaïssa et Issam Al-Jabri.
G/D Anouar El Mortaji, Enseignant/Chercheur et Ouafaa Lamrani (Maroc).
Photos du colloque du 32ème Moussem« Mohamed Abed Al-Jabri : la raison absente »
Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Vendredi 16 Juillet 2010
G/D Moubarak Rabie (Maroc), Kamal Abdellatif (Maroc), Ahmed El Madini (Maroc) Mohamed Benaïssa, Issam Al-Jabri, fils de feu Mohamed Abed Al-Jabri (Maroc) et Abdallah Ould Bah (Mauritanie).
G/D Ahmed El Madini, Mohamed Benaïsa et Issam Al-Jabri. (Maroc).
Palais de la Culture à droite dans l'ancienne m
édina d'Assilah - Juillet 2010
Broderie artisanale "Al Sadu" - Koweït.
HommageA l’écrivain et homme de lettres
Abdelkrim GhallabCentre Hassan II des Rencontres Internationales
Assilah, Dimanche 10 Juillet 2011
L'écrivain marocain Abdelkrim Ghallab
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Abdelkrim Ghallab appartient à la première génération des écrivains marocains et arabes, eu égard à sa stature et à ses rôles avant-gardistes au sein de l’école du mouvement national, à son militantisme politique et à son œuvre. Politiquement engagé, Ghallab est un fervent patriotique et défenseur de premier ordre des causes nationales dès l’aube du mouvement national, à la fois en tant que militant, intellectuel et journaliste. Ses talents et compétences sont aussi multiples que reconnus et sa présence demeure parmi les plus marquantes sur la scène arabe et au sein de bon nombre d’institutions nationales et régionales.
La personne de Abdelkrim Ghallab est par ailleurs connue pour son potentiel culturel pléthorique, son esprit d’humilité et sa noblesse. Il a à son actif un grand nombre d’écritures qui ont enrichi la bibliothèque arabe, dont des articles de presse, des points de vue et des analyses ainsi que des romans, des nouvelles, des biographies. Sans oublier ses recherches, ses études critiques sur l’Islam et le Coran et dans les domaines de la linguistique et de la pensée. Son influence est d’autant plus grande sur les générations successives de journalistes, d’écrivains, de romanciers et de nouvellistes que notre grand auteur mérite plus d’un hommage de reconnaissance ou d’un cérémonial en son honneur.
Ce colloque offre une opportunité pour les intervenants, tous des amis et admirateurs de l’écrivain, afin de mettre en lumière la vie et le parcours de Ghallab, la personne, le militant et l’intellectuel, en partant de la conviction qui nous habite quant à l’importance de consacrer "la culture de la reconnaissance" dans nos sociétés. L’expérience pionnière, foisonnante et de longue date d'Abdelkrim Ghallab mérite bel et bien plus qu’une remémoration et plus qu’un hommage.
Les contributions du colloque seront consacrées aux diverses facettes et aux principaux traits de cette expérience en traitant les axes suivants :
Abdelkrim Ghallab : un riche parcours littéraire ;
Abdelkrim Ghallab : figure emblématique de la presse nationale ;
Abdelkrim Ghallab : la pensée nationale et le militantisme politique.
Hommage à l’écrivain et homme de lettresAbdelkrim Ghallab
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
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Abdelkrim Ghallab belongs to the first generation of Moroccan and Arab writers, with regard to his stature, his avant garde roles as an active member of the national movement, his political activism and his works. Politically engaged, Ghallab is a passionate advocate of patriotism and has been a first class defender of national causes from the very beginning of the national movement, both as an intellectual activist and a journalist. His talents and abilities are as legion as renowned, and he is one of the most outstanding proponents on the Arab stage and in a large number of national and regional institutions.
Furthermore, Abdelkrim Ghallab, the gentleman, is known on a personal level for his excessive cultural potential, and is respected for his sense of humility and his nobility of character. Among his successful achievements are a large number of writings which have enriched the Arabic library. These include newspaper articles, points of view and analyses, his critical essays on Islam and the Koran and work in the area of linguistics and philosophical thought. Our great author has had such far-reaching influence on successive generations of journalists, writers, novelists, and short story writers that he stands well above any tribute of recognition or ceremony in his honour.
This colloquium gives to its participants, all friends and admirers of the writer, an opportunity to throw light on Ghallab, the man and his career as a militant and intellectual, based on what we know and feel about the importance of venerating “the culture of recognition” in our societies. Abdelkrim Ghallab’s pioneer experience, aboundingly proliferate and of long standing, well and truly deserves more than a recollection and homage to his work and much more than a tribute.
Participants in this colloquium will devote their contributions to the diverse facets and main features of this experience based on the following lines of discussion:
Abdelkrim Ghallab : A prolific literary career;
Abdelkrim Ghallab : An emblematic figure in the national press;
Abdelkrim Ghallab : National thought and political activism.
Homage to the writer and man of letters,Abdelkrim Ghallab
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Séance inaugurale
Khalid NaciriMinistre de la Communication
et Porte-Parole du Gouvernement
Les participants *
Othman Acheqra (Maroc)Chercheur/EcrivainProfesseur de l'Enseignement SupérieurUniversité Abdelmalek SaâdiTétouan
Ali Al-Kasimi (Irak)Ecrivain/ChercheurRabat
Abdulrahman Majeed Al-Rubaie (Irak)Ecrivain/Romancier/Poète Tunis
Mohamed Aujjar (Maroc)EcrivainAncien Ministre des Droits de l’HommeRabat
Hassan Bahraoui (Maroc)Critique littéraire/Spécialiste de la Culture PopulaireProfesseur de l'Enseignement SupérieurUniversité Mohammed V Rabat
* Par ordre alphabétique latin.
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Abdallah Bakkali (Maroc)Rédacteur en ChefAl Alam Rabat
Rachida Benmassoud (Maroc)Critique littéraireMembre du bureau politique de l'Union Socialiste desForces PopulairesRabat
Toufik Bouaâchrine (Maroc)Directeur de la Publication /Rédacteur en ChefAkhbar Al YoumRabat
Abdelali Boutayeb (Maroc)Critique littéraireProfesseur de l’Enseignement SupérieurFaculté des Lettres et des Sciences HumainesUniversité Moulay Ismaïl Meknès
Moulay M'Hamed El Khalifa (Maroc)Ancien Ministre de l'ArtisanatAncien Ministre de la Fonction Publiqueet de la Réforme AdministrativeMembre du Bureau Politique du Parti de l'Istiqlal Rabat
Abdelouahab Errami (Maroc)Poète/RomancierProfesseur de l'Enseignement SupérieurMembre de la Haute Autorité de la Communication AudiovisuelleRabat
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Mohamed Haradi (Maroc)Ecrivain/RomancierRabat
Habib Jinhani (Tunisie)Penseur/Historien/UniversitaireTunis
Najib Khoudari (Maroc)Poète Président de la Maison de la Poésie du Maroc Rabat
Mohamed Larbi Messari (Maroc)Politologue/EcrivainAncien Ministre de la CommunicationRabat
Hassouna Mosbahi (Tunisie)Ecrivain/RomancierTunis
Abdallah Ould Bah (Mauritanie)Journaliste/Analyste politiqueNouakchott
Moubarak Rabie (Maroc)EcrivainAncien doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences HumainesUniversité Hassan IICasablanca
Mosaique du Palais de la Culture - Juillet 2010.
Intervention de Farid Zahi, Critique d'Art et coordinateur du colloque.
Tallal Mualla, Artiste/Critique d'Arts et Directeur du Centre des Arts à Sharjah (Syrie).
G/D les artistes peintres Farid Belkahia (Maroc), Sanae Sarghini (Maroc) et Akemi Noguchi (Japon).
Photos du colloque 32ème MoussemL'art contemporain à la lumière de la crise économique mondiale
Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Samedi 17 – Dimanche 18 Juillet 2010
Intervention de Jacques Leenhardt, Sociologue/Critique d'Art (France). G/D Catherine David, Commissaire d'Expositions (France) Farid Zahi , Critique d'Art et Chercheur à l'Institut Universitaire de la Recherche Scientifique (Maroc), Mohcine Chaâlane, Chef du Département des Arts au Ministère de la Culture (Egypte) et Rachida Triki, Philosophe/Critique d'Art (Tunisie).
G/D Catherine David (France) et Mohammed Rachdi, Artiste/Commissaire d'Expositions/Critique d'Art (Maroc).
G/D Farid Zahi, Mohamed Benaïsa et Mohcine Chaâlane (Egypte).
G/D Tallal Mualla (Syrie), Khalid Mohamed El Boghdadi, Critique d'Art (Egypte) et Santiago B. Olmo, Critique d'Art/Commissaire d'Expositions (Espagne).
G/D Mohammed Rachdi (Maroc), Yacouba Konate, Président de l'Association Internationale des Critiques d'Art (Côte d'Ivoire), Salah Barakat (Liban) et Aziz Daki, Codirecteur de la Galerie 21 (Maroc).
Intervention de Salah Barakat, Directeur de la Galerie Ajial à Beyrouth (Liban).
Intervention de Mohcine Chaâlane (Egypte) Chef du Département des Arts au Ministère de la Culture.
Aperçu du public.
Auditoire.
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ColloqueLes limites du rôle de l’élite arabe dans
la dynamique de la modernisationCentre Hassan II des Rencontres Internationales
Assilah, Lundi 11 - Mardi 12 Juillet 2011
Le crépuscule des pêcheurs - Assilah, Juillet 2010
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L’idée de tenir un colloque sur "Les limites du rôle de l'élite arabe dans la dynamique de la modernisation" illustre une prise de conscience de la Fondation du Forum d’Assilah quant à l’importance des rôles assignés aux élites intellectuelles arabes et à la crise des élites qui marque la région en termes d’émergence de nouveaux leaders capables de mener à bien la réforme et le développement de leurs pays respectifs, mais aussi en termes de critique et d’influence en direction de leurs sociétés.
Il s’agit d’un colloque préparatoire d’une grande conférence arabe sur les élites arabes, laquelle sera initiée par la Fondation à l’occasion de son prochain Moussem culturel international, prévu en 2012 à Assilah, en présence d’hommes de lettres, d’intellectuels et de journalistes arabes de renom.
De l’avis de certains analystes, les élites arabes faillent à leur mission en tant qu’acteurs influents au service de la sensibilisation des sociétés, sachant qu’elles incarnent la conscience et la voix de la Oumma. C’est la raison pour laquelle ces élites ont beaucoup perdu de leur capital symbolique et culturel.
Ce repli est imputable, selon les analystes, à l’effritement des valeurs culturelles dans les sociétés arabes en général, à la complexité des relations entre l’Etat et les élites et à la prévalence des tendances de consommation dans le domaine culturel. A cela s’ajoutent le caractère superficiel de la culture politique et médiatique chez les jeunes et l’incapacité endémique à diagnostiquer les crises et à y apporter des solutions et des alternatives.
Sans oublier à cet égard, l’effet de l’immigration des compétences et élites arabes à l’étranger ainsi que des restrictions et des compagnes d’intimidation imposées aux intellectuels et aux critiques, mettant à mal leur capacité d’agir et d’influer et favorisant par là même la montée de courants extrémistes.
Les limites du rôle de l’élite arabe dans la dynamique de la modernisation
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
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Cet état de fait a amené les autorités dans certains pays arabes à créer leurs propres élites afin de s’en servir pour promouvoir leurs propres conceptions et leurs solutions fragmentaires et barrer la route devant l’émergence de nouvelles générations d’élites en quête d’innovation, d’influence et de changement.
De ce qui précède, il paraît que la majorité des élites arabes pâtit de crises aiguës dues à une conjonction de contextes et de situations : elles sont en plein repli et constamment marginalisés. Pis encore, elles font preuve d’une certaine nonchalance dans leur action d’orientation au sein de leurs sociétés. De ce fait, ces élites ne sont pas porteuses de projets culturels et peu crédibles, parfois, pour mener le changement.
Le colloque remettra ainsi au goût du jour la question de la crise des élites arabes en abordant les causes de la régression de leur rôle historique et de leur capacité d’influence sur la marche de modernisation dans le monde arabe, dans un contexte où des appels sont de plus en plus lancés en faveur du changement et du renouveau des sociétés de la région.
Les participants à ce colloque préparatoire auront à rapprocher les principaux axes ci-dessus, en prélude à la présentation des résultats de leurs travaux devant la prochaine conférence sur les élites arabes, prévue à Assilah en 2012.
Régression du rôle des élites arabes dans les processus de modernisation : causes et handicaps ;
Comment les élites arabes peuvent-elles recouvrer leur rôle agissant au service de la marche de modernisation?
Elites arabes : quels rôles à l’heure des nouveaux mouvements de changement?
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The Assilah Foundation is aware of the important role attributed to the Arab cultural elite, and of the current Arab crisis regarding the creation of new elites capable to lead their societies, contribute to their reform and development, and critique and impact them. From this awareness sprung the idea of organizing a conference on “The Limited Role of the Elites in the Arab Modernisation Mouvements”. This conference comes in preparation of a wider Arab conference on Arab Elites, planned during the Assilah Foundation’s upcoming Cultural Moussem in 2012, with the participation of leading Arab thinkers, intellectuals, writers and media professionals.
Some analysts believe that the elites have decreased their enlightenment roles in our societies, although they constitute the nation’s conscience and voice. This has made them lose a large portion of their symbolic and cultural capital.
Analysts attribute this limitation to the decline of cultural values within Arab societies, complicated relationships between the elites and the States, the domination of the culture of consumption, the decrease of youth’s political and media awareness, and the increase of historical incidents that unveiled the failure to identify crises and suggest solutions and alternatives.
Additionally, some others attribute this limitation to the immigration of Arab skills and elites, in addition to the intimidation, terrorization and fight leveled against thinkers and critiques. This has isolated them from taking action and impacting their societies. This also opnened the door to some conflicts and extremist currents, allowing them to take leading positions of impact in our Arab societies. This situation pushed some Arab authorities to create their own elites that support its manipulated views and offer partial solutions, blocking the road for new generations of elites willing to innovate, influence, and have a role in change.
The Limited Role of the Elite in Arab Modernisation Mouvements
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Accodingly, and within these intertwined situtaions and contexts, it becomes clear that Arab elites are witnessing severe weakness crises, and facing limitation and exclusion, as well as a state of neglect keeping them away from playing their orientation role within our societies. As a result, they have lost their intellectual and innovative projects; some of them even lost their credibility as a body capable of bringing change.
Therefore, the planned conference counts on reopening debate on the crisis of Arab elites, looking forward to identify the reasons behind the decrease of their historical role and their ability to influence the Arab modernisation mouvements, as well as the stambling blocks facing them, in parrallel with the current calls for change and modernisation increaingly emanating from Arab societies.
While analysing and discussing this issue, the participants of this preparation conference, whose conclusions will be presented in the Arab conference planned next year in Assilah, will tackle the following main issues:
The Limited Role of Arab Elites in Modernisation Movements: Reasons and Obstacles;
How Can the Elites Regain Their Effective Role Within Modernisation Movements;
Arab Elites : Which Roles within the New Movements for Change.
74
Séance inaugurale
Mohamed Abdou Al-Ghafar (Bahreïn)Conseiller de Sa Majesté le Roi de Bahreïn
pour les Affaires Diplomatiques
Président du Centre d'études stratégiques et d'énergie
Mohamed Achaâri (Maroc)Romancier/Poète
Ancien Ministre de la Culture
Ghassan Salame (Liban)Ecrivain / Chercheur
Doyen de Sciences Po - Sorbonne
Mohamed Aujjar (Maroc)Ecrivain
Ancien Ministre des Droits de l'Homme
Jamal Al-Ghitany (Egypte)Ecrivain / Romancier
Qassem Haddad (Bahraïn)Poète
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Ziad Abdullah Al Drees (Arabie Saoudite)Ambassadeur,
Délégué Permanent de l’Arabie Saoudite
auprès de l’UNESCO
Tahar Belkhodja (Tunisie)Ecrivain
Ancien Ministre de l'Intérieur
Ancien Ministre de l'Information
Elias Farkouh (Jordanie)Romancier
Mohamed BenaïssaSecrétaire Général de la Fondation du Forum d'Assilah
Ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
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Les participants *
Ahmed Aassid (Maroc)Ecrivain/Chercheur en culture amazighRabat
Othman Acheqra (Maroc)Chercheur/EcrivainTétouan
Muhammed Al-Adil (Turquie)Président de l’Association arabo-turquepour la Science, la Culture et les artsAnkara
Fadhil Al-Azzawi (Irak)Ecrivain/Poète/Critique littéraireBerlin
Mechari Al Daydi (Arabie Saoudite)Écrivain/JournalisteAsharq Al-AwsatLondres
Abdallah Al-Ghatthami (Arabie Saoudite)Académicien/Critique littéraireProfesseur à l’université du Roi SaoudRiyad
Khaled Al-Hroub (Palestine)Directeur de Cambridge Arab Media ProjectCentre of Middle Eastern and Islamic StudiesUniversité de Cambridge Londres
Abdellah Al Jasmi (Koweït)Professeur de PhilosophieUniversité de KoweïtKoweït
* Par ordre alphabétique latin.
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Loubna Al-Kadi (Koweït)Présidente du Département de SociologieUniversité de KoweïtKoweït
Rachid Al Khayoum (Irak)Ecrivain / JournalisteAl Ittihad ImaratiyaLondres
Leila Al Moussaoui (Koweït)Conseiller à l'Institut de Koweïtpour le Développement ScientifiqueKoweït
Abdullah Al Shayji (Koweït)Professeur en Sciences PolitiquesUniversité ShuwaikhKoweït
Adel Zaid Al Toraïfi (Arabie Saoudite)EditorialisteAsharq Al AwsatLondres
Rachida Benmassoud (Maroc)Chercheur/UniversitaireCritique littéraireRabat
Mansour Boukhamsine (Koweït)Professeur d'HistoireUniversité de KoweïtKoweït
Ahmed Cherak (Maroc)Chercheur en SociologieEnseignant de l’Enseignement SupérieurUniversité Sidi Mohamed Ben AbdallahFès
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Moulay Ahmed El Madini (Maroc)Romancier/Critique littéraireParis
Mustapha El Khalfi (Maroc)Chercheur/ Rédacteur en chefTajdidRabat
Mohammed Ennaji (Maroc)Professeur de SociologieUniversité Mohammed VRabat
Mansoura Ezzedine (Egypte)Journaliste/RomancièreLe Caire
Ammar Djeffal (Algérie)Directeur du département des Etudes maghrébinesUniversité d’Alger IIIAlger
Burhan Ghalioun (Syrie)Directeur du Centre d’Etudes sur l’Orient ContemporainProfesseur de Sociologie PolitiqueSorbonne NouvelleParis
Abdelkrim Jouiti (Maroc)RomancierDélégué CulturelBéni-Mellal
Inaam Kachachi (Irak)Écrivaine/JournalisteParis
Muhydin Lazikani (Syrie)Journaliste/Ecrivain/RomancierFondateur du Magazine HudhudLondres
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Mohamed Métalsi (Maroc)Directeur des Actions CulturellesInstitut du Monde ArabeParis
Hassouna Mosbahi (Tunisie)Journaliste/EcrivainTunis
Amjad Nasser (Jordanie)Ecrivain/JournalisteAmman
Mustapha Nissabouri (Maroc)Poète/Critique en plastiqueConseiller chargé des relations avec les artistesMaison de PoésieRabat
Abdallah Ould Bah (Mauritanie)Ecrivain/Analyste politiqueAncien doyen de la Facultédes Lettres et des Sciences HumainesNouakchott
Mubarak Rabie (Maroc)Ancien Doyen de la Facultédes Lettres et des Sciences HumainesUniversité Hassan II - CasablancaRabat
Kamal Riyahi (Tunisie)Ecrivain/RomancierTunis
Mahmud Shammam (Libye)EcrivainRiyad
Faouzi Skali (Maroc)Directeur GénéralFondation Esprit de FèsFès
Allocution de M. Yassir Znagui Ministre marocain du Tourisme et de l'Artisanat. .
Allocution de Latifa Akherbach, Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangère et à la Coopération (Maroc). A sa gauche Luis Ernesto Derbez Bautista, Recteur de l'Université des Amérique et ancien Ministre des Relations Extérieures du Mexique. A sa droite Dominique de Villepin.
Allocution de Luis Ernesto Derbez Bautista, Recteur de l'Université des Amérique et Ancien Ministre des Affaires Etrangères du Mexique.
Photos du colloque 32ème Moussem« La diplomatie et la culture »
Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Lundi 19 – Mardi 20 Juillet 2010
Cérémonie d'ouverture du colloque à la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
G/D Latifa Akherbach, Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangère et à la Coopération (Maroc) et Dominique de Villepin, Ancien Premier Ministre de France et Yassir Znagui, Ministre du Tourisme et de l'Artisanat. (Maroc)
Allocution de Cheikh Tidiane Gadio, Ancien Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal.
Allocution de Victor Borges, Ancien Ministre des Affaires Etrangères du Cap-Vert.
Intervention de Abdelhadi Tazi (Maroc), Historien et ancien Ambassadeur. A sa gauche Luis Ernesto Derbez Bautista et Cheikh Tidiane Gadio.
Allocution de Sayyed Ata Ollah Mohajerani (Iran), Penseur/Chercheur, ancien Ministre de la Culture.
Intervention de Khalid Abou Naja (Egypte), Acteur.
Auditoire.
Allocution de José Pedro Pico, Ambassadeur d'Argentine au Maroc.
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ColloqueLes médias arabes et africains : l’image de l’un
dans les médias de l’autreCentre Hassan II des Rencontres Internationales
Jeudi 14 - Vendredi 15 Juillet 2011
Atelier de la création d'enfants au Palais de la Culture - Assilah Juillet 2010
Coordinateur Abdellah Ould Hamdi (Mauritanie)Ecrivain JournalistePrésident "Sahara Média"
84
Il existe moins d’obstacles que de stimulants au dialogue médiatique entre les acteurs du champ de l’information arabes et africains. Pourtant, force est de constater que la communication escomptée demeure malaisée entre les établissements étatiques chargés de véhiculer le message officiel sur la scène interne qu’en direction de l’étranger.
Il est à cet égard établi que l’échange entre les patrons des entreprises médiatiques, qu’elles soient publiques ou indépendantes, va de pair avec le niveau des relations officielles afro-arabes. En effet, les gouvernements sont, encore aujourd’hui, un acteur majeur pour toute dynamique de dialogue, dans un contexte où la majorité des établissements médiatiques restent incapables de se positionner en tant que quatrième pouvoir influent et réellement indépendant, quoiqu’il existe bien des disparités entre les expériences des pays arabes et de ceux africains.
Il est à déplorer, dans ce contexte, qu'au fil de plusieurs décennies, aucune initiative audacieuse et crédible n’a été lancée, en dehors de la casquette officielle, pour regrouper les professionnels des médias des deux continents (Afrique et Asie) dans un espace libre voué au débat responsable et interactif en vue d’établir un diagnostic sur la situation de la profession et sur les entraves à la promotion de liens avantageux entre les acteurs médiatiques, tous bords et toutes expressions confondus. C’est là une piste qui permettrait de fédérer les membres de la famille des médias arabes et africains et d’amener, par là même, les acteurs politiques à hâter le règlement de leurs différends et à tracer de nouvelles perspectives de coopération, tout en associant à cette œuvre, en premier lieu, les professionnels médiatiques, aux côtés des organisations agissantes de la société civile. Le regroupement des médias favorisera, en outre, une circulation plus souple des nouvelles et des informations ainsi que l’échange des expertises sur les problèmes et défis communs dans le cadre d’un dialogue interactif dont la finalité ultime n’est autre que la satisfaction des attentes des « consommateurs» du produit médiatique dans les deux continents.
Les médias arabes et africains : l’image de l’un dans les médias de l’autre
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
85
There are fewer obstacles than stimulants in the media dialogue between the Arab and African protagonists working in the field of information. Yet, there is no denying that up until now there has been a sense of discomfort in communication between the state controlled establishments responsible for conveying the official message over the internal scene rather than towards the foreign scene.
In this overall context, it is a known fact that the exchange between the heads of media companies, whether public or independent, is consistent with the level of Arab-African official relations. Indeed, governments today are still the major players in the entire dynamics of the dialogue in a context where the majority of media enterprises remain incapable of taking their stand as the fourth influential and really independent power, although the experiences in Arab and African countries are certainly disparate.
Bearing this situation in mind, it is deplorable that over several decades, no real bold, credible initiative has been taken outside official cover, to group together the media professionals from the two continents (Africa and Asia) in a free space devoted to a responsible, interactive debate which could lead to a diagnosis of the situation within the profession and a scrutiny of the shackles which block favourable links between the media players, whatever the scale of tendencies and points of view. This would provide a pathway enabling the members of both the Arab and African media family to federate, and consequently hasten the political protagonists to sort out their differences and chart out new perspectives for cooperation, while associating in this action, first of all, the media professionals together with the organisations which act with the civil society. Furthermore, the grouping together of the media will favour a more flexible circulation of news and information as well as an exchange of expertise on the common problems and challenges examined within the framework of an interactive dialogue whose ultimate finality is nothing more than to satisfy the expectations of the consumers of the “media product” in both continents.
Arab and African Media: The Image of One in the Media of the Other
86
Inauguration :
Khalid Naciri (Maroc)Ministre de la Communication et Porte-Parole du Gouvernement
Moustapha Guirassy (Sénégal)Ministre de la Communication et des Télécommunications,
Porte-Parole du Gouvernement
Anas Al-Rashid (Koweït)Ancien Ministre de l'Information
Azzedine Mihoubi (Algérie)Ancien Ministre de l’Information
Younès Moujahid (Maroc)Secrétaire Général du Syndicat National de la Presse marocaine
Khawla Mattar (Bahreïn)Directrice du Centre d’Information des Nations Unies au Caire
Saleh Al- Kallab (Jordanie)Ancien Ministre de l’Information
Coordinateur Abdellah Ould Hamdi (Mauritanie)Ecrivain Journaliste Président "Sahara Média"
Rebecca Iyob (Ethiopie)Directrice et Rédactrice en chef
Agence de la Télévision et Radio éthiopienne
Kingsley Nana Buadu (Ghana)Journaliste auprès de Radio Central
Lalla Hadja Sy (Mali)APANew TV
Mohamed Benaïssa (Maroc)Secrétaire Général de la Fondation du Forum d’Assilah
Ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
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Les participants *
Nayla Abdul-Khalek (Liban)Journaliste/ÉcrivaineParis
Ayad Abou Chakra (Liban)JournalisteAsharq Al AwsatLondres
Mohamed Abdelmaguid (Koweït/Norvège)Rédacteur en ChefTaer Al ShmalMembre de l'Union des Journalistes norvégiensOslo
Maan Al-Bayari (Jordanie)JournalisteAl-Bayane EmiratiaAmman
Rashed Salah Al Oreïmi (E.A.U.)Rédacteur en Chef de Ittihad EmiratiAbu Dhabi
Narmin Y. E. Al-Houti (Koweït)Écrivaine/JournalisteKoweït
Youssef Al Jassem (Koweït)JournalisteKoweït
Madi Abdullah Al-Khamess (Koweït)Directeur Général de Arab Media ForumKoweït
* Par ordre alphabétique latin.
88
Fayçal Al Kenaï (Koweït)Président du Conseil d'Administration de l'Associationdes Journalistes koweïtiensKoweït
Othman Al Omeïr (Arabie Saoudite)Directeur de PublicationRédacteur en Chef de Ilaf électroniqueLondres
Tallaa Saoud Al Atllassi (Maroc)Membre du Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle Rabat
Anwar Al Yassine (Koweït)JournalisteKoweït
Hussein Amin (Egypte)ProfesseurDépartement du Journalisme et de CommunicationUniversité AméricaineLe Caire
Samir Attalah (Liban)Ecrivain/JournalisteAsharq Al-AwsatLondres
Abdallah Bakkali (Maroc)Rédacteur en ChefAl-AlamRabat
Abdelhakim Belmedahi (Maroc)Rédacteur en ChefAhdath Al MaghribiaCasablanca
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Abdelsamad Bencherif (Maroc)Ecrivain/journaliste2MCasablanca
Sihem Bensédrine (Tunisie)Présidente du Conseil du Groupe arabed’observation des médiasRédactrice en Chef de Radio KalimaTunis
Mohamed Abderrahman Berrada (Maroc)Directeur Général de la société arabo-africainede distribution et de publications(SAPRESS)Casablanca
Sanae Bessi (Egypte)JournalisteAl AhramLe Caire
Toufik Bouâchrine (Maroc)Directeur de la publicationAkhbar Al YoumCasablanca
Ghassan Charbel (Liban)Rédacteur en ChefAl HayatLondres
Aissa Dabo (Gambie)JournalisteAgence de Presse AfricaineBanjul
Abdellah Damoun (Maroc)Journaliste chroniqueurAlmassaeRabat
90
Abdelmounaïm Dilami (Maroc)Président International de l'Union de la Presse FrancophonePrésident-directeur Général des Publications Alssabah et L'EconomisteCasablanca
Henriette Ekwe Ebongo (Cameroun)Directrice de publication de BebelaMembre de l’Union des JournalistesLauréate du Prix du Courage Féminin 2011Yaoundé
Souleymane Gano (Sénégal)JournalisteAgence de Presse SénégalaiseDakar
Khalil Hachimi Idrissi (Maroc)Président de la Fédération Marocainedes Editeurs de JournauxDirecteur de Publication et de la RédactionAujourd’hui le MarocCasablanca
Hassan Ibrahim Hassan (Soudan)Expert en communicationPrésentateur du programme Al Jazeera en anglaisDoha
Abdelhamid Jmahiri (Maroc)Rédacteur en Chef Ittihad IchtirakiCasablanca
Souleïman Jouda (Egypte)Rédacteur en Chef adjointà Al WafdChroniqueur de la revue Al MasriyaLe Caire
Mohamed Khabachi (Maroc)Gouverneur au Ministère de l'Intérieurchargé de la CommunicationAncien Directeur Général de la MAPMaghreb Arabe PresseRabat
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Khairallah Khairallah (Liban)Journaliste/Analyste politiqueLondres
Tahseen Salah Khayat (Liban)PrésidentNewTV SatBeyrouth
Venance Konan (Côte d’Ivoire)Journaliste/EditorialisteCollaborateur de Jeune AfriqueAbidjan
Mohamed Lachhab (Maroc)Directeur Al HayatRabat
Kamal Lahlou (Maroc)Président du Groupe ChallengeCasablanca
Liesl Louw-Vaudran (Afrique du Sud)Rédactrice en ChefInstitut d’Etudes de SécuritéPretoria
Youssef Mahmoud (Bahreïn)Expert en Affaire Politique du GolfeManama
Jamil Matar (Egypte)Journaliste Al-ShoroukLe Caire
Nebat Mbewe (Zambie)Rédacteur en ChefSunday MailLusaka
Nourredine Meftah (Maroc)Directeur Al AyamRabat
92
Mohamed Larbi Messari (Maroc)EcrivainAncien Ministre de la CommunicationRabat
Othman Mirghani (Soudan)Ancien Directeur de la RédactionAsharq Al-Awsat Londres
Abdellahi Mohamedy (Mauritanie)Président-directeur GénéralSaharamedia AgencyNouakchott
Helen Mwiza (Ouganda)Directrice de l’InformationUganda Broadcasting Corporation TVKampala
Gaelle Diane Ndedi Moudio (Cameroun)JournalisteCameroun Radio TVYaoundé
Joseph Odindo (Kenya)Directeur de la rédactionNation Group of NewspaperNairobi
Omar Mohamed Omar (Soudan)Journaliste / Al BayaneDubaï
Sidi Ould Emjad (Mauritanie)Directeur GénéralCentre Emjad pour la Culture et l'InformationNouakchott
Moussa Ould Hamed (Mauritanie)Rédacteur en ChefBiladi MauritaniaNouakchott
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Mona Saïd (Liban)JournalisteRadio OrientParis
George Samaan (Liban)Ecrivain/JournalisteLondres
Mohamed Selhami (Maroc)Directeur de la rédaction/Rédacteur en ChefMaroc-Hebdo InternationalCasablanca
Mahmud Shammam (Libye)Analyste politique/EditorialisteRiyad
Mamadou Lamine Toure (Sénégal)JournalisteProfesseurau Centre d'Etudes des Scienceset Techniques de l'InformationUniversité Cheikh Anta DiopDakar
Wachira Waruru (Kenya)Directeur Général Royal Media GroupNairobi
Hanane Youssef (Egypte)Professeur d’InformationUniversité Aïn ShemsLe Caire
Fahd Yata (Maroc)Directeur de la Publication et Rédacteur en ChefLa Nouvelle TribuneCasablanca
Témoignage de Bachir Mohamed Saleh, frère de feu Tayeb Saleh.
Témoignage de Abdulwahab Badrakhane, analyste politique.
Témoignage de Inaam Kachachi, Écrivaine/Journaliste (Irak).
Photos de la conférence du 32ème Moussem« Tayeb Saleh dans la mémoire»
Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Vendredi 23 Juillet 2010
Séance plénière; G/D Abdulwahab Badrakhane, Analyste politique (Liban), Talha Jebril, Chef du Bureau Asharq Al Awsat à Rabat (Soudan), Bachir Mohamed Saleh, frère de feu Tayeb Saleh (Soudan), Mohamed Benaïssa, Mahmoud Saleh Osman Saleh, Juriste (Soudan), Hassan Ibrahim, Ecrivain/Journaliste (Soudan) et Inaam Kachachi, Écrivaine/Journaliste (Irak).
Témoignage de Talha Jebril (Soudan), Chef du Bureau de Asharq Al Awsat à Rabat.
Témoignage de Mohamed Benaïssa.
Deuxième rangée au premier plan July Saleh, épouse de feu Tayeb Saleh.
Témoignage de Shakir Noori, Journaliste (Irak). A sa gauche Sidi Ould Emjad, D.G. du Centre Emjad pour la Culture et la Communication (Mauritanie).
Témoignage de Hassan Ibrahim, Ecrivain / Journaliste (Soudan).
July Saleh (UK), épouse de feu Tayeb Saleh
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Prix Tchicaya U Tam’si de la Poésie Africaine (9ème édition)
Centre Hassan II des Rencontres InternationalesSamedi 16 Juillet 2011
Feu le poète Félix Tchicaya U Tam’si (Congo-Brazzaville) à Assilah en 1987
Coordinateur du Prix Alioune Badara Beye (Sénégal) Président de l'Association des s du Sénégal Président du Jury
98
« Tchicaya U Tam’si, l’écrivain et poète congolais découvre Assilah à l’occasion de la création du Forum culturel afro-arabe en 1981. Séduit par le Moussem, il deviendra, huit ans jusqu’à sa mort en 1989, son plus fidèle participant. Sa disparition laisse tous ses amis désemparés.
Mohamed Benaïssa qui depuis 1985 est Ministre de la Culture du Royaume du Maroc se rend à ses obsèques. Aux funérailles nationales du grand poète il est le seul ministre de la Culture d’un pays du continent africain. Il décide alors de créer un Prix de Poésie africaine qui honorera la mémoire de son ami.
Le prix de poésie africaine Tchicaya U Tam’si est décerné tous les deux ans à Assilah dans un petit jardin, à la porte de la ville, au pied des remparts là où le poète aimait à venir voir le soleil se coucher. Le jardin porte son nom et un monument garde dans la pierre la trace de l’un de ses poèmes. »(1)
Les lauréats du prix ont été les poètes :
Edward J. Maunick Ile Maurice 1989
René Depestre Haïti 1991
Mazini Kunene Afrique du Sud 1993
Ahmed Abdel Mo’ti Higazi Egypte 1996
Jean-Baptiste Loutard Congo Brazzaville 1998
Véra Duarté Cap-Vert 2001
Nini Osundare Nigeria 2008
(1) Chérif Khaznadar dans « Assilah, la culture et la ville », Editions Plume 1999
Le Prix de poésie africaine Tchicaya U Tam’si
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
99
Le Prix
Ce Prix, instauré depuis 1990, par le Forum Culturel afro-arabe d’Assilah à la mémoire du poète dramaturge congolais. Il est considéré par le poète sénégalais Léopold Sedar Senghor et le Prince jordanien Hassan Ibn Tallal, Président du Forum de la Pensée Arabe.
Décerné tous les deux ans, il est ouvert aux candidatures présentées par des individus et à celles proposées par des organismes, des unions ou des associations évoluant dans le domaine de la poésie.
Le Prix, doté de 10.000 US$, est destiné à récompenser un talent prometteur qui s’est distingué par une œuvre d’une grande valeur artistique à travers un recueil ou plus, et dont l’apport permet d’ouvrir d’autres horizons dans cette discipline et est à même de mettre en exergue l’importance de cette poésie dans notre vie.
Conditions de participation
1. L’œuvre doit être édité par un organisme réputé.
2. Les œuvres présentées ne doivent pas excéder cinq ans depuis la date de leur publication jusqu’au jour de l’annonce du prix.
3. Tout organisme en relation avec la création poétique peut proposer des candidatures pour ce Prix. Les candidatures peuvent être adressées directement par l’organisme en question, à raison d’une candidature par session, ou par les auteurs eux-mêmes.
4. Chaque candidat est tenu d’adresser au Secrétariat du Prix son accord par écrit avec un état détaillé des différentes composantes de son œuvre.
5. Il n’est pas permis aux lauréats ayant déjà remporté un prix du Forum d’Assilah de se représenter dans ce même cadre.
6. Le Forum arabo-africain (Forum d’Assilah) se réserve le droit de rééditer l’œuvre ayant remporté le Prix, en partie, ou dans sa totalité.
7. Le Forum n’est pas tenu de reproduire l’œuvre présentée pour l’obtention du Prix même dans le cas où elle remporte ce dernier.
Statut du Prix Tchicaya U Tam’si de la Poésie Africaine
100
8. La date d’annonce du Prix est annoncée au cours du Moussem. Le dernier délai pour la participation est à la fin du mois de Mai de l’année de remise du Prix.
9. Le nom du Lauréat sera annoncé au mois de Juin et la remise du Prix se fera à l’occasion d’une réception organisée en Juillet.
Présentations des candidatures
- Les poètes peuvent déposer leur candidature sous la forme d’une demande écrite, complétée d’un CV et de cinq exemplaires de leur œuvre. Les universités, les organismes étatiques et les unions et alliances des hommes de lettres peuvent présenter des candidatures sous réserve d’y adjoindre l’accord écrit du candidat proposé.
Les correspondances
Les demandes de participation doivent être adressées au Forum Culturelafro-arabe : Centre Hassan II des Rencontres Internationales – AssilahRoyaume du Maroc
101
Composition du Jury
Président du Jury :
Alioune Badara BEYE (Sénégal)Président Association des Ecrivains du Sénégal (AES)Président de la Fédération des Ecrivains de Langue Française (FIDELF)Président du Conseil d’Administration du Théâtre National Daniel Sorano
Membre du Jury* :
Mohamed Benaïssa (Maroc)Secrétaire Général de la Fondation du Forum d’AssilahAncien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
Chérif Khaznadar (France)Président de la Maison des Cultures du MondeParis
Charles Akibodé (Cap-Vert)Professeur - EcrivainCritique
Mohamed Magani (Algérie)Critique - Professeur - EcrivainAlger
Justine Mintsa (Gabon)Ecrivaine - ProfesseurAncienne Présidente de l’Union des Ecrivains gabonaisLibreville
Oumar Sankhare (Sénégal)Ecrivain - Professeur Agrégé de Grammaire à l’UniversitéCheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)Dacar
* Par ordre alphabétique latin.
Intervention de Zhor Gourram, Critique littéraire/Romancière (Maroc). A sa droite Reem Aissaoui, Écrivaine/Critique littéraire (Tunisie). Nasser Al Dahiri, Ecrivain/Romancier (EAU). A sa gauche Mohamed Benaïssa.
Intervention de Najb El Aoufi, Critique littéraire (Maroc)
Abdellatif Mahfoud, Critique littéraire (Maroc).
Photos de la conférence du 32ème Moussem« Le mouvement littéraire contemporain aux Emirats Arabes Unis
Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Samedi 24 – Dimanche 25 Juillet 2010
Séance plénière
G/D Sarah Al-Jarwan, Écrivaine/Romancière (EAU), Abdellatif Mahfoud, Critique littéraire (Maroc), Noujoum Al Ghanem, Poétesse (EAU), Mohamed Benaïssa, Jumaâ Allami, Ecrivain/Romancier (Irak) et Said Allouch, Critique littéraire (Maroc).
Intervention de Sheikha Khulood Al Mualla, Poétesse (EAU)
Vue d'ensemble de la salle de conférence du Centre Hassan II des Rencontres Internationales.
Intervention de Zhor Gourram, Critique littéraire/Romancière (Maroc)
G/D Jumaâ Allami, Ecrivain/Romancier (Irak), Salah Houaidi Nasser Critique litt éraire (Irak), Said Allouch, Romancier/Critique littéraire (Maroc), Adel Alkhezam, Poète/Journaliste (EAU)
Intervention de Adel Alkhezam, Poète/Journaliste (EAU).
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ColloqueLes Fonds du Golfe et le développement humain
Centre Hassan II des Rencontres InternationalesDimanche 17 - Lundi 18 Juillet 2011
Jardin Tchicaya U Tam'si à l'entrée de la médina d'Assilah - Juillet 2010
106
Nombre de pays du Golfe à revenu élevé, en l’occurrence le Koweït, les Emirats Arabes Unis et le Royaume d’Arabie Saoudite, ont crée dès les années 60 du siècle dernier des fonds de financement qui ont orienté l’essentiel de leurs activités vers l’appui aux efforts et projets de développement économique et social dans les Etats aux ressources financières limitées.
Les pays bénéficiaires de ces fonds ont en effet grandement besoin de liquidités pour la réalisation de projets d’infrastructures, d’irrigation, d’électricité et de routes ainsi que pour le développement de systèmes de santé et d’enseignement, et la satisfaction des exigences d’édification de l’Etat moderne, sachant que ces pays sont, à eux seuls, incapables de supporter le poids financier du développement.
Si les "Fonds arabes" ont profité, au début, aux pays frères pour des considérations bien connues, leur activité s’est développée au fil du temps pour bénéficier également aux pays islamiques et autres pays en développement, notamment en Afrique et en Asie. Les gouvernements de ces pays ont eu recours aux fonds de financement du Golfe, encouragés par les mesures avantageuses et incitatives qui leur sont offertes.
Plusieurs Etats arabes ont en effet fait appel à ces fonds pour financer leurs projets de développement. Les accords de prêt sont habituellement signés et annoncés officiellement à l’issue de négociations réussies entre le fonds et le pays bénéficiaire du financement.
Dans cette optique, nous avons jugé utile la tenue, à l’occasion du 33ème Moussem Culturel International d’Assilah, d’un colloque destiné à faire connaître les Fonds arabes, et ce en hommage au Koweït invité d’honneur de cette édition, considéré comme pays pionnier en la matière, d’autant qu’il a lancé en 1961, peu après son indépendance, le premier Fonds arabe pour le développement.
Ce colloque permettra à l’opinion publique de prendre connaissance, à grande échelle, des efforts que déploient les Fonds arabes pour le développement des pays tiers. Comment fonctionnent ces fonds et
Les Fonds du Golfe et le développement humain
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
107
avec quels mécanismes ? Comment se positionnent-ils dans les marchés financiers et bancaires régionaux et internationaux ? A quel point sont-ils autonomes vis-à-vis du pouvoir politique dans la prise de décisions en tant qu’établissements de crédit ? Ces fonds fonctionnent-ils selon une stratégie économique stable ou compte tenu des fluctuations d’ordre financier et économique et dans quelle mesure prennent-ils les risques et quel est leur plafond de bénéfice ? Comment font-ils face aux problèmes de la concurrence des fonds similaires et quel en est l’impact sur les politiques de crédit ?
Ce sont là autant de sujets de débat - et bien d’autres- que soulèvent les spécialistes ainsi qu’une large partie de citoyens aussi bien dans les pays donateurs que ceux bénéficiaires.
Dans le souci de tracer les perspectives d’action des fonds arabes et d’en dessiner les contours, il serait opportun pour les participants au colloque de rapprocher le rôle de ces institutions dans le contexte des crises qui mettent à mal l’économie mondiale et les éventuelles répercussions négatives qui en découlent sur leurs activités.
Dans ce contexte, est-il légitime de plaider auprès des Fonds arabes en faveur de davantage de cohésion, de complémentarité, de partage des rôles et d’esprit de sacrifice pour qu’ils soient érigés en acteur influent dans l’économie mondiale ?
Il s’avère nécessaire à cet égard de comparer les modes d’investissement financier adoptés par les fonds arabes avec ceux étatiques dits "Fonds de souveraineté", créés par certains Etats en vue d’assurer le placement de leur excédent de liquidités à l’étranger. Quel rôle peuvent jouer les institutions concernées de la Ligue arabe, telles que le Fonds Monétaire arabe et les organes subsidiaires du Sommet économique et social, en matière de régulation et de coordination des politiques financières y afférentes ?
Si la mondialisation se manifeste dans l’activité économique plus que dans tout autre domaine, l’analyse critique de l’évolution des Fonds arabes, sous l’angle des défis induits par ce phénomène et de la révolution technologique irrésistible, devient une mesure pratique que dicte la conjoncture actuelle pour permettre à ces fonds d’accompagner les mutations en cours dans les économies nationale et internationale.
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In the 1960s a number of Gulf countries with high revenues, such as Kuwait, the United Arab Emirates and the Kingdom of Saudi Arabia created a system of financial funding which focused the essential part of its activity on supporting the efforts and projects in areas of economic and social development in states with limited financial resources.
The countries benefiting from these funds are certainly in great need of liquidity to set up projects to implement infrastructures for the development of irrigation, electricity and roads, as well as the development of health and education systems which would reach the standards required to edify a modern State, given that these countries have no chance of carrying the financial burden of development on their own.
While, in the beginning, the « Arab Fund » aided its bother countries in well known areas of development, their work eventually went on also to assisting both Islamic countries and other countries to develop, in particular Africa and Asia. The governments from these countries had recourse to the Gulf financing funding, encouraged by the advantageous measures and incentives offered to them.
Indeed, several Arab States have appealed to these funds to finance their development projects. The terms of loan agreements are usually signed and officially announced where negotiations have been successful between the funds and the financial beneficiaries.
With this perspective in mind, we have deemed it useful, at this the 33rd Assilah International Cultural Festival to hold a colloquium aimed at making the Arab Fund known, and in so doing, paying tribute to Kuwait, our guest of honour at this session. Kuwait is a pioneer country in this matter, having launched the first Arab Fund for development shortly after its independence in 1961.
This colloquium will enable the public to become widely acquainted with the efforts that the Arab Fund is expending in the development of third party countries. How and with what mechanisms do these funds work?
The Gulf Fund and sustainable human development
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How do they position themselves in the financial and banking markets at both a regional level and international level? As financial companies offering loans, to what extent are they independent of political power where decisions are made. Do these funds operate according to a stable economic strategy or do they take into account financial and economic fluctuations. To what extent do they take risks, and what is their profit limit? How do they confront problems of competition from similar funding and what impact does this have on the lending policies?
Such are the many subjects for debate – and many more – that are raised by specialists in addition to a wide cross-section of citizens not only from the donor countries but also from the beneficiary countries.
Mindful of identifying the Arab Fund’s perspectives of action, and drawing their contours, it would be relevant for the participants in the colloquium to compare the role of these institutions in the context of the crises which are troubling world economy with the resulting negative repercussions influencing their activities.
In this context, is it justifiable to plead the cause of the Arab fund in favour of more cohesion, more complementarity, of role sharing and in the spirit of sacrifice so that they stand as an influential player in world economy?
It proves necessary, in this respect, to compare the modes of financial investment adopted by the Arab funds with those state controlled so called “sovereignty funds”, created by certain States to ensure the placing of their surplus liquidity abroad. What role can the concerned institutions of the Arab League play, such as the Arab Monetary Funds and the subsidiary organs of the social and economic Summit, to regulate and coordinate the financial policies around this matter?
While globalisation is reflected in economic activity more than in any other domain, critical analysis of the evolution of the Arab Fund, from the angle of the challenges brought about by this phenomenon and by the irresistible technological revolution, is becoming a practical measure dictated by the present climate allowing these funds to accompany the current shifts in national and international economies.
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Séance inaugurale
Salaheddine Mezzouar (Maroc)Ministre de l'Economie
et des Finances
Abdellatif Rashid Al-Ziani (Bahreïn)Secrétaire Général du CCG
Conseil de Coopérationdes Etats Arabes du Golfe
Abdulwahab Ahmed Al-Bader (Koweït)Directeur Général
Fonds Koweïtien pour le DéveloppementEconomique Arabe
Abdulrahman Al-Attiya (Qatar)Ancien Secrétaire Général du CCG
Conseil de Coopérationdes Etats arabes du Golfe
Fathallah Oualalou (Maroc)Maire de la ville de Rabat
Ancien Ministre des Financeset de la Privatisation
111
Mohammed Saif Al Suwaidi (E.A.U.)Vice-président
Fonds d'Abu Dhabi pour le Développement
Momodou Koroma (Sierra Leone)Directeur Général de Future Standards Ltd
Ancien Ministre des Affaires Etrangèreset de la Coopération
Youssef Bin Brahim Al-Bassam (Arabie Saoudite)Directeur Général Adjoint
Fonds Saoudien pour le Développement
Marwan Iskandar (Liban)Ecrivain/Chercheur en Economie
Directeur GénéralBanque de Crédit National
Talal Al Zain (Bahreïn)Président Exécutif de la SociétéMoumtalakat Holding Al Bahreïn
Mohamed BenaïssaSecrétaire Général de la Fondation du Forum d'Assilah
Ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
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Les participants *
Hussein Al-Abdulla (Qatar)Directeur GénéralQatar Investment AuthorityDoha
Marwan Al-Ghanem (Koweït)Directeur Régional pour les pays arabesFonds koweïtien pour le développementEconomique ArabeKoweït
Ahmed Bin Abdelkarim Al-Khlifi (Arabie Saoudite)Directeur Général de RecherchesEconomiques et StatistiquesFonds Saoudien pour le DéveloppementRiyad
Rachid Mohammed Al-Maraj (Bahreïn)Gouverneur de la Banque CentraleManama
Mohamed Jassim Al-Sakr (Koweït)Ancien parlementaireKoweït
Amer Al Tamimi (Koweït)Ancien conseiller économique du PNUDKoweït
Youssef Amrani (Maroc)Secrétaire Général de l'Union pour la MéditerranéeAmbassadeur,Ancien Secrétaire Général du Ministère des AffairesEtrangères et de la CoopérationRabat
* Par ordre alphabétique latin.
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Abdelali Benamour (Maroc)Professeur d’Economie - Université Hassan IIPrésident du Conseil de la ConcurrenceCasablanca
Noureddine El Aoufi (Maroc)Professeur d’EconomieFaculté des Sciences Juridiques, Economiques et SocialesUniversité Mohammed VRabat
Mohamed H’Midouche (Maroc)Représentant Résident Régional du SénégalBanque Africaine de Développement Dakar
Mohamed Hourani (Maroc)Président de la CGEMConfédération Générale des Entreprises du Maroc Casablanca
Samir Makdissi (Liban)Ancien Président de l'Université AméricaineBeyrouth
Muhammad Mumuni (Ghana)Ministre des Affaires Etrangèreset de l’Intégration RégionaleAccra
Ibrahim Mohamed Oweiss (Egypte/U.S.A.)Professeur EmériteUniversité GeorgetownWashington
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ColloqueLe mouvement littéraire au Koweït
en un demi-siècle Centre Hassan II des Rencontres Internationales
Mardi 19 - Mercredi 20 Juillet 2011
Le Palmier du Palais de la Culture - Assilah, Juillet 2010.
Coordinateur du colloque Abderrahim El Allam (Maroc)Critique littéraire
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La littérature koweïtienne a connu depuis l’indépendance une véritable ascension dans des genres aussi diversifiés que la nouvelle, le roman, la poésie et l’écriture théâtrale. La femme koweïtienne a eu un apport indéniable et de grand impact à cette dynamique culturelle en termes d’écriture littéraire et de renouveau des questions de la modernité et de l’expérimentation dans la littérature koweïtienne contemporaine.
Le colloque se propose, en plus, de mettre en valeur la place de choix qu’occupe le mouvement littéraire koweïtien sur la scène arabe, eu égard au rôle d’avant-garde que n’ont cessé de jouer les écrivains et créateurs, qu’ils soient de la génération des pionniers ou de nouveaux arrivants, dans l’enrichissement de la littérature arabe. L’essentiel de l’œuvre littéraire du Koweït a été diffusé à grande échelle et a suscité un vif intérêt chez les lecteurs, les critiques et les chercheurs, dans le monde arabe comme à l’étranger.
Les intervenants vont essayer de rapprocher les caractéristiques de la scène littéraire au Koweït depuis l’indépendance à nos jours, en se penchant sur certains aspects de l’évolution du mouvement littéraire durant cinq décennies avec une attention particulière pour les genres littéraires dominants. Les pistes de débat et de recherche se rapportent ainsi aux axes suivants :
Mouvement de la poésie au Koweït : genèse et expansion ;
L’écriture du roman et de la nouvelle au Koweït : les questions de l’écriture et de la modernité ;
Récits de voyage – théâtre – littérature d’enfance : émergence et cheminement.
Le mouvement littéraire au Koweït en un demi-siècle
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
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The summer University Al Mouatamid Ibn Abbad is organising an imortant literary and critical colloquium on the theme "The Literary Movement in Kuwait through half a century", within the framework of the activities initiated by the Foundation Forum of Assilah, as a tribute to our brother state, kuwait, a guest of honour in this town and its 33rd International Cultural Festival.
This colloquium, which will be attended by critics, researchers, and writers, aims to highlight the various facets of the changes which have taken place in contemporary literature in Kuwait throughout the last fifty years with regard to the main literary genres and forms of expression.
Since the Independence, Kuwaiti literature has made enormous progress in a diversity of genres such as the short story, the novel, poetry and playwriting. There has been distinct input from Kuwaiti women, making a great impact on this cultural process in terms of literary writing and the revival of questions on modernity and experimentation in Kuwaiti contemporary literature.
Furthermore, the colloquium will give an opportunity to enhance the choice position that the Kuwaiti literary movement occupies on the Arab stage concerning the avant-garde role that writers and creators have constantly played, whether the pioneer generation or those newly arrived on the scene, in the enrichment of Arab literature. The most important works of Kuwaiti literature have had a wide circulation and raised lively interest from their readers, critics, and researchers, both in the Arab world and outside.
Speakers will endeavour to link the characteristics of the literary scene in Kuwait from the Independence with the present day, taking into consideration certain aspects of how the literary movement has evolved in the past fifty years, and focusing particularly on the dominant literary genres. The areas for debate and research will follow the lines below:
The poetry movement in Kuwait : origins and expansion;
Novel writing and short story writing in Kuwait: the questions of writing and modernity;
Tales of Travel – theatre – children’s literature : emergence and progression.
The Literary Movement in Kuwait throughout half a century
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Les participants *
Abdelmalek Achaboune (Maroc)Chercheur/Critique littéraireTétouan
Mohamed Aït Laamim (Maroc)Critique littéraire/InterprèteMarrakech
Ali Aït Ouchene (Maroc)Chercheur/Critique littéraireRabat
Morcil Al Ajami (Koweït)Professeur de la langue ArabeUniversité de KoweïtKoweït
Fatiha Al Haddade (Koweït)Membre du Conseil d'Administration de l'Union des EcrivainsKoweït
Leïla Al Otmane (Koweït)EcrivaineKoweït
Walid Al Ratib (Koweït)EcrivainKoweït
Nouria Al Roumi (Koweït)Professeur de la langue ArabeUniversité de KoweïtKoweït
* Par ordre alphabétique latin.
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Hassan Bahraoui (Maroc)Critique littéraireProfesseur de l'Enseignement SupérieurUniversité Mohammed VRabat
Majid Bendayfallah Bin Rachdane (Koweït)PoèteProfesseur à l'Université de KoweïtKoweït
Rachid Benhaddou (Maroc)Chercheur/InterprèteProfesseur de l'Enseignement SupérieurUniversité Sidi Mohamed Ben AbdallahFès
Benaissa Bouhmala (Maroc)Chercheur/Critique littéraireProfesseur de l'Enseignement SupérieurUniversité Moulay IsmaïlMeknès
Abdelmajid Chakir (Maroc)DramaturgeCasablanca
Ahmed Akesd (Maroc)Chercheur/Critique littéraireRabat
Abdallah Bennesser Alaoui (Maroc)Président du Centre Académique pour la Culture, les Etudes du Maghreb du Moyen Orient et des pays du GolfeProfesseur de l'Enseignement SupérieurUniversité Sidi Mohamed Ben AbdallahFès
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Hassan El Moudden (Maroc)Chercheur/Critique littéraireMarrakech
Abdallah Ibrahim (Irak)Académicien/Critique littéraireDoha
Abderrahim Drissi El Bouzaidi (Maroc)Critique littéraire/ChercheurTanger
Zhor Gourram (Maroc)Critique littéraire/RomancierProfesseur de l'Enseignement Supérieur Faculté de lettreet sciences humainesUniversité Ibn ToufailKenitra
Hamid Hamdani (Maroc)Critique littéraireProfesseur de l'Enseignement SupérieurUniversité Sidi Mohamed Ben AbdallahFès
Salem Khadada (Koweït)Professeur de la langue ArabeUniversité de KoweïtKoweït
Abdellatif Mhafoud (Maroc)Critique littéraire/ChercheurProfesseur de l'Enseignement SupérieurUniversité Hassan IICasablanca
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Ibrahim Oulahyane (Maroc)Critique littéraire/ChercheurMarrakech
Khaled Abdellatif Ramdane (Koweït)Professeur de la langue arabeUniversité de KoweïtKoweït
Noureddine Saddouq (Maroc)Critique littéraire/RomancierCasablanca
Brahim Soulami (Maroc)Poète/ChercheurKénitra
Mohamed Azzedine Tazi (Maroc)Critique littéraire/RomancierMartil
Hassan Youssef (Maroc)Professeur de l'Enseignement SupérieurUniversité Moulay IsmaïlMeknès
Prix de la Poésie et de Nouvelles attribué à Merwan Yamlahi Chair
Prix de la Poésie attribué à Hamza Lakdani. Auditoire.
Les jeunes écrivains de l’Atelier d’Ecriture Littéraire dirigé par la poétesse marocaine Ikram Abdi à la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan - Assilah 2010
Prix des Nouvelles attribué à Nada Ababri.
Photos du 32ème MoussemAtelier d’écriture des Jeunes
Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Samedi 24 Juillet 2010
Prix Buland Al Haïdari de la jeune poésie arabe
(4ème édition)
Centre Hassan II des Rencontres InternationalesSamedi 21 Juillet 2011
Feu le poète irakien Buland Al Haïdari.
Coordinatrice du Prix Ikram Abdi (Maroc) Poétesse
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Le Prix
Ce Prix est organisé par le Forum Culturel arabo-africain (Forum d’Assilah) est ouvert aux candidatures présentées par des individus et à celles proposées par des organismes, des unions ou des associations évoluant dans le domaine de la poésie.
Le Prix, doté de 10.000,00 USD, est destiné à récompenser un talent prometteur qui s’est distingué par une œuvre d’une grande valeur artistique à travers un recueil ou plus, et dont l’apport permet d’ouvrir d’autres horizons dans cette discipline et est à même de mettre en exergue l’importance de la poésie dans notre vie.
Conditions de participation
1. L’œuvre doit être en langue arabe classique et éditée par un organisme réputé
2. Les œuvres présentées ne doivent pas excéder cinq ans depuis la date de leur publication jusqu’au jour de l’annonce du prix..
3. Tout organisme en relation avec la création poétique peut proposer des candidatures pour le Prix. Ces candidatures peuvent être adressées directement par l’organisme en question, à raison d’une candidature par session, ou par les auteurs eux-mêmes
4. Chaque candidat est tenu d’adresser au Secrétariat du Prix son accord par écrit avec un état détaillé des différentes composantes de son œuvre.
5. Il n’est pas permis aux lauréats ayant déjà remporté un prix du Forum d’Assilah de se représenter dans ce même cadre.
6. Le Forum arabo-africain (Forum d’Assilah) se réserve le droit de rééditer l’œuvre ayant remporté le Prix, en partie, ou dans sa totalité.
Statut du Prix Buland Al Haïdari pour la poésie arabe destiné aux jeunes créateurs
33èmeMoussem Culturel International d’Assilah
125
7. Le Forum n’est pas tenu de reproduire l’œuvre présentée pour l’obtention du Prix même dans le cas où elle remporte ce dernier.
8. La date d’annonce du Prix est annoncée au cours du Moussem. Le dernier délai pour la participation est à la fin du mois de Mai de l’année de remise du Prix. Aucune candidature ne sera acceptée en dehors de ce délai
9. Le nom du Lauréat sera annoncé au mois de Juin et la remise du Prix se fera à l’occasion d’une réception organisée en Juillet.
Le Jury
- Le Jury sera composé de sept membres dont l’un est le président.
- La composition du jury est représentative des différents courants créatifs et tient compte de la diversité du monde arabe.
- Pour plus de neutralité et d’objectivité, chaque session a son propre Jury.
- Un secrétariat permanent pour le Prix est institué. Il a pour tâche de recevoir les candidatures et d’étudier leur conformité aux conditions requises
- Les membres d’un Jury ne peuvent présenter leur candidature pour un prix qu’après deux sessions, depuis celle pendant laquelle ils ont siégé en tant que membre de Jury.
Présentations des candidatures
- Les poètes peuvent déposer leur candidature sous la forme d’une demande écrite, complétée d’un CV et de cinq exemplaires de leur œuvre. Les universités, les organismes étatiques et les unions et alliances des hommes de lettres peuvent présenter des candidatures sous réserve d’y adjoindre l’accord écrit du candidat proposé.
- Les correspondances
Les demandes de participation doivent être adressées au Forum Culturel afro-arabe : Centre Hassan II des Rencontres Internationales - Assilah - Royaume du Maroc
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Composition du Jury
Président du Jury :
Mohamed Achaâri (Maroc)Poète/RomancierAncien Ministre de la CultureRabat
Membres du Jury* :
Mehdi Akhrif (Maroc)PoèteAssilah
Ali Abdallah Al-Khalifa (Bahraïn)PoèteManama
Khulood Al-Mualla (E.A.U.)PoétesseDubaï(Lauréate ex-aequo du Prix Buland Al Haïdari en 2008)
Ahmed Bekheet (Egypte)PoèteLe Caire(Lauréate ex-aequo du Prix Buland Al Haïdari en 2000)
Mohamed Benaïssa (Maroc)Secrétaire GénéralFondation du Forum d'Assilah
Hassouna Mosbahi (Tunisie)Ecrivain/RomancierTunis
* Par ordre alphabétique latin.
Les remparts de la médina d'assilah vue de l'Atlantique - Assilah, Juillet 2010 .
M. Mohamed Azzarad "Meilleur artisan de l'année"
Prix du défunt Ahmed Maher, ancien MAE d'Egypte, attribué à Younès Mroun de l'Association Al Maârifa pour l'Education et la Culture
Mohamed Laâraj "Enfant de l'année" (Nouveau Prix de cette session)
Les habitants d'Assilah assistant à la cérémonie des remises des prix.
M. Abdeslam Al Adlani "Meilleur pêcheur de l'année"
Photos du 32ème MoussemCérémonie de remises des prix aux habitants d'Assilah
Assilah, 24-25 Juillet 2010Centre Hassan II des Rencontres Internationales
Mme Amina Al Malki "Meilleur ouvrière de l'année"
Mme. Rahma Younès "Mère modèle de l'année"
Le Prix Ibrahim Oweiss remis par Amine Benaïssa à Safae Boughlala, lauréate du Baccalauréat, serie sciences.
Le Prix Ibrahim Oweiss remis par Amine Benaïssa à Samia Akermit, lauréate du baccalauréat série lettres.
M. Miloudi Chiheb "Meilleur sportif de l'année"
M. Abdeslam Akridech "Meilleur savetier artisanal de l'année"
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ProgrammeArts Plastiques et Expositions
du 20 Juin au 22 Juillet 2011
Peinture murale
Stage de gravure
Atelier de gravure
Atelier de peinture
Atelier de broderie
Atelier d’enfants
Atelier d’écriture (pour les enfants)
Expositions
Photo de famille des jeunes artistes stagiaires à l'atelier de gravure au Palais de la Culture. Atelier dirigé par les artistes graveurs David Da Almeida (Portugal), Akemi Noguchi (Japon) et Hector Saunier (Argenine/France) - Assilah, Juin 2010.
1 Peinture murale de l'artiste Emirati Najat Makki
2 Peinture murale de l'artiste Emirati Abduarrahman Al-Moini
3 Peinture murale de l’artiste Abdelkrim El Ghattas (Maroc)
4 Peinture murale de l’artiste Martin Fink (Allemagne)
5 Peinture murale de l’artiste Mohamed Boustane (Maroc)
6 Peinture murale de l’artiste Jouaquim Pinhoste (Espagne)
7 Mohamed Benaïssa montrant à Yassir Znagui, Ministre du Tourisme et de l'Artisanat, la peinture murale de Sane Sarghini (Maroc) et de Akemi Noguchi (Japon).
Photos du 32ème Moussem Assila 2010Peinture murale
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Atelier de peinture muraledu 20 au 28 Juin 2011
Participants* :
Aïcha Aherdane (Maroc)
Jaber Ahmed (Koweït)
Mustapha Amnaine (Maroc)
Abderrahman Banana (Maroc)
Mohamed Boustane (Maroc)
Bilal Chrif (Maroc)
Joan Cursach (Espagne)
Houda Hanani (Maroc)
Mohamed Kombor (Koweït)
Abdelkader Laaraj (Maroc)
Akemi Noguchi (Japon)
Carla Querejeta (Espagne)
Abderrahmane Rahoule (Maroc)
Sanae Sarghini (Maroc)
Nawal Sekkat (Maroc)
Dirigé par : Younes El kharraz Artiste peintre (Maroc)
* Par ordre alphabétique latin.
134
Stage de gravuredu 20 au 28 juin 2010
Dirigé par : Akemi Noguchi (Japon) Juan Valladares (Pérou)
Assistants : Sanae Sarghini (Maroc) Hakim Ghailan (Maroc)
Stagiaires koweïtiens :
Hassan Abdul-Réda Amina Yacoob Al-Babitin Abdellatif Mahmod Achkinani Omar Jassim Al-Doufairi Tamer Al-Jasmi Saâd Al-Ghadouri Fajer Youssouf Sakaabi
Stagiaires marocains :Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tétouan
Ismaïl Ahendouz Abdelsamad Mountassir Youssef Ousseïd Bouchta Sarghini Hamza Rachid Safarat
Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca
Youssef Aouzal Jihane Chtairi Mohamed El Asri Hassan Echarroudi
* Par ordre alphabétique latin.
Peinture murale de K
halid Nadif (M
aroc) - Assilah, Juillet 2010
Shu Lin Chu (Chine), Hector Saunier (Argentine /France) et le stagiaire Faouzi Tanjaba (Maroc).
Malika Agueznay (Maroc) exécutant sa gravure.
Sanae Sarghini (Maroc) en compagnie de David Da Almeida (Portugal) et d'Akemi Noguchi (Japon).
De gauche Malika Agueznay (Maroc), Mohamed Omar Khalil (Soudan) et Martine Dauvergne (France) .
Noureddine Daifallah (Maroc) Shu Lin Chen (Chine)
Hamid Al Bousta (Bahreïn) Abderrahmane Islam (Egypte)
Photos du 32ème Moussem Assilah 2010Ateliers de gravure et de peinture
Farid Belkahia et Sanae Sarghini (Maroc). Noureddine Daifallah, Noureddine Chater et Malika Agueznay (Maroc)
Mohamed Morabiti (Maroc) exécutant sa fresque murale.
Bachir Amal (Maroc)
Khalid El Bekay (Maroc) et Juaquim Pinahoste (Espagne)
Esteve Casanoves (Espagne)
Farid Belkahia, Sanae Sarghini et Choua El Kharraz (Maroc). Jihad Al Amiri (Jordanie)
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Ateliers de gravuredu 2 au 22 Juillet 2011
Palais de la Culture
Dirigé par :
Malika Agueznay (Maroc)
Akemi Noguchi (Japon)
Juan Valladares (Pérou)
Assistants Sanae Sarghini (Maroc) Hakim Ghailan (Maroc)
Participants* :
Bachir Amal (Maroc)
Fadel Al-Abbar (Koweït)
Maria Elena Duke (Colombie)
Asmae Lahkim-Bennani (Maroc)
Saïd Messari (Maroc/Espagne)
Yolanda Novoa (Espagne)
Noureddine Chater (Maroc)
Noureddine Daifallah (Maroc)
Abderrahmane Rahhoule (Maroc)
Anselmo Julian Febles (Cuba)
Yoshio Imamura (Japon)
* Par ordre alphabétique latin.
Peinture murale de Akemi Noguchi (Japon) et Sanae Sarghini (Maroc) - Assilah, Juin 2010.
Ateliers de peinturedu 2 au 22 Juillet 2011
Palais de la Culture
Participants* :
Khaldoun Aba Hussein (Bahreïn)Mai Alnouri (Koweït)Khaled Al Saai (Syrie)Farid Belkahia (Maroc)Hassan Edalbi (EAU)José Freixanes (Espagne)Seyni Gadiaga (Sénégal)Lougue Kou Idriss (Burkina Faso)Carlos Luna (Cuba)Hussein Mimouni (Maroc)Mohamed Morabiti (Maroc)Souleimane Nikiyema (Burkina Faso)
L'artiste peintre Farid Belkahia (Maroc) - Assilah, Juillet 2010.
Dirigé par : Farid BelkahiaYounes El kharraz (Maroc)
* Par ordre alphabétique latin.
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Ateliers de broderiedu 1er au 22 Juillet 2011
Palais de la Culture
Dirigé par : Martine Dauvergne (France) Peintre créateur textile
Les oiseaux de Martine Dauvergne.
Modèles et matériaux de broderie.
Atelier des enfants du 32ème Moussem Assilah 2010Palais de la CultureDirigé par : Larbi Samar
Assisté par : Ayoub Bouallaga
Malak El Kharrazen pleine création
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«Couleurs d’une mémoire d’atelier»
« L’enfant est l’archétype de l’artiste » Charles Baudelaire
Au début, l’homme était enfant.
Je remonte avec ma mémoire vingt ans en, lorsque j’ai posé mon pied pour la première fois dans le patio du Palais Raïssouni, actuellement Palais de la Culture en 1979.
Le destin a voulu que je partage les premiers gribouillages avec d’autres enfants dans ce même lieu (…)
L’initiative de création de l’Atelier d’Enfants en 1979 pour que des enfants viennent découvrir l’art et l’apprécier, revient au Moussem Culturel International d’Assilah.
Madame Toni Maraini, critique d’art de renom fut chargée par Monsieur Mohamed Benaïssa et Monsieur Melehi, fondateurs du Moussem, de gérer cet Atelier. Il s’agissait pour nous d’une expérience artistique, d’un rêve qui nous accompagnait ou nous hantait depuis notre enfance, enfance méditerranéenne ; rêve d’un espace pour apprendre et créer librement, loin des contraintes institutionnelles de l’école (…). Nous donnions libre cours à notre imagination infantile… Nous nous sommes habitués aux assistants et nous sommes mêmes devenus des amis. De ses amis je me rappelle Toni Maraini, Anne-Marie Guerry, Ilias Talla, Youssef Ghailan, Christine…, et l’artiste algérienne Fatiha Rahou avec laquelle nous avons travaillé durant deux dans l’atelier de peinture sur verre.
Chaque année, le Moussem organisait pour les enfants de l’atelier une exposition de leurs peintures. Nous regardions, notre innocente agitation et notre imagination infantile accrochée sur les murs ; notre joie était à son comble, et le regret de voir l’Atelier, notre atelier, fermer ses portes nous faisait rêver au prochain Moussem.
Nous avons participé à notre tour à cet atelier en tant qu’assistants, et nous avons travaillé dans les différents ateliers du Moussem ; nous avons poursuivi nos études dans des écoles d’art jusqu’à ce que chacun de nous se soit frayé son chemin vers son avenir artistique, toujours accompagné de cette douce nostalgie pour l’Atelier d’Enfants et pour l’innocence de l’enfance.
Merci donc à la Fondation du Forum d’Assilah et à Monsieur Mohamed Benaïssa, son Secrétaire Général, et à tous ceux qui ont œuvré pour la réalisation de ce rêve, et on fait d’Assilah la ville des arts… et de la création.
Anas BouananiArtiste peintre - Assilah 2002
Atelier des enfants du Moussem
Atelier d’écrituredu 13 au 17 Juillet 2011
Bibliothèque Prince Bandar Bin Sulltan
Coordinatrice : Ikram Abdi, poétesse (Maroc)
L'écrivaine et poétesse Ikram Abdi (Maroc) dans l'atelier d'écriture littéraire à la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan - Assilah, Juillet 2010.
Dirigé par* :
- Le professeur Benaissa Bouhmala (Maroc) Critique littéraire
- Le professeur Mohamed Azzedine Tazi (Maroc) Romancier
* Par ordre alphabétique latin.
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Sous la direction de Ikram Abdi
L’été de l’année passée, nous avons applaudi à l’éclosion de jeunes talents dans l’atelier « Ecriture et création de l’enfant ». Des enfants entre 13 et 15 ans qui ont intégré l’ambiance de l’écriture et de la création avec des yeux où irradie la lumière de la lune, la flamme de l’ambition, l’effervescence des aspirations. Ils se sont émancipés, ne serait-ce que le temps d’une saison, de l’emprise du consommable, du quotidien et de l’anecdotique en basculant vers le monde de l’imagination afin de donner naissance à de savoureux récits avec spontanéité et liberté.
C’est ce qui nous a conduit, au Forum d’Assilah, à continuer d’éveiller et de stimuler les oiseaux du bonheur, de la création et de la pureté enfouis dans les cœurs de ces enfants. Aussi avons-nous organisé pour eux un atelier d’écriture au printemps et l'hiver 2011. Et nous en organisons un autre aujourd’hui dans le cadre de la 33ème Edition du Moussem Culturel et International d’Assilah, confiants dans l’idée que la mise en place d’un espace dédié à la création de l’enfant est susceptible de le mettre à l’abri contre toutes les formes de banalité et de régression. Contre tout ce qui est de l’ordre du jetable.
L’atelier « Ecriture et création de l’enfant » est une sorte de fête des oiseaux au firmament de leurs gazouillis. Il est devenu aujourd’hui, à l’occasion du 33ème Moussem d’Assilah, une vraie demeure dont la construction est entièrement finie. Les enfants créateurs d’Assilah la fréquentent pour tremper leurs plumes dans l’écume des vagues d’Assilah afin de calligraphier les mots les plus beaux et les plus resplendissants, dans un espace libre et accueillant. Ils sont encadrés par des professeurs compétents qui ont toujours supervisé l’atelier avec amour, passion et professionnalisme. Ce sont eux qui vont aujourd’hui les initier aux principes et aux premiers pas de l’écriture de la poésie et de la nouvelle, tout en étant profondément à l’écoute du battement de leurs sentiments et de la fougue de leur imagination sans bords.
Ikram AbdiPoétesse
Atelier « Ecriture et création de l’enfant »
Défilé de modeMarocco-KoweïtienSamedi 16 Juillet 2011 à 19H00
Palais de la Culture
Défilé de caftans du magazine Femmes du Maroc au Palais de la Culture - Assilah 2008
En collaboration avec le magazine Femmes du Maroc
Habit Koweïtien contemporain
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Les ExpositionsDu 2 au 22 Juillet 2010
Tour Sidi Mimoune - Assilah, juillet 2010.
Centre Hassan II des Rencontres Internationales
Palais de la Culture
Jardins Sidi Boukhoubza
ExpositionPeinture koweïtienne contemporaine
Centre Hassan II des Rencontres Internationales
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1- Ahmad Johar
2- Soud Al-Faraj
3- Heba Jasim Al-kandiry
4- Hameed Khazaal
5- Salem Al Kharji
6- Saad Al-Blushy
7- Mohamad Qambar
8- Abdulrasoul Salman
9- Mohamad Al-shekh Alfarisy
10- Fedaa Aloon
11- Abdullah Al-oteby
12- Ayoob Husain Al-ayoob
Expositiondes Réalisations Economiques,
Sociales et CulturellesPalais de la Culture
Vue aérienne du Ministère du Pétrole - Koweït
Salon du Livredes publications de l’Etat du Koweït
pendant 50 ansSalon du Livre
Jardins de Sidi Boukhoubza
Salon du livre du 32ème Moussem Culturel International d'Assilah - Juillet 2010.
ExpositionCarla Querejeta Roca (Espagne)
Palais de la Culture
Chez Choukri - Technique mixte 100 x 100cm.
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De famille tangéroise, je me suis toujours sentie fascinée par les terrasses de cette médina qui donne sur la mer. Je devais les peindre. C'est comme ça que j'ai commencé mon parcours sur les toits de cultures différentes où des différents êtres humains construisent des espaces différents où vivre. L'espace extérieur à la mesure de l'espace intérieur. Ces terrasses sont parties partout dans le monde occuper d'autres espaces. Je cherche toujours d'autres toits depuis lesquels regarder le monde.
Carla Querejeta Roca. 2011.
Chumbos - Technique mixte 70 x 90cm.
Bab El-Bhar entrée de l'ancienne ville d' Assilah - Juillet 2010
ProgrammeConcerts de musique et de chant
du 2 au 21 juillet 2010 Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
Ensemble "Rhoum Bakkali" Hadra chefchaounia au théâtre de la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan - Assilah, Juillet 2010.
L'Etat du KoweïtTroupe Nationale
des Arts Populaires
Samedi 2 - Dimanche 3 Juillet 2011Place Abdallah Guennoun
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Troupe Nationale des Arts Populaires
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PortugalMafalda Arnauth
Fado
Dimanche 3 Juillet 2011Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
Mafalda Arnauth.
Mafalda Arnauth, né à Lisbonne, le Portugal, en octobre 1974, était au temps une des dernières révélations dans le fado. Elle a commencé sa carrière en 1995 quand invité par João Braga (un chanteur fado important) pour participer à un concert à S. Le Théâtre de Luis. Ce qui a initialement semblé être une expérience seule(simple), s'est avéré être un mode de vie. Aujourd'hui sa valeur est reconnue, non seulement au Portugal, mais aussi dans beaucoup de pays étrangers, où sa présence est régulièrement demandée.
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MarocEnsemble Andaloussi
"Layali Annagham" de Tanger
Mercredi 6 Juillet 2011Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
Concert de l'ensemble musical « layali annagham » dirigé par Abdeslam El-Khaloufi au théâtre de la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan - Assilah, Juillet 2010.
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Ensemble musicale « Layali Annagham »
L’ensemble musical « layali annagham » de la ville de Tanger dirigé par l’artiste Abdessalam Khaloufi qui a fêté en 2010 ses vingt-cinq ans de carrière artistique.
L’ensemble a été formé en 1985 à Tanger « la perle du Nord », cette initiative a été prise par une élite de jeunes compositeurs ayant reçu une formation musicale et culturelle.
En 1986, soit une année après la création de l’ensemble celui-ci s’est vu primer au Festival Andaloussiate de Chefchaouen en lui attribuant le Premier Prix aux côtes d’orchestres professionnels.
Cette récompense a donné l’occasion à ce jeune orchestre de participer à de nombreux festivals et d’élargir ainsi ses horizons aussi bien sur le plan national en participant aux festivals de Tanger, d’Assilah, de Fès, de Rabat, de Casablanca que sur le plan international en animant de nombreuses soirées musicales en Espagne, en Italie, en France, en Algérie, en Grèce et au Chili etc.
En marge de diverses représentations musicales, l’Ensemble « layali annagham» a permis à la Première Chaîne de Télévision marocaine d’enrichir son répertoire en matière de la musique andalouse avec les interprétations populaires du Nord du Maroc dont la majorité s’inspirant de chants soufis.
En parallèle, l’artiste Abdeslam Khaloufi contribue, également, à médiatiser ce patrimoine national en réalisant des documentaires et en animant des émissions à la télévision dont « mirath » ainsi que la réalisation d’un grand projet de 58 séances de musique marocaine andalouse au profit de la Première Chaîne : «Alkalam al mwzoune» concernant Al Ala, le Gharnati et Al Malhoune avec l’explication de leur origine et leurs contenus littéraires et leur terminologie musicale ; il anime aussi les soirées musicales sur 2M telles « Al Khalidate », « Chada Al Alhane ».
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MarocDriss El Maloumi
Vendredi 8 Juillet 2011Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
Driss El Maloumi et son ensemble lors de son concert au théâtre de la bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan d'Assilah en Juillet 2010.
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Driss El Maloumi
Driss El Maloumi, né au Maroc 1970, est l'un des artistes de Al 'Oud les plus talentueux au Maroc et dans le monde. Lauréat du Premier Prix de 'Oud du Conservatoire National de Rabat en 1992, suivi d’un premier Prix de perfectionnement en 1993, et d’un Prix d'Honneur en 1994, cet artiste n'a cessé, depuis, d’aller à la rencontre d'autres traditions musicales : il a ainsi joué, entre autres, au côté du maestro de "la vieille de gomb" Jordi Savall (Espagne), le trompettiste et jazzman Paolo Fresu (Italie), le joueur de zarb, Kivan Chemirany (Iran), le joueur de la Kora, Ballake Sissoko (Mali), le saxophoniste Ibert Fourtuny (Espagne), le percussionniste Carlo Rezo (Italie), le joueur Valiha Rajey (Madagascar), le grand chanteur et "oudiste" Marcel Khalifa (Liban), le "oudiste"algérien Alla, le célèbre joueur de la slide guitare Debashish Bhattacharya (Inde)... et également avec les orchestres : N.B.E (Hollande), l'orchestre Telemac (France), le quatuor Entraqutre (Espagne), l'orchestre philharmonique de Prague (république Tchèque)...etc.
Driss El Maloumi a réalisé des albums qui ont reçu des grandes récompenses :
• " 3 MA " 2008 : meilleur album world music Charts Europe pour l'année 2008 avec Ballake Sissoko et Ragery.
• " L'ÂME DANSÉE" 2004 : un "BRAVO" Tradmagazine.
• " TAWADA ‘’ 2000 : un "04 étoiles Jazzman" avec le saxophoniste Alban Darche.
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MarocEnsemble Rhoum El Bakkali
(Hadra chefchaounia, musique soufie de la ville de Chefchaouen)
Mercredi 13 Juillet 2011Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
Ensemble Rhoum El Bakkali de la Hadra chefchaounia.
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Ensemble Rhoum El Bakkali
Hadra chefchaounia, musique soufie de la ville de Chefchaouen
L’ensemble musical féminin de Rhoum El Bakkali a été fondé en mars 2004. Après avoir obtenu le premier prix du solfège et le prix d’honneur de la musique andalouse, Rhoum El Ballaki a décidé de préserver « la Hadra chefchaounia », un héritage du soufisme en fondant une école pour y enseigner les techniques afin de perpétuer cet art sur le plan national et international.
L’ensemble de Rhoum El Bakkali a participé à de nombreux festivals et prit part à un grand nombre de rencontres culturelles et artistiques :
• Festival Mawazine, Avril 2005 à Rabat ;
• Festival de la musique sacrée de Fès, Juin 2005 (2 concerts) ;
• Concerts à L’institut du Monde Arabe à Paris, Mai 2006 ;
• Festival International de Percussions à Barcelone, Juin 2006 ;
• Concerts à Abou Dabi, Février 2007 ;
• Festival « Les nuits du Maroc « à Genève, Octobre 2007 ;
• Concert à la cité de la musique à Paris, 28 juin 2008 ;
• Concert au Palais des Beaux-arts à Bruxelles, 26 juin 2008 ;
• Concert à la 10ème édition « Les Orientales » de Saint-Florent-le-Vieil, juin 2008 ;
• Festival musique traditionnelle à Marrakech, mai 2009 ;
• Festival national des arts populaires à Marrakech ,juillet 2009.
KoweïtAMANI HAJJI (CHANTS)
Lundi 18 Juillet 2011Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
La chanteuse Amani Hajji - Koweït.
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Amani Hajji
Dans le Golfe, Amani Hajji est une chanteuse d'opéra. Elle a eu une carrière hors du commun dans la région, faisant d'elle une pionnière dans cette forme de chant classique.
Amani Hajji en a fait sa mission, sensibiliser le public au chant. A travers sa voix, et en formant ses élèves à l'Institut Supérieur des Arts du Koweït de Musique, où elle a également obtenu son diplôme.
"Je considère que l'opéra est ma passion, et je ne me suis pas contentée d'étudier pour enseigner à mes élèves, j'ai appris cet art afin de le répandre dans toute la région du Golfe", a déclaré Amani Hajji lors d'une interview avec Al Arabiya.
Sur la voie de la réussite, elle a élargi ses horizons hors des frontières du Golfe, elle s'est présentée de nombreuses fois à l'Opéra égyptien. Elle est régulièrement invitée à des événements diplomatiques par des expatriés au Koweït, désireux de l'écouter pour ses performances à couper le souffle.
Amani Hajji chante en différentes langues : italien, allemand, français, russe et anglais. Son chanteur favori est Andrea Bocelli et rêve de chanter avec lui, surtout après la récente visite de ce dernier à Dubaï, où il a émis le souhait de chanter avec un Arabe du Golfe.
MarocLaïla Lamrini
Mardi 19 Juillet 2011Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
Laïla Lamrini.
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Laïla Lamrini
Laïla Lamrini est une jeune chanteuse native de Meknès qui a bénéficié d’une solide formation auprès des plus grands professeurs de la musique ancestrale traditionnelle marocaine. Elle compte aujourd’hui parmi les meilleures voix féminines chantant le « Malhoun ». Pour Laïla, le « Malhoun » est la forme la plus noble d’expression artistique, ce genre est également un symbole d’identité culturelle.
Dans l’art du « Malhoun », Laïla est la récipiendaire à la fois du Premier Prix National et du Prix d’Honneur. Elle poursuit sa formation musicale académique. Elle a également reçu l’enseignement du défunt Haj Houssein Toulali, ainsi que celui de Mohamed El Ouali qui l’initie aux règles de base du chant religieux (le Madih et le Samaâ).
Son talent lui a permis d’imposer son style tout en participant à de nombreux événements nationaux et internationaux tels que le Festival de « Malhoun de Sijilmassa » et « Le Temps du Maroc en France » où il lui a été discerné le Prix d’Honneur.
La carrière de Laïla Lamrini ne se limite pas aux études académiques et à la préservation du patrimoine oral chanté en enregistrant un certain nombre de poèmes sous une forme nouvelle trouvant son origine dans la source du « Malhoun ».
En outre, Laïla Lamrini a réussi la fusion entre le patrimoine marocain et le jazz lors du 11ème Festival du Jazz de Chellah sous le thème « Femme et Jeunesse ».
Artiste engagée, elle est présente à de nombreuses soirées organisées au profit d’œuvres associatives et humanitaires.
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MarocEnsemble Ahl Assilah (Chant soufi)
Jeudi 21 Juillet 2011Place Abdellah Guennoun
Ensemble Ahl Assilah – Place Abdellah Guennou - Assilah, août 2010.
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Ensemble Ahl Assilah (Chant soufi)
L’association Ahl Assilah Lil Madih wa Samae fut créée en décembre 2002 à la Zaouia Kadiria de la ville d’Assilah grâce au soutien des partisans de l’art soufi.
L’association s’intéresse à la musique andalouse et à toutes les musiques traditionnelles du pays en vue de préserver cet héritage artistique.
L’association organise de nombreux concerts en collaboration avec d’autres associations à travers tout le Royaume. Elle est en partenariat avec « Chabab Kortoba » orchestre composé de jeunes étudiants de l’Institut National de la Musique de Tanger.
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Mohamed El-balouchi Bachar Chatti
KoweïtMohamed El-Balouchi - Bachar chatti
(Chants)(Avec l'Orchestre National koweïtien de la musique)
Sous la dérection du Maestro Ahmed Hamdan
Vendredi 22 Juillet 2011Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan
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Ensemble émirati des danses populaires à la Place Abdallah Guennoun - Assilah, Juillet 2010.
Moubarak Rabie, Président du Jury, et Mohamed Benaïssa remettant le trophée à Ouafae Lamarani, poétesse, représentant le romancier syrien Hanna Mina.
Intervention de Rachid Benhaddou, critique littéraire et membre du Jury.
G/D Allocution du Président du Jury Moubarak Rabie, Mohamed Benaïssa et Rachid Benhaddou, Critique littéraire (Maroc).
Auditoire.
Photos du 32ème Moussem Culturel International d’AssilahPrix Mohamed Zafzaf du roman arabe (4ème édition)
Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Jeudi 15 Juillet 2010
Le poète syrien Hanna Mina, lauréat du Prix Mohamed Zafzaf du roman arabe.
G/D Abderrahim el Allam, Critique littéraire (Maroc), Jumaâ Lami, Ecrivain/Romancier (Irak), Moubarak Rabie, Ancien doyen de l'Université Hassan II (Maroc), Mohamed Benaïssa, Rachid Benhaddou, Critique littéraire et Ouafae Lamrani, Poétesse (Maroc)
Invités du Moussem assistant à la signature des actes de coopération.
Mohamed Benaïssa recevant un Prix de la Fondation Abdul Hamid Shoman.
Signature de l'acte de coopération entre la Fondation du Forum d'Assilah et l'ADACH.
G/D Mohamed Benaïssa, SG de la Fondation du Forum d'Assilah et Sami Al Masri, DG de l'ADACH.
G/D Hicham Al-Khatib (Jordanie), Mohamed Benaïssa et Taher Thabet (Jordanie) DG de la Fondation Abdul Hamid Shoman.
Taher Thabet et Mohamed Benaïssa.
Photos du 32ème Moussem Culturel International d’AssilahActes de coopération
Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Assilah, Juillet 2010
G/D Allan Gerson, Mohamed Benaïssa, M. & Mme Moratinos et Luis Planas
G/D Dominique de Villepin, Yassir Znagui, Ministre marocain du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Benaïssa et Latifa Akherbach, Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères et la Coopération.
G/D Allan Gerson, Miguel Angel Moratinos, Ministre espagnol des Affaires Etrangère, et Madame.
M. & Mme Moratinos, et Mohamed Benaïssa visitant l'exposition.
Exposition de photos de l'artiste Allan Gerson, Mohamed Benaïssa, Bensalem Himmich, Ministre de la Culture et Madame Moratinos en arrière-plan Luis Planas, Ambassadeur d'Espagne au Maroc.
Dominique de Villepin, ancien Premier Ministre de France, visitant l'exposition.
Exposition de Photos du 32ème MoussemAllan Gerson
Galerie du Centre Hassan II des Rencontres InternationalesAssilah, Juillet 2010
Danses populaires des Emirats Arabes Unis Danses populaires des Emirats Arabes Unis
Atelier de l'artisanat. Khalid Naciri, Ministre marocain de la Communication et porte-parole du gouvernement visitant l'atelier.
Inauguration de l'atelier de l'artisanat émirati. G/D Hicham Al-Khatib (Jordanie), Sultan Al-Jaber (EAU), Mohamed Benaïssa, Abdurrahman Oweiss (EAU), Miguel Angel Moratinos (Espagne), Samuel Kaplan ambassadeur (USA), Khalid Naciri et Bensalem Himmich (Maroc).
Exposition du 32ème MoussemAtelier de l'Artisanat Emirati
Jardin Sidi Boukhoubza Assilah, Juillet 2010
Exposition du 32ème MoussemArchitecture verte
Abu Dhabi Culture and Heritage (ADACH)
Bibliothèque Prince Bander Bin Sultan Assilah, Juillet 2010
L'artiste-peintre Najat Makki en compagnie de M. & Mme Moratinos.
G/D Dominique de Villepin et Latifa Akherbach.
G/D l'artiste-peintre émirati Fahd Abdullah, Mohamed Benaïssa, Miguel Angel Moratinos et Abdurrahman Oweiss (EAU).
Khalid Naciri et l'artiste-peintre Abdurrahim Salim (EAU)
Inauguration de l'exposition; G/D Miguel Angel Moratinos (Espagne), Hicham Al-Khatib (Jordanie) et Khalid Naciri (Maroc).
Exposition du 32ème Moussem6 artistes-peintres émiratis contemporains
Galerie du Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Juillet 2010
G/D Najat Makki (EAU) Bensalem Himmich, Mohamed Benaïssa visitant l'exposition.
Bensalem Himmich, Ministre marocain de la Culture.
Dominique de Villepin, Latifa Akherbach Yassir Znagui et Mohamed Benaïssa visitant l'exposition de la calligraphie arabe Al-Burda.
Khalid Naciri et Bensalem Himmich et Abdurrahman Oweiss à l'exposition de la calligraphie arabe Al-Burda.
Dominique de Villepin et Mohamed Benaïssa visitant l'exposition.
Aile réservée aux enfants. Salon de lecture.
Ouvrage rayon adultes Vue d'angle du salon de lecture.
Vue extérieure du Salon du Livre.
Exposition du 32ème MoussemSalon du Livre Emirati
Jardin Sidi Boukhoubza Assilah, Juillet 2010
Mohamed Benaïssa et Sultan Al-Jaber. Vue d'angle Salon du Livre.
Miguel Angel Moratinos et Mohamed Benaïssa dégustant le café Emirati.
Miguel Angel Moratinos et en arrière-plan Khalid Naciri
G/D Latifa Akherbach, Dominique de Villepin, Mohamed Benaïssa et Yassir Znagui à la sortie du Salon du Livre..
Arrivée de S.A Sheikh Sultan Bin Zayed Al Nahyan et de la délégation émiratie.
S.A. Sheikh Sultan Bin Zayed Al Nahyan (EAU) et Mohamed Moatassim, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
G/D S.A Sheikh Sultan Bin Zayed Al Nahyan, Mohamed Benaïssa et Abdul Rahman Al Owais (EAU), Ministre de la Culture, de la Jeunesse et du Développement des ressources.
Exposition du 32ème MoussemCentre Zayed d'étude et de recherche pour le patrimoine et l'histoire
Emirates Heritage Club
Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan Assilah, Juillet 2010
Siège de feu S.A. Sheikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan, Président des Emirats Arabes Unis.
G/D Mohamed Benaïssa, Cheikh Tidiane Gadio (Sénégal), Yassir Znagui et Latifa Akherbach (Maroc).
S.A. Sheikh Sultan Bin Zayed Al Nahyan et Sultan Al-Jaber, DG de MASDAR (EAU).
S.A. Sheikh Sultan Bin Zayed Al Nahyan saluant Bensalem Himmich, Ministre marocain de la Culture.
Dominique de Villepin (France).
S.A. Sheikh Sultan Bin Zayed Al Nahyan saluant Mohamed Benaïssa au terme de sa visite.
S.A. Sheikh Sultan Bin Zayed Al Nahyan visitant l'exposition en compagnie de Mohamed Benaïssa.
Intervention de Kudsi Erguner, Musicologue (Turquie). Intervention de Uxi Mufti, Fondateur/Président de Lok Virsa (Pakistan).
Intervention de Chérif Khaznadar (France), Président de la Maison des Cultures du Monde, coordinateur du colloque.
G/D Iroda Dadadjanova, Ethnologue (Ouzbékistan), Papa Massène, Conseiller du Premier Ministre du Sénégal et Pierre Bois, Directeur du Centre des Documentations de la Maison des Cultures du Monde (France).
Auditoire.
Photos du 32ème Moussem"La musique dans le monde de l'Islam :
comment sauvegarder l'héritage musical ?"
Centre Hassan II des Rencontres Internationales Assilah, Jeudi 22 Juillet 2010
Mohamed Métalsi, Directeur des Actions Culturelles à l'Institut du Monde Arabe à Paris (Maroc).
Intervention de Papa Massène, Chercheur et Conseiller du Premier Ministre (Sénégal).
Mukadasi Mijiti, chercheur en ethnologie musical (Chine).
Uxi Mufti, Fondateur/Président de Lok Virsa (Pakistan).
Séance plénière.
Ensemble "Ahl Assilah" de la musique soufie - Place Abdellah Guennoun, Assilah, Juillet 2010
Les spectateurs à la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan. Prince Bandar Bin Sultan.
L'Ensemble Andaloussi de Tanger.
Concert de l'ensemble "Ahl Assilah" sur la Place Abdallah Guennoun.
L'ensemble Beït Al Oud Al Arabi des Emirats Arabes Unis.
Projections de courts métrages sur la Place Abdallah Guennoun.
Photos des Concerts de Musique du 32ème Moussem
Soirée musicale émiratie au théâtre de la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
Troupe Nationale des Arts Populaires (E.A.U.) - Place Abdallah Guennoun
Ensemble Andaloussi de Tanger. Le luthiste marocain Driss El Maloumi et son ensemble.
L'orchestre Shahrazad sous la direction du Maestro Harout Fazlian (Liban) au Palais de la Culture.
Photos des Concerts de Musique du 32ème Moussem
Le Trio d'Allemagne "Belle époque". La Chanteuse Vidya Shah (Inde).
Le Trio Khoury (Jordanie).
Les guitaristes espagnols Miguel Trapaga et Margarita Escarpa à la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
Concert de Vidya Shah et ses musiciens (Inde) à la Bibliothèque
Le Maestro Harout Fazlian et l'orchestre Shahrazad au théâtre de la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
Les spectateurs au théâtre de la Bibliothèque Prince Bandar Bin Sultan.
Concerto du Duo autrichien Suzanne Von Gutzeit (violon) et Johannes Wilhelm (piano).
Vue d'ensemble de la scène.
LA FONDATION DU FORUM D’ASSILAH ExPRIME SES REMERCIEMENTS à L’ENSEMBLE DES INSTITUTIONS PUBLIQUES ET PRIVéES ET AUx ORGANISMES
QUI ONT CONTRIBUé, PAR LEUR SOUTIEN, AUx ACTIVITéS DU 33èME MOUSSEM CULTUREL INTERNATIONAL D’ASSILAH
Ministère de la Culture - Maroc
L’Agence de Développement des Provinces du Nord
Gouvernement de l'Etat du Koweït
Conseil National de la Culture, des Artset du Patrimoine du Qatar
Ministère de la Culture et de l’Information du Royaume de Bahreïn
Municipalité d’Assilah - Maroc
Conseil National de la Culture, de l'Art et des Lettres du Koweït
Les Emirats Arabes Unis
Office National Marocain du Tourisme
BMCE Bank - Maroc
Bank Al-Maghrib
Office Chérifien des Phosphates - Maroc
Maroc Telecom - Maroc
Banque Populaire - Maroc
Lafarge - Maroc
Agence marocaine pour le developpement des investissement
Produits Azbane - Maroc
Office National de l’Electricité - Maroc
Al Omrane - Maroc
Royal Air Maroc
Ambassade du Portugal
Méditel
Credit Agricole
Caisse de depot et de gestion
BMCI
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Crédits photos :
Hassan Chergui (Maroc)Yaakub Boukhammas (Bahreïn)Oussama Mohammed Hassan (Bahreïn)Hassan Issa (Bahreïn)Archives Fondation du Forum d’Assilah (Maroc)