MOSER AND THE ROMANTIC CELLO MOSER ET LE...
Transcript of MOSER AND THE ROMANTIC CELLO MOSER ET LE...
Peter A. Herrndorf President and Chief Executive Officer/Président et chef de la direction
July 12–13 juillet 2013 Salle Southam Hall
JAKUB HRU° šA conductor/chef d’orchestre
JOHANNES MOSER cello/violoncelle
NAC OrChestrA summer CONCert series série de CONCerts d’été de l’OrChestre du CNA
MOSER AND THE ROMANTIC CELLOMOSER ET LE VIOLONCELLE ROMANTIQUE
HRUSA, MOzART AND MOREHRUSA, MOzART ET COMpAgNIE
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July 12 Juillet
PrOgrAm/PrOgrAmme HAYDN Symphony No. 60 in C major, “Il distratto”
23 minutes Symphonie no 60 en do majeur, « Il distratto »
I. Adagio — Allegro di molto
II. Andante
III. Menuetto — Trio
IV. Presto
V. Adagio
VI. Finale: Prestissimo
IntErmISS IOn/EntraCtE
DVORÁK Cello Concerto in B minor, Op. 104
40 minutes Concerto pour violoncelle en si mineur, opus 104
I. Allegro
II. Adagio ma non troppo
III. Finale: Allegro moderato
Johannes Moser cello/violoncelle
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July 13 Juillet
PrOgrAm/PrOgrAmme MOZART Symphony No. 32 in G major, K. 318
8 minutes Symphonie no 32 en sol majeur, K. 318
Allegro spiritoso — Andante — Tempo primo
LALO Cello Concerto in D Minor
24 minutes Concerto pour violoncelle en ré mineur
I. Prélude: Lento — Allegro maestoso
II. Intermezzo: Andantino con moto — Allegro presto
III. Introduction: Andante — Allegro vivace
Johannes Moser cello/violoncelle
IntErmISS IOn/EntraCtE
VORÍšEK Symphony in D major, Op. 24
26 minutes Symphonie en ré majeur, opus 24
I. Allegro con brio
II. Andante
III. Scherzo: Allegro ma non troppo
IV. Finale: Allegro con brio
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4 Go behind the scenes with nac-cna.ca/stories
FRANz JOSEpH HAYDNBorn in Rohrau, Austria, March 31, 1732Died in Vienna, May 31, 1809
Symphony No. 60 in C major, “Il distratto”
Haydn’s employer, Prince Nicholas Eszterházy,
was particularly fond of theatre. In addition
to attending events regularly in Vienna, he
signed a traveling theatre troupe, led by Karl
Wahr, to a residency at his palace at Eszterháza
beginning in early 1772. One of the plays in
the company’s repertoire was a farce by Jean
François Regnard (1655-1709), Le Distrait,
about the young gentleman Léandre who is so
absent-minded that he cannot even be trusted
to remember his own wedding day.
Le Distrait flopped at its initial run in 1697,
but beginning with its revival in 1731, held the
stage as one of the most popular comedies
in French theatre, and it remained in the
repertoire of the Comédie française until the
twentieth century. Its first presentation with
Haydn’s music was given in Pressburg (today
Bratislava) in 1774, in German of course (Der
Zerstreute). The following year it was seen at
Eszterháza, and later in Salzburg and Vienna,
always with Haydn’s music.
This music was widely praised as adding
immeasurably to an already enjoyable
experience. Haydn’s contribution may be
considered an early form of “movie music” of
the highest artistic level, comparable to that
of Prokofiev’s Alexander Nevsky or Walton’s
Hamlet. In 1775, Haydn arranged the musical
numbers from Le Distrait into a symphony,
assigning it an Italian subtitle. As such, it is
FRANz JOSEpH HAYDNRohrau, Autrique, 31 mars 1732Vienne, 31 mai 1809
Symphonie no 60 en do majeur, « Il distratto »
L’employeur de Haydn, le prince Nicholas
Eszterházy, était un fervent amateur de
théâtre. En plus d’assister régulièrement aux
spectacles présentés à Vienne, il fit venir
en résidence à son palais d’Eszterháza, au
début de 1772, une compagnie de théâtre
itinérante placée sous la direction de Karl Wahr.
L’une des pièces inscrites au répertoire de
cette compagnie était une farce de l’auteur
Jean-François Regnard (1655-1709) racontant
l’histoire du jeune Léandre, si distrait qu’il
pouvait oublier la date même de son mariage.
Le Distrait essuya un échec à sa création
initiale en 1697, mais à sa relecture en 1731,
l’œuvre devint l’une des plus populaires
comédies du théâtre français, demeurant
inscrite au répertoire de la Comédie-Française
jusqu’au XXe siècle. La création de la pièce
sur la musique de Haydn eut lieu à Presbourg
(aujourd’hui Bratislava) en 1774, en allemand
bien sûr, sous le titre Der Zerstreute. L’année
suivante, l’œuvre fut jouée à Eszterháza,
puis à Salzbourg et à Vienne, toujours sur la
musique de Haydn.
Cette musique était largement saluée
comme un ajout d’une valeur incommensurable
à l’expérience déjà agréable de la pièce. On
peut considérer Haydn comme un précurseur
de la « musique de film » du plus haut
calibre, au même titre que Prokofiev avec son
Alexandre Nevski ou Walton avec Hamlet. En
The National Arts Centre has programmed Haydn’s Symphony No. 60 twice before. Matthias Bamert led the NAC Orchestra’s first performance of this symphony in 1996, and the ensemble’s most recent interpretation was given in 2004, under the direction of Pinchas Zukerman.
La Symphonie no 60 de Haydn a été interprétée deux fois par le passé au Centre national des Arts. L’Orchestre du CNA a livré sa première prestation de cette œuvre en 1996 sous la baguette de Matthias Bamert, et la deuxième fois en 2004 sous la conduite de Pinchas Zukerman.
Entrez dans les coulisses au cna-nac.ca/histoires 5
really more of a suite. Haydn’s “symphony”
quickly became one of his most popular works.
The play’s innocent but hilarious mistakes,
disguises, intrigues, surprises, and just plain
silliness find their musical counterparts
throughout the symphony. Haydn scholar
H. C. Robbins Landon points out that Haydn’s
“idea of a ‘distraught’ symphony was to pile
folk-tunes one on top of the other without any
connection,” and calls the whole thing “an
uproariously mad tonal picture.”
ANTONÍN DVORÁKBorn in Mühlhausen (near Prague), Bohemia (today Nelahozeves, Czech Republic), September 8, 1841Died in Prague, May 1, 1904
Cello Concerto in B minor, Op. 104
Dvor ák wrote his Cello Concerto, one of the
three or four best-known in the repertoire,
mostly in the New World during his stint as
director of the National Conservatory in New
York (1892-95). But unlike his New World
Symphony, which brims with references to
1775, Haydn arrangea les numéros musicaux
de la pièce Le Distrait en une symphonie à
laquelle il donna un surnom italien. Il s’agit
plutôt en fait d’une suite. Cette « symphonie »
du compositeur devint rapidement l’une de ses
œuvres les plus populaires.
Les quiproquos innocents et loufoques,
artifices, intrigues, surprises et plates sottises
qui meublent la pièce trouvent leur écho dans
toute la symphonie. H. C. Robbins Landon,
spécialiste de Haydn, fait remarquer que
l’idée derrière cette symphonie sur le thème
de la distraction était de superposer des airs
folkloriques sans aucun lien, et décrit toute
la chose comme un « tableau tonal
furieusement drôle ».
ANTONÍN DVORÁKMühlhausen (près de Prague), Bohème, (aujourd’hui Nelahozeves, République tchèque), 8 septembre 1841 Prague, 1er mai 1904
Concerto pour violoncelle en si mineur,
opus 104
C’est au Nouveau Monde, pendant qu’il
occupait brièvement le poste de directeur
du Conservatoire national à New York
(1892-1895), que Dvor ák écrivit la majeure
partie de son concerto pour violoncelle, un
des trois ou quatre concertos les plus connus
Kirill Kondrashin led the NAC Orchestra in their first performance of Dvor ák’s Cello Concerto in 1972, with Mstislav Rostropovich on cello. The Orchestra’s most recent interpretation was given in 2010 with Johannes Moser, whom we hear again tonight, and Julian Kuerti on the podium. Among the soloists who have performed this work with the Orchestra over the years are Yo-Yo Ma, who played it during the 2008 Gala under the direction of Pinchas Zukerman, and Ralph Kirshbaum in 2000.
Kirill Kondrashin dirigeait l’Orchestre du CNA lors de la première prestation qu’a donnée l’ensemble du Concerto pour violoncelle de Dvor ák en 1972, avec Mstislav Rostropovitch au violoncelle. La plus récente interprétation de cette œuvre par l’Orchestre a été offerte en 2010 avec Johannes Moser, que nous entendons encore ce soir, et Julian Kuerti au podium. Au nombre des solistes qui ont joué ce concerto avec l’ensemble au fil des ans figurent Yo-Yo Ma, qui l’a joué au Gala 2008 du CNA sous la direction de Pinchas Zukerman, et Ralph Kirshbaum en 2000.
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I have been living with the cello concertos of Dvor ák and Lalo all my life —
literally. My father, a cellist, played and made me listen to both works long
before I could speak, walk, let alone play any instrument. It therefore feels really
like “coming home” for me to play this repertoire, it’s engraved in my soul.
Both pieces express the composers´ longing for other places, in very different
ways: Dvor ák was really homesick when he wrote the cello concerto, this being
his last work written in the U.S.A before returning to his native Czechoslovakia.
The French composer Édouard Lalo dreamed of Spain which manifests itself
especially in the concerto´s third movement (or for that matter in his most famous
Symphonie espagnole for violin and orchestra). I can relate to both emotions
very much, since both homesickness and the urge to travel are an integral part
of my being. They work as my motivation side by side.
Les concertos pour violoncelle de Dvor ák et de Lalo ont toujours fait partie de ma
vie. Mon père, violoncelliste, m’a joué et fait écouter ces deux œuvres bien avant
que je sache parler, et même marcher. Elles sont bien gravées dans mon esprit.
Lorsque je les joue, j’ai l’impression de « retrouver la maison ».
Ces deux pièces expriment, de façons bien différentes, l’envie de l’ailleurs.
Dvor ák avait un réel mal du pays lorsqu’il a composé son Concerto pour
violoncelle, la dernière œuvre qu’il a écrite aux États-Unis avant de rentrer
dans sa Tchécoslovaquie natale. Le Français Édouard Lalo rêvait quant à lui à
l’Espagne — dont l’atmosphère est particulièrement manifeste dans le troisième
mouvement de son concerto (tout comme dans son œuvre la plus célèbre, la
Symphonie espagnole pour violon et orchestre). Le mal du pays et l’appel des
voyages sont deux émotions qui me rejoignent profondément, qui font partie de
moi-même. L’un et l’autre sont pour moi sources de motivation.
— Johannes Moser
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American folk music, the Cello Concerto is
infused with the spirit of the composer’s
native Bohemia. By the end of his third season
in New York, Dvor ák longed deeply to return
permanently to his homeland, and in fact
completed the work there in 1895.
The stimulus to write a Cello Concerto
came from a performance Dvor ák heard of
Victor Herbert’s Second Cello Concerto in
Brooklyn in 1894. (Herbert was principal cellist
in the Metropolitan Opera Orchestra at the
time.) Dvor ák was inspired by Herbert’s ability
to juxtapose the sound of the solo cello with
a large orchestra, a combination regarded
at the time as particularly treacherous in
terms of balance. Stimulus also came from
Hanuš Wihan, a friend of Dvor ák and the finest
cellist in Bohemia. The concerto was written
for Wihan, though not premiered by him. This
honour went to Leo Stern, who played it in
London on March 19, 1896 with the composer
conducting.
Like many of Dvor ák’s best large-scale
works, the Cello Concerto brims with melodic
invention of the highest calibre. The first
movement’s principal theme, announced at
the outset by clarinets, proves to be not only
memorable in itself, but capable of almost
infinite development and transformation by
both orchestra and soloist. The same might
be said of the gently flowing second theme
as well, announced by the solo horn. The
second movement, in ternary (ABA) form, is
more subdued, though no less replete with
exquisite lyricism. The strongly rhythmic
character of the Finale suggests a Bohemian
dance, though lyrical elements are not
neglected. Reminiscences of the earlier
movements appear before the final swell
brings the concerto to a brilliant close.
du répertoire. Cependant, contrairement
à la Symphonie du Nouveau Monde qui
regorge de références à la musique populaire
américaine, le Concerto pour violoncelle est
imprégné de l’atmosphère de la Bohême
natale du compositeur. En effet, vers la fin
de sa troisième saison à New York, Dvor ák
souhaitait vivement retourner définitivement
dans son pays, et c’est là en effet qu’il acheva
l’œuvre en 1895.
Dvor ák eut le goût d’écrire un concerto
pour violoncelle après avoir entendu, à
Brooklyn, en 1894, le Deuxième concerto pour
violoncelle en mi mineur de Victor Herbert (qui
était à l’époque violoncelle solo de l’Orchestre
du Metropolitan Opera). Dvor ák se sentit
inspiré par la capacité de Herbert de
juxtaposer au grand orchestre le son du
violoncelle solo, et de résoudre des problèmes
d’équilibre jugés alors particulièrement
délicats. Mais Dvor ák avait également une
autre raison de relever le défi. Un de ses amis,
Hanuš Wihan, était le meilleur violoncelliste
de Bohême. Le concerto était destiné à
Wihan, mais il ne fut pas créé par lui. C’est à
Leo Stern que revint l’honneur de créer cette
œuvre, le 19 mars 1896, sous la direction du
compositeur.
Le Concerto pour violoncelle regorge
d’inventions mélodiques du plus haut calibre,
comme c’est le cas pour un grand nombre
des meilleures œuvres de grande envergure
de Dvor ák. Le thème principal du premier
mouvement, entonné d’entrée de jeu par les
clarinettes, est mémorable en lui-même, mais
il se prête en outre à des développements
et des transformations pratiquement infinis
de la part de l’orchestre et du soliste. On
peut en dire autant du deuxième thème
doucement fluide énoncé pour la première
fois par le cor solo. Le deuxième mouvement,
de forme ternaire (ABA), est plus discret
mais non moins riche en lyrisme exquis.
8 Go behind the scenes with nac-cna.ca/stories
Le caractère fortement rythmique du finale
évoque une danse bohémienne, mais les
éléments lyriques ne sont pas négligés. Après
quelques rappels des mouvements antérieurs
du concerto, le crescendo final mène l’œuvre
vers une brillante conclusion.
WOLFgANg AMADEUS MOzARTSalzbourg, 27 janvier 1756 Vienne, 5 décembre 1791
Symphonie no 32 en sol majeur, K. 318
La Symphonie no 32, que Mozart composa
en 1779 à l’âge de 23 ans, constitue
une énigme dans le catalogue de ses
41 symphonies numérotées (il en existe
une douzaine d’autres qui ne portent pas de
numéro d’opus). Bien qu’elle soit qualifiée
de symphonie, cette œuvre ressemble à une
ouverture d’opéra italien dans le style ancien,
plutôt qu’aux chefs-d’œuvre symphoniques
mozartiens que sont les symphonies
« Prague » ou « Jupiter ». Mozart qualifiait
lui-même cette œuvre de Sinfonia (sans
numéro d’opus), mais il faut savoir que
pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle,
la distinction entre une ouverture et une
symphonie en trois mouvements était souvent
assez floue. Au cours de sa carrière, Mozart
a utilisé plusieurs de ses symphonies plus
brèves en guise d’ouvertures pour des œuvres
scéniques; inversement, plusieurs musiques
WOLFgANg AMADEUS MOzARTBorn in Salzburg, January 27, 1756Died in Vienna, December 5, 1791
Symphony No. 32 in G major, K. 318
Mozart’s Symphony No. 32, composed
in 1779 when the composer was 23, is a
“problem” piece within the canon of his 41
numbered symphonies (there also exist about
a dozen more without numbers). Although a
symphony in name, this work bears far more
resemblance to the old Italian opera overture
than to Mozart’s symphonic masterpieces
like the Prague or Jupiter Symphonies.
Mozart himself entitled the work Sinfonia
(no number), but the distinction between an
overture and a three-movement symphony
in the mid-to-late eighteenth century was
often blurred. In the course of his career,
Mozart pressed into service several of his
shorter symphonies as overtures to stage
works and vice versa; several pieces written
as curtain raisers later joined the ranks of
the symphonies. No. 32 belongs to the latter
category, although we do not know for what
Simon Streatfeild led the NAC Orchestra in their first interpretation of Mozart’s Symphony No. 32 in 1978. Their most recent performance of this work took place in 2009 during the Summer Music Institute, under the direction of participants in the Conductors Program.
Simon Streatfeild dirigeait l’Orchestre du CNA dans la toute première interprétation qu’a livrée l’ensemble de la Symphonie no 32 de Mozart en 1978. La plus récente prestation de cette œuvre par l’Orchestre a été donnée en 2009 dans le cadre de l’Institut estival de musique, sous la baguette de participants au Programme de direction d’orchestre.
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occasion this “symphony” was written. Over
the years, scholars have attempted to conjoin
it with Mozart’s incidental music for Thamos,
King of Egypt and with the opera Zaide, but
in fact it was used to introduce an opera by
another composer altogether: Francesco
Bianchi’s La Villanella rapita, presented in
Vienna in 1785.
Other unusual features mark the work.
The wind complement is exceptionally large
for a Mozart symphony of this period: pairs
of flutes, oboes, bassoons and trumpets in
addition to timpani and four horns (a great
rarity in Mozart). This eight-minute work
has been described as a musical sandwich.
Its first movement is incomplete (it lacks a
recapitulation). The central slow movement
ends with a brief transition to what should
be a third movement, but which is actually
a revision of the first movement, with its
two themes now heard in reverse order.
The central movement reveals a degree of
lyrical beauty and fluidity uncommon for
Mozart at this age. The outer movements
display techniques Mozart learned during his
visits to Mannheim, notably several cases
of the famous “Mannheim steamroller” (an
extended crescendo for full orchestra) and the
premier coup d’archet — the striking opening
gesture of playing in unison across several
strings at once.
écrites pour la scène ont rejoint par la suite
son catalogue de symphonies. C’est justement
le cas de la Symphonie no 32, bien que nous ne
sachions pas exactement pour quelle occasion
cette musique fut écrite. Au fil des années, les
musicologues ont tenté de la rapprocher de
la musique de scène que Mozart écrivit pour
Thamos, roi d’Égypte ou de l’opéra Zaïde,
mais en fait, elle servit plutôt d’ouverture à un
opéra d’un autre compositeur : La Villanella
rapita, de Francesco Bianchi, présenté à
Vienne en 1785.
Cette symphonie affiche d’autres
caractéristiques inhabituelles. La section des
vents est exceptionnellement vaste pour une
symphonie mozartienne de cette époque :
paires de flûtes, de hautbois, de bassons et
de trompettes, en plus des timbales et de
quatre cors (extrêmement rare chez Mozart).
Cette œuvre d’une durée de huit minutes
a été qualifiée de « sandwich musical ». Le
premier mouvement est incomplet (il n’y
a pas de récapitulation). Le mouvement
central lent s’achève avec une brève
transition vers ce qui devrait être un troisième
mouvement, mais qui n’est en fait qu’une
relecture du premier mouvement dont les
deux thèmes sont maintenant présentés
en ordre inversé. Le mouvement central se
distingue par sa fluidité et sa beauté lyrique,
qualités peu courantes chez Mozart à cet
âge. Les mouvements extérieurs illustrent
des techniques que Mozart avaient apprises
au cours de ses séjours à Mannheim. On y
retrouve tout particulièrement et à plusieurs
reprises le célèbre « rouleau compresseur de
Mannheim » (long crescendo pour l’orchestre
au complet) et le premier coup d’archet —
geste d’ouverture spectaculaire consistant à
faire jouer à l’unisson plusieurs instruments
à cordes.
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ÉDOUARD LALOBorn in Lille, January 27, 1823Died in Paris, April 22, 1892
Cello Concerto in D minor
Lalo was descended from an old Spanish family
that had settled in France over two centuries
previously. Although he was a Frenchman
and was trained at the Paris Conservatoire,
his musical style gravitated more towards the
Spanish and the German. He is best known for
his popular Symphonie espagnole for violin and
orchestra. In fact, he is seldom represented on
symphony programs by anything else. Lalo’s
initial compositional activity brought him no
success whatsoever, and he virtually gave up
writing for nearly ten years. His marriage in
1865 to a pupil was presumably the catalyst
that set him composing again. The Cello
Concerto was written and premiered in 1877,
four years after the composer had catapulted
to fame with the Symphonie espagnole.
A slow introduction with recitative-like
passages for the soloist leads into the Allegro.
The two principal themes are both initially
stated by the cello — a forceful first theme and
a lyrical second. The cadenza is built out of the
introductory material. In the middle movement
Lalo brings together two ideas which are twice
alternated — a sentimental and melodious
Andantino strain, and a contrasting lively one.
The latter features rhythmic zest and a highly
engaging orchestral accompaniment. The finale
too opens with a slow introduction in recitative
style, followed by a rondo of virtuosic brilliance
ÉDOUARD LALOLille, 27 janvier 1823 Paris, 22 avril 1892
Concerto pour violoncelle en ré mineur
Lalo venait d’une ancienne famille espagnole
qui s’était établie en France deux siècles
auparavant. Il était français et avait obtenu
sa formation au Conservatoire de Paris, mais
son style musical avait plutôt des affinités
avec la musique espagnole et la musique
allemande. Il est surtout connu pour sa très
célèbre Symphonie espagnole pour violon
et orchestre. En fait, rares sont les autres
œuvres de Lalo qui trouvent place dans
les programmes symphoniques. N’ayant
obtenu aucun succès avec ses premières
compositions, Lalo abandonna pratiquement
l’écriture pendant près de 10 ans. C’est
probablement son mariage avec une de ses
élèves, en 1865, qui l’incita à composer de
nouveau. Le Concerto pour violoncelle fut écrit
et créé en 1877, soit quatre ans après que le
compositeur connut une gloire soudaine avec
la Symphonie espagnole.
Une introduction lente contenant des
passages de type récitatif pour le soliste
mène à la section marquée Allegro. Les deux
thèmes principaux sont tous deux énoncés
par le violoncelle — le premier énergique et
le deuxième lyrique. La cadence est construite
à partir du matériau de l’introduction. Dans le
mouvement central, Lalo réunit deux idées qu’il
fait alterner deux fois — un air sentimental et
mélodieux marqué Andantino et un passage
The NAC Orchestra has played Lalo’s Cello Concerto on two other occasions. First in 1976 under the direction of David Zinman and with Vladimir Orloff on cello, and then in 2008 with Amanda Forsyth as soloist and Pinchas Zukerman conducting.
L’Orchestre du CNA a joué deux fois dans le passé le Concerto pour violoncelle de Lalo : la première fois en 1976 sous la direction de David Zinman avec Vladimir Orloff au violoncelle, et la deuxième fois en 2008 avec Amanda Forsyth comme soliste et Pinchas Zukerman comme chef.
Suivez-nous sur twitter : twitter.com/CNAduCanada 11
and suggestive of Spanish rhythms.
JAN VÁCLAV VORÍSEKBorn in Vamberk, Bohemia, May 11, 1791Died in Vienna, November 19, 1825
Symphony in D major, Op. 24
Jan Vor íšek is for most concertgoers — even
experienced ones — pretty much a forgotten
composer. Yet, along with his Bohemian
compatriots Jan Dussek and Václav Tomášek,
he was one of the important links between
the Viennese Classical school and the incipient
romanticism of Beethoven and Schubert.
He was born the year Mozart died, and
his short life of 34 years (less than Mozart)
ended from tuberculosis two years before
Beethoven died. Almost inevitably there are
elements of Beethoven’s style in Vor íšek’s
music (Beethoven was his idol), but there is
also Schubert (one of his friends) and Haydn.
Yet he sounds like none of these. Most of his
music is for or with piano. He is thought to be
the first composer to use “Impromptu” as the
title for a piano piece (1820). The symphony
we hear tonight is his only one, composed in
1821 or 1823 (sources vary), shortly before
he died.
The first movement is laid out in standard
sonata form. The first theme is announced in
the opening bars; half of it is played by the
strings, half by the winds. The second theme
Vor íšek’s Symphony in D was performed by the NAC Orchestra for the first time in 1988, under the direction of Zdene k Košler.
La Symphonie en ré de Vor íšek a été jouée pour la première fois par l’Orchestre du CNA en 1988, sous la direction de Zdene k Košler.
contrastant et animé. Ce dernier est caractérisé
par un entrain rythmique et un accompagnement
orchestral très attrayant. Le finale débute lui
aussi avec une introduction lente de style
récitatif, suivie par un rondo brillant et virtuose
qui rappelle les rythmes espagnols.
JAN VÁCLAV VORÍSEKVamberk, Bohême, 11 mai 1791Vienne, 19 novembre 1825
Symphonie en ré majeur, opus 24
La plupart des amateurs de concerts — même
les plus chevronnés — ne connaissent pas
le compositeur Jan Vor íšek. Pourtant, avec
ses compatriotes bohémiens Jan Dussek
et Václav Tomášek, il fut un des maillons
importants entre l’école classique viennoise
et le romantisme émergent de Beethoven et
Schubert. Né l’année de la mort de Mozart,
Vor íšek mourut lui-même de tuberculose à
34 ans (plus jeune que Mozart), deux ans
avant la mort de Beethoven. Il est quasiment
inévitable que la musique de Vor íšek contienne
des éléments du style de Beethoven, puisque
celui-ci était son idole, mais on y retrouve
aussi l’influence de Schubert (un de ses amis)
et de Haydn. Pourtant, la musique de Vor íšek
ne ressemble absolument pas à celles de ces
compositeurs. Il a composé essentiellement
de la musique pour piano ou avec piano. Il
passe pour être le premier compositeur à avoir
donné le titre « Impromptu » à une pièce pour
piano (1820). La musique que nous entendons
ce soir est son unique symphonie, écrite en
1821 ou 1823 (selon les sources), peu de
temps avant sa mort.
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12 Go behind the scenes with nac-cna.ca/stories
— gracious and elegant — arrives shortly
thereafter. Strings alone play the Haydnesque
eight-bar theme, but woodwinds immediately
take it up, reaffirming how important the
wind choir is in this symphony, a quality quite
possibly inspired by Beethoven’s Second
Symphony (also in D major). In addition,
Beethoven’s spirit shines through particularly
in the impetuous rhythmic drive of the
development section. The fullness of sound
Vor íšek achieves throughout also brings once
again to mind Beethoven’s Second Symphony.
The second movement opens in a mood
of deep pathos. Cellos announce the principal
subject, which is later taken up by the violins.
The contrasting central episode is filled with
turbulence.
The third movement is perhaps the most
interesting of all. Here we find the propulsive
momentum of a scherzo almost on the order
of that in Beethoven’s Ninth (and in the same
key at that — D minor). The dense textures
and weighty sound look forward to Brahms,
several decades in the future. By way of
contrast, the lovely, bucolic central section
features the woodwind choir and solo horn.
For a finale, Vor íšek combines Haydn’s
playfulness with Beethoven’s energy and
a few harmonic surprises of his own into a
movement bursting with joy and exuberance.
By Robert Markow
Le premier mouvement adopte la forme
sonate standard. Le premier thème est
annoncé dans les mesures d’ouverture; une
moitié est confiée aux cordes, l’autre aux
vents. Le deuxième thème — gracieux et
élégant — ne tarde pas à faire son apparition.
Ce thème de huit mesures qui rappelle Haydn
est confié aux cordes seules, mais les bois le
reprennent immédiatement, montrant ainsi
l’importance du pupitre des vents dans cette
symphonie, caractéristique peut-être inspirée
par la Symphonie no 2 de Beethoven (elle
aussi en ré majeur). Par ailleurs, on retrouve
encore l’esprit de Beethoven, notamment
dans l’élan rythmique impétueux de la section
du développement. La riche sonorité que
Vor íšek propose tout au long de ce mouvement
rappelle de nouveau la Symphonie no 2 de
Beethoven.
Le deuxième mouvement s’ouvre dans
une atmosphère au pathos profond. Les
violoncelles annoncent le sujet principal,
repris par la suite par les violons. L’épisode
central contrastant est rempli de turbulences.
Le troisième mouvement est peut-être le
plus intéressant de tous. Il se distingue par
l’élan moteur d’un scherzo qui est quasiment
l’égal de celui de la Neuvième Symphonie
de Beethoven (en plus d’être dans la même
tonalité — ré mineur). Les textures denses et
les sonorités massives annoncent la musique
que Brahms écrira quelques décennies plus
tard. En guise de contraste, la charmante
section bucolique qui occupe la position
centrale met à l’honneur l’ensemble des bois
et le cor solo.
Dans le finale, Vor íšek associe le caractère
enjoué de Haydn à l’énergie de Beethoven, tout
en réservant quelques surprises harmoniques
de son propre cru, dans un mouvement
débordant de joie et d’exubérance.
Traduit d’après Robert Markow
Entrez dans les coulisses au cna-nac.ca/histoires 13
Born in the Czech Republic and named by
Gramophone as one of ten conductors “on
the verge of greatness,” Jakub Hru° ša is Music
Director and Chief Conductor of the Prague
Philharmonia, and Principal Guest Conductor of
the Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra.
Mr. Hru° ša is a regular guest with many
of Europe’s leading orchestras, including
the Philharmonia Orchestra, Orchestre
Philharmonique de Radio France, Leipzig
Gewandhaus Orchestra, SWR Stuttgart and
WDR Cologne. In the United States, he has
appeared with The Cleveland Orchestra,
the National Symphony, and the Symphony
Orchestras of Dallas, Houston, Atlanta, Seattle
and Cincinnati. He made his Canadian debut
with the NAC Orchestra in 2012 and later this
year he makes his debut with the Orchestre
symphonique de Montréal. In Australia, since
his debut in 2009 he has appeared with the
symphony orchestras of Sydney, Melbourne
and West Australia.
Next season Mr. Hru° ša makes his debut
with the Los Angeles Philharmonic, the
symphony orchestras of Vienna Radio, Finnish
Radio and Baltimore, and the Russian National
Orchestra.
As a recording artist, Jakub Hru° ša has
released six discs for Supraphon including
a critically-acclaimed live recording of
Smetana’s Má Vlast. He studied conducting
at the Academy of Performing Arts in Prague
where his teachers included Jirí Belohlávek.
Mr. Hru° ša is currently President of the
International Martinu Circle.
Né en République tchèque, Jakub Hru° ša, que le
magazine Gramophone a salué comme l’un des
dix chefs d’orchestre « au seuil de la gloire », est
directeur musical et premier chef du Philharmonia
de Prague, et premier chef invité de l’Orchestre
symphonique métropolitain de Tokyo.
M. Hru° ša est régulièrement invité par
de nombreux grands orchestres européens,
dont le Philharmonia Orchestra, l’Orchestre
Philharmonique de Radio France, le Leipzig
Gewandhaus Orchestra, le SWR de Stuttgart
et le WDR de Cologne. Aux États-Unis, il
s’est produit notamment avec l’Orchestre
de Cleveland, le National Symphony de
Washington et les orchestres symphoniques de
Dallas, Houston, Atlanta, Seattle et Cincinnati.
Il a fait ses débuts au Canada avec l’Orchestre
du CNA en 2012, et plus tard durant l’année,
il a dirigé pour la première fois l’Orchestre
symphonique de Montréal. En Australie, où
il a fait ses débuts en 2009, il a été accueilli
par les orchestres symphoniques de Sydney,
Melbourne et de l’Australie occidentale.
La saison prochaine marquera ses tout
premiers engagements avec l’Orchestre
philharmonique de Los Angeles, les orchestres
symphoniques de la Radio de Vienne, de la
Radio finlandaise et de Baltimore, ainsi que
l’Orchestre national de Russie.
Jakub Hru° ša compte à son actif six
enregistrements sous étiquette Supraphon,
dont un album chaudement accueilli par la
critique enregistré en direct, sur lequel on
retrouve Má Vlast de Smetana. Il a étudié la
direction d’orchestre à l’Académie des arts de
la scène de Prague auprès de Jirí Belohlávek,
notamment. Il préside actuellement le Cercle
international Martinu.
Jakub Hru° s a conductor/chef d’orchestre
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14 Follow us on twitter: twitter.com/CanadasNAC
Cellist Johannes Moser has performed with
many of the world’s leading orchestras,
including the Berlin Philharmonic, New York
Philharmonic, Concertgebouw Orchestra,
Tokyo Symphony and Israel Philharmonic.
Since his last visit to Ottawa in March 2013,
he has performed with the Chamber Orchestra
of Europe and Frankfurt Radio Symphony
Orchestra, and will be returning to the Los
Angeles Philharmonic. Next season will see
Mr. Moser performing with the Baltimore
Symphony Orchestra and Deutsches
Symphonie-Orchester Berlin, and making his
debut with the London Philharmonic Orchestra.
Besides performing on his Andrea
Guarneri Cello from the year 1694, Mr. Moser
is an enthusiastic advocate for the electric
cello. In 2011, he premiered the electric
cello concerto Magnetar by Enrico Chapela
with the Los Angeles Philharmonic. Also
a dedicated chamber musician, Mr. Moser
has performed at the Verbier, Colorado and
Brevard Music Festivals, as well as the Mehta
Chamber Music Festival. He combines almost
every engagement with either outreach or
masterclasses.
Born into a musical family in 1979 as a dual
citizen of Germany and Canada, Mr. Moser was
the top prize winner at the 2002 Tchaikovsky
Competition. He now holds a professorship
in Cologne, Germany. An avid outdoorsman,
New York-based Johannes Moser has crossed
the Alps on his mountain bike.
Le violoncelliste Johannes Moser s’est produit
avec des ensembles aussi prestigieux que
les orchestres philharmoniques de Berlin,
de New York et d’Israël, avec l’Orchestre du
Concertgebouw et l’Orchestre symphonique
de Tokyo. Depuis sa dernière visite au CNA
en mars 2013, il a partagé la scène avec
l’Orchestre de chambre d’Europe, l’Orchestre
symphonique de la radio de Francfort, et
retrouvera l’Orchestre philharmonique de
Los Angeles. Son calendrier pour la prochaine
saison comprend des engagements avec
l’Orchestre symphonique de Baltimore et le
Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, ainsi
que des débuts avec le London Philharmonic
Orchestra.
Il joue sur un violoncelle Andrea Guarneri
de 1694 et est aussi un fervent adepte du
violoncelle électrique. En 2011, il a créé le
concerto pour violoncelle électrique Magnetar
d’Enrico Chapela avec l’Orchestre philharmonique
de Los Angeles. Chambriste passionné, il s’est
produit aux festivals de musique de Verbier,
du Colorado et de Brevard, ainsi qu’au Mehta
Chamber Music Festival. En marge de presque
tous ses engagements, il donne des classes de
maître et anime d’autres activités.
Né en 1979 dans une famille de musiciens,
Johannes Moser a la double nationalité
allemande et canadienne. Il a récolté les grands
honneurs au Concours Tchaïkovsky en 2002 et a
actuellement une charge de professeur à Cologne
en Allemagne. Établi à New York, ce grand
amateur de plein air a traversé les Alpes en vélo
de montagne.
Johannes Moser cello/violoncelle
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Suivez-nous sur twitter : twitter.com/CNAduCanada 15
THE NATIONAL ARTS CENTRE ORCHESTRA ORCHESTRE DU CENTRE NATIONAL DES ARTS
FIrSt VIOlInS/PrEmIErS VIOlOnS**Yosuke Kawasaki(concertmaster/ violon solo)Jessica Linnebach(associate concertmaster/violon solo associéeNoémi Racine GaudreaultElaine KlimaskoLeah RosemanManuela MilaniKaroly SziladiLynne Hammond*Martine Dubé*Lauren DeRoller*Jeremy Mastrangelo*Daniel Godin
SECOnd VIOlInS/SECOndS VIOlOnSDonnie Deacon(principal/solo)Winston Webber(assistant principal/ assistant solo)Susan RuppMark FriedmanEdvard SkerjancLev BerenshteynRichard GreenJean-Hee LeeBrian Boychuk*Isabelle Lessard*Heather Schnarr
VIOlaS/altOS Jethro Marks (principal/solo) David Goldblatt (assistant principal/ assistant solo) David Thies-Thompson Nancy Sturdevant **Peter Webster *Guylaine Lemaire *Jay Gupta CEllOS/VIOlOnCEllES **Amanda Forsyth (principal/solo) *Winona Zelenka (guest principal/ solo invité) Leah Wyber Timothy McCoy Carole Sirois *Wolf Tormann *Thaddeus Morden dOUblE baSSES/ COntrEbaSSES Joel Quarrington (principal/solo) Marjolaine Fournier (assistant principal/assistante solo) Vincent Gendron Murielle Bruneau Hilda Cowie FlUtES/FlûtESJoanna G’froerer(principal/solo)Emily Marks
ObOES/HaUtbOISCharles Hamann(principal/solo)Anna Petersen Stearns
ClarInEtS/ClarInEttESKimball Sykes(principal/solo)Sean Rice
baSSOOnS/baSSOnSChristopher Millard(principal/solo)Vincent Parizeau
HOrnS/COrSLawrence Vine(principal/solo)Julie Fauteux(associate principal/ solo associée)Elizabeth SimpsonJill KirwanNicholas Hartman
trUmPEtS/trOmPEttESKaren Donnelly(principal/solo)Steven van Gulik
trOmbOnESDonald Renshaw(principal/solo)Colin Traquair
baSS trOmbOnE/trOmbOnE baSSEDouglas Burden
tUbaNicholas Atkinson(principal/solo)
tImPanI/tImbalESFeza Zweifel(principal/solo)
PErCUSSIOnSJonathan WadeKenneth Simpson
HarP/HarPEManon Le Comte(principal/solo)
lIbrarIanS /mUSICOtHéCaIrES Nancy Elbeck (principal librarian/musicothécaire principale)Corey Rempel(assistant librarian/musicothécaire adjoint) aCtIng PErSOnnEl managEr (on leave)/ CHEF dU PErSOnnEl Par IntérIm (en congé) Meiko Taylor aCtIng PErSOnnEl managEr/CHEF dU PErSOnnEl Par IntérIm Ryan Purchase
Pinchas Zukerman music director/directeur musical
Alain trudel Principal Youth and Family Conductor/Premier chef des concerts jeunesse et famille
Jack everly Principal Pops Conductor/Premier chef des concerts Pops
* additional musicians/musiciens surnuméraires ** On leave/En congé
the national arts Centre Orchestra is a proud member of Orchestras Canada, the national association for Canadian orchestras./l’Orchestre du Centre national des arts est un fier membre d’Orchestres Canada, l’association nationale des orchestres canadiens.
Printed on Rolland Opaque50, which contains 50% post-consumer fibre, is EcoLogo and FSC® certified
Imprimé sur du Rolland Opaque50 contenant 50 % de fibres postconsommation, certifié EcoLogo et FSC ®
MUSIC DEpARTMENT/DÉpARTEMENT DE MUSIQUEChristopher Deacon Managing Director/Directeur administratif
Daphne Burt Manager of Artistic Planning (on leave)/Gestionnaire de la planification artistique (en congé)
Frank Dans Interim Artistic Administrator/Administrateur artistique par intérim
Louise Rowe Manager of Finance and Administration/Gestionnaire des finances et de l’administration
Shannon Whidden Orchestra Manager/Gestionnaire de l’Orchestre
Nelson McDougall Tour Manager/Gestionnaire de tournée
Stefani Truant Associate Artistic Administrator/Administratrice artistique associée
Meiko Taylor Acting Personnel Manager (on leave)/Chef du personnel par intérim (en congé)
Ryan Purchase Acting Personnel Manager/Chef du personnel par intérim
Renée Villemaire Artistic Coordinator/Coordonnatrice artistique
Geneviève Cimon Director, Music Education and Community Engagement (on leave)/
Directrice, Éducation musicale et rayonnement dans la collectivité (en congé)
Mary E. Hofstetter Consulting Director, Music Education/Directrice-conseil, Éducation musicale
Douglas Sturdevant Acting Associate Director, Music Education and Community Engagement /
Directeur associé par intérim, Éducation musicale et rayonnement dans la collectivité
Christy Harris Manager, Summer Music Institute/Gestionnaire, Institut estival de musique
Kelly Abercrombie Education Associate, Schools and Community/
Associée, Services aux écoles et à la collectivité
Natasha Harwood Coordinator, Music Alive Program (on leave)/
Coordonnatrice, Programme Vive la musique (en congé)
Caroline Matt Coordinator, Music Alive Program/Coordonnatrice, Programme Vive la musique
Diane Landry Director of Marketing/Directrice du Marketing
Natalie Rumscheidt Senior Marketing Manager/Gestionnaire principale du Marketing
Kimberly Raycroft Senior Marketing Officer/Agente principale de marketing
Andrea Hossack Communications Officer/Agente de communication
Melynda Szabototh Associate Marketing Officer/Agente associée de marketing
Camille Dubois Crôteau Associate Marketing Officer/Agente associée de marketing
Odette Laurin Communications Coordinator/Coordonnatrice des communications
Alex Gazalé Production Director/Directeur de production
Pasquale Cornacchia Technical Director/Directeur technique
Robert Lafleur President, Friends of the NAC Orchestra/Président des Amis de l’Orchestre du CNA
Join the Friends of the NAC Orchestrain supporting music education.
Telephone: 613 947-7000 x590FriendsOfNACO.ca
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