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L’ HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT ÉDITION 158 – VENDREDI 11 AOÛT 2017 ROSS CAMPBELL “An increase in interest rates or an over-tightening of monetary policy” ANALYSE D’où viendra la prochaine crise financière ? RÉÉLECTION DE PAUL KAGAME AU RWANDA Sommes-nous sur notre garde ? “NOT NOTIFYING THE INDIA-MAURITIUS TREATY IS A SMART MOVE” MEYYAPPAN NAGAPPAN, SENIOR MEMBER OF THE INTERNATIONAL TAX PRACTICE AT NISHITH DESAI ASSOCIATES

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L’HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUITÉDITION 158 – VENDREDI 11 AOÛT 2017

ROSS CAMPBELL“An increase in interest rates or an over-tightening of monetary policy”

ANALYSE D’où viendra la prochaine crise financière ?

RÉÉLECTION DE PAUL KAGAME AU RWANDA Sommes-nous sur notre garde ?

“NOT NOTIFYING THE INDIA-MAURITIUS

TREATY IS A SMART MOVE”

MEYYAPPAN NAGAPPAN, SENIOR MEMBER OF THE INTERNATIONAL TAX PRACTICE AT NISHITH DESAI ASSOCIATES

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VENDREDI 11 AOÛT 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 158

ANALYSE BOURSIÈRE3

BIZweekBIZweek

J’AI ENTENDU...

HERRSHA L-BOODHUN

3A N A L Y S E B O U R S I È R E

LUNDIHausse de 5,4% pour Harel Mallac

Le SEMDEX démarre la semaine en ter-rain positif, et termine avec 2 187 points (+0,4%). La valeur totale échangée était de Rs 34 millions. Au niveau ban-caire, la MCB gagne 0,6% à Rs 268.53. Ses actions ont été achetées à hauteur de Rs 11 millions lors de la séance. Envi-ron 250 000 actions de sa filiale Fincorp ont également été achetées à Rs 27.50 (+1,9%). Le sucrier Alteo a aussi connu des échanges, et le prix d’action a grimpé à Rs 34.65 (+0,1%). Harel Mal-lac, dont les 91% d’actions détenues au sein de la Compagnie des Magasins Populaires Ltée (Monoprix) seront ven-dues à IBL Ltd, s’est haussé de 5,4% à Rs 68.50 sur un échange de 300 ac-tions. D’autres titres ont terminé dans le rouge : Belle Mare Holdings Ltd (-1,4%), ENL Land à Rs 47.20 et ENL (P) à Rs 28.50 (-0,7%).

MARDINMH en baisse

Harel Mallac a encore grimpé. Le prix d’action a atteint son plus haut niveau en huit mois à Rs 70 (+2,2%). A contrar-io, IBL – qui achètera les parts de Harel Mallac dans CMPL – délaisse 2% pour clôturer à Rs 48. La tendance contraire est aussi valable pour le groupe Gam-ma. Alors que Gamma grimpe à son plus haut niveau depuis septembre 2015 à Rs 27.70 (+3,9%), sa filiale Lotto-tech chute à Rs 5.84 (-1%). Les actions de MCB ont trouvé preneurs à hauteur de Rs 14 millions, et l’action a gardé le cap à Rs 270. Par ailleurs, Soap & Allied Ltd délaisse 1,9% à Rs 22.80, et Livestock Feed Ltd 5,1% à Rs 29.15. Enfin, United Docks Ltd devait surgir à son plus haut niveau en cinq ans à Rs 85 (+5,1%) pendant les 15 dernières minutes de la séance.

MERCREDICOVIFRA monte en flèche

L’indice SEMDEX a terminé en légère hausse à 2 187 points. Avant le début de la séance, le groupe MCB a annon-cé l’acquisition des 84% de Club Med au sein de la Compagnie des Villages de Vacances de l’Isle de France Ltée (COVIFRA) à Rs 21.34. Conséquence : le prix d’action de la MCB grimpe à Rs 271 (+0,4%) tandis que COVIFRA monte en flèche et atteint son plus haut niveau à Rs 20 (+19%). Par ailleurs, 13.8 millions d’ac-tions de CIEL, soit 0,8% de son actionnari-at, ont été échangées à Rs 7.24 (-1,3%), et 13 000 actions de Ciel Textile ont changé de mains à Rs 49.50. Pour la deuxième séance consécutive, Gamma a clôturé en hausse, et a même atteint son plus haut niveau en deux ans à Rs 29 (+4,7%). Quant à United Docks, un jugement en sa faveur du Privy Council fait encore mon-ter le prix à Rs 89 ; ce qui représente son plus haut niveau en cinq ans.

JEUDITroisième séance en hausse pour Gamma

Une séance mi-figue mi-raisin. Les in-dices SEMDEX et SEM-10 ont chuté de 0,19% et 0,27% à 2 182.43 et 423.77 points respectivement. La plupart des échang-es était dirigée vers Grit Real Estate (ex-Mara Delta) dont quelques 2 millions d’actions ont été échangées à USD 1.40 sur le ‘crossing board’. En général, CIEL a clôturé en légère hausse à Rs 7.26 (+0,8%). Le SBM Holdings a terminé à Rs 7.80 ; tan-dis que la MCB perd 0,4% à Rs 270 sur un volume de 6 900 actions. Au niveau commercial, IBL et Innodis ont tous deux chuté à Rs 47.50 et Rs 40 respectivement. PhoenixBev atteint son plus haut niveau à Rs 461 sur un échange de 3 700 actions. Gamma connait sa troisième séance de hausse consécutive et clôture à Rs 29.10. Quant à Air Mauritius, le prix d’action chute encore, de 0,6% à Rs 15.55.

Les Bourses européennes continuaient de battre en re-traite, mais dans le plus grand calme, les initiatives étant complètement stoppées par les tensions géopolitiques ap-parues, il y a deux jours, entre Washington et Pyongyang.

Si la Corée du Nord a con-sidéré que les propos tenus par Donald Trump constitu-aient un « vaste non-sens », il n’en reste pas moins que le pays indique qu’il aura final-isé, dans les prochains jours, les préparations en vue d’une éventuelle attaque au missile balistique sur l’île de Guam, territoire américain du Paci-fique.

Les tensions entre les deux

ennemis ont pris un tournant inédit, ce qui a ébranlé les marchés mondiaux. Les inves-tisseurs ont préféré ne prendre aucun risque face à autant d’incertitude. L’ampleur de cet événement géopolitique a relégué au second plan les indicateurs du jour. La baisse de l’inflation et la stabilisa-tion du secteur industriel en Chine sont venus confirmer la stabilisation de l’économie du pays asiatique. En outre, les stocks hebdomadaires de pétrole aux Etats-Unis ont de nouveau reculé, alors que plusieurs pays producteurs de pétrole se sont réunis mardi dernier pour encourager une remontée des prix.

J’AI ENTENDULe bras de fer Washington – Pyongyang inquiète les marchés

Du 31 juillet au 04 août 2017

Les titres les plus actifs

Du 31 juillet au 04 août 2017 Les titres les plus actifs

Valeur totale échangée (%)

Valeur (Rs)

MCB 29.0 62.3 m

Alteo 9.7 20.7 m

New Mauritius Hotels 7.3 15.8 m

SBM 7.1 15.3 m

LUX* 5.6 12.0 m

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VENDREDI 11 AOÛT 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 158

BIZ ALERT4

En juillet, les membres affiliés aux différentes organisations liées à la

profession comptable ont été avisés d’un changement au niveau du ‘Continuing Professional Development Requirements’ (CPD Requirements). Le ‘notice’ indiquait que les membres du Mauritius Institute of Professional Accountants (MIPA) devraient participer

à au moins 11 des 40 heures de formation professionnelle continue proposée à travers des événements organisés par le MIPA ou en partenariat avec ce dernier.

Ce changement a créé un certain doute au sein de la profession, certains membres jugeant cela comme une clause restrictive. Selon d’autres, l’objectif de cette initiative est, pour le MIPA

en tant qu’organisme de réglementation de la profession comptable, « d’assurer un minimum de qualité du développement continu de ses membres ».

Quelles seront les modalités ? Quelle forme prendra ce changement ? Si les membres sont encore dans le flou, d’autres avancent qu’il se pourrait, entre autres, que « le MIPA

accrédite certaines firmes locales et les organismes de formation ». Les membres de la profession sont aussi appelés à commenter ledit changement ou faire des suggestions par rapport à son implémentation.

Pour rappel, suite à ce changement au CPD Requirements, l’ACCA Mauritius Network Panel avait fait part de ses inquiétudes

dans un courriel adressé à tous ses membres. Par la suite, le Panel devait faire comprendre à ses membres que le MIPA apportera des éclaircissements qui seront circulés aux membres à l’issue d’une réunion entre Jamil Ampomah, directeur d’ACCA pour l’Afrique subsaharienne, et Madhavi Ramdin-Clark, la Head of ACCA Mauritius.

Quelle forme prendra le changement que le Mauritius Institute of Professional Accountants (MIPA) souhaite apport-er au ‘Continuing Professional Development Requirements’ (CPD Requirements) ? On ne le sait pas encore, et les membres de l’organisme sont appelés à commenter et faire des suggestions par rapport à son implémentation

« Pour assurer la qualité du développement continu des membres »

CHANGEMENT AU CPD REQUIREMENTS 4B I Z A L E R T

5, Antonio Street, Port Louis Tél : (+230) 2111744, 2111743 | Fax : (+230) 2137114

Email : [email protected]

DIRECTRICE ET RÉDACTRICE EN CHEF Herrsha Lutchman-Boodhun

ADMINISTRATION Jessie Bappaya

MARKETING ET PUBLICITÉ Email : [email protected]

La Cour suprême donne raison à Emtel

Club Med : Le groupe MCB diversifie vers l’immobilier

Un jugement de la Cour suprême rendu mercredi a validé l’action initiée par Emtel il y a plus de vingt ans. Le litige opposant Emtel à l’ICTA, Mauritius Telecom, Cellplus et le ministère des Télécommunications concernait l’inaction des autorités face à la concurrence déloyale de Mauritius Telecom (MT) et Cellplus dans les années 90. Emtel a toujours insisté pour être sur un pied d’égalité avec l’opérateur historique, MT, et pour une règlementation s’appliquant uniformément à tous les opérateurs. Dans son jugement, la Cour suprême a donné gain de cause à Emtel, et les parties concernées doivent payer conjointement Rs 554 millions à Emtel comme dommages/

Suite à ce verdict, Bashir Currimjee, le Chairman d’Emtel, a tenu à souligner

que « le secteur des télécommunications est, et demeure, primordial pour le développement du pays et constitue l’un de ses piliers. Ainsi, un régulateur fort et impartial est une nécessité incontournable pour la bonne santé de ce secteur, ce qui n’était pas le cas il y a 20 ans. C’est d’ailleurs une des raisons qui nous a poussés à initier cette action en justice. Nous avons toujours fait confiance à la justice et n’avons jamais douté de l’issue de cette affaire. Le jugement rendu aujourd’hui nous motive encore plus dans notre engagement d’offrir ce qui se fait de meilleur à nos clients. Un environnement qui offre des chances égales à tous les opérateurs est bénéfique pour toutes les parties concernées, les consommateurs en premier. »

SBM procède au lancement officiel des ‘Depositary Receipts’

En ligne avec sa stratégie axée sur l’innovation, le Groupe SBM, à travers ses filiales non-bancaires, a été choisi pour agir comme Transaction Advisor de l’African Export-Import Bank (l’Afreximbank) pour l’émission de ses ‘Depositary Receipts’. Lors d’une conférence de presse au Hennessy Park Hôtel, à Ebène, mercredi, le Groupe SBM et l’Afreximbank ont conjointement procédé au lancement officiel des souscriptions pour ces ‘Depositary Receipts’ à être émis par la SBM.

Pour rappel, c’est la première fois à Maurice qu’une institution financière va émettre des ‘Depositary Receipts’ qui vont être aussi cotés sur la bourse mauricienne pour la première fois, à partir du 4 octobre.

Le Chairman du Groupe SBM, Kee Chong Li Kwong Wing, a déclaré que « c’est tout un honneur d’avoir été confié une transaction de cette ampleur par l’Afreximbank. Il faut dire que c’est la première fois au niveau mondial qu’une banque supranationale ouvre son capital au grand public. Et c’est encore plus une première que cette cotation soit faite sur une bourse africaine. Je remercie l’Afreximbank, à travers le Dr. Oramah, pour la confiance envers le Groupe SBM. »

A travers ce levée de fonds, l’Afreximbank tient à réduire le ‘trade financial gap’ qui se creuse en Afrique à la hauteur de 120 milliards de dollars annuellement.

Le Chairman du Groupe SBM a aussi souligné que « c’est à travers ces initiatives innovantes que la SBM confirme sa position en tant que leader financier sur le marché local, mais augmente aussi ses opportunités de renforcer son réseau et sa clientèle internationale. La recherche et l’innovation restent un de nos piliers car nous devons répondre aux demandes de plus en plus exigeantes de notre clientèle. »

Dans cette transaction, le Groupe SBM, principalement ses filiales non-bancaires, offrira ses services en tant que ‘Transaction Advisor’, ‘Lead Arranger’, ‘Depository, Sponsoring and Listing Broker’, ‘Registrar, Transfer and Paying Agent’ et ‘Custodian’.

Le Dr. Oramah, président de l’Afreximbank, a tenu à déclarer que « le choix s’est porté vers le Groupe SBM en tant qu’institution financière très solide vu qu’elle possède l’infrastructure, les compétences et le savoir-faire pour un tel projet. En ce qui concerne Maurice, elle se positionne déjà comme le ‘Financial Hub’ de l’Afrique et a tous les atouts pour la réussite d’un projet d’une telle envergure. »

Le groupe MCB rachète 84,4% des actions au sein de la Compagnie des Villages de Vacances de l’Isle de France

Ltée (COVIFRA). Cette dernière est propriétaire de l’établissement hôtelier, Club Med, à Pointe aux Canonniers. La transaction devrait se faire à Rs 21.34 l’action. Selon les Securities (Takeover) Rules 2010, le groupe devra faire une offre obligatoire pour acquérir les parts restantes détenues par les actionnaires minoritaires. « The transaction is in line with MCB Group’s diversification strategy of growing its non-banking activities and revenues, providing the group with real estate backed yielding assets », fait ressortir le conseil d’administration du groupe dans un communiqué émis mercredi.

Pour rappel, c’est en mars que Club Med SAS a déclenché le processus de vendre ses 84,4% détenus au sein de COVIFRA.

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LA TOUR5

Herrsha Lutchman-Boodhun

>> What are some of the opportunities for Mauritius after the amended Protocol between India and Mauritius?

After the amended Protocol, and specifically since Mauritius has not notified India as one of the treaties that would be subject to the Multi-Lateral Instrument (MLI), there are lots of opportunities that make Mauritius an attractive jurisdiction going forward. Mostly it’s on the debt side, as Mauritius still enjoys a comparative advantage with respect to other jurisdictions. For instance, the headline rate of tax in Mauritius is 3% whereas in Netherlands it is 25%, and in Singapore it’s about 17%.

The withholding tax rates are also much lesser. It’s only 7.5% in Mauritius as compared to 15% in other treaties. Therefore this makes Mauritius more attractive and that’s probably where most of the action is going to be seen.

Additionally, because the tax treaty with India is not being notified under the MLI, it means that the benefits under the India-Mauritius treaty will not be qualified by the principal purpose test (PPT). It means that treaty benefits with respect to other jurisdictions will require satisfaction of additional conditions which are very subjective tests. So, it’s relatively risk free to avail the 7.5% interest withholding cap under the India-Mauritius treaty, which can be subject to some litigation in the case of Netherlands or Singapore. These are the biggest advantages that Mauritius offers, which is a bigger scope and arbitrage for structuring debt investments, and more certainty because of lack of Limitation on Benefits (LoB) clauses under the India-Mauritius Treaty (except for the capital gains benefit till 2019).

>> With other countries having notified their treaties with India under the Multi-Lateral Instrument, does not this make Mauritius less competitive?

Not really. Mauritius has signed up to the MLI but it has chosen not to notify the India treaty alone. So, with respect to other countries’ treaties, I think the MLI will apply. But as far as the most important India-Mauritius corridor is concerned, with respect to it, the MLI will not apply. It doesn’t make Mauritius less competitive. In fact, it brings down the level of uncertainty compared to the other treaties because other jurisdictions that have notified India will be subject to subjective tests before any treaty benefit can be obtained, which would not be required in the case of Mauritius. From an investor perspective, for me, the Mauritius route is more certain or less risky in certain ways.

>> With the amended Protocol, many local operators have expressed their worries about losing business with regards to India. Do they really need to be worried?

Despite the amended India-Mauritius tax treaty, there are opportunities that still make Mauritius an attractive jurisdiction going forward. One of them is structuring debt investments, says Meyyappan Nagappan, senior member of the International Tax practice at Nishith Desai Associates, India. He was in Mauritius for a workshop organized by Parker Randall Business School. The latter also shares his comments about the Multi-Lateral Instrument (MLI) under the Organisation for Economic Co-operation and Development’s Base Erosion Profit Shifting (BEPS) and affirms that Mauritius has “made a smart move” by not notifying the India-Mauritius treaty under the MLI. This makes Mauritius a less risky route

“Not notifying the India-Mauritius treaty is a smart move”

MEYYAPPAN NAGAPPAN, SENIOR MEMBER OF THE INTERNATIONAL TAX PRACTICE AT NISHITH DESAI ASSOCIATES

Because the tax treaty with India is not being notified under the MLI, it means that the benefits under the India-Mauritius treaty will not be qualified by the principal purpose test

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LA TOUR6

One of the biggest changes of the Protocol is with respect to the capital gains exemptions. In that respect, maybe there is a little bit of a change because some of the funds may consider it equally convenient to shift to another jurisdiction which is comparable to Mauritius. Therefore, Mauritius does not have the clear cut advantage as it used to be before. But with respect to debt investments, I think today, competitively speaking, it enjoys the most competitive advantage. Obviously, compared to the previous situation where income may have been exempted, which is now taxable up to 7.5% in India, there may be an absolute increase in the cost involved; but in a competitive way, it is still a lot lesser than taxes on such income when investing into India through other jurisdictions.

If people are talking about loss of business, I think it is going to be compensated by an increase of work in other respects. It depends on the kind of work we are looking at.

Also, because of certain regulatory restrictions in India, there are certain spaces for banks and other entities to explore in terms of debt structuring when it comes to India.

>> You talked about “income from other sources” which apparently is quite confusing and complex when it comes to Mauritius. What should we really expect from it?

Most of the provisions I discussed during the workshop was introduced keeping black money in mind, especially those used by Indian residents for investments into shell companies. Unfortunately, because of the indirect transfer tax provisions which deems the share of a foreign company to be situated in India the likelihood of such income from other sources provisions being applied to a Mauritian share has become a reality. Although that was not the intention of the legislature, unfortunately that law today is worded in such a way that these questions may come up. That’s not

something that most investors may be aware of, unless you are directly investing or familiar with changes in the Indian local laws. In such situations, sometimes treaty benefits are available and sometimes they are not. I was just discussing the different possible safeguards that people can take to minimize their business risks accordingly.

>> What about the “indirect transfer tax”?

Indirect transfer tax basically concerns a foreign company, including a Mauritian company, that owns assets in India and the Mauritian company does not have any substantial assets outside India. In such a situation, the shares of the Mauritian company would basically derive its value from the assets in India. Parties could then either directly sell the Indian assets, in which case tax would have to be paid in India because the Indian assets are located in India or the alternative was to sell the shares to Mauritian company.

But normally, if a Mauritian

company share was being sold, tax would not have had to be paid in India because the Mauritian company shares are situated in Mauritius. Therefore, tax would have had to be paid in Mauritius and not in India.

However, India has changed its laws some years back. Now, if a foreign company, like a Mauritian entity, derives substantial value from Indian assets then the Mauritian company’s shares will be deemed to be situated in India and therefore even if the Mauritian company’s shares are transferred, India will tax it.

Such transfers are called indirect transfers since the parties are not directly transferring Indian assets. This has resulted in a lot of complications including reactionary amendments by the Indian Government. The Indian Government has been introducing clarifications or amendments every year to fix it.

>> With the application of the MLI, are treaties still of relevance?

Yes. In fact it makes them very relevant because it increases subjective risks that may close certain opportunities as it becomes difficult to assess the tax cost on a certain transaction or in running a cross-border business.

The MLI has increased the subjectivity and riskiness in an investor’s mind as to whether they can actually get the treaty benefit or not. By keeping India out of it, I think Mauritius has played a smart move, especially because the India-Mauritius treaty has just been recently negotiated. Therefore, arguably there is no reason to further amend the treaty or subject it to additional conditions under the MLI.

There are lots of opportunities that make Mauritius an attractive jurisdiction going forward. Mostly it’s on the debt side, as Mauritius still enjoys a comparative advantage with respect to other jurisdictions

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ACTA PUBLICA8

Entre l’essai des missiles nord-coréen, la défaite du légendaire sprinter jamaïcain Usain Bolt et la signature du contrat de Metro Express,

alloué à Larsen & Toubro chez nous, lors des deux dernières semaines, un moment fort de l’actualité régionale est passé inaperçu chez nous ; du moins très peu exploité.

Ils sont en effet très peu de Mauriciens à parler de la victoire et de la réélection de Paul Kagame, le vendredi 4 août, en tant que président du Rwanda. Diminuer cette actualité pourrait être considérée comme étant inquiétant, surtout par le fait que s’il y a bien un pays africain qui nous talonne de près, c’est le Rwanda.

Encore plus inquiétant puisque l’architecte derrière le succès économique du Rwanda a été une nouvelle fois élu. Ce qui sous-entend que le cheminement économique du pays persistera davantage, et il voudra sans doute passer du statut de concurrent économique de Maurice pour dominer de ses propres ailes tout le continent.

« Le fait que la partie économique de la presse n’y a pas prêté attention démontre que nous ne sommes pas sérieux. Les observateurs aussi n’y ont pas prêté attention. Impensable que la réélection de Paul Kagame soit passée comme un ‘non-event’. D’ailleurs, ni le gouvernement, ni l’opposition et encore moins la société en parle. Nous savons tous qu’un Mauricien assure la présidence du Rwanda Development Board », fait ressortir un observateur économique.

D’autres sont moins optimistes quant au Rwanda, pour diverses raisons. « Dans ce pays, la liberté de la presse est quasi inexistante. Regardez les rapports de Reporters Sans Frontières à cet effet. L’opposition n’a pas non plus une réelle marge de manœuvre pour les élections. Les investisseurs sont-ils prêts à s’intéresser à ce pays ? Surtout qu’il est difficilement accessible par manque de vols vers cette destination. J’ai mes réserves, et je parle d’expérience personnelle. Nous avons souhaité y investir, et on avait déjà entamé des discussions avec des personnes haut placées.

Mais c’était sans compter le manque de bonne gouvernance à plusieurs niveaux. On a dû abandonner. Sur papier, le Rwanda est moderne, transparent ; mais c’est très différent dans la réalité », ajoute un analyste financier.

Pourquoi faut-il s’intéresser à ce qui se passe au Rwanda ?

Avancée la plus forte Classé au premier rang mondial

des réformateurs dans l’édition 2010 du rapport Doing Business, le Rwanda s’est propulsé entre 2009 et 2010 de la 143e à la 67e position sur les 183 économies notées par le rapport, ce qui représente l’avancée la plus forte

Il y a environ 25 ans, le Rwanda était mondialement connu par rapport à la question de génocide. Un quart de siècle après, quand on parle de ce pays, on parle de son redressement économique rapide et de son président, Paul Kagame. La réélection de ce dernier est passée presque inaperçue chez nous. Et pourtant, nous avons intérêt à être sur nos gardes !

SOMMES-NOUS SUR NOTRE GARDE ?

RÉÉLECTION DE PAUL KAGAME AU RWANDA

Les conclusions du FMILe Fonds monétaire international (FMI) a déjà complété son 2017 Article IV Consultation pour le Rwanda. Une équipe s’était rendue dans ce pays en mai.

Constat du FMI de la situation économique du Rwanda :

• Programimplementationhasbeenstrong,withalmost all targets met. Rwanda’s adjustment policiesaremakingnotableprogressinreversingexternalimbalances.

• Growthslowedin2016,withrecoveryexpected in 2017-18 due to strong harvests and domestic production.

• Toachievethecountry’sgoalofuppermiddleincomestatus,itwillbeimportanttoboosttherole for the private sector to serve increasingly as the main engine for growth and investment.

• Toreachthegoalofuppermiddleincomestatus,itwillbeimportanttoboosttheroleforthe private sector to serve increasingly as the main engine for growth and investment

in Rwanda.

• Buildingonitssuccessful‘Vision2020’development strategy, the government is draftinganew‘Vision2050’developmentstrategy aimed at reaching upper middle-incomestatusby2035.

• Preliminarydataindicatethecurrentaccountdeficitwas14.4percentofGDP,comparedto16.9percentprojected.Thisreflectsnotonly the growth slowdown from drought and the completion of several large construction projects,butalsolarger-than-expecteddepreciation of the exchange rate and some initial impact of the authorities’ “Made in Rwanda”programforimportsubstitutionandexport promotion.

• Thecurrentaccountdeficitisexpectedtonarrow further in 2017 to 10.1 percent of GDP as improvementsinthetradebalancecontinue.Themacroeconomicframeworkreflectstheauthorities’planstobeginconstructionofanew airport during the second half of 2017 at the Bugesera site outside Kigali.

• Rwanda’spaceofstructuraltransformationhas

beenfasterthanmostSSApeers,duetohighlevelsofefficientinvestment.Thishashelpeda rapid move out of agriculture mainly into services.

• ThesmallscaleandlandlockedstatusofRwandarepresentinherentbarriersforboostingprivate investment. Moreover, education levels remainlowandanurgentneedexiststobettermatcheducationwithlabormarketdemands,especiallywiththedemographicboomahead.

• Indicatorsofgenderequalityhaveimprovedsignificantly,andtheWorldEconomicForum’s2016GenderGapIndexranksRwandanumber1 among all low-and middle- income countries inclosingthegendergap,andnumber5worldwide.

• IndicatorssuggestthatRwanda’sfinancialdevelopment over the past decade has beendrivenbyfinancialinstitutions.Incontrast, securities markets remain largely undeveloped,partlyreflectinginherentlimitations due to market size. More developedmarketswillbeimportanttoprovideaccesstolarger-scalefinanceatlower costs.

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VENDREDI 11 AOÛT 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 158

ACTA PUBLICA9

jamais réalisée par un pays. Depuis que le gouvernement s’est engagé dans une politique de réformes, il est devenu plus facile, plus rapide et moins coûteux de faire des affaires au Rwanda.

Au cours de la dernière décennie, le Rwanda est parvenu, avec l’appui de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), à mettre en place d’importantes réformes économiques et structurelles et à maintenir une croissance soutenue.

Après le génocide de 1994, le gouvernement rwandais a rétabli la stabilité politique dans le pays. Pays à faible revenu, le Rwanda ambitionne de devenir un pays à revenu intermédiaire à l’horizon 2020 et s’est doté, à cette fin, d’une stratégie fixant des objectifs de développement à long terme. Avec cette « Vision 2020 », le pays entend transformer une économie actuellement très orientée sur l’activité agricole en une économie de services, basée sur le savoir.

En 2015, le PIB du Rwanda s’élevait à USD 8 milliards, soit USD 1 762 par habitant, contre USD 775 en 2003. Le pays enregistre depuis plusieurs années une croissance supérieure à 6 % qui décroît légèrement. L’inflation en légère augmentation, s’établit à 5 %.

Forte croissance économique

À moyen terme, le gouvernement a élaboré une stratégie de développement économique et de réduction de la pauvreté (EDPRS2), dont la principale priorité consiste à accélérer la croissance et à réduire la pauvreté. Elle s’articule autour de quatre axes thématiques

: la transformation économique, le développement rural, la productivité et l’emploi des jeunes, ainsi que la promotion d’une gouvernance responsable. Cette stratégie vise à réaliser les objectifs suivants d’ici 2018 : porter le produit intérieur brut (PIB) par habitant à 1 000 dollars contre 697,3 en 2015, ramener le taux de pauvreté sous la barre des 30 % et réduire le taux de pauvreté extrême à moins de 9 %.

Ces objectifs se fondent sur les succès remarquables que le pays a enregistrés au cours de la décennie écoulée. Depuis 2005, le pays a en effet affiché une forte croissance économique ; il est également parvenu à réduire rapidement la pauvreté et les inégalités. Entre 2001 et 2015, le taux moyen de croissance du PIB réel a atteint environ 8 % par an. L’activité économique, qui avait fléchi à 4,7 % en 2013 dans un contexte marqué par la baisse de l’aide extérieure en 2012, a augmenté à 7 % en 2014, avant de s’établir à 6,9 % en 2015.

À l’avenir, le secteur privé, qui est encore largement informel, devra jouer un rôle plus important pour assurer la croissance économique. Le mauvais état des infrastructures et le manque d’accès à l’électricité font partie des principaux obstacles à l’investissement privé. Comme l’investissement dépend fortement de l’aide extérieure, cette dernière doit absolument être stable et régulière pour maintenir le taux actuel d’investissement élevé, à environ 25 % du PIB.

NouvelleambitionAussi, le Rwanda a considérablement

amélioré son image et son attractivité pour les investisseurs, comme en

témoigne l’essor des investissements : En 2009, le montant total des investissements a augmenté de 31 % pour atteindre 1,11 milliard de dollars contre 800 millions en 2008. En 2009, neuf des 51 projets d’investissement non opérationnels ont été réactivés avec un investissement total de 127 millions de dollars, ce qui a permis de créer plus de 500 emplois.

Parallèlement, le pays devra avant tout augmenter ses propres recettes pour réduire sa dépendance vis-à-vis de l’aide extérieure (qui représente 30 à 40 % du budget national). Même si le Rwanda utilise efficacement l’aide reçue pour assurer son développement, il reste vulnérable aux fluctuations des montants de cette aide.

Par ailleurs, la nouvelle ambition du pays, qui tire le gros de ses devises du tourisme, est désormais

d’exporter ses matières premières (minerais, thé, café...) ainsi que des produits manufacturiers. À cet effet, une nouvelle zone économique spéciale de 98 hectares attire usines et entreprises agroalimentaires. Le discours actuel est exporter ou mourir.

Le Rwanda a, certes, des atouts, mais aussi des points faibles. « Le mauvais état des infrastructures, le manque d’accès à l’électricité, enfin une capacité de production limitée constituent des obstacles majeurs à l’investissement privé », note la Banque mondiale (BM). L’aide extérieure représente environ 40 % de son budget de fonctionnement, indique la BM, qui souligne que les recettes intérieures du gouvernement, bien qu’en hausse, restent en deçà de la moyenne régionale. L’enjeu est donc crucial au regard de la baisse des aides extérieures depuis 2012.

Paul Kagame : Un visionnaire mal aimé

Chouchoutéparlesbailleursoccidentaux,partagéentreunsentimentdeculpabilitépost-génocideetune certaine admiration pour un dirigeant africain « moderne »,PaulKagamebrigueuntroisièmemandatprésidentielavec98%desvoix.Ildisposedésormais de sept années supplémentaires pour réaliser son rêve : transformer le Rwanda en paradis.Pourcertainsobservateurs,leRwandaacommeunleadershipglobalsurlecontinent.Ilestéconomique, mais aussi politique, quand on voit le rôle désormais joué par son président dans les réformes de l’Union africaine. Agéde59ans,PaulKagameestl’architectedela modernisation du Rwanda et l’homme qui a misfinaugénocidede1994.Éluprésidentpourlapremière fois en avril 2000, après la démission de son prédécesseur, il n’était encore qu’un enfant d’origine tutsi lorsqu’il fuit, avec sa mère, en Ouganda. Il dirige le Rwanda d’une main de fer depuis23ans.Sauveur visionnaire pour les uns, monarque despotique pour d’autres, les chiffres parlent en sa faveur. Depuis le nouveau millénaire, l’économie rwandaise a connu une croissance de huit pour cent par an en moyenne. Selon une étude de la Banque mondiale, le pays a le deuxième meilleur environnement pour les relations d’affaires en Afrique.Avecuntauxdepauvretéenbaisseconstantede56%en2005à39%en2014,labaisselaplusimportantesurlecontinentselonlaBanque Africaine de Développement (BAD).

Révision constitutionnelle en 2015Selon la Constitution rwandaise, Paul Kagame n’étaitpascensébrigueruntroisièmemandaten2017. Mais une révision constitutionnelle opérée par son parti en 2015 – et approuvée par referendum malgré les critiques – a ouvert la voie à sa réélection cette année.Pourtant, le dirigeant est loin de faire l’unanimité au sein de l’Afrique. Le politologue africain, Jean Claude Mputu reconnaît, dans un entretien, des avancées sur le plan économique et social. Cependant il estime que « Le Rwanda de Kagame aujourd’hui, c’est un côté face et pile. Très souvent, les gens ne voient que le côté face, c’est à dire c’est le miracle économique, c’est le développement, mais personne ne veut voir l’autre côté de la pièce. C’est un régime dictatorial, n’ayons pas peur des mots. Aucune liberté n’est autorisée, les opposants sont jetés en prison, d’autres sont contraints à l’exil et le régime de Kagame, lui-même, a revendiqué l’assassinat des opposants à l’extérieur du pays. Le miracle rwandais peut cesser à n’importe quel moment. C’est une stabilité militaire. Ce n’est pas une stabilité politique à long terme. C’est une stabilité militaire qui repose sur la répression. Et nous savons que tout système répressif finit par s’écrouler, d’autant plus que dans le cadre rwandais, on fait semblant de le dire, mais le génocide est là pour nous le rappeler. C’est la répression d’une minorité et la loi du chiffre et du nombre ne joue pas en faveur de Kagame ».

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VENDREDI 11 AOÛT 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 158

BIZ DOSSIER10

H.L.-B

Depuis un mois, la presse internationale multiplie les papiers consacrés à la crise financière. Rien de surprenant puisque cette

année marque les dix ans de la crise financière qui a éclaté en juillet-août 2007. En gelant les retraits de ses clients dans trois fonds monétaires le 9 août 2007, BNP Paribas donnait le coup d’envoi d’une crise financière mondiale, qui s’est transformée en une crise économique planétaire avec la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, en septembre 2008.

La question reste posée : sommes-nous à l’abri d’une nouvelle crise ? La question est tout aussi importante pour l’île Maurice, car les effets sont mondiaux et nous n’en sommes pas à l’abri. Surtout que les règlements et normes financiers ont durci à l’international, et que notre pays n’a eu d’autre choix que d’obtempérer. Par exemple, les grandes banques systémiques (la MCB et la SBM à Maurice) ont été appelées à renforcer leurs fonds propres. On a vu l’avènement de Bâle III – une réglementation bancaire – qui ne parvient toutefois pas à boucler une négociation portant sur les montants des fonds propres que doit détenir une banque pour couvrir ses risques.

Après une décennie, la question divise, certes, surtout par rapport à la source de la prochaine crise, mais tous sont unanimes : le monde n’est pas à l’abri. Le risque s’est déplacé sur de nouveaux terrains.

D’où proviendrait donc la prochaine crise financière ?

La dette, encore et toujours

Dans un éditorial paru le 8 juillet, Le Monde soutient que le risque d’un nouveau krach émanerait

des excès de la finance qui sont de retour. Notamment à travers le « leverage buy-out ». C’est-à-

dire que « les fonds de capital-investissement, alliés aux banques, ont recommencé à racheter des

entreprises à tour de bras, en recourant massivement à la dette ». Cela même si on rassure que cette fois-ci il y a des garanties (Voir hors-texte sur les ‘subprimes’) et que la prudence est de mise.

Ainsi, il s’agirait de « la dette, encore et toujours ». Sachant que l’ensemble de la dette (publique et privée) du monde est passée de 190% (2001) à 230% (2017). Et que les ménages ont renoué avec le crédit, la dette étudiante a grimpé, les entreprises ont doublé leur endettement…

En clair, la dette mondiale ne cesse d’augmenter. À janvier 2017, elle s’élevait à 152 000 milliards de dollars, soit plus de deux fois la richesse mondiale. Les deux tiers de la dette mondiale viennent du secteur privé. Pourquoi l’accroissement de la dette mondiale pose problème

Encore aujourd’hui, les effets de la crise financière qui explosa en juillet 2007 aux Etats-Unis se font ressentir. Hausse du taux de chômage, licenciements, baisse de production, baisse de la consommation, limitation de la croissance économique… Elle avait pour origine les « subprimes », c’est-à-dire les prêts octroyés par des banques à des ménages ne présentant pas de solidité financière. Dix ans après, on se pose la question : d’où viendra la prochaine crise ? Selon un éditorial paru dans Le Monde, elle proviendrait probablement de la dette. Selon Ross Campbell, Director of Public Sector de l’ICAEW (Institute of Chartered Accountants in England and Wales) – qui a fait un exposé au Flying Dodo lors d’un ‘networking event’ cette semaine - la crise émanerait d’une hausse des taux d’intérêts ou d’un resserrement des politiques monétaires dans une tentative de contrôler l’inflation. Pour d’autres, le développement du ‘shadow banking’ est à pointer du doigt

D’où viendra la prochaine crise financière ?

ANALYSE

Les « subprimes » ont surpris Juillet 2007. Les premiers effets se font sentir. La crise globale avait pour origine les « subprimes » qui ont eu lieu aux États-Unis. Ces ‘subprimes’ consistent à être des prêts octroyés par des banques à des ménages ne présentant pas de solidité financière. Ce qui fait que ces prêts sont particulièrement risqués pour les banques. Cependant, les banques se réservent le droit de saisir le logement des ménages dans le cas où ces derniers ne seront pas en mesure de rembourser leur prêt. Les banques ont aussi recours à un autre moyen pour limiter ou transférer les risques associés aux ‘subprimes’ : la titrisation. Cette technique consiste à transformer des actifs de la banque en titres financiers qui seront ensuite vendus à des investisseurs, permettant à la banque d’avoir plus de liquidités tout en continuant à effectuer d’autres prêts. De par

la réduction de risque qu’elle représente, la titrisation fait en sorte que les prêteurs sont de moins en moins exigeants quant à la situation financière de leurs clients.Progressivement, en 2007, plusieurs ménages se trouvent dans l’impossibilité de rembourser leur prêt et les banques se voient dans l’obligation des saisir les logements et de les revendre. En même temps, la valeur du marché immobilier baisse et s’aggrave avec l’arrivée des multiples logements associés ‘subprimes’. Au bout du compte, les banques sont perdantes puisqu’elles vendent les logements moins cher que les prêts accordés. Elles ont donc besoin d’argent, mais elles ont de la difficulté à en trouver auprès des établissements bancaires et des investisseurs qui sont réticents à s’engager dans des prêts puisqu’ils ont perdu de l’argent à cause des ‘subprimes’. Les risques semblent plus élevés, les investisseurs investissent beaucoup moins et les banques prêtent moins facilement de l’argent. Il surgit donc une crise de liquidités provoquée par la

crise de confiance. C’est là que la véritable crise financière survient puisque la circulation de l’argent devient très limitée, obligeant les banques centrales à prêter de l’argent aux banques en difficulté à un faible taux d’intérêt.Cette crise financière ne se limite pas au territoire des États-Unis. En effet, il existe une grande interdépendance entre les systèmes financiers des différents pays à travers le monde, ce qui fait qu’une déstabilisation locale peut très vite devenir globale. Il est très facile d’imaginer que plusieurs titres financiers émis par les banques américaines étaient achetés par de nombreux investisseurs à l’étranger. Aussi, les économies qui sont bousculées par une crise financière ont tendance à rapatrier leurs capitaux placés à l’étranger, ce qui peut déstabiliser l’économie où les capitaux ont été retirés. D’un autre côté, un pays en situation de crise a moins de capacité à importer des produits, ce qui réduit les exportations des pays qui sont des partenaires commerciaux.

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VENDREDI 11 AOÛT 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 158

BIZ DOSSIER11

? Elle menace la stabilité financière, et elle est difficile à rembourser.

De l’autre côté, la dette étudiante américaine représente 1 400 milliards de dollars. La dette moyenne d’un étudiant s’élève à 37 000 dollars. C’est l’État américain qui finance la plupart de ces prêts. Une crise de la dette étudiante aurait surtout des répercussions aux Etats-Unis.

Retour de la titrisation

A-t-on tiré des leçons de la crise financière de 2007-08 ? Difficile de le croire car, selon la presse internationale, des milliers de pages de réglementation financière et plus de 320 milliards de dollars d’amendes n’ont pas arrêté la fabrication d’actifs dits toxiques.

Ainsi, il semblerait que les nouvelles contraintes en capital, et la faiblesse des taux ont réduit les marges des banques qui sont poussées à réduire leurs bilans en recourant à la titrisation - un mécanisme qui consiste à regrouper les crédits en paquets et à les céder par tranches sur les marchés. Aussi, la titrisation « synthétique », qui consiste à ne transférer que le risque, et non la propriété de l’actif, se multiplie.

D’autre part, l’inquiétude monte sur les crédits « subprime » automobiles, et les prêts étudiants américains, où les retards de paiement s’accumulent en raison d’un taux de chômage élevé chez les jeunes.

« La Chine suscite en outre de plus en plus d’inquiétude, car les banques y recourent à des montages de titrisations complexes pour se délester d’actifs toxiques. Une trentaine d’entre elles totaliseraient 2,000 milliards de dollars de ce type de créance... un montant multiplié par six en quatre ans, » fait-on comprendre.

La finance de l’ombreElle représenterait le quart de la

finance mondiale aujourd’hui, et grossit à mesure que s’accentue la réglementation bancaire. Le « shadow banking » ou la finance de l’ombre regroupe des entreprises (hedge funds, plateformes de prêt participatif, sociétés de gestion de patrimoine, fonds du marché monétaire, fonds de capital-investissement…) assurant des services bancaires, mais qui ne sont pas réglementés.

Les banques n’ont pas le droit d’avoir trop de créances douteuses. Elles transforment donc les dettes de leurs clients « à risques » en titres financiers. Elles confient ensuite ces

titres à des investisseurs externes qui utilisent des techniques très risquées. C’est ce qu’on appelle le « shadow banking ».

Janet Yellen, patronne de la Banque centrale américaine (la Fed), avait déclaré en 2014 que la régulation de la finance de l’ombre posait un « énorme défi ». Or, l’ex-économiste en chef du FMI, Raghuram Rajan - l’un des rares experts à avoir prédit la crise - juge dans ‘Les Echos’ : « rien n’a été fait contre la finance de l’ombre, vers laquelle s’est déplacé le risque ».

Plus on serre la vis réglementaire aux banques (ratio imposé

de fonds propres, limites aux opérations spéculatives…), plus elles ont tendance à refiler leurs actifs et opérations risqués à cette nébuleuse de l’ombre, qui n’est pas sujette aux mêmes contraintes. Pire: en cas de pépin, cette finance de l’ombre est « pro-cyclique », c’est-à-dire qu’elle aggrave la crise.

Résultat : fin 2015, le shadow banking représente selon le Conseil de Stabilité Financière (CSF) 92,000 milliards de dollars, soit 150% du PIB mondial… contre 140% avant 2007.

Dans son rapport d’évaluation des risques, publié le 3 juillet, le Conseil de Stabilité se veut optimiste, jugeant que « les aspects du shadow banking qui sont considérés comme ayant contribué à la crise financière globale ont significativement décru, et ne posent généralement plus de risques pour la stabilité financière ».

Dérégulation financière

Aux États-Unis, le président Donald Trump veut défaire les lois qui régulent le secteur financier. Elles avaient été mises en place par l’administration Obama pour éviter une nouvelle crise. La « dérégulation » pourrait entraîner une prise de risque excessive des banques.

La vraie question qui demeure maintenant est de savoir si nos économies seront mieux préparées qu’en 2007 pour affronter le prochain choc.

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VENDREDI 11 AOÛT 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 158

BIZ DOSSIER12

“A wide range of events could trigger a system wide shock. A commodity

supply crisis (the failure of the wheat crop failure in Russia in 2011) led to bread prices tripling in North Africa and the Middle East in 2012, giving rise to the ‘Arab spring’. We are still living with the subsequent instability which has had consequences well beyond the region. In the past, credit crises, liquidity crises, increases in the price of oil and conflicts have all caused global economic shocks. The conditions exist for some or all of these events to occur today.One of the most likely triggers of a shock is the potential for an increase in interest rates or an over-tightening of monetary policy in an attempt to control inflation. Arguably the trigger of previous financial crises including the famous Wall Street Crash of 1929.Globally, interest rates have been steadily falling – there has been a downward trend since early 1980s – and following the 2008 financial crisis have remained at an all-time low. This situation can’t last forever and an increase in interest rates is inevitable at some point. It would impose a considerable burden on the public finances of many developed nations if interest rates return to their long run historic average of around 5%. This would not necessarily be within the control of individual nation states – for example it could well be a consequence of US domestic policy where there is already speculation that the Federal Reserve is looking at increasing rates. Ultimately, when a government has to refinance its debt to stay solvent, it will have to meet the requirements of investors who may be able to receive a better rate of return from alternative sources.If there are significant rate rises, it will place a considerable additional stress on the public finances of many developed countries, particularly the UK which is one of the most highly leveraged states. Certainly a number

of countries will need to raise a lot of money quickly to be able to continue to refinance their national debt.With a typical average maturity of around 5 years most governments need to refinance a significant proportion of their public debt every year. The UK for example has to refinance approximately £650bn of debt over the next five years – nearly a third of the national debt – before any additional borrowing is taken into account. Furthermore as we demonstrated in our recent work on the UK national debt, while attempts have been made to lock in low interest rates with the average maturity of the UK’s public debt being extended to approximately 18 years, quantitative easing has effectively swapped a large proportion of that debt exposure back to floating rates.If a rate rise happens, then as a consequence of the other factors discussed earlier, it may also be against a back drop of declining confidence in the credit-worthiness of a number of states including the UK due to falling taxation, political incoherence in the face of external crises and over-extended public finances. A sudden increase in borrowing costs could well expose the fragility of many states and precipitate a serious global crisis.

What will governments do in response?What will the states that are affected most likely do as revenues reduce, costs grow and it becomes harder or more costly to borrow? There are several options available to most governments.They can pursue monetary policies to inflate away their debt, especially if like the US or UK, they borrow in their own currencies. This would be expected to lead to increases in overall cost due to domestic inflation and a devaluation in the relevant currency. It can also discourage inward investment and increase the cost for a net importer of goods.Governments that control their own

currency can print money, though this will also have consequences for inflation and would certainly lead to a devaluation in their currency. Again, this is likely to lead to increases in the cost of imports. For a country with a large trade deficit like the US or UK, it will significantly increase the cost of servicing that deficit and the cost of imports.Taxes could be considerably increased. While this might be politically difficult in normal times, the existence of a crisis would give the government the scope to impose such measures. Increases in overall taxation would however change the attractiveness of a country as a destination for business and decrease domestic consumption. It is also unlikely that the sums that would be needed could be raised from a small number of wealthy individuals or corporations, so most citizens would be affected.It is worth noting that in many countries taxation falls disproportionately on the wealthy. In the UK for example, the top 1% of income tax-payers pay around 27.5% of all income taxes.These taxpayers are relatively mobile and are more able to arrange their affairs to reduce their tax exposure. Big business is mobile too and can choose between jurisdictions when making decisions about where to locate headquarters or research and production facilities.When combined with the potential impact of technology on taxation,

over-reliance on these sources to raise additional revenues is a risky strategy. The reality is that the consequences of the need to service increased debt costs in a crisis will fall to ordinary citizens through increased taxes and reduced employment as public services and investment are cut.Another course could be to drastically cut public spending. This is something governments do with great reluctance due to the electoral consequences. There have never actually been any actual cuts in overall public spending in the UK. Not even between 2010 and 2017 when the UK government was supposedly pursuing policies of “austerity” when in fact all that happened was a reduction in the overall rate of growth. While some individual areas of spending (for example on law and order, research and infrastructure) have reduced, it has only been to absorb higher than inflation growth in the cost of healthcare, pensions and welfare. Since the creation of the modern British state, public spending has only ever increased.In the event that these measures are insufficient, then other more drastic measures might even include the reintroduction of capital controls, the state taking control of the banking system or the nationalisation of private pension funds. It is conceivable that a combination of these measures may be required and similarly possible, that even in aggregate they will not be sufficient.”

He was recently in Mauritius for an “exposé” of current trends during a networking event organized by the Mauritius Society of Chartered Accountants at the Flying Dodo at Bagatelle. Ross Campbell, Director of Public Sector at ICAEW (Institute of Chartered Accountants in England and Wales), gave some insights on the issue. Where might a global shock emerge from? Below is an excerpt from his exposé

“An increase in interest rates or an over-tightening of monetary policy”

ROSS CAMPBELL, DIRECTOR OF PUBLIC SECTOR AT ICAEW

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VENDREDI 11 AOÛT 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 158

DEBRIEF13

Les résultats du premier trimestre (1er avril au 30 juin 2017) sont encourageants.

La compagnie d’aviation nationale, Air Mauritius, a enregistré une bonne performance opérationnelle, soit 200 000 euros pour cette période. Le premier trimestre de l’exercice financier coïncide avec la basse saison touristique, et cette année, Air Mauritius avait prévu des résultats négatifs eu égard au contexte concurrentiel et à l’augmentation des prix du carburant.

Paradoxalement, Air Mauritius affiche un résultat net négatif de 5,4 millions d’euros, demeurant ainsi dans le cadre de ses prévisions pour le trimestre. En effet, c’est la réévaluation des actifs et des passifs monétaires du bilan au 30 juin 2017 comparé à l’exercice précédent au 31 mars 2017 qui a entrainé des pertes non-réalisées de 5,6 millions d’euros mais qui affecte quand même le compte de résultats (Profit and Loss Account).

La capacité progresse de 8,5% pour atteindre 522,702 sièges, le nombre de passagers progresse de 11,6% pour atteindre 383,329 et le taux de remplissage progresse de 0,6 points pour

atteindre 77,8%. Les recettes progressent aussi de 6% pour atteindre 115,8 millions d’euros. Le volume de fret transporté progresse de 19,4% et atteint 8 448 tonnes.

Tous ces résultats constituent de nouveaux records pour la compagnie et confirment la croissance des opérations et les gains de productivité. Ils confirment aussi le dynamisme des forces de ventes, qui, malgré une concurrence accrue et féroce, continue à améliorer notre performance. Par exemple, le taux de remplissage sur Londres progresse de 10,8 points pour atteindre 77,8%, celui de Singapour dans le cadre du projet d’Air Corridor progresse de 7,1 points pour atteindre 77,9%. Les deux vols de Pierrefonds, Ile de la Réunion, sont aussi très prisés avec une progression du nombre de passagers de 343% passant de 3,868 à 17,130.

La compagnie maintient le cap avec son plan de développement notamment au niveau de la flotte et du réseau dans une dynamique de croissance. Les équipes opérationnelles sont mobilisées pour l’arrivée de deux Airbus A 350-900 en octobre et novembre de cette année. Ces deux avions sont les premiers de la commande de huit avions appelés à moderniser la flotte et à propulser l’expérience client à un autre échelon avec des sièges lits, un nouveau programme de divertissement et le wifi à bord. L’extension du réseau est annoncée avec des vols saisonniers sur Genève, le lancement de trois vols sur Amsterdam avec son partenaire AF/KLM et le renforcement de l’Air Corridor avec une quatrième fréquence sur Singapour cette année (et une cinquième l’année prochaine).

Le premier trimestre de l’exercice financier coïncide avec la basse saison touristique, et cette année, Air Mauritius avait prévu des ré-sultats négatifs eu égard au contexte concurrentiel et à l’augmenta-tion du prix du carburant. La compagnie affiche toutefois des résultats opérationnels positifs de 200 000 euros pour le trimestre

Un premier trimestre encourageant

AIR MAURITIUS

Le Haut-commissaire britannique Jonathan Drew termine son mandat à Maurice

L’affectation du Haut-commissaire britannique à Maurice, Son Excellence Jonathan Drew, est arrivée à terme. Il avait pris son poste à Maurice en août 2014. Le ministère des Affaires étrangères a offert un déjeuner d’adieu en son honneur le lundi 7 août au restaurant la Clef des Champs à Floréal. Auparavant, le ministre des Affaires étrangères, Vishnu Lutchmeenaraidoo, et le Haut-commissaire, Jonathan Drew,

se sont entretenus au Westminster House, soit la résidence officielle de celui-ci à Floréal.

Le Chef de la diplomatie mauricienne et le Haut-commissaire en partance ont passé en revue un éventail de sujets d’intérêt commun et ont discuté des avenues de coopération future entre Maurice et le Royaume-Uni.

Jonathan Drew s’est particulièrement réjouit de la forte croissance que Maurice a

enregistrée en termes d’arrivées touristiques venant du Royaume-Uni durant son mandat. Il a aussi évoqué les avancées dans les échanges sur le plan de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle continue. Il y a aussi eu des initiatives touchant au renforcement des capacités en matière de sécurité, notamment au niveau de la lutte contre le terrorisme et la piraterie en mer.

Le ministre des Affaires étrangères s’est appesanti sur le fait que les relations entre Maurice et la Grande-Bretagne demeurent solides et sont résolument tournées vers l’avenir, et ce, malgré le contentieux des Chagos. Il explique que le développement des relations commerciales avec la Grande-Bretagne demeure un enjeu de taille pour l’économie mauricienne dans le sillage du Brexit.

Le Prof. Ashish Nanda à Maurice pour deux conférencesLe Professeur Ashish Nanda, ex-directeur de l’Indian Institute of Management (IIM) et affilié de l’Université de Harvard en tant que Professeur aux Harvard Law School et Harvard Business School Executive Education Fellow sera à Maurice les 17 et 18 août prochain. Il animera deux séances de formation au Sugar Beach Hotel. Les sujets qu’abordera le Professeur Ashish Nanda sont ‘Collaborating Across Boundaries in Financial Services’ et ‘Leading Professional Service Firms’. Ces conférences sont organisées par la société Virtuose en collaboration avec Stepmedia. Ashish Nanda était directeur de l’Indian Institute of Management, Ahmedabad (IIMA) en Inde jusqu’en avril 2017. L’IIMA est la plus prestigieuse école de gestion en Inde.

Job fair: Constance Hotels, Resorts & Golf recruteSi vous rêvez d’intégrer le secteur de l’hôtellerie, c’est le moment : le groupe Constance Hotels, Resorts & Golf recrute. Une job fair se tiendra, les 11 et 12 août, au Super U, Flacq Cœur de Ville, de 14 à 20 heures et de 10 à 20 heures respectivement. L’occasion pour les chercheurs d’emploi et autres jeunes qui viennent de finir l’école de se faire embaucher dans l’un des prestigieux hôtels du groupe à Maurice.Sonia Gordon-Gentil, Talent Acquisition Manager pour le groupe Constance Hotels, Resorts & Golf, précise que « l’événement est ouvert au grand public. L’objectif est non seulement d’offrir de l’emploi dans la région est du pays, mais aussi d’y dénicher des talents et de les faire grandir en accord avec notre devise « With Constance, Be More ». Il y a de nombreux postes à pourvoir, allant de la cuisine à la salle, en passant par les chambres ou encore à l’accueil, et cela dans tous nos hôtels à Maurice. »

Deux Mauriciens font honneur au pays à New YorkDeux Mauriciens ont brillamment représenté Vivo Energy Mauritius à l’édition 2017 du Shell Smiling Stars qui s’est tenue récemment à New York. Avec un réseau de 30 000 stations-service réparties dans 65 pays, la marque Shell organise chaque année cet évènement pour récompenser la performance et l’excellence de ses collaborateurs opérant sur les stations à travers le monde.Pour l’édition 2017, Osman Bhayat et Jean François Rayapen avaient été désignés pour représenter Vivo Energy Mauritius, société détentrice de la franchise Shell à Maurice. Le rendez-vous à New York s’est articulé autour des séances de coaching sur le développement personnel et des opportunités de réseautage. Un séjour comprenant également des visites d’endroits historiques et une soirée de gala avec le président-directeur général du groupe Shell.

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VENDREDI 11 AOÛT 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 158

DEBRIEF14

A Memorandum of Understanding was signed, on Monday,

by Harvesh Seegolam, Chief Executive of the Financial Services Commission (FSC) and Rosemary Anodin, Chief Legal Secretary at the Attorney General’s Office, in the presence of the Attorney General, Ravi Yerrigadoo, and Dev Manraj, Chairman of the board of the FSC.

The MoU sets the framework for collaboration between the AG’s Office and the FSC in their common pursuit of facilitating the sharing of information in respect of international law firms interested in setting up in Mauritius. This MoU will, inter alia, allow a mechanism of coordination when dealing with applications concerning Global Legal Advisory Services (GLAS) Licences.

The Attorney General, Ravi Yerrigadoo, stated that “Professionals in the legal field now have a wider array of opportunities to use their knowledge and will be able to take their career to the next level. The Finance (Miscellaneous Provisions) Act 2016 amended the

Law Practitioners Act and the Financial Services Act to enable the setting up of Global Law Firms in Mauritius.”

It is important to note that the new amendments do not imply that foreign lawyers who work for the holder of a Global Advisory Service Licence holder will be able to give legal advice on Mauritian law or to appear before our Courts. It is clear that both the capacity to give legal advice and the right of audience before our Courts are derived from a person being on the roll of law practitioners as set out in Section 10 of the Law Practitioners Act.

What the amendments did is to create the market

for global law firms to choose Mauritius as a venue to setting up their offices and to then allow them to recruit local practitioners to give advice on Mauritian law.

Commenting the signature of the MOU, the Chief Executive of the FSC stated that “this MoU defines a new mechanism, under which the Commission will work closely with the AG’s Office while processing ‘GLAS Licences’. We will also collaborate in terms of the supervision of such Global Legal Advisory Services firms. We are at the start of a new era for our IFC as international legal advisory services firms remain crucial enablers of all successful financial centres.”

The Attorney General’s (AG) Office and the Financial Services Com-mission (FSC) entered into a Memorandum of Understanding (MoU) on Monday. It sets the framework for the sharing of information in respect of international law firms interested in setting up in Mauritius

Signature of MoU between Attorney General’s Office and the FSC

SHARING OF INFORMATION

‘Connected Care’ : l’informatique au cœur de la santéAccéder aux dossiers des

patients à partir des divers centres hospitaliers. Tel est l’outil révolutionnaire que proposent Ducray Lenoir et Philips avec ‘Connected Care’. Un workshop pour présenter ce système s’est tenu à l’hôtel Voilà Bagatelle, le mercredi 2 août, en présence de nombreux membres du corps médical. Le « Connected Care » permet d’informatiser les données médicales des patients hospitalisés pour qu’elles soient accessibles à tous les hôpitaux.

Il s’agit d’un Centralised

Monitoring System – un main server – qui compilera toutes les données médicales des patients « Cet outil révolutionnaire est unique en son genre puisqu’il connectera tous les établissements hospitaliers du pays qui l’utilisent », indique Renni Agnew, Philips PCMS’ Channel Manager, lors de l’atelier de travail.

Les avantages sont nombreux, souligne notre interlocuteur. « Les données sont sauvegardées sur un serveur informatique central, garantissant un meilleur suivi inter-hôpitaux des patients. De plus,

avec cet outil d’informatique clinique, les processus sont simplifiés et le risque d’erreurs réduit, puisque les données sont sauvegardées telles qu’elles sont affichées sur l’écran de surveillance du patient. Bien qu’initialement proposé pour une mise en place dans les unités de soins intensifs, le ‘Connected Care’ peut être déployé dans tous les autres départements des hôpitaux, notamment en gynécologie et pédiatrie. », explique-t-il.

Parmi les données disponibles sur cet outil figurent le groupe sanguin

du patient, ses antécédents médicaux ainsi que les éventuelles allergies auxquelles il est sujet. Les données sont conservées indéfiniment. Ce qui fait qu’une personne pourra se rendre à l’hôpital 20 ans après sa naissance et son médecin traitant aura accès à toutes les données le concernant, y compris, le cas échéant, sa toute première échographie. Pour une confidentialité optimale, chaque membre du corps médical aura un identifiant et un mot de passe secret pour pouvoir accéder aux dossiers de leurs patients.

Constance Hotels célèbre la réussite de deux membres

C’est une double cérémonie de récompense qui s’est tenue au Constance Belle Mare Plage, le lundi 7 août. Le groupe Constance Hotels, Resorts and Golf et le Constance Hospitality Training Centre ont tenu à célébrer les réalisations de deux de ses précieux collaborateurs. Claude Narain, Senior Training & External Relations Advisor au centre de formation, a fêté ses 26 ans de carrière, alors que Brigilla Ramdally, diplômée du MITD et employée de l’hôtel, a été élue « Best Candidate in NC3 Pastry » au National Certificate Level 3. Lors de la cérémonie, Jean Jacques Vallet, CEO de Constance Hotels, Resorts and Golf a aussi précisé que cette cérémonie réitère l’un des engagements forts du groupe, qui est de créer des opportunités réelles pour les membres de son équipe et de donner à chacun d’entre eux la possibilité de grandir au sein du groupe.

TUI Environmental Champion Award 2017 décerné à La PirogueSun Resorts est fier d’annoncer que le TUI Environmental Champion Award 2017 a été décerné à La Pirogue. Au total, 220 hôtels dans le monde ont été primés. La Pirogue est le seul à Maurice à remporter cette prestigieuse distinction. Chaque année depuis 1996, TUI récompense les hôtels qui œuvrent pour la protection de l’environnement tout en implémentant leur responsabilité sociale. L’objectif de TUI avec ce label est d’améliorer la sensibilisation et l’engagement des hôteliers en matière de développement durable. Pour éradiquer l’utilisation de 700,000 bouteilles en plastique par an, l’embouteillage d’eau de bouteilles en verre est fait à l’hôtel même. Son personnel est sensibilisé à la préservation de l’environnement ainsi que les clients, qui disposent de brochures d’information à ce sujet dans leurs chambres. La Pirogue possède également un parcours doté de plusieurs plantes endémiques au cœur même de l’hôtel. Pour Andrew Slome, son General Manager : «Après avoir reçu la Certification Earthcheck Silver, cette prestigieuse distinction vient de nouveau récompenser nos efforts en matière de développement durable. Je tiens à remercier le personnel de La Pirogue pour leurs efforts qui contribuent à faire de Maurice une pays encore plus vert et propre ».

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VENDREDI 11 AOÛT 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 158

DEBRIEF15

Mardi, le ministre des Affaires étrangères a ouvert un atelier

de deux jours sur la paix et la sécurité dans la région Indianocéanie. Il a été organisé conjointement par la Commission de l’Océan indien et l’Organisation des Nations Unies.

Vishnu Lutchmeenaraidoo, qui intervenait en sa qualité de Président du Conseil de la COI, a exposé l’ampleur des problématiques de sécurité et appelle à la communauté internationale d’appuyer les efforts consentis par les pays de la région et les organisations régionales pour maîtriser les risques d’instabilité. Le Chef de la diplomatie mauricienne

a fait de la question de la sûreté maritime un des axes prioritaires de sa présidence. La région, avance-t-il, est très vulnérable à de nombreuses menaces : le trafic de drogue, la pêche illégale et le pillage des ressources marines, la piraterie, le trafic humain, la contrebande, le terrorisme, etc.

Il se réjouit de l’intérêt que porte l’ONU à la région. Néanmoins, les ressources onusiennes et autres devront être déployées dans les plus brefs délais compte tenu de l’urgence de la situation. Le ministre estime qu’il faudra un engagement encore plus ferme pour mettre à la disposition de la région davantage de moyens pour

contrer efficacement les divers dangers qui guettent Indianocéanie.

« Les pays membres de la COI possèdent ensemble 4 millions de kilomètres carrés d’océan. Nous n’avons pas les moyens de contrôler un espace aussi immense. Il nous faut le soutien de l’ONU et d’autres institutions internationales pour que nous puissions assurer la sécurité de la région », affirme le ministre.

Celui-ci dit son inquiétude face à l’ampleur du commerce illicite des stupéfiants par voie maritime dans la zone. La région, dit-il, est devenue une plaque tournante dans le circuit international de la drogue.

Le ministre des Affaires étrangères, Vishnu Lutchmeenaraidoo, a offi-ciellement ouvert le mardi 8 août un atelier sur la paix et la sécurité dans la région Indianocéanie. Organisé conjointement par la Com-mission de l’Océan indien (COI) et l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’atelier est appelé à apporter un éclairage sur les grands en-jeux sécuritaires au sein de la zone

Le ministre Lutchmeenaraidoo évoque l’urgence de l’aide internationale

INSÉCURITÉ

Maurice et la Suisse s’engagent dans un mécanisme de consultations

Maurice et la Suisse ont signé le lundi 7 août un accord portant sur la mise en place d’un mécanisme de consultations politiques. Cet accord ouvre la voie à une intensification des relations bilatérales sur le plan des consultations politiques et des échanges économiques. L’accord sur le Foreign Office Consultation Mechanism a été signé par la Secrétaire aux affaires extérieures, Usha Dwarka-Canabady, pour la partie mauricienne, et l’ambassadrice de la Suisse à Maurice Son Excellence Mme Helene Budliger, pour la partie suisse (photo).

La signature de cet accord s’inscrit dans le cadre de la Swiss Week qui se

tient actuellement à Maurice. Plusieurs évènements touchant aux domaines des échanges d’affaires et de la coopération économique et politique, de la culture et de la gastronomie suisse ont été organisés dans le cadre de cette manifestation.

Maurice et le Sénégal nouent un partenariat pour la gestion du PIIDLes activités du Parc Industriel International de Diamniadio (PIID) vont démarrer bientôt. C’est dans ce sens que la Société des Infrastructures d’Affaires Atlantic (SIAA), le Sovereign Fund for Strategic Investment (FONSIS), l’APROSI et l’APIX ont signé le jeudi 3 août les conventions relatives à l’exploitation, la gestion mais aussi l’extension du PIID. La cérémonie de signature a eu lieu sous la présidence du ministre sénégalais de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, en présence de ses collègues Aly Ngouille Ndiaye en charge de l’Industrie et des Mines et de Mme Khoudia Mbaye, ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’État, du Directeur Général du Mauritius-Africa Fund (MAF), Yash Manick et de plusieurs autres directeurs généraux et chefs de services sénégalais. La gestion du Parc est dévolue à la SIAA, une joint-venture sénégalo-mauricienne dans laquelle le gouvernement mauricien est actionnaire majoritaire à hauteur de 51% à travers le MAF.

Visit of three young Mauritian parliamentarians to IndiaA Parliamentary delegation from Mauritius comprising three members of the National Assembly, Kalyan Tarolah (MSM), Joseph Buisson Leopold (OPR) and Patrice Kursley Armance (PMSD), visited India from 29th July to 7th August to attend a week long familiarization programme, organized by Government of India, for over 30 young Parliamentarians from African countries. Parliamentarians from more than 15 African countries participated in this programme, during which they visited four Indian cities, viz. Delhi, Agra, Ahmedabad and Mumbai.

Succès pour le premier atelier de kitesurfLa première édition de l’atelier de kitesurf Red Bull Wind Riders, animé la semaine dernière par le Hollandais Ruben Lenten, a été un succès. Une nouvelle édition devrait avoir lieu l’année prochaine. Le mercredi 2 août, une première séance – sur invitation uniquement – a eu lieu entre Pointe d’Esny et l’île aux Fouquets au large de Mahébourg. Le samedi 5 août, un atelier à accès libre, dans le kitelagoon du Morne, a accueilli des pratiquants de différentes catégories. Ce premier Red Bull Wind Riders, avec un encadrement technique et de sécurité, était surtout l’occasion d’un partage d’expérience entre kitesurfers, dans une ambiance décontractée. L’objectif est de faire profiter aux riders locaux de conseils de leurs pairs et de pratiquants plus chevronnés, afin d’aider à développer ce sport à Maurice. Après

Accords mets et thé au LUX* Belle MareL’heure est à la gourmandise. Les fins gourmets sont conviés au LUX* Belle Mare, les 18 et 19 août à partir de 19 heures, pour découvrir de surprenants accords mets et thé. Mingwei Tsai, un maître de thé taïwanais, sera aux côtés de deux chefs du complexe hôtelier pour élaborer des menus spéciaux. Avec le chef Tang du Duck Laundry, il proposera un « Tea Paring Tasting Menu » le vendredi. Les « teaholics » auront aussi le plaisir de découvrir le « Tea Menu » du restaurant Amari by Vineet, le lendemain, concocté par le maître de thé et le chef étoilé Vineet Bhatia.

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VENDREDI 11 AOÛT 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 158

POST SCRIPTUM16

Je ne vous apprends rien en vous disant qu’un joueur de football brésilien, un certain Neymar vient

d’être transféré d’un club espagnol à un club parisien pour la somme de 220 millions d’euros (8 milliards en roupies mauriciennes).

Si on veut traduire cette indécence en décomposant le salaire que cet individu va toucher en fractions de temps, cela donne QUARANTE ROUPIES/seconde, soit DEUX MILLE QUATRE CENT ROUPIES/minute, soit encore CENT QUARANTE MILLE ROUPIES/heure, TROIS MILLIONS QUATRE CENT CINQUANTE MILLE ROUPIES/jour, CENT TROIS MILLIONS ET CINQ CENT MILLE/MOIS, et enfin UN MILLIARD DEUX CENT QUARANTE CINQ MILLIONS DE ROUPIES/an ...

Tout ça, parce qu’un émir du Qatar, propriétaire d’un club de foot parisien, et qui ne savait que faire de son argent, a décidé de se payer les services de celui qu’on présente aujourd’hui comme le meilleur joueur de football du monde. Ça nous fait une bien belle jambe tout ça... Mais encore?

Un délire qui gangrèneÀ travers cette indécence, non pas

sportive, mais sociétale, la France atteint un bien triste record de débilité mentale. Et quand on pense que même le tout jeune Président de la

République a téléphoné à Nasser Al-Khelaifi, propriétaire du PSG, pour le féliciter, on mesure la profondeur du mal qui traverse ce pays de haut en bas ; alors qu’il est en proie à un chômage persistant et à des fermetures d’usines récurrentes.

Le mal des transferts scandaleux ne date pas d’hier, mais celui de Neymar fera, je l’espère, déborder le vase de la perversion d’une société qui, avec sa tête, perd aussi toute mesure. Cette société n’a plus de repères et se réfugie dans le monde des faux dieux. La maire de Paris a même jugé bon d’illuminer la Tour Eiffel au nom de Neymar... Je rêve ! Tout sens des valeurs disparaît face à ce délire qui gangrène peu à peu une partie de nos sociétés. La vente des maillots a toujours constitué pour les clubs un

apport financier non négligeable, mais dans le cas du Neymar en question, la folie a battu tous les records puisque 10 000 maillots à l’effigie du “batère boule” brésilien ont été vendus en six heures, mettant un million d’euros dans les caisses du club dans le même temps...

La logique de ce néo-capitalisme sauvage n’a plus de limites ! Prions le Ciel pour que, tôt ou tard, il étouffe dans ses propres excès, un peu comme ces serpents qui se mordent la queue. Mais en attendant, hurlons notre dégoût devant tant d’indécence. Quant à moi, je jure d’éteindre ma télévision à chaque fois qu’on parlera de Neymar ou du PSG; mesure certes dérisoire, mais symbolique du dégoût que tout cela m’inspire...

Pendant combien de temps encore le monde va-t-il marcher sur la tête? Combien de temps encore, ceux qui l’habitent en spectateurs impuissants, vont-ils l’accepter? Combien de temps enfin ceux qui font marcher le monde sur la tête vont-ils continuer à nager dans l’indécence? Trop, c’est trop !

J’en Neymar !FOOTBALL OU GANGRÈNE ?

11P O S T S C R I P T U M

OPINION

JEAN PIERRE LENOIR

Tiki Afterwork: L’apéro après le boulot au Suffren

A la recherche d’un bon plan pour ‘couper la semaine en deux’ ou d’un lieu pour se détendre entre collègues en semaine ? Rendez-vous tous les mercredis dès 17h, au Suffren Hotel & Marina pour les ‘ Tiki Afterwork’, des soirées inédites et conviviales autour de l’univers du Tiki.

Au programme de délicieux cocktails aux multiples saveurs et associations, une atmosphère tropicale et unique en son genre, mais aussi de nombreuses tapas aussi délicieuses les unes que les autres. Vous

l’aurez compris, avec les ‘Tiki Afterwork’ au Suffren, entre ‘networking’, échange, partage, Tiki cocktails et tapas, vos soirées ‘afterwork’ les mercredis ne seront plus jamais comme avant. Et pour une ambiance détente et cosy, place aussi à DJ Bart, qui vous promet une ‘playlist’ unique et originale.

Place à la musique chez I SpaDu 1er au 31 août 2017,

chez I Spa Fitness & Wellness Club on vous propose une expérience unique et inédite. Au programme : une heure de soin alliant musique et massage pour un moment de pure détente du corps et de l’esprit.

De nombreuses études scientifiques ont prouvé que l’écoute de la musique de relaxation permet de ralentir le rythme cardiaque, la tension et la respiration. La musique a également la capacité d’améliorer l’humeur. Les avantages du massage associé à la musique de relaxation sont nombreux, en plus de vous apporter relaxation et détente, cela permet également de

soulager vos tensions, de mieux gérer vos émotions et de bénéficier d’une meilleure énergie.

Chez I Spa, ils l’ont bien compris, c’est pourquoi durant

tout le mois d’août, la musique sera reine. Pour rappel, I Spa Fitness & Wellness Club se trouve au Hennessy Park Hotel, Suffren Hotel & Marina et The Address Boutique Hotel.