Manuel de formation à la planification éducative...

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Manuel de formation à la planification éducative participative

Auteurs

Ehsanur Rahman Rezaul Helali

Shahnewaz Khan

Supervision éditoriale

Shahnewaz Khan

Dhaka Ahsania Mission


AVANT-PROPOS

De nombreuses organisations non gouvernementales du Bangladesh ont pris leurs responsabilités aux côtés du gouvernement pour mettre en œuvre le Programme “Éducation pour tous”. Le succès de telles activités dépend, cependant, du dévouement, de la sincérité et des qualifications des agences impliquées. Et en retour, le programme dépend de la formation de ses participants. Les formations disponibles pour développer les qualifications des personnes engagées dans les programmes d’éducation de base du gouvernement et les agences non gouvernemengtales au niveau national sont généralement bien adaptées. Mais celles qui travaillent dans les régions reculées du pays sont privées de telles possibilités pour différentes raisons. C’est pourquoi les services de l’UNESCO à Paris et Dacca ont préparé ce manuel afin de développer les potentialités des personnels des organisations non gouvernementales engagées au niveau local dans des programmes d’éducation de base. Lors de l’élaboration de ce Manuel, on a suivi certaines procédures, dont : la bonne identification des besoins, le recours aux méthodes participatives, la consultation de spécialistes et l’expérimentation auprès de certaines organisations locales. Les responsables d’organisations locales, spécialistes de différents domaines et les responsables de la division de la formation de la Dhaka Ahsania Mission ont pris une part active à cet effort. J’aimerais exprimer mes sincères remerciements aux personnes qui ont été associées à la préparation de ce manuel et ma grande appréciation pour leur zèle infatigable, digne des missionnaires. J’ai la conviction que pour le Bangladesh, ce Manuel jouera un rôle vital dans la mise en œuvre des programmes d’éducation de base entrepris par les organisations locales. L’UNESCO a apporté son assistance financière en élaborant et publiant ce Manuel. Nous apprécions ce soutien et exprimons notre profonde gratitude. Kazi Rafiqul Alam Directeur exécutif, Dhaka Ahsania Mission


a. Contexte L’UNESCO a lancé en 1996 un programme pour développer les potentialités des ONG impliquées dans l’éducation de base en Asie méridionale et en Afrique. Dans le cadre de ce programme, un atelier régional a été organisé à Dacca en juillet 1998 avec la participation de représentants d’ONG du Bangladesh, du Népal et du Cambodge. Parmi les décisions de cet atelier, la Dhaka Ahsania Mission a prévu au Bangladesh un programme de développement des potentialités des ONG locales impliquées dans l’éducation de base. Trois thèmes ont été retenus dans ce cadre sur la base de l’évaluation des besoins en manuels de formation. Ces trois thèmes sont : 1. Planification de l’éducation participative 2. Participation communautaire et mobilisation sociale 3. Evaluation de l’apprentissage en fonction des compétences. De l’utilisation de ces manuels, on attend que les organisations locales seront en mesure d’organiser la formation pour développer les potentialités de leur personnel. b. Sommaire du manuel Ce manuel est un guide complet pour la conduite de formation par les ONG locales qui mettent en œuvre le programme d’éducation de base. Ceux qui souhaitent utiliser ce manuel doivent le lire attentivement pour faciliter leur programme de formation. Des objectifs séparés ont été fixés pour chaque séance prévue par le manuel. La conduite de chaque séance est expliquée de façon simple. A la fin de chaque séance, le formateur doit poser des questions pour s’assurer que les participants en ont bien assimilé le contenu. Si nécessaire, les points clés doivent être expliqués plus avant. Plusieurs fiches de scénario sont remises à chaque séance pour aides le facilitateur à conduire la séance de manière appropriée. Le formateur/facilitateur devra les lire attentivement et saisir le thème. Plusieurs feuilles transparentes figurent dans le manuel. Le formateur/facilitateur devra les utiliser lors des séances. c. Durée de la formation Pour la formation prévue par ce manuel, sept jours sont nécessaires, avec, chaque jour, six heures de travail et deux heures pour les repas et les pauses. Si les séances commencent le matin, elles doivent se prolonger jusqu’à 17h. Les formateurs devront tenir compte des facteurs locaux avant de décider de la durée des séances. Cependant, chaque journée doit comporter six heures de travail. Un emploi du temps de la formation est également inclus dans le manuel. d. Formateur/facilitateur


Il faut compter au moins deux formateurs afin de faciliter le travail. Chaque séance doit être conduite par l’un des formateurs, l’autre servant d’assistant. Avant le début, les formateurs doivent se répartir les responsabilités des séances et se préparer en conséquence. Les formateurs doivent être expérimentés pour cette formation. e. Participants Le personnel des ONG impliquées dans l’éducation de base devrait participer à cette formation. Chaque groupe doit compter de 20 à 25 personnes. f. Méthode de formation - Questions/réponses - Discussion - Démonstration avec les feuilles transparentes et discussion - Présentation d’illustrations et discussion - Jeux de rôles - Travail individuel - Visite sur le terrain - Etc. g. Matériels et aides de formation - Tableau - Craie - Papier (format affiche) - Carte VIPP - Marqueurs - Chevalet de support pour les affiches et cartes - Manuel de formation - Feuilles - Cahiers d’exercices et stylo - Papier collant - Tableau - Agrafeuse h. La préparation du formateur - Le Manuel, le guide des séances, les feuilles transparentes, les fiches, etc. doivent être

soigneusement étudiés et le contenu et la méthode de la séance bien compris. - Il faut s’assurer des points suivants dans la préparation de la séance :

- Les participants doivent être assis en U - Le tableau doit être assez grand - Les repas et rafraîchissements doivent être disponibles à l’heure prévue.

- La date, l’heure et le lieu de la formation doivent être communiqués aux participants suffisamment à l’avance.


- La participation de chacun doit être recherchée au cours de chaque séance, ainsi que l’exposé de son expérience. On aidera chacun à formuler les réponses attendues.

- Les réponses des participants seront écrites sous bullet form. - La durée de chaque séance est variable, les durées mentionnées dans le manuel n’étant

qu’indicatives. Le formateur devra adapter cette durée dans les limites d’une journée de six heures de cours, y compris en réduisant les pauses.

- Pour éviter la monotonie, il peut être utile de faire de brèves pauses lors des séances longues. Si nécessaire, on peut avoir recours à des activités ludiques comme le chant, les plaisanteries, etc.

- Lors de chaque séance, la participation et la contribution de chacun doivent être reconnue par des remerciements afin d’encourager une plus grande participation.

- Pour les travaux de groupe, les groupes devraient être aidés pour avancer. Il faut veiller à ce que ce ne soit pas toujours la même personne qui présente le rapport du groupe.

- Pour éviter de perdre du temps, il faut décourager les propos inutiles et les discussions prolongées.


FORMATION SUR LA PLANIFICATION ÉDUCATIVE PARTICIPATIVE

PROGRAMME DE FORMATION

Heure Jour

1er jour 2e jour 3e jour 4e jour 5e jour 6e jour

9:00

- 11:00

1. Enregistrement

& Ouverture officielle

Examen

5. Concept de

planification

7. Visite de terrain

Examen

8. Analyse des informations

Suite

Suite

11. Planification

des ressources

11:00 11:30 PAUSE THE/CAFE

11:30 -

13:00

2. Education de

base

Suite

Suite

Suite

10. Planification de la mise en œuvre

du projet

Suite

13:00 14:00 PAUSE DEJEUNER

14:00 -

15:30

3. Le système

éducatif et la situation au Bangladesh

6. Evaluation

Sociale

Suite

9. Programme de planification d'un projet

Suite

12.

Examen et évaluation du

cours

15:00 16:00 PAUSE THE/CAFE

16:00 -

17:00

4. Rôle de

l'éducation de base dans le

développement

Suite

Suite

Suite

Suite

13.

Clôture


Séance No. 1

Titre de la séance : Ouverture officielle et introduction

Objectifs de la séance : A la fin de la séance les participants doivent pouvoir :

❑ Décrire le contexte et les objectifs de la formation.

❑ Se connaître les uns les autres

❑ Décrire les directives pour aider à la formation.

Durée de la séance : 2:00 heures

A. Enregistrement des participants et ouverture

Actions Méthode Durée Matériel

❑ S’assurer que les participants sont enregistrés de manière appropriée et leur fournir le matériel requis, y compris le dossier, un stylo et du papier.

15 min Formulaire de

participation, fournitures

❑ Souhaiter la bienvenue aux participants et leur décrire le contexte et les objectifs de la formation.

Discussion 15 min

❑ Demander aux participants de se présenter, eux-mêmes et leurs organisations.

Discussion 20 min

B. Attentes de la formation, évaluation et directives


❑ Identifier les attentes des participants par une discussion en groupe et inscrire ces indications sur une grande feuille de papier.

Discussion en groupe

25 min Grande feuille de papier et marqueur

❑ Distribuer le formulaire de d’évaluation initiale aux participants et leur demander de le remplir. Réunir ces feuilles remplies. Pendant la pause (thé ou déjeuner), lire ces documents afin de savoir si les participants connaissent les sujets à aborder.

Action individuelle

25 min Formulaire d’évaluation

initiale


❑ Toute bonne réponse donne 10 points (sur un total de 100). Etablir une liste nominative des participants, et le dernier jour, annoncer les résultats après les avoir comparés à ceux de l’évaluation finale.

Travail en fin de séance

❑ Pour faciliter la formation, préparer des principes directeurs à partir des opinions de tous

Questions/ réponses et

10 min Grande feuille de papier,


les participants, l’écrire sur une grande feuille de papier et la suspendre bien en vue.

discussion gros marqueur

❑ Pour créer une bonne atmosphère, organiser un jeu ou une activité ludique.

Jeu, activité ludique

10 min Matériel nécessaire


Atelier de formation de

Planification éducative participative Dacca, Bangladesh

FORMULAIRE D’INSCRIPTION

1. Nom

2. Fonction

3. Organisation

4. Adresse professionnelle _______________________________________________________

5. N° tél. (bureau)

6. N° de Fax

7. E-mail

8. Adresse personnelle

9. N° tél. (personnel) Signature : Date :


Atelier de formation Planification éducative participative

Pré-évaluation

Nom du participant :

Organisation :

Date :

Cocher le signe ( √ ) dans les cases appropriées et noter vos opinions dans les espaces blancs

1. Quelle filière éducative les programmes d'éducation de masse couvrent-ils ?

Formelle Non-formelle Informelle

2. Quelle est la projection du taux d'alphabétisation d'ici à la fin de l'an 2000 au Bangladesh ?

56% 62% 100%

3. Le principal obstacle à la formulation d'un plan est :

Interne Externe Les 2

4. Les moyens efficaces pour diffuser les informations sont :

Descriptifs Graphique et carte Les 2

5. La relation entre la planification des ressources et le plan d'action est :

Complémentaire l'un de l'autre liée l'un à l'autre

Pas de lien


6. Notez cinq indicateurs de développement

7. Indiquez cinq méthodes d'évaluation participative

8. Indiquez trois différences entre étude et évaluation

9. Indiquez les objectifs spécifiques d'un projet éducatif pour les enfants

10. Quels sont les éléments nécessaires à la formulation d'un plan ?


Séance No. 2

Titre de la séance : Éducation de base

Objectifs de la séance : A l'issue de la séance les participants doivent pouvoir décrire

❑ Un concept et des actions de l'éducation de base,

❑ Des types d'éducation de base, tels que l'éducation primaire, l'alphabétisation et le concept de l'éducation de base.

❑ Les quelques obstacles qui freinent la mise en œuvre de l'éducation de base.

Durée de the séance : 1:30 min

A. Éducation de base

Action Méthode Temps Matériel

❑ Former 5 groupes avec les participants et donner un puzzle à chaque groupe.

Jeu 2 min Puzzle

❑ Demander à chaque groupe de reconstituer le puzzle. Le premier groupe y étant parvenu a gagné.

Travail en groupe

❑

Quand le jeu est terminé, demander à chaque groupe de partager les enseignements qu’ils en ont tirés. Expliquer le fait que l’éducation de base est à la base de toute éducation. Donner aux participants une idée préliminaire sur l’éducation de base, à l’aide du polycopié 2.1

Questions/ réponses

Discussion

10 min Tableau

❑ Laisser les participants étudier le polycopié 2.1 en 4 petits groupes.

Etude en petits groupes

30 min Tableau

❑ Après cette étude, demander à chaque groupe de présenter un des points à l’ensemble de la classe et résumer la discussion.

Présentation à un groupe

élargi

5 min Tableau

B. Evaluation de the séance :

Action Méthode Temps Matériel

❑ Evaluer la compréhension des participants en leur posant les questions suivantes :

♦ Qu’entend-on par éducation de base ?

♦ De quelles compétences et qualifications bénéficie

Questions/ réponses

5 min Tableau


une personne qui n’est pas illettrée ?

♦ Qu’est-ce que l’éducation permanente ?

♦ Quels sont les problèmes de mise en œuvre de l’éducation de base ?


PUZZLE

Instructions :

♦ Préparer le puzzle ci-dessus sur une grande feuille de papier à dessin.

♦ Découper le papier en suivant les lignes.

♦ Répartir les morceaux aux participants de chaque groupe.

♦ Le groupe qui a réuni correctement les morceaux a gagné.

Éducation de base

Secondaire é i

Information Pre-prim

aire

Primaire

Secondaire

Non-form

el

Madrasha

Permanent Technique


polycopié -2.1

Éducation de base Au Forum mondial de l’éducation (EFA), l’éducation de base a été définie dans un sens élargi puisqu’il a été admis que c’est un type de formation qui doit permettre d’enseigner à chacun tout ce qui lui permet de satisfaire ses besoins primaire�. Cela signifie que l’é ducation de base comprend l’enseignement primaire pour les enfants, les différents types de formation des personnes tout au long de leur vie et hors l’école, l’éducation non formelle et formelle comme l’apprentissage de la lecture par les enfants désavantagés. Ces besoins en formation peuvent être satisfaits par quelques moyens essentiels comme l’enseignement de la lecture, du calcul et de la résolution de problèmes, ainsi que des indications sur le savoir, l’habileté, les valeurs et le comportement. Ces formations permettront à la personne d’exister et d’œuvrer dignement, de prendre part aux activités de développement et d’améliorer le niveau de vie, de s’assurer qu’elle est capable de prendre des décisions et de poursuivre son apprentissage.

D’une manière générale, l’éducation de base est une forme d’éducation essentielle pour vivre. Elle doit donc assurer les capacités suivantes :

♦ Lire une description simple d’évènements courants et d’écrire à ce propos.

♦ Calculer le revenu et les dépenses de la famille.

♦ Acquérir le savoir nécessaire à vivre et observer une attitude positive dans la vie.

♦ Conserver la pratique de la lecture et de l’écriture.

Les actions d’éducation de base peuvent être ainsi expliquées et présentées :

Prépare à l’école

Favorise l’admission à l’école

Enseignement pré-scolaire

Améliore le taux de scolarisation

Augmente le taux de scolarisation complète

Enseignement primaire universel

Education non formelle Créée des opportunités pour ceux qui n’ont pas eu accès à l’éducation.

Enseignement de la lecture et de l’écriture

Formation permanente

Savoir lire et écrire

A l’origine, l’expression ne recouvrait que la connaissance des lettres d’un alphabet, et donc sa capacité à lire et écrire. Aujourd’hui, le terme signifie qu’elle est capable de lire et écrire, mais aussi qu’elle connaît un certain nombre d’autres choses. De temps en temps, le terme a été défini de manières différentes, dans des perspectives différentes, et cette évolution continuera. Comme la question du développement des ressources humaines est liée à l’émergence de besoins variables avec le temps, la définition du terme dépend de cette évolution des besoins.

ASSU

RE

L’E

DU

CA

TIO

N

DE

BA

SE PO

UR

TO

US


Actuellement, le terme recouvre la capacité de réaliser les opérations suivantes :

♦ Lire et comprendre ce qu’on lit

♦ Ecrire ses opinions et sentiments

♦ Tenir ses comptes personnels courants

♦ Se faire comprendre à propos d’un texte que l’on a lu antérieurement

♦ Utiliser ces qualifications dans la vie courante.

Education permanente

L’expression recouvre tous les niveaux d’éducation nécessaires à la satisfaction de tous les besoins en éducation à l’exception de savoir lire et écrire et de l’éducation primaire. Ce concept s’éclaire par les précisions suivantes :

♦ L’éducation permanente est destinée aux personnes sachant lire et écrire,

♦ Elle reflète les besoins et exigences individuels,

♦ Elle comporte toutes les formes de l’éducation formelles et non formelles,

♦ Elle assure toute l’éducation, tout au long de la vie, au-delà de l’éducation primaire ou d’autre formation équivalente.

Quelques problèmes liés à la mise en œuvre de l’éducation de base :

♦ En moyenne, la moitié des apprenants entrés à l’école primaire depuis 1991 ont fréquenté l’école régulièrement,

♦ Seuls 35% des enfants entrés à l’école primaire en ont atteint la 5ème classe,

♦ Les filles sont moins nombreuses que les garçons à terminer l’enseignement primaire,

♦ Il existe d’importantes disparités entre les villes et campagnes quant à l’ampleur de l’éducation,

♦ On compte 70% d’illettrés dans la main d’œuvre,

♦ Dans de nombreuses zones, les écoles primaires sont difficiles d’accès,

♦ Nombre d’école n’ont pas été réparées ou rénovées depuis longtemps,

♦ Les classes de nombreuses écoles sont équipées d’un nombre insuffisant de tables et sièges pour les apprenants,

♦ Il manque la participation des communautés à la supervision, à l’entretien et au développement des écoles,

♦ Les méthodes pédagogiques ne sont pas attrayantes,

♦ Le nombre d’apprenants par enseignant est trop élevé.


Séance No. 3 Titre de la séance : Modalité d'éducation et situation au Bangladesh Objectifs de la séance : A l’issue de la séance les participants doivent pouvoir

- Décrire les caractéristiques des courants de l'éducation formelle, non-formelle et informelle - Décrire le scénario de l'éducation primaire selon diverses perspectives - Identifier les progrès du plan d'action national à l'aune des programmes d'"Education pour tous".

Durée de la séance : 1:30 heure. a. Modalité d'éducation

Action Méthode Temps Matériel Demander à un/e participant/e de décrire ce qu'il/elle a fait depuis le matin jusqu'au moment présent et d'inscrire ses réponses sur le tableau. Ensuite, expliquer les activités qu'il/elle a menées hors de l'éducation informelle (telle que se brosser les dents), de l'éducation non-formelle (telle qu’agir selon les lignes directrices pendant une discussion de groupe) ou de l'éducation formelle (telle que définir les résultats des discussions de groupe par écrit sur une page de papier).

Questions- Réponses et Discussion

15 min Tableau

Distribuer aux participants le polycopié 3.1 sur les caractéristiques de l'éducation formelle et non-formelle et leur demander de la remplir selon les instructions. Ensuite, discuter des différences de points de vue par le biais des questions réponses.

Pratique individuelle et discussions

15 min polycopié 3.1

Discuter des caractéristiques de l'éducation formelle, informelle et non-formelle conformément au polycopié 3.1.

Discussion 5 min Polycopié 3.1 Tableau


b. Scénario éducation : l'expérience du Bangladesh

Action Méthode Temps Matériel Demander aux participants de décrire leur conception du scénario éducation au Bangladesh.

Questions-réponses

10 min Tableau

Expliquer les initiatives gouvernementales et non-gouvernementales pour améliorer la qualité de l'éducation selon le polycopié 3.2

Discussion 20 min Polycopié 3.2 et tableau

Expliquer et montrer le transparent 3.1 sur les objectifs et les réussites nationaux d'EPT et montrer le transparent 3.2 sur la situation de l'éducation et de l'alphabétisation

Discussion 10 min T-3.1 T-3.2

Montrer le transparent 3.3 sur divers succès/échecs du Bangladesh à l'aune du Rapport sur le développement humain 1998. Mettre l'accent sur le besoin de connaître ces faits en qualité de planificateur.

Questions-réponses et discussion

10 min T-3.3 Tableau

c. Evaluation de la séance

Action Méthode Temps Matériel Evaluer la séance en posant les questions suivantes : - combien de modalités éducatives sont en

cours au Bangladesh ? - quelles sont les différences entre

l'éducation formelle, non-formelle et informelle ?

- mentionnez 3 caractéristiques de l'éducation non-formelle.

Questions-réponses

5 min Tableau


polycopié -3.1

Caractéristiques de l'éducation formelle et non-formelle

Donnez votre opinion en remplissant les cases noires en notant 'F' s'il s'agit d'éducation formelle et 'NF' s'il s'agit d'éducation non-formelle

1. Il s'agit d'une éducation à mi-temps.

2. Une éducation qui mène à l'obtention d'un certificat et d'un diplôme.

3. Une éducation qui englobe un enseignant et des élèves de la même localité.

4. Une éducation dont les résultats peuvent être utilisés immédiatement.

5. Une éducation dont les méthodes peuvent être modulées selon les besoins des apprenants ?

6. Une éducation où l'âge, le temps, le contenu, les enseignants, le lieu, les matériels, etc. sont fixés au préalable.

7. Une éducation dont les méthodes ne peuvent être modifiées facilement.

8. Une éducation où les apprenants ont une promotion graduelle vers les niveaux d'études supérieurs.

9. Une éducation onéreuse.

10. Une éducation où le programme d'enseignement est conçu en fonction de l'âge, des activités, des goûts et des besoins des apprenants.

11. Une éducation où la méthode d'enseignement est unilatérale (par ex. le maître joue pratiquement tous les rôles).


12. Une éducation qui peut démarrer à tout moment.

13. Une éducation où les apprenants ont davantage la possibilité d'échanger leurs expériences.

14. Une éducation où le rôle de l'enseignant est conçu comme celui d'un guide ou d'un facilitateur.

15. Une éducation qui vise essentiellement à renforcer les connaissances.

16. Une éducation où la possibilité de recourir à des matériels autres que ceux fournis est limitée.

17. Une éducation qui peut être impartie en tout lieu et à tout moment.

18. Un programme éducatif qui est conçu à l'intention de tous les apprenants.

19. Une éducation pour qui l'objectif de la participation communautaire locale est essentiel.

20. Une éducation où l'enseignement est conçu essentiellement comme une profession.


Polycopié-3.1

TROIS COURANTS DE L'EDUCATION

L'éducation formelle

L'éducation traditionnelle à l'école, au collège, au Madrasha (institution qui dispense essentiellement une éducation religieuse) et à l'université est dénommée l'éducation formelle. Les garçons et les filles de différents groupes d'âge prennent part à différents cours dans ces institutions. Les manuels et les contenus de ces manuels sont également différents selon les années d'études. Cette éducation s'acquiert par une promotion graduelle d'une année d'études à l'année supérieure. Cette éducation est régie par des règles et des principes directeurs d'une instance spécifique. Ces principes directeurs sont très structurés et peuvent difficilement être modifiés. Les caractéristiques d'une telle éducation sont les suivantes :

♦ Les objectifs d'apprentissage sont définis auparavant pour chaque année d'études en tenant compte des buts.

♦ Un diplôme ou un certificat est décerné à la fin d'un tel cycle d'éducation, fondé sur les compétences de l'apprenant.

♦ Une telle éducation est notée et à long terme.

♦ Le programme d'enseignement et les sujets d'étude sont pré-sélectionnés et ils diffèrent selon les années.

♦ Les principes directeurs sont spécifiques et inflexibles.

♦ L'âge de l'apprenant, les domaines d'étude, les horaires, le lieu, les matériels, etc. sont conçus pour ce type d'éducation.

♦ Le coût est relativement élevé.

♦ Les apprenants sont préparés à l'enseignement supérieur.

♦ La méthode d'éducation est unilatérale, à savoir le rôle de l'enseignant est prépondérant.

♦ Dans cette éducation, les matériels suggérés sont pour l'essentiel utilisés. La possibilité de recourir à d'autres matériels est quasiment nulle.

♦ Ici, la relation maître-élève se fonde sur l'hypothèse que l'enseignant sait tout alors que l'élève ne sait rien.


♦ Une autorité spécifique conçoit le programme d'enseignement d'une telle éducation selon sa propre idéologie.

L'éducation informelle

Informelle signifie non formelle. Aussi, l'éducation qui n'est pas formelle est-elle souvent dénommée éducation informelle. C'est une éducation tout au long de la vie, qui commence dès la naissance. On peut posséder cette éducation sans avoir fréquenté le moindre établissement scolaire. Les individus apprennent en regardant, en écoutant et en se trompant. Il/elle apprend comment avancer et bien se comporter. Il/elle se plie aux règles et apprend la discipline. De même, toutes sortes de vertus et de valeurs telles que le respect, l'amour, l'affection, la compassion s'apprennent de manière informelle. L'éducation peut également être acquise par le biais de la famille, de la société, d'un terrain de sport, sur les routes et les marchés. Il n'existe pas de règle absolue pour acquérir cette éducation. Par exemple, vous n'apprenez pas à votre enfant à boutonner son vêtement, mais un jour, le bébé le boutonne lui-même sans l'aide de sa mère. Il/elle a vu ses parents ou ses frères et sœurs boutonner leurs vêtements et ont appris à le faire. Maintenant, il/elle peut le faire seul/e. C'est là un exemple d'éducation informelle.

De nouveau, par exemple, le bébé a une fois mis son doigt dans le feu de la lampe et s'est brûlé. On constate qu'après cette expérience le bébé ne touche plus jamais une lampe brûlante. C'est une leçon pour toute la vie. Personne ne l'a appris à l'enfant, et l'enfant n'a pas appris cette leçon volontairement. Ainsi, nous apprenons nombre de choses par hasard. Pas besoin d'institution scolaire pour acquérir ces connaissances. Elles s'acquièrent en tout lieu au cours de la vie.

L'éducation non-formelle

Les activités éducatives qui sont structurées sans trop de rigueur et vont au-delà de l'établissement scolaire traditionnel (tel que l'école ou le collège) selon les besoins des apprenants peuvent être qualifiées d'éducation non-formelle. Aussi, l'éducation qui n'est pas globalement formelle est dénommée non-formelle. Dans ce type d'éducation, ce sont les demandes et les besoins des apprenants qui ont la priorité. Par exemple, un groupe d'apprenants a besoin de s'informer sur les techniques et les méthodes d'agriculture, alors qu'un autre groupe aura besoin de s'informer sur les techniques de pêche. Si deux cours distincts sont organisés pour les deux groupes, on parlera d'éducation non-formelle. Bien que les principes directeurs soient définis avant, ils sont flexibles. Il existe nombre de programmes (tels que les cours d'alphabétisation des adultes, la formation aux compétences pratiques, etc.) dans l'éducation non-formelle. Les caractéristiques de l'éducation non-formelle sont les suivantes :


♦ Les objectifs d'apprentissage se fondent sur les demandes et les besoins des apprenants.

♦ Les domaines d'étude sont définis selon les besoins des apprenants.

♦ Les cours ont lieu dans les endroits et aux moments qui conviennent à tous les apprenants.

♦ Il est possible d'introduire des changements dans le programme.

♦ C'est là un système éducatif sur mesure.

♦ L'implication fonctionnelle est le motto de ce type d'éducation, pas le fait d'obtenir un diplôme.

♦ Elle est relativement rentable.

♦ Parfois, les apprenants sont préparés à poursuivre leur instruction dans le système formel (programmes pour adolescents et préscolaires).

♦ Une telle éducation peut se poursuivre tout au long de la vie.

♦ L'enseignant est un facilitateur.

♦ Les ressources locales sont utilisées.

♦ Grâce à une telle éducation, chacun peut apprendre de l'autre, et l'enseignant et l'élève.

♦ Cette éducation se fonde sur l'expérience de la vie des apprenants.


Polycopié-3.2

SCENARIO EDUCATIF AU BANGLADESH

Les initiatives des OG et des ONG en faveur de l'éducation de base

Le Bangladesh s'est fermement engagé à atteindre les objectifs définis lors de la conférence sur l' "Education pour tous" et, pour ce faire, ont lancé de nombreuses initiatives :

♦ Pour assurer la qualité de l'éducation, toutes les écoles primaires (soit 36.165 écoles) ont été nationalisées en 1973 et 1981, et un programme d'éducation primaire universelle a été lancé.

♦ En 1992 le département de l'éducation primaire et de l'éducation de masse a été créé, avec le statut de ministère. Ce département est chargé de définir des principes et des stratégies de mise en œuvre de l'éducation primaire et de masse, de manière indépendante.

♦ La loi sur l'éducation primaire obligatoire a été passée en 1990 et, en 1992, cette loi a été mise en application dans 68 Thana. En 1993, ce programme a été rigoureusement évalué dans tout le pays. Plus tard, une unité séparée dénommée 'L'Unité de l'évaluation de la mise en œuvre de l'éducation primaire obligatoire' a été créée.

♦ Ainsi, nombre d'initiatives ont été lancées pour créer de nouvelles écoles dans les zones où elles manquaient, pour étendre et rénover les classes existantes, pour créer des écoles satellites pour les première et seconde années d'études, pour introduire des programmes 'des aliments pour l'éducation' dans diverses zones, pour recruter des femmes enseignantes, etc.

♦ Afin d'assurer la participation communautaire dans le programme éducatif, des Comités scolaires de gestion, des Comités locaux d'éducation et des Associations parents-enseigants ont été créés.

Développer une éducation de qualité

Des efforts répétés ont été faits pour développer une éducation de qualité, selon les étapes suivantes :

♦ Introduire des programmes d'enseignement fondés sur les compétences, de nouveaux matériels pédagogiques, des guides de l'enseignant et des programmes d'évaluation continue des apprenants.


♦ Distribuer gratuitement des matériels pédagogiques aux élèves de la première à la cinquième année d'études (coût : 7,5 millions de $ par an).

♦ Organiser des cours de formation en cours d'emploi pour quelques 200.000 enseignants.

♦ Organiser un cours de formation dans les PTI à la lumière du nouveau programme d'enseignement.

♦ Elaborer des programmes qui rendent l'enseignement/apprentissage plus attractif dans les écoles qui incluent des programmes culturels, distribuer du matériel de sport, respecter les jours fériés nationaux et internationaux, etc.

♦ Formation des membres de l'UP afin de renforcer la participation des communautés aux activités éducatives au niveau de la base et favoriser une prise de conscience générale.

♦ Parallèlement au système formel, des programmes d'éducation non-formelle sont menés en complément, à l'intention de divers groupes d'âge.

♦ A cet égard, l'engagement des organisations de développement non-gouvernementales (ODNG) s'est peu à peu accru. Certaines ODNG ont particulièrement contribué à définir des méthodes d'enseignement/apprentissage attractives et efficaces, et conformes aux normes nationales. Quelque 300 organisations ont été rattachées au Département de l'éducation non-formelle et ont mis en œuvre différents types de programmes d'éducation non-formelle à l'intention de divers groupes d'âge..

Les objectifs nationaux d'EPT et les résultats obtenus

Objectifs Réussite Domaine

Année % Année %

Education des adultes 2000 62% 1997 51%

Education primaire (inscriptions) 2000 95% 1997 82%

Education primaire (achèvement) 2000 70% 1995 60%

On peut observer qu'en dépit de progrès quantitatifs satisfaisants dans l'atteinte des objectifs nationaux, des progrès qualitatifs sont indispensables pour réduire l'abandon scolaire, pour assurer une formation moderne des enseignants et une forte participation


communautaire aux différentes étapes de mise en œuvre des programmes, pour développer les infrastructures et décentraliser la gestion, pour accroître le nombre des heures de cours et créer des centres de ressources, pour favoriser la participation des ONG dans les programmes d'éducation non-formelle, pour lancer des activités de mobilisation sociale, etc.

Education primaire : Inscriptions

Les inscriptions dans les écoles primaires entre 1972 et 1995 étaient les suivantes :

Année %

1972 58.48%

1980 65.5%

1991 75.60%

1995 92%

Ecoles primaires : diplômes et abandon scolaire

Au cours de ces années, la situation de l'abandon scolaire n'était pas aussi satisfaisante que le taux d'inscription. En 1980, le taux de diplômés au niveau primaire n'était que de 20 %, alors qu'il atteignait 61 % en 1995, ce qui signifie que le taux d'abandon en 1980 était de 80 %, et qu'il a baissé à 39 % en 1995.

Le ratio filles-garçons

En 1995, selon les statistiques, le ratio filles-garçons était de 53:47. Le pourcentage de femmes enseignantes n'était que de 20 % en 1989, pour atteindre 27 % en 1995.

Le scénario global en matière d'éducation et d'alphabétisation est le suivant :

Indicateurs National Village Ville

Inscriptions dans les écoles primaires

78.6% 78.7% 91.5%

Garçons 82.4% 79.3% 92.1%

Filles 74.9% 69.8% 90.9%

Taux d'abandon dans les écoles primaires


Garçons 14.8% 15.7% 6.9%

Filles 17.2% 17.8% 7.7%

Taux d'alphabétisation (5+) 39.7% 33.0% 53.1%

Taux d'alphabétisation des adultes (15+)

44.0% 35.4% 60.3%

Source : BBS, 1997


polycopié T-3.1

OBJECTIFS NATIONAUX D'EPT ET RESULTATS

Objectifs Réussite Domaine

Année % Année %

Education des adultes 2000 62% 1997 51%

Education primaire (inscription) 2000 95% 1997 82%

Educat. primaire (achèvement) 2000 70% 1995 60%


polycopié T-3.1

SCENARIO EN MATIERE D'EDUCATION ET D'ALPHABETISATION

INDICATEURS NATIONAL VILLAGE VILLE

Taux d'inscription dans les écoles primaires

78.6% 78.7% 91.5%

Garçons 82.4% 79.3% 92.1%

Filles 74.9% 69.8% 90.9%

Taux d'abandon scolaire dans les écoles primaires

Garçons 14.8% 15.7% 6.9%

Filles 17.2% 17.8% 7.7%

Taux d'alphabétisation (5+) 39.7% 33.0% 53.1%

Taux d'alphabétisation des adultes (15+)

44.0% 35.4% 60.3%


polycopié T-3.1

REUSSITES ET ECHECS DANS LE SECTEUR DE L'EDUCATION

REUSSITES DOMAINE ECHECS

♦ Entre 1970 et 95, le taux d'alphabétisation des adultes a été multiplié par 11/2

Alphabéti-sation ♦ Encore 45 millions d'adultes analphabètes, soit 62% de la population totale.

♦ En planification de projets, les dépenses allouées à l'éducation primaire sont passées en moyenne de 50 à 65 %.

Education primaire ♦ Le taux d'abandon scolaire (cycle primaire) est encore d'environ 40%

♦ Entre 1970 et 95, le taux d'alphabétisation des femmes s'est accru de 4 %, et seulement de 0,1 % pour les hommes.

♦ Entre 1970 et 93, le taux d'inscription des filles a été deux fois plus élevé que celui des garçons.

Education des femmes

♦ Dans le cycle primaire, le ratio enseignant/élèves est de 70:1, le plus élevé de la région.

♦ Le taux d'alphabétisation des femmes est deux fois moins élevé que celui des hommes.

♦ 10% des enseignants seulement sont des femmes, soit un quart du pourcentage de femmes enseignantes dans les pays développés.

♦ Dans le premier plan quinquennal, les ressources allouées à l'éducation ont augmenté de 9,4 à 13,6 %.

♦ Dans le quatrième plan quinquennal, elles se sont accrues de 15.4%.

Priorité ♦ en 1993 2,3% seulement du budget national a été alloué au secteur de l'éducation, l'un des plus faibles de la région.


Séance No. 4

Titre de la séance : Le rôle de l'éducation de base pour le développement

Objectifs de la séance : A l'issue de la séance, les participants doivent pouvoir :

❑ Décrire les indicateurs de développement du point de vue du développement humain.

❑ Expliquer l'inter-relation entre les indicateurs de développement et l'éducation de base.

Durée de la séance : 1:00 heure

A. Tendances du développement

Processus Méthode Durée Matériels

❑ Etudier les concepts initiaux des participants en matière de développement et de développement humain.

Questions-réponses

10 min Tableau

❑ Montrer le transparent 4.1 pour définir le 'développement' comme moyen de changement positif dans la vie des hommes.

Discussion 5 min t-4.1

❑ Expliquer l'organigramme du développement. S'aider du polycopié 4.1.

Discussion 10 min T-4.2 Polycopié

4.1

B. Scénario du développement humain au Bangladesh :


❑ Décrire la situation du Bangladesh dans les divers domaines du développement selon le transparent 4.3

Discussion 5 min T-4.3

❑ Distribuer le polycopié-4.2



❑ Demander aux participants de mener un débat comparatif en petits groupes sur la situation du développement humain au Bangladesh tel que présenté dans le polycopié4.2. Leur demander d'identifier si le Bangladesh est en avance ou en retard par rapport à la situation moyenne dans d'autres pays de l’Asie méridionale.

Discussion 10 min Polycopié 4.2

❑ Demander à chaque groupe d'expliquer les conclusions de ses discussions.

Présentation 5 min Poster

Tableau

C. Le rôle de l'éducation pour le développement


❑ Interroger les participants sur les indicateurs de développement. Ecrire leurs réponses au tableau.

Questions-réponses

5 min Tableau

❑ Les interroger sur le rôle de l'éducation dans ces indicateurs et écrire leurs réponses au tableau.

Questions- réponses

5 min

❑ Présenter les indicateurs de développement tels que décrits dans les transparents 4.4(a) & 4.4 (b) et étudiez les rôles de l'éducation à cet égard.

Présentation et

discussion

T-4.4(a)

T-4.4(b)

❑ Distribuer les polycopiés 4.1 et 4.3 Polycopiés 4.1&4.3

D. Evaluation de la séance


❑ Evaluez la séance en posant la question suivante :

♦ Qu'est-ce que le développement ?

Questions-réponses

5 min Tableau


♦ Quels sont les indicateurs de développement ?


T-4.1

DEVELOPPEMENT

Le développement est un processus continu de changements durables et positifs dans la vie sociale, économique, politique et environnementale des individus.


T-4.2

L'ORGANIGRAMME DU DEVELOPPEMENT

Développer

Faire des efforts pour

modifier sa condition environnementale et socio-économique

Changer ses normes de vie et ses comportements

Autonomisation

Relation

Participation

Apprentissage

Le déroulement d'une vie


T-4.3

ETAT DU DEVELOPPEMENT HUMAIN AU BANGLADESH

Comparaison des taux de développement humain dans différent pays d’Asie du sud

Pays

Accroissement de la populatio

n (%) (1990-95)

Espérance de vie

moyenne (1994)

Taux de personnes

sachant lire % (1995)

Dont les

femmes %

(1995)

Enfants entrés à l’école

% (1994)

M

(

Bangladesh 2.2 56 38 26 39

Inde 1.9 61 52 38 56

Pakistan 2.9 62 38 24 38

Népal 2.6 55 28 14 55

Sri Lanka 1.3 72 90 87 66

Bhutan 1.3 52 42 28 31

Maldives 3.3 63 93 93 71

Asie méridionale (moyenne)

2.0 61 49 36 52

Source: Human Développement in South Asia, 1998, UPL, Dhaka.


T-4.4 (a)

LE RÔLE DE L’EDUCATION DANS LE DEVELOPPEMENT

Indicateur de développement

Le rôle de l’éducation

Service de santé Améliorer l’intérêt pour l’éducation sanitaire et transmettre la capacité de prendre les décisions individuelles dans ce domaine.

Sécurité alimentaire

Modifier les attitudes et utiliser le savoir technique et la capacité de produire et conserver la nourriture.

Niveau de vie Acquérir la capacité de participer aux IGA et d’utiliser correctement son revenu.

Préservation de l’environnement

Améliorer l’intérêt pour la préservation de l’environnement national, pour connaître les stratégies et m’attitude de développement.


Séance No. 5

Titre de la séance

: Le concept de planification

Objectifs de la séance : A la fin de la séance, les participants doivent pouvoir :

❑ Expliquer le concept de planification et ses caractéristiques selon les types.

❑ Identifier les contraintes dans la formulation d’une planification efficace et les stratégies pour les résoudre.

Durée de la séance : 2:30 min

A. Le concept et les types de planification

Processs Méthode Durée Matériel

❑ Demander aux participants d’exprimer leurs idées personnelles sur la planification. Ecrire les mots importants au tableau. Avec ces mots clés préparer une définition de la planification. Montrer alors le transparent 5.1 et l’expliquer.

Question-réponse

15 min Tableau T-5.1

❑ Lancer une discussion générale sur les types de planification, expliquer les problèmes de base et les types de planification à l’aide du transparent 5.2. Présenter alors les étapes de la planification à l’aide du transparent 5.2. Utiliser le polycopié 5.1.

Question réponse

25 min T-5.2

T-5.3

Polycopié-5.1

B. Obstacles à la formulation d’une planification et des stratégies pour résoudre les difficultés et obstacles


Processus Méthode Durée Matériel

❑ Résumer les obstacles à la formulation d’un plan à partir des indications fournies sur les feuilles d’exercice remplies et séparer ces indications selon qu’elles portent sur des obstacles internes ou externes. En fait, les huit questions de la feuille d’exercice portent sur des obstacles internes à l’organisation. Identifier les obstacles, et relever les réponses 'quelquefois' et 'non'. Identifier parallèlement les obstacles externes comme les troubles fomentés par les fondamentalistes ou les mécréants, la violation des engagements par les donateurs, etc.

Travail individuel

15 min Feuille d’exercice-

5.1

❑ Demander aux participants d’identifier en petits groupes les stratégies de résolution des obstacles internes. Insister sur l’importance de l’évaluation participative initiale, l’action des travailleurs qualifiés et l’attitude des dirigeants.

Discussion 25 min Tableau

❑ Demander aux participants de présenter leur travail aux groupes réunis.

Présentation 20 min Grande feuille de papier,

papier et tableau

❑ Discussion sur l’importance de la planification participative pour les programmes de développement à long terme et le partenariat des bénéficiaires, à l'aide du polycopié 5.2. Insister sur la nécessité des initiatives des responsables en la matière. Après la discussion, distribuer le polycopié 5.1 et 5.2

Discussion 25 min Polycopié 5.1 & 5.2


C. Evaluation de la séance


❑ Pour vérifier la compréhension des participants, poser les questions suivantes :

♦ Qu’est-ce que la planification ?

♦ Combien de catégories et types de planification existe-t-il ?

♦ Quelles sont les différences entre les types de planification ?

♦ Quelles sont les étapes de la planification ?

Question-réponse

5 min Tableau


T-5.1

QU’EST-CE QUE LA PLANIFICATION ?

Aspects de la

Planification

Déterminer les futurs buts

Planifier, c’est établir le plan d’une action future à partir des

différentes options et prendre les décisions nécessaires quant à

l’usage des ressources, ainsi que la

coordination entre les demandes et les buts des membres d’une

organisation.

Formulation d’un plan

d’action pour atteindre ces

buts.


T-5.2

QUESTIONS DE BASE ET TYPES DE PLANIFICATION

Base

Avenir Activités Tâches spécifiques

Types

♦ Planification à long terme Demande de la population

♦ planification stratégique à moyen terme

Capacité d’une organisation Ressources nécessaires


T-5.3

LES ETAPES DE LA PLANIFICATION

7. A quel niveau faut-il évaluer et qui sera impliqué ?

6. Qui fera quoi, quand, comment et pourquoi

5. Les moyens les plus acceptables parmi les moyens identifiés.

4. Avantages et inconvénients de chaque moyen et temps, fonds et ressources humaines nécessaires.

3. Les moyens permettant probablement d’atteindre les objectifs

2. Les objectifs accessibles dans une période donnée

1. Recherche


Polycopié-5.1

PLANIFICATION

La planification est une action préalable à toute activité. Cela signifie que la planification est un plan d’action future à partir des différentes options et prendre les décisions nécessaires quant à l’usage des ressources, ainsi que la coordination entre les demandes et les buts des membres d’une organisation.

Il existe deux types de planification :

- Déterminer des objectifs futurs,

- Formuler un plan d’action pour atteindre des buts.

La planification peut être envisagée de différents points de vue comme le temps et les dates impartis, l’importance des actions, les objectifs, etc. Mais ici la planification doit être envisagée dans la perspective temporelle, et elle est de trois types :

La planification à long terme : dans ce type de planification, on envisage largement l’objectif à atteindre et les stratégies. Généralement, ce type de planification porte sur cinq ans ou plus et doit envisager trois aspects très importants : la demande de la communauté, les possibilités et la disponibilité des ressources. Le principal avantage de cette planification est qu’elle porte sur l’impact global des activités réalisées qui peuvent être évaluées, ce qui permet à l’organisation de suivre la mise en œuvre grâce à un processus structuré.

La planification stratégique à moyen terme : ce type de planification laisse la possibilité de réviser les demandes, d’identifier de nouvelles demandes et d’obtenir de nouvelles ressources. Comme la planification est un cadre d’une action future, il peut s’avérer nécessaire de procéder à des changements dans le programme en raison des circonstances modifiant la planification à long terme. Dans cette situation, des changements stratégiques spécifiques sont apportés dans le principal programme. Mais il faut d’abord envisager l’ampleur et la nécessité même de ces changements qui ne doivent pas mettre en cause la planification à long terme.

Planification stratégique à court terme

Les demandes compatibles avec la tendance actuelle sont prises en compte dans cette planification.

Pour formuler un plan d’action, voici les étapes à suivre :

A. Examiner

- Quels sont les problèmes actuels ?

- Quelles demandes provoquées par ces problèmes ?


B. Que voulons-nous réussir, quels sont nos objectifs pour la période envisagée ?

C. Quels sont les moyens probablement à disposition pour atteindre ces objectifs ?

D. Quels sont les avantages et inconvénients de chacun de ces moyens et quelles sont les ressources humaines, les fonds et la durée à disposition pour ces objectifs ?

E. Quel est le moyen le plus acceptable ?

F. Qui fera quoi ? Pourquoi, quand et comment ?

G. A quel niveau une évaluation est-elle nécessaire et qui la réalisera ?

En fait, toutes les réponses constructives sont combinées dans une planification efficace. Mais la question se pose de la formulation de ces réponses. Il y a deux solutions. D’abord, un comité de haut niveau de l’organisation fournit des réponses à partir de l’expérience de ses membres. Cette action n’est ni anormale ni illégale mais elle a ses propres limites car les acteurs de participent pas ce qui gêne la mise en œuvre du processus. De plus, cette action ne prend que difficilement en compte les demandes de la population et ses règles de mise en œuvre.

Aussi, y a-t-il nécessité d’une étude participative pour formuler un plan car il faut aussi envisager à la fois pour qui et par qui il va être réalisé. Seul un effort collectif peut assurer la mise en œuvre d’une planification bien structurée et adaptée aux buts poursuivis.


Feuille d’exercice-5.1

Etat des connaissances des participants en planification de programme

Il est désirable que cette feuille soit remplie avec sincérité. On attend vos opinions basées plutôt que l’idéologie.

Oui Parfois Non

1. Un plan de programme vient-il d’un plan stratégique ?

2. Un plan de programme porte-t-il sur une activité spécifique ?

2. Y a-t-il un avantage à impliquer les bénéficiaires dans le processus de planification ?

3. Y a-t-il un travailleur qualifié impliqué dans la collecte de données ?

4. A-t-on utilisé une méthode participative pour collecter les données ?

5. Dans l’analyse des données, a-t-on pris en compte toutes les activités de développement concernant le domaine envisagé ?

6. Faut-il examiner les activités de développement des GO-ONG dans le domaine envisagé ?

7. Prend-on en compte l’opinion des facteurs pertinents (temps disponible, formation, ressources humaines) après avoir terminé la planification ?


Polycopié-5.2

PLANIFICATION PARTICIPATIVE

Dans la planification du développement contemporain, la tendance participative se

popularise effectivement et cette tendance la rend plus importante que la méthode

traditionnelle à toutes les étapes du cycle d’un projet. Bien qu’initialement, l’approche

participative ait bénéficié une importance particulière en matière de vérification des

besoins, elle s’approfondit et voit s’élargir son champ d’application. Le processus de

planification participative reste insuffisant en matière de planification d’organisations

pour ce qui touche aux ressources humaines, les questions financières, le suivi,

l’évaluation et les infrastructures. Il faut modifier cette manière de faire, dans l’intérêt des

projets. En même temps, la planification participative doit être considérée comme un

moyen et non comme un outil. Si on l’applique à chaque étape des projets, voici les

avantages obtenus :

♦ La population pourra identifier ses problèmes, ses capacités et les stratégies adaptées

ouvriront la voie à la participation de la population et à son appropriation du projet.

♦ De plus, une tendance s’amorcera pour un développement à long terme. Il en

résultera l’implication des services et experts dans l’identification des problèmes

internes de l’organisation et la compréhension des buts et objectifs du programme et

les stratégies de mise en œuvre seront améliorées à tous les niveaux. Cela accélérera

la prise de décision et la coordination entre les acteurs.

♦ La planification participative permettra de prendre les décisions stratégiques sur la

base des activités présentes et futures de développement de la GO-ONG dans les

domaines envisagés.

♦ Le concept de planification participative est aisé à comprendre mais son application

n’est pas aussi simple. planification ce qui oblige à prendre en considération les

facteurs suivants :

♦ Compétences techniques

♦ Capacité et culture de l’organisation


Il en résulte que les domaines d’intervention sont déterminés par la prise en compte de la

perspective de l’organisation et la capacité de la population tout autant que la vérification

des besoins et les solutions possibles.

Compétences techniques : capacités à remplir des tâches spécifiques, main d’œuvre

qualifiée, avantages techniques, analyse des données de façon organisée, rédaction de

rapport, etc.

Capacité et culture de l’organisation : Cela signifie que l’organisation est capable

d’utiliser les fonds, le temps et les ressources requises pour assurer une qualité normale.

Cela dépend des habitudes de l’organisation. Si elle est déterminée à conserver ses

normes qualitatives dans le développement communautaire, le concept de participation

peut être utilisé significativement.

En conclusion, chaque organisation, selon ses propres valeurs et perspectives, doit

normalement s’imposer le concept de participation par ses propres moyens, mais la vraie

leçon du concept de participation est qu’il devrait toujours demeurer intact.


Séance No. 6

Titre de la séance : Appréciation sociale

Objectifs de la séance : A la fin de la séance, les participants doivent pouvoir :

❑ expliquer le concept de : étude, appréciation générale et appréciation sociale,

❑ décrire l’appréciation participative rurale (APR) en tant que technique d’appréciation participative,

❑ expliquer les techniques de présentation de six outils de la PRA,

❑ Faire un plan de visite sur le terrain.


A. Le concept d’appréciation sociale et d’APR


❑ Expliquer la nécessité de l’appréciation sociale en tant que technique de vérification pour un besoin ou un problème.

Question-réponse

5 min Tableau

❑ Par une discussion, donner aux participants une idée de la signification des mots « étude », « appréciation sociale » et appréciation participative ». Montrer les transparents 6.1, 6.2, 6.3.

Démonstration et discussion

T-6.1,

T-6.2,

T-6.3

B. Méthodes d’appréciation sociale.


❑ S’informer des méthodes suivies par les participants lors d’une appréciation sociale en leur posant des questions. Expliquer

Question-réponse

20 min Polycopié-6.1,


ensuite quelques méthodes efficaces d’appréciation sociale, à l’aide du polycopié 6.1. Leur donner une idée de 10 méthodes en montrant le transparent 6.4.

T-6.4(a)

T-6.4(b)



❑ Indiquer alors quelques-unes des méthodes précédentes dans une séance de formation et clarifier les idées des participants à ce sujet.

Jeu de rôle 60 min

B. Préparer une visite sur le terrain


❑ Montrer le transparent 6.5 et expliquer comment préparer une visite sur le terrain.

Démonstrationdiscussion

5 min T-6.5

❑ Demander aux participants de se répartir en 3-4 groupes et de préparer un plan de visite sur le terrain. Aider chaque groupe à faire un plan réaliste.

Travail de groupes

35 min Grande feuille de papier,

marqueur

❑ Montrer les transparents 6.6(a) et 6.6(b) et expliquer ce qu’il faut faire et ne pas faire pendant une visite sur le terrain.

Discussion 10 min T-6.6(a)

T-6.6(b)

D. Evaluation de la séance

Processus Méthode Time Matériel

❑ Vérifier la compréhension des participants en leur posant les questions suivantes :

♦ Qu’entendez-vous par « étude » ?

♦ Qu’est-ce qu’une « étude générale » ?

♦ Que faut-il faire pendant une visite sur le terrain ?

♦ Que ne faut-il pas faire pendant une visite sur le terrain ?

Démonstration & discussion

5 min Tableau


ETUDE

De quoi s’agit-il ? Généralement, une étude est une collecte de données

Dans quel but ? Il faut faire une étude pour découvrir une norme générale d’information qualitative sur différentes caractéristiques d’une population.

Caractéristiques Il faut préférer ici l’information quantitative pour élaborer une hypothèse ou une conclusion après analyse, et l’information qualitative est préférable pour enrichir l’information quantitative.


T-6.1.2

APPRECIATION GENERALE

Une étude générale permet d’identifier un problème, son analyse en profondeur et elle prépare l’élaboration d’un plan d’action spécifique pour le résoudre.

T-6.3

APPRECIATION PARTICIPATIVE

Une appréciation participative combine cette étude avec les techniques qui permettent à la population de partager, d’améliorer et d’analyser son savoir concret. Grâce à l’implication des acteurs dans ce processus, la source de l’information se révèle forte et solide.

E:\Trousse vs. electronique\Manuel F Bangladesh Planification éducative participative.doc57 57

Polycopié-6.1

METHODES EFFICACES D’APPRECIATION SOCIALE

Objectif : Avoir une idée des conditions sociales d’une zone et donner à ses habitants une vue globale de toute la zone.

Méthode : Avant une étude :

♦ A partir des opinions des personnes présentes, choisir un lieu ouvert où elles puissent travailler ensemble

♦ Expliquer l’objectif de l’étude de carte.

Pendant l’appréciation :

♦ Ouvrir avec les personnes présentes une discussion sur leurs idées et ressources.

♦ Demander d’abord que l’on indique les limites de la zone et que l’on situe quelques points identifiables de la zone sur la carte

♦ Demander que l’on situe les routes, rivières, canaux, écoles, etc, sur la carte.

♦ Demander que l’on indique les lieux importants sur la carte.

♦ Demander que l’on précise, à l’aide de symboles, chaque maison, famille, ainsi que les nombre et sexe, emploi et niveau d’étude de ses membres.

Après l’appréciation :

♦ Après l’étude de la carte, la montrer à tous les participants, ajouter ou corriger les indications fournies.

♦ Après cette présentation, recopier toute la carte sur une feuille de papier dans la modifier..

Se souvenir de :

♦ Clarifier tous les objectifs avant de préparer la carte de la zone.

♦ Ne montrer aucune hâte pendant cette activité.

♦ S’assurer que les participants ont eu l’occasion de donner leurs opinions.


ENTRETIEN SEMI-STRUCTURE

La méthode est évidemment très importante pour les nouveaux venus. L’entretien semi-structuré permet de collecter une information qualitative information de différents groupes de personnes.

Il existe différents types d’entretien semi-structuré, dont :

a. L’entretien individuel

b. L’entretien avec un témoin capital

c. La discussion de groupe.

d. La discussion avec un groupe spécialisé.

Application de la méthode :

D’abord :

♦ Choisir un sujet

♦ Déterminer les questions à poser pendant l’entretien

♦ Choisir les questions correspondant au type d’entretien (les types sont indiqués ci-dessus)

♦ Préparer tout le matériel nécessaire

♦ Faire une liste de questions pour une bonne discussion.

Pendant l’entretien :

♦ Posément les questions de manière détendue

♦ Ne poser qu’une question à la fois

♦ Utiliser à bon escient les six questions classiques (qui, quoi, où, quand, pourquoi, comment)

♦ Si, possible, parler dans une langue locale

♦ N’écrire les opinions que si leur auteur donne sa permission.

Enfin :

♦ Vérifier que réponse a été apportée à toutes les questions.

♦ Expliquer brièvement les résultats de la discussion.


CHOIX AVISE PAR PAIRES

Une comparaison par paires (meilleur – pire) s’appelle choix avisé

Objectif

♦ Préparer une liste de choix individuels ou collectifs

♦ Comparer les choix.

Méthode

a. Préparer d’abord une liste globale des choix possibles.

b. Demander d’écrire les noms ou symboles d’objets sur de petits morceaux de papier.

c. Demander alors que l’on opère un choix entre deux objets, puis par paires (meilleur – pire).

d. Déterminer les choix les plus difficiles et importants et déterminer la source des difficultés.


ANALYSE DU CLIMAT

Définition:

L’analyse du climat est la méthode d’analyse, par un groupe, de l’impact du temps qu’il fait et du climat sur sa vie, son emploi du temps, sa mobilité, etc. Tout changement du temps et du climat joue un grand rôle sur la vie quotidienne, la production agricole et l’alimentation des villageois. On peut facilement établir un calendrier annuel du temps.

Implications:

♦ Connaître les conséquences du climat sur le travail, l’alimentation, l’épargne, la santé, l’assiduité scolaire, la participation aux IGA, etc.

♦ Analyser les différences saisonnières

♦ Préparer un plan efficace de développement pour un village.

♦ Développer l’éveil analytique des villageois.

Processus:

♦ Choisir un groupe de villageois et villageoises avec lesquels le savoir et l’expérience peuvent être partagés

♦ Choisir un phénomène qui intervient différemment selon la saison

♦ Demander que les villageois nomment tous les mois et leur montrer les noms sur le sol ou une feuille de papier

♦ Après avoir correctement tous les mois d’une année, identifier ceux au cours duquel l’événement intervient les plus et moins fréquemment

♦ Demander que l’on illustre ces différences saisonnières en montrant une semence, un pierre ou un fil de jute

♦ Ne pas intervenir pendant la démonstration de la variété saisonnière

♦ Après la préparation de tout le cycle des saisons, encourager les villageois à en parler

♦ Conserver durablement cette représentation de l’analyse saisonnière sur une feuille de papier

♦ Remercier les villageois d’avoir coopéré et partagé leur expérience.


CHOISIR LES PRIORITES

Définition:

Choisir les priorités, c’est identifier les problèmes d’une zone ou d’un village et les classer.

L’objectif :

♦ Identifier les problèmes d’une zone par la discussion participative

♦ Etablir les priorités de ces problèmes

♦ Connaître l’attitude de la population pour résoudre ces problèmes.

♦ Connaître la capacité réelle de la population à résoudre les problèmes et avoir une idée des tâches d’une organisation.

Processus:

♦ Disposer tout le matériel nécessaire à porter de main : cailloux, semences, feuilles, etc.

♦ Ce peut être sur le sol ou sur un grand morceau de papier.

♦ Ouvrir la discussion sur un sujet spécifique et demander qu’elle s’élargisse aux problèmes majeurs

♦ Demander que l’on formule les problèmes sur un petit morceau de papier.

♦ Demander aux personnes ayant participé d’écrire leur nom sur un petit morceau de papier. (Il vaut mieux ne pas inscrire ces noms si le groupe est important)

♦ Aider au rangement en colonnes des petits morceaux de papier sur les problèmes

♦ Demander aux participants de ranger en colonnes les petits morceaux de papier portant leurs noms

♦ Demander à un participant de classer les papiers sur les problèmes selon leurs rangs de gravité (à partir de 1). Essayer de comprendre la justification de ce choix.

♦ Encourager tous les participants à donner leurs opinions

♦ Remercier tout le monde et conclure.

E:\Trousse vs. electronique\Manuel F Bangladesh Planification éducati

Domaine d’application

♦ Connaître composante d’un programme considérée comme la plus importante par la population

♦ Identifier la composante la plus faible du programme.

♦ Identifier les activités la plus et la moins efficaces

♦ Déterminer l’activité considérée comme la plus importante.

Se souvenir de :

♦ Vérifier les causes provoquant chaque choix.

♦ Connaître l’argumentation de chaque choix en posant la question-type

♦ Ne pas imposer sa propre opinion lors des choix.

Note: 1) On peut établir des priorités de plusieurs manières :

a) choix

b) choix

2) On peut faire procéder à des choix s(garçon et filles).

Individuel

Choix collectif avisé

Individuel

Choix collectif avisé

ve participative.doc62 62

éparément par les enfants, les adolescents


CHOIX DIRECT SUR LISTE Le choix sur liste est une méthode importante permettant de savoir comment un groupe de villageois procède à une évaluation relative, selon quels critères ou caractéristiques dont on établit la liste

Objectif:

♦ Choisir le plus important parmi plus de deux.

♦ Savoir celui qui présente le plus de potentialités.

♦ Identifier le moins efficace.

♦ Avoir une idée des critères de choix des villageois.

Processus:

♦ Choisir un emplacement propice au travail et des participants aptes à cette activité

♦ Leur demander d’écrire les noms d’objets ou sujets sur de petits cartons et les ranger au sol

♦ Leur demander d’écrire leur opinion à gauche de la colonne de cartons : pourquoi considèrent-ils un élément plus important que l’autre. Dessiner au tableau des lignes horizontales et verticales et retranscrire les noms d’objet ou sujet verticalement et les justifications de choix horizontalement

♦ Ouvrir une discussion sur le premier objet ou sujet

♦ Demander quel est le meilleur, lequel suit dans leur choix, etc. Essayer de savoir ce qui différencie le premier du second. Demander qu’ils illustrent leurs réponses à l’aide du matériel. Ce système permet de savoir pourquoi ils apprécient les objets ou sujets.

♦ Faire de même pour le second objet ou sujet par rapport au troisième, et ainsi de suite

♦ Après examen de toutes les caractéristiques, aider les participants à choisir le meilleur et analyser ce choix

♦ Remercier et conclure


Domaine d’application :

♦ Quel type de traitement est entrepris pour les villageoises pour telle maladie

♦ Identifier une meilleure option de IGA.

♦ Comprendre les préférences pour la source des prêts et leurs différentes caractéristiques.

♦ Vérifier les choix comparatifs

♦ Prendre conscience des différences

♦ Connaître la cause de chaque degré

♦ Connaître les méthodes contraceptives adoptées par les femmes

♦ Connaître les différents composants des activités d’une organisation.

♦ Avoir une idée des opinions sur les tâches

♦ Connaître la demande de prêts en fonction du mois de l’année

Se souvenir

1) Du matériel :

Cailloux, semence de pois, feuilles et autres ressources locales

2) Du système de choix

a) Pour chaque cas, utiliser au plus 10 semences.

b) Etablir un score pour chaque sujet ou source

c) Classer en fonction des caractéristiques / causes. Pendant une discussion avec les villageois, observer leur utilisation des arguments hostiles ou favorables à chaque objet. Ces arguments sont généralement liés et permettent de comprendre la mentalité et la perspective des villageois.


T-6.4(a)


Nom Caractéristiques

Entretien semi-structuré

Fournit une information qualitative émanant de personnes ou de groupes et permet d’établir une relation.

Carte sociale Informe sur les frontières, routes, maisons, centres éducatifs, répartition de la population.

Calendrier saisonnier

Etablit les différences de demandes dans le temps et permet d’agir en conséquence.

Choix et classement

Etablit la priorité parmi les demandes.

Choix de solution économique

Classe les personnes selon leur fortune.


T-6.4(b)


Nom Caractéristiques

Schéma de déplacement

Informe sur les relations de la population avec les lieux ou organisations pour ses différents besoins.

Diagramme Informe sur les relations de la population avec les organisations de développement et sur les influences des personnes et organisations dans une zone.

Tendance d’évolution

Informe sur les changements intervenus dans la vie quotidienne et l’environnement en fonction du temps qui passe.

Choix direct sur liste

Explique sur les préférences de la population et leursjustifications.

Schéma d’impact Indique la tendance du changement d’activités.


T-6.5

ECHANTILLON SIMPLE POUR LA PREPARATION D’UNE APPRECIATION

Groupe-------------------- Date--------------------- Heure---------------------

Région-------------------- Village------------------ Union-------------------- Thana------------------

Information recherchée Stratégie Matériel Durée Rôles individuels

Localisation géographique et répartition de la population par groupes d’âge.

Localisation d’organisations, routes, usines, nombre de familles, puits, systèmes d’assainissement, etc.

Carte sociale

Papier, marqueur,

colle, ciseaux

3 heures Modérateur: Nazrul

Portier: Shukanta

Portier: Rabindra

Modérateur: Humayun


T-6.6 (a)

A FAIRE LORS D’UNE VISITE SUR LE TERRAIN

♦ Donner aux gens l’impression que l’on est venu pour apprendre quelque chose

♦ Expliquer clairement les objectifs et méthodes de discussion

♦ Se préparer à écouter attentivement et à apprendre de la population

♦ Attendre que les gens aient fini de parler avant de poser des questions

♦ Encourager les gens à expliquer clairement tout sujet

♦ Travailler avec un esprit d’équipe

♦ Contrôler ceux qui tentent de manipuler la discussion

♦ Manifester du respect aux gens et établir une relation avec eux

♦ Utiliser une langue simple ou locale

♦ Créer une atmosphère gaie

♦ Se conduire normalement

♦ Pratiquer l’autocritique

♦ Conclure la discussion avec gratitude et des remerciements


T-6.6 (b)

A NE PAS FAIRE LORS D’UNE VISITE SUR LE TERRAIN

♦ Faire le pitre en public

♦ Donner de fausses espérances d’aide à la population

♦ User de méthodes difficilement compréhensibles

♦ Hâter la discussion

♦ Perdre patience

♦ Poser plusieurs questions à la fois

♦ Entamer la discussion sur plusieurs sujets à la fois

♦ Echanger des signes avec un membre de l’équipe

♦ Interrompre la discussion

♦ Manifester de la hâte

♦ Dévier du courant de la discussion


Séance No. 7

Titre de la séance : Visite sur le terrain

Objectifs de la séance : A la fin de la séance, les participants doivent pouvoir

❑ Collecter des données auprès de la population


A. A faire avant la visite sur le terrain

Processus Méthode durée Matériels

❑ Donner aux participants une idée de la visite sur le terrain, indiquant ainsi : -

- Où ils doivent aller

- Comment y aller

- Combien de temps y rester

- Où ils déjeuneront

- Quand ils reviendront, etc.


❑ Avant la visite sur le terrain, rappeler aux participants l’objectif et la méthode de collecte de données, ce qu’il faut faire et ne pas faire, etc. Si personne pose des questions, clarifier par des réponses adaptées. Demander à chacun de collecter des données selon le plan.

Discussion 30 min Matériel requis

❑ S’assurer le soutien nécessaire pendant la visite sur le terrain

Pratique 5-30 min


Séance No. 8

Titre de la séance : Analyse de données

Objectifs de la séance : A l’issue de la séance, les participants doivent pouvoir :

❑ Identifier et analyser les données relevées dans l’appréciation sociale et la visite sur le terrain

❑ Présenter les données analysées grâce à un schéma.

Durée de la séance : 3:00 heures.

A. Analyse de données


Vérifier les pré-conceptions des participants sur l’analyse de données

Question/ réponse

5 min Tableau

❑ Distribuer le polycopié 8.1 avec le guide de l’analyse de données et l’expliquer.

Discussion 20 min Polycopié-8.1, tab

❑ Montrer et analyser le transparent 8.1 sur le format de rédaction de rapport.

Discussion démonstra-

tion

5 min T-8.1

Tableau

❑ Demander aux participants d’analyser les données en groupes et de préparer un rapport selon le format indiqué.

Travail de groupe

60 min Grande feuille de papier, p

❑ Demander que les rapports soient présentés, demander les opinions des autres groupes et faire les corrections nécessaires.

❑ Après la présentation, identifier les problèmes et perspectives d’une région dont on reparlera plus tard lors de l’étude de la planification.

Discussion 40 min Tableau, grande feuille de

B. Evaluation de la séance :



❑ Vérifier la compréhension des participants en posant les questions suivantes

- Qu’est-ce qu’une analyse ?

- Quels sont les données de base d’une région ?

- Que faut-il prendre en compte pour analyser des données ?

Question réponse

5 min Tableau


Polycopié-8.1

GUIDE DE L’ANALYSE

L’analyse est le processus de création d’une représentation significative des données reçues durant une étude. Elle indique les présomptions que l’o’ peut formuler à partir de ces données. Par exemple, l’étude a montré qu’en dépit d’un nombre adéquat d’écoles dans une zone donnée, le taux de scolarisation est faible pour des raisons à trouver dans l’opinion du public. De ce fait, l’analyse doit être basée sur les facteurs d’un domaine, comme les niveaux de la population quant à l’éducation, la santé, l’économie, etc. Ce processus doit commencer immédiatement après la collecte de l’information sur la zone sans délai et avant réception des informations manquant encore.

Dès le début du traitement des données, chaque groupe d’informations doit être divisé en petits groupes et les données classées en conséquence. Ainsi, si la santé est un domaine d’étude, les organisations prodiguant des soins, luttent contre les maladies courantes, contribuent à l’assainissement, etc., peuvent relever de ce domaine.

Pour cela, il faut préparer des questionnaires sur chaque point et recueillir les réponses. Par exemple, combien existe-t-il d’organisations prodiguant des soins dans le village, qui les gère et quels types de services sont disponibles, etc. Parfois, plusieurs questions peuvent surgir sur le terrain lors de l’étude, et elles doivent être posées aussi.

Il doit y avoir un rapport sommaire et des recommandations doivent être formulées après l’analyse des données. Par exemple, préparer un rapport sommaire sur l’état sanitaire et formuler des recommandations pour régler les problèmes. Des informations statistiques peuvent être renvoyées en annexe ou au rapport final de présentation analytique des données. On peut accepter quelques informations qualitatives sous la forme d’étude de cas particuliers.

Globalement, après l’analyse des données, les résultats devraient pouvoir être fournis à différentes sources de données (les participants) car d’autres recherches et analyses devront être effectuées. Comme la population est la principale source de données dans la méthode participative, son opinion doit être recherchée pour vérifier la pertinence des enseignements tirés de l’analyse des données. Si ce n’est fait, on risque de remettre en cause l’acceptabilité du plan d’action élaboré à partir de ces enseignements et la participation de la population.

Il faut enfin éviter par tous les moyens les contradictions entre les éléments de l’opinion finale. Si c’est inévitable, on doit fournir une explication logique.


T-8.1

FORMAT DE PREPARATION D’UN RAPPORT

A. Faits de base

- Localisation géographique - Population - Activités - Ressources locales - Autres informations pertinentes

B. Domaine d’étude (santé, éducation, assainissement, etc.)

- Situation actuelle - Causes - Stratégies probables pour régler les

problèmes

C. Limite d’une visite sur le terrain

D. Nouvelle expérience

E. Evaluation et recommandations.


Séance No. 9

Titre de la séance : Planifier le programme d’un projet.


❑ Décrire le processus de fixation des objectifs d’un projet.

❑ Décrire les différents sujets, étapes et domaines qu’il est nécessaire de prendre en compte pour planifier les différents programmes d’un projet.

❑ Préparer un schéma de plan basé sur un objectif

Durée de la séance : 4 heures 30 min A. Planification d’un programme et fixation des objectifs


❑ Demander ce qui est nécessaire pour planifier des programmes d’un projet et inscrire les réponses au tableau.

Question réponse

5 min Tableau

❑ Expliquer les étapes et objets à prendre en compte et expliquer dans quels domaines une planification préalable est nécessaire. Utiliser le polycopié 9.1.

Question réponse

5 min Polycopié-9.1

Tableau

❑ S’informer des idées des participants sur ce qu’est un objectif et son utilité.

Question réponse

5 min Tableau

❑ Expliquer les questions à prendre en compte pour fixer un objectif (par exemple : un objectif doit être spécifique, mesurable, accessible, réel et d’actualité.


❑ Expliquer le sens du mot mesurable pour les objectifs préférables, dont l’analyse est possible, etc.


❑ Demander de fixer les objectifs d’un projet d’éducation pour la population, à partir des données collectées sur une communauté. Demander que cela soit fait

Discussion en groupe

15 min Grande feuille de papier, papier


en groupes. marqueur

❑ Demander à chaque groupe d’expliquer les objectifs qu’il propose.

Présentation 5 min Grande feuille de

papier B. Planifier le programme d’un projet


❑ Demander la planification d’un programme par un jeu de rôles. Donner à chaque groupe les indications nécessaires sur la planification participative d’un programme (les membres du groupe devront jouer différents rôles, par exemple : un enseignant, un apprenant, un travailleur social, un dirigeant local, etc. Tous s’assoient ensemble pour participer à la planification).

Jeu de rôle

60 min Matériels requis

❑ Distribuer le polycopié 9.2 et demander aux groupes de planifier chacun un programme. Pendant ce travail, demander que soit suivies les indications du polycopié-9.1.

Discussion de groupe

1-30 min Polycopié-9.2, grande feuille de papier, papier,

marqueur

❑ Après la fin du travail de groupe demander à chaque groupe de présenter son plan, solliciter les opinions des autres groupes, et faire les corrections éventuellement nécessaires.

B. Evaluation de la séance :


❑ Vérifier la compréhension des participants en leur posant les questions suivantes :

- Que faut-il prendre en compte lors de la planification d’un programme ?

- Quels sont les domaines de planification ?

Question réponse

5 min Tableau


Polycopié-9.1

PLANIFIER UN PROGRAMME DE PROJET Les étapes de la planification

♦ Choisir les objectifs de programmes à la lumière des informations générales stratégiques de mise en œuvre du programme après avoir pris en compte les opinions de chacun.

♦ Déterminer une stratégie spécifique de mise en œuvre basée sur les objectifs du programme (une telle stratégie peut être choisie pour mettre en œuvre des programmes d’éducation de base ou des activités de post-alphabétisation, etc.)

♦ Déterminer l’audience cible à partir de la stratégie de mise en œuvre (une telle stratégie peut être choisie pour mettre en œuvre des programmes d’éducation pour des enfants travaillant en zone urbaine ou pour des femmes illettrées en milieu rural.)

♦ Vérifier l’échec ou la réussite de programmes déjà en cours de mise en œuvre et identifier les enseignements qui en ont été tirés tout en vérifiant l’efficacité de la stratégie utilisée.

♦ Vérifier l’efficacité d’autres stratégies dans un domaine d’action de différentes agences gouvernementales ou non-gouvernementales.

♦ S’assurer de la cohérence entre, d’une part, les stratégies choisies et, d’autre part, la politique et l’institution de mise en œuvre.

Points à prendre en considération pour la planification de programme :

♦ Statut socio-culturel du domaine de travail et conditions socio-économiques de la population cible.

♦ Disponibilité et accessibilité des ressources.

♦ Inclusion des infrastructures matérielles et des ressources financières.

♦ Intérêt, savoir-faire et efficacité de la population, notamment de la population cible, aux différents niveaux de participation au processus de mise en œuvre du programme.

Domaine de planification :

♦ Planification du personnel.

♦ planification des ressources financières

♦ Plan d’action (planification des décisions quant aux activités et calendrier)

♦ Mise en œuvre de la planification des stratégies

♦ Gestion de la planification des stratégies

♦ Planification de l’évaluation.


Polycopié-9.2

SCHEMA DE PLANIFICATION DE PROJET

1. Population cible : par exemple, les enfants non scolarisés.

2. Nature du projet : l’activité qui doit être mise en œuvre prioritairement dans ce projet. Par exemple, l’éducation non formelle.

3. L’objectif du programme : l’objectif pour lequel le projet va être entrepris. Par exemple, encourager les enfants non scolarisés à recevoir une éducation primaire complète.

4. Stratégie générale : essentiellement, comment le projet doit être mis en œuvre. Par exemple, susciter des opportunités pour que les enfants non scolarisés puissent bénéficier de l’éducation primaire dans les centres d’éducation non formelle au niveau local.

5. Stratégie de mise en œuvre centrée sur l’objectif : pour atteindre chaque objectif, des stratégies différentes doivent être appliquées, comme, par exemple, la mise à disposition de formations et des matériels nécessaires pour que les enfants soient capables de suivre une éducation primaire normale à cinq niveaux.

6. Stratégies de mise en œuvre centrée sur la population cible : les différentes stratégies à adopter pour les différents groupes cibles. Par exemple, recueillir l’opinion des parents sur la meilleure période d’ouverture de centre d’éducation et créer les opportunités pour que les enfants qui travaillent puissent aller au centre d’éducation, etc.

7. Planification du personnel : envisager le moyen de recruter de nombreux superviseurs et enseignants et pour quelle durée. Décider également de leurs niveaux de qualification et de la formation qui doit leur être accordée.

8. Planification des ressources et des fonds : quels types de ressources et de fonds sont nécessaires. D’où proviendront-ils et dans quels domaines faut-il dépenser pour la mise en œuvre du projet.

9. Plan d’action : quelles sont les principales tâches nécessaires à la mise en œuvre du projet et selon quel calendrier. Qui sera responsable de l’accomplissement de ces tâches.

10. Planification des stratégies de mise en œuvre : brève description de chacune des tâches à accomplir pour le projet.

11. Planification de la gestion des stratégies : définir comment le processus général de mise en œuvre du programme sera supervisé et géré.


12. Planification de l’évaluation : De brèves notes sur les méthodes de vérification et évaluation des résultats des enseignants et des progrès du projet.


Séance No. 10

Titre de la séance : Planification de la mise en œuvre de projet


❑ Décrire les étapes de la planification de la mise en œuvre de projet grâce à la méthode participative.

❑ Décrire les points à inclure dans un plan de mise en œuvre de projet.

❑ Expliquer comment en vérifier le bien-fondé.

Durée de la séance : 4-30 min A. Comment établir un plan de mise en œuvre de projet


❑ Demander ce qui est nécessaire pour établir un plan de mise en œuvre de projet et inscrire les réponses au tableau.

Question réponse

10 min Tableau

❑ Expliquer la feuille d’exercice 10.1 sur le schéma de plan de mise en œuvre de projet.

Discussion 20 min Feuille d’exercices

Tableau

❑ Distribuer la feuille d’exercice 10.1 aux participants et leur demander de faire une planification sur ce modèle.

Travail en groupes

2-30 min Grande feuille de papier, papier,

marqueur B. Vérification du bien-fondé de la planification


❑ Distribuer la liste mentionnée dans le polycopié 10.2 et l’expliquer. Pour une vérification entre groupes, chaque groupe va vérifier la planification des autres groupes.

Technique des 4

groupes

60 min Polycopié-10.1

❑ Chaque groupe vérifie la planification à partir des recommandations des autres groupes.

Discussion de groupes

25 min




❑ Evaluer la compréhension des participants en posant les questions suivantes :

- Que faut-il prendre en compte lors de l’élaboration d’un plan de mise en œuvre de projet ?

- Quels sont les principaux éléments de vérification d’un plan ?

Question réponse

5 min Tableau


Feuille d’exercice -10.1

Schéma de planification de la mise en œuvre de projet

Nom du projet : _____________________

Durée du projet : __________________

Délai par cible Particulièrement axé sur un

objectif / composant Cible

globale Jan Fév Mar Avr Mai Juin Stratégie

de mise en œuvre

Matériel Respon- sable


Polycopié-10.1

Aide-mémoire pour la vérification d’un projet

A. Le bien-fondé global du plan

♦ Les demandes de la communauté se reflètent-elles dans les buts et objectifs du projet ?

♦ Les objectifs sont-ils spécifiquement définis ? .

♦ Les caractéristiques des personnes ou organisations (bénéficiaires ou partenaires) devant participer aux activités de mise en œuvre ?

♦ Les ressources locales ont–elles prises en compte ?

♦ La mise à disposition continue des ressources est-elle assurée ?

♦ A-t-on prévu de développer les qualifications des différents personnels ?

B. Assurer la coordination des activités :

♦ Vérifier que la charge de travail a été concentrée sur une période particulière (mois/trimestre), et réduite l’activité à d’autres périodes pour une judicieuse distribution du temps en fonction de l’objectif ou du composant.

♦ Existe-t-il une relation dans la fixation de la durée des différentes activités ? Ainsi, il doit exister une relation temporelle entre la fourniture des matériels de formation et leur utilisation.

♦ Vérifier la fourniture des matériels nécessaires au début de la mise en œuvre d’une activité et sa compatibilité avec les autres fournitures pour d’autres activités

♦ Vérifier si des activités comparables de plusieurs composantes peuvent être menées simultanément. Ainsi, l’allocation mensuelle d’argent ou de matériel de différentes composantes peut-elle être réalisée à des périodes différentes ? Une formation de base peut être organisée simultanément avec une formation spécifique prévue pour l’enseignant<.


C. Assurer la supervision, le suivi et l’évaluation :

♦ Vérifier que le processus de supervision du programme, ses objets et sa fréquence, la méthode du feed-back et le suivi ont été inclus dans la planification.

♦ Les stratégies de suivi du programme et leur calendrier ont-ils été déterminés et sont-ils compatibles avec les objectifs du projet et les résultats espérés ? Existe-t-il un moyen de conserver et faire circuler l’information collectée lors des vérifications ?

♦ La période d’évaluation et les résultats attendus ont-ils été planifiés en fonction des objectifs ?


Séance No. 11

Titre de la séance : Planification des ressources


❑ Décrire les stratégies de mobilisation des ressources par une méthode participative

❑ Indiquer les domaines de fourniture des ressources.

❑ Expliquer comment s’articulent l’utilisation et la fourniture des ressources.

Durée de la séance : 3-00 heures

A. les stratégies de mobilisation des ressources


❑ Demander aux participants de discuter en groupes pour identifier différentes ressources d’une zone de travail spécifique.

Travail en groupe

20 min Grande feuille de papier, papier,

marqueur

❑ Montrer et expliquer le transparent 11.1 sur les actions à mener pour la planification des ressources, et le transparent 11.2 sur l’utilisation des ressources.

❑

Discussion 30 min T-11.1

T-11.2

. Expliquer les transparents 11.3 et 11.4 sur le schéma de flux des ressources et distribuer les polycopiés 11.1 et 11.2

Démonstration et discussion

10 min T-11.3

T-11.4

Polycopié 11.1 & 11.2

❑ Demander aux participants de planifier en groupes selon le schéma indiquant quelles ressources, quand et comment, et quel secteur elles peuvent être utilisées.


1.20 min Grande feuille de papier, papier,

marqueur


❑ Demander aux groupes de présenter leurs plans et encourager les autres groupes à donner leur opinion.

Présentation collective

25 min Grande feuille de

papier

❑ Demander à chaque groupe de revoir son plan en fonction des opinions émises par les autres groupes.


10 min



❑ Evaluer la compréhension des participants en posant les questions suivantes :

- Que doit-on faire pour planifier les flux de ressources ?

- Quelles stratégies adopter pour faire circuler les ressources ?

Question réponse

5 min Tableau


T-11.1

PLANIFICATION DES RESSOURCES A faire pour établir un plan d’utilisation des ressources

♦ Identifier les différentes ressources nécessaires pour projet (ressources humaines, infrastructures matérielles, fonds de roulement, formation, outils, etc.)

♦ Identifier les provenances des ressources (budget de l'organisation, ressources locales, donations d’agences, assistance financière et technique d’autres organisations etc.)

♦ Déterminer la localisation des ressources identifiées, leur disponibilités, leur accessibilité et leur utilité dans la mise en œuvre.

♦ Quantifier les ressources locales adaptées, déterminer leur localisation et s’assurer de leur disponibilité.

♦ Déterminer les responsabilités pour la mobilisation des ressources.


T-11.2

Les flux de ressources

Déterminer le secteur et le calendrier du

flux de ressources

S’assurer que l’état des stocks est correctement tenu et identifier les stratégies de vérification des gaspillage des

ressources.

S’assurer de la mise à

disposition des ressources en temps utile

Déterminer la méthode de

suivi des ressources

Allocations sectorielles

de ressources


T-11.3 SCHEMA DE FLUX DE RESSOURCES : MOBILISATION

Date Mobilisation des ressources

1ère année Fonds de roulement Instruments / infrastructure matérielle

Formation

Source Montant (en Tk.)

Source Description Source Nature

Juillet-Sept

Fonds propres de l’organisation

5,000 Population locale

Salle du centre d’éducation

DAM Formation à la gestion

Oct-Déc. Agence donatrice 70,000 Agence donatrice

Fourniture de cyclomoteur

Jan.-Mars Mobilisation de fonds locaux

1,000 Ressources locales

Construction d’école

DAM Formation en supervision

Avril-Juin Agence donatrice 1,00,000 2ème année Juil-Déc Fonds de l’organisation

Agence donatrice 5,000 1,50,000

Janv.-Juin Agence donatrice Fonds locaux

1,50,000 5,000

Total 4,86,000


T-11.4 SCHEMA DE FLUX DE RESSOURCES : MOBILISATION

Budget primitif : dépenses (in Taka) Élément du projet Juillet Août Sept. Octob. Nov. Déc. Total

1. Matériel éducatif

7,000 3,000 10,000

2. Formation 3500 3500

3. Salaires/ indemnités

4,000 4,000 4,000 6,000 6,000 6,000 30,000

4. Transports 2,000 1,500 1,000 1,000 1,000 1,000 7,500

5. Location de locaux

2,000 2,000 2,000 2,000 2,000 2,000 12,000

6. Fournitures 1,000 1,000 2,000

7. Autres 1,000 1,000 2,000

Total 17,000 11,000 7,000 13,000 9,000 10,000 67,000


Polycopié-11.1

PLANIFICATION DES RESSOURCES ET DE LEUR UTILISATION

A faire pour planifier les ressources

♦ Identifier les différentes ressources nécessaires pour projet (ressources humaines, infrastructures matérielles, fonds de roulement, formation, outils, etc.)

♦ Identifier les provenances des ressources (budget de l'organisation, ressources locales, donations d’agences, assistance financière et technique d’autres organisations etc.)

♦ Déterminer la localisation des ressources identifiées, leur disponibilités, leur accessibilité et leur utilité dans la mise en œuvre.

♦ Quantifier les ressources locales adaptées, déterminer leur localisation et s’assurer de leur disponibilité.

♦ Déterminer les responsabilités pour la mobilisation des ressources.


Pour planifier l’utilisation des ressources

♦ Déterminer le secteur et le calendrier du flux de ressources

♦ S’assurer que l’état des stocks est correctement tenu et identifier les stratégies de vérification du gaspillage des ressources

♦ Déterminer la méthode de suivi des flux de ressources.

♦ Allocations sectorielles de ressources

♦ S’assurer de la mise à disposition des ressources en temps utile


Polycopié-11.2

SCHEMA DE FLUX DE RESSOURCES

A. Mobilisation des ressources : Date 1ère

année Fonds de roulement Instruments / infrastructure matérielle

Formation

Source Montant (en Tk.) Source Description

Source

Nature

Juillet-Sept

Fonds propres de l’organisation

5,000 Population locale

Salle du centre d’éducation

DAM Formation en gestion

Oct-Déc.

Agence donatrice 70,000 Agence donatrice

Fourniture de cyclomoteur

Jan.-Mars

Mobilisation de fonds locaux

1,000 Ressources locales

Construction d’école

Formation en supervision

Avril-Juin

Agence donatrice 1,00,000

2ème année Juill-Déc

Fonds de l’organisation Agence donatrice

5,000 1,50,000

Janv.-Juin

Agence donatrice Fonds locaux

1,50,000 5,000

Total 4,86,000

B. Mobilisation des ressources : Budget primitif : dépenses (in Taka) Élément du projet

Juillet Août Sept. Octob. Nov. Déc. Total

Matériel éducatif 7,000 3,000 10,000

Formation 3500 3500

Salaires/ indemnités 4,000 4,000 4,000 6,000 6,000 6,000 30,000

Transports 2,000 1,500 1,000 1,000 1,000 1,000 7,500

Location de locaux 2,000 2,000 2,000 2,000 2,000 2,000 12,000

Fournitures 1,000 1,000 2,000

Autres 1,000 1,000 2,000

Total 17,000 11,000 7,000 13,000 9,000 10,000 67,000


Séance No. 12

Titre de la Séance : Revue et appréciation de la formation et

Objectifs of the séance : A la fin de la séance les participants doivent pouvoir :

❑ Présenter un résumé des sujets discutés pendant la formation.

Durée de la séance : 1-30 min

A. Résumé de la formation


❑ Répartir les principaux sujets en 4 petites unités qui ont été discutés pendant la formation et demander aux participants de se répartir en 4 groupes qui discuteront chacun d’une unité.

Discussion en petits groupes

30 min Grande feuille de papier, papier,

marqueur

❑ Après la discussion, demander à chaque groupe d’indiquer ce qu’ils ont appris sur une grande feuille de papier et la présenter au groupe réuni.. S’il manque quelque chose, demander aux autres groupes de commenter les points omis..

Question réponse/

discussion

30 min Grande feuille de papier, papier

marqueur

B. Appréciation finale


❑ Distribuer la feuille d’appréciation finale et demander qu’elle soit remplie. Réunir les feuilles remplies.

Travail individuel

30 min feuille d’ appréciation

finale

❑ Vérifier les feuilles reçues et les noter sur 100 (10 points pour chacune des 10 questions)

Vérification finale de la formation

❑ Réunir les résultats initiaux et finaux selon le schéma fourni.

Travail final Schéma


Atelier de formation Planification éducative participative

Evaluation finale

Nom du participant :

Organisation :

Date :

Cochez le signe ( √ ) dans les cases appropriées et notez vos opinions dans les espaces blancs

1. Quelle filière éducative les programmes d'éducation de masse couvrent-ils ?

Formelle Non-formelle Informelle

2. Quelle est la projection du taux d'alphabétisation d'ici à la fin de l'an 2000 au Bangladesh ?

56% 62% 100%

3. Le principal obstacle à la formulation d'un plan est :

Interne Externe Les 2

4. Les moyens efficaces pour diffuser les informations sont :

Descriptifs Graphique et carte Les 2

5. La relation entre la planification des ressources et le plan d'action est :

Complémentaire l'un de l'autre liée l'un à l'autre

Pas de lien


6. Notez cinq indicateurs de développement

7. Indiquez cinq méthodes d'évaluation participative

8. Indiquez trois différences entre étude et évaluation

9. Indiquez les objectifs spécifiques d'un projet éducatif pour les enfants

10. Quels sont les éléments nécessaires à la formulation d'un plan ?


SCHEMA

Planification éducative participative

Vérification des conceptions individuelles des participants Tableau comparatif des résultats des appréciations initiale et finale

Sl. No.

Nom des participants Notes obtenues au début de la

formation

Notes obtenues à la fin de la formation

Progrès Progrès

%

Totaux de notes

Note moyenne


Séance No. 13

Titre de la séance : Clôture de la formation


❑ Donner leurs opinions après l’évaluation des différents aspects de la formation.

Durée de la séance : 1-00 heures

A. ==


❑ Distribuer la feuille d’évaluation -1 aux participants et leur demander de donner leurs opinions en répondant aux questions posées

Travail individuel

10 min Feuille d’ évaluation

-1

❑ Distribuer la feuille d’évaluation -2 et demander à chacun d’indiquer sa note dans chacune des cases en fonction de ce qu’il a appris de chaque séance.

Travail individuel

10 min Feuille d’ évaluation

-2

❑ Après l’évaluation des participants, afficher toutes les feuilles d’évaluation-2 au tableau et inviter chacun à les lire. Demander à un participant de relever les points communs à ces feuilles.

observation individuelle

20 min

❑ Expliquer les résultats des appréciations initiale et finale et distribuer les feuilles aux participants.

Discussion 5 min

❑ Conclure la formation par des discours de participants et d’organisateurs.

Discussion 15 min


Planification éducative participative Feuille d’évaluation -1

1) Comment cette formation a-t-elle rempli vos attentes ?

Totalement Partiellement Pas du tout

2) Indiquer votre opinion sur le contenu de la formation :

J’ai compris ce concept Sl.

No. Contenu

Bien En

partie Pas du

tout

1. Education de base

2. Tendances de l’éducation et situation au Bangladesh

3. Le rôle de l’éducation de base dans le développement.

4. Planification

5. Appréciation sociale

6. Visite sur le terrain

7. Analyse et présentation de données

8. Planification de programme d’un projet

9. Mise en œuvre de la planification de projet

10. Planification des ressources

3) Cocher (√) la case appropriée :

Aspects Excellant bon moyen mauvais

Installation pour la formation

Qualité de la nourriture

Loisirs


4. Mentionner les trois aspects de la formation que vous avez aimés et pas aimé :

Vous avez aimé Vous n’avez pas aimé

1.

2.

3.

1.

2.

3.

5. De sujets traités, indiquez celui que

Vous avez préféré _

Vous avez le moins aimé

6. Donnez votre appréciation globale de la formation en cochant ( √ ) une case :

Excellant Bon Pas mauvais Mauvais

7. Vos éventuels autres commentaires :

__


Feuille d’évaluation 2

Manuel de formation à la planification éducative...

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