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VENDREDI 28 FEVRIER 2014 Arsenal - Grande Salle_20h00 Direction Tito Muñoz Violon Jennifer Koh Leonard Bernstein Candide – Ouverture Serenade pour violon * (changement de programme) Divertimento West Side Story, Suite

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LEONARD BERNSTEIN (1918-1990) Candide (1956) Créée au Martin Beck Theatre de New York le 1er décembre 1956. En 1952, la dramaturge Lillian Hellman propose à Bernstein d'écrire une satire légère, mais aussi cinglante qu'explicite, adaptée du conte philosophique de Voltaire, « Candide ». Bernstein trouvait que les propos de Voltaire résonnaient avec acuité dans l'Amérique d'alors, aux « méthodes comparables à celles de l'inquisition évoquée dans le premier acte de « Candide » – qu'on en a le sang glacé ». Les allusions au maccarthysme étaient si évidentes qu'une scène sera coupée à la création par le metteur en scène, par peur de la censure et de représailles. Candide connut d'abord l'échec. Cela est sans doute dû au fait que cette partition n'est ni un opéra, ni une comédie musicale. Bernstein et Hellman l'avaient intitulée « opérette comique », avant tout pour se démarquer des traditionnels « musicals », divertissements typiques de Broadway, que l'on trouvait à l'affiche à cette époque (comme My Fair Lady). L'œuvre connut de multiples versions dont la dernière en 1989, annoncée comme « version définitive » et conçue pour orchestre symphonique. Candide passera à la postérité grâce à ses merveilleux airs qui ont toujours eu un grand succès et aussi grâce à sa trépidante Ouverture devenue une des pièces de concert les plus jouées du compositeur. La partition de Candide plonge ses racines musicales dans la musique du XIXe siècle à laquelle Bernstein dira avoir voulu adresser « une lettre d'amour ». Il est vrai que la deuxième mélodie de l'Ouverture fait immanquablement penser à la Deuxième Symphonie de Brahms, quand l'Ouverture toute entière, et sa claironnante fanfare qui l'annonce, nous rappellent celle de Rouslan et Ludmilla de Glinka. 1956 Événements contemporains Indépendance de l'Égypte. Nationalisation du Canal de Suez par Nasser. Israël attaque l'Égypte. Indépendance de la Tunisie. En Algérie premiers attentats à la bombe du F.L.N. Guy Mollet est nommé président du Conseil. Le gouvernement accorde une troisième semaine de congés payés. Lors du XXe Congrès du parti communiste, Khrouchtchev dénonce dans un discours les crimes de Staline. Début de l'insurrection hongroise à Budapest. Eisenhower est élu pour un second mandat de Président des États-Unis. Œuvres contemporaines Chostakovitch Quatuor n°6, Jolivet La vérité de Jeanne, Stravinsky Variations canoniques, Messiaen Les Oiseaux exotiques, Stockhausen Chant des adolescents et Poulenc Dialogues des Carmélites.

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Sérénade pour violon et orchestre « Le Banquet de Platon » (1954) Première audition par Isaac Stern à Venise en septembre 1954, avec l'Orchestre philharmonique d'Israël sous la direction du compositeur. La Sérénade pour violon et orchestre a été composée en 1954, suite à une commande de la Fondation Koussevitzky. Grand chef d’orchestre et compositeur, Serge Koussevitzky qui avait été le mentor de Bernstein meurt en juin 1951. L’auteur de West Side Story choisit de rendre hommage à son maître avec cette Sérénade. Concernant le lien avec l’ouvrage philosophique, Bernstein s’en est lui-même expliqué : « Il n'existe pas de programme littéral pour la Sérénade, malgré le fait qu'il résulte d'une relecture des dialogues de Platon, « Le Banquet ». La musique, comme le dialogue, est une série de déclarations à la gloire de l'amour qui reste globalement fidèle à la forme platonicienne à travers la succession des orateurs lors du banquet. La « parenté » des mouvements ne dépend pas de matériaux thématiques communs mais plutôt d’un système dans lequel chaque mouvement se développe à partir d'éléments existants dans le mouvement précédent. Pour ceux qui sont intéressés par une allusion littéraire, je pourrais suggérer les points suivants comme points de repère :

I. Phèdre - Pausanias (Lento - Allegro). Phèdre ouvre le colloque avec un discours lyrique à la gloire d'Éros, le dieu de l'amour (fugato, lancé par le violon solo). Pausanias prend la relève en décrivant la dualité entre amant et aimé, exprimé dans un allegro de sonate classique, basée sur le matériau du fugato initial.

II. Aristophane (Allegretto). Aristophane ne joue son rôle habituel de bouffon dans ce dialogue, mais plutôt celui du conteur à l’heure du coucher, invoquant la mythologie des contes de fées de l'amour.

III. Éryximaque (Presto). Le médecin évoque l’harmonie des corps comme modèle scientifique des différents fonctionnements amoureux. Il s’agit cette fois d’un scherzo fugué extrêmement court, né d'un mélange de mystère et d'humour.

IV. Agathon (Adagio). Peut-être le discours le plus émouvant du dialogue, étreintes panégyriques de Agathon et tous les aspects de ses pouvoirs. Ce mouvement est un simple lied tripartite.

V. Socrate - Alcibiade (Molto tenuto - Allegro molto vivace). Socrate décrit sa visite à la voyante Diotima, citant son discours sur la démonologie de l'amour. C'est une lente introduction de plus de poids que tous les mouvements précédents. L’interruption par Alcibiade et sa bande de fêtards ivres est un rondo allant dans l'esprit de l'agitation grâce à une musique de danse et de célébration joyeuse. S'il y a un soupçon de jazz dans la célébration, j'espère que cela ne sera pas considéré comme anachronique, mais plutôt l'expression naturelle d'un compositeur américain contemporain imprégné de l'esprit de ce dîner intemporel ».

1954 Événements contemporains En France, lancement d'une campagne par l'Abbé Pierre pour sauver les sans-logis (« Appel de l'Abbé Pierre »). Défaite française à Diên Biên Phu en Indochine. Pierre Mendès France met fin à la guerre d'Indochine par la signature des accords de Genève. Insurrection en Algérie par le F.L.N. marquant le début de la lutte pour l'indépendance. Une loi institue la TVA. Décès de la romancière Colette. Décès du peintre Henri Matisse. Décès d'Auguste Lumière, inventeur du cinématographe. Œuvres contemporaines Britten Le Tour d’écrou, Rodrigo Fantaisie pour un Gentilhomme et Varèse Déserts. Divertimento pour orchestre (1980)

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Sennets and Tuckets • Waltz • Mazurka • Samba • Turkey Trot. Sphynxes, Blues In Memoriam : March, The BSO Forever Cette partition est une commande de l'Orchestre symphonique de Boston pour célébrer le centenaire de cette prestigieuse formation symphonique. Après des études à l'Université d'été de Tanglewood avec l'Orchestre de Boston, Bernstein devient l'assistant de Serge Koussevitzky, qui dirigea cette formation pendant 25 ans. Le Divertimento est une expression de son amour pour la ville de sa jeunesse et son orchestre. La pièce est une série de huit mouvements composés sur la base de deux notes – B (si) pour Boston et C (do) pour Centennial. La plupart sont des danses de divers types. Sennets et Tuckets sont une référence claire aux fanfares de l'époque de Shakespeare mais rien ne pourrait être plus loin de l'époque élisabéthaine que cette musique. Waltz est un hommage à la valse « asymétrique » à cinq temps de la Symphonie n°6 « Pathétique » de Tchaïkovsky. Celle de Bernstein est à sept temps. Le Divertimento contient des allusions au répertoire qui a influencé le jeune Bernstein. Le finale BSO Forever est un jeu de mots sur la plus célèbre marche américaine, Stars and Stripes Forever de John Philip Sousa. Il commence par un canon à trois flûtes, en mémoire des membres défunts de l'orchestre. S'ensuivent des citations de la Marche de Radetzky et des thèmes des mouvements précédents pour fournir une conclusion heureuse à cet hommage. 1980 Événements contemporains Guerre entre l'Iran et l'Irak. À Paris, attentat contre la synagogue de la rue Copernic. Ronald Reagan est élu Président des États-Unis. Grève des chantiers navals de Gda!sk. Décès du maréchal Tito. Décès de Jean-Paul Sartre. Décès du cinéaste Alfred Hitchcock. John Lennon est assassiné à l'âge de 40 ans. Œuvres contemporaines Berio Sequenza pour clarinette et Goubaïdoulina Offertorium.

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West Side Story : danses symphoniques (1957) Inspirée du drame éternel de Roméo et Juliette, la comédie musicale West Side Story est l’un des plus fabuleux succès de la scène musicale américaine de l’après-guerre. Sa genèse remonte à 1949 : « Jerry Robbins m'a aujourd'hui fait part d'une grande idée : une version moderne de Roméo et Juliette, dans les « quartiers » au moment des célébrations concomitantes de Pâques et de Pessah. Les esprits s’échauffent entre juifs et catholiques. Les premiers sont les Capulets ; les seconds les Montaigus. Bagarres de rues, double mort : tout coïncide. En août 1955, la presse se fait l’écho des soulèvements que connaissent alors les quartiers mexicains de Los Angeles » (Bernstein). II n'en faut pas plus pour relancer le projet. « Nous nous enflammons à nouveau pour l’idée d'un Roméo. Mais nous avons abandonné l’idée maîtresse de l'opposition entre juifs et catholiques qui n'est pas vraiment nouvelle et sommes convenus de ce qui à mon avis va vraiment marcher : deux bandes rivales d'adolescents, l'une constituée de nouveaux arrivants portoricains, l'autre de soi-disant « vrais » américains. Soudain, tout prend vie : j'entends des rythmes et des pulsations, et, avant tout, je puis me faire une idée de l'architecture de la pièce » (Bernstein). Entre jazz, mélodies de Broadway, harmonies contemporaines et rythmes complexes des Caraïbes, la musique reflète parfaitement le monde bigarré de Hell's Kitchen à New York où les immigrés irlandais, juifs et polonais côtoient avec difficulté les derniers arrivés, les portoricains. En août 1957, la partition est terminée. L'ouvrage sera joué à New York à partir de septembre et tiendra deux ans l'affiche du Théâtre Winter Garden pour 772 représentations. En 1960, la production reviendra à Broadway pour 253 représentations après avoir tourné dans tout le pays. Le succès, aujourd’hui planétaire de West Side Story, est apporté par le long métrage réalisé par Robert Wise pour la MGM, en 1961. Pour le prologue, filmé en décor naturel à New York, deux quartiers sont choisis : la 61e rue Ouest, dans un état de décrépitude avancée idéale au propos et la 110e rue Est qui est à l'époque un quartier d'immigrés portoricains (le fait de situer certaines scènes dans le quartier Est avait laissé pressentir, pour le film le titre de East Side Story mais les migrations vers les quartiers Ouest de ces bandes rivales donnera son titre définitif à l’œuvre). En concert, West Side Story est devenu l'un des grands classiques du compositeur (son œuvre symphonique la plus jouée) grâce à la Suite de danses qu'il réalise en 1961. Réorchestrée pour grand orchestre symphonique, cette partition d'une vingtaine de minutes est un concentré des scènes chorégraphiques qui ne suit pas la conduite dramatique originelle. Le succès de ces Danses symphoniques est d'autant plus notable que les « tubes » de la partition n'y sont pas repris. Bernstein termine par une musique rappelant les rêves de Somewhere, suggérant ainsi, un monde meilleur. Mais les derniers accords des contrebasses évoquent les derniers battements de cœur de Tony qui meurt dans les bras de Maria, nous rappelant doucement que West Side Story est avant tout une tragédie. 1957 Événements contemporains Lancement du premier satellite Spoutnik par l'U.R.S.S. Boris Pasternak écrit Docteur Jivago. Début de la bataille d’Alger. La Sarre est rattachée à la RFA. Création de la CEE. Décès du chef d’orchestre Arturo Toscanini. Décès de Jean Sibelius. Œuvres contemporaines Chostakovitch Symphonie n°11 et Concerto pour piano n°2 et Stravinsky Agon.

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Tito Muñoz Chef d'orchestre Tito Muñoz est aujourd’hui considéré comme l’un des chefs les plus doués de sa génération Il assurait ces dernières années la fonction de directeur musical de l’Opéra national de Lorraine et de l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy. Il était aussi chef assistant auprès du Cleveland Orchestra et de la League of American Orchestras. Il a exercé des fonctions similaires auprès du Cincinnati Symphony Orchestra et du Cincinnati Chamber Orchestra. Ancien étudiant du National Conducting Institute, Tito Muñoz a fait ses débuts en 2006 avec le National Symphony Orchestra. La même année, il dirigeait au Blossom Music Festival, en compagnie du Cleveland Orchestra, sur l’invitation de David Zinman. Tito Muñoz entretient des relations étroites avec le Cleveland Orchestra

qui l’invite chaque année : ses prestations durant toute une semaine accessible sur abonnement ont été particulièrement bien accueillies et ont même failli voler la vedette à Pierre Boulez. Tito Muñoz a dirigé ses premiers concerts avec le Joffrey Ballet et le Cleveland Orchestra durant l’été 2009. Cette collaboration très réussie a entraîné d’autres concerts à l’été 2010 ainsi qu’une invitation en vue de la tournée effectuée par le Joffrey Ballet durant la saison 2010/11. En 2012/13, il a dirigé Casse-Noisette et le Sacre du printemps avec le Cleveland Orchestra dans une mise en scène de Joffrey Ballet. Tito Muñoz a dirigé de nombreux autres orchestres aux États-Unis, dont en particulier ceux d’Alabama, Atlanta, Cincinnati, Columbus, Eugene, Hartford, Houston, Grand Rapids, Indianapolis, Kitchener-Waterloo, Phoenix et San Antonio. Ses engagements en cours le feront diriger de nouveau le Florida Orchestra et les orchestres symphoniques de Detroit, Kitchener-Waterloo, Pasadena, Phoenix et Tolède. En Europe, il se produira avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne et l’Opéra de Rennes, fera ses débuts avec le Danish National Chamber Orchestra, le Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern et l’Orchestre national de Lorraine. Des débuts auprès de l’Auckland Philharmonia, du Sydney Symphony, de l’Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo, sont également prévus. S’efforçant de se produire le plus possible avec de jeunes artistes, Tito Muñoz a dirigé des concerts lors de l’Aspen Music Festival, au Boston University Tanglewood Institute, au Cleveland Institute of Music, à l’Indiana University, au Kent / Blossom Music Festival, à la Music Academy of the West, avec le New World Symphony, à l’Oberlin Conservatory et au New England Conservatory. Ses débuts récents au Royal Conservatory of Music de Toronto ont entraîné une reconduction immédiate. Citons aussi son contrat en cours avec le Cleveland Orchestra Youth Orchestra et le Portland Youth Philharmonic ainsi que son expérience auprès des étudiants en direction de l’American Academy of Conducting at Aspen et du Cleveland Institute of Music. De 2004 à 2006, durant l’été, Tito Muñoz a lui-même fréquenté l’American Academy of Conducting at Aspen où il a été le disciple de David Zinman et Murry Sidlin et a participé à des masterclasses avec Asher Fisch, Leon Fleisher, George Manahan, David Robertson et Leonard Slatkin. Lauréat de l’Aspen Music Festival’s 2005, Robert J. Harth Conductor Prize et du 2006 Aspen Conducting Prize, il retourne à Aspen comme chef assistant durant le festival d’été 2007 puis comme chef invité en 2011. Violoniste accompli, Tito Muñoz a amorcé sa formation musicale supérieure en participant au Juilliard School’s Music Advancement Program, poursuivant ses études de violon et composition auprès de la Manhattan School of Music Preparatory Division. Il a fréquenté la Fiorello H. La-Guardia High School of Music & Art and Performing Arts et a été membre des InterSchool Orchestras of New York et du New York Youth Symphony, avec lesquels il s’est produit en tant que chef en formation. Il a complété ses études à l’Aaron Copland School of Music, Queens College comme étudiant de la classe de violon de Daniel Phillips.

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JENNIFER KOH Violon Jennifer Koh est reconnue pour l’intensité de son jeu, son éblouissante virtuosité et ses interprétations étonnantes. Née à Chicago de parents coréens, elle fait ses débuts avec l'Orchestre symphonique de Chicago à l'âge de 11 ans. Jennifer Koh obtient sa licence en lettres anglaises à Oberlin College avant d'entrer au Curtis Institute of Music. Passionnée, dotée d'une grande curiosité musicale, elle se trace un parcours artistique original, en choisissant des œuvres qui l’inspirent et représentent un réel défi. Elle se consacre tant au répertoire traditionnel que contemporain car pour elle, passé et présent forment un continuum. Depuis la saison 1994-1995 où elle a remporté le Concours International Tchaïkovski de Moscou, l’Artists Guild Competition et la Bourse Avery

Fisher, Jennifer Koh se produit avec les plus grands orchestres et leurs chefs à travers le monde et se produit en récitals dans les salles et les festivals les plus prestigieux. L'exploration de la musique de Bach et son influence dans le paysage musical d'aujourd'hui a joué un rôle important dans son parcours artistique. En concert, elle exécute fréquemment l'intégrale des Sonates et Partitas. Elle ne cesse d’élargir le répertoire du violon en créant de nouvelles œuvres. En 2009, Jennifer Koh entame Bach and Beyond (« Bach et au-delà »), une série de trois récitals qui explore l'histoire du répertoire pour violon seul depuis les Sonates et Partitas de Bach jusqu'aux œuvres de compositeurs contemporains avec leurs partitions à créer, notamment pour un film de Tal Rosner et des œuvres de Phil Kline ou John Harbison. La saison dernière, en compagnie de son ancien professeur du Curtis Institute, le violoniste Jaime Laredo, elle lance « Two x Four », un projet qui associe le Concerto pour deux violons de Bach aux nouveaux Concertos pour deux violons signés Anna Clyne et David Ludwig. Parmi les moments forts de la saison 2013-2014 : elle donnera des récitals « Bach and Beyond » partout dans le monde et des concerts « Two x Four » avec l'Orchestre de Chambre de Los Angeles. Jennifer Koh incarnera le rôle d'Albert Einstein dans Einstein on the Beach (Philip Glass) à Los Angeles et elle fera ses débuts avec la Philharmonie de Munich. Ses concerts à New York mettront en vedette la création américaine des Frises pour violon et musique électronique de Kaija Saariaho, la Partita n°2 de Bach au Miller Theatre ainsi que la création new-yorkaise de The Singing Rooms, un Concerto pour violon et chœur de Jennifer Higdon, avec la New York Choral Society à Carnegie Hall. Jennifer Koh enregistre régulièrement pour le label Cedille. L'album avec des œuvres issues de son premier récital « Bach and Beyond » est cité comme l'un des meilleurs enregistrements de 2012 par le New York Times. Son dernier disque, Signs, Games & Messages avec le pianiste Shai Wosner, est sorti en octobre 2013. Pédagogue engagée, les apparitions de Jennifer Koh dans des salles de classe à travers les États-Unis, faisant partie de son programme innovateur de proximité, « Music Messenger », connaissent un accueil élogieux. Fêtant son dixième anniversaire, le programme continue à occuper une partie importante de ses activités musicales.