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Maladies infectieuses à déclaration obligatoire Rapport annuel 2004 - Région de Laval WA 55 L38 2004 Açmko cta 06v*toppcflt«nt (ta r#se«u* toesut (ta ttrvltti (ta awrté Direction desanté publique "qSKc a octobre 2005 ^n*

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Maladies infectieuses à déclaration obligatoire Rapport annuel 2004 - Région de Laval

WA 55 L38 2004

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Direction desanté publique "qSKc a octobre 2005 ^ n *

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Rédact ion Ève Duval, médecin-conseil, unité des maladies infectieuses et unité connaissance-surveillance-évaluation

Expor ta t ion des données M A D O Lynda Boulianne, unité des maladies infectieuses

Tra i temen t des données et graphiques Sylvie Chrétien, unité connaissance-surveillance-évaluation

Concept ion et mise en pages Suzanne Francoeur, unité connaissance-surveillance-évaluation

Nous remercions Jacinthe Desroches, Suzie Maillé, Line Royer et Jocelyne Thiffault, de l'unité des maladies infectieuses, pour leurs judicieux commentaires à la lecture de ce document ou d'une section du document

Édi t ion et d i f fus ion Disponible au Centre de documentation de l'Agence de santé et de services sociaux de Laval (450) 978-2000

C o û t : 15,00$

Dépôt légal - 3e trimestre Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISBN - 2-923198-31-X

© Agence de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux de Laval, 2005

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Maladies à déclaration obligatoire -

Sommaire

Rapport annuel 2004 - Région de Laval

INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC CENTO; DE DOCUMENTATION

MONTRÉAL

En 2004, 1 103 cas de maladies infectieuses ont été déclarés pour des personnes habitant le territoire de Laval. Les laboratoires ont été les premiers déclarants dans la majorité des cas (92 %).

Ce sont les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) qui constituent encore les infections les plus fréquemment déclarées (72 % des déclaration^. f Les infections à chlamydia trachomatis (585 ca$ totalisent plus de la moitié des MADO

déclarées. Ces infections sont à la hausse à Laval comme au Québec. Le nombre de cas déclarés annuellement a plus que triplé depuis 1996 (182 ca$. Inquiétant, quand on pense que les taux sont près de deux fols et demie plus élevés chez les femmes que chez les hommes et que tous sexes confondus, les 15-24 ans comptent pour 71 % des déclarations.

Les infections gonococciques (21 ca£) ont diminué, après avoir connu une hausse en 2002 et en 2003 (35 cat). La plupart des cas déclarés ont moins de 35 ans et les taux sont plus élevés chez les hommes. Une augmentation significative des souches résistantes à la Ciprofloxadne est observée depuis le dernier trimestre de 2003, ce qui a amené l'Agence de santé publique du Canada à revoir les recommandations thérapeutiques sur la gonorrhée au Canada.

f Deux cas de syphilis contagieuse (primaire, secondaire ou latente précoce) ont été déclarés. Toutefois, on observe au niveau provincial une augmentation importante du. nombre de cas; de trois cas déclarés en 1998 on est passé à .243 cas en 2004. La majorité sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HRSH,).

La majorité des déclarations d 'hépat i te C (123 cas) sont de statut " non précisé la plupart étant des infections chroniques. Les facteurs de risque les plus fréquemment retrouvés sont la consommation de drogues, l'exposition au sang (tatouage, perçage, électrolyse, acupuncture), un séjour en milieu carcéral et des soins de santé à l'étranger.

Depuis le 20 novembre 2003. le sida et l ' in fect ion par le V I H sont à déclaration obligatoire seulement si la personne a donné ou reçu du sang, des produits sanguins, des organes ou des tissus. Aucun cas n'a été déclaré à Laval en 2004.

Maladies entériques Ces maladies constituent 16 % des déclarations reçues à Laval en 2004.

La campylobactériose (92 cas) est toujours la maladie entérique la plus fréquemment déclarée, malgré une baisse du nombre de cas depuis 1997 (134 cas). Cette entérite bactérienne représente la moitié des maladies entériques déclarées.

Diminution des déclarations de salmonellose (29 ca$. Le sérotype le plus fréquent a été Salmonella Typhimurium (31 %), suivi du Heidelberg (24 %). Ces deux sérotypes étaient aussi parmi les plus fréquents en 2003.

Parmi les giardiases déclarées (24 ca$, 5 sont âgés de moins de 6 ans; les facteurs de risque les plus fréquents sont l 'adoption internationale et la fréquentation d'un service de garde.

Le nombre d ' in fec t ion à E. coli producteur de vérocyto tox ine (4 cas) est stable depuis trois ans. Du bœuf haché contaminé a été la source d'infections au Québec et dans plusieurs provinces canadiennes, mais la région de Laval a été épargnée.

De 1 à 3 cas ont été déclarés pour les autres entérites : shigellose, gastro-entérite à Yersinia, amibiase et f ièvre typhoïde. Plusieurs ont été acquises à l'extérieur du Québec.

Direction de santé publique Agence de santé et des services sociaux de Laval

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Maladies évitables par; là vaccinat ion Les maladies évitables par la vaccination ont représenté 10 % des déclarations à Laval en 2004.

^ Hausse des déclarations de coqueluche (49 cas) par rapport à 2003 (15 cas). Les cas déclarés ont pour la plupart moins de 15 ans (36/49). On a observé une éclosion dans une école (5cas). et une éclosion dans une équipe sportive (4 cas). À noter que la moitié des cas ont été déclarés en novembre et décembre. Ce sera une maladie à surveiller en 20051 Nouveau programme de vaccination gratuite des adolescents et des adultes contre la coqueluche (Adacel) depuis l'automne 2004. ;

Stabilité des infect ions invasives sévères à pneumocoque (42 ca$. Plusieurs des cas âgés de moins de 5 ans ou de 65 ans et plus sont d'un sérotype contenu dans les vaccins disponibles. On peut penser que ces infections auraient potentiellement pu être évitées par immunisation. Depuis le 1er décembre 2004, le vaccin conjugué contre le pneumocoque (Prevnar) est inclus au calendrier régulier des enfants du Québec.

La plupart dés hépatites A déclarées (5 cas) ont été acquises à l'extérieur du Canada. Aucun cas n'avait été vacciné contre l'hépatite A.

Parmi les cas d ' hépat i te B aiguë déclarés (5 cas), quatre sont des adultes de sexe masculin. Les facteurs de risque identifiés sont : pratique sexuelle à risque (2) et exposition percutanée (/). Les infect ions invasives à méningocoques (3 cas) étaient de sérogroupe B, donc non évitables par immunisation.

L'infection invasive à Haemophilus influenzae (3 cas) sont survenues chez des adultes et aucune n'est de type b.

Et les autres.. .

Les tuberculoses déclarées (8 cas) ont nécessité l'évaluation de 84 contacts. La majorité des cas (6/8) cas sont nés à l'extérieur du Canada. Deux étaient résistants à l'isoniazide. Les infections invasives à streptocoques du groupe A (8 cas) sont stables. La l istériose (2 cas) est à déclaration obligatoire par les laboratoires depuis novembre 2003. Les infect ions à Plasmodium fa lc iparum (2 cas) sont survenues chez des patients qui revenaient d'un séjour à l'étranger. Les éclosions à ERV déclarées (2 épisodeont impliqué un total huit cas. Le nombre de déclaration de légionellose ( / cas) est stable.

Un Lavallois a présenté une tu la rémie suite à l'éviscération d'un lièvre à mains nues. Aucun cas d ' i n fec t ion par le virus du N i l occidental n'a été déclaré à Laval en 2004. Aucun cas de rage humaine n'a été signalé, ni aucun animal rabique. Toutefois, 72 enquêtes ont été effectuées chez des Lavallois à la suite d'une expos i t ion potent ie l lement à risque pou r ta rage et 29 personnes ont nécessité une prophylaxie antirabique. Plusieurs des contacts depuis 2000 concernent des chauves-souris (40 % en 2004).

Les éclosions Trente-deux (32) éclosions ont été signalées, la plupart de nature alimentaire ou entérique. Ces éclosions ont totalisé 464 cas.

Ce sont encore les éclosions de gastro-entér i te ép idémique d 'or ig ine indéterminée (15) qui ont été le plus souvent portées à notre attention, mais le nombre de cas a été moindre qu'en 2003. Ces éclosions ont touché 361 personnes dans plusieurs milieux, particulièrement des écoles, résidences pour personnes âgées et services de garde.

Huit épisodes de tox i - in fect ions al imentaires ont touché 36 Lavallois.

ii Direction de santé publique Agence de santé et des services sociaux de Laval

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Table des matières S O M M A I R E 1

L I S T E E T S I G N I F I C A T I O N D E S A B R É V I A T I O N S I "

I N T R O D U C T I O N 1

C H A P I T R E 1 - M É T H O D O L O G I E . 3

1.1 SOURCES DES DONNÉES 5

1.2 PRÉSENTATION DES DONNÉES.. 5

1.3 LIMITES À CONSIDÉRER DANS ^INTERPRÉTATION DES DONNÉES 5

C H A P I T R E 2 - P O R T R A I T G L O B A L D E S M A L A D I E S I N F E C T I E U S E S À D É C L A R A T I O N O B L I G A T O I R E À L A V A L . . . 7

2.1 INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG (ITSS) 10 2 . 2 MALADIES ENTÉRIQUES 1 1

2 . 3 MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION I 11 2 . 4 AUTRES MALADIES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE 12 2 . 5 COMPARAISON 2 0 0 4 AVEC LA MOYENNE DE CINQ ANNÉES PRÉCÉDENTES 12

C H A P I T R E 3 - D O N N É E S P A R M A L A D I E 15

3.1 AMIBIASE 1 7

3 . 2 BOTULISME 1 8

3 .3 COQUELUCHE. 1 9

3 . 4 CRYPTOSPORIDIOSE 21 3 . 5 ÉCLOSION À ENTÉROCOQUES RÉSISTANTSÀ LA VANCOMYCINE (ERV) 2 2 3 . 6 FIÈVRE Q - 2 3 3 . 7 FIÈVRE TYPHOÏDE o u PARATYPHOÏDE » . . . 2 4 3 . 8 GASTRO-ENTÉRITE À YERSINIA ENTEROCOLITICA 2 5 3 . 9 GASTRO-ENTÉRIQUE ÉPIDÉMIQUE D'ORIGINE INDÉTERMINÉE 2 6 3 .10 GIARDIASE 2 7 3.11 HÉPATITE A ^ -, 2 8 3 .12 HÉPATITE B AIGUË 2 9 3.13 HÉPATITE C : I 31 3 .14 INFECTION À CAMPYLOBACTER •; 3 2 3.15 INFECTION À CHLAMYDIA TRACHOMATIS ^ . . .» 33 3 .16 INFECTIONS À ESCHERICHIA COLI 3 5

'3 .17 INFECTION À PLASMODIUM (MALARIA) 3 7 3.18 INFECTIONS GONOCOCCIQUES..... 3 8 3 .19 INFECTION INVASIVE À HAEMOPHILUS INFLUENZAE. 4 0 3 . 2 0 INFECTION INVASIVE À MÉNINGOCOQUES . : 4 2 3 .21 INFECTION INVASIVE À STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE. 4 4 3 . 2 2 INFECTION INVASIVE À STREPTOCOQUES DU GROUPE A 4 6 3 . 2 3 INFECTION PAR LE VIRUS DU NIL OCCIDENTAL 4 7 3 . 2 4 LÉGIONELLOSE 4 8 3 . 2 5 LLSTÉRLOSE 4 9

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3 . 2 6 OREILLONS : . 5 0 3 . 2 7 POLIOMYÉLITE ; 51 3 . 2 8 RACE . . . . . ; . . . •. . . . . . . . 5 2 3 . 2 9 ROUGEOLE . 5 3 3 . 3 0 RUBÉOLE 5 4 3 .31 RUBÉOLE CONGÉNITALE : 5 5 3 . 3 2 SALMONELLOSE . ; 5 6 3 . 3 3 SHIGELLOSE . ; .". 5 7 3 . 3 4 SIDA ET V I H 5 8 3 . 3 5 SYPHILIS PRIMAIRE, SECONDAIRE OU LATENTE < 1 A N I 5 9 3 . 3 6 TÉTANOS : 61 3 . 3 7 TOXI-INFECTIONS ALIMENTAIRES OU HYDRIQUES '. 6 2 3 . 3 8 TUBERCULOSE 6 3 3 . 3 9 TULARÉMIE . ; 6 5

C H A P I T R E 4 - ÉCLOS IONS ; 67

4.1 ÉCLOSIONS ".. 6 9

RÉFÉRENCES 70

ANNEXE 1 Nombre de cas par année et incidence annuelle des maladies infectieuses à déclaration obligatoire, Laval, 1995-2004.

ANNEXE II Nombre de cas et incidence des maladies infectieuses à déclaration obligatoire selon le sexe et selon le groupe d'âge, Laval, 2004.

ANNEXE III Nombre de cas de maladies infectieuses à déclaration obligatoire par mois, Laval, 2004.

ANNEXE IV Rang, par ordre d'importance, dés maladies infectieuses à déclaration obligatoire, Laval et Province de Québec, 2004.

ANNEXE V Évolution de la population de Laval par sexe et par groupe d'âge, 1995-2004.

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Liste et signification des abréviations

ADN

ALT

Anti-HBc

Anti-VHA

Anti-VHC

ARN

AST

BCG

CLSC

CHSLD

CPE

CSSS

DFA-TP

DSP

EIA

FTA-ABS

HBsAg

Hib

HRSH

IFD IgG IgM INSPQ

ISQ

ITS

ITS S

Acide désoxyribonucléique

Alanine aminotransférase

Anticorps contre l'antigène de capside du virus de l'hépatite B

Anticorps contre le virus de l'hépatite.A _ . . .

Anticorps contre le virus de l'hépatite Ç

Acide ribonucléique

Aspartate aminotransférase

Bacille Calmette-Gùérin

Centre local de services communautaires

Centre hospitalier de soins de longue durée Centre de la petite enfance

Centre de santé et de services sociaux Direct fluorescent antibody -Treponema pallidum

Direction de santé publique

Enzyme immunoassay

Fluorescent treponemal antibody - absorption

Hepatitis B surface antigen

Haemophilus influenzae de type b

Hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes Immunofluorescence directe

Immunoglobulines de type G

Immunoglobulines de type M

Institut national de santé publique du Québec Institut de la statistique du Québec

Infections transmissibles sexuellement

Infections transmissibles sexuellement et par le sang

LCR Liquide céphalo-rachidien

LSPQ Laboratoire de santé publique du Québec

M A D O Maladie à déclaration obligatoire

MAPAQ Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec

MHA-TP Microhemmaglutination assay for antibodies to Treponema pallidum

MSSS Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec

MTS Maladies transmissibles sexuellement

NGPP Neisseria gonorrhoeae producteur de pénicillinase

PCR Polymerase chain reaction

RIA Radioimmunoassay

RIBA Recombivant immunoblot assay

RPR Rapid plasma reagin

RRO Rougeole, rubéole, oreillon

RT-PCR Reverse transcriptase-Polymerase chain reaction

Sida Syndrome d'immunodéfïcience acquise

TP-PA Treponema pallidum - particle agglutination

TRUST Toluidine red unhealed serum test

UDI Utilisateurs de drogues injectables

VDRL Veneral disease research

laboratory VHA Virus de l'hépatite A VHB Virus de l'hépatite B VHC Virus de l'hépatite C VIH Virus de l'immunodéficience

humaine

VNO Virus du Nil occidental

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m

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-- Maladies à déclaration obligatoire - Rapport annuel 2004 -Région de Lavai

Introduction

Ce document dresse le portrait de la situation qui prévaut sur notre territoire pour les maladies infectieuses à déclaration obligatoire en 2004. Le rapport annuel des M A D O permet de diffuser les données aux personnes qui collaborent à cette surveillance.

Le premier chapitre présente la méthodologie utilisée et les limites à l' interprétation des données. Un portrait global des M A D O déclarées à Laval en 2004 est ébauché et par la suite, les maladies sont présentées par ordre alphabétique. En plus de l'analyse des données de ia dernière année, le rapport affiche la tendance des dix dernières années, pour Laval et le Québec. Finalement, on retrouve en annexe, les tableaux de données des MADO infectieuses ainsi que les données de population ayant servi au calcul des taux.

L'analyse des tendances de certaines maladies permet de constater : • l'importance de la poursuite de nos interventions.préventives pour maintenir des taux très bas,

par exemple comme pour plusieurs des maladies évitables par immunisation; • l'émergence de certaines pathologies sur lesquelles nous devrons intensifier les interventions,

notamment les infections transmissibles sexuellement ou par le sang.

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui contribuent à la surveillance des maladies infectieuses à déclaration obligatoire et nous espérons que ce rapport permettra à tous nos partenaires de constater l'utilité de leurs déclarations et l'importance de leur collaboration.

Note : Les données de 2000 à 2003 peuvent différer légèrement de celles présentées dans le rapport annuel MADO 2003. car un exercice d'élimination des doublons a été fait en 2004 pour toutes les données saisies entre 2000 et 2004.

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CHAPITRE 1 - Méthodologie

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1.1 SOURCES DES DONNÉES .

Les données proviennent du fichier central des M A D O du MSSS. Depuis 1990, les Directions de santé publique de la province sont électroniquement reliées à ce fichier, géré par le Laboratoire de santé publique du Québec. O n y retrouve les cas déclarés qui répondent aux dé f in i t i ons nosologiques du MSSS. Ces définitions visent essentiellement à fournir des critères uniformes pour la validation des déclarations et assurer une standardisation des intrants au système de surveillance. Une première version des définitions a été publiée en 1991n>. Cette version a été mise à Jour en 1997®, en 2001® et en 2004W.

Les données de populat ion utilisées comme dénomina teu rs viennent de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ). Pour le calcul des taux à partir de 2001, nous avons utilisé les données basées sur. le Recensement canadien dè 2001(5J alors que les données antérieures à 2001 sont basées sur le Recensement canadien de 1996(6).

Les données d 'hosp i ta l i sa t ion présentées pour certaines maladies proviennent du fichier Med-Écho du MSSS, en utilisant le diagnostic principal et les cinq premiers diagnostics secondaires. Ce fichier donne une compilation du nombre de sorties de patients qui ont été admis dans un établissement et qui ont occupé lin lit dressé pour des soins de courte durée. Les hospitalisations sont relevées sur la base des années financières, soit du 1er avril au 31 mars et les données des cinq dernières années disponibles sont présentées (1999-2000 à 2003-2004).

1.2 PRÉSENTATION DES DONNÉES

Les données concernent les cas de M A D O déclarés en 2004 pour les résidants de Laval. Un historique de 1995 à 2004 est aussi présenté, avec des comparaisons avec les données

québécoises. Les années correspondent aux années calendrier, soit du 1er janvier au 31 décembre. Pour tenir compté des délais de saisie, les données sont analysées quelques mois après la f in de l'année.

Les données de 1995 à 1999 ont été exportées du fichier central des MADO en avril 2000, celles des années 2000 à 2004 ont été exportées en mai 2005.

Les indicateurs retenus sont le n o m b r e de cas e t le taux d' incidence1 des M A D O selon la date d'épisode (date de la déclaration à la DSP) et selon le territoire de résidence au moment de là déclaration.

1.3 LIMITES À CONSIDÉRER DANS L'INTERPRÉTATION DES DONNÉES

Plusieurs facteurs doivent être considérés dans l ' interprétation des données de M A D O , par exemple, l'histoire naturelle de la maladie (cycles épidémiques) ou l'impact des interventions de santé publique (ex. : programme d'immunisation).

Plusieurs limites à l ' interprétation des données sont toutefois inhérentes à la surveillance comme telle.

En effet, les données utilisées proviennent d'un système basé sur la déclaration de la maladie par le médecin traitant ou par le laboratoire ayant effectué le test de confirmation du diagnostic. La sous-déclaration est un problème bien documenté des systèmes de surveillance passifs'7*. Ces données excluent la majorité des cas d'infection asymptomatique, les personnes qui ne consultent pas, celles dont l'infection n'est pas diagnostiquée ou les cas qui ne sont pas déclarés.

On peut retrouver aussi des biais de détection de cas, par exemple, pour les maladies plus graves ou aux extrêmes d'âge (nourrissons et personnes âgées), car ils sont plus enclins à consulter et plus susceptibles de subir des analyses de confirmation de laboratoire.

De même, des biais de détection peuvent émaner d'actions locales de sensibilisation des médecins à déclarer ainsi que de changements en ce qui a trait à l'accessibilité aux tests diagnostiques.

Finalement, il faut interpréter les données historiques globales des dix dernières années avec prudence car de nombreux ajustements ont été

1 L'incidence représente la fréquence des cas n o u v e a u x apparus dans une population donnée pendant une période donnée.

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apportés au systèmè MADO depuis son implantation en 1990, tant au niveau de la définition des maladies sous surveillance (définitions nosologiques) que des maladies à surveiller (ex. : ajout des infections invasives à streptocoques en 1995).

De plus, pour certaines maladies, les petits nombres de cas peuvent limiter

.l'interprétation des tendances au niveau régional.

Malgré les éléments précités, les tendances temporelles des MADO fournissent des indices précieux sur ces maladies.

N o t e : Le fichier M A D O ' e s t un fichier dont les données sont continuellement mises à jour et II est possible que des données soient légèrement différentes d'un rapport à l'autre, selon la date d'exportation des données.

Les données complètes concernant la région de Laval se retrouvent sous forme de tableaux en annexe du document.

S

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Chapitre 2 - Portrait global des maladies infectieuses à déclaration

obligatoire à Laval

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En 2004, 1 103 cas de maladies infectieuses ont été déclarés pour des personnes habitant sur le territoire de Laval. Les laboratoires sont les premiers déclarants dans la majorité des cas (92 %).

Le graphique suivant présente le nombre de cas déclarés par maladie. Comme par les années précédentes, Les chlamydîoses y figurént aii premier rang.

Melodies à déclaration obligatoire Nombre de cas déclarés par maladie, Laval, 2004 (n=l 103)

I n f ec t i on à Chlamydia trachomatis

Hépet i te C non précisée

I n f ec t i on à Campylobacter

Hépat i te B por teur chronique

Coqueluche

I n f ec t i on invasive à Streptococcus pneumoniae

Salmonellose

giardiase

I n fec t i on gonococcique

ôas t ro -en té r i t e épidémique d'or igine indéterminée

Tuberculose

Tox i - in fec t ion alimentaire où hydrique

I n f ec t i on invasive à streptocoques du groupe A

Hépat i te B aiguë

Hépat i te A

Syphilis latente tard ive

I n f ec t i on à E. coli producteur de vérocytotoxine

Shigellose

I n f e c t i o n invasive à méningocoques

I n f ec t i on invasive à H: influenzae

ôast ro-entér iTe â Yersinio enterocoi i t ica

Syphilis secondaire

Ustér iose

In fec t i on à Plasmodium

Éclosion à EBV

Amibiase

Tularémie

Neurosyphilis

Légionellose

• - Fièvre typhoïde

565

123

92

50 100 190 200 250 300 350 400 450 500

Nombre de cas

Source : Fichier MADO. MSSS • Rapport en mal 2005.

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Le graphique suivant présente la II est à noter que toutes les maladies évitables part de chaque groupe de maladies à par immunisation ont été regroupées même si Lavai pour Tannée 2004. certaines auraient pu être classées comme ITSS

(hépatite B aiguë) ou maladie entérique (hépatite A)

Maladies A déclaration obligatoire (MADO) Distribution des cas déclarés, Laval, 2004 (n=l 103)

Maladies évitables par Autres MADO Immunisation

2% 10% Maladies entériques

I T S S 72%

Source : Fichier MADO. MSSS - Rapport en mai 2005.

2.1 INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG ( ITSS)

Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) représentent près, des trois quarts (72 %) des déclarations reçues en 2004 à Laval, ce qui représente une. augmentation par rapport aux années précédentes (66% en 2001).

Les infections transmissibles sexuellement sont la chlamydiose, la gonorrhée, la syphilis, le chancre mou, le granulome inquinal et la lymphogranulomatose vénérienne. L'hépatite C est transmissible par le sang, alors que l 'hépatite B est transmissible sexuellement et par le sang.

Les infections à chlamydia trachomatis comptent à elles seules pour plus de la moit ié (53 %) de toutes les déclarations de M A D O infectieuses. '

Infections transmissibles sexuellement e t par le sang (ITSS) Nombre de cas déclarés par maladie, Laval, 2004 (n s 791)

I n fec t ions 6 Chlamydia trachomatis

Hépati te C non précisée Hépatite 6 porteur chronique M B 0 9

- * I n f e c t i o n gonococcique | 2 1

Syphi l is latente tard ive 4

Syphi l is secondaire 2

Neu rosy phi l is 1

Lymphogranulomatose vénérienne

Granulome inguinal

Chancre mou

( ) 100 2 0 0 3 0 0 4 0 0 900 6 0 0 7 0 0 Nombre de cas

Source : Fichier MADO. MSSS • Rapport en mai 2005.

N o t e : Les données sur l'hépatite B aiguë (5 cas en 2004) sont présentées dans le regroupement des maladies évitables par la vaccination.

• 10 < Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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Maladies à déclaration obligatoire - Rapport annuel 2004 - Région de Laval

2.2 MALADIES ENTÉRIQUES

Ces maladies se caractérisent .habituellement par de la diarrhée, des douleurs abdominales, de la fièvre et parfois du sang dans les selles. On peut contracter ces infections par des aliments ou de l'eau contaminés, par contact avec les selles d'une personne infectée ou par contact avec un animal infecté. La sévérité des symptômes et les complications varient selon l'agent pathogène.

Les maladies entériques ont représenté 16 % des déclarations à Laval en 2004. Les infections à Campylobacter; la salmonellose et la giardiase demeurent les maladies entériques les plus fréquemment déclarées.

Maladies entériques Nombre de cas déclarés par maladie, Laval, 2004 (n =181 )

I n f e c t i o n à Campylobacter

Salmonellose

ô ic rd iose

$ astro-entér i te épidémique

T o x M n f e c t i o n al imentaire ou hydrique L 7 I n f e c t i o n à E. col i producteur de vérocytotox ine t l .

Shigellose r3 Gast ro^n té r i t e à Yersinia enterocoi i t ica -F9

Amibiase f 2

FI i v r e typhoïde J j Botulisme T

0 10 20 30 4 0 S0 6 0 7 0 8 0 9 0 100 Nombre de cas

Source : Fichier M A D O . MSSS • Rapport en mai 2005.

2.3 MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION

L'immunisation de base des nourrissons et des enfants comprend les vaccins contre la coqueluche, la diphtérie, les infections à Haemophilus influenzae de type b, les infections contre le. méningocoque du sérogroupe C, l'hépatite B, les oreillons, la pol iomyéli te, la rougeole, la rubéole et le tétanos. Un programme de vaccination contre le pneumocoque des enfants de moins de 60 mois s'est ajouté en décembre 2004. L'hépatite A est aussi une maladie évitable par la vaccination, mais ce programme s'adresse à certains groupes à risque. Finalement, deux programmes de vaccination gratuite pour certaines clientèles spécifiques ciblent des maladies qui ne sont pas à déclaration obligatoire, soit l'influenza et la varicelle.

Les M A D O évitables par la vaccination ont représenté 10 % des déclarations à Laval en 2004. Il y a eu peu ou pas de déclaration, à Laval en 2004, pour la plupart des maladies évitables par la vaccination et c'est exactement l 'objectif visé par les programmes d'immunisation: Il importe toutefois de maintenir les efforts en immunisation si on ne veut pas voir resurgir ces maladies, dont on a parfois oublié le potentiel de morbidité et de mortalité.

Les maladies évitables par la vaccination les plus fréquemment déclarées à Laval en 2004 ont été la coqueluche et les infections invasives à Sreptococcus pneumoniae.

Direction de santé publique Agence de santé et des services sociaux de Laval

• Il <

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-- Maladies à déclaration obligatoire - Rapport annuel 2004 - Région de Lavai

Maladies évitables par la vaccination Nombre de cas déclarés par maladie, Laval, 2004 (n =107)

Coqueluche

infection Invasive A Streptococcus pneumoniae

Hépetite B algue* • • 5

Hépetite A

Infection Invashro è méningocoques • s Infection inveslve é H. Influenzae. • 3

Oreillons

Rubéole

Rougeole

Otptttérie

Télanoe

PoDomyéCte

( ) 20 20 30 40 50 Nombre de cas

Source : Fichier M A D O , MSSS - Rapport en mal 2005. Les données concernant les porteurs chroniques sont présentées dans le regroupement des ITSS.

2.4 AUTRES MALADIES A DÉCLARATION OBLIGATOIRE

Les autres M A D O ont représenté 2 % des déclarations à Lavai en 2004. Cette proport ion a diminué car plusieurs maladies de cette catégorie ne sont plus des MADO depuis le 20 novembre 2003 : la scarlatine, les méningites à entérovirus et infections invasives à streptocoque du groupe B.

2.5 COMPARAISON 2004 AVEC LA MOYENNE DE CINQ ANNÉES PRÉCÉDENTES

Le graphique suivant illustre la tendance, pour les maladies qui affichent une différence par rapport à la moyenne des cinq années précédentes.

• 12 < Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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Maladies à déclaration obligatoire, Compara i son 2004 a v e c la m o y e n n e d e 1999-2003, Laval

Augmentation Diminution Coqueluche

Giardiase

Hépatite A

Hépatite B elgufl

Hépatite B porteur chronique

Hépatite C non précisée

Infection è Campylobacter

Infection é Chlamydia trachomatis

Infection d E. coll producteur de vérocytotoxtne

Infection A Plasmodium

Infection gonococcique

infection invasive A Haemophilus Influenzae

Infection Invasive A Streptococcus pneumoniae

Infection Invasive é streptocoques du groupe A

- Salmonellose

.Shigellose

Syphilis contagieuse

Tuberculose

50 70 90 Nombre de cas

170

Source : Fichier MADO. MSSS.

Le nombre de déclaration peut être variable d'une année à l'autre. Le chapitre suivant présente les tendances par.maladie de façon plus détaillée.

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

• 13 <

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. i

Chapitre 3 - Données par maladie

i }

' ( i <

f " ; i t Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

• 15 <

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3.1 AMIBIASE

Les déclarations d'amibiases sont stables ! depuis quelques années ;

Il y a très peu de cas déclarés à Laval, habituellement de deux à cinq cas chaque année pour cette infection parasitaire.

En 2004, les deux cas déclarés ont été acquis à l'extérieur du Québec.

Les taux d'incidence lavallois sont inférieurs aux taux provinciaux.

e

-- 2

Amibiase, Taux/100 000 personnes

lovai et province de Québec. 1995-2004 •Lavd

Québec

1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Amibiase. Toux pou • 100 000, Laval «t Québec

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Laval 0,6 0.6 1.2 1.5 0.9 1.4 0,9 0 4 0.6 0.6

Québec 2.7 3.4 3.3 3.0 2.9 2.9 2.9 2.7 2.9 2,8 Nombre de cas déclaré!

Lavd 2 2 4 5 3 5 3 1 2 2

Québec 198 250 241 217 216 215 216 199 214 214

Source : Fichier MADO, MSSS.

NOTES CLINIQUES<9>

Amibiase (agent : y Incubation : • Symptômes :

* Complications

V Transmission :

J Particularités :

parasite. Entamoeba histolytica, sous sa forme kystique) De 2 à 4 semaines, plus rarement de quelques jours à quelques mois, voire des années. Plupart des cas asymptomatiques. Dans la forme chronique, diarrhée souvent intermittente, ballonnement abdominal, crampes abdominales, fatigue. Hémorragie intestinale, perforation intestinale. Le parasite peut se loger dans le foie (amibiase hépatique). L'infection peut durer des semaines è des années. De personne à personne par transmission fécale-orale, par ingestion d'aliments contaminés par des selles ou d'eau contenant des kystes (aussi fruits et légumes lavés avec de l'eau contaminée). Cette infection est plus commune dans les pays où les conditions d'hygiène sont inadéquates. '

DÉFINITION NOSOLOGIQUE<4> Cas confirmé : Présence d'une des trois conditions suivantes : 1. présence de kystes ou de trophozoTtes d'Entamoeba histolytica") dans un échantillon clinique approprié;

ou 2. manifestations cliniques compatibles et détection d'anticorps spécifiques contre Entamoeba histolytica à

l'aide d'une technique immunoenzymatique (EIA); ou

3. détection d'acides nucléiques d'Entamoeba histolytica par une technique d'amplification génique appropriée.

Pas de définition de cas probable. :

Note explicative f) À des fins de survèillance, on retiendra tes cas d * Entamoeba histolytica/dispar non différenciés par un test de

confirmation approprié (EIA ou technique d'amplification génique). Les cas confirmés d'Entamoeba dispar ne doivent pas être retenus. :

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

• 17 <

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3.2 BOTULISME

Aucun cas de botulisme n'a été diagnostiqué à Laval en 2004.

Le cas diagnostiqué en 2001 était un cas de botulisme alimentaire survenu chez une fillette de 23 mois, qui a bien évolué. L'aliment suspecté était de l'ail conservé dans l'huile.

En 2004, l'Agence canadienne d'inspection des aliments a émis des avis de présence possible de botulisme dans différents produits tels une sauce au chocolat, un plat au saumon fumé avec fromage à la crème et goberge à saveur de crabe et de l'huile à trempette infusée aux agrumes.'

Botulisme, No mbr* de cat déclarés, Levai et Québec 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Laval 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 Québec 13 10 12 5 3 2 4. 7 4 5

Source : Fichier MADO. MSSS.

NOTES CLINIQUES*13*8) Botulisme alimentaire (agent : toxine du Clostridium botulinum) S Incubation : S Symptômes :

• Décès : * Transmission :

V Particularités :

12-36 heures {étendue entre 6 heures et 8 jours). Problèmes visuels, dysphagie et sécheresse de la bouche, vomissements, constipation ou diarrhée, puis paralysie symétrique flasque descendante. Plus l'incubation est courte, plus la létalité est élevée. Ingestion d'un aliment contaminé, la plupart du temps mis en conserve de façon artisanale. 11 existe trois formes de botulisme; le botulisme alimentaire (toxine botuiinique dans un aliment consommé), le botulisme d'inoculation (plaie contaminée) et le botulisme infantile ou intestinal (ingestion de spores botuliniques chez les nourrissons âgés de moins de I an).

DÉFINITION NOSOLOGIQUE<4> BOTULISME A L I M E N T A I R E Cas confirmé : Manifestations cliniques compatibles et une des trois conditions suivantes : 1. isolement de Clostridium botulinum dans les selles ou détection de la toxine botuiinique dans le sérùm ou

dans les selles; ou 2. détection de la toxine botuiinique dans un aliment consommé; ou

3. lien épidémiologique avec un cas confirmé de botulisme.

Cas probable Manifestations cliniques compatibles et consommation documentée d'un aliment suspect en l'absence de confirmation de laboratoire dans un échantillon clinique approprié ou dans l'aliment incriminé. •

• 18 * Direction de santé publique Agencé de santé et des services sociaux de Laval

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3.3 COQUELUCHE

Nouveau programme de vaccination gratuite des adolescents et des adultes contre la coqueluche (Adacel) depuis Tautomne 2004.

La coqueluche est une maladie pour laquelle on observe des cycles épidémiques. 2004 a été une année de basse incidence malgré la hausse notée, particulièrement à Laval. Parmi les 49 cas déclarés en 2004 à Laval, cinq sont liés à une éclosion dans une école et quatre sont liés à une éclosion dans une équipe sportive. À noter toutefois que 23/49 cas ont été déclarés en novembre et décembre 2004. Ce sera une maladie à surveiller en 2005!

Le vaccin acellulaire contre la coqueluche a été introduit au Québec en 1998. L'administration d 'un rappel aux adolescents et adultes a été recommandée car il a été établi qu' i l y avait une cohorte de jeunes vulnérables chez qui des épidémies sont susceptibles de se produire. Un programme de vaccination gratuite des adolescents et des adultes contre la coqueluche a été instauré par le MSSS à l 'automne 2004.

En 2004, à Laval comme au Québec, la majorité des cas déclarés de coqueluche (36/49) ont moins de 15 ans, situation semblable à celle des années antérieures. Neuf de ces jeunes n'étaient pas vaccinés contre la coqueluche.

Les complications de . la coqueluche sont plus fréquentes et plus sévères chez les nourrissons; en cinq ans, il y a eu 17 épisodes d'hospitalisation de Lavallois avec diagnostic de coqueluche (CIM-9=033). dont 12 chez des enfants de moins de 1 an (données Med-Écho, MSSS, 1999-2000 à 2003-2004).

Un peu plus du tiers des cas déclarés à Laval en 2004 sont " con f i rmés " (37%). Au niveau de la province, la moit ié sont ** confirmés " (50%) (Voir page suivante pour les définitions de cas confirmés et cliniques).

Coqueluche, Toux /100 0 0 0 personnel

Uval e t province de Québec , 1 9 9 9 - 2 0 0 4

100

80

§ 8 60

I 40

20

0

1999 1996 1997 199B 1999 2000 2001 2002 2003 2004 •

Coqueluche, Toux pour 100 000, lovai et Québec 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

lavai 88,5 9,5 13,5 65.0 11.5 12.6 14.3 7.9 4.2 13.5

Québec 59,6 16,2 14,7 66,7 25.0 10.9 • 13.6 . 14,4 3.8 6.9

Nombre de cas déclarés Laval 296 32 46 223 40 44 50 28 15 49 Québec 4317 1324 1077 4883 1837 805 1023 1069 282 519

Source : Fichier MADO. MSSS.

Coqueluche, Toux/100 000

selon le groupe d'8ge, Laval, 2004

1 1-4 B-9 10-14 19-19 20-24 29-29 30-94 99-44 49-94 99-64 69 $roup« d'figt (an)

Coqueluche. Taux pour 100 000. Lavol 2004 « 1 1-4 9 -9 10-14 19-19 20-24 29-29 30-34 39-44 49-94 99-64 69 «

13.9 82.4 66.1 91.7 49.0 13.6 4.4 0.0 4,2 6.3 1.8 25 Nom >re de j j déclarés

3 10 « 3 » o 1 3 1 1 0

Source : Fichier MADO. MSSS - Rapport en mai 2004.

Nombre de cas de coqueluche déclarés en 2004, selon la nature de la validation

Confirmée Clinique N.P. Total Laval 18 (37 %) 31 (63 %) 49 Québec 259 (50%) 255 (49%) 5 519

Source : Fichier MADO. MSSS - Rapport en mal 2004.

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

• 19 <

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NOTES CLINIQUES*®* Coqueluche (agent / Incubation : * Symptômes :

S Complications :

• Décès: * Transmission : V Particularités :

bactérie, BordeteHa pertussis) 7 à 10 jours, rarement plus de 14 jours. Quintes de toux, sifflement inspiratoire {chant du coq)* toux se terminant par des vomissements ou des épisodes d'apnée ou de cyanose particulièrement pour les nourrissons. Durée de 1 à 2 mois, parfois plus. Plus sévères et plus fréquentes chez les nourrissons; otite, pneumonie (21,7% des cas), hémorragies, convulsions ( i % des cas) et encéphalopathies (0,9 % des cas). Taux de 1.3 % chez les bébés âgés de moins de 1 mois et de 0,3 % entre 2 et 11 mois. Aérienne, par gouttelettes provenant du nez et de la gorge d'une personne infectée. Maladie hautement contagieuse.

DÉFINITION NOSOLOOIQUEW ; Cas confirmé : Présence d'une des trois conditions suivantes : 1. isolement de BordeteHa pertussis;

ou 2. détection d'acides nucléiques de BordeteHa pertussis par une technique d'amplification géniqué appropriée;

ou 3. personne qui répond à la définition de cas probable et présence d'un lien épidémiologique avec un cas

confirmé par un test de laboratoire.

Cas probable : Présence d'une toux qui dure depuis au moins deux semaines et au moins une des manifestations suivantes sans autre cause apparente : 1. toux paroxystique (quintes de toux):

ou 2. sifflement inspiratoire (chant du coq)\

ou 3. toux se terminant par des vomissements ou par de l'apnée.

• 20 < Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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3.4 CRYPTOSPORIDIOSE

En 2004 aucun cas de i La cryptosporïdïose ert à déclaration obligatoire par le cryptosporidiose n'a été déclaré à Laval. L ' ® * 0 . ^ -

Toutefois, au cours de l'été 2004, une éclosion de diarrhée a été signalée dans un camping d'une autre région. Deux cas d'infection à Cryptosporidium parvum ont été confirmés et 83 autres cas de diarrhée ont été identifiés, dont un Lavallois. Bien que l'infection n'ait été prouvée que chez deux personnes, plusieurs éléments ont mené à la conclusion que le Cryptosporidium était la cause principale de cette éclosion et que la transmission s'était faite par l'eau de baignade001.

NOTES CIINIQUESPO> Cryptosporidiose (agent : parasite, Cryptosporidium) S Incubation : 1 à 12 jours, moyenne de 7 jours. S Symptômes : Diarrhée souvent aqueuse et abondante, crampes abdominales. Fièvre, anorexie et

vomissements peuvent précéder la diarrhée chez l'enfant. Dure de 1 à 20 jours. • Complications : Parfois excrétion prolongée des oocystes dans les selles. S 1 Décès : Risque plus élevé chez les personnes immunosupprlmées. • Transmission : Fécale-orale de personne à personne, par contact avec un animal infecté ou par Ingestion

d'eau ou d'aliments contaminés. • Particularités : Infections chez l'humain et l'animal. Survit dans l'environnement. ;

DÉFINITION NOSOIOOIQUE*4* Cas confirmé Présence d'une des trois conditions suivantes : 1. présence d'oocystes de Cryptosporidium dans les selles;

ou 2. présence de Cryptosporidium dans du liquide intestinal ou une biopsie de l'intestin grêle;

ou 3. détection d'antigènes de Cryptosporidium dans les selles à l'aide d'une technique EIA ou

d'immunofluorescence directe (DFA). .

Cas probable Manifestations cliniques compatibles et lien épidémiologique avec un cas confirmé.

Direction de santé publique Agence de santé et des services sociaux de Laval

• 1\<

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3 .5 ÉCLOSION À ENTÉROCOQUES RÉSISTANTS À LA VANCOMYCINE r i i sT<AosiÔnVl ï W (ERV) ! le médecin depuis novembre 2003.

En 2004, deux éclosions à ERV ont été rapportées sur le territoire de Laval, impliquant au total huit cas d'infection à entérocoque résistant à la vancomycine.

NOTES CIINIQUES(") ; ; ;

Entérocoques résistants à la vancomycine (agent : bactérie, Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium) S Généralités : Les entérocoques font partie de la flore normale des humains (tractus digestif et génital).

Faible virulence. Défi à cause de leur résistance aux antibiotiques. s Symptômes La majorité des porteurs n'ont pas de symptôme (coloniséJ). Le risque qu'un porteur

devienne infecté (infections urinaires, de plaies et plus rarement du sang) est faible. Les facteurs de risque sont, entre autres, soins Intensifs, maladie sous-jacente sévère, immunosuppression, certaines chirurgies, sondes, antibiothérapie multiple.

• Complications : Peut persister des mois dans là flore digestive. Risque de transfert de la résistance à d'autres bactéries, comme I e Staphylococcus aureus,

s Transmission : Majoritairement nosocomiale. Par les mains mal lavées ou indirectement par des objets contaminés.

S Particularités : Très bonne survie dans l'environnement. Résistent à la sécheresse et à la chaleur.

DÉFINITION NOSQIQGIQUE<4> : ;

Présence dans un même établissement de soins de deux cas de colonisation ou d'Infection par une même souche d'ERVW transmise en milieu de soins.

Note explicative f) Une souche d'Enterococcus feecium ou à* Enterococcus fœcaiis est résistante è la vancomycine si

1) la concentration minimale inhibitrice (CMI) pour cet antibiotique est 5: 32 mg/L ou 2) la CMI pour cet antibiotique est de 8 ou 16 mg/L et que l'on peut confirmer par une technique

d'amplification génique que la souche possède un gène de résistance à la vancomycine [VanA, VanB, VanD, VanE ou tout autre gène pouvant confirmer la résistance).

• 22 < Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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T' J i

3.6 FIÈVRE Q

Aucun cas de fièvre Q n*a été déclaré à Laval en 2004.

Aucun cas de fièvre Q n'a été déclaré à Laval en 2004 et le nombre de cas au Québec est comparable à celui des

^ quatre années précédentes.

Des éclosions de fièvre Q reliées à des établissements agrotouristiques "et à des petites fermes de Pâques tenues dans les centres commerciaux ont été documentées par le passé.

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. Fttvr» q . Nombre 4» cos dicleris, Uval «t Qirfbw 1999 1996 1997 1996 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Uval 1 2 0 0 0 0 2 1 0 0 Québcc 12 20 27 35 110 42 41 33 3B 49

Source : Fichier MADO. MSSS.

NOTES CLINIQUES0312* Fièvre Q (agent : bactérie. Coxiella burnetii) S Incubation : Habituellement 2 à 3 semaines. • Symptômes: Début soudain avec frissons, fièvre élevée (104-105° F) pendant une à deux semaines,

céphalées, faiblesse, sudation profuse, myalgies. confusion, toux non productive, nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales et thoraciques. Asymptomatique dans environ 50 % des cas.

• Complications : Pneumonie chez 30 % à 50 % des personnes symptomatiques. atteinte hépatique. Risque de chronicité (infection > 6 mois) qui peut se compliquer d'une endocardite.

• Décès : 1 à 2 % des cas. 65 % des cas si infection chronique. • Transmission : Par inhalation de poussières contaminées particulièrement lors des mises à bas d'animaux

infectés {chèvres, moutons, bovins). Parfois par ingestion de lait contaminé. • Particularités : Les particules aériennes infectées peuvent voyager sur de grandes distances et une très

petite quantité de l'agent est nécessaire pour produire l'Infection chez l'homme.

DÉFINITION NOSOLOOIQUEW Cas confirmé : Manifestations cliniques compatibles et détection d'une augmentation significative du taux d'anticorps spécifiques contre Coxiella burnetii entre le sérum prélevé en phase aiguë et celui prélevé en phase de convalescence.

Cas probable : Manifestations cliniques compatibles et une des deux conditions suivantes : 1. titre d'anticorps contre Coxiella burnetiiâ 160 dans un sérum prélevé après le début des symptômes;

ou 2. lien épidémiologique avec un cas confirmé ou avec un animal infecté par Coxiella burnetii.

n • j

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

• 23 <

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3.7 FIÈVRE TYPHOÏDE OU PARATYPHOÏDE

Un cas de f ièv re t ypho ïde , acquis à l'extérieur du Québec, a été déclaré à Laval en 2004. La vaccination contre la typhoïde est recommandée pour ies voyages en région endémique sous certaines conditions; longs séjours, voyages hors circuits touristiques ou conditions médicales particulières.

En 2004 à Laval, il n'y a aucune déclaration de f i èv re paratyphoïde. Depuis quelques années on a observé au Québec une augmentation des cas d'infection à Salmonella Paratyphi, particulièrement de type 8. Pour plusieurs, lé facteur de risque commun était le fait d'avoir un aquarium ou d'avoir été en contact avec des poissons tropicaux.

FIÈVRE TYPHOÏDE

Fièvre typheTd«, Nombre de ces déclarés, Laval et Québec 1998 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Laval 1 0 0 3 0 0 1 1 0 1 Québec 26 10 13 . 15 10 u U 14 16 8

Source : Fichier MADO. MSSS.

Flèwe paratyphoïde. Nombre de cas déclarés. Laval et Québec 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Laval 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 Québec 5 6 3 6 8 12 17 14 33 16

Source : Fichier M A D O . MSSS.

NOTES CLINIQUES*") Fièvre typhoïde (agent : bactérie, Salmonella typhi) S Incubation : De 3 à 30 jours, habituellement de 8 à 14 jours. S Symptômes : Fièvre, céphalée sévère, atteinte de l'état général, anorexie, une éruption cutanée au tronc

" rose spots toux non productive, constipation. S Complications : Hémorragie intestinale, perforation intestinale (1 %), dysfonction cérébrale, * Décès : Moins de 1 % si traité. Taux de décès était de 10 à 20 % avant l'usage d'antibiotiques. J Transmission : Par ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par les selles et l'urine des personnes

infectées. S Particularités : De 2 à 5 % des cas deviennent porteurs. DÉFINITION NOSQLOGIQUE<4> . Cas confirmé :

Manifestations cliniques compatibles et isotement de Salmonella typhi dans un échantillon clinique approprié*.

Pas de définition de cas probable» ' FIÈVRE PARATYPHOÏDE NOTES CLINIQUES*13* . Fièvre paratyphoïde (agent : bactérie. Salmonella paratyphi A, G ou C) Le tableau clinique est similaire à celui de la fièvre typhoïde, mais les symptômes sont habituellement moins sévères et le taux de mortalité est moindre. s Incubation : De 1 à 10 jours. s Particularités : Des trois sérotypes, le 8 est le plus commun. Le sérotype A est moins fréquent et le C est

très rare. ; , DÉFINITION NOSOIOGIQUEW ; ; " Cas confirmé : Manifestations cliniques compatibles et isolement de Salmonella paratyphi A. B ou C dans un échantillon clinique approprié.

Pas de définition de cas probable.

* Les porteurs asymptomatiques de Salmonella typhi ne doivent pas être retenus comme des cas de fièvre typhoïde.

• 24 < Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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3.8 CASTRO-ENTÉRITE À YERSINIA ENTEROCOLTTTCA

En 2004, les taux de gastro-entérite à Yersinia enterocoiitica sont restés faibles.

C'est une infection dont les taux d'incidence ont été en baisse jusqu'en 1998, tant à Laval qu'au niveau provincial. Depuis 1999, à Laval, on enregistre annuellement entre 0 à 6 cas de gastro-entérite à Yersinia enterocoiitica et trois cas ont été déclarés en 2004. Au Québec, les taux en 2004 sont les plus faibles des dix dernières années.

feutro-entérite è Yersinia enterocoiitica. Toux/100 000 personnes, Lavd et province de Québec. 1995-2004

1999 1994 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Castro-entérite i Yvsinh tnttrolitka. Toux, pour 100 000, Lovai et Qui ibec

1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Lavel 4.2 2.4 2.1 2.9 0.6 1.7 0.0 0.8 1.4 0,8 Québec 4.3 4.1 2,2 2.0 2.0 1.9 1.6 1.9 1.9 1.4

Nombre d» coi déclarés Laval 14 e 7 10 2 6 0 3 9 3 Québec 314 296 164 149 190 140 119 141 142 103

Source : Fichier M A D O . MSSS.

NOTES CLINIQUES*9* ; ;

Castro-entérite à Yersinia enterocoiitica (agent : bactérie Yersinia enterocoiitica) S Incubation : De 4 à 6 jours, pouvant aller jusqu'à 14 jours. • Symptômes : Diarrhée avec fièvre, céphalée, pharyngite, anorexie et vomissements. • Complications : Érythème noueux dans 2.0 à 25 % des cas. particulièrement chez des femmes, arthrite.

ulcérations cutanées et septicémie. Ces complications sont plus fréquentes chez l'adulte. • Transmission : Par contact avec des personnes ou des animaux infectés ou par ingestion d'eau ou

d'aliments contaminés par les selles (lait non pasteurisé, légumes non lavés, viande crue . surtout le porc). ; :

• i . i

i.

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1 >

DÉFINITION NOSOLOGIQUE*4* -Cas confirmé : Présence d'une des deux conditions suivantes : 1. isolement de Yersinia enterocoiitica dans un échantillon clinique approprié;

ou 2. détection des antigènes O à un titre £ 50.

Pas de définition de cas probable. ^

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

• 25 <

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3.9 GASTRO-ENTÉRIQUE ÉPIDÉMIQUE D'ORIGINE INDÉTERMINÉE

En 2004, la DSP de Laval a reçu Près de la moitié des déclarations (5/75) ont 15 déclarations de gastro-entérite eu lieu en décembre, épidémique d'origine indéterminée, ce qui représente une baisse par rapport aux Ces événements sont décrits au chapitre-4 24 éclosions de 2003. Six de ces éclosions " Éclosions sont survenues dans des écoles et trois dans des services de garde.

DÉFINITION NQSOLOCIQUEW ' Cas confirmé : Symptômes gastro-intestinaux d'étiologle infectieuse confirmée ou présumée chez au moins deux personnes et un lien épidémiologique entre les cas sans qu'une origine alimentaire ou hydrique n'ait été mise en évidence.

Pas de définition de cas probable. . •

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3.10 GIARDIASE Giardiase, Taux/100 000 personnes

Laval et province de Québec, 1999-2004

16 19

En 2004, les taux de giardiase sont i g identiques è ceux: de 2003. j g

12

À Laval, les taux d'incidence de la giardiase ont été en hausse jusqu'en 2000 puis ont diminué par ta suite. Depuis 2001, Laval a enregistré 24 à 25 cas de giardiase par année sauf en 2002, année marquée par une éclosion dans un CPE. Les taux lavallois sont inférieurs aux taux québécois.

»- 6

- •—Laval

• • - • Québec

1999 1996 1997- 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

giardiase, Taux pour 100 000. Uva l et Québec 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Laval 9.4 9.4 7.1 9.3 11,0 11,4 7,1 9.9 6.7 6.6 Québec 11,0 12.9 12.3 13.4 14.9 12.6 U.8 12.8 12.6 12.8

Nombre de cas déclarés Lava! 16 18 24 32 36 40 • 25 39 22 24 Québec 793 935 896 961 1092 930 881 999 938 957

Source : Fichier MADO. MSSS. âiardiasc. Taux/100 000 personnes selon le groupe d'âge, Lavd, 2004

Le groupe d'âge le plus touché est, année après année, celui des un à quatre ans. Des enquêtes épidémio-logiques sont faites pour les cas âgés de moins de 6 ans (5 cas à Laval); les facteurs de risque les plus fréquemment retrouvés sont l 'adoption internationale (3 cas) et la fréquentation d'un service de garde (2 cas).

9-9 10-14 19-19 20-24 20-29 90-94 ôrvj f* d'Sga («u)

49-94 99-64 69

6lordlase,Noinbi ce de « is déclarés. Laval 2004 4 1 1-4 9-9 10-14 19-19 20-24 29-29 30-34 39-44 49-94 99-64 69 * 0 5 2 1 3 2 3 1 3 2 1 1

Taux pour 100 000 0.0 34.0 9.4 4.1 13.8 8.8 12.8 4.2 | 9.0 3* 2.5 2 0

Source : Fichier MADO, MSSS • Rapport en mai 2004.

NOTES CLINIQUES*9* Giardiase (agent : f Incubation : S Symptômes :

S Complications :

V Transmission :

• Particularités :

parasite, Ciardla lamblia) De 1 à 4 semaines, en moyenne deux semaines. Diarrhée fréquente avec des selles pâles et nauséabondes, crampes abdominales et ballonnement, fatigue et perte de poids. Souvent asymptomatique. Malabsorption des lipides et des vitamines llposolubles. dommages aux cellules du duodénum et du jéjunum entraînant une intolérance au lactose. Par contact avec les selles d'une personne porteuse, avec des objets contaminés ou par l'ingestion d'eau contaminée par les selles. Les réservoirs de l'infection sont l'être humain et possiblement quelques animaux, comme le castor. L'excrétion du parasite peut persister plusieurs mois. ; ;

DÉFINITION NOSOLOGIQUE*4* ; Cas confirmé : Présence d'une des deux conditions suivantes : 1. présence de kystes ou de trophozoites de Ciardia lamblia dans les selles, dans du liquide duodénal ou dans

une biopsie du petit intestin; ou

2. détection d'antigènes de Ciardia lambliadans les selles à l'aide d'une technique EIA ou DFA.

Pas de définition de cas probable. ;

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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3.11 HÉPATITE A

En 2004 à Laval, cinq cas d'hépatite A ont été déclarés; quatre ont acquis leur infection à . l'extérieur du Canada et un a eu un contact avec une personne infectée à l'extérieur du pays. Aucun n'avait été vacciné contre l'hépatite A.

Au cours des cinq dernières années pour lesquelles des données d'hospitalisation sont disponibles, H y a eu 16 hospitalisations de Lavallois avec un diagnostic d'hépatite A (CIM-9=070,0 ou 070,1) [données Med-Échot MSSS, 1999-2000 à 2003-2004).

L'éclosion de 1996-1997 avait touché les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HRSH) et les toxicomanes. Depuis 1999, la vaccination contre l'hépatite A est offerte gratuitement au Québec aux personnes de certains groupes à risque. Depuis juin 2001, le projet " La grande tournée" du CLSC-CHSLD du Marigot offre la vaccination contre les hépatites A et B dans les bars de danseuses, agences d'escorte, salons de massage.

; En 2004, 4 des 5 cas lavallois d'hépatite A ont acquis ] leur infection lors d'un séjour à l'extérieur du pays.

Hépatite A. Taux/100 000 pc r iomu lavai «t provlK* ét Qutbee. 1999-2004

I 8 «

i 4

0 -1 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Hépatite A, Taux peur 100 000. Laval et Québec 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Uval 3,9 8.6 6,8 2,9 1,7 1,7 0.3 0.3 1.4 1.4 Québec 6,1 8,1 7.8 2.7 2.4 1.9 1.9 1.3 1,3 1.4

Nombre de cas déclarés Uval 13 29 30 10 6 6 1 1 9 9 Québec 443 589 567 195 173 110 108 96 100 105 Source : Fichier MADO. MSSS.

NOTES CLINIQUES*9* . Hépatite A (agent : virus de l'hépatite A (VHA))

De 2 à 7 semaines, en moyenne 1 mois. Fièvre, ictère, nausées, anorexie et malaise général. Chez l'enfant d'âge préscolaire, 70 % des infections sont asymptomatiques. Hépatite fulminante, rare. Varie de 0.1 à 0.3 %. Plus élevé chez les adultes de plus de 50 ans. soit 1.8 %. Le plus souvent de personne à personne par. voie fécale-orale, par ingestion d'eau ou d'aliments contaminés, par relation sexuelle (surtout lors de contact bouche/anus) ou utilisation de seringues contaminées.

DÉFINITION NOSOLOGIQUE*4* -Cas confirmé : Détection sérologique d'IgM anti-VHA*.

Cas probable : Présence des trois conditions suivantes : 1. manifestations cliniques suggestives d'hépatite aiguë (ex. : ictère, urines foncées) ou augmentation des enzymes

hépatiques AST ou ALT; et

2. lien épidémiologique avec un cas confirmé d'hépatite A; et

3. aucune autre cause apparente. .

• Incubation : S Symptômes :

• Complications : • Décès: / Transmission :

' En présence de vaccination récente contre l'hépatite A. la détection d'antl-VHA IgM chez un Individu devra être appuyée par des manifestations cliniques suggestives et un lien épidémiologique avec un cas confirmé.

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3.12 HÉPATITE B AIGUË

ICinq cas d'hépatite B aiguë ont été ! déclarés à Laval en 2004, tous chez des ! adultes.

Hépatite B elgui, Taux/100 000 p t n m u Laval et province dt Québoe. 1994-2004

Depuis 1994, on note une baisse importante de l'incidence de l'hépatite B aiguë. Cinq cas ont été déclarés à Laval en 2004, dont quatre chez des adultes de sexe masculin. Les facteurs de risque identifiés sont : pratique sexuelle à risque (2) et exposition percutanée (1). Pour le Québec, il faut interpréter les données 2004 avec prudence car le nombre d'hépatites B non précisées a plus que doublé comparativement aux années antérieures (441 en 2004 vs 172 en 2003).

Les taux d'incidence d'hépatite B aiguë sont toujours plus élevés chez les hommes que chez les femmes, tant à Laval qu'au Québec.

Le programme de vaccination contre l'hépatite B pour les enfants en quatrième année du primaire a été introduit en 1994. En 2003-2004, la couverture vaccinale a été de 94,3% à Laval. Cette vaccination de base est complétée depuis 1998 par un programme de rattrapage au niveau secondaire et par un programme élargi de vaccination contre l'hépatite B des populations à risque.

Depuis ju in 2001, en plus de la vaccination offerte par plusieurs cliniques et établissements, le projet " La grande tournée" du CLSC-CHSLD du Marigot offre la vaccination contre les hépatites A. et B aux populations à risque en les rejoignant sur le terrain : bars de danseuses, agences d'escorte, salons de massage.

Le nombre de nouvelles déclarations pour des por teurs chroniques de l 'hépat i te B est relativement stable depuis 10 ans, soit entre 40 et 65 déclarations par année (55 en 2004).

§ 6 8 "s

3 ,

.Vaccin Hépatite B «n 4* ornée

Laval • - • Québec

1994 1999 1996 1997 1999 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Hépatite B algul. Taux peur 100 000. Laval et Québec

1994 1999 1996 1997 1996 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Laval 6.6 3,9 4.9 2.4 1.9 1.7 0.9 0.3 1.4 0.6 1.4 Québec 4.6 3.7 3.8 3J 2.4 IZ 2.4 1.3 1.3 1.2 0.9

Non* * * c as déclarés Lava) 22 13 15 6 9 6 3 1 9 2 9 Québec 348 266 278 226 179 164 160 99 100 91 69

Source j Fichier MADO, MSSS.

Hépatite B elgui. Taux/100 000 selon le sexe. Laval. 1999-2004

1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 >002 2003 2004

Hépatite B algui , Taux pour 100 000. Laval par saxe 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Hommes 6.7 4.8 3.6 2.4 2.9 M 0.6 1.7 1.1 1.1 Femmes 1.2 4.1 U 0.6 0,6 0.6 0.0 1.1 0.0 0.0

Nombre de cas déclarés Hommes U 8 6 4 5 2 1 3 2 4 Femmes 2 7 2 1 1 1 0 2 0 1

Source : Fichier MADO, MSSS.

Hépatite 8 porteur chronique. Nombre de cas déclarés, Laval et Québec 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Laval 40 41 55 39 40 65 39 54 45 55 Québec 1209 1123 1079 1005 963 941 928 953 865 676

Source : Fichier MADO, MSSS.

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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NOTES CLINIQUES*9-13* Hépatite B aiguë (agent : virus de l'hépatite B (VH8)) S Incubation : * Symptômes :

S Complications :

• Décès: • Transmission :

De six semaines à six mois, en moyenne trois mois. L'infection peut être asymptomatique ou se manifester par de l'ictère, de l'anorexie, de la fièvre, des malaises généraux, des nausées, un rash et des arthralgles. L'hépatite fulminante, l'état de porteur chronique. Les porteurs de l'hépatite G sont plus susceptibles de développer une hépatite chronique active, une cirrhose ou un cancer du foie. Environ 1 % chez les patients hospitalisés{plus élevé chez les plus de 40 ans). Par contact percutané ou muqueux avec des liquides biologiques infectés: transmission sexuelle, périnatale, par partage d'aiguilles souillées par du sang, piqûres accidentelles ou partage d'objets personnels (contacts sous le même toit). " '

DÉFINITION NOSOLOGIQUEW ~ Cas confirmé : Détection sérologique d'IgM anti-HBc et d'HBsAg; ou Présence des trois conditions suivantes: 1. manifestations cliniques suggestives d'hépatite aiguë (ex.: ictère, urines foncées) ou augmentation des

enzymes hépatiques AST ou ALT; et

2. détection sérologique d'HBsAg associée à une recherche négative des IgM anti-VHA; et

3. aucune autre cause apparente, ou

Nourrisson chez qui on a décelé la présence d'HBsAg et qui est né d'une mère HBsAg positive.

Cas probable : Présence des trois conditions suivantes : 1. manifestations cliniques suggestives d'hépatite aiguë (ex.;, ictère, urines foncées) ou augmentation des

enzymes hépatiques AST ou-ALT; et

2. détection sérologique d'HBsAg alors que l'IgM anti-VHA n'a pas été recherché ou que le résultat n'est pas disponible; et

3. aucune autre cause apparente. ^ ; •

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3.13 HÉPATITE C

r •

À Laval, aucun cas d ' hépat i te C aiguë n'a été déclaré jusqu'à maintenant, alors qu'au Québec, on enregistre de un â sept cas par année.

À Laval comme au Québec, La majorité des déclarations d ' hépat i te C sont de statut " n o n préc isé" , la plupart étant dés infections chroniques. Le nombre de déclarations d'hépatite C non précisée a atteint son apogée en 2000 avec 184 déclarations à Laval. En 2004, 123 cas ont été déclarés.

Le nombre de déclaration est plus élevé chez les hommes que chez les femmes.

Les facteurs de risque les plus fréquemment retrouvés à Laval en 2004 sont la consommation de drogues, l'exposition au sang (tatouage, perçage, éîectrolyse, acupuncture), un séjour en milieu carcéral et des soins de santé à l'étranger. Il faut noter que plusieurs des cas déclarés à Laval viennent des établissements carcéraux du territoire.

En 2004 à Laval, les déclarations d'infection par le i virus de l'hépatite C ont été plus nombreuses i qu'en 2003.

Hépotfte C non précisée. Nombre de cos déclarés. Laval e t Québec 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Laval 26 16 78 112 99 153 97 104 70 123 Québec 270 426 1711 2 951 3 276 3 711 2 919 2 539 2 217 2 724 Source : Fichier MADO, MSSS.

Hépatite C ih m précisée. Nombre de cas selon le « txs, Laval

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Homme 19 10 42 78 68 109 62 71 47 72 Femme 9 8 36 34 31 44 35 33 23 51

Source : Fichier MADO, MSSS.

NOTES CLINIQUES^ . Hépatite C (agent : virus de l'hépatite C (VHC)) S Incubation : De 6 à 7 semaines [étendue de 2 à 24 semaines)

Symptômes : Infection aiguë est souvent asymptomatique. Fatigue, anorexie, malaises généraux, rarement ictère. Infection chronique du foie et virémie prolongée chez environ 85 % des personnes infectées, dont 20 à 50 % vont développer une cirrhose à un rythme d'environ 10 % par année.

• Complications : Maladie chronique du foie, dont cirrhose, cancer du foie. Hépatite fulminante rare. • Transmission : Principalement par voie sanguine, transfusion de sang ou de produits sanguins (surtout avant

1990) ou partage de seringues ou d'aiguilles contaminées. Transmission périnatale estimée autour de 5 %. Transmission sexuelle possible, mais le risque est faible en l'absence d'autres facteurs de risque. _ _

DÉFINITION NQSOLOOIQUE<4> : — : Hépatite c non précisée Cas confirmé : Chez le sujet âgé d'un an et plus pour lequel l'Information disponible ne permet pas de le classer comme cas aigu, présence d'une des deux conditions suivantes : 1. détection sérologique de l'anti-VHC confirmée par des tests complémentaires (EIA, RlBA)x

ou 2. détection de l'ARN du VHC par RT-PCR.

Pas de définition de cas probable. : :

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

• 31 <

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3.14 INFECTION À CAMPYLOBACTER

! La campylobactériose est la maladie ; entérique la plus fréquemment déclarée ! tant à Laval qu'au niveau provindal.

À Laval en 2004, cette entérite bactérienne représente la moitié (51 %) des maladies entériques déclarées. On note un pic d'incidence en 1997 et les taux ont diminué par la suite.

En 2004 à Laval, les taux ont été plus élevés chez les hommes que chez les femmes, tel qu'observé habituellement, l'année 2003 ayant fait exception.

Cette maladie ne fait pas l 'objet d'enquête.

In fec t ion à Càmpyhbacttr, Taux/100 000 personnes Laval « t province de Québcc. 1999-2004

80

8 40 8 » .

| ». 10 -

• 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Xnfeetlon & Campylobacter, Taux pour 100 000. Laval at Québec 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Laval 33.2 27.7 39.4 39.8 27.4 23,9 24,0 20.3 24.9 29.4 Québec 34.0 38,7 47.3 49.9 38.6 36.1 32.7 34.1 31.4 32.3

Nombre do cas déclaré* Laval 111 93 134 123 99 82 84 72 88 92 Québec 2 463 2 616 3 494 3 334 2 836 2 663 2 418 2 941 2 348 2 449

Source : Fichier MADO. MSSS.

Infect ion à Campylobacter. Taux/100 000 personnes scion le sexe, Lavai. 1995-2004

90

40

I " 10

1998 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Infection à Campylobacter, Taux pour 100 000. Laval

1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Homme 36.4 29.6 44,9 39.1 30,5 27,4 28,3 25,3 24.0 29,9 Femme 30.1 29.8 34.2 32.1 23.8 19.7 19.9 19,5 29.3 21.1

Membre de cas déclarés Homme 60 49 79 66 92 47 49 44 42 93 Femme 91 44 59 56 42 39 35 28 46 39

Source ; Fichier MADO. MSSS. NOTES CLINIQUES<Ç> Infection à Campylobacter (agent : bactérie. Campylobacter jejuni ou col/) S Incubation : S Symptômes :

J Complications :

V .Transmission :

• Particularités :

Habituellement de 1 à 7 jours mais peut être plus longue. Diarrhée, malaise général, douleurs abdominales importantes, sang dans les selles liquides nauséabondes. Rares. Septicémie (surtout chez les enfants mal nourris), méningite (nouveau-né) et convulsions fébriles. Par ingestion d'aliments contaminés, particulièrement la volaille, l'eau ou le tait cru ou par contact avec les selles d'animaux domestiques ou sauvages infectés. Plus rarement, par contact avec des personnes Infectées. Un des agents les plus fréquemment retrouvé dans les diarrhées bactériennes. • •

DÉFINITION NOSOLOGIQUE<4> Cas confirmé :

Isolement d'une des espèces de Campylobacter dans un échantillon clinique approprié.

Pas de définition de cas probable.

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3,15 INFECTION À CHLAMYDIA TRACHOMATIS

Les infections génitales à chlamydia trachomatis sont à la hausse depuis huit ans, à Laval comme au Québec.

C'est la maladie à déclaration obligatoire la plus fréquemment déclarée, tant à Laval ( J i % des MADO infectieuses) qu'au Québec (50%). Jusqu'en 1996 on notait une baisse des taux d'incidence de chlamydiose génitale, mais on a noté par la suite une hausse constante des taux, tendance qui s'est maintenue en 2004. À Laval, depuis 1996, le nombre de cas déclarés annuellement a plus que triplé.

Les tests sont plus sensibles (PCR plus performant utilisé depuis mai 1998 à la Cité de la Santé -CHARL) et plus accessibles (PCR sur r urine pour ies hommes depuis avril 2001), mais cela n'explique pas entièrement l'augmentation de l'incidence de la chlamydiose.

Les taux de chlamydiose génitale sont deux fois et demi plus élevés chez les femmes que chez les hommes (222/100 000 chez les femmes pour 98/100 000 chez les hommes à Laval en 2004), mais les deux courbes suivent la même tendance à la hausse.

Les femmes représentent la majorité (70%) des déclarations à Laval en 2004. II faut toutefois tenir compte du fait que les femmes consultent plus que les hommes et qu'elles ont aussi plus d'opportunités pour subir un test de dépistage, par exemple lors des examens gynécologiques périodiques.

Autant chez les hommes que les femmes, les 20-24 ans présentent les taux d'incidence les plus élevés en 2004, suivis chez les femmes des 15-19 ans et chez les hommes, des 25-29 ans. Tous sexes confondus, les 15-24 ans comptent pour 71 % des déclarations.

La tendance à la baisse des taux d'incidence jusqu'en 1996 et à la hausse par la suite s'observe dans tous les groupes d'âge les plus touchés. Chez les 35-44 ans, les taux ont atteint leur sommet en 2002.

ChlomydloM girdtaU, Tout / 100 000 p t r t c m i Uva l at provlnca da Québec, 1990*2004

200

8 100

J so

1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

CMamydlOM «Wtol*. Tow peur 100 000. Uval «t Québec 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Laval 70.3 94J 68.6 82.6 '86.6 107.3 114.9 136.3 142.3 161,2 Québec 97.2 91.4 68.1 92.7 106.6 116,0 137.6 146.9 164,4 171,1

N ambra ét eat déclarés Laval 239 162 233 264 300 379 402 463 910 984 Québec 7 041 6 649 6 437 7 226 7 979 6 696 10176 Il 061 12 304 12 679

Source : Fichier MADO. MSSS.

Chlamydias* géni ta le . Taux / ÏOO OOO p e r s a t m e salon ta m w , U v a l . 1 9 9 B - 2 0 0 4

800

290

R 200 8 160 ««.

1 ÏOO BO

1996 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Chlamydia* pénltole. Taux peur 100 000 par taxe, Laval

1999 1996 1997 1996 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Homme 42.4 s o i 28.1 49,6 51,6 96.6 66.8 76.0 89.4 98J Femme' 96.7 77.4 107.7 114,7 120.4 194.1 199,3 194.3 196.8 221.6

N on&rt A* cas déclarés Homme 70 90 47 64 68 toi 116 132 190 174 Femme 164 132 166 200 212 274 264 391 360 410

Source : Fichier MADO, MSSS.

Chlamydiose génitale, Taux /100 000 personnes selon le sexe e t le groupe d 'âge, lovai 2004

1900

1300

1100 o «=>900 o

2700

£500 e

"300

100

•100 < \ M M 20-1419-15 frîf frti 3ô-$4 JW4 45-54 5W4 &9» Groupe d'âge (ans)

Chlemydlew ginttol.. Tea paur 100 000 par un «t 9*09* d'tgt. Lml 100* < ] 1-4 B-9 10-14 19-19 10-14 29- 29 90-34 39-44 49-64 B9-A4 «s •

Ha ma 0 0 0 0.0 251,9 609,2 3)7.4 141.7 43.0 18,ft OA 0.0 Fera 0 0 | 0 Ofi 14M,6 1476J 436,9 162.2 17,6 OA 0,0 Mm 0 0 0 0 28 71 40 17 13 9 0 0 Fvtm 0 0 0 0 1*4 Bl 19 17 8 0 0 Total 0 0 0 0 IM 2)9 91 U M 10 0 0 Source : Fichier MADO, MSSS - Rapport en mal 2004.

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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Les infections non génitales sont moins fréquentes. Un cas de chlamydiose oculaire a été déclaré à Laval en 2004 (17 au Québec) et aucun cas .de chlamydiose pulmonaire n'a été déclaré à Laval (2 au Québec).

Des enquêtes sont effectuées pour certains cas. à la demande des médecins. En 2004, 93 des 585 cas déclarés de chlamydiose ont été rejoints. Les raisons principales, du prélèvement étaient un diagnostic (47 %) ou un dépistage (31 %) d'ITS. Les autres ont eu leur test suite à un contact avec un cas d'ITS (11%) ou lors d'un bilan d'avortement ou de grossesse. Plus d'un cas sur cinq avait des antécédents d'ITS. Plus de la moitié des cas étaient vaccinés contre l'hépatite B ou en voie de l'être.

NOTES CLINIQUES*14, IS>16> Chlamydiose génitale (agent : bactérie. Chlamydia trachomatis s Incubation : Varie entre 2 et 6 semaines, mais peut être plus longue. / Symptômes: Asymptomatique pour plus de 5 0 % des cas. Cervicite chez la femme, urétrite che;

l'homme. * Complications : Épididymite chez l'homme (J %). Atteinte inflammatoire pelvienne chez la femme (8 à

20 %) pouvant entraîner infertilité tubaire, grossesse ectopique ou douleur pelvienne chronique. Conjonctivite chronique et Syndrome de Reiter (surtout chez les hommes). Facteur de risque pour la transmission du VIH. Chez le nouveau-né d'une mère Infectée, conjonctivite entre une et trois semaines après la naissance (25 à 50 %) ou pneumonie entre 1 et 6 mois après la naissance (10 %).

S Transmission : Par relations sexuelles génitales ou anales et plus rarement orales ou, lors de la période • périnatale, de la mère à son enfant.

Définition nosologique(4> Cas confirmé"1 : Présence d'une des cinq conditions suivantes : 1. isolement de Chlamydia trachomatis pax culture cellulaire:

ou 2. détection d'antigènes de Chlamydia trachomatis h l'aide d'une technique EIA ou DFA dans un prélèvement

d'origine conjonctivale, urétrale ou endocervicale; ou

3. détection d'antigènes de Chlamydia trachomatis à l'aide d'une technique EIA ou DFA dans un prélèvement du rhinopharynx chez un nourrisson; ou

4. détection d'acides nucléiques de Chlamydia trachomatis dans un prélèvement d'origine urétrale, endocervicale ou urinaire; ou 5. détection sérologique d'IgM spécifiques chez un nourrisson.

Pas de définition de cas probable. Note explicative fl) Sauf si des renseignements permettent de considérer deux déclarations comme deux épisodes distincts, un

nouvel épisode d'infection à Chlamydia trachomatis ne devrait pas être créé à l'intérieur d'une période de deux mois suivant-un épisode antérieur. |

! Au Québec, on recommande de faire la recherche ; systématique de la présence de facteurs de risque I d'une ITS, particulièrement chez les jeunes de i moins de 25 ans actifs sexuellement. Un dépistage j systématique pourrait être considéré dans les j contextes cliniques particuliers : cliniques de • jeunes, cliniques ITS, cliniques d'avortement ou ! centres jeunesse.

• 34 < Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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3.16 INFECTIONS A ESCHERICHIA COU Infection A E. coli producteur de vérocytotoxine. Toux/100 000 personnes, Lovai et province de Québcc. 1999-2004

L'infection invasive à Escherichia colt et l ' infection à Escherichia coli producteur de vérocytotoxine sont à déclaration obligatoire depuis novembre 2003, en remplacement de l'entérite à E. coll.

• Infection à Escherichia coli producteur de vérocytotoxine

Les entérites à E. coli ont affiché une baisse importante de 2000 à 2003, tant à Laval qu'au Québec et le nombre d'infection à E. coli producteur de vérocytotoxine en 2004 (4) se compare à celui des entérites à £ coli de 2003. Les taux lavallois présentent plus de variabilité que les taux provinciaux en raison du petit nombre de cas. Les quatre cas lavallois sont survenus de juillet à septembre.

En juillet 2004, une augmentation du nombre de cas d'infection à E. coli 0157 :H7 a été observée au Québec. Des éclosions ont été répertoriées dans quelques régions du Québec mais Laval a été épargnée. Du bœuf haché contaminé a été la source d'infections au Québec de même que dans plusieurs provinces canadiennes.

Infection invasive à Escherichia coll

Aucun cas n'a été déclaré à Laval en 2004 (11 cas au Québec).

10

§ 8

! 6

i 4

Québec

0

1999 1996 1997 -1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Infection 6 F. coli producteur de vérocytotoxine. To ix pour 100 000. Lovai et Québc<

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Lovel 3.0 9.4 2.1 9.8 9,2 4.6 4.9 1.4 1.1 1.1 Québec 4.7 4.2 9.1 5.2 6,2 7.3 4.6 3.5 1,6 2.2

Nombre de co* déclarés Levai 10 18 7 20 18 16 17 9 4 • 4 '

Québec 342 303 372 378 493 536 339 260 133 163

Source : Fichier MADO, MSSS.

Au cours des cinq dernières années pour lesquelles des données sont disponibles, il y a eu 16 hospitalisations de Lavallois pour des infections intestinales à Escherechia coli (CIM-9=008,0) dont plus de la moitié (9/16) pour des jeunes âgés de moins de 15 ans (données Med-Écho, MSSS, 1999-2000 à 2003-2004):

Infection à Escherechia coli (agent : bactérie Escherechia coli type OIS?) S Incubation :

Symptômes : / Complications :

/ Transmission

• Particularités

De 2 à 8 jours. Diarrhée, rectorragies, douleurs abdominales.sévères, fièvre dans un tiers des cas. Déshydratation, syndrome hémolytique-urémique (anémie hémolytique, thrombocytopenic, insuffisance rénale) qui survient dans 5 à 10 % des diarrhées hémorragiques à E. coli 0157:H7. Par consommation de viande contaminée et mal cuite (en particulier la viande hachée), par ingestion de lait ou de jus non pasteurisés (dont le jus de pommé) ou par contact de personne à personne. Aussi appelée " Maladie du hamburger ". _ :

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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INFECTION A ESCHERICHIA cou PRODUCTEUR DE VÉROCVTOTOXINEW - DÉFINITION NOSOLOGIQUE<4> • Cas confirmé : Isolement d* Escherichia coli producteur de vérocytotoxine*2* dans un échantillon clinique approprié.

Pas de définition de cas probable. ; ; . Notes explicatives n) Les infections à Escherichia coli qui s'accompagnent d'un SHU ou d'un PTT seront inscrits au registre central

des MADO sous infection invasive à Escherichia coli. <a> Parmi les Escherichia coli producteurs de vérocytotoxine, appelés également Escherichia coli entéro-

hémorragique (EHEC), on retrouve entre autres les sérotypes 0157:H7, 0157:non mobile. 026:H11, OU!:H8, Q104;H21.

INFECTION INVASIVE A ESCHERICHIA cou - DÉFINITION NOSQLOOIQUEW . . Cas confirmé : Présence des deux conditions suivantes : 1. manifestations compatibles avec un syndrome hémolytique urémique (SHU) ou un purpura

thrombopénlque thrombotique (PTT)W;. et

2. isolement d'Escherichia coli 0157:H7 ou 0157 ou tout autre sérotype producteur de vérocytotoxine^ dans un échantillon clinique approprié.

Cas probable i Manifestations compatibles avec un SHU ou un PTT ayant débuté à l'intérieur d'une période de trois semaines suivant un épisode de diarrhée aiguë ou sanguinolente. . Notes explicatives w Les manifestations compatibles avec un SHU ou un PTT doivent inclure : 1) une anémie hémolytique

microangiopathique ayant débuté subitement; 2) une atteinte rénale ayant débuté subitement, caractérisée par une hématurie, une protéinurie et une créatinémie élevée [i.e. > 1,0 mg/dL che2 un enfant de 13 ans ou moins ou> 1,5 mg/dL chez une personne de plus de 13 ans; 5) une thrombopénie (nombre de plaquettes < 150 000/mm3).

w Parmi les Escherichia coli producteurs de vérocytotoxine, appelés également Escherichia coli entéro-hémorragique (EHEC), on retrouve entre autres les sérotypes 0157:H7, 0157:non mobile, 026:H11, OHl:H8, 0104:H21.

• 36 < Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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3.17 INFECTION À PLASMODIUM (MALARIA)

De un à sept cas de paludisme sont j déclarés annuellement à Laval. i §

À Laval en 2004, il y a eu deux déclarations de paludisme à Plasmodium falciparum. Les deux cas revenaient d 'un séjour à l'étranger.

Au Québec, 111 cas de paludisme ont été déclarés en 2004, situation identique à celle de 2003.

La prévention chez les voyageurs à risque demeure primordiale.

8

I .

Infection A Plasmodium. Toux/100 000 pofwnne» Levai «t province d« Québec. 1998-2004

1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Infection à Mosmodiun, Tau* paw 100 000, Laval a t Québec 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2009 2004

Uval 1.2 1.8 1.8 2 0 1.4 I.l 0A 0.3 • 1.4 0.6

QuAbac 1.9 1.6 2.1 1.9 1.3 2.3 2.4 1.4 US 1.9 Nombre d« cas déclaré!

Uval 4 6 6 7 9 4 2 1 9 2 Québec 110 117 196 109 99 171 178 101 .111 m Source : Fichier MADO. MSSS.

NOTES CLINIQUES*13) Paludisme ou malaria (agent : parasite dont il existe quatre types : Plasmodium falciparum, P. vivax, P. ma/ariae, P. ovale) S Incubation : Variable selon le type. S Symptômes : Le P. falciparum donne le tableau clinique le plus sévère; fièvre, frissons,

sudation, toux, diarrhée, céphalée, détresse respiratoire qui peut évoluer vers l'ictère, choc, insuffisance rénale ou hépatique, encéphalopathie, coma et décès. Les autres formes ne sont pas létales; elles se caractérisent par des cycles de frissons, fièvre et sudation.

• Transmission : L'homme est le seul réservoir important et la transmission se fait par l'intermédiaire de moustiques Anopheles.

• Particularités : Maladie endémique dans les régions tropicales : forêts de l'Amérique du Sud {ex. : Brésil), sud-est asiatique (Thaïlande, Indonésie), et l'Afrique sub-saharienne.

PALUDISME • DÉFINITION NOSOLOGIQUEW Cas confirmé :

Détection d'hématozoaires d'une espèce de Plasmodium sur un frottis du sang périphérique*1*.

Pas de définition de cas probable . ' • Note explicative w Une attaque subséquente de paludisme ne sera considérée comme nouvel épisode que si elle est causée par

une espèce différente de Plasmodium ou si. en présence d'une même espèce, la personne a de nouveau séjourné en zone endémique depuis l'épisode précédent. ; ; '

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3.18 INFECTIONS GONOCOCCIQUES

Augmentation significative des souches résistantes à la Ciprofloxacine (quinolone)

La majorité des cas déclarés sont des gonorrhées génito-urinaires, mais les infections gonococciques incluent aussi les infections â l'œil ou d'autres localisations. Les taux lavallois ont connu une hausse en 2002 et en.2003, puis ont diminué en 2004. À Laval, la plupart des cas déclarés ont moins de 35 ans et les taux sont plus élevés chez les hommes. Toutefois, au Québec, les femmes âgées de 15 à 19 ans ont présenté en 2004 des taux d'incidence plus élevés que les hommes du même groupe d'âge.

Parmi les 21 cas déclarés à Laval en 2004, une personne sur trois a plus d'un partenaire sexuel et la moitié a des antécédents d'ITS. L'orientation sexuelle est connue pour 13 des 17 cas masculins; cinq sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HRSH).

Depuis 2001, la détection du N. gonorrhoeae s'effectue par PCR sur des prélèvements du col et de l'urètre chez la femme et sur des spécimens d'urine chez l 'homme. L'utilisation du PCR au lieu de la culture ne permet plus l'identification systématique des souches résistantes aux antibiotiques. Seulement quatre des 21 infections gonococciques déclarées en 2004 pour des Lavallois, ont été diagnostiquées par culture; une s'est avérée résistante à la tétracycline et deux avaient une sensibilité intermédiaire à la pénicilline et la tétracycliqne. Au Québec en 2004, selon les données au Fichier MADO, 52 des 826 souches déclarées (6 %) seraient des souches productrices de pénicillinase (NGPP).

Une augmentation significative des souches résistantes à la Ciprofloxacine (quinolone) est observée depuis le dernier trimestre de 2003, ce qui a amené l'Agence de santé publique du Canada à réexaminer les recommandations théra-peutiques sur la gonorrhée au Canada071.

In fec t ions gonococciques. Taux/100 000 personnes Laval et province de Québec. 1995-2004

IB

l " § »

h

1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2009 2004

Infections gonococciques, Toux potr 100 000, Lovai «t Québec i m 1996 i m 199» 1999 M00 tooi MOI t o u <004

Laval 5.1 4.6 3.8 5,0 5.2 4,9 5.7. 10.4 9.6 9J3 Québec 8,4 6.6 7jb 6,8 8.5 9.1 U.2 U.6 U.8 n.o

Nombre de cas déclarés Laval 17 16 13 17 18 17 20 37 35 . 21 Québec 606 476 S56 495 624 674 830 680 681 626

Source : Fichier MADO. MSSS. I n f e c t i o n s gonococciques. T a u x / 1 0 0 0 0 0 personnes

selon le sexe, U v a l . 1 9 9 9 - 2 0 0 4

2 9

§20 §15 | 1 0

B

1999 1 9 9 6 1 9 9 7 1996 1 9 9 9 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4 Infections gonococciques, Taux pour 100 000 par sexe. Laval

1995 1996 1997 1996 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Homme 7.3 7.8 4.8 7.7 9.4 7.6 6.4 19,0 12.0 10.2 Femme 2.9 1.8 2.9 2.3 M 2,2 5.0 12 7.7 1.6

Nombre de cas déclarés Homme 12 13 6 13 16 13 11 33 21 18 Femme 5 3 5 4 2 4 9 4 14 3

Source ; Fichier MADO. MSSS.

In fect ions gonococcique». Taux /100 0 0 0 personnes

selon le groupe d 'âge. Laval 2004

« 1 1-4 5-9 10-14 19-19 20-24 25-29 90-94 39-44 49-54 59 :64 65 •

Groupe <f igo (ans) Infection g enococd quel. Te» pew 100 000 per u n et group* d'Age, L m l 2004

« 1 1-4 9-9 10-14 18-19 20.24 20-29 30-34 39-44 49-94 99-64 69 • Momma 0.0 0.0 00 0.0 270 42.6 33,7 16.7 3.3 I U 0,0 0,0 Femme 0.0 0.0 0,0 00 9.4 00 B.6 0.0 0.0 00 4.7 0,0

Nombre d« co* déclarés « 1 1-4 9-9 10-14 18-19 20-24 29-29 30-34 39-44 « • M 1 99-64 69 •

Homme 0 0 0 0 3 9 4 2 0 0 Femme 0 0 0 0 0 0 0 0 l 0

Source : Fichier MADO, MSSS.

• 38 « Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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Infections gonococciques (agent : bactérie. Neisseria gonorrhoeae)

V

Incubation : Symptômes :

Complications

y Transmission

* Particularités

Habituellement de 2 à 7 jours. Urétrite chez Thomme, cervicite chez la femme, mais plus de 50 % peuvent être porteurs asymptomatiques. Peu ou pas de symptômes lors d'infections du rectum ou de l'oropharynx. Chez la femme, atteinte inflammatoire pelvienne (10 à 20 %) qui peut évoluer vers l'infertilité tubalre, là grossesse ectopique ou la douleur pelvienne chronique. De 0,5 à 3 % des infections anogénltales et pharyngées se compliquent d'une infection disséminée (arthrite, rfc/-mafi7e).~L'infection duranr"la grossesse peut entraîner des complications chez le foetus. Ophtalmie du nouveau-né (3 %). Par relations sexuelles génitales ou anales et plus rarement orales ou. lors de la période périnatale, de la mère à son enfant. Dépistage des individus sexuellement actifs orienté en fonction des facteurs de risque.

INFECTION GONOCOCCIQUE GÉNITO-URINAIRE - DÉFINITION NOSQLOGIQUEW I Cas confirmé : Présence d'une des conditions suivantes : 1. isolement de Neisseria gonorrhoeœ dun spécimen du tractus urogénital;.

ou 2. détection d'acides nucléiques de Neisseria gonorrhoeae d'un spécimen d'origine urétrale. endocervicale ou

urinaire; ou

3. détection de Neisseria gonorrhoeae par une technique de laboratoire appropriée d'un spécimen d'origine urétrale ou endocervicale.

Pas de définition de cas probable.

INFECTION GONOCOCCIQUE DE L'ŒIL - DÉFINITION NOSOLOGIQUE^ Cas confirmé :

Isolement de Neisseria gonorrhoeae d'un prélèvement oculaire.

Pas de définition de cas probable.

INFECTION GONOCOCCIQUE AUTRE - DÉFINITION NOSOLOGIQUE<4> : Cas confirmé : Isolement de Neisseria gonorrhoeae dans un échantillon clinique provenant d'un site autre qu'oculaire ou urogénital.

Pas de définition de cas probable.

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• 39 «

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3.19 INFECTION INVASIVE À HAEMOPHILUS INFLUENZAE

Depuis novembre 2003, élargissement de la surveillance à toutes les infections invasives à Haemophilus Influenzae.

Trois cas d'infection invasive à Haemophilus influenzae ont été déclarés à Laval en 2004. dont deux chez des adultes. Le dernier cas déclaré à Laval datait de 1998 mais avant 2004, seules les souches de type b étaient retenues comme cas; aucun des cas lavallois en 2004 n'est de type b. Au Québec, le nombre de cas déclarés en 2004 a aussi été plus élevé que ceux des trois années précédentes et la majorité de ces cas sont des adultes.

L'historique des données nous permet de noter la diminution des taux d'incidence depuis 1992, soit l'année d' implantat ion au Québec du programme de vaccination contre le Haemophilus influenzae de type b (Hib) dès l'âge de deux mois. Avant cette période, environ un enfant sur 200 développait une forme invasive de la maladie au cours des cinq premières années de sa vie(9). La définit ion nosologique de cette maladie a été modifiée en 1997 par le retrait de la catégorie M clinique " mais cela a très peu d' impact sur les données historiques car on retrouve peu de cas " cliniques " au Québec entre 1992 et 1994 (3 à 5 par année) et aucun cas à Laval.

Alors qu'avant 1993. la plupart des cas d'infections à Haemophilus influenzae de type b concernaient des enfants âgés de quatre ans ou moins, aucun cas n'a été déclaré dans ce groupe d'âge à Laval depuis 1996. Le graphique, ci-contre, illustre bien la diminution de l'incidence de l'infection à Haemophilus influenzae de type b, chez les 0-4 ans.

Infection Invasive è Haemophilus infbtmot, Toux/100 000 personnes Laval et province de Québec. 1992-2004

Infection invasive A Hammophlha infhiuaoa. Taux peur 100 000. Level et Québec 1992 1999 1996 1997 1999 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Levai 0.9 0A 0.3 OjO 0.3 0:0 0.0 00 0.0 0.6 0.8 Québec 1.6 0.3 0.2 04 0.2 0.1 04 0.1 0.1 0.3 0.7

Nombre de cas déclara Lovai 3 2 1 0 1 0 0 0 0 2 3 Québec 119 24 19 20 18 10 e 7 8 22 92 Source : Fichier MADO. MSSS.

Infection à Haemophilus érfluenzas de type b c h u l u 0 - 4 era, Taux/100 000 personne*. Uval et province de Québec. 1992-2004

Infection è Hosmopiifka btfkimm de typ e b. Taux peur 100 000 chu U te 0-4 < ns Ldvc) t t pNvii ce de G Mébee

1992 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Lavai 13.4 4.4 0.0 OjO 0.0 0.0 0/3 OjO 0/3 Ofi Ofi Québec 19.0 15 os 1.3 0.9 tx 0fi 0.8 Ofi Ofi 04

Nombre de cas déclarés Laval 3 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Québec 89 7 4 6 4 9 2 3 2 2 1

Source : Fichier MADO, MSSS.

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J '

Maladies à déclaration obligatoire - Rapport annuel 2004 - Région de Laval

NOTES CLINIQUES*9* Infection invasive à • Incubation : • Symptômes :

/ Complications :

• Décès: / Transmission : / Particularités :

Haemophilus influenzae (agent : bactérie Haemophilus influenzae type b) Inconnue. Probablement de 2 à 4 jours pour la méningite. Les infections envahissantes les plus fréquentes sont la méningite, l'épiglottite, la septicémie, la cellulite, l'arthrite infectieuse et ta pneumonie. • Entre 20 à 45 % des survivants de la méningite présentent des séquelles neurologiques telles la surdité et le retard mental. Dans 5 % des cas de méningite et d'épiglottlte. Par gouttelettes et par les sécrétions nasales et de la gorge d'une personne infectée. L'infection touche surtout les Jeunes enfants (2 mois à 4 ans). ' •

DÉFINITION NOSOIOGIQUE<4> ; Cas confirmé : Présence d'une des deux conditions suivantes : 1. isolement $ Haemophilus i n f l u e n z a l ou détection d'acides nucléiques d'H. influenzae par une technique

d'amplification génique d'un site normalement stérile; ou

2. manifestations diniquescompatibles avec une épiglottite et isolement d * Haemophilus influenzae de la gorge. , du nasopharynx ou de l'épiglotte.

Pas de définition de cas probable. ; ! Note explicative ro À des fins de surveillance, le typage des souches d'Haemophilus influenzae est essentiel.

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3 . 2 0 INFECTION INVASIVE À MÉNINGOCOQUES

Tro is cas d ' i n fec t i ons invasives à méningocoques de sérogroupe B o n t été déclarés à Laval en 2 0 0 4 .

En 2004 à Laval, trois cas d'infections à méningocoques ont été déclarés, deux âgés de moins de 15 ans et un adulte. Ces cas étaient tous de sérogroupe B, donc non évitables par immunisation. Depuis 1995 à Laval (23 cas), le sérogroupe " B M a été responsable de plus de la moit ié des infections (12 cas), suivi par le sérogroupe " C M (7 cas) et le M Y " (4 cas).

Deux campagnes provinciales de vaccination anti-méningococcique ont été tenues à la suite d'une recrudescence d'infections à méningocoques, particu-lièrement de sérogroupe C. Celle de 1993 visait les personnes de six mois à 20 ans et les deux vaccins disponibles à cette époque- étaient le quadrivalent (A, C, Y, W-135) et le bivalent (A,Q. À l 'automne 2001, ce sont les jeunes âgés entre deux mois et 20 ans qui ont été ciblés par la campagne provinciale d' immunisation contre lé méningocoque de sérogroupe C (vaccin MenjugateMC).

Le vaccin conjugué contre le méningocoque du sérogroupe C est inclus dans le calendrier régulier d' immunisation du Québec depuis novembre 2002.

Infection Invasive A ménliyocoques. Taix/100.000 personnes Laval «t province de Québec, 1992*2004

2,8

§ ,0 § 1,9

| ,0 0.0

0.0

—•— Lovai

\ - Québec

\ / fc..^

Compagne provinciale ' * Can̂ ogne previnelol* d* vaccination de vaccination^

• • / \

. v . .... . "Z . V - .... k ^A v / * • t > *

1992 1993 1994 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

1992 1993 1994 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Laval 0.9 i.2 0.6 0,9 0J 0J 0.9 06 0.9 0,8 0.0 OJt Québec IÂ i.b a 1.3 0J o.9 0Â 6* OJ 1.4 10 0J» 1.0

Nembro 4* cal déclare* Laval 3 e 2 1 t S 2 1 3 9 i 3 Québec 162 ué 94 99 97 68 46 37 37 101 71 M 73 Source : Fichier MADO. MSSS.

Infection Invasive è méningocoque de sérogroupe C. Nombre de ea> et pro portion (X), Province de Québec. 1992-2004

1992 1993 1994 1996 1996 1997 1996 1999 2000 2001 2002 2003 20O4

Source : Fichier MADO, MSSS.

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NOTES CLINIQUES*9* ; Infection invasive à méningocoques (agent .: bactérie, Neisseria meningitidis) • Incubation: Entre 1 à 10 jours, habituellement quatre jours. • Symptômes : Méningite {forte fièvre, maux de tête importants, raideur de la nuque, vomissements)

méningococcémie, parfois avec choc septique. ou purpura (pétéchies surtout aux extrémités et sur le thorax).

S Complications : Précoces = péricardite, myocardite, arthrite septique, coma, coagulation Intravasculalre disséminée, gangrène des extrémités. Tardives = déficit neurologique, surdité et paralysie cérébrale.

• Décès : Peut survenir dans les 12 à 24 heures suivant l'apparition des symptômes dans les cas fulminants.

• Transmission: Par contact avec les sécrétions buccales d'une personne malade (baiser, échange de boisson ou aliments) ou par inhalation de gouttelettes contaminées venant des sécrétions du nez ou de la gorge dune personne infectée, symptomatique ou non.

• Particularités : plusieurs sérogroupes : A. B, C. Y et W-135. Porteurs sains (sans symptôme).

DÉFINITION NOSOLOGIQUE*4* Cas confirmé : Manifestations cliniques compatibles*1* et isolement ou détection par PCR de Neisseria meningitidis d'un site. normalement stérile.

Cas probable : En l'absence de confirmation par culture ou par PCR, présence d'une des deux conditions suivantes : 1. manifestations cliniques compatibles incluant obligatoirement un purpura fufminan&h

ou 2. manifestations cliniques compatibles et détection d'antigènes méningococciques sur un prélèvement du LCR. Notes explicatives o La pneumonie à Neisseria meningitidis est une entité très rare et la confirmation en laboratoire est

problématique compte tenu de ia contamination possible des expectorations ou des sécrétions bronchiques par la flore des voies respiratoires supérieures; seule la présence d'une hémoculture ou d'une culture du tiquide pleural positive permet de confirmer un cas à des fins de surveillance.

« Le cas doit présenter des signes hémorragiques cutanés majeurs pour être inscrit comme cas probable. Un enfant peut présenter un purpura mécanique après avoir subi une ponction lombaire. De plus, d'autres maladies, comme le purpura d'Henoch-Schônlein, se caractérisent entre autres par la présence de pétéchies. C'est pourquoi un enfant avec de la fièvre et quelques pétéchies ne doit pas être inscrit comme un cas probable.

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3.21 INFECTION INVASIVE À STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE

Depuis le 1" décembre 2004, le vaccin conjugué contre le pneumocoque (Prevnar) est inclus au calendrier régulier des enfants du Québec.

Depuis 2000, la région de Laval enregistre annuellement entré 33 à 49 cas d' infection invasive sévère à pneumo-coque et l'année 2004 ne fait pas exception avec 42 cas. C'est une maladie à déclaration par les laboratoires seulement et qui ne fait pas l 'objet d'enquête. Nous n'avons donc pas d ' informat ion sur l 'évolut ion de ces cas.

Les taux d'incidence les plus élevés se retrouvent chez les jeunes enfants {moins de 5 ans) et chez les personnes âgées de 65 ans et plus. L'année 2004 ne fait pas exception.

O n ne sait pas si ces personnes étaient vaccinées, mais le sérotype est connu pour 7 des 16 cas âgés de 65 ans et plus et 6 cas (86%) sont d 'un sérotype contenu dans le vaccin 23-valent. La sérotype est aussi connu pour six des sept cas âgés de moins de 5 ans et les deux tiers sont d 'un sérotype contenu dans le vaccin 7-valent.

Un programme de vaccination gratuite contre le pneumocoque a été implanté en 1998, pour les personnes à risque âgées de 2 ans et plus et il a été élargi l'année suivante pour inclure toutes les personnes âgées de 65 ans et plus. En 2001, un nouveau vaccin conjugué Prevnar^ (contre 7 sérotypes de pneumo-coque) a été homologué au Canada ce qui a permis d'inclure dans le programme en 2002 la vaccination des enfants atteints de certaines maladies chroniques dès l'âge de deux mois. Finalement, depuis le Ie

décembre 2004, le vaccin conjugué contre le pneumocoque est inclus au calendrier régulier d' immunisation des enfants du Québec (3 doses à 2 mois, 4 mois et un an).

Infection Invasive à Strtptoeoccta pneumoniae. Taux/100 000 personnes Uval et province de Québec. 1997-2004

18

»- 6 NfttaU pas una MADO

1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001

i 2002 2003 2004

Infection Invasive 6 Streptococcus pneumoniae. Taux | •our 100 000. Laval et Québec ' 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Laval nd nd 7.1 7.6 13,7 9.4 13.8 12.8 11.6 Québec nd nd 9,3 10.4 10.3 10,5 11.9 U.0 llfi 12,8

Nombre de ces déclarés Lovai nd nd 24 26 23 48 33 49 46 42 Québec nd nd 682 764 754 779 883 818 861 963

Source : Fichier M A D O , MSSS.

Infection bneshe i Stnptococçta ptmunonbt, Toux/100 000 selon le groupe <f 89a, Lavd. 2004

90

20 10

1 1-4 B-9 10-14 19-19 <0-24 29-2» SO-34 M-44 49-94 89-64 65 d'aM<«M)

Infection Invasive 6 Streptococcus pnei anonlaa Toux p our 100 000, Laval 2004 4 1 1-4 8-9 10-14 19-19 20-24 26-29 30-34 39-44 49-94 99-64 69 • 0.0 47.6 0.0 0.0 0.0 0.0 8.9 16.9 6.6 9,0 9.9 32.0

Nombre de cas déclarés 0 0 0 0 0 * 9 < »

Source : Fichier M A D O , MSSS - Rapport en mai 2004.

Une enquête québécoise a permis d'évaluer qu'en 2004, 44 % des Lavallois âgés de 65 ans et plus avaient été vaccinés à un moment ou l'autre de leur vie contre le pneumocoque. Cette propor t ion est semblable à celle du Québecn8>.

• 44 « Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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NOTES CLINIQUES*9-1*) : Infection invasive à Streptococcus pneumoniae (agent : bactérie. Streptococcus pneumoniae) S Incubation : .De 1 à 3 jours. V Symptômes : Varient selon l'organe atteint; bactériémie, méningite, empyème, péricardite,

endocardite, abcès cérébral. -* Décès : Taux de mortalité élevé dans les cas de méningite. V Transmission : De personne à personne, par gouttelettes infectées ou par l'intermédiaire d'objets

fraîchement contaminés par les sécrétions respiratoires d'une personne Infectée. V Particularités : Bactérie qui cause plus de 50 % des otites moyennes chez les enfants, aussi pneumonies

et sinusites; mais seules les Infections envahissantes sont à déclaration obligatoire.

DÉFINITION NOSOLOGIQUE<4) ; • Cas confirmé : Présence d'une des deux conditions suivantes : 1. isolement du pneumocoque {Streptococcus pneumoniae) d'un site normalement stérile;

ou 2. manifestations cliniques compatibles et détection de l'antigène du pneumocoque dans lé LCR.

Pas de définition de cas probable. - - : ;

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3 . 2 2 INFECTION INVASIVE À STREPTOCOQUES DU CROUPE A

j Les Infections invasives à streptocoques du ! g f ° " P e _ A _ J o n t stables.

Huit cas d' infection invasive à streptocoques du groupe A ont été déclarés à Laval en 2004. Depuis 1996. le nombre de~~décIaration a oscillé entre deux et 10 annuellement, exception faite de 2003 où on avait enregistré 15 cas.

En 2004, sept, des huit cas déclarés sont des adultes et on déplore malheureusement un décès.

Infection invasive 6 streptocoques du groupe A, Taux/100 000 personnes. Lcvol e t province de Qirfbec. 1996-2004

« Lovai

Québec

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Infection Cm astve 6 streptocoque» du poupe A, Tau» pour 100 000. Laval et Quél MC 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Love! nd 3.0 2.9 2.6 0.6 2J 0.6 1.4 4.2 tx Québec nd 1.6 2.4 2,9 2.3 2.7 2.1 2.1 3.7 2.7

Natnt r t d t e as déclarés Laval nd 10 10 9 2 8 2 9 19 8 Québec nd 120 179 184 172 196 194 160 279 206

Source : Fichier MADO, MSSS.

NOTES CLINIQUES*9' Infection invasive à streptocoques du groupe A (agent : bactérie Streptococcus pyogenes, particulièrement certaines souches du séroype Ml) s Incubation : Pas clairement définie. La majorité des cas secondaires surviennent en moins de 7 Jours. S Symptômes : Manifestations cliniques sévères telles fasciite ou myosite nécrosante, pneumonie,

bactériémie. choc toxique (hypotension, coagulopathie, insuffisance rénale). S Décès : Mortalité de 15 à 25 % pour tes maladies envahissantes sévères et jusqu'à 50 % pour

certaines manifestations telles la myosite ou la fasciite avec choc toxique. y Transmission : Par des sécrétions respiratoires infectées ou par contact avec une lésion infectée. y Particularités : L'infection envahissante survient surtout chez les très jeunes enfants et les personnes

âgées. Chez les enfants, la varicelle est le facteur de risque le plus souvent identifié.

DÉFINITION NOSOLOGIQUE<4> Cas confirmé :

Isolement du streptocoque p-hémolytique du groupe A (Streptococcus pyogenes d'un site normalement stérile.

Cas probable : Présence des deux conditions suivantes : 1. choc toxique01;

et 2. isolement du streptocoque p-hémolytique du groupe A (Streptococcus pyogenes d'un site non stérile et

aucune autre cause pouvant expliquer le choc toxique. Note explicative w Le choc toxique est défini comme la présence d'hypotension accompagnée d'au moins deux des conditions

cliniques suivantes : défaillance rénale, coagulopathie, atteinte hépatique, syndrome dé détresse respiratoire de l'adulte, éruption érythémateuse, nécrose des tissus mous.

• 46 « Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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3 . 2 3 INFECTION PAR LE VIRUS DU NIL OCCIDENTAL ; En 2004, la surveillance humaine a été élargie pour

j inclure les cas de fièvre nécessitant une consultation à Aucun cas d'infection par le virus Î J ^ ^ ^ u n centre hospitalier.

du Nil occidental n'a été déclaré à Laval en 2004, alors qu'il y en avait eu trois en 2003 et un en 2002.

Au Québec, trois cas ont été -déclarés (dont un qui aurait èté-infecté à l'extérieur du Québec) comparativement à 17 cas en 2003 et 19 cas en 2002. Le plan d'intervention contre le virus du Nil occidental a impliqué plusieurs volets; surveillance des oiseaux, des moustiques et des cas humains ainsi qu'une stratégie de communication et d'application préventive de larvicides.

Infect ion par le virus du Nil occidental (VNO)

Nombre de cas déclarés , Laval e t - Q u é b e c

2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Laval 1 3 0

Q u é b e c 19 17 3

Source : Source : Fichier MADO, MSSS.

NOTES CLINIQUES*19*0) Infection par le virus du Nil occidental (agent : virus du Ni! occidental.\ famille des F/aviridae) s Incubation: Entre 3 à 15 jours. s Symptômes: Infection le plus souvent asymptomatique. Maladie fébrile bénigne chez 20 % des

personnes infectées {fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, éruption cutanée). Encéphalite ou une ménïngo-encéphalite chez environ 1 cas sur 150. Parfois syndrome de paralysie flasque aiguë avec ou sans atteinte sensorielle. Fatigue, pertes de mémoire, faiblesse musculaire, surtout chez les personnes de plus de 65 ans et celles qui ont présenté une encéphalite.

• Mortalité : Entre 3 à 15 % des personnes qui développent une maladie grave. • Transmission : Principalement par piqûre de maringouins, mais possible par transplantation d'organe,

transfusion sanguine, lait maternel ou transfert transplacentaire. • Particularités : Découvert en 1937 dans la région du Nil occidental au nord de l'Ouganda. Identifié

pour la première fois en Amérique du Nord à New York en 1999. •

• Complications :

DÉFINITION NOSOLOOIQUEW INFECTION PAR LE VIRUS DU NIL OCCIDENTAL (VNO) Cas confirmé : Présence d'une des cinq conditions suivantes : 1. isolement du VNO dans le sang, les tissus ou le LCR; ou 2. détection d'acides nucléiques du VNO dans le LCR ou dans un tissu d'autopsie; ou 3. détection sérologique d'IgM contre le VNO par immunocapture (MAC-EIA) confirmée par une épreuve de

neutralisation par réduction des plages de lyse (PRNT)"); ou 4. détection par EIA ou inhibition de l'hémagglutination (HI) d'une augmentation significative du taux

d'anticorps contre le VNO entre le sérum prélevé en phase aiguë et celui prélevé en phase de convalescence, confirmée par une épreuve de PRNT*1-2*; ou

5. détection d'un seul titre d'anticorps totaux contre le VNO 320 par HI, confirmée par une épreuve de PRNT">.

Cas probable : Présence d'une des trois conditions suivantes : 1. détection sérologique d'IgM contre le VNO par MAC-EIA; ou 2. détection par EIA ou HI d'une augmentation significative du taux d'anticorps contre le VNO entre le sérum

prélevé en phase aiguë et celui prélevé en phase de convalescence; ou 3. détection d'un seul titre d'anticorps totaux contre le VNO £ 320 par HI. Notes explicatives « En l'absence de confirmation par PRNT, un cas pourra être considéré confirmé s'il a un lien géographique

avec les cinq premiers cas confirmés de l'année dans une région donnée. *2) L'augmentation du taux d'anticorps sera considérée significative en fonction de la technique utilisée pour

analyser simultanément au même laboratolrè les deux sérums (Prélevés à au moins deux semaines d'intervalle. • ; :

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• 4226 «

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3 . 2 4 LÉGIONELLOSE

En 2004 à Laval, on a recensé un cas de légionellose, situation semblable à celle des années antérieures.

Au niveau provincial, le nombre de cas a varié au cours des dix dernières années entre 11 et 33 cas annuellement; il y a eu 24 cas en 2004.

Léglenelleie, Nombre de coi déclaré*. Laval at Québec 199B 1996 1997 1996 1999 2000 2001 2002 2009 2004

Lavel 0 0 1 0 0 0 0 3 2 1 Québec 16 33 24 26 15 12 16 27 19 24 Source : Fichier M A D O , MSSS.

NOTES CLINIQUES*13' Légionellose (agent y Incubation : y Symptômes :

y Complications : y Décès : y Transmission :

y Particularités :

: bactérie, Legionella) Entre 2 à 10 jours, le plus souvent 5-6 jours. Début avec anorexie, myalgies, céphalée, puis fièvre élevée (39-40,5°Q avec frissons. Toux non productive, souvent avec douleurs abdominales et diarrhée. Insuffisance respiratoire. jusqu'à 39 % des cas hospitalisés, particulièrement chez les immunosupprimés. Le plus souvent aérienne selon les évidences épidémiologiques ou par aspiration d'eau. Le réservoir de l'infection est principalement aqueux : douches, tours de climatisation, bains tourbillons, fontaines, etc. La transmission de personne à personne n'a pas été documentée.

DÉFINITION NOSOLOGIQUE<4> ; ; :

Cas confirmé : Manifestations cliniques compatibles' et une des quatre conditions suivantes : 1. isolement de Legionella à partir de sécrétions respiratoires, de tissus pulmonaires, de liquide pleural ou

d'autres liquides normalement stériles; ou

2. détection à l'aide d'une technique d'immunofluorescence d'antigènes de Legionella pneumophila du sérogroupe 1 à partir des expectorations, du liquide de lavage bronchique, de tissus pulmonaires ou du liquide pleural; ou

3. détection d'antigènes de Legionella pneumophila du sérogroupe 1 dans les urines par une technique RIA ou EIA; ou

4. détection par une épreuve d'immunofluorescence d'une augmentation significative3 du taux d'anticorps spécifiques contre Legionella pneumophila du sérogroupe 1 entre le sérum prélevé en phase aiguë et celui prélevé en phase de convalescence.

Pas de définition de cas probable. Notes explicatives ro Legionella pneumophila est associée à deux entités diniquement distinctes : la maladie du Légionnaire qui se

manifeste par de la fièvre, des myalgies. de la toux et une pneumonie et la fièvre de Pontiac qui se manifeste par un tableau fébrile moins sévère sans pneumonie.

<2> On accepte habituellement comme significative une augmentation d'au moins quatre fois du titre d'anticorps entre les deux sérums prélevés à au moins deux semaines d'intervalle et analysés simultanément au même laboratoire à condition que le titre du sérum en phase de convalescence soit £ 128.

• 48 < Direction de santé publique Agence de santé et des services sociaux de Laval

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3 . 2 5 LISTÉRIOSE

En 2004 à Laval, on a recensé deux cas de listériose (32 cas au Québec).

L'Agence canadienne d'inspection des aliments a émis en 2004 des avis de contamination possible, par Listeria monocytogenes pour plusieurs aliments dont du fromage à pâte molle Boncocinni, des rilettes d'oie et du fromage à la crème au saumon fumé121*.

La listériose est à déclaration obligatoire par les laboratoires depuis novembre 2003

LUtértose, Nombre d« cas déclaris. La vol et Québcc ' 1999 1996 1997 1996 1999 2000 2001 • 2002 2003 2004

Laval nd nd nd nd nd nd nd nd 0 2 Québec nd nd nd nd nd nd nd nd 4 32

Source : Fichier M A D O . MSSS.

NOTES CLINIQUES Listériose (agent : bactérie; Listeria monocytogenes) y Incubation : Entre 3 à 70 jours, en moyenne trois semaines. y Symptômes : Fièvre, douleurs musculaires, parfois nausées et vomissements. Méningo-encéphalite. y Complications : Endocardite, abcès. Chez les femmes enceintes, avortement, accouchement prématuré ou

transmission de l'Infection in utero. y Décès : 30 % des nouveau-nés infectés. Si les premiers signes de ta maladie se manifestent durant

les quatre premiers jours après la naissance, te taux de mortalité est de 50 %. ^Transmission: Ingestion d'aliments contaminés (légumes ou viandes crus; aliments contaminés après la

transformation, comme les fromages à pâte molle et les viandes froides, lait non pasteurisé et ses produits dérivés).

S Contagion : Bactérie peut demeurer dans les selles pendant plusieurs mois et dans les écoulements vaginaux et l'urine jusqu'à 7 à 10 jours après l'accouchement.

• Particularités : Touche principalement les femmes enceintes, les nouveau-nés et les adultes aux systèmes immunitaires affaiblis. •

DÉFINITION NOSOLOGIQUES Cas confirmé : ' Présence d'une des deux conditions suivantes : 1. manifestations cliniques compatibles et isolement de Listeria monocytogenes dun site normalement stérile:

ou 2. dans le cadre d'un avortement spontané ou d'une mortinaissance, isolement de Listeria monocytogenes de

tissus foetaux ou placentaires. Pas de définition de cas probable.

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3 . 2 6 OREILLONS

Aucun cas d'oreil lons n'a été déclaré à Laval en 2004 (1 cas au Québec).

La définit ion nosologique pour les oreillons a changé en 1997 poùr ne retenir que les cas confirmés par un test de laboratoire ou ayant un lien épidémiologique avec un cas confirmé, alors qu'avant cette modif ication, des cas répondant à une définit ion clinique pouvaient être enregistrés. Pour l 'historique, nous présentons les cas confirmés seulement.

Le programme de vaccination a été modif ié en 1996 par l 'ajout d'une deuxième dose de vaccin RRO (rougeole, rubéole et oreillons) à 18 mois, la rougeole étant la maladie visée par cet ajout.

[Le petit nombre de cas déclarés annuellement l imite j l*interprétation graphjque des tendances.

Oreillons. Coi conflnnés. Taux/100 000 parsema* Levai et province de Québec. 1999-2004

0.4 -, —•— Laval . ..•«••• Québec

Oreillons. Cas confirmé». Toux pour 100 000, Laval et Québec 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Lovai 0.0 0.0 0.0 0.3 0,3 0.3 0.3 0.0 0.3 0,0 Québec 0.1 0.1 o.l 0.3 0.0 0.2 0.2 0.0 0.1 0.0

Nombre de cos dédorés Laval 0 0 0 1 1 1 1 0 1 0 Québec 7 8 5 23 3 16 15 3 5 1

Source : Fichier MAOO. MSSS.

NOTES CLINIQUES^ • ; Oreillons (agent : virus du genre paramyxovirus) S- Incubation : De 16 à 25 jours. S Symptômes: Fièvre, malaises qui durent environ 24 heures suivis de douleur périauriculaire,

dysphagie et tuméfaction parotidienne. Asymptomatique dans 30 % des cas. ' S Complications : Méningite généralement bénigne et sans séquelle (environ 10 à 30% des cas), encéphalite

(1 cas pour 6 000), pancréatite, arthrite, thyroïdite et surdité (rare). Après la puberté, orchite chez l'homme (20 à 30% des cas) et ovarite chez la femme (J % dés cas). La stérilité est une séquelle rare.

S Décès : Rarement. • Transmission : Aérienne par contact avec des gouttelettes de salive d'une personne infectée.

DÉFINITION NOSOLOOIQUE<4> I ; Cas confirmé : Présence d'une des trois conditions suivantes en l'absence d'immunisation récente contre lés oreillons : 1. Isolément du virus des oreillons dans un échantillon clinique approprié;

ou 2. détection sérologique d'IgM contre le virus des oreillons;

ou 3. détection d'une augmentation significative du taux d'anticorps spécifiques contre le virus des oreillons entre

le sérum prélevé en phase aiguë et celui prélevé en phase de convalescence; OU Manifestations cliniques compatibles (ex. .fièvre, tuméfaction douloureuse d'une ou plusieurs glandes saiivaires) et tien épidémiologique avec un cas confirmé par un des tests de laboratoire susmentionnés.

Pas de définition de cas probable. ; •

• 50 « Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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Malad ies à déclarat ion ob l iga to i re

3 . 2 7 POLIOMYÉLITE

- Rapport annuel 2004 - Région de Laval

! Les Amériques ont été certifiées exemptes ; de la transmission du poliovirus sauvage ! en 1994, te dernier cas ayant été signalé • en 1991.

Aucun cas de poliomyélite n'a été déclaré depuis 1990 à Laval. Au Québec, les derniers cas datent de-1995, soit deux cas de pol iomyéli te postvaccinale. Il n 'y a pas eu de cas de poliomyélite au Québec depuis que le programme de vaccination a été modif ié en 1996 alors que le vaccin Salk (virus inactivé) a remplacé le vaccin Sa bin (virus vivant atténué).

Depuis 1999, la dose de rappel qui était donnée entre 14 et 16 ans n'est plus requise, mais une dose de rappel est nécessaire pour les voyageurs en zone endémique.

Poliomyélite, Nombre de cos déclarés, Laval et Québcc 1999 1996 1997 1996 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Laval 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Québec 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Source : Fichier MAOO. MSSS.

La polio demeure endémique dans six pays (Nigeria, Niger, Pakistan, Afghanistan, Égypte et Inde) de l'Afrique et-deH'Asie-du-Sud-Est—En-novembre 2004, l'OMS a déclaré que l'Afrique subsaharienne présentait des niveaux épidémiques de pol iomyél i te résultant de la suspension des activités d' immunisation dans certains états : 12 pays africains auparavant exempts de pol io, ont été réinfectés. Depuis, la pol io est en circulation continue pour plus de six mois dans quatre de ces pays : le Soudan, la Côte d'Ivoire, le Tchad et le Burkina Faso(23>.

NOTES CLINIQUES^ Poliomyélite (agent : poliovirus de types 1, 2 ou 3) • Incubation: De 3 à 35 jours, habituellement de 7 à 21 jours pour les cas paralytiques. • Symptômes : Fièvre, malaise général, anorexie et symptômes gastro-intestinaux, avec ou sans paralysie

flasque ou signes méningés. Asymptomatique dans 95 % des cas. / Complications : Insuffisance respiratoire, myocardite, séquelles paralytiques. • Décès : 2 à 10 % des cas paralytiques. • Transmission : Par contact avec les sécrétions de la gorge et les selles d'une personne infectée. DÉFINITION NOSOLOGIQUES

Cas confirmé: Manifestations cliniques compatibles™ avec la poliomyélite paralytique™ et une des deux conditions suivantes : 1. isolement du virus du vaccin antipolio ou d'un poliovirus sauvage ou détection d'acides nucléiques du virus

du vaccin antipolio ou d'un poliovirus sauvage par une technique d'amplification génique d'un échantillon clinique approprié; ou

2. lien épidémiologique avec un cas confirmé par un des tests de laboratoire mentionnés précédemment.

Pas de définition de cas probable. ; -Notes explicatives ro Le tableau clinique doit comprendre tous les éléments suivants : une paralysie flasque aiguë touchant au

moins un membre, une diminution ou une absence de réflexes ostéotendlneux au niveau des membres touchés, une fonction sensorielle et cognitive intacte, une absence d'autre cause apparente (les examens de laboratoire pertinents étant pratiqués pour écarter toute autre cause de syndrome analogue) et la présence d'un déficit neurologique 60 Jours après l'apparition des symptômes initiaux, sauf en cas de décès du malade.

« Les cas de poliomyélite paralytique sont classés dans les catégories suivantes : 1. Virus sauvage : l'examen de laboratoire Incrimine le virus de type sauvage. 2. Virus associé au vaccin ; l'examen de laboratoire incrimine le virus utilisé dans le vaccin. -

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3 . 2 8 RAGE

Aucun cas de rage humaine n'a Nombre de signalements d'expositions potentiellement à risque pour

été signalé à Uva l en 2004, ni aucun la rage - Laval - 1998 à 2 0 0 4

anima! rabique.

Toutefois, 72 enquêtes ont été effectuées chez des Lavallois à la suite d'un signalement d'exposition potentiel-lement à risque pour la rage en 2004. Vingt-neuf personnes ont nécessité une prophylaxie antirabique.

Alors que les enquêtes 1998 et 1999 concernaient majoritairement des morsures ou éraflures par des chiens ou des chats, plusieurs des contacts depuis 2000 concernent des chauves-souris (40 % en 2004). Le quart des animaux impliqués étaient disponibles pour observation ou autopsie.

En 2000, la majorité des contacts avec des chauves-souris avaient été rapportés à la suite d 'un cas médiatisé de rage humaine chez un jeune Montréalais. En 2001, c'est la découverte d'une chauvé-souris rabique à Laval qui avait suscité des signalements de contacts avec des chauves-souris. Depuis 2002, des contacts avec une chauve-souris sont signalés tout au long de l'année. Les gens sont probablement plus sensibilisés au risqué de rage relié aux chauves-souris, mais les contacts qui nous sont signalés ne sont probablement que la pointe de l'iceberg.

En 2004 au Québec, il y a eu 11 diagnostics positifs dè rage chez les animaux, dont la majorité (7/11) chez des chauves-souris*241. Les chauves-souris, ratons laveurs, moufettes et renards roux et arctiques seraient les animaux sauvages les plus susceptibles de transmettre la rage au Canada*25).

Nombre d'onimol rabique - lovai - 2 0 0 0 à 2 0 0 4

Animal 2 0 0 0 2001 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Chauve-souris 0 1 1 0 0

Source : Unité des maladies infectieuses. Direction de santé publique de Laval.

1998 1999 2000 2001 2002

91

- r,, J! i ïvSS

« 2003 2004

Source : Unité des maladies infectieuses. Direct ion de santé publ ique de Laval.

Signalements d'expositions potentiellement à risque pour la rage selon

Animal 1998 1999 2 0 0 0 2001 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Chat 4 5 11 • 12 11 12 11

Chauve-souris 1 2 9 18 3 0 4 0 29

Cheval 2 1

Chien 19 3 17 15 23 17 23

Écureuil 1 1 1 3 7 3

Furet 2

Gerboise 3

Hamster 4 1 3

Lapin 1 1

Mormotte 1 3

Moufette 1

Mulot 1

Porc-épic 1

Rot 2 . 2

Rat musqué

Raton laveur 2 2 1 2 2

Renard 2

Singe . 1 2

Souris 1 1

Wapiti 1

Inconnu 2 1

Total 32 9 6 3 9 0 76 91 .72 Source : Unité des maladies Infectieuses. Direction de santé publique de Laval.

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3 . 2 9 ROUGEOLE

Aucun cas de rougeole n'a été déclaré à Laval en 2004 (deux cas au Québec). Depuis 1997, seuls les cas de rougeole confirmés par un test de laboratoire ou ayant un lien épidémiologique avec un cas confirmé sont enregistrés dans le fichier MADO.

Au Québec, si on exclut l'éclosion très localisée de 2000 qui a touché les gens d'une même communauté culturelle d'une région, on observe une baisse importante du nombre de cas de rougeole depuis 1997. Cette rnaladie n'est toutefois pas inactive ailleurs dans le monde. En 2004, un des deux cas déclarés de rougeole au Québec a acquis son infection à l'extérieur du pays.

Une campagne de revaccination contre la rougeole des enfants d'âge scolaire (primaire et secondaire) a eu lieu en 1996 et il y a eu ajout d'une deuxième dose de vaccin RRO à 18 mois.

! Les derniers cas déclarés de rougeole à Laval ; remontent à 1996.

Rougeole, Cos confirmé i , Toux /100 0 0 0 personnes

Lovai e t province de Québcc. 1 9 9 9 - 2 0 0 4

1 .9

§ 1 0 8 '

0 . 9

0.0

Ajout d'une 2" dose de voccln à 18 mois

Laval

Québec

1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Rouseole. Cos confirmés. Toux pour 100 000. Uva l et Québec 199S 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Lovai 0.00 0,30 0,00 0,00 0,00 0,00 0.00 0.00 0,00 0,00

Québec 0.43 1,14 0.07 0,03 0,04 0,43 0,00 0.03 0.04 •0.03 Nombre de cae

Laval 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 Québec 31 83 5 2 3 32 0 2 3 2

Source : Fichier MADO. MSSS.

NOTES CLINIQUES^ — : : Rougeole (agent : virus de la famille des paramyxovirus) • Incubation : De 8 à 12 jours. • Symptômes : Atteinte importante de l'état général, fièvre élevée, conjonctivite, photophobie, rhinorrhée

et toux. L'éruption maculopapulaire débute au visage et au cou puis s'étend au thorax. • Complications : Otite moyenne (5 à 9 % des cas), infection pulmonaire {J à 5 % des cas), encéphalite (/ cas

pour I 000), panencéphallte sclérosante subaiguë [1 cas pour 100 000). • Décès : 1 à 2 cas pour 1 000 au Canada. • Transmission : Aérienne par gouttelettes ou contact direct avec les sécrétions nasales et pharyngées d'une

personne infectée. y Particularités : Maladie très contagieuse. Signe de Koplik. ; ; DÉFINITION NOSOLOGIQUE*4* Cas confirmé : Présence d'une des trois conditions suivantes en l'absence d'immunisation récente0* contre la rougeole : 1. isolement ou détection antigénique rapide du virus de la rougeole d'un échantillon clinique approprié; ou 2. détection sérologique d'IgM contre le virus de la rougeole™; ou 3. détection d'une augmentation significative du taux d'anticorps contre le virus de la rougeole entre le sérum

prélevé en phase aiguë et celui prélevé en phase de convalescence™; OU Manifestations cliniques suivantes : 1) fièvre S 38.3 oC; 2) toux ou coryza ou conjonctivite; 3) éruption maculopapulaire généralisée d'une durée minimale de trois jours et lien épidémiologique avec un cas confirmé par un des tests de laboratoire susmentionnés. Pas de définition de cas probable. Notes explicatives f) En présence d'une immunisation récente, la validation du cas devra s'appuyer sur la détection du virus

sauvage dans un échantillon clinique approprié. P) La détection d'IgM chez un cas sporadique qui n'a pas d'antécédents de voyage récent dans une région où

l'on sait qu'il y a des cas de rougeole, ne suffit pas à. confirmer un cas et elle doit être complétée par l'isolement du virus ou la démonstration d'une élévation du titre des IgG entre les échantillons de la phase aiguë et ceux de la phase de convalescence,

w L'augmentation du taux d'anticorps sera considérée significative en fonction de la technique utilisée pour analyser simultanément au même laboratoire les deux sérums prélevés à au moins deux semaines d'intervalle. fr Cl ^

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3 . 3 0 RUBÉOLE

Aucun cas de rubéo le n'a été déclaré à Laval en 2004 (un au Québec).

Comme expliqué précédemment pour les oreillons et la rougeole, la définit ion nosologique pour la rubéole a changé en 1997 pour ne retenir que les cas de rubéole confirmés par un test de laboratoire ou ayant un lien épidémiologique avec un cas confirmé.

Au Québec, la diminut ion du nombre de cas confirmés de rubéole est manifeste à partir de 1997, alors que le programme de vaccination a été modif ié en 1996 par l 'ajout d'une deuxième dose de vaccin RRO à 18 mois.

j À Laval comme au Québec, aucun cas de rubéole n'a ! été déclaré en 2003.

Rubéole, Cas confirmés. Taux pour 100 000, Uval et province de Québec. 1999-2004

1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Rubéole, CAS confirmés, Toux peur 100 000, Laval e t Québec 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Lovai 0.6 0,3 0,6 0,0 0.0 0.0 0.3 0.3 0,0 0.0

Québec 0,7 0,8 0.1 0.0 0.0 0.0 0.0 0,0 0,0 0,0

Nombre de CAS Lovai 2 1 2 0 0 0 1 1 0 0 Québec 4 8 55 B 2 . 1 3 2 3 0 1

Source : Fichier MADO. MSSS.

NOTES CLINIQUES*9* Rubéole (agent : virus de la famille des togavirus) S Incubation : S Symptômes :

* Complications :

S Transmission :

De 14 à 21 jours. Fièvre, adénopathies généralisées, conjonctivite, éruption maculopapulalre débutant au visage et progressant vers le corps. Asymptomatique dans 25 à 50 % des cas. Parfois arthralgie et arthrite (rare), encéphalite (rare). Si la mère fait une rubéole dans les 20 premières semaines de grossesse risque de mort foetale et avortement spontané. L'enfant peut présenter une rubéole congénitale. Par contact avec des sécrétions rhinopharyngées infectées ou de l'urine, par inhalation de gouttelettes contaminées et par voie transplacentaire.

DÉFINITION NOSOLOGIQUE*4* __ :

Cas confirmé : Présence d'une des trois conditions suivantes en l'absence d'immunisation récente contre la rubéole : 1._ isolement du virus de la rubéole d'un échantillon clinique approprié; ou 2. détection sérologique d'IgM contre le virus de la rubéole; ou 3. détection d'une augmentation significative du taux d'anticorps contre le virus de la rubéole entre le sérum

prélevé en phase aiguë et celui prélevé en phase de convalescence*"; OU Manifestations cliniques suivantes : 1) fièvre; 2) éruption cutanée maculopapulaire généralisée; 3) arthralgie ou arthrite ou lymphadénopathie ou conjonctivite et lien épidémiologique avec un cas confirmé par un des.tests de laboratoire susmentionnés; OU Mère d'un nouveau-né atteint d'un syndrome de rubéole congénitale.

Pas de définition de cas probable. : Note explicative n) L'augmentation du taux d'anticorps sera considérée significative en fonction de la technique utilisée pour

analyser simultanément au même laboratoire les deux sérums prélevés à au moins deux semaines d'intervalle. __

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3.31 RUBÉOLE CONGÉNITALE

Aucun cas de rubéo le congéni ta le n'a été déclaré à Laval comme au Québec en 2004.

! En 2004, aucun cas de rubéole congénitale n'a été ! | déclaré à Laval comme au Québec. j

Rubéole congénltole confirmé*. Nombre do cos 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

lovol 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 Québcc 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0

Source : Fichier M A D O . MSSS.

NOTES CLINIQUES*9'13' Rubéole congénitale (agent : virus de la famille des togavirus) y Incubation

Symptômes : Décès : Transmission Particularité :

Rubéole chez la mère dans les 20 premières semaines de grossesse, surtout dans le premier trimestre. Surdité, cataractes, glaucome, malformations cardiaques, retard mental. Risque de mort foetale intrautérine. Par voie transplacentaire. Certaines manifestations peuvent n'être reconnues que quelques années après la naissance, habituellement avant l'âge de 5 ans. . ;

DÉFINITION NOSOLOOIQUEW _ ; -Cas confirmé : Manifestations cliniques compatibles^ et une des trois conditions suivantes : 1. Isolement du virus de ta rubéole d'un échantillon clinique approprié;

ou 2. détection sérologique d'IgM contre le virus de la rubéole dans le sérum d'un nouveau-né ou dun

nourrisson; ou

3. détection sérologique chez un nourrisson d'IgC contre le virus de la rubéole, persistant dans le temps à un taux supérieur à celui du transfert passif d'anticorps maternels

Cas probable : Manifestations cliniques compatibles qui ne peuvent être expliquées par aucune autre cause et absence de résultats d'épreuves de laboratoire™. : : Notes explicatives n) Le cas doit présenter au moins une des anomalies suivantes : cataracte/glaucome congénital, malformation

cardiaque, surdité neurosensorielle, rétinite pigmentaire. S'il ne présente qu'une des anomalies énumérées précédemment et en l'absence de tests de laboratoire énumérés précédemment, le cas devra, pour être retenu à des fins de surveillance, présenter également au moins une des manifestations suivantes : purpura. splénomégalie, ictère, microcéphalie, retard mental, méningo-encéphàlie, anomalies radlologiques des os. maladies évolutives telles que le diabète ou la panencéphallte progressive et toutes autres anomalies pouvant être causées par le virus de la rubéole.

® Un cas avec des manifestations cliniques compatibles ne sera pas retenu si les examens de laboratoire démontrent une absence d'anticorps contre-la rubéole chez le nouveau-né ou une absence d'anticorps contre la rubéole chez la mère ou encore une baisse du titre d'anticorps contre la rubéole, compatible avec la diminution normale des anticorps maternels transférés passivement après la naissance. .

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3 . 3 2 SALMONELLOSE

À Laval en 2004, 29 cas ont été déclarés. Le sérotype le plus fréquent a été Salmonella Typhimurium (31 %), suivi du Heidelberg (24%). Ces deux sérotypes étaient aussi parmi les plus fréquents en 2003.

En 2004, des éclosions de Salmonella enteritidis (particulièrement de lysotype 13 - pulsovar 3) ont été rapportées dans des pondoirs. En plus des œufs et produits à base d'œufs (sauce à salade}, les aliments ayant fait l 'objet d'avis de surveillance en 2004 sont des amandes, du germe de luzerne et des graines de sésame.

Le Salmonella Newport a fait l 'objet d'une surveillance accrue au niveau canadien en 2004. C'est le troisième sérovar le plus commun aux États-Unis, avec souches multirésistantes aux médicaments dans plusieurs états.

Les taux les plus élevés d'infections déclarées se trouvent chez les enfants de 4 ans et moins, tant à Laval qu'au Québec.

Au cours des cinq dernières années où des données sont disponibles, il y a eu 38 hospitalisations de Lavallois pour gastro-entérite ou pour septicémie à Salmonella (CJM-9=003) (données Med-Écho, MSSS; 1999-2000 à 2003-2004).

\ Èn 2004 à Laval, près du tiers des salmonelloses I déclarées sont de sérotype Typhimurium.

Salmonellose, Toux/100 000 personnes Lavd e t province de Québec. 1995-2004

8 1 8

I "

1999 1996 1997 1996 1999 2000 2001 2002 2009 2004

Salmonellose. Taux pour 100 000, Laval et Québec 199S 1996 1997 1996 1999 2000 2001 2002 2003 2004

lovai 13,1 18.0 9,6 M 13,7 10.6 7.3 9 5 14,4 7.9 Québec IB, 3 22,0 16.7 16.1 13,9 14.4 14,2 16.1 14,5 13 fi

Nombre de cas déclarés Laval 44 61 33 41 48 37 26 34 52 29 Québec 1 32S 1607 1 224 1160 1026 1063 1056 1 203 1090 1021

Source : Fichier MADO. MSSS.

Salmonellose. Taux/100 000 personne» selon le groupe d'âge. Laval, 2004

1 1-4 S-9 10-14 19-1»-20-24 25-29 30-34 firafi d'Agi (am)

Sal mon* Ilote. Taux peu r 100 000. Laval 2004 « 1 1-4 9-9 10-14 19-19 20-24 25-29 30-34 35-44 49-54 99-64 69 • 54,9 20.4 16.8 12.3 13.8 4.4 S3 0.0 9.0 9J0 25 4.0

Nom va dt ( .as déclarés 2 3 4 3 3 1 2 0 3 > 2

Source : Fichier MADO. MSSS • Rapport en mai 2004.

NOTES CLINIQUES^ Salmonellose (agent : bactérie. Salmonella)

De 6 à 72 heures, habituellement 12-36 heures. Diarrhée, douleurs abdominales, fièvre. Souvent asymptomatique. Déshydratation qui peut être sévère chez les jeunes enfants, , septicémie et rarement arthrite, ostéomyélite, méningite. Rare mais peut survenir chez les bébés de moins de 6 mois, les personnes âgées ou celles atteintes de maladie chronique débilitante. Par ingestion d'aliments contaminés (œufs crus, viandes et volailles mal cuites) ou plus rarement d'eau contaminée, de personne à personne ou par contact avec les selles d'humains ou d'animaux infectés (les tortues et les reptiles peuvent être porteurs de Salmonella). Les sérotypes les plus fréquents en Amérique sont S. typhimurium et S. enteritidis.

DÉFINITION NOSOIOQIQUE™ Cas confirmé : Isolement de Salmonella (excluant Salmonella typhi ou paratyphi) d'un échantillon clinique approprié.

Pas de définition de cas probable. -

S Incubation : S Symptômes : • Complications

• Décès:

</ Transmission :

• Partirularifé<

• 56 « Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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Maladies à déclaration obligatoire - Rapport annuel 2004 - Région de Laval Document de travail

3 . 3 3 SHIGELLOSE

Trois cas de shigellose ont été déclarés en 2004 à Uva l et de ce nombre, deux ont été acquis à l'extérieur du Québec.

Les deux pics d'incidence notés au Québec en 1997 et en 2000, sont reliés à des éclosions de Shigella sonnei. Laval a été touché en 1997 alors qu'en 2000 on a observé des éclosions dans d'autres régions du Québec.

Au cours des cinq dernières années pour lesquelles des données sont disponibles, il y a eu sept hospitalisations de Lavallois avec un diagnostic de shigellose (CIM-9=004), dont trois chez des jeunes de moins de 15 ans (données Med-Écho, MSSS, 1999-2000 à 2003-2004).

En 2004, à Laval, deux des trois cas déclarés shigellose ont été acquis à Pextérieur du Québec. _

de

Shigellas*. Tau*/100 000 paroonnci Laval «t provint* d* Québcc. 1999-2004

1990 1996 199T 1998 1999 2000 2001 2002 zoos 2004

Shigella te. Toux poi r 100 000. Uval et Québoc. 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Levai 3.6 5.1 6.2 2,6 3.8 3.4 1.1 1.4 2.2 0 J Q u é b e c 4.6 3.9 6.5 3.8 2.9 6.2 4.0 2.6 34 2.0

Nombre de cat déclaré* Laval 12 17 21, 9 - 13 12 4 . 5 8 3 Q u é b e c 330 284 472 261 211 458 294 196 229 190

Source : Fichier M A D O , MSSS.

NOTES CLINIQUES*0) Shigellose (agent : y Incubation : y Symptômes : y Complications :

y Transmission :

y Particularités :

bactérie Shigella) De 1 à 7 jours, habituellement 1 à 3 jours. Diarrhée qui dans les cas sévères peut contenir du sang, du mucus ou du,pus (dysenterie). Entre autres, déshydratation suivie de désordres électrolytiques pouvant entraîner le décès, convulsions ou syndrome hémolytique urémique. Maladie très contagieuse qui,se transmet par ingestion d'eau ou d'aliments contaminés ou par contact de personne à personne (mains contaminées). Il y a quatre espèces soit S. sonnei (ia plus fréquente). S. flexneri, S.dysenteriae et S. bondit. L'être humain est le seul réservoir et la bactérie se retrouve dans les selles des personnes infectées durant une période pouvant aller jusqu'à quatre semaines après la maladie.

DÉFINITION NOSOLOOIQUE*4* Cas confirmé :

Isolement de Shigella dun échantillon clinique approprié.

Pas de définition de cas probable.

: i

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• 57 4

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3 . 3 4 SIDA ET V I H [Depuis le 20 novembre 2003, le sida et l ' infection •par le VIH sont à déclaration obligatoire seulement si [la personne atteinte a donné ou reçu du sang, des ! produits sanguins, des organes ou des tissus.

• S«>A' • VIH*

Depuis le 20 novembre 2003, seuls S e u l $ i e $ c a s a y a n t d o n n é o u r e ç u d u $ a n g ) d e s

les cas ayant donné ou reçu du sang, des produits sanguins, des organes ou des tissus sont à produits sanguins, des organes ou des déclaration obligatoire. Aucun n'a été déclaré à Laval tissus sont saisis au fichier MADO. Aucun e n 2004. n'a été déclaré à Laval en 2004.

Toutefois, afin de mieux connaître la situation du Le sida fait par contre l'objet d'une VIH au Québec, cette infection fait aussi l 'objet d'une

collecte obligatoire de renseignements " collecte obligatoire de renseignements épidémio-épidémiologiques à des fins de logiques à des fins de surveillance continue de l'état surveillance continue de l'état de santé de d e s a n t é d e ! a population, amorcée par le LSPQ. Les la population. Cette surveillance est données de surveillance de l' infection par le VIH sont amorcée par le Laboratoire de santé publiées par le MSSS*2^. publique du Québec (LSPQ). Les données de surveillance du sida sont publiées par En 2003, une nouvelle stratégie de dépistage le MSSS061: du VIH durant la grossesse a été mise de l'avant au

Québec; il est maintenant recommandé d'inclure le test anti VIH de façon systématique dans le bilan prénatal complet. Ce test demeure toutefois volontaire et il peut être refusé par la femme enceinte.

" les données du Programme de surveillance du VlH/sIda du Québec peuvent être consultées sur le site du MSSS à l'adresse suivante : htpp:www.msss.gouv.oc.ca/ltss.

• 58 « Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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, i

3 . 3 5 SYPHILIS PRIMAIRE, SECONDAIRE OU LATENTE < 1 AN

En 2004 à Laval, deux cas de syphilis contagieuse [primaire, secondaire ou latente précoce) ont été déclarés. Lé nombre de déclarations de syphilis, à Laval, varie de zéro à deux annuellement depuis 1993.

Toutefois, on observe au niveau provincial Une augmentation importante du nombre de cas; de trois cas déclarés en 1998 on est passé à 243 cas en 2004. La recrudescence de syphilis en phase contagieuse est manifeste depuis septembre 2000. Alors qu'au début l'éclosion touchait presque exclusivement la région dé Montréal , elle s'étend maintenant au Québec.

Parmi les cas déclarés au Québec de septembre 2000 au 31 décembre 2004, 9 sur 10 sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HRSH); 43 % étaient aussi infectés par le VIH et des activités sexuelles dans un sauna ont été rapportées par les deux tiers. Parmi les cas survenus chez des personnes d'or ientat ion hétérosexuelle, la moitié avait une histoire de relations sexuelles avec un partenaire de l'extérieur du Québec*27'.

Plusieurs éclosions de syphilis contagieuse ont aussi été décrites ces dernières années au Canada (Vancouver, Calgary, Edmonton, Ottawa), aux États-Unis (notamment à New-York et Los Angeles) et en Europe (Angleterre, Belgique, Norvège, Pays-Bas, France, Allemagne) f281.

En ce qui concerne les définitions nosologiques, il faut noter le retrait en 2001 d'une définit ion de cas " clinique " pour ne retenir que les cas " confirmés

jEn 2004, on observe une recrudescence Importante •de syphilis contagieuse au Québec

SypWlI i contagieuse, T o w / 1 0 0 0 0 0 personnes

U v a l e t province de Québec, 1 9 9 9 - 2 0 0 4

» lovai

- • > - ' Québec

AUGMENTATION I / t

1999 1996 1997 1999 2000 2001 2002 2009 2004 Syphilis contagieuse (primaire, seconrfoire.lotefite maire wi en),

Toux/100 000, Love! et'Québec 199S 1990 1997 1998 >999 2000 2001 2002 2003 2004

LMI 0.9 0 0 0 0 0.0 0.3 0.0 0 0 0 0 0 J 0 4 Québec 0.1 0.2 0.1 0,0 0,1 0.1 0.2 0A 2.1 S i

Nombre ces déclarés Levai I 0 0 0 1 0 0 0 1 2 Québec to U 9 3 » 7 16 47 197 243

Source : Fichier M A D O . MSSS.

N o t e : Les données sur tous les types de syphilis sont présentées â l'annexe I.

I t

Direction de santé publique . • 59 « " Agence de santé et des services sociaux de Laval i . •

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NOTES CLINIQUES04'"» Syphilis (agent : spirochète, Treponema pallidum) S Incubation : 10 à 90 jours pour le stade primaire. s Symptômes : Stade primaire, caractérisé par un chancre indolore d'une durée de trois à douze

semaines et qui passe souvent inaperçu. Stade secondaire caractérisé par une éruption cutanée maculopapulalre. qui survient en général 4 à 10 semaines après le stade primaire et qui passe aussi souvent inaperçu. Phase de latence, asymptomatique. peut durer plusieurs années.

S Complications: Syphilis tertiaire chez environ 4 0 % des personnes non traitées, avec entre autres des atteintes cardiovasculaires ou neurologiques. Lésions gommeuses, surtout au niveau de la peau, des os et des tissus sous-cutanés (tous les organes peuvent être touchés). 50 % des enfants nés d'une mère en phase primaire et secondaire sont infectés. La syphilis congénitale entraîne souvent le décès In utero ou un retard de croissance intra-utérine et des manifestations systémiques.

* Transmission : Par relations sexuelles lors des phases primaire, secondaire et latente précoce ou, lors de la période périnatale, de la mère à son enfant.

SYPHILIS PRIMAIRE - DÉFINITION NOSOLOGIQUE<4> Cas confirmé : Observation de Treponema pallidum dans un prélèvement provenant d'un chancre ou d'un ganglion lymphatique régional par un examen microscopique sur fond noir ou à l'aide d'anticorps fluorescents (DFA-TP); O U Détection dans un prélèvement provenant d'un chancre par une technique d'amplification génique appropriée d'acides nucléiques de Treponema pallidum; O U Présence d'au moins un chancre compatible avec une syphilis primaire et détection sérologique d'une infection à Treponema pallidum par un test tréponémique (TP-PA. FTA-ABS-DS, MHA-TP, EIA ou autres tests reconnus) indépendamment du résultat au test non tréponémique (VDRL, RPR, TRUST ou autres) chez une personne sans antécédent de syphilis; O U Présence d'au moins un chancre compatible avec une syphilis primaire et augmentation d'au moins quatre fois du titre du dernier test non tréponémique (VDRL, RPR, TRUST ou autres) par rapport au test non tréponémique précédent chez une personne ayant déjà été traitée pour la syphilis.

Pas de définition de cas probable» ; SYPHILIS SECONDAIRE - DÉFINITION NOSOIQGIQUE<4> Cas confirmé : Observation de Treponema pallidum dans un prélèvement provenant de lésions cutanéo-muqueuses ou de condy lome plat par un examen microscopique sur f o n d noi r o u à l 'a ide d'ant icorps fluorescents (DFA-TP);. O U Présence des deux conditions suivantes : 1. lésions cutanéo-muqueuses typiques (alopécie, chute des cils et du tiers latéral des sourcils), iritis, adénopathies

généralisées, fièvre, malaises ou splénomégalie; et 2. détection sérologique d'une infection à Treponema pallidum par des tests non tréponémique (VDRL, RPR,

TRUST) et tréponémique (TP-PA, FTA-ABS-DS, MHA-TP, EIA ou autres tests reconnus) ou augmentation d'au moins quatre fois du titre du dernier test non tréponémique (VDRL, RPR, TRUST ou autre) par rapport au précédent test non tréponémique.

Pas de définition de cas probable. i SYPHILIS LATENTE PRÉCOCE - DÉFINITION NOSOLOQIQUE<4> Cas confirmé : Présence des trois conditions suivantes : 1. absence de manifestations cliniques de syphilis; et 2. détection sérologique d'une infection à Treponema pallidum par des tests non tréponémiques (VDRL, RPR,

TRUST ou autre) et tréponémiques (TP-PA. FTA-ABS-DS, MHA-TP. EIA ou autres tests reconnus); et 3. une des trois situations suivantes au cours des douze derniers mois :

- un résultat négatif.ou un titre quatre fois inférieur lors d'un test non tréponémique effectué antérieurement; ou - symptômes compatibles avec une syphilis primaire ou secondaire sans traitement subséquent; ou

• contact sexuel avec une personne atteinte d'une syphilis primaire, secondaire ou latente précoce sans antécédent de traitement.

Pas de définition de cas probable.

• 60 < }

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3 . 3 6 TÉTANOS

i

Aucun cas de tétanos n'a été déclaré au cours des 10 dernières années à Laval.

Tétonos. Nombre de cas déclarés, Laval «t Québec 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Lovai 0 0 0 0 0 0 0 0 0 .0 Québec 4 2 0 0 0 0 0 0 9 2

Source : Fichier MADO. MSSS.

NOTES CLINIQUES*9' Tétanos (agent : toxine du bacille tétanique, le Clostridium tetani)

incubation : Symptômes :

Décès : Transmission : Particularités :

Habituellement 3 à 21 jours, en moyenne 14 jours., Entre autres contractions douloureuses-du masséter {trismus) et des muscles du cou, raideur de la langue, difficulté à avaler, rigidité des muscles abdominaux, rfsus sardonicus, convulsions.. Dans 60 % des cas, surtout en bas âge et chez les personnes âgées. Par une plaie contaminée par le sol, des poussières ou des selles animales ou humaines. -Ne se transmet pas de personne à personne.

DÉFINITION NOSOLOGIQUE<4> Cas confirmé : Présence d'une des deux conditions suivantes : 1. isolement de Clostridium tetanlou détection de sa toxine dans un spécimen clinique approprié;

ou . 2. manifestations cliniques compatibles incluant de l'hypertonle aiguë ou des contractions musculaires

douloureuses™ et des spasmes musculaires généralisés et aucune autre cause médicale apparente.

Pas de définition de cas probable. Note explicative f) Les contractions musculaires douloureuses touchent habituellement les muscles de la mâchoire et du cou.

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

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3 . 3 7 TOXI-INFECTIONS ALIMENTAIRES OU HYDRIQUES

À Laval en 2004, 8 épisodes de toxi-infections alimentaires ont été déclarés. Au total, ces 8 déclarations ont impliqué 36 Lavallois. Les milieux et les aliments incriminés sont variés. Les détails de ces événements sont traités au chapitre

- 4 - É c l o s i o n s " .

DÉFINITION NOSQLQGIQUE<4> • _V Cas confirmé : Présence de manifestations cliniques similaires chez au moins deux personnes, et lien épidémiologique entre le fait d'être malade et la consommation d'aliments ou d'eau (source commune), avec ou sans identification d'un agent pathogène.

Pas de définition de cas probable. .

• 62 < ' Direction de santé publique Agence de santé et des services sociaux de Laval

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3 . 3 8 TUBERCULOSE

! Les 8 cas de tuberculose déclarés & Laval ; en 2004, ont nécessité l 'évaluation de 84 ! contacts.

Il y a eu huit cas de tuberculose déclarés à Laval en 2004. Ce nombre a oscillé entre six et 22 cas/année depuis 1995. Les taux d'incidence lavallois sont variables, mais se situent habituellement sous les taux québécois. Tous les cas sauf un, étaient âgés de 60 ans et plus.

La majorité des cas (6/8) sont nés à l'extérieur du Canada.

Sur les huit cas déclarés en 2004, deux étaient résistants à l'isoniazide.

Un total de 84 Lavallois ont été investigués relativement aux huit cas déclarés de tuberculose en 2004. Le nombre de contacts étroits a varié de 3 à 26 selon le cas.

Au début de l'année 2004, un cas de tuberculose active et contagieuse a nécessité une importante opération de dépistage dans une entreprise manufacturière comptant plus de 200 employés.

Tuberculose. Taux/100 000 personnes Laval «Y province de Québec, 1999-2004

*» 4 5

0 J 1999 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

TubamdeM. Tou» pou- 100 000. UveJ «t Québtc 199» 1996 1997 1998 1999 2000 200) 2002 2003 2004

Uvd l.B 3.9 4.4 6.4 40 2,0 4.0 3.1 2.0 12 Quitec 9.3 4 A 4.9 4P 4.3 4.6 M 3.9 3.4 2S

Neobn dt ca tUcierta Uml 6 13 19 22 14 7 14 U 7 8 Qu*bu 382 336 399 290 314 336 262 288 • 296 217 Source : Fichier MAOO. MSSS.

Tuberculose, Toux/100 000 personnes m le sexe et le groupe d'6ge. Und, 2004

s •

• Homme

D Femme

1-4 0-9 10-14 10-19 20-24 29-29 30-94 99-44 49-04 99-64 69

Tuberculosa, Tau* p w 100 000 Low! 2004 • 1 1-4 B-9 10-14 18-19 20-24 28-29 30-34 39-44 49-94 89*64 68 •

HMKM 0.0 0.0 0,0 0.0 0,0 0,0 0,0 0.0 0.0 0,0 . 10,4 47

PWVM 0,0 0.0 0,0 0.0 0,0 0,0 0,0 M 0,0 0,0 0,0 14.0 Nofifcr* à» ce* dtelorfa

IfelNM 0 -o 0 0 0 0 0 0 0 0 2 1

P « m 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 . 0 4

Source : Fichier M A D O , MSSS - Rapport en mal 2004.

NOTES CLINIQUES*") Tuberculose (agent * Incubation : V Symptômes :

• Décès : • Transmission :

• Particularités :

: bactérie. Mycobactérium tuberculosis Entre 2 à 10 semaines pour avoir une réaction tuberculine significative. Tuberculose-Infection généralement asymptomatique. L'Infection peut demeurer latente pour se réactiver des mois ou des années plus tard. Les manifestations cliniques de la tuberculose-maladie varient selon l'organe atteint; tuberculose pulmonaire (la plus fréquente), rénale, osseuse ou méningée. Jusqu'à 50 % en cinq ans, pour les tuberculoses pulmonaires non traitées. Aérienne par gouttelettes contaminées par une personne ayant une tuberculose pulmonaire ou laryngée. Susceptibilité à développer la tuberculose-maladie accrue chez les personnes immunosupprimées (dont celles atteintes du sida), souffrant de malnutrition ou présentant une maladie chronique (ex. : cancer, diabète). ;

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DÉFINITION NOSOLOGIQUES TUBERCULOSE ; Cas confirmé01

Isolement ou détection par une technique d'amplification génique, d?une mycobactérie faisant partie du complexe Mycobacterium tuberculosis, c'est-à-dire Mycobacterium tuberculosis. Mycobacterium bovis (excluant la souche BCG) ou Mycobacterium africanum.

Cas probable : En l'absence d'identification microbienne précise; présence d'au moins une des trois conditions suivantes : 1. présence de symptômes et signes compatibles avec une tuberculose évolutive;

ou 2. radiographie(s) pulmonaire(s) suggestive(s) de tuberculose évolutive;

ou 3. examen pathologique de tissus provenant de biopsie ou d'autopsie suggestif de tuberculose. .

ET Prescription d'un traitement antituberculeux (sauf si le diagnostic a été posé en post-mortem). Note explicative N On qualifiera un épisode comme " nouveau cas " si une personne n'a pas d'histoire précise de tuberculose

évolutive antérieure. Si l'histoire est confuse ou imprécise, un nouveau cas est un cas qui n'a jamais été déclaré au Registre central des MADO et qui n'a jamais reçu de traitement antituberculeux.

On qualifiera un épisode comme 44 récidive " en présence d'une personne qui raconte une histoire précise de tuberculose évolutive antérieure. Pour inscrire un nouvel épisode en tant que récidive, la personne devrait avoir pris un traitement antituberculeux et; 1) avoir été asymptomatique pendant six mois'après la fin du traitement ou; 2) ne pas avoir eu de suivi médical pour une période de 12 mois et plus. Un nouvel épisode ne devrait jamais être créé à l'intérieur d'une période de 12 mois suivant un épisode antérieur (sauf si la présence de deux souches différentes a été confirmée par RFLP). .

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3 3 9 TULARÉMIE

Un homme a contacté une t u la rémie en dépeçant un lièvre à mains nues. Les cas en 1999, en 2001 et en 2003 sont survenus dans des conditions similaires.

Tularémie, Ni mbré de ce* déclarée. Lava) e t Québec 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Lavol 0 0 0 0 1 0 ! 0 1 1 Québec 7 7 4 5 12 18 8 e 8 8

Source : Fichier MADO, MSSS.

NOTES CLINIQUES"9' Tularémiè (agent : • Incubation : y Symptômes :

y Complications :

S Transmission :

y Particularités :

bactérie Francisella tularensis ) Entre 2 à 5 Jours, maximum.14 jours. Fièvre élevée, frissons, douleurs musculaires, fatigue avec parfois un ulcère sur la main et des ganglions douloureux au coude et à l'aisselle. Éruption cutanée généralisée, dans 20 % des cas. Des complications pulmonaires se produisent assez souvent, entraînant le décès dans 1 à 2 % des cas. Lors de la manipulation d'un animal infecté (lièvre, castors et rats musqués) particulièrement si la personne a de petites plaies sur les mains. Plus rarement, suite à la consommation de viande de gibier contaminée. Les chasseurs, les trappeurs et les personnes qui' préparent le petit gibier sont le plus à risque. i .

DÉFINITION NOSOLOGIQUE<4> Cas confirmé : Manifestations cliniques compatibles et une des trois conditions suivantes : 1. isolement ^Francisella tularensis-,

ou 2. détection d'antigènes de Francisella tularensis dans un échantillon clinique approprié;

ou 3. détection d'une augmentation significative du taux d'anticorps spécifiques contre Francise/la tularensis entre

je sérum prélevé en phase aiguë et celui prélevé en phase de convalescence.

Cas probable : . . . Manifestations cliniques compatibles et détection par une épreuve d'agglutination standard d un seul titre d'anticorps spécifiques contre Francisella tularensis S 160. ! :

, i

Direction de santé publique . Agence de santé et des services sociaux de Laval

• 65 «

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Chapitre 4 - Eclosions

! ' • — >

Direction de santé publique Agence de santé et des services sociaux de Laval

i

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Malad ies à déclarat ion obl igato i re - Rapport annuel 2004 - Région de Lava l

4.1 ÉCLOSIONS

Le fichier ÉCLOSIONS a été mis en fonction en 2000 afin de faciliter la surveillance des éclosions et épidémies. Les données de ce fichier ne se limitent pas aux maladies à déclaration obligatoire mais recensent toutes les éclosions portées à l'attention des Directions de santé publique du Québec.

À Laval, 32 épisodes ont été saisis dans le fichier ÉCLOSIONS en 2004, la plupart étant de nature entérique ou alimentaire. Ces éclosions ont totalisé 4 6 4 cas. L'agent causal a été identifié pour huit des éclosions (25 %).

En 2004, ce sont encore les éclosions de gastro-entérite épidémique d'origine indéterminée (15) qui ont été le plus souvent portées à notre attention, mais le nombre de cas a été moindre qu'en 2003. À Laval, ces éclosions ont touché 361 personnes dans plusieurs milieux, particulièrement des écoles, résidences pour personnes âgées et services de garde. Une personne en résidence pour personnes âgées a dû être hospitalisée.

Deux autres hospitalisations ont été reliées à une éclosion d'influenza.

Bilan des éclosions. Région de Laval, 2004.

Nature Ueux (nombre) # c a s

lavallois

Toxi-infection

alimentaire

Domicile 10 Toxi-infection

alimentaire Pâtisserie - Boulangerie 2 Toxi-infection

alimentaire

Pourvoirie 5

Toxi-infection

alimentaire

Restaurant (5) 19

TOTAL (8) 36

Sas tro-entér i te épidémique

Virus probable CHSCD 12 Virus probable

CHSLD (2) 37

Virus probable

Écoles (6) ' 198

Virus probable

Résidence pour personnes âgées (2) 48

Virus probable

Services de garde (3) 54

Norwatk CHSCD 12

TOTAL (15) 361

ERV CHSCD (2) 8

Cryptosporidium Camping I*

Fièvre d'oilure virole École 2 0 Fièvre d'oilure virole

Service de qorde 2 4

Fièvre d'oilure virole

TOTAL (2) 4 4

Respiratoire

Coqueluche École 9 Coqueluche

Équipe sportive 4

Influenza Milieu d'hébergement 2

TOTAL (3) 11

Salmonella Voyage 3

TOTAL 32 MILIEUX 4 6 4

Source : Fichier Éclosions, MSSS. Les autres personnes Impliquées dans ces éclosions ne résident pas

à Laval.

É C L O S I O N ™ - D É F I N I T I O N NOSO lQG IQUE f f l

Au moins deux cas de la même maladie ou au moins deux personnes présentant des symptômes similaires ou souffrant du même syndrome avec une des deux conditions suivantes : 1. un lien épidémiologique, c.-à-d. des caractéristiques de temps, de lieu et/ou de personne en commun:

ou 2. une ou des mêmes expositions. Note explicative w* Cette définition se base sur le plus petit commun dénominateur permettant d'identifier une situation

d'édoslon. Elle permet une sensibilité suffisante pour déceler d'éventuels phénomènes émergents. Aux fins . de surveillance, il appartient aux investigateurs de juger de la pertinence de déclarer ou non une éclosion, selon cette définition, lorsqu'il s'agit de maladie courante et bénigne, touchant un faible nombre d'individus et ayant peu d'impact de santé publique (ex. ; pédiculose, scarlatine, toxi-infection alimentaire familiale, varicelle, etc.). L'exhaustivité des signalements permet néanmoins le décompte des événements et demeure souhaitable.

i t ;

Di rec t ion de santé pub l ique Agence de santé et des services sociaux de Lava l

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Maladies à déclaration obligatoire - Rapport annuel 2004 - Région de Laval

Références

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3 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC, Direction générale de la santé publique, Surveillance des maladies à déclaration obligatoire au Québec, Définitions nosologiques, 3e édition, Québec, janvier 2001.

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5 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, Perspectives démographiques, Québec et régions, 2001-2051 édition 2003.

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'o AGENCE DE DÉVELOPPEMENT DE RÉSEAUX LOCAUX DE SERVICES DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE MONTÉRÉGIE, Direction de santé publique et Université de Sherbrooke, Recherchée : La source de l'éclosion de diarrhée au camping. Communication présentée aux Journées annuelles de santé publique, 2004.

11 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC, Direction générale de la santé publique, Groupe de travail sur les entérocoques résistants à la vancomycine, Mesures de contrôle et prévention des infections à entérocoques résistants à la vancomycine au Québec, octobre 1998.

12 SITE INTERNET du Centers for Disease Control and Prevention, Q fever, october 2001 www.cdc.gov.

» CHIN, J., Control of Communicable Diseases Manual, An official report of the American Public Health Association, 2000.

• 70 4 Direction de santé publique Agence de santé et des services sociaux dé Laval

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Maladies à déclaration obligatoire - Rapport annuel 2004 - Région de Laval

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21 SITE INTERNET de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, http://active.inspection.qc.ca.

22 AGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA. Maladies à déclaration obligatoire en direct. Listériose, 11 décembre 2003, www.phac-aspc.qc.ca.

23 AGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA, Information sur la poliomyélite, 6 juillet 2005, www.phac-aspc.qc.ca.

24 AGENCE CANADIENNE D'INSPECTION DES ALIMENTS, Rapport relatif au diagnostic positif de la rage, période 2004-01-01 au 2004-12-31,17 février 2005.

» MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC, " La Rage Réseau d'alerte et d'information Zoosanitaire (RAIZO) avertissement vétérinaire, no.30, 8 mars 2004.

26 . MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC, Bureau de surveillance et de Vigie sanitaire. Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), de l'hépatite C, de l'infection par le VIH et du Sida au Québec, décembre 2004.

27 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT DE RÉSEAUX LOCAUX ET DE SERVICES DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE MONTRÉAL. Direction de santé publique. Appel à la vigilance, La syphilis enfin, un coup de frein, juillet 2005.

2» AVIS DU COMITÉ CONSULTATIF SUR LES ITS, " Augmentation du nombre de cas de syphilis au Québec, novembre 2003.

29 MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L'ALIMENTATION, Société de la faune et des parcs du Québec La tularémie, une maladie que l'on peut éviter, 9020-00-09.

Direction de santé publique Agence de santé et des services sociaux de Laval

• 7 1 «

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Nombre de cas par année et incidence annuelle des maladies infectieuses à déclaration obligatoire

Laval, 1995-2004

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Maladies in fec t ieuses à déc la ra t ion ob l iga to i re . Nombre de cas déc larés par année, Laval , 1 9 9 5 - 2 0 0 4

" 1995 1996 1997 T998 1999 2 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2003 2 0 0 4

Amibiase 2 2 4 5 3 5 3 1 2 2 Botulisme - - - 1 - - 1 -

. 1 -Coqueluche 296 32 46 223 40 44 50 28 15 "49"

Éclosion à ERV Fièvre paratyphoïde

nd " T "

nd nd nd nd nd nd nd ' " n d " ' • " T

Fièvre Q Fièvre typhoïde

i i

2 — - —

T " — . . . . . .

2 1

i 1 1

Gastro-entérite à Yersinia enterocolitica 14 8 7 10. 2 6 - 3 5 3 Gastro-entérite épidémique éiardiase Hépatite A Hépatite B oiguë Hépatite B non précisée

4 " " " i s " T f

13__

4

" " 2 9 "

2

1 24

" T " 2

1 "32

iô™ 5

1

"T"* . . . . . . . .

1 40

"T"' . 3

1 25 1 1

17 ""35" - --

" 2 4 " " 2 2 " " 5 " "T"

15 . . . . . . . . .

5 J

Hépatite B porteur chronique . 40 40 54 38 37 58 40 54 44 55

Hépatite C aiguë nd nd - - - - - - - -Hépatite C non précisée 28 18 78 112 99 153 97 104 70 123

Hépatite virale sans précision 56 31 - - - - - - -

In fect ion à Campylobacter 111 93 134 123 95 82 84 72 68 92

in fect ion à Chlamydia Trachomatis génitale 235 182 233 284 300 375 402 483 "5 ÏCT " 5 8 4 "

Infection à Chlamydia Trachomatis oculaire/pulmonaire 3 - 1 - - - - î "T™

infection à E. coli producteur de vérocytotoxine 10 18 7 20 18 16 17 5 4 4

Infection à Plasmodium 4 6 6 . 7 5 4 2 1 5 " " 2

Infection gonococcique 17 16 13 17 18 17 20 37 "35"" 21

Infect ion invasive à Haemophilus influenzae 2 1 - 1 - - - - "T" 3

In fect ion invasive à méningocoques 3 1 3 2 1 3 3 " T " 3

In fect ion invasive à Streptococcus pneumoniae nd 7 24 26 23 48 33 49 " 4 6 " 42

Infection invasive à streptocoques du groupe A nd 10 10 9 2 8 2 5 31Z 8

Infection par le virus du Nil occidental (VNO) Légionellose } „ 1 _ — . . . . . — ~ — .

1 3

~T" ......... 1

Listériose nd nd nd nd nd nd nd nd nd " T "

Neurosyphilis - - - - " - - - - • - 1 Oreillons 7 3 1 1 1 1 1 - -Poliomyélite - - - - - - - -Rougeole Rubéole 2 .

2 1 "2

—r— 1 1 : — : —

Rubéole congénitale

Salmonellose 44 61 33 41 48 37 1

" 2 6 " 34 " 5 2 ~ ""'29™

Shigellose , 12 17 21 9 13 12 4 5 "T" '"T" Syphilis congénitale

Syphilis lotente tardive

Syphilis primaire, secondaire ou latente précoce

Syphilis sans précision

Syphilis ter t ia i re autre que la neurosyphilis

3 1

1 3 3 1

1 1

5 . 8 1

1

4 2

Toxi-infection alimentaire ou hydrique 6 4 3 7 7 10 15 12 9

Tuberculose 6 13 15 " 2 2 " 14 7 14 U 7 e Tularémie - - - - 1 - 1 - 1 1

Totol des cos déclarés " 9 5 3 " ' " 6 3 7 " " 7 6 2 " 1 017 780 9 3 5 " "849" " 9 7 8 " "992" 1 103

nd = non disponible - pour 0 Source : Fichier MADO, MSSS.

Maladies à déclaration obligatoire - Rapport annuel 2004 Région de Laval

• ANNEXE 1 <

Page 74: Maladies infectieuses à déclaration obligatoire€¦ · Stabilité des infection invasives sévères à pneumocoqus (42e ca$. Plusieur des cass âgé s d e moins de 5 ans ou de

Maladies infectieuses à déclaration obligatoire. Incidence annuelle / 100 000 personnes. Laval, 1995-2004

Maladies ** 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Amibiase 0,6 0,6 1.2 1.5 0,9 1,4 0,9 0,3 0.6 0,6

Botulisme - - 0,3 - - 0,3 - _- -

Coqueluche 88,5 9,5 13,5. 65,0 11,5 12,6 . 14,3 7,9 13,5

Fièvre porotyphoïde. - - - - ; Fièvre Q 0,3 0,6 - - - - " 0,6 0,3 - -

Fièvre typhoïde ' 0,3 - - 0.9 - 0,3 0,3 - 0 . 3 ^

Gastro-entérite à Yersinia enterocoiitica 4,2 2,4 2,1 2.9 0,6 1,7 - 0,8 1,4 0,8 _

Giardiase 5,4 5,4 7,1 9,3 10,4 11,4 7,1 9,9 6.7 6,6

Hépetite A • 3.9 8,6 8,8 2,9 1.7 1.7 - 0,3 0,3 1.4 1.4

Hépatite B aiguë 3,9 4,5 2,4 1,5 1.7 0,9 0,3 1.4 0,6 M

Hépatite C argue nd nd - - - : . . -

Infection à Campylobacter 33,2 27,7 39,4 35,8 27,4 23,5 24,0 20,3 24.5 25,4

Infection à Chlamydia Trachomatis génitale 70,3 54,1 68,6 82,8 86,6 107,3 114,9 136,3 142,3 161,

Infection à Chlamydia Trachomatis oculaire/pulmonaire 0,9 - 0.3 - - - . 0,3 0,3

Infection à E. coli producteur de vérocytotoxine 3,0 -5,4 2.1 5.B 5,2 4.6 4,9 1.4 1 1,1

Infection à Plasmodium 1,2 1.8 1.8 2,0 1,4 1.1 0.6 0,3 1,4 0,6

Infection gonococcique 5,1 4,8 3,8 5.0 5,2 4,9 5.7 10,4 .JA... 5,8

Infection invasive à Haemophilus influenzae 0,6 0,3 . 0,3 . . - - 0.6 0,8

Infection invasive à méningocoques 0,9 0.3 0,3 0.9 0.6 0,3 0,9 0.8 0,8 0.8

Infection invasive à Streptococcus pneumoniae • nd 2,1 7.1 7,6 6,6 13,9 9,4 13,8 12.6 - J - I L . Infection invasive à streptocoques du groupe A nd 3.0 2,9 2,6 0,6 2,3 0,6 1.4 4.2 2.2

Infection par le virus du Nil occidental (VNO) ' ' . . - • - - - . 0,3 -

Légionellose - 0,3 - - 0,8 0,3 _

Listériose nd nd nd nd nd . nd nd nd nd 0,6

Neurosyphilis - - - - - - -Oreillons 2,1 0.9 0.3 0,3 0,3 0,3 0,3 - 0.3 -

Poliomyélite - - - : - - _ ; Rougeole - 0,6 - - - - - - . -

Rubéole 0,6 0.3 0,6 - - 0,3 0,3 - -

Rubéole congénitale . - - - - 0,3 - -

Salmonellose 13,2 18,1 9,7 11.9 13,9 10,6 7,4 9,6 14,6 8.0

Shigellose 3.6 5,1 6.2 2,6 3,8 3.4 1.1 1.4 2,2 0,8

Syphilis congénitale . - - - - - - - - -

Syphilis lot ente tardive 0,9 0,3 0,9 1,7 0,6. 0,0 - 1.4 2,2 1.1

Syphilis primaire, secondaire ou latente précoce 0,3 - • - 0.3 • - 0,3 0,6

Syphilis sans précision - - - - - 0,3 - - - -

Syphilis tertiaire outre que la neurosyphilis - - - - - 0,3 . -

Tétanos - - - - • - - - - -

Tuberculose 1.8 3,9 4,4 6.4 2.0 4,0 3,1

Tularémie . > -_ _ / _ i _ • » m

0,3 »l 1 L »

0,3 . - i

0,3 0,3

gastro-entérite épidémique, toxi-infections alimentaires) nd : non disponible - pour 0

Source : Fichier MADO, MSSS.

Maladies à déclaration obligatoire -Région de Laval

Rapport annuel 2004 • ANNEXE 1 <

Page 75: Maladies infectieuses à déclaration obligatoire€¦ · Stabilité des infection invasives sévères à pneumocoqus (42e ca$. Plusieur des cass âgé s d e moins de 5 ans ou de

NOMBRE DE CAS ET INCIDENCE DES MALADIES INFECTIEUSES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE

SELON LE SEXE ET SELON LE GROUPE D'ÂGE

LAVAL, 2004

Page 76: Maladies infectieuses à déclaration obligatoire€¦ · Stabilité des infection invasives sévères à pneumocoqus (42e ca$. Plusieur des cass âgé s d e moins de 5 ans ou de

Malad ies i n fec t i euses à d é c l a r a t i o n o b l i g a t o i r e

N o m b r e de cas déc la rés selon le sexe e t selon le g roupe d ' â g e , Laval 2 0 0 4 Total M F < 1 1 - 4 5 - 9 5 - 1 4 15-19 20-24 2 5 - 2 9 30-34 35 -44 45 -54 55 -64 65 •

Amibiase 2 2 1 1

Coqueluche 49 24 25 10 11 12 3 1 1 5 1 1

Éclosion à ERV 2 n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. n.a n.a. n.a n.a n.a. n.a. n.o. n.a. n.a.

Fièvre typhoïde 1 1 1

Gastro-entéri te à Yersinia enterocolitica 3 1 2 1

Gastro-entéri te épidémique 15 n.a n.o. n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. n.a n.a n.a. n.a. n.a n.a. n.a.

Giardiase 24 8 16 5 2 1 3 2 ' 3 1 3 2 1 1

Hépati te A 5 2 3 1 1 1 1 1

Hépati te B aiguë 5 4 1 1 2 1 1

Hépatite B porteur chronique 55 36 19 1 2 1 6 5 16 13 5 6

Hépatite C non précisée 123 72 51 1 10 2 8 36 36 12 18

Infect ion à Campylobacter 92 53 39 7 2 5 3 7 U 11 10 14 14 8

Infection à Chlamydia T. génitale 564 174 410 182 235 • 91 36 30 10

Infect ion à Chlamydia T. oculaire 1 1 1

Infect ion E. coli prod, de vérocytotoxine 4 3 1 1 1 1 1

Infection ô Plasmodium 2 2 1 1

Infection gonococcique 21 18 3 4 5 5 2 1 3 1

Infection invasive à H. influenzae 3 3 1 2

Infection invasive à méningocoques 3 2 1 1 1 1

Infection invasive à Strepto. pneumoniae 42 23 19 7 2 4 4 5 4 16_

Infection invasive à s t repto. du groupe A B 3 5 1 1 2 1 3

Légionellose 1 1 1

Listériose . 2 2 1 1

Neurosyphilis 1 1 1

Salmonellose 29 15 14 3 4 3 3 1 2 3 5 1 2

Shigellose 3 1 2 1 1 1

Syphilis latente tardive 4 3 1 1 2 . 1

Syphilis infectieuse * 2 2 i 1 1

Toxi-infection alimentaire ou hydrique 8 n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. n.a. n.a n.a n.a. n.a. n.a n.a. n.a

Tuberculose 8 3 1 5 1 2 ' 5

Tularémie 1 1 1

Total des cas déclarés 1 103 491 627 8 36 23 23 204 262 129 71 ne 96 4 5 66

* Primaire, secondaire e t latente précoce Source : Fichier MADO. MSSS.

Maladies à déclaration obligatoire -Région de Laval

Rapport annuel 2004 • ANNEXE 11 «

Page 77: Maladies infectieuses à déclaration obligatoire€¦ · Stabilité des infection invasives sévères à pneumocoqus (42e ca$. Plusieur des cass âgé s d e moins de 5 ans ou de

Maladies i n f e c t i e u s e s à déc l a r a t i on obl igatoi re

I n c i d e n c e / 1 0 0 0 0 0 pe r sonnes selon le s e x e e t selon le groupe d ' â g e , Laval 2 0 0 4 Maladies * * Total M F < 1 1 -4 5 - 9 10-14 15-19 20 -24 2 5 - 2 9 30 -34 3 5 - 4 4 4 5 - 5 4 5 5 - 6 4 65 •

Amibiase 0,6 1.1 6,8 J.0_

Coqueluche 13,5 13,5 13,5 82,4 68,1 51,7 49,0 13,8 4,4 4.2 8,3 1.8 2.5

Fièvre typhoïde 0,3 0,5 4,7

ô ast ro-entér i te à Yersinia enterocoiit ica 0,8 0,6 1,1 54,9 2.0

Giardiase 6,6 4,5 8,6 34,0 9,4 4,1 13,8 8,8 12,8 4,2 5,0 3,6 2,5 2.0

Hépati te À 1,4 1,1 1.6 4,7 4,6- 4,3 1,7 2.0

Hépati te B aiguë 1,4 2,3 0,5 4,2 3,3 1.8 2,0

Hépati te B porteur chronique 15,2 20,3 10,3 4,1 9,2 4,4 25,5 21,1 26,5 23,5 12,3

Hépatite C non précisée 34,0 40,6 27,6 4,6 43,8 8,5 33,7 59,6 64,9 29,6 35,9

In fec t ion à Campylobacter 25,4 29,9 21,1 47,6 9,4 20,4 13,8 30,7 46,8 46,4 16,6 25,3 34,6 16,0

In fec t ion à Chlamydia T. génitale 161,2 98,1 221,6 838,7 1029,5 386,8 151,8 49,7 18,0

I n f ection à Chlamydia T. oculaire. 0,3 0,5 27,5

In fec t ion à E. coli prod, de vérocytotoxine 1,1 1,7 0.5 4,7 4,6 4,3 1,7

In fec t ion à Plasmodium 0,6 1.1 4,6 4,2

In fec t ion gonococcique 5,8 10,2 1,6 18,4 21,9 21.3 8,4 1,7 5,4 2,5

In fec t ion invasive à H. influenzae 0,8 1,6 6,8 3,6

In fec t ion invasive à méningocoques 0,8 1.1 0,5 6,8 4,1 1.8

In fec t ion invasive à Strepto. pneumoniae 11.6 13,0 10,3 47,6 8,5 16,9 6.6 9,0 9,9 .32,0

In fec t ion invasive à strepto. du groupe A 2,2 1.7 2,7 4,7 4,3 3,3 2,5 6,0

Légionellose 0,3 0.6 2,0

Listériose 0,6 1,1 2,5 2,0

Neurosyphilis 0,3 0,5 2,5

Salmonellose 8,0 8,_5__ 7.6 54,9 20,4 18,8 12,3 13,8 4,4 8,5 9.0 2.5 4,0

Shigellose 0,8 1.1 6,8 i

1,7 2,0

Syphilis latente tardive 1,1 1,7 0,5 i

1,7' 3,6 2.5

Syphilis infect ieuse * 0,6 1,1 1.7 1.8

Tuberculose 2,2 17 2,7 4,2 4,9 10,0

Tularémie 0,3 P± 1.7

* Primaire, secondaire et latente précoce " e x c l u a n t celles pour lesquelles la notion d'incidence ne s'applique pas (les éclosions à ERV, hépatites chroniques ou non précisées, gast ro-entér i te épidémique, toxi-infections alimentaires)

Source : Fichier MADO. MSSS.

Maladies à déclaration obligatoire - Rapport annuel 2004 Région de Laval

• ANNEXE II «

Page 78: Maladies infectieuses à déclaration obligatoire€¦ · Stabilité des infection invasives sévères à pneumocoqus (42e ca$. Plusieur des cass âgé s d e moins de 5 ans ou de

NOMBRE DE CAS DE MALADIES INFECTIEUSES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE PAR MOIS

LAVAL, 2004

Page 79: Maladies infectieuses à déclaration obligatoire€¦ · Stabilité des infection invasives sévères à pneumocoqus (42e ca$. Plusieur des cass âgé s d e moins de 5 ans ou de

Maladies infectieuses à déclaration obligatoire. Nombre de cas déclarés par mois. Laval 2004

Janv

ier

Févr

ier

Mar

s

Avr

il

n 2 Ju

in

Juille

t

Aoû

t

Sep

tem

bre

Oct

obre

Nov

embr

e

Déc

embr

e

TOTAL

Amibiase 1

3

1

1 4 4 4 U 12

2

4 9 Coqueluche 6 3 1 3

1

1 4 4 4 U 12

2

4 9

Éclosion à ERV 1 1 2

Fièvre typhoïde 1 1

Gastro-entérite à Yersinia enterocolitica 1 1 1 3

Gastro-entérite épidémique 1 1 1 1 3 8 15

Giardiase 1 1 4 6 7 2 2 1 24

Hépatite A 2 1 2 5

Hépatite B aiguë 1 1 2 1 5

Hépotite B porteur chronique 2 3 2 2 4 9 4 6 7 7 5 4 55

Hépatite C non précisée 15 7 15 14 U 13 4 5 11 12 10 6 123

Infection à Campylobacter 7 5 7 10 10 10 6 U 11 10 4 1 92

Infection à Chlamydia T. génitale 58 46 4 5 34 45 48 46 55 54

1

49 54 5 0 5 8 4

1 Infection à Chlamydia T. oculaire

54

1

49 54 5 0 5 8 4

1

Infection E. coli prod, de vérocytotoxine 2 1 1 4

Infection à Plasmodium 1 1 2

Infection gonococcique 2 3 1 1 1 2 3 2 3 3 21

Infection invasive à H. influenzae 1 2 3

Infection invasive à méningocoques 1 1 1 3

Infection invasive à Strepto. pneumoniae 8 4 8 3 4 2 1 2 2 2 3 3 42

Infection invasive à strepto. du groupe A 1 1 3 2 1 8

Légionellose 1 1

Listériose 1 . 1 2

Neurosyphilis. 1

5

1

6 3

1

2 2

1

29

3

Salmonellose .

Shigellose

3 1 2

1

(M |

1 1 1 5

1

6 3

1

2 2

1

29

3

Syphilis latente tardive 1 2 1 4

Syphilis infectieuse * 1 1 2

Toxi-infection alimentaire ou hydrique 1 2 1 1 2 1 8

Tuberculose 1 1 3 1 1 1 8

Tularémie . 1 1

Totol des cos déclarés 104 7 5 92 70 86 9 4 70 105 114 99 101 9 3 1 103

Source : Fichier M A D O . MSSS.

Maladies à déclaration obligatoire - Rapport annuel 2004 Région de Laval

• ANNEXE III «

Page 80: Maladies infectieuses à déclaration obligatoire€¦ · Stabilité des infection invasives sévères à pneumocoqus (42e ca$. Plusieur des cass âgé s d e moins de 5 ans ou de

RANG, PAR ORDRE D'IMPORTANCE, DES MALADIES INFECTIEUSES À DÉCLARAf ION OBLIGATOIRE

LAVAL ET PROVINCE DE QUÉBEC, 2004

Page 81: Maladies infectieuses à déclaration obligatoire€¦ · Stabilité des infection invasives sévères à pneumocoqus (42e ca$. Plusieur des cass âgé s d e moins de 5 ans ou de

Maladies infect ieuses à déclaration obligatoire. Nombre de cas déclarés e t rang par ordre décroissant . 2 0 0 4 Lovai Province de Québec

Nombre Rang Rang Nombre

Infection à Chlamydia trachomatis 585 123

1 2 3

1 g 3

12 898 2_724" 2 449

Hépatite C non précisée 585 123

1 2 3

1 g 3

12 898 2_724" 2 449 Infection à Campylobacter 92

1 2 3

1 g 3

12 898 2_724" 2 449

Hépatite B porteur chronique 55 49

4 5

8 -9 676

Coqueluche

55 49

4 5

8 -9 676

Infection invasive à Streptococcus pneumoniae 42 6 5 963

Salmonellose 29 7 4 1021

Giardiase 24 8 9

6 7

957 . 826 Infection gonococcique 21

8 9

6 7

957 . 826

Gastro-entérite épidémique 15 10 16 153

Infection invasive à streptocoques du groupe A 8 11-13 11-13

14 18

206

Toxi-infection alimentaire ou hydrique 8 11-13 11-13

14 18

206

Tuberculose 8 11-13 12 217

Hépatite A 5 14-15 "Î4-Ï5""

20 24

105 . Hépatite B aiguë 5

14-15 "Î4-Ï5""

20 24

105 . Infection à E. coli producteur de vérocytotoxine 4 16-17 151 163

Syphilis latente tardive 4 16-17 22 79

Gastro-entérite à Yersinia enterocolitica 3 18-21 21 103

Infection invasive à H. influenzae 3 18-21 25 52

Infection invasive à méningocoques 3 18-21 23 j 73

Shigellose 3 18-21 17 1 150

Amibiase 2 22-26 13 214

Éclosion à ÊRV 2 2

22-26 " " 2 2 - 2 6 "

37-38 6 111 Infection à Plasmodium

2 2

22-26 " " 2 2 - 2 6 "

37-38 6 111

Listériose Syphilis contagieuse

2 • 2

22-26 " " 2 2 - 2 6 "

29 11

32 243

Fièvre typhoïde 1 27-30 ""27-30"" '"27V30"* " 2 7 - 3 0 " '

35-36 3 0

" 3 2 - 3 3 "

8 24~* Légionellose 1

27-30 ""27-30"" '"27V30"* " 2 7 - 3 0 " '

35-36 3 0

" 3 2 - 3 3 "

8 24~*

Neurosyphilis 1 1

27-30 ""27-30"" '"27V30"* " 2 7 - 3 0 " '

35-36 3 0

" 3 2 - 3 3 " U

Tularémie 1

27-30 ""27-30"" '"27V30"* " 2 7 - 3 0 " ' 35-36 8

Hépatite B non précisée

27-30 ""27-30"" '"27V30"* " 2 7 - 3 0 " '

10 26

441 43 Fièvre Q

10 26

441 43

Syphilis sans précision 27 39

Cryptosporidiose 28 . . . 36 16 Fièvre paratyphoïde

28 . . . 36 16

Infection invasive à Escherichia coli 32-33 U

Cyclosporose 34 9

Hépatite virale sans précision 37-38 6

Botulisme 39-43 5

Éclosion au SARM 39-43 5

Infection à HUV type I ou I I 39-43 5

Syphilis tertiaire autre que la neurosyphilis 39-43 5

Trichinose 39-43 5

Fièvre dengue 44-45 4

Hépatite C aiguë 44-45 4

Brucellose 46-46 3

Infection par fe virus du Nil occidental 46-48 3

Maladie de Creûtz7eldt-Jakob"(forme classique) 46-48 ™"49~53"

3 i Leptospirose

46-48 ™"49~53"

3 i

Moladie de Lyme 49-53 2 Ps ittacose 49-53 r 2 Rougeole 49-53 2 Tétanos 49-53 2 Granulome inguinal 54-60 1

Lèpre 54-60 1

Lymphogranulomatose vénérienne 54-60 1

Maladie de Chagas 54-60 1

Oreillons 54-60 1

Rubéole 54-60 1

SIDA 54-60 1

Source : Fichier MADO. MSSS.

Maladies à déclaration obligatoire - Rapport annuel 2004 Région de Laval

• ANNEXE IV «

Page 82: Maladies infectieuses à déclaration obligatoire€¦ · Stabilité des infection invasives sévères à pneumocoqus (42e ca$. Plusieur des cass âgé s d e moins de 5 ans ou de

>AIWEX£Y ÉVOLUTION DE LA POPULATION DE LAVAL,

PAR SEXE ET PAR CROUPE D'ÂGE, 1995-2004

Page 83: Maladies infectieuses à déclaration obligatoire€¦ · Stabilité des infection invasives sévères à pneumocoqus (42e ca$. Plusieur des cass âgé s d e moins de 5 ans ou de

évolut ion d e la population d e Laval, por s e x e , 1 9 9 5 - 2 0 0 4

S e x e 1995 1996 1997 1998 1999 2 0 0 0 2001 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

Hommes 164 9 9 8 165 612 167 181 168 7 2 6 170 401 171 781 171 5 5 9 _ 173 6 2 9 . 175 5 4 5 177 2 8 7

Femmes 169 521 170 614 172 6 3 0 174 431 176 139 177 8 0 0 176 2 3 6 180 6 4 5 162 9 3 0 185 0 0 0

Total 3 3 4 519 3 3 6 226 3 3 9 611 3 4 3 157 346 5 4 0 3 4 9 581 3 4 9 7 9 5 3 5 4 2 7 4 3 5 8 4 7 5 3 6 2 2 8 7

Évolution d e la populat ion d e Laval, par groupe d ' â g e , 1 9 9 5 - 2 0 0 4

Groupe

d 'âge 1995 1996 1997 1998 1999 2 0 0 0 2001 2 0 0 2 2 0 0 3 2 0 0 4

<1 4 1 1 6 4 071 3 9 0 3 3 6 0 3 3 4 5 0 3 511 3 3 8 8 3 5 6 7 3 4 8 7 3 641

1 - 4 18 4 6 0 18 0 8 4 17 6 8 2 17 2 0 5 16 3 2 0 15 4 9 9 15 2 7 5 14 7 4 7 14 7 4 0 14 6 9 5

5 - 9 2 1 4 6 6 21 9 3 2 22 7 5 2 2 3 3 4 7 ; 2 3 6 9 3 23 4 2 6 2 3 214 22 7 5 9 2 2 115 2 1 2 9 4

1 0 - 1 4 2 1 1 7 9 2 0 7 8 9 20 6 6 7 2 0 6 0 0 21 0 4 6 21 7 3 5 2 2 3 9 6 2 3 3 3 3 2 3 9 8 6 24 4 8 7 ............. 1 5 - 1 9 22 010 2 2 170 22 2 9 6 22 4 3 6 22 169 21 7 4 3 2 1 3 8 5 2 1 3 6 6 21 3 6 8 2 1 7 0 0

2 0 - 2 4 2 1 1 0 8 2 0 816 21 0 3 4 2 1 4 9 6 22 100 22 6 4 3 22 7 4 5 22 9 5 5 2 3 0 6 8 22 8 2 7

2 5 - 2 9 2 3 6 8 8 2 2 8 9 7 22 0 2 7 21 3 7 2 21 2 3 9 21 431 2 1 2 6 1 2 1 9 5 5 22 7 9 0 23 5 2 9

3 0 - 3 4 3 0 6 6 6 2 9 5 3 4 28 8 3 8 2 7 5 4 7 25 9 9 5 24 6 5 7 24 5 3 4 2 4 160 2 3 8 3 3 23 713

3 5 - 4 4 5 7 3 0 4 5 8 5 8 5 6 0 1 2 1 6 2 0 5 0 6 3 041 6 3 4 8 8 6 2 416 62 107 61 431 6 0 3 7 9

4 5 - 5 4 4 4 9 5 5 4 5 861 4 7 0 0 3 4 7 8 8 6 4 9 2 5 6 5 0 614 5 0 8 2 4 52 0 9 9 5 3 613 5 5 4 3 3

5 5 - 6 4 3 3 5 8 3 3 3 7 3 6 3 3 9 4 4 3 4 3 5 4 35 2 7 4 36 3 4 8 36 8 0 9 38 129 3 9 410 4 0 515

6 5 * 3 5 9 8 2 3 7 751 39 5 4 4 4 1 2 6 1 42 9 5 5 4 4 4 8 4 4 5 5 4 6 4 7 0 9 7 4 8 614 5 0 0 7 4

Totol 3 3 4 519 3 3 6 2 2 6 3 3 9 811 3 4 3 157 346 5 4 0 3 4 9 581 3 4 9 7 9 5 3 5 4 2 7 4 3 5 8 4 7 5 3 6 2 2 8 7

Source : Institut de la statistique du Québec.

Maladies à déclaration obligatoire -Région de Laval

Rapport annuel 2004 • ANNEXE V *

Page 84: Maladies infectieuses à déclaration obligatoire€¦ · Stabilité des infection invasives sévères à pneumocoqus (42e ca$. Plusieur des cass âgé s d e moins de 5 ans ou de

Agence

de réseaux locaux de services de santé et.de services sociaux

s Laval

n i

•i- .î

n u

i i