Lieutenant X Langelot 40 Langelot donne l'assaut 1986.doc

8/10/2019 Lieutenant X Langelot 40 Langelot donne l'assaut 1986.doc

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LIEUTENANT X

LANGELOTDONNE LASSAUT

ILLUSTRATIONS DE ROBERT BRESSY

HACHETTE

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LANGELOTDONNE LASSAUT

Par

Lieutenant X

*Le capitaine Montferrand demanda :

Langelot, vous m'avez rendu compte de ce

qui s'est pass la nuit o le !"#$ a re%ul'ordre de sauter sur &ouou( )efus de sautcollectif, c'est ien %a*

- +vec quatre eceptions, mon capitaine(- t pourquoi les meilleurs soldats du

monde ont-ils eu la tremlote*- .e n'tait pas au-dessus de leur

courage : c'tait au-dessus de leurs forces(

- .ependant vous, vous n'avez rienprouv de tel(- videmment, /e n'ai pas de preuves,

mais /'ai une petite lueur d'eplication( 0

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LANGELOTpar Lieutenant X

Liste des ouvrages parus

1. Langelot agent secret (1!"#$. Langelot et les Espions (1!!#%. Langelot et le Satellite (1!!#&. Langelot et les Sa'oteurs (1!!#". Langelot et le Gratteciel (1!)#!. Langelot contre *onsieur T (1!)#). Langelot pic+poc+et (1!)#,. Une o--ensive signe Langelot (1!,#. Langelot et l/0nconnue (1!,#1. Langelot contre si2 ou (couverture# Langelot contre ! (1!,#11. Langelot et les 3rocodiles (1!#1$. Langelot c4e5 les 6apous (1!#1%. Langelot suspect (1)#1&. Langelot et les 3os7onautes (1)#1". Langelot et le Sous7arin 8aune (1)1#1!. Langelot 79ne la vie de c4:teau (1)1#1). Langelot et la Danseuse (1)$#1,. Langelot et l/Avion dtourn (1)$#

1. Langelot -ait le 7alin (1)$#$. Langelot et les E2ter7inateurs (1)%#$1. Langelot et le ;ils du roi (1)$$. Langelot -ait le singe (1)$%. Langelot +idnapp (1)"#$&. Langelot et la te d/A5ur (1)!#$!. Langelot ? la *aison @lanc4e (1)!#$). Langelot sur l/le dserte (1))#$,. Langelot et le 6lan ru'is (1))#$. Langelot passe ? l/enne7i (1),#

%. Langelot c4e5 le prsidentissi7e (1),#%1. Langelot en per7ission (1)#%$. Langelot garde du corps (1)#%%. Langelot gagne la derni9re 7anc4e (1,#%&. Langelot 7auvais esprit (1,#%". Langelot contre la 7are noire (1,1#%!. Langelot et la 3le- de la guerre (1,$#%). Langelot et le Gnral +idnapp (1,%#%,. Langelot au2 arrBts de rigueur (1,%. Langelot et le 3o77ando perdu (1,"#&. Langelot donne l/assaut (1,!#

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4ous me paraissez ien /eune pour l'emploi que voussollicitez( 0

M( 5louvier, directeur du personnel de la rasserielc6ingen sise 7 Lille 8#ord9, regardait le demandeur 7travers d'paisses lunettes qui ne manquaient /amais

d'intimider ses interlocuteurs(Mais l'eception confirme la r;gle ce demandeurne semlait nullement intimid(

"l rpondit :


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((( aux mes bien nesLa valeur n'attend point le nombre des annes. M( 5louvier n'avait pas l'6aitude de s'entendre citer.orneille par les personnes qui venaient c6erc6er un

emploi(M( 5louvier trouvait que ce /eune gar%on, qui avait l'air

d'un l?cen de terminale, ne faisait pas srieu, avec sestraits durs mais menus, son epression espi;gle, la m;c6elonde qui lui arrait le front, son c6andail 7 col roul et saveste de daim(

Mais M( 5louvier venait de recevoir un coup de

tlp6one de son 5@$, qui ne lui avait pas mAc6 les mois : 5louplou * - 5rsent, monsieur le prsident-directeurgnral(

+ttendez-vous 7 la visite du fils d'un de mes plusvieu amis, un /eune 6omme qui s'appelle +uguste5ic6enet(

&ui, monsieur le prsident-directeur gnral(


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Iuinze /ours s'coul;rent ainsi(t puis un soir, sortant de la rasserie lc6ingen apr;s

tout le monde, +uguste 5ic6enet se dirigea non pas versl'6Ftel o il prenait des repas rapides et dormait les rares6eures de repos qu'il s'accordait, mais vers une cainetlp6onique sise devant la grande poste de Lille(

"l glissa quelques pi;ces de monnaie dans la fente etforma un numro(

Jne voi de femme pronon%a, d'un ton officiel : Docit #ationale "mmoili;re et Konci;re( 05ic6enet sourit( !ien sr, ces /eu ne trompaient pas

l'ennemi, mais ils protgeaient le Dervice #ationald'"nformation Konctionnelle D#"K pour les intimes contre les indiscrets(

!on/our, madame, dit-il poliment( "ci Langelot( 4ousme passez le pitaine, s'il vous plaGt * 0

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II

+lors, Langelot * fit la voi ien connue du capitaineMontferrand, c6ef de la section 5rotection du D#"K(.omment %a se passe *

Mes respects, mon capitaine( Na se passe ien( Larecommandation que vous aviez otenue du 5@$ a /ou 7

fond(


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peu vous rendre compte, par eemple, que lessuccdans du malt sont l'amidon, la fcule de pomme deterre, la glucose et la mlasse(

4ous vous figurez ien que les succdans du malt,%a ne m'intresse pas outre mesure(

@ans ce cas, mon capitaine, /e peu vous prciserque la i;re lc6ingen ordinaire renferme ,2 p( 1d'acide caronique, 3p( 1 d'alcool, p( 1 d'etrait, 1 p(1 de sucre non ferment, p( 1 de detrine et 1 p( 1d'azote( n revanc6e, la i;re lc6ingen de lue contient(((

4ous vous moquez de moi, Langelot *

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mani;re de vous en faire sortir sans soulever lessoup%ons de personne( "l n'est pas 5@$ pour rien( "lracontera proalement que les +mricains vous ont offertun pont d'or et que vous Ctes parti pour l'&Ola6oma, commeun ingrat( 0

@eu 6eures plus tard, Langelot quittait la gare de Lilleen direction de 5aris(

PP P

L'opration que le sous-lieutenant Langelot venait demener sans succ;s 7 la rasserie lc6ingen avait t

ordonne par le capitaine Montferrand 7 la suite d'une sried'vnements surprenants(Le moins surprenant n'avait pas t celui-ci(Le gnral de )ougeroc, commandant le !ataillon

d'"ntervention $nrale surnomm le !"#$, unit qui setrouve au ordres directs du 5rsident de la )pulique,avait aspir eaucoup d'air, s'tait administr trois coups depoing sur l'occiput, avait doutonn et reoutonn sa tenue

camoufle, s'tait assis sur sa tale et puis s'tait relev, refavait donn, pour la premi;re fois de sa vie, des signesd'6sitation(

nfin il avait dcroc6 le tlp6one orange qui le reliaitdirectement 7 l'l?se(

Jn rugissement : 5assez-moi le 5rsident( 0Le 5rsident tait venu en ligne presque aussitFt(


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6ommes * @emandez sans vous gCner( Les croi et lestoiles vont pleuvoir(

#on, dit )ougeroc(


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et, pour le cas o vous ne seriez pas de notre avis, nousnous sommes dgrads nous-mCmes( #ous ne remettronsnos arrettes et nos c6evrons que lorsque nous nous enserons de nouveau rendus dignes( 4ous remarquerez quenous ne portons mCme pas l'insigne du !"#$, l'ped'argent sur fond orange( #ous ne la mritons plus( S Lecolonel Lorrain, qui, lui, avait saut, s'tait dgrad aussi( "lm'a dit : S


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Mes 6ommes, monsieur le 5rsident, ignoraientl'eistence mCme d'&ouou avant d'avoir re%u l'ordre desauter sur cette Gle(

+lors ils mettent en doute le sens de leur missiond'une mani;re plus gnrale( .'est la seule eplication(

Di c'tait le cas, ils ne m'auraient pas suppli de leurdonner l'occasion de se rac6eter(

4ous avez raison, gnral( Mais comprenez que /em'inqui;te( La Krance a esoin du !"#$( @'un !"#$irrproc6ale, tou/ours prCt 7 intervenir((( Le premiero/ectif est donc(((

@e trouver les raisons du refus de saut( &n vous enverra des quipes de ps?c6ologues( "lsdcouvriront peut-Ctre une faille dans l'entraGnement oudans la prparation morale de vos 6ommes(

@es pppsss?c6ologues * 0&n aurait cru que le gnral venait d'ternuer( Di vous envo?ez des pppsss?c6ologues au !"#$, le

refus de saut sera dans tous les /ournau le lendemain

matin( 0Le 5rsident rflc6issait( 4ous m'avez ien dit que le 2elment d'assaut avait

refus de sauter S 7 l'eception de quelques 6ommes S * +ffirmatif( Iui sont-ils * Le colonel, un sous-officier d'origine fran%aise, un

6omme de troupe d'origine africaine, et un sous-lieutenantdu D#"K(

.e sont eu qui ont sauv la situation * &ui, avec l'aide d'un matriel lectronique qui a

donn toute satisfaction( .omment se fait-il que vous a?ez eu un officier du

D#"K au !"#$ * .e n'est pas la fili;re normale( L'officier du D#"K avait t introduit au !"#$

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pour empCc6er le renouvellement d'une opration del'ennemi qui a d/7 failli nous coter c6er( 4ous vousrappelez peut-Ctre les attaques qui ont t dclenc6escontre nous 7 propos du p6alanst;re S La @ouceur de vivre 1

S * 0Le 5rsident de la )pulique ne s'en souvenait que

vaguement, mais il avait saisi l'essentiel : quelqu'un voulaitdtruire le !"#$, quelqu'un qui tait en train de russir(((

$nral, dit-il, /e vous laisse lire de prendre toutesles mesures disciplinaires qui s'imposent 7 l'intrieur devotre unit(


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+pr;s le coup de tlp6one du gnral commandant le!"#$ au 5rsident de la )pulique, il ? eut un coup detlp6one du 5rsident de la )pulique au m?strieugnral commandant le D#"K 8surnomm Dnif, par ceu quivoulaient lui donner un nom, car sa vritale identitdemeurait un secret d'tat9(

.'est vous qui Ctes cens protger le !"#$, Dnif * &ui, monsieur le 5rsident( 6 ien, /e vous confie l'enquCte sur ce qui s'est

pass 7 &ouou( Jn secret asolu doit Ctre respect( 4ousavez un agent qui a t mCl au vnements *

n effet( Le sous-lieutenant Langelot( Le mieu serait de lui confier l'enquCte( .eladiminuerait le nomre des personnes au courant(

Langelot est ien /eune pour recevoir de pareillesresponsailits( "l oprera sous les ordres directs du c6ef dela section 5, si vous le voulez ien(

+ vous de rgler les dtails, Dnif, mais l'affaire doitCtre tire au clair avec le maimum de discrtion possile(

Le !"#$ doit paraGtre invulnrale 7 tous ceu qui nousveulent du mal( 0

PP P

+pr;s le coup de tlp6one du 5rsident de la)pulique au gnral commandant le D#"K, il ? eut uncoup de tlp6one du gnral commandant le D#"K aucapitaine Montferrand commandant la section 5(

Montferrand, il se passe du vilain au !"#$( 5rioritasolue( Decret asolu( 4ous travaillerez la main dans lamain avec le gnral de )ougeroc( t dans la mesure dupossile vous utiliserez ce petit gars pas manc6ot dont vousavez d/7 eu l'occasion de me parler : Langelot( 5asd'o/ections *

+ucune, Dnif( Langelot est un peu /eunet, mais il

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est dou( "l a d/7 t mCl deu fois au affaires du!"#$( "l est normal qu'il continue( 0

*P P

+pr;s le coup de tlp6one du gnral commandant leD#"K au c6ef de la section 5, un mot ref avait rsonn surl'interp6one du D#"K( &n l'avait entendu dans les salles deg?mnastique, les ureau, la iliot6;que, la permanence, legarage, les classes, le mess, et ien d'autres lieu :

222 c6ez 5"( n vitesse( 0P

P P+pr;s quoi, Langelot, arrac6 7 une sance d'ouverturede coffres-forts, gravit l'escalier quatre 7 quatre et seprsenta c6ez celui qu'en lui-mCme il appelait tou/ours lepitaine 0 avec un mlange de respect professionnel etd'affection presque filiale(

Montferrand perdait rarement son temps 7 tournerautour du pot(

Langelot, vous m'avez rendu compte de ce qui s'estpass la nuit o le !"#$ a re%u l'ordre de sauter sur&ouou( )efus de saut collectif, c'est ien %a *

+vec quatre eceptions, mon capitaine( t pourquoi les meilleurs soldats du monde ont-ils

eu la tremlote * 5asse pour la troupe( Mais lesofficiers *


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6 ien, asse?ez-vous, mon gar%on, et dmaillotez-moi votre lueur( 0

Langelot prit place dans un des fauteuils pour visiteurs,et, penc6 en avant, les coudes entre les genou, ildveloppa son raisonnement(

#ous sommes quatre sur cent 7 avoir saut(


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Dorti ma/or de sa promotion( 5ossdant ce qu'onappelle, si /e ne me trompe, un cQur d'artic6aut( 0

Langelot se sentit rougir comme un petit gar%on( .'taitvrai qu'il tait passalement sensile au c6arme des /eunesfilles(


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: /e ne sais pas si c'est sa sant ou ses principes, mais il neoit /amais avec les autres(

Vatou n'a pas u non plus : il est musulman, et sareligion lui interdit l'alcool(

Le sergent-c6ef Terv se trouvait au arrCts dans sac6amre( Moi /'tais 7 la salle de police parce que nous noustions agarrs( @onc, nous n'avons pas u non plus(

!ref, le seul dnominateur commun entre nousquatre, c'est que nous n'avons pas u de i;re ce /our-l7(

4ous supposez donc que quelqu'un avait introduitune drogue dans la i;re * Jne drogue oprant 7

retardement * .ela me paraGt la seule solution vraisemlale( Les 6autes autorits pensent plutFt 7 un effet de la

propagande adverse( Mon capitaine, vous voulez rire E


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@e toute mani;re, une question se pose( st-ce quetoutes les oGtes destines au !"#$ ont t trafiques ouseulement celles qui devaient Ctre ues ce soir-l7 *+utrement dit, l'adversaire comptait-il sur un effetd'accumulation de sa drogue, qui aurait pass inaper%ue 7petite dose, mais aurait fini par agir sur l'organisme, ous'est-il agi d'une action ponctuelle * @an s le deui;me cas,/e ne vois pas comment l'opration aurait pu Ctre ralisesans complicits sur place( 0

Montferrand tait maintenant environn d'un nuage defume qui, apparemment, l'aidait 7 rflc6ir(

5remier point 7 lucider : la i;re qui se trouveactuellement au fo?er du !"#$ contient-elle de la drogue ounon *


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au cours d'un entraGnement, et alors toute l'oprationtait manque(

.e qui vous am;ne 7 penser que l'ennemi a unagent au !"#$ * t, plus prcisment, au fo?er( .'est l7 qu'il serait le

mieu plac pour agir( 4oulez-vous dire que vous avez d/7 un suspect en

vue * Mon capitaine, /e n'ai pass que quelques 6eures au

!"#$, dont plusieurs en salle de police, comme vous

savez(


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Na alors, %a m'tonne( .'tait lui qui m'avait

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La mfiance de Liancier fondait vue d'il.

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recommand pour le !"#$(


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renouveler sans lsiner, avait le meilleur effet sur saloquacit(

"l ne tarda pas 7 revenir au su/et qui lui tenait aucQur(

Ru peu dire 7 ton cousin que, si %a n'a pas marc6au !"#$, ce n'est pas ma faute, c'est la leur(

+6 E on( Iu'est-ce qui s'est pass * "l ne s'est rien pass du toutE Mais tu reconnaGtras

que pour le parcours du comattant, ils eag;rent( "ls eag;rent comment %a * Ru as d/7 fait ton service militaire, toi *

#on, /e suis sursitaire( +lors tu ne sais pas de quoi /e parle( t puis, telque /e te vois, tu es capale de te trouver un emploi pp;redans les ureau( Moi, les ureau, merci( Iuitte 7perdre un an de ma vie, /e voulais apprendre des c6osesqu'on n'a pas l'occasion d'eprimenter dans la vie civile(


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!ien sr( ncore deu i;res, s'il vous plaGt( 0Langelot ne uvait son verre qu'7 moiti, de mani;re

7 conserver toute sa lucidit( Merci, tu es un vrai copain, dit Liancier, dont les

?eu se plomaient lg;rement( "l ? a eu un truc((( .ommentte dcrire *((( )eprsente-toi une rivi;re et un tu?au quipasse dedans( + un out, il est 6ors de l'eau( + l'autre aussi(Mais au milieu, comme il est coure et crev, le tu?au, il estplein de flotte( t toi, tu dois ramper l7-dedans, sur /e nesais pas comien de m;tres( )amper dans un tu?au pleind'eau E 0

Liancier ut un demi-verre d'un coup( 6 ien %a, tu vois, /e n'ai pas pu( 0Langelot se rappelait parfaitement l'preuve 7

laquelle Liancier faisait allusion( "l l'avait russie, lui, mais ilavait sui l'entraGnement du D#"K( "l comprenait fort ienqu'un gar%on, courageu au demeurant, ait pu 6siter(


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Langelot oservait Liancier de pr;s( Le grand gars londne tra6it aucun troule(

Moi aussi, ricana-t-il, si /'avais eu l'occasion E Mais /ene l'ai pas eue(

t les autres gars qui travaillaient au fo?er,comment taient-ils *

"l ? avait !ourrel( 5as antipat6ique, mais il avait cal7 la tour de saut(


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mdailles : il tait olig de mettre les commmoratives7 droite, ou alors de les garder dans ses poc6es(

Iu'est-ce qu'il faisait au fo?er * "l nous rendait la vie impossile(


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moment, parce, sinon, que /e lui faisais regretter lesKels, les 4iets, les


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1. L#a!!ro'i%ionne-ent + ar,ot -i"itaire.

t la vrit, c'tait quoi *


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La nuit tait dj tombe, mais l'entre de la caserne taitbien claire.

Conformment au rglement, Liancier salua la sentinelle,puis il passa par le poste de police. Outre le sergent qu'ilconnaissait, il y avait l un lieutenant maigre, maci, nerveu,coiff d'un bret noir.

! "ous #tes le soldat de premire classe Liancier $% Oui, mon lieutenant.% &ien. e suis le lieutenant Carlebois, du C.(.). "ous

vene* d'#tre affect mon unit. +

Le lieutenant Carlebois fourrait un papier sous le ne* deLiancier.

! usaco, C.(.). $ interrogea l'-omme de troupe, qui avaitpeut#tre bu un peu trop de bire.

% Centre de (curit )obile. /ous allons enpatrouille cette nuit..(oye* ici dans quatre minutes, en tenue decombat.

% )ais... mon lieutenant... mes affairespersonnelles...

% 0lles suivront.% )on arme $% "ous en percevre* une autre.% 1uisje au moins donner un coup de tlp-one $% 2l n'en est pas question. /ous partons pour une

nomadisation de quin*e jours. "ous appellere* votre petite amie

quand nous serons de retour. +uatre minutes plus tard, Liancier embarquait bord d'unejeep du C.(.). sans avoir eu le temps de communiquer avec quique ce f3t. 0t ce n'est pas en nomadisation qu'il trouverait lemoyen d'alerter d'ventuels complices 4

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Page blanche

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IV

La villa Coups-de-roulis donnait d'un cFt sur la plagede .arolles, de l'autre sur l'avenue des +mandiers, encorequ'il n'? et pas un seul amandier en vue(

Dise au fond d'un /ardin, elle tait spare par son murde gauc6e de la villaRose-des-vents et par son mur

de droite de la villa, ingnieusednomination cense se lire do-mi-ci-le-a-do-r.

Langelot avait reconnu les lieu de /our, et il pensaitpouvoir pntrer de nuit dans la villa Coups-de-roulis sansalerter ni les voisins, ni le propritaire(

&r, le propritaire tait le mdecin-commandantWartigues, du Dervice de sant de l'arme fran%aise, affect

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au !"#$, actuellement en permission, remplac par un

aspirant en train de faire son service militaire(+g de quarante ans, divorc, a?ant servi dans tous les

territoires d'outre-mer, le commandant Wartigues s'taitport volontaire pour le !"#$ deu ans plus tFt( @'apr;s legnral de )ougeroc, il avait donn toute satisfaction dansson emploi, mais deu faits devaient Ctre retenus 7 son su/et: d'une part, c'tait lui qui, pris d'une soif nocturneinetinguile, s'tait fait immoiliser et malmener parlXad/udant-c6ef 5aturon dans le fo?er de la troupe U d'autre

part, il avait demand et otenu une permissionquelques /ours 7 peine apr;s l'opration sur &ouou( .elane prouvait rien, ien sr, mais cela mritait tout de mCmeune petite investigation(

Rel, en tout cas, tait l'avis du capitaine Montferrand,qui avait fait tout son possile pour faciliter la mission deLangelot( @ans le courant de l'apr;s-midi, Wartigues avaitre%u par tlp6one une convocation urgente : il devait se

prsenter le plus tFt possile au commandant d'armes de laville de Daint-LF( "l avait saut dans son +lpine et il taitparti 7 toute allure( @es ordres avaient t donns auureaucrates de la garnison : le commandant resteraitasent le temps d'une perquisition approfondie(

Langelot laissa la 2 .4 de service au coin d'une rue, etprit un escalier qui descendait vers la plage( Jne puissanteodeur de varec6 l'accueillit( @ans la nuit, il distinguait desfranges lanc6es qui serpentaient au loin : c'taient lescrCtes des vagues que le vent poussait vers la cFte(

Les pieds c6ausss de tennis, il atteignit en souplesse unmur de sout;nement repr plus tFt(

Jn ond, et il agrippait des mains le reord suprieur(Jne traction, et il ? posait le coude( Jn rtalissement, et iltait prCt 7 l'en/amer( L'entraGnement du

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D#"K tait rigoureu, mais il portait ses fruits( Jneseconde de plus, et Langelot avait atterri sur une terrassedalle, au milieu de laquelle s'rigeait un parasol repli pourla nuit(

@erri;re le snifien vromissait la mer( @evant luis'allongeait la villa, oscure et silencieuse(

"l avisa une porte-fenCtre qu'il avait remarque plus tFt(5as de volets etrieurs( .roc6eter la serrure serait un /eud'enfant(

Langelot tira de sa poc6e une trousse de camrioleur, etglissa une tige dentele dans le trou de la serrure( "l tAtonna

au 6asard, avan%ant et reculant sa tige, la tournant 7 droiteet 7 gauc6e( Lorsqu'il se fut fait une ide de la structureintrieure de la serrure, il prit dans sa trousse un passe-partout auquel il donna quelques coups de lime(

"l essa?a d'ouvrir( La serrure ne cda pas( Langelotreprit le passe, en modifia l7 forme, essa?a encore(((

+vec effort, il parvint 7 le tourner( Jn dclic("l pressa la poigne( Le vantail pivota lg;rement(

)estaient les volets intrieurs, qui l'empCc6aient de s'ouvrirdavantage(

Langelot eer%a une pression 7 mi-6auteur des volets,une autre tout en as( "l conclut qu'une arre 6orizontale lesmaintenait en place( Mais ils taient vieu et /oignaient mal(@ans l'interstice entre les deu attants, il introduisit lalame de son couteau de poc6e et solera la arre(

Lorsqu'elle fut sortie de l'un de ses logements, il appu?asur le attant, tout en gardant sa lame en diagonale, pourfournir 7 la arre un logement temporaire et viter qu'ellene tomAt au sol(

Le attant s'carta avec un long grincement(Langelot poussa alors le vantail de la porte-fenCtre et

entra dans la pi;ce(

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"l referma soigneusement et remit la arre en place(5uis il alluma sa lampe de poc6e(

Le pinceau lumineu tira de l'omre un divan, quelquesfauteuils dpenaills, une tale lourdaude, un uffetrustique(

La salle de s/our 0, commenta Langelot 7 part lui("l prit la porte en face et se trouva dans un couloir(Jne autre porte devant lui : la cuisine("l prit, au 6asard, 7 gauc6e(@'aord le couloir s'largissait pour former l'entre :

une porte vitre, protge par une grille de fer forg, donnaitsur la rue(

5lus loin, le couloir se rtrcissait de nouveau( Jneporte 7 droite ouvrait sur une salle de ain( +u fond, il

? avait encore une porte( Langelot essa?a de la pousser,mais elle tait ferme 7 clef(

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.ela l'intrigua, et il dut aussi croc6eter cette serrure-ci("l entra alors dans une pi;ce qui tait visilement celle

qu'il c6erc6ait : ureau et laoratoire 7 la fois, elle devaitcontenir les secrets du commandant Wartigues, si toutefoisil en avait(

Jn grand ureau, un coffre-fort, des armoires et desiliot6;ques le long des murs, un vier flanqu d'unepaillasse encomre d'prouvettes et de ocau(((

Teureusement, pensa Langelot, que le maGtre demaison est parti pour un out de temps(


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Mais ce ne furent pas ces formules qui attir;rentl'attention du /eune snifien il n'tait pas c6imiste et necomprenait rien 7 ce qu'elles reprsentaient : ce futl'inscription porte en titre :

Formule de la bire lc!in"en dite ordinaire Le feuilletsuivant, galement noirci de lettres et de c6iffres, taitintitul :

Formule de la bire lc!in"en dite de luxe+pparemment, le commandant Wartigues ne se contentaitpas d'aller oire des verres clandestins au fo?er de la troupe:il s'intressait aussi 7 la composition c6imique de ce qu'il

uvait(Langelot raqua son Mino sur la premi;re page( "lallait appu?er sur le outon lorsque la lumi;re s'alluma dansla pi;ce et qu'une petite voi se fit entendre derri;re lui:

5osez l'appareil( Levez les ras( #e vous retournezpas(


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V

Langelot oit( "l ne savait pas comien d'adversaires setenaient derri;re lui, ni s'ils taient vraiment dcids 7 tirer(@ans le doute, il lui semlait plus raisonnale d'otemprer(

n mCme temps, il se traita intrieurement d'imcile :

.omme si on ne m'avait pas appris 7 visiter la maisonenti;re avant d'en fouiller une pi;ce E


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&ui( Iuelle arme avez-vous * Jn pistolet( & le portez-vous * Dous l'aisselle gauc6e( )etirez-le lentement, avec la main gauc6e, et

dposez-le 7 cFt de l'appareil p6oto( 0Langelot s'ecuta( La pense lui vint ien de faire un

roul-oul sur le cFt tout en ouvrant le feu, mais comme ilne savait pas eactement o se tenait l'ennemi, il s'astint(

.ouc6ez-vous par terre, l'appendice nasal contre le

sol( 0+ppendice nasal E n voil7 un vocaulaire EJne fois de plus, Langelot se conforma au ordres

re%us( Mais l'adversaire venait peut-Ctre de commettre sapremi;re erreur : en s'tendant sur le tapis Langelot setrouva 7 porte de la prise du tlp6one, qu'il dranc6ad'un geste rapide, en tirant sur le fil( Di comme le luimurmurait son sii;me sens l'agent secret n'avait affaire

qu'7 une seule personne il valait mieu qu'elle ne pt pasappeler de renfort(

Mettez les ras en croi, dit la voi, tou/ours tr;scalme( Les p6alanges appliques contre le planc6er et lesrgions palmaires internes retournes vers le plafond(.omme cela vous ne pourrez utiliser ni vos iceps ni vostriceps pour vous relever(

4ous avez fini de m'tourdir avec vos connaissancesanatomiques * ougonna Langelot, en prenant la posedemande(

5as encore, rpondit l'invisile interlocutrice(Maintenant, /e vais appeler les gendarmes, et /e vousprviens que si vous ougez d'un centim;tre /e vous logeraiune alle de 3> 7 out creu au niveau du ule cervical( 0

- H -


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entendu du ruit et elle tait accourue pour protger leureau du commandant(

.urieu, tout de mCme, que le D#"K n'ait pas prvu saprsence(

4ous 6aitez ici * #on( Mes parents sont divorcs(


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- Langelot ramena une /ame en arri;re, et la /eunefille ne parut pas s'en apercevoir(

+6 E fit-elle, parce que vous avez des informateurs E


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revolvers se distinguent des pistolets automatiques,entre autres dtails, par le fait qu'ils n'ont pas, qu'ils n'ont/amais, de sret( 0

"" fallut une onne seconde 7 Mlle Wartigues pourcomprendre ce qu'il venait de lui rvler(

4ous m'avez /oliment erne, dit-elle enfin( tmaintenant, qu'est-ce que vous allez faire de moi * Mesupprimer, /e suppose, pour continuer tranquillement 7droguer le !"#$ *

5arce que vous vous imaginez que c'est moi quidrogue le !"#$ *

Iui d'autre* Iuand /e dis SvousS, /'entends lasinistre organisation qui vous emploie( 0.'tait l7 une nouvelle fa%on de voir les c6oses(L'initiative qui avait commenc 7 mrir quelques

minutes plus tFt s'imposa alors 7 Langelot( !ien sr, ilaurait pu, maintenant qu'il avait maGtris M lleWartigues, laligoter, la Aillonner, s'emparer des papiers du commandantet repartir comme 1 tait venu( Mais, l'veil a?ant d/7 t

donn, ne valait-il pas mieu, au contraire, parier surl'innocence de la /eune fille et peut-Ctre mCme de son p;re, 7qui, le cas c6ant, il serait tou/ours temps de mettre lamain au collet quand il reviendrait de Daint-LF *

Mademoiselle, dit Langelot, la sinistre organisationqui m'emploie s'appelle le Dervice #ational d'"nformationKonctionnelle et elle est au service de la Krance( 0

"l tira de sa poc6e et mit sous le nez ou plutFt sousles grosses lunettes de la /eune fille sa carte du D#"K(

- -


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#a"e blanc!e

- -


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"2

Le mdecincommandant 6artigues s'tait prsent, comme le luienjoignait sa convocation, au bureau de garnison de (aintL7. 8el, le sousofficier de service l'avait envoy c-e* le colonel&ouc-er, du cadre de rserve. Comme 6artigues ignorait % etpour cause % que le colonel &ouc-er rendait quelquefois des

services au (/29, il fut surpris de l'accueil qu'il re:ut.0n effet, le vieu colonel commen:a par lui servir un ecellent;-is


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Mon c6er camarade, vous saurez cela en temps utile(0

5our terminer, le colonel !ouc6er, a?ant vid sontroisi;me petit verre de .alvados l'un des plus parfumsque Wartigues et /amais us , poussa un Aillement 7 sedcroc6er la mAc6oire(


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@u refus de saut * 5arfaitement : /'? tais(Maintenant puis-/e vous demander pourquoi vous pensezque c'est la i;re qui est utilise pour cela * 0

Wartigues avait tenu eactement le mCmeraisonnement que Langelot, et il tait arriv au mCmesconclusions( "l raconta de lui-mCme comment il s'taitintroduit de nuit dans le fo?er de la troupe pour ? prleverdes i;res qu'il voulait anal?ser(


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trouv la moindre trace de drogue dans la i;re * +ucune( +lors vous ne pensez plus que ce soit la i;re qui((( * Di(


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l'ac6eteur( &u ien la cominaison eiste d/7, et dansce cas il sera facile de la trouver dans un catalogue, ou ienelle a t farique sur commande, et dans ce cas-ce ne peutCtre que par un laoratoire passalement louc6e( Leslaoratoires louc6es sont plus ou moins reprs : nouspourrions enquCter de ce cFt( S #ous S * 0 s'tonnaWartigues(


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VII

L'alliance a?ant t conclue, et le commandantWartigues a?ant accept de laisser partir sa fille pour letemps que durerait la partie de l'enquCte ncessitant desconnaissances mdicales, Langelot passa la nuit c6ez sesnouveau amis, et, le lendemain matin, apr;s le petitd/euner,


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Qu'estce !ue vous faites pour vous amuser " #'tudie... $

- -


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s'intressait 7 l'affaire du !"#$ que dans la mesure oses connaissances mdicales pouvaient se rvler utiles : lesgar%ons, mCme s'ils taient londs, gais, c6armeurs etagents secrets de surcroGt, ne l'intressaient pas le moins dumonde(

+lors comme %a vous n'Ctes amoureuse de personne *interrogea Langelot au out de trois 6eures de route(


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et elle l'envo?ait immdiatement c6erc6er tel autredossier, tel autre prospectus(

Le capitaine Montferrand ne se montrait pas( Langelotcommuniquait avec lui par tlp6one :

Iuand on a fait confiance 7 quelqu'un, il faut aller/usqu'au out0, rpondait le c6ef de la section 5 audolances de son suordonn(

t le suordonn continuait 7 /ouer les Ctes de somme(Le soir du quatri;me /our, -


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s'? connaGt, !ert6 oit sec( "l tait peut-Ctre d/7 un peugai avant de participer au S pot S offert par le colonel( @ansl'motion du dpart, quelqu'un aurait pu lui verser de lai;re dans son vin et il ne s'en serait pas aper%u( .'est unesupposition( &n pourrait en faire d'autres( @eui;mequestion *

Logiquement, nous devrions c6erc6er maintenant ducFt des laoratoires(


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section ) de se documenter sur les laoratoiresinternationau, mais cela prendra des mois((( n attendant,pourquoi ne pas commencer par les fran%ais * Di c'esttou/ours 7 5atroclas que nous avons affaire, il a eau Ctre unpersonnage connu dans le monde entier, le S commis-vo?ageur de la compr6ension universelle S, comme dit lapresse, a surtout opr dans notre pa?s(


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M( Rouffur admira les sentiments attendrissants dudocteur !uenaventura(

Le docteur !uenaventura dcroisa les /ames et lesrecroisa( "l pensait avoir trouv la solution( "l suffiraitd'introduire un agent dpressif dans la nourriture ou dans laoisson des troupes costa-verdiennes pour que lesgurilleros du 5).4 pussent venir les ramasser ensuite 7 lapetite cuiller(

M( Rouffur avait puis son admiration( "l epliquacourtoisement que sa spcialit consistait 7 fariquer desdrogues presque inoffensives 0 permettant 7 des

adolescents incompris 0 de prendre une revanc6e sur lavie( "l n'avait pas la moindre intention d'encourir lemcontentement du 5rsident 4illareal qui entretenaitd'ecellentes relations avec la Krance( Di le docteur!uenaventura voulait ien tourner les ?eu 7 gauc6e, ilverrait la sortie clairement indique(((

P

P PRrois autres laoratoires de la rgion parisienne avaient

t ports sur la liste du docteur !uenaventura de .osta@orada ? .alderon, qui se transporta de l'un 7 l'autre dansune Mercedes qu'il pilotait avec maestria(

Jn des avantages du mtier d'agent secret, ditLangelot 7


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faudrait au moins un an de rec6erc6es avant deproduire un agent dpressif suffisamment puissant(

5lus qu'une c6ance pour au/ourd'6ui, dit Langelot( Di vous appelez %a une c6ance, riposta 2 -


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Jne fois qu'ils furent dans la Mercedes, Langelot, a?antepliqu la situation 7


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VIII

Jn petit Atiment de rique /aune, 7 un tage, portait,pr;s de la porte, une plaque de cuivre o l'on lisait :

L+!&)+R&") @ ).T).T $)&M"#"%octeur &. &romini

Langelot sonna( Jn on6omme potel, en louse

lanc6e, ouvrit la porte( #ous voudrions voir le docteur $romini, dit Langelotavec un lger accent espagnol(

.'est moi-mCme( Di vous voulez ien me suivre((( 0 Ledocteur paraissait Ctre seul dans la maison( +

- > -


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travers un laoratoire qui avait un air fort ordinaire viers, microscopes, armoires vitres pleines de ocaudivers , il conduisit ses visiteurs dans un ureau petit maisdouillet, dont il referma soigneusement la doule porteinsonorise( "l dsigna deu fauteuils et se carra lui-mCmederri;re sa tale( "l avait les ?eu fu?ants et ne cessait de sefrotter les mains l'une dans l'autre(

.e $romini a l'air d'un gros minou 0, pensa Langelot(Le gros minou souriait comme s'il venait d'avaler une

souris( Monsieur, mademoiselle, en quoi puis-/e vous Ctre

agrale * 0Le docteur !uenaventura de .osta @orada ? .alderonse prsenta, prsenta son assistante et commen%ad'epliquer ce qui l'amenait c6ez le docteur $romini(

Jn instant E 0@'une dmarc6e 7 la fois fline et pateline, le directeur

du laoratoire gagna un poste de radio pos par terre, dansun coin, et le mit en marc6e( Les accents aisment

reconnaissales de l'illustre -


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actement, dit .onc6ita( .omien de doses * Mille pour commencer, fit le docteur

!uenaventura( 5our commencer * .'est que, vo?ez-vous, le 5arti )volutionnaire de

.osta 4erde comprend plusieurs tendances rivales, et, unefois qu'il serait au pouvoir, il pourrait Ctre utile d'liminertelle tendance au profit de telle autre(

> -


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4olontiers, mais vous ne pourrez pas le voir( 5ardon* L'+pat6e est prsent dans un ecipient inodore,

incolore, transparent, tel que le prcdent client l'avaiteig( 4ous pourrez vous en rendre compte par vous-mCme(0

@'un tiroir de son ureau le docteur $romini ramenaune minuscule ampoule de verre 6ermtiquement close(ntre deu doigts, il la tendit vers la fenCtre(

"" n'? a rien dedans E dit Langelot, plissant lespaupi;res pour mieu voir(

rreur, erreur, rpliqua le docteur d'un tonindulgent( Le contenu de cette ampoule, si vous l'asoriez,agirait progressivement sur votre s?st;me 6ormonal et votres?st;me nerveu doule action, donc rsultats garantis demani;re 7 rduire le tonus de votre volition( @ans douze6eures, vous vous sentiriez apat6ique( @ans vingt-quatrevous seriez, avec tout le respect que /e vous dois, 7 ramasser7 la petite cuiller( nsuite l'action dpressive de notre agent

diminuerait peu 7 peu, et, dans trente-si 6eures, vousseriez de nouveau l'nergique rvolutionnaire costa-verdien que vous Ctes en ce moment(

L'+pat6e se conserve sous vide * demanda


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+ttention, intervint


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cette institution, au nom du lieutenant !runo 5arisse(La p6otograp6ie le reprsentait avec c6eveu noirs et petitemoustac6e(

@octeur, vous vous Ctes mis dans une situation peuenviale, et /e vous conseille de cooprer avec nous( Iuivous a command l'+pat6e * @ans quelles conditionsl'avez-vous fariqu et vendu * 0

Le sourire avait disparu des l;vres du gros minou, maisil ne paraissait pas aussi dmont qu'on aurait pu s'?attendre( Des ?eu s'intressaient maintenant 7 son planc6errecouvert d'une paisse moquette(


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"l ? a si mois environ( .omien de doses lui avez-vous livres * .inq cents en tout( Mais l'+pat6e m'a paru si

efficace, que /'ai dcid d'en fariquer davantage, pour le caso d'autres clients se prsenteraient( 4ous savez, dans notremtier, la pulicit de ouc6e 7 oreille, il n'? a rien demieu(

.omien d'argent avez-vous re%u * .ent cinquante mille dollars : cent pour les

rec6erc6es, cinquante pour les cinq cents doses( +vez-vous un mo?en de /oindre la dame au

c6ignon * +ucun, ien entendu( 0


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Rrois 6ommes se ru;rent 7 l'intrieur du ureau deupar la porte, un par la fenCtre( Rrois 6ommes arms demitraillettes( Rrois 6ommes commands par une femme(Rr;s elle( +vec un c6ignon lond(

- B2 -


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"=


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t puis la vrit se fit /our dans la tCte du /eune snifien :s'il n'avait pas de renforts, c'tait sa faute E .'tait lui quitait all enquCter sur un laoratoire que le programme neprvo?ait pas E

@eui;me faute dans la mCme mission( Les anciensont ien raison de me tenir pour un leu( 0

Mais il ne s'agissait pas de se dsoler pour les fautespasses : il fallait viter d'en commettre d'autres(

5our l'instant, le dguisement du docteur !uenaventurade .osta @orada ? .alderon semlait faire illusion 7 Zaza,qui n'avait rencontr Langelot que tr;s ri;vement(

Iui Ctes-vous * lui demanda-t-elle, cependant quel'un des sires lui faisait une clef de /udo et qu'un autre ledsarmait(

!runo 5arisse, lieutenant au @eui;me !ureau( Iu'est-ce que vous faites ici* La @irection des armes iologiques et c6imiques

nous disons +!. m'a c6arg de faire une enquCte dans leslaoratoires un peu((( marginau(

5our quoi faire * 5our voir s'ils ne pourraient pas travailler pour nous( t cette fille * Ma secrtaire, Liliane $rossem?( 0 MmeMorOotn? se

tourna vers le docteur : .'est ien vrai, ce gros mensonge-l7 *

Mais oui, c'est vrai, madame, c'est tout 7 fait vrai( 0lle marc6a sur lui et lui appu?a un doigt 7 la ase du

nez( t la radio, dit-elle, pourquoi as-tu fait marc6er la

radio, imcile * #ous avions quelqu'un 7 l'coute enpermanence, et c'est %a qui nous a mis la puce 7 l'oreille,gros malin E Ru es sr de n'avoir pas parl de notre affaire aulieutenant *

- B -


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Dr et certain, madame, sr et certain, dit $ro-minien reculant la tCte tant qu'il pouvait(

Na ne me paraGt pas net( Di tu as mis la radio, c'estque tu avais trouv les micros, et que tu voulais cac6erquelque c6ose 7 quelqu'un( +llez, vous autres, ficelez-moitout ce monde-l7 en vitesse( 5our le moment, ils nousracontent peut-Ctre des craques, mais quand ils seront dansles caves de .omp-Rol-Kra, la vrit leur sortira par les trousde nez E 0

Manifestement, les sires de Zaza n'en taient pas 7 leurpremier enl;vement( "ls avaient emport suffisamment de

sparadrap pour emmailloter vingt momies ou pour garrotterdi soldats du !"#$(n un tournemain, Langelot,


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La perspective d'Ctre interrog dans les caves de .omp-Rol-Kra quel que ft le lieu qui portait ce nom izarre ne lui disait rien de on( nfin il s'inquitait eaucoup pour


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- B> -


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Jn mouvement rusque, et le sparadrap qui voilait lesorites de Langelot fut arrac6( Iuelques centim;tres carrsde peau suivirent(

La sc;ne tait sinistre 7 sou6ait(Les trois prisonniers se tenaient dans une pi;ce au

murs de ton, sans fenCtres( @erri;re c6acun d'entre eu,un des sires qui les avaient amens( @evant eu, deupro/ecteurs aveuglants( @erri;re les pro/ecteurs, deusil6ouettes que Langelot, tout loui qu'il tait, parvint 7reconnaGtre : Zaza MorOotn?, deout, une cravac6e 7 lamain, et, se prlassant dans un fauteuil pliant, le commis-

vo?ageur de la compr6ension universelle 0, lep6ilant6rope mondialement connu 0, le premier cito?ende l'univers 0 : M( 5atroclas(

+ucun mo?en de s'? mprendre : ce corps trapu, cettetCte cuique coiffe avec une petite frange coupe parl'inimitale )afffael 8avec trois f9, appartenaient ien au c6ampion indiscut de l'indulgence mutuelle de peuple 7peuple 0(

Le c6ampion indiscut de l'indulgence mutuelle depeuple 7 peuple tait vCtu d'un pull lanc et noir 7 laderni;re mode, avec un diplodocus minuscule au niveau ducQur, d'un /ean lanc, coup sur mesure, as sur la 6anc6e,orn d'une oucle en or, et ses c6aussures d'alligatorn'avaient rien 7 envier 7 celles du docteur !uena ventura(

Mes amis, pronon%a-t-il d'une voi insinuante, vousaurez compris de vous-mCmes que vous Ctes 7 ma merci(


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+lors vous allez me dire la vrit, pas du tout parceque /e pourrais vous ? forcer, mais parce que vous aussi,vous Ctes pour la douceur et la sollicitude( 0

@'une voi soudain durcie, il /eta :


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parler( nsuite, quand /e leur ai dclar que /e ne savaispas ce qu'ils voulaient dire, ils m'ont menac du @eui;me!ureau, de /e ne sais quoi((( 0

Zaza et 5atroclas se regard;rent( "ls mentent tous, fit Zaza( Ma c6;re Zaza, dit 5atroclas, le mensonge, quand il ?

en a suffisamment, c'est comme l'alg;re : les moinsdeviennent des plus tandis que les plus restent des plus( 11est clair que ce couple attendrissant, qu'il fasse partie ounon du @eui;me !ureau, s'intresse 7 l'+pat6e( "l est clairaussi que $romini s'apprCtait 7 leur en vendre( 11 est clair

enfin que nous en possdons suffisamment pour n'avoirplus esoin de $romini, ni, ien entendu, de ces deu /euneset s?mpat6iques indiscrets(

&n pourrait les interroger 7 fond, proposa Mlle

MorOotn?( Davoir qui les a envo?s, ce qu'ils ont appris de$romini(((

5erte de temps, dcida 5atroclas( @e toute

- H1 -


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mani;re, /e suis en Krance clandestinement, et /e nepeu pas me permettre de cuisiner pendant des 6eures deslampistes pareils( +dic * 0

Le sire qui se tenait derri;re Langelot esquissa uneesp;ce de garde-7-vous de pOin(

.6ef* 4ous me fusillez ces trois clients avec un calire

utilis par le !"#$ et vous allez me dposer les cadavres auenvirons du camp d'implantation( +vec un peu de c6ance,cela intressera les /ournalistes, que nous prviendrons,ien sr, par tlp6one, de l'endroit o vous aurez laiss ces

messieurs-dame( .e n'est pas l7 l'opration principale quenous avons en vue, mais, dans ce genre d'affaire, il n'? a pasde petits profits(

!ien, c6ef( Marc6ez, vous autres E 0La discipline, c6ez 5atroclas, cela ne se discutait pas( @u

moins en apparence(+vant de se diriger vers la sortie, Langelot regarda


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Langelot et


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#a"e blanc!e

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X

+guzet, tu me remets du sparadrap sur leurs c6evilleset tu vrifies que leurs poignets sont tou/ours ien ficels(


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.'est vous qui Ctes cingls, et le c6ef aussi Erpliqua +dic( 46iculer trois cadavres sur plus de centOilom;tres *


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%roubr& est un ne et toi ausi (

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99/217

pourtant mes 6?pot6;ses n'taient pas compl;tementfausses(


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Montferrand appela Wartigues(Wartigues n'avait pas de nouvelles de sa fille( D'il est arriv quelque c6ose 7


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XI

+dic avait fait les trois quarts du c6emin et il approc6aitde 5rigueu quand des lumi;res rouges rill;rent devantlui dans la nuit( "l freina rusquement( Des p6aresclairaient plusieurs sil6ouettes d'6ommes : des 6ommes en

uniforme, arms( Les gendarmes E .'est ien ma c6ance E 0 Kallait-ils'arrCter au arrage et risquer une visite, tou/ours possile,de l'amulance * +dic avait encore le temps de faire demi-tour( Di les gendarmes le poursuivaient, il se faisait fort deattre de vitesse leurs fourgonnettes et de se darrasser deleurs motos : les routes en lacets ont cela de on qu'il ? estfacile 7 une

- 11 -


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voiture un peu lourde de culuter une moto dans unravin(

"l passa la marc6e arri;re, fit demi-tour sur lesc6apeau de roues, repartit en sens inverse( + l'intrieur, lesprisonniers et les gardiens taient secous comme unesalade(

Mais +dic n'avait pas fait cent m;tres que d'autres feurouges s'allum;rent( "l n'? avait pas un arrage mais deu, etil tait pris entre eu(

Dans aucun doute, le personnel de l'un tait en contactradio avec celui de l'autre : si +dic prtendait qu'il arrivait

de 5rigueu, on ne le croirait pas("l acclra(Les gendarmes sont des gens prudents( "ls posent des

c6evau de frise, le cas c6ant, mais ils n'ouvrent pas le feusur les amulances qui passent( +dic avait encore un espoirde s'en tirer, car, de ce cFt-ci, du moins, aucun c6eval defrise n'avait encore t pos(

Les feu rouges clignotaient(

+dic mit son g?rop6are en marc6e( @es clairscoururent sur les arres( "l enclenc6a la sir;ne, pour crerun effet ps?c6ologique( t acclra encore(

@es sil6ouettes noires se montr;rent au ord de laroute( &n lui faisait signe de s'arrCter((( "l enfon%a la pdaleet dpassa le arrage( &uf E

Doudain, il sentit la grosse voiture draper comme surdu verglas( La direction lui c6appait presque((( @es rafalesavaient claqu derri;re lui( Rous ses pneus taient crevs(((La voiture s'arrCta au ord du foss(

.'est la premi;re fois que /e vois des gendarmes ouvrirle feu les premiers E 0

"l ouvrit la porti;re et roula sur le cFt( Rant pis pour lesprisonniers, tant pis pour ses camarades : il disparaGtraitdans la campagne(

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5as si vite, mon gars E 0Jne masse s'tait aattue sur son dos : l'emuscade

tait ien monte( cras contre le sol, +dic rAla :


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voil dficel, dsenvelopp, dsensparadrap, que puisjefaire pour vous #tre agrable $

% "ous estil possible de me mettre en liaison radio avec le

&2/D $% /aturellement. Le C.(.). ne dispose peut#tre pas d'unmatriel aussi moderne que vous autres moustac-es, mais nous nenous dbrouillons pas trop mal tout de m#me. +

Carlebois s'adressa de nouveau son radio >! @u demandes le &2/D et tu passes le combin au

lieutenant. +Lorsque Langelot eut le &2/D en ligne, il demanda parler

au lieutenant &ert-.! 22 dort, fit le standardiste scandalis.% Gveille*le.% 9acile dire. Gveiller le lieutenant &ert- cinq -eures

du matin $ e tiens la vie, moi.% e prends la responsabilit sur moi. e viendrai

personnellement m'epliquer avec le lieutenant &ert- s'il n'est pascontent.

% C'est ce que vous me raconte* au tlp-one, mais moi, ilfaut que j'aille frapper sa porte et que...

% 1rfre*vous rveiller le gnral de Gougeroc $% (3rement pas.% ?lors alle* me c-erc-er &ert- en vitesse. + uelques

minutes se passrent, et puis des rugissements et des brouementsdivers se firent entendre dans l'couteur.

! 2ci &ert-. ui le demande $% Le souslieutenant Langelot, du (/29. e vous prsentemes respects.


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t pas seulement cela, mon lieutenant(


107/217

XII

La rencontre entre le D#"K et le !"#$ eut lieu dans unureau de la gendarmerie de 5rigueu(

Jn traGtre au !"#$ * -


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qu'il avait eu des ennuis srieu pour avoir cass un verre ou deu> cela m'a sembl un peu ecessif, mais je n'ai pas devin ce quecela signifiait. 1uis asmine 6artigues m'a dit que le lieutenant

&ert- n'avait pas bu de bire avec tout le monde. Cela,videmment, le rendait suspect, mais seulement si on continuait penser que la drogue tait dans la bire > dans ce cas, il auraitrefus de sauter pour ne pas se distinguer de ses camarades. )aisil y avait une autre eplication. Dromini nous a rvl que sonclient eigeait un ecipient transparent. 0t quand il a rpandul'Hpat-e sur la table, j'ai constat moim#me que ce produitressemblait de la colle...

! 1ourtant, j'ai encore eu des doutes jusqu'au moment oI lelieutenant &ert- m'a dit, ce matin, qu'on lui avait servi du vin dansun verre bire. Curieu, non $ Jn peu de colle transparente aufond d'un verre, mon gnral, cela passe inaper:u. 2l fautsimplement prparer le verre l'avance. 0t seuls des verres bireavaient t prpars.

% @out cela n'est qu'une -ypot-se, dit Gougeroc. e penseque vous voule* me persuader que l'adjudantc-ef 1aturon ou lecaporalc-ef 6egsc-eiden, des -ros tous les deu, travaillentpour votre (1F2/K pour arrondir leurs fins de mois $ ?bsurde.

% /ous ne voulons pas vous en persuader, mon gnral,rpondit )ontferrand. /ous voulons vous mettre m#me dele vrifier. +

8'un gnral un capitaine, la diffrence est grande. )ais unbon gnral sait reconna=tre quand un bon capitaine a raison.

! ?lors $ grogna Gougeroc. u'estce que vous propose* $ +

55 5

L'ambulance finissait de flamber au fond du ravin. 8esgendarmes s'affairaient autour. Cinquante mtres plus -aut, lesjournalistes pitinaient sur la c-ausse. ! On voudrait aller voirnousm#mes, brigadier 4

- 1B -


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% 2nterdit +, rpondait le brigadier d'un ton qui ne pr#taitpas la discussion.

0nfin, le lieutenant de gendarmerie % qui avait re:u ses

ordres de 1aris % termina ses observations et, tout essouffl,remonta sur la route.Les blocnotes, les crayons, les magntop-ones cassette et

deu camras de tlvision se prparrent entrer en action.! ?lors, lieutenant, qu'ave*vous dcouvert $ +L'officier de gendarmerie jeta un coup d'il circulaire au

journalistes pardessous les buissons touffus qui lui servaient desourcils. 2l gardait ses mains noues derrire son dos.

! ?mbulance, pronon:atil. 1laque d'immatriculationillisible. /umro du moteur > (D8MNPQRPMNAPQRN.?pparemment, perte de contr7le du v-icule en arrivant autournant. +

2l dsignait le virage qui surplombait le ravin.! e suppose que le conducteur est mort $ demanda un vieu

journaliste blanc-i sous le -arnois.% e ne sais pas, rpondit le lieutenant d'un ton inepressif.% Comment, vous ne save* pas $ s'indigna une jeune

plumitive en minijupe. "ous n'ave* pas le droit de nous cac-er lavrit 4 +

0lle lc-ait son stylo bille avec application.! "ous cac-e rien, rpondit l'officier. 8ans la cabine, un

corpsre carbonis. 8errire, cinq autres corps carboniss.Fommes ou femmes $ 2mpossible dire tant que les corps

n'auront pas t eamins( Les corps((( ou ce qu'il en reste( 0La /eune fille s'vanouit( 5lusieurs /ournalistesressentirent une vague nause(

56otos interdites, reprit le lieutenant( Dpectacle trop6orrile pour Ames sensiles( 0

Doudain il e6ia ce qu'il cac6ait derri;re son dos( Mitraillette 6ors d'usage( .anon tordu par la c6aleur(

Doup%onnons la Mafia( 0

- 1H -


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"l se fra?a un passage 7 travers les reprsentants de lapresse et remonta dans sa 5eugeot(

Monsieur +dic, nous nous sommes rencontrs dansdes circonstances que nous ne pouvons que dplorer l'un etl'autre, dit Langelot(

@ans la mesure o c'est vous qui avez pris le dessus,c'est moi qui les dplore le plus 0, rpliqua +dic(

Le grand gars osseu 7 lunettes et le /eune agent secrettaient assis de part et d'autre d'une tale pliante dans unlieu qui n'tait pas un lieu(

.'est-7-dire qu'il s'agissait d'un espace cuique de 2

m;tres sur 2 m;tres, le mur, le planc6er et le plafond peintsen lanc( De trouvait-on 7 cent m;tres sous terre, 7 ordd'un avion ou d'un sous-marin, +dic n'en avait pas lamoindre ide(

"l savait une seule c6ose : il tait tom entre les mainsd'un service professionnel qui, sans lui faire le moindre mal,l'interrogerait /usqu'7 ce qu'il et dit tout ce qu'il savait(

Mon lieutenant, reprit +dic /'ai cru comprendre que

c'tait votre grade moi, /e travaille pour qui me paie( 4ousn'avez pas 7 vous inquiter d'autre c6ose(


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#ous nous comprenons parfaitement, mon lieutenant(Iue dsirez-vous savoir * 0

L'interrogatoire dura plusieurs 6eures( @es microsdissimuls dans les murs permettaient d'enregistrer lesdclarations d'+dic( n outre, comme Langelot n'avait gu;red'eprience dans ce domaine, Montferrand pourraitensuite corriger les erreurs que son sualterne auraitcommises(

Mais ce prol;me ne se posa pas : a?ant une fois dcidde dire la vrit, +dic ne c6erc6a mCme pas 7 diminuer saresponsailit dans les entreprises de 5itro-las(

+?ant 7 son actif plusieurs condamnations pour coupset lessures, +dic avait t recrut comme garde du corpspar l'illustre p6ilant6rope( "l l'avait suivi dans tous sesvo?ages et connaissait plusieurs des repaires du redoutaleindividu( .elui qu'il connaissait le moins tait .omp-Rol-Kra, o il n'avait s/ourn que quelques 6eures, et qui avaitpour garnison une dizaine de desperados qu'on appelait le.ommando de la Mort,

.omp-Rol-Kra * .urieu nom( .'est un orp6elinat qu'a cr 5atroclas et qui se

nomme en ralit .ompr6ension-Rolrance-Kraternit(.omme c'est un peu long, on ar;ge(

4ous savez o .omp-Rol-Kra se trouve *


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ses visiteurs( S


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qu'il n'a qu'un seul ut au inonde : l'entente entre les6ommes(

4oil7, prcisment( .'est pour %a( 4ous n'avez /amais assassin, Oidnapp, intimid

personne *


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reverrais plus /amais, .rour?, /e vous dis adieu( +ttendez, attendez, /e viens de me rappeler( &ui,

trois /ours avant &ouou, /'ai pass une p6rase qui n'avaitni queue ni tCte(

Laquelle * 0.rour? ferma les ?eu, plissa le front, se gratta

l'occiput( .'est une 6istoire d'6?pot6;se, dit-il enfin( +6 E /'?

suis(Le carr de l'!(pot!se est "al + la somme des carrsdes deux autres c,ts.

.e ne serait pas plutFt le carr de l'6?potnuse *

@e l'6?potnuse, c'est cela mCme, monsieur( + quelle 6eure, 7 quel endroit, sur quelle longueurd'onde avez-vous pass ce message *

Dur 1 m;tres 2, deu nuits de suite, 7 minuittrente-sept prcises(


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XIII

(@epuis des semaines, le deui;me lment d'assaut du!"#$ attendait l'occasion de se rac6eter(

Dans galons, sans arrettes, sans insignes, refusantd'entretenir aucun rapport avec leurs camarades des deuautres lments d'assaut, les officiers, les sous-officiers et les

6ommes du deui;me se contraignaient 7 un entraGnementencore plus rigoureu que celui auquel ils taient 6aitus(Doudain, la nouvelle courut : #ous allons sauter E 0Les tCtes se redressaient, les regards s'clairaient( Les

uns donnaient un coup de aguette de plus 7 leur fusil, lesautres pressaient du pouce les c6argeurs de leur mitraillette,pour s'assurer que le ressort fonctionnait ien(

- 11 -


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.ependant, ce n'tait qu'une rumeur( Dur quoi sefondait-elle * Les permissions accordes avaient tannules( .'tait tout(

PP P

.ette nuit-l7, 7 minuit trente-sept, $ersende d'Tolac6,du D#"K, installe dans une voiture radio circulant auenvirons de !rantFme, passa sur 1 m;tres 2 un message,sans indiquer ni epditeur ni destinataire :

Le carr de l'!(potnuse est "al + la somme des carrsdes deux autres c,ts..ependant aucune surveillance, mCme la plus discr;te,

ne s'eer%ait sur le fo?er du !"#$( "l ne s'agissait pas demettre la puce 7 l'oreille de l'ennemi E

PP P

La mCme nuit, une !MW tenta de quitter l'orp6elinat.ompr6ension-Rolrance-Kraternit fond par l'illustre M(5atroclas, mais elle ne put en franc6ir la grille( Jn arragede c6evau de frise l'en empCc6a, et un vieil ouvrier 7moustac6e et 7 c6eveu lancs, parlant avec un fort accentauvergnat, fournit quelques eplications :

5ardon-eOc6cuse, monc6ieur( Le pac6age c6ur c6etteroute n'est plus poc6ile, rapport 7 des /oule-ments c6etapr;s-midi(

Mais enfin, s'cria le conducteur, un 6omme trapu 7la tCte cuique, le front cac6 par une frangeartistement coupe, c'est inconcevale E


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monc6ieur, et il c6e fera un plai/ir de vous /envo?er unmdec6in par /licopt;re E 0

La !MW fit demi-tour, et l'aspirant $aspard, du D#"K,qui adorait les dguisements, reprit sa faction(

La mCme nuit, les senseurs t6ermiques disposs autourdu mur d'enceinte signal;rent plusieurs essais defranc6issement, mais comme, c6aque fois qu'ils taientalerts, ils commandaient la mise en action de plusieurspro/ecteurs qui clairaient le pourtour comme en plein /our,le fu?ard, qui qu'il ft, disparaissait prcipitamment(

PP P

+ onze 6eures du matin, le colonel Lorrain, qui neportait plus ses cinq arrettes, runit ses officiers(

tat d'alerte, dit-il simplement(


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.'est ce que nous saurons dans quelques minutes 0,dit Wartigues(

PP P

4ers la mCme 6eure, un 6licopt;re, que personnen'avait encore vu, et qui avait t camoufl dans un 6angar,quitta rusquement la proprit .omp-Rol-Kra, s'levant enc6andelle au-dessus des arres(

PP P

Le mdecin-commandant Wartigues avait repris

possession de son laoratoire 7 l'infirmerie du camp(L'aspirant qui le rempla%ait avait t ri;vement pri d'allervoir ailleurs ce qui s'? passait, et maintenant le commandantet sa fille s'affairaient avec des tues 7

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essai, des matras et des ractifs divers( @e temps entemps, ils c6angeaient des paroles cr?ptiques(

@ans un coin, )ougeroc, Montferrand et Langelotattendaient : Langelot, curieu U Montferrand, impassile U)ougeroc, prCt 7 grimper au mur d'impatience(

nfin le p;re et la fille c6ang;rent un regard et uneinclinaison de tCte(

Le mdecin se tourna vers le gnral : Mon gnral, nous avons eamin quatre verres de

i;re( "ls contiennent tous un agent dpressif( @ans l'un desquatre, l'agent n'avait pas encore compl;tement fondu, et

nous avons pu en prlever des traces intactes colles aufond( .es verres ont t indnialement traits par l'un des6ommes a?ant acc;s au fo?er(

.e n'est pas !ourrel( "l tait en permission 7l'poque d'&ouou, dit Montferrand(


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.'est on( .ommencez par 5aturon 0, acquies%a)ougeroc( (

Montferrand se tourna vers Langelot(4ous n'avez pas mal russi vos interrogatoires d'6ier,

Langelot(


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@eu petits avions de reconnaissance du .(D(M( avaientpris en c6asse l'6licopt;re(

La radio de ord de l'6licopt;re grsilla( T, vous, leventilateur, vous m'entendez *


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XIV

Langelot entra dans la c6amre o 5aturon tait gard 7vue par deu 6ommes du !"#$, 7 l'air morose(

n vo?ant le sous-lieutenant, l'ad/udant-cef se leva, etLangelot, qui n'avait pas l'6aitude de porter l'uniforme, futmu de cette marque de respect de la part d'un 6omme qui

aurait largement pu Ctre son p;re( Laissez-nous 0, dit-il au deu !"#$ qui sortirent(Langelot /eta un regard circulaire 7 la pi;ce( Jn lit, une

tale, un casier, deu c6aises, un petit ureau, le tout fournipar l'administration militaire( +u mur, le portrait encouleurs d'un /eune 6omme en s6aOo 7 casoar, le regardintense, la ouc6e un peu molle(

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5aturon, rAl, rougeaud, le poil ras et rou, les ?eupresque transparents, la poitrine arre d'une roc6ette dedcorations, ne ougeait pas(

+sse?ez-vous 0, lui dit Langelot, gCn d'avoir 7 invitercet 6omme 7 s'asseoir dans sa propre c6amre(

"ls s'assirent face 7 face, de part et d'autre du ureau etLangelot posa dessus un verre 7 i;re qu'il avait apport(

5uis il regarda 5aturon dans les ?eu(Rristement( .'est fini, lui dit-il( .'tait 7 cause de votre fils, n'est-

ce pas* 0

Langelot n'aurait pas trouv ces mots-l7, si


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conomies, il ? avait longtemps qu'elles taientdpenses( 5our lui, ien sr( "l aime s'6ailler(


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c6Ateau( +u lieu d'entrer par la porte principale, on faitle tour( + un endroit, il ? a des sculptures( L'un des garsappuie en deu points( La sculpture pivote( &n entre( &nsuit un couloir, un escalier(


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Je connais vos ennuis, je peux vous aider.

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drogue. 0lle tait transparente. 1ersonne ne pourrait rien yvoir. Jn jour seulement, j'ai eu une belle peur. Jn des gars m'acass des verres... e lui ai pass un de ces savons 4

% Combien de fois ave*vous opr $% @rois fois, mon lieutenant. La premire, pour faire unessai. 1uis juste avant Oboubou et enfin aujourd'-ui. @rois foisseulement, mais je ne le dis pas pour m'ecuser > si je l'avais faitune fois ou cent, ce serait pareil. +

Langelot se leva. 2l tait partag entre la piti et l'indignation.1our faire un bel officier de son fils, cet -omme avait accept deds-onorer ses camarades,, et m#me de mettre son pays en danger.

Car il ignorait tout des oprations dont le &2/D pouvait #trec-arg > s'il s'tait agi de dfendre 1aris au lieu d'Oboubou, ilaurait mis la m#me drogue dans les m#mes verres.

L'adjudantc-ef s'tait lev aussi.! 'ai une faveur vous demander, mon lieutenant. u'on me

donne un pistolet, avec une seule cartouc-e. e saurai quoi enfaire. +

Langelot secoua la t#te. Ce n'tait pas l une dcision qu'il luiappart=nt de prendre. 1aturon serait peut#tre utile comme tmoin.8e toute manire, il devrait #tre traduit devant la justice militaire.

Le snifien sortit et les deu &2/D reprirent leur factionauprs du vieu sousofficier qui s'tait effondr sur une c-aise, lat#te entre les mains.

5

5 5

Le foyer tait vide.(ur le comptoir, prs de cent verres de bire avaient fini de

ptiller.Le gnral de Gougeroc, les jambes cartes, les

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poings sur les -anc-es, les considrait d'un air -aineu,comme autant d'ennemis rangs devant lui.

Ce fut ainsi que le trouvrent )ontferrand et Langelot qui

taient venus lui rendre compte de l'interrogatoire de 1aturon.Le gnral les couta, l'air distrait, l'il terne.Lorsqu'ils eurent termin >! 'en ai bu trois, ditil.% @rois quoi, mon gnral $% @rois verres de bire. 1our voir si c'tait vrai, cette

-istoire de dpression.% 0t alors, mon gnral $

% Ce n'est que trop vrai, )ontferrand. 1our le moment,non seulement je ne serais pas capable de sauter en ppin... je nepourrais pas monter dans le *inc. +

Gougeroc, qui, la plupart du temps, semblait avoir aval unvolcan, parlait maintenant d'une voi teinte et ne paraissait pastrop assur sur ses jambes.

! C'est une question de temps, mon gnral. "ous ire* mieudemain. 1our le moment, si j'ai votre accord, je vais aller prier ).1atroclas et )'le)or


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Ce qu'on ne voyait pas, c'tait le cordon de surveillancelectronique que le (/29 avait install autour de la proprit.

Langelot descendit de voiture et alla appuyer sur le bouton

d'un parlop-one.?u lieu du ! ui #tesvous $ + ou du ! ui demande*vous $+ attendus, le -autparleur fit entendre tout un discours, enregistrd'un ton gracieu par le ma=tre des lieu.

! &onjour, ici 1atroclas. e vous sou-aite la bienvenue l'institution Compr-ension@olrance9raternit, oI, comme vousle save*, nous accueillons les orp-elins de toutes les couleurs, detoutes les religions, de toutes les nationalits. /ous en avons en ce

moment cent vingtsi, filles et gar:ons en nombre peu prsgal. @ous bien portants, bien vivants... et ne demandant qu' lerester.

! Ce qui, mes c-ers amis, ne dpend que de vous.! e vous signale, par parent-se, que je suis prvenu de votre

visite, et que le tete que vous entende* en ce moment est aussitransmis par tlp-one la presse. ?ttende*vous voir arriver,dans l'-eure qui suit, des centaines de journalistes... eu aussi, detoutes les nationalits, de toutes les religions et de toutes lescouleurs.

! 1uisque vous ne m'ave* pas laiss partir par mes propresmoyens, voici ce que je vous demande de me fournir. Jn-licoptre de l'arme, capable de me transporter moim#me, monadjointe, di de mes -ommes et une quarantaine d'enfants Uquinous servirent d'otagesV en tel point que je dsignerai au pilote.

! 0n revanc-e, voici ce que je ferai si vous tente* d'enva-irComp@ol9ra par la force. 8'une part, mes -ommes dfendront laproprit avec les mortiers et les armes automatiques dont noussommes abondamment pourvus. 8'autre part, et cela,simultanment, nous

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fusillerons di orp-elins, sans distinction de couleur, dereligion ni de nationalit, conformment notre tradition-umanitaire. Les corps seront jets sur la pelouse devant le

c-Tteau, pour que vous puissie* voir que nous ne bluffons pas.8es p-otos pourront en #tre prises au tlobjectif en pla:ant lesp-otograp-es devant la troue mnage entre les arbres du c7tnordest du parc.

! (i vous poursuive* l'assaut, nous poursuivrons nosfusillades, jusqu' puisement total du lot d'orp-elins notredisposition.

! 0nsuite, nous ferons sauter le c-Tteau, et nous avec. )es

-ommes s'y sont engags. /ous prfrons mourir plut7t que d'#trejugs par votre justice rpressive, -ypocrite et partiale.! e vous signale, comme je signale la presse, que nos di

premiers bouts de c-ou ont dj t slectionns et parqus dansune des caves du c-Tteau. 8eu -ommes qui n'ont rien perdresont enferms avec eu. 8eu -ommes arms de mitraillettesmodle 1) )?@ PQ... et qui n'attendent qu'un ordre manant demoi.

! e demeure votre disposition, mes c-ers amis, pourcommuniquer avec vous par tlp-one. 0n particulier, je tiens votre disposition les noms des di premiers orp-elins, petitsgar:ons et petites filles, dont vous pouve* prcipiter la mort.

! ? bient7t le plaisir de vous entendre. +Langelot revint la voiture.! )on capitaine... commen:atil.

% /e vous donne* pas la peine de m'epliquer, dit)ontferrand. 'ai entendu. +

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X la presse a tprvenue et elle sera l dans peu de temps. +22 appela le &2/D et demanda le gnral de Gougeroc, qui il

eposa la situation.! )on gnral, que devonsnous faire selon vous $+Jne voi languide lui parvint.! Jne seule solution > reddition sans conditions.

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Mais, mon gnral, 5atroclas vient de dclarer qu'iltait prCt 7 fusiller cent vingt-si otages( Di nous l'invitons 7se rendre(((

5as lui, fit la voi, de plus en plus pAteuse( 4ous(#ous( )endons-nous tous 7 5atroclas( 0

Jn instant, Montferrand ouc6a le micro avec sa main( Les trois verres d'+pat6e ont fait leur effet, dit-il 7

Langelot( Mon gnral, reprit-il, m'autorisez-vous 7 prendrecontact avec le colonel Lorrain *

Rr;s ien, mon ami, tr;s ien, dit )ougeroc( .e quevous ferez sera ien fait((( et Lorrain mrite une

compensation( 0Montferrand appela Lorrain( Mon colonel, le gnral me demande de vous

transmettre ses ordres( +menez votre lment d'assaut 7pied d'Quvre, 7 l'orp6elinat .ompr6ension-Rolrance-Kraternit( n 6licopt;re, naturellement( +menez aussi lesprisonniers +dic, +uzet et .rour?, si vous voulez ien(

t 5aturon, a/outa Langelot(

t l'ad/udant-c6ef 5aturon( 0 Lorrain rpondit : Mes 6ommes piaffent( #ous serons sur place dans

quarante-cinq minutes( 0&n pouvait imaginer les 6ommes du deui;me lment

d'assaut, qui rongeaient leur frein depuis des 6eures,recevant soudain l'ordre de partir( "ls s'armaient, ils se6arnac6aient, ils couraient dans les couloirs souterrains du!"#$ comme dans les coursives d'un navire( Les6licopt;res ronflaient( Les sous-lments emarquaient,sous le commandement de leurs officiers( +pr;s la faussealerte de tout 7 l'6eure et la consigne ineplique dans lecasernement, l'occasion de se rac6eter tait peut-Ctre enfinvenue E

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Le colonel le transper:a du regard.! Capitaine, vous pense* bien que c'est la premire question

que je me suis pose. Gponse > non. La grille est quipe des

appareils lectroniques les plus modernes, travaillant sur piles, sibien qu'il ne servirait rien de couper le courant. La prsence demes -ommes serait immdiatement dcele et je ne rpondraisplus de la vie de ces mal-eureu enfants. +

)ontferrand soupira, mit un nuage de fume, et alla voir lesjournalistes.

Gassembls dans un vallon, les uns debout, les autres assis la turque, les troisimes perc-s sur les capots de leur voiture, ils

avaient dj eu le temps de se partager en deu groupes Z les unsvoulaient entendre parler d'un assaut immdiat, les autres nedemandaient qu'une seule c-ose > que les pauvres orp-elinsfussent librs le plus t7t possible.

! )esdames, messieurs, ce n'est pas si simple, leur dit)ontferrand. /ous n'avons pas encore confr avec les terroristesdtenant les otages, et nous n'avons pris aucune dcision.

% ?lors prene*en une le plus t7t possible 4 cria une femme la bouc-e trs rouge. (auve* ces pauvres enfants qui n'ont faitde mal personne 4

% "ous #tes militaires, oui ou non $ Gduise*nous cescrapules en bouillie 4 + riposta un -omme moustac-e.

)ontferrand leva la main.! )esdames, messieurs, la vie des orp-elins est dans les

mains des terroristes, pas dans les n7tres. 8e notre c7t, nous

ferons tout ce qui est -umainement possible... +22 fut interrompu par une voi de petite fille sortant d'un -autparleur cac- dans les arbres Uil y en avait une vingtaine, sur toutle pourtour de la propritV.

- 13> -


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! )onsieur le prsident de la Gpublique, ga*ouillait lavoi, je vous en supplie, dites vos gnrau de ne pas attaquer

l'institution Compr-ension@olrance9raternit. (ans quoi nousallons tous mourir. +?prs un sanglot, elle reprit >! /ous sommes cent vingtsi petits enfants et nous voulons

vivre 4 +La consternation fut gnrale, et )ontferrand battit

promptement en retraite. Contre une voi de petite fille terrorise,que peut le c-ef de la section 1rotection du (/29 $

8e retour au 1.C., le capitaine fumait de plus belle. ?llaitilvraiment fournir un -licoptre 1atroclas, qui partirait enemportant encore quarante otages $ Ou bien allaitil risquer la viede cent vingtsi enfants en demandant au colonel Lorraind'attaquer $...

! (i on m'a donn carte blanc-e, pensait )ontferrand, jesais bien pourquoi. C'est pour pouvoir se retourner contre moi encas de bavure. Les gouvernements sont tous pareils 4 0t pourtant ilfaut les servir, car, sans eu, c'est l'anarc-ie, et il n'y a rien de pis.+

Langelot s'approc-a de lui, et, presque timidement >! )oi, mon capitaine, ditil, j'ai encore une ide... +

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X


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+ la tome du /our, 5atroclas avait appel le 5(.( del'opration(


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PP P

Langelot tait all voir 5aturon dans la camionnetteAc6e qui lui servait de prison( L'ad/udant-c6ef tait l7, lesmenottes au poignets, ne craignant qu'une seule c6ose :que quelqu'un le trouvAt et lui demandAt ce qu'il faisait l7(

+d/udant-c6ef, dit Langelot, le on6omme qui a misvotre


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+utour, une grande plage lanc6e, claire par lespro/ecteurs qui veillaient sur la scurit du c6Ateau :parterres, pi;ces d'eau, alles sales, ordures d'ifs(

L'+louette rasait les c6emines(((5lus as, les senseurs lectroniques de 5atroclas

surveillaient les grilles( +u-del7 des grilles, les senseurslectroniques du D#"K et les 6ommes du !"#$ formaient unanneau infranc6issale autour de la proprit(

Le premier 7 sauter de l'+louette fut Langelot( Des piedsdrap;rent sur les ardoises U il se raccroc6a 7 une c6emineet tint on(

L'ad/udant-c6ef le suivit, et atterrit maladroitement surle toit d'une poivri;re( "l allait glisser au sol et s'craserquinze m;tres plus as, mais il eut la prsence d'esprit desaisir la girouette d'une main( +pr;s avoir patin quelquepeu il avait pass l'Age de ces eercices il parvint 7 seremettre deout( 5as 7 pas, prenant garde 7 ne pas glisser, ilse rapproc6a de Langelot, en suivant la goutti;re(

.ependant, Langelot droulait l'etrmit d'une corde

de n?lon (qu'il portait love autour de son corps et la fiaitpar quelques ons nQuds 7 la c6emine(

#ous sommes sur la onne face du c6Ateau *demanda-t-il(


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- 1 -


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Rou/ours pas de sculpture(Langelot commen%ait 7 se demander si 5aturon n'avait

pas invent son 6istoire("l n'tait pas question de longer la troisi;me fa%ade, car

c'tait celle o se trouvait la porte d'entre principale, et5aturon tait sr que la porte secr;te donnait d'un autrecFt( n outre, cette fa%ade faisait face 7 la lune, et le dangeraurait t trop grand((

"l fallut donc rerousser c6emin, avec tous les risquesque cela comportait( Jn avantage : en se glissant le long desmurs, les deu 6ommes se trouvaient dans un angle mort et

ne pouvaient Ctre vus des fenCtres du c6Ateau( Di 5atroclas,confiant dans ses senseurs, n'avait pas pos de sentinellesdans le parc, on avait une c6ance d'c6apper 7 toutesurveillance(

Rout de mCme, ce fut un soulagement de retrouver lafa%ade omreuse(

n repassant devant la corde, qui pendait tou/ours 7 sac6emine, Langelot lui donna une petite traction d'amiti :

elle avait ien fait son office(5aturon contourna la tour au pied de laquelle il avait

failli s'craser et s'arrCta( Langelot le re/oignit(+ la ase mCme de la tour, un 6aut-relief tait sculpt

dans la pierre( Dous une ogive triloe, il reprsentait unc6evalier mont sur un destrier et accompagn d'un c6ien(

5aturon commen%a de tAtonner( La pointe de la lance(((la queue du c6eval((( le museau du c6ien(((

4ous inquitez pas, mon lieutenant(


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Langelot s'engouffra le premier dans l'ouverture(Maintenant, il allait falloir faire vite( Dans aucun doute,

une alarme quelconque avait d prvenir 5atroclas que laporte droe s'tait ouverte( "l penserait proalement quec'tait celui de ses 6ommes qui en connaissait le mcanismequi venait d'entrer par l7( #anmoins, il se tiendrait sur sesgardes(

@ans l'une de ses poc6es, Langelot avait une miniradio,quipe de plusieurs outons, permettant d'mettre dessignau cods(

Rout en courant dans l'troit corridor qu'il clairait avec

sa lampe de poc6e, il enfon%a le premier outon(

PP P

+ cinq cents m;tres de l7, Montferrand, install dans sacamionnette 5(.(, vit apparaGtre, sur l'cran vert de sonordinateur, l'inscription : /ous sommes dans le passa"e

secret.+lors il dcroc6a son tlp6one et appela 5atroclas( Jn instant, rpondit la voi du p6ilant6rope(


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peut-Ctre l'6licopt;re que vous demandez( videmment, sivous le faites attendre, comme cela n'est pas dans ses6aitudes, vous diminuez vos c6ances d'autant(

.'est on( 5assez-le-moi( 0Montferrand pressa une touc6e de son ordinateur, et

aussitFt une ande, enregistre d'avance, se droula( &nentendait des standardistes parler 7 des secrtaires, dessecrtaires s'adresser 7 des ministres, et, de temps en temps,une voi autoritaire, aisment reconnaissale, demander :

+lors, on me le passe, ce 5atroclas * 0Le D#"K possdait d'assez ons imitateurs pour que

ces c6anges parussent compl;tement vraisemlales 7 unauditeur un peu nerveu( @'ailleurs, il fallait simplementretenir son attention pendant quelques dizaines desecondes(

PP P

.orridor( scalier tournant( 5orte(

.elle-ci, 5aturon n'en a pas repr le mcanisme(@'ailleurs elle est proalement verrouille de l'intrieur(

5eu importe(Langelot tire de sa poc6e trois pains de plastic, et trois

dtonateurs qu'il enfonce dans la masse( "l plaque le plasticcontre la porte, au niveau des gonds : un en 6aut, un aumilieu, un en as( &n a prvu que cette porte serait linde :c6aque pain de plastic contient donc un aimant qui lemaintient en place(

Les trois pains une fois poss, Langelot les relie avecun cordeau dtonant qui aoutit 7 un eploseur lectrique(

Les deu 6ommes reculent, se mettent 7 l'ari dansl'escalier, se ouc6ent les oreilles avec des couteurs 0 detir(

Langelot enfonce la poigne de l'eploseur(

La c6arge clate(La porte vole et retome avec un ruit de mtal(

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Langelot reprend ses esprits( "l a entendu le coup de feuet l'eplosion de la grenade( "l monte l'escalier quatre 7quatre( "l se redresse( Le pistolet au poing, il se /ette dans lasalle( "l voit(

5atroclas et son ad/ointe ne causeront plus /amais desoucis au !"#$( t l'ad/udant-c6ef 5aturon ne verra /amaisson fils porter lXpaulette( Mais il lui en aura donn lesmo?ens(

Langelot enfonce le deui;me outon de sa radio(@ans son 5(.(, Montferrand lit sur l'cran :Commandement adverse mis !ors d'tat de nuire.

Lieutenant X Langelot 40 Langelot donne l'assaut 1986.doc

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