L’Identification en Medecine Legale

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    L’identifcation en

    médecine légaleDr. Carmen Grigoriu MCU PH

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    Défnition

    • L'identifcation est l'ensemble designes, caractérisant chaueindi!idu, !i!ant ou mort et"ermettant de "réciser sont identité.

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    Méthodes d’identifcation dusujet vivant  

    #$Méthodes subjectives%&$ Le témoignage% Peu fable. l "récise la taille, l'(ge, l'as"ect du!isage, les di)ormités et la démarche.*$Méthodes scientifques%

    &$ Les photographies F/P.+$ Le portrait parlé.$ Les signes particuliers.-$ La dactyloscopie% C'est l'ensemble de dessins ormés "ar les cr/tes"a"illaires cutanées au ni!eau de la "ul"e des doigts.

    ls di)0rent d'un indi!idu 1 l'autre sau che2 les 3umeau4 homo25gotes.6$ L'identifcation vocale.7$ Les groupages biologiques 8sanguin.9:$ La graphoscopie – graphométrie.

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    Méthodes d’identifcation ducadavre 

    &$Le see% ;acile che2 le cada!re entier. Pour le cada!re mutilé ou lesuelette, c'est l'étude du see chromatinien sur les cellulesconser!ées 8chondroc5tes de la trachée, cellules é"i"h5saires.9+$L'age%

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    Anthropologie médico-Légale

    • L’anthro"ologie médico$légale est l’a""lication de l'anthro"ologieau4 enu/tes criminelles.

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    Auestions "osées

    • Est-ce bien de l’os?- il e4iste de nombreu4 ob3ets ui "eu!ent

    /tre conondus a!ec l’os au "remier cou"

    d’=il, surtout s’ils sont recou!erts de"oussi0re ou d’autres substances %ragments de céramiue, "lastiue,morceau4 de bois, "ierres, "etits ragments

    de béton, etc.- bien netto5er et obser!er les ob3ets, "arois

    m/me 1 l’aide d’un microsco"e.

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    Ces os sont-ils humains?

    - l aut déterminer si les os a""artiennent 1un humain ou 1 un animal.

    -  Bous les mammi0res "artagent la m/me

    organisation s"atiale de leur suelette.- Ce"endant, la orme des os ainsi ue la

    mani0re dont ils sont reliés entre eu4 di)0red’une es"0ce 1 l’autre.

    -

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    Quels os sont présents?

    - La "lu"art des anthro"ologues débute cette éta"een "laant tous les os sur une table de mani0re 1ce u’ils re0tent l’organisation "h5siue normaledes humains E F "osition anatomiue

    - La "osition anatomiue "ermet d’établir unin!entaire !isuel du suelette de l’indi!idu uiam0ne 1 identifer ra"idement les "artiesmanuantes.

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    Combien de personnes sontreprésentées dans les restes

    retrouvés?$ l aut rechercher les éléments ui a""araissent en double 8e4.deu4 émurs droits9 mais aussi des di)érences de taille ou deconser!ation des os.- Ii les éléments ne concordent "as entre eu4, cela "eut signifer

    ue deu4 indi!idus sont re"résentés.- Lorsue les os de deu4 ou "lusieurs indi!idus sont mélangés,

    l’anthro"ologue essaie de dé"artager les suelettes "our "ou!oirles étudier sé"arément.

    - Le ait d’établir le nombre d’indi!idus re"résentés est tr0sim"ortant, surtout lorsu’il s’agit d’un crime. Ielon les cas,

    "lusieurs indi!idus "eu!ent /tre tués au m/me moment et laisséstous au m/me endroit, ou bien a!oir été tués sur une "lus longue"ériode tout en étant dé"osés 1 chaue ois au m/me endroit.Parois, les criminels enterrent leurs !ictimes dans une ossecommune afn de dissimuler leur crime.

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    Les restes sont-ils récents ouanciens?

    - Des anciennes tombes sont "arois e4"osées 1 l’air libre "ar la"luie, l’érosion, ou les acti!ités humaines. Les anthro"ologuessont alors a""elés afn de déterminer si la tombe est du ressort del’archéologie ou si elle est moderne. #insi, si les restes humainssont de nature archéologiue, le grou"e culturel étant le "lus

    susce"tible d’/tre le descendant de ces restes est contacté et"rend en charge les os ui sont sou!ent réinhumés ailleurs.Ce"endant, si les restes sont 1 l’é!idence récents, ils sont "ris encharge "ar la 3ustice et "ar le médecin légiste.

    - Les anthro"ologues sont sou!ent en mesure de dire si des resteshumains sont anciens ou modernes 1 "artir de leur conte4te de

    dé"osition ui com"rend des inormations sur l’em"lacement, la"osition et la conser!ation des restes, ainsi ue sur lesé!0nements ui ont conduit 1 inhumer la "ersonne. Les matériau4associés 1 la tombe "eu!ent également renseigner sur l’é"oue.

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    À qui appartiennent les restes ?

    $ l aut établir le "rofl biologiue% l’(ge, lese4e, la taille et l’origine ethniue ainsi ueles caractéristiues s"écifues "ersonnelles

    8ractures guéries, des maladies ou desinter!entions médicales ui "eu!ent /trereliées s"écifuement 1 l’historiue médicalde l’indi!idu9. Ces inormations "eu!ent etre

    utilisés "our identifer un indi!idu s"écifueou "our aire une liste restreinte de"ossibles "ersonnes dis"arues.

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    Le sexe• Le se4e est l’as"ect biologiue de la "ersonne, déterminé "ar les g0nes et

    e4"rimé "ar des caractéristiues se4uelles "rimaires et secondaires.• Le F dimor"hisme se4uel est surtout obser!able sur les os du bassin et du

    cr(ne.• Les di)érences se4uelles ui caractérisent le bassin sont le résultat de

    contraintes é!oluti!es et onctionnelles.

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    L’ge• L’estimation de l’(ge d’une "ersonne au moment de son déc0s re"ose

    sur deu4 "rocessus ondamentau4 % la croissance et la dégénérescence.• L Jobser!ation de la croissance et des changements liés au

    dé!elo""ement est basée sur le degré de croissance de chaue os,ainsi ue sur la ormation et l’éru"tion des dents che2 les indi!idus

    immatures. K la naissance, nos os sont "rinci"alement com"osés decartilage sou"le, et au ur et 1 mesure ue nous grandissons, cecartilage est rem"lacé "ar de l’os solide 1 "artir des centresd’ossifcation. Les enants dis"osent de "lus de ?? centresd’ossifcation ui, "ar leur usion, !ont fnir "ar ormer les +?7 os dusuelette adulte. tant donné ue ces centres d’ossifcation croissent etse usionnent selon un schéma tem"orel ue l’on connait, il est "ossiblede déterminer, 1 "artir de leur obser!ation, l’(ge de l’enant étudié. Dela m/me mani0re, les dents se dé!elo""ent et sortent de la genci!e ensui!ant un schéma tem"orel régulier, "ermettant une détermination"récise de l’(ge des 3u!éniles.

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    L’(ge• Un "eu a!ant trente ans, la croissance des os se termine et l’(ge au déc0s

    doit, "ar conséuent, /tre é!alué 1 "artir des changements liés au4 "rocessusdégénératis de l’organisme.

    • Les articulations sont tr0s su3ettes 1 la détérioration, et le bassin constitueune "artie anatomiue de choi4 "our estimer l’(ge au déc0s. Iur la "artiea!ant du bassin, au ni!eau de la 3ointure entre les deu4 os co4au4 et au$

    dessus de la région "ubienne, se trou!e ce ue l’on a""elle la s5m"h5se"ubienne. Cette articulation subit des changements continus au cours de la!ie d’une "ersonne et "eut /tre utilisée "our déterminer l’(ge "h5siologiue .

    •  La uatri0me cte "eut également /tre utilisée "our estimer l’(ge au déc0sd’une "ersonne, car son e4trémité ui la relie au sternum s’ossifeconstamment a!ec l’(ge. ;inalement, il est aussi "ossible d’obser!er le cr(ne

    "our réaliser une estimation de l’(ge au déc0s.

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    L’origine• On utilise le terme de F race en réérence au4 di)érences entre les

    "o"ulations. Ce"endant, d’un "oint de !ue biologiue, le conce"t de racen’e4iste "as et les anthro"ologues "ri!ilégient "lutt le terme F origine .

    • #fn de déterminer l’origine, les anthro"ologues utilisent des traitsanatomiues !isibles sur le suelette et ui ont tendance 1 /tre "lus oumoins "résents selon les "o"ulations. ls ne "eu!ent "as déterminer desinormations telles ue la couleur de la "eau ou des 5eu4, mais ils "eu!entre"lacer l’indi!idu "armi trois grandes catégories géogra"hiues %euro"éen, aricain ou asiatiue.

    • Ce"endant, il est im"ortant de tenir com"te ue malgré le ait ue desgens de m/me origine aient tendance 1 "artager certainescaractéristiues, la !ariation biologiue humaine est "lus grande 1

    l’intérieur des "o"ulations u’entre les "o"ulations. Ceci im"liue undegré non négligeable de che!auchement des caractéristiues entre lesdi)érentes origines.

    • L’origine est estimée 1 l’aide de mesures, d’obser!ations et d’anal5ses surles os du !isage et du cr(ne.

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    La taille

    • L’estimation de la taille de l’indi!idu lorsu’il étaiten !ie "eut aussi aider 1 son identifcation.

    • l e4iste une orte relation entre la longueur des osdes membres et la taille les mesures de ces os

    sont incluses dans des ormules mathématiues uitiennent com"te du se4e et de l’origine del’indi!idu.

    • Ces ormules ournissent un inter!alle de tailles

    dans leuel se trou!e la "ersonne décédée,"ermettant "arois d’e4clure certains indi!idus uisont "lus grands ou "lus "etits lors del’identifcation.

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    Caractéristiques particuli!res

    • Des "robl0mes génétiues ou nutritionnels, ainsi ue toutes sortes demaladies, d’inections et de ractures guéries "eu!ent maruer l’os d’unemani0re uniue. La com"araison de ces données au4 registres médicau4réalisés ante$mortem "eu!ent "ermettre de trou!er des corrélations utiles 1l’identifcation.

    • ;acteurs génétiues $ la maladie a""elée Osteogenesis m"erecta 8Fmaladie

    des os de !erre9 im"liue des ractures osseuses ré"étées ue l’on "eutobser!er 1 di!ers endroits sur le suelette. tant donné ue cette maladiereuiert un sui!i médical constant, les indi!idus a)ectés dis"osent d’undossier médical ante$mortem consistant ui "ourrait aider 1 son identifcation.

    • Probl0mes nutritionnels% les carences en er entraNnent l’ augmentation del’es"ace réser!é 1 la moelle dans les os, surtout au ni!eau de la !oQtecr(nienne. De "lus, les carences en !itamines C et D entraNnentres"ecti!ement le scorbut et le rachitisme, et im"liuent une mau!aiseminéralisation des os ui de!iennent "lus mous et ui "eu!ent m/me sedéormer sous le "oids des indi!idus.

    • Les maladies néo"lasiues "eu!ent a)ecter le suelette.

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    Caractéristiquesparticuli!res

    • Les maladies inectieuses "eu!ent également ournir des inormations sur la!ie des "ersonnes. Par e4em"le, la tuberculose est une maladie bactérienneui cause des lésions des os, notamment sur la colonne !ertébrale, les ctes etle bassin. De m/me, la s5"hilis orme des "orosités dégénérati!es sur lasurace des os, et dans les cas les "lus a!ancés, une dégradation des os du ne2et du menton. La maladie de Hansen, ou l0"re, attaue en "remier lieu les

    tissus mous ui se nécrosent et "eu!ent entraNner l’atro"hie et ladégénérescence des os a!oisinants.• Les ractures constituent aussi des é!0nements de la !ie ui "eu!ent aider 1

    l’identifcation. Ii la racture était im"ortante et a reuis une inter!entionmédicale, il est "ossible ue des "laues de métal ou des !is soient "résentes.Certaines de ces "i0ces "oss0dent un numéro de série ui "eut "ermettre deretracer le manuacturier. Ce genre d’inormation "eut réduire de beaucou" la

    liste des identités "ossibles "our le suelette. • l en est de m/me "our les "roth0ses telles ue les dentiers, les 5eu4 de !erre,

    les "acemaRers et les membres artifciels ui sont toutes s"écifues au4indi!idus ui les "ortent.

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    Que s’est-il passé?$ Les anthro"ologues 3udiciaires sont également ormés 1 e4aminerles traces "ou!ant les inormer sur les circonstances du déc0s del’indi!idu.$ Ceci im"liue l’anal5se des traumatismes du suelette et ladi)érenciation des lésions causées "ar des balles d’armes 1 eu, desob3ets tranchants, des ob3ets contondants, etc.

    $ Les traumatismes liés 1 l’utilisation d’ob3ets tranchants sont engénéral circonscrits 1 une "etite 2one !isible sur le suelette.

    $ Les cou"s de couteau "én0trent sou!ent suSsamment leschairs "our laisser des traces dans l’os.

    $ Les traumatismes liés 1 l’utilisation d’un ob3et contondant

    a)ectent au contraire une "lus grande surace de l’os. ls "eu!entcauser des ractures des os des bras et des 3ambes, mais aussi unécrasement, !oire un éclatement des os de la !oQte cr(nienne.

    $ Les traumatismes im"liués "ar des "ro3ectiles sontcaractérisés "ar l’a""lication d’une orce im"ortante sur une toute"etite surace. ls sont causés "ar les balles d’armes 1 eu, des

    0ches, des lances ou tout autre "etit ob3et "ro3eté 1 haute !itesse.

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    Quand est-ce arrivé ?• Au’il s’agisse d’un accident ou d’un crime, la chronologie d’un é!0nement est un

    as"ect im"ortant "our l’enu/te.• #fn de déterminer le tem"s écoulé de"uis le déc0s de la !ictime, les

    anthro"ologues utilisent leurs connaissances de la ta"honomie "our com"rendre leconte4te du site et les acteurs ui ont altéré les restes humains.

    • La ta"honomie inclut tous les "rocessus biologiues et non biologiues ui

    contribuent 1 la décom"osition, 1 la dis"arition des tissus mous et au4changements du sol associé au4 restes humains. Les acteurs biologiues "eu!enta!oir "our origine des actions humaines, des animau4, des "lantes, des insectes etdes in!ertébrés. Les carni!ores charognards 1 la recherche de restes rais, et lesrongeurs ui grugent les os séchés, sont aussi res"onsables des changementsta"honomiues. Les racines des "lantes "eu!ent altérer la surace des os, et lesinsectes et les !ers dé"lacent "arois les restes lorsu’ils creusent le sol ou ontleur nid. Les éléments non biologiues tels u’un "H du sol aible, le !ent, l’eau etle sable "eu!ent éroder la surace des os. Des "ériodes ré"étées de gel et de dégel"eu!ent ragmenter les os alors ue la chaleur intense et le soleil "eu!ent les airecrauer et les écailler.

    • #insi, 1 "artir de leurs connaissances sur les "rocessus ta"honomiues, lesanthro"ologues "eu!ent estimer la durée de"uis lauelle une dé"ouille a étéinhumée ou e4"osée au4 éléments, et déterminer si un ensemble de resteshumains a été dé"lacé ou non.

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    La con"rmation d’uneidenti"cation

    • Lorsue le "rofl biologiue de la !ictime a été établi, et ue l’on nedis"ose "lus ue d’une "ersonne "ortée dis"arue "ou!antconcorder a!ec les restes retrou!és, les enu/teurs doi!ents’assurer u’il s’agit bien de la m/me "ersonne. Une des meilleuresmani0res d’arri!er 1 le "rou!er est de com"arer les dossiers

    médicau4 ante$mortem a!ec l’obser!ation des restes. Par e4em"le,des radiogra"hies "rises durant la !ie de la "ersonne "eu!ent /trecom"arées 1 celles des os retrou!és. Les e4aminateurs recherchentalors des concordances au ni!eau de la taille, de la orme et detoutes les caractéristiues "ossibles "our déterminer si lesradiogra"hies ante$mortem et "ost$mortem re"résentent ou non le

    m/me indi!idu. Les dossiers médicau4 des "ersonnes "orteusesd’im"lants chirurgicau4 tels ue des "acemaRers, des im"lantsmammaires, des !is ortho"édiues, etc. "eu!ent /tre corrélés a!ecla "résence d’ob3ets similaires "armi les restes.

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    • Ii les dossiers médicau4 ante$mortem, les "reu!esmatérielles, et l’étude des restes humains concordent,l’identifcation est considérée comme F "résom"ti!e . Celasignife ue les enu/teurs "résument ue la "ersonnedécédée corres"ond bien 1 la "ersonne "ortée dis"arue. ls

    recherchent alors une "reu!e su""lémentaire, sou!ent en"ro"osant au4 membres de la amille de ournir deséchantillons "our réaliser une anal5se d’#D>.

    • Ii l’#D> de la !ictime concorde a!ec celui de la amille, alorsl’identifcation est considérée comme F "ositi!e . Les restes

    de la !ictime sont alors retournés 1 la amille.• Ce"endant, dans certains cas, les anal5ses d’#D> ne

    ournissent "as de résultats suSsamment "robants "ourconfrmer l’identifcation, et le médecin légiste doit décider sitous les éléments de l’enu/te sont suSsants "our confrmer

    l’identifcation.

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    A#$ % structure et &onction

    • L’#D>, abrégé "our acide déso45ribonucléiue, est une moléculeui renerme le code génétiue de chaue organisme 8l’#D>com"rend les instructions essentielles 1 la construction descellules et 1 la régulation de leurs onctions9.

    • L’#D> consiste en deu4 longs brins aits de "lus "etites molécules

    a""elées nucléotides et liées ensemble afn de ormer une échelleen s"irale nommée double$hélice.•  Bout nucléotide contient une molécule de "hos"hate, une

    molécule de sucre et une des uatre bases % adénine 8#9, c5tosine8C9, guanine 8G9 ou th5mine 8B9. Chaue base est liée 1 une basecom"lémentaire située du cté o""osé 8# a!ec B, C a!ec G9 ce ui"ermet de ormer les échelons de l’échelle.

    • Le génome humain a a""ro4imati!ement trois milliards de ces"aires de bases et c’est leur séuence ui régule la mani0re dontl’inormation enregistrée est e4"rimée dans les g0nes.

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    A#$ % structure et&onction '()

    • Les cellules contiennent de l’#D> nucléaire et de l’#D>mitochondrial.

    • L’#D> nucléaire 8#D>n9 contient tout le bagage génétiue d’unindi!idu stocRé 1 l’intérieur de !ingt$trois "aires de chromosomes.

    • L’#D> mitochondrial 8#D>mt9 ait réérence 1 l’#D> circulaire ui

    se retrou!e seulement 1 l’intérieur de structures a""eléesmitochondries ui gén0rent l’énergie des cellules.

    • L’#D> nucléaire et celui mitochondrial di)0rent d’im"ortantesaons. #lors ue chaue cellule contient seulement une co"ied’#D> nucléaire, elle "eut contenir "lus de &? ??? co"ies d’#D>

    mitochondrial.• L’#D> nucléaire est une combinaison des g0nes des deu4

    "arents, alors ue l’#D> mitochondrial est hérité seulement de lam0re.

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    Anal*ses de l’A#$• Chaue indi!idu "oss0de sa "ro"re uniue séuence d’#D>.• Lorsu’un enu/teur médicolégal tente d’identifer un indi!idu, il crée un

    "rofl génétiue T un ensemble de !aleurs numériues ui sont e4clusi!es 1cette "ersonne.

    • L’#D> est "remi0rement e4traite d’un élément de "reu!e.• La PC est ensuite utilisée "our F am"lifer de segments s"écifues de

    l’#D> .• Une autre techniue a""elée F électro"hor0se sur gel sé"are les di)érents

    segments de l’#D> en onction de la taille.• L’échantillon est recherché "our les 2ones s"éciales de l’#D> ui se ré"0tent.

    Ces segments "articuliers, a""elés ré"étitions courtes en tandem 8Ihort Bandem e"eats % IB9, sont hautement !ariables d’un indi!idu 1 l’autre.

    tant donné ue chaue "ersonne hérite de g0nes di)érents "ro!enant deses deu4 "arents, tous les indi!idus ont une série "articuli0re de marueursIB. Par conséuent, la "ossibilité ue deu4 "ersonnes sans lien de "arenté"oss0dent la m/me structure est tr0s aible. #insi, les F "rofls #D> "eu!ent/tre utilisés au cours d’un "rocessus d’identifcation.

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    Anal*ses de l’A#$ -l’identi"cation du sexe

    • Cibler les g0nes ui di)0rent entre les hommes et les emme 8les indi!idus de se4e éminin ontdeu4 chromosomes V et ue les indi!idus de se4e masculin ont un chromosome V et unchromosome W 9.

    •  Les trois techniues les "lus utilisées "our l’identifcation du se4e dans les enu/tesmédicolégales ciblent le g0ne IW, le g0ne amélogénine ou les séuences ré"étiti!es sur lechromosome W 8W$IB9.

    • Le g0ne IW est res"onsable du dé!elo""ement du se4e masculin che2 un =tus. #insi, sa"résence sugg0re ue l’indi!idu est de se4e masculin, tandis ue son absence sugg0re "lutt lese4e éminin. La techniue du g0ne amélogénine cible un g0ne ui se trou!e autant sur lechromosome V ue sur le chromosome W. La séuence de ce g0ne est "lus longue che2 l’hommeue che2 la emme et une ois !isualisée, la longueur "eut /tre utilisée "our déterminer le se4ed’un indi!idu.

    • La techniue W$IB cible s"écifuement les séuences ré"étiti!es d’#D> sur le génome nucléaire.La techniue W$IB cherche des courtes ré"étitions d’#D> sur le chromosome W ui n’est "résentue che2 les hommes. tant donné ue les hommes ont hérité de leurs "0res cette "ortion de leurchromosome W, cette techniue "eut aussi /tre utilisée "our e)ectuer des tests de "aternité.

    • L’#D> mitochondrial "eut aussi /tre utilisé "our e4"lorer les liens amiliau4, mais "arce u’il est"assé e4clusi!ement "ar la m0re 1 l’enant, il ne retrace ue la lignée maternelle. Le "lus grandnombre de co"ies "résent dans l’#D>mt "ermet ainsi u’une "lus grande uantité d’#D> soitrécu"érée 1 des fns d’anal5se, rendant l’#D> mitochondrial "articuli0rement utile "our l’anal5sede matériel dégradé ou endommagé.

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    #étérioration de l’A#$• La détérioration se défnit comme étant la décom"osition ou la destruction des

    structures des cellules a"r0s la mort.• Puisue l’#D> est contenu dans la cellule, l’e4"osition des tissus 1

    l’en!ironnement, le eu, l’eau ou 1 des "roduits chimiues "eut meneré!entuellement 1 la décom"osition "h5siue des brins d’#D> ou 1 l’altération desa structure chimiue. Ces changements "eu!ent mener 1 des attributionserronées de "aires de bases et 1 la mau!aise identifcation d’une es"0ce ou d’unindi!idu. Ii un échantillon s’est dégradé, les res"onsables des anal5ses #D>doi!ent /tre "articuli0rement "rudents afn de s’assurer u’ils testent le bonmatériel.

    • l est im"ortant ue les échantillons soient collectés et e4traits en é!itant toutecontamination. tant donné ue tout le monde a de l’#D>, si un échantillon estmanié négligemment, l’#D> n’a""artenant "as 1 l’échantillon ciblé 8comme "ar

    e4em"le celui d’un "olicier9 "ourrait /tre détecté 1 sa "lace. l "ourrait alors enrésulter la création d’un au4 "rofl. De "lus, toute anal5se doit /tre ré"étée "lusd’une ois afn de contrler l’inuence d’é!entuels changements chimiues. Dansl’ensemble, les éui"ements d’anal5se #D> doi!ent /tre e4tr/mement "ro"res etsui!re des "rotocoles stricts "our s’assurer ue les résultats obtenus soient 3usteset "récis.

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    Ampli"cation de l’A#$• #fn de ma4imiser la uantité d’#D> "réle!é sur un échantillon dégradé, des

    co"ies su""lémentaires de l’#D> doi!ent sou!ent /tre abriuées. Ce"rocessus est a""elé l’am"lifcation de l’#D>. Une réaction en chaNne "ar"ol5mérase 8CP9 est une méthode artifcielle de du"lication d’#D> dont le"rocédé est similaire 1 celui de la ré"lication cellulaire normale. Poure)ectuer une CP, un échantillon d’#D> doit /tre combiné a!ec un en25me,

    un a""r/t et d’autres "roduits chimiues. La solution est ensuite chau)éeafn d’acti!er l’en25me et de sé"arer le double brin d’#D>. Lorsu’unnou!eau brin d’#D> se détache de l’#D> original, l’a""r/t et l’en25meutilisent les nucléotides libres afn de re"roduire une région s"écifue. Leréchau)ement et reroidissement ré"été de la réaction ait en sorte uel’#D> se sé"are et se ré"liue et ce "rocessus com"let se ré"0te 1nou!eau. Dans les c5cles sui!ants, les a""r/ts !ont cibler les brins d’#D>originau4 tout comme les brins récemment re"roduits. De cette mani0re,des milliers de co"ies de "etits segments d’#D> "eu!ent /tre "roduitssimultanément. "our les anal5ses.

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    +ase de données A#$

    • Un "rofl #D> ne "eut "as identifer un indi!idu 1 lui seul.• Le "rofl d’un indi!idu inconnu doit /tre com"aré a!ec de l’#D>

    "réle!é sur une source connue afn de "ou!oir aire uneidentifcation "ositi!e.

    • Pour aciliter une identifcation eScace et ra"ide, "lusieurs "a5s

    maintiennent désormais des bases de données accessibles 1 larecherche contenant un grand nombre de "rofls #D>. Lorsu’unnou!eau "rofl est entré dans le s5st0me, il est com"aré 1 tousles autres "rofls et s’il 5 a une concordance, le s5st0me calculealors le degré de signifcation statistiue du résultat.

    Les "rofls #D> générés 1 "artir de restes non$identifés sontenregistrés et com"arés au4 "rofls #D> "ro!enant d’autresrestes non$identifés ou au4 "rofls #D> ournis "ar des "rochesde "ersonnes dis"arues.

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    • La banue nationale de données #D> d’OttaXa entretient deu4 bases dedonnées #D> médicolégales % le egistre des délinuants condamnés8Con!icted O)enders nde4 % CO9 et le egistre des sc0nes de crime 8CrimeIcene nde4 % CI9. La base de données CO com"rend les "rofls #D> descontre!enants reconnus cou"ables de certains crimes commis 1 l’intérieur duCanada alors ue la base de données CI contient des "rofls #D> émis 1 "artir

    de "reu!es trou!ées sur des sc0nes de crimes ou sur des !ictimes. La base dedonnées CI contient uniuement de l’#D> "ro!enant d’un sus"ect "otentiel.#ucun échantillon connu ou "rofl de !ictime 5 sont inclus. Une ois ue le"rofl #D> d’un sus"ect est entré dans la base de données CI, il "eut /trecom"aré a!ec tous les "rofls de contre!enants arr/tés au Canada etenregistrés dans la base de données CO ou a!ec d’autres "rofls #D> contenusdans la base de données CI. Ceci "ermet alors de !érifer si le m/me sus"ect

    a laissé des traces d’#D> sur d’autres sc0nes de crime ailleurs au Canada.• Les tats$Unis d’#mériue ont une base de données similaire a""elée I5st0me

    de egistres #D> Combinés 8Combined D># nde4 I5stem % CODI9 ui estentretenu "ar le *ureau ;édéral d’n!estigation 8;ederal *ureau on!estigation9.

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    , Cold Case

    • Les "rogr0s dans la recherche sur l’#D> et l’e4"ansion des bases de données #D>comme celles mentionnées au"ara!ant ont été "articuli0rement utiles dans larésolution des F cold case .

    • Un F cold case est un terme anglais utilisé dans le milieu 3udiciaire ui aitréérence 1 un crime ou 1 un accident n’a5ant "as encore été résolu, mais ui n’est"lus actuellement sous enu/te. Ces cas remontent "arois de uelues annéesseulement, ou retournent 1 "lus de &?? ans en arri0re. ls im"liuent soit un crime,tel un meurtre, un accident comme un écrasement d’a!ion ou l’identifcation desoldats dis"arus lors d’une guerre ou d’un conit. Les enu/teurs sont encouragés1 rou!rir des F cold case a!ec l’a!0nement de nou!elles technologies ou lorsuede nou!elles inormations de!iennent dis"onibles. Par e4em"le, un F cold case "eut /tre rou!ert "arce ue les membres de la amille !i!ante ont fnalement étéretrou!és et des anal5ses d’#D> "eu!ent /tre aites afn d’identifer la !ictime T"arois 3usu’1 uelues décennies a"r0s la dis"aration de cette derni0re. De lam/me aon ue la décou!erte de restes humains "ro!enant d’un écrasementd’a!ion "eut aire en sorte u’un dossier non$résolu soit rou!ert. Dans ces deu4situations, les "reu!es "ro!enant d’un F cold case sont étudiées 1 nou!eau dansl’es"oir d’identifer la !ictime ou de déterminer la cause de sa mort afn ue ledossier soit fnalement ermé.

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    • L’écriture du rapport• Un ra""ort est une descri"tion ormelle d’un é!0nement ou d’une enu/te. Un ra""ort

    médico$légal e4"liue tout ce ue les enu/teurs ont réalisé, de uelle mani0re ils l’ontréalisé, et ce u’ils "ensent /tre les meilleures inter"rétations "ossibles. l est tr0sim"ortant car il doit /tre en mesure d’e4"liuer les résultats d’une enu/te 1 un 3uge et"otentiellement 1 un 3ur5, et ces "ersonnes n’ont ni assisté au crime, ni 1 l’enu/te. ln’e4iste "as de "rotocole "récis "our la rédaction d’un ra""ort médico$légal au Canada,

    mais les scientifues doi!ent aborder les "oints sui!ants%• Le résumé du ra""ort• Le conte4te de l’enu/te 8comment l’auteur s’est retrou!é im"liué dans l’enu/te9• Les ualifcations de l’auteur 8ce ui lui "ermet d’/tre considéré comme une autorité sur le

    su3et9• Les matériels, méthodes et limites 8uel tra!ail a été réalisé, comment et "ouruoi, et les

    "robl0mes rencontrés "our a""roondir l’enu/te etYou l’anal5se9•

    Les résultats 8ce ue les indices im"liuent9• L’inter"rétation des résultats 8ce ue les indices signifent9• Les conclusions 8un deu4i0me court résumé du ra""ort ui ra""elle les décou!ertes et leur

    im"ortance9• La bibliogra"hie 8uelle ont été les sources d’inormation utilisées % littérature

    "roessionnelle, inter!ieXs, etc.9.